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Croissance nationale et internationale
Employée Larch Wood travaillant sur les planches à découper
Les conseils de Don pour réussir en matière d’exportation
1 / Beamish est le premier à admettre que Larch Wood n’est pas la seule entreprise à fabriquer des planches à découper. Mais par le biais des médias sociaux et des relations personnelles, il aime partager l’histoire de la fabrication de ses planches et cette histoire permet à l’entreprise de rester concentrée sur son message lorsqu’elle s’aventure sur le marché mondial.
2 / «Il faut beaucoup voyager,» dit-il. «Vous devez faire du markéting à l’extérieur de votre province. Aujourd’hui, nous nous concentrons davantage sur l’internet. Mais quand vous le pouvez, vous devez vous rendre sur place.»
3 / M. Beamish affirme que Larch Wood n’a jamais eu l’intention de devenir le fournisseur numéro un de planches à découper dans le monde; l’entreprise voulait créer des emplois. Cette connaissance de soi a donné à Larch Wood la confiance nécessaire pour faire le saut vers les ventes internationales sans se prendre la tête.
4 / De nombreuses agences et organisations offrent une assistance aux petites et moyennes entreprises qui cherchent à commercialiser leurs produits à l’extérieur du pays. Dans le cas de Larch Wood, des entités comme Nova Scotia
Business inc. et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) l’ont aidé à payer ses frais de voyage et de markéting lorsqu’elle a fait son premier pas.
5 / Le succès ne vient pas du jour au lendemain, dit M. Beamish — mais il se produira si vous prenez votre temps, étudiez les marchés et élaborez soigneusement une feuille de route pour savoir où vous voulez aller avant de prendre la route. Margaree et à Wolfville. Larch Wood a également intensifié son markéting en ligne, en créant une boutique Amazon et en lançant son propre site Web de vente au détail multilingue pour attirer des clients du monde entier.
Cette dernière décision s’est avérée particulièrement judicieuse. « Nos ventes en ligne ont augmenté de 500 % [en 2020] par rapport à l’année précédente, » explique M. Beamish, qui attribue cette croissance explosive au fait que les personnes qui passent plus de temps à la maison en raison de la pandémie passent également plus de temps à cuisiner, ce qui en fait le marché idéal pour les planches à découper de Larch Wood.
Si l’année qui vient de s’écouler a appris quelque chose à M. Beamish et à son équipe, c’est qu’une opportunité peut se présenter au moment où l’on s’y attend le moins, mais cela ne veut pas dire qu’il faut rester chez soi à attendre qu’elle se présente. Avant les restrictions sur les voyages imposées
par la pandémie, M. Beamish — un homme qui a tracé sa propre voie, quittant l’Ontario pour les Maritimes à une époque où les personnes à la recherche d’un emploi avaient tendance à se déplacer dans la direction opposée — s’est rendu aussi loin que la Chine pour rencontrer des acheteurs (une décision qui, jusqu’à présent, a mené à huit années de ventes solides dans le pays le plus peuplé du monde). Aujourd’hui, tous ces voyages et ce réseautage ont porté leurs fruits, puisqu’environ 45 % des ventes de l’entreprise proviennent du Canada et le reste, de clients américains et internationaux.
« Les planches ont toujours été faciles à vendre, franchement, » dit M. Beamish lorsqu’on lui demande comment son équipe aborde la vente des planches aux acheteurs internationaux. « Les gens sont tout simplement attirés par elles. »
Malgré tout, lui et son équipe d’environ 20 travailleurs à temps plein et saisonnier ne peuvent pas se reposer. Bien que leurs planches à découper restent leurs meilleures ventes, depuis 2012, Larch Wood s’est appuyé sur son expertise en matière d’exportation et de markéting pour expédier des blocs à découper, des tabourets, et des comptoirs personnalisés à travers le Canada et à l’étranger, avec des commandes provenant d’aussi loin que la Californie et les Bahamas. (L’entreprise fabrique toujours des revêtements de sol, mais Beamish estime que cela ne représente plus qu’environ 5 % de ses revenus.)
Quoi que l’avenir lui réserve, M. Beamish estime que son entreprise est bien placée pour y faire face. Le bois de mélèze et de peuplier provient de boiseries locales et est récolté de manière durable. M. Beamish ne voit aucune raison pour que cela change de sitôt. S’avouant planificateur style conservateur, il attribue la transition relativement aisée de Larch Wood vers l’exportation de produits finement ouvragés à la volonté délibérée de l’entreprise de se développer régulièrement en tant qu’entreprise holistique et saine qui place ses employés et l’environnement avant les profits.
Cette approche n’est pas passée inaperçue auprès de leurs amis et voisins. Larch Wood est devenu une partie intégrante de la communauté qui l’entoure, ses planches s’avérant être une idée de cadeau populaire pour les employés et les habitants de la région célébrant des occasions spéciales. Et lorsque les touristes reviendront les rejoindre au milieu de la beauté naturelle de la Cabot Trail, M. Beamish et son équipe seront là pour les accueillir. Ou peut-être seulement son équipe ; tout dépend de la rapidité avec laquelle il pourra reprendre la route.








