Magazine Sanitas 2/18

Juin 2018 Numéro 2 Le magazine des clients Sanitas

Care4Cardio

Une aide en cas d’insuffisance cardiaque

Psychocardiologie

L’impact du psychisme sur le cœur

Ce qui touche le cœur

Jusqu’ici, nous passions la majeure partie de nos week-ends sur le canapé.

Il est temps de changer ses habitudes Appréciez les randonnées grâce à la nouvelle appli Active de Sanitas

sanitas.com/activeapp-fr

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Chère lectrice, cher lecteur, Quand deux amoureux se regardent dans les yeux, leurs cœurs se mettent à battre au même rythme.

Dans une telle situation, le cœur bondit littéralement de joie. Est-ce pour cela qu’il est considéré comme le symbole de l’amour? Dans tous les cas, ce miracle de la nature est étroitement lié à nos émotions et bien plus qu’un organe qui fournit chaque jour de l’oxygène et des nutriments à notre organisme pour nous maintenir en vie.

Il convient donc de prêter une attention particulière aux besoins de notre cœur, que ce soit au travail, dans le cadre d’une relation ou pendant notre temps libre. Nombreux sont ceux qui savent qu’un mode de vie sain, conjugué à des activités physiques et sportives ainsi qu’à une alimentation équilibrée, est bon pour le cœur. A contrario, seule une petite minorité connaît les répercussions négatives que certaines situations ont sur le cœur, comme une séparation douloureuse ou, plus étonnant, la victoire de son équipe de foot préférée.

Il est surprenant de voir à quel point chacun d’entre nous peut contribuer au bien-être de son cœur. Nous vous présentons certaines possibilités dans ce numéro. Il est fortement recommandé, par exemple, de se détendre de temps en temps.

Travailler avec plaisir permet également de protéger son cœur. Chez Sanitas, nous mettons du cœur à l’ouvrage: notamment pour développer de nouveaux services numériques, vous conseiller de manière exemplaire ou traiter vos décomptes le plus rapidement possible, afin de répondre au mieux à vos besoins. Car votre satisfaction nous tient à cœur!

Je vous souhaite une bonne lecture.

Meilleures salutations Otto Bitterli

En savoir plus L’influence du psychisme sur notre santé cardiaque Technique médicale: un cœur imprimé en 3D Pourquoi le cœur aime l’activité physique

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Texte: Ruth Jahn | Illustration: Yehteh

Plus qu’un organe

Une horloge immuable Notre cœur bat environ 70 fois par minute.

Soit 100 000 fois par jour. Ou environ 3 000 000 000 de fois durant toute une vie.

Le cœur est le moteur de notre système circulatoire. Mais il est bien plus qu’une simple pompe. Et il est étroitement lié au cerveau et au psychisme. Il possède ses propres muscles et un genre de centrale électrique. Le cœur distribue le sang dans tout le corps et alimente ainsi tous les organes en oxygène et toutes sortes de nutriments. Il doit à cet effet retenir le sang en rythme dans ses quatre ventricules, lui donner des impulsions et gérer son flux et sa direction.

Le cœur, notre organe le plus important, ajuste ses schémas d’activité à partir de signaux divers et de neurotransmetteurs. Il peut ainsi réagir à l’effort physique, à l’activité intellectuelle, aux phases de sommeil et de veille et à nos sentiments.

Au bon endroit Notre cœur fait la taille d’un poing et pèse environ 280 grammes. Vous pensez qu’il est à gauche? C’est faux: le cœur est presque exactement au milieu de la poitrine.

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simple

Cœur brisé Le cœur ne se brise pas seulement au sens figuré. La mort d’un proche, ou un autre traumatisme similaire, peut déclencher les symptômes d’un infarctus. Les médecins appellent ce phénomène «syndrome du cœur brisé» ou «syndrome de Tako-Tsubo».

Ce sont les femmes qui sont le plus souvent touchées. Parfois, la personne atteinte meurt presque, alors que ses vaisseaux sanguins ne sont pas rétrécis. Le cœur n’arrive plus à pomper correctement.

Un cœur et une âme «Je t’aime, mon cœur bat avec le tien!»

Impossible? Pas du tout! Quand deux amoureux se regardent dans les yeux, leurs cœurs se mettent à battre au même rythme. Inversement, quand nous ne ressentons rien pour la personne en face de nous, notre cœur continue à battre à son propre rythme. D’ailleurs, en général, c’est la femme qui adapte sa fréquence cardiaque. Grâce à un soupçon d’empathie en plus, présument les chercheurs.

Unique comme une empreinte digitale Le cœur est presque aussi individuel qu’une empreinte digitale. Aucun cœur ne ressemble à un autre.

Les ingénieurs ont ainsi récemment mis au point un nouveau système de reconnaissance biométrique qui mesure et identifie les cœurs qui battent dans les corps à une distance pouvant atteindre 30 mètres.

On pourrait ainsi, à l’avenir, s’identifier de la sorte devant une porte ou pour se connecter à un ordinateur.

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Le cœur compatit!

Mary Princip, psychocardiologue, nous explique pourquoi les palpitations provoquent non seulement du stress, mais aussi des dépressions et ce qui fait du bien à notre cœur.

Entretien: Ruth Jahn | Photo: Hans Schürmann

Quand avez-vous pris conscience pour la dernière fois que le cœur et le cerveau étaient étroitement liés?

Mary Princip: Je me rappelle deux situations complètement différentes: dans l’une, mon cœur a bondi de joie lorsque mon compagnon m’a fait sa demande en mariage. Dans l’autre, j’étais dans l’avion et les turbulences étaient telles que j’imaginais déjà voir tomber les masques à oxygène pour faire face au pire.

Qu’ont en commun ces deux situations?

Les sentiments ont un effet direct sur le cœur, qui compatit.

Dans la joie comme dans la douleur. Ce lien se trouve dans les gènes de l’espèce humaine: face à un tigre à dents de sabre ou à un autre danger, il était vital que le cœur batte rapidement et avec une grande fiabilité, permettant d’évaluer en un coup d’œil le danger et de mobiliser l’ensemble du corps pour prendre la fuite ou se préparer au combat. Dans une telle situation, le système nerveux périphérique, le sympathique, joue un rôle primordial. Outre les hormones qui augmentent la fréquence cardiaque, la tension artérielle et la glycémie, le sang s’épaissit, ce qui réduit le risque de saignement au cours d’un combat.

Aujourd’hui, nous ne nous battons plus contre des tigres à dents de sabre.

Tout à fait. Mais nous avons maille à partir avec des montagnes de dossiers ou nous battons pour obtenir une certaine reconnaissance professionnelle. Et notre cœur réagit de la même manière qu’aux temps préhistoriques. Ce phénomène se reproduit à l’identique lorsque nous sommes confrontés à une situation

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difficile: la pression artérielle, la fréquence cardiaque et la coagulation augmentent tandis que le cœur bat de manière moins dynamique. Autant de facteurs susceptibles d’entraîner durablement des conséquences néfastes sur le cœur.

Les facteurs psychosociaux représentent près d’un tiers de tous les risques de maladies cardiovasculaires.

Comment le cœur sait-il que l’on reçoit une demande en mariage, que l’avion risque de s’écraser ou que l’on n’arrive pas à gérer ses piles de dossiers?

Le cœur ne le remarque pas! C’est la manière dont on évalue la situation, ce que l’on pense et ressent à ce moment-là qui font toute la différence: après la demande en mariage, j’étais complètement détendue et ai beaucoup ri. Le rythme cardiaque et les hormones se normalisent à nouveau et le système nerveux sympathique, l’opposé du système parasympathique, est stimulé.

Il est important de se déstresser après une phase de tension intense. Si, par contre, le stress, les tracas et les soucis sont

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Le psychisme peut avoir un effet positif ou négatif sur la santé cardiaque.

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Au rythme du temps

Jean-Pierre Houpe Prendre soin de son cœur. Mieux comprendre comment fonctionne le couple cœur-cerveau. Découvrir les méthodes pour faire du cerveau un meilleur allié du cœur. Éditions Dunod, 2015 Dr David O’Hare Cohérence cardiaque 365.

La cohérence cardiaque comme principe de régulation réciproque entre le cœur et les structures cérébrales. Éditions Thierry Souccar

Prendre son cœur en main: un mode de vie sain peut faire beaucoup de bien au cœur.

chroniques, une situation inquiétante devient quasiment la norme et peut entraîner des effets négatifs sur notre cœur.

Mais le stress n’est pas toujours malsain.

Une réaction de stress à court terme n’est pas nocive pour l’organisme. En revanche, la situation devient critique si un déséquilibre s’installe à long terme. Un écart se creuse alors entre ce que les autres – et moi-même – attendent de moi et ce que je suis capable de faire dans la mesure de mes moyens.

Comment savoir que j’en demande trop à mon cœur?

Un stress permanent se traduit par une certaine nervosité, un déséquilibre, une exaspération et un manque de concentration.

Le corps envoie également des signaux d’alerte: palpitations, difficulté à respirer, sueurs, perte d’appétit ou fatigue. D’autres symptômes sont typiques: rétrécissement des relations sociales,

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tendance à boire plus souvent de l’alcool et à fumer davantage ou encore diminution de l’activité physique.

Il est bien connu que trop peu d’exercice ou une mauvaise alimentation peuvent avoir des effets négatifs sur le cœur.

Peut-on quantifier l’influence du psychisme sur notre santé cardiaque?

Les facteurs psychosociaux représentent près d’un tiers de tous les risques de maladies cardiovasculaires. Leur impact est donc comparable à celle de l’obésité ou du diabète. À la différence près que celui du tabagisme est encore plus néfaste pour le cœur.

Existe-t-il d’autres facteurs qui ont des répercussions sur le cœur?

D’une part, le manque de soutien social et des traits de personnalité tels qu’une tendance à l’animosité. D’autre part, les états

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émotionnels négatifs, comme la dépression et l’anxiété, ou les états d’épuisement comme le burn-out et les troubles chroniques du sommeil comportent un certain risque.

C’est surprenant d’entendre que la dépression puisse endommager le cœur.

Les liens entre la dépression et les maladies cardiovasculaires font l’objet de nombreuses études: la dépression peut favoriser le développement de pathologies cardiaques ou en aggraver le pronostic. Les dépressifs présentent des changements physiques similaires au stress chronique: le cœur bat de manière plus statique et davantage de signes d’inflammations sont présents dans le sang. Les personnes touchées se replient sur elles-mêmes, fument davantage et sont physiquement moins actives. De plus, il arrive bien souvent qu’elles ne prennent pas correctement leurs médicaments et fassent moins souvent appel au corps médical pour se faire aider. Tout cela peut avoir un effet négatif sur le cœur.

Est-ce que les gens qui prennent les choses à cœur sont plus susceptibles de contracter une maladie du cœur que ceux qui abordent la vie avec sérénité?

La personnalité joue très certainement un rôle important. Dans le passé, on pointait du doigt les managers aux dents longues.

De récentes études révèlent que les personnes à risque sont plutôt celles qui sont méfiantes et agressives, mais qui ne parviennent pas à exprimer leurs sentiments.

Comment expliquer que les matchs de football, comme ceux qui se jouent actuellement à la Coupe du monde en Russie, provoquent des crises cardiaques chez les spectateurs?

Les psychologues parlent de facteurs déclencheurs. Il s’agit, par exemple, d’accidents, de diagnostics de maladies, de catastrophes naturelles, de différends ou même d’événements sportifs. Dans de telles situations, il semble qu’une forte tension émotionnelle entraîne une surcharge du système cardiovasculaire.

Existe-t-il des facteurs déclencheurs typiquement masculins et d’autres typiquement féminins?

Les femmes sont beaucoup plus nombreuses à souffrir du syndrome du cœur brisé lorsqu’un proche décède (voir l’article «Avoir le cœur brisé» en page 5). Les hommes, quant à eux, ont plus de risque d’avoir une crise cardiaque pendant un match de football. C’est du moins ce que révèlent les résultats de questionnaires réalisés ultérieurement pour expliquer l’origine de ces syndromes. Ceci peut aussi être dû au fait que les hommes évaluent différemment les charges émotionnelles par rapport aux femmes: avec le recul, celles-ci ont davantage tendance à considérer les relations interpersonnelles comme un élément susceptible de déclencher un infarctus.

Notre cœur a-t-il besoin de tendresse?

Absolument! Les moments de détente et de joie, les contacts avec autrui et l’activité physique lui font du bien.

Plus d’informations dans notre vidéo sur sanitas.com/psychocardiologie

Mary Princip, 35 ans, psychologue FSP, est spécialisée dans la psychocardiologie. Elle conseille, en ambulatoire, les patients souffrant de troubles cardiaques à l’Inselspital de Berne. Elle cherche à savoir dans quelle mesure le mental influence le cœur et comment les patients souffrant de troubles cardiaques apprennent à mieux gérer leurs problèmes psychiques. Mary Princip exerce également le métier de psychothérapeute à Rheinfelden (AG).

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Baisser d’un cran à la Coupe du monde Comme pour tout effort physique intense, le cœur d’un footballeur peut cesser de battre soudainement. Ceci ne s’applique pas que sur le terrain. Vivre intensément un match, que ce soit dans les gradins du stade ou devant sa télévision, peut également provoquer un infarctus (cf. l’interview en page 6). La Coupe du monde de football de 1998, en France, en est un parfait exemple: au terme d’une séance de tirs au but éprouvante, les Anglais ne se qualifiaient pas pour les quarts de finale.

Parallèlement, en Angleterre, le nombre d’infarctus augmentait de 25 %. Restez donc calme lorsque votre équipe préférée joue ces jours-ci des matchs à rebondissements ou est contrainte de se plier aux tirs au but!

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Chronique invitée

Rires et soupirs Texte: Federico Emanuel Pfaffen

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otre quotidien est en grande partie fait de structures, de schémas et de stéréotypes. Et pendant ce temps, notre cœur bat et se contracte. Et alors qu’en cardiologie l’on peut mesurer le rythme cardiaque, la vie se mesure, elle, à bien d’autres éléments, fort heureusement!

brûler les planches de notre petit théâtre vacillant au gré des flots du lac de Zurich, au rythme de nos clarinettistes et pianistes, de notre orgue de barbarie, de notre orchestre, de nos arias et de nos récitatifs. Et nous chancelons à notre tour sur notre petite île mouvante, entre le ciel et les flots. Notre cœur bat et s’emballe, s’arrête presque sur le fil de la dramaturgie qui nous emporte, nous berce, sans jamais cesser de nous surprendre …

Lorsque nous effectuons la programmation de notre petit théâtre flottant «Herzbaracke» («baraque du cœur») et que nous planifions notre budget, nous devons procéder aux petits calculs suivants: entrer les heures de travail de nos collaborateurs, commander les bonnes quantités pour le menu de nos spectateurs, répartir les places de théâtre et ne pas perdre de vue l’heure. Mais notre quotidien d’artistes et nos spectacles vont bien au-delà de ces aspects pratiques. Nous voulons

Nos spectacles, qui affichent complet, et les critiques positives comptent beaucoup, mais moins que les cris de joie et les sanglots de nos artistes et de nos musiciens, les rires et les soupirs de notre public. Si nous sentons qu’un spectateur est triste ou nerveux, nous lui réchauffons le cœur.

Car la vie est une affaire de cœur. Le cœur est le réceptacle de notre âme, de notre vie, de nos rêves. Il est davantage qu’un simple organe et qu’un symbole culturel, il détermine la cadence de notre vie.

Cordialement Federico Pfaffen, metteur en scène et directeur du théâtre flottant «Herzbaracke»

Je suis persuadé que ces coups de cœur sont les véritables chefs d’orchestre de notre vie. Notre langue en témoigne: conquérir les cœurs n’est pas une expression vaine, mais signifie bien mettre toutes ses forces dans son jeu d’acteur par exemple. Donner son cœur ne signifie pas que l’on n’en a pas et en avoir le cœur net ne le brise pas.

Federico Emanuel Pfaffen, 70 ans, originaire du Valais, a achevé en 1976 ses études de metteur en scène à l’Académie de théâtre de Zurich. Il a travaillé depuis comme metteur en scène au théâtre municipal et créé le théâtre libre «Komedi» en 1977. En 1998, l’homme de scène a construit son petit théâtre flottant «Herzbaracke» (d’après ses propres plans), voguant depuis sur le lac de Zurich et faisant des tournées d’une rive à l’autre. herzbaracke.ch

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Chronique inv itée

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Une révolution médicale?

Les chercheurs de l’EPF de Zurich mettent actuellement au point un cœur artificiel en silicone imprimé en 3D et qui pompe comme un vrai cœur. Cette invention pourrait révolutionner la chirurgie cardiaque dans quelques années.

Texte: Robert Wildi | Photo: EPF Zurich

Le cœur en silicone de l’EFP réalise déjà quelque 10 000 battements.

Une voiture qui roulerait 24 heures sur 24 devrait être mise à la casse au bout de quelques mois. Les ordinateurs utilisés intensément rendent l’âme en quelques années. Aussi performantes soient-elles, les technologies modernes sont battues par diverses créations de la nature pour ce qui est de la fiabilité, de l’endurance et de la résistance. Par exemple par le cœur humain. «C’est une machine incroyable, qui réalise avec une grande fiabilité des milliards de cycles de pompage, battement après battement, pendant toute une vie», explique Wendelin Stark, chercheur à l’EPF de Zurich.

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Et il sait de quoi il parle. En effet, il y a six ans, le professeur Volkmar Falk, à l’époque directeur de l’unité de cardiologie de l’hôpital universitaire de Zurich, avait constitué une équipe interdisciplinaire avec quelques scientifiques de l’EPF et de l’université de Zurich. Motif: les implants utilisés jusqu’à présent pour l’assistance cardiaque sont durs, car ils sont toujours fabriqués en métal et plastique, et ils stressent le sang. Les patients doivent souvent prendre des anticoagulants, qui peuvent s’accompagner d’effets secondaires dangereux. Le professeur Falk en était persuadé: «Il doit bien être possible de fabriquer un nouveau cœur artificiel plus proche de l’original.»

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«Encore loin d’un résultat utilisable» L’équipe de chercheurs de Wendelin Stark a commencé à travailler en 2013, en collaboration avec l’équipe de Mirko Meboldt, professeur de développement produit et conception à l’EPF. «Nous avions la chance, à cette époque déjà, de disposer de l’impression 3D et nous avons rapidement été en mesure de mouler des objets souples présentant presque n’importe quelle géométrie», nous explique Wendelin Stark. Résultat: un cœur artificiel en silicone conçu sur le modèle du cœur humain pour ce qui est de sa forme et de son fonctionnement. Ce cœur en silicone pèse 400 grammes et se compose d’un ventricule droit et d’un ventricule gauche, qui sont reliés non pas par un septum, mais par une cavité supplémentaire. Cette cavité est actionnée par une pression d’air afin d’imiter la fonction de pompage d’un vrai cœur.

Avec ce prototype imprimé en 3D, les chercheurs de l’EPF ont réalisé un premier exploit. Wendelin Stark reste pourtant très prudent. «Nous sommes encore très loin d’un résultat utilisable.»

Même si les progrès sont très prometteurs. Les pompes souples en silicone du premier modèle ont réalisé 30 battements avant de se déchirer. Entre-temps, le cœur artificiel numérique a réalisé sans dommage quelque 10 000 battements lors de plus de 1000 essais. Les séries de tests s’enchaînent pour le développement de matériaux de plus en plus résistants. «Mais il nous faudra encore quelques années avant d’envisager une mise sur le marché.»

Des mesures précises au lieu de tâtonnements à l’aveuglette Le premier cœur artificiel a été implanté en 1969. Il se composait de polyester et de silicone et était raccordé à un compresseur externe par des tuyaux qui sortaient du corps du patient. «Depuis, le monde a beaucoup changé», confirme Wendelin Stark.

De nouveaux matériaux, de nouveaux processus de production et l’énorme puissance de calcul des ordinateurs modernes ont décuplé les possibilités. La biochimie et les connaissances sur

Couche après couche, l’imprimante 3D fabrique un cœur artificiel.

la coagulation du sang ne datent que de quelques décennies.

«Aujourd’hui, nous pouvons observer et mesurer avec précision des phénomènes qui, il y a cinquante ans, nécessitaient de longs tâtonnements à l’aveuglette.»

Le nouveau cœur en silicone imprimé en 3D pourrait jouer un jour un rôle aussi important que les implants utilisés jusqu’à aujourd’hui par le chirurgien cardiaque Volkmar Falk (depuis 2014 au Deutsches Herzzentrum Berlin) et ses collègues. Les médecins pourraient l’implanter plus tôt dans les patients que les autres cœurs artificiels en raison de ses effets secondaires plus faibles.

Découvrez sur le web comment les cœurs artificiels sont apparus: sanitas.com/coeur-artificiel

Wendelin Stark, 42 ans, est professeur à l’EPF Zurich depuis 2004.

Son groupe de recherche travaille notamment sur des biocapteurs permettant de détecter des bactéries et des substances toxiques et sur des processus industriels à faible consommation d’énergie.

Wendelin Stark avait lancé l’idée du projet «Un cœur artificiel imprimé en 3D» et travaille depuis 2013 à sa mise en œuvre avec le groupe de recherche EPF de Mirko Meboldt.

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Un cœur en bonne santé: conseils pour les couples •• Soutenez-vous mutuellement pour arrêter de fumer, pour faire davantage d’exercice physique ou pour maigrir.

•• Écoutez ensemble de la musique.

•• Au lieu de vous retrouver pour l’apéritif, donnez-vous rendez-vous pour faire une promenade dans la nature.

•• Prenez soin de votre relation en montrant des marques d’estime envers l’autre et en communiquant de manière franche.

•• Ne pensez pas seulement à vos enfants, mais aussi à vous-même et à votre couple.

Pour savoir comment prendre soin de la santé de votre cœur, rendez-vous sur sanitas.com/conseilspourlecoeur

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Comment sauver des vies?

Lorsqu’une personne est victime d’un infarctus, chaque seconde compte. Quels sont les gestes qui sauvent et dans quel ordre les effectuer? Et que faire lorsque mon cœur montre des signes de fatigue?

De la douleur aiguë à aucun trouble: les symptômes de l’infarctus ne sont pas les mêmes pour tous.

Medgate: Chaque année en Suisse, près de 200 habitants sur 100 000 sont victimes d’un infarctus. Les infarctus sont très individuels. Il est rare que la victime ne ressente aucun symptôme, dans la plupart des cas ils sont très violents. Parmi ces symptômes, on recense une oppression et des douleurs soudaines au niveau de la poitrine qui irradient dans la tête, la mâchoire, le cou, la nuque, le bras gauche et le ventre. Une forte pâleur, une grande faiblesse, une angoisse, des sueurs, une détresse respiratoire ainsi que l’impression d’être pris dans un étau peuvent également en être des signes précurseurs.

Priorité no 1: agir immédiatement Si une personne dans votre entourage est victime d’un infarctus, restez calme et agissez sans attendre. Voici les gestes qui sauvent: 1. Appelez immédiatement les secours (tél. 144) ou un numéro d’urgence général (tél. 112).

2. P récisez au téléphone que la personne est sans doute victime d’un infarctus.

3. Essayez de calmer la personne et desserrez ses vêtements.

4. Si la personne est consciente, redressez-la de façon à ce que le haut de son corps soit incliné à 30 °.

5. En cas d’arrêt respiratoire, procédez à un massage cardiaque.

Ne vous en faites pas, vous ne pouvez pas vous tromper: •• Mettez-vous à genoux à côté de la personne, à hauteur de sa poitrine.

•• Placez les paumes de vos mains l’une sur l’autre sur le tiers inférieur du sternum et tendez vos bras.

•• Appuyez sur la poitrine de tout votre poids de façon à l’enfoncer de 5 cm environ.

•• Effectuez de 100 à 120 compressions par minute.

•• Il n’est pas nécessaire de faire du bouche-à-bouche.

Et si je suis moi-même victime d’un infarctus?

Si vous pensez être victime d’un infarctus, appelez immédiatement les secours ou le numéro d’urgence général. Donnez l’adresse où vous vous trouvez et précisez que vous pensez avoir un infarctus. Ne vous rendez pas de vous-même à l’hôpital, car votre état de santé pourrait se dégrader.

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Santé

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Medgate: service gratuit pour les clients Sanitas Avec Medgate, vous bénéficiez d’un service médical là où vous en avez besoin.

La clinique télémédicale Medgate se tient à votre disposition 24h/24, 365 jours par an. Plus de 70 médecins expérimentés s’occupent de vous par téléphone ou par vidéo, peu importe l’endroit où vous trouvez.

Grâce au service de Medgate, les assurés de Sanitas ont la possibilité d’obtenir à tout moment un conseil médical gratuit.

Cela permet d’éviter les consultations inutiles chez les médecins, de gagner du temps et d’économiser de l’argent. Les médecins de Medagte sont joignables au 0844 124 365 (7j/7, 24h/24).

Plus d’informations: medgate.ch/fr-ch

Connaissez-vous déjà l’appli Medgate de Sanitas?

Découvrez-la en page 19.

De nouveaux jalons sont posés

Marcel Wunderlin, 62 ans, souffrait d’une insuffisance cardiaque et d’une surcharge pondérale qui lui causaient de plus en plus de problèmes. Grâce au programme santé Care4Cardio de Sanitas, il a perdu du poids et réduit son risque cardiaque.

Texte: Susanne Wagner | Photo: Sven Germann

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urant les vacances de Noël 2016, Marcel Wunderlin avait des difficultés à enfiler ses chaussures de ski. «Mon ventre me gênait», affirme-t-il avec le recul. Avant cela, il avait déjà le souffle court lorsqu’il gravissait des côtes à pied ou faisait du vélo. Lorsque Sanitas lui a proposé, après les vacances de Noël, de participer au programme santé Care4Cardio, il a tout de suite accepté.

de moins en moins d’exercice. Il y a neuf ans, un stimulateur cardiaque lui a été implanté; quatre ans plus tard, on lui implantait un stimulateur cardiaque avec défibrillateur intégré. Le poids n’avait pas baissé, constituant un facteur de risque pour le patient. En effet, plus le poids est élevé, plus le cœur est sollicité.

De plus, le surpoids augmente le risque d’infarctus ou de diabète de type 2.

L’essoufflement n’était pas seulement dû à sa circonférence abdominale, mais aussi à son insuffisance cardiaque: une partie de son cœur ne fonctionne plus qu’à 30 %. Par conséquent, Marcel Wunderlin faisait

Avec le recul, Marcel Wunderlin reconnaît avoir pris la bonne décision en participant au programme Care4Cardio, qui lui a fait perdre 15 kg. Il joue à nouveau au tennis, fait de longues promenades et du vélo,

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et a complètement modifié son alimentation. «Ce programme est simple et motivant. Il y a toujours quelqu’un derrière nous qui nous encourage.»

Un suivi régulier La motivation ultime, il l’obtient chaque jour de son pèse-personne électronique, qui se trouve à côté de son lit. Après s’être pesé, il répond tous les matins, sur un petit moniteur, à plusieurs questions sur sa forme générale, la qualité de son sommeil, les difficultés respiratoires, l’état de fatigue matinale, les quintes de toux ou les jambes gonflées. Tous les mois, un coach santé lui passe un coup de fil et lui donne

Programme santé Care4Cardio.

Mieux vivre malgré une insuffisance cardiaque Avec Care4Cardio, nous soutenons et accompagnons au quotidien les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque. Si vous disposez d’une assurance de base et d’une assurance complémentaire stationnaire chez Sanitas, vous pouvez profiter gratuitement de ce service.

Les principaux avantages: •• Plus de sécurité face à l’insuffisance cardiaque •• Dépistage fiable des signes avant-coureurs •• Soutien et conseils téléphoniques du coach santé •• Amélioration de la qualité de vie grâce à une promotion ciblée de la santé

Avons-nous éveillé votre intérêt? Dans ce cas, adressez-vous à votre Service Center, votre conseiller clients ou envoyez un e-mail à gesundheitscoach@sanitas.com

des conseils pour améliorer davantage encore son style de vie. Si sa balance indique deux kilos de plus, le coachappelle sans attendre et s’informe sur l’origine de cette prise de poids. «Il s’agit de savoir si je fais de la rétention d’eau dans les jambes. Cela peut s’avérer dangereux pour le cœur», explique Marcel Wunderlin.

Entretemps, le ventre a disparu. Aujourd’hui, son travail physique dans le domaine de la construction mécanique est moins pénible. Marcel Wunderlin a aussi plus d’endurance pour poursuivre les travaux de rénovation dans sa propre maison et son jardin: «Mon cardiologue n’en revient pas et dit que mon niveau d’énergie aujourd’hui est sensationnel.»

En bien meilleure santé: en perdant du poids, Marcel Wunderlin est devenu plus endurant.

Il peut même retourner travailler dans le jardin.

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Gagner un coaching pour la course à pied

Retrouvez la forme avec nous!

Vous souhaitez bouger davantage? Et par la même occasion, changer votre alimentation? Mais il vous manque un petit coup de pouce pour vous motiver?

Alors vous êtes à la bonne adresse. Nous recherchons deux personnes qui souhaitent changer leur style de vie et se préparer pour la première fois à prendre part à une course de 10 kilomètres.

Pendant environ six mois, nous mettons à votre disposition des coachs professionnels qui vous aideront à vous préparer de manière optimale à la course. Nous vous proposons tout ce dont vous aurez besoin, des conseils nutritionnels à la planification de l’entraînement. L’objectif est d’arriver au bout de la course.

Conditions de participation: vous vivez dans la région de Zurich, vous avez entre 25 et 40 ans, êtes en bonne santé et avez une bonne résistance physique.

Par ailleurs, vous acceptez que vos progrès et défis soient publiés dans notre magazine clients, sur les médias sociaux et sur notre site internet (images, audio et texte).

Ce que nous vous offrons gratuitement: •• un équipement sportif •• des tests de condition physique •• une planification de l’entraînement •• un entraînement individuel et varié •• des conseils nutritionnels

Vous acceptez le défi? Alors, n’hésitez pas: inscrivez-vous à l’aide du formulaire en ligne et écrivez-nous en joignant une photo et en nous expliquant pourquoi vous pensez être la bonne personne pour ce défi.

Date limite d’envoi: vendredi 13 juillet 2018

Formulaire de candidature: sanitas.com/coaching-course

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Nouveautés

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À quoi sert la collecte toujours plus impor­ tante des données?

Les moyens numériques pour mesurer et enregistrer les activités de chacun gagnent du terrain. Nous contribuons à cet essor lorsque nous utilisons des applications qui mesurent notre comportement en matière de santé et de mobilité ou lorsque nous achetons en ligne. Quels en sont les avantages et les dangers pour chaque individu? Et qu’est-ce que cela signifie pour la société? La solidarité est-elle mise à rude épreuve ou de nouvelles communautés solidaires voient-elles le jour?

Nouveaux bons d’achat pour l’appli Active Vous pouvez désormais convertir les écus récoltés dans l’appli Active en bons d’achat de m-way et myClubs. La filiale de Migros m-way offre la plus large palette de vélos électriques de Suisse avec près de 30 000 accessoires. L’entreprise myClubs propose un abonnement sportif flexible: les membres peuvent réserver en ligne des cours et autres offres sportives auprès de plus de 250 prestataires dans différentes villes de Suisse.

sanitas.com/partenaires-active m-way.ch/fr myclubs.com/ch/fr

La Fondation Sanitas Assurance Maladie encourage le débat pour répondre à ces questions. Elle a mandaté l’organisme de recherche Sotomo pour mener un sondage auprès de la population suisse sur le thème «Vie numérique et solidarité». Vous trouverez les résultats de ce sondage représentatif sur sanitas.com/vie-numerique

Un bon exercice 2017

Appli Medgate de Sanitas: prendre contact avec un médecin via l’écran tactile Fièvre? Toux? Varicelle?

Grâce à la nouvelle application innovante Medgate de Sanitas, que ce soit en cas de fièvre, de toux ou de varicelle, vous pouvez obtenir des conseils et des traitements rapides de la part de l’un des 70 médecins expérimentés de Medagte.

Services supplémentaires utiles L’appli vous donne la possibilité de parler à un médecin par téléphone ou par vidéo. Il est possible de prendre rendez-vous pour une consultation télémédicale jusqu’à 48 heures à l’avance.

L’appli vous permet également d’envoyer de manière sécurisée des photos, par exemple de modifications cutanées et oculaires, ainsi que des enregistrements vocaux à Medgate. Les assurés Compact et CallMed peuvent consulter à tout moment leurs plans de traite-

ment et leurs rendez-vous dans l’appli, et les modifier s’ils le souhaitent. Par ailleurs, l’appli vous permet de joindre rapidement le service clients de Sanitas si vous avez des questions concernant votre assurance.

Avec un résultat positif de 11,5 millions de francs, Sanitas peut se réjouir d’un bon exercice 2017. Dans l’assurance de base, Sanitas affiche un résultat de 1,0 million de francs. Dans l’assurance complémentaire, le résultat s’élève à 11,2 millions de francs. Avec des fonds propres consolidés à hauteur de 824,2 millions de francs, Sanitas renforce son assise financière et aborde l’avenir avec sérénité.

Des informations détaillées figurent dans le rapport de gestion en ligne sur sanitas.com/rg-2017

L’appli Medgate de Sanitas peut être téléchargée gratuitement depuis l’iTunes Store ou Google Play Store.

Plus d’informations sur sanitas.com/appli-medgate

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Nouveautés

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Sani trouve un camarade de jeu Il fait chaud, les fleurs s’ouvrent: quel plaisir de pouvoir jouer de nouveau dehors! Sani a trouvé un camarade de jeu. Ils sont d’ailleurs devenus de très bons amis. Le seul hic, c’est que Sani n’a pas encore trouvé de surnom pour son camarade.

Peux-tu l’aider à en trouver un?

Concours: remporte un vélo pour enfant et un casque!

Trouve un surnom approprié pour le camarade de jeu de Sani. Envoie ta proposition d’ici le 20 juillet 2018 à l’adresse redaktion@sanitas.com. Parmi tous les participants, nous tirerons au sort un vélo pour enfant, casque inclus, pour les enfants âgés de 5 à 8 ans.

Illustration: Michael Meister

Les prix sont offerts par Ochsner Sport.

Le gagnant sera informé par écrit. Aucune correspondance n’aura lieu à propos du concours. Le versement en espèces et la voie juridique sont exclus.

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Sani

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Le cœur aime l’activité physique

Bien que de nombreux facteurs influencent la santé du cœur, les cardio­ logues s’accordent à dire que le sport et l’exercice physique sont toujours bénéfiques, que le cœur soit en bonne santé ou non. Une fois de plus, ce qui compte, c’est de trouver le bon dosage.

Texte: Clau Isenring

C

eux qui font suffisamment d’activité physique préviennent les conséquences que certaines maladies peuvent avoir sur la santé du cœur. «L’obésité, la glycémie, la tension artérielle et le cholestérol sont des facteurs de risque majeur pour les maladies coronariennes telles que l’obstruction des artères coronaires et les infarctus», nous explique Christophe Wyss, cardiologue à la Clinique des maladies du cœur de Hirslanden. Il est possible d’agir positivement sur ces quatre facteurs de risque en faisant de l’exercice, en s’alimentant sainement et en s’abstenant de fumer.

Connaître ses limites À quelle intensité et à quelle fréquence doit-on faire de l’exercice physique si l’on n’est ni un super athlète ni un mordu de fitness?

Pour réduire le risque d’avoir une maladie cardiovasculaire et ainsi maintenir une bonne santé cardiaque, la Société européenne de cardiologie recommande 150 minutes d’entraînement modéré ou 75 minutes d’entraînement intensif par semaine. Une activité modérée sera, par exemple, la danse, la marche rapide, passer l’aspirateur, tondre la pelouse ou jouer au golf. Le footing, le vélo, les longueurs de natation ou une partie de tennis font partie des activités intensives. Ce qui peut sembler demander un petit effort au début se transforme vite en un défi au quotidien. «Beaucoup n’arrivent pas à faire leurs 30 minutes d’exercices modérés cinq jours par semaine», nous confirme Christophe Wyss. Par conséquent, il conseille d’intégrer le plus d’activité physique possible au quotidien, par exemple en prenant l’escalier au lieu de l’ascenseur ou en descendant du bus ou du tram un arrêt avant et de faire le dernier bout à pied.

René Rindlisbacher souffre d’une malformation cardiaque congénitale. Retrouvez son témoignage sur sanitas.com/malformation-cardiaque

Changer ses habitudes progressivement Quiconque a soudain l’idée de s’inscrire au marathon de New York à l’âge de 50 ans pour compenser la sédentarité des dix dernières années prend clairement un risque. «Une personne qui n’est pas entraînée doit à tout prix éviter les gros efforts, car cela peut être dangereux», souligne Christophe Wyss. Toutefois, les infarctus ne sont en aucun cas toujours liés au tabagisme ou au diabète de personnes en surpoids et en âge avancé. L’effort physique intense peut également provoquer un infarctus chez les athlètes bien entraînés. Par exemple, s’il existe des anomalies congénitales des artères coronaires ou des maladies du muscle cardiaque non découvertes. «40% des infarctus sont dus à une prédisposition génétique», nous explique Christophe Wyss. Et malgré l’intensité des recherches, les causes génétiques sont encore mal connues.

Que faire après un infarctus?

Alors qu’à l’époque les médecins prescrivaient automatiquement du repos et du calme aux patients souffrant de problèmes cardiaques, nous savons aujourd’hui que l’infarctus et l’activité sportive ne sont pas incompatibles. Bien au contraire, «l’exercice réduit le risque de rechute, accélère le processus de guérison et a un effet positif sur la santé de manière générale», ajoute Christophe Wyss. Cependant, l’entraînement devrait avoir lieu sous la surveillance et après consultation du médecin traitant, car le type et la gravité de l’infarctus ou du problème cardiaque détermineront l’intensité de l’activité physique. Les groupes de maintenance cardio-vasculaire (voir swissheartgroups.ch/fr) apportent également de très bons résultats. Selon Christophe Wyss, ces groupes de maintenance cardio-vasculaire ne sont pas seulement utiles après un infarctus, mais jouent aussi un rôle de prévention pour les personnes présentant un profil de risque élevé.

Le docteur Christophe Wyss, 43 ans, est spécialiste en cardiologie FMH et responsable du service de cardiologie aiguë à la Clinique des maladies du cœur de Hirslanden. Il est spécialiste en cardiologie invasive (cathéters cardiaques et endoprothèses) et expert en médecine de plongée.

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Davantage de sport!

Ceux qui bougent et font régulièrement du sport rendent service à leur système cardiovasculaire.

Nous avons passé en revue certaines disciplines sportives avec Didi Schmidle, médecin du sport.

Texte: Clau Isenring | Illustrations: Yehteh

«Le sport idéal pour le système cardio-vasculaire n’existe pas, déclare Didi Schmidle, médecin du sport, car les effets varient d’une personne à l’autre.»

Cela dit, il faut admettre qu’une randonnée sera certainement moins éprouvante qu’une partie de squash. Mais comme de nombreux facteurs entrent en jeu, tels que la condition physique, l’âge, l’intensité, la durée et les temps de repos, il n’est pas possible de généraliser.

Il vaut mieux trouver le juste équilibre que de se dépenser à fond Prendre le temps de pratiquer son sport est plus important que le type de sport en lui-même. Didi Schmidle nous confie:

«Beaucoup se ruent dans les centres de fitness à la pause de midi et mangent, pour les plus pressés, leur sandwich sur le tapis de course avant de retourner au bureau.» Or, comme nous vivons justement dans une société fortement axée sur la performance, l’idéal serait de faire une pause avant et après le sport. Car des moments de détente avec un pouls au repos sont tout aussi bénéfiques pour le cœur et la circulation sanguine que l’activité physique elle-même. «Pour que le sport soit une activité saine et le reste, il faudrait qu’il procure un équilibre par rapport au travail et ne soit pas vécu comme un rendez-vous supplémentaire avec des résultats à fournir», résume Didi Schmidle.

La randonnée

«Faire de la randonnée est une bonne façon de bouger, car il est possible de doser à tout moment son intensité en fonction du sentier choisi ou en allant à son propre rythme. Quelle que soit la condition physique, il est primordial de boire suffisamment! En cas de déshydratation, la pression artérielle augmente et le système cardiovasculaire est davantage sollicité. Mais la température a également une influence sur l’intensité de l’effort.

Habillez-vous donc toujours en conséquence lorsqu’il fait particulièrement froid ou chaud et faites suffisamment de pauses.»

Intensité:

L’univers de la randonnée sur sanitas.com/randonnee

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Le vélo

«Faire du vélo est une activité saine, car elle permet d’adapter l’effort à sa propre condition et à son bien-être. Si le vélo électrique vous tente, n’oubliez pas qu’une vitesse accrue nécessite de redoubler de vigilance. Oubliez le Tour de France, vous ne devez pas remporter le maillot jaune! Appréciez le paysage qui défile et savourez le luxe de pédaler tranquillement. Et pensez à emporter suffisamment à boire.»

Intensité:

Autres disciplines sportives au banc d’essai avec Didi Schmidle sur sanitas.com/activites-sportives

Le foot

«Plusieurs études semblent démontrer que le foot est une activité bénéfique pour le cœur et la circulation sanguine.

Mais si l’on ne veut pas rencontrer de problèmes dus aux efforts ponctuels soutenus ni se blesser, il est important d’avoir une bonne condition de base et une technique solide.

Intensifiez l’effort petit à petit et veillez à suffisamment vous reposer. Mon conseil: stimulez votre activité mentale. En effet, le sport doit aussi permettre de dynamiser son esprit.»

Intensité:

Le docteur Didi Schmidle, 66 ans, est spécialiste en médecine interne et du sport et membre de Swiss Olympic (pour les équipes suisses de tir, de lutte, dont la lutte suisse). Il accompagne un grand nombre d’athlètes issus de différentes disciplines sportives. Il est notamment le médecin-conseil attitré du cirque Knie, médecin consultant dans des monastères bouddhistes tibétains et a été médecin pénitentiaire à Lucerne pendant près de 25 ans.

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Beaucoup de bonheur Lorsqu’il peut se lancer dans un projet corps et âme, cela le rend fou de joie. Depuis trois ans, Ursin Spreiter s’engage à fond chaque hiver pour préparer la patinoire de Küblis, qui offre une grande valeur ajoutée aux habitants du village situé dans la région de Prättigau.

Texte: Susanne Wagner | Photo: Beda Schmid

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Pour une bonne cause «Sans toute cette ferveur, le projet n’aurait jamais vu le jour», affirme Ursin Spreiter, approvisionneur dans une entreprise de construction locale. En hiver, cela représente jusqu’à six heures de travail bénévole par semaine. Chaque soir, les membres de l’association familiale nettoient la glace avec la machine, déblaient la neige si nécessaire et aspergent la surface d’eau à l’aide du tuyau d’incendie pour refaire de la glace. «Ce n’est pas facile d’assumer un travail à temps plein et d’avoir envie, le soir venu, de sortir dans le froid», avoue Ursin Spreiter. Le jeu en vaut néanmoins la chandelle: «Je m’engage parce que c’est une bonne chose, et parce que les enfants sont reconnaissants.

Cela me motive énormément et me rend heureux.»

n hiver, les rayons du soleil n’atteignent pas le centre du village de Küblis. Pendant deux mois, la place derrière l’église reste dans l’ombre et constitue ainsi l’endroit idéal pour installer une patinoire. C’est aussi ce qu’ont pensé Ursin Spreiter et deux autres pères de famille du village. Ils ont alors fondé l’association familiale Küblis. C’était il y a trois ans. Voici l’histoire d’un véritable succès.

Une œuvre commune Au départ, le travail de préparation pour la patinoire était gigantesque. Il a fallu acquérir tout le matériel. Tous les membres de l’association se sont engagés pour installer la patinoire gratuite au cœur du village. Certains ont écrit des lettres à des sponsors, d’autres ont construit l’estrade ou se sont chargés de l’acquisition du revêtement de la patinoire, des patins, des buts et des cannes de hockey. Au départ, Ursin Spreiter voulait simplement aider. «Mais après deux semaines, j’étais passionné par ce projet», explique-t-il en riant. La patinoire est de-

Ursin Spreiter, 30 ans «Sans toute cette ferveur, le projet n’aurait jamais vu le jour.» venue un lieu de rencontre pour tous, un atout pour le village entier. Lorsque les classes d’école utilisent la patinoire durant les cours d’éducation physique, 18 enfants se pressent sur la surface de 240 m 2 . Les soirs d’hiver, les pères de famille vont également faire un tour sur la glace. Ils se retrouvent après le travail pour jouer au hockey et prendre un bol d’air frais.

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Pascal Lochmann, 13 ans «Je trouve la patinoire au centre du village cool. Et on peut emprunter gratuitement des patins. Ce que je préfère, c’est jouer au hockey sur glace. La saison dernière, j’allais sur la glace quatre fois par semaine.»

Adrian Bersorger, 13 ans «Grâce à la patinoire, nous pouvons même sortir le soir en hiver et jouer au hockey sur glace avec les copains. L’année dernière, j’ai aidé de temps en temps à gratter la neige sur la glace.»

Ella Schnyder, 10 ans «Avant, je n’étais pas aussi à l’aise sur les patins. Aujourd’hui, c’est simple et je m’amuse beaucoup. Parfois, je vais à la patinoire le mercredi après-midi ou le soir après l’école.»

L’association familiale Küblis Les enfants et les jeunes de Küblis, un village de 860 habitants dans les Grisons, ne bénéficiaient d’aucune aire d’activité publique en hiver. C’est ainsi que certains habitants de Küblis ont eu l’idée de créer une patinoire naturelle. Ce projet a

pu voir le jour grâce à l’engagement sans précédent des habitants du village et aux contributions des sponsors et de la commune. Tous, petits et grands, étaient ravis de la patinoire. Après la première saison de 2015, huit habitants engagés ont fondé

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l’association familiale Küblis dans le but de planifier d’autres activités comme une fête d’été. L’association familiale Küblis a remporté en 2017 le prix Challenge Sanitas de la région de la Suisse orientale.

Fitzi a la réponse

Check-up: qui paie?

Je suis en bonne santé, mais je pense qu’il est temps de faire un check-up. Quels sont les coûts pris en charge par l’assurance de base et l’assurance complémentaire?

Denise Fitzi, responsable du service Conseil au client, Winterthour

«Sans la présence de troubles, le check-up est considéré comme de la prévention.»

Denise Fitzi: Sanitas prend en charge les coûts du check-up si vous avez souscrit l’assurance complémentaire correspondante. Comme vous le dites à juste titre, un check-up est un examen qui est effectué sur une personne bien portante. Concrètement, il s’agit d’un examen préventif si vous vous rendez chez votre médecin alors que vous ne présentez pas de symptômes particuliers ou que vous ne suspectez pas une maladie et que, à l’issue du check-up, votre docteur ne pose aucun diagnostic.

Dans notre décompte, le check-up est comptabilisé au titre de la prévoyance. Un check-up comprend: a) Une anamnèse Elle porte sur les antécédents familiaux et les facteurs de risque.

Comment nous contacter Avez-vous des questions sur votre assurance? Souhaitez-vous un conseil ou une offre? Notre Conseil au client se tient volontiers à votre disposition.

b) Un examen physique Le médecin réalise un examen cutané, ausculte le cœur et les poumons, tâte le ventre, mesure la tension artérielle, etc. c) Des prestations de laboratoire Analyses de sang et d’urine

N’hésitez pas à appeler votre Service Center ou le 0844 150 150 (max. 7 ct./min).

Vous pouvez aussi nous écrire à l’adresse info@sanitas.com

d) Un entretien Le médecin discute avec vous des résultats de l’examen.

(Clients assurés en division privée ou demiprivée: merci de vous adresser à votre conseiller personnel ou de com­poser le 0844 170 170)

Quel âge a vraiment votre cœur?

Dans ce test en ligne proposé par la Fondation Suisse de Cardiologie, vous apprendrez le véritable âge de votre cœur. Répondez aux questions sur huit facteurs de santé, notamment l’alimentation, le poids, les lipides sanguins et le stress. Et gardez à l’œil les éléments qui ont une influence sur votre santé cardiovasculaire. sanitas.com/age-coeur

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Fit z i a la réponse

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Forum

Votre avis nous intéresse Influenceur?

Les influenceurs ne sont pas des «personnes qui souhaitent exercer de l’influence», mais des «personnes disposant d’un large rayon d’action». Les influenceurs disposent d’une grande portée sur les réseaux sociaux, raison pour laquelle les entreprises les choisissent comme ambassadeurs de leurs produits. Cette pratique est controversée, car le risque d’abus est très élevé en raison de la grande confiance que les consommateurs accordent en partie aux stars des réseaux sociaux. Dans ce contexte, le titre «Devenez vous aussi des influenceurs et influencez-nous!» est plutôt grotesque. C. A.

«Le sexe fait vendre»

Nouveau CEO

Merci pour le premier numéro 2018 du magazine clients. Je m’étonne que Max Schönholzer n’apparaisse plus en page 3 et que l’on voie la photo d’Otto Bitterli. Où est passé Max Schönholzer? Lorsque monsieur Bitterli a quitté son poste de CEO après de nombreuses années, il nous avait informés que monsieur Schönholzer était son successeur. Maintenant, nous avons à nouveau un autre visage et n’avons obtenu aucune information à ce sujet. Je trouve que les affaires délicates doivent aussi être communiquées ouvertement et ne pas partir du principe que les clients ne le remarqueront pas. Cela m’interpelle. G. H.

Réponse de la rédaction Nous vous remercions de votre courrier qui a retenu toute notre attention. Vous avez vu juste, Otto Bitterli est à nouveau CEO. Nous n’avons pas pu commenter cette nouvelle dans le magazine dans un délai aussi court en raison du processus de production, qui était déjà bien avancé. En revanche, nous avons envoyé immédiatement après l’annonce de cette nouvelle un communiqué de presse aux principaux médias qui l’ont publié. Le communiqué de presse peut être consulté sur notre site internet.

Une fois de plus, vous faites l’apologie des moyens de communication virtuels. D’ailleurs, je trouve la photo de couverture déplacée: le magazine se consacre avant tout à la mise en scène de sa propre personne, alors que la couverture rappelle plutôt une méthode de chasse. Une fois de plus, «le sexe fait vendre». R. A.

Écrivez-nous!

Votre opinion nous intéresse. Écrivez-nous à redaktion@sanitas.com ou Sanitas, Rédaction Magazine des clients, case postale, 8021 Zurich.

Impressum Éditeur: Sanitas, Jägergasse 3, 8021 Zurich, sanitas.com Contact: redaktion@sanitas.com, tél. 0844 150 150 Rédacteur en chef: Michael Suter Commission de rédaction: Claudia Sebald, Denise Fitzi, Stefanie Heller, Valentin Hüsser, Riccarda Schaller, Felix Steinhauerr Traduction: Service de traduction de Sanitas Réalisation: Leo Burnett Schweiz AG, leoburnett.ch Impression: Swissprinters AG, swissprinters.ch Crédit photos: toutes les images ne portant aucune mention particulière sont la propriété de Sanitas ou sont des images sous licence de Sanitas Tirage: env. 460 000; 11e année; imprimé sur du papier écologique FSC® Parution: 4× par an en français, allemand et italien Aperçu: le prochain numéro paraîtra en septembre 2018.

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Forum

Sanitas Magaz ine 2.18

sanitas.com/shop-fr Brassard lumineux CHF 17.50

Bracelet de fitness Fitbit CHF 139.–

Tensiomètre Beurer CHF 59.–

Sac à dos Herschel 25 l: CHF 112.– CHF 139.– 16 l: CHF 84.– CHF 99.–

Serviette rafraîchissante CHF 24.90

Trousse de premiers secours CHF 69.– CHF 89.–

Twister (jeu) CHF 24.90

Uno (jeu) CHF 19.90

CHF 31.90

CHF 24.90

Toutes les offres sont valables dans la limite des stocks disponibles. Cette promotion est valable jusqu’à mi-septembre 2018.

Les prix indiqués sont en CHF, TVA comprise, plus frais de port de CHF 7.90. Délai de livraison: env. 15 jours. Traitement par Careware AG. Les conditions générales de vente de Careware AG s’appliquent. Tous les rabais sont des offres de tiers et n’engendrent aucun coût pour Sanitas. Nous remercions toutes les personnes impliquées.

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Brassard lumineux WOWOW

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Bracelet de fitness Fitbit Charge 2 (y c. pulsomètre)

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Tensiomètre Beurer

noir

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Sac à dos Herschel Little America, 25 litres

noir

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Sac à dos Herschel Post, 16 litres

navy

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Serviette rafraîchissante

orange

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Trousse de premiers secours

rouge

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Twister (jeu)

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Jeu Uno, cartes imperméables

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