5 minute read

Et si la solution se trouvait dans l’immigration !

DEPUIS PLUS DE 12 ANS, LUC GAUVIN RECRUTE À L’ÉTRANGER ET AGIT ÉGALEMENT EN TANT QUE CONSULTANT RÉGLEMENTÉ EN IMMIGRATION RECONNU PAR LE GOUVERNEMENT DU CANADA. C’EST EN 2017 QU’IL A CRÉÉ LE CABINET DE RECRUTEMENT INTERNATIONAL, IMMIGREMPLOI, QUI EST AUJOURD’HUI PRÉSENT SUR CINQ TERRITOIRES À TRAVERS LE MONDE AVEC PLUS D’UNE TRENTAINE D’EMPLOYÉS. OUTRE LE BUREAU QUÉBÉCOIS SITUÉ À MIRABEL, LES ÉQUIPES DE RECRUTEURS D’IMMIGREMPLOI SE TROUVENT EN TUNISIE, AU MEXIQUE, AU MAROC, AU SÉNÉGAL ET À L’ÎLE MAURICE.

Avec la pénurie grandissante de main-d’œuvre spécialisée et le volume de demandes urgentes pour des postes à combler au Québec, plus spécifiquement dans le secteur de la santé, monsieur Gauvin consacre principalement ses efforts au marché québécois en offrant un processus étoffé de recrutement et en limitant au minimum les probabilités de faire erreur.

Une Riche Sélection De Candidats Motivés

Concrètement, le processus de sélection des travailleurs recrutés à l’étranger se fait par une équipe composée de recruteurs d’ImmigrEmploi et de représentants des employeurs participant au projet, qui se partagent les tâches d’évaluation des candidats. En premier lieu, les gens sont invités à postuler dans le cadre d’une campagne nationale de recrutement. Chaque candidature est analysée en fonction du besoin de l’employeur, puis les candidats sont contactés pour un entretien téléphonique de 30 minutes. Les candidats sélectionnés sont ensuite rencontrés en entrevue privée afin d’identifier leurs motivations personnelles. Par la suite, les candidats doivent effectuer des exercices pratiques, des mises en situation et des tests techniques afin d’évaluer leur compétence. Les candidats sont tous enregistrés et filmés lors du processus et l’information est transmise aux membres de l’équipe de recrutement, par le biais du système informatique de la firme, pour leur permettre d’identifier les meilleurs candidats potentiels. Le dossier du candidat est aussi consulté par les employeurs lors de la sélection du travailleur.

« Le niveau de motivation des candidats est toujours très élevé et généralement l’aspect économique représente le principal attrait. La majorité des candidats recherche un emploi à l’étranger afin d’améliorer leur qualité de vie et celle de leur famille. Il est fréquent que les travailleurs étrangers remettent leurs gains à leur famille demeurée dans leur pays d’origine. L’entraide et le sens du devoir sont des valeurs profondes chez les travailleurs étrangers. Règle générale, ils sont très motivés à travailler plus pour en donner plus aux leurs », précise Luc Gauvin.

Le Québec représente une belle opportunité pour les travailleurs étrangers. Le froid, le travail en région ou la langue ne sont pas des facteurs qui restreignent les candidatures. D’ailleurs, dans la majorité des endroits de recrutement d’ImmigrEmploi, le français est la langue parlée, ce qui facilite la communication.

Une Offre De Services Qui D Passe Le Processus De Recrutement

ImmigrEmploi offre une multitude de services pour assurer une immigration réussie. Dans son modèle d’affaires, outre le recrutement, l’entreprise complète le processus d’immigration et fait les demandes de permis pour l’employeur et pour le travailleur. Elle travaille en collaboration avec des organismes en formation pour répondre aux exigences des différents emplois. Elle accueille et accompagne les travailleurs lors de leur arrivée au pays et s’occupe de trouver un endroit pour les loger. À l’occasion, ImmigrEmploi fait le suivi, quelques mois plus tard, pour assurer l’arrivée de la famille afin de faire en sorte que les travailleurs s’établissent au pays de façon permanente. Tout au long du processus d’immigration, les recruteurs d’ImmigrEmploi ont le mandat de parrainer le travailleur, ce qui fait que dans la réalité, le pourcentage de retour au pays d’origine d’un travailleur spécialisé est pratiquement nul.

QU’ARRIVE-T-IL LORSQUE LE TRAVAILLEUR NE CONVIENT PAS ?

Pour l’employeur qualifié avec une EIMT favorable (étude des impacts sur le marché du travail) pour un projet de recrutement à l’étranger, l’engagement est limité. Si le travailleur ne répond pas aux attentes de l’employeur, celui-ci n’a pas l’obligation de le garder à son emploi pour toute la durée du permis de travail. Cependant, avec un processus de sélection rigoureux, l’employeur diminue les risques d’insatisfaction. Quant au travailleur étranger, il reçoit un permis de travail fermé, c’est-à-dire pour un seul et même employeur. Si l’engagement n’est pas respecté, le travailleur doit retourner dans son pays d’origine. S’il demeure au Québec, il aura un simple statut de visiteur et ne pourra pas travailler ailleurs sans obtenir un nouveau permis de travail. Un autre employeur avec une EIMT favorable pourrait se montrer intéressé, auquel cas un nouveau permis de travail pourra être délivré au travailleur étranger.

UNE MAIN-D’ŒUVRE IMPORTANTE POUR LES RPA

Avec la firme ImmigrEmploi, le RQRA a mené, en décembre dernier, une première mission de recrutement de PAB au Sénégal, laquelle a été concluante avec l’arrivée de 41 candidats prévue au cours des prochains mois. Les candidats sélectionnés complètent, en ligne, la formation requise d’Assistance à la personne en résidence privée pour aînés (APRPA). Puis, à leur arrivée au Québec, ils suivront les formations PDSB, RCR et secourisme.

« Dans le contexte actuel, considérant le besoin alarmant de main-d’œuvre en RPA, un investissement en recrutement à l’étranger est une solution profitable à long terme pour les employeurs », conclut Luc Gauvin.

This article is from: