LA THAÏLANDE ANNULE SA LÉGALISATION DU CANNABIS
Le 10 janvier, le gouvernement thaïlandais a annoncé qu’il renonçait à sa politique progressiste à l’égard du cannabis, 18 mois seulement après être devenu le premier pays d’Asie du Sud-Est à le légaliser. Le nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre Srettha Thavisin, vise ainsi à limiter la consommation de cannabis à des fins strictement médicales, comme l’indique un projet de loi récemment proposé. Après avoir pris ses fonctions l’année dernière, Srettha s’est engagé à “rectifier” les lois sur le cannabis dans les 6 mois, craignant que la décriminalisation n’ait entraîné une augmentation de la consommation de drogues à des fins récréatives.
Le projet de loi proposé, rédigé par le ministère de la Santé publique, restreint non seulement la consommation de cannabis à des fins médicales, mais réintroduit également des sanctions dures pour la possession et la consommation, notamment de lourdes amendes et des peines de prison pouvant aller jusqu’à un an. Le nouveau ministre de la Santé, Cholnan Srikaew, a annoncé que les extraits de cannabis contenant plus de 0,2 % de l’ingrédient actif tétrahydrocannabinol, ou THC, seraient classés comme stupéfiants. Il affirme que le but de la loi est de rectifier ce que le gouvernement perçoit comme une “mauvaise utilisation du cannabis”.
La position de Srettha marque un changement radical par rapport à la position pionnière adoptée par le gouvernement du Premier ministre Prayut Chan-o-cha, qui avait retiré le cannabis du registre des stupéfiants illégaux du pays, autorisant ainsi la culture, le commerce et la consommation du cannabis et du chanvre. Du jour au lendemain, cette légalisation a déclenché un boom des entre-
LE PAYS RENFORCE À NOUVEAU SES LOIS
CONTRE LA CONSOMMATION DE CANNABIS
prises liées au cannabis, telles que des dispensaires, des coffeeshops et même des spas à base de chanvre. Des villes comme Chiang Mai et Bangkok ont suivi la tendance en organisant des festivals de cannabis qui ont attiré les touristes et alimenté la croissance de l’industrie du cannabis. Dans des entretiens avec les médias, Srettha a exprimé ses inquiétudes concernant la toxicomanie. “La nouvelle politique en matière de cannabis sera celle du cannabis médical”, a-t-il déclaré dans une interview peu après son entrée en fonction. “Sur l’usage récréatif, je ne suis pas d’accord du tout.”
Pendant ce temps, Anutin Charnvirakul, l’ancien ministre de la Santé publique qui était le principal partisan de la légalisation, a précisé que l’accent n’a jamais été mis sur l’autorisation de la consommation publique de cannabis à des fins récréatives. L’intention était plutôt de promouvoir des politiques relatives au cannabis à des fins médicales, ce qui crée des opportunités économiques pour les agriculteurs.
Ce revirement brutal a déçu les partisans de la législation, suscitant des inquiétudes quant à son impact sur l’économie et sur les nombreuses entreprises investies dans le secteur du cannabis.
Des groupes de défense tels que le Future Cannabis Network affirment que le changement de cap du gouvernement est une réaction impulsive, suggérant qu’il est trop tard pour reclasser le cannabis comme stupéfiant illégal. Kitty Chopaka, une défenseuse du cannabis, a déclaré à Voice of America qu’elle espérait que le gouvernement ne reviendrait pas à une interdiction générale. “J’espère que cela signifie qu’il se débarrassera de tous ces endroits qui n’ont pas de licence ou qu’il se débarrassera de tout le cannabis illégal”, a-t-elle déclaré, exprimant ses craintes que la re-criminalisation n’ait un lourd impact sur les pauvres.
Même si les ramifications économiques constituent un point central, le revirement politique pourrait également avoir des implications juridiques. Le passage d’un environnement décriminalisé à un environnement restrictif présente des défis juridiques potentiels. Les entrepreneurs existants de l’industrie thaïlandaise du cannabis pourraient avoir des difficultés à s’adapter à la nouvelle réglementation. Ce changement introduit des défis potentiels dans des domaines tels que les contrats, pouvant conduire à des différends. Des groupes comme Future Cannabis Network, peuvent explorer des voies juridiques pour exprimer leurs préoccupations et contester les actions du gouvernement devant les tribunaux.
Le retour brutal de la Thaïlande vers la criminalisation souligne la diversité des attitudes et des approches adoptées par les pays et reflète l’interaction complexe des facteurs culturels, politiques et sociaux qui façonnent les politiques en matière de drogue à travers le monde.
Source: thediplomat.com
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Tout ce dont vous devez tenir compte pour cultiver outdoor 2024
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La weed légale de la Côte Est des USA
Tournée cannabique de la côte Est, 1ère partie
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LES GAGNANTS DE LA PLATINUM CBD CUP
Durant le week-end du 4/20, Soft Secrets était présent à la Platinum CBD Cup au sein du salon Cann‘Agri de Nantes, nous sommes donc heureux de vous présenter les gagnants :
CBD OUTDOOR
1) Legendary Platinum OG Diesel Edition by Pinnacle Solutions
2) Cannapunch by CBD en Provence
3) Siesta by le Chanvre de Combrailles
Prix Public Pink Panther by Utoplantes
CBD Greenhouse
1) Purple Cake CBD by La Ferme en Herbe
2) Tropi Cake Utoplantes
3) Harlequin by Chanvre Perigord
Prix Public Moonlight Zenith by Au Coin du Parc
HASH
1) Sapphire hash by Utoplantes
2) Pollen CBD by Charent‘Haze
3) BZ1 by BZ Hasmaker
EDIBLE
1) Cannarilax by Utoplantes
2) Crousti-Chanvre by Le Chanvre du Griffoul
3) Miel et Resine by Cannevyire PRIX Public Miel et CBD by Cannevyire
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WEECL: THC DROP
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WEHA
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GAMME DE BALANCES QUANTUM
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Culture
JayppLa perle la plus convoitée de Sweet Seeds®’, la Jealousy Z XL Auto®
Dans le monde passionnant du cannabis, l’innovation et la recherche constante de la perfection sont les principaux moteurs des breeders de cette célèbre banque de semences qui les encouragent à repousser leur créativité et dépasser de nouvelles limites. Cette fois, nous plongeons dans l’univers fascinant d’une nouvelle variété autofleurissante de 6ème génération lancée par Sweet Seeds®, un joyau génétique né de la sagesse d’experts en hybridation qui ont réalisé une sélection méticuleuse de variétés. Son nom dit tout: Jealousy Z XL Auto® (SWS108), un choix idéal pour vos cultures en 2024.
Cette nouvelle variété est née de la fusion entre une Jealousy, une variété californienne emblématique, et une Sweet Mandarine Zkittlez XL Auto® (SWS102), une grande plante très plébiscitée par les amateurs de cannabis du monde entier. Le résultat est une variante automatique spéciale combinant les arômes et saveurs intenses des meilleures génétiques Diesel avec des notes fruitées attrayantes.
Voyons quelles surprises nous réserve cette magnifique variété de Sweet Seeds® UN VRAI RÉGAL
POUR LES SENS
Les producteurs et les collectionneurs de génétiques sont toujours à la recherche d’arômes et de saveurs spéciaux dans chaque nouvelle variété cultivée. En ce qui me concerne, j’ai tendance à être attiré par les arômes originaux qui font la singularité d’une plante. C’est pourquoi, mes chers amis, en tant que producteurs de cette plante bien-aimée, nous pouvons sans vergogne nous comparer aux chefs ou sommeliers de la haute cuisine, voire aux œnologues.
Avec cette nouvelle variété de Sweet Seeds®, un voyage sensoriel commence peu après la floraison, lorsque la plante libère son arôme profond exceptionnel et son caractère fruité distinct. Au fur et à mesure de la floraison, son riche profil terpénique révèle des notes épicées et aigre-douce qui rappellent sans équivoque la Sour Diesel. Ce plaisir olfactif est une invitation claire à la découverte des charmes de la plante. Mais la symphonie aromatique ne s’arrête pas là ; des notes d’orange dansent à travers la composition sur un fond boisé et terreux.
Cette variété auto est bien équilibrée et affiche sa majesté dès les premiers stades de croissance. Des tiges fortes et des branches robustes soutiennent de magnifiques têtes. Signe de sa génétique première, ces têtes prennent des teintes violettes chez certains individus et une couche dense de trichomes aromatiques complète cette performance en fin de floraison.
UNE PLANTE PUISSANTE ET ÉQUILIBRÉE
Le voyage cannabique proposé par la Jealousy Z XL Auto® ne se limite pas aux sens. Sa teneur en THC, allant de 20 % à 25 %, assure un effet puissant et équilibré. La combinaison parfaite de relaxation physique, de bonheur et de stimulation de la concentration et de la créativité fait de cette variété autofleurissante de 6ème génération une expérience complète.
Une combinaison génétique parfaite – avec 56,3% de génétiques indica, 43,3% de sativa et un soupçon de ruderalis (0,4%) – rend cette variété puissante et adaptée aux besoins des cultivateurs expérimentés et débutants. Avec une taille de 50 à 130 centimètres, cette nouvelle variété autofleurissante de Sweet Seeds® convient également à tous les environnements et espaces de culture.
Son charme incontesté réside dans son aspect spectaculaire ainsi que dans ses effets: la détente se confond avec la joie, conduisant à une expérience vivifiante et créative. Ces effets peuvent être intenses juste après la consommation, mais s’estompent ensuite pour laisser place à une sensation beaucoup plus douce et agréable. Essayez-la par un après-midi ensoleillé, lors d’une
promenade dans les bois, d’une réunion entre amis, d’une fête ou peut-être en regardant le lever du soleil avec votre personne ou votre animal de compagnie le plus aimé. Cette variété polyvalente a tendance à aiguiser l’appétit, n’oubliez pas de préparer des trucs à grignotez, par ex. un fruit, lorsque ses effets commencent à s’estomper.
LE RENDEMENT AVANT
TOUT
Pour ceux qui recherchent des récoltes généreuses, la Jealousy Z XL Auto® est un choix exceptionnel comme variété nécessitant peu d’entretien et produisant un haut rendement. Il vous suffira de la tailler légèrement et les quelques feuilles que vous enlèverez pourront idéalement être utilisées pour des extraits de haute qualité ou, peut-êt-
re, pour préparer un beurre de cannabis pour rehausser la saveur et le parfum de vos repas. Indoor, le rendement peut varier entre 450 et 650 g par mètre carré dans des conditions optimales. Dans les cultures SOG, il est indispensable d’utiliser un extracteur d’air puissant en raison de la densité des têtes et de sa grande taille. Un palissage à faible stress (LST) et une taille légère de la plante aideront à concentrer son énergie sur les fleurs principales. Cette plante est particulièrement adaptée aux cultures en terre, qui rehaussent grandement ses arômes fruités. Cependant d’autres méthodes de culture hautement recommandées permettront de valoriser toutes ses qualités, comme l’utilisation d’un substrat en fibre de coco, l’hydroponie, la culture en eau profonde et circuit fermé (RDWC), etc.
Outdoor, les plantes donnent entre 50 et 200 grammes par plante et atteignent des hauteurs de plus d’un mètre avec peu d’effort. Cette plante est parfaite pour démarrer la saison car elle est très résistante aux changements climatiques. Mieux encore, dans les deux cas, vous récolterez en un temps record de seulement 8 semaines après la germination.
Pour résumer, la Jealousy Z XL Auto® n’est pas une variété ordinaire; c’est le résultat du dévouement et de la vision de breeders qui tentent d’atteindre la perfection dans leur travail infatigable. Son origine génétique, ses arômes enivrants, ses effets captivants et ses rendements exceptionnels la placent au sommet de l’évolution du cannabis. Avec ses qualités extraordinaires, cette variété est le résultat d’une utilisation créative de l’art et de la science dans la culture du cannabis, poussant le plaisir des consommateurs vers de nouvelles limites. Je vous invite à visiter le site Web de Sweet Seeds® pour découvrir cette merveille et d’autres merveilles du cannabis.
Douces récoltes!
QUELLE EST POUR MOI LA MEILLEURE VARIÉTÉ OUTDOOR?
Chacun a ses propres préférences quant à la variété à cultiver. Quand il s’agit de planifier les saisons outdoors, il vaut la peine de passer en revue une courte liste d’éléments à prendre en compte qui permettront d’obtenir les meilleurs résultats possibles dans les circonstances les plus idéales. Dans cet article, je détaille un tas de choses qui vous aideront à prendre la meilleure décision en ce qui concerne la variété à cultiver à l’extérieur.
Eléments à prendre en compte
Vous avez peut-être déjà à cœur le dernier hybride Zkittles ou Runtz, mais tout le monde ne pourra pas cultiver n’importe quelle variété. L’endroit où vous vivez joue un rôle majeur dans la façon dont les plantes mûriront et produiront leur récolte. Vous trouverez ci-dessous quelques variables qui vous aideront à déterminer la variété la plus pratique.
FÉMINISÉE OU SEXUÉE?
Les cultivateurs de la vieille école s’en tiendront toujours aux graines classiques sexuées, puis arracheront les plantes mâles plus tard. Les graines féminisées, en revanche, garantissent que toutes les plantes seront femelles et produiront des têtes. Les variétés classiques et féminisées présentent toutes deux des avantages, mais lorsqu’il s’agit de cultiver autant de têtes que possible, les féminisées sont toujours les plus efficaces.
INDICA, SATIVA OU HYBRIDES
Les plantes de cannabis indica sont plus petites et trapues avec un espacement internodal serré et de grandes et grosses feuilles en éventail. L’indica nécessite entre 7 et 8 semaines de floraison, ne s’étire pas beaucoup et atteint environ 100 à 125 cm de hauteur. La sativa, c’est tout le contraire. Vous pouvez vous attendre à des plantes hautes et élancées avec une apparence touffue et de nombreuses branches latérales, nécessitant 10 à 12 semaines pour fleurir. Les hybrides représentent un peu le meilleur des deux mondes et sont prêts à être récoltés en environ 8,5 à 9,5 semaines.
une inflammation, les variétés à dominante CBD sont le bon choix. Avec autant de choix et de variations sur le marché, je suggérerais d’essayer de cultiver plusieurs ratios CBD/THC tels que 1:1 (5%/5%), 2:1 (10%/5%) et 10:1 (10% / 1%) par exemple.
ET POURQUOI PAS DES CLONES?
GRAINES DE CANNABIS
AUTOFLEURISSANT
Personnellement, j’aime cultiver les autos, car elles poussent d’elles-mêmes et vous n’avez pas besoin de faire grand-chose. En les gardant dans un grand pot, en leur donnant beaucoup de nutriments et en évitant de les étouffer, vous ne pouvez pas vous tromper avec ces plantes de taille petite à moyenne qui commencent à fleurir automatiquement après 30 jours.
VARIÉTÉS DE CBD
Pour les cultivateurs qui ne veulent pas des taux de THC exorbitants qui leur font exploser la tête, ou les usagers médicaux qui ont besoin d’une fumée douce qui les aide à lutter contre
Vous pouvez planter des clones à l’extérieur, mais vous devrez attendre beaucoup plus tard dans l’année et ne pas les planter à l’extérieur avant juin. Les clones sont un excellent moyen de faire pousser des plantes de petite taille plus tard dans l’année. Si vous le pouvez, essayez toujours de travailler avec des graines et plantez-les le plus tôt possible (avril/mai).
D’autres éléments à prendre en compte
Maintenant que vous avez réfléchi à ce qui convient le mieux à vous et à votre climat, les prochains éléments à prendre en compte sont environnementaux et génétiques. Vous trouverez ci-dessous une liste de facteurs importants qui peuvent entrer en jeu.
DURÉE DE FLORAISON
Il faut être réaliste et travailler avec une variété qui finira à temps et produira un bon rendement. Les cultivateurs d’Europe du Nord préfèreront les indicas ou les autos à floraison rapide de 7 à 8 semaines, tandis que ceux d’Europe
du Sud pourront s’en sortir avec des sativa à floraison longue.
RENDEMENT
Même si une variété peut être classée comme étant à gros rendement, vous aurez besoin d’une quantité constante de soleil pour que les têtes s’épanouissent véritablement à leur plein potentiel. Il serait dommage que vos plantes de grande taille ne puissent pas recevoir une grande quantité de soleil intense dont elles ont besoin. Ne basez pas votre choix sur le rendement, sauf si vous vivez dans un climat chaud.
RÉSILIENCE AU FROID
L’Europe du Nord est connue pour son climat humide, ses températures froides et son très faible ensoleillement. Dans ce cas, trouver une variété résistante aux climats rigoureux et difficile donnera le dessus. Les Indicas et les autos sont souvent les meilleures candidates pour les pays froids.
RÉSILIENCE AU STRESS THERMIQUE
Si vous devez craindre que vos plantes aient trop chaud et soient stressées, vous dormirez mieux la nuit en sachant que les plantes peuvent tolérer
la chaleur. Les hybrides sativa et à dominante sativa peuvent facilement supporter les climats chauds.
RÉSISTANCE
À LA MOISISSURE
Toutes les variétés ne sont pas sensibles aux moisissures, tandis que d’autres sont de véritables aimants pour les moisissures. Les Northern Lights et les croisements d’Afghans sont généralement plus résistants à la moisissure que les sativas. Si l’endroit où vous vivez présente des niveaux d’humidité élevés, réfléchissez-y à deux fois avant de cultiver des plantes connues pour produire des pépites dures et denses. Ces plantes sont souvent les plus sujettes aux moisissures.
L’ARÔME ET LES TERPÈNES
Ce dernier point est davantage une mesure de sécurité pour éviter d’attirer les autorités et de contrarier les voisins. Même si nous aimons cultiver des plantes aux odeurs âcres, gazeuses, bruyantes et puantes, ce n’est peut-être pas la meilleure idée si vous vivez dans un pays où les lois ne le permettent pas. Mon conseil est de cultiver plutôt des variétés florales et fruitées.
Tout ce dont vous devez tenir compte pour cultiver outdoor
Cultiver une plante de cannabis outdoor est l’une des meilleures expériences que vous puissiez vivre et une chance de voir comment les plantes poussent naturellement en plein air. Vous avez peut-être vu des jardins en Californie qui vous ont époustouflé et vous avez décidé de vous lancer pour la première fois? Il est important de rassembler autant d’informations que possible avant de planifier les saisons en plein air. C’est pourquoi dans cet article, je reprends tout ce que vous devez savoir pour semer des graines à l’extérieur ce printemps, ainsi que mes meilleurs conseils pour vous aider dans votre démarche. Une façon de devenir le meilleur cultivateur outdoor possible!
Photodépendante ou a utofleurissante?
Il y a des avantages et des inconvénients à cultiver tant des plantes de cannabis autofleurissantes que photodépendantes, mais l’une d’elles peut être mieux adaptée pour vous en termes de praticité, d’espace de culture, d’emplacement, de quantité de soleil que vous recevrez en août et septembre et de la discrétion de votre jardin.
Les avantages et les inconvénients des photodépendantes
Une plante photodépendante signifie simplement qu’elle a besoin de 18 à 24 heures de lumière pour végéter, puis de 12 heures d’obscurité pour fleurir. Les cultivateurs indoors travailleront généralement avec des graines de cannabis photosensibles, car ils sont ainsi capables de contrôler la période végétative, ce qui leur permet de former, cloner et cultiver des plantes de grande taille.
Les avantages
• En extérieur, les plantes de cannabis photodépendantes peuvent devenir très grands lorsqu’ils sont plantées au printemps.
• Il est possible de prélever des clones sur des plantes photodépendantes dès qu’elles sont suffisamment matures.
• Il est facile de déclencher la période de floraison en prévoyant 12 heures ou plus d’obscurité.
• La plupart des producteurs connaissent les plantes photodépendantes et possèdent beaucoup d’expérience.
Les inconvénients
• En extérieur, vous ne pouvez les faire fleurir et les récolter qu’une fois par an, généralement en octobre.
• Elles peuvent être plus fragiles face aux dégâts causés par les insectes, aux températures chaudes et aux nuits froides.
• Les plantes d’extérieur peuvent constituer une cible facile pour les voleurs qui attendent la fenêtre de récolte.
• Toutes les variétés ne fonctionneront pas bien, surtout dans un climat plus froid comme celui de l’Europe du Nord.
Les avantages et les inconvénients des autofleurissantes
Les autos sont l’opposé des photodépendantes du fait qu’elles fleurissent automatiquement après 4 semaines, qu’elles reçoivent ou non 12/12. En conséquence, les autos ont tendance à rester petites, avec une hauteur d’environ 75 à 100 cm. Grâce au fait qu’elles n’ont pas besoin d’un certain horaire de lumière et d’obscurité, les autos peuvent être cultivées en extérieur et donner des récoltes perpétuelles. Contrairement aux photodépendan-
L’utilisation de pots blancs permet de maintenir les racines au frais.
tes qui produisent une grosse récolte vers la fin de l’année, les autos peuvent être plantées du printemps jusqu’à la fin de l’année, ce qui signifie que vous pouvez récolter une auto pendant 70 jours et obtenir trois récoltes impressionnantes.
Les avantages
• Les autos sont des plantes robustes et polyvalentes qui supportent les vents violents, le stress thermique et le froid.
• Idéales pour les cultivateurs débutants ou inexpérimentés car elles nécessitent peu d’entretien ou de compétences.
• Vous pouvez planter des autos sur un toitterrasse ou un balcon ensoleillé dans un climat chaud.
• Les cultivateurs qui connaissent des étés courts trouveront que les variétés automatiques leur conviennent parfaitement.
• Les autos sont des variétés à floraison très rapide, ce qui en fait un bon choix pour l’Europe du Nord.
• Vous pouvez réaliser des récoltes perpétuelles jusque tard dans l’année dans de bonnes circonstances.
Les inconvénients
• Certaines autos peuvent rester très petites et produirent un faible rendement par rapport aux photodépendantes.
• Les cultivateurs vivant dans des climats froids ne peuvent cultiver des variétés à autofleurissantes que pendant les mois d’été.
• Les autos n’aiment pas être rempotées, il est donc préférable de les planter dans un grand pot.
• Malheureusement, vous ne pouvez pas faire des clones d’autos, elles doivent donc toujours être cultivées à partir de graines.
Quel est le meilleur moment et la meilleure méthode pour faire germer mes graines?
La réponse courte est que cela dépend de la taille que vous souhaitez pour vos plantes, mais je recommande de les planter le plus tôt possible. Cela signifie vers la mi-avril/mai si vous êtes au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Europe du Nord, car cela vous donnera les meilleures chances. Il existe différentes méthodes pour faire germer vos graines de cannabis et lorsqu’il s’agit de planter en extérieur, donner à vos graines la meilleure longueur d’avance possible s’avérera très rentable. Je ne recommande jamais de faire germer les graines directement dans le sol à l’extérieur, en raison du risque d’insectes, d’oiseaux et des températures nocturnes froides. Essayez plutôt l’une de ces méthodes.
Papier absorbant
En faisant germer les graines de cannabis de cette façon, il faut entre 1 et 3 jours pour qu’une racine pivotante apparaisse et que la graine soit prête à être transplantée.
Verre d’eau
Il est important de conserver la tasse d’eau dans un environnement sombre et après 2 à 5 jours, vous verrez une racine pivotante d’un blanc éclatant sortir des graines.
Cube jiffy en coco ou en tourbe
Insérez vos graines de cannabis à 1 cm de profondeur dans le cube Jiffy humide, couvrez le dessus et attendez que la graine germe et sorte du Jiffy. Vous devriez placer les jiffy à l’intérieur d’un pépinière ou sous une lumière émettant de la chaleur.
Emplacement! Emplacement!
Emplacement!
Si vous avez le luxe de cultiver en extérieur dans l’intimité de votre propre jardin ou de votre maison de campagne, assurez-vous de trouver l’endroit où le soleil se couche et essayez de laisser les plantes dans cette zone. Au fil des saisons, le soleil changera d’emplacement et de hauteur, mais l’endroit où le soleil se couche permettra aux plantes de recevoir le soleil le plus direct et de les préparer à une bonne récolte!
Des voisins trop curieux
Nous ne pouvons pas faire grand-chose contre un voisin curieux qui se demande toujours ce qu’on fait. Essayer de cultiver de la ganja piquante à l’extérieur peut ne pas fonctionner très bien quand vous avez quelqu’un qui vous rend fou et qui peut même appeler les autoritéspour mettre fin à vos escapades en plein air. Si vous avez un voisin proche, pensez à cultiver des variétés florales et fruitées et évitez les variétés fort odorantes.
Pots VS pleine terre
Vous ressentez un sentiment particulier lorsque vous plantez vos plantes directement dans le sol et que vous savez qu’elles ont un potentiel illimité. Cultiver en pot présente de nombreux avantages, mais si vous avez le luxe d’utiliser vos propres parterres de fleurs bio ou un tas de compost, il n’y a rien de mieux que les plantes qui poussent en pleine terre.
Pour ceux qui ont un parterre épuisé avec des fleurs de mauvaise qualité, travaillez simplement avec des pots en tissu ou en plastique. Vous pourrez toujours produire d’énormes plantes avec une zone racinaire massive et une bonne capacité de rendement. Personnellement, j’aime utiliser des pots en feutre car ils favorisent la taille des racines et isolent également la zone racinaire pendant les mois les plus froids de l’année.
Serre, tunnel et filet d’ombrage
Cultiver en serre est un excellent moyen de protéger vos plantes des températures froides, de la pluie et des vents auxquels on peut s’attendre lorsqu’on vit en Europe. Les tunnels en polyéthylène sont très pratiques lorsque l’on vit dans un climat plus chaud, car ils permettent à l’air de passer à travers pour garder les plantes au frais, tandis que la couverture en plastique éloigne les rayons UV et les regards indiscrets.
Les filets d’ombrage sont une bouée de sauvetage dans des pays comme l’Espagne et la Grèce et peuvent aider les plantes à rester vertes et saines pendant les vagues de chaleur. Construire un tunnel en polyéthylène ou un filet d’ombrage de taille personnalisée n’est pas coûteux et, s’il est bien construit, durera des années.
Protection contre les insectes et les animaux
Parfois, garder vos plantes en vie et les protéger des oiseaux et des insectes peut être la partie la plus difficile de la culture en plein air. Les limaces et les escargots sont un cauchemar car elles mangent nos plantes si on leur en donne l’occasion et les fourmis, croyez-le ou non, peuvent ramener les graines dans leur nid. Les oiseaux peuvent également picorer les graines et les chats creuser la terre et faire des dégâts.
La meilleure solution pour résoudre les attaques de vos précieuses plantes est de les conserver dans une pépinière, une serre, de les rentrer avec vous la nuit pendant les premières semaines ou de placer une tasse de la taille d’une pinte sur vos pots et de la fixer avec du ruban adhésif.
Périodes d’obscurité et interruptions de lumière
Les plantes d’extérieur nécessitent une période d’obscurité ininterrompue de la même manière que les plantes d’intérieur. Lorsqu’une source de lumière externe pénètre dans la zone de culture, comme un lampadaire, un projecteur de sécurité, les phares des voitures qui passent ou se garent, cela peut causer des problèmes pour la floraison des plantes. Faites de votre mieux pour vérifier toute source de lumière potentielle et essayez de garder les plantes constamment dans l’obscurité.
Les meilleurs moments pour arroser vos plantes en plein air
La chose la plus importante est d’encourager la croissance des racines, ce qui signifie arroser légèrement vos plantes et leur donner une petite quantité de solution nutritive. Si vous utilisez un substrat de culture organique, je vous recommande d’utiliser uniquement de l’eau claire et de laisser les bactéries, champignons et micro-organismes bénéfiques faire leur travail. Évitez de trop arroser les plantes et attendez que le substrat de culture soit presque sec avant d’arroser à nouveau.
À mesure que vos plantes vieillissent, les meilleurs moments pour les nourrir sont tôt le matin, juste après le lever du soleil, et tard le soir, après le coucher du soleil. Un tel arrosage permet aux plantes de boire et de transpirer selon leurs besoins, sans souffrir de stress thermique pendant les mois les plus chauds.
Mes 4 meilleurs conseils et astuces
ASTUCE #1 – Les variétés à floraison rapide pourraient être les meilleures
Il ne sert absolument à rien de cultiver une variété qui n’aura pas toutes les chances de mûrir en raison du mauvais temps. Mon meilleur conseil ici est de travailler avec une variété hybride indica qui fleurit en 56 jours ou moins, ce qui vous donne les meilleures chances de récolter un bon rendement sans vous soucier des risques de moisissure. ASTUCE #2 - Les autos restent petites Si vous craignez que quelqu’un voie vos plantes à l’extérieur, pourquoi ne pas essayer les autofleurissante? Les autos pousseront jusqu’à une hauteur moyenne et pourront être plantées aux côtés d’autres plantes qui vont les camoufler.
ASTUCE #3 - Démarrez les graines à l’intérieur Cela ne signifie pas que vous devez alimenter votre HPS 600w pendant 2 semaines, mais plutôt utiliser des bandes lumineuses CFL ou LED. Donner à vos plantes quelques semaines à l’intérieur d’une serre à semis peut leur donner l’avance dont elles ont vraiment besoin. Au moment où elles seront transplantées à l’extérieur, elles auront de bien meilleures chances de survivre et de devenir des plantes saines et robustes.
ASTUCE #4 - Investissez dans un terreau de bonne qualité
N’achetez pas de terre bon marché qui contient peu de minéraux et de nutriments et à souvent un mauvais drainage et une mauvaise rétention d’eau. Mon meilleur conseil ici est de dépenser un peu plus et d’acheter une marque de terreau bien connue, qui vous donnera la tranquillité d’esprit que les racines ont beaucoup d’air, d’humidité et accès à des nutriments à libération lente.
Background
Stoney Tark fête ses 10 ans avec le magazine Soft Secrets!
Nous tenons à féliciter Stoney Tark pour avoir franchi le cap des 10 ans en tant que rédacteur principal de Soft Secrets. C’est un réel plaisir de travailler avec lui depuis tout ce temps. C’est un écrivain exceptionnellement compétent dans son domaine et qui met toujours la barre plus haut dans son travail. Nous sommes fiers de célébrer sa collaboration avec Soft Secrets jusqu’à ce jour et pour de nombreuses années encore! Lisez la suite pour découvrir son histoire, son implication dans le cannabis et son parcours.
Grandir entouré de plantes
Stoney: J’ai grandi entouré des plantes de cannabis que mes parents cultivaient à partir de graines hollandaises dans les années 1990. Déjà très jeune, m’impliquer dans la culture, le soin des plantes et apprendre le breeding me semblait normal. Il n’y a jamais eu d’énergie négative autour du cannabis pour moi.
Son tout premier souvenir du journal Soft Secrets
Avant que tout ne soit numérique, il fallait voyager très loin pour trouver un exemplaire du journal en papier de Soft Secret. Pour moi, il s’agissait de monter dans le bus pour Stockport pour le trouver dans un petit magasin de tatouage et de graines à la sortie de la ville. C’était il y a presque 20 ans!
Comment tout a commencé, écrire selon ses inspirations
Comme beaucoup de cultivateurs britanniques, nous avions tous une pile de journaux Soft Secrets. On se demandait avec admiration et incrédulité comment il pouvait exister un autre monde à seulement une heure de chez nous, en Hollande.
C’est en 2014 que j’ai rencontré Clifford Cremer à Amsterdam, le légendaire rédacteur en chef de Soft Secrets et organisateur de la HighLife Cup, qui a repris le magazine de l’ancien propriétaire Wernard (de Mellow Yellow et
Positronics). Il en a fait un succès international avec des éditions en 7 langues différentes. Cliff m’a donné la chance d’écrire aux côtés de mes modèles de l’époque, Ed Rosenthal et Jorge Cervantes.
Auteur principal des articles sur la culture
J’ai l’impression qu’il y a une éternité, quand à 20 ans, je lisais les rapports de culture, les guides de variétés et tout ce qui concernait la culture et aujourd’hui, c’est moi qui les rédige!
Je suis plus que fier de mes réalisations et j’aime le fait que, illégal ou non, j’aide les cultivateurs de tous horizons à devenir meilleurs.
Son livre de meilleures astuces pour la culture du cannabis et son podcast The Roll Models
Après de nombreuses demandes, j’ai décidé d’écrire mon tout premier livre intitulé “Stoney Tark’s Top Tips on Growing Cannabis” disponible chez Amazon.
En même temps, j’ai décidé de produire une courte série de podcasts qui interviewent les membres de la vieille école de l’industrie du cannabis et se creusent la tête pour obtenir autant d’informations et de conseils que possible, disponible sur YouTube.
Soft Secrets félicite son auteur principal et va remettre ça pour encore au moins 20 ans!
Cliff Cremer, rédacteur en chef de toutes les éditions de Soft Secrets:
“Quand j’ai rencontré Stoney, j’ai immédiatement reconnu la passion, l’amour et la main verte compétente pour les plantes de cannabis de cet Anglais. Je lui ai offert tout l’espace dont il avait besoin dans Soft Secrets et je pense qu’on peut affirmer que Stoney a formé toute une génération de cultivateurs européens. Bravo, mon pote!”
Histoire de la variété Barney’s Farm
TexteGreen Born Identity – G.B.I. Traduction française Mister weedax
KUSH MINTZ LA FUSÉE MULTI-FLORALE
Quand le Doc lit à propos de la “OG Kush” dans la description d’une variété de l’une de ses entreprises de graines préférées, il tombe instantanément amoureux d’une telle souche. Comme le chien de Pavlov, il salive presque et ressent une irrésistible envie de la faire entrer dans sa salle de culture le plus rapidement possible... Oui, il est quelque chose comme un fétichiste de l’OG Kush évidemment ! Il n’y a pas si longtemps, dans le catalogue en ligne de Barney’s Farm, il a découvert leur nouvelle variété “Kush Mintz” et cela s’est reproduit - instinctivement, il l’a ajoutée à son panier d’achats et l’a commandée. Cela est dû au fait que Kush Mintz contient Critical Kush, un hybride OG Kush basé sur la génétique de l’OG Kush de l’Himalaya.
En amalgamant Critical Kush avec Mintz, un partenaire d’hybridation de première classe, quelque chose de très excitant est né selon Barney’s Farm : une plante robuste et puissante penchée du côté indica (70%), avec une saveur unique et d’excellentes caractéristiques de croissance. Par exemple, les rendements abondants que Kush Mintz est capable de générer sous une lumière artificielle et naturelle - 600-650 g/m² sont atteignables en intérieur, tandis qu’en extérieur, le rendement en fleurs sèches par plante peut être compté en kilogrammes (jusqu’à 1,5 kg) si la culture est parfaite. Une autre bonne nouvelle pour les cultivateurs en extérieur est la fin précoce de la variété sous la lumière naturelle, mûrissant à la troisième ou quatrième semaine de septembre.
Mais à l’intérieur, Kush Mintz ne traîne pas non plus, arrivant à maturité en huit à neuf semaines de floraison. Au niveau de l’odeur et du goût, elle offre une saveur charismatique avec trois éléments principaux qui ressortent : pin, café et menthe, enrichis d’une belle portion de douceur. Bien sûr - comment pourrait-il en être autrement avec un tel pedigree - Kush Mintz est également une productrice de résine abondante, ses magnifiques têtes sont enveloppées d’une épaisse couche de givre de trichomes. Le buzz hautement puissant et durable qu’elle offre est de nature relaxante et euphorique.
Dans la salle de culture du Doc : Test de Kush Mintz
Le Doc a fait germer deux graines féminisées de Kush Mintz. Le processus de germination a été un jeu d’enfant, avec cette variété de BF, il n’a pas fallu plus de trois jours avant que les deux plantules n’apparaissent à la surface. La phase végétative devait durer trois semaines, et les deux jeunes plants ont rapidement pris de l’ampleur. Une semaine après la germination, la croissance a nettement accéléré,
les deux plantes révélant un tempérament de ramification très fort. Elles ont pris une apparence de buisson avec un espacement intermodal moyen, de sorte que le Doc a noté des hauteurs de 35 et 38 cm dès l’induction florale.
La phase de floraison : Comme des fusées du Nouvel An, prêtes à décoller
Au moyen d’un comportement d’étirement plutôt véhément dans la première moitié de la floraison, les branches ont poussé vers le haut, augmentant leur hauteur d’un facteur de trois. Cependant, grâce à l’énorme vigueur circulant dans les veines des plantes, la formation des fleurs s’est également produite de manière tout aussi puissante - après quelques semaines, les plantes étaient parsemées d’une multitude de grappes de fleurs. Dans les semaines suivantes, chacune des plantes a produit plus de dix sommités latérales de grande taille, certaines devenant presque aussi volumineuses que la tête principale.
Le Doc a rapporté sept semaines après le début de la floraison : “ces deux Kush Mintz ont une apparence étonnamment surprenante car toutes leurs nombreuses branches latérales de longueur presque égale partent de la plante juste au-dessus du sol, s’enroulent de là vers le haut et se terminent en haut avec des bourgeons compacts assez longs - ce scénario ressemble à un groupe de fusées du Nouvel An placées côte à côte, prêtes à décoller. J’adore ces fusées multi-fleurs ! Tout aussi explosive est leur production de résine, comme prévu, les bourgeons sont généreusement incrustés de trichomes.
Ce look blanc givré est magnifiquement contrasté par des pistils orange brillant et des feuilles supérieures et inférieures en partie devenues rouge pourpre. C’est fantastique, et cerise sur le gâteau, le parfum étonnant que les fleurs dégagent, montrant précisément ces aspects mentionnés dans la description de la variété de Barney’s : elle a un cœur terre-épicé vraiment rappelant le café, qui est rafraîchi par des notes de pin et de menthe et enveloppé dans un revêtement sucré - une saveur très sophistiquée entièrement nouvelle pour moi, je suis très curieux du goût.
” Le Doc a attendu quelques jours de plus avant de récolter, après un lisse 60 jours (“les fusées de fleurs ont épuisé leurs munitions maintenant !”) il s’est mis au travail. Avec des hauteurs finales de 102 et 108 cm, les deux plantes avaient dépassé le mètre à la fin.
Après le séchage : Une odeur de grains de café exotiques
Une grande quantité de grosses têtes est allée dans le panier de récolte du Doc, donnant un résultat sec d’autant plus abondant quelques semaines plus tard : les superbes chiffres de rendement étaient de 105 et 116 grammes secs. Des nuages d’arômes concentrés se sont échappés de ses grands bocaux de stockage lorsqu’il les a ouverts après que le processus de séchage et de maturation a été terminé : “L’intensité et l’épice de cette odeur sont telles qu’elles font presque pleurer mes yeux !
Cette weed Kush Mintz extrêmement parfumée sent essentiellement comme certains grains de café exotiques. Cette combinaison sublime de notes de saveur déjà décrites
ci-dessus a perduré tout au long du séchage, mais est maintenant encore plus harmonieusement mélangée.”
En vapeur : Kush Mintz organise une fête aromatique sur le palais du Doc
Ce qui est également délicieux au goût... café, pin et menthe - toutes ces notes dansaient sur le palais du Doc, organisant une véritable fête aromatique qui ne manquait pas d’une bonne dose de douceur. Cet élément frais et mentholé était très présent à l’inhalation, puis les notes terre-épicées ont pris le relais et ont persisté longtemps sur le palais.
“Super savoureux et unique, en effet”, dit-il, émerveillé. L’effet, qui a envahi le Doc après seulement deux bouffées de son vaporisateur Mighty+, a fait son travail à la manière robuste habituelle de Kush - il a levé les sourcils avec reconnaissance en sentant qu’il était pris dans un tourbillon d’intense stone ! “En un rien de temps, elle m’a plongé dans un état de légèreté, d’exaltation et de profonde détente. Kush Mintz a révélé un buzz évident qui m’a maintenu dans un état second pendant plus de deux heures.”
Verdict du Doc : Kush Mintz plane dans les hautes sphères
“Est-ce déjà le réveillon du Nouvel An ? Kush Mintz s’est avérée être une fusée multi-florale vibrante planant dans les hautes sphères, bourrée d’excellentes propriétés explosives. Encore une fois, un véritable as des souches créé par Barney’s Farm !”
Green Born Identity - G.B.I.
Génétique Kush Mintz (Critical Kush x Mintz)
Croissance 21 jours (après germination)
Floraison 60 jours / 56 à 63 en général
Moyen Bionova Bio Soilmix, pots 11 litres
PH 6,2-6,6
EC 1,2-1,8
Lumière 4 x Sanlight Evo 5-100
Température 19-28°
Données de culture
Hydrométrie 40-60%
Arrosage Manuel
Fertilisant Bionova Soil Supermix plus PK 13-14 en floraison
Additifs/Stimulant Bionova Silution,The missing link, Vitasol et X-cel
Outils CleanLight pro en prévention des moisissures
Hauteur 102 et 108 cm
Poid 105 et 116 g
Interview
Par HortizanLe HashCampus, immersion dans l’art du water hash
Quelques jours seulement avant la dernière Spannabis, le HashCampus s’est déroulé près de Barcelone. Cette session éducative, orchestrée par une équipe exceptionnelle et réunissant des experts comme Bobby du célèbre club La Kalada, offre une formation approfondie sur les extraits sans solvant, complétée par des expériences et perspectives uniques.
Pouvez-vous présenter HashCampus et partager l’inspiration derrière sa création ?
HC : HashCampus est bien plus qu’une masterclass, c’est une expérience exclusive, une immersion totale dans l’univers magique des extraits sans solvant. Vous aurez l’opportunité de partager des moments avec les meilleurs fabricants de hash du monde, tout en séjournant dans un lieu exclusif avec possibilité d’y passer la nuit. Vous vous mêlerez aux invités spéciaux, créant des souvenirs inoubliables dans une atmosphère privée. Les inscriptions sont extrêmement limitées pour garantir la confidentialité et favoriser un réseau solide parmi les participants.
Ce qui nous a motivés à créer un tel événement est de rendre le savoir accessible à tous. Nous prônons l’éducation et la formation. Le soutien incroyable de grandes marques comme Trolmaster et Lowtemp Industries a été crucial pour concrétiser notre vision. Ils ont été nos principaux sponsors, rendant tout cela possible.
Qu’est-ce qui vous a motivé à organiser un événement sur les extraits sans solvant ?
C’était l’évolution naturelle des cours précédents avec Bobby KLD. Comme vous le savez, les exigences du marché du cannabis deviennent de plus en plus spécifiques en termes de compétences, et il y a un fort désir de connaissance.
Nous souhaitions créer un espace pour échanger avec des experts et partager des enseignements ainsi que des moments libres, afin de tisser des relations et renforcer les liens entre passionnés. L’idée était de briser les barrières et de créer un événement où vous pouvez interagir avec les meilleurs fabricants de hash. Pour ceux qui ne
sont pas dans l’industrie, comme vous le savez, ce n’est pas si simple.
Je crois que c’est un événement unique en son genre jusqu’à présent, il y avait un besoin de créer quelque chose de différent pour favoriser l’engagement, le savoir et améliorer continuellement les techniques dans ce marché évolutif.
De plus, nous avons eu le plaisir d’accueillir
The Dank Duchess. Nul besoin de la présenter, avec 18 ans de culture et 7 ans d’expérience en extraction de hash, elle a formé des centaines de milliers de personnes ces dernières années. C’était une occasion incroyable pour nos étudiants de rencontrer une telle gourou du cannabis.
En outre, je tiens à exprimer notre gratitude à La Chanvrière, Grateful Seeds Company et BlueIce pour avoir pris le temps d’évaluer les efforts des étudiants. Leurs retours ont enrichi l’expérience d’apprentissage des étudiants impliqués, en plus d’être une opportunité unique pour eux.
Selon vous, quel est le niveau de satisfaction des participants quant aux connaissances et à l’expérience obtenues à HashCampus ?
Les participants étaient extrêmement satisfaits, décrivant cela comme une expérience sans pareil. Imaginez ceci : non seulement vous avez l’occasion d’apprendre auprès des meilleurs esprits du domaine, mais vous avez également la possibilité de vous asseoir avec eux lors des repas, échangeant des astuces et des perspectives inestimables que vous ne trouverez nulle part ailleurs.
Cela favorise véritablement un sentiment de camaraderie et de communauté parmi les participants. Nous avons également mené un aperçu axé sur la réduction des risques, encourageant un usage averti et responsable.
Pour ceux qui souhaitent participer, comment peuvent-ils s’impliquer ?
Les personnes intéressées de participer peuvent nous contacter via Instagram : hashcampus.official Elles doivent avoir au moins 21 ans et s’inscrire sur la liste d’attente pour notre prochain appel. Bien que je ne puisse pas encore partager de dates et de détails précis, nos prochaines éditions sont prévues en Allemagne, aux Pays-Bas et en Thaïlande.
Nous tenons à saluer chaleureusement tous les étudiants qui nous ont rejoints et qui ont été pleinement engagés tout au long de ces deux jours de formation, créant des liens incroyables tant sur le plan professionnel que personnel. Un immense merci à Bobby KLD pour avoir donné le meilleur de lui-même, partageant des conseils et ses perspectives inestimables avec tout le monde, et à Cannabisjobs pour leur soutien incroyable.”
Bobby, peux-tu partager ton parcours et expliquer comment tu as commencé à enseigner à HashCampus ?
Bobby KLD : Je suis hash maker et cultivateur, avec plus de 13 ans d’expérience et 50 prix internationaux obtenus dans des compétitions renommées, telles que Master of Rosin, Legends of Hashish, Dab a Doo, The Ego Clash et Homegrown Cup. Actuellement, je travaille sur de nouveaux projets aux Pays-Bas, en Allemagne et en Thaïlande.
J’ai toujours été passionné par le cannabis, et particulièrement ses extraits. Quand j’ai fait mes débuts dans ce monde il y a de nombreuses années, c’était complètement différent. Obtenir des informations fiables était compliqué, il y avait peu de blogs et beaucoup, beaucoup de légendes. Les passionnés de cannabis et les amateurs d’extraits comme moi étaient même obligés de
voyager sur des continents lointains pour vérifier les histoires qu’on nous racontait. Alors, après des années de voyages et profitant de la vague des associations en Espagne, j’ai transformé ma passion en métier.
Il y a de nombreuses années, avec le club La Kalada, avec lequel je suis impliqué depuis le premier jour, nous avons lancé la “School of Ice”. Il s’agissait de réunions périodiques où nous réalisions des démonstrations pratiques devant nos membres, afin de les informer sur le processus d’extraction, qui n’était pas aussi répandu il y a 10 ans. Cela illustre bien mon engagement dans le domaine de l’éducation. J’ai rejoint HashCampus il y a un an, suite à un séminaire sur les extraits sans solvant durant la Spannabis. Après des mois de préparation avec l’organisation, nous avons lancé un événement révolutionnaire qui sort du cadre des masterclass traditionnelles.”
Comment organisez-vous vos ateliers pour répondre aux besoins des participants débutants et plus expérimentés ?
Nous avons créé des groupes allant jusqu’à trois personnes en fonction des informations fournies lors de l’entretien préalable de sélection des participants. Nous avons ensuite regroupé les individus selon leurs objectifs et leurs compétences. De là, tout au long du campus, nous avons cherché à offrir une expérience d’apprentissage la plus personnelle possible.
Selon toi, quelles sont les c ompétences ou les concepts essentiels que les participants devraient retenir de vos ateliers ?
Notre intention n’est pas seulement de transmettre des compétences sur la manière d’exécuter le processus (qui, en fin de compte, n’a pas beaucoup de secrets), mais plutôt de mettre en lumière les éléments à éviter, souvent dus à de simples oublis qui peuvent coûter très cher. Je ne peux pas définir la compétence principale de HashCampus, mais chaque participant, basé sur son expérience, peut se concentrer sur certains concepts et identifier ses faiblesses. Ce qui est remarquable, c’est que chaque hash maker est unique, et cependant tous visent à extraire la meilleure qualité possible.
Selon ton expérience, comment l’intérêt pour la réalisation de water
hash a-t-il évolué au fil des années ?
Au cours des 10 dernières années, l’approche du water ou bubble hash a considérablement changé. Autrefois méconnu et réservé à un petit groupe, il est devenu synonyme de qualité, surtout depuis que les méthodes sans solvant ont pris le pas sur celles avec solvant.
De plus, avec le développement significatif des machines d’extraction et grâce à de meilleures technologies et outils de culture, les gens sont de plus en plus enclins à produire leurs propres extraits. La croissance substantielle de l’industrie en lien avec la confection de hash montre une demande croissante, tant de la part des marques professionnelles, que nous pouvons désormais aussi revendiquer en Europe, que des cultivateurs domestiques.
Certainement, si je devais identifier un tournant significatif, ce serait l’introduction du freeze dryer comme technologie de séchage, révolutionnant
la fabrication de hash. De plus, la recherche génétique précise sur les souches et des saveurs adaptées au water hash a considérablement influencé le milieu ces dernières années. Alors qu’auparavant, les hash makers devaient se contenter de génétiques principalement conçues pour produire des fleurs optimales pour fumer, il existe désormais une philosophie de sélection visant à rechercher meilleure résine et meilleur arôme sans donner toute importance à la qualité de la plante, qui était auparavant l’un des facteurs fondamentaux de sélection, une prérogative qui ne repose désormais que pour la production de fleurs.
Y a-t-il des idées reçues concernant le processus de fabrication du hash et du rosin que vous aimeriez clarifier ?
Sans aucun doute, l’un des principaux défis auxquels nous sommes confrontés actuellement est la précipitation pour produire des résultats. Cela
conduit souvent à appliquer de la chaleur et à accélérer le processus de curing. Le marché exige certaines normes, et certains choisissent des raccourcis plutôt que de mener à bien l’ensemble du processus. Nous devons recentrer notre attention pour privilégier la qualité et l’exclusivité de nos produits plutôt que de suivre la dernière tendance.
Il est également important de se rappeler que la chaleur n’est pas toujours la solution pour obtenir les meilleurs matériaux. Un bon processus de curing est la clé pour atteindre la qualité. Bien que le curing puisse améliorer des éléments initialement médiocres, un curing inapproprié peut gâcher même le meilleur produit.
Pour quelqu’un qui souhaite entrer dans ce domaine, quels conseils donneriez-vous, et en quoi la participation à HashCampus peutelle bénéficier à leur parcours ?
À tous ceux qui cherchent à entrer dans le monde des extraits sans solvant, je dirais que commencer par le HashCampus est définitivement un bon point de départ, bien qu’il ne soit pas directement destiné aux débutants mais à tous les niveaux. De plus, je recommande de rassembler des connaissances et informations pour améliorer vos compétences. Comme nous l’avons mentionné ces derniers jours, l’accès à l’information est maintenant plus facile, donc être proactif est la clé pour atteindre vos objectifs.
En outre, une excellente manière de s’intégrer à l’industrie du cannabis en général peut être d’adapter vos compétences actuelles à celles requises par le marché légal. Vous pouvez trouver des opportunités d’emploi très intéressantes dans le monde entier sur le site Cannabisjobs. Nous ne pouvons pas prétendre que le monde ne change pas ; tout comme l’Amérique montre la voie, l’Europe se prépare à devenir l’un des principaux acteurs de cette industrie unique.
Il sera bientôt nécessaire de se démarquer, et posséder d’excellentes bases de connaissances n’est pas commun à tous, alors essayez de mettre en avant vos expériences dans le domaine car tout le monde ne peut pas s’en vanter. Personnellement, j’ai quitté ma patrie pour poursuivre mon rêve, et je conseille à tout le monde de voyager, de sortir de sa zone de confort pour atteindre son rêve quel qu’il soit.
Cultivez
10 RAISONS DE SEMER DES GRAINES DE CANNABIS AUTOFLEURISSANTES OUTDOOR EN 2024
Vous avez peut-être cultivé indoors des graines photosensibles toute votre vie mais n’avez même jamais pensé aux autos. Il y a de nombreux avantages à cultiver des graines de cannabis autofleurissantes outdoor, c’est pourquoi je vous donne cidessous 10 bonnes raisons pour que vous semiez des graines de cannabis autofleurissantes en extérieur en 2024.
1. Les autos sont parfaites pour les débutants
Grâce au faible entretien requis et au fait que les autos poussent littéralement toutes seules, elles sont idéales pour un cultivateur débutant ou inexpérimentés. Vous pouvez apprendre beaucoup de choses en cultivant simplement différentes variétés autofleurissantes côte à côte et à différentes périodes de l’année.
2. Des plantes fiables et résistantes
Si vous n’avez pas de temps à perdre et que vous n’avez qu’une seule chance de produire une récolte en extérieur, il vous faudra des plantes robustes, solides et fiables, capables de résister aux conditions météorologiques les plus rudes. Les autos sont exactement ça et peuvent être cultivées sous tous les types de climats avec d’excellents résultats.
3. Les autos restent petites
L’un des aspects les plus satisfaisants de la culture des autos est le fait qu’elles ne s’étendent qu’entre 75 et 120 cm en moyenne. Ces petites plantes aident à garder les voisins à distance et
sont beaucoup plus faciles à camoufler dans le jardin et à déplacer en cas de besoin. J’ai découvert par expérience personnelle au fil des années que la taille du pot joue un rôle dans la hauteur des plantes.
4. Leur rendement est impressionnant
Si vous plantez dans un pot suffisamment grand, par exemple de 20 litres ou plus, vous pouvez vous attendre à une plante à bon rendement. Je recommanderais de planter un grand volume d’autos en étroite collaboration dans un format Sea of Green. Cela vous permettra de maximiser votre espace de culture outdoor et de récolter autant de fleurs que possible. Avec certaines techniques de palissage des plantes effectuées au bon moment, il est possible de récolter entre 40 et 50 grammes de fleurs sèches par plante.
5. Têtes et résine de qualité supérieure
La seule raison pour laquelle nous cultivons est de pouvoir fumer des fleurs pures et de haute qualité, pleines de saveur et d’effets. Une chose que les autos peuvent offrir est la quantité de trichomes et de terpènes qu’elles produisent. Surtout lorsque vous avez affaire à des versions à floraison automatique de nombreuses variétés modernes, vous ne pouvez que vous attendre à trouver une superbe qualité. L’une des choses que j’aime le plus dans les autos, c’est le fait que vous pouvez cultiver un lot en extérieur juste pour faire du hasch ou des extraits.
6. Plusieurs récoltes par an
Si vous vivez en Europe du Nord, vous pourrez récolter de mai à mi-septembre, ce qui vous permettra de réaliser deux récoltes consécutives. Les producteurs espagnols et ceux de pays comme la Californie ont le privilège de planter de mars à novembre, ce qui leur permet de peaufiner les récoltes et les saveurs. Personnellement, j’ai cultivé des autos dans le sud de l’Espagne et j’ai pu les garder de janvier à décembre, car les saisons ici sont longues et optimales pour les autos.
7. Les autos mûrissent rapidement
Les autofleurissantes ont une floraison rapide et sont résistantes. Elles peuvent être de bonnes candidates pour la culture outdoor, surtout lorsque vous n’avez pas beaucoup de soleil pendant les derniers mois de la période de floraison. Essayez une variété auto à floraison rapide qui peut réduire le risque de perte de récolte à cause de la moisissure et garantira une plante à bien meilleur rendement par rapport à une photosensible.
8. Idéales pour l’Europe du Nord
Quand on pense à l’Europe du Nord, on pense souvent à la pluie, au ciel gris, aux journées
Une grande autofleurissante de plus d’1,5 m.
froides et venteuses avec peu de soleil. Grâce aux autos, il est possible de cultiver des plantes impressionnantes pendant les mois d’été en Europe du Nord, en particulier en utilisant des autos à floraison rapide capables d’être récoltées dans les 2 à 3 mois suivant le jour de la plantation.
9. Des résultats étonnants avec un climat chaud
Si vous avez déjà rêvé de tout virer et de déménager sous un climat méditerranéen chaud, assurez-vous d’emporter un certain nombre d’autos avec vous. Quand elles sont cultivées en Espagne, en Grèce, en Italie ou au Portugal, les plantes à floraison automatique deviennent des plantes bestiales. La chaleur et les longues journées ne dérangent pas les autos qui prospèrent en atteignant une hauteur de 1 à 1,5 mètres.
10. Poussent très bien sur les balcons et les terrasses
Ma conclusion
De nos jours, la qualité des plantes de cannabis autofleurissantes est facilement comparable à celle de n’importe quelle variété photosensible. Bien que certains connaisseurs puissent affirmer que les autos ne possèdent pas la même puissance ou rendement, il vaut la peine de peser tous les avantages associés à la culture de ces plantes nécessitant peu d’entretien et faciles à manipuler. Non seulement elles constituent un excellent tremplin pour qu’un cultivateur débutant découvre comment poussent différentes plantes, mais une fois que vous avez défini vos méthodes de culture, il est facile d’obtenir de gros rendements de têtes de qualité supérieure avec des autos. Mon conseil à tout cultivateur serait d’essayer de planter des autos côte à côte avec vos clones normaux ou vos plantes photosensibles habituelles et d’en jugez par vous-même!
Nombreux sont ceux qui aiment faire pousser des plantes de petite taille sur leur terrasse ou leur balcon privés. Si vous êtes au bon endroit, vous pouvez cultiver de très bonnes autos sans qu’aucun de vos voisins ne s’en rende compte. Vous pouvez être limité aux périodes de l’année où vous pouvez planter des autos sur un balcon, mais sinon les terrasses sont idéales!
Cannabis news
Par Olivier FLégalisation : deux villes françaises
veulent lancer leur expérimentation
Nos voisins allemands viennent d’autoriser la consommation de cannabis récréatif mais la France continue de s’enfoncer dans l’obscurantisme avec une répression toujours plus féroce. Mais certains territoires font de la résistance. La maire de Strasbourg Jeanne Barseghian et le maire De Bègles Clement Rossignol-Puech aimeraient lancer une expérimentation de légalisation du cannabis dans leur ville, en s’inspirant de la suisse ou plusieurs projets pilotes sont déjà en cours.
Le 2 avril 2024, le lendemain de la légalisation en Allemagne, la maire écologiste de Strasbourg a pris la parole sur France Info « Ma proposition, par pragmatisme, c’est de pouvoir tester une expérimentation locale sur le territoire de la ville de Strasbourg qui est frontalière de l’Allemagne pour permettre d’appliquer tout ou partie des mesures qui s’appliquent en Allemagne. C’est un vrai débat de société et il est assez étrange quand on vit sur un bassin de vie commun, d’avoir deux réglementations aussi diamétralement opposées qui s’appliquent. »
La préfète du Bas-Rhin et de la région Grand Est Josiane Chevalier a répondu à la maire de Strasbourg : « Je n’ai pas à commenter la décision d’un autre pays, cela va de soi. Mais on ne peut pas raisonner avec une législation qui n’est pas la nôtre. L’expérimentation locale n’est pas possible. C’est le national qui décide de la réglementation, jusqu’à preuve du contraire. » De son côté, le maire EELV de Bègles, une commune de 30.000 habitants proche de Bordeaux, a déjà un projet de légalisation bien avancé. La première réunion publique à eu lieu le 15 juin 2023. Le maire a reçu de nombreux soutiens et s’est entouré de nombreux spécialistes pour mettre en place son projet. Le 10 avril dernier, lors d’une conférence de presse, les détails de cette expérimentation ont été présentés. Un livret de 65 pages est disponible sur le site de la mairie de Bègles. L’expérimentation devrait durer 5 ans et sera limité à 100 participants, habitants de Bègles âgés de 18 ans et plus qui seront choisis selon des critères de représentativité. Le cannabis sera cultivé localement et vendu et consommé
dans un local dédié. L’expérimentation sera supervisée par trois instances : Comité de pilotage, Conseil scientifique et Comité démocratique de suivi. Il ne reste plus qu’à convaincre Emmanuel Macron. Le projet doit être présenté aux services de l’état au premier semestre 2024. « Je suis confiant quant à la suite de cette initiative : tôt ou tard, la France s’intègrera dans ce mouvement mondial de légalisation encadrée du cannabis, au profit de toutes et tous » a déclaré le maire de Bègles.
Le gouvernement veut autoriser les tests salivaires sur les piétons
Les consommateurs de cannabis sont toujours dans le viseur du gouvernement. Emmanuel Macron, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti formaient un redoutable trio prohibitionniste à la tête de l’état. Ils ont été rejoints par le premier ministre Gabriel Attal qui est pourtant un ancien consommateur de cannabis. Chaque jour, les Macronistes et les LR font de nouvelles propositions pour augmenter les sanctions contre les consommateurs. Le président Macron veut « leur rendre la vie impossible » Sur BFM TV, le ministre de la justice Dupond-Moretti a également mis en cause les consommateurs : « Celui qui fume son petit pétard le samedi, ce pétard-là voyez, il a le goût du sang séché sur les trottoirs. »
Le ministre de l’intérieur Gérard Darmanin a été le premier à vouloir autoriser les tests salivaires pour les piétons. Jusqu’à présent, es tests salivaires détectent le THC et d’autres substances illicites. Ils sont pratiqués sur les conducteurs et les cyclistes lors de contrôles préventifs.
L’idée a ensuite été reprise par Gabriel Attal qui a du mal à exister dans ce gouvernement et qui cherche à s’imposer comme un premier ministre autoritaire. Il en a parlé lors d’un dîner avec des parlementaires. La mesure est contesté au sein de son propre camp et elle s’annonce compliqué à mettre en place. Selon un député de la majorité anonyme cité par la radio RMC : « Légalement, ça ne tient pas. » Nous vous en avons parlé dans notre dernier numéro. Gabriel Attal est lui-même un ancien consommateur devenu un opposant au cannabis.
Interview
Par Olivier FTHE GRAND HISTORY OF CANNABIS : LES FRESQUES
CANNABIQUES DE MOSSY GIANT
En 2023, l’artiste hollandais Mossy
Giant et le président français du cannabis social club de Barcelone La Crème Gràcia, Stefan Van Swieten, ont lancé un grand projet artistique. Ces passionnés de cannabis organisent chaque année une nouvelle exposition avec des grandes fresques et des tableaux sur l’histoire de la plante. La première fresque concernait l’histoire du cannabis en général. Leur deuxième fresque qui a été dévoilée pendant la « Spannabis week » 2024, intitulée « The Grand History of Cannabis; The Dutch » retrace l’histoire du cannabis aux Pays-Bas. Le journal Soft Secrets et son fondateur sont représentés sur cette fresque. Un livre sur le sujet a également été édité. Chaque année, une nouvelle fresque sur un pays ou un thème en particulier, accompagnés de tableaux seront exposés dans le club. Découvrez ci-dessous notre interview de Stefan Van Swieten.
SSFR : Que faisais-tu avant de t’occuper d’un cannabis club à Barcelone ?
Stefan Van Swieten : J’ai travaillé dans le domaine de la musique. J’ étais spécialisé dans la distribution et l’export de supports physiques, vinyles et CDs. J’étais export manager d’une entreprise indépendante qui distribuait en particulier les artistes de la « French Touch » comme Daft Punk, Bob Sinclar, Gotan Project, les labels Roulé et Versatile, qui avaient beaucoup de succès à l’époque. J’ai habité en Angleterre pendant 6 ans. J’avais monté une bureau de cette société. Puis les téléchargements illégaux sur internet ont commencé au début des années 2000 et j’ai du me reconvertir suite à cette crise.
Je me suis donc intéressé au cannabis en pensant que les choses allaient évoluer dans le bon sens et
que légalisation allait arriver, ce qui n’a pas été le cas en France.
Comment es-tu devenu président d’un cannabis social club La Crème Gràcia ? Le CSC existe depuis 2014 et j’ai repris la direction il y a 7 ou 8 ans. J’ai été membre du club, puis secrétaire et enfin, président. Ça été une grande aventure. Je n’ai pas voulu prendre de risques et j’ai essayé de rester le plus proche possible de la ligne qu’il fallait suivre. C’est très difficile de monter un club.
Quel type de problèmes as-tu rencontré ? Il y a beaucoup de problèmes à affronter. On a reçu des cocktails Molotov sur le club. Des gens voulaient le récupérer. Au départ, ils se sont présentés de manière très délicate. Ils m’ont dit que
le club pouvait rapporter 10 fois plus. Ils m’ont proposé de me fournir la clientèle et les produits Et je devais leur reverser 30 %. Mais je n’étais pas intéressé. C’est le manque de légalité qui génère de type de problèmes. Mais je ne regrette pas du tout de m’être lance dans l’aventure.
Vous avez déjà eu des problèmes avec les autorités ?
Non car on se comporte bien. On a déjà eu des inspections de police mais ils savaient déjà qu’on se comportait bien. Pour une inspection, il se mettent devant la porte pendant plusieurs jours avec un compteur pour connaitre le nombre de personnes qui vient dans le club. Et ensuite, ils débarquent.
Les cannabis clubs sont-ils réellement à but
non lucratif ?
Nous, on a jamais généré beaucoup d’argent. Il faut tout de même en gagner un peu pour payer les gens qui travaillent dans le club. Il faut aussi payer le local, le comptable, internet, les assurances… On est obligé de rentrer dans une dynamique un peu commerciale. Il y a des gens qui se mettent totalement dans cette dynamique comme s’ils étaient en Californie. Et il y a d’autres clubs, comme le notre, qui restent des clubs de quartier. Mais nous avons aussi des projets culturels. Ce n’est pas un club pour touristes. L’important est de ne pas déranger les voisins et les habitués du club. Il y a des membres qui viennent tous les jours et s’assoient au même endroit. Ce sont principalement des locaux.
La cotisation est de 10 euros par an. Il faut avoir une carte de résident pour être membre du
club mais il est possible de venir voir l’expo et de rencontrer Mossy sans être membre. D’ailleurs, ce n’est pas le même public qui vient pour acheter de l’herbe ou pour voir l’expo.
Combien avez-vous de membres ?
Nous avons environ 500 membres. Mais il y en a seulement 350 qui viennent toutes les semaines ou plus souvent.
Le cannabis est t-il cultivé par les membres du club ?
Oui, il est cultivé par des membres en indoor et en outdoor.
Quelles sont les variétés les plus appréciés ? Notre club est situé dans le quartier Gràcia dans le centre de Barcelone. C’est un quartier à la fois populaire et bohème avec beaucoup d’artistes.
La plupart des membres cherchent des variétés classiques pas trop chères pour une consommation régulière et pas seulement des variétés à la mode comme la Gelato. Il aiment des variétés comme l’Amnesia ou la Critical. Nous avons aussi des variétés un peu plus chères ainsi que du hasch et des extractions.
Combien d’employés y a t-il dans ton club ? Il y a au total 5 employés. J’en fait partie car je m’occupe du club le week-end. L’artiste Mossy Giant fait aussi partie des employés. The Grand History of Cannabis est un projet qui doit durer au moins 10 ans et on a voulu lui donner de la stabilité.
Comment avez-vous eu l’idée de créer des fresques historiques sur le cannabis ?
On était juste en train de se remettre du Covid et il y eu les inspections de police ! On cherchait un nouveau concept. Avec Mossy, on se connait depuis longtemps et on s’entend très bien. On se connecte bien artistiquement et on a commencé à travailler sur la Grande histoire du cannabis.
On s’est dit que c’était un thème qui nous intéressait. Ça intéressait Mossy en tant qu’artiste. Et moi, j’adore l’histoire et bien sûr, le cannabis. On s’est dit qu’il y avait un truc à faire. On a eu l’idée ensemble. Je voulais faire autre chose que de vendre de l’herbe même si j’adore ça. Et on avait besoin de travailler tous les deux.
Votre première fresque a été réalisée en 2023…
L’objectif de notre première fresque était de dévoiler nos intentions. La fresque couvrait une période allant du big bang jusqu’à aujourd’hui : 4 milliards d’années sur une longueur de 8 mètres. On a tout de suite été enthousiasmé.Et ça a bien marché. On a rapidement eu de l’attention. Il faut faire des expos pour communiquer de manière positive.
C’est donc un projet sur le long terme ? On s’est dit qu’on allait, chaque année, enrichir une collection d’art sur l’histoire globale du cannabis : tout temps, tout lieu, toute culture ! Ça commence à la préhistoire jusqu’à nos jours et on va essayer de développer des thématiques continent par continent. La deuxième fresque exposée
cette année et le livre qui l’accompagne sont sur l’histoire du cannabis en Hollande.
L’année prochaine, ce sera sur les Amériques. On a des années de travail devant nous. Nous voulons créer une collection d’art qui tient debout. Les œuvres concernent tous les aspects de l’histoire du cannabis. On s’est focalisé la-dessus. Je trouve que c’est une histoire totalement fascinante et très peu connue même des consommateurs eux-mêmes.
Tu participes toi-même à la conception des fresques ?
Absolument. Nous travaillons ensemble. Mon rôle est de nourrir intellectuellement Mossy et lui, dessine. Je compose des listes d’événements et de personnages intéressants. Je recherche les côtés fascinants ou méconnus de l’histoire
Il faut aussi trouver des choses intéressantes à dessiner. C’est le côté graphique. Quand j’ai fini les recherches, Mossy commence à dessiner et moi, je commence à écrire pour le livre qui accompagne la fresque.
Il y aura donc un livre qui accompagnera chaque fresque ?
Oui, j’ai écrit le livre sur le cannabis en Hollande et il a été révisé par le journaliste hollandais spécialiste du cannabis Derrick Bergman. Il a des compétences que je n’ai pas et il s’est beaucoup investi dans le projet.
Sur le shop en ligne de Mossy Giant, on peut acheter le livre et des posters de la fresque. Et il
toujours possible de venir voir l’exposition au CSC.
Peux-tu nous citer quelques personnages autour du Soft Secrets sur la fresque sur la Hollande ?
Il y Mila, Wernard Bruining (NDR : fondateur de Soft Secrets), Ed Rosenthal, Ben Dronkers, Sam The Skunkman, Karel Schelfhout, Nevil Schoenmakers, Henk de Vries du coffeeshop The Bulldog. Les deux personnes en bas sont les anciens ministres de la santé et de la justice à l’origine de la révision de la loi sur l’opium en 1976.
Ils voulaient la légalisation et ils ont obtenu la tolérance. On peut voir aussi le premier coffeeshop, le Mellow Yellow de Wernard Bruining.
Les ennemis du cannabis sont-ils également représentés ?
Oui, il y a quelques ennemis. Sur la première fresque, il y Harry J. Anslinger, les présidents Reagan, Nixon, Hoover… Sur la fresque hollandaise, il y a même Jacques Chirac qui s’était opposé aux hollandais sur la question des coffeeshops.
Connais-tu les prochains thèmes que vous allez aborder ?
Chaque année, nous allons faire plusieurs tableaux dont une fresque principale qui sera accompagné d’un livre et que nous allons dévoiler pendant la Spannabis. Le prochain pour 2025 sera les Amériques. Ensuite, il y aura, l’Eurasie, que je considère comme un seul continent, l’Espagne, les religions, la prohibition...
Rapport de culture
Avec Stoney Tark
AMSTERDAM AMNESIA
Banque de semences: Dutch Passion
Variété: Amsterdam
Amnesia
Taille du pot: 10 litres
Substrat: Coco + Atami Upgrade
Éclairage: 2 x SANlight Gen 2
Engrais: Ligne Atami NRG + inoculant Great White Myco
Durée de croissance
(18/6): 4,5 semaines
Température
croissance: 24 degrés Celsius
Humidité croissance: 75%
Durée de floraison
(12/12): 69 jours
Température
floraison: 23 degrés Celsius
Humidité floraison: 40%
J’ai décidé de cultiver de l’Amsterdam
Amnesia féminisée de Dutch Passion car j’adore les Haze et mes bocaux sont à moitié vides. J’ai fumé des tonnes d’Amnesia au Royaume-Uni et à Amsterdam, j’étais donc ravi d’essayer cette version d’une banque de semences old school.
CROISSANCE VÉGÉTATIVE - 32 JOURS EN 18/6
La température de la pièce de culture avec les deux SANlight allumées est de 24,2 degrés et une humidité relative constante de 75 %. Il y a 2 ventilateurs oscillants de petite taille à l’intérieur de la tente qui maintiennent l’air frais. Semaine 1 de la période végétative et la graine est sortie 4 jours après la plantation. Je nourris avec 1 ml par litre d’Atami NRG Growth - C, Alga - C, Root - C, Cannazyme et Cal Mag et je m’assure de ne pas trop arroser les plantes.
L’Amsterdam Amnesia pousse rapidement avec des feuilles longues et fines en forme de sativa et une structure de croissance ouverte. Il y a un espace de 2,50 cm entre chaque nœud et la plante grandit chaque jour. J’ai remarqué au 25ème jour que les racines sortaient du fond des pots et ressemblaient à un bouquet de germes de soja épais. La solution nutritive est maintenant composée de 3 ml par litre d’Atami Growth - C, Alga - C, Root - C, Cannazyme et 1 ml par litre de Cal Mag.
Semaine 4 de la période végétative et la plante est étêtée une fois, puis super cropped. Cela signifie simplement que je fais éclater les tiges jusqu’à ce que j’entende et ressens une sensation de claquement qui indique que les parois cellulaires internes ont été brisées et vont se réparer avec un
joint en bois épais à l’endroit où la compression s’est produite. J’ai mesuré l’Amsterdam Amnesia à une hauteur de 59 cm. Elle a des feuilles en éventail à doigts longs et fins et une structure touffue et ouverte. Un frottement de la tige révèle un arôme floral de citron et de terre, le zeste de citron et le caoutchouc.
FLORAISON - 69 JOURS EN 12/12
Au jour 14 de la période de floraison, je donne 5 ml par litre de Growth - C, Alga - C, Cannazyme, Flower - C et Bloom - C, NRG Flavour et du Cal Mag. À ce stade, des poils blancs brillants apparaissent partout sur la plante, une abondance de pré-fleurs indiquant qu’il s’agira d’une variété à bon rendement. La taille après l’étirement est de 119 cm avec encore beaucoup de chemin à parcourir.
Jour 35 et la hauteur est de 151 cm. L’arôme des têtes en développement peut être décrit comme terreux, piquant, citronné et floral avec un bord piquant. J’en profite pour insérer des cannes de bambou de 150 cm de haut sur le côté des pots et les attacher aux plantes à l’aide de fil vert.
Au jour 40, les têtes s’empilent et gonflent. Elles poussent avec un calice pointu mais de petite taille et avec une structure dense. Je continue de nourrir à raison de 5 ml par litre de Growth - C, Alga - C, Cannazyme, FlowerC et Bloom - C, NRG Flavor et du Cal Mag
Au jour 63, je décide de rincer l’Amsterdam Amnesia, je lui donne donc 5 ml par litre de Cannazyme et de l’eau. Dans une semaine, elle sera hachée et mise à sécher. Les terpènes peuvent être décrits comme un larmoiement, des terpènes chimiques de citron. Cette plante est extrêmement collante avec des têtes résineuses au calice haut et pointu recouvert de trichomes argentés.
Aujourd’hui c’est le jour des vendanges, ce qui fait 69 jours complets en 12/12. J’ai pris une dernière mesure à 151 cm de hauteur. Les têtes sont épaisses et compactes, combinées à une grande quantité de feuilles givrées à utiliser après la taille. Maintenant, la plante est coupée et suspendue dans une tente de culture contrôlée et constamment à 15 degrés Celsius et 50 d’humidité relative. Personnellement, je trouve que laisser les plantes sécher pendant 14 jours complets est la période optimale pour obtenir les meilleures saveurs.
MA CONCLUSION
Dans l’ensemble, c’était une plante de grande taille qui aime beaucoup d’espace et de hauteur. Il est préférable d’ajouter un
support au début de la floraison car l’Amsterdam Amnesia est une variété qui mange beaucoup et prend du poids sans problème. Cette variété convient mieux aux personnes habituées aux sativas touffues à croissance élevée, mais constitue néanmoins une variété merveilleuse pour la fabrication de hasch ou d’extraits en raison de la qualité des garnitures.
L’effet est extrêmement motivant, énergique, créatif et parfait pour le matin et l’après-midi, mais peut vous empêcher de dormir tard dans la nuit, donc mieux pour les sorties. Un effet cérébral puissant avec une étonnante saveur florale d’agrumes classique de la vieille école. Pour ceux qui recherchent des rendements à l’échelle commerciale, l’Amsterdam Amnesia est certainement faite pour vous. Chaque tête qu’elle produit est compacte et résineuse de la taille d’un gland et remplies de la tête aux pieds!
Interview
Fabrizio DentiniCannabis médical : “ L’Etat français me renvoie vers l’illégalité”
Valérie Védère a 57 ans et elle est maman d’un jeune homme de 23 ans. Vivant seule à Bordeaux et sans activités professionnelles depuis 2014 (suite à un cancer de la sphère oto-rhino-laryngée), elle fait partie des Français ayant participé à l’expérimentation du cannabis thérapeutique. Engagée bénévolement auprès de l’association de patients « Principes Actifs » et dans l’association anti prohibitionniste CIRC, Valérie a récemment envoyé une lettre ouverte au ministre de la Santé, au ministre de l’Intérieur et à la Directrice de l’ANSM [Ndr. Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé] pour demander qu’on lui explique pourquoi les inflorescences de cannabis ont été retirées des options thérapeutiques proposées aux patients de l’Hexagone.
Prenons maintenant un poil du recul pour replacer cette affaire dans la bonne perspective. En fait, lorsqu’au début de l’essai (quand, cas unique en Europe, la France demandait aux fournisseurs de fournir gratuitement le matériel végétal nécessaire à la distribution aux patients) il aurait fallu lever le signal d’alarme.
En fait, quel sérieux peut avoir un essai clinique qui commence grâce à une demande de mendicité ? Quel degré d’intérêt et quelle volonté politique peuvent exister si nous ne sommes même pas prêts à payer la matière première fondamentale pour réaliser une expérience de ce type ?
Maintenant que, cas unique au monde, l’idée déconcertante de retirer les fleurs des alternatives thérapeutiques est devenue réalité, le point de vue de Valérie devient fondamental pour comprendre le désespoir et l’incrédulité vécus par les patients et ainsi clarifier la marge qui sépare les représentants des institutions et leurs idéologies des besoins concrets et pressants de ceux qui vivent leur quotidien en tutoyant la douleur et la souffrance.
Bonjour Valérie et merci pour votre temps. De quelle pathologie souffrez-vous, depuis quand et quelles en sont les
conséquences sur votre quotidien ?
Je suis séropositive au VIH depuis 1985 (sous bi-thérapie à l’heure actuelle), première prise d’antirétroviraux en 1993, après 18 mois de traitement antituberculeux très lourd (18 comprimés/ jour). J’ai également une l’hépatite C traitée en 2014.
En 2013, j’ai appris que j’avais un cancer oto-rhino-laryngée, soit de l’amygdale avec métastase ganglionnaire (j’ai eu une grosse chirurgie et par la suite 31 séances de radiothérapie.)
Les traitements et toutes ces pathologies ont entraînés des effets secondaires de type douleurs neuropathiques et paroxystiques très invalidantes qui ont des répercussions sur ma qualité de vie en général. Quand on souffre, on a du mal à s’ouvrir aux autres et, en ce qui me concerne, la douleur m’isole complètement.
Depuis combien de temps consommez-vous du cannabis pour soulager vos symptômes ?
Je l’utilise depuis de nombreuses années et notamment dès l’annonce de ma séropositivité en 1985/86.
Même si à l’époque, je l’utilisais récréativement, avec du recul, mon usage était également thérapeutique car cela m’ouvrait l’appétit, me détendais quand trop angoissée et m’aidait à un meilleur sommeil. Cependant, depuis 2013 et suite à ma radiothérapie, je l’utilise vraiment à visée thérapeutique.
Après mes 31 séances de radiothérapie, quand les médecins m’avaient prévenu que j’aurais des brûlures sévères, au niveau de la gorge, la dernière semaine de traitement, grâce au cannabis, il s’est avéré que je n’ai pas eu les brûlures prévues, mais seulement un léger mal de gorge.
Donc, consommez-vous du cannabis pour traiter la douleur ?
Je l’utilise pour des douleurs neuropathiques et paroxystiques qui sont des douleurs violentes et soudaines, comme si les pieds et mains étaient pris dans un étau et pour soulager des sensations de brûlure et fourmillements aux extrémités. Surtout le soir ou en fin de journée, quand je souffre des spasmes musculaires au niveau des membres inférieurs le cannabis me rende vraiment service.
Concernant les douleurs, l’utilisation de cannabis me permet drastiquement de les diminuer et du coup de pouvoir bénéficier d’une qualité de vie forcément améliorée tant au niveau physique que psychologique.
Comment avez-vous commencé à participer à l’expérimentation sur le cannabis médical ?
J’ai commencé en mai 2021 quand, dans le même temps, je suivais mes cours pour l’obtention d’un Diplôme Universitaire « Cannabis médical » avec les facultés de Paris Saclay et Montpellier. J’ai commencé à joindre les services concernés par l’expérimentation dès la parution de la liste des centres référents par l’ANSM.
Dans un premier temps, j’ai joint le service de médecine de la douleur au CHU de Bordeaux (ils m’ont répondu qu’ils avaient déjà présélectionné leurs patients). Je me suis donc rapprochée du centre Marie Galène dans l’unité de soins palliatifs et, après un peu plus d’un mois de courriels envoyés et appels passés, le médecin référent m’a donné un premier rendez-vous de consultation juste en mai 2021.
Durant cette période, quel type de traitement ont-ils prodigués (uniquement des fleurs, des fleurs et de l’huile...) ?
Quelle était votre posologie ?
Dès ma prise en charge et dès mon premier rendez-vous, le médecin référent a bien voulu débuter mon traitement avec une huile au ratio équilibré soit 25mg/ml de THC et 25mg/ ml de CBD (lui ayant expliqué que j’étais dans l’automédication et non naïve au cannabis).
Sachant que des préconisations et titrations étaient conseillées par le laboratoire et l’ANSM par l’initiation du traitement avec un ratio dominant CBD, et par un démarrage à 0,1 ml par prise, jusqu’à trouver la posologie convenable, ma première prescription étant à 0,1 ml matin et soir.
Quel impact a eu ce dosage quasi homéopathique ?
Les deux premiers mois, j’ai vu le médecin tous les 15 jours pour arriver à trouver la posologie en huile sublinguale qui me convenait (soit 0,6 ml matin et soir).
Dès l’arrivée des fleurs, il m’a initié le traitement par vaporisation par un ratio équilibré 8 % de THC 8 % de CBD à raison de 0,4gr/prise 1/2h avant repas de midi, 1/2h avant repas du soir et 0,5gr/ prise avant de coucher.
Quelle génétique vous a été proposée à ce moment-là ?
Nous sommes passés au ratio dominant THC 20/1 soit 20 % de THC pour moins de 1 % de CBD. Depuis deux mois, nous avons rajouté à mon traitement habituel 0,3 ml d’huile sublinguale ratio dominant THC soit 25mg/ml de THC et 0mg/ml de CBD (pour une aide au sommeil).
Lorsque vous êtes passée d’une génétique équilibrée entre THC et CBD à une génétique avec un niveau de THC très élevé, quels changements avez-vous constatés dans votre santé et dans votre tolérance à la douleur ?
Les changements observés ont été une amélioration au niveau de mes douleurs de type neuropathies (sur une échelle de 0 à 10 de la douleur étant passée de 5 à 2), une amélioration de mon appétit, de mon sommeil et donc une meilleure qualité de vie.
Le 26 février dernier, le Dr Nicolas Authier, président du comité scientifique sur le cannabis médical, sur X tenait à souligner que la nonautorisation des fleurs était le résultat de négociations entre le ministère de la Santé et le ministère de l’Intérieur.
Si confirmé, comment jugez-vous cette intrusion du ministre de l’Intérieur dans le domaine de la santé ?
Si confirmé, je trouve inadmissible que le ministère de l’Intérieur soit venu interférer au niveau de la santé qui n’est pas son domaine.
Et ce pour les raisons que l’on connaît à savoir sa guerre contre la drogue et ses toutes dernières « Opérations Place nette », M. Darmanin, je le cite, considérant le cannabis comme de « la merde ».
Quelle réaction avez-vous eu lorsque vous avez appris que les fleurs ne feraient pas partie de l’offre thérapeutique réservée en future aux patients français ?
Dès que j’ai appris que les fleurs à vaporiser étaient exclues, j’ai exprimé mon mécontentement et demandé des explications aux ministres de la Santé, de l’Intérieur ainsi qu’à la Directrice de l’ANSM via un communiqué de presse et une lettre ouverte.
Les fleurs ayant un effet instantané sur mes douleurs alors que l’huile sublinguale est un traitement de fond qui ne calme pas certaines de mes douleurs violentes et soudaines. Dans les pays ou le cannabis médical a déjà était légalisé, l’efficacité des fleurs par vaporisation est déjà connue et utilisée couramment.
Les patients français ne comprennent pas cette décision injuste et inacceptable qui va nous laisser dans la souffrance (pour ceux dont le traitement de fond par huile sublinguale n’est pas suffisant) ou, pire encore, dans l’obligation de retourner sur le marché illégal ou, au mieux vers l’auto-production, et donc se retrouver de nouveau dans l’illégalité.
Dans votre lettre ouverte vous déclarez que : « Les patients refusent d’être laissés pour compte par un système de santé qui semble indifférent à vos souffrances car vos besoins thérapeutiques ne correspondent pas aux propos des politiques en vigueur ». Avez-vous donc reçu une réponse à votre lettre ?
Pour le moment aucune réponse à mes courriers, que ce soit du ministère de la Santé, de l’Intérieur comme de la Directrice de l’ANSM.
Pourquoi dans votre cas les fleurs sont-elles un meilleur allié thérapeutique que l’huile de cannabis ?
Dans mon cas, les fleurs à vaporiser sont un meilleur allié thérapeutique car ils soulagent certaines de mes douleurs instantanément.
L’huile sublinguale étant plus tôt un traitement de fond.
Compte tenu de cette décision, allez-vous interrompre le traitement au cannabis, opter pour l’huile ou continuer avec les fleurs en les achetant au marché noir ou peut-être en les produisant vous-même ?
Suite à cette décision d’exclusion des fleurs, je vais continuer via le corps médical pour les huiles sublinguales et dans l’illégalité pour les fleurs via l’auto-production au mieux ou vers le marché noir au pire.
Dans tous les cas, l’Etat français me renvoie vers l’illégalité avec les risques judiciaires encourus et la peur des gendarmes (qui de fait entraîne du stress qui n’est pas bon pour la santé en général). Abonnieren
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Avec Jorge Cervantes jorge@marijuanagrowing.comLAWNS
LES BASES DU JARDINAGE
INDOOR
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Photopériode
Intensité
Spectre de couleur
Air 20%
Température
Humidité
Teneur en CO2
Eau 20%
pH EC
Teneur en oxygène
Température
Nutriments 20%
Composition
Pureté
Substrat 20%
Structure
Teneur en humidité
Teneur en air
Chaque élément, lumière, air, eau, nutriments et substrat, doit être efficace à 100 %. Si un élément ne fonctionne pas à 100 %, tous en souffrent. Par exemple, si l’air fonctionne à 80 %, TOUS les éléments en souffrent et ne peuvent pas franchir la barrière des 80 %.
LOCAUX DE JARDINAGE ET DE POST-RÉCOLTE
Les petits espaces de jardinage peuvent être situés dans une véranda ou un rebord de fenêtre facile d’accès si les semis ou les clones en croissance sont, plus tard, plantés à l’extérieur. Les plus grandes locaux sont généralement situés dans un espace isolé avec peu ou pas de circulation. Un coin du sous-sol ou une chambre d’amis qui n’est pas fréquentée par des enfants, des animaux domestiques ou d’autres personnes est parfait. Les pièces fermées sont les plus faciles à contrôler. La pièce aura besoin d’une entrée et d’une sortie pour la ventilation et l’installation électrique. Une source d’eau et une évacuation au sol ajouteront beaucoup de commodité et réduiront les dépenses d’autres installations. Une porte qui se verrouille empêchera l’accès à des personnes indésirables et des parasites.
Les locaux de séchage et de transformation après récolte nécessitent une installation électrique et des capacités de ventilation.
Les placards/tentes de culture sont presque impossibles à trouver en Allemagne depuis la légalisation de la culture du cannabis le 1er avril 2024. Les producteurs ont acheté toutes les tentes de culture du pays au cours de la première semaine d’avril, dès le cannabis était légalisé. Si vous vivez en Allemagne et souhaitez acheter une tente de culture,
vérandas sont d’excellents espaces pour démarrer des plantes qui seront déplacées à l’extérieur. Les plantes doivent recevoir 5 heures de soleil direct pour bien pousser. Un petit espace ensoleillé suffit pour installer de petites plantes afin qu’elles puissent pousser suffisamment avant d’être mises à l’extérieur.
Les tentes ou placards de culture constituent un excellent rapport qualité-prix pour de nombreux jardiniers amateurs d’intérieur et d’extérieur. Les placards de culture sont relativement peu coûteux et peuvent être expédiés directement à votre domicile. Ils sont autonomes et peuvent être installés dans n’importe quelle pièce de la maison ou à proximité. Lorsque vous calculez le coût de construction d’une salle de culture dans votre maison et le coût d’un placard de culture, le placard est généralement plus économique. Vous aurez toujours besoin d’électricité, d’ouvertures pour aérer de l’intérieur et l’extérieur. Une source d’eau vous fera également économiser du temps et de l’énergi
vous devez la commander dans un autre pays ou inscrire votre nom sur une liste d’attente dans votre magasin local. Si vous souhaitez commencer à cultiver aujourd’hui, vous devrez construire votre propre salle de culture. La bonne nouvelle est que vous pouvez trouver des instructions GRATUITES en 11 langues dans l’Encyclopédie du cannabis, https://marijuanagrowing.com/the-cannabis-encyclopedia/.
Les locaux de culture au rez-de-chaussée sont généralement raccordés au chauffage avec des bouches d’aération d’air chaud. Certaines maisons peuvent disposer d’une climatisation centrale. Une fenêtre dans la pièce offre une ouverture prête à l’emploi pour la ventilation. Installez les salles de culture au rez-de-chaussée à côté d’une salle de bain, d’une buanderie ou d’une cuisine afin que la source d’eau soit facilement accessible. Installez-les toujours dans la pièce la plus fraîche de la maison pour minimiser les fluctuations de température.
Les containers Conex font d’excellents locaux de culture et de séchage. Ces containers en acier sont moins chers, mais il y fait très chaud en plein soleil et très froid quand il gèle dehors. Enterrer le conteneur maintiendra des températures plus constantes mais augmentera les frais d’enfouissement. Les containers Conex en aluminium sont utilisés pour stocker des denrées périssables et sont bien isolés. Les températures sont plus faciles et moins coûteuses à réguler dans un Conex en aluminium. Les containers en aluminium et en acier ont des planchers en bois. Vous pouvez percer des trous sur les côtés et dans le sol pour fixer des étagères et des cloisons. Inspectez bien les containers avant de les acheter pour déceler des trous éventuels. Les containers Conex sont également faciles à revendre aussi.
Les dépendances, notamment les garages, les ateliers et les granges, non attenantes à la maison peuvent devoir être isolées pour maintenir la température constante. La pièce aura besoin d’ouvertures pour la ventilation, d’une source d’eau et de capacités d’éva -
cuation de l’eau. L’installation électrique est essentielle. Une source d’eau réduira la charge de travail. Vous pouvez faire pousser des plantes sur une remorque et la déplacer au soleil pendant la journée. C’est un excellent moyen d’endurcir les clones et les semis
Les sous-sols sont mon endroit préféré pour y installer un jardin. Les températures sont faciles à maintenir constantes dans une salle souterraine, isolée par la terre et le béton et généralement équipés d’une alimentation en eau et d’un drainage. Dans les climats chauds, une pièce souterraine peut être le seul endroit où vous pourrez cultiver. Le sous-sol doit être propre et sec. Les sous-sols chargés d’humidité nécessitent une ventilation supplémentaire pour expulser l’air humide. Colmatez toutes les fissures dans les murs et le sol. Peignez les murs avec une peinture imperméable afin que l’humidité ne traverse pas les murs. Les peintures haut de gamme sont à base d’époxy et fabriquées avec un inhibiteur de champignons. Une recherche rapide sur Internet pour “peinture anti-humidité” fera apparaître de nombreuses options.
destinés à être plantés à l’extérieur. Les mobil-homes d’occasion sont isolés et peu coûteux. Ils sont déjà équipés d’une installation électrique, de conduits de chauffage et de climatisation, et de plomberie. Déménager un vieux mobil-home nécessite un permis du Département de la voirie.
Faites appel à une entreprise de déménagement professionnelle pour connaître les détails. Ils obtiennent le permis, le garent où vous le souhaitez, sont assurés et possèdent le camion et les outils nécessaires à ce travail. Les modèles plus anciens peuvent ne pas être conformes aux normes électriques locales. Vous pouvez vider l’intérieur et assembler des espaces de culture.
Les chambres mansardées sont un dernier recours si aucun autre espace n’est disponible. En règle générale, les pièces mansardées sont difficiles d’accès et ne disposent pas d’alimentation en eau ni de drainage. Les greniers sont généralement chauds en été quand le soleil tape sur le toit et froids en hiver, surtout quand la neige s’accumule dessus. Si vous avez quelque chose à cacher, cultivez-le dans le grenier.
This article est tiré de la Cannabis Encyclopedia ¡¡GRATUITE!! en 11 langues – tchèque, néerlandais, anglais, français, italien, japonais, allemand, portugais, russe, espagnol et ukrainien sur www.marijuanagrowing.com.
Cultivez
CULTURE DE CANNABIS OUTDOOR ET STRESS THERMIQUE
À mesure que nous nous rapprochons des mois d’été, les journées commencent à devenir plus lumineuses et les températures augmentent. C’est pendant cette période que les plantes de cannabis poussant à l’extérieur peuvent subir un stress thermique. Les plantes peuvent en être sérieusement affectées, entraînant une baisse du rendement ainsi que de la qualité des fleurs. Dans cet article, j’explique ce qu’est le stress thermique, ses causes, les solutions potentielles, les signes à surveiller, les conseils d’arrosage, mes meilleures astuces et bien plus encore.
Qu’est-ce qui cause le stress thermique chez les plantes de cannabis?
Les plantes de cannabis transpirent de l’eau à travers leur feuillage et selon la quantité de chaleur ou de pression, cela peut provoquer du stress. Le stress thermique peut se produire avec des températures chaudes ou des vents secs. Ils fragilisent, dessèchent et les plantes perdent de leur vigueur.
Non seulement les plantes montrent des signes de stress, mais la zone racinaire et le substrat de culture sont également confrontés à des problèmes tels que des pots en plastique trop chauds, un sol sec, des racines cassantes et un déséquilibre de la vie microbienne du sol. Le stress thermique peut être devenir un sérieux problème pour les cultivateurs débutants si aucune solution n’est apportée pour aider les plantes.
Les températures supérieures à 28 degrés et les vents chauds et violents sont les principales causes du stress thermique des plantes de cannabis. Des vagues de chaleur inattendues peuvent provoquer une hausse des températures diurnes, qui peuvent augmenter de plus de 10 degrés Celsius sur une journée.
Les différents signes du stress thermique
Si cette année est votre première tentative de culture outdoor, vous pourriez être confrontés à toute une série de problèmes. Vous en trouverez ci-dessous quelques-uns et comment les identifier lorsqu’ils surviennent.
DES POTS TROP CHAUDS ET UN SUBSTRAT DE CULTURE TROP SEC
Ça peut arriver avec des pots en plastique noir qui reçoivent la lumière directe du soleil toute la journée. Les sols des terrasses peuvent également chauffer les pots, ce qui entraîne une température trop élevée de la zone racinaire et un dessèchement du sol.
LE FEUILLAGE COMMENCE À S’ENROULER VERS L’INTÉRIEUR
Au début, vous ne remarquerez peut-être pas que les feuilles s’enroulent vers l’intérieur. Cependant, plus le stress thermique s’aggrave, plus les feuilles changent de forme. Faites
tout ce que vous pouvez pour leur éviter la lumière du soleil. L’enroulement des feuilles est généralement le signe d’un coup de vent ou du fait que l’air est trop sec et se déplace trop rapidement autour des plantes.
LES FEUILLES SE FLÉTRISSENT OU TOMBENT
Un autre signe plus évident que vos plantes ne sont pas heureuses et stressées à cause de la chaleur est que leurs feuilles commencent à se flétrir ou à tomber. Vers la fin de la journée, quand le soleil se couchera, vous remarquerez que les plantes se redressent et retrouvent une forme normale.
Les microbes et les champignons luttent pour survivre
Non seulement les bactéries et les champignons bénéfiques ne survivront pas dans un sol trop chaud mais ils deviennent des terrains fertiles pour les mauvaises bactéries et les agents pathogènes. Il est essentiel de disposer d’une population de micro-organismes et de champignons bénéfiques pour lutter contre les maladies des plantes.
DES PROBLÈMES DE E.C AFFECTANT L’ABSORPTION DES NUTRIMENTS
Lorsque vos plantes de cannabis outdoors ont trop chauds, elles ne peuvent plus absorber les nutriments de la même manière, ce qui peut entraîner une carence en nutriments.
Dans le pire des cas, les plantes montrent des signes d’intoxication alimentaire, ce qui signifie que vos niveaux de EC sont trop élevés. Quoi qu’il en soit, les deux problèmes sont liés à l’EC.
LES RENDEMENTS ET LA TAILLE DES TÊTES SERONT NETTEMENT INFÉRIEURS
Si vous regardez vos plantes et vous demandez pourquoi les têtes ne sont pas aussi grosses que l’année dernière, alors il y a de fortes chances que le stress thermique ait fait des ravages. Le stress thermique peut entraîner une réduction du rendement de la récolte et produire des têtes de plus petite taille.
LA PRODUCTION DE RÉSINE ET DE TERPÈNES AFFECTÉE NÉGATIVEMENT
Combiné à des rendements plus faibles, un autre inconvénient des plantes de cannabis soumises à un stress thermique est que la qualité des têtes est inférieure à un bon niveau. La structure des têtes est plus aérée, vaporeuse et la production de résine est minimale, affectant finalement l’arôme, le goût et l’effet.
Que faire des feuilles endommagées?
Tout d’abord, un stress thermique ne donne rien de positif à une plante de cannabis, surtout si le problème devient grave. Il n’y a rien que vous puissiez vraiment faire lorsque
le feuillage devient cassant, sec et sans vie, à part le couper soigneusement et le jeter dans votre tas de compost.
Qu’en est-il des têtes stressées par la chaleur, moisies et molles?
Un problème qui peut survenir en raison de températures excessivement chaudes, de niveaux d’humidité élevés et d’un manque d’air frais est la moisissure des têtes. Vous remarquerez que vos pépites compactes et dures sont devenues molles et ressemblent à de la barbe à papa au toucher. C’est une sonnette d’alarme qui retentit et ce n’est qu’une question de temps avant que toutes les plantes soient affectées.
Si vous remarquez que certaines têtes sont infectés, coupez-les soigneusement et jetez-les. De l’air frais et beaucoup d’oxygène autour des têtes permettront aux autres têtes sans moisissure de continuer à fleurir sans problème, mais soyez extrêmement vigilant pendant la période de floraison.
5 façons de lutter contre le stress thermique à l’extérieur
1. FILETS D’OMBRAGE
• Les filets d’ombrage sont faciles à utiliser et vous pouvez personnaliser leur forme.
• Vous ne devez utiliser des filets d’ombrage que pendant les périodes les plus chaudes de la journée.
• La taille des mailles du filet détermine la quantité de lumière passant au travers.
2. TUNNELS
• Les tunnels sont fabriqués à partir de canne de bambou, de tuyaux en plastique et de films en polystyrène.
• Un excellent moyen de protéger les plantes des UV et des vents violents
• Vous pouvez réaliser votre propre tunnel en polyéthylène selon la taille et la forme de votre choix.
3. SERRES
• Les serres sont solides et durent des années.
• Elles protégeront vos plantes des vents chauds et des UV.
• Les petites serres ne sont pas chères et fonctionnent très bien.
4. CRÉER DE L’OMBRE DE MIDI À 16 HEURES
• Déplacer les plantes dans une zone ombragée entre 12h et 16h sera bénéfique.
• Les plantes seront au frais et pourront pousser sans avoir trop chaud.
• Les pots resteront frais pendant les moments les plus chauds de la journée.
5. COUPE-VENT
• Protéger vos plantes du vent à l’aide de draps ou de filets fonctionne bien.
• Les producteurs des régions montagneuses connaissent des vents violents et secs.
Les coupe-vent aident à prévenir les brûlures dues au vent qui assèche le feuillage.
Quel est le meilleur moment pour arroser les plantes de cannabis en extérieur?
Nous pouvons supposer que plus il fait chaud dans la journée, meilleur est le moment d’arroser. C’est en fait le contraire car les plantes de cannabis transpireraient l’eau et les nutriments disponibles beaucoup plus rapidement que si les températures étaient plus fraîches. J’ai vu de nombreux cultivateurs asperger leurs plantes avec de l’eau froide ce qui finit souvent par brûler les plantes qui sont dans le soleil.
Alors, quel est le bon moment pour arroser et quelle quantité d’eau faut-il leur donner exactement?
La meilleure eau: du robinet, du tuyau, de l’eau en bouteille ou à l’osmose inverse?
Cela dépendra de ce qui est le plus pratique et le plus rentable pour vous.
• Arrosez le sol lorsque les températures sont les plus fraîches, le matin et le soir.
• La pulvérisation foliaire de vos plantes outdoors offre de nombreux avantages et aide les plantes à retenir l’eau.
• Évitez d’utiliser de l’eau froide car cela pourrait choquer les racines.
• Préparez une solution de pulvérisation foliaire légère et évitez les grosses particules.
• Il est préférable d’utiliser de l’eau douce plutôt que de l’eau dure si vous avez le choix.
• L’eau à osmose inverse est un excellent moyen de réduire le niveau d’E.C de l’eau dure.
5 bonnes astuces pour protéger vos plantes cet été
ASTUCE #1 – Utilisez des pots blancs
Outdoor, les pots blancs sont un excellent moyen de garantir que votre substrat de culture et votre zone racinaire restent au frais, même quand le soleil tape sur les pots. Les pots en feutre blanc permettent à l’air de passer au travers, gardant ainsi une température optimale pour les racines et le réseau trophique du sol. Les pots noirs absorbent le soleil et peuvent devenir très chauds.
ASTUCE #2 – Surélevez les pots des sols chauds
Les terrasses et les sols des cours peuvent devenir très chauds en été, ce qui signifie que les pots qui s’y trouvent également. L’un des moyens les plus simples de résoudre ce problème consiste à surélever vos pots. Placez-les sur une palette en bois ou sur des briques. Les palettes en bois sont parfaites pour monter et resteront fraiches quoi qu’il arrive.
ASTUCE #3 – Trouvez de l’ombre si nécessaire
Les zones ombragées du jardin sont idéales pour les semis et permettent aux plantes de cannabis de pousser sans trop de stress pendant la phase végétative. Même s’il peut sembler contre-productif de garder les plantes à l’ombre lorsque le soleil est au rendez-vous, vos plantes vous en remercieront au moment de la récolte. Les semis et les jeunes plantes préfèrent l’ombre, surtout si elles n’ont pas encore une zone racinaire bien développée.
ASTUCE #4 – Construisez des cages d’ombrage
L’une des meilleures façons de garder les plantes heureuses et en bonne santé pendant les mois d’été est de construire une cage recouverte d’un filet ombragé. Personnellement, je les utilise pour conserver les semis et les clones à l’intérieur. Elles sont également parfaites pour les petits projets de breeding et pour garder votre jardin privé des voisins trop curieux. Vous pouvez fabriquer votre cage en bambou et en filet, ce qui vous coûtera 10 à 20
euros pour tous les matériaux.
ASTUCE #5 – Amendez le sol
Si vous constatez que vos pots subissent des coups du soleil et que le sol est devenu sec et poussiéreux, vous pouvez toujours ajouter du compost frais, du vermicompost et de la fibre de coco. En couverture ou en paillis, l’eau sera retenue plus longtemps autour de la zone racinaire et le réseau trophique du sol augmentera les apports de carbone organique. L’inoculation de bactéries bénéfiques, de champignons mycorhizes et de Trichoderma est un excellent moyen d’aider vos plantes à survivre aux jours les plus difficiles.
Ma conclusion
En fin de compte, nous ne pouvons pas faire grand-chose contre les températures très chaudes et les vagues de chaleur inattendues, mais il existe de nombreuses mesures préventives que vous pouvez mettre en place au cas où les températures augmentent considérablement. Arroser vos plantes chaque jour à peu près à la même heure que le lever et le coucher du soleil donnera les meilleurs résultats et permettra à vos plantes d’accéder aux nutriments sans problème.
Bonne chance pour cultiver des plantes outdoors étonnantes en 2024 et faites de votre mieux pour les protéger des vents violents et des journées d’été extrêmement chaudes!
Rapport international
Texte & photos: Derrick Bergman / Gonzo Media
LA WEED LÉGALE DE LA CÔTE EST DES USA
TOURNÉE CANNABIQUE DE LA CÔTE EST, 1ÈRE PARTIE
La meilleure beuh US vient de la côte Ouest, là où a également débuté la vague verte de la légalisation. Il a fallu un certain temps pour que cette vague atteigne la côte Est, mais même là, le génie est aujourd’hui sorti de sa bouteille. À l’automne 2023, le journaliste de Soft Secrets, Derrick Bergman, s’est rendu dans les trois grandes villes de la côte Est - Philadelphie, Washington DC et New York - pour se renseigner sur l’état de la légalisation sur la côte Est.
Partout dans le monde, la culture du cannabis aux USA est associée à la côte Ouest, à la Californie en particulier. L’herbe de Cali était déjà un nom connu bien avant que les coffeeshops néerlandais et les clubs de cannabis d’Espagne et du Royaume-Uni ne commencent à la vendre. Le fait que la côte Ouest l’emporte sur la côte Est est dû au fait que le climat y est beaucoup plus propice au cannabis, mais aussi à la mentalité éprise de liberté du Far West.
Mais le cannabis est bien entendu également consommé à l’autre bout du pays. Bien plus en fait, puisque la côte Est compte plus de deux fois plus d’habitants que la côte Ouest. Il a fallu attendre juillet 2018 pour que les ventes légales de cannabis récréatif commencent dans le premier État de la côte Est. Le Massachusetts, avec sa capitale Boston, possède le premier et aujourd’hui de loin le plus grand nombre de dispensaires (voir encadré) de tous les États de la côte Est. Le Maine a suivi en octobre 2020 et vous pouvez actuellement acheter légalement du cannabis pour usage adulte dans huit des 14 États de la côte Est. Plus de 40 pour cent des 118 millions d’habitants de la côte Est vivent dans des États où le cannabis est légal.
Le gouverneur du New Jersey, Phil Murphy, a signé trois lois légalisant le cannabis en février 2021. La première herbe légale a été vendue plus d’un an plus tard, le 21 avril 2022. “Aujourd’hui marque le début d’une toute nouvelle industrie pour notre État”, a tweeté Murphy, “C’est un moment historique dans notre travail pour la justice sociale et économique”. Le cannabis médicinal est légal dans le New Jersey depuis 2010, ce qui a eu un impact majeur sur le déploiement de la légalisation de son usage récréatif. La plupart des dispensaires médicaux ont également commencé à vendre du cannabis destiné globalement aux adultes. Ces entreprises ont évidemment un avantage sur la concurrence: leurs magasins sont déjà là. Cela s’applique à la plupart des États de la côte Est: légalisation médicale d’abord, puis de loisirs. Le départ de ma tournée cannabique sur la côte Est est la ville historique de Doylestown en Pennsylvanie. Le cannabis médicinal est légal dans cet État, mais la consommation récréative pour les adultes ne l’est pas encore. Nous sommes donc allés au New Jersey pour ma première
lage. Mon deuxième achat est de 3,5 grammes de Sweet Apple Crumble Pie de Verano, la variété maison. Réserve Indica, taillée à la main. En tant que nouveau client, je bénéficie d’une
visite d’un dispensaire américain. Le Zen Leaf à Lawrence est le plus proche et je vais donc commencer par là. Ce shop est situé près de la ville universitaire de Princeton, sur l’autoroute entre New York et Philadelphie. Un grand bâtiment d’apparence plutôt anonyme avec un grand parking à l’arrière.
Avant même que je puisse prendre une photo, un agent de sécurité vient me dire que je n’ai pas le droit sans autorisation. À l’intérieur, une dame sympathique explique que les photos et interviews doivent être coordonnées avec le service communication de Verano, la société mère de Zen Leaf. Bienvenue dans le monde du cannabis d’entreprise. Verano est un MSO, un opérateur multi-états. Actif dans 13 États avec 95 dispensaires et 12 installations de culture et de transformation, représentant ensemble plus d’un million de mètres carrés de capacité de culture. Un poids lourd. Poids lourd serait aussi la meilleure façon de
décrire la boutique Zen Leaf à Lawrence. La zone de réception, où votre carte d’identité est vérifiée, est énorme et l’espace de vente encore plus grand. La gamme de produits est également très... vaste. Il y a un guichet automatique de retrait d’argent dans la zone d’entrée. Comme le cannabis est interdit au niveau fédéral, les banques boycottent l’industrie du cannabis et tout se fait en espèces par obligation.
Sur les écrans tactiles, vous pouvez voir exactement ce qui est en vente et quelles offres sont disponibles. Ces informations peuvent également être trouvées sur leur site Web: zenleafdispensaries.com/locations/lawrence/ recreational-menu/.
Je fais défiler et calcule, considère mes options et finis par acheter 3,5 grammes de Mend OG de Find. C’est une variété de la marque Curaleaf, la plus grande entreprise de cannabis au monde en termes de chiffre d’affaires. “Une fleur de cannabis de tous les jours”, est écrit sur l’embal-
réduction et paye un peu moins de 13 euros par gramme une fois converti. Les taxes des États du New Jersey et du Lawrence sont indiquées séparément sur le reçu. Sur les 96 dollars que je paie, 5,90 dollars vont à l’État et 1,78 dollars à la ville, soit 8 % au total. Le reçu indique également un avertissement: Non valable en dehors de l’État du New Jersey. Une demi-heure plus tard, j’enfreins la loi en ramenant mes deux colis en
Pennsylvanie. La Mend OG, la moins chère des deux, se révèle d’une qualité supérieure à la moyenne. Bien que l’emballage en verre noir Verano soit plus joli et meilleur pour l’herbe que l’emballage en plastique blanc de Find, l’herbe qui est à l’intérieur n’est pas aussi bonne. Le package Find porte la date de récolte: ma Mend OG a été récoltée le 7 août, il y a 77 jours.
Pendant et après mon séjour aux États-Unis, j’envoie un e-mail à plusieurs membres du personnel de Verano pour obtenir un entretien. Ce n’est que juste avant la date limite que je reçois une réponse de la responsable principale
car nous utilisons les fleurs de cannabis de la plus haute qualité que nous cultivons.”
-Avec combien de producteurs et de marques travaillez-vous?
Bondy: “Dans tous nos magasins, notre objectif est de proposer une large gamme de produits pour répondre aux besoins de chaque client. Nous disposons d’un portefeuille croissant de marques nationales, notamment Verano, Savvy, Müv, Encore, Holy Union, On the Rocks, Avexia et Bits, ainsi que de marques locales, notamment CT Pharma, la marque la plus populaire du Connecticut. Nous sommes intégrés dans 11 des 13 États dans lesquels nous opérons et nous vendons nos marques aux consommateurs de ces États. Nous proposons également des produits d’autres sociétés de cannabis dans nos magasins Zen Leaf et nos produits sont à leur tour vendus dans plus de 700 dispensaires externes.”
- Les règles et réglementations sont-elles très strictes?
Bondy: “En tant que société légale de cannabis, Verano doit se conformer à un niveau de réglementation sans précédent. Cela exige un ensemble de protocoles stricts que nous suivons dans la gestion de notre entreprise. Chaque État a des règles et réglementations différentes et nous travaillons en étroite collaboration avec tous les législateurs pour nous assurer que nous respectons toutes les lois et réglementations.”
ces contrôlées. Cela ouvrirait également la voie à des progrès, notamment en matière de réforme des services bancaires et de la justice pénale autour du cannabis.
Je passe encore quelques jours à Philadelphie. Je sens et fume régulièrement de l’herbe dans les rues du centre-ville. Traverser le pont sur le fleuve Delaware vous amène au New Jersey où c’est légal. À Philadelphie, je vois un panneau publicitaire représentant un magasin d’herbe légal de l’autre côté de la rivière. De tels panneaux d’affichage sont cependant interdits dans le New Jersey même. Même dans la capitale, Washington DC, le cannabis semble déjà totalement légal. C’est vrai, mais la réglementation de la vente de cannabis destiné aux adultes n’y est pas possible en raison d’un soi-disant avenant, un addendum à la loi locale sur le cannabis. Les dispensaires ne sont donc pas autorisés à vendre du cannabis à des personnes sans prescription médicale, mais ils peuvent néanmoins en donner. Pas seulement de petites quantités, mais jusqu’à 280 grammes. Ainsi, si vous achetez quelque chose comme un magazine dans les dispensaires de Washington pour soixante dollars, vous recevez gratuitement 3,5 grammes de cannabis.
Je n’essaie pas ce curieux arrangement parce que j’ai encore beaucoup d’herbe. Alors que le soleil brille avec exubérance, je savoure pleinement mon joint, assis sur l’herbe du célèbre parc sur lequel se trouvent le Capitole, la Maison
Blanche et le Lincoln Memorial. New York, la capitale mondiale, est la prochaine destination de ma tournée du cannabis sur la côte Est. La légalisation désastreuse a conduit à une explosion des magasins de cannabis sans licence. Il y en a littéralement des milliers. Pendant ce temps, les cultivateurs de cannabis agréés sont désespérés. Vous pourrez tout lire à ce sujet dans Tournée cannabique de la côté Est, 2ème partie: New York.
LA BEUH LA MOINS CHÈRE DE LA CÔTÉ EST
L’Asbury Park Press a inventorié les menus de cannabis de tous les dispensaires du New Jersey. Le cannabis, uniquement pour les adultes, le moins cher est la Goodfather de Brute’s Roots dans le canton d’Egg Harbor, un magasin et producteur indépendant: 3,5 grammes coûtent 23 dollars, soit 6 euros le gramme. C’est un peu moins cher avec une carte de patient car il n’y a pas de taxe supplémentaire. Bien que les prix baissent lentement, le New Jersey possède toujours l’herbe la plus chère de la côte Est, selon Asbury Park Press. Le prix moyen du gramme dans l’État du Massachusetts n’est que de 5,55 dollars, soit 5 euros. Les données sur les prix du cannabis sur la côte Est montrent une tendance claire: plus il y a de magasins, moins l’herbe est chère.
de la communication, Grace Bondy. La fleur est reine, me confirme-t-elle: le cannabis reste le produit le plus apprécié des consommateurs. Mais l’intérêt pour les produits de vape, comme les cartouches et les concentrés ainsi que pour les produits comestibles est en hausse.
-Comment ont évolué les prix de vente depuis le début de la légalisation?
Bondy: “Quand les États ont légalisé l’usage récréatif du cannabis, il y a eu une offre excédentaire sur le marché, ce qui a une incidence sur les prix dans certains États. La pression à la baisse sur les prix commence à se stabiliser et nous restons déterminés à proposer des variétés de haute qualité à des prix raisonnables dans un contexte de concurrence féroce. De plus, Verano a développé et lancé des produits largement accessibles à différents niveaux de prix, comme Savvy, plus pour un prix inférieur. Ou Verano Reserve, vendu à des prix plus élevés
- Quels changements de règles faciliteraient la vie des dispensaires?
Bondy: “Alors que la popularité et l’acceptation du cannabis augmentent chaque année, tant parmi les Républicains que parmi les Démocrates, les politiques obsolètes du gouvernement fédéral continuent d’entraver le potentiel de croissance de l’industrie. Bien que le cannabis soit l’un des moteurs d’emplois qui connaît la croissance la plus rapide du pays, les entreprises sont obligées d’effectuer des transactions dangereuses, uniquement en espèces, et se voient refuser l’accès aux services bancaires essentiels. La loi SAFER Banking Act permettrait aux entreprises de cannabis de bénéficier de l’accès aux services financiers.
Nous suivons également de près les développements autour de la recommandation du ministère de la Santé à la DEA de déplacer le cannabis vers la liste 3 de la loi sur les substan-
LES 8 ETATS DE LA CÔTÉ EST OÙ LE CANNABIS EST LÉGAL POUR LES ADULTES
Etat: Nombre d’habitants: Nombre de dispensaires*: Ouverture des ventes:
millions
Juillet 2023 Delaware 1,01 millions 0 Fin 2024, 2025
*: Avec ventes de cannabis à des fins médicales et à usage adulte ou à usage adulte uniquement
Reportage
SPANNABIS BARCELONE 2024 : LA GRAN FIESTA CANNÁBICA
La Spannabis 2024 a attiré de nombreux visiteurs et professionnels venus du monde entier. Chaque année, la ville de Barcelone devient la capitale mondiale du cannabis pendant une semaine. En plus de l’expo principale, de nombreux événements sont organisés partout dans la ville.
Il s’agissait de la 20eme édition de la Spannabis et le succès est toujours au rendez-vous. 25.000 visiteurs dont 3900 professionnels accrédités sont venus à la fira de Cornellá à Barcelone pour
cet événement exceptionnel. La Spannabis se présente comme la plus grande expo cannabique au monde. C’est le seul événement qui réunit des professionnels venus du monde entier. Ces dernières années, la « Spannabis week » a pris beaucoup d’importance. Parallèlement à l’expo principale, qui se déroulait cette année du 15 au 17 mars, de nombreux événements cannabiques sont organisés dans les cannabis social cubs et dans différents lieux. Certaines personnes arrivent à Barcelone en début de semaine pour profiter des différents événements avant et pendant la Spannabis. Une dizaine de cannabis cups ont été organisées pendant la semaine dans les cannabis clubs.
Les International Cannabis Awards sont l’un des événements les plus prestigieux dans le domaine du cannabis. Cette cérémonie s’est déroulé le 13 mars à La Llotja de Mar, un magnifique bâtiment historique de Barcelone. Les Awards récompensent les meilleurs entreprises du cannabis, les pionniers et les influenceurs… La vidéo de la cérémonie est disponible en replay.
L’International Cannabis Business Conference (ICBC), qui se déroule la veille de la Spannabis, est l’un des principaux événements de la Spannabis week. L’ICBC regroupe les meilleurs experts mondiaux du secteur pour un série de conférences dans l’auditorium de la fira de Cornellá. L’événement permet aux participants de réseauter. La
journée s’est terminée par une soirée VIP avec DJ Muggs de Cypress Hill aux platines.
La Spannabis a également organisé, comme chaque année, sa propre série de conférences, les 15 et 16 mars, avec des intervenants de plusieurs pays, principalement d’Espagne et des Etats-Unis.
La World Cannabis Conference (WCC), contrairement à l’ICBC, est accessible gratuitement pour tous les visiteurs de la Spannabis. La légalisation en Allemagne et l’avenir des CSC en Espagne faisaient bien sûr partie des principaux thèmes cette année. Avec 280 stands repartis dans 4 halls, tous les secteurs du cannabis étaient représen-
tés. Les banques de graines présentent leurs nouveautés sur des stands au design soigné. Royal Queen Seeds avait sûrement le plus grand stand, sur deux niveaux, dans la zone extérieure. Le matériel pour la culture et les extractions, les machines pour le trimming, les accessoires pour fumeurs, les vêtements étaient exposés à la Spannabis.
La zone extérieure était principalement occupée par les food trucks qui proposaient une nourriture variée et de qualité. Les tables ont été prises d’assaut et il n’était pas toujours facile de trouver un endroit pour s’assoir. Il était également pos-
marqué en particulier le groupe de dub Mystical HiFi et son excellent violoniste.
Le rappeur de Perpignan Gros Mo a profité de la Spannabis pour tourner la vidéo de son dernier single intitulé « L.A ». La vidéo a été tourné à la Spannabis, dans les rues de Barcelone et au cannabis social club FireHouse avec, entre autre,la participation de la reine du hasch Mila Jansen, du hash maker français El Professeur et du magazine Soft Secrets France.
sible de tester gratuitement le taux de THC des fleurs ou des extractions avec PurplPro. Quelques milligrammes suffisent pour pratiquer un test.
Spannabis, c’est aussi la musique. Les artistes de styles reggae, dub, dancehall, electro, hip-hop se sont succédé sur la scène extérieure pendant toute la durée de l’événement. Nous avons re-
La Spannabis Champions Cup est l’une des principales cannabis cups européennes. Cette compétition est réservé aux professionnels et la plupart des participants sont des cannabis social clubs. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée le vendredi soir.
La Spannabis permet de se plonger dans le monde du cannabis. C’est aussi un événement
riche en rencontres humaines et pas seulement végétales. C’est une bonne occasion de rencontrer des breeders, des personnalités cannabiques, des artistes et des passionnés venus du monde entier .
Prochain rendez-vous en septembre au Pays-Basque espagnol pour la Spannabis Bilbao.
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LES ORIGINES DE LA PROHIBITION DU CANNABIS
« Cannabis, entre diable et bon dieu » de Vincent Cohen-Steiner et Dinah Douieb retrace l’histoire de la prohibition. Pour quelles raisons des gens comme Emmanuel Macron ou Gérald Darmanin détestent-ils le cannabis qui a pourtant été si utile au genre humain ? Les auteurs ont remonté le temps pour essayer de comprendre.
Les lecteurs de Soft Secrets France connaissent peut-être déjà Dinah Douieb qui a été interviewée dans le journal en 2023. Elle venait de sortir un livre intitulé « Speedball » sous le nom de Judith Kush. Ce livre regroupe de nombreux documents anciens sur les drogues en général dont le cannabis. Judith Kush est une productrice et compositrice de musique qui a déjà organisé plusieurs expositions.
Vincent Cohen-Steiner est un avocat au barreau de Paris, ancien membre du conseil de l’ordre du barreau de Paris.
Dans ce livre, clairement favorable à la légalisation, les auteurs partent à la recherche de la « Genèse et Origine de la Malédiction ».
« La thèse de ce livre est de démontrer l’irrationalité totale de la prohibition du,cannabis et par voie de conséquence de s’engager dans la voie d’une consultation populaire, par référendum. »
LES ORIGINES
Selon les auteurs, les origines de la prohibition se trouveraient dans la religion, ce qui explique le titre du livre : « Il faut remonter aux origines de la Bible pour comprendre que la question de la prohibition du cannabis revêt en fait la dimension d’un combat entre Dieu et le Diable… »
Selon certains historiens, l’huile d’onction utilisé par Jésus et ses disciples contenait, entre autres, du cannabis.
L’origine du mot cannabis est expliqué dans le livre : « Le terme cannabis lui-même a été considéré comme d’origine Perse, est à la source du terme cannabis et démontre sa dérivation vers les langues sémitiques. Le mot et ses formes d’utilisation ont été empruntés par les « Scythes », peuple de nomades de l’Europe orientale, aux peuples du Proche Orient et l’ont diffusé parmi les personnes avec lesquelles ils sont entrés en contact. »
LES 100 DERNIÈRES ANNÉES
En France, la première loi contre le cannabis a été votée par le Sénat le 12 Juillet 1916, il y a plus de 100 ans, pendant la première guerre mondiale. La loi concerne l’opium, la morphine, la cocaïne, le haschisch et ses préparations. Elle réglemente la vente et l’achat de ces substances et interdit l’usage en société. Cette loi punit ceux qui facilitent à autrui l’usage à titre onéreux ou à titre gratuit.
La loi a été votée pendant la bataille de Verdun, qui a fait plusieurs centaines de milliers
de morts parmi les soldats français : « Quel est donc ce sujet d’une si intense actualité dont le Parlement français juge impératif de s’emparer pendant cet été 1916 ? »
La grande loi anti-cannabis est bien sûr celle du 31 décembre 1970. Elle fait suite à la convention internationale sur les stupéfiants de 1961. Elle punit jusqu’à un an de prison ferme la consommation de cannabis même en privé.
Cette loi très liberticide interdit aussi la présentation du cannabis sous un jour favorable notamment dans les médias et dans les œuvres artistique, ce qui n’est pas le cas dans la plupart des pays : « En France l,es peines sont d’une implacable sévérité. L’article L3421-4 du Code de la Santé Publique dispose que « présenter sous un jour favorable « le cannabis est passible de 5 ans de prison et 75.000 € d’amende comme l’escroquerie alors que le harcèlement sexuel n’est puni que de 1 an d’emprisonnement et l’abus de faiblesse par exemple sur un déficient physique ou psychique n’est puni que de 3 ans de prison... »
LES PAYS QUI ONT LÉGALISÉ
Le livre examine les différentes législations. En Europe, 21 pays sur 27 autorisent le cannabis à usage médical. En France, l’expérimentation vient de se terminer. Une période de transition a été mise en place, alors que la généralisation est attendue depuis plusieurs années, et les patients continuent à recevoir leur traitement.
Aux États Unis, 37 États ont légalisé le cannabis médical et récréatif pour certains. Au niveau fédéral, la légalisation se fiat toujours attendre.
La Thaïlande a été le premier et le seul pays d’Asie à légaliser le cannabis. Les règles n’ont pas été clairement définis et le gouvernement souhaite maintenant revenir en arrière et autoriser uniquement le cannabis médical
Les auteurs pensent qu’un Référendum d’initiative partagé pourrait permettre la légalisation du cannabis récréatif en France. En Californie et dans d’autres États américains, ce sont les referendums initiative citoyenne, qui n’existent pas en France, qui ont abouti à la légalisation. « C’est la même voie de la démocratie directe qui doit être empruntée en France » préconisent les auteurs.
Cannabis, entre diable et bon dieu, 223 pages, 8 €, à commander sur le site canabisdiablebondieu.bigcartel.com
SOFT SECRETS SELECTION
MANUDIGITAL :STEP UP LE NOUVEL ALBUM DU PRODUCTEUR FRANÇAIS
Manudigital est un célèbre bassiste, beatmaker et producteur français. Son nom d’artiste fait référence au reggae digital, un style de musique apparu dans les années 80. Le riddim Sleng Teng a été le premier instrumental de reggae entièrement digital en 1984. Il a été enregistré sur un clavier Casio MT40. Manudigital a retrouvé les machines et les claviers utilisés à l’époque pour recréer ce son particulier.
Manudigital a commencé a jouer de la basse à l’âge de 13 ans. En 1994, il a intégré son premier groupe de reggae Jahrmony. Il a étudié pendant 4 ans à l’American School Of Modern Music de Paris. A partir de 2013, il commence à composer des morceaux pour le chanteur Big Ranx, dont qu’il accompagne en tournée pendant plusieurs années. Il a notamment composé le morceau Storm Dance.
Manudigital a composé et enregistré de nombreux morceaux pour de artistes français et internationaux. Il a notamment collaboré avec Chezidek, Sizzla, General Levy, Pupa Jim, Soom T, Georges Palmer, King Kong…
Il est également connu pour ses vidéos qui ont fait plusieurs millions de vues sur YouTube, comme les Digital Kingston Sessions, ou on le voit jouer en live du clavier ou de la MPC, accompagné de différents artistes.
Son nouvel album s’intitule Step Up. Manudigital a collaboré avec 17 chanteurs internationaux sur cet album. On retrouve notamment Alborosie, Skarra Mucci, Blackout JA, Joseph Cotton. Million Stylez, Bellyman, Ghetto Priest.. La musique de Manudigital a évolué au fil des années. Il pratique un mélange de reggae, dub
et electro avec des basses puissantes.
Manudigital : Step Up (X-Ray Production)
LE CANNABIS POUR LES NULS
Ce livre a été écrit par le Dr Nicolas Authier, la journaliste Véronique Julia et trois co-auteurs. Pour la première fois, un livre destiné au grand public, présente de façon objective, le cannabis sous tous ses aspects, positifs ou négatifs.
Le principal défaut de ce livre est son titre, « Le Cannabis pur les nuls », qui ne valorise pas son contenu. Je n’ai jamais aimé les titres de la série « pour les nuls » car je considère qu’on est jamais nul quand on cherche à apprendre. « Le cannabis pour les débutants » aurait été un titre plus approprié.
l’OFDT (Observatoire français des drogues et des tendances adictives).
Véronique Julia est une journaliste qui a travaillé plus de 20 ans à France Inter. Ivana Obradovic est politiste et directrice adjointe de l’OFDT. Marie Jauffret-Roustide est sociologue et politiste à l’INSERM. Alexandre Maciuk est docteur en pharmacie, maître de conférences en chimie des substances naturelles au sein de la faculté de Pharmacie de l’Université Paris-Saclay.
5 personnes ont particpè à l’écriture de ce livre. Ce livre de plus de 500 pages est donc très dense. Il est le résultat des nombreuses recherches. « Une somme de connaissances
Le Dr Nicolas Authier est l’un des plus grands spécialistes français du cannabis médical. Les lecteurs de Soft Secrets connaissent déjà son nom. Il a été président de plusieurs comités scientifiques de l’ANSM (Agence national de sécurité du médicament). Il est chef du service de pharmacologie au CHU de Clermont-Ferrand et membre du comité scientfique de
enfn juxtaposées dans ce livre pour observer la plante dans sa globalité. » C’est le livre idéal à offrir à une personne qui critique le cannabis sans le connaître. Emmanuel Macron et Gérald Darmanin devraient absolument le lire avant de prendre à nouveau la parole sur le sujet.
Le Cannabis pour les Nuls, First Editions, 540 pages, 24,95 €
THE
CANNABIS
EXPERTS
LES EXPERTS DU CANNABIS SUR YOUTUBE
La plupart des chaines YouTube sur le cannabis sont américaines mais ce n’est pas le cas de The Cannabis Experts qui sont basés à Londres et plus précisément au London Seed Centre. Le cannabis est interdit outre-Manche mais les Britanniques ont toujours été très actifs dans ce domaine.
Cette chaine YouTube en langue anglaise est suivie par 234.000 personnes et a déjà publié 258 vidéos. Différents sujets sont abordés par les experts du cannabis : les 7 variétés les plus fortes, les 10 variétés à tester absolument en 2024, comment faire du haschisch à la maison….
La chaine donne également des conseils pour la culture de cannabis et donne des réponses à des questions importantes comme « L’herbe à 33 % de THC existe-elle vraiment ? » ou « Peuton cloner des autoflorissantes ? »
Les Cannabis Experts tournent également des reportages sur le terrain, notamment à Hyde Park à Londres pour le 420 ou à la Spannabis 2024 à Barcelone.
« Nous voulons vous surprendre, vous étonner et vous emmener dans un voyage passionnant et non pas un bad trip… Alors que nous approfondissons de plus en plus nos connaissance sur le monde mystérieux et méconnu du cannabis. »
Chaine YouTube : The Cannabis Experts
Cultivez
Par Mr. José info@mrjose.eu info@mrjose.euEngrais organiques ou minéraux?
Dans toute discussion autour des engrais pour le cannabis, les cultivateurs se divisent en deux groupes. Pour certains, la culture bio est la seule bonne méthode, naturelle, et qui donne un meilleur goût. Pour les autres, les engrais minéraux sont plus faciles à utiliser et donnent de meilleures récoltes. Explorons les avantages et les inconvénients de ces deux types d’engrais.
Beaucoup de gens affirment que la culture bio est naturelle et que fertiliser les plantes avec des engrais minéraux est synonyme de produits chimiques malsains. Cependant, il est important de réaliser que les minéraux sont des composés chimiques inorganiques naturels. Les premières plantes apparues sur Terre dépendaient uniquement d’une nutrition minérale car la matière organique n’était pas encore disponible. En termes simplifiés, on peut dire que ce n’est que lorsque la première plante est morte que le premier engrais organique est apparu.
Les partisans des engrais minéraux marquent ici un point. La nutrition des plantes la plus ancienne est la fertilisation minérale! Mais non, on ne fera pas de score aujourd’hui. Je ne veux pas que cet article donne l’impression que je défends uniquement la méthode la plus naturelle. Cependant, je souhaite contribuer à remettre en question certains mythes profondément enracinés parmi les cultivateurs et libérer la méthode minérale de l’étiquette de nocivité et de préjudice pour l’environnement.
DE QUELS NUTRIMENTS LES PLANTES ONT-ELLES BESOIN?
On pourrait croire que je prône l’usage des engrais minéraux, mais ce n’est pas le cas. J’alterne
entre les deux types d’engrais en fonction de mes objectifs de culture, dont je parlerai plus tard. Pour l’instant, je souhaite me concentrer sur la façon dont les plantes absorbent les nutriments. Dans la grande majorité des cas, les plantes absorbent les nutriments sous forme minérale. Même si vous fertilisez vos plantes avec des engrais organiques, un processus appelé minéralisation doit se produire.
Par exemple, lorsque vous fertilisez des plantes avec du fumier de vache, elles ne peuvent pas en extraire directement les nutriments. Ce n’est qu’après avoir été mélangé au sol et être entré en contact avec les micro-organismes du sol que commence le processus par lequel la matière organique est transformée en éléments minéraux. Les micro-organismes du sol décomposent le fumier en phosphore, azote, potassium et autres nutriments essentiels que les plantes peuvent absorber par leurs racines. Le même processus doit se produire après l’application des engrais organiques les plus courants. Le taux de minéralisation dépend de facteurs tels que la température, l’acidité ou la teneur en oxygène du sol.
Vous vous demandez peut-être pourquoi devrions-nous alors fournir des engrais organiques aux plantes alors qu’elles ont finalement besoin d’une nutrition minérale? Il existe plusieurs raisons. Bien que j’aie initialement mentionné la nutrition minérale comme principale source de nutriments, dans la nature, la culture bio est aujourd’hui un processus tout à fait naturel.
Les engrais organiques améliorent par exemple la structure du sol et ont un effet durable car la minéralisation se fait progressivement. Il n’y a pas non plus de risque de surfertilisation comme avec les engrais minéraux dont les excès peuvent créer
Les tests d’éclairage supplémentaire à une longueur d’onde de 420 nm n’ont apporté aucun bénéfice positif.
Quand les micro-organismes sont actifs, vous pouvez obtenir une récolte abondantes avec des engrais organiques. Ici, une Auto Blackberry Kush CBD de Dutch Passion.
les pires conditions de vie pour les micro-organismes bénéfiques et divers dommages aux plantes.
LES MICRO-ORGANISMES BÉNÉFIQUES
Les gens qui comprennent la culture bio répètent souvent qu’avec cette méthode, on ne nourrit pas les plantes mais plutôt les micro-organismes responsables de la minéralisation. Il faut leur créer des conditions de vie idéales. Il est donc utile de savoir quels micro-organismes sont impliqués dans la minéralisation. Les principaux acteurs de ce processus sont différents types de bactéries. Certaines d’entre elles sont capables de décomposer des composés organiques, tels que les acides organiques et les glucides, et de les
convertir en composés inorganiques, tels que les nitrates, les ions d’ammonium et les phosphates, qui sont ensuite absorbables les plantes.
Les champignons mycorhizes sont un autre acteur important du principe de l’alimentation bio. La relation symbiotique naturelle entre les racines des plantes supérieures, dont le cannabis, et les champignons du sol est appelée symbiose mycorhizienne.
Les fibres des mycorhizes, appelées hyphes, résident sur les racines des plantes et se développent dans le sol environnant, formant un vaste réseau qui assure le contact de la plante avec un environnement pédologique beaucoup plus vaste. Les plantes peuvent alors être mieux approvisionnées en phosphore, en azote, en oligoélé-
ments et en eau. Cela se répercute naturellement positivement sur la croissance globale, le nombre de fleurs, l’état de santé et la qualité de la production elle-même. Les mycorhizes n’aident pas la plante gratuitement.
En échange, ils reçoivent de la plante les sucres nécessaires à leur croissance. Les mycorhizes consomment jusqu’à 20% du carbone fixé par la plante lors de la photosynthèse. Cependant, vous n’avez pas à craindre que la plante manque de ce carbone. Ce commerce est bénéfique pour les deux parties.
Un autre élément important dans le processus de nutrition bio sont les champignons saprophytes, tels que Trichoderma, bien connus des cultivateurs de cannabis.
Les champignons saprophytes sont capables de décomposer la matière organique, de stimuler la croissance des plantes et surtout, de les protéger contre les agents pathogènes fongiques, ayant ainsi un effet bio-fongicide. Contrairement aux mycorhizes, les champignons saprophytes ne colonisent pas la racine. C’est une différence importante entre les mycorhizes et les saprophytes.
Je pourrais également citer les actinomycètes, qui sont des micro-organismes qui possèdent à la fois les propriétés de bactéries et de champignons. Les actinomycètes ont la capacité de décomposer les composés organiques et de produire des enzymes qui facilitent le processus de minéralisation.
OÙ TROUVER CES MICRO-ORGANISMES?
Quand on sait que les micro-organismes sont essentiels à la culture bio, il faut se demander s’ils sont en quantité suffisante dans le substrat de culture. Pour la culture dans des plates-bandes bien fertilisées et entretenues, il y a une forte probabilité que le sol contienne les micro-organismes nécessaires. Dans la culture en pot, cela dépend du type de substrat utilisé. Les micro-organismes prospèrent généralement mieux dans les substrats à base de terre. Un ajout courant aux substrats est la fibre de coco, qui est inoffensive et bénéfique. Cependant, certains micro-organismes ne se portent pas bien dans la fibre de coco pure ou dans les substrats dont c’est le composant principal.
Vous pouvez trouver des micro-organismes directement dans certains engrais organiques. Généralement, les micro-organismes survivent plus longtemps dans les engrais en granulés ou solides. Dans les engrais solides ou en granulés, les micro-organismes peuvent survivre assez longtemps. Cependant, vous devez les activer d’une manière ou d’une autre, généralement en les mélangeant avec de l’eau ou en les mettant dans un substrat humide. Dans les engrais liquides, les micro-organismes bénéfiques sont déjà actifs. Une autre façon d’introduire des micro-organismes dans le substrat de culture est par inoculation. Le marché propose une gamme assez large de produits contenant les champignons mycorhizes et saprophytes nécessaires. Ces préparations sont à appliquer directement sur le sol.
Il est préférable d’appliquer les mycorhizes directement sur les racines lors de la plantation des semis ou sur une zone où les racines entreront en
contact avec eux le plus rapidement possible. En les appliquant au bon endroit, une colonie pourra se former très rapidement et uniformément, car ils pourront se développer en même temps que le système racinaire.
Il est conseillé de mélanger les champignons saprophytes directement au substrat pour que leur présence soit la plus uniforme possible dans l’ensemble. Les nutriments seront ensuite décomposés par ces champignons dans tout le volume du substrat, libérant ainsi une plus grande quantité de nutriments pour les plantes.
QUAND UTILISER QUEL ENGRAIS?
L’engrais minéral est un moyen rapide, précis et efficace d’apporter aux plantes les nutriments dont elles ont besoin. À l’aide d’un EC-mètre, vous pouvez déterminer relativement facilement la concentration de minéraux présents dans la zone racinaire. Il convient de noter que le mesureur EC indique uniquement la quantité de nutriments minéraux. La matière organique n’est pas conductrice, c’est pourquoi, en culture bio, il n’est pas aussi simple de déterminer la quantité de nutriments disponibles dans le sol.
Le mesureur EC mesure uniquement la partie des nutriments qui a déjà subi le processus de minéralisation.
J’utilise toujours des engrais organiques quand je cultive en plein air et dans les cas où je me soucie moins du rendement et de la standardisation du processus de culture. J’affine la procédure de culture avec chaque engrais organique.
Cela demande un peu plus de travail et je dois surveiller attentivement tout signe de carence ou d’excès de nutriments. N’oubliez pas que si vous comblez une carence en nutriments avec des engrais organiques, l’effet de votre intervention peut ne se manifester qu’une semaine plus tard, car le processus de minéralisation mentionné à plusieurs reprises doit d’abord avoir lieu.
Je travaille avec des engrais minéraux quand je veux avoir un contrôle précis de la nutrition et que mon objectif est d’obtenir de manière fiable une récolte abondante. Je les utilise presque exclusivement pour la culture indoor. Ils me permettent de répondre rapidement aux besoins des plantes. N’hésitez pas à utiliser des engrais minéraux en complément de vos engrais organiques, surtout lorsqu’il existe un besoin urgent de combler une carence en spécifiques, comme en calcium ou en magnésium. Vous pouvez également les utiliser en début de culture afin que les plantes disposent de suffisamment de nutriments avant que les engrais organiques ne se décomposent dans le sol.
Quand vous utilisez des engrais minéraux, veillez à ne pas trop fertiliser les plantes. Une fois que les sels commencent à s’accumuler dans le sol, la plante ne peut plus absorber ni l’eau ni les nutriments. De plus, les conditions de vie de micro-organismes sera détériorée. C’est ce qu’il faut toujours essayer d’éviter, car même avec une fertilisation minérale, certains organismes, comme le Trichoderma, peuvent être très utiles. Je vous souhaite bonne chance dans votre culture, qu’elle soit minérale ou bio. Et n’oubliez pas: le meilleur engrais n’est que l’ombre du jardinier.
Cannabis et media
Texte: Markus BergerLe décès de Bruce Lee Un œdème cérébral causé
par le haschisch?
Pour beaucoup de nos lecteurs d’un certain âge, Bruce Lee est vraie une légende. L’acteur chinois des années 1970, mondialement connu pour ses arts martiaux, est décédé d’un œdème cérébral en juillet 1973, à l’âge de 32 ans seulement. Le monde entier était sous le choc. Comment un athlète aussi magnifique a-t-il pu mourir si subitement et si jeune? La rumeur disait que la cause de sa mort était un œdème au cerveau provoqué par sa consommation de haschisch. Après tout, Lee consommait régulièrement du haschisch sous forme comestible pour améliorer sa concentration et soigner son anxiété et ses troubles du sommeil. Néanmoins, quiconque connaît un peu le cannabis aura du mal à croire à cette théorie car il n’y a pas de dose mortelle avec la résine de chanvre - même si elle est mangée. Une étude de 2022 a révélé des résultats nettement plus crédi-
bles que l’hypothèse précédente selon laquelle Bruce Lee aurait succombé aux conséquences de sa consommation de haschich.
Mais une chose à la fois. Bruce Lee est surtout connu par les plus âgés d’entre nous. Mais même si vous n’avez vu aucun de ses films, vous avez certainement tous entendu parler de son talent exceptionnel, non seulement dans le cinéma, mais surtout en matière d’arts martiaux asiatiques, de Kung Fu et de karaté. Le nom de Bruce Lee est presque synonyme de Kung Fu. Bruce Lee est également le fondateur de la technique d’autodéfense Jeet Kune Do, qui est encore enseignée aujourd’hui dans le monde entier. Les films “Big Boss” et “Fist of Fury” lui ont apporté une renommée cinématographique internationale. Malheureusement, Bruce Lee n’a jamais pu profiter de son plus grand succès, le légendaire “Enter the Dragon”, une coproduction Hollywood/ Hong Kong. Six jours avant la sortie du film à Hong Kong, une tragédie a frappé et Bruce Lee est décédé.
Pour résumer, Bruce Lee est décédé après avoir pris un médicament appelé Equagesic, un mélange de méprobamate - un sédatif et anxiolytique, d’aspirine et d’un analgésique. Lee prenait ce médicament pour lutter contre ses maux de tête et une faiblesse physique. Le méprobamate est une substance de la classe chimique des uréthanes présentant un énorme risque de dépendance. Le médicament a depuis longtemps été retiré du marché des médicaments dans de nombreux pays occidentaux ainsi qu’aux États-Unis. En Allemagne par exemple, il est même soumis à la loi sur les stupéfiants. Peu de temps après avoir ingéré ce médicament, Lee s’est allongé sur son lit et est mort. Toutes les tentatives de réanimation ont échoué. Les médecins ont d’abord supposé qu’il s’agissait d’une réaction allergique au méprobamate ou à l’aspirine, ou à une combinaison des deux. Il peut être responsable d’un gonflement massif du cerveau, ce qui a tué Bruce Lee. L’autopsie de la star de cinéma a aussi révélé que Bruce Lee avait des résidus de haschich dans l’estomac et les intestins, ce qui était alors également considéré comme une cause possible d’œdème cérébral et de décès. Le fait que Lee partageait souvent sa passion pour le haschich comestible a donc opportunément été lié à sa mort. Bien entendu, la propagande politique et idéologique contre le cannabis y a joué un rôle. Mais cette thèse n’est absolument pas plausible.
Une enquête menée en 2022 par un groupe de médecins de l’Université autonome de Madrid a examiné en détail le processus et la véritable cause de la mort subite de la star de cinéma. Les chercheurs ont d’abord résumé tous les faits
connus. Peu de temps avant et le jour de sa mort, Bruce Lee souffrait d’une forte fièvre, d’un état fébrile, de vomissements, d’une perte de connaissance et d’autres symptômes qui indiquent clairement un coup de chaleur. On pense que sa perte de connaissance pourrait avoir été causée par une insolation. L’insolation pourrait également avoir été la cause des maux de tête dont Lee se plaignait le jour de son décès. Comme le concluent les chercheurs, il est tout à fait possible que Bruce Lee soit mort d’hyperhydratation, en fin de compte parce qu’il a trop bu - en raison d’une insolation, probablement pour se rafraîchir. Cependant, les chercheurs affirment que le mode de vie de Lee aurait également pu conduire à une insuffisance rénale. Il était à noter que Bruce Lee avait perdu beaucoup de poids au cours des deux mois précédant sa mort, ce qui était initialement attribué à son travail intensif. Cependant, des témoins rapportent qu’il mangeait très peu depuis longtemps. Au lieu de manger, il buvait de manière excessive, principalement des boissons alcoolisées et des jus de fruits, ce qui entraîne presque inévitablement une carence en sodium et une insuffisance rénale. Le corps de Bruce Lee a ainsi eu de plus en plus de mal à garder un équilibre hydrique de sain.
L’étude conclut finalement de manière hypothétique que même si Lee n’avait pas consommé une grande quantité d’eau au moment de sa mort, ses reins avaient des difficultés à encore traiter même des quantités normales de liquide. Le diagnostic posthume est donc une insuffisance rénale et non une consommation de drogue. Ce constat, même s’il doit bien entendu rester au niveau spéculatif, est une honte pour tous les opposants au cannabis. Mais soyons honnêtes: même sans cette nouvelle étude, nous savions tous que personne au monde n’avait jamais perdu la vie à cause d’une consommation de cannabis et certainement pas Bruce Lee.
Cultivez
Ed RosenthalAutumn Brands Culture de fleurs à la hollandaise
Autumn Brands fournit à des centaines de dispensaires californiens une variété de fleurs de cannabis et de cônes pré-roulés exempts de pesticides, cultivés grâce à un programme unique de lutte intégrée contre les parasites et à la sagesse de six générations de cultivateurs de fleurs coupées dans le style hollandais.
« Nous ne pulvérisons jamais de produits sur les plantes, pas même des pesticides biologiques », explique Hans Brand, qui supervise les serres avec son fils Johnny.
L‘objectif de l‘exploitation est de répondre à la demande du marché tout en étant rentable et respectueuse de l’environnement, sans utiliser de produits contaminants. Au cours des trois dernières années, pour lutter contre les parasites, l‘exploitation s‘est appuyée sur des serres totalement propres et exemptes de contaminants et sur l‘action des insectes utiles locaux, qui sont venus de l‘extérieur et ont fait de ces structures leur lieu de vie et de reproduction.
En tant que producteur sans pesticides pulvérisés, Autumn Brands s‘approvisionne et développe des variétés résistantes qui prospèrent dans un climat intérieur ensoleillé dans ses serres en Californie, a Carpinteria, une ville côtière du sud-ouest où les températures annuelles varient de 21 à 31°C, avec 280 jours de soleil par an et une humidité relative de 60 à 65 %.
Après avoir établi qu‘une variété n‘est pas hypersensible au climat humide, Johnny en teste 10 exemplaires en observant leurs schémas de croissance spécifiques en trois étapes distinctes : tout d‘abord, il observe la rapidité et la facilité avec lesquelles les boutures développent des racines. Ensuite, il observe la vitesse de croissance et la maturité. Enfin, il identifie les plantes qui augmentent rapidement de volume et terminent leur cycle de croissance avec des trichomes forts et denses.
Au cours de ce processus, qui dure environ six mois, Johnny est constamment à la recherche de nouvelles variétés à tester et à cultiver. Sa famille cultive dans les mêmes serres depuis plus de 27 ans, en utilisant les techniques et les connaissances transmises par son grand-père, par l‘intermédiaire de son père.
« Cultiver des fleurs de qualité n‘est pas seulement une question [de génétique,] de
plantes et de technologie : il faut aimer les fleurs. C‘est quelque chose que l‘on ne peut pas apprendre dans un livre ou à l’école, mais que l‘on a dans les doigts... dans le sang », explique Hans.
La famille Brand a commencé à cultiver des fleurs en Hollande il y a plus d‘un siècle et aujourd‘hui, Johnny perpétue la tradition familiale en tant que floriculteur de sixième génération, bien qu‘il soit le premier à se spécialiser dans le cannabis.
Johnny a grandi dans les serres de son père, à l‘époque où l’exploitation familiale produisait encore des tulipes et des gerberas. Comme d‘autres producteurs de fleurs coupées de
la région, l’activité des Brand a commencé à décliner à la fin des années 1990 après que le Congrès américain a promulgué l‘Andean Trade Preference Act (ATPA), qui encourageait les pays d‘Amérique du Sud - tels que la Colombie, le Pérou et l‘Équateur - à convertir leur production de coca en fleurs coupées.
Les floriculteurs californiens n‘ont pas pu rivaliser et le déclin constant du secteur s‘est poursuivi jusqu‘au début des années 2000, près de la moitié des producteurs de fleurs coupées de l‘État ayant fermé boutique en 2012. C‘est alors que les producteurs californiens ont commencé à s‘intéresser de plus en plus à la production d‘un autre type de fleurs.
La famille Brand a entamé cette reconversion
en 2015, sur la base de la loi californienne sur le cannabis médical. Au début, Hans n‘était pas favorable à la production de cannabis : lorsqu‘un cannabiculteur lui a demandé de louer un espace dans l‘une de ses serres, il n‘était pas très confiant quant à l‘issue de l‘opération.
Il n‘a pas fallu longtemps à Hans pour reconnaître les possibilités de revenus inhérentes à la culture de fleurs de cannabis. C‘est ainsi qu’il a fondé Autumn Brands, en collaboration avec Johnny, sa fille Hanna et sa partenaire Autumn Shelton, qui avait travaillé dans l‘exploitation à l‘époque où elle produisait encore des fleurs.
Depuis les serres de l‘exploitation, des lots de cônes pré-roulés et de fleurs sont livrés en flux continu vers des dispensaires populaires à Los Angeles, San Francisco et dans d‘autres parties de l‘État où la vente au détail pour un usage adulte est légale. Pour maintenir la qualité et l‘intégrité des produits, l’exploitation s‘est organisée de manière aussi efficace que lorsqu‘elle produisait des fleurs coupées. « Nous avons développé nos systèmes pour qu‘ils soient agiles et simples. Dans le secteur des fleurs, j‘avais l‘habitude de me battre jusqu‘au dernier centime et j‘adopte la même approche dans ce secteur. Nous ne jetons pas l‘argent par les fenêtres. Nous essayons d‘être frugaux et intelligents et de toujours maintenir nos frais généraux à un niveau bas », explique Hans. Chaque serre produit six récoltes par an d‘une douzaine de variétés « de base », dont Chocolate Hashberry, Dream Walker, GG #4, Orange Crush, OG Kush, Purple Punch, Shark Shock, Sour Diesel et Strawberry Banana. Les Brand expérimentent souvent d‘autres variétés, y compris des cultivars CBD tels que Blue Dream CBD.
La culture de la plante commence par des clones plantés en hydroponie dans un substrat de coco. Les exemplaires sont arrosés en permanence, grâce à un système d‘irrigation en boucle fermée, 12 fois par jour avec de l‘eau enrichie en nutriments, qui est acheminée et mélangée à de l‘eau fraîche pour l‘arrosage successif. Après l‘enracinement, les plantes sont placées sur des plateaux rotatifs gérés
efficacement : chaque plateau contient 128 plantes qui se déplacent ensemble sur des rouleaux en fonction des besoins de la serre. Deux couches de treillis sont utilisées pour soutenir les plantes, l‘une pour la phase végétative et l‘autre lorsque les plantes commencent à fleurir et que les cimes prennent du poids.
Autumn Brands n‘utilise pas d‘éclairage supplémentaire, car les serres sont ensoleillées toute l‘année. Le climat à l‘intérieur est contrôlé par un logiciel, mais en général, les températures minimales nocturnes sont d‘environ 15°C et les températures maximales diurnes se situent entre 27 et 30°C. En hiver, le chauffage est parfois utilisé pour éviter que les salles de culture ne gèlent, mais la principale préoccupation est le contrôle de l‘humidité. L‘humidité est maintenue à 80 %, voire un peu plus, la nuit grâce à des régulateurs climatiques qui mesurent et ajustent le climat en fonction des paramètres actuels : point de rosée, humidité relative, déficit d‘humidité, température et lumière disponible. Les plantes sont récoltées à la main et séchées dans une grande chambre froide où la température et l‘humidité sont contrôlées. Après le séchage, l‘équipe de récolte commence le processus d‘effeuillage et de parage, en retirant soigneusement les fleurs de leurs tiges à la main. Les plantes entrent ensuite dans la phase de séchage de deux semaines, au cours de laquelle elles sont maintenues à une température basse et à un niveau d‘humidité
moyen afin de préserver leur puissance caractéristique et d’assurer aux fumeurs une consommation agréable et savoureuse. Elles
sont ensuite placées dans des bocaux en verre respectueux de l‘environnement ou roulées dans des papiers à fumer.
Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BV
Galvaniweg 11, 5482 TN Schijndel, Pays-Bas
Tél: +31(0)73 5498112
E-mail: info@softsecrets.nl
Web: www.softsecrets.com
Rédaction en chef: Cliff Cremer
Ont collaboré a ce numéro : Jorge Cervantes, Ed Rosenthal, Olivier F, Stoney Tark, Green Born Identity - G.B.I, Hortizan, Fabrizio Dentini, Mr José, Markus Berger, Derrick Bergman, Jaypp, Matth et autres.
Adresse rédaction:
E-mail: readers@softsecrets.nl
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Préface de l’editeur
Soft Secrets est un magazine bimestriel gratuit publié aux Pays Bas (Highlife), en Allemagne, France, Italie, Espagne, Royaume Uni, Pologne, Tchéquie et Chili. Dans le monde entier, un processus de relative libéralisation de l’usage du cannabis est en cours, que ce soit pour des raisons médicales ou récréatives. Plusieurs
pays ont légalisé le cannabis et ont distingué les drogues douces des drogues dures, comme la Hollande. D’autres pays ont légalisé l’usage médicinal du cannabis, y compris le droit à cultiver des plantes de cannabis pour un usage personnel. L’éditeur soutient ce processus de normalisation de l’usage du cannabis mais cela ne signifie pas qu’il est forcément en accord avec tout ce qui apparait dans les articles et les annonces. Il se distancie par exemple explicitement des déclarations ou images qui pourraient donner l’impression qu’il approuve et encourage la consommation et/ou la production de cannabis.
Ni les publications ni des extraits de celles-ci peuvent être copies ou reproduites, quel qu’en soit le format, sans l’autorisation préalable de l’éditeur ou d’autres détenteurs des droits. L’éditeur ne peut être tenu pour responsable du contenu et/ou des points de vue exprimés dans les annonces. Il ne peut pas non plus être tenu responsable des contributions non sollicitées.
L’éditeur s’engage à joindre tous les détenteurs des copyright des photos et/ou images. Ceux-ci qui pensent cependant en être les détenteurs peuvent contacter l’éditeur à tout moment.
Prochaine édition
Le Juillet 12 2024
Award-Winning cannabis cultivation author Jorge Cervantes teams up with Seedsman for a FREE, comprehensive digital book on home growing.
100-page digital book
270+ color images
Interactive – Searchable
Comprehensive guide to cannabis cultivation
FREEBOOK
Beginner and advanced growers
Easy-to-follow cultivation examples
8 chapters of cultivation wisdom
Dedicated to increasing cannabis yields
Discover the magic of cannabis!
www.marijuanagrowing.com/grow-cannabis-book
Co-Authors
Chief Scientific Officer, Dr. Gary Yates
Stefan Meyer
Table of Contents
• Cannabis Botany
• Life Cycle of Cannabis
• Cannabis Seeds & Seedlings
• Plan Your Garden
• Grow Room Setup
• Twelve-week Garden
• Harvest, Manicuring, Drying, Curing & Storage
• Diseases, Pests & Problems
JORGE CERVANTES
Author Marijuana Horticulture.
Legendary Jorge Cervantes, published in eight languages sold over a million copies worldwide.