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LES POINTS DE PRESSE DE LâENTREPRISE
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OCTOBRE 2013 JUIN - JUILLET - AOĂT -- NOVEMBRE SEPTEMBRE 2013 p.p.25 22
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ĂDITO ĂCLAIRCIE EN VUE DANS UNE SOMBRE CONJONCTURE ?
REVUES DE PRESSE
Seules des dĂ©cisions de fonds libĂ©rant lâĂ©nergie des entreprises comme lâexonĂ©ration de taxation des heures supplĂ©mentaires... ou une rĂ©forme en profondeur maintes fois annoncĂ©e sur la fiscalitĂ© des entreprises, une concentration rĂ©elle des forces pour financer les PME, permettront dâĂ©voluer positivement... tout en veillant Ă ne pas ĂȘtre Ă©touffĂ© par les dĂ©penses publiques quâil faut diminuer et rĂ©orienter... Ce qui ne semble pas se profiler Ă court et moyen terme, voir la « non rĂ©forme » des retraites sur les rĂ©gimes spĂ©ciaux (RATP, SNCF...). Sur le plan de lâemploi la baisse en aoĂ»t des demandeurs dâemplois est bien sĂ»r une excellente nouvelle, elle serait due Ă 3 causes : âą Une embellie de consommation cet Ă©tĂ© (qui se prolonge) âą Les premiers effets des emplois dâavenir âą Une baisse des inscrits au chĂŽmage (hors bug de communication SFR) Il faut rester prudent, « une hirondelle ne fait pas le printemps ». La seule preuve dâinversion de la tendance Ă la perte dâemplois est celle des chiffres de crĂ©ation dâemplois privĂ©s par les entreprises. On les attend avec impatience. Gardons le sourire, la publication officielle traitant des orientations budgĂ©taires 2014 parle de « sĂ©rieux » pour le budget 2014... On est rassurĂ© ?
rĂ©forme en profondeur de la fiscalitĂ© des entreprises... trĂšs attendu des entrepreneurs... Et notamment une diminution annoncĂ©e de lâImpĂŽt sur les SociĂ©tĂ©s (IS) qui ne verra donc pas le jour ! De mĂȘme que lâabandon des taxes IFA et C35 assises sur le CA dont les entreprises avaient soulignĂ© lâincongruitĂ©, quitte dâailleurs Ă faire remonter lâimpĂŽt des facteurs produits vers les rĂ©sultats. Il nâen sera rien ! Bien plus une taxe sur lâExcĂ©dent Brut dâExploitation est crĂ©Ă©e. Elle prĂ©lĂšvera 1 % pour les entreprises de + 50 ME de CA applicable en 2013. Seule bonne nouvelle les PME (â 50 ME de CA) y Ă©chapperaient. Il faut dire quâavec 60 % des emplois salariĂ©s en France elles commencent Ă ĂȘtre enfin « apprĂ©ciĂ©es » Ă leur juste valeur. Elles sont stratĂ©giques pour notre Ă©conomie. On voit donc que dans un contexte de cieux assombris, lâĂ©claircie nâest pas vraiment pour demain. MĂȘme si le bĂątiment rĂ©siste bien puisque son activitĂ© reculera moins que prĂ©vu en 2013 (avec certes - 1 % au lieu de â 0.5 % sur lâentretien/rĂ©novation mais de â 2.6 % au lieu de â 3.6 % au global). Lâeffectif du bĂątiment diminuerait dâenviron 40 000 emplois (non remplacements des dĂ©parts en retraiteâŠ) avec une inquiĂ©tude supplĂ©mentaire venant de la rĂ©forme des retraites sur le financement du fonds de pĂ©nibilitĂ© du travail notamment. Dans le mĂȘme temps les prĂ©visions de croissance du budget 2014 affichĂ©es Ă + 0.9 % (+ 0.1 % en 2013 ?) ne paraissent pas tenables.... pour un dĂ©ficit annoncĂ© de 4.1 % en 2013, de 3.6 % en 2014. Peu dâacteurs y croient vraiment. Sachant que le record historique de la dette publique est atteint ! 95.1 % du PIB avec des prĂ©lĂšvements obligataires de 46.1 % du dit PIB quasi stable mais Ă un niveau historique Ă©galement !
ACTUALITĂS
Dominique CHEVILLON Membres du Comité de Direction du Groupe MAAF Assurances En charge de la Direction Vie et Placements Financiers
DOSSIERS
âânââ des professionnels ........................ 6
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âânââ ENTREPRISE ...................................... 9 Lâesprit PME Comment maximiser ses proïŹts ? Pourquoi investir en France ou en rĂ©gion ? Le business model, un outil stratĂ©gique
âânââ ĂPARGNE & RETRAITE ................ 22 Les chiffres-clĂ©s de lâĂ©pargne A quel Ăąge le dĂ©part Ă la retraite La retraite progressive âânââ TECHNOLOGIE ............................... 30 TĂ©lĂ©coms et mobiles, lâarrivĂ©e du 4G Lorsque Google dirige le Net
En Charente-Maritime, les petites, moyennes et grandes entreprises montent dans le train du bien-vivre et du goĂ»t dâentreprendre. Le DĂ©partement participe Ă lâinstallation et au dĂ©veloppement de son Ă©conomie avec :
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SOMMAIRE
A Bercy le MinistĂšre de lâĂconomie et les entreprises se parlent, ne se seraient jamais autant parlĂ© selon les reprĂ©sentants des entreprises, ce serait une premiĂšre historique. VoilĂ une bonne nouvelle ! Quâen est-il sorti au niveau du Projet de Loi de Finance (PLF) proposĂ©, soyons prudents, il sera vraisemblablement discutĂ© puis modifiĂ©, amendĂ© par les DĂ©putĂ©s et SĂ©nateurs... Passons vite sur les mĂ©nages qui malgrĂ© « la pause » fiscale voient le panier de contributions directes et indirectes sâalourdir. Les mĂ©nages verront en 2014 lâaugmentation des taux de TVA, la baisse du plafond du Quotient Familial, le rabot sur les niches fiscales, la fin du gel du barĂšme de lâImpĂŽt sur le Revenu (IR) pour un pouvoir dâachat rĂ©duit dâenviron 10 milliards dâeuros. Le maintien Ă©ventuel de la consommation devra donc passer par une ponction dans les bas de laine, ce qui a dâailleurs dĂ©butĂ©... Car heureusement les français sont de bons Ă©pargnants (â 17 % de leurs revenus...). Passons aux entreprises, quoique les entrepreneurs et les salariĂ©s dâentreprises constituent aussi « des mĂ©nages » dans le cadre de leur vie familiale... Pour les entreprises et les entrepreneurs, lâĂ©coute du MinistĂšre des Finances notamment paraĂźt meilleure, disions-nous. Quelques intentions positives apparaissent dans le Projet de Loi de Finance avec un allĂšgement fiscal dâenviron 10 milliards dâeuros : 1 - La colĂšre « des pigeons », montĂ©s trĂšs fort au crĂ©neau en 2012 a fini par payer. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique lâavait dâailleurs annoncĂ© en avril dernier aux Assises de lâEntre-
preneuriat. Ainsi les plus values de cession qui seraient imposĂ©es sur la base de lâImpĂŽt sur le Revenu bĂ©nĂ©ficieraient-elles de deux rĂ©gimes amĂ©liorĂ©s dâexonĂ©ration : 1. Au titre du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral, lorsque lâentreprise est dĂ©tenue entre 2 ans et moins de 8 ans, lâexonĂ©ration de la plus value de cession sera de 50 %. A partir de 8 ans, le taux de 65 % dâexonĂ©ration sâappliquera. Ceci sâappliquera aussi aux sommes rĂ©investies pour au moins 75 % en parts ou actions de sociĂ©tĂ©s. 2. Pour les PME, les entreprises crĂ©Ă©es depuis moins de 10 ans, les plus values de cession bĂ©nĂ©ficieront dâun droit Ă abattement de 85 % Ă partir de 8 ans de dĂ©tention dans le cas du dĂ©part en retraite du dirigeant et ou cession intrafamiliale. Ceci Ă©tant applicable Ă©galement aux cessions de titres... 2 - Simplification de lâassiette du CrĂ©dit dâImpĂŽt Recherche (CIR) Les dĂ©penses de personnel des « jeunes docteurs » pour 200 % de leur montant et 24 mois Ă compter de leur recrutement dans lâentreprise, les droits de la propriĂ©tĂ© industrielle, les dĂ©penses dâinnovation sans restrictions gĂ©ographiques rentreront dans le CrĂ©dit dâImpĂŽt Recherche. De plus, une exonĂ©ration de 100 % des cotisations sociales pour les collaborateurs « recherche et innovation» et ceci pendant 7 ans Ă compter de la crĂ©ation de lâentreprise bĂ©nĂ©ficiera aux Jeunes Entreprises Innovantes (JEI) Ă laquelle sâajouteront lâexonĂ©ration du bĂ©nĂ©fice total pour le 1er exercice bĂ©nĂ©ficiaire suivie dâune exonĂ©ration de 50 % pour le bĂ©nĂ©fice de lâexercice suivant. 3 - le maintien dâune TVA Ă 5 % pour les travaux dâisolation thermique alors que 10 % Ă©tait prĂ©vu au 1er janvier 2014. Mais ces « amĂ©liorations » ne doivent pas dissimuler la dĂ©ception rĂ©elle de lâabandon dâune
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Page 3 l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116
REVUE DE PRESSE DES PROFESSIONNELS n MANAGEMENT UNE BAISSE DE LA QUALITĂ DE VIE AU TRAVAIL Une rĂ©cente enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par la Sofres pour le compte de lâAnact (Agence nationale pour lâamĂ©lioration des conditions de travail) indique que 68% des salariĂ©s sont plutĂŽt dĂ©sabusĂ©s sur leur qualitĂ© de vie au travail en estimant que celle-ci sâest dĂ©gradĂ©e dans les 5 derniĂšres annĂ©es. En fait, la qualitĂ© de vie sur le lieu de travail ne concerne pas les services de bien-ĂȘtre offerts par lâentreprise (espace de dĂ©tente, massage, crĂšcheâŠ) mais principalement la pertinence des fondamentaux de la relation sociale et de lâorganisation du travail. Pour Pascale Levet, directrice scientifique de lâAnact, «Les salariĂ©s attribuent la qualitĂ© de vie au travail Ă la qualitĂ© des relations interpersonnelles. Celles-ci ne sont pas seulement le fait des personnes, elles sont aussi largement dĂ©terminĂ©es par la conception, lâorganisation du travail et les conditions dans lesquelles il sâexerce, en favorisant ou non la reconnaissance, le respect et la coopĂ©ration». Câest dâailleurs le mot «respect» qui arrive largement en tĂȘte des attentes (64%) suivi de prĂšs par celui de «reconnaissance» prouvant lĂ , que le management intermĂ©diaire sâest peu Ă peu «dĂ©positivé».
n RELATION CLIENT NE PLUS VENDRE MAIS DONNER LâENVIE DâACHETER Alors que les entreprises essaient toujours de tirer et dâattirer le client sur leurs terres
(offre de produits spĂ©cifiques) face Ă un consommateur nomade qui exprime clairement une demande personnalisĂ©e conforme Ă ses attentes intimes, lâexpĂ©rience client permet dâassocier les deux tendances en recrĂ©ant des liens beaucoup plus souples, fidĂ©lisants, durables et empathiques. Pour Manuel Jacquinet, organisateur du French Forum de la Baule, «On avait un peu oubliĂ© ces vingt derniĂšres annĂ©es, Ă force de se focaliser sur le produit, que le commerce repose dâabord sur lâenvie dâacheter. La relation client telle quâelle a Ă©tĂ© modĂ©lisĂ©e est Ă revoir. Trop exclusivement centrĂ©e sur lâacte de vente, sourde aux affects qui entrent en jeu dans la relation du client avec lâentreprise, la marque ou le produit, elle demeure dâinspiration unidimensionnelle et par trop mĂ©caniste». Câest dâailleurs lâun des grands paradoxes de la modernitĂ© Ă©conomique qui fait que plus lâentreprise est importante ou dominante sur son marchĂ©, plus elle sâĂ©vertue Ă imposer son offre et Ă vendre ses produits en masse et non en qualitĂ© relationnelle. Câest aussi toute la problĂ©matique actuelle des formats standardisĂ©s de lâaction commerciale et marketing qui ne tiennent plus vraiment compte des attentes profondes animant lâacte dâachat, Ă savoir : la dimension affective, la subjectivitĂ©, lâirrationalitĂ©, lâĂ©coute et le respect du client. Un oubli bien regrettable alors mĂȘme que lâenvie dâacheter rĂ©sulte, en rĂ©alitĂ©, dâune grande complexitĂ© associant un triple statut : celui de consommateur (utilisateur), de client (dĂ©cisionnaire), et de citoyen (Ă©thique).
ENTRETENIR LâEXPĂRIENCE ĂMOTIONNELLE Revenir Ă lâexpĂ©rience client est une vĂ©ritable prioritĂ© pour de nombreuses entreprises en BtoC comme en BtoB afin de donner et/ou
redonner lâenvie dâacheter, en essayant de vendre bien dâautres choses que le produit et la bonne utilisation des points de contacts. Il sâagit en fait de pratiquer «une sorte de reengineering de la relation client» et de faire en sorte que la marque fasse vivre et revivre une expĂ©rience Ă©motionnelle positive afin de «devenir incontournable, non interchangeable, non substituable» ainsi que le confirme Manuel Jacquinet. Celui-ci considĂšre Ă©galement que «Le consommateur moderne ne veut pas seulement acheter un produit ou un service mais aussi un univers, un univers original, un univers identifiable. Par exemple, autrefois il achetait du cafĂ©, dĂ©sormais il achĂšte du Nespresso, ce qui est bien diffĂ©rent dans son esprit». Lâune des raisons qui explique que le e-commerce est globalement apprĂ©ciĂ©, câest quâil a rĂ©introduit les fondamentaux de la tradition commerçante Ă savoir : le souci du bien-ĂȘtre et/ou de la simplification de la vie du client, lâaccueil, la proximitĂ©, la personnalisation, la rĂ©ponse instantanĂ©e, le lien complice par le sourire et les conseils pratiques, la transparence de lâinformation (descriptif du produit/service, prix, offre de paiement, dĂ©lai et suivi de livraisonâŠ) ainsi que le traitement rapide des problĂšmes et/ou des Ă©ventuels dysfonctionnements. Autant dâaspects qui nĂ©cessitent une parfaite connaissance du client et une qualitĂ© permanente dans la relation avec lui. Une approche qui doit reprĂ©senter au moins 50% de la vente face Ă lâoffre et au prix qui reprĂ©sentent ensemble les autres 50%.
6 POINTS CLĂS POUR RĂUSSIR LâEXPĂRIENCE CLIENT A la place de la froideur administrative et de lâimpersonnalitĂ© procĂ©duriĂšre, lâentreprise doit sâobliger Ă appliquer les 6 points dĂ©cisifs suivants :
1. Ecouter ce que les clients ne disent pas Savoir aller bien au-delĂ des attentes archĂ©typales des «cibles» qui trĂšs souvent ne correspondent pas vraiment aux vĂ©cus des clients. 2. Se diffĂ©rencier clairement Faire des choix stratĂ©giques en sâimposant une diffĂ©renciation claire et nette dans son offre de produits et services face Ă lâexplosion permanente de nouveaux concepts partout oĂč existe la concurrence. 3. Travailler les comportements internes Lâattitude des collaborateurs correspond Ă 50% de lâexpĂ©rience client ce qui suppose des actions internes de sensibilisation trĂšs fines du point de vue de la qualitĂ© relationnelle et du sens psychologique. 4. Observer et tirer les leçons Toutes les relations doivent servir Ă favoriser lâexpĂ©rience client en permettant des ajustements qualitatifs successifs. 5. Favoriser la continuitĂ© de services Accorder dans le cas dâactions multicanal (magasin, terrain, e-commerceâŠ) une importance extrĂȘme Ă lâexistence, en temps rĂ©el, dâune continuitĂ© de services permettant dâoffrir au client un «visage unique» de la marque. 6. Relativiser en lâexpĂ©rience client
permanence
Il sâagit de considĂ©rer que ce qui est fait de bien aujourdâhui sera forcĂ©ment beaucoup mieux demain par lâeffet de la concurrence, supposant quâil existe en permanence un potentiel «ouvert» dâamĂ©liorations possibles Ă dĂ©couvrir avant tous les autres ! Principales sources utilisĂ©es : LâEntreprise - LâExpansion
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REVUE DE PRESSE DES ENTREPRISES n ENTREPRENEUR UNE AUDACE TEINTĂE DE PESSIMISME Depuis 2008, la France a enregistrĂ© 562 000 crĂ©ations nettes dâentreprises (hors auto-entrepreneurs) dâaprĂšs le comptage rĂ©alisĂ© par le rĂ©seau mondial RSM dâaudit, de conseil et dâexpertise comptable. Le bond annuel moyen a Ă©tĂ© de +4,5% sur toute cette pĂ©riode faisant que la France est devenue le recordman du G7 (7 plus grands pays du monde). Il semble pourtant que seulement 40% des entrepreneurs se sentent reconnus aux yeux de lâopinion publique pour leur contribution Ă lâĂ©conomie, soit une large majoritĂ© (60%) de pessimistes sur lâutilitĂ© de leur rĂŽle. Câest du moins le rĂ©sultat dâune Ă©tude CSA affirmant Ă©galement que 67% des petits patrons se disent pessimistes sur lâavenir du pays alors mĂȘme que 58% dâentre eux se dĂ©clarent ouvertement optimistes pour lâavenir de leur propre entreprise.
n MOBILITĂ INTERNE EVITER UNE DĂPERDITION INUTILE Face au turnover rĂ©gulier, voire rapide, des managers et cadres, la mobilitĂ© interne est devenue un nouvel enjeu des RH destinĂ© Ă renforcer les passerelles entre certaines fonctions et mĂ©tiers internes. Pour Jean-Yves Catin, consultant RH pour Hommes & Performance, il est clair que «Les bons Ă©lĂ©ments frustrĂ©s en termes dâavancement vont finir un jour ou lâautre par quitter lâentreprise et tout le monde sera perdant». MĂȘme avis pour Manuelle Malot, directrice carriĂšres et prospective de lâEdhec, pour qui «Nombre de collaborateurs arrivĂ©s au bout dâun cycle de deux ou trois ans se tournent trop vite vers lâextĂ©rieur, sans mĂȘme avoir le rĂ©flexe
de consulter les RH, car ils ne ressentent aucun appel du pied Ă bouger en interne. Dommage, car les progressions hiĂ©rarchiques les plus rapides (mais pas forcĂ©ment salariales) se rĂ©alisent souvent en interne !». Pour ces spĂ©cialistes, un tel gĂąchis de compĂ©tence pour lâemployeur mais aussi pour le collaborateur pourrait ĂȘtre Ă©vitĂ© dĂšs lors que lâentreprise dispose dâune stratĂ©gie globale Ă la fois fluide et harmonieuse sur le plan de lâinnovation sociale. Cette dĂ©perdition est jugĂ©e dâautant plus incomprĂ©hensible que «Les entreprises disent quâelles font de la gestion des talents mais dans les faits cette question complexe et chronophage, dont la rentabilitĂ© nâest pas immĂ©diate, passe aprĂšs les problĂ©matiques quotidiennes, les relations avec les syndicats ou les plans de rĂ©munĂ©rationâŠÂ» dĂ©plore Manuelle Malot.
A lâinitiative des collaborateurs - Postuler en direct sans passer par son n+1. - Indiquer sa disponibilitĂ© durant lâentretien annuel. - Cultiver son rĂ©seau interne (dĂ©jeuner, discuter et/ou rencontrer des collĂšgues dâautres servicesâŠ). - Travailler sur des projets transverses afin de se faire repĂ©rer par la direction et le management. - Faire preuve de crĂ©ativitĂ© en dĂ©montrant que ses compĂ©tences sont Ă©galement utilisables et/ou transfĂ©rables dans une autre fonction, un autre secteur de lâentreprise.
DES SOLUTIONS MULTIPLES
UNE NOUVELLE NORME AFNOR POUR LES RECOMMANDATIONS EN LIGNE
Alors que «Les grands groupes disposent aujourdâhui de multiples outils sophistiquĂ©s pour promouvoir le mouvement dans leurs murs (assessment center, gestion prĂ©visionnelle des emplois et des compĂ©tences (GPEC), comitĂ© de mobilitĂ©âŠ) ainsi que le rĂ©sume VĂ©ronique Cadiou, responsable de Page Assessment, des pratiques innovantes assez simples peuvent ĂȘtre mises en place : A lâinitiative des RH - Utilisation de journaux internes, intranet, discours de la hiĂ©rarchie, courriel tous les 15 jours, bourse de lâemploi indiquant la liste des postes Ă pourvoir. - Accompagnement humain des projets professionnels. - Echange de postes pendant une semaine, travail sur des cas transverses afin de prouver que lâon peut aller au-delĂ de ses fonctions actuelles et Ă©largir son pĂ©rimĂštre de compĂ©tence. - Associer les managers directs car ce sont eux souvent qui freinent le mouvement en ne voulant pas laisser partir leurs bons collaborateurs.
n LABEL Selon le baromĂštre de Testntrust, sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans la publication dâavis de consommateurs sur le web, 9 Français sur 10 (89%) dĂ©clarent lire dâabord les commentaires dâautres consommateurs avant de choisir un hĂŽtel, un restaurant, un appareil dâĂ©lectromĂ©nager, alors mĂȘme que 75% dâentre eux estiment que les avis donnĂ©s sont souvent faux et fabriquĂ©s de toute piĂšce. La dĂ©fiance est grande en effet vis-Ă -vis des recommandations sur le Net oĂč de nombreuses dĂ©rives sont rĂ©guliĂšrement constatĂ©es : avis bidons de lâentourage, avis rĂ©digĂ©s par les professionnels eux-mĂȘmes, achat dâavis Ă des sociĂ©tĂ©s dâe-rĂ©putations⊠DorĂ©navant pour rassurer les clients sur le web une nouvelle norme existe (NF Z74501) dont lâusage interdit lâachat dâavis de consommateurs, oblige les sites Ă publier les expĂ©riences de consommation vĂ©cues et identifiables et exige lâidentification des auteurs dâavis. Les sites qui souhaitent apposer ce label peuvent le faire librement sachant
que celui-ci «engage leur responsabilité» ainsi que le confirme RaphaĂ«l Colas, prĂ©sident de la commission Afnor sur les avis de consommateurs, soulignant quâ«En cas dâutilisation abusive de la norme Afnor, le Code de la consommation sanctionne les pratiques commerciales trompeuses.»
LES LIMITES DU «MADE IN FRANCE» Une Ă©tude du Cepii (Centre dâĂ©tudes prospectives et dâinformations internationales) indique que «Le remplacement systĂ©matique des produits de consommation importĂ©s, par des produits «made in France», coĂ»terait de 100 Ă 300 euros de plus par mois Ă chaque mĂ©nage». Soit lâĂ©quivalent de 1 200 Ă 3 600 E supplĂ©mentaires par annĂ©e pleine pour consommer uniquement français. Un luxe difficilement envisageable en pleine crise Ă©conomique mĂȘme si ValĂ©ry Accary, prĂ©sidente de BBDO Paris, affirme que «Le monde a besoin de la France» confirmant ainsi quâ«Il existe un imaginaire de qualitĂ© Ă la française faite dâintransigeance de passionnĂ©s, dâaudace dans les idĂ©es qui rĂ©sonne encore mĂȘme sâil nâest pas toujours suivi de rĂ©alitĂ© !». Pourtant dâaprĂšs lâĂ©tude CLM-BBDO menĂ©e dans 25 pays, il existerait une dĂ©ception dans les attentes des consommateurs «overseas» quant Ă lâaspect fonctionnel des produits français dont la technologie relĂšverait davantage du passĂ© avec «une perte dâaudace et de personnalité». Selon elle, il manque cruellement aujourdâhui en France «De fleurons modernes Ă forte visibilitĂ© comme ont pu lâĂȘtre Ă leur Ă©poque le Concorde ou le TGV». LâĂ©tude montre Ă©galement que les consommateurs Ă©trangers sont «En demande dâune diffĂ©renciation, de ce fameux «je ne sais quoi français», qui aurait disparu selon eux.» Principales sources utilisĂ©es : LâEntreprise - LâExpansion
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE POITIERS - NIORT - CHĂTELLERAULT
agencemba.fr / Photos Getty images
Un temps pour apprendre avant dâentreprendre !
Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 6
Un enseignement en lien avec la réalité professionnelle
Un accompagnement permanent et individualisé
Des stages en entreprises en France et Ă lâĂ©tranger
Un contrĂŽle continu des connaissances
DES TAUX DE RĂUSSITE ĂLEVĂS
iutp.univ-poitiers.fr
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REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE n SURVEILLANCE
n DĂLOCALISATION
PRISM ET LA NSA
SURTOUT EN EUROPE
Depuis la fin des annĂ©es 40, soit depuis plus de 60 ans, les Etats-Unis ont mis en place plusieurs grands projets de contrĂŽle de la technologie, de surveillance des citoyens et de domination commerciale. AprĂšs les projets Carnivore, Magic Lantern, rĂ©seau Echelon et Patriot Act, câest actuellement le programme Prism qui fait lâactualitĂ©. Un systĂšme de mĂ©ga surveillance rĂ©vĂ©lĂ© par lâex-agent amĂ©ricain Edward Snowden, destinĂ© Ă surveiller les communications Ă©lectroniques sous lâĂ©gide de la NSA (Agence nationale de sĂ©curitĂ© amĂ©ricaine). Les rĂ©vĂ©lations de cet ex-informaticien de la NSA en exil en Russie ont confirmĂ©, entre autre, que le systĂšme de visioconfĂ©rence de lâONU a Ă©tĂ© mis plusieurs annĂ©es sur Ă©coute dĂ©tournant ainsi des centaines de conversations diplomatiques, notamment celles concernant la reprĂ©sentation de lâUnion europĂ©enne. Les chinois Ă©taient Ă©galement sur le coup ! Le phĂ©nomĂšne le plus inquiĂ©tant est que des liens secrets existent entre la NSA et les gĂ©ants de lâinformatique comme Google, Facebook, Microsoft, Cisco, McAfee⊠qui auraient touchĂ© plusieurs millions de dollars pour collaborer au programme Prism et/ou profiter dâaccords gagnant-gagnant pour favoriser la domination commerciale des Etats-Unis. Selon Eric Filiol, chercheur en virologie et cryptographie opĂ©rationnelle, les programmes proposĂ©s aux particuliers et aux entreprises auraient presque tous des «backdoors», câest-Ă -dire des accĂšs cachĂ©s amĂ©nagĂ©s pour servir la NSA, que lâon associe communĂ©ment Ă des failles mathĂ©matiques et/ou informatiques formant autant dâerreurs volontaires de programmation !
La derniĂšre enquĂȘte de lâInsee indique que seulement 4,2% des entreprises françaises ont procĂ©dĂ© Ă des dĂ©localisations dâactivitĂ©s entre 2009 et 2011. Ce sont surtout les grandes entreprises internationales et exportatrices qui ont participĂ© Ă 94% des dĂ©localisations notamment dans le cadre de filiales dĂ©jĂ existantes. La part des entreprises de moins de 100 salariĂ©s ne reprĂ©sente en rĂ©alitĂ© que 2,7% du total. Certains secteurs sont plus concernĂ©s que dâautres avec, par exemple, 25% des entreprises de production dâĂ©quipements Ă©lectriques ou encore 22% des entreprises de fabrication de produits informatiques, Ă©lectroniques et optiques. En terme de destinations gĂ©ographiques, 55% des dĂ©localisations directes concernent lâEurope, puis lâAfrique et le Maghreb (24%) essentiellement dans le marketing, lâaprĂšs-vente et les centres dâappels, ainsi que lâInde et la Chine (18%). Au total, les dĂ©localisations occasionnent chaque annĂ©e une moyenne de 6 600 suppressions directes de postes, soit 0,3% de lâemploi salariĂ©.
n ĂCONOMIE-FINANCE CROISSANCE EN BAISSE POUR LES BRICS Le retournement de la politique monĂ©taire des Etats-Unis, laquelle avait ouvert en grand depuis 2008 les vannes de la liquiditĂ© afin de sauver le systĂšme bancaire amĂ©ricain et mondial dâune cascade de faillites, induit actuellement de nouveaux troubles financiers au sein des Brics (BrĂ©sil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et autres pays Ă©mergents. Depuis lâannonce de la fin de
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lâinjection massive de liquiditĂ©s de la part de la Fed (Banque centrale amĂ©ricaine), ainsi que la prĂ©vision dâune hausse de ses taux directeurs, de brusques mouvements de capitaux sont apparus sur lâensemble de ces marchĂ©s. La posture de la Fed annoncĂ©e en juin dernier met un terme Ă la sous-Ă©valuation artificielle du dollar. Lâeffet immĂ©diat a Ă©tĂ© dâentraĂźner pour tous ces pays (sauf la Chine) une perte notable de change allant de 10 Ă 17% de leur valeur par rapport au dollar. Dâautres effets secondaires sont attendus dans les prochains mois comme une prĂ©vision de croissance en baisse, le renchĂ©rissement du prix des importations, lâaugmentation de lâinflation, lâassĂšchement du financement des entreprises et la mise en difficultĂ© de nombreux groupes industriels et financiers (notamment indiens et turcs) qui ont empruntĂ© en dollars Ă bas coĂ»t.
UN RETOUR BRUTAL Ă LA RĂALITĂ Alors que le commerce international a rĂ©duit de moitiĂ© son rythme moyen au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies (3,6% en 2013), le PIB du monde dĂ©veloppĂ© subit Ă©galement une faible progression de lâordre de 1,2% selon les estimations conjointes du FMI et de lâOCDE. Il rĂ©sulte de lâensemble de ces indicateurs que les marges de manĆuvre des politiques Ă©conomiques sont actuellement Ă©puisĂ©es avec, en plus, une restriction budgĂ©taire qui ajoute Ă la faiblesse de lâactivitĂ© gĂ©nĂ©rale. Sous lâangle des marchĂ©s boursiers, la fin de «lâargent facile» en provenance des banques centrales a commencĂ© Ă provoquer un coup dâarrĂȘt Ă la course aux rendements et Ă lâaccoutumance au risque, que lâabondance de liquiditĂ©s ont rendu possible durant plusieurs annĂ©es. Il sâagit dorĂ©navant pour toutes les bourses mondiales habituĂ©es Ă lâaisance monĂ©taire mais dĂ©connectĂ©es de la croissance et de lâemploi rĂ©el notamment en Europe, dans les pays Ă©mergents et au
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Japon, de subir un retour brutal à la réalité avec des ajustements radicaux.
LA PRĂVISION DâUN PROCHAIN KRACH OBLIGATAIRE Bien que toute la sphĂšre financiĂšre et politique sâĂ©vertue en permanence Ă rassurer tout le monde, la pĂ©riode qui sâouvre est jugĂ©e hautement pĂ©rilleuse car totalement dĂ©pendante du pilotage de la politique monĂ©taire amĂ©ricaine. Selon Bruno Cavalier, Ă©conomiste dâOddo Securities, «La Fed nâest jamais sortie dâune politique monĂ©taire extrĂȘmement accommodante sans causer de graves dĂ©gĂąts». Il est vrai quâaprĂšs 5 ans dâattitude gĂ©nĂ©reuse, le bilan de la Fed a triplĂ© pour atteindre plus de 3 000 milliards de dollars. Ce dernier revirement de la Fed associĂ© au fait que celle-ci doit rĂ©duire progressivement ses achats dâobligations et de bons du TrĂ©sor - actuellement 1 000 milliards de dollars par an - est liĂ© au fait que les signes de reprise se confirment et que les prix immobiliers se sont stabilisĂ©s sur le territoire amĂ©ricain annulant ainsi le besoin de peser sur les taux dâintĂ©rĂȘt Ă long terme. Selon un rĂ©cent sondage LâExpansion, 52% des Ă©conomistes et gestionnaires de fonds français interrogĂ©s envisagent une remontĂ©e possible du risque systĂ©mique sur les banques pour 2014. Câest notamment la prĂ©vision dâun nouveau krach obligataire sur les marchĂ©s financiers tel que celui de 1994 qui obsĂšde une majoritĂ© de spĂ©cialistes. Une situation gĂ©nĂ©rale instable que rĂ©sume Bruno Colmant, ancien prĂ©sident de la Bourse de Bruxelles, en indiquant que «Les Etats et les banques marchent main dans la main. Si dans le couple lâun vacille, il emporte lâautre dans sa chute. Câest un risque systĂ©mique au carrĂ© !» Principales sources utilisĂ©es : Alternatives Economiques - LâExpansion Le Point - Sciences et Avenir
l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116
REVUE DE PRESSE EUROPEENNE n 22 MILLIARDS DâEUROS n UN PARLEMENTAIRE
POUR LA R&D
EUROPEEN GAGNERAIT 878% DE PLUS QUâUN CITOYEN DE LâUE ?
Le 10 juillet 2013, la Commission europĂ©enne a annoncĂ© que lâUE et des entreprises allaient pouvoir conjuguer leurs efforts pour investir, au cours des sept prochaines annĂ©es, 22 Mrds dâE dans la Recherche & le DĂ©veloppement. Plus de 17 milliards seront centrĂ©s sur cinq partenariats public-privĂ©, appelĂ©s «Initiatives Technologiques Conjointes» (ITC), Ă savoir : ⹠« MĂ©dicaments innovants » pour mettre au point une prochaine gĂ©nĂ©ration de vaccins, de mĂ©dicaments et de traitements. ⹠« Piles Ă combustible et hydrogĂšne » pour dĂ©velopper lâutilisation de technologies propres dans les domaines des transports, de lâindustrie et de lâĂ©nergie. ⹠« Clean Sky » pour mettre au point des avions moins bruyants et produisant nettement moins dâĂ©missions de CO2. ⹠« Bio-industries » afin dâutiliser plus de ressources naturelles renouvelables et de crĂ©er des technologies innovantes pour fabriquer des produits de consommation plus Ă©cologiques. ⹠« Composants et systĂšmes Ă©lectroniques » pour donner un coup de fouet Ă la capacitĂ© manufacturiĂšre de lâUE dans le domaine de lâĂ©lectronique. Dâautres partenariats public-privĂ© seront Ă©galement encouragĂ©s, notamment dans les domaines des voitures vertes, des bĂątiments Ă©conomes en Ă©nergie, des usines du futur, des industries de transformation durables ou encore de la photonique et de la robotique. Les ITC sont ouvertes Ă un large Ă©ventail dâentreprises, y compris aux PME, tandis que les organismes de recherche de tout type peuvent postuler pour un financement. Ce train de mesures inclut aussi quatre partenariats public-public entre la Commission europĂ©enne et les Ătats membres sur « les nouveaux traitements contre les maladies liĂ©es Ă la pauvretĂ© », « les technologies de mesure de la compĂ©titivitĂ© industrielle », « le soutien aux PME de haute technologie » et « les solutions permettant aux personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es de vivre chez elles en toute sĂ©curitĂ© ».
Preisvergleich.de, le portail des consommateurs allemands, a comparĂ© les statistiques des 27 pays de lâUE, pointant les Ă©carts de rĂ©munĂ©ration entre les citoyens europĂ©ens et leurs reprĂ©sentants. Ainsi, un dĂ©putĂ© europĂ©en toucherait en moyenne 17.827E par mois, soit 213.924E par an. Mais si lâon y ajoute les indemnitĂ©s diverses, il peut percevoir jusquâĂ 1.069.622E avant impĂŽts, soit 878% de plus quâun citoyen moyen de lâUE. LâĂ©cart est encore plus flagrant en Bulgarie oĂč les dĂ©putĂ©s toucheraient 2.051% de plus que leurs simples compatriotes. Reprise en boucle dans tous les mĂ©dias, cette Ă©tude paraĂźt toutefois contestable dans la mesure oĂč le revenu estimĂ© additionne tous les montants, y compris les remboursements de frais de dĂ©placement et de frais rĂ©els ou encore les sommes versĂ©es Ă des assistants parlementaires. Des chiffres largement contestĂ©s De fait, les chiffres fournis par le Parlement europĂ©en attestent de revenus moins Ă©levĂ©s. En effet, depuis 2011, conformĂ©ment au statut unique, le salaire mensuel des dĂ©putĂ©s avant impĂŽt est de 7.956,87E (seuls les dĂ©putĂ©s siĂ©geant au Parlement europĂ©en avant les Ă©lections de 2009 bĂ©nĂ©ficient du rĂ©gime de rĂ©munĂ©ration antĂ©rieur, de fait plus favorable). Sây rajoutent les indemnitĂ©s de frais gĂ©nĂ©raux (4.299E par mois) destinĂ©es Ă couvrir ses frais de bureau dans son Etat dâĂ©lection et les frais de dĂ©placement. Un parlementaire gagnera donc 12.255E bruts par mois auxquels sâajoutent le remboursement des titres de transport pour assister aux rĂ©unions, une indemnitĂ© annuelle de voyage de 4.243E et une indemnitĂ© forfaitaire de 304E par jour de prĂ©sence aux rĂ©unions des organes du Parlement. Soit environ 160.000E brut par an⊠trĂšs loin du 1ME Ă©voquĂ© qui concerne peut-ĂȘtre quelques « brebis galeuses ». Plus justes semblent ĂȘtre les Ă©carts de rĂ©munĂ©ration pointĂ©s par le site consumĂ©riste allemand
entre les députés des assemblées nationales de chacun des Etats-Membres et les citoyens : le député belge gagne en moyenne 105.700E par an contre 27.465E pour un compatriote salarié, tandis que les députés français seraient les mieux rétribués de la zone euro avec 157.520E par an contre 25.469E pour le français moyen.
n LA CONSOMMATION
DE DROGUES DANS LâUE Selon lâObservatoire des drogues et des toxicomanies (OEDT), 1 europĂ©en sur 4 a dĂ©jĂ consommĂ© une drogue au moins une fois dans sa vie. Câest mĂȘme le cas pour 1 Danois ou 1 Français sur 3. Cannabis : la drogue la plus consommĂ©e Le cannabis est de loin la drogue la plus consommĂ©e, tant dans les pays oĂč sa consommation est interdite que dans ceux oĂč elle est tolĂ©rĂ©e voire lĂ©gale. Lâusage est particuliĂšrement important chez les 15-34 ans : 45% en ont consommĂ© au cours des 12 derniers mois en France, 44,5% au Danemark et 42% au Royaume-Uni. Trois millions dâeuropĂ©ens (1% de la population) consommeraient cette drogue quotidiennement ou presque. Comme pour les autres drogues, lâusage de cannabis est plus important dans les pays dâEurope occidentale et du Nord que dans les pays dâEurope centrale et orientale. CocaĂŻne : une consommation en lĂ©gĂšre baisse Le Royaume-Uni et lâEspagne enregistrent le plus fort taux de consommation de cocaĂŻne (10% des jeunes adultes). LâĂ©tude de lâOEDT relĂšve toutefois une baisse de cet usage dans les cinq pays prĂ©sentant les prĂ©valences les plus Ă©levĂ©es que sont le Danemark, lâIrlande, lâItalie, lâEspagne et le Royaume-Uni. Ecstasy et autres amphĂ©tamines Les amphĂ©tamines et lâecstasy sont les stimulants de synthĂšse les plus frĂ©quemment consommĂ©s et concurrencent dans une certaine mesure la cocaĂŻne. LâOEDT estime quâenviron 12,7 millions
dâEuropĂ©ens ont pris des amphĂ©tamines (dont lâecstasy) au cours de leur vie; 2 millions au cours de lâannĂ©e Ă©coulĂ©e. LĂ encore, la rĂ©putation de lâecstasy semble diminuer en lien probable avec la mauvaise «qualité» des comprimĂ©s vendus. HĂ©roĂŻne et nouvelles drogues 1,4 million dâeuropĂ©ens consommeraient de lâhĂ©roĂŻne (0,41% de la population). Si une baisse de la consommation et de la disponibilitĂ© de lâhĂ©roĂŻne est constatĂ©e depuis quelques annĂ©es, si le recours Ă lâinjection est Ă©galement en recul, ce qui a probablement contribuĂ© Ă la baisse du nombre de nouvelles infections par le VIH,⊠de nombreuses substances «moins connues ou plus obscures» sont apparues. De fait, en 2012, 73 nouvelles substances psychoactives ont Ă©tĂ© officiellement notifiĂ©es pour la premiĂšre fois via le systĂšme dâalerte rapide de lâUE, soit le nombre rapportĂ© le plus Ă©levĂ© depuis 2005.
n LâEFFICACITE DES
SYSTEMES JUDICIAIRES Parmi les donnĂ©es rĂ©unies par la Commission europĂ©enne permettant de comparer lâefficacitĂ© des systĂšmes judiciaires dans lâUE, figure « la durĂ©e moyenne de rĂ©solution des affaires non criminelles ». Un indicateur qui, parmi dâautres, permet dâĂ©valuer la «productivité» des Cours de justice nationales. Une franche fracture Nord-Sud Six pays du Sud de lâEurope trustent le peloton des « non productifs ». Le Portugal oĂč les lusitaniens doivent patienter en moyenne 1.096 jours, soit prĂšs de 3 ans, pour obtenir des rĂ©parations ou ĂȘtre condamnĂ©s dans des affaires non criminelles. Malte (866 jours), Chypre (545), la GrĂšce (510), lâEspagne (473) et lâItalie (395) complĂštent le tableau des « improductifs ». La France (256 jours) est dans la moyenne, derriĂšre la SuĂšde (185), tandis que, du cĂŽtĂ© des plus vertueux, on retrouve la Pologne (49), la Lituanie (43) et le Danemark (27 jours). Sources : Eurostat, Tribune.fr, Europa.eu
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MASTER DOSSIER : ENTREPRISE n LâESPRIT PME ï” Lâesprit PME
UNE DISPOSITION DâESPRIT OFFENSIVE
ï” Comment maximiser ses profits ?
Il existe une grande diffĂ©rence entre lâestablishment patronal qui sâappuie sur un existant financier solide, une image forte et des cohortes de cadres supĂ©rieurs pour prĂ©parer les dĂ©cisions et les entrepreneurs authentiques qui sâimpliquent corps et Ăąme en occupant souvent plusieurs fonctions, en mobilisant leurs propres capitaux comme en prenant constamment des risques commerciaux, dâinvestissement et dâinnovation. Alors que les premiers sont assez conservateurs et «politiques» dans leurs mĂ©thodes et mentalitĂ© de dirigeants, les seconds sont le plus souvent non-conformistes, battants sur le terrain, en portant constamment une oreille attentive Ă leurs collaborateurs et Ă leurs clients. En fait, lâesprit PME câest le vĂ©ritable esprit dâentreprise lucide et combatif Ă la fois avec une dimension guerriĂšre sâappuyant sur des valeurs fortes, une disposition dâesprit permanente relativement offensive, positive, constructive, ouverte, associĂ©e Ă un type de comportement fonciĂšrement humain et respectueux des autres.
ï” Pourquoi investir en France ou en rĂ©gion ? ï” Le business model, un outil stratĂ©gique
Lâesprit PME, câest le vĂ©ritable esprit dâentreprise lucide et combatif Ă la fois sâappuyant sur des valeurs fortes, une disposition dâesprit permanente relativement offensive, positive, constructive, ouverte. FLASH_AP_EMERGENCE_280x180.pdf
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25/09/13
DE LâINTELLIGENCE RELATIONNELLE Alors que la tendance gĂ©nĂ©rale est plutĂŽt Ă la prudence, Ă lâusage du bouclier, Ă rester sur la dĂ©fensive, Ă entretenir des murs de verre autour de soi, les vrais entrepreneurs font partie, au contraire, dâune minoritĂ© de gens animĂ©s par lâesprit du risque maĂźtrisĂ©, lâusage du glaive crĂ©atif pour crĂ©er des marchĂ©s, une Ă©nergie offensive ainsi que de grandes qualitĂ©s relationnelles. Il convient donc de respecter tout particuliĂšrement ce type de chefs dâentreprise qui mobilisent un vrai courage pour entreprendre, prennent des risques personnels et crĂ©ent des emplois, formant ensemble le socle de lâĂ©conomie humaniste de demain. Câest du moins lâavis de nombreux chefs dâentreprises leaders sur leurs marchĂ©s interviewĂ©s par le magazine 09:58 LâEntreprise. Pour eux, lâesprit entrepreneurial
L E S T R O P H Ă E S D E Lâ E N T R E P R I S E
ENCOURAGENT LâAUDACE
regroupe un faisceau dâune vingtaine de dispositions dâesprit parmi lesquelles : 1. Ătre animĂ© dâun esprit de conquĂȘte qui rĂ©unit «Les quatre qualitĂ©s qui animaient les explorateurs lors des grandes dĂ©couvertes : la crĂ©ativitĂ©, lâaudace, la vision, lâenthousiasme» selon AndrĂ© Choulika prĂ©sident de lâentreprise de biotechnologies Cellectis. 2. Avoir une vision globale et dâavenir animant un leadership qui doit se nourrir dâun projet dĂ©passant largement le cadre formel de lâentreprise sachant que «Sans projet, on ne va nulle part» comme lâaffirme Jean Duforest, patron dâĂŻD Group. 3. Disposer dâune capacitĂ© Ă crĂ©er du lien interne mais aussi sociĂ©tal et environnemental considĂ©rant que câest souvent «Le non-marchand qui tire la vision et doit se traduire par les notions de don et de service» revendique Jean Duforest pour qui «On rĂ©ussit vraiment en Ă©quipe, pas contre lâautre.» MĂȘme avis pour Olivier Mellerio, Joaillier rue de la Paix Ă Paris, pour qui «Nous sommes au service de quelque chose qui nous dĂ©passe. Nous ne poursuivons pas un destin solitaire, la famille, la collectivitĂ© passent avant.» 4. Donner lâexemple pour entraĂźner, câest le credo de Stanislas de Bentzmann, coprĂ©sident et fondateur de Devoteam, qui mise davantage sur la gĂ©nĂ©rositĂ© et le courage pour entraĂźner les gens et «Ne surtout pas donner le sentiment quâon court pour soi et pour lâargent. Si lâon nâest pas dans lâexemplaritĂ©, on perd tout de suite lâesprit de commando et le levier de la motivation. Des gens motivĂ©s, cultivĂ©s, il faut les nourrir.» 5. Innover constamment dans la bonne humeur en captant les besoins Ă©mergents, en faisant preuve dâintuition, en osant faire des ruptures dans les pratiques courantes, en bravant le scepticisme gĂ©nĂ©ral, sachant que «La croissance ne vient que si lâon y croit, si lâon est ambitieux, si lâon innove» ainsi que le dit Denis Payre, fondateur de Business Objects et Kiala.
6. Ătre capable de rĂ©silience en sachant sortir de lâĂ©chec, surmonter les erreurs la tĂȘte haute, continuer pour ne pas sâeffondrer, afin de devenir encore plus expĂ©rimentĂ©(e) et affermi(e) considĂ©rant que «La croissance dâune PME se construit de tentatives en Ă©checs et de rebonds en succĂšs» pour Denis Payre. MĂȘme avis de la part de Jean-Louis Servan-Schreiber, ancien directeur de groupe de presse, qui affirme que pour rebondir et avancer «Il faut savoir saisir sa chance. Mais ce nâest possible que si lâon se connaĂźt bien, si lâon va vers ce que lâon aime et si lâon sait calibrer ses ambitions en fonction de ses moyens et de ses dĂ©sirs.» 7. Rendre son entreprise pĂ©renne en lâinscrivant dans la durĂ©e est une nĂ©cessitĂ© chez tous les entrepreneurs qui rĂ©ussissent. Lâobjectif est de «Refuser la tyrannie du court terme» confirme Choulika «Et considĂ©rer que la pĂ©rennitĂ© câest comme la quĂȘte du Saint-Graal, tout est toujours Ă refaire et Ă rĂ©inventer». Il faut Ă©galement savoir transmettre les clĂ©s de la gouvernance et passer le flambeau le moment venu sans sâaccrocher. 8. Savoir sâadapter face au marchĂ©, diversifier, externaliser, exporter⊠comme le reconnaĂźt Philippe MatiĂšre, PDG dâune entreprise de construction, qui conseille mĂȘme de «Ne pas hĂ©siter Ă changer de mĂ©tier quand un marchĂ© devient trop concurrentiel». En fait, lâidĂ©al est de «Sâancrer local pour vendre global» comme le souligne Jean-Daniel Beurnier, Fondateur de la chaĂźne de magasins Internity. 9. Ne pas faire comme les autres en considĂ©rant que lâĂ©conomie ce nâest pas forcĂ©ment une fuite en avant Ă©perdue vers toujours plus dâargent, ou toujours faire mieux que les autres sous prĂ©texte de rafler une clientĂšle aveugle, mais sâappliquer Ă faire autrement en avançant Ă son rythme en toute conscience de ses limites. Il faut «Penser long Ă lâencontre de la planĂšte financiĂšre, câest fondamental» affirme Jean-Luc Petithuguenin, Pdg de Paprec et dâHĂ©lios.
4 catĂ©gories pour les TrophĂ©es EMERGENCE 2014 Prix de la jeune entreprise Prix de lâentreprise numĂ©rique Prix de lâinnovation produit ou de lâinnovation marchĂ© Prix de lâinternational
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MASTER DOSSIER : ENTREPRISE 10. Ătre responsable, non pas seulement sur le papier, mais dans lâesprit en Ă©tant un citoyen engagĂ© aussi bien au service de son Ă©quipe, de ses salariĂ©s, de lâentreprise, ainsi que sous lâangle sociĂ©tal et environnemental, est le garant du succĂšs en apportant une contribution citoyenne qui dĂ©passe la fonction professionnelle habituelle. 11. Parier sur la diversitĂ© en sortant des conformismes habituels dans le profil des gens recrutĂ©s comme câest le cas avec Jean-Luc Petithuguenin numĂ©ro trois français du recyclage Paprec dont le credo est de «Recruter des gens de couleurs et de sexes diffĂ©rents, de formations, dâĂąges, dâorigines sociales et culturelles variĂ©es». Ce PDG agit sans complexe Ă lâencontre «De la pensĂ©e dominante qui veut que cette gĂ©nĂ©rositĂ© qui permet de rĂ©ussir ne soit plus de mise quand lâentreprise grandit» tout en affirmant que si «Dans un grand groupe on nâose pas, par conformisme, recruter une femme de 57 ans Ă un poste dâencadrement, chez nous, ça se fait naturellement». 12. Avoir de lâenthousiasme dans lâaction est Ă la fois un facteur de plaisir pour soi et de partage de sa passion capable dâentraĂźner la motivation collective. Pour Jean Duforest, «Le levier de lâenthousiasme, câest lâaction. Agir pour servir, agir pour donner». Selon sa propre expĂ©rience, «Les inactifs nâont pas dâinfluence, alors que le don et le service procurent du plaisir. Plus vous donnez de lâĂ©nergie, plus vous en recevez !». MĂȘme avis pour Denis Payre pour qui lancer une entreprise de croissance «Câest partir Ă la conquĂȘte de lâEverest. Sâil nây a pas lâenthousiasme, la passion, le plaisir, vous ne pouvez pas soulever des montagnes !». 13. Suivre son idĂ©e et son envie jusquâau bout en sortant des sentiers battus si cela est nĂ©cessaire ainsi que le confirme Henri Seydoux, fondateur de Parrot, qui est «Convaincu que le perfectionnisme est un frein redoutable». Sa technique est de pousser ses troupes Ă avancer avec la passion du marathonien considĂ©rant quâ«Il faut se permettre des choses avec des raisonnements incomplets et suivre son envie jusquâau bout.»
14. Avoir lâesprit indĂ©pendant car «Pour ĂȘtre un entrepreneur, il faut assumer seul son destin. Câest une responsabilitĂ© lourde. Mais la contrepartie nâa pas de prix : on dispose de la libertĂ© de mouvement» ainsi que lâexplique Jean-Louis Servan-Schreiber, ancien patron du Groupe Expansion et de Psychologies Magazine. Il faut Ă©galement disposer dâun fort esprit dâinitiative et ĂȘtre capable de dĂ©sobĂ©issance pour oser faire, car «La libertĂ© dâaction est le moteur du mĂ©tier de patron» souligne Aliza JabĂšs, fondatrice de Nuxe. DâaprĂšs Denis Payre, la libertĂ© dâaction est une valeur phare. «Câest ce quâon vend aux collaborateurs de talent qui travaillent dans de grands groupes pour les convaincre de rejoindre un projet dâentreprise en crĂ©ation.» 15. Disposer en soi de lâesprit de libertĂ©, voire mĂȘme cultiver lâesprit de rĂ©bellion, pour FrĂ©dĂ©ric Bedin, prĂ©sident de Public SystĂšme et de Croissance Plus, qui considĂšre quâ«Un entrepreneur, câest quelquâun qui passe outre, qui est libre par rapport aux normes. Prendre la libertĂ© dâĂȘtre entrepreneur est un pied de nez par rapport Ă ce qui est socialement acceptable !». Il va mĂȘme beaucoup plus loin en diffusant cet esprit de libertĂ© auprĂšs de ses collaborateurs indiquant que «Tous les jours, dans ma boĂźte, des gens ont des idĂ©es inattendues, originales, innovantes, et câest ce qui crĂ©e de la valeur. Jâaime bien la dĂ©sobĂ©issance. Il nây a que des grandes gueules dans ma boĂźte. Ce matin, jâai reçu un mail dâun collaborateur qui me fixe un ultimatum, Ă moi son patron ! Ceux qui ont la capacitĂ© de faire ça sont des bons ! Jâaime cet esprit de rĂ©bellion.» 16. RĂ©ussir financiĂšrement pour lâentreprise et pas pour lâentrepreneur est lâune des grandes diffĂ©rences entre les bons entrepreneurs et les autres. Câest lâavis de ClĂ©ment Fayat, patron du groupe de BTP Fayat, pour qui «Ce nâest pas la rĂ©ussite financiĂšre de lâentrepreneur qui compte mais celle de lâentreprise». MĂȘme position pour Jean-Luc Petithuguenin, PDG de Paprec et dâHĂ©lios avouant que pour lui «La rĂ©ussite financiĂšre nâa jamais Ă©tĂ© une motivation. Câest simplement le signe que lâentreprise marche bien». Denis Payre assure, de son cĂŽtĂ©, que «Sâenri-
19. DĂ©lĂ©guer aux collaborateurs une autonomie et une libertĂ© dâaction suffisante est devenue une approche largement partagĂ©e dans les PME qui gagnent. Pour Stanislas de Bentzmann «Ces ERP qui gĂšrent tous les process, câest efficace, mais câest idiot : ça donne envie de rĂ©aliser ses projets ailleurs !». Sa mĂ©thode est de «Faire confiance Ă des hommes responsables, leur demander dâĂȘtre fidĂšles Ă lâentreprise et leur donner beaucoup dâautonomie». Pour ClĂ©ment Fayat, le constat est simple : «Si on ne fait pas confiance Ă quelquâun, il ne va pas sâexprimer pleinement» ajoutant quâ«On a le droit de se tromper. Il faut alors ne pas ĂȘtre trop fier et savoir appeler au secours.»
chir ne peut pas ĂȘtre la motivation premiĂšre de lâentrepreneur. Ăa se verra, et il ne pourra pas mobiliser ses Ă©quipes». Dans le cas des entreprises familiales, lâessentiel de la fortune reste souvent dans lâentreprise comme le revendique Eric HĂ©naff en indiquant que «Lorsquâon a une entreprise familiale, tant quâon nâa pas vendu, on nâest pas riche !». 17. Etre Ă lâĂ©coute de ses salariĂ©s, cultiver le sens du clan et de la famille, privilĂ©gier lâancrage dans son territoire favorise une proximitĂ© propice Ă une bonne Ă©coute du client et Ă un management direct. Pour Jean-Daniel Beurnier, fondateur dâAvenir Telecom et de la chaĂźne de magasins Internity, le lien de proximitĂ© «Câest toute une chaĂźne relationnelle qui va du collaborateur au client. Câest aussi une dimension relationnelle et affective entre les salariĂ©s et les dirigeants qui est mĂ©caniquement plus forte dans les boĂźtes installĂ©es en rĂ©gion». Cet Ă©tat dâesprit est identique chez HervĂ© Lecesne, prĂ©sident de Nactis, pour qui la rĂ©activitĂ© et la disponibilitĂ© sont des forces auprĂšs des clients, en sâappliquant Ă©galement lui-mĂȘme Ă donner lâexemple en interne «Consacrant 60% de son temps Ă des rĂ©unions internes» et en revendiquant le fait que «Si un salariĂ© me pose une question, jâessaie de lui rĂ©pondre rapidement, sans me rĂ©fugier derriĂšre lâorganigramme ou un planning trop chargĂ©. Ma porte est ouverte, on peut me joindre sur mon portable.»
20. Rester toujours maĂźtre de ses dĂ©cisions sur le moyen et long terme en Ă©vitant le rendement Ă court terme en faveur des actionnaires. Câest la position dâEric Cougnaud, PDG du groupe familial Ă©ponyme, pour qui bien gĂ©rer son entreprise suppose quâ«Il ne faut avoir de comptes Ă rendre Ă personne sinon Ă soi-mĂȘme. Autrement dit, rester maĂźtre dans ses dĂ©cisions est indissociable de la performance durable».
n COMMENT MAXIMISER SES PROFITS ?
7 CONSEILS DE BASE
18. Faire preuve de ïŹexibilitĂ©, de crĂ©ativitĂ© et dâagilitĂ© avec un grand sens de lâadaptation, permet de compenser lâeffet de taille et la vulnĂ©rabilitĂ© face Ă la crise. Pour Stanislas de Bentzmann, cofondateur de Devoteam, «Il faut garder en mĂ©moire la prĂ©caritĂ© des dĂ©buts. Lâinstinct de survie est dans le code gĂ©nĂ©tique des start-up». Il faut Ă©galement agir ici et maintenant comme le confirme Jean Duforest qui Ă©voque Ă©galement lâinstinct de survie en affirmant que «Ce qui compte pour lâentrepreneur, câest le prĂ©sent : chaque journĂ©e est vĂ©cue dans lâaction. Ce qui nâest pas contradictoire avec la pĂ©rennitĂ© et la durabilitĂ© car je dois ĂȘtre responsable pour la gĂ©nĂ©ration future.»
Pour augmenter ses profits et redevenir rentable, il faut savoir se recentrer sur lâessentiel, câest-Ă -dire sur son savoir-faire, ses principaux produits et services phares et surtout sur les meilleurs clients. En cela, le recours au bon sens, bien plus que les indicateurs sophistiquĂ©s, suffit pour augmenter ses profits, voire les maximiser, en appliquant quelques rĂšgles simples ayant fait leurs preuves. 1. Agir sur le catalogue de produits et services LâidĂ©e est de faire comme Apple qui, avec une gamme de seulement 20 produits, est devenue lâune des entreprises les plus rentables du
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MASTER DOSSIER : ENTREPRISE monde. Lâavantage dans la rationalisation de son catalogue est de pouvoir se concentrer non seulement sur lâamĂ©lioration des produits et/ou des services prioritaires mais surtout de rĂ©pondre mieux et plus rapidement aux demandes de ses clients. Pour redĂ©finir son nouveau catalogue, il est nĂ©cessaire dâanalyser la rentabilitĂ© produit par produit (ou service par service) en dĂ©finissant ceux qui sont, Ă la fois, les plus populaires et les plus rentables et pas uniquement les plus populaires sâils sâavĂšrent ne pas ĂȘtre rentables. 2. Faire le mĂ©nage dans sa clientĂšle En gĂ©nĂ©ral, les entreprises passent plus de temps avec les clients mĂ©contents, voire cassepieds, quâavec les bons clients. Aussi la rentabilitĂ© dâune affaire exige de se dĂ©barrasser des clients qui sont des sources Ă problĂšmes et consomment trop de temps. Il est prĂ©fĂ©rable de les laisser partir Ă la concurrence et/ou de les indemniser, plutĂŽt que de perdre du temps avec eux. Dans le cas oĂč ils reviennent Ă la charge, la meilleure maniĂšre de les dissuader est de leur proposer un service ou un produit Ă un tarif Ă©levĂ©, sans possibilitĂ© de remise et avec paiement dâavance. 3. Augmenter la valeur des services additionnels Sachant quâen rĂ©duisant son catalogue on rĂ©duit momentanĂ©ment son activitĂ©, il faut alors compenser en augmentant la valeur de ses services. La meilleure façon de procĂ©der est dâinterroger une partie de sa clientĂšle sur les services Ă fournir afin dâaugmenter la valeur ajoutĂ©e des produits. Souvent en ciblant prĂ©cisĂ©ment les attentes de ses clients, la probabilitĂ© est grande dâaugmenter ses profits en proposant simplement des services additionnels peu coĂ»teux. 4. Ignorer ses propres prĂ©fĂ©rences Câest toujours lâavis des clients qui compte bien avant le sien, mĂȘme si lâon trouve ses produits gĂ©niaux. La rĂšgle en la matiĂšre est de coller le plus prĂ©cisĂ©ment aux besoins des clients et non aux siens, en se disant Ă©ventuellement que lâon est en avance sur son temps ou que les autres nâont rien compris. Peu importe, câest la condition sine qua non de lâĂ©conomie de marchĂ© que de favoriser lâadĂ©quation de lâoffre Ă la demande et de tirer un trait sur le temps oĂč lâentreprise faisait la pluie et le beau temps sur son marchĂ© (hors monopole et oligopole). 5. Changer de stratĂ©gie Certains produits de premier plan doivent ĂȘtre proposĂ©s dans une offre de second plan en testant Ă©ventuellement un nouveau prix qui peut ĂȘtre lâoccasion dâune augmentation des ventes. Câest aussi lâoccasion de repositionner son offre en cherchant une niche «abritĂ©e» qui ne contient pas dĂ©jĂ des offres concurrentes similaires.
6. Mettre en avant une autre facette du produit Votre publicitĂ© promeut-elle lâavantage principal ? Avez-vous inclus tous les avantages ? Ciblez-vous les bons consommateurs ? Regardez tout cela attentivement. Si aucun de vos efforts nâaugmente vos profits, Ă©conomisez votre argent et trouvez un produit avec un meilleur potentiel de revenus. 7. Essayer dâautres mĂ©dias Le problĂšme de la publicitĂ© est de savoir si elle cible les bons consommateurs. Rien de tel pour cela que dâessayer diffĂ©rents journaux et/ou diffĂ©rentes catĂ©gories dâannonces, y compris les petites annonces des journaux payants et/ou gratuits.
n POURQUOI INVESTIR EN FRANCE OU EN RĂGION ?
PROJET GOUVERNEMENTAL 2014-2025 Dans son discours «Investir pour la France» du 09/07/2013, le premier ministre Jean-Marc Ayrault a tenu Ă rappeler que «Investir, câest se projeter dans lâavenir». Il a souhaitĂ© Ă cette occasion «Parler de la France de demain» en dĂ©voilant son nouveau plan dâinvestissements qui doit redessiner le visage de la France de 2025. Plusieurs prioritĂ©s ont Ă©tĂ© fixĂ©es afin de «Redonner de lâĂ©lan, redonner de la force, redonner de la confiance» en ayant pour double ambition celle de la compĂ©titivitĂ© de lâĂ©conomie et celle du caractĂšre durable de son dĂ©veloppement. En faisant le choix de lâinvestissement en cohĂ©rence avec sa stratĂ©gie de politique Ă©conomique, les 4 grands axes retenus sont : . Le rĂ©tablissement des finances publiques . La modernisation des dispositifs de formation . Le renforcement de la compĂ©titivitĂ© des entreprises . Lâengagement de la transition Ă©cologique
nĂ©s Ă favoriser la transition Ă©cologique. Tous les investissements seront soumis Ă un critĂšre dâĂ©co-conditionnalitĂ©. Les autres prioritĂ©s concernent les universitĂ©s, lâindustrie de demain, le numĂ©rique, la santĂ©, lâexcellence technologique. âą MobilitĂ© Plus de 5 milliards dâeuros par an pour la modernisation et le dĂ©veloppement des infrastructures et services de transports avec Ă©galement lâobjectif de renouveler lâintĂ©gralitĂ© des trains IntercitĂ©s entre 2015 et 2025. En complĂ©ment lâEtat souhaite engager, en partenariat avec les rĂ©gions, un diagnostic des complĂ©mentaritĂ©s entre les dessertes TER et IntercitĂ©s de façon Ă mieux articuler les parcours point Ă point dâamĂ©nagement du territoire et les parcours rĂ©gionaux Ă compter de 2015. Ă cela sâajouteront les financements mobilisĂ©s pour le Nouveau Grand Paris soit environ 1,5 milliard dâeuros par an. Lâobjectif est dâatteindre 200 km de mĂ©tro supplĂ©mentaires, 72 nouvelles gares et 15 000 emplois induits chaque annĂ©e, soit prĂšs de 30 MdE dâeffort collectif dâinvestissement. A moyen terme, 90% des Franciliens habiteront Ă moins de 2 km dâune gare. Sur le plan national dâici 2030, 2/3 de lâeffort sera consacrĂ© Ă la transformation des rĂ©seaux existants et 1/3 aux grands projets grĂące Ă la contractualisation avec les Ă©lus dans le cadre des contrats de plan Etat-RĂ©gion. PrioritĂ© est donnĂ©e Ă
lâamĂ©lioration des rĂ©seaux routiers et ferroviaires, ainsi quâĂ la finalisation des 4 chantiers de LGV engagĂ©s. A partir de 2017, engagement progressif des grands projets retenus par le Gouvernement et renouvellement de matĂ©riel roulant pour adapter lâoffre aux besoins des français. Sachant que lâavenir du transport ferroviaire de marchandises passe par les autoroutes ferroviaires et le transport combinĂ© maritime et terrestre le Gouvernement confirme le lancement de lâautoroute ferroviaire atlantique reliant Lille (Dourges) Ă Bayonne (Tarnos). La SNCF-GĂ©odis doit lancer simultanĂ©ment lâautoroute ferroviaire entre Calais (CĂŽte dâOpale) et Perpignan (Le Boulou - CĂŽte Vermeille). 4 lignes dâautoroutes ferroviaires seront ainsi en service en 2015, permettant de transfĂ©rer 150 000 poids lourds par an en 2015 sur des trains, avec un objectif de 500 000 par an en 2020. âą Economie numĂ©rique Lâobjectif est de donner Ă la France la place qui lui revient sur la carte de lâĂ©conomie numĂ©rique mondiale, enjeu de croissance Ă©conomique et de souverainetĂ©. Pour cela, il est prĂ©vu le dĂ©ploiement de lâInternet Ă trĂšs haut dĂ©bit sur tout le territoire avec 20 MdE sur 10 ans afin dâobtenir une rĂ©duction par 10 du temps de tĂ©lĂ©chargement et la multiplication par 10 des hauts dĂ©bits actuels. Lâobjectif est dâatteindre 57% de la population couverte par les opĂ©rateurs dâici 2020, le reste lâĂ©tant par les collectivitĂ©s locales. Pour cela, lâEtat subventionne Ă hauteur de 3MdE les territoires
Rappel des principales prioritĂ©s du programme «Investir pour la France» âą PIA 2 12 MdE sont prĂ©vus en complĂ©ment des orientations du redĂ©ploiement de 2,2 MdE dĂ©cidĂ©es en janvier 2013. Lâobjectif de ce nouveau PIA est de favoriser des projets innovants conduisant Ă la crĂ©ation de valeur pour la collectivitĂ© et la crĂ©ation dâemplois dans des filiĂšres dâavenir. Les dĂ©penses du nouveau PIA monteront progressivement en puissance et prendront le relais du PIA 1 (35 MdE) dont les investissements dĂ©cĂ©lĂ©reront Ă partir de 2016. Plus de 50% du financement sera consacrĂ© Ă des investissements directs ou indirects desti-
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MASTER DOSSIER : ENTREPRISE les moins denses avec un soutien renforcĂ© pour les territoires qui se regroupent autour dâun projet commun. Lâautre grand objectif est dâinvestir dans les technologies stratĂ©giques qui prĂ©parent lâInternet de demain en crĂ©ant un environnement favorable Ă la naissance de champions français du numĂ©rique. Il sâagit Ă©galement de sĂ©lectionner les meilleurs projets pour crĂ©er quelques nouvelles Initiatives dâExcellence, campus Ă rayonnement international ou encore permettre lâaccĂšs des laboratoires Ă des instruments de recherche de haut niveau. 4. Nouveau contrat de plan Ătat-RĂ©gion Les futurs contrats couvriront la pĂ©riode 20142020 en cohĂ©rence avec les financements europĂ©ens et se caractĂ©riseront par une dimension stratĂ©gique plus forte que la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente. La premiĂšre prioritĂ© du gouvernement est dâamĂ©liorer les services et les rĂ©seaux existants avec des moyens confortĂ©s dans le volet mobilitĂ© des futurs Contrats de Plan ĂtatRĂ©gions (CPER).Ce volet doit associer les diffĂ©rents modes de transport (routier, ferroviaire, fluvial). De son cĂŽtĂ©, RĂ©seau FerrĂ© de France (RFF) doit mettre en Ćuvre une stratĂ©gie de modernisation du rĂ©seau ferroviaire Ă court et moyen terme structurĂ©e autour des objectifs de sĂ©curitĂ©, de pĂ©rennitĂ©, de capacitĂ©, de rĂ©gularitĂ© et de contribution du rĂ©seau Ă la transition Ă©nergĂ©tique. Cette stratĂ©gie sera dĂ©clinĂ©e dans lâensemble des territoires en lien avec les collectivitĂ©s. Une enveloppe moyenne de 2 MdE/an sera maintenue pour le renouvellement du rĂ©seau. Les 3 autres principales thĂ©matiques retenues dans les CPER sont : . Lâenseignement supĂ©rieur, la recherche et lâinnovation . Le numĂ©rique et ses usages . La transition Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique âą Investir pour la transition Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique . MaĂźtriser les nouvelles technologies de gestion, de transport et de production dâĂ©nergie et de chaleur (stockage dâĂ©nergie, piles Ă combustible, Ă©nergies marines, solaires, biomasse, biocarburants, gĂ©othermie, pompe Ă chaleur, rĂ©seaux intelligents).
. Inciter les entreprises Ă limiter leur consommation dâĂ©nergie et Ă rĂ©duire leur impact sur lâenvironnement. . Permettre une rĂ©novation thermique ambitieuse des bĂątiments. . Favoriser lâĂ©mergence de projets innovants pour la rĂ©novation des bĂątiments. . Accompagner les entreprises du secteur pour assurer la rĂ©novation de 500 000 logements par an (dont 120 000 sociaux) afin de faire reculer la prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique et permettre aux mĂ©nages de consommer moins Ă confort constant. . DĂ©velopper des filiĂšres performantes de recyclage Ă une Ă©chelle industrielle. . Agir en faveur des technologies vertes (gĂ©nie Ă©cologique notamment) en investissant dans les projets portĂ©s par les entreprises de ces secteurs en croissance. . Intensifier le dĂ©veloppement de nouvelles solutions de transport de demain (rĂ©duction des Ă©missions, connectivitĂ©, transport collectif). âą Projet Linky Il sâagit du dĂ©ploiement de prĂšs de 3 millions de «compteurs intelligents» Linky sous la tutelle dâEDF-GDF dâici Ă 2016. Lâobjectif est de favoriser les Ă©conomies dâĂ©nergie et de faciliter la vie des utilisateurs avec le relevĂ© Ă distance, une aide Ă la maĂźtrise de la consommation et le pilotage automatique des appareils Ă©lectriques du foyer. Ensuite, tous les logements en seront Ă©quipĂ©s dâici 2020. âą AccroĂźtre la performance industrielle . Innover et investir dans des projets industriels ambitieux et dans des relais de croissance pour relever le dĂ©fi Ă©nergĂ©tique, Ă©cologique et du dĂ©veloppement durable. Ces projets concerneront potentiellement toutes les filiĂšres industrielles (agroalimentaire, santĂ©, bois, chimie, construction âŠ) . Inciter Ă la robotisation et la modernisation des processus de production de sites industriels. . Accompagner le dĂ©veloppement des technologies de pointe, notamment dans lâindustrie aĂ©ronautique qui est fortement exportatrice et
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crĂ©atrice dâemplois pour tous les programmes qui favoriseront de rĂ©elles amĂ©liorations au plan environnemental (diminution du poids, rĂ©duction significative de la consommation de carburant,rĂ©duction des Ă©missions de CO2 ou dâoxydes dâazote, recyclage des matĂ©riaux compositesâŠ). âą AccĂ©lĂ©rer lâĂ©mergence de projets issus des pĂŽles de compĂ©titivitĂ© . Accompagner les inventeurs et les crĂ©ateurs du pays, y compris dans de nouvelles formes dâinnovation. . SĂ©curiser et accroĂźtre la valorisation de la propriĂ©tĂ© intellectuelle des entreprises. âą Investir dans les technologies clĂ©s en faveur de la santĂ© Un effort dâinvestissement de 4,5 milliards dâeuros par an est prĂ©vu pour la modernisation des hĂŽpitaux sur tous les territoires en favorisant le dĂ©veloppement de nouvelles technologies et de nouveaux Ă©quipements de santĂ©. Câest aussi : . Accompagner des projets dâentreprises capables de concevoir, de valider cliniquement, puis dâindustrialiser des produits de santĂ© innovants (biotechnologies, dispositif mĂ©dical, âŠ). . Lancer un nouvel appel Ă projets pour des instituts hospitalo-universitaires, pĂŽles dâexcellence associant une universitĂ©, un Ă©tablissement de santĂ© et des Ă©tablissements de recherche et rĂ©unissant, dans un domaine de spĂ©cialitĂ© donnĂ©, des Ă©quipes de chercheurs et de mĂ©decins français et Ă©trangers pour rendre accessibles aux patients les derniĂšres thĂ©rapeutiques. . Mobilisation des technologies numĂ©riques en faveur de la santĂ©. âą Investir pour la jeunesse et les quartiers . Identifier et accompagner les initiatives entrepreneuriales qui implantent de lâactivitĂ© dans les quartiers. . Stimuler la rĂ©alisation dâinternats de la rĂ©ussite dans les territoires pour renforcer les chances de chacun Ă lâĂ©cole.
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. Mise en place dâun nouveau programme de renouvellement urbain pour 5 MdE qui doit sâintĂ©grer dans de vĂ©ritables projets de territoire qui articuleront la vision urbaine avec la cohĂ©sion sociale, le dĂ©veloppement Ă©conomique avec les mobilitĂ©s. Il doit Ă©galement permettre de refaire la ville en mĂȘme temps que de rĂ©vĂ©ler tout le potentiel des quartiers. âą Investir dans la formation . Equiper des capacitĂ©s dâaccueil et de formation en alternance en faveur des principaux mĂ©tiers recherchĂ©s aujourdâhui. . Faire Ă©merger des opĂ©rations innovantes de formation ou de reconversion de site qui soient portĂ©es par des consortiums employeurs/organismes de formation et nĂ©gociĂ©es avec les organisations reprĂ©sentatives dans les entreprises ou les rĂ©gions concernĂ©es en accompagnement des mutations Ă©conomiques. âą Innover en investissant pour moderniser lâEtat . SĂ©lectionner, sous une forme dâappels Ă projets, et donner les moyens dâaccĂ©lĂ©rer la rĂ©alisation des projets ambitieux de transformation de lâaction publique, pour amĂ©liorer la qualitĂ© des services publics pour les usagers.
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MODEL, UN OUTIL STRATĂGIQUE
UNE CARTOGRAPHIE DES ĂLĂMENTS CLĂS DU PROJET Dans la crĂ©ation dâentreprise ou dâactivitĂ©, la rĂ©daction du business model ou modĂšle dâaffaires (Ă ne pas confondre avec le business plan ou «plan dâaffaires» plus comptable et financier) permet dâeffectuer une reprĂ©sentation synthĂ©tique du positionnement de lâactivitĂ© et de la logique dâentreprise ainsi que la modĂ©lisation de la façon dont lâentreprise va faire du business sur une pĂ©riode donnĂ©e. Il sâagit
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MASTER DOSSIER : ENTREPRISE lĂ dâun exercice majeur (souvent accompagnĂ© de PowerPoints) censĂ© donner un aperçu complet de la vision du crĂ©ateur et de sa capacitĂ© Ă crĂ©er de la valeur, tant au niveau de la finalitĂ© du projet (but, offres, stratĂ©gies) que des ressources humaines, financiĂšres et moyens dĂ©ployĂ©s (infrastructure, organisation de lâactivitĂ©, pratiques de diffusion ou de distribution, processus mis en place, rĂšgles de fonctionnement). Le business model est avant tout un outil de rĂ©flexion qui permet de cartographier les Ă©lĂ©ments clĂ©s du projet de crĂ©ation et de les organiser en un tout cohĂ©rent et pertinent. Quelles ques soient les dĂ©finitions, les piliers de tout modĂšle Ă©conomique sont : . La proposition de valeur faite aux clients qui doit satisfaire un besoin ou rĂ©pondre Ă un problĂšme ; . Lâarchitecture de valeur qui comprend la chaĂźne de valeur interne de lâentreprise et la chaĂźne de valeur externe ; . LâĂ©quation de profit qui dĂ©coule de la structure des coĂ»ts et du modĂšle de revenus adoptĂ©.
LES 10 PRINCIPALES COMPOSANTES DU BUSINESS MODEL En cela, le business model est un outil de «prĂ©paration» qui permet de manipuler les ressources dites «clĂ©s» Ă lâintention des partenaires du projet (banques, investisseurs, associĂ©s, fournisseurs). Il sâagit lĂ de rĂ©aliser une sorte de mĂ©mo Ă©volutif au fil de lâanalyse et de la mise en place du projet, tenant compte du caractĂšre incertain de lâĂ©volution du cadre Ă©conomique, de la volatilitĂ© des positions et des parts de marchĂ©, du changement des rĂšgles concurrentielles⊠En fait, il existe plusieurs formes de business models (celui de la crĂ©ation, du dĂ©veloppement interne, de la croissance externeâŠ) ainsi que de canvas (matrices) selon les publics et objectifs visĂ©s, la taille du secteur dâactivitĂ© et de lâentreprise cliente. Les composantes habituelles du business model recouvrent gĂ©nĂ©ralement les 10 points suivants : 1. Positionnement du projet ou de lâactivitĂ© Il sâagit dâindiquer prĂ©cisĂ©ment ce quâest lâen-
treprise et/ou ce quâelle va faire afin que nâimporte qui comprenne en 15 secondes (ou en 2 ou 3 phrases). Exemple : Un restaurant convivial sur le thĂšme basque qui respectera «lâesprit basque» et les Ă©vĂšnements basques, dans lequel les clients seront invitĂ©s Ă faire connaĂźtre leurs propres recettes «de famille» et leurs propres producteurs qui, aprĂšs test par le restaurateur, seront ensuite proposĂ©es Ă la carte. 2. Segments de clientĂšle Les clients sont au cĆur du projet car ce sont eux qui font vivre lâentreprise. Cela suppose dâindiquer prĂ©cisĂ©ment les cibles ou segments de cible (groupe homogĂšne de personnes / dâentreprises ayant les mĂȘmes besoins) avec qui lâentreprise engage le mĂȘme type de relation, quâelle peut servir avec le mĂȘme canal de distribution, qui ont la mĂȘme sensibilitĂ© Ă la communication et qui acceptent de payer le mĂȘme prix. Il convient lĂ de distinguer clairement ceux qui paient (les clients) des autres (les utilisateurs) en rĂ©alisant, Ă chaque fois, un nouveau document par cible (dans le cas de plusieurs segments de cibles) en ajustant lâensemble des composantes du business model Ă chaque segment. Exemple : . Segment 1 : Les personnes natives du pays basque qui veulent retrouver lâesprit de leur pays . Segment 2 : les personnes voulant dĂ©couvrir le pays basque . Segment 3 : les personnes «fans» du pays basque - MarchĂ© de niche 3. Proposition de valeur La proposition de valeur est ce qui fait que les clients vont acheter le produit / service plutĂŽt que celui dâune autre entreprise. Il sâagit de la combinaison de produits et/ou de services qui rĂ©pond aux besoins, exigences de la cible / segments de client. La composante «proposition de valeur» est indissociable de la composante «segment de clientĂšle». Exemple : . A quels besoins lâoffre apporte-t-elle une rĂ©ponse ? : NouveautĂ© et personnalisation ; Motivation affective
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. Quel problĂšme le produit / service rĂ©soutil ? : Besoin de la population basque de se retrouver entre soi, dâappartenir Ă une communautĂ©. 4. Canaux Par quels canaux allez-vous faire connaĂźtre votre proposition de valeur ? Comment allezvous aider vos clients Ă choisir votre proposition de valeur plutĂŽt que celle dâun concurrent (et donc Ă Ă©valuer votre proposition de valeur afin de dĂ©cider quâelle est meilleure que celle des concurrents) ? Comment allez-vous vendre vos produits / services (vente en ligne, magasins, grossiste...etc.) ? Quel systĂšme de SAV ? Quels seront vos points de contacts avec vos clients. Exemple : . Distribution en restaurant . Communication bilingue (basque et français) via les sites communautaires basques et les rĂ©seaux sociaux, auprĂšs des offices de tourisme, tour-opĂ©rateurs, sites de voyages, guides touristiques . Blog pour animer la communautĂ© 5. Relations avec les clients Quel type de relations Ă©tablir avec la cible / chacun des segments de la cible (self-service, communautaire, assistance personnelle, SAV... etc.) ? Sur quels supports seront-ils en relation avec lâentreprise (catalogue, site, appli mobileâŠ) ? Comment entrer en relation avec les futurs clients ? Comment les fidĂ©liser ? Exemple : . Self-service pour les soirĂ©es Ă©vĂšnementielles . Service Ă table avec explication des plats 6. Flux de revenus Quâest-ce que les clients sont prĂȘts Ă payer ? Comment chacun des segments paiera-t-il ? (ponctuellement Ă chaque achat / location, abonnement, forfait annuel, prix fixes ou nĂ©gociations possibles, prix diffĂ©rent par cible, prix en fonction des enchĂšres, prix en fonction des volumes vendusâŠ) Si lâentreprise propose un service gratuit Ă un segment de clients, lequel apportera des revenus ? Exemple : . Paiement Ă la consommation
. Abonnement avec remise pour les clients les plus fidĂšles 7. Ressources clĂ©s Ce sont les ressources les plus importantes pour que lâaffaire fonctionne : locaux, matĂ©riels, machines, fonds financiers, ressources humaines, achats de compĂ©tences, logiciels, marque⊠Ces ressources doivent ĂȘtre en lien avec les canaux de distribution, communication⊠Exemple : . Un financement pour acheter le fonds de commerce et lâamĂ©nager (350KE) . Un permis dâexploitation, la licence IV, une formation prĂ©alable . Organisation : Un local, un chef basque, un blog . Des recettes typiques de la rĂ©gion . Du personnel de cuisine et de salle 8. ActivitĂ©s clĂ©s Ce sont les activitĂ©s les plus importantes Ă mener pour que lâaffaire fonctionne : la production, la gestion logistique, lâingĂ©nierie, la gestion dâun site web⊠Exemple : . Conception et fabrication des plats avec les producteurs rĂ©gionaux, . Organisation et animation des Ă©vĂšnements basques 9. Partenariats clĂ©s Ce sont les intervenants stratĂ©giques du projet : fournisseurs clĂ©s, partenaires clĂ©s⊠Exemple : . Les producteurs et Ă©leveurs du pays basque 10. Structure des coĂ»ts Quels sont les coĂ»ts les plus importants ? Quelles sont les activitĂ©s les plus coĂ»teuses ? Quelles sont les ressources les plus coĂ»teuses ? ... Exemple : . CoĂ»ts fixes avec le loyer et le personnel . CoĂ»ts variables avec les matiĂšres premiĂšres Principales sources utilisĂ©es : LâEntreprise LâExpansion - cdn.zendesk.com - marketeurweb.com - arnoe.me - gouvernement.fr - businessmodelfab.com - cci.fr
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ACTUALITĂS VENDĂE OCEA INVESTIT 15 ME POUR HONORER SES SUCCES COMMERCIAUX
BasĂ© aux Sables-dâOlonne, le chantier naval OcĂ©a est connu pour ses bateaux en coque aluminium : embarcations de surveillance cĂŽtiĂšre, navires dĂ©diĂ©s Ă lâocĂ©anographie, vaisseaux militaires, yachts⊠Pour faire face Ă une succession de commandes Ă lâexport (90% du CA) Ă©manant dâIndonĂ©sie, du SĂ©nĂ©gal, du BĂ©nin, dâAlgĂ©rie ou de Suisse, OcĂ©a investit 15 ME pour reconfigurer son dispositif industriel sur le site des SablesdâOlonne, qui permettra de construire des navires plus longs (jusquâĂ 75 mĂštres), en phase avec la demande du marchĂ©. La nouvelle unitĂ©, qui sâĂ©tendra sur prĂšs de 11.000 m2, sera opĂ©rationnelle fin 2014. Lâentreprise, qui emploie 240 salariĂ©s et un volant important dâintĂ©rimaires, dispose de trois autres sites industriels Ă Fontenay-le-Comte, La Rochelle et Saint-Nazaire. Son CA devrait bondir de 60 ME en 2012 Ă 100 ME en 2013.
LE GROUPE LIEBOT TIENT LE CAP
BasĂ© aux Herbiers, le groupe Liebot est spĂ©cialisĂ© dans la fabrication de fenĂȘtres industrielles via ses filiales K-Line, MC France, CAIB, Bipa et Bipa Sud mais aussi dans les façades avec sa sociĂ©tĂ© Ouest Alu. En 2012, malgrĂ© un secteur du bĂątiment en crise, le groupe a vu son CA progressĂ© de 3%, atteignant 377 ME en 2012. 300 personnes ont mĂȘme Ă©tĂ© embauchĂ©es sur lâensemble du groupe au cours des deux derniĂšres annĂ©es, faisant passer lâeffectif de 1.545 en 2010 Ă plus de 1.800 salariĂ©s aujourdâhui. La raison de ce succĂšs ? Le retour sur investissements des 67 ME injectĂ©s depuis 2010 pour crĂ©er quatre usines : le site K-Line des Herbiers (10.000 m2) consacrĂ© aux portes dâentrĂ©e, lâusine Bipa de Soissons qui fabrique et distribue des fenĂȘtres PVC aux professionnels, le site CAIB de Cholet qui dispose de 10.000m2 supplĂ©mentaires pour fabriquer des menuiseries aluminium distribuĂ©es auprĂšs des GMS comme Lapeyre, RĂ©seau Pro ou Leroy Merlin et lâusine MC France de Cugand⊠opĂ©rationnelle depuis septembre 2013.
BOUYER-LEROUX FABRIQUE 1.000 TONNES DE BRIQUES PAR JOUR
InstallĂ©e sur 12 ha Ă Saint-Martin-des-Fontaines, la SCOP Bouyer-Leroux produit 350.000 tonnes de briques par an. Avec son autre site de la SĂ©guiniĂšre (49), elle est le leader rĂ©gional de la brique dâargile et un des trois leaders nationaux couvrant commercialement la moitiĂ© du territoire français. Fort de ses 105 salariĂ©s-associĂ©s qui se relient jour et nuit, 7 jours sur 7, lâentreprise fabrique des briques de murs, des briques de cloison et des tuiles. De la prospection des terrains qui seront acquis et exploitĂ©s pour lâargile Ă la livraison finale auprĂšs des clients en passant par le broyage, lâextrusion de la matiĂšre, la cuisson, le coupage, le sĂ©chage, tout est rĂ©alisĂ© en interne.
EUROPE SNACKS INVESTIT 17 ME POUR ACCROITRE SES CAPACITES
Le fabricant de biscuits apĂ©ritifs sous marque de distributeur Europe Snacks, installĂ© Ă St-Denisla-Chavasse, va investir 17 ME dans deux nouvelles lignes de production. La ligne de « crackers » mise en service lâan dernier ayant dĂ©jĂ atteint sa capacitĂ© de production maximum (40 millions de paquets), 5 ME vont ĂȘtre investis dans une deuxiĂšme ligne dĂšs 2014. 12 ME vont aussi ĂȘtre engagĂ©s dans une extension de 2.500 m2 pour y installer une quatriĂšme ligne de production de « tuiles » qui permettra dâatteindre 75 millions de tubes par an. Rappelons que Europe Snacks, dont les actionnaires sont IK Partners (depuis 2010), la famille Caillavet et cinq des membres du comitĂ© de direction, avaient dĂ©jĂ investi 10 ME en 2011, puis 6 ME en 2012. GrĂące Ă de nouveaux marchĂ©s signĂ©s en Italie, en Grande-Bretagne et en Allemagne, le CA de lâentreprise devrait poursuivre son ascension : 58 ME en 2010, 66 en 2011, 77 en 2012 et proche de 90 ME pour 2013. Les embauches (50 en 2011-2012 et 30 en 2013) Ă©voluent en consĂ©quence, portant les effectifs Ă 330 salariĂ©s Ă la fin de cette annĂ©e. Principal concurrent de Belin et de Pringles,
Europe Snacks envisage de racheter des entreprises Ă©trangĂšres et se donne comme objectif de rĂ©aliser 50% de son CA Ă lâexport, contre 8% aujourdâhui⊠sachant que les europĂ©ens sont en moyenne plus consommateurs de biscuits apĂ©ritifs que les français.
BENETEAU FERME SON SITE DE BEAUVOIR-SUR-MER
Le site BĂ©nĂ©teau de Beauvoir-sur-Mer qui emploie 133 salariĂ©s est fermĂ© depuis le 1er septembre 2013. La production, dĂ©diĂ©e aux unitĂ©s de moins de 9 mĂštres (12 modĂšles diffĂ©rents), est transfĂ©rĂ©e sur le site challandais (272 salariĂ©s) qui fabrique des unitĂ©s allant jusquâĂ 12 mĂštres.
TRANSPORTS PINEAU DANS LE GIRON DU GROUPE MOUSSET
Transports Pineau est dorĂ©navant une filiale du Groupe Mousset. Le transporteur herbretais, qui appartenait Ă AltĂ©ad, entreprise de transports exceptionnels & levage, va pouvoir dĂ©velopper des synergies complĂ©mentaires avec son nouveau propriĂ©taire tout en gardant son autonomie. Fort de ses 102 salariĂ©s, 85 camions et 125 remorques, Transports Pineau espĂšre pouvoir tirer parti du maillage gĂ©ographique de lâentreprise Mousset pour rĂ©activer son activitĂ© et attirer de nouveaux donneurs dâordre (90% sont actuellement dans un rayon de seulement 50 Ă 100 km).
DUBREUIL SE DIVERSIFIE DANS LA DECONSTRUCTION AUTOMOBILE
Via sa filiale « Auto PiĂšces Atlantique », le groupe vendĂ©en Dubreuil a pris une participation de 34% dans la sociĂ©tĂ© Atlantic RecyclâAuto (ARA), basĂ©e Ă Saint-Nicolas-de-Redon (44). SpĂ©cialisĂ©e dans la dĂ©construction automobile, ARA dispose dâun site industriel ultra-moderne de 4,5 ha qui, grĂące Ă des process industriels automatisĂ©s, robotisĂ©s et informatisĂ©s, permet un taux de recyclage des vĂ©hicules de 95% contre 85% en moyenne nationale. Ce site, qui
a reprĂ©sentĂ© un investissement de 6 ME et emploiera Ă terme 60 personnes, est en capacitĂ© de traiter annuellement jusquâĂ 16.000 vĂ©hicules accidentĂ©es ou en fin de vie. ConcrĂštement, ARA assure la collecte des voitures, rĂ©alise la dĂ©pollution et la dĂ©construction des vĂ©hicules. Elle procĂšde au tri des matĂ©riaux pour les recycler, les valoriser ou les reconditionner en piĂšces de rĂ©emploi. Ces piĂšces dâoccasion sont ensuite commercialisĂ©es auprĂšs des particuliers et des professionnels. « Nous recherchions de nouvelles activitĂ©s complĂ©mentaires Ă la distribution automobile qui est durement touchĂ©e par la crise. Nous trouverons lĂ des synergies transversales avec deux autres filiales du Groupe : Codimatra et TMC qui opĂšrent dĂ©jĂ dans la dĂ©construction de matĂ©riels TP et agricoles », explique Paul-Henri Dubreuil, PrĂ©sident du Directoire du Groupe qui vise un CA de 1,4 Mrd dâE en 2013.
PLAN DâINVESTISSEMENTS DE 8 ME POUR CARRE
SpĂ©cialisĂ©e dans les machines agricoles de prĂ©paration des sols et dâentretien des cultures (ameublisseurs, dĂ©compacteurs, semoirs, rouleaux, hersesâŠ), la sociĂ©tĂ© CarrĂ© de Saint-Martin-desNoyers va investir 8 ME sur trois ans. La premiĂšre tranche concerne un bĂątiment tertiaire livrable en fin dâannĂ©e et sera suivie, en juillet 2014, dâune extension de 4.500 M2 qui abritera un atelier de peinture. Lâentreprise pourra ainsi assurer ses propres besoins de peinture mais Ă©galement rĂ©pondre Ă des offres de sous-traitance. En toile de fond de ces investissements, se profile aussi la volontĂ© dâun dĂ©veloppement Ă lâexport : lâentreprise rĂ©alise aujourdâhui 10% de ses ventes hors de lâhexagone. CarrĂ© emploie 74 salariĂ©s et une vingtaine dâintĂ©rimaires pour un CA de 10,9ME en 2012 (9,4 ME en 2011). Le plan dâinvestissement devrait sâaccompagner dâune trentaine dâembauches. Sources : Insee Pays de Loire, Les Echos, Usine Nouvelle, Ouest France, Nouvelle RĂ©publique
ACTUALITĂS LIMOUSIN 87
LIMOUSIN
RADIOSCOPIE DE LâEMPLOI SALARIĂ EN LIMOUSIN
LâInsee a rĂ©alisĂ© une Ă©tude sur la structure des entreprises et des emplois salariĂ©s dans la rĂ©gion, hors secteurs public et agriculture. Selon cette Ă©tude, en 2010, le Limousin affichait 33.000 Ă©tablissements dont 30.571 micro-entreprises, 1.795 PME, 484 entreprises de taille intermĂ©diaire (ETI) et 150 Grandes entreprises (GE). Sur les 116.900 salariĂ©s rĂ©pertoriĂ©s toutes entreprises confondues, 9.352 dĂ©pendent dâentreprises sous contrĂŽle dâun groupe Ă©tranger, soit 8% contre 13% en moyenne nationale.
PrĂšs dâ1 salariĂ© sur 4 dans des micro entreprises
Les 30.571 micro-entreprises (moins de 10 salariés, voire sans salarié et CA maximum de 2 ME) génÚrent 26.700 emplois, soit 23% des effectifs salariés. Elles opÚrent surtout dans les activités juridiques et comptables, architecture, courtage, prestations informatiques mais aussi hébergement & restauration, coiffure, et bien sûr construction.
3 salariés sur 10 dans les PME
Les 1.795 PME de la rĂ©gion (moins de 250 personnes et CA infĂ©rieur Ă 50 ME) emploient 35.400 salariĂ©s, soit 30% de lâeffectif rĂ©gional contre 27% au niveau national. La plupart des PME officient dans les secteurs de la construction, du commerce de gros & de dĂ©tail ainsi que dans lâindustrie (bois, imprimerie, produits mĂ©talliques ou matiĂšres plastiques).
1 salarié sur 5 dans les ETI
Les 484 « Entreprises de Taille IntermĂ©diaire » (moins de 5.000 personnes et CA infĂ©rieur Ă 1,5 Mrds E) implantĂ©es en Limousin mais dont le siĂšge est bien souvent hors rĂ©gion, emploient 24.100 salariĂ©s dont 20% appartiennent Ă des ETI sous contrĂŽle Ă©tranger (30% au niveau national). La moitiĂ© de ces emplois concerne lâindustrie et un quart le commerce.
1 salarié sur 4 dans les GE
Les 150 « Grandes Entreprises » rĂ©pertoriĂ©es en Limousin sont celles qui y possĂšdent au moins un site de production ou de reprĂ©sentation. Elles emploient 30.700 salariĂ©s, soit plus de 25% des emplois de la rĂ©gion (30% au niveau national). 8% de ces salariĂ©s dĂ©pendent dâun groupe Ă©tranger : câest moins que dans les autres rĂ©gions de mĂ©tropole.
WEA AGENCE CONSEIL : LâARCHITECTE DE LâENTREPRISE AGILE
Wea est une agence conseil en stratĂ©gie et conduite du changement qui « accompagne les entreprises et les organisations dans leur recherche de performance, de transformation ou dâinnovation ». Son dirigeant, Xavier Aucompte, avait dĂ©marrĂ© son activitĂ© au Canada avant de sâinstaller en 2007 sur la technopole Ester. Depuis, WEA dĂ©ploie son activitĂ© sur toute la France grĂące Ă un rĂ©seau dâexperts et dâagences en rĂ©gion : Paris, Bordeaux, Dijon, Lille et Montpellier. Ses collaborateurs interviennent auprĂšs dâentreprises ou dâorganisations qui veulent dĂ©velopper leurs activitĂ©s et optimiser leur performance via lâamĂ©lioration de leur organisation et de leur modĂšle Ă©conomique. Lâexpertise de lâagence sâexerce dans divers domaines comme lâĂ©volution des organisations vers plus de performance numĂ©rique, dâintelligence collective, de collaboratif et de social, ou encore la mise en place de stratĂ©gies digitales pour dĂ©velopper la visibilitĂ© des produits sur internet. Les clients de WEA sont aussi bien des PME rĂ©gionales que des grandes entreprises internationales comme EADS, Dassault SystĂšmes, Orange, Groupama, GMF, MMA, ⊠ou des collectivitĂ©s comme lâAgglomĂ©ration de Montpellier, la FĂ©dĂ©ration des Offices de Tourisme PACA âŠ
NPC IMPRIMERIE ET IDSL FUSIONNENT POUR DEVENIR « IMPRIMATUR »
« Nouvelles Presses du Centre Imprimerie » et « IDSL » ont fusionné pour créer une entité baptisée « Imprimatur » regroupant une quarantaine de salariés. Un nouveau bùtiment de
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2.500 m2 Ă Saint-Just-le-Martel regroupe lâactivitĂ© des deux imprimeries haut-viennoises : impression des calendriers de pompiers, rĂ©alisation de brochures, dĂ©pliants, documents divers aussi bien pour des petites entitĂ©s que pour des grands comptes dans les secteurs bancaire, assurances ou pharmaceutique. Lâinvestissement global autour de cette fusion avoisine les 4 ME dont 2 ME pour la partie immobiliĂšre et 1,7 ME pour lâachat dâune presse offset capable dâimprimer 18.000 feuilles Ă lâheure.
CERINNOV SâOFFRE WISTRA
Le groupe Cerinnov, spĂ©cialisĂ© dans la fabrication dâĂ©quipements de production et de dĂ©coration pour les industries cĂ©ramique, a rachetĂ© une partie de lâactivitĂ© de lâentreprise Wistra Ă savoir la fabrication de fours destinĂ©s Ă la cĂ©ramique industrielle et traditionnelle. Les 17 salariĂ©s qui travaillaient Ă Oradour-sur-Vayres ont dĂ©jĂ rejoint les bĂątiments de Cerinnov Ă Ester technopole. Cette acquisition, qui va permettre de proposer des solutions dâusines clĂ© en main dans le domaine de la cĂ©ramique traditionnelle, sâest accompagnĂ©e dâune douzaine de recrutements faisant passer lâeffectif Ă prĂšs de 80 personnes. Le CA global de la nouvelle entitĂ© devrait atteindre 15 Ă 20 ME en fin dâexercice contre 6 ME en 2012.
SITCO A INVESTI POUR AUGMENTER SES CAPACITES DE PRODUCTION
N°1 français sur le secteur des prĂ©sentoirs de sol, comptoirs en carton et supports imprimĂ©s pour la grande distribution (PLV), lâentreprise Sitco vient dâinvestir 3 ME pour agrandir son usine de Saint-Junien (+1.300 M2) et sâĂ©quiper dâune machine de sĂ©rigraphie. « Cette extension va amĂ©liorer la gestion des flux et optimiser le process de production avec deux quais dâexpĂ©dition supplĂ©mentaires soit cinq au total. Par ailleurs, la machine de sĂ©rigraphie va augmenter sensiblement nos capacitĂ©s de production » explique Denis Dufour, le DG de Sitco.
Lâentreprise, qui emploie 120 salariĂ©s pour un CA de 22 ME, travaille notamment pour lâOrĂ©al, Unilever, Kraft, Adidas ou Philips. Par ailleurs, le groupe possĂšde deux filiales (80 personnes) : Maville Ă Couzeix, spĂ©cialisĂ©e dans lâagencement de magasins pour Comtesse du Barry, Comptoir des Cotonniers... et AFC Ă Saint-Junien, spĂ©cialiste du packaging petite et moyenne sĂ©rie pour des clients comme Legrand, Free, Michelin, Absorba...
AUTONOMâLAB, LABORATOIRE DâIDEES DE LA SILVER ECONOMIE
CrĂ©e en 2011 Ă lâinitiative du Conseil RĂ©gional, Autonomâlab est une agence rĂ©gionale dâinnovation en santĂ© et autonomie des personnes ĂągĂ©es ou en situation de handicap. Elle rĂ©unit des entreprises, des collectivitĂ©s, des associations dâusagers, des acteurs du mĂ©dico-social & de la santĂ© et lâUniversitĂ© de Limoges. Autonomâlab croise des besoins sociaux Ă des objectifs de dĂ©veloppement Ă©conomique en concentrant son expertise sur trois domaines : lâadaptabilitĂ© de lâhabitat (sĂ©curisation, confort), le dĂ©veloppement des compĂ©tences (formation, soutien aux porteurs de projet, la R&D (domotique, e-santĂ©). Son ambition est de positionner la rĂ©gion comme territoire dâexpĂ©rimentation en la matiĂšre tant sur la scĂšne nationale quâeuropĂ©enne. Eric Correia, 1er vice-prĂ©sident de lâAgglomĂ©ration de GuĂ©ret, est depuis 6 mois prĂ©sident dâAutonomâlab. Travaillant depuis 10 ans sur la Silver Ă©conomie, via le PĂŽle Domotique et SantĂ© de lâAgglomĂ©ration du Grand-GuĂ©ret, il croit Ă lâaventure dâAutonomâlab: « Cette association est au cĆur de lâinnovation en santĂ©, bien-ĂȘtre & autonomie, basĂ©e sur les Ă©changes dâexpĂ©rience et le partage des connaissances entre chefs dâentreprise, chercheurs, institutions publiques et usagers. Câest pourquoi je crois quâelle sera demain le chaĂźnon nĂ©cessaire Ă la filiĂšre française de la Silver Ă©conomie ». Sources : Les Echos, Usine Nouvelle, Insee Limousin, Limousin Expansion, CommuniquĂ©s de presse.
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ACTUALITĂS POITOU-CHARENTES 16
CHARENTE
« VS PACK » DU 3 AU 5 DĂCEMBRE Ă COGNAC PrĂšs de 3.000 visiteurs, français et Ă©trangers, sont attendus Ă la 7e Ă©dition du Salon de lâinnovation packaging & technologique des Vins et Spiritueux (VS Pack) qui aura lieu du 3 au 5 dĂ©cembre Ă Cognac. Un rendez-vous majeur pour les nĂ©gociants, les producteurs, les responsables marketing, les acheteurs dâemballages de lâindustrie alimentaire ou de la distribution et plus gĂ©nĂ©ralement pour tous les professionnels Ă la recherche de solutions de packaging et de conditionnement spĂ©cifiques. Durant ces 3 journĂ©es, le Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), le Centre International des Eaux-de-vie & boissons spiritueuses et lâInstitut National du Design Packaging (INDP) sâassocient Ă Atlanpack pour proposer deux confĂ©rences par jour sur des thĂšmes aussi bien marketing que techniques : « Innovation packaging : conception, protection, tendances... », « Le marchĂ© des spiritueux : analyse et perspective », « Luxe et Emballage », « Spirit Valley : concept ou rĂ©alitĂ© ? » ⊠Le salon sâouvre Ă dâautres domaines dâactivitĂ© que les seuls vins & spiritueux pour attirer un public diversifiĂ© : beautĂ©, santĂ©, pharmacie, alimentaire, prĂšt-Ă -porter, accessoires de mode, bijouterie, produits mĂ©nagers, loisirs, jeux... La nouveautĂ© de cette 7e Ă©dition : le « Spiri Pack », le prix de lâinnovation du salon, qui sera dĂ©cernĂ© par un jury de professionnels.
9e ĂDITION DU SALON DE LA CROISSANCE VERTE Les 28 et 29 novembre 2013 Ă AngoulĂȘme, la 9e Ă©dition du Salon de la Croissance Verte et des Eco-industries permettra Ă chacun dâavoir
accĂšs aux derniĂšres innovations dĂ©veloppĂ©es en Poitou-Charentes : de la chimie verte Ă lâĂ©co-construction en passant par les nouvelles Ă©nergies, les formations aux mĂ©tiers verts, lâĂ©co-tourisme ou le manger bio/circuits courts. AprĂšs Niort, Poitiers et La Rochelle, ce 9e salon attend prĂšs de 160 exposants rĂ©partis en villages thĂ©matiques et prĂšs de 3.000 visiteurs en accĂšs libre. Chercheurs, industriels, entrepreneurs, Ă©lus, acheteurs des collectivitĂ©s locales ou associations environnementales... auront lâoccasion dâĂ©changer et de nouer des contacts autour dâexpositions, de rendez-vous dâaffaires ou de confĂ©rences. Pour la quatriĂšme annĂ©e consĂ©cutive, les «TrophĂ©es Croissance Verte - Innovation» seront dĂ©cernĂ©s aux entreprises rĂ©gionales les plus innovantes. CotĂ© transport, deux vĂ©hicules Ă©lectriques assureront la navette entre la gare SNCF et lâEspace Carat.
CRĂATION DE LA « TECHNOPOLE ANGOULĂME-CHARENTE » Le DĂ©partement, Grand-AngoulĂȘme, la CCI, la CMA et Charente DĂ©veloppement ont signĂ© un protocole dâaccord pour la crĂ©ation dâune Technopole au service de lâinnovation et de la recherche, qui sera basĂ©e Ă la pĂ©piniĂšre dâentreprises du Grand Girac. Elle aura vocation Ă intervenir sur tout le dĂ©partement de la Charente mais prioritairement sur ses filiĂšres dâexcellence, Ă savoir : Image et TIC, MĂ©catronique, Spiritueux & Packaging.
GRAND-ANGOULĂME REPREND LâESPACE CARAT EN RĂGIE DIRECTE La sociĂ©tĂ© dâĂ©conomie mixte Semapex qui devait gĂ©rer lâEspace Carat, Ă lâIsle-dâEspagnac, jusquâĂ la fin de sa dĂ©lĂ©gation de service public en dĂ©cembre 2014, va jeter lâĂ©ponge plutĂŽt que prĂ©vu. La raison ? Un dĂ©ficit cumulĂ© de 232.000 E dont 109.000 E pour le seul exercice 2012. Aucun des actionnaires de la
SEM (Grand-AngoulĂȘme, CCI, CrĂ©dit agricole, Caisse dâĂ©pargne, Chambre de mĂ©tiers, Dexia et Chambre dâagriculture) ne souhaitant recapitaliser la sociĂ©tĂ©, le parc des expositions angoumoisin sera donc gĂ©rĂ© par le Grand-AngoulĂȘme sous la forme dâune rĂ©gie directe, dĂšs janvier prochain. Du mĂȘme coup, lâAgglomĂ©ration, actionnaire majoritaire de la Semapex, devra Ă©ponger la dette et reprendre Ă lâidentique les contrats de travail des six salariĂ©s⊠sauf sans doute celui de la directrice dont le salaire Ă©tait de 7.000E net par mois.
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CHARENTE-MARITIME
FUSION DES ĂCOLES DE DOUANES DE LA ROCHELLE ET ROUEN En 2015, lâĂcole nationale des brigades de douane de La Rochelle et lâĂcole nationale des douanes de Rouen vont fusionner pour ne plus former quâune seule entitĂ© installĂ©e sur le site de lâĂ©tablissement rochelais actuel (12 hectares). LâĂ©cole de La Rochelle, doyenne (1936) des trois centres de formation de la douane française, compte environ 140 permanents pour 50 formateurs et prĂšs de 2.000 stagiaires par an. Elle forme des militaires en uniforme et en armes : marins, motards, maĂźtre-chien..., pour des missions de contrĂŽle et dâinvestigation de terrain. LâĂ©cole de Rouen prĂ©pare chaque annĂ©e 1.200 Ă 1.500 agents en civil au contrĂŽle des opĂ©rations de commerce international, de la fiscalitĂ© indirecte et de lâadministration des services. PrĂšs de 15 ME, prĂ©levĂ©s essentiellement sur le budget des Douanes, serviront Ă lâextension et Ă la transformation du site de Laleu-La Rochelle. De quoi faire passer la capacitĂ© dâhĂ©bergement de 400 Ă 600 lits, de rĂ©amĂ©nager les espaces restauration et de crĂ©er de nouvelles salles de formation. Rappelons que la compĂ©tence du site rochelais est
reconnue bien au-delĂ de lâhexagone puisque de nombreux douaniers europĂ©ens, africains ou sud-amĂ©ricains, viennent se former chaque annĂ©e Ă La Rochelle.
SYNERGIE ENTRE LES PORTS DE LA ROCHELLE ET NANTES ĂvoquĂ©e depuis longtemps, la crĂ©ation dâun opĂ©rateur ferroviaire de proximitĂ© (OFP) sur le port de Nantes Saint-Nazaire a finalement dĂ©bouchĂ© sur un rapprochement avec lâOFP La Rochelle pour crĂ©er OFP Atlantique. De fait, depuis le 11 juillet 2013, le port de NantesSaint-Nazaire est entrĂ© au capital de la nouvelle entitĂ© Ă hauteur de 24,9% au cĂŽtĂ© de Port Atlantique La Rochelle (50,2%) et dâEuro Cargo Rail (24,9%). « Comme OFP La Rochelle a montrĂ© sa pertinence Ă©conomique, nous Ă©tendons aujourdâhui notre concept dâOFP Ă Nantes Saint-Nazaire, ce port ayant exprimĂ© un besoin depuis quelques annĂ©es», explique Philippe Guillard, prĂ©sident dâOFP Atlantique et directeur des OpĂ©rations au Grand Port Maritime de la Rochelle. Le nouvel opĂ©rateur, qui recoupe dĂ©sormais lâhinterland (zone industrialo-portuaire) des deux ports, ambitionne dâatteindre un quota dâactivitĂ©s Ă©quivalent Ă celui du Port de La Rochelle aujourdâhui, soit une part de frĂȘt ferroviaire assurĂ©e par lâOFP reprĂ©sentant 25% du trafic. Les 75% restants continueront Ă transiter par le rail relevant des contrats de Fret SNCF. Pour mĂ©moire, le trafic global acheminĂ© par le rail au dĂ©part ou Ă lâarrivĂ©e du port de NantesSaint-Nazaire est Ă©quivalent Ă celui enregistrĂ© Ă La Rochelle, de lâordre dâun million de tonnes par an.
CFA A LAGORD : PREMIĂRE RENTRĂE EN 2017 Le nouveau Centre de Formation des Apprentis (CFA) sera construit au cĆur du parc Atlantec, Ă Lagord : un parc technologique « bas carbone »
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POITOU-CHARENTES
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ACTUALITĂS POITOU-CHARENTES qui accueillera des entreprises et des centres de recherche spĂ©cialisĂ©s dans la rĂ©novation thermique et lâĂ©coconstruction. « Former les apprentis au plus prĂšs de ces recherches et de ces innovations, câest faciliter le transfert, lâapplication des nouveaux savoir-faire au profit des entreprises. Elles trouveront lĂ des jeunes qualifiĂ©s Ă ces mĂ©tiers liĂ©s Ă la transition Ă©nergĂ©tique et autres contingences environnementales » prĂ©cise Jean Doignon, le prĂ©sident de la Chambre de MĂ©tiers. De fait, cela changera de lâactuel CFA qui avait ouvert ses portes en 1969 avec 900 apprentis et qui, aujourdâhui, en compte plus de 2.000. Le nouveau campus, qui devrait enregistrer sa premiĂšre rentrĂ©e en 2017, permettra la crĂ©ation de nouvelles filiĂšres dâapprentissage et la progression du niveau des diplĂŽmes proposĂ©s. En outre, il disposera dâun internat de 200 places contre 130 aujourdâhui.
entrepreneurial, mais aussi Ă favoriser la « transfĂ©rabilitĂ© » des expĂ©riences rĂ©ussies, ce concours est lâoccasion de porter un Ă©clairage sur lâaudace, la pugnacitĂ© et la crĂ©ativitĂ© dont font preuve la plupart des entrepreneurs. Il est ouvert Ă toutes les entreprises de Charente-Maritime (siĂšge social ou au moins 1 Ă©tablissement dans le dĂ©partement), toutes tailles et tous secteurs dâactivitĂ© confondus. Au delĂ de la quantitĂ©, les organisateurs souhaitent privilĂ©gier la qualitĂ© des entreprises concurrentes. Les dossiers, Ă adresser avant le 29 novembre, passeront entre les mains dâun prĂ©-jury constituĂ© de professeurs dâuniversitĂ©, de chefs dâentreprise, de personnalitĂ©s du monde de lâĂ©conomie, des partenaires, voire des laurĂ©ats des premiĂšres Ă©ditions. Il dĂ©signera 4 nominĂ©s dans chaque catĂ©gorie. La remise des prix se dĂ©roulera le 30 janvier Ă lâespace Encan de La Rochelle oĂč plus de 800 personnes sont attendues.
Pour cet investissement Ă©valuĂ© Ă 40 ME, lâĂtat, la RĂ©gion et la Chambre de mĂ©tiers ont dĂ©jĂ inscrit 9 ME chacun Ă leur budget tandis que la CdA mettra Ă disposition le terrain et abondera au budget de lâinternat. Le Conseil gĂ©nĂ©ral et lâaccĂšs au « Grand emprunt national destinĂ© aux investissements dâavenir » boucleront les comptes.
Le « Prix de la Jeune entreprise » récompensera une affaire créée aprÚs le 1er janvier 2010 qui affiche de bonnes performances économiques.
3e ĂDITION DU CONCOURS EMERGENCE
Le « prix de lâentreprise numĂ©rique » valorisera les entreprises de la filiĂšre des TIC, notamment celles qui dĂ©veloppent des systĂšmes dâapplication et des logiciels.
AprĂšs le succĂšs rencontrĂ© en 2013 avec 85 concurrents, la Chambre de Commerce et dâIndustrie de La Rochelle et le journal SudOuest organisent la troisiĂšme Ă©dition du concours Emergence : « les TrophĂ©es de lâentreprise de Charente-Maritime 2014 », avec des partenaires financiers (8000 E chacun) : Banque Populaire, SMAM Mutuelle et Sup de Co La Rochelle, et des partenaires techniques : Symaps, Mativi.fr et La Rochelle EvĂšnements. DestinĂ© Ă mettre Ă lâhonneur la rĂ©ussite de certaines entreprises, Ă valoriser lâesprit
Le « Prix de lâinnovation Produit ou de lâInnovation MarchĂ© » mettra Ă lâhonneur une ou plusieurs entreprises qui ont fait de lâinnovation produit ou de la diversification des marchĂ©s lâaxe principal de leur stratĂ©gie.
Le « Prix de lâInternational » rĂ©compensera une entreprise qui aura conquis de nouveaux marchĂ©s Ă lâexport: croissance du chiffre dâaffaires Ă lâinternational, originalitĂ© de la dĂ©marche, prĂ©sence dans les pays Ă©mergents⊠Outre la reconnaissance quâil apporte aux entreprises nominĂ©es, le concours leur offre une visibilitĂ© intĂ©ressante, puisque chacune dâentre elles est prĂ©sentĂ©e sur le Site Web Emergence et dans Aunis Eco, mais aussi se
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voit offrir un film de 45 secondes projetĂ© lors de la soirĂ©e, un article dans le supplĂ©ment de Sud-Ouest diffusĂ© 8 jours avant la manifestation, sans oublier les places pour la soirĂ©e Ă offrir Ă ses salariĂ©s, clients ou partenaires. Les dossiers dâinscription sont tĂ©lĂ©chargeables sur emergence.larochelle.cci.fr
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DEUX-SĂVRES
« CBE NIORTAIS INITIATIVES » AU SERVICE DES CRĂATEURS DâENTREPRISE AprĂšs Bocage Initiatives, Pays Thouarsais Initiatives, Fonds GĂątine Initiatives, Pays Mellois Initiatives, lâassociation Deux-SĂšvres Initiatives a crĂ©Ă© « CBE Niortais Initiatives » : une structure qui dĂ©livre aux porteurs de projet des prĂȘts dâhonneur, de 1.000 E Ă 39.000âE remboursable sans intĂ©rĂȘt sur 3 Ă 5 ans, sans lâobligation de donner une caution. Outre le coup de pouce liĂ© Ă ces conditions plus que favorables, ces prĂȘts dâhonneur donnent un effet levier aux crĂ©ateurs dans la mesure oĂč : « Ceux qui bĂ©nĂ©ficient de notre prĂȘt ont beaucoup plus de facilitĂ©s ensuite pour obtenir un prĂȘt auprĂšs des banques. En moyenne, ils empruntent neuf fois plus que ce que nous leur accordons », explique Dominique Pluviaud, directeur de Deux-SĂšvres-Initiatives. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale peuvent prĂ©tendre Ă un prĂȘt dâhonneur les entreprises en phase de crĂ©ation ou crĂ©Ă©es depuis moins de 3 ans dont le siĂšge social se situe sur le comitĂ© de bassin dâemploi du Niortais. Les fonds distribuĂ©s par CBE Niortais Initiatives sont abondĂ©s par le DĂ©partement, les CommunautĂ©s de communes, la CommunautĂ© dâAgglomĂ©ration, des banques, lâunivers mutualiste et plusieurs partenaires privĂ©s. Contactâ: tel. 05.49.35.03.56.
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VIENNE
6e RENCONTRES ĂCONOMIQUES DES DIRIGEANTS DE LA VIENNE La 6e Ă©dition des rencontres des Chefs dâEntreprises de la Vienne, « Oser RĂ©so », se tiendra au Futuroscope le jeudi 17 octobre. Sur le concept du speed dating, ce sera lâoccasion dâobtenir jusquâĂ 8 entretiens de 30 minutes, rĂ©partis sur quatre heures, avec des dĂ©cideurs dâentreprise du dĂ©partement prĂ©alablement choisis ou qui vous auront sĂ©lectionnĂ©. Plus dâinfo et inscription sur oser-reso.fr.
« PLACE-AFFAIRES 2013 », LE FORUM PROFESSIONNEL DE LâALIMENTATION Le prochain « Place Affaires », forum commercial entre professionnels de lâalimentation locale, aura lieu le 18 novembre 2013 au centre de confĂ©rences ToumaĂŻ Ă Poitiers. Ce forum a pour objectif de mettre en relation les professionnels de lâalimentation : producteurs, artisans, commerçants, restaurateurs, gestionnaires de restauration collective... de la Vienne, sur le principe du speed dating. ConcrĂštement, les participants prĂ©-inscrits pourront obtenir jusquâĂ huit entretiens ciblĂ©s parmi les 100 participants attendus. « Place Affaires » est organisĂ© par lâassociation Minga en partenariat avec Grand-Poitiers, le Conseil GĂ©nĂ©ral et les Chambres consulaire de la Vienne.
EFFECTIFS EN HAUSSE A LâUNIVERSITĂ DE POITIERS Depuis une quinzaine dâannĂ©es, lâUniversitĂ© de Poitiers enregistrait une baisse continue de ses effectifs. Pour cette rentrĂ©e 2013, la tendance sâest inversĂ©e et la barre des 23.000 Ă©tudiants sera dĂ©passĂ©e. Toutes les disciplines sont concernĂ©es par cette progression, notamment en mĂ©decine, sciences humaines, arts, droit et sports. Les sites universitaires de Niort et AngoulĂȘme sont Ă©galement concernĂ©s. Ce bon score serait le rĂ©sultat de diffĂ©rents facteurs : un fort taux de rĂ©ussite au bac dans la
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ACTUALITĂS POITOU-CHARENTES rĂ©gion, la mise en place dâune « Semaine de lâorientation » organisĂ©e par lâUniversitĂ© de Poitiers en janvier dernier pour 3.500 lycĂ©ens et relayĂ©e par un accueil tĂ©lĂ©phonique dĂ©diĂ©s aux futurs Ă©tudiants, une meilleure attractivitĂ© de lâĂ©tablissement grĂące Ă lâorganisation de forums et dâinitiatives diverses⊠Et puis, selon Yves Jean, prĂ©sident de lâuniversitĂ© de Poitiers, « le taux dâinsertion professionnelle y est Ă©quivalent Ă ceux des filiĂšres commerciales ou des grandes Ă©coles ». Cette nouvelle dynamique de lâUniversitĂ© de Poitiers est de bon augure dans la perspective de la rĂ©cente loi sur lâenseignement supĂ©rieur et la recherche (ESR) qui prĂ©conise de mettre en place des « communautĂ©s dâuniversitĂ©s ». Sâunir avec lâUniversitĂ© de Tours, dâOrlĂ©ans, de La Rochelle ou de Limogesâ? Les quatre Ă la fois ?
POITOU-CHARENTES Carsat Centre Ouest « MatinĂ©es employeurs » : Rendez-vous incontournables pour les entreprises La branche Accidents du Travail et Maladies Professionnelles de la SĂ©curitĂ© Sociale organise des « MatinĂ©es Employeurs » : Rendez-vous dâĂ©change entre les professionnels de lâAssurance Maladie Risques Professionnels et les employeurs.
Les MatinĂ©es employeurs sont des rendez-vous dâinformation et dâĂ©change entre la Carsat Centre Ouest et les entreprises du Limousin et Poitou-Charentes. Chaque rencontre dure environ 2 heures. LâentrĂ©e est gratuite, sur inscription prĂ©alable. Principe de ces rencontres : Les professionnels de lâAssurance Maladie Risques Professionnels abordent des thĂšmes dâactualitĂ© qui touchent lâactivitĂ© des employeurs : gestion des risques professionnels, accident du travail, cotisation, services en ligne, etc.
8 « MatinĂ©es Employeurs » sont prĂ©vues dâici la fin de lâannĂ©e 2013 Planning second semestre 2013 : - mardi 24 septembre Ă GUERET en Creuse, - mardi 1er octobre Ă POITIERS dans la Vienne, - jeudi 3 octobre Ă LIMOGES en Haute-Vienne, - mardi 8 octobre Ă LA ROCHELLE en Charente-Maritime, - jeudi 10 octobre Ă BRESSUIRE dans les Deux-SĂšvres, - mardi 22 octobre Ă CHAMPNIERS en Charente, - jeudi 14 novembre Ă SAINTES en Charente-Maritime, - mardi 19 novembre Ă USSAC en CorrĂšze. Vous souhaitez y participer ? Contact : > par tĂ©l : 05.55.45.52.20. > par fax : 05.55.45.71.79.
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> par mail : arp@carsat-centreouest.fr Actus sur : http://www.facebook.com/retraitesanteautravailcentreouest http://twitter.com/C
2.034E BRUT : LE SALAIRE MOYEN DANS LE PRIVĂ, EN POITOU-CHARENTES Selon lâUrssaf, en 2012, le salaire moyen des 408.800 salariĂ©s du privĂ© en Poitou-Charentes a augmentĂ© de 2,4% pour atteindre 2034 E brut par mois, soit environ 1.600E net. Câest lâun des niveaux les plus bas de France devant la Corse, le Limousin et le Languedoc-Roussillon alors que la moyenne nationale est Ă 2.392E brut (Smic : 1430E brut). Dans la rĂ©gion, le salaire moyen culmine Ă 2.154E brut dans la zone niortaise grĂące aux Mutuelles, mais sâaffiche en berne Ă La Rochelle avec 1.935E, plombĂ© par les emplois saisonniers. Le paradoxe cette Ă©tude : en 2012, la masse salariale rĂ©gionale a progressĂ© alors que lâemploi diminuait (2.500 postes perdus). Lâexplication principale, hors augmentation naturelle des salaires : les emplois perdus sont surtout des emplois Ă bas salaire, ce qui augmente mĂ©caniquement le niveau moyen.
49 MILLIONS DâE DâIMPAYĂS URSSAF EN 2012 En 2012, lâUrssaf Poitou-Charentes a enregistrĂ© un taux dâencaissement de 98,9% pour une collecte totale de 6,1 milliards dâE. Les impayĂ©s
ont donc reprĂ©sentĂ© 1,1%, soit 49 millions dâE et proviennent en grande partie des secteurs de la construction, de lâhĂ©bergement & restauration et des activitĂ©s immobiliĂšres. Par ailleurs, les incidents de paiements (erreur, retardâŠ) ont Ă©tĂ© nombreux car un employeur sur cinq y a Ă©tĂ© confrontĂ©. En 2012, lâUrssaf Poitou-Charentes a menĂ© 7.281 contrĂŽles pour aboutir Ă 14,22 ME de redressements.
CONJONCTURE DES PME : PRĂVISIONS MITIGĂES POUR 2014 La rĂ©cente enquĂȘte semestrielle sur la conjoncture des PME (jusquâĂ 250 salariĂ©s), rĂ©alisĂ©e par BPI France, confirme un premier semestre 2013 trĂšs difficile et prĂ©sage une annĂ©e 2014 en demi-teinte pour les entreprises du PoitouCharentes.
Une activitĂ© en net repli pour 2013 En accord avec leurs prĂ©visions de novembre 2012, les PME de la rĂ©gion anticipent une dĂ©gradation de leur activitĂ© en 2013. Si 24% des chefs dâentreprises annoncent une hausse de leur CA, 41% prĂ©voient une baisse. Ce solde dâopinion Ă -17 est nettement infĂ©rieur Ă celui enregistrĂ© au niveau national (-10). En valeur nominale, lâĂ©volution du chiffre dâaffaires prĂ©vue Ă -1,8%, contre -1,3% en moyenne nationale, confirme la tendance. Dans ce contexte de dĂ©gradation des affaires, les PME de la rĂ©gion ont rĂ©duit leurs
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ACTUALITĂS POITOU-CHARENTES effectifs, comme envisagĂ© fin 2012. Si 21% des entreprises rĂ©gionales les ont accrus au 1er semestre 2013, 24% les ont diminuĂ©s. Au niveau de la trĂ©sorerie, les PME rĂ©gionales ont Ă faire face Ă de fortes tensions et, selon lâenquĂȘte BPI, une aggravation est attendue Ă court terme. En mai 2013, 43% des PME de la rĂ©gion (42% au niveau national) disent avoir rencontrĂ© des difficultĂ©s de trĂ©sorerie au cours des six derniers mois. Elles Ă©taient 41% en novembre 2012 et 39% en mai 2012. La situation de la trĂ©sorerie des PME devrait continuer de se dĂ©grader. Lâindicateur prĂ©visionnel dâici la fin de lâannĂ©e ressort Ă -24 (contre -19 au niveau national) : 8% des chefs dâentreprises attendant une amĂ©lioration de leur trĂ©sorerie et 32% une dĂ©gradation. En matiĂšre de rentabilitĂ©, la dĂ©gradation des rĂ©sultats en 2012 devrait se poursuivre en 2013. 64% des chefs dâentreprise estiment « bonne ou normale » la rentabilitĂ© de leur entreprise en 2012 (69% au niveau national). Pour 2013, le solde dâopinion se dĂ©grade (-28), trĂšs infĂ©rieur Ă la moyenne nationale (-16) : 13% des entreprises anticipant une hausse de leur rentabilitĂ© et 41% craignant une baisse. Les investissements sont prĂ©vus en baisse. Moins de la moitiĂ© des PME de Poitou-Charentes (47% contre 44% pour la France entiĂšre) envisagent dâinvestir en 2013. Parmi celles-ci, 22% prĂ©voient dâaugmenter leurs dĂ©penses dâinvestissement et 41% de les rĂ©duire.
DES PRĂVISIONS PEU OPTIMISTES POUR 2014 Selon lâenquĂȘte de BPI France, la crainte dâun nouveau repli de lâactivitĂ© des PME de la rĂ©gion en 2014 est bien prĂ©sente : 21% des PME anticipent un dĂ©veloppement de leur activitĂ© en 2014 tandis que 23% craignent une diminution. Ă -2, lâindicateur prĂ©visionnel de lâactivitĂ© des PME du Poitou-Charentes est trĂšs infĂ©rieur Ă la moyenne nationale (+6) et lâun des plus bas parmi les rĂ©gions. En matiĂšre dâemploi, 12% des dirigeants picto-charentais envisagent une hausse des
effectifs en 2014 et 13% une baisse. LĂ encore, le solde dâopinion (-1) est parmi les plus faibles des rĂ©gions et infĂ©rieur de 5 points Ă la moyenne nationale (+4).
PRĂCARITĂ ET MINIMA SOCIAUX DANS LA RĂGION LâĂ©loignement durable du marchĂ© du travail pour une partie de la population et le recul du pouvoir dâachat accroissent les situations de prĂ©caritĂ©. Cela sâest notamment traduit en 2012 par une progression sensible du nombre de bĂ©nĂ©ficiaires des minima sociaux, en PoitouCharentes comme en France. Rappelons que les quatre principales prestations de solidaritĂ© garantissant un minimum de ressources aux personnes les plus dĂ©munies ou disposant de trĂšs faibles revenus sont le « Revenu de solidaritĂ© active » (RSA), lâ« Allocation de solidaritĂ© spĂ©cifique » (ASS), lâ« Allocation aux adultes handicapĂ©s » (AAH) et les « allocations du minimum vieillesse ». Au niveau rĂ©gional, la Charente est le dĂ©partement le plus affectĂ© par la prĂ©caritĂ© et donc le plus concernĂ© par les minima sociaux, tandis que les Deux-SĂšvres, historiquement moins touchĂ©es, subit un effet de rattrapage depuis un ou deux ans.
RSA : +4,6% ALLOCATAIRES EN 2012 Fin 2012, prĂšs de 56.900 allocataires perçoivent le RSA dans la rĂ©gion (+4,6% sur un an contre +4,9% en France). RapportĂ© Ă la population, il y a plus dâallocataires du RSA en Poitou-Charentes quâen France. Câest surtout le nombre dâallocataires du RSAsocle seul, nâexerçant aucune activitĂ©, qui augmente (+7%). De fait, les jeunes adultes sont particuliĂšrement concernĂ©s. Ă cette pĂ©riode de la vie, lâanciennetĂ© moyenne sur le marchĂ© du travail est faible et ne permet pas de bĂ©nĂ©ficier dâallocations chĂŽmage : le basculement vers le RSA-socle est donc plus rapide. Au 31 dĂ©cembre 2012, 41.600 picto-charentais perçoivent le RSA-socle, soit 2.400 de plus quâen 2011.
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LâASS AUGMENTE DEPUIS 4 ANS En 2012, prĂšs de 10.000 chĂŽmeurs de longue durĂ©e ayant Ă©puisĂ© leurs droits Ă lâassurance chĂŽmage sont dĂ©sormais allocataires de lâallocation de solidaritĂ© spĂ©cifique soit +9,3% par rapport Ă 2011. Câest la quatriĂšme annĂ©e consĂ©cutive que le nombre dâASS versĂ©es augmente, en Poitou-Charentes comme en France. La Vienne et les Deux-SĂšvres sont structurellement les dĂ©partements qui comptent la plus faible part dâallocataires ASS dans la rĂ©gion.
HAUSSE STRUCTURELLE DE LâALLOCATION ADULTE HANDICAPĂ Le nombre de bĂ©nĂ©ficiaires de lâAAH augmente constamment depuis des annĂ©es, en PoitouCharentes comme en France. En 2012, 30.000 picto-charentais en bĂ©nĂ©ficient (+3,7% sur un an). Cette croissance durable du recours Ă lâAAH sâexplique par le vieillissement de la population active et par les difficultĂ©s des seniors sur le marchĂ© de lâemploi, le risque de souffrir dâun handicap augmentant avec lâĂąge. La Charente combine trois facteurs contribuant au fort nombre dâAAH versĂ©es (4% des 20-59 ans) : prĂ©caritĂ© du marchĂ© de lâemploi, population plus ĂągĂ©e que la moyenne rĂ©gionale et forte prĂ©sence du secteur industriel (ce secteur est plus sensible aux accidents du travail et offre moins de possibilitĂ©s dâadaptation des postes de travail).
SEUL, LE NOMBRE DâALLOCATAIRES DâUN MINIMUM VIEILLESSE CONTINUE DE BAISSER MalgrĂ© le « Papy boom », le nombre dâallocataires du minimum vieillesse est le seul minimum social Ă diminuer rĂ©guliĂšrement depuis 2008. Il a baissĂ© de 3,2% en 2012 dans la rĂ©gion. De fait, les nouveaux retraitĂ©s ont joui durant leur vie dâun contexte Ă©conomique globalement favorable, leur ayant plus largement permis de cotiser. La Charente est, lĂ encore, le dĂ©partement oĂč la part dâallocataires dâun minimum vieillesse est la plus Ă©levĂ©e. De fait, les seniors charen-
tais sont essentiellement des seniors ayant vĂ©cu et travaillĂ© sur le dĂ©partement, principalement dans des secteurs primaires ou secondaires. Ă lâinverse, la Charente-Maritime est le dĂ©partement oĂč la part dâallocataires est la plus basse : les seniors venant sâinstaller en Charente-Maritime, et notamment Ă La Rochelle, ont en moyenne des revenus plus Ă©levĂ©s. Ce qui diminue artificiellement la part de seniors charentais-maritime en situation prĂ©caire.
UN TIERS DE DOSSIERS DE SURENDETTEMENT DE PLUS QUâEN 2007. 6.500 dossiers de surendettement ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s en 2012 dans la rĂ©gion, soit 33% de plus quâen 2007, contre +20% au niveau national. Si, en 2012, la situation sâamĂ©liore largement en Vienne et Charente-Maritime (-5,9% de dĂ©pĂŽts de dossiers dans les deux dĂ©partements aprĂšs de fortes dĂ©tĂ©riorations en 2011 : +12,1% et +13,9%), elle continue de se dĂ©tĂ©riorer en Charente, plus exposĂ©e aux situations de surendettement depuis de nombreuses annĂ©es. En 2012, plus de 5,3 Charentais sur 1.000 ont dĂ©posĂ© un dossier de surendettement. La situation sâamĂ©liore dans une moindre mesure dans les Deux-SĂšvres, qui avaient Ă©galement mieux rĂ©sistĂ© en 2011.
+2% DâASSURĂS Ă LA CMUC 50.000 Picto-Charentais bĂ©nĂ©ficient de la Couverture Maladie Universelle complĂ©mentaire (CMU c) couvrant au total 101.000 bĂ©nĂ©ficiaires. Soit une augmentation de 2% entre 2011 et 2012. Le nombre dâassurĂ©s diminue dans les Charentes, mais augmente considĂ©rablement dans les Deux-SĂšvres (+14%). Plus dâinfos et dĂ©ïŹnitions des minima sociaux sur le site de lâInsee Poitou-Charentes, dossier « La prĂ©caritĂ© sâinscrit dans la durĂ©e » / juillet 2013. Sources : Actufax, Sud-Ouest, La Nouvelle RĂ©publique, usine Nouvelle, BPI France CommuniquĂ©s de presse.
Page 21 l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116
DOSSIER MANAGER : ĂPARGNE & RETRAITE ï” LES CHIFFRES-CLĂS DE LâĂPARGNE ï” A QUEL ĂGE LE DĂPART Ă LA RETRAITE ? ï” LA RETRAITE PROGRESSIVE
La France est championne dâEurope de la taxation du capital
n LES CHIFFRES-CLĂS DE LâĂPARGNE
Abattement par bénéficiaire en cas de décÚs
2,80%
Livret A
1,25%
LEP
1,75%
CEL
1,12%
PEL
3,50%
Obligations
2,29%
132.000 E
Abattements pour les successions-donations
100.000 E
plafond de versement rendement (*)
Epargne salariale
CEL**
PEL**
15 300E
61 200E
LâĂ©pargne salariale a connu en 2012 une bonne progression de ses encours (+11%) pour atteindre un niveau proche de 94.6 milliards dâeuros. Les versements ont atteint 11,3 milliards dâeuros en 2012 en se rĂ©partissant de la maniĂšre suivante : 3,8 MdE au titre de la participation, 3,1 MdE au titre de lâintĂ©ressement, 2,4 MdE au titre des versements volontaires des salariĂ©s et 2 MdE au titre de lâabondement des entreprises. Les encours actuels se rĂ©partissent entre : âą Les fonds dâactionnariat salariĂ© Ă hauteur de 35,8 milliards dâeuros, soit 38 % du total. âą Les fonds «diversifiĂ©s», investis euxmĂȘmes largement en actions, Ă hauteur de 58,8 milliards dâeuros, soit 62 % du total. Cette rĂ©partition est identique Ă celle de 2011. Au total, les fonds investis principalement en actions reprĂ©sentent 50 milliards dâeuros, contribuant de maniĂšre significative au financement du tissu Ă©conomique par le biais des fonds propres des entreprises. Au 31 dĂ©cembre 2012, prĂšs de 270.000 entreprises ont disposĂ© dâun plan dâĂ©pargne salariale soit une hausse de +4 % par rapport au 31 dĂ©cembre 2011. Le nombre de comptes de porteurs dâĂ©pargne salariale reste stable Ă 12 millions.
0,75 Ă 1,13 % 2,50 Ă 3,50 %
plafond de prĂȘt
23 000E
92 000E
2,75 %
4,20 %
taux du prĂȘt
(*) Le rendement grimpe avec la prime dâEtat qui est plafonnĂ©e Ă 1 525 ⏠pour le PEL (Plan Ă©pargne logement) et Ă 1 144 ⏠pour le CEL (compte Ă©pargne logement) laquelle est accordĂ©e uniquement si le titulaire utilise ses droits Ă prĂȘt pour les PEL ouverts depuis le 12/12/2002. De ce rendement, il faut dĂ©duire les prĂ©lĂšvements sociaux (15,50 % Ă compter de juillet 2012). De plus, les intĂ©rĂȘts des PEL de plus de douze ans sont imposĂ©s au barĂšme de lâimpĂŽt Ă compter de la dĂ©claration dâimpĂŽt 2014 (sur les revenus 2013). Pour 2013 (imposition des revenus de 2012), les contribuables ont pu encore opter pour le prĂ©lĂšvement forfaitaire de 24 %. Ce sera Ă©galement possible, quelle que soit lâannĂ©e dâimposition, pour les foyers ïŹscaux qui perçoivent moins de 2 000 euros dâintĂ©rĂȘts par an.
LIVRETS RĂGLEMENTĂS Produit
Plafonds de versements PEA
Produit
LA FISCALISATION RĂDUIT LâĂPARGNE Selon Eurostat, la taxation des revenus du patrimoine pĂšse 20 Milliards dâeuros, soit 1% du PIB. De ce fait, lâĂ©pargne en France a tendance Ă se tasser face Ă une fiscalitĂ© qui sâalourdit. Un sondage Ipsos confirme que seulement un tiers des Ă©pargnants «Se disent prĂȘts Ă faire des efforts soit en Ă©pargnant davantage, en rĂ©duisant leurs dettes, en contrĂŽlant leurs dĂ©penses ou... en changeant de banque». Dâautres sondages rĂ©alisĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux indiquent une nette tendance Ă la recherche dâoptimisation de la rĂ©munĂ©ration de lâĂ©pargne ainsi que dans lâinvestissement immobilier. De son cĂŽtĂ©, le journal La Tribune voit mĂȘme la France comme Ă©tant «La cham-
1.300.000 E
LâĂPARGNE LOGEMENT
Taux
Assurance vie en euros
Les fonds solidaires continuent de progresser fortement. En 2012, leur actif est passĂ© de 1,7 milliard Ă 2,6 milliards dâeuros, soit une progression de 50 %. Cette progression est Ă©galement marquĂ©e pour les ISR (fonds dâinvestissement socialement responsables) dont lâencours est dĂ©sormais de 14,6 milliards dâeuros (+ 43 % en 2012).
152.500 E
Seuil dâexonĂ©ration ISF
RENDEMENTS 2012 Produit
Fonds solidaires
FISCALITĂ
pionne dâEurope de la taxation du capital» alors que le magazine Le Point, sur la base dâune Ă©tude de la Banque de France, souligne un lent glissement vers lâĂ©pargne dĂ©fiscalisĂ©e avec un recul significatif des dĂ©pĂŽts sur les livrets bancaires fiscalisĂ©s (-3,52 MdE) sur un total de 178,68 MdE. La bonne nouvelle est que le patrimoine financier des mĂ©nages français serait en augmentation de +4,1% selon lâInsee, soit lâĂ©quivalent de 10 411 milliards dâeuros en base 2011 essentiellement du fait de la hausse des prix de lâimmobilier et des encours dâassurance-vie qui reste dâailleurs le premier placement financier national avec 1.430 MdE. Bien que moins dâargent ait Ă©tĂ© placĂ© en actions (-7,6%), lâargent numĂ©raire (disponibilitĂ©s en billets de banque et monnaie) a Ă©tĂ© davantage mobilisĂ© (+5,8%).
(**) Rendement sans prime / rendement avec prime. Ces conditions sâappliquent Ă compter du 01/08/2013 pour les CEL et pour les PEL ouverts depuis le 1er aoĂ»t 2003.
plafond de versement
rendement net au 1er août 2013*
Livret A / Bleu
22 950 E
1,25 %
LDD**
12 000E
1.25%
CRĂDIT
LEP***
7 700 E
1,75 %
Taux 2013 de lâintĂ©rĂȘt lĂ©gal
Livret Jeune
1 600 E
1,25 % minimum
0,04%
Seuils de lâusure
(*) Tous ces livrets sont exonĂ©rĂ©s dâimpĂŽts et de prĂ©lĂšvements sociaux (**) Livret de dĂ©veloppement durable (***) Lâouverture du Livret Ă©pargne populaire nâest autorisĂ©e quâaux personnes non imposables, ou ayant payĂ© moins de 769 E dâimpĂŽt sur le revenu en 2012.
PrĂȘts < 3001 euros
20,09%
PrĂȘts > 3000 euros et < ou = Ă 6000 euros
15,77%
PrĂȘts > 6000 euros
11,05%
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Saint-Etienne Saint-Etienne Grenoble Grenoble
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Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 22
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DOSSIER MANAGER : ĂPARGNE & RETRAITE Smic horaire brut
9,43 euros
Plafond mensuel de la Sécurité sociale
3.086 euros
Valeur du point retraite Agirc
0,4352 euro
Arrco
1,2513 euro
Ircantec
0,4746 euro
DĂBLOCAGE EXCEPTIONNEL DE LâĂPARGNE SALARIALE Depuis le 1er juillet 2013 et pendant 6 mois jusquâau 31 dĂ©cembre 2013, les salariĂ©s qui bĂ©nĂ©ficient dâun plan dâĂ©pargne salariale peuvent dĂ©bloquer, en une seule fois par anticipation, sans justification ni ponction fiscale (sauf 15,5% sur les Ă©ventuelles plus-values), leur participation et leur intĂ©ressement jusquâĂ concurrence de 20 000 euros. Cette mesure concerne en France 8,8 millions de salariĂ©s du secteur marchand non agricole ayant accĂšs Ă au moins un dispositif dâĂ©pargne salariale placĂ© depuis moins de 5 ans. Selon lâAFG, les actifs gĂ©rĂ©s en Ă©pargne salariale sâĂ©levaient Ă 89,2 milliards dâeuros en 2012. Seules les sommes investies dans un plan dâĂ©pargne salariale avant le 1er janvier 2013 (PEE et PEI) bĂ©nĂ©ficient de cette mesure. Les versements volontaires des salariĂ©s, lâabondement et la participation versĂ©s sur les Perco (plan dâĂ©pargne retraite collectif) ou encore les sommes investies sur des fonds dâĂ©pargne solidaire ne pourront pas ĂȘtre dĂ©bloquĂ©s.
LES CONDITIONS DâUTILISATION La mesure de dĂ©blocage anticipĂ©e impose que les sommes retirĂ©es du plan dâĂ©pargne salariale servent à «Financer lâachat dâun ou de plusieurs biens ou la fourniture dâune ou de plusieurs prestations de services». Le salariĂ© nâa pas Ă produire de justificatifs au moment de sa demande. Toutefois, lâobjectif Ă©tant de
relancer la consommation Ă court terme (par exemple lâachat dâune automobile), il nâest pas possible de dĂ©bloquer les fonds pour rĂ©aliser une donation en faveur de lâun de ses enfants, rembourser un crĂ©dit par anticipation ou dĂ©placer lâĂ©pargne sur un autre produit financier.. De mĂȘme, la loi ne prĂ©cise pas quels justificatifs (les factures, en toute logique) seront demandĂ©s et ne dĂ©finit pas le type de biens ou de services qui sont autorisĂ©s. Le teneur de compte sera seulement tenu de faire une dĂ©claration de dĂ©blocage au fisc, ce qui oblige Ă conserver les factures dâachat des biens ou des prestations de services, afin de justifier des dĂ©penses en cas de contrĂŽle. Il est Ă©galement dĂ©conseillĂ© de retirer lâĂ©pargne investie sur des fonds risquĂ©s qui sont en moins-values ou affichent une rentabilitĂ© Ă peine positive. Dans ce cas, mieux vaut conserver son Ă©pargne sur le plan.
PLUSIEURS RESTRICTIONS La demande peut sâeffectuer directement sur le site Internet du teneur de compte, câest-Ă dire la sociĂ©tĂ© qui gĂšre lâĂ©pargne salariale ou en la contactant par tĂ©lĂ©phone (le numĂ©ro se trouve sur le relevĂ© reçu chaque annĂ©e courant avril), lequel nâa pas Ă demander de justificatif dâutilisation. Il existe toutefois plusieurs restrictions Ă lâusage de ce dĂ©blocage conjoncturel : âą Les sommes doivent avoir Ă©tĂ© investies en Ă©pargne avant le 1er janvier 2013. âą Les versements individuels rĂ©alisĂ©s par les salariĂ©s ne sont pas concernĂ©s par la mesure. âą Si lâĂ©pargne est placĂ©e dans des actions de sa propre sociĂ©tĂ©, il faut attendre quâun accord au sein de lâentreprise soit signĂ© pour en demander le dĂ©blocage. Idem pour les sommes placĂ©es sur un compte courant bloquĂ©. âą Les sommes placĂ©es dans des fonds investis dans les entreprises solidaires ou celles placĂ©es dans un Perco (Plan dâĂ©pargne pour la retraite collectif) ne peuvent pas ĂȘtre retirĂ©es. âą Le texte de loi prĂ©cise que le salariĂ© doit pouvoir prouver Ă lâadministration fiscale lâusage de ces sommes.
n QUEL ĂGE LE DĂPART Ă LA RETRAITE ?
Avant que ne soit tranchĂ© le dĂ©bat actuel sur les 43 annĂ©es de cotisations Ă partir de 2035 pour les personnes nĂ©es aprĂšs 1973, il existe actuellement 4 Ăąges lĂ©gaux pour partir Ă la retraite. Moins de 62 ans Pour les gĂ©nĂ©rations nĂ©es entre 1952 et 1954, lâĂąge de dĂ©part Ă la retraite partielle est compris entre 61 ans et 61 ans et 11 mois Ă condition dâavoir cotisĂ© un certain nombre de trimestres. La retraite complĂ©mentaire nâest pas disponible avant lâĂąge de 67 ans. 62 ans Toutes les personnes nĂ©es Ă partir du 1er janvier 1955 peuvent partir Ă la retraite entre 62 et 67 ans mĂȘme si elles nâont pas cotisĂ© le nombre de trimestres nĂ©cessaires, sachant alors quâil sera versĂ© une pension rĂ©duite avec le calcul dâune dĂ©cote selon le nombre de trimestres versĂ©s. NOMBRE DE TRIMESTRES EXIGĂS Date de naissance Trimestres 01/01/1952 164 01/01/1953 165 01/01/1954 165 01/01/1955 166 01/01/1956 166 Autres gĂ©nĂ©rations Fixe par dĂ©cret Depuis le 1er novembre 2012, les personnes qui ont commencĂ© Ă travailler avant 20 ans, peuvent partir Ă la retraite Ă 60 ans, Ă condition dâavoir cotisĂ© le nombre de trimestres requis pour leur gĂ©nĂ©ration. 67 ans Toutes les personnes nĂ©es depuis 1952 ayant rempli les deux conditions dâĂąge et de du-
rĂ©e de cotisation, peuvent percevoir Ă 67 ans leur retraite complĂšte comprenant la retraite de base Ă taux plein et la retraite complĂ©mentaire sans minoration (mĂȘme si le nombre de trimestres requis pour la retraite de base nâest pas atteint). A lâĂąge de 67 ans, un salariĂ© qui nâaurait pas cotisĂ© le nombre de trimestres nĂ©cessaires pourra tout de mĂȘme partir Ă la retraite sans pĂ©nalitĂ© de minoration (dĂ©cote) mais sa pension sera alors calculĂ©e au prorata du nombre de trimestres cotisĂ©s. DĂ©parts anticipĂ©s Dans la fonction publique, lâĂąge dâouverture des droits Ă la retraite est variable. Il est de 62 ans pour les agents des catĂ©gories «sĂ©dentaires» (mĂ©tiers de bureau) qui sont mis dâoffice Ă la retraite Ă 67 ans et de 52 ou 57 ans pour les agents des catĂ©gories «actives» (mĂ©tiers de terrain pĂ©nibles ou dangereux) qui sont mis dâoffice Ă la retraite Ă 57 ou 62 ans. Dans les rĂ©gimes spĂ©ciaux, lâĂąge dâouverture des droits est variable (de 40 Ă 60 ans) et diffĂšre selon le mĂ©tier exercĂ© et lâanciennetĂ©. Depuis la rĂ©forme de 2008, la plupart des rĂ©gimes ont Ă©tĂ© alignĂ©s sur 62 ans. Pour certaines catĂ©gories de personnes, lâĂąge de dĂ©part Ă la retraite reste fixĂ© Ă 65 ans notamment pour les parents de 3 enfants nĂ©s entre le 1er juillet 1951 et le 31 dĂ©cembre 1955 ayant interrompu ou rĂ©duit leur activitĂ© professionnelle pour Ă©lever au moins lâun dâeux pendant lâĂ©quivalent dâau moins 1 an au cours de ses 3 premiĂšres annĂ©es et ce, Ă condition dâavoir cotisĂ© au prĂ©alable au moins 8 trimestres. Il sâagit Ă©galement des parents dâun enfant handicapĂ© qui sâen sont occupĂ©s pendant au moins 30 mois, les aidants familiaux ayant interrompu leur activitĂ© professionnelle Ă ce titre pendant au moins 30 mois consĂ©cutifs, ainsi que les assurĂ©s handicapĂ©s Ă 50% au moins qui peuvent partir en retraite Ă lâĂąge de 55 ans. De la mĂȘme maniĂšre, les personnes ayant commencĂ© Ă travailler trĂšs jeunes, avant 18 ans,
Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, sociĂ©tĂ© Anonyme CoopĂ©rative de Banque Populaire Ă capital variable, rĂ©gie par les articles L 512-2 et suivants du code monĂ©taire et financier et lâensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux Ă©tablissements de crĂ©dit. Siren : 755 501 590 RCS Bordeaux. SiĂšge social : 10 quai des Queyries 33072 Bordeaux Cedex. IntermĂ©diaire dâassurance immatriculĂ© Ă lâOrias sous le numĂ©ro 07 005 628. NumĂ©ro dâidentification intracommunautaire FR66755501590. Code APE 6419 Z.- Illustration : Zeitguised â
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l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116
DOSSIER MANAGER : ĂPARGNE & RETRAITE peuvent dans certains cas partir Ă la retraite avant lâĂąge lĂ©gal. Idem pour les personnes justifiant dâune incapacitĂ© permanente dâau moins 20% liĂ©e Ă la pĂ©nibilitĂ© de son travail, ou dâau moins 10% Ă certaines conditions, pourront continuer Ă partir en retraite Ă 60 ans mĂȘme quand lâĂąge lĂ©gal augmentera. Elles bĂ©nĂ©ficieront, en outre, dâune retraite Ă taux plein quel que soit le nombre de trimestres validĂ©s.
COMBIEN DE TEMPS FAUT-IL COTISER ? Câest dorĂ©navant Ă 70 ans, contre 65 ans prĂ©cĂ©demment, quâun employeur du secteur privĂ© peut mettre dâoffice en retraite un salariĂ© contre son grĂ©. Selon lâOCDE en 2011, lâĂąge rĂ©el de dĂ©part Ă la retraite a Ă©tĂ© de 59,1 ans pour les hommes et de 59,5 ans pour les femmes. Pour les salariĂ©s du privĂ©, lâĂąge rĂ©el de dĂ©part en retraite a Ă©tĂ© de 61 ans et 11 mois en 2011. Pour partir Ă la retraite, il est nĂ©cessaire de justifier, tous rĂ©gimes de base confondus, dâune durĂ©e dâassurance minimale calculĂ©e en trimestres. Pour valider un trimestre, quelle que soit la durĂ©e de travail accomplie, il faut avoir cotisĂ© sur une rĂ©munĂ©ration Ă©gale au moins Ă 200 fois le Smic horaire au 1er janvier de lâannĂ©e concernĂ©e (ce qui correspond Ă 1 886 E en 2013). On peut ainsi valider au maximum 4 trimestres par annĂ©e ce qui, par exemple en 2013, suppose de percevoir au moins 7 544 E (1 886 E x 4). Certaines pĂ©riodes pendant lesquelles on ne cotise pas peuvent nĂ©anmoins ĂȘtre validĂ©es parmi les trimestres comptĂ©s pour ouvrir droit Ă la retraite. Il sâagit notamment des pĂ©riodes de chĂŽmage, dâarrĂȘt maladie, de congĂ© parental et de service militaire. Les enfants donnent droit, en outre, Ă des trimestres supplĂ©mentaires.
n LA RETRAITE
PROGRESSIVE
CâEST TOUT BĂNĂFICE ! La retraite progressive permet aux salariĂ©s qui ont atteint lâĂąge dâouverture du droit Ă une pension de retraite de pouvoir travailler Ă temps partiel, tout en bĂ©nĂ©ficiant dâune fraction de leur pension de retraite (retraite de base et complĂ©mentaires). Câest la loi du 9 novembre 2010 «portant sur la rĂ©forme des retraites» qui a pĂ©rennisĂ© ce dispositif et assoupli les conditions en permettant aux salariĂ©s de lever le pied en douceur en travaillant Ă temps partiel et en percevant, en plus de leur salaire, une partie de leur retraite. Ce
dispositif permet de travailler Ă temps partiel et de percevoir une fraction de leur retraite Ă©gale Ă : âą 30 % pour une activitĂ© professionnelle comprise entre 60 et 80 % dâun temps complet dans lâentreprise. âą 50 % pour une activitĂ© infĂ©rieure Ă 60% et au moins Ă©gale Ă 40% dâun temps complet. âą 70 % pour une durĂ©e de travail infĂ©rieure Ă 40 % dâun temps complet.
Ainsi, par exemple, pour une durĂ©e de travail Ă temps partiel de 20 heures par semaine dans une entreprise dans laquelle la durĂ©e du travail Ă temps complet est de 35 heures, le salariĂ© effectue : 20/35 x 100 = 57,14 % du temps complet. La fraction de pension qui lui sera versĂ©e au titre de la retraite progressive sera donc Ă©gale Ă 50 % du montant de la pension entiĂšre Ă laquelle il a droit. La retraite progressive dure aussi longtemps que lâactivitĂ© partielle qui y ouvre droit est poursuivie. Elle est remplacĂ©e par une retraite complĂšte, Ă la demande du bĂ©nĂ©ficiaire, lorsque celui-ci cesse totalement son activitĂ©. LES PRINCIPAUX AVANTAGES âą La retraite progressive est ouverte aussi bien aux salariĂ©s qui travaillent dĂ©jĂ Ă temps
partiel quâĂ ceux qui passent Ă temps partiel au moment de leur demande de retraite progressive. âą Elle sâapplique Ă©galement aux rĂ©gimes complĂ©mentaires des cadres (AGIRC) et des noncadres (ARRCO). Ainsi, les salariĂ©s peuvent faire liquider une retraite progressive Ă la fois par la SĂ©curitĂ© sociale et par les rĂ©gimes complĂ©mentaires. La fraction de pension versĂ©e par ces rĂ©gimes dĂ©pend du taux dâactivitĂ© Ă
temps partiel dans les mĂȘmes conditions que pour les pensions de base. âą Pendant toute la pĂ©riode de travail Ă temps partiel, le bĂ©nĂ©ficiaire de la retraite progressive continue de cotiser et dâaccumuler des droits pour sa retraite dĂ©finitive. Au moment de son dĂ©part en retraite dĂ©finitive, sa pension est recalculĂ©e en intĂ©grant les droits acquis au titre des cotisations versĂ©es pendant sa pĂ©riode de retraite progressive. âą Avec lâaccord de son employeur, il est possible de continuer Ă cotiser sur la base dâun temps plein et ainsi doper sa future pension. PLUSIEURS OBLIGATIONS âą Lâouverture du droit et le paiement de la retraite progressive implique lâexercice dâune seule activitĂ© Ă temps partiel. âą Avoir atteint lâĂąge lĂ©gal minimal de la retraite soit : 60 ans et 9 mois si lâon est nĂ© en 1952, 61 ans et 2 mois pour 1953, 61 ans et 7 mois pour 1954 et 62 ans aprĂšs le 01/01/1955. âą Justifier dâun minimum de 150 trimestres de cotisations ou assimilĂ©s. âą RĂ©duire son temps de travail annuel dâau moins 20%. âą La durĂ©e du temps partiel ne doit pas dĂ©passer 80% de la durĂ©e du travail applicable dans lâentreprise quelle que soit la rĂ©partition du temps de travail. âą La retraite progressive est suspendue si le salariĂ© reprend une activitĂ© Ă temps complet ou exerce une autre activitĂ© Ă temps partiel en plus de celle ouvrant droit Ă la retraite progressive. âą Le calcul de la retraite progressive est Ă©gal Ă : Total des points x 30 ou 50 ou 70 % x coefficient de minoration x valeur du point retraite âą TĂ©lĂ©charger lâimprimĂ© de demande de retraite Agirc et Arrco, le remplir et lâadresser signĂ© Ă la caisse de retraite ou au Centre dâinformation, conseil et accueil des salariĂ©s (Cicas) le plus proche de son domicile. Principales sources utilisĂ©es : LâEntreprise - LâExpansion - bforbank.com capital.fr - social-sante.gouv.fr
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Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 24
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les entreprises qui bougent 16
CHARENTE
COGNAC CAMUS A FĂTĂ SON 150e ANNIVERSAIRE Le N° 5 du cognac a fĂȘtĂ© cet Ă©tĂ© son 150e anniversaire : lâoccasion pour lâactuel prĂ©sident Cyril Camus, qui incarne la cinquiĂšme gĂ©nĂ©ration, de mettre en avant la dimension familiale de la Maison. Depuis 2012, Camus nâest plus « la plus grande des PME de nĂ©goce » mais lâune des deux structures familiales en France sous statut dâETI « Entreprise de taille intermĂ©diaire ». Aujourdâhui, Camus vend 8,6 millions de bouteilles pour 150 ME de CA. « Ces trois derniĂšres annĂ©es, lâentreprise a triplĂ© son chiffre dâaffaires et plus que doublĂ© sa capacitĂ© de production. On avait 160 employĂ©s il y a cinq ans, ils sont aujourdâhui 600 Ă travers le monde », a rappelĂ© Cyril Camus⊠qui vit dorĂ©navant en Chine.
ASSERQUALI INVESTIT POUR DE NOUVEAUX DEBOUCHĂS InstallĂ© Ă GentĂ©, le fabricant de bouchons Asserquali fait construire un nouveau bĂątiment de 1.300m2 qui sera opĂ©rationnel dĂ©but 2014. Lâachat dâune cinquiĂšme machine viendra complĂ©ter cet investissement immobilier de 2 ME et permettra dâaugmenter la production actuelle de 20 millions de bouchons par an.
DEVENIR RESPONSABLE DâĂTABLISSEMENTS DâĂCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE AVEC LâIREO DE CHERVES-RICHEMONT En novembre 2012, lâInstitut de Richemont-IrĂ©o des Charentes ouvrait une nouvelle formation de « responsable-entrepreneur-cadre dâĂ©tablissement dâĂ©conomie sociale et solidaire » (Rees), en alternance sur un an. A la fin juin 2013, date des derniers examens, les six personnes de la promotion ont obtenu leur diplĂŽme de dirigeant de niveau II.
Le contenu de la formation (gestion opĂ©rationnelle, animation et gestion des ressources humaines, gestion stratĂ©gique et management de projet) ouvre des dĂ©bouchĂ©s dans les secteurs sanitaire & social, lâinsertion sociale & professionnelle, lâanimation, les loisirs, le tourisme, la formation, les secteurs mutualistes ou encore la coopĂ©ration internationale.
LIPPI FĂTE SES 50 ANS⊠SpĂ©cialisĂ©e dans la clĂŽture, le grillage et le portail mĂ©tallique, lâentreprise Lippi a fĂȘtĂ© ses 50 ans en septembre 2013. Une histoire familiale qui commence avec lâachat de lâentreprise Soulet Ă La Couronne en 1963 puis se prolonge avec lâinstallation sur le site actuel de Mouthiers-surBoĂ«me en 1978, le marchĂ© du Stade de France en 1997, la transmission de lâentreprise aux deux fils trentenaires en 2008... Aujourdâhui, les clĂŽtures et les grillages Lippi sont prĂ©sents aux quatre coins de la planĂšte : dans une trentaine de prisons, une vingtaine dâaĂ©roports et de stades ou encore une dizaine de ports et de sites militaires. Lâentreprise emploie 235 salariĂ©s pour un CA proche de 40 ME.
⊠ET LA SMATIS SOUFFLENT SES 70 BOUGIES Câest en 1943 Ă AngoulĂȘme que la mutuelle Smatis a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e sous lâappellation initiale de « Mutuelle de lâassociation des travailleurs indĂ©pendants de lâOuest et du Sud-Ouest ». Aujourdâhui, elle fait partie du top 20 des mutuelles françaises spĂ©cialisĂ©e dans les complĂ©mentaires santĂ© avec 170 collaborateurs rĂ©partis dans 18 agences et plus de 160.000 adhĂ©rents, pour lâessentiel issus du Poitou-Charentes.
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CHARENTE-MARITIME
RIDORET REINVENTE LES FENĂTRES A TRIPLE VITRAGE Le groupe Ridoret, spĂ©cialiste de la menuiserie industrielle, a mis au point une fenĂȘtre en PVC,
bois ou bois/alu, Ă triple vitrage. LâidĂ©e date des annĂ©es 70 mais nâavait pas sĂ©duit les professionnels de lâĂ©poque, peu sensibles Ă lâidĂ©e de dĂ©veloppement durable. Le groupe rochelais sâest associĂ© Ă lâUniversitĂ© de La Rochelle pour amĂ©liorer le concept, avec le soutien financier dâOseo (200.000 E dâaide remboursable). Aujourdâhui, un programme immobilier dans le Nord-Pas-de-Calais est Ă©quipĂ© de cette nouvelle fenĂȘtre EnR qui coĂ»te en moyenne 10% plus cher quâune fenĂȘtre classique, soit environ 80E du m2, mais gĂ©nĂšre, selon lâentreprise, une Ă©conomie dâĂ©nergie de 15% (sachant que 13% des dĂ©perditions dâĂ©nergie dâune maison se fait par les fenĂȘtres). Par ailleurs, au niveau acoustique, la fenĂȘtre EnR rĂ©duirait de 7 dĂ©cibels la perception du bruit extĂ©rieur par rapport Ă une fenĂȘtre double vitrage. Le groupe Ridoret mise en partie sur cette innovation pour compenser la baisse attendue des demandes de permis de construire en 2013. Il compte ainsi rehausser son CA qui sâest effritĂ© de 73 ME en 2011 Ă 66 ME en 2012 tandis que lâeffectif passait de 630 Ă 600 salariĂ©s.
« INCIDENCES » A LE VENT EN POUPE Si Incidences est surtout connu pour ses voiles de multicoques et ses rĂ©sultats en course au large, sa production reste trĂšs diversifiĂ©e : petites ou grandes voiles, de lâoptimist au paquebot Ă voiles, de la croisiĂšre aux rĂ©gates. Le groupe dispose de 8.800 m2 de plancher rĂ©partis 6 sites : Brest, La Rochelle, Lorient, FrĂ©jus, Palma et en VendĂ©e, la rĂ©partition de lâactivitĂ© entre les six sites se faisant en fonction des affinitĂ©s des clients et des plans de charge des ateliers. Co-dirigĂ© par la mĂȘme Ă©quipe depuis sa crĂ©ation (Jean-Baptiste Le Vaillant et FrĂ©dĂ©ric Charpail Ă La Rochelle, Christophe et Bertrand Cudennec Ă Brest), le groupe Incidences vient dâacquĂ©rir la technologie D4 du fabricant allemand Dimension Polyant et de crĂ©er, dans la foulĂ©e, « Incidences technologies ». Une nouvelle entitĂ© qui sâinstallera sur 1.500m2 Ă PĂ©rigny pour dĂ©velopper cette technologie de conception de
voiles innovantes. Le nouveau pĂŽle hĂ©bergera Ă©galement une nouvelle Ă©quipe de recherche & dĂ©veloppement pour lâensemble du groupe. Incidences emploie aujourdâhui une centaine de personnes sur lâensemble de ses sites pour un CA de 11 ME.
ORGANISER SON VOYAGE EN QUELQUES CLICS, AVEC GOOD MORNING PLANET « Partage tes expĂ©riences et profite de celles des autres grĂące aux bons plans crĂ©Ă©s et vĂ©rifiĂ©s par la communautĂ© de Gooders », tel est le principe du site internet crĂ©Ă© par la jeune sociĂ©tĂ© rochelaise âGood morning planetâ. LâidĂ©e est de fournir aux futurs voyageurs un guide de voyage numĂ©rique et social pour organiser leurs sĂ©jours en France ou Ă lâĂ©tranger. ConcrĂštement, sur le site www.goodmorningplanet. com, lâinternaute trouve des informations touristiques Ă©manant de sources institutionnelles mais surtout une sĂ©rie de bons plans, dâhĂ©bergements, de visites⊠livrĂ©s par la communautĂ© des internautes qui se sont inscrits pour partager leurs rĂ©cits de voyage et donner leur avis. Les quatre trentenaires Ă lâorigine de Good Morning Planet sont soutenus par lâincubateur rĂ©gional Ătincel, ainsi que par lâincubateur dĂ©partemental du Conseil gĂ©nĂ©ral. La jeune entreprise a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e parmi les laurĂ©ats du concours national dâaide Ă la crĂ©ation dâentreprises de technologies innovantes organisĂ© par le ministĂšre de lâEnseignement supĂ©rieur & de la Recherche en partenariat avec Oseo. Une reconnaissance qui devrait faciliter la recherche dâinvestisseurs et permettre dâatteindre, aprĂšs une pĂ©riode de rodage de six mois, lâobjectif de 500.000 visites par mois.
DE NOUVELLES FORMATIONS A LâUNIVERSITĂ DE LA ROCHELLE Pour la rentrĂ©e de septembre, lâUniversitĂ© de La Rochelle enrichit son offre avec deux nouvelles formations et un nouveau parcours de licence professionnelle en apprentissage.
17e SEMAINE POUR LâEMPLOI DES PERSONNES HANDICAPĂES du 18 au 24 novembre 2013 La Semaine pour lâemploi des personnes handicapĂ©es (SEPH) constitue plus que jamais un rendez-vous incontournable pour les demandeurs dâemploi handicapĂ©s et pour les recruteurs. Tout au long de la semaine du 18 au 24 novembre, les actions viseront Ă©galement Ă faire changer le regard que les citoyens portent sur les personnes handicapĂ©es. Pour cela, et avec le soutien financier de lâEtat et de lâAGEFIPH, de nombreuses actions seront organisĂ©es sur lâensemble des dĂ©partements de la rĂ©gion Poitou-Charentes par les partenaires qui Ćuvrent sur le champ du handicap. PROGRAMME DE LA SEMAINE
SUR LES 4 DĂPARTEMENTS DE LA RĂGION POITOU-CHARENTES ET TOUT AU LONG DE LA SEMAINE - UN JOUR UN MĂTIER EN ACTION : OrganisĂ©e par Cap emploi, initiĂ©e par lâAgefiph, cette opĂ©ration permet de mettre en situation une personne handicapĂ©e dans une entreprise afin quâelle dĂ©couvre un mĂ©tier, un secteur dâactivitĂ© ou un poste de travail. Pour lâemployeur, lâaccueil dâune personne en situation de handicap au sein de son Ă©quipe permet de balayer les idĂ©es reçues et de sensibiliser les salariĂ©s au handicap. Pour participer Ă cette action, contactez le Cap emploi de votre dĂ©partement.
l CHARENTE
l CHARENTE-MARITIME
OrganisĂ© par le Cap emploi, service chargĂ© du placement de personnes handicapĂ©es en entreprise et gĂ©rĂ© par OhĂ© PromĂ©thĂ©e Charente, ce forum qui aura lieu le jeudi 21 novembre 2013 de 9H00 Ă 17H30 Ă lâespace 3000 Ă Cognac, Lâobjectif de cette rencontre est de mobiliser les recruteurs et les personnes handicapĂ©es du dĂ©partement. 80 exposants seront prĂ©sents (employeurs, organismes de formation et dâinsertion). Des ateliers confĂ©rence auront lieu tout au long de la journĂ©e. ENTREE LIBRE Pour plus dâinformations, contactez Cap emploi au 05.45.94.85.01.
OrganisĂ© par les partenaires qui Ćuvrent sur le champ du handicap, ce forum a pour objectif la rencontre entre des personnes en situation de handicap (demandeurs dâemploi ou salariĂ©s) et des employeurs du dĂ©partement. Des ateliers confĂ©rences auront lieu tout au long de cette journĂ©e. Cette rencontre aura lieu le mercredi 20 novembre de 10h00 Ă 17h00 Ă lâespace Encan Ă La Rochelle. ENTREE LIBRE. Pour plus dâinformations, contactez Cap emploi au 05.46.50.04.00.
Forum « Handi rencontre » :
Forum emPLoi HandicaP :
l DEUX-SEVRES
Petit deJeuner dâinFormation Sur La GeStion du HandicaP danS LeS reSSourceS HumaineS :
MatinĂ©e dâinformation destinĂ©e aux employeurs sur les mesures et outils dâaide au recrutement de personnes en situation de handicap (prĂ©sentation de mesures financiĂšres, de la plate-forme de vocation et des activitĂ©s de sous-traitance proposĂ©es par les ESAT et EA du dĂ©partement). Cette rencontre aura lieu le mercredi 20 novembre de 8h30 Ă 11h30, rue Alsace Lorraine dans les locaux du Conseil GĂ©nĂ©ral Ă Niort. Pour plus de renseignements, contactez le 06.09.70.37.81.
Forum maintien danS LâemPLoi :
SEMAINE POUR LâEMPLOI DES PERSONNES HANDICAPĂES Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
Vendredi 22 novembre de 9h00 Ă 13h00 dans les locaux des services de santĂ© au travail de Niort (1 rue Alfred Nobel), des professionnels du maintien dans lâemploi et de la formation viendront Ă la rencontre de salariĂ©s en arrĂȘt de travail qui se posent des questions sur leurs possibilitĂ©s de retour Ă lâemploi. ENTREE LIBRE. Pour plus de renseignements, contactez le service social de la CARSAT des DeuxSĂšvres au 05.49.77.32.29.
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l VIENNE
Forum emPLoi et HandicaP :
Mardi 19 novembre de 9h30 Ă 16h30 au PALAIS DES CONGRES â FUTUROSCOPE. OrganisĂ© par les partenaires de la Vienne qui Ćuvrent sur le champ du handicap, cette journĂ©e sera lâoccasion pour des salariĂ©s et des demandeurs dâemploi en situation de handicap de rencontrer des employeurs mais Ă©galement des partenaires (professionnels de lâaccĂšs et du maintien dans lâemploi, de la formation,âŠ). Des animations et ateliers confĂ©rences auront lieu tout au long de la journĂ©e. ENTREE LIBRE. Pour plus dâinformations, contactez le Cap emploi de la Vienne au 05.49.44.97.97.
inFormation autour du maintien danS LâemPLoi :
LâARACT Poitou-Charentes, le CREDES inter-CE Cezam et Harmonie Mutuelle organisent une journĂ©e dâĂ©changes autour de la question du maintien en emploi des travailleurs handicapĂ©s, de la prĂ©vention des inaptitudes, notamment des seniors, et la prĂ©vention de la pĂ©nibilitĂ© dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, comme enjeu de ResponsabilitĂ© Sociale des Entreprises. Cette journĂ©e aura lieu le jeudi 21/11/2013 au CREPS de Boivre (86) de 9h Ă 17h Pour sâinscrire : isabelle.roche@credes.asso.fr ou 05.49.76.80.90 (inscription obligatoire pour le repas avant le 8/11/2013).
l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116
les entreprises qui bougent 1) Une classe prĂ©paratoire Ă©conomique et commerciale Au sein de lâInstitut Universitaire Asie-Pacifique (IUAP), une nouvelle classe prĂ©paratoire Ă©conomique et commerciale, sur deux ans, prĂ©pare les Ă©tudiants aux concours des Grandes Ăcoles de commerce ou des Instituts dâĂtudes Politiques. Les enseignements traitent des questions Ă©conomiques et sociales, avec une approche plus pointue sur lâAsie-Pacifique : Chine, CorĂ©e, IndonĂ©sie, Malaisie⊠2) Une licence professionnelle « MĂ©tiers de la vision, de lâoptique et de la lunetterie » Avec lâapparition de nouveaux matĂ©riaux, de nouvelles pratiques et pour rĂ©pondre Ă la demande du marchĂ©, une licence professionnelle « MĂ©tiers de la vision, de lâoptique et de la lunetterie » a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en partenariat avec la MFR de Brioux. Cette formation en un an permet aux Ă©tudiants titulaires dâun BTS dans le domaine ou aux professionnels qui souhaitent Ă©voluer, dâenrichir leurs connaissances et leurs compĂ©tences en matiĂšre de rĂ©fraction, de contactologie et de basse vision. 3) Un parcours en apprentissage pour la licence pro « Production et management en industries agro-alimentaires » Ce cursus formait dĂ©jĂ les Ă©tudiants Ă la production et au management de lâindustrie agroalimentaire laitiĂšre et cĂ©rĂ©aliĂšre. A compter de septembre, lâUniversitĂ© de La Rochelle propose un nouveau parcours « Conception ». Une option qui comprend les enseignements nĂ©cessaires pour imaginer, crĂ©er, innover de nouveaux produits, concepts, ingrĂ©dients en industrie agro-alimentaire. Cette formation en apprentissage est proposĂ©e en partenariat avec lâEnilia-Ensmic de SurgĂšres.
LE GROUPE MINOT REPREND LâENTREPRISE DE CHARPENTES COUPRIE PlombĂ©e par un marchĂ© de lâimmobilier difficile et placĂ©e en redressement dĂ©but 2013, lâentreprise de fabrication de charpentes en bois Couprie, Ă Saintes, a Ă©tĂ© rachetĂ©e par le groupe lyonnais Minot. Cette entreprise centenaire dispose dĂ©jĂ de six sites de production en France,
emploie prĂšs de 200 salariĂ©s et rĂ©alise environ 7.000 charpentes par an. Cette acquisition permet au Groupe Minot dâaccĂ©der au marchĂ© porteur de la CharenteMaritime mais aussi Ă lâensemble de la zone de chalandise de Couprie Charpente qui sâĂ©tend jusquâau Bordelais. Le site saintongeais, spĂ©cialisĂ© dans les charpentes industrielles et traditionnelles avec un large catalogue dâauvents bois, travaille aussi bien avec les constructeurs de maisons individuelles que les charpentiers, les artisans du bĂątiment ou les particuliers.
C3 TECHNOLOGIES ENTRE CIEL ET MER RĂ©putĂ©e pour son savoir-faire dans la fabrication de piĂšces composites (dĂ©rive, safran..) hautes performances dans le monde de la voile de compĂ©tition, C3 Technologies se tourne aujourdâhui vers la filiĂšre aĂ©ronautique qui pourrait mĂȘme constituer son activitĂ© majeure dans les prochaines annĂ©es. La PME de PĂ©rigny participe dĂ©jĂ au projet dâavion biplace Ă propulsion 100% Ă©lectrique baptisĂ© E-Fan, un prototype portĂ© par EADS Innovation Works. C3 Technologies fabriquera notamment la voilure de lâappareil en utilisant des process numĂ©riques et technologiques trĂšs pointus, issus de ses expĂ©riences dans la voile.
LES 10 ANS DE LĂZARD CRĂATIF MickaĂ«l Rousseau ouvre son premier atelier de 50 m2 Ă PĂ©rigny en 2003 puis crĂ©Ă© rapidement un deuxiĂšme espace Ă Rochefort. Mais câest en 2006 que le concept LĂ©zard CrĂ©atif, qui combine atelier et point de vente de matĂ©riel pour les arts plastiques, dĂ©colle vraiment. AprĂšs une ouverture rĂ©ussie de deux nouveaux magasins plus spacieux, le dĂ©veloppement des franchises peut commencer (2008). Aujourdâhui, le rĂ©seau compte 13 relais dont 12 en franchise : Ă Paris, en province et mĂȘme outre-Mer. Ălu deux fois meilleure franchise au niveau europĂ©en, LĂ©zard CrĂ©atif projette des ouvertures en Belgique, en Allemagne et au QuĂ©bec. « Lâobjectif est dâaligner 50 points de vente en 2017», sâenthousiasme MickaĂ«l Rousseau. Pour fĂȘter ses 10 ans, LĂ©zard CrĂ©atif sâest offert
un nouveau magasin/atelier de 170 m2⊠sur le Vieux-Port de La Rochelle. De quoi satisfaire les adhérents/apprentis peintres (80% de femmes) qui auront ainsi tout le loisir de « croquer » les deux tours.
LE RĂSEAU CASH EXPRESS SâINSTALLE Ă LA ROCHELLE Le n°1 français des enseignes dâachat-vente a ouvert un nouveau point de vente Ă La Rochelle. Le rĂ©seau dispose dĂ©sormais de 113 sites en France dont 18 ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s en 2013. SituĂ© dans la zone commerciale de Puilboreau, le nouveau point de vente Cash Express dispose de 200m2 avec ses espaces dâachat et de vente dĂ©diĂ©s. CĂ©dric Turk, le nouveau franchisĂ©, a dĂ©jĂ bien intĂ©grĂ© les principes de travail du rĂ©seau, Ă savoir « respect, professionnalisme, garantie, sĂ©curitĂ© et assistance ». Longtemps considĂ©rĂ© comme un commerce de crise, lâachat-vente sâest aujourdâhui largement dĂ©complexĂ©, conditionnĂ© par lâĂ©volution de plus en plus rapide des modes et des technologies.
SUP DE CO ET FLEURY MICHON RENOUVELLE LEUR PARTENARIAT Le Groupe vendĂ©en Fleury Michon et le Groupe Sup de Co La Rochelle renouvellent pour 3 ans la chaire « IngĂ©nierie de la ResponsabilitĂ© SociĂ©tale et innovation ». Cette convention va permettre de poursuivre le partenariat en diffusant la RSE dans lâorganisation (et non plus en mode projet), avec pour objectif dâopĂ©rationnaliser et de maitriser la responsabilitĂ© sociĂ©tale dans le groupe Fleury Michon : apprentissage et appropriation du concept par le personnel, intĂ©gration dans les processus, consolidation du management des risques ⊠Pour le Groupe Sup de Co La Rochelle, cette opĂ©ration, totalement inĂ©dite en France, offre une lĂ©gitimitĂ© au pĂŽle Environnement & DĂ©veloppement Durable crĂ©Ă© il y a plus de 12 ans maintenant. Rappelons quâune Chaire reprĂ©sente un lieu de convergence dâidĂ©es et de rĂ©flexions entre un organisme de recherche et de formation et une ou plusieurs institutions privĂ©es ou publiques. Dans le cas prĂ©sent, elle sâefforce dâapporter
des rĂ©ponses concrĂštes aux problĂ©matiques posĂ©es dans lâentreprise et dâapporter une contribution aux recherches scientifiques conduites sur ce thĂšme. Elle rassemble des chercheurs, des consultants, des enseignants et des Ă©tudiants impliquĂ©s dans ces nouvelles formes de relations internes et externes Ă lâentreprise.
REALAHUNE.FR : "LE" SITE DâACTUALITĂ DE LâĂLE DE RĂ Tout savoir sur lâactualitĂ© politique, Ă©conomique, sociale, environnementale ou culturelle de lâIle de RĂ© via le Net, câest maintenant possible avec le site realahune.fr qui propose aussi des dossiers de fond, lâagenda des Ă©vĂšnements ou encore les informations de prĂšs de 200 associations de lâIle. Conçu par lâentreprise rochelaise RC2C et lancĂ© le 20 juin 2013 Ă lâinitiative de RhĂ©a Marketing, ce site vient renforcer et complĂ©ter la version papier de « RĂ© Ă la Hune », LE journal dâinformation gratuit de lâĂźle de RĂ©, extrĂȘmement prisĂ© sur lâĂźle, en offrant une plus grande rĂ©activitĂ© et un Ă©cho au-delĂ du seul territoire rhĂ©tais. Rappelons quâavec le rachat du « Journal des Professionnels » en dĂ©cembre 2010, le groupe RhĂ©a Marketing, lâune des plus importantes sociĂ©tĂ© dâĂ©dition et de rĂ©gie publicitaire de Charente-Maritime, crĂ©Ă© par Nathalie Vauchez, a pris une dimension rĂ©gionale et officie dĂ©sormais tant sur la communication grand public que sur la communication « B to B ».
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DEUX-SĂVRES
LEROY MERLIN A NIORT FIN 2015 AprĂšs Poitiers, La Rochelle (4e de France) et AngoulĂȘme, le leader français du bricolage sâinstallera Ă Niort dâici fin 2015 : un bĂątiment de 12.000 m2 sur un terrain de 5,2 hectares qui fera face Ă DĂ©cathlon (les deux enseignes font partie du groupe Mulliez). Selon Leroy Merlin, le marchĂ© potentiel niortais est estimĂ© Ă 140 millions dâeuros par an⊠dont 80 millions profitaient jusquâĂ prĂ©sent au magasin de La Rochelle.
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Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 26
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les entreprises qui bougent BGN A DĂMĂNAGĂ POUR VOIR PLUS GRAND
CHRISTOL A SAINT-LIGUAIRE EN 2014
POUJOULAT DOUBLE SES CAPACITĂS LOGISTIQUE
BOCHE MET AU PAS LA POLICE NATIONALE
SpĂ©cialisĂ©e dans la construction mĂ©tallique, la mĂ©tallerie et la menuiserie industrielle, BGN (Bare-Grolleau-Nivault) a quittĂ© Niort pour sâinstaller sur le PĂŽle AtlansĂšvre. Cette nouvelle implantation sur 6.000m2, qui a nĂ©cessitĂ© un investissement de 5,5 ME pour lâachat du terrain, la construction des bĂątiments et lâacquisition de machines, permettra Ă lâentreprise de doubler sa surface de production. Dans la foulĂ©e et dans un premier temps, BGN devrait embaucher 5 Ă 7 CDD pour complĂ©ter son Ă©quipe composĂ©e actuellement de 55 CDI et 15 intĂ©rimaires.
Producteur de plus de 3.000 tonnes par an de graisses industrielles et de lubrifiants pour les industries agroalimentaires, la sociĂ©tĂ© Christol Grease va construire son nouveau site de production dans la ZI de Saint Liguaire, pour sây installer courant 2014. InstallĂ©e Ă Niort depuis 1912, la petite entreprise a Ă©voluĂ© au
Les besoins de stockage Ă©voluant simultanĂ©ment avec la croissance de lâactivitĂ©, Poujoulat vient dâinvestir 4,5 ME dans la construction dâune nouvelle plateforme logistique. Cet agrandissement de 8.900 m2, jouxtant la zone de stockage actuel, porte la plateforme logistique globale Ă 18.000 m2. La capacitĂ© dâex-
InstallĂ©e Ă Saint-Sauveur, en Deux-SĂšvres, lâentreprise Boche a dĂ©crochĂ© au dĂ©but de lâĂ©tĂ© un marchĂ© de plus de 50.000 paires de chaussures de type rangers pour Ă©quiper, sur trois ans, la police nationale. Un contrat qui fait suite Ă celui de 80.000 paires obtenu pour les pompiers et augure peut-ĂȘtre du prochain appel dâoffres qui concernera lâĂ©quipement de la gendarmerie (le marchĂ© de lâArmĂ©e nâĂ©tant pas ouvert). Ce marchĂ© auprĂšs de la police a Ă©tĂ© dĂ©crochĂ© par lâintermĂ©diaire dâIneo-GDF-Suez, un groupe dâune douzaine dâentreprises françaises dont Saint-James, Eminence⊠capables de rĂ©pondre aux appels dâoffre engagĂ©s par lâEtat. Boche (7 ME) emploie 25 personnes Ă St-Sauveur et une centaine sur son site tunisien. En pleine confiance, lâentreprise vient de racheter une chaĂźne de production de chaussures de sĂ©curitĂ© Ă Landrecies, dans le nord de la France.
LE GROUPE LIBNER SE DIVERSIFIE POUR SE CRĂER DES RELAIS DE CROISSANCE RĂ©fĂ©rence dans le monde de la carrosserie industrielle, le groupe Libner, basĂ© Ă Saint-Maixent, a pris le contrĂŽle des entreprises Gachet Ă Pamproux et Poirault Ă MaziĂšres-en-GĂątines. La premiĂšre, fondĂ©e en 1827, est spĂ©cialisĂ©e dans le traitement de lâeau, la chaudronnerie mobile et la fabrication de stations dâĂ©puration. La seconde, crĂ©Ă©e en 1983, est tournĂ©e vers la soustraitance industrielle pour de grands groupes dans les domaines de lâoffshore, de la pĂ©trochimie et de lâagroalimentaire. Des activitĂ©s jugĂ©es complĂ©mentaires parce que « nous travaillons les mĂȘmes matiĂšres premiĂšres » prĂ©cise François Libner⊠et que, comme Libner, les trois entitĂ©s ont des capacitĂ©s Ă exporter. Cette opĂ©ration de croissance externe devrait ainsi permettre au groupe saint-maixentais de se diversifier dans un secteur dâactivitĂ© porteur tout en lui ouvrant de nouveaux horizons Ă lâexport, notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Avec ces deux nouvelles prises de contrĂŽle, Libner affichera alors 36 ME de CA pour 300 salariĂ©s dont 200 dans les Deux-SĂšvres, 75 dans lâAin et 20 en PologneâŠsans compter la prĂ©sence depuis six mois dâEvan Libner aux USA.
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point de passer sous le contrĂŽle du pĂ©trolier Shell puis, depuis 2006, dans le giron du SuĂ©dois Axel Christiernsson, leader mondial de la sous-traitance graisse (4 sites : en SuĂšde, en Hollande, aux Etats-Unis et en France / 70 ME de CA / 200 salariĂ©s). Devenue Axel France au 1er octobre 2011, le site niortais emploie 36 personnes pour un CA dâenviron 12 ME et conditionne sous des dizaines de marques.
Centre de Formation Professionnelle
Le groupe ALTERNANCE est une multi rĂ©gionale prĂ©sente notamment sur la cĂŽte atlantique ainsi quâen rĂ©gions RhĂŽne Alpes, Midi PyrĂ©nĂ©es, Bourgogne, Centre et PACA. Le centre de Rochefort a fĂȘtĂ© ses 15 ans cet Ă©tĂ©. AccroĂźtre son implantation gĂ©ographique, Ă©tendre ses domaines dâinterventions vers de nouvelles formations et inscrire son rĂ©seau dâĂ©tablissements dans une dynamique nationale, tels sont les axes de dĂ©veloppement stratĂ©gique du Groupe Alternance dans lesquels nous nous inscrivons. Mais, ces dĂ©fis ne nous font pas oublier pour autant les impĂ©ratifs dâune insertion territoriale forte, faite dâun accompagnement Ă la fois de nos entreprises partenaires dans le cadre de leur politique de formation, et des apprenants recherchant suivis et conseils personnalisĂ©s.
pĂ©dition actuelle (30 Ă 40 camions par jour avec chacun 600 palettes) se trouvera ainsi augmentĂ©e de 60%. Rappelons que Poujoulat, qui rĂ©alise 190 millions dâeuros de CA dont 40% entre octobre et dĂ©cembre, fournit la moitiĂ© des conduits de cheminĂ©e en France (300.000 exemplaires) et reprĂ©sente 20% du marchĂ© europĂ©en, y compris pour les cheminĂ©es industrielles.
Escale ARAGO 128 rue St AndrĂ© dâOrnay 85000 LA ROCHE SUR YON TĂ©l. 02 51 46 82 54
A cĂŽtĂ© de cela, nos formateurs ne sont pas uniquement des enseignants agissant sur le mode professoral mais aussi des professionnels de terrain apportant les connaissances thĂ©oriques nĂ©cessaires et une expĂ©rience pratique consĂ©quente aux apprenants. DĂšs lors, les stagiaires, Ă la fois accompagnĂ©s par notre Ă©quipe et tutorĂ©s en entreprise, sont au cĆur de notre dispositif de formation en alternance. La formation tout au long de la vie est dĂ©sormais devenue le leitmotiv des recruteurs et des DRH cherchant Ă optimiser les compĂ©tences des entreprises. DIF, plan de formation, CIF⊠sont autant de dispositifs nous permettant de vous apporter, salariĂ©s ou entreprises, notre expertise sur des domaines variĂ©s afin dâapprĂ©hender plus sereinement les rĂ©alitĂ©s socio-Ă©conomiques contemporaines.
ComposĂ© dâune centaine de collaborateurs autour de 19 centres de formation sur la France et proposant des formations diplĂŽmantes et qualifiantes dans les secteurs commercial, administratif et comptable le groupe dispense dĂ©sormais une formation Ă destination des salariĂ©s dĂ©jĂ en poste.
Alternance dispense ainsi des formations aux salariés dans les domaines suivants : ⹠Informatique / Management Gestion ⹠Commerce / Accueil Client ⹠Droit / Communication ⹠Efficacité personnelle / Commercial / Relation Client ⹠Anglais / Espagnol
Le contrat de Pro. initie une relation nouvelle avec le monde de lâentreprise. Cette derniĂšre est Ă la fois le lieu dâactivitĂ©s du stagiaire comme de tout salariĂ© et un terrain dâapprentissage dĂ©terminant pour lâapprenant.
Dans le cadre des Contrats de Pro. Alternance aide lâentreprise au recrutement de commerciaux terrains, dâemployĂ©s de commerce, ou dâagents administratifs, et dĂ©tecte les candidats pour son compte.
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InstallĂ©e Ă Saint-Maixent, Graphic Application est une entreprise de marquage publicitaire sur tous supports qui emploie une quarantaine de personnes. AprĂšs avoir fait rĂ©aliser un diagnostic Ă©nergĂ©tique et ainsi pu rĂ©duire sa consommation de base, lâentreprise a investi 380.000E dans une nouvelle machine Ă trĂšs faible consommation dâencre et recrutĂ© un chef de production. Au total, câest un investissement de 800.000âE qui a Ă©tĂ© engagĂ© par son dirigeant StĂ©phane Dupuis, pour pouvoir imprimer en UV, un process qui Ă©vite les Ă©manations de solvant. Suite Ă ces initiatives, Graphic Application a dĂ©crochĂ© le label ââImprimâvertââ, un visa indispensable pour rĂ©pondre Ă certains marchĂ©s publics et sĂ©curiser les clients.
« TROPHĂE OR 2013 » DE LA COMMUNICATION POUR DUO SOLUTIONS A lâoccasion des 5Ăšmes TrophĂ©es Marketing Communication organisĂ©s par Avensi Consulting et Expert Infos-Les Echos, Duo Solutions,
18 rue des Charmes 79000 BESSINES TĂ©l. 05 49 33 57 45
12, rue de Paimpol Zone des pĂȘcheurs dâIslande 17300 ROCHEFORT TĂ©l. 05 46 87 19 72
Nos spĂ©cificitĂ©s rĂ©sident dans la recherche de la meilleure adĂ©quation possible entre les besoins de lâentreprise et les qualitĂ©s du candidat, le rythme dâune journĂ©e de formation par semaine, et deux semaines non consĂ©cutives par trimestre, une Ă©quipe pĂ©dagogique issue du monde de lâentreprise.
Toutes les antennes, tous les contacts sur : www.alternance-sud-atlantique.com ALTERNANCE SUD ATLANTIQUE 12 rue de Paimpol - Zone des PĂȘcheurs dâIslande 17300 ROCHEFORT CONTACT SUD OUEST ï” Jean-Charles FERCHAUD - 06 63 67 88 66
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l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116
LES ENTREPRISES QUI BOUGENT un rĂ©seau de 10 bureaux dâexperts-comptables en Poitou-Charentes, a reçu le trophĂ©e dâor dans la catĂ©gorie « EvĂ©nementiel cabinet », qui rĂ©compense les initiatives innovantes Ă destination des clients. Ce qui a sĂ©duit le jury ? La crĂ©ation dâun rĂ©seau dâaffaires «Le Club DUO» qui permet aux clients de Duo Solutions et aux chefs dâentreprises rĂ©gionaux de sâenrichir, dâinnover en Ă©changeant leurs expĂ©riences dans le cadre de ce Club.
MILLET DECROCHE LE MARCHE DU CENTER PARCS Lâentreprise Millet de BrĂ©tignolles va construire 4.000 fenĂȘtres et participer ainsi Ă la construction des 400 cottages du Center Parcs des Trois-Moutiers dans la Vienne. Le multi-spĂ©cialiste (portes dâentrĂ©e, portes-fenĂȘtres, fenĂȘtres, coulissants, galandages, volets roulants...) est lâune des sept entreprises dâun groupement rĂ©gional qui se partagera le marchĂ© de 15 millions dâeuros. Ce contrat reprĂ©sente un an de charge de travail pour lâentreprise familiale deux-sĂ©vriennes qui devrait Ă cette occasion crĂ©er une trentaine dâemploi. Le Groupe Millet emploie 650 personnes rĂ©parties sur 6 sites de production : BrĂ©tignolles avec 11.000 m2 dâateliers, 1.750 m2 de bureaux et 300 salariĂ©s, Beaulieu-sous-Bressuire et ses 6.000 m2 dâatelier/80 salariĂ©s, Vihiers (49) pour 12.000 mÂČ/105 salariĂ©s, Saint-Pair-sur-mer (50) et Saint-AndrĂ© et Sainte-Clotilde sur lâ Ăle de la RĂ©union
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VIENNE
SERGIES CONSTRUIT LE PLUS GRAND PARC ĂOLIEN DE LA VIENNE AprĂšs la mise en service de deux parcs Ă©olien situĂ©s au Rochereau et Ă Lusignan, qui produisent Ă eux seuls 26 millions de kWh, soit la
consommation annuelle de 13.000 habitants, Sergies, filiale du Syndicat Energies Vienne, a lancĂ© la construction dâun nouveau parc de 12 Ă©oliennes sur les communes de Saint-Gaudent, Vouleme, Saint-Macoux et Lizant. Il reprĂ©sentera une puissance de 24 MW, pour une production Ă lâannĂ©e estimĂ©e Ă 53 millions de kWh, soit la consommation annuelle moyenne de 26.500 habitants. FabriquĂ©es par le constructeur europĂ©en Vestas, les machines sont composĂ©es dâun mĂąt de 100 m et de pales de 50 m de longueur. LâĂ©lectricitĂ© produite sera redistribuĂ©e par Soregies auprĂšs des habitants du Pays Civraisien, du Pays Charlois, de la RĂ©gion de CouhĂ© et du Pays GencĂ©en. Trois emplois seront dĂ©diĂ©s Ă maintenance locale. Selon Sergies, cette Ă©nergie Ă©olienne va permettre dâĂ©conomiser prĂšs de 17.000 tonnes de CO2 par an. Pendant la pĂ©riode des travaux et aprĂšs la mise en service des Ă©oliennes, un suivi environnemental et ornithologique sera effectuĂ© par un ingĂ©nieur Ă©cologue.
⊠ET INSTALLE 4.800 M2 DE PANNEAUX VOLTAĂQUES DANS LE PAYS GENCĂEN. AprĂšs la mise en service de plus de 150.000 m2 de panneaux photovoltaĂŻques qui produisent chaque annĂ©e plus de 21 GWh, soit la consommation annuelle de 11.000 habitants, Sergies lance la construction de 8 bĂątiments neufs sur la CommunautĂ© de Communes du Pays GencĂ©en. Sergies prend en charge lâossature et la toiture de ces bĂątiments tandis que la CtĂ© de Communes investit dans les plateformes et les amĂ©nagements intĂ©rieurs en fonction des activitĂ©s exercĂ©es. Les installations reprĂ©senteront une surface dâenviron 4.800 m2 de panneaux photovoltaĂŻques, pour une production Ă lâannĂ©e estimĂ©e Ă 710.000 kWh, soit la consommation annuelle moyenne de 360 habitants. Rappelons que, depuis septembre 2012, le
Groupe Energies Vienne regroupe trois entitĂ©s : Soregies, fournisseur dâĂ©lectricitĂ© et de gaz naturel, SRD, gestionnaire des rĂ©seaux dâĂ©lectricitĂ© et Sergies, spĂ©cialiste de la production Ă partir dâĂ©nergies renouvelables (Ă©olien, photovoltaĂŻque, biogaz, mĂ©thanisation et hydroĂ©lectricitĂ©).
RSI INFORMATIQUE ĂLARGIT SON OFFRE Dans la zone du Grand Large Ă Saint-BenoĂźt, les nouveaux locaux de RSI Informatique, spĂ©cialiste de lâĂ©quipement informatique et de la formation des professionnels, sont aujourdâhui opĂ©rationnels. Un nouveau bĂątiment de 550 mÂČ hĂ©berge de nouvelles salles de formation et un centre serveur de derniĂšre gĂ©nĂ©ration compatible avec lâarrivĂ©e de la fibre optique Ă trĂšs haut dĂ©bit. A la clĂ©, une offre Ă©largie des formations professionnelles : comptabilitĂ©, facturation, paie, DAO, mise en pageâŠ, et des services : sauvegarde en ligne, hĂ©bergement de serveurs. RSI Informatique, qui emploie une vingtaine de personnes dont dix techniciens, dispose dâune clientĂšle diversifiĂ©e : 60% de PME, 20% dâinstitutionnels et 20% de professions libĂ©rales, associations ou Ă©tablissements scolaires.
LE CRĂDIT MUNICIPAL SâIMPLANTE A POITIERS Le CrĂ©dit Municipal a ouvert Ă Poitiers sa premiĂšre agence en Poitou-Charentes, seule rĂ©gion oĂč lâex « Mont de PiĂ©tĂ© » nâĂ©tait pas encore implantĂ©. Depuis le dĂ©but de la crise, lâactivitĂ© de prĂȘt sur gage du CrĂ©dit Municipal se porte plutĂŽt bien : en 5 ans, les demandes de prĂȘt ont Ă©tĂ© multipliĂ©es par 2, ainsi que leur montant moyen. Rappelons le principe : le CrĂ©dit Municipal prĂȘte de lâargent pour une durĂ©e de six mois renouvelable une fois, contre un gage : bijoux, montres, meubles, tableaux ou autres objets de valeurs.
DĂšs que le prĂȘt est remboursĂ© (9 fois sur 10), le bien est restituĂ© Ă lâemprunteur. Sinon, le bien est vendu aux enchĂšres par le CrĂ©dit Municipal lui-mĂȘme. CrĂ©Ă© en 1637 Ă Paris par le poitevin ThĂ©ophraste Renaudot (nĂ© Ă Loudun), le CrĂ©dit Municipal est un « Ă©tablissement public de crĂ©dit et dâaide sociale » qui a dĂ©veloppĂ© rĂ©cemment dâautres services tels que les prĂȘts personnels traditionnels ou les placements financiers.
CEGID SâEST INSTALLE A LOUDUN Editeur de logiciels de gestion et de systĂšmes dâinformation, Cegid a inaugurĂ© en juillet 2013 ses nouveaux locaux de 550 m2 sur la zone dâactivitĂ© Nord de Loudun. Les 45 collaborateurs, dĂ©veloppeurs, techniciens support, spĂ©cialistes du marketing de lâoffre⊠prĂ©sents sur le site, se consacrent entiĂšrement au dĂ©ploiement de solutions pour le secteur public. Ils accompagnent prĂšs de 250 moyennes et petites collectivitĂ©s de la Vienne et quelque 4.000 collectivitĂ©s en France pour lesquelles ils assurent le dĂ©veloppement logiciel ou le support tĂ©lĂ©phonique depuis Loudun. CrĂ©Ă© en 1983 par Jean-Michel Aulas, lâentreprise lyonnaise est prĂ©sent dans plus de 65 pays, emploie environ 2.000 collaborateurs et dispose de 40 agences en France.
« IBIS STYLES » OUVRE SON PREMIER HĂTEL A POITIERS Ibis Styles, marque Ă©conomique du groupe Accor, qui se diffĂ©rencie par son tarif incluant la chambre + le petit dĂ©jeuner buffet Ă volontĂ© + une connexion Ă Internet haut dĂ©bit (Ă partir de 75E), a ouvert son nouvel Ă©tablissement Ă Poitiers, en plein centre-ville et Ă 10 mn de la gare. Conçu dans un bĂątiment original avec Atrium et jardin intĂ©rieur, lâĂ©tablissement de 56 chambres, dont 13 chambres famille et 27 chambres doubles, sâinscrit dans lâobjectif de non standardisation de lâenseigne. « En collaboration avec
MAAF VIE R.C.S.NIORT B337 804 819 00015
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Conseil en Gestion de Patrimoine Certifié (CGPC - iso 22 222)
nos conseillers financiers maaf nâont pas changĂ©, leurs compĂ©tences ont simplement Ă©tĂ© reconnues. Les Conseillers financiers MAAF sont certifiĂ©s ou sont actuellement engagĂ©s dans la dĂ©marche de certification CGPC - iso 22 222, la norme française et internationale pour le conseil en gestion de patrimoine. ainsi ils rĂ©pondent au plus haut niveau dâexigence en matiĂšre de connaissance, dâexpĂ©rience et dâĂ©thique. Un vrai gage de qualitĂ©, parce que votre argent, votre patrimoine, comme votre confiance ne se placent pas dans nâimporte quelles mains.
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Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 28
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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT le cabinet dâarchitecte intĂ©rieur Studio 28, nous avons crĂ©Ă© une ambiance atypique, lĂ©gĂšrement seventies avec quelques piĂšces originales » prĂ©cise la directrice de lâhĂŽtel, Corine RouziĂšre. LâĂ©tablissement dispose dâun parking couvert de 30 places et, pour rĂ©pondre aux besoins de la clientĂšle affaires, dâune salle de rĂ©union modulable de 110mÂČ pouvant accueillir jusquâĂ 70 personnes. Rappelons que, suite au projet du groupe Accor (1er opĂ©rateur mondial prĂ©sent dans 92 pays avec prĂšs de 3.500 hĂŽtels et 160.000 collaborateurs) de redynamiser ses marques Ă©conomiques partout dans le monde, la marque « All seasons » devient « Ibis Styles ».
« LES RAPIDES DU POITOU » FĂTENT LEUR 80e ANNIVERSAIRE
130 salariĂ©s dont 110 chauffeurs (25 Ă temps plein, les autres Ă temps partiel : retraitĂ©s de lâarmĂ©e, de la gendarmerie, agriculteurs, travailleurs handicapĂ©s en reconversion) ⊠et prĂšs de 3 millions de kms parcourus chaque annĂ©e. Le doyen des autocaristes de la Vienne est trĂšs prĂ©sent sur le sud du dĂ©partement mais aussi dans lâIndre et la Charente. Sa pĂ©rennitĂ© sâest forgĂ©e surtout grĂące aux transports scolaires, le transport touristique ne reprĂ©sentant que 10% de son chiffre dâaffaires. Pour satisfaire aux appels dâoffre et conserver ses marchĂ©s publics, lâentreprise a Ă©tĂ© parmi les premiers signataires de la charte CO2 et a renouvelĂ© la quasi-totalitĂ© de son parc. Aujourdâhui, la majoritĂ© des cars sont Ă©quipĂ©s de ceintures de sĂ©curité⊠qui seront obligatoires dans deux ans.
Fondé en 1933, Les Rapides du Poitou sont toujours là et bien là avec leurs 115 cars, leurs
147 CHRONIQUES ĂDITORIALES QUI ONT MARQUĂ LâHISTOIRE DU JDP, REGROUPĂES DANS UN OPUS
RĂGION AGENTIS : DIX ANS DE PROXIMITĂ Lâagence dâintĂ©rim indĂ©pendante, qui compte quatre antennes en Poitou-Charentes fĂȘte ses dix ans et lâagence de Poitiers accueille en exclusivitĂ©, et pendant un mois, lâexposition des photographies de Nicolas Schmitt « Lâentreprise des hommes ». NĂ©e Ă Poitiers, oĂč se situe le siĂšge, lâentreprise compte trois agences Ă ChĂątellerault, Niort et La Rochelle. Elle emploie une quinzaine de personnes et gĂšre plus de quatre cents intĂ©rimaires (Ă©quivalents temps plein). Ce qui la positionne aujourdâhui dans le peloton de tĂȘte des agences indĂ©pendantes en Poitou-Charentes. Dans un secteur dominĂ© par une poignĂ©e de gĂ©ants, Agentis mise sur la proximitĂ© pour rĂ©sister dans un contexte Ă©conomique difficile. «Dâailleurs, on rĂ©siste plutĂŽt bien. Mieux que lâensemble du secteur qui, dans la rĂ©gion, enregistre depuis le dĂ©but de lâannĂ©e un repli de 10%. MĂȘme si on sent poindre un petit frĂ©missement», commente Christophe Ducreau, par ailleurs prĂ©sident rĂ©gional de Prismâemploi, le syndicat des professionnels de lâintĂ©rim et du recrutement. « On sâen sort plutĂŽt bien car nous travaillons avec des PME dont nous sommes proches et nous sommes trĂšs attentifs Ă fidĂ©liser nos collaborateurs intĂ©rimaires et nous avons obtenu en janvier dernier, le label Lucie, label de rĂ©fĂ©rence en responsabilitĂ© sociĂ©tale des entreprises. »
De 1991 Ă 2012, Didier Reuter a assurĂ© tous les Ă©ditos du « Journal Des Professionnels » Poitou-Charentes avec une grande indĂ©pendance dâesprit et une verve Ă©picĂ©e, au grand dĂ©lice ou au grand dam des lecteurs, jamais indiffĂ©rents. Aujourdâhui, ses 147 chroniques Ă©ditoriales Ă caractĂšre sociĂ©tal sont reprises dans un mĂȘme opus intitulĂ© « La rĂ©alitĂ© autrement »*, avec des complĂ©ments inĂ©dits. La surprise, mais est-ce une surprise, câest que, 10 ou 20 ans aprĂšs, ces Ă©ditos sont toujours en pleine cohĂ©rence avec lâactualitĂ© et les sujets sociĂ©taux dâaujourdâhui. « Il semble que les problĂ©matiques se rĂ©pĂštent en boucle malgrĂ© toute lâagitation politique et mĂ©diatique donnant lâimpression que le monde bouge alors que, en rĂ©alitĂ©, il fait du grand surplace sur beaucoup de sujets » nous confie Didier Reuter, le visionnaire. Ce recueil de 416 pages rafraĂźchit la mĂ©moire sur de nombreux faits dâactualitĂ© et reprĂ©sente, avec du recul, une vĂ©ritable littĂ©rature sociĂ©tale. Rappelons que Didier Reuter est journaliste, professeur, consultant, confĂ©rencier, praticien de lâentreprise, auteur de nombreux ouvrages professionnels (BiblâEA - La Bible de lâĂ©conomie dâaffaires, la conduite des hommes et des affaires, NĂ©gociation assertiveâŠ) âŠet fondateur du JDP. *416 pages : 15,00 E. Extraits et commande sur www.men3.fr. Pour contacter lâauteur : didier.reuter@wanadoo.fr
Sources : Actufax, Sud-Ouest, La Nouvelle République, usine Nouvelle, Communiqués de presse.
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l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116
DOSSIER PRATIQUE : TECHNOLOGIE ï” TĂ©lĂ©coms et mo-
biles, lâarrivĂ©e du 4G ï” Est-ce-que Google
dirige le Net ? LâarrivĂ©e de la 4G permet des dĂ©bits 10 fois supĂ©rieurs Ă ceux de la 3G+
n TĂLĂCOMS ET
MOBILES, LâARRIVĂE DU 4G
UN DĂBIT 10 FOIS SUPĂRIEUR La 4G ou «4e gĂ©nĂ©ration» est un nouveau format de transmission de donnĂ©es en matiĂšre de tĂ©lĂ©phonie mobile. Elle permet le «haut dĂ©bit mobile» en se rapprochant technologiquement de lâInternet sous forme dâ«ADSL du tĂ©lĂ©phone» avec un dĂ©bit 10 fois plus rapide quâactuellement. Elle succĂšde Ă la 3G (qui permet dĂ©jĂ lâenvoi de donnĂ©es) et Ă la 2G (voix et SMS) en offrant un tĂ©lĂ©chargement plus facile des applications mĂȘme sans Wifi. La 4G fonctionne avec ses propres antennes et un modĂšle de tĂ©lĂ©phone qui supporte cette technologie dans une zone couverte par le nouveau rĂ©seau. LâintĂ©rĂȘt pratique de la 4G est quâelle permet un dĂ©bit descendant thĂ©orique de 150 Mb/s et montant de 50 Mb/s, soit des dĂ©bits thĂ©oriquement jusquâĂ 10 fois supĂ©rieurs Ă ceux de la 3G+. Cette nouvelle capacitĂ© dâĂ©change favorise une diminution des temps de rĂ©ponse, lâaugmentation de la capacitĂ© de transport des donnĂ©es, tout en autorisant des usages en mobilitĂ© comme le cloud gaming, le streaming en haute-dĂ©finition, lâaccĂšs Ă tous les documents stockĂ©s dans un cloud, lâutilisation de la visioconfĂ©rence, le visionnage de vidĂ©os ou encore le partage et lâenvoi de piĂšces «lourdes» (sons, photos, vidĂ©os), etc. Par exemple, lĂ oĂč le tĂ©lĂ©chargement dâun album prend une vingtaine de minutes en 3G et 1,15 minute en 3G+, il ne prend que 10 secondes en 4G. Idem pour le tĂ©lĂ©chargement dâun film qui prend plus dâun quart dâheure en 3G+ et sâeffectue dorĂ©navant en 2 minutes en 4G.
MAIS UNE LENTE COUVERTURE NATIONALE Tous les opérateurs français qui ont obtenu des licences 4G à la fin 2011 doivent tenir
les engagements de couverture fixĂ©s par lâArcep. Ainsi les dĂ©tenteurs de frĂ©quences dans la bande des 800 MHz sont tenus de couvrir 98% de la population dans les 12 ans aprĂšs la date de dĂ©livrance de lâautorisation et 99,6% au bout de 15 ans. Ils doivent, en outre, atteindre un taux de couverture minimal de 95 % de la population dans chaque dĂ©partement mĂ©tropolitain Ă une Ă©chĂ©ance de 15 ans et de 40% en 5 ans dans un certain nombre de zones de dĂ©ploiement prioritaires (zones les moins denses). Dans la bande des 2,6 GHz, lâautre bande de frĂ©quence dans laquelle il est possible dâexploiter la 4G, lâobjectif est dâatteindre un taux de couverture de 75 % de la population mĂ©tropolitaine Ă©galement 12 ans aprĂšs la dĂ©livrance de lâautorisation. Globalement, selon lâeffet toile dâaraignĂ©e, 35% de la population française doit avoir accĂšs Ă la 4G dâici la fin de lâannĂ©e faisant que lâarrivĂ©e de cette technologie est destinĂ©e Ă devenir un vĂ©ritable outil dâamĂ©nagement du territoire pour les collectivitĂ©s locales. En 2013 et 2014, sa mise en place sera progressive et restera limitĂ©e sur le plan gĂ©ographique ainsi quâen termes de segmentation de clientĂšle. Ce sont les entreprises et les professionnels concentrĂ©s sur certains lieux Ă©quipĂ©s qui seront principalement desservis, ainsi quâune clientĂšle grand public localisĂ©e dans les grandes zones urbaines. Il faut dire que la France nâest pas spĂ©cialement en avance en ce qui concerne le dĂ©ploiement de la 4G alors que les premiĂšres offres commerciales ont Ă©tĂ© lancĂ©es en 2009 en SuĂšde et en 2010 aux Etats-Unis. Aujourdâhui, plusieurs dizaines de pays ont recours Ă la 4G dont lâAllemagne et le Royaume-Uni avec de gros succĂšs au Japon et en CorĂ©e du Sud.
LES PRINCIPALES CONDITIONS DâUTILISATION Pour en bĂ©nĂ©ficier, il est nĂ©cessaire de disposer dâun smartphone 4G, dâune tablette compatible 4G ou dâune clĂ© 4G pour les PC. A noter que lâiPhone 5, compatible 4G aux EtatsUnis, ne lâest pas encore en France car il utilise la bande des 1800 MHz. Il peut le devenir dans lâĂ©ventualitĂ© oĂč lâArcep accorde le droit aux opĂ©rateurs dâexploiter la 4G dans cette bande de frĂ©quence. Actuellement 15% des Français possĂšdent des tablettes et 45% des smartphones avec un taux qui doit atteindre les 80% dans les 2 prochaines annĂ©es. Dans les secteurs oĂč la couverture 4G sâavĂšre moins bonne, le tĂ©lĂ©phone basculera automatiquement sur le rĂ©seau H+, un rĂ©seau intermĂ©diaire 3 fois plus rapide que la 3G+. A titre indicatif, le forfait comprenant appels, SMS, MMS illimitĂ©s et 4G est de lâordre de 30 Ă 40E selon les opĂ©rateurs avec en moyenne 2 Go de data rechargeables et un engagement de deux ans. GĂ©nĂ©ralement, un complĂ©ment dâune dizaine dâeuros doit ĂȘtre la rĂšgle chez tous les possesseurs actuels de forfait 3G.
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LA MUTATION DU NET Pour Google, comme pour dâautres, câest lâarrivĂ©e du web 2.0 qui a commencĂ© Ă changer durablement les choses avec la prĂ©sence concomitante de nouvelles technologies, la mobilitĂ© 3G/4G et de nouveaux usages. Toutes ces avancĂ©es ont contribuĂ© Ă changer profondĂ©ment le paysage mondial dâInternet en le rendant Ă la fois plus concentrĂ©, plus «social», plus «domotisé» et plus «Apps». Plus «social» face Ă lâimmense «Tour de Babylone» que reprĂ©sente lâInternet, que Google a dâailleurs parfaitement rĂ©ussi Ă rationaliser, en favorisant lâĂ©mergence dâun nouveau mode de tri et de sĂ©lection des contenus grĂące Ă la recommandation directe via les rĂ©seaux sociaux de ses propres «amis», collĂšgues et communautĂ©s dâintĂ©rĂȘts. Ainsi Facebook aurait dĂ©jĂ dĂ©passĂ© Google en terme de trafic pur face Ă des internautes qui font de moins en moins de recherches sur les moteurs pour trouver les contenus en prĂ©fĂ©rant utiliser leur timeline (Facebook, TwitterâŠ). Un Internet plus «domotisé»par lâensemble des services accessibles en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, de surveillance, de tĂ©lĂ©phonie, de consoles de jeux, de tĂ©lĂ©vision, dâappareils Ă©lectroniquesâŠ, avec lâusage communicant et multisupports des PC, smartphones, IPad et tablettes.
GOOGLE JOUE SUR LA CONCENTRATION DâINFORMATIONS MalgrĂ© ces grands changements, Google a encore de trĂšs beaux jours devant lui notamment avec lâavĂšnement du cloud computing, cette technique qui consiste Ă centraliser les applications, les sources et les donnĂ©es, sur des serveurs dĂ©centralisĂ©s reliĂ©s eux-mĂȘmes Ă de gigantesques data centers. Avec sa suite Google Documents et Apple avec son Mobile Me, ces gĂ©ants du Net prouvent que lâInternet a perdu peu Ă peu de son idĂ©al initial pour devenir un lieu de concentration dâinformations placĂ© sous tutelle oligopolistique. Un hyper-espace virtuel dans lequel chacun devient peu Ă peu otage du systĂšme par le biais dâune prĂ©sĂ©lection des contenus Ă la source des moteurs de recherche, par la perte de souverainetĂ© sur son propre contenu et par un renforcement Ă©conomique des gĂ©ants du Net. Soit autant dâĂ©volutions qui rendent captifs les utilisateurs et entretiennent une aliĂ©nation technique Ă forte dĂ©pendance vis-Ă -vis des produits et services disponibles, tout en pouvant exploiter secrĂštement les donnĂ©es privĂ©es Ă lâinsu de chacun en liaison avec les grands services secrets amĂ©ricains et autres Big Brothers.
INTERNET PLACĂ SOUS POSITION DOMINANTE Ce qui est sĂ»r, câest que lâhyper-espace dâInternet est devenu un enjeu Ă©conomique majeur en sâappropriant les bonnes vieilles habitudes de lâĂ©conomie de production Ă savoir : lâaliĂ©nation du client du point de vue des moyens technologiques et de lâaccĂšs, la claire domination de lâoffre sur la demande avec lâobligation de se plier aux rĂšgles Ă©dictĂ©es, la mise sous contrĂŽle tarifaire et technique du client⊠En cela, il est possible de dire que Google codirige lâavenir du Net avec bien dâautres acteurs, presque tous dâorigine amĂ©ricaine, en occupant des positions franchement, voire abusivement dominantes, rĂ©unissant les 4 principaux pouvoirs : . Le pouvoir technique qui gĂšre la stabilitĂ© et le dĂ©veloppement technique dâInternet . Le pouvoir dâadressage, de distribution des adresses IP et noms de domaine . Le pouvoir Ă©conomique des grands groupes qui impose implicitement toutes les modifications technologiques . Le pouvoir politique, avec les Etats, qui contribue Ă maĂźtriser de plus en plus ce mĂ©dia originellement citoyen ! Principales sources utilisĂ©es : Lexpress.fr mobile4g.fr - dofollow.bz
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OUI MAIS PAS TOUT SEUL ! Alors mĂȘme que la nouvelle Ă©conomie devait tout ravager sur son passage en matiĂšre de gratuitĂ©, de libertĂ© et de dĂ©mocratie appliquĂ©e, alors mĂȘme que certains trublions comme Google, actuellement lâĂ©toile N°1 de la nouvelle Ă©conomie, ont pris Ă©normĂ©ment dâimportance tant du point de vue technique, Ă©conomique que social, on peut tout de mĂȘme se demander si le point de maturitĂ© du «web classique» nâa pas Ă©tĂ© atteint. Il est clair que le web est vieillissant pour 2 grandes raisons, mĂȘme si lâinfluence de Google perdure autant par son moteur de recherche que par ses innovations rĂ©guliĂšres et ses prises de position. La premiĂšre raison du vieillissement du Web est que celui-ci repose principalement sur un modĂšle technique de livraison de contenus via des navigateurs qui ne sont pas conçus au dĂ©part pour permettre une interaction forte et une communication bidirectionnelle malgrĂ© des centaines de milliers de sites web, blogs et milliards de pages, vidĂ©os et contenus pas toujours ciblĂ©s, qualifiĂ©s ou intĂ©ressants. La seconde raison est que les gĂ©ants du Net centralisent lâessentiel du trafic, ce qui est parfaitement contraire Ă lâesprit de dĂ©part dâInternet qui a toujours prĂŽnĂ© la dĂ©centralisation Ă outrance, mĂȘme si Google affiche une position claire en matiĂšre de neutralitĂ© du rĂ©seau (libertĂ© dâusage pour tous les acteurs).
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DIRIGE LE NET ?
Un Net plus «Apps» du fait que des centaines de milliers dâapplications sont dorĂ©navant accessibles par voie Mobile, sur Apple ou encore sur AndroĂŻd, en simplifiant nettement les usages (mais en les orientant vers les acteurs payants) sâexonĂ©rant ainsi de la gratuitĂ© du web classique.
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