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Un réseau privé d’hébergement viable et rentable

LES RÉSIDENCES PRIVÉES POUR AÎNÉS CONSTITUENT UN SERVICE ESSENTIEL EN VERTU DE LA LOI SUR LES SERVICES ESSENTIELS, CERTES, MAIS ELLES CONSTITUENT SURTOUT UN PILIER INDISPENSABLE DU VASTE RÉSEAU D’HÉBERGEMENT ET DE SOINS QUI SONT PRODIGUÉS À CEUX ET CELLES QUI ONT BÂTI LE QUÉBEC. IL EST DE BON TON DE LE RAPPELER CHAQUE FOIS QUE NÉCESSAIRE.

Après deux ans de pandémie, il est également de bon ton de féliciter les gestionnaires de RPA qui sont passés au travers cette tempête parfaite en demeurant en activité pour la vaste majorité d’entre eux. Lors de son budget 2021-2022, le gouvernement a reconnu plus clairement que jamais auparavant que nous avions collectivement intérêt à ce que le réseau privé d’hébergement et de soins aux aînés demeure viable et rentable. L’alternative, de toute façon, est impensable.

En fait, dans ce budget, le gouvernement a annoncé :

• Un soutien pour la modernisation des RPA : 52 M$ sur 5 ans

• Un soutien financier accru pour l’installation de gicleurs : 41,7 M$

• Une bonification du crédit d’impôt : 268,5 M$ sur 5 ans (hausse de 1 % par année)

• Un soutien salarial post-Covid, qui accompagne progressivement la fin des primes liées à l’urgence sanitaire : 335 M$ sur 5 ans

• Un soutien pour les primes d’assurance dont le montant n’a pas été communiqué.

Bref, c’est un peu plus de 700 millions pour les 5 prochaines années.

Mais encore plus fondamentalement, le gouvernement du Québec a reconnu que la règle de fixation des loyers était un non-sens. Il a de plus réitéré qu’un bail spécifique aux RPA serait implanté. Également, avant la pandémie, un chantier d’allègement réglementaire (oui, oui, ils l’ont appelé comme ça !) a été mis sur pied pour revoir l’actuelle certification des RPA.

OÙ EN SOMMES-NOUS UN AN PLUS TARD ?

Les primes salariales se sont terminées avec la fin de l’urgence sanitaire, mais le gouvernement a annoncé en même temps son nouveau programme de soutien financier aux RPA concernant les primes de 4 $ pour les préposés et 8 % pour le personnel infirmier. La bonne nouvelle est que ce programme est ouvert à l’ensemble des RPA du Québec jusqu’en mai 2023 et par la suite, aux RPA de 250 unités et moins, de manière dégressive sur une période de quatre années. Une nouvelle approche pour la fixation des loyers en RPA est également sur le point d’être adoptée. Et un nouveau règlement portant sur la certification a été publié dans la Gazette officielle du Québec, le 20 avril dernier. À la suite de notre analyse du projet de règlement, nous sommes à préparer un mémoire qui sera déposé auprès du gouvernement au début du mois de juin. L’objectif étant de faire corriger les aberrations qu’il contient pour que le règlement soit applicable dans la réalité. Le RQRA demeure en contact hebdomadaire avec les autorités sanitaires du Québec afin que vos préoccupations, vos intérêts et surtout votre réalité soient entendus et compris par ceux et celles qui décident de l’avenir de notre essentiel réseau.

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