Annoncée en 2024, la rénovation d’un immeuble situé au centre-ville n’a pas encore débuté. Les locataires se disent dépités. page 5
Un Conseil d’État fragilisé
Budget contesté, fonction publique en révolte, affaires en cascade: le gouvernement vaudois s’enlise dans la crise. page 6
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Home-jacking: un père raconte son calvaire
«Brocéliande», un spectacle magique au Petit Théâtre.
Expositions, danse, théâtre: notre agenda de la semaine. François Pignon de retour au Théâtre du Pré-aux-Moines. pp. 9-11
Réforme scolaire
Le conseiller d’État Frédéric Borloz détaille MAT-EO, la réforme qui allongera la maturité à quatre ans dès 2032. p.7
Poète en cabine
Chauffeur de bus TL depuis 34 ans, Marius Daniel Popescu est aussi un écrivain et poète primé. Portrait. page 8
Gagnez G Jouez
Alain Morisod et les Sweet People font halte le 17 décembre à la salle de spectacles à Epalinges lors de leur Christmas Tour. page 11
Plus de 5600 m² de loisirs indoor entre sport et fun pour tous. JUNGLE KIDS
ÉDITORIAL
Fabio Bonavita
Rédacteur en chef
Dormir en paix: un droit aujourd’hui menacé
Il est un peu plus de quatre heures du matin, ce 2 mars 2024, lorsque Maxime D’Ignoti se retrouve plongé dans un cauchemar éveillé: un cambrioleur s’est introduit dans son appartement alors que sa femme et sa fille de huit mois dorment encore paisiblement. Sans réfléchir, il bondit pour protéger les siens et parvient à maîtriser l’intrus jusqu’à l’arrivée de la police. Une scène digne d’un thriller qui s’est pourtant déroulée en plein cœur de la capitale vaudoise (lire en page 3).
Si cette mésaventure semble dramatique, elle n’est malheureusement plus exceptionnelle. Depuis 2022, le nombre de home-jackings aurait triplé dans le canton de Vaud. Ces intrusions, qui se produisent en présence des occupants, frappent autant les appartements du centre-ville que les maisons en périphérie. C’est pour alerter la population sur cette nouvelle réalité inquiétante que Maxime D’Ignoti a accepté de témoigner à visage découvert.
Son récit rappelle aussi l’importance de la prévention et de la réactivité des forces de l’ordre. Caméras, alarmes et intervention rapide ont permis l’arrestation des voleurs. Mais aucune technologie ne peut effacer la peur ni le sentiment que son espace intime a été violé. Pendant des mois, cette famille a vécu avec la crainte comme réflexe, chaque bruit réveillant un traumatisme trop vif. Au fond, cette affaire nous interpelle tous. Elle pose aussi une question essentielle: jusqu’où sommesnous prêts à tolérer la normalisation de la peur? Le droit de dormir en paix, de vivre et d’élever ses enfants sans trembler, n’est pas négociable. Car quand ce droit vacille, c’est la routine du quotidien qui se fissure. La famille de Maxime a surmonté cette terrible épreuve, mais combien d’autres ne s’en relèveraient pas?
Réveillé en pleine nuit, un père maîtrise un cambrioleur pour sauver sa famille
TÉMOIGNAGE • L’année
dernière, le Lausannois
Maxime D’Ignoti s’est retrouvé nez à nez, en pleine nuit, avec un individu qui s’était infiltré dans son appartement. Une expérience traumatisante qu’il souhaite aujourd’hui partager alors que les statistiques confirment l’augmentation des homejackings dans le canton.
Le 2 mars 2024 vers 4 heures du matin, Maxime D’Ignoti ouvre les yeux, réveillé par un bruit dans son appartement. Encore fraîchement papa d’une petite fille âgée de huit mois, il ne s’en alarme d’abord pas: «Je me suis dit que ma femme s’était levée pour s’occuper de notre fille qui dormait depuis peu dans sa propre chambre.»
été victimes d’un premier cambriolage alors qu’ils étaient absents.
Sauf qu’en se retournant dans son lit, il réalise que son épouse est à côté de lui, la petite dans les bras. Encore ensommeillé, il imagine que, les fenêtres étant ouvertes, le bruit provient de l’extérieur. Cela le tient néanmoins en éveil jusqu’au moment où il aperçoit une lumière sous le pas de la porte. «En sursaut, j’ai réveillé ma femme et j’ai dit; il y a quelqu’un dans l’appartement!»
Confrontation Sans réfléchir, l’homme de 36 ans se lève, sort de sa chambre, allume les lumières du couloir et crie. «Je me suis alors retrouvé face à un homme qui sortait de notre bibliothèque.»
Lausanne est-elle devenue moins sûre pour ses habitants?
Depuis deux ans environ, Maxime D’Ignoti déplore l’augmentation de ce genre d’événements dans son quartier. Des individus essayant de rentrer dans les immeubles ou d’ouvrir les voitures, il en voit régulièrement. Mais aussi une petite épicerie et les étals d’un magasin de deuxième main cambriolés, un atelier de peintre vandalisé. Une observation qui est d’ailleurs confirmée par les statistiques. Les cas de home-jacking notamment, cette variante du cambriolage effectuée en présence de l’habitant, et souvent de manière violente, auraient triplé depuis 2022 dans les cantons de Genève et de Vaud, selon des chiffres relayés par l’émission Mise au Point (RTS). Cela interpelle le Lausannois: «Est-ce que l’on doit s’habituer à ce quotidien? J’adore ma ville et mon quartier et je ne suis pas prêt à accepter cela. Ce n’est pas normal de devoir mettre des caméras et des alarmes dans son appartement et se méfier de tout. Si on ne se sent pas en sécurité, on n’a plus rien. On devient paranos.» De son côté, la police lausannoise indique que les cas de home-jacking sont très rares à Lausanne. «Les situations recensées correspondent principalement à des victimes bousculées lors d’un cambriolage ou d’une tentative.»
Le malfrat tente de s’enfuir par la rangée d’escaliers se trouvant entre eux deux. «J’ai attrapé le petit transat de bébé à mes pieds et je le lui ai lancé dessus.» Le transat touche l’individu à la tête, ce dernier s’écroule. «À ce moment, je me suis dit que je ne pouvais pas le laisser partir. Je lui ai sauté dessus et je l’ai immobilisé jusqu’à ce que la police arrive. Je n’avais pas l’intention de lui faire du mal, l’instinct et l’adrénaline ont pris le dessus. Je me suis dit que je devais nous protéger, protéger ma femme et ma fille.»
Une attitude qui n’est pas recommandée à la population confrontée à ce genre d’expérience traumatisante. «La police m’a ensuite expliqué que cela aurait pu être dangereux, que l’individu aurait pu être armé d’un couteau par exemple. Cela aurait pu être bien pire pour nous. Mais sur le moment je n’ai pas réfléchi, j’ai agi par instinct.»
ques. Il n’empêche que l’on s’est vraiment sentis soutenus et entourés dans cette affaire. La patrouille est aussi arrivée très vite à notre domicile. On leur est très reconnaissants.»
Un deuxième individu s’enfuit
«Cela a bien pris quatre mois pour que l’on se sente un peu rassurés»
Maxime D’Ignoti
Le Lausannois tient d’ailleurs à saluer le travail effectué par les forces de l’ordre. «Surtout en ce moment, parce que la police est particulièrement visée par de nombreuses criti-
La suite se déroule comme hors du temps. Les agents menottent l’auteur du cambriolage, puis la police scientifique débarque pour la prise d’empreintes. «Je suis allé aux toilettes me rafraîchir et reprendre mes esprits. Là, j’ai réalisé que la fenêtre de la salle de bains était ouverte, ce que j’ai trouvé étrange.»
Il le mentionne aux agents de police qui soupçonnent alors la présence d’un complice. Une hypothèse rapidement confirmée par les caméras de surveillance installées dans et hors l’appartement. Le couple avait pris cette mesure sécuritaire une année plus tôt, en 2023, après avoir
Les enregistrements montrent en effet la présence d’une deuxième personne dans le dressing parental, jouxtant la chambre. Au rez-dechaussée du duplex, de nombreux sacs remplis de matériel volé étaient prêts à être emportés, la porte-fenêtre déjà grande ouverte. En visionnant l’enregistrement des caméras de surveillance, Maxime D’Ignoti réalise que les voleurs étaient dans son appartement depuis 30 minutes avant que cela ne le réveille. «Je pense que c’est ce qui nous a le plus traumatisés. On se sent violés.» Le malfaiteur qui s’était enfui est finalement arrêté quelques mois plus tard et écope, comme son complice, d’une peine de prison avant d’être relâché. Le jugement final n’a été rendu que récemment. «Il s’agissait de personnes sans autorisation de séjour en Suisse, d’origines algériennes, avec un long casier judiciaire et déjà de nombreuses arrestations. Ils ne se sont jamais présentés à l’audience.»
Retrouver un peu de sérénité
Retour à ce 2 mars 2024. Il est six heures du matin, la police a quitté les lieux, le temps semble suspendu et le contrecoup arrive. «La petite pleure, il faut lui donner à manger, bref se charger du quotidien comme s’il ne s’était rien passé. On ne pouvait pas rester là, on était trop bouleversés.»
Le couple prend une semaine de congé et s’en va loger chez la famille le temps d’installer des alarmes sur les portes et digérer ce qui s’était passé. «Lorsque nous sommes revenus dans notre appartement, nous prenions tous les soirs notre fille dans notre chambre. Cela a bien pris quatre mois pour qu’on arrive à dormir plus facilement et que l’on se sente un peu rassurés. Mais encore aujourd’hui on ne se sent pas totalement en sécurité, même si ce n’est plus mon premier réflexe d’aller regarder ce qu’il se passe dehors quand j’entends un bruit.»
Joëlle Tille
Maxime D’Ignoti (en médaillon) s’est retrouvé nez à nez avec un cambrioleur dans son appartement. Il en parle pour alerter sur la situation sécuritaire à Lausanne. TILLE
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Des locataires laissés dans l’attente et l’incertitude
TRAVAUX • Annoncée en 2024, la rénovation de l’immeuble centenaire de l’avenue d’Échallens 82 n’a toujours pas commencé. Façade fissurée, verrière fragilisée et filets de sécurité présents depuis cinq ans, les locataires s’inquiètent de l’état du bâtiment. Explications.
En avril 2024, les locataires de l’avenue d’Échallens 82 apprennent, dans un courrier de la gérance, que d’importants travaux de rénovation doivent être effectués dans leur immeuble, et qu’une demande d’autorisation de construire sera déposée dans les 40 jours auprès de la Ville de Lausanne.
Mais depuis, aucune mise à l’enquête n’a vu le jour et les locataires sont dans l’attente. «Nous aimerions juste avoir des informations, savoir quand et comment cela va être fait, car il s’agit de gros travaux et nous voulons aussi nous assurer que les intérêts des locataires seront protégés», rapporte un habitant de l’immeuble. Un immeuble détérioré
Les travaux annoncés comprennent en effet la réfection totale de la façade, le remplacement des fenêtres, la mise en conformité des barrières des balcons ainsi que la réno-
vation complète de la verrière du restaurant, fissurée en de multiples endroits. Son état fragilisé questionne d’ailleurs la sécurité des piétons qui passent en dessous. Il faut dire que les premières interrogations avaient commencé il y a cinq ans déjà. Les habitants de l’immeuble s’étaient vu interdire l’accès à leurs balcons pour des raisons d’instabilité découvertes lors d’une sécurisation des façades. Des investigations complémentaires sont venues infirmer ce premier constat mais les filets de sécurité, eux, demeurent. «Cela m’a toujours interpellé, et a un peu entamé ma confiance à me rendre sur le balcon, car les filets rappellent cette fragilité», rapporte un autre locataire. Interrogés sur ces questions, ni la gérance Naef ni le propriétaire – la fondation de placement immobilier
Lithos – n’ont fourni d’informations, pas même sur les raisons de la pose des filets de sécurité, pourtant présents depuis cinq ans. «Des demandes d’autorisation sont en cours auprès des services compétents. Tant que ces démarches ne sont pas finalisées, nous ne pouvons pas répondre à vos questions», indique Rita Lercoz, du service de presse de Naef.
Une note 2 qui nécessite l’attention
Construit en 1907, le bâtiment bénéficie en effet d’une note 2 au recensement architectural. Une mesure de
protection du bâtiment est même à l’étude au sein de la Direction cantonale des monuments et sites. «Cela témoigne de l’importance patrimoniale reconnue de cet édifice», indique Nicolas Liechti, responsable communication. Cela explique, au moins en partie, pourquoi le chantier se fait attendre. En 2023, l’office des permis de construire de la Ville de Lausanne avait interpellé la Direction des monuments et sites après une annonce de travaux liés aux aménagements du restaurant («Le Petit Ajaccio» qui a aujourd’hui fermé) et du rez-dechaussée. Mais c’est ensuite au mois de septembre 2023 que la gérance informe la Direction des monuments et sites de son intention d’engager des rénovations plus importantes. «Depuis, la régie soumet régulièrement l’évolution du projet à notre service», poursuit Nicolas Liechti. Reste à comprendre alors pourquoi la gérance annonçait une demande d’autorisation de construire en 2024 alors que les procédures visant à finaliser le projet sont manifestement encore en cours. Nicolas Liechti assure que les travaux prévus ne sont pas problématiques, mais que l’accompagnement du projet doit se faire dans de bonnes conditions. «Cette collaboration permet de garantir que les interventions respectent la valeur patrimoniale du bâtiment», conclut-il.
Joëlle
Tille
NOUVEAUTÉ AU CHUV
Un espace dédié à la radiologie ambulatoire
Situé à proximité de l’entrée principale du CHUV, le nouvel espace dédié à l’imagerie médicale ambulatoire permet de centraliser les examens sur un seul site de plus de 1700 m². Sa localisation, proche des points de consultation des autres services du CHUV,
DR
facilite le parcours des patientes et patients et renforce la continuité de la prise en charge. Le nouvel espace est doté de trois appareils à imagerie par résonance magnétique (IRM), deux scanners et trois postes d’échographie de dernière génération.
DR
STATIONNEMENT
Le P+R de Vennes s’ouvre aux vélos
RECHERCHE SUR LE LÉMAN
Le projet Lémanscope touche à sa fin
Le projet Lémanscope, mené par l’Eawag, l’Association pour la Sauvegarde du Léman et l’UNIL, a réuni plus de 700 volontaires et totalisé plus de 3400 mesures sur le Léman, il prendra fin en février 2026. Le but était de mesurer la transparence et la couleur de l’ensemble du lac pour mieux comprendre les variations saisonnières de la qualité de l’eau. Les résultats de ces recherches seront prochainement divulgués.
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La Ville de Lausanne vient d’installer un nouvel espace de stationnement pour les vélos à l’intérieur du parking-relais (P+R) de Vennes. Cet aménagement offre 48 places sécurisées et accessibles gratuitement 24h/24. Ce projet s’inscrit dans la volonté de la Ville de favoriser la mobilité active et de répondre à la demande d’infrastructures adaptées aux besoins des usagers à vélo.
Un bâtiment patrimonial en suspens: la rénovation de l’avenue d’Échallens 82 attend toujours le feu vert administratif. PHOTOS TILLE
Les filets de sécurité rappelent aux locataires la fragilité de l’immeuble.
L’enlisement de la semaine
Une législature en lambeaux
CONSEIL D’ÉTAT • La fonction publique vaudoise multiplie grèves et manifestations contre les coupes budgétaires alors que le Conseil d’État reste inflexible. Entre finances fragilisées, scandales politiques et démission, le Canton nage en pleine crise institutionnelle.
Le Canton de Vaud aura-t-il un budget le 1er janvier prochain?
Rien n’est moins sûr. Tant il est vrai que, tel un navire balloté par la tempête, privé de gouvernail et de cap, il voit les crises s’accumuler.
Les manifestations répétées de ces derniers jours s’ajoutent à l’affaire Valérie Dittli, qui continue d’empoisonner le climat politique.
Un démantèlement de l’État social
La démission de Rebecca Ruizmotivée par des raisons de santé, mais dont le timing interroge - vient encore assombrir le tableau. Bref, jadis solide,Vaud est désormais en train de sombrer dans une crise institutionnelle profonde.
Aujourd’hui, ce sont donc les coupes prévues dans le budget 2026 qui mettent le feu aux poudres: plus de 300 millions
retranchés, touchant de plein fouet la santé, l’éducation et le social. Derrière ces chiffres, des hôpitaux qui évoquent un important manque de moyens, des écoles qui redoutent des classes surchargées ou encore des prestations sociales soumises à des réductions drastiques. Pour la fonction publique, trop c’est trop!
Ce budget apparaît comme une attaque frontale contre ses missions essentielles et incarne un démantèlement de l’État social. Il est devenu le symbole d’une rupture entre le gouvernement et ses propres services. La pilule aurait peut-être été plus facile à avaler si le Conseil d’État avait su convaincre par ses compétences plutôt que par une succession de bourdes et de scandales. Entre les voyages en limousines privées et les baisses d’impôts massives accordées aux plus aisés à travers l’applica-
tion erronée du bouclier fiscalmerci à Pascal Broulis -, les pertes pour l’État se comptent désormais en centaines de millions.
Une législature ratée
Ces erreurs nourrissent une colère sourde et une défiance profonde. Elles révèlent que le déficit actuel n’est pas seulement lié à des crises externes, mais résulte de choix politiques désastreux. Choquant, dans ce
contexte, un double silence: celui, indigne, de la droite majoritaire qui refuse tout dialogue, et celui, honteux, des ministres de gauche.
Une omerta qui illustre la véritable ampleur du malaise et la faillite morale d’une équipe dont la législature est un échec incontestable qui se paiera cash lors des élections de 2027. Philippe Kottelat
L’invité L’iité
Yannick Maury
Député Vert au Grand Conseil, Yens
Le mécanisme de destitution: un outil nécessaire
Dans une démocratie fonctionnelle, il devient difficilement défendable de ne disposer d’aucun mécanisme pour faire face à un éventuel blocage institutionnel. Il n’existe, dans le canton de Vaud, ni procédure de suspension ni possibilité de destitution des membres de l’Exécutif cantonal. Or ces outils, loin d’être révolutionnaires, ont été introduits ailleurs récemment avec un plébiscite populaire dépassant parfois les 90%. Une population qui a porté un élu ou une élue au pouvoir devrait pouvoir lui retirer ses prérogatives si le fonctionnement de l‘État est rendu impossible. Il est à cet égard intéressant de relever que le Conseil d’État vaudois a déjà utilisé par trois fois ces outils, qui existent à l’échelon communal, durant la législature –deux suspensions à Prilly et à Nyon ainsi qu’une destitution à Perroy – mais se montre frileux lorsqu’il s’agit d’adapter la législation pour que les mêmes possibilités existent au niveau cantonal. Pourtant, notre canton n’est pas à l’abri d’un dysfonctionnement grave. Imaginer qu’il puisse en être autrement serait faire preuve d’un optimisme naïf. Si les craintes de dérive partisane d’utilisation d’un tel outil sont légitimes, elles se dissipent à la lumière des expériences cantonales. En effet, aucun abus n’a été constaté là où ces mécanismes existent depuis des décennies. La crédibilité politique agit ici comme le meilleur garde-fou.
La motion transpartisane déposée au Grand Conseil vaudois vise ainsi à doter notre canton d’un cadre clair, proportionné et responsable. Une procédure de suspension pour faire face à une crise ponctuelle. Et, en ultime recours, une possibilité de destitution, encadrée par des cautèles strictes.
de la mouette d Le cri
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
N’est pas Brélaz qui veut...
Notre municipal Pierre-Antoine Hildbrand est incontestablement un grand sage car il a sans aucun doute la clairvoyance que l’on réserve d’ordinaire aux politiciens de haute volée, dotés d’une grande lucidité sur les autres et bien sûr, sur eux-mêmes.
Ainsi, et selon ce dont votre serviteur a eu ouï-dire par un confrère cafteur, à un journaliste facétieux qui a osé demander «promettez-vous qu’avec les mesures prises en matière de lutte contre le crack, les comportements et les situations inadmissibles seront de l’histoire ancienne?», notre édile s’est contenté de lancer, laconique, et avec un petit sourire narquois sur les lèvres: «Je ne suis pas Daniel Brélaz!». Pour ceux à qui la référence aurait échappé, c’était il y a 13 ans, c’était il y a un siècle, c’était il y a une éternité, un certain Daniel Brélaz, alors syndic déjà confronté à l'exaspération des habitants face aux dealers, toxicomanes et autres délinquants qui se multipliaient au centre-ville de Lausanne, annonçait triomphalement, bien sûr
avec l’assurance qui le caractérisait et exaspérait tant, que dans les deux années à venir, plus aucun dealer ne hanterait les rues de notre belle capitale.
Depuis, Daniel Brélaz n’est plus là, les dealers et les camés sont toujours là, et Pierre-Antoine Hildbrand espère quant à lui être encore là l’année prochaine, sans pour autant tirer des plans sur la comète et encore moins en s’engageant à retirer les camés de la Riponne.
De ce tacle (anti)confraternel à plus de 13 ans d’intervalle, on retient surtout que la drogue est le sparadrap du capitaine Haddock de nos municipalités successives, que les élus passent tandis que les problèmes demeurent, et que bien sûr Pierre-Antoine Hildbrand n’est pas Daniel Brélaz dont il n’a ni la carrure, - physique s’entend -, ni la carrière.
Allez, on se donne rendez-vous dans 13 ans, même jour, même heure, même lieu, mêmes camés, sans Brélaz, et sans PierreAntoine Hildbrand.
L’ÉCONOMIE VUE PAR SERGE GUERTCHAKOFF
Public vs privé: un écart salarial qui interroge
L’Office fédéral de la statistique vient de publier un communiqué de presse relatif au salaire médian en 2024. «Pour l’ensemble de l’économie (secteurs privé et public), le salaire médian s’est élevé à 7024 francs brut par mois pour un plein temps en 2024. Par contre, l’information que l’on ne trouve pas dans ce texte de quatre pages, c’est la différence entre le salaire médian du secteur public (CHF 8094. -) et le salaire médian du secteur privé (CHF 6510.-). Une information pourtant qui vient corroborer le ressentiment d’une grande partie de la population à l’heure où les fonctionnaires se mettent en grève à Genève, sur Vaud et sur Fribourg.
Difficile de retrouver ces deux salaires médians parmi les tableaux statistiques disponibles sur le site de la Confédérati
Par contre, on y fait mention du salaire mensuel brut. Si l’on tient à cette définition, alors le salaire médian dans le secte public s’élève à CHF 8422.- (en l’occurrence CHF 8877.- pour le hommes et CHF 8’075.- pour les femmes).
On constatera au passage que la problématique de l’égalité salariale reste d’actualité dans la fonction publique, puisqu’i reste un différentiel de près de 10%.
Dans le secteur privé, le salaire mensuel brut était de CHF 6722.- Autrement dit, on parle de plus de 25% de différence. Une telle différence justifie amplement de se poser de graves questions: est-ce qu’il n’y aurait pas une réelle concurrence déloyale favorisant la postulation pour des postes au sein de la Confédération, des cantons, des communes, voire des régies publiques?
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À Lausanne, la contestation grandit face aux coupes annoncées. VERISSIMO
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Gymnase en quatre ans: «Transformons le défi en opportunité pour les jeunes»
SCOLARITÉ • MAT-EO pour «MATurité - École Obligatoire», tel est le nom donné à la grande réforme qui fera passer la formation gymnasiale de trois à quatre ans à partir de 2032 et sur laquelle planche le Département de l’enseignement et de la formation. Plus d’une année et demie après son lancement, le point avec le conseiller d’État Frédéric Borloz.
Lausanne Cités: De longues années de travail, de préparation et de concertation, des adaptations législatives… le passage de trois à quatre ans pour parvenir à une maturité gymnasiale conforme aux exigences fédérales est-il un fardeau ou une opportunité pour le Canton?
Frédéric Borloz: Au lieu de nous contenter de régler les problèmes logistiques relatifs à ce passage à quatre ans, nous avons plutôt choisi d’en faire une opportunité pour repenser la fin de la scolarité obligatoire et améliorer les transitions vers les formations post-obligatoires. La société évolue très vite avec des avancées, par exemple en termes de numérique et d’intelligence artificielle, qui font qu’il nous faut absolument adapter et consolider la formation et nos cursus et réfléchir à la meilleure manière de préparer l’avenir des jeunes, que celui-ci passe par la voie gymnasiale ou la voie professionnelle.
Au-delà de la réflexion, cette année supplémentaire impliquera forcément l’ouverture de nouvelles classes et le recrutement d’enseignants supplémentaires. Le Canton s’y prépare-t-il ? Oui, les besoins en termes de classes supplémentaires sont d’ores et déjà imaginés et planifiés ainsi que les besoins en enseignants, anticipés en coordination avec la Haute École Pédagogique. Une montée en puissance de la formation du corps enseignant est prévue à partir de 2032, mais à chaque fois que MAT-EO franchira une nouvelle étape, nous procéderons à une réévaluation.
Et qu’en est-il du financement, alors que le Canton est engagé dans un plan d’économies budgétaires?
Le financement est d’ores et déjà inscrit dans le plan des investissements, même s’il n’est pas encore clairement défini, puisque le projet n’en est encore qu’à ses débuts. Les mesures d’économie budgétaires prévues par le Conseil d’État portent actuellement sur les charges de fonctionnement et pas sur les investissements.
Que va apporter cette année d’études supplémentaire?
Il n’est pas encore possible de répondre avec précision, parce que les groupes de travail, mêlant experts, enseignants, etc., sont en pleine réflexion pour déterminer l’organisation du contenu pédagogique de cette nouvelle maturité. En trente ans, les exigences fédérales ont déjà considérablement modifié les programmes d’enseignement, avec une multitude d’ajouts, comme l’informatique. L’enjeu n’est donc pas simplement d’ajouter du contenu ou des heures supplémentaires, mais plutôt de réfléchir à la manière dont on va organiser l’entier du cursus. Une maturité en quatre ans doit garantir une formation cohérente, exigeante
et équilibrée et mieux préparer nos jeunes aux études supérieures. Tout devrait être bien plus clair vers l’été 2027.
En parallèle de cette réflexion pédagogique, se dessine un important chantier législatif, puisque la Loi sur l’enseignement obligatoire, la LEO devra être révisée… Oui, c’est indispensable. Nous allons déjà commencer par clôturer le bilan de cette loi, qui a été entamé suite à une intervention parlementaire. Il faudra ensuite attendre les résultats des travaux des groupes de travail et la fin des expertises que nous avons lancées pour avoir une idée plus claire des changements législatifs à mettre en place. Il pourra ainsi s’agir soit d’un simple toilettage de la LEO, soit d’une refonte plus en profondeur, si nécessaire. Nous allons donc y aller étape par étape, consolider chacune d’entre elles avant de passer à la suivante, et au final mettre plusieurs variantes en consultation.
«Il faudra très probablement en passer par une votation populaire»
Il faut s’attendre à des oppositions… Évidemment, mais cela ne nous inquiète pas, à la fin, il faudra bien faire des choix, trouver des consensus pour avancer! Qu’il s’agisse du contenu pédagogique ou de l’adaptation législative, nous ferons tous les changements nécessaires, mais à vitesse humaine en y associant les enseignants et les élèves et en toute transparence. On a commencé à le faire notamment avec un site internet qui permet de suivre le projet et que nous actualisons régulièrement (www.mat-eo.ch, ndlr). À la fin, il appartiendra au Grand Conseil de se prononcer et je pense qu’il est tout à fait possible que cela passe par une votation populaire…
Selon votre planification, la mise en route de la réforme commencera en 2032, soit deux années avant la date limite prévue. C’est ambitieux, non? Non, nous avons surtout intégré dans notre rétroplanning la possibilité d’une votation populaire et le fait que les travaux en commission au
Grand Conseil pourront prendre plus de temps. C’est pour tenir compte des éventuels contretemps que nous avons prévu cette marge de deux ans, que la Confédération nous a d’ailleurs accordée.
Venons-en au fameux modèle mixte «10+4 ou 11+4» que le Canton de Vaud privilégie. Les jeunes pourront donc accéder au cursus de maturité soit en fin de 11e année, soit en fin de 10e pour les élèves qui ont des résultats suffisants. Pourquoi ce choix, déjà décrié par les syndicats? Je commence par rappeler que nous n’avons pas réinventé le monde, puisque 16 autres cantons ont également fait ce choix. Il se trouve que les tests PISA menés sur les élèves vaudois montrent qu’environ 15% de nos jeunes ont des qualités pédagogiques très solides et certains parents constatent d’ailleurs que leurs enfants s’ennuient en classe. L’école inclusive, c’est aussi donner à ces jeunes la possibilité de le faire. Ce modèle mixte est celui qui respecte le mieux le rythme des élèves, celles et ceux qui ont besoin de plus de temps, soit jusqu’à la fin de la 11e année, ne sont pas prétérités.
Est-il vraiment possible de faire une école sur mesure?
Non, mais on a le droit et le devoir d’offrir à l’ensemble des jeunes la possibilité d’exercer divers choix, parce que ça les prépare tous à la vie. D’ailleurs, les élèves pour lesquels l’enseignement est plus difficile, se voient eux aussi proposer plusieurs solutions depuis longtemps.
Le chantier MAT-EO a été lancé en mars 2024 et nous sommes à la fin 2025. À quel principal obstacle avezvous été confronté jusqu’à présent? Le travail avance mais nous sommes encore en phase de réflexion, d’analyse et on a pu constater que certains partenaires avaient des positions très fermées. Nous avons donc dû travailler pour mettre en place un état d’esprit qui permette à de nouvelles idées d’émerger. À ce stade, je pense qu’il est sain de pouvoir douter de nos certitudes et entamer les réflexions sans idées arrêtées. C’est ainsi que l’on pourra trouver ensemble un chemin pour avancer.
Propos recueillis par Charaf Abdessemed
Le PLR Frédéric Borloz gère le département de l’enseignement et de la formation depuis 2022. VERISSIMO
Écrivain et… chauffeur de bus aux TL
LITTÉRATURE • Conducteur de bus depuis 34 ans, Marius Daniel Popescu est aussi un romancier et poète émérite, fondateur du journal littéraire Le Persil, édité à Prilly. Retour sur un parcours hors norme démarré il y a 63 ans du côté de la Roumanie.
La prochaine fois que vous prendrez un bus prêtez attention à votre chauffeur. Car un écrivain, doublé d’un poète, se cache peut-être dans la cabine de conduite. Marius Daniel Popescu est en effet chauffeur de bus pour les TL depuis 34 ans. Et poète et écrivain depuis encore plus longtemps. Un parangon de littérature, distingué par des publications dans de prestigieuses maisons d’édition et des prix tout aussi prestigieux, comme le Rilke, obtenu en 2006 pour son recueil de poèmes «Arrêts déplacés».
Derrière cet homme à la personnalité foisonnante, se cache un parcours singulier qui se confond avec l’histoire de son pays d’origine. Né en Roumanie dans une famille modeste marquée par l’omniprésence des livres, le jeune Marius Daniel vit une enfance communiste avec tout ce que cela peut comporter de bons moments mais aussi de collectivisme, de privations, de totalitarisme, qui ne l’empêchent pas d’accéder à la sélective faculté de sylviculture du pays, dont il sortira ingénieur forestier. Nous sommes en 1990 et le régime de Ceaucescu vient de tomber. Assoiffé de liberté, le jeune ingénieur, qui écrivait déjà
des poèmes, lance dans la ville de Brasov La Replica un hebdomadaire d’opposition. «C’est un journal qui a très bien marché, parce que les gens étaient avides de liberté et d’écriture. Nous l’avions lancé pour tenter d’empêcher le nouveau régime d’Iliescu et sa clique de confisquer la révolution». Mais l’expérience tournera vite court. Car dans l’intervalle, l’homme a rencontré l’amour en la personne d’une jeune Suissesse, étudiante en sciences politiques débarquée en Roumanie pour découvrir le pays qui vient de s’ouvrir. Marius Daniel Popescu a 27 ans.
Habité par l’écriture
Il marie celle qui sera la première de ses trois épouses et débarque à Lausanne, où la jeune femme suivait ses études. Il ne parle pas un mot de français, mais l’apprend très vite grâce à la radio et ses interactions familiales. Mais il faut manger: il travaille alors comme bûcheron avant de renoncer à son rêve de reprendre ses études: «La seule faculté à proposer une formation en sylviculture était à Zurich, loin de Lausanne», raconte-t-il. Alors, très tôt, il pose sa candidature aux TL et devient chauffeur de bus, profession qu’il exerce
depuis le 1er août 1991. À côté de son job, Marius Daniel Popescu n’a jamais cessé d’écrire et de publier, des recueils de poèmes. D’abord en roumain, puis rapidement en français, langue qui lui ouvre «les horizons plus vastes de la francophonie» et à partir de laquelle, ironie d’un parcours d’exilé, ses romans sont également traduits en… roumain. Littéralement habité, l’homme écrit
sans arrêt et partout, le soir, tôt le matin, les week-ends et même entre deux bus. C’est qu’en plus de la littérature, il a fondé il y a une vingtaine d’années une revue littéraire
Le Persil, éditée à Prilly, forte de trois à six parutions annuelles. «C’est un journal de niche que nous tirons à 1000 exemplaires, mais il répond à une vraie demande du public et des écrivains. C’est une superbe aventure
et ma grande fierté est que nous avons publié pas moins de 1200 personnes depuis 2004.» À quelques encablures de la retraite, l’homme pourra très bientôt se consacrer entièrement à sa vocation littéraire. Dans l’intervalle il aura enfin demandé la nationalité suisse, lui qui se considère «suisse sans en avoir le passeport».
Charaf Abdessemed
6 13 20 27
Marius Daniel Popescu mène une double vie: chauffeur de bus TL et auteur multiprimé, figure singulière de la littérature romande. MAGNIN
Loisirs sorties &
Le bouquin du week-end
La romancière Léa
Simone Allegria publie une enquête romanesque et captivante. page 10
Quoi de neuf?
Le Castel de Bois
Genoud a fait peau neuve! Une cuisine locale et créative vous y attend. page 11 DR
Magie et destin
THÉÂTRE • Arthur, confié à Merlin dès sa naissance, est élevé dans ses premières années par la fée Viviane, la Dame du lac, au cœur de la forêt de Brocéliande. Là, il apprend à connaître la nature, les animaux, et grâce à eux, les valeurs morales et évidemment l’art du combat qui feront de lui un grand roi.
Dans cette même forêt, Merlin enseigne sa magie à Morgane, la demi-sœur d’Arthur qui deviendra une puissante sorcière, une femme libre, tout aussi redoutable que n’importe quel chevalier. Car, c’est de notoriété publique, la forêt de
Brocéliande est une forêt magique. Elle devient pour eux un terrain de jeux et d’expériences, mais peut aussi se révéler dangereuse pour les mettre à l’épreuve. Les deux enfants apprennent à lire, à écrire, à compter; à observer les nuages, les étoiles, les rivières et à en découvrir leurs secrets. Très tôt, ils reçoivent une mission: trouver la clef de leur porte intérieure. Celle qui ouvre l’esprit et le cœur, indispensable pour accomplir leurs destinées fantastiques. Pour donner vie à cet épisode de la légende arthurienne, l’équipe de la dramaturge et metteure en
scène franco-suisse Julie Annen va user de tout son savoir-faire! Un spectacle unique, original et forcément un peu magique, à découvrir jusqu’au 31 décembre au Petit Théâtre de Lausanne.
Mike Niriama
Brocéliande, un spectacle de Julie Annen, Petit Théâtre, Lausanne, du 3 au 31 décembre, infos sur www.lepetittheatre.ch
Lectures de Noël
Science, art, histoires de Noël et contes de fées: voici une jolie sélection de livres à mettre sous le sapin! p.12
Tendance auto
Dacia mise sur des micro-cars compacts et électrifiés pour allier praticité, fun et bon rapport qualité-prix. p. 13
La forêt de Brocéliande, terrain d’apprentissage et de mystères pour Arthur et Morgane. DR
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Danse
Marchés
Le 6 décembre
Le pain surprise de Blaise
Blaise Bersinger présente «Pain surprise», son dernier spectacle, programmé les 8 et 22 décembre au Pavillon
Naftule à Lausanne. L’incontournable humoriste lausannois entre sur scène sans la moindre idée de ce qu’il s’apprête à jouer, et ceci, volontairement. Pendant environ une heure, humour et improvisation fricotent joyeusement dans une performance haletante, culottée et sempiternellement inédite.
Pavillon Naftule, Lausanne.
projet de l’Entraide Protestante
Suisse (EPER) au Myanmar. Église Saint-Jacques, Lausanne.
Marché de Noël du BeauRivage Palace
Découvrez les nombreuses créations
gourmandes des artisans et des producteurs locaux, commandez la célèbre bûche de l’hôtel et trouvez des cadeaux d’exception. Le tout dans une ambiance qui se voudra chaleureuse et un décor des plus féériques. 11h-17h.
Hôtel Beau-Rivage Palace, Lausanne.
Le 6 décembre
Marché et concert
Lors de ce marché de Noël, deux concerts de Gospel sont prévus avec Smile Pop Soul et avec Smile Gospel. Ambiance festive, idées de cadeaux et restauration sur place. En faveur du
Marché de Noël au profit des enfants de Manille
Braderie - Tombola - Raclette
Vendredi 5 décembre de 9h à 22h
Salle Pulliérane
Rue de la Poste 1, Pully
Les 6 et 7 décembre
Marché de Noël suédois
Le CPO organise un Marché de Noël suédois. Chants, déco de Noël, artisanat et spécialités suédoises maison vous y attendent! 6 décembre, de11h à 17h; 7 décembre, de 11h00 à 16h30. Centre Pluriculturel et social d’Ouchy, Lausanne.
Expositions
Les 6 et 7 décembre
Les lumières de l’hiver
L’association EPAL’ART présente une exposition d’œuvres de huit artistes composant l’association sur le thème «Les lumières de l’hiver». Maison de commune, Epalinges.
Jusqu’au 15 février 2026
Vallotton forever - La rétrospecive
Un siècle après la disparition de l’artiste lausannois Félix Vallotton, il revient dans sa ville natale à travers une rétrospective d’exception, intime et magistrale.
MCBA - Musée cantonal des Beaux Arts, Lausanne.
Du 3 au 5 décembre
Landscape of Hyper
Épidémies, guerres, fonte des glaciers, inflation, dépression. Flux d’informations, likes numériques, hype et fakes. Nous vivons dans un monde où tout est «hyper» : hyperconnecté, hyperactif, hypersensible… Comment faire face à cette avalanche de sensations ?
La Grange, UNIL, Lausanne.
Le 11 décembre
Casse-Noisette
L’histoire d’une jeune fille qui, la veille de Noël, s’en va au pays des rêves où son Casse-Noisette, reçu par son oncle, se transforme en Prince Charmant, fascine petits et grands. En l’espace de quelques heures, vous serez emporté dans le monde du romantique et de l’imaginaire, des rêves et des désirs… Salle Métropole, Lausanne.
Le 12 décembre - Flowers
Avec Flowers, Edouard Hue signe un retour à l’essentiel. Lauréat du Prix suisse de danse en 2019, chorégraphe pour des institutions renommées comme le Bayerisches Staatsballett ou le Ballet Basel, il s’empare de la scène avec une nouvelle énergie.
L’Octogone, Pully.
Festivals
Du 5 au 7 décembre
Les Urbaines
Le festival Les Urbaines investit Lausanne, Renens et Chavannes pour une édition en entrée libre dédiée aux expérimentations artistiques. Performances, concerts, DJ sets, ateliers, et exposition: une quarantaine de propositions explorent de nouvelles perspectives visuelles, sonores et performatives.
Lausanne, Renens, Chavannes.
Le 6 décembre - Handivisible
Le festival Handivisible est organisé par un groupe de musique inclusif «Les Rebelles de la cava» et la maison de quartier de Sous-Gare à Lausanne. Il propose des concerts joués par des artistes avec ou sans handicap. Maison de quartier Sous-Gare, Lausanne.
Concerts
Le 6 décembre - Récital
Des interprètes de Barbe-Bleue, à l’affiche de l’Opéra de Lausanne, donnent un récital le 6 décembre prochain au foyer du Théâtre KléberMéleau, Lausanne. Théâtre Kléber-Méleau (TKM), Renens-Malley.
La physique comme vous ne l’avez jamais vue!
Vous pensez que la physique est compliquée? Ou peut-être que vous en savez un peu… ou beaucoup? Préparez-vous à embarquer pour un voyage extraordinaire à travers les mystères de l’univers! «Hyperloop», c’est un spectacle unique où la science rencontre la magie. Pendant une heure, laissez-vous emporter dans une atmosphère électrisante qui redéfinit les concepts les plus fascinants de la physique.
Le 10 décembre, 18h30, Le Vortex, Chavannes-près-Renens.
Les bouquins du week-end
Douce menace
En escapade à Rome, Alba et Nino découvrent le portrait d’un jeune homme au regard malsain.
Image obsédante dont ils vont chercher à percer le mystère. Cinq siècles plus tôt, dans la même ville, Michele Merisi, dit Caravage, achève son premier autoportrait. Mais quel fil peut bien relier ces deux époques?
Léa Simone Allegria, éditions Albin Michel.
Polaroids du frère
L’écrivain
Grégoire
Delacourt, explore les souvenirs déclenchés par la mort de son frère, retrouvé seul dans sa maison de Roubaix, victime d’une chute tragique. À travers ces fragments d’enfance se dévoilent la violence du père, qui plane tel un corbeau au-dessus de leurs têtes, la vulnérabilité d’un fils irradié par la mélancolie. Grégoire Delacourt, éditions Albin Michel.
Lausanne un lieu, une histoire
À Sainte-Catherine, un crash d’avion oublié
Pour les Lausannois, Sainte-Catherine évoque le refuge de la Société vaudoise de protection des animaux. Plusieurs centaines d’animaux abandonnés – chiens, chats, lapins, cochons d’Inde etc y sont hébergés.
ACCIDENT • Sainte-Catherine est derrière le «col» du Chalet-à-Gobet, sur la grande route de Berne, à près de 900 mètres d’altitude (873 mètres exactement): c’est en quelque sorte le point culminant de la commune.
Hôpital médiéval
Son nom vient d’un hôpital médiéval excentré servant aussi de refuge pour les voyageurs, sur les ruines duquel l’avant-dernier évêque de Lausanne, Aymon de Montfalcon, fonda l’un des rares couvents de Carmes de l’actuelle Suisse. Ils ne durèrent pas au-delà de la Réforme, en 1536, et les bâtiments, utilisés ensuite comme domaine rural, ont de nos jours complètement disparu. Les voyageurs trouvaient désormais refuge au Chalet-à-Gobet proprement dit. En 1902, un étang de Sainte-Catherine fut aménagé en patinoire, utilisée jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, avant d’être convertie en cultures. Pour patiner, on se rend aujourd’hui à Malley ou à Montchoisi.
ADRESSE Route de Berne, 1010 Lausanne
TRANSPORTS EN COMMUN CarPostal 362, arrêts Riau-Graubon ou SainteCatherine
À SAVOIR
Le sport se pratique maintenant aussi au Chaletà-Gobet: centre sportif avec vestiaires et douches, accès aux promenades dans les bois du Jorat et, en hiver, piste de luge avec remonte-pente…
La plaine surélevée se révéla être un obstacle infranchissable le dimanche 18 septembre 1921, jour du Jeûne fédéral, quand un petit avion s’y écrasa.
Deux Suisses-allemands À son bord, deux jeunes Suisses-allemands, le pilote Eugène Bouché, étudiant ingénieur de 22 ans, originaire de Soleure, et son passager, Fritz Minder, lieutenant d’infanterie de 21 ans, de Klus-Oensingen. Ces deux élèves de l’école de recrues de Liestal avaient survolé leur pays entre 17 h et 17 h 30. Un journal raconte: «À Mézières encore, le moteur rendait pleinement. Au-delà des Cullayes, l’avion glissa sur l’aile et vint, sans possibilité de rétablissement, s’abîmer sur le sol. L’appareil fut réduit en miettes. Un des aviateurs, un lieutenant, a été tué sur le coup et le pilote est resté écrasé sous l’appareil.»
Le tex livre «
Le texte de cette rubrique est tiré du livre «111 lieux à Lausanne à ne pas manquer», de Martine Dutruit (photos), Ulrich Doepper, Pierre Thomas et Michel Zendali (textes), éditions emons: www.111lieux.com Disponible en librairie.
Spectacle
Humour
La tournée qui va mettre le feu à l’hiver
ÉVÉNEMENT • Les 17 décembre, la joyeuse bande des Sweet People fait escale à Epalinges avec son Christmas Tour 2025.
Voici un rendez-vous incontournable depuis près d’un demi-siècle et dont l’an dernier, le public avait salué le retour après deux ans de pause. Preuve que la formule imaginée par Alain Morisod conserve toute sa force. Le groupe retrouve cette année l’équilibre qui fait sa signature, notamment grâce à la présence de Jean Jacques Egli dont le retour avait ravivé l’alchimie du cercle originel. Entouré de Mady Rudaz, Julien Laurence, du vétéran Egli et des musiciens Jean Luc Mailler et François Torche, l’infatigable chanteur et musicien genevois poursuit une trajectoire guidée par un goût assumé pour une musique romantique, généreuse et populaire. Sur scène, seize personnes participent à l’aventure, une petite troupe où chacun contribue à l’atmosphère si particulière des spectacles.
Le public découvrira aussi un nouvel album intitulé «Je ne t’ai jamais dit adieu», sorti le 25 novembre dernier. Le spectacle proposera près de trois heures de concert mêlant succès et titres plus récents. Depuis la première tournée de 1977, cette série hivernale s’est imposée
Le 17 décembre à 20h à la Salle de spectacles d’Epalinges. Billetterie: Magasin Bula, place de la Croix-Blanche 21, Epalinges. Tél. 0848 905 906 - www.morisod.com
«Silence,
Pignon arrive!»
THÉÂTRE • Mettre côte à côte un assassin et un suicidaire, puis laisser la situation évoluer… L’un, tueur à gages froid et méthodique, a besoin de silence et de discrétion ; l’autre rêve que tout le monde le voie et le connaisse. Cette confrontation improbable crée un mélange d’humour, de tension et de quiproquos irrésistibles.
«L’Emmerdeur» marque l’entrée en scène d’un personnage emblématique, François Pignon, qui deviendra récurrent dans les succès ultérieurs de l’auteur.
(Re)découvrez ce classique du théâtre, où humour noir et situations absurdes se mêlent, pour un rendez-vous forcément inoubliable avec François Pignon.
L’Emmerdeur– Théâtre du Pré-auxMoines, Cossonay, 18 décembre.
billets b 6
Pour gagner 2 billets, envoyez LC MER au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 8 décembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
billets b 10
Pour gagner 2 billets, envoyez LC MUS au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 8 décembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
À la découverte des trésors fromagers
TERROIR • À chaque Fromage de Suisse est attachée une histoire qu’expliquent un terroir, un savoirfaire et, surtout, une passion. Cet ouvrage invite à la découverte de dix spécialités emblématiques du territoire helvétique: Appenzeller, Emmentaler, L’Étivaz, Le Gruyère, Raclette du Valais, Sbrinz, Tête de Moine, Tomme Vaudoise, Vacherin Fribourgeois, Vacherin Mont-d’Or. Les rencontres se font nombreuses auprès de fromagers qui s’attellent à respecter des cahiers des charges stricts. La biodiversité explique un environnement préservé. Quand les pâturages suisses, au-delà du spectaculaire décor, définissent un modèle de développement que le monde
entier envie. Cet art de vivre connaît ses règles. De la traite au chauffage, moulage, pressage ou affinage, les différentes étapes qui mènent à la confection d’un fromage s’inscrivent ici dans un temps que seuls des maîtres-artisans locaux maîtrisent. Cet art de la transformation invite à une authentique leçon de gastronomie.
Treize chefs issus des tables parmi les plus en vue de Belgique, de
France et de Suisse livrent leurs recettes inédites à base d’authentiques fromages et offrent à cette épopée pastorale une irrésistible promesse gourmande.
LC
À Crissier, le Castel de Bois
Genoud
retrouve sa lumière
«Les fromages de Suisse - Une épopée gourmande», Stéphane Méjanès et Jean-François Robin. Editions Glénat.
livres li 5
Pour gagner 1 livre, envoyez LC MAG au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 12 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 8 décembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Cette semaine au cinéma
par Thomas Lécuyer
La voix de Hind Rajab
Le 29 janvier 2024, les bénévol es du Croissant-Rouge reçoivent un appel de détresse: une fillette de six ans est coincée dans une voiture sous les tirs à Gaza et su pplie qu’on vienne l’aider. Tandis qu’ils tentent de rester en ligne avec elle, ils mobilisent tous les m oyens possibles pour dépêcher une ambulance. Cette enfant s’appelait Hind Rajab. Et ce film n’est pas une fiction, mais bouleversant devoir de mémoire et de compassion . Cette petite fille a vraime nt existé, et sa mort tragique, exécutée par les soldats de Tsahal, a frappé les espr monde entier. Ce film témoignage, qui utilise les enregistrements originaux de la voix de la fillette alors qu’elle est en ligne avec le Croissant-Rouge, est un bouleversement. Grâce à une utilisation subtile de la fiction, via un arc narratif tendu et immersif, la réalisatrice Kaouther Ben Hania nous plonge au plus près de ces secouristes qui tentent de vaincre l’absurdité et la sauvagerie de la guerre pour sauver une enfant.
Mektoub, My Love: Canto Due
Le Castel de Bois Genoud à Crissier renait grâce à l’énergie de Nathan Behrens, 30 ans, et de son associé Damien Oriella. Ensemble, ils redonnent vie à ce lieu emblématique niché dans la nature, à deux pas de la ferme Demeter. Après plusieurs mois de rénovation, leur projet a pris forme: un espace chaleureux, vivant et résolument local a vu le jour. Depuis octobre, le Tea Room du Castel accueille le public dans un décor coloré, meublé de pièces chinées et restaurées. On y savoure une offre gourmande et accessible, dans une atmosphère conviviale qui fait aussi la part belle aux artistes et artisans de la région. Et depuis le 3 novembre, Nathan et Damien y proposent une cuisine bistronomique ancrée dans les saisons, en collaboration directe avec la ferme voisine. Pour Nathan, originaire de la région morgienne, ce retour au Castel a valeur de symbole: c’est ici qu’il a fait ses débuts, avant de forger son identité culinaire dans divers établissements et de diriger les fourneaux de La Maison d’Igor. Aujourd’hui, il revient là où tout a commencé, entouré d’une jeune équipe passionnée et soudée, prêt à écrire un nouveau chapitre de l’histoire du Castel. LC Restaurant le Castel, route du Bois-Genoud 36, Crissier.
Il faut d’abord se débarrasser de tous les préjugés, de toutes les polémiques, de tous les commentaires. Si Abdellatif Kechiche est problématique, qu’en est-il de son œuvre? Le troisième volet de son chant d’amour à une jeunesse perdue, après un «Canto Uno» sorti en 2016 et un «Intermezzo» probablement insupportable que seuls les spectateurs cannois ont vu lors d’une projection sulfureuse en 2019, parachève une saga ample et lumineuse, dont la gravité soudaine vient nuancer l’apparente apesanteur. Oui, «Mektoub, My Love» est une œuvre magnifique, vibrante de désir, de chair et de soleil, le portrait d’une jeunesse qui se précipite dans l’instant avant de se heurter au plomb de l’âge adulte et de la fin de l’insouciance. Tout est encore permis et Kechiche filme ses personnages dans d’immenses élans de spontanéité, dans ce qui construit in fine une existence, ces petits riens, ces éclats de rire, ces éclaboussures, ces rayons de soleil, ces plats partagés, ces longues nuit de danse et de désir, l’amour, le sexe, la soif et l’appétit.
comme un moment où la nostalgie et l’énergie festive se rejoignent. Marie Karatsouba
DR
De jolis bouquins à glisser sous le sapin
Fuir les corvées de Noël?
Un monde magique au papier découpé
R S d N iiddéb
ROMAN GRAPHIQUE • Ève et Simon, lessivés par le quotidien et les obligations de Noël, prennent une décision radicale: ce soir, ils claquent la porte… et s’échappent! Laissant derrière lui la dinde, les beaux-parents et les enfants, le jeune couple sèche Noël comme on sèche les cours, et s’élance dans une nuit parisienne pleine de surprises. Entre quiproquos, rencontres improbables et éclats de rire, cette nuit du 24 décembre va leur réserver la plus belle des surprises… «Un Noël à Paris, Tome 1», Jim et Giuseppe Lotti. Editions Le Lombard.
bandes
dessinées b 5
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Chanter la Suisse dès le berceau
LIVRE MUSICAL • Avec
«Mes premières chansons suisses, Suisse Chérie propose un tendre voyage musical destiné aux tout-petits. Cet ouvrage cartonné, facile à manipuler, réunit six airs traditionnels qui ont marqué des générations: «Le vieux chalet», «Le ranz des vaches», «Te voici, vigneron», «La youtse du lac Noir», «Tout simplement» et «Sentiers valaisans».
Réinterprétées avec douceur, ces mélodies offrent un moment d’éveil et de calme, parfait pour les rituels du quotidien. Un joli livre sonore idéal pour transmettre l’héritage musical suisse aux petits.
«Mes Premières Chansons Suisses», illustré par Mirowshka. livres sonores li 5
Pour gagner 1 livre, envoyez LC SON au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 16 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 8 décembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
JEUNES ENGAGÉS : Un bénévolat sans étiquette
Bonne nouvelle, l’Observatoire du bénévolat observe une nette hausse des projets ponctuels et événementiels. En Suisse, en 2024, 39,2% de la population résidante permanente de 15 ans et plus déclare avoir effectué du travail bénévole (organisé et / ou informel), soit quelque 2,9 millions de personnes. En moyenne, elles ont accompli 3,9 heures de bénévolat par semaine, pour une valeur estimée à 33,2 milliards de francs, rappelant ainsi le rôle central de cet engagement citoyen
Une nouvelle manière de s’engager A Lausanne comme ailleurs, de nombreux jeunes s’engagent donc dans des actions solidaires mais sans jamais se qualifier de «bénévoles». Le fossé entre l’action et le mot s’explique par le
G r l
IMAGINATION • Camille Garoche, artiste et autrice reconnue pour son univers délicat en papier découpé, enchante une nouvelle fois avec «Le Concours de fées», publié aux éditions Little Urban. Dans cet ouvrage poétique, elle déploie son talent pour créer un monde féerique où de petites créatures rivalisent de créativité et de malice lors d’un concours pas comme les autres. Entre douceur et humour, ce livre célèbre la magie de l’enfance et confirme la place unique de Camille Garoche dans l’illustration jeunesse contemporaine. «Le Concours de fées», Camille Garoche, éditions Little Urban.
livres illustrés li 5
Pour gagner 1 livre, envoyez LC LIV au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 14 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 8 déccembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
La science en images
DÉC étai pou nes Jam rév CE im déc
DÉCOUVERTES • Et si la science était avant tout une aventure pour les yeux? Des vues lointaines captées par le télescope James Webb aux traces infimes révélées par les détecteurs du CERN, ce livre rassemble 300 images saisissantes issues des découvertes les plus récentes. Le journaliste Vincent Glavieux y propose un panorama visuel de notre compréhension du monde, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Chaque cliché, spectaculaire ou poétique, est accompagné d’une explication claire, pour éclairer les merveilles révélées par la recherche, et les mystères qui persistent. Un voyage fascinant au cœur de ce que la science nous donne à voir. «Un monde à découvrir. Des atomes aux étoiles, les plus belles images de sciences», Vincent Glavieux, EPFL Press - Editions 41
Le Gla ram he ment sp d l livres li 3
Pour gagner 1 livre, envoyez LC MON au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 17 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 8 décembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
besoin d’autonomie, le refus des cadres traditionnels et l’équilibre à trouver avec leurs études ou leur travail. Ils privilégient la flexibilité plutôt qu’un engagement durable. Leurs motivations restent avant tout le plaisir, la convivialité et le sens du collectif.
Quand l’action prime sur le mot Face à cette évolution, Bénévolat Vaud joue un rôle essentiel. L’association valorise toutes les formes d’engagement grâce à un soutien aux associations et aux bénévoles du canton de Vaud, ainsi que des événements qui rendent visible ce travail souvent discret. Une manière d’offrir reconnaissance, confiance et même un atout pour le CV, tout en renforçant la cohésion sociale.
A noter que la Journée internationale du bénévolat a lieu le 5 décembre. A cette
Les Petits Marsus fêtent Noël!
ANIMAUX • Dans cette nouvelle aventure pleine de tendresse, «Les Petits Marsus et le père Noël» entraînent les jeunes lecteurs dans la magie de l’hiver. Les Petits Marsus découvrent pour la toute première fois la neige! Leur émerveillement grandit encore lorsque des cadeaux commencent soudain à tomber du ciel... Puis un traîneau atterrit devant eux, accompagné d’un drôle de personnage rouge au sourire bienveillant… Pas de doute: la rencontre avec le père Noël promet une aventure aussi festive que surprenante. «Les Petits Marsus et le père Noël» Benjamin Chaud, éditions Little Urban.
livres illustrés
Pour gagner 1 livre, envoyez LC MAR au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 15 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 8 décembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
L’art a du chien!
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ARTS • Avec «Art de Wouf», les éditions Helvetiq proposent une balade joyeuse dans l’histoire de l’art… guidée par une chatte un brin jalouse. Tandis qu’Harriet explore une exposition consacrée aux chiens, elle croise des œuvres réinventées de Van Eyck à Koons, en passant par Kahlo ou Haring. Au fil des pages, Valeria Aloise dresse une sélection d’images canines qui dévoilent autant la créativité des artistes que la place du chien à travers les époques. Les illustrations éclatantes de Margot Tissot ajoutent malice et couleur à ce voyage ludique, où se mêlent art, humour et complicité animale. Un ouvrage parfait pour éveiller la curiosité des petits comme des grands. «Art de Wouf», Valeria Aloise et Margot Tissot Editions Helvetiq.
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occasion, Bénévolat Vaud offre aux bénévoles, parmi d’autres prestations, des entretiens pour trouver des activités bénévoles et des formations gratuites
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AVENTURE • Piégé dans une mystérieuse forêt, Petit Poilu doit vite se trouver un abri! Ceux que lui offriront Claude le castor, Marguerite la taupe ou Mimine la fourmi conviendront-ils à notre héros dégoulinant? Si ce n’est pas le cas, comptez sur lui pour laisser parler son inventivité à grands renforts de briques, de blocs et d’imagination, afin de construire avec ses nouveaux amis une incroyable cabane! Une maison bricolée à leur façon, mais qui pourrait bien rendre un riche service à Jojo le pauvre hérisson. C’est la nouvelle grande aventure que va partager Petit Poilu avec ses lectrices et lecteurs. «Petit Poilu - Tome 32 - De briques et de blocs», BaillyFraipont - Editions Dupuis.
Des autos éprouvées, mais une mobilité à réinventer
MOBILITÉ • Les trajets quotidiens se résument à quelques chiffres étonnants. Ce qui incite à repenser un peu la mobilité essentielle, ce que Dacia a fait.
La vitesse moyenne atteinte par les automobilistes européens dans leurs trajets quotidiens est de 56 km/h. La distance ne dépasse pas 40 km et l’occupation des véhicules est de 1,6 personne. Pourquoi donc les goûts des consommateurs s’oriententils vers des voitures toujours plus grandes, plus lourdes, plus sophistiquées et donc plus chères?
En une vingtaine d’années (2001-2020), le prix a crû de 63%, le poids de 15%, la puissance de 41%. Bien sûr, cela continue avec l’électrification, les batteries ajoutent de la masse. Dacia observe à la fois les désirs des clients, les règles de plus en plus contraignantes de l’Europe et l’impasse éventuelle vers laquelle tout le monde se dirige. Le constructeur ne disserte pas plus
loin mais présente ses solutions.
Un concept très cubique
Les Citroën Ami et Fiat Topolino, des micro-cars électriques, rencontrent un succès certain en ville. Dacia est partie d’une page blanche et présente son concept Hipster. Quatre vraies places, un mini coffre modulable, du fun.
Une longueur de 3 m, moins de 800 kg, une hauteur de 1,53 m et une largeur de
1,55 m, cela change la donne (bien des autos actuelles dépassent les 2 m de large, compliquant le parcage). Ligne simple, selon Romain Gauvin, responsable du design Dacia: «Notre ambition en réinventant la vraie voiture populaire était de lui offrir un design évident et mémorisable. Une voiture qu’on peut dessiner en trois coups de crayon.» Des accessoires qui se clippent, la connectivité, ce pourrait être une des solutions futures. En attendant, normes européennes obligent, la gamme suit la tendance.
VÉHICULES
AUTOS
Mercedes 220 AMG, classe A. 2020, 28'000 km, expertisée. CHF 30'500.-. Tél. 079.357.54.44
Mercedes C240, 86'000 km, excellent état, expertisée, prix à discuter. Tél. 079.372.59.04
CHERCHE À ACHETER
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Donc on électrifie juste ce qu’il faut, car le tout électrique a du plomb dans l’aile. Fer de lance, sur Bigster (un Duster agrandi), le moteur hybrid 155 est disponible sur Jogger et va apparaître sur Sandero Stepway vers fin 2026. Le moteur essence TCe 100 gagne en puissance (+10 ch) sur Sandero, avec boîte manuelle. Ce modèle est le plus vendu aux particuliers en Europe depuis 2017.
Remise en question
Pour les amateurs de voitures 100% électriques, la Dacia Spring veut asseoir son succès avec deux nouvelles motorisations de 70 et 100 ch. Toujours les plus légères du marché, elles sont aussi abordables, dès 14’900 fr. Lancée comme une marque low cost, Dacia a su évoluer et estime offrir «the best value for money», autrement dit le meilleur rapport qualité-prix. Les concurrents chinois ne sont pas loin, ils forcent les constructeurs européens à se remettre en question.
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Magie hivernale et saveurs locales aux marchés de Noël vaudois
Quand le froid s’installe et que les jours raccourcissent, le canton de Vaud s’illumine et revêt ses plus beaux atours pour célébrer la magie des fêtes.
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PININFARINA 50 nuances de supercar
Vittori est une entreprise récente vouée à créer des voitures exceptionnelles, appelées hypercars. La première, hybride, a été dévoilée à Miami et sa ligne époustouflante est due au talent de Pininfarina. Carlos Cruz, fondateur et PDG de Vittori, a effectué une carrière à succès dans la finance, la technologie et l’intelligence artificielle. Son credo: «Nous avons cherché à créer une réalité où la performance, la beauté, le contrôle et la liberté pourraient coexister dans une seule voiture, sans compromis.» Cinquante voitures seront produites. Prix et caractéristiques encore en travail!
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Morts: chiffres douteux
Le pourtant sérieux CSEM (centre technologique basé à Neuchâtel) présente de manière curieuse un système appelé DriverCheck pour surveiller la santé des conducteurs. Dans son communiqué il parle de 34% d’augmentation des morts sur la route depuis 2019. Quoi? Ah oui! L’année 2019 il y eut 187 morts. 233 un an avant, 237 un an après, juste quand les activités postCOVID ont repris. Et 250 en 2024. Contre... 1773 en 1971. Dire qu’il y a «un besoin urgent de nouvelles mesures de sécurité» relève de l’exagération. Au-delà de cette distorsion de la réalité, DriverCheck est une bonne idée. En cas, par exemple, de crise cardiaque, le système donne le relais aux dispositifs de contrôle du véhicule pour l’arrêter sans souci. DR
ambiance festive. Yverdon-les-Bains, de son côté, met l’accent sur la convivialité : concerts, ateliers pour enfants et stands de producteurs régionaux rendent l’atmosphère familiale et authentique. Ailleurs, dans les villages de plaine comme de montagne, de nombreux marchés célèbrent eux aussi la saison, chacun avec sa touche régionale.
Ces rendez-vous sont le reflet d’un art de vivre. On y partage un vin chaud, on découvre des produits du terroir — fromages, chocolats, miels ou vins vaudois — et des produits VAUD CERTIFIÉ D’ICI. Bien plus qu’une simple sortie hivernale, les marchés de Noël vaudois sont des lieux de partage où la gastronomie locale et la chaleur humaine font oublier, l’espace d’un instant, le froid de l’hiver.
Bô Noël, Lausanne vaud.ch
ur tout le territoire, les marchés de Noël se multiplient, mêlant artisanat, traditions et convivialité. Si Montreux attire chaque année des visiteurs du monde entier, d’autres rendez-vous plus intimes valent tout autant le détour. Riviera Noël propose désormais de vivre et savourer cette période de fêtes à Vevey et Villeneuve également. À Morges, les chalets illuminés investissent la vieille ville, offrant un cadre chaleureux pour flâner entre les créations d’artisans, les décorations faites main ou les douceurs à déguster. Bô Noël, à Lausanne, se déploie à travers la ville, dans une
MOTOS
Compacte, légère, abordable, la Hipster propose quatre places et un design minimaliste. DR
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CRISSIER
Vente aux enchères publiques
Le lundi 26 janvier 2026 à 14h00, dans la salle de conférence sise au 5ème étage du bâtiment administratif cantonal de Morges, Place Saint-Louis 4, 1110 Morges, il sera procédé à la vente aux enchères publiques d’une
Villa (construite en 1969)
Mise à prix : CHF 1’350’000.-
Visites : vendredi 12 décembre 2025 de 16h00 à 18h00, mercredi 17 décembre 2025 de 16h00 à 18h00 et vendredi 9 janvier 2026 de 16h00 à 18h00, sur inscription préalable à I’adresse ci-dessous.
Un descriptif détaillé (fichier PDF) peut être demandé auprès de I’Etude de Me Valérie Haas, notaire à Chavannes-près-Renens, par mail : etude@notaire-haas.ch
Les enchérisseurs devront se munir d’une pièce d’identité et d’une pièce d’état civil. Pour les personnes morales, un extrait récent du Registre du commerce devra être présenté.
L’adjudication à des personnes à l’étranger, au sens de l’article 5 de la Loi fédérale sur I’acquisition d’immeubles par des personnes à l’étranger, sera soumise à autorisation.
L’adjudicataire devra payer le 10% du prix d’adjudication au titre d’acompte avant que I’adjudication soit prononcée, en espèces ou en remettant une garantie bancaire de ce montant. Le solde devra ensuite être payé dans un délai de 60 jours au plus tard.
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PETITES ANNONCES
Pays basque
En pratique
Y ALLER
Moyennant une escale via Paris, Munich ou Zurich, Bilbao est accessible en avion en tout temps. Une liaison directe depuis Genève est également disponible deux fois par semaine. Si vous souhaitez voyager « écoresponsable », la ville est également accessible en train en une quinzaine d’heures et plusieurs changements.
MANGER
Des expériences gastronomiques délicieusement basques sont évidemment disponibles un peu partout à Bilbao. Sans compter la multitude bars à tapas où il est possible de grignoter jusque très tard le soir.
SE LOGER
L’offre hôtelière est diversifiée et abondante et pour toutes les bourses, à partir de 50 francs la nuit.
SE DÉPLACER
Du moderne, de l’audace, de l’industriel, mais aussi un centre historique tout ce qu’il y a de plus authentique. Bilbao est sans aucun doute une ville de grands contrastes.
Étonnante Bilbao… Industrielle, touristique, culturelle, la capitale du pays basque espagnol a en effet de quoi dérouter le visiteur tant elle cumule des traits disparates dont chacun révèle un aspect différent de son histoire et… de ses ambitions. Déambuler dans ses rues un rien baroques - où la circulation est limitée à 30 km/h de jour et de nuit !c’est aller à la découverte d’une ville foisonnante où s’entrechoquent les arts et les modes de vie.
C’est en premier lieu le passé industriel de la ville qui saute aux yeux, avec ses anciens entrepôts reconvertis et ses bâtiments en brique, jadis érigés pour loger les milliers
L'une des meilleures façons de se déplacer à Bilbao est le bus et surtout le métro, qui s’arrête à quasiment tous les grands lieux touristiques de la ville. Si vous souhaitez découvrir la nature environnante, la location d’une voiture, pour une somme modique, est recommandée.
Surprenante et déroutante Bilbao
d’ouvriers dont le dur labeur dans la sidérurgie, la métallurgie ou la construction navale, permettait d’exploiter le fer issu des mines situées aux alentours.
Guggenheim, bien sûr
Confrontée au déclin de son industrie et à un marasme économique persistant, Bilbao a cherché à se renouveler à la fin du XX siècle, se réinventant un avenir par l’architecture, le tourisme et bien entendu la culture. Emblématique de ce renouveau, le spectaculaire et ébouriffant musée Guggenheim qui trône en plein centre-ville a été bâti par l’architecte canado-américain Frank Gehry.
Ouvert en 1997, cet audacieux et incontournable temple de l’art et de l’architecture modernes s’élève sur trois niveaux reliés par des ascenseurs et des passerelles donnant sur un vertigineux atrium. De là, il est possible d’accéder à des centaines d’œuvres présentées dans le cadre d’expositions temporaires ou permanentes aussi séduisantes les unes que les autres et présentant des œuvres de Picasso, Dali, Andy Warhol et bien d’autres artistes, prestigieux ou moins prestigieux, mais toujours exposés dans des
mises en scène somptueuses enjambant les époques et même parfois les continents…
Puppy
Et s’il est une œuvre qui symbolise la fusion de Bilbao avec «son» Guggenheim, c’est bien le Puppy, une gigantesque sculpture florale en forme de chien de 12 mètres de haut érigée sur le parvis à l’entrée du Musée, et devenue au fil du temps emblématique de la ville.
À quelques encablures de là, bat pourtant le cœur d’une autre Bilbao, qui plaira sans doute aux visiteurs en quête de plus d’authenticité: la Vieille Ville (Casco Viejo) avec ses superbes rues piétonnes, non seulement fourmille de séduisante boutiques et d’affriolants restaurants proposant le meilleur de la gastronomie basque, mais offre les monuments les plus anciens de la ville, qu’il s’agisse de la célèbre Cathédrale de Santiago, l'Église de San Antón, le Musée Archéologique, le Musée Basque, ou encore la Bibliothèque Municipale de Bidebarrieta, un gigantesque bâtiment datant de la fin du XIX siècle, emblématique de l’architecture éclectique.
Pont de Biscaye
Enfin, si l’envie vous prend de vous éloigner du centre-ville, c’est au nord de Bilbao qu’il faut vous rendre pour y découvrir une construction étonnante, le pont de Biscaye, un pont transbordeur inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Construit en 1888 par Alberto Palacio, disciple d’un certain Gustave Eiffel, reliant sur l’estuaire du Nervion, les communes de Portugalete et Getxo, ce pont permet de transporter 24h sur 24 passagers et véhicules grâce à une nacelle suspendue à un chariot de 36 roues de long se déplaçant sur des rails aériens.
Charaf Abdessemed
San Juan de Gaztelugatxe, incontournable
Bilbao n’est de loin pas qu’une ville au passé industriel et regardant vers l’avenir. Elle est le cœur d’une magnifique région où la nature est foisonnante et généreuse marquée par un littoral sauvage, des parcs et des réserves naturelles de toute beauté. Sans doute le lieu le plus emblématique de toute la région, situé entre les villes côtières de Bakio et Bermeo, l'îlot magique de San Juan de Gaztelugatxe – un biotope protégé - est un incontournable du littoral basque. Mais il faut le mériter et franchir pas moins de… 241 marches pour parvenir à cet éperon rocheux accessible par un pont de pierre posé sur une crête. Impressionnant et plongeant sur la mer et les falaises, dominé par la roche et les vents, le site est également le théâtre de légendes où se mêlent pirates, sorcières et… superstition.
Une ville aux multiples facettes. En médaillon, Puppy, le chien fleuri, emblématique de Bilbao. 123RF/CA
Le célèbre Musée Guggenheim. DAVID WIVES
L’îlot magique de San Juan de Gaztelugatxe. CA
Le Pont de Biscaye inscrit au Patrimoine de l’Unesco. 123RF
