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Journal Journal des Profe ssion nelsnels des Profe ssion

JdP JdP

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LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE

ÉDITION POITOU-CHARENTES LIMOUSIN -- VENDÉE VENDÉE POITOU-CHARENTES -- LIMOUSIN

OCTOBRE 2013 JUIN - JUILLET - AOÛT -- NOVEMBRE SEPTEMBRE 2013 p.p.25 22

L’esprit PME, : Épargne TOURISME D'AFFAIRES retraite Top 100 etet Tops 10 DOSSIER MANAGER CLASSEMENT RÉGIONAL

combatif Aller Ă  l'essentiel et lucide

les clés deschiffres entreprises

DOSSIER MANAGER

p. 20

Assurances et p. 25 Les entreprises mutuelles : bien choisir

qui bougent

Actualités, entreprises qui bougent...

p. 3, p. 15

Les bons plans de l'été p. 30

Actualités Poitou-Charentes, Limousin, Vendée

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ÉDITO ÉCLAIRCIE EN VUE DANS UNE SOMBRE CONJONCTURE ?

REVUES DE PRESSE

Seules des dĂ©cisions de fonds libĂ©rant l’énergie des entreprises comme l’exonĂ©ration de taxation des heures supplĂ©mentaires... ou une rĂ©forme en profondeur maintes fois annoncĂ©e sur la fiscalitĂ© des entreprises, une concentration rĂ©elle des forces pour financer les PME, permettront d’évoluer positivement... tout en veillant Ă  ne pas ĂȘtre Ă©touffĂ© par les dĂ©penses publiques qu’il faut diminuer et rĂ©orienter... Ce qui ne semble pas se profiler Ă  court et moyen terme, voir la « non rĂ©forme » des retraites sur les rĂ©gimes spĂ©ciaux (RATP, SNCF...). Sur le plan de l’emploi la baisse en aoĂ»t des demandeurs d’emplois est bien sĂ»r une excellente nouvelle, elle serait due Ă  3 causes : ‱ Une embellie de consommation cet Ă©tĂ© (qui se prolonge) ‱ Les premiers effets des emplois d’avenir ‱ Une baisse des inscrits au chĂŽmage (hors bug de communication SFR) Il faut rester prudent, « une hirondelle ne fait pas le printemps ». La seule preuve d’inversion de la tendance Ă  la perte d’emplois est celle des chiffres de crĂ©ation d’emplois privĂ©s par les entreprises. On les attend avec impatience. Gardons le sourire, la publication officielle traitant des orientations budgĂ©taires 2014 parle de « sĂ©rieux » pour le budget 2014... On est rassurĂ© ?

rĂ©forme en profondeur de la fiscalitĂ© des entreprises... trĂšs attendu des entrepreneurs... Et notamment une diminution annoncĂ©e de l’ImpĂŽt sur les SociĂ©tĂ©s (IS) qui ne verra donc pas le jour ! De mĂȘme que l’abandon des taxes IFA et C35 assises sur le CA dont les entreprises avaient soulignĂ© l’incongruitĂ©, quitte d’ailleurs Ă  faire remonter l’impĂŽt des facteurs produits vers les rĂ©sultats. Il n’en sera rien ! Bien plus une taxe sur l’ExcĂ©dent Brut d’Exploitation est crĂ©Ă©e. Elle prĂ©lĂšvera 1 % pour les entreprises de + 50 ME de CA applicable en 2013. Seule bonne nouvelle les PME (– 50 ME de CA) y Ă©chapperaient. Il faut dire qu’avec 60 % des emplois salariĂ©s en France elles commencent Ă  ĂȘtre enfin « apprĂ©ciĂ©es » Ă  leur juste valeur. Elles sont stratĂ©giques pour notre Ă©conomie. On voit donc que dans un contexte de cieux assombris, l’éclaircie n’est pas vraiment pour demain. MĂȘme si le bĂątiment rĂ©siste bien puisque son activitĂ© reculera moins que prĂ©vu en 2013 (avec certes - 1 % au lieu de – 0.5 % sur l’entretien/rĂ©novation mais de – 2.6 % au lieu de – 3.6 % au global). L’effectif du bĂątiment diminuerait d’environ 40 000 emplois (non remplacements des dĂ©parts en retraite
) avec une inquiĂ©tude supplĂ©mentaire venant de la rĂ©forme des retraites sur le financement du fonds de pĂ©nibilitĂ© du travail notamment. Dans le mĂȘme temps les prĂ©visions de croissance du budget 2014 affichĂ©es Ă  + 0.9 % (+ 0.1 % en 2013 ?) ne paraissent pas tenables.... pour un dĂ©ficit annoncĂ© de 4.1 % en 2013, de 3.6 % en 2014. Peu d’acteurs y croient vraiment. Sachant que le record historique de la dette publique est atteint ! 95.1 % du PIB avec des prĂ©lĂšvements obligataires de 46.1 % du dit PIB quasi stable mais Ă  un niveau historique Ă©galement !

ACTUALITÉS

Dominique CHEVILLON Membres du Comité de Direction du Groupe MAAF Assurances En charge de la Direction Vie et Placements Financiers

DOSSIERS

––n–– des professionnels ........................ 6

––n–– VendĂ©e ............................................. 16

––n–– des entreprises................................ 6

––n–– Limousin .......................................... 16

––n–– Internationale ................................. 8

––n–– Poitou-Charentes ......................... 17

––n–– EuropĂ©enne ...................................... 8

––n–– Les Entreprises qui bougent ... 25

––n–– ENTREPRISE ...................................... 9 L’esprit PME Comment maximiser ses proïŹts ? Pourquoi investir en France ou en rĂ©gion ? Le business model, un outil stratĂ©gique

––n–– ÉPARGNE & RETRAITE ................ 22 Les chiffres-clĂ©s de l’épargne A quel Ăąge le dĂ©part Ă  la retraite La retraite progressive ––n–– TECHNOLOGIE ............................... 30 TĂ©lĂ©coms et mobiles, l’arrivĂ©e du 4G Lorsque Google dirige le Net

En Charente-Maritime, les petites, moyennes et grandes entreprises montent dans le train du bien-vivre et du goĂ»t d’entreprendre. Le DĂ©partement participe Ă  l’installation et au dĂ©veloppement de son Ă©conomie avec :

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SOMMAIRE

A Bercy le MinistĂšre de l’Économie et les entreprises se parlent, ne se seraient jamais autant parlĂ© selon les reprĂ©sentants des entreprises, ce serait une premiĂšre historique. VoilĂ  une bonne nouvelle ! Qu’en est-il sorti au niveau du Projet de Loi de Finance (PLF) proposĂ©, soyons prudents, il sera vraisemblablement discutĂ© puis modifiĂ©, amendĂ© par les DĂ©putĂ©s et SĂ©nateurs... Passons vite sur les mĂ©nages qui malgrĂ© « la pause » fiscale voient le panier de contributions directes et indirectes s’alourdir. Les mĂ©nages verront en 2014 l’augmentation des taux de TVA, la baisse du plafond du Quotient Familial, le rabot sur les niches fiscales, la fin du gel du barĂšme de l’ImpĂŽt sur le Revenu (IR) pour un pouvoir d’achat rĂ©duit d’environ 10 milliards d’euros. Le maintien Ă©ventuel de la consommation devra donc passer par une ponction dans les bas de laine, ce qui a d’ailleurs dĂ©butĂ©... Car heureusement les français sont de bons Ă©pargnants (≈ 17 % de leurs revenus...). Passons aux entreprises, quoique les entrepreneurs et les salariĂ©s d’entreprises constituent aussi « des mĂ©nages » dans le cadre de leur vie familiale... Pour les entreprises et les entrepreneurs, l’écoute du MinistĂšre des Finances notamment paraĂźt meilleure, disions-nous. Quelques intentions positives apparaissent dans le Projet de Loi de Finance avec un allĂšgement fiscal d’environ 10 milliards d’euros : 1 - La colĂšre « des pigeons », montĂ©s trĂšs fort au crĂ©neau en 2012 a fini par payer. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique l’avait d’ailleurs annoncĂ© en avril dernier aux Assises de l’Entre-

preneuriat. Ainsi les plus values de cession qui seraient imposĂ©es sur la base de l’ImpĂŽt sur le Revenu bĂ©nĂ©ficieraient-elles de deux rĂ©gimes amĂ©liorĂ©s d’exonĂ©ration : 1. Au titre du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral, lorsque l’entreprise est dĂ©tenue entre 2 ans et moins de 8 ans, l’exonĂ©ration de la plus value de cession sera de 50 %. A partir de 8 ans, le taux de 65 % d’exonĂ©ration s’appliquera. Ceci s’appliquera aussi aux sommes rĂ©investies pour au moins 75 % en parts ou actions de sociĂ©tĂ©s. 2. Pour les PME, les entreprises crĂ©Ă©es depuis moins de 10 ans, les plus values de cession bĂ©nĂ©ficieront d’un droit Ă  abattement de 85 % Ă  partir de 8 ans de dĂ©tention dans le cas du dĂ©part en retraite du dirigeant et ou cession intrafamiliale. Ceci Ă©tant applicable Ă©galement aux cessions de titres... 2 - Simplification de l’assiette du CrĂ©dit d’ImpĂŽt Recherche (CIR) Les dĂ©penses de personnel des « jeunes docteurs » pour 200 % de leur montant et 24 mois Ă  compter de leur recrutement dans l’entreprise, les droits de la propriĂ©tĂ© industrielle, les dĂ©penses d’innovation sans restrictions gĂ©ographiques rentreront dans le CrĂ©dit d’ImpĂŽt Recherche. De plus, une exonĂ©ration de 100 % des cotisations sociales pour les collaborateurs « recherche et innovation» et ceci pendant 7 ans Ă  compter de la crĂ©ation de l’entreprise bĂ©nĂ©ficiera aux Jeunes Entreprises Innovantes (JEI) Ă  laquelle s’ajouteront l’exonĂ©ration du bĂ©nĂ©fice total pour le 1er exercice bĂ©nĂ©ficiaire suivie d’une exonĂ©ration de 50 % pour le bĂ©nĂ©fice de l’exercice suivant. 3 - le maintien d’une TVA Ă  5 % pour les travaux d’isolation thermique alors que 10 % Ă©tait prĂ©vu au 1er janvier 2014. Mais ces « amĂ©liorations » ne doivent pas dissimuler la dĂ©ception rĂ©elle de l’abandon d’une

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Page 3 l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116


REVUE DE PRESSE DES PROFESSIONNELS n MANAGEMENT UNE BAISSE DE LA QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL Une rĂ©cente enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par la Sofres pour le compte de l’Anact (Agence nationale pour l’amĂ©lioration des conditions de travail) indique que 68% des salariĂ©s sont plutĂŽt dĂ©sabusĂ©s sur leur qualitĂ© de vie au travail en estimant que celle-ci s’est dĂ©gradĂ©e dans les 5 derniĂšres annĂ©es. En fait, la qualitĂ© de vie sur le lieu de travail ne concerne pas les services de bien-ĂȘtre offerts par l’entreprise (espace de dĂ©tente, massage, crĂšche
) mais principalement la pertinence des fondamentaux de la relation sociale et de l’organisation du travail. Pour Pascale Levet, directrice scientifique de l’Anact, «Les salariĂ©s attribuent la qualitĂ© de vie au travail Ă  la qualitĂ© des relations interpersonnelles. Celles-ci ne sont pas seulement le fait des personnes, elles sont aussi largement dĂ©terminĂ©es par la conception, l’organisation du travail et les conditions dans lesquelles il s’exerce, en favorisant ou non la reconnaissance, le respect et la coopĂ©ration». C’est d’ailleurs le mot «respect» qui arrive largement en tĂȘte des attentes (64%) suivi de prĂšs par celui de «reconnaissance» prouvant lĂ , que le management intermĂ©diaire s’est peu Ă  peu «dĂ©positivé».

n RELATION CLIENT NE PLUS VENDRE MAIS DONNER L’ENVIE D’ACHETER Alors que les entreprises essaient toujours de tirer et d’attirer le client sur leurs terres

(offre de produits spĂ©cifiques) face Ă  un consommateur nomade qui exprime clairement une demande personnalisĂ©e conforme Ă  ses attentes intimes, l’expĂ©rience client permet d’associer les deux tendances en recrĂ©ant des liens beaucoup plus souples, fidĂ©lisants, durables et empathiques. Pour Manuel Jacquinet, organisateur du French Forum de la Baule, «On avait un peu oubliĂ© ces vingt derniĂšres annĂ©es, Ă  force de se focaliser sur le produit, que le commerce repose d’abord sur l’envie d’acheter. La relation client telle qu’elle a Ă©tĂ© modĂ©lisĂ©e est Ă  revoir. Trop exclusivement centrĂ©e sur l’acte de vente, sourde aux affects qui entrent en jeu dans la relation du client avec l’entreprise, la marque ou le produit, elle demeure d’inspiration unidimensionnelle et par trop mĂ©caniste». C’est d’ailleurs l’un des grands paradoxes de la modernitĂ© Ă©conomique qui fait que plus l’entreprise est importante ou dominante sur son marchĂ©, plus elle s’évertue Ă  imposer son offre et Ă  vendre ses produits en masse et non en qualitĂ© relationnelle. C’est aussi toute la problĂ©matique actuelle des formats standardisĂ©s de l’action commerciale et marketing qui ne tiennent plus vraiment compte des attentes profondes animant l’acte d’achat, Ă  savoir : la dimension affective, la subjectivitĂ©, l’irrationalitĂ©, l’écoute et le respect du client. Un oubli bien regrettable alors mĂȘme que l’envie d’acheter rĂ©sulte, en rĂ©alitĂ©, d’une grande complexitĂ© associant un triple statut : celui de consommateur (utilisateur), de client (dĂ©cisionnaire), et de citoyen (Ă©thique).

ENTRETENIR L’EXPÉRIENCE ÉMOTIONNELLE Revenir Ă  l’expĂ©rience client est une vĂ©ritable prioritĂ© pour de nombreuses entreprises en BtoC comme en BtoB afin de donner et/ou

redonner l’envie d’acheter, en essayant de vendre bien d’autres choses que le produit et la bonne utilisation des points de contacts. Il s’agit en fait de pratiquer «une sorte de reengineering de la relation client» et de faire en sorte que la marque fasse vivre et revivre une expĂ©rience Ă©motionnelle positive afin de «devenir incontournable, non interchangeable, non substituable» ainsi que le confirme Manuel Jacquinet. Celui-ci considĂšre Ă©galement que «Le consommateur moderne ne veut pas seulement acheter un produit ou un service mais aussi un univers, un univers original, un univers identifiable. Par exemple, autrefois il achetait du cafĂ©, dĂ©sormais il achĂšte du Nespresso, ce qui est bien diffĂ©rent dans son esprit». L’une des raisons qui explique que le e-commerce est globalement apprĂ©ciĂ©, c’est qu’il a rĂ©introduit les fondamentaux de la tradition commerçante Ă  savoir : le souci du bien-ĂȘtre et/ou de la simplification de la vie du client, l’accueil, la proximitĂ©, la personnalisation, la rĂ©ponse instantanĂ©e, le lien complice par le sourire et les conseils pratiques, la transparence de l’information (descriptif du produit/service, prix, offre de paiement, dĂ©lai et suivi de livraison
) ainsi que le traitement rapide des problĂšmes et/ou des Ă©ventuels dysfonctionnements. Autant d’aspects qui nĂ©cessitent une parfaite connaissance du client et une qualitĂ© permanente dans la relation avec lui. Une approche qui doit reprĂ©senter au moins 50% de la vente face Ă  l’offre et au prix qui reprĂ©sentent ensemble les autres 50%.

6 POINTS CLÉS POUR RÉUSSIR L’EXPÉRIENCE CLIENT A la place de la froideur administrative et de l’impersonnalitĂ© procĂ©duriĂšre, l’entreprise doit s’obliger Ă  appliquer les 6 points dĂ©cisifs suivants :

1. Ecouter ce que les clients ne disent pas Savoir aller bien au-delĂ  des attentes archĂ©typales des «cibles» qui trĂšs souvent ne correspondent pas vraiment aux vĂ©cus des clients. 2. Se diffĂ©rencier clairement Faire des choix stratĂ©giques en s’imposant une diffĂ©renciation claire et nette dans son offre de produits et services face Ă  l’explosion permanente de nouveaux concepts partout oĂč existe la concurrence. 3. Travailler les comportements internes L’attitude des collaborateurs correspond Ă  50% de l’expĂ©rience client ce qui suppose des actions internes de sensibilisation trĂšs fines du point de vue de la qualitĂ© relationnelle et du sens psychologique. 4. Observer et tirer les leçons Toutes les relations doivent servir Ă  favoriser l’expĂ©rience client en permettant des ajustements qualitatifs successifs. 5. Favoriser la continuitĂ© de services Accorder dans le cas d’actions multicanal (magasin, terrain, e-commerce
) une importance extrĂȘme Ă  l’existence, en temps rĂ©el, d’une continuitĂ© de services permettant d’offrir au client un «visage unique» de la marque. 6. Relativiser en l’expĂ©rience client

permanence

Il s’agit de considĂ©rer que ce qui est fait de bien aujourd’hui sera forcĂ©ment beaucoup mieux demain par l’effet de la concurrence, supposant qu’il existe en permanence un potentiel «ouvert» d’amĂ©liorations possibles Ă  dĂ©couvrir avant tous les autres ! Principales sources utilisĂ©es : L’Entreprise - L’Expansion

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Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 4

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REVUE DE PRESSE DES ENTREPRISES n ENTREPRENEUR UNE AUDACE TEINTÉE DE PESSIMISME Depuis 2008, la France a enregistrĂ© 562 000 crĂ©ations nettes d’entreprises (hors auto-entrepreneurs) d’aprĂšs le comptage rĂ©alisĂ© par le rĂ©seau mondial RSM d’audit, de conseil et d’expertise comptable. Le bond annuel moyen a Ă©tĂ© de +4,5% sur toute cette pĂ©riode faisant que la France est devenue le recordman du G7 (7 plus grands pays du monde). Il semble pourtant que seulement 40% des entrepreneurs se sentent reconnus aux yeux de l’opinion publique pour leur contribution Ă  l’économie, soit une large majoritĂ© (60%) de pessimistes sur l’utilitĂ© de leur rĂŽle. C’est du moins le rĂ©sultat d’une Ă©tude CSA affirmant Ă©galement que 67% des petits patrons se disent pessimistes sur l’avenir du pays alors mĂȘme que 58% d’entre eux se dĂ©clarent ouvertement optimistes pour l’avenir de leur propre entreprise.

n MOBILITÉ INTERNE EVITER UNE DÉPERDITION INUTILE Face au turnover rĂ©gulier, voire rapide, des managers et cadres, la mobilitĂ© interne est devenue un nouvel enjeu des RH destinĂ© Ă  renforcer les passerelles entre certaines fonctions et mĂ©tiers internes. Pour Jean-Yves Catin, consultant RH pour Hommes & Performance, il est clair que «Les bons Ă©lĂ©ments frustrĂ©s en termes d’avancement vont finir un jour ou l’autre par quitter l’entreprise et tout le monde sera perdant». MĂȘme avis pour Manuelle Malot, directrice carriĂšres et prospective de l’Edhec, pour qui «Nombre de collaborateurs arrivĂ©s au bout d’un cycle de deux ou trois ans se tournent trop vite vers l’extĂ©rieur, sans mĂȘme avoir le rĂ©flexe

de consulter les RH, car ils ne ressentent aucun appel du pied Ă  bouger en interne. Dommage, car les progressions hiĂ©rarchiques les plus rapides (mais pas forcĂ©ment salariales) se rĂ©alisent souvent en interne !». Pour ces spĂ©cialistes, un tel gĂąchis de compĂ©tence pour l’employeur mais aussi pour le collaborateur pourrait ĂȘtre Ă©vitĂ© dĂšs lors que l’entreprise dispose d’une stratĂ©gie globale Ă  la fois fluide et harmonieuse sur le plan de l’innovation sociale. Cette dĂ©perdition est jugĂ©e d’autant plus incomprĂ©hensible que «Les entreprises disent qu’elles font de la gestion des talents mais dans les faits cette question complexe et chronophage, dont la rentabilitĂ© n’est pas immĂ©diate, passe aprĂšs les problĂ©matiques quotidiennes, les relations avec les syndicats ou les plans de rĂ©munĂ©ration » dĂ©plore Manuelle Malot.

A l’initiative des collaborateurs - Postuler en direct sans passer par son n+1. - Indiquer sa disponibilitĂ© durant l’entretien annuel. - Cultiver son rĂ©seau interne (dĂ©jeuner, discuter et/ou rencontrer des collĂšgues d’autres services
). - Travailler sur des projets transverses afin de se faire repĂ©rer par la direction et le management. - Faire preuve de crĂ©ativitĂ© en dĂ©montrant que ses compĂ©tences sont Ă©galement utilisables et/ou transfĂ©rables dans une autre fonction, un autre secteur de l’entreprise.

DES SOLUTIONS MULTIPLES

UNE NOUVELLE NORME AFNOR POUR LES RECOMMANDATIONS EN LIGNE

Alors que «Les grands groupes disposent aujourd’hui de multiples outils sophistiquĂ©s pour promouvoir le mouvement dans leurs murs (assessment center, gestion prĂ©visionnelle des emplois et des compĂ©tences (GPEC), comitĂ© de mobilité ) ainsi que le rĂ©sume VĂ©ronique Cadiou, responsable de Page Assessment, des pratiques innovantes assez simples peuvent ĂȘtre mises en place : A l’initiative des RH - Utilisation de journaux internes, intranet, discours de la hiĂ©rarchie, courriel tous les 15 jours, bourse de l’emploi indiquant la liste des postes Ă  pourvoir. - Accompagnement humain des projets professionnels. - Echange de postes pendant une semaine, travail sur des cas transverses afin de prouver que l’on peut aller au-delĂ  de ses fonctions actuelles et Ă©largir son pĂ©rimĂštre de compĂ©tence. - Associer les managers directs car ce sont eux souvent qui freinent le mouvement en ne voulant pas laisser partir leurs bons collaborateurs.

n LABEL Selon le baromĂštre de Testntrust, sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans la publication d’avis de consommateurs sur le web, 9 Français sur 10 (89%) dĂ©clarent lire d’abord les commentaires d’autres consommateurs avant de choisir un hĂŽtel, un restaurant, un appareil d’électromĂ©nager, alors mĂȘme que 75% d’entre eux estiment que les avis donnĂ©s sont souvent faux et fabriquĂ©s de toute piĂšce. La dĂ©fiance est grande en effet vis-Ă -vis des recommandations sur le Net oĂč de nombreuses dĂ©rives sont rĂ©guliĂšrement constatĂ©es : avis bidons de l’entourage, avis rĂ©digĂ©s par les professionnels eux-mĂȘmes, achat d’avis Ă  des sociĂ©tĂ©s d’e-rĂ©putations
 DorĂ©navant pour rassurer les clients sur le web une nouvelle norme existe (NF Z74501) dont l’usage interdit l’achat d’avis de consommateurs, oblige les sites Ă  publier les expĂ©riences de consommation vĂ©cues et identifiables et exige l’identification des auteurs d’avis. Les sites qui souhaitent apposer ce label peuvent le faire librement sachant

que celui-ci «engage leur responsabilité» ainsi que le confirme RaphaĂ«l Colas, prĂ©sident de la commission Afnor sur les avis de consommateurs, soulignant qu’«En cas d’utilisation abusive de la norme Afnor, le Code de la consommation sanctionne les pratiques commerciales trompeuses.»

LES LIMITES DU «MADE IN FRANCE» Une Ă©tude du Cepii (Centre d’études prospectives et d’informations internationales) indique que «Le remplacement systĂ©matique des produits de consommation importĂ©s, par des produits «made in France», coĂ»terait de 100 Ă  300 euros de plus par mois Ă  chaque mĂ©nage». Soit l’équivalent de 1 200 Ă  3 600 E supplĂ©mentaires par annĂ©e pleine pour consommer uniquement français. Un luxe difficilement envisageable en pleine crise Ă©conomique mĂȘme si ValĂ©ry Accary, prĂ©sidente de BBDO Paris, affirme que «Le monde a besoin de la France» confirmant ainsi qu’«Il existe un imaginaire de qualitĂ© Ă  la française faite d’intransigeance de passionnĂ©s, d’audace dans les idĂ©es qui rĂ©sonne encore mĂȘme s’il n’est pas toujours suivi de rĂ©alitĂ© !». Pourtant d’aprĂšs l’étude CLM-BBDO menĂ©e dans 25 pays, il existerait une dĂ©ception dans les attentes des consommateurs «overseas» quant Ă  l’aspect fonctionnel des produits français dont la technologie relĂšverait davantage du passĂ© avec «une perte d’audace et de personnalité». Selon elle, il manque cruellement aujourd’hui en France «De fleurons modernes Ă  forte visibilitĂ© comme ont pu l’ĂȘtre Ă  leur Ă©poque le Concorde ou le TGV». L’étude montre Ă©galement que les consommateurs Ă©trangers sont «En demande d’une diffĂ©renciation, de ce fameux «je ne sais quoi français», qui aurait disparu selon eux.» Principales sources utilisĂ©es : L’Entreprise - L’Expansion

INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE POITIERS - NIORT - CHÂTELLERAULT

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Un temps pour apprendre avant d’entreprendre !

Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 6

Un enseignement en lien avec la réalité professionnelle

Un accompagnement permanent et individualisé

Des stages en entreprises en France et Ă  l’étranger

Un contrĂŽle continu des connaissances

DES TAUX DE RÉUSSITE ÉLEVÉS

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REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE n SURVEILLANCE

n DÉLOCALISATION

PRISM ET LA NSA

SURTOUT EN EUROPE

Depuis la fin des annĂ©es 40, soit depuis plus de 60 ans, les Etats-Unis ont mis en place plusieurs grands projets de contrĂŽle de la technologie, de surveillance des citoyens et de domination commerciale. AprĂšs les projets Carnivore, Magic Lantern, rĂ©seau Echelon et Patriot Act, c’est actuellement le programme Prism qui fait l’actualitĂ©. Un systĂšme de mĂ©ga surveillance rĂ©vĂ©lĂ© par l’ex-agent amĂ©ricain Edward Snowden, destinĂ© Ă  surveiller les communications Ă©lectroniques sous l’égide de la NSA (Agence nationale de sĂ©curitĂ© amĂ©ricaine). Les rĂ©vĂ©lations de cet ex-informaticien de la NSA en exil en Russie ont confirmĂ©, entre autre, que le systĂšme de visioconfĂ©rence de l’ONU a Ă©tĂ© mis plusieurs annĂ©es sur Ă©coute dĂ©tournant ainsi des centaines de conversations diplomatiques, notamment celles concernant la reprĂ©sentation de l’Union europĂ©enne. Les chinois Ă©taient Ă©galement sur le coup ! Le phĂ©nomĂšne le plus inquiĂ©tant est que des liens secrets existent entre la NSA et les gĂ©ants de l’informatique comme Google, Facebook, Microsoft, Cisco, McAfee
 qui auraient touchĂ© plusieurs millions de dollars pour collaborer au programme Prism et/ou profiter d’accords gagnant-gagnant pour favoriser la domination commerciale des Etats-Unis. Selon Eric Filiol, chercheur en virologie et cryptographie opĂ©rationnelle, les programmes proposĂ©s aux particuliers et aux entreprises auraient presque tous des «backdoors», c’est-Ă -dire des accĂšs cachĂ©s amĂ©nagĂ©s pour servir la NSA, que l’on associe communĂ©ment Ă  des failles mathĂ©matiques et/ou informatiques formant autant d’erreurs volontaires de programmation !

La derniĂšre enquĂȘte de l’Insee indique que seulement 4,2% des entreprises françaises ont procĂ©dĂ© Ă  des dĂ©localisations d’activitĂ©s entre 2009 et 2011. Ce sont surtout les grandes entreprises internationales et exportatrices qui ont participĂ© Ă  94% des dĂ©localisations notamment dans le cadre de filiales dĂ©jĂ  existantes. La part des entreprises de moins de 100 salariĂ©s ne reprĂ©sente en rĂ©alitĂ© que 2,7% du total. Certains secteurs sont plus concernĂ©s que d’autres avec, par exemple, 25% des entreprises de production d’équipements Ă©lectriques ou encore 22% des entreprises de fabrication de produits informatiques, Ă©lectroniques et optiques. En terme de destinations gĂ©ographiques, 55% des dĂ©localisations directes concernent l’Europe, puis l’Afrique et le Maghreb (24%) essentiellement dans le marketing, l’aprĂšs-vente et les centres d’appels, ainsi que l’Inde et la Chine (18%). Au total, les dĂ©localisations occasionnent chaque annĂ©e une moyenne de 6 600 suppressions directes de postes, soit 0,3% de l’emploi salariĂ©.

n ÉCONOMIE-FINANCE CROISSANCE EN BAISSE POUR LES BRICS Le retournement de la politique monĂ©taire des Etats-Unis, laquelle avait ouvert en grand depuis 2008 les vannes de la liquiditĂ© afin de sauver le systĂšme bancaire amĂ©ricain et mondial d’une cascade de faillites, induit actuellement de nouveaux troubles financiers au sein des Brics (BrĂ©sil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et autres pays Ă©mergents. Depuis l’annonce de la fin de

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l’injection massive de liquiditĂ©s de la part de la Fed (Banque centrale amĂ©ricaine), ainsi que la prĂ©vision d’une hausse de ses taux directeurs, de brusques mouvements de capitaux sont apparus sur l’ensemble de ces marchĂ©s. La posture de la Fed annoncĂ©e en juin dernier met un terme Ă  la sous-Ă©valuation artificielle du dollar. L’effet immĂ©diat a Ă©tĂ© d’entraĂźner pour tous ces pays (sauf la Chine) une perte notable de change allant de 10 Ă  17% de leur valeur par rapport au dollar. D’autres effets secondaires sont attendus dans les prochains mois comme une prĂ©vision de croissance en baisse, le renchĂ©rissement du prix des importations, l’augmentation de l’inflation, l’assĂšchement du financement des entreprises et la mise en difficultĂ© de nombreux groupes industriels et financiers (notamment indiens et turcs) qui ont empruntĂ© en dollars Ă  bas coĂ»t.

UN RETOUR BRUTAL À LA RÉALITÉ Alors que le commerce international a rĂ©duit de moitiĂ© son rythme moyen au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies (3,6% en 2013), le PIB du monde dĂ©veloppĂ© subit Ă©galement une faible progression de l’ordre de 1,2% selon les estimations conjointes du FMI et de l’OCDE. Il rĂ©sulte de l’ensemble de ces indicateurs que les marges de manƓuvre des politiques Ă©conomiques sont actuellement Ă©puisĂ©es avec, en plus, une restriction budgĂ©taire qui ajoute Ă  la faiblesse de l’activitĂ© gĂ©nĂ©rale. Sous l’angle des marchĂ©s boursiers, la fin de «l’argent facile» en provenance des banques centrales a commencĂ© Ă  provoquer un coup d’arrĂȘt Ă  la course aux rendements et Ă  l’accoutumance au risque, que l’abondance de liquiditĂ©s ont rendu possible durant plusieurs annĂ©es. Il s’agit dorĂ©navant pour toutes les bourses mondiales habituĂ©es Ă  l’aisance monĂ©taire mais dĂ©connectĂ©es de la croissance et de l’emploi rĂ©el notamment en Europe, dans les pays Ă©mergents et au

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Japon, de subir un retour brutal à la réalité avec des ajustements radicaux.

LA PRÉVISION D’UN PROCHAIN KRACH OBLIGATAIRE Bien que toute la sphĂšre financiĂšre et politique s’évertue en permanence Ă  rassurer tout le monde, la pĂ©riode qui s’ouvre est jugĂ©e hautement pĂ©rilleuse car totalement dĂ©pendante du pilotage de la politique monĂ©taire amĂ©ricaine. Selon Bruno Cavalier, Ă©conomiste d’Oddo Securities, «La Fed n’est jamais sortie d’une politique monĂ©taire extrĂȘmement accommodante sans causer de graves dĂ©gĂąts». Il est vrai qu’aprĂšs 5 ans d’attitude gĂ©nĂ©reuse, le bilan de la Fed a triplĂ© pour atteindre plus de 3 000 milliards de dollars. Ce dernier revirement de la Fed associĂ© au fait que celle-ci doit rĂ©duire progressivement ses achats d’obligations et de bons du TrĂ©sor - actuellement 1 000 milliards de dollars par an - est liĂ© au fait que les signes de reprise se confirment et que les prix immobiliers se sont stabilisĂ©s sur le territoire amĂ©ricain annulant ainsi le besoin de peser sur les taux d’intĂ©rĂȘt Ă  long terme. Selon un rĂ©cent sondage L’Expansion, 52% des Ă©conomistes et gestionnaires de fonds français interrogĂ©s envisagent une remontĂ©e possible du risque systĂ©mique sur les banques pour 2014. C’est notamment la prĂ©vision d’un nouveau krach obligataire sur les marchĂ©s financiers tel que celui de 1994 qui obsĂšde une majoritĂ© de spĂ©cialistes. Une situation gĂ©nĂ©rale instable que rĂ©sume Bruno Colmant, ancien prĂ©sident de la Bourse de Bruxelles, en indiquant que «Les Etats et les banques marchent main dans la main. Si dans le couple l’un vacille, il emporte l’autre dans sa chute. C’est un risque systĂ©mique au carrĂ© !» Principales sources utilisĂ©es : Alternatives Economiques - L’Expansion Le Point - Sciences et Avenir

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REVUE DE PRESSE EUROPEENNE n 22 MILLIARDS D’EUROS n UN PARLEMENTAIRE

POUR LA R&D

EUROPEEN GAGNERAIT 878% DE PLUS QU’UN CITOYEN DE L’UE ?

Le 10 juillet 2013, la Commission europĂ©enne a annoncĂ© que l’UE et des entreprises allaient pouvoir conjuguer leurs efforts pour investir, au cours des sept prochaines annĂ©es, 22 Mrds d’E dans la Recherche & le DĂ©veloppement. Plus de 17 milliards seront centrĂ©s sur cinq partenariats public-privĂ©, appelĂ©s «Initiatives Technologiques Conjointes» (ITC), Ă  savoir : ‱ « MĂ©dicaments innovants » pour mettre au point une prochaine gĂ©nĂ©ration de vaccins, de mĂ©dicaments et de traitements. ‱ « Piles Ă  combustible et hydrogĂšne » pour dĂ©velopper l’utilisation de technologies propres dans les domaines des transports, de l’industrie et de l’énergie. ‱ « Clean Sky » pour mettre au point des avions moins bruyants et produisant nettement moins d’émissions de CO2. ‱ « Bio-industries » afin d’utiliser plus de ressources naturelles renouvelables et de crĂ©er des technologies innovantes pour fabriquer des produits de consommation plus Ă©cologiques. ‱ « Composants et systĂšmes Ă©lectroniques » pour donner un coup de fouet Ă  la capacitĂ© manufacturiĂšre de l’UE dans le domaine de l’électronique. D’autres partenariats public-privĂ© seront Ă©galement encouragĂ©s, notamment dans les domaines des voitures vertes, des bĂątiments Ă©conomes en Ă©nergie, des usines du futur, des industries de transformation durables ou encore de la photonique et de la robotique. Les ITC sont ouvertes Ă  un large Ă©ventail d’entreprises, y compris aux PME, tandis que les organismes de recherche de tout type peuvent postuler pour un financement. Ce train de mesures inclut aussi quatre partenariats public-public entre la Commission europĂ©enne et les États membres sur « les nouveaux traitements contre les maladies liĂ©es Ă  la pauvretĂ© », « les technologies de mesure de la compĂ©titivitĂ© industrielle », « le soutien aux PME de haute technologie » et « les solutions permettant aux personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es de vivre chez elles en toute sĂ©curitĂ© ».

Preisvergleich.de, le portail des consommateurs allemands, a comparĂ© les statistiques des 27 pays de l’UE, pointant les Ă©carts de rĂ©munĂ©ration entre les citoyens europĂ©ens et leurs reprĂ©sentants. Ainsi, un dĂ©putĂ© europĂ©en toucherait en moyenne 17.827E par mois, soit 213.924E par an. Mais si l’on y ajoute les indemnitĂ©s diverses, il peut percevoir jusqu’à 1.069.622E avant impĂŽts, soit 878% de plus qu’un citoyen moyen de l’UE. L’écart est encore plus flagrant en Bulgarie oĂč les dĂ©putĂ©s toucheraient 2.051% de plus que leurs simples compatriotes. Reprise en boucle dans tous les mĂ©dias, cette Ă©tude paraĂźt toutefois contestable dans la mesure oĂč le revenu estimĂ© additionne tous les montants, y compris les remboursements de frais de dĂ©placement et de frais rĂ©els ou encore les sommes versĂ©es Ă  des assistants parlementaires. Des chiffres largement contestĂ©s De fait, les chiffres fournis par le Parlement europĂ©en attestent de revenus moins Ă©levĂ©s. En effet, depuis 2011, conformĂ©ment au statut unique, le salaire mensuel des dĂ©putĂ©s avant impĂŽt est de 7.956,87E (seuls les dĂ©putĂ©s siĂ©geant au Parlement europĂ©en avant les Ă©lections de 2009 bĂ©nĂ©ficient du rĂ©gime de rĂ©munĂ©ration antĂ©rieur, de fait plus favorable). S’y rajoutent les indemnitĂ©s de frais gĂ©nĂ©raux (4.299E par mois) destinĂ©es Ă  couvrir ses frais de bureau dans son Etat d’élection et les frais de dĂ©placement. Un parlementaire gagnera donc 12.255E bruts par mois auxquels s’ajoutent le remboursement des titres de transport pour assister aux rĂ©unions, une indemnitĂ© annuelle de voyage de 4.243E et une indemnitĂ© forfaitaire de 304E par jour de prĂ©sence aux rĂ©unions des organes du Parlement. Soit environ 160.000E brut par an
 trĂšs loin du 1ME Ă©voquĂ© qui concerne peut-ĂȘtre quelques « brebis galeuses ». Plus justes semblent ĂȘtre les Ă©carts de rĂ©munĂ©ration pointĂ©s par le site consumĂ©riste allemand

entre les députés des assemblées nationales de chacun des Etats-Membres et les citoyens : le député belge gagne en moyenne 105.700E par an contre 27.465E pour un compatriote salarié, tandis que les députés français seraient les mieux rétribués de la zone euro avec 157.520E par an contre 25.469E pour le français moyen.

n LA CONSOMMATION

DE DROGUES DANS L’UE Selon l’Observatoire des drogues et des toxicomanies (OEDT), 1 europĂ©en sur 4 a dĂ©jĂ  consommĂ© une drogue au moins une fois dans sa vie. C’est mĂȘme le cas pour 1 Danois ou 1 Français sur 3. Cannabis : la drogue la plus consommĂ©e Le cannabis est de loin la drogue la plus consommĂ©e, tant dans les pays oĂč sa consommation est interdite que dans ceux oĂč elle est tolĂ©rĂ©e voire lĂ©gale. L’usage est particuliĂšrement important chez les 15-34 ans : 45% en ont consommĂ© au cours des 12 derniers mois en France, 44,5% au Danemark et 42% au Royaume-Uni. Trois millions d’europĂ©ens (1% de la population) consommeraient cette drogue quotidiennement ou presque. Comme pour les autres drogues, l’usage de cannabis est plus important dans les pays d’Europe occidentale et du Nord que dans les pays d’Europe centrale et orientale. CocaĂŻne : une consommation en lĂ©gĂšre baisse Le Royaume-Uni et l’Espagne enregistrent le plus fort taux de consommation de cocaĂŻne (10% des jeunes adultes). L’étude de l’OEDT relĂšve toutefois une baisse de cet usage dans les cinq pays prĂ©sentant les prĂ©valences les plus Ă©levĂ©es que sont le Danemark, l’Irlande, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. Ecstasy et autres amphĂ©tamines Les amphĂ©tamines et l’ecstasy sont les stimulants de synthĂšse les plus frĂ©quemment consommĂ©s et concurrencent dans une certaine mesure la cocaĂŻne. L’OEDT estime qu’environ 12,7 millions

d’EuropĂ©ens ont pris des amphĂ©tamines (dont l’ecstasy) au cours de leur vie; 2 millions au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e. LĂ  encore, la rĂ©putation de l’ecstasy semble diminuer en lien probable avec la mauvaise «qualité» des comprimĂ©s vendus. HĂ©roĂŻne et nouvelles drogues 1,4 million d’europĂ©ens consommeraient de l’hĂ©roĂŻne (0,41% de la population). Si une baisse de la consommation et de la disponibilitĂ© de l’hĂ©roĂŻne est constatĂ©e depuis quelques annĂ©es, si le recours Ă  l’injection est Ă©galement en recul, ce qui a probablement contribuĂ© Ă  la baisse du nombre de nouvelles infections par le VIH,
 de nombreuses substances «moins connues ou plus obscures» sont apparues. De fait, en 2012, 73 nouvelles substances psychoactives ont Ă©tĂ© officiellement notifiĂ©es pour la premiĂšre fois via le systĂšme d’alerte rapide de l’UE, soit le nombre rapportĂ© le plus Ă©levĂ© depuis 2005.

n L’EFFICACITE DES

SYSTEMES JUDICIAIRES Parmi les donnĂ©es rĂ©unies par la Commission europĂ©enne permettant de comparer l’efficacitĂ© des systĂšmes judiciaires dans l’UE, figure « la durĂ©e moyenne de rĂ©solution des affaires non criminelles ». Un indicateur qui, parmi d’autres, permet d’évaluer la «productivité» des Cours de justice nationales. Une franche fracture Nord-Sud Six pays du Sud de l’Europe trustent le peloton des « non productifs ». Le Portugal oĂč les lusitaniens doivent patienter en moyenne 1.096 jours, soit prĂšs de 3 ans, pour obtenir des rĂ©parations ou ĂȘtre condamnĂ©s dans des affaires non criminelles. Malte (866 jours), Chypre (545), la GrĂšce (510), l’Espagne (473) et l’Italie (395) complĂštent le tableau des « improductifs ». La France (256 jours) est dans la moyenne, derriĂšre la SuĂšde (185), tandis que, du cĂŽtĂ© des plus vertueux, on retrouve la Pologne (49), la Lituanie (43) et le Danemark (27 jours). Sources : Eurostat, Tribune.fr, Europa.eu

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MASTER DOSSIER : ENTREPRISE n L’ESPRIT PME  L’esprit PME

UNE DISPOSITION D’ESPRIT OFFENSIVE

 Comment maximiser ses profits ?

Il existe une grande diffĂ©rence entre l’establishment patronal qui s’appuie sur un existant financier solide, une image forte et des cohortes de cadres supĂ©rieurs pour prĂ©parer les dĂ©cisions et les entrepreneurs authentiques qui s’impliquent corps et Ăąme en occupant souvent plusieurs fonctions, en mobilisant leurs propres capitaux comme en prenant constamment des risques commerciaux, d’investissement et d’innovation. Alors que les premiers sont assez conservateurs et «politiques» dans leurs mĂ©thodes et mentalitĂ© de dirigeants, les seconds sont le plus souvent non-conformistes, battants sur le terrain, en portant constamment une oreille attentive Ă  leurs collaborateurs et Ă  leurs clients. En fait, l’esprit PME c’est le vĂ©ritable esprit d’entreprise lucide et combatif Ă  la fois avec une dimension guerriĂšre s’appuyant sur des valeurs fortes, une disposition d’esprit permanente relativement offensive, positive, constructive, ouverte, associĂ©e Ă  un type de comportement fonciĂšrement humain et respectueux des autres.

 Pourquoi investir en France ou en rĂ©gion ?  Le business model, un outil stratĂ©gique

L’esprit PME, c’est le vĂ©ritable esprit d’entreprise lucide et combatif Ă  la fois s’appuyant sur des valeurs fortes, une disposition d’esprit permanente relativement offensive, positive, constructive, ouverte. FLASH_AP_EMERGENCE_280x180.pdf

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25/09/13

DE L’INTELLIGENCE RELATIONNELLE Alors que la tendance gĂ©nĂ©rale est plutĂŽt Ă  la prudence, Ă  l’usage du bouclier, Ă  rester sur la dĂ©fensive, Ă  entretenir des murs de verre autour de soi, les vrais entrepreneurs font partie, au contraire, d’une minoritĂ© de gens animĂ©s par l’esprit du risque maĂźtrisĂ©, l’usage du glaive crĂ©atif pour crĂ©er des marchĂ©s, une Ă©nergie offensive ainsi que de grandes qualitĂ©s relationnelles. Il convient donc de respecter tout particuliĂšrement ce type de chefs d’entreprise qui mobilisent un vrai courage pour entreprendre, prennent des risques personnels et crĂ©ent des emplois, formant ensemble le socle de l’économie humaniste de demain. C’est du moins l’avis de nombreux chefs d’entreprises leaders sur leurs marchĂ©s interviewĂ©s par le magazine 09:58 L’Entreprise. Pour eux, l’esprit entrepreneurial

L E S T R O P H É E S D E L’ E N T R E P R I S E

ENCOURAGENT L’AUDACE

regroupe un faisceau d’une vingtaine de dispositions d’esprit parmi lesquelles : 1. Être animĂ© d’un esprit de conquĂȘte qui rĂ©unit «Les quatre qualitĂ©s qui animaient les explorateurs lors des grandes dĂ©couvertes : la crĂ©ativitĂ©, l’audace, la vision, l’enthousiasme» selon AndrĂ© Choulika prĂ©sident de l’entreprise de biotechnologies Cellectis. 2. Avoir une vision globale et d’avenir animant un leadership qui doit se nourrir d’un projet dĂ©passant largement le cadre formel de l’entreprise sachant que «Sans projet, on ne va nulle part» comme l’affirme Jean Duforest, patron d’ïD Group. 3. Disposer d’une capacitĂ© Ă  crĂ©er du lien interne mais aussi sociĂ©tal et environnemental considĂ©rant que c’est souvent «Le non-marchand qui tire la vision et doit se traduire par les notions de don et de service» revendique Jean Duforest pour qui «On rĂ©ussit vraiment en Ă©quipe, pas contre l’autre.» MĂȘme avis pour Olivier Mellerio, Joaillier rue de la Paix Ă  Paris, pour qui «Nous sommes au service de quelque chose qui nous dĂ©passe. Nous ne poursuivons pas un destin solitaire, la famille, la collectivitĂ© passent avant.» 4. Donner l’exemple pour entraĂźner, c’est le credo de Stanislas de Bentzmann, coprĂ©sident et fondateur de Devoteam, qui mise davantage sur la gĂ©nĂ©rositĂ© et le courage pour entraĂźner les gens et «Ne surtout pas donner le sentiment qu’on court pour soi et pour l’argent. Si l’on n’est pas dans l’exemplaritĂ©, on perd tout de suite l’esprit de commando et le levier de la motivation. Des gens motivĂ©s, cultivĂ©s, il faut les nourrir.» 5. Innover constamment dans la bonne humeur en captant les besoins Ă©mergents, en faisant preuve d’intuition, en osant faire des ruptures dans les pratiques courantes, en bravant le scepticisme gĂ©nĂ©ral, sachant que «La croissance ne vient que si l’on y croit, si l’on est ambitieux, si l’on innove» ainsi que le dit Denis Payre, fondateur de Business Objects et Kiala.

6. Être capable de rĂ©silience en sachant sortir de l’échec, surmonter les erreurs la tĂȘte haute, continuer pour ne pas s’effondrer, afin de devenir encore plus expĂ©rimentĂ©(e) et affermi(e) considĂ©rant que «La croissance d’une PME se construit de tentatives en Ă©checs et de rebonds en succĂšs» pour Denis Payre. MĂȘme avis de la part de Jean-Louis Servan-Schreiber, ancien directeur de groupe de presse, qui affirme que pour rebondir et avancer «Il faut savoir saisir sa chance. Mais ce n’est possible que si l’on se connaĂźt bien, si l’on va vers ce que l’on aime et si l’on sait calibrer ses ambitions en fonction de ses moyens et de ses dĂ©sirs.» 7. Rendre son entreprise pĂ©renne en l’inscrivant dans la durĂ©e est une nĂ©cessitĂ© chez tous les entrepreneurs qui rĂ©ussissent. L’objectif est de «Refuser la tyrannie du court terme» confirme Choulika «Et considĂ©rer que la pĂ©rennitĂ© c’est comme la quĂȘte du Saint-Graal, tout est toujours Ă  refaire et Ă  rĂ©inventer». Il faut Ă©galement savoir transmettre les clĂ©s de la gouvernance et passer le flambeau le moment venu sans s’accrocher. 8. Savoir s’adapter face au marchĂ©, diversifier, externaliser, exporter
 comme le reconnaĂźt Philippe MatiĂšre, PDG d’une entreprise de construction, qui conseille mĂȘme de «Ne pas hĂ©siter Ă  changer de mĂ©tier quand un marchĂ© devient trop concurrentiel». En fait, l’idĂ©al est de «S’ancrer local pour vendre global» comme le souligne Jean-Daniel Beurnier, Fondateur de la chaĂźne de magasins Internity. 9. Ne pas faire comme les autres en considĂ©rant que l’économie ce n’est pas forcĂ©ment une fuite en avant Ă©perdue vers toujours plus d’argent, ou toujours faire mieux que les autres sous prĂ©texte de rafler une clientĂšle aveugle, mais s’appliquer Ă  faire autrement en avançant Ă  son rythme en toute conscience de ses limites. Il faut «Penser long Ă  l’encontre de la planĂšte financiĂšre, c’est fondamental» affirme Jean-Luc Petithuguenin, Pdg de Paprec et d’HĂ©lios.

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MASTER DOSSIER : ENTREPRISE 10. Être responsable, non pas seulement sur le papier, mais dans l’esprit en Ă©tant un citoyen engagĂ© aussi bien au service de son Ă©quipe, de ses salariĂ©s, de l’entreprise, ainsi que sous l’angle sociĂ©tal et environnemental, est le garant du succĂšs en apportant une contribution citoyenne qui dĂ©passe la fonction professionnelle habituelle. 11. Parier sur la diversitĂ© en sortant des conformismes habituels dans le profil des gens recrutĂ©s comme c’est le cas avec Jean-Luc Petithuguenin numĂ©ro trois français du recyclage Paprec dont le credo est de «Recruter des gens de couleurs et de sexes diffĂ©rents, de formations, d’ñges, d’origines sociales et culturelles variĂ©es». Ce PDG agit sans complexe Ă  l’encontre «De la pensĂ©e dominante qui veut que cette gĂ©nĂ©rositĂ© qui permet de rĂ©ussir ne soit plus de mise quand l’entreprise grandit» tout en affirmant que si «Dans un grand groupe on n’ose pas, par conformisme, recruter une femme de 57 ans Ă  un poste d’encadrement, chez nous, ça se fait naturellement». 12. Avoir de l’enthousiasme dans l’action est Ă  la fois un facteur de plaisir pour soi et de partage de sa passion capable d’entraĂźner la motivation collective. Pour Jean Duforest, «Le levier de l’enthousiasme, c’est l’action. Agir pour servir, agir pour donner». Selon sa propre expĂ©rience, «Les inactifs n’ont pas d’influence, alors que le don et le service procurent du plaisir. Plus vous donnez de l’énergie, plus vous en recevez !». MĂȘme avis pour Denis Payre pour qui lancer une entreprise de croissance «C’est partir Ă  la conquĂȘte de l’Everest. S’il n’y a pas l’enthousiasme, la passion, le plaisir, vous ne pouvez pas soulever des montagnes !». 13. Suivre son idĂ©e et son envie jusqu’au bout en sortant des sentiers battus si cela est nĂ©cessaire ainsi que le confirme Henri Seydoux, fondateur de Parrot, qui est «Convaincu que le perfectionnisme est un frein redoutable». Sa technique est de pousser ses troupes Ă  avancer avec la passion du marathonien considĂ©rant qu’«Il faut se permettre des choses avec des raisonnements incomplets et suivre son envie jusqu’au bout.»

14. Avoir l’esprit indĂ©pendant car «Pour ĂȘtre un entrepreneur, il faut assumer seul son destin. C’est une responsabilitĂ© lourde. Mais la contrepartie n’a pas de prix : on dispose de la libertĂ© de mouvement» ainsi que l’explique Jean-Louis Servan-Schreiber, ancien patron du Groupe Expansion et de Psychologies Magazine. Il faut Ă©galement disposer d’un fort esprit d’initiative et ĂȘtre capable de dĂ©sobĂ©issance pour oser faire, car «La libertĂ© d’action est le moteur du mĂ©tier de patron» souligne Aliza JabĂšs, fondatrice de Nuxe. D’aprĂšs Denis Payre, la libertĂ© d’action est une valeur phare. «C’est ce qu’on vend aux collaborateurs de talent qui travaillent dans de grands groupes pour les convaincre de rejoindre un projet d’entreprise en crĂ©ation.» 15. Disposer en soi de l’esprit de libertĂ©, voire mĂȘme cultiver l’esprit de rĂ©bellion, pour FrĂ©dĂ©ric Bedin, prĂ©sident de Public SystĂšme et de Croissance Plus, qui considĂšre qu’«Un entrepreneur, c’est quelqu’un qui passe outre, qui est libre par rapport aux normes. Prendre la libertĂ© d’ĂȘtre entrepreneur est un pied de nez par rapport Ă  ce qui est socialement acceptable !». Il va mĂȘme beaucoup plus loin en diffusant cet esprit de libertĂ© auprĂšs de ses collaborateurs indiquant que «Tous les jours, dans ma boĂźte, des gens ont des idĂ©es inattendues, originales, innovantes, et c’est ce qui crĂ©e de la valeur. J’aime bien la dĂ©sobĂ©issance. Il n’y a que des grandes gueules dans ma boĂźte. Ce matin, j’ai reçu un mail d’un collaborateur qui me fixe un ultimatum, Ă  moi son patron ! Ceux qui ont la capacitĂ© de faire ça sont des bons ! J’aime cet esprit de rĂ©bellion.» 16. RĂ©ussir financiĂšrement pour l’entreprise et pas pour l’entrepreneur est l’une des grandes diffĂ©rences entre les bons entrepreneurs et les autres. C’est l’avis de ClĂ©ment Fayat, patron du groupe de BTP Fayat, pour qui «Ce n’est pas la rĂ©ussite financiĂšre de l’entrepreneur qui compte mais celle de l’entreprise». MĂȘme position pour Jean-Luc Petithuguenin, PDG de Paprec et d’HĂ©lios avouant que pour lui «La rĂ©ussite financiĂšre n’a jamais Ă©tĂ© une motivation. C’est simplement le signe que l’entreprise marche bien». Denis Payre assure, de son cĂŽtĂ©, que «S’enri-

19. DĂ©lĂ©guer aux collaborateurs une autonomie et une libertĂ© d’action suffisante est devenue une approche largement partagĂ©e dans les PME qui gagnent. Pour Stanislas de Bentzmann «Ces ERP qui gĂšrent tous les process, c’est efficace, mais c’est idiot : ça donne envie de rĂ©aliser ses projets ailleurs !». Sa mĂ©thode est de «Faire confiance Ă  des hommes responsables, leur demander d’ĂȘtre fidĂšles Ă  l’entreprise et leur donner beaucoup d’autonomie». Pour ClĂ©ment Fayat, le constat est simple : «Si on ne fait pas confiance Ă  quelqu’un, il ne va pas s’exprimer pleinement» ajoutant qu’«On a le droit de se tromper. Il faut alors ne pas ĂȘtre trop fier et savoir appeler au secours.»

chir ne peut pas ĂȘtre la motivation premiĂšre de l’entrepreneur. Ça se verra, et il ne pourra pas mobiliser ses Ă©quipes». Dans le cas des entreprises familiales, l’essentiel de la fortune reste souvent dans l’entreprise comme le revendique Eric HĂ©naff en indiquant que «Lorsqu’on a une entreprise familiale, tant qu’on n’a pas vendu, on n’est pas riche !». 17. Etre Ă  l’écoute de ses salariĂ©s, cultiver le sens du clan et de la famille, privilĂ©gier l’ancrage dans son territoire favorise une proximitĂ© propice Ă  une bonne Ă©coute du client et Ă  un management direct. Pour Jean-Daniel Beurnier, fondateur d’Avenir Telecom et de la chaĂźne de magasins Internity, le lien de proximitĂ© «C’est toute une chaĂźne relationnelle qui va du collaborateur au client. C’est aussi une dimension relationnelle et affective entre les salariĂ©s et les dirigeants qui est mĂ©caniquement plus forte dans les boĂźtes installĂ©es en rĂ©gion». Cet Ă©tat d’esprit est identique chez HervĂ© Lecesne, prĂ©sident de Nactis, pour qui la rĂ©activitĂ© et la disponibilitĂ© sont des forces auprĂšs des clients, en s’appliquant Ă©galement lui-mĂȘme Ă  donner l’exemple en interne «Consacrant 60% de son temps Ă  des rĂ©unions internes» et en revendiquant le fait que «Si un salariĂ© me pose une question, j’essaie de lui rĂ©pondre rapidement, sans me rĂ©fugier derriĂšre l’organigramme ou un planning trop chargĂ©. Ma porte est ouverte, on peut me joindre sur mon portable.»

20. Rester toujours maĂźtre de ses dĂ©cisions sur le moyen et long terme en Ă©vitant le rendement Ă  court terme en faveur des actionnaires. C’est la position d’Eric Cougnaud, PDG du groupe familial Ă©ponyme, pour qui bien gĂ©rer son entreprise suppose qu’«Il ne faut avoir de comptes Ă  rendre Ă  personne sinon Ă  soi-mĂȘme. Autrement dit, rester maĂźtre dans ses dĂ©cisions est indissociable de la performance durable».

n COMMENT MAXIMISER SES PROFITS ?

7 CONSEILS DE BASE

18. Faire preuve de ïŹ‚exibilitĂ©, de crĂ©ativitĂ© et d’agilitĂ© avec un grand sens de l’adaptation, permet de compenser l’effet de taille et la vulnĂ©rabilitĂ© face Ă  la crise. Pour Stanislas de Bentzmann, cofondateur de Devoteam, «Il faut garder en mĂ©moire la prĂ©caritĂ© des dĂ©buts. L’instinct de survie est dans le code gĂ©nĂ©tique des start-up». Il faut Ă©galement agir ici et maintenant comme le confirme Jean Duforest qui Ă©voque Ă©galement l’instinct de survie en affirmant que «Ce qui compte pour l’entrepreneur, c’est le prĂ©sent : chaque journĂ©e est vĂ©cue dans l’action. Ce qui n’est pas contradictoire avec la pĂ©rennitĂ© et la durabilitĂ© car je dois ĂȘtre responsable pour la gĂ©nĂ©ration future.»

Pour augmenter ses profits et redevenir rentable, il faut savoir se recentrer sur l’essentiel, c’est-Ă -dire sur son savoir-faire, ses principaux produits et services phares et surtout sur les meilleurs clients. En cela, le recours au bon sens, bien plus que les indicateurs sophistiquĂ©s, suffit pour augmenter ses profits, voire les maximiser, en appliquant quelques rĂšgles simples ayant fait leurs preuves. 1. Agir sur le catalogue de produits et services L’idĂ©e est de faire comme Apple qui, avec une gamme de seulement 20 produits, est devenue l’une des entreprises les plus rentables du

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MASTER DOSSIER : ENTREPRISE monde. L’avantage dans la rationalisation de son catalogue est de pouvoir se concentrer non seulement sur l’amĂ©lioration des produits et/ou des services prioritaires mais surtout de rĂ©pondre mieux et plus rapidement aux demandes de ses clients. Pour redĂ©finir son nouveau catalogue, il est nĂ©cessaire d’analyser la rentabilitĂ© produit par produit (ou service par service) en dĂ©finissant ceux qui sont, Ă  la fois, les plus populaires et les plus rentables et pas uniquement les plus populaires s’ils s’avĂšrent ne pas ĂȘtre rentables. 2. Faire le mĂ©nage dans sa clientĂšle En gĂ©nĂ©ral, les entreprises passent plus de temps avec les clients mĂ©contents, voire cassepieds, qu’avec les bons clients. Aussi la rentabilitĂ© d’une affaire exige de se dĂ©barrasser des clients qui sont des sources Ă  problĂšmes et consomment trop de temps. Il est prĂ©fĂ©rable de les laisser partir Ă  la concurrence et/ou de les indemniser, plutĂŽt que de perdre du temps avec eux. Dans le cas oĂč ils reviennent Ă  la charge, la meilleure maniĂšre de les dissuader est de leur proposer un service ou un produit Ă  un tarif Ă©levĂ©, sans possibilitĂ© de remise et avec paiement d’avance. 3. Augmenter la valeur des services additionnels Sachant qu’en rĂ©duisant son catalogue on rĂ©duit momentanĂ©ment son activitĂ©, il faut alors compenser en augmentant la valeur de ses services. La meilleure façon de procĂ©der est d’interroger une partie de sa clientĂšle sur les services Ă  fournir afin d’augmenter la valeur ajoutĂ©e des produits. Souvent en ciblant prĂ©cisĂ©ment les attentes de ses clients, la probabilitĂ© est grande d’augmenter ses profits en proposant simplement des services additionnels peu coĂ»teux. 4. Ignorer ses propres prĂ©fĂ©rences C’est toujours l’avis des clients qui compte bien avant le sien, mĂȘme si l’on trouve ses produits gĂ©niaux. La rĂšgle en la matiĂšre est de coller le plus prĂ©cisĂ©ment aux besoins des clients et non aux siens, en se disant Ă©ventuellement que l’on est en avance sur son temps ou que les autres n’ont rien compris. Peu importe, c’est la condition sine qua non de l’économie de marchĂ© que de favoriser l’adĂ©quation de l’offre Ă  la demande et de tirer un trait sur le temps oĂč l’entreprise faisait la pluie et le beau temps sur son marchĂ© (hors monopole et oligopole). 5. Changer de stratĂ©gie Certains produits de premier plan doivent ĂȘtre proposĂ©s dans une offre de second plan en testant Ă©ventuellement un nouveau prix qui peut ĂȘtre l’occasion d’une augmentation des ventes. C’est aussi l’occasion de repositionner son offre en cherchant une niche «abritĂ©e» qui ne contient pas dĂ©jĂ  des offres concurrentes similaires.

6. Mettre en avant une autre facette du produit Votre publicitĂ© promeut-elle l’avantage principal ? Avez-vous inclus tous les avantages ? Ciblez-vous les bons consommateurs ? Regardez tout cela attentivement. Si aucun de vos efforts n’augmente vos profits, Ă©conomisez votre argent et trouvez un produit avec un meilleur potentiel de revenus. 7. Essayer d’autres mĂ©dias Le problĂšme de la publicitĂ© est de savoir si elle cible les bons consommateurs. Rien de tel pour cela que d’essayer diffĂ©rents journaux et/ou diffĂ©rentes catĂ©gories d’annonces, y compris les petites annonces des journaux payants et/ou gratuits.

n POURQUOI INVESTIR EN FRANCE OU EN RÉGION ?

PROJET GOUVERNEMENTAL 2014-2025 Dans son discours «Investir pour la France» du 09/07/2013, le premier ministre Jean-Marc Ayrault a tenu Ă  rappeler que «Investir, c’est se projeter dans l’avenir». Il a souhaitĂ© Ă  cette occasion «Parler de la France de demain» en dĂ©voilant son nouveau plan d’investissements qui doit redessiner le visage de la France de 2025. Plusieurs prioritĂ©s ont Ă©tĂ© fixĂ©es afin de «Redonner de l’élan, redonner de la force, redonner de la confiance» en ayant pour double ambition celle de la compĂ©titivitĂ© de l’économie et celle du caractĂšre durable de son dĂ©veloppement. En faisant le choix de l’investissement en cohĂ©rence avec sa stratĂ©gie de politique Ă©conomique, les 4 grands axes retenus sont : . Le rĂ©tablissement des finances publiques . La modernisation des dispositifs de formation . Le renforcement de la compĂ©titivitĂ© des entreprises . L’engagement de la transition Ă©cologique

nĂ©s Ă  favoriser la transition Ă©cologique. Tous les investissements seront soumis Ă  un critĂšre d’éco-conditionnalitĂ©. Les autres prioritĂ©s concernent les universitĂ©s, l’industrie de demain, le numĂ©rique, la santĂ©, l’excellence technologique. ‱ MobilitĂ© Plus de 5 milliards d’euros par an pour la modernisation et le dĂ©veloppement des infrastructures et services de transports avec Ă©galement l’objectif de renouveler l’intĂ©gralitĂ© des trains IntercitĂ©s entre 2015 et 2025. En complĂ©ment l’Etat souhaite engager, en partenariat avec les rĂ©gions, un diagnostic des complĂ©mentaritĂ©s entre les dessertes TER et IntercitĂ©s de façon Ă  mieux articuler les parcours point Ă  point d’amĂ©nagement du territoire et les parcours rĂ©gionaux Ă  compter de 2015. À cela s’ajouteront les financements mobilisĂ©s pour le Nouveau Grand Paris soit environ 1,5 milliard d’euros par an. L’objectif est d’atteindre 200 km de mĂ©tro supplĂ©mentaires, 72 nouvelles gares et 15 000 emplois induits chaque annĂ©e, soit prĂšs de 30 MdE d’effort collectif d’investissement. A moyen terme, 90% des Franciliens habiteront Ă  moins de 2 km d’une gare. Sur le plan national d’ici 2030, 2/3 de l’effort sera consacrĂ© Ă  la transformation des rĂ©seaux existants et 1/3 aux grands projets grĂące Ă  la contractualisation avec les Ă©lus dans le cadre des contrats de plan Etat-RĂ©gion. PrioritĂ© est donnĂ©e Ă 

l’amĂ©lioration des rĂ©seaux routiers et ferroviaires, ainsi qu’à la finalisation des 4 chantiers de LGV engagĂ©s. A partir de 2017, engagement progressif des grands projets retenus par le Gouvernement et renouvellement de matĂ©riel roulant pour adapter l’offre aux besoins des français. Sachant que l’avenir du transport ferroviaire de marchandises passe par les autoroutes ferroviaires et le transport combinĂ© maritime et terrestre le Gouvernement confirme le lancement de l’autoroute ferroviaire atlantique reliant Lille (Dourges) Ă  Bayonne (Tarnos). La SNCF-GĂ©odis doit lancer simultanĂ©ment l’autoroute ferroviaire entre Calais (CĂŽte d’Opale) et Perpignan (Le Boulou - CĂŽte Vermeille). 4 lignes d’autoroutes ferroviaires seront ainsi en service en 2015, permettant de transfĂ©rer 150 000 poids lourds par an en 2015 sur des trains, avec un objectif de 500 000 par an en 2020. ‱ Economie numĂ©rique L’objectif est de donner Ă  la France la place qui lui revient sur la carte de l’économie numĂ©rique mondiale, enjeu de croissance Ă©conomique et de souverainetĂ©. Pour cela, il est prĂ©vu le dĂ©ploiement de l’Internet Ă  trĂšs haut dĂ©bit sur tout le territoire avec 20 MdE sur 10 ans afin d’obtenir une rĂ©duction par 10 du temps de tĂ©lĂ©chargement et la multiplication par 10 des hauts dĂ©bits actuels. L’objectif est d’atteindre 57% de la population couverte par les opĂ©rateurs d’ici 2020, le reste l’étant par les collectivitĂ©s locales. Pour cela, l’Etat subventionne Ă  hauteur de 3MdE les territoires

Rappel des principales prioritĂ©s du programme «Investir pour la France» ‱ PIA 2 12 MdE sont prĂ©vus en complĂ©ment des orientations du redĂ©ploiement de 2,2 MdE dĂ©cidĂ©es en janvier 2013. L’objectif de ce nouveau PIA est de favoriser des projets innovants conduisant Ă  la crĂ©ation de valeur pour la collectivitĂ© et la crĂ©ation d’emplois dans des filiĂšres d’avenir. Les dĂ©penses du nouveau PIA monteront progressivement en puissance et prendront le relais du PIA 1 (35 MdE) dont les investissements dĂ©cĂ©lĂ©reront Ă  partir de 2016. Plus de 50% du financement sera consacrĂ© Ă  des investissements directs ou indirects desti-

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MASTER DOSSIER : ENTREPRISE les moins denses avec un soutien renforcĂ© pour les territoires qui se regroupent autour d’un projet commun. L’autre grand objectif est d’investir dans les technologies stratĂ©giques qui prĂ©parent l’Internet de demain en crĂ©ant un environnement favorable Ă  la naissance de champions français du numĂ©rique. Il s’agit Ă©galement de sĂ©lectionner les meilleurs projets pour crĂ©er quelques nouvelles Initiatives d’Excellence, campus Ă  rayonnement international ou encore permettre l’accĂšs des laboratoires Ă  des instruments de recherche de haut niveau. 4. Nouveau contrat de plan État-RĂ©gion Les futurs contrats couvriront la pĂ©riode 20142020 en cohĂ©rence avec les financements europĂ©ens et se caractĂ©riseront par une dimension stratĂ©gique plus forte que la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente. La premiĂšre prioritĂ© du gouvernement est d’amĂ©liorer les services et les rĂ©seaux existants avec des moyens confortĂ©s dans le volet mobilitĂ© des futurs Contrats de Plan ÉtatRĂ©gions (CPER).Ce volet doit associer les diffĂ©rents modes de transport (routier, ferroviaire, fluvial). De son cĂŽtĂ©, RĂ©seau FerrĂ© de France (RFF) doit mettre en Ɠuvre une stratĂ©gie de modernisation du rĂ©seau ferroviaire Ă  court et moyen terme structurĂ©e autour des objectifs de sĂ©curitĂ©, de pĂ©rennitĂ©, de capacitĂ©, de rĂ©gularitĂ© et de contribution du rĂ©seau Ă  la transition Ă©nergĂ©tique. Cette stratĂ©gie sera dĂ©clinĂ©e dans l’ensemble des territoires en lien avec les collectivitĂ©s. Une enveloppe moyenne de 2 MdE/an sera maintenue pour le renouvellement du rĂ©seau. Les 3 autres principales thĂ©matiques retenues dans les CPER sont : . L’enseignement supĂ©rieur, la recherche et l’innovation . Le numĂ©rique et ses usages . La transition Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique ‱ Investir pour la transition Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique . MaĂźtriser les nouvelles technologies de gestion, de transport et de production d’énergie et de chaleur (stockage d’énergie, piles Ă  combustible, Ă©nergies marines, solaires, biomasse, biocarburants, gĂ©othermie, pompe Ă  chaleur, rĂ©seaux intelligents).

. Inciter les entreprises Ă  limiter leur consommation d’énergie et Ă  rĂ©duire leur impact sur l’environnement. . Permettre une rĂ©novation thermique ambitieuse des bĂątiments. . Favoriser l’émergence de projets innovants pour la rĂ©novation des bĂątiments. . Accompagner les entreprises du secteur pour assurer la rĂ©novation de 500 000 logements par an (dont 120 000 sociaux) afin de faire reculer la prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique et permettre aux mĂ©nages de consommer moins Ă  confort constant. . DĂ©velopper des filiĂšres performantes de recyclage Ă  une Ă©chelle industrielle. . Agir en faveur des technologies vertes (gĂ©nie Ă©cologique notamment) en investissant dans les projets portĂ©s par les entreprises de ces secteurs en croissance. . Intensifier le dĂ©veloppement de nouvelles solutions de transport de demain (rĂ©duction des Ă©missions, connectivitĂ©, transport collectif). ‱ Projet Linky Il s’agit du dĂ©ploiement de prĂšs de 3 millions de «compteurs intelligents» Linky sous la tutelle d’EDF-GDF d’ici Ă  2016. L’objectif est de favoriser les Ă©conomies d’énergie et de faciliter la vie des utilisateurs avec le relevĂ© Ă  distance, une aide Ă  la maĂźtrise de la consommation et le pilotage automatique des appareils Ă©lectriques du foyer. Ensuite, tous les logements en seront Ă©quipĂ©s d’ici 2020. ‱ AccroĂźtre la performance industrielle . Innover et investir dans des projets industriels ambitieux et dans des relais de croissance pour relever le dĂ©fi Ă©nergĂ©tique, Ă©cologique et du dĂ©veloppement durable. Ces projets concerneront potentiellement toutes les filiĂšres industrielles (agroalimentaire, santĂ©, bois, chimie, construction 
) . Inciter Ă  la robotisation et la modernisation des processus de production de sites industriels. . Accompagner le dĂ©veloppement des technologies de pointe, notamment dans l’industrie aĂ©ronautique qui est fortement exportatrice et

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crĂ©atrice d’emplois pour tous les programmes qui favoriseront de rĂ©elles amĂ©liorations au plan environnemental (diminution du poids, rĂ©duction significative de la consommation de carburant,rĂ©duction des Ă©missions de CO2 ou d’oxydes d’azote, recyclage des matĂ©riaux composites
). ‱ AccĂ©lĂ©rer l’émergence de projets issus des pĂŽles de compĂ©titivitĂ© . Accompagner les inventeurs et les crĂ©ateurs du pays, y compris dans de nouvelles formes d’innovation. . SĂ©curiser et accroĂźtre la valorisation de la propriĂ©tĂ© intellectuelle des entreprises. ‱ Investir dans les technologies clĂ©s en faveur de la santĂ© Un effort d’investissement de 4,5 milliards d’euros par an est prĂ©vu pour la modernisation des hĂŽpitaux sur tous les territoires en favorisant le dĂ©veloppement de nouvelles technologies et de nouveaux Ă©quipements de santĂ©. C’est aussi : . Accompagner des projets d’entreprises capables de concevoir, de valider cliniquement, puis d’industrialiser des produits de santĂ© innovants (biotechnologies, dispositif mĂ©dical, 
). . Lancer un nouvel appel Ă  projets pour des instituts hospitalo-universitaires, pĂŽles d’excellence associant une universitĂ©, un Ă©tablissement de santĂ© et des Ă©tablissements de recherche et rĂ©unissant, dans un domaine de spĂ©cialitĂ© donnĂ©, des Ă©quipes de chercheurs et de mĂ©decins français et Ă©trangers pour rendre accessibles aux patients les derniĂšres thĂ©rapeutiques. . Mobilisation des technologies numĂ©riques en faveur de la santĂ©. ‱ Investir pour la jeunesse et les quartiers . Identifier et accompagner les initiatives entrepreneuriales qui implantent de l’activitĂ© dans les quartiers. . Stimuler la rĂ©alisation d’internats de la rĂ©ussite dans les territoires pour renforcer les chances de chacun Ă  l’école.

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. Mise en place d’un nouveau programme de renouvellement urbain pour 5 MdE qui doit s’intĂ©grer dans de vĂ©ritables projets de territoire qui articuleront la vision urbaine avec la cohĂ©sion sociale, le dĂ©veloppement Ă©conomique avec les mobilitĂ©s. Il doit Ă©galement permettre de refaire la ville en mĂȘme temps que de rĂ©vĂ©ler tout le potentiel des quartiers. ‱ Investir dans la formation . Equiper des capacitĂ©s d’accueil et de formation en alternance en faveur des principaux mĂ©tiers recherchĂ©s aujourd’hui. . Faire Ă©merger des opĂ©rations innovantes de formation ou de reconversion de site qui soient portĂ©es par des consortiums employeurs/organismes de formation et nĂ©gociĂ©es avec les organisations reprĂ©sentatives dans les entreprises ou les rĂ©gions concernĂ©es en accompagnement des mutations Ă©conomiques. ‱ Innover en investissant pour moderniser l’Etat . SĂ©lectionner, sous une forme d’appels Ă  projets, et donner les moyens d’accĂ©lĂ©rer la rĂ©alisation des projets ambitieux de transformation de l’action publique, pour amĂ©liorer la qualitĂ© des services publics pour les usagers.

n LE BUSINESS

MODEL, UN OUTIL STRATÉGIQUE

UNE CARTOGRAPHIE DES ÉLÉMENTS CLÉS DU PROJET Dans la crĂ©ation d’entreprise ou d’activitĂ©, la rĂ©daction du business model ou modĂšle d’affaires (Ă  ne pas confondre avec le business plan ou «plan d’affaires» plus comptable et financier) permet d’effectuer une reprĂ©sentation synthĂ©tique du positionnement de l’activitĂ© et de la logique d’entreprise ainsi que la modĂ©lisation de la façon dont l’entreprise va faire du business sur une pĂ©riode donnĂ©e. Il s’agit

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MASTER DOSSIER : ENTREPRISE lĂ  d’un exercice majeur (souvent accompagnĂ© de PowerPoints) censĂ© donner un aperçu complet de la vision du crĂ©ateur et de sa capacitĂ© Ă  crĂ©er de la valeur, tant au niveau de la finalitĂ© du projet (but, offres, stratĂ©gies) que des ressources humaines, financiĂšres et moyens dĂ©ployĂ©s (infrastructure, organisation de l’activitĂ©, pratiques de diffusion ou de distribution, processus mis en place, rĂšgles de fonctionnement). Le business model est avant tout un outil de rĂ©flexion qui permet de cartographier les Ă©lĂ©ments clĂ©s du projet de crĂ©ation et de les organiser en un tout cohĂ©rent et pertinent. Quelles ques soient les dĂ©finitions, les piliers de tout modĂšle Ă©conomique sont : . La proposition de valeur faite aux clients qui doit satisfaire un besoin ou rĂ©pondre Ă  un problĂšme ; . L’architecture de valeur qui comprend la chaĂźne de valeur interne de l’entreprise et la chaĂźne de valeur externe ; . L’équation de profit qui dĂ©coule de la structure des coĂ»ts et du modĂšle de revenus adoptĂ©.

LES 10 PRINCIPALES COMPOSANTES DU BUSINESS MODEL En cela, le business model est un outil de «prĂ©paration» qui permet de manipuler les ressources dites «clĂ©s» Ă  l’intention des partenaires du projet (banques, investisseurs, associĂ©s, fournisseurs). Il s’agit lĂ  de rĂ©aliser une sorte de mĂ©mo Ă©volutif au fil de l’analyse et de la mise en place du projet, tenant compte du caractĂšre incertain de l’évolution du cadre Ă©conomique, de la volatilitĂ© des positions et des parts de marchĂ©, du changement des rĂšgles concurrentielles
 En fait, il existe plusieurs formes de business models (celui de la crĂ©ation, du dĂ©veloppement interne, de la croissance externe
) ainsi que de canvas (matrices) selon les publics et objectifs visĂ©s, la taille du secteur d’activitĂ© et de l’entreprise cliente. Les composantes habituelles du business model recouvrent gĂ©nĂ©ralement les 10 points suivants : 1. Positionnement du projet ou de l’activitĂ© Il s’agit d’indiquer prĂ©cisĂ©ment ce qu’est l’en-

treprise et/ou ce qu’elle va faire afin que n’importe qui comprenne en 15 secondes (ou en 2 ou 3 phrases). Exemple : Un restaurant convivial sur le thĂšme basque qui respectera «l’esprit basque» et les Ă©vĂšnements basques, dans lequel les clients seront invitĂ©s Ă  faire connaĂźtre leurs propres recettes «de famille» et leurs propres producteurs qui, aprĂšs test par le restaurateur, seront ensuite proposĂ©es Ă  la carte. 2. Segments de clientĂšle Les clients sont au cƓur du projet car ce sont eux qui font vivre l’entreprise. Cela suppose d’indiquer prĂ©cisĂ©ment les cibles ou segments de cible (groupe homogĂšne de personnes / d’entreprises ayant les mĂȘmes besoins) avec qui l’entreprise engage le mĂȘme type de relation, qu’elle peut servir avec le mĂȘme canal de distribution, qui ont la mĂȘme sensibilitĂ© Ă  la communication et qui acceptent de payer le mĂȘme prix. Il convient lĂ  de distinguer clairement ceux qui paient (les clients) des autres (les utilisateurs) en rĂ©alisant, Ă  chaque fois, un nouveau document par cible (dans le cas de plusieurs segments de cibles) en ajustant l’ensemble des composantes du business model Ă  chaque segment. Exemple : . Segment 1 : Les personnes natives du pays basque qui veulent retrouver l’esprit de leur pays . Segment 2 : les personnes voulant dĂ©couvrir le pays basque . Segment 3 : les personnes «fans» du pays basque - MarchĂ© de niche 3. Proposition de valeur La proposition de valeur est ce qui fait que les clients vont acheter le produit / service plutĂŽt que celui d’une autre entreprise. Il s’agit de la combinaison de produits et/ou de services qui rĂ©pond aux besoins, exigences de la cible / segments de client. La composante «proposition de valeur» est indissociable de la composante «segment de clientĂšle». Exemple : . A quels besoins l’offre apporte-t-elle une rĂ©ponse ? : NouveautĂ© et personnalisation ; Motivation affective

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. Quel problĂšme le produit / service rĂ©soutil ? : Besoin de la population basque de se retrouver entre soi, d’appartenir Ă  une communautĂ©. 4. Canaux Par quels canaux allez-vous faire connaĂźtre votre proposition de valeur ? Comment allezvous aider vos clients Ă  choisir votre proposition de valeur plutĂŽt que celle d’un concurrent (et donc Ă  Ă©valuer votre proposition de valeur afin de dĂ©cider qu’elle est meilleure que celle des concurrents) ? Comment allez-vous vendre vos produits / services (vente en ligne, magasins, grossiste...etc.) ? Quel systĂšme de SAV ? Quels seront vos points de contacts avec vos clients. Exemple : . Distribution en restaurant . Communication bilingue (basque et français) via les sites communautaires basques et les rĂ©seaux sociaux, auprĂšs des offices de tourisme, tour-opĂ©rateurs, sites de voyages, guides touristiques . Blog pour animer la communautĂ© 5. Relations avec les clients Quel type de relations Ă©tablir avec la cible / chacun des segments de la cible (self-service, communautaire, assistance personnelle, SAV... etc.) ? Sur quels supports seront-ils en relation avec l’entreprise (catalogue, site, appli mobile
) ? Comment entrer en relation avec les futurs clients ? Comment les fidĂ©liser ? Exemple : . Self-service pour les soirĂ©es Ă©vĂšnementielles . Service Ă  table avec explication des plats 6. Flux de revenus Qu’est-ce que les clients sont prĂȘts Ă  payer ? Comment chacun des segments paiera-t-il ? (ponctuellement Ă  chaque achat / location, abonnement, forfait annuel, prix fixes ou nĂ©gociations possibles, prix diffĂ©rent par cible, prix en fonction des enchĂšres, prix en fonction des volumes vendus
) Si l’entreprise propose un service gratuit Ă  un segment de clients, lequel apportera des revenus ? Exemple : . Paiement Ă  la consommation

. Abonnement avec remise pour les clients les plus fidĂšles 7. Ressources clĂ©s Ce sont les ressources les plus importantes pour que l’affaire fonctionne : locaux, matĂ©riels, machines, fonds financiers, ressources humaines, achats de compĂ©tences, logiciels, marque
 Ces ressources doivent ĂȘtre en lien avec les canaux de distribution, communication
 Exemple : . Un financement pour acheter le fonds de commerce et l’amĂ©nager (350KE) . Un permis d’exploitation, la licence IV, une formation prĂ©alable . Organisation : Un local, un chef basque, un blog . Des recettes typiques de la rĂ©gion . Du personnel de cuisine et de salle 8. ActivitĂ©s clĂ©s Ce sont les activitĂ©s les plus importantes Ă  mener pour que l’affaire fonctionne : la production, la gestion logistique, l’ingĂ©nierie, la gestion d’un site web
 Exemple : . Conception et fabrication des plats avec les producteurs rĂ©gionaux, . Organisation et animation des Ă©vĂšnements basques 9. Partenariats clĂ©s Ce sont les intervenants stratĂ©giques du projet : fournisseurs clĂ©s, partenaires clĂ©s
 Exemple : . Les producteurs et Ă©leveurs du pays basque 10. Structure des coĂ»ts Quels sont les coĂ»ts les plus importants ? Quelles sont les activitĂ©s les plus coĂ»teuses ? Quelles sont les ressources les plus coĂ»teuses ? ... Exemple : . CoĂ»ts fixes avec le loyer et le personnel . CoĂ»ts variables avec les matiĂšres premiĂšres Principales sources utilisĂ©es : L’Entreprise L’Expansion - cdn.zendesk.com - marketeurweb.com - arnoe.me - gouvernement.fr - businessmodelfab.com - cci.fr

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ACTUALITÉS VENDÉE OCEA INVESTIT 15 ME POUR HONORER SES SUCCES COMMERCIAUX

BasĂ© aux Sables-d’Olonne, le chantier naval OcĂ©a est connu pour ses bateaux en coque aluminium : embarcations de surveillance cĂŽtiĂšre, navires dĂ©diĂ©s Ă  l’ocĂ©anographie, vaisseaux militaires, yachts
 Pour faire face Ă  une succession de commandes Ă  l’export (90% du CA) Ă©manant d’IndonĂ©sie, du SĂ©nĂ©gal, du BĂ©nin, d’AlgĂ©rie ou de Suisse, OcĂ©a investit 15 ME pour reconfigurer son dispositif industriel sur le site des Sablesd’Olonne, qui permettra de construire des navires plus longs (jusqu’à 75 mĂštres), en phase avec la demande du marchĂ©. La nouvelle unitĂ©, qui s’étendra sur prĂšs de 11.000 m2, sera opĂ©rationnelle fin 2014. L’entreprise, qui emploie 240 salariĂ©s et un volant important d’intĂ©rimaires, dispose de trois autres sites industriels Ă  Fontenay-le-Comte, La Rochelle et Saint-Nazaire. Son CA devrait bondir de 60 ME en 2012 Ă  100 ME en 2013.

LE GROUPE LIEBOT TIENT LE CAP

BasĂ© aux Herbiers, le groupe Liebot est spĂ©cialisĂ© dans la fabrication de fenĂȘtres industrielles via ses filiales K-Line, MC France, CAIB, Bipa et Bipa Sud mais aussi dans les façades avec sa sociĂ©tĂ© Ouest Alu. En 2012, malgrĂ© un secteur du bĂątiment en crise, le groupe a vu son CA progressĂ© de 3%, atteignant 377 ME en 2012. 300 personnes ont mĂȘme Ă©tĂ© embauchĂ©es sur l’ensemble du groupe au cours des deux derniĂšres annĂ©es, faisant passer l’effectif de 1.545 en 2010 Ă  plus de 1.800 salariĂ©s aujourd’hui. La raison de ce succĂšs ? Le retour sur investissements des 67 ME injectĂ©s depuis 2010 pour crĂ©er quatre usines : le site K-Line des Herbiers (10.000 m2) consacrĂ© aux portes d’entrĂ©e, l’usine Bipa de Soissons qui fabrique et distribue des fenĂȘtres PVC aux professionnels, le site CAIB de Cholet qui dispose de 10.000m2 supplĂ©mentaires pour fabriquer des menuiseries aluminium distribuĂ©es auprĂšs des GMS comme Lapeyre, RĂ©seau Pro ou Leroy Merlin et l’usine MC France de Cugand
 opĂ©rationnelle depuis septembre 2013.

BOUYER-LEROUX FABRIQUE 1.000 TONNES DE BRIQUES PAR JOUR

InstallĂ©e sur 12 ha Ă  Saint-Martin-des-Fontaines, la SCOP Bouyer-Leroux produit 350.000 tonnes de briques par an. Avec son autre site de la SĂ©guiniĂšre (49), elle est le leader rĂ©gional de la brique d’argile et un des trois leaders nationaux couvrant commercialement la moitiĂ© du territoire français. Fort de ses 105 salariĂ©s-associĂ©s qui se relient jour et nuit, 7 jours sur 7, l’entreprise fabrique des briques de murs, des briques de cloison et des tuiles. De la prospection des terrains qui seront acquis et exploitĂ©s pour l’argile Ă  la livraison finale auprĂšs des clients en passant par le broyage, l’extrusion de la matiĂšre, la cuisson, le coupage, le sĂ©chage, tout est rĂ©alisĂ© en interne.

EUROPE SNACKS INVESTIT 17 ME POUR ACCROITRE SES CAPACITES

Le fabricant de biscuits apĂ©ritifs sous marque de distributeur Europe Snacks, installĂ© Ă  St-Denisla-Chavasse, va investir 17 ME dans deux nouvelles lignes de production. La ligne de « crackers » mise en service l’an dernier ayant dĂ©jĂ  atteint sa capacitĂ© de production maximum (40 millions de paquets), 5 ME vont ĂȘtre investis dans une deuxiĂšme ligne dĂšs 2014. 12 ME vont aussi ĂȘtre engagĂ©s dans une extension de 2.500 m2 pour y installer une quatriĂšme ligne de production de « tuiles » qui permettra d’atteindre 75 millions de tubes par an. Rappelons que Europe Snacks, dont les actionnaires sont IK Partners (depuis 2010), la famille Caillavet et cinq des membres du comitĂ© de direction, avaient dĂ©jĂ  investi 10 ME en 2011, puis 6 ME en 2012. GrĂące Ă  de nouveaux marchĂ©s signĂ©s en Italie, en Grande-Bretagne et en Allemagne, le CA de l’entreprise devrait poursuivre son ascension : 58 ME en 2010, 66 en 2011, 77 en 2012 et proche de 90 ME pour 2013. Les embauches (50 en 2011-2012 et 30 en 2013) Ă©voluent en consĂ©quence, portant les effectifs Ă  330 salariĂ©s Ă  la fin de cette annĂ©e. Principal concurrent de Belin et de Pringles,

Europe Snacks envisage de racheter des entreprises Ă©trangĂšres et se donne comme objectif de rĂ©aliser 50% de son CA Ă  l’export, contre 8% aujourd’hui
 sachant que les europĂ©ens sont en moyenne plus consommateurs de biscuits apĂ©ritifs que les français.

BENETEAU FERME SON SITE DE BEAUVOIR-SUR-MER

Le site BĂ©nĂ©teau de Beauvoir-sur-Mer qui emploie 133 salariĂ©s est fermĂ© depuis le 1er septembre 2013. La production, dĂ©diĂ©e aux unitĂ©s de moins de 9 mĂštres (12 modĂšles diffĂ©rents), est transfĂ©rĂ©e sur le site challandais (272 salariĂ©s) qui fabrique des unitĂ©s allant jusqu’à 12 mĂštres.

TRANSPORTS PINEAU DANS LE GIRON DU GROUPE MOUSSET

Transports Pineau est dorĂ©navant une filiale du Groupe Mousset. Le transporteur herbretais, qui appartenait Ă  AltĂ©ad, entreprise de transports exceptionnels & levage, va pouvoir dĂ©velopper des synergies complĂ©mentaires avec son nouveau propriĂ©taire tout en gardant son autonomie. Fort de ses 102 salariĂ©s, 85 camions et 125 remorques, Transports Pineau espĂšre pouvoir tirer parti du maillage gĂ©ographique de l’entreprise Mousset pour rĂ©activer son activitĂ© et attirer de nouveaux donneurs d’ordre (90% sont actuellement dans un rayon de seulement 50 Ă  100 km).

DUBREUIL SE DIVERSIFIE DANS LA DECONSTRUCTION AUTOMOBILE

Via sa filiale « Auto PiĂšces Atlantique », le groupe vendĂ©en Dubreuil a pris une participation de 34% dans la sociĂ©tĂ© Atlantic Recycl’Auto (ARA), basĂ©e Ă  Saint-Nicolas-de-Redon (44). SpĂ©cialisĂ©e dans la dĂ©construction automobile, ARA dispose d’un site industriel ultra-moderne de 4,5 ha qui, grĂące Ă  des process industriels automatisĂ©s, robotisĂ©s et informatisĂ©s, permet un taux de recyclage des vĂ©hicules de 95% contre 85% en moyenne nationale. Ce site, qui

a reprĂ©sentĂ© un investissement de 6 ME et emploiera Ă  terme 60 personnes, est en capacitĂ© de traiter annuellement jusqu’à 16.000 vĂ©hicules accidentĂ©es ou en fin de vie. ConcrĂštement, ARA assure la collecte des voitures, rĂ©alise la dĂ©pollution et la dĂ©construction des vĂ©hicules. Elle procĂšde au tri des matĂ©riaux pour les recycler, les valoriser ou les reconditionner en piĂšces de rĂ©emploi. Ces piĂšces d’occasion sont ensuite commercialisĂ©es auprĂšs des particuliers et des professionnels. « Nous recherchions de nouvelles activitĂ©s complĂ©mentaires Ă  la distribution automobile qui est durement touchĂ©e par la crise. Nous trouverons lĂ  des synergies transversales avec deux autres filiales du Groupe : Codimatra et TMC qui opĂšrent dĂ©jĂ  dans la dĂ©construction de matĂ©riels TP et agricoles », explique Paul-Henri Dubreuil, PrĂ©sident du Directoire du Groupe qui vise un CA de 1,4 Mrd d’E en 2013.

PLAN D’INVESTISSEMENTS DE 8 ME POUR CARRE

SpĂ©cialisĂ©e dans les machines agricoles de prĂ©paration des sols et d’entretien des cultures (ameublisseurs, dĂ©compacteurs, semoirs, rouleaux, herses
), la sociĂ©tĂ© CarrĂ© de Saint-Martin-desNoyers va investir 8 ME sur trois ans. La premiĂšre tranche concerne un bĂątiment tertiaire livrable en fin d’annĂ©e et sera suivie, en juillet 2014, d’une extension de 4.500 M2 qui abritera un atelier de peinture. L’entreprise pourra ainsi assurer ses propres besoins de peinture mais Ă©galement rĂ©pondre Ă  des offres de sous-traitance. En toile de fond de ces investissements, se profile aussi la volontĂ© d’un dĂ©veloppement Ă  l’export : l’entreprise rĂ©alise aujourd’hui 10% de ses ventes hors de l’hexagone. CarrĂ© emploie 74 salariĂ©s et une vingtaine d’intĂ©rimaires pour un CA de 10,9ME en 2012 (9,4 ME en 2011). Le plan d’investissement devrait s’accompagner d’une trentaine d’embauches. Sources : Insee Pays de Loire, Les Echos, Usine Nouvelle, Ouest France, Nouvelle RĂ©publique

ACTUALITÉS LIMOUSIN 87

LIMOUSIN

RADIOSCOPIE DE L’EMPLOI SALARIÉ EN LIMOUSIN

L’Insee a rĂ©alisĂ© une Ă©tude sur la structure des entreprises et des emplois salariĂ©s dans la rĂ©gion, hors secteurs public et agriculture. Selon cette Ă©tude, en 2010, le Limousin affichait 33.000 Ă©tablissements dont 30.571 micro-entreprises, 1.795 PME, 484 entreprises de taille intermĂ©diaire (ETI) et 150 Grandes entreprises (GE). Sur les 116.900 salariĂ©s rĂ©pertoriĂ©s toutes entreprises confondues, 9.352 dĂ©pendent d’entreprises sous contrĂŽle d’un groupe Ă©tranger, soit 8% contre 13% en moyenne nationale.

PrĂšs d’1 salariĂ© sur 4 dans des micro entreprises

Les 30.571 micro-entreprises (moins de 10 salariés, voire sans salarié et CA maximum de 2 ME) génÚrent 26.700 emplois, soit 23% des effectifs salariés. Elles opÚrent surtout dans les activités juridiques et comptables, architecture, courtage, prestations informatiques mais aussi hébergement & restauration, coiffure, et bien sûr construction.

3 salariés sur 10 dans les PME

Les 1.795 PME de la rĂ©gion (moins de 250 personnes et CA infĂ©rieur Ă  50 ME) emploient 35.400 salariĂ©s, soit 30% de l’effectif rĂ©gional contre 27% au niveau national. La plupart des PME officient dans les secteurs de la construction, du commerce de gros & de dĂ©tail ainsi que dans l’industrie (bois, imprimerie, produits mĂ©talliques ou matiĂšres plastiques).

1 salarié sur 5 dans les ETI

Les 484 « Entreprises de Taille IntermĂ©diaire » (moins de 5.000 personnes et CA infĂ©rieur Ă  1,5 Mrds E) implantĂ©es en Limousin mais dont le siĂšge est bien souvent hors rĂ©gion, emploient 24.100 salariĂ©s dont 20% appartiennent Ă  des ETI sous contrĂŽle Ă©tranger (30% au niveau national). La moitiĂ© de ces emplois concerne l’industrie et un quart le commerce.

1 salarié sur 4 dans les GE

Les 150 « Grandes Entreprises » rĂ©pertoriĂ©es en Limousin sont celles qui y possĂšdent au moins un site de production ou de reprĂ©sentation. Elles emploient 30.700 salariĂ©s, soit plus de 25% des emplois de la rĂ©gion (30% au niveau national). 8% de ces salariĂ©s dĂ©pendent d’un groupe Ă©tranger : c’est moins que dans les autres rĂ©gions de mĂ©tropole.

WEA AGENCE CONSEIL : L’ARCHITECTE DE L’ENTREPRISE AGILE

Wea est une agence conseil en stratĂ©gie et conduite du changement qui « accompagne les entreprises et les organisations dans leur recherche de performance, de transformation ou d’innovation ». Son dirigeant, Xavier Aucompte, avait dĂ©marrĂ© son activitĂ© au Canada avant de s’installer en 2007 sur la technopole Ester. Depuis, WEA dĂ©ploie son activitĂ© sur toute la France grĂące Ă  un rĂ©seau d’experts et d’agences en rĂ©gion : Paris, Bordeaux, Dijon, Lille et Montpellier. Ses collaborateurs interviennent auprĂšs d’entreprises ou d’organisations qui veulent dĂ©velopper leurs activitĂ©s et optimiser leur performance via l’amĂ©lioration de leur organisation et de leur modĂšle Ă©conomique. L’expertise de l’agence s’exerce dans divers domaines comme l’évolution des organisations vers plus de performance numĂ©rique, d’intelligence collective, de collaboratif et de social, ou encore la mise en place de stratĂ©gies digitales pour dĂ©velopper la visibilitĂ© des produits sur internet. Les clients de WEA sont aussi bien des PME rĂ©gionales que des grandes entreprises internationales comme EADS, Dassault SystĂšmes, Orange, Groupama, GMF, MMA, 
 ou des collectivitĂ©s comme l’AgglomĂ©ration de Montpellier, la FĂ©dĂ©ration des Offices de Tourisme PACA 


NPC IMPRIMERIE ET IDSL FUSIONNENT POUR DEVENIR « IMPRIMATUR »

« Nouvelles Presses du Centre Imprimerie » et « IDSL » ont fusionné pour créer une entité baptisée « Imprimatur » regroupant une quarantaine de salariés. Un nouveau bùtiment de

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2.500 m2 Ă  Saint-Just-le-Martel regroupe l’activitĂ© des deux imprimeries haut-viennoises : impression des calendriers de pompiers, rĂ©alisation de brochures, dĂ©pliants, documents divers aussi bien pour des petites entitĂ©s que pour des grands comptes dans les secteurs bancaire, assurances ou pharmaceutique. L’investissement global autour de cette fusion avoisine les 4 ME dont 2 ME pour la partie immobiliĂšre et 1,7 ME pour l’achat d’une presse offset capable d’imprimer 18.000 feuilles Ă  l’heure.

CERINNOV S’OFFRE WISTRA

Le groupe Cerinnov, spĂ©cialisĂ© dans la fabrication d’équipements de production et de dĂ©coration pour les industries cĂ©ramique, a rachetĂ© une partie de l’activitĂ© de l’entreprise Wistra Ă  savoir la fabrication de fours destinĂ©s Ă  la cĂ©ramique industrielle et traditionnelle. Les 17 salariĂ©s qui travaillaient Ă  Oradour-sur-Vayres ont dĂ©jĂ  rejoint les bĂątiments de Cerinnov Ă  Ester technopole. Cette acquisition, qui va permettre de proposer des solutions d’usines clĂ© en main dans le domaine de la cĂ©ramique traditionnelle, s’est accompagnĂ©e d’une douzaine de recrutements faisant passer l’effectif Ă  prĂšs de 80 personnes. Le CA global de la nouvelle entitĂ© devrait atteindre 15 Ă  20 ME en fin d’exercice contre 6 ME en 2012.

SITCO A INVESTI POUR AUGMENTER SES CAPACITES DE PRODUCTION

N°1 français sur le secteur des prĂ©sentoirs de sol, comptoirs en carton et supports imprimĂ©s pour la grande distribution (PLV), l’entreprise Sitco vient d’investir 3 ME pour agrandir son usine de Saint-Junien (+1.300 M2) et s’équiper d’une machine de sĂ©rigraphie. « Cette extension va amĂ©liorer la gestion des flux et optimiser le process de production avec deux quais d’expĂ©dition supplĂ©mentaires soit cinq au total. Par ailleurs, la machine de sĂ©rigraphie va augmenter sensiblement nos capacitĂ©s de production » explique Denis Dufour, le DG de Sitco.

L’entreprise, qui emploie 120 salariĂ©s pour un CA de 22 ME, travaille notamment pour l’OrĂ©al, Unilever, Kraft, Adidas ou Philips. Par ailleurs, le groupe possĂšde deux filiales (80 personnes) : Maville Ă  Couzeix, spĂ©cialisĂ©e dans l’agencement de magasins pour Comtesse du Barry, Comptoir des Cotonniers... et AFC Ă  Saint-Junien, spĂ©cialiste du packaging petite et moyenne sĂ©rie pour des clients comme Legrand, Free, Michelin, Absorba...

AUTONOM’LAB, LABORATOIRE D’IDEES DE LA SILVER ECONOMIE

CrĂ©e en 2011 Ă  l’initiative du Conseil RĂ©gional, Autonom’lab est une agence rĂ©gionale d’innovation en santĂ© et autonomie des personnes ĂągĂ©es ou en situation de handicap. Elle rĂ©unit des entreprises, des collectivitĂ©s, des associations d’usagers, des acteurs du mĂ©dico-social & de la santĂ© et l’UniversitĂ© de Limoges. Autonom’lab croise des besoins sociaux Ă  des objectifs de dĂ©veloppement Ă©conomique en concentrant son expertise sur trois domaines : l’adaptabilitĂ© de l’habitat (sĂ©curisation, confort), le dĂ©veloppement des compĂ©tences (formation, soutien aux porteurs de projet, la R&D (domotique, e-santĂ©). Son ambition est de positionner la rĂ©gion comme territoire d’expĂ©rimentation en la matiĂšre tant sur la scĂšne nationale qu’europĂ©enne. Eric Correia, 1er vice-prĂ©sident de l’AgglomĂ©ration de GuĂ©ret, est depuis 6 mois prĂ©sident d’Autonom’lab. Travaillant depuis 10 ans sur la Silver Ă©conomie, via le PĂŽle Domotique et SantĂ© de l’AgglomĂ©ration du Grand-GuĂ©ret, il croit Ă  l’aventure d’Autonom’lab: « Cette association est au cƓur de l’innovation en santĂ©, bien-ĂȘtre & autonomie, basĂ©e sur les Ă©changes d’expĂ©rience et le partage des connaissances entre chefs d’entreprise, chercheurs, institutions publiques et usagers. C’est pourquoi je crois qu’elle sera demain le chaĂźnon nĂ©cessaire Ă  la filiĂšre française de la Silver Ă©conomie ». Sources : Les Echos, Usine Nouvelle, Insee Limousin, Limousin Expansion, CommuniquĂ©s de presse.

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES 16

CHARENTE

« VS PACK » DU 3 AU 5 DÉCEMBRE À COGNAC PrĂšs de 3.000 visiteurs, français et Ă©trangers, sont attendus Ă  la 7e Ă©dition du Salon de l’innovation packaging & technologique des Vins et Spiritueux (VS Pack) qui aura lieu du 3 au 5 dĂ©cembre Ă  Cognac. Un rendez-vous majeur pour les nĂ©gociants, les producteurs, les responsables marketing, les acheteurs d’emballages de l’industrie alimentaire ou de la distribution et plus gĂ©nĂ©ralement pour tous les professionnels Ă  la recherche de solutions de packaging et de conditionnement spĂ©cifiques. Durant ces 3 journĂ©es, le Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), le Centre International des Eaux-de-vie & boissons spiritueuses et l’Institut National du Design Packaging (INDP) s’associent Ă  Atlanpack pour proposer deux confĂ©rences par jour sur des thĂšmes aussi bien marketing que techniques : « Innovation packaging : conception, protection, tendances... », « Le marchĂ© des spiritueux : analyse et perspective », « Luxe et Emballage », « Spirit Valley : concept ou rĂ©alitĂ© ? » 
 Le salon s’ouvre Ă  d’autres domaines d’activitĂ© que les seuls vins & spiritueux pour attirer un public diversifiĂ© : beautĂ©, santĂ©, pharmacie, alimentaire, prĂšt-Ă -porter, accessoires de mode, bijouterie, produits mĂ©nagers, loisirs, jeux... La nouveautĂ© de cette 7e Ă©dition : le « Spiri Pack », le prix de l’innovation du salon, qui sera dĂ©cernĂ© par un jury de professionnels.

9e ÉDITION DU SALON DE LA CROISSANCE VERTE Les 28 et 29 novembre 2013 Ă  AngoulĂȘme, la 9e Ă©dition du Salon de la Croissance Verte et des Eco-industries permettra Ă  chacun d’avoir

accĂšs aux derniĂšres innovations dĂ©veloppĂ©es en Poitou-Charentes : de la chimie verte Ă  l’éco-construction en passant par les nouvelles Ă©nergies, les formations aux mĂ©tiers verts, l’éco-tourisme ou le manger bio/circuits courts. AprĂšs Niort, Poitiers et La Rochelle, ce 9e salon attend prĂšs de 160 exposants rĂ©partis en villages thĂ©matiques et prĂšs de 3.000 visiteurs en accĂšs libre. Chercheurs, industriels, entrepreneurs, Ă©lus, acheteurs des collectivitĂ©s locales ou associations environnementales... auront l’occasion d’échanger et de nouer des contacts autour d’expositions, de rendez-vous d’affaires ou de confĂ©rences. Pour la quatriĂšme annĂ©e consĂ©cutive, les «TrophĂ©es Croissance Verte - Innovation» seront dĂ©cernĂ©s aux entreprises rĂ©gionales les plus innovantes. CotĂ© transport, deux vĂ©hicules Ă©lectriques assureront la navette entre la gare SNCF et l’Espace Carat.

CRÉATION DE LA « TECHNOPOLE ANGOULÊME-CHARENTE » Le DĂ©partement, Grand-AngoulĂȘme, la CCI, la CMA et Charente DĂ©veloppement ont signĂ© un protocole d’accord pour la crĂ©ation d’une Technopole au service de l’innovation et de la recherche, qui sera basĂ©e Ă  la pĂ©piniĂšre d’entreprises du Grand Girac. Elle aura vocation Ă  intervenir sur tout le dĂ©partement de la Charente mais prioritairement sur ses filiĂšres d’excellence, Ă  savoir : Image et TIC, MĂ©catronique, Spiritueux & Packaging.

GRAND-ANGOULÈME REPREND L’ESPACE CARAT EN RÉGIE DIRECTE La sociĂ©tĂ© d’économie mixte Semapex qui devait gĂ©rer l’Espace Carat, Ă  l’Isle-d’Espagnac, jusqu’à la fin de sa dĂ©lĂ©gation de service public en dĂ©cembre 2014, va jeter l’éponge plutĂŽt que prĂ©vu. La raison ? Un dĂ©ficit cumulĂ© de 232.000 E dont 109.000 E pour le seul exercice 2012. Aucun des actionnaires de la

SEM (Grand-AngoulĂȘme, CCI, CrĂ©dit agricole, Caisse d’épargne, Chambre de mĂ©tiers, Dexia et Chambre d’agriculture) ne souhaitant recapitaliser la sociĂ©tĂ©, le parc des expositions angoumoisin sera donc gĂ©rĂ© par le Grand-AngoulĂȘme sous la forme d’une rĂ©gie directe, dĂšs janvier prochain. Du mĂȘme coup, l’AgglomĂ©ration, actionnaire majoritaire de la Semapex, devra Ă©ponger la dette et reprendre Ă  l’identique les contrats de travail des six salariĂ©s
 sauf sans doute celui de la directrice dont le salaire Ă©tait de 7.000E net par mois.

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CHARENTE-MARITIME

FUSION DES ÉCOLES DE DOUANES DE LA ROCHELLE ET ROUEN En 2015, l’École nationale des brigades de douane de La Rochelle et l’École nationale des douanes de Rouen vont fusionner pour ne plus former qu’une seule entitĂ© installĂ©e sur le site de l’établissement rochelais actuel (12 hectares). L’école de La Rochelle, doyenne (1936) des trois centres de formation de la douane française, compte environ 140 permanents pour 50 formateurs et prĂšs de 2.000 stagiaires par an. Elle forme des militaires en uniforme et en armes : marins, motards, maĂźtre-chien..., pour des missions de contrĂŽle et d’investigation de terrain. L’école de Rouen prĂ©pare chaque annĂ©e 1.200 Ă  1.500 agents en civil au contrĂŽle des opĂ©rations de commerce international, de la fiscalitĂ© indirecte et de l’administration des services. PrĂšs de 15 ME, prĂ©levĂ©s essentiellement sur le budget des Douanes, serviront Ă  l’extension et Ă  la transformation du site de Laleu-La Rochelle. De quoi faire passer la capacitĂ© d’hĂ©bergement de 400 Ă  600 lits, de rĂ©amĂ©nager les espaces restauration et de crĂ©er de nouvelles salles de formation. Rappelons que la compĂ©tence du site rochelais est

reconnue bien au-delĂ  de l’hexagone puisque de nombreux douaniers europĂ©ens, africains ou sud-amĂ©ricains, viennent se former chaque annĂ©e Ă  La Rochelle.

SYNERGIE ENTRE LES PORTS DE LA ROCHELLE ET NANTES ÉvoquĂ©e depuis longtemps, la crĂ©ation d’un opĂ©rateur ferroviaire de proximitĂ© (OFP) sur le port de Nantes Saint-Nazaire a finalement dĂ©bouchĂ© sur un rapprochement avec l’OFP La Rochelle pour crĂ©er OFP Atlantique. De fait, depuis le 11 juillet 2013, le port de NantesSaint-Nazaire est entrĂ© au capital de la nouvelle entitĂ© Ă  hauteur de 24,9% au cĂŽtĂ© de Port Atlantique La Rochelle (50,2%) et d’Euro Cargo Rail (24,9%). « Comme OFP La Rochelle a montrĂ© sa pertinence Ă©conomique, nous Ă©tendons aujourd’hui notre concept d’OFP Ă  Nantes Saint-Nazaire, ce port ayant exprimĂ© un besoin depuis quelques annĂ©es», explique Philippe Guillard, prĂ©sident d’OFP Atlantique et directeur des OpĂ©rations au Grand Port Maritime de la Rochelle. Le nouvel opĂ©rateur, qui recoupe dĂ©sormais l’hinterland (zone industrialo-portuaire) des deux ports, ambitionne d’atteindre un quota d’activitĂ©s Ă©quivalent Ă  celui du Port de La Rochelle aujourd’hui, soit une part de frĂȘt ferroviaire assurĂ©e par l’OFP reprĂ©sentant 25% du trafic. Les 75% restants continueront Ă  transiter par le rail relevant des contrats de Fret SNCF. Pour mĂ©moire, le trafic global acheminĂ© par le rail au dĂ©part ou Ă  l’arrivĂ©e du port de NantesSaint-Nazaire est Ă©quivalent Ă  celui enregistrĂ© Ă  La Rochelle, de l’ordre d’un million de tonnes par an.

CFA A LAGORD : PREMIÈRE RENTRÉE EN 2017 Le nouveau Centre de Formation des Apprentis (CFA) sera construit au cƓur du parc Atlantec, Ă  Lagord : un parc technologique « bas carbone »

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POITOU-CHARENTES

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES qui accueillera des entreprises et des centres de recherche spĂ©cialisĂ©s dans la rĂ©novation thermique et l’écoconstruction. « Former les apprentis au plus prĂšs de ces recherches et de ces innovations, c’est faciliter le transfert, l’application des nouveaux savoir-faire au profit des entreprises. Elles trouveront lĂ  des jeunes qualifiĂ©s Ă  ces mĂ©tiers liĂ©s Ă  la transition Ă©nergĂ©tique et autres contingences environnementales » prĂ©cise Jean Doignon, le prĂ©sident de la Chambre de MĂ©tiers. De fait, cela changera de l’actuel CFA qui avait ouvert ses portes en 1969 avec 900 apprentis et qui, aujourd’hui, en compte plus de 2.000. Le nouveau campus, qui devrait enregistrer sa premiĂšre rentrĂ©e en 2017, permettra la crĂ©ation de nouvelles filiĂšres d’apprentissage et la progression du niveau des diplĂŽmes proposĂ©s. En outre, il disposera d’un internat de 200 places contre 130 aujourd’hui.

entrepreneurial, mais aussi Ă  favoriser la « transfĂ©rabilitĂ© » des expĂ©riences rĂ©ussies, ce concours est l’occasion de porter un Ă©clairage sur l’audace, la pugnacitĂ© et la crĂ©ativitĂ© dont font preuve la plupart des entrepreneurs. Il est ouvert Ă  toutes les entreprises de Charente-Maritime (siĂšge social ou au moins 1 Ă©tablissement dans le dĂ©partement), toutes tailles et tous secteurs d’activitĂ© confondus. Au delĂ  de la quantitĂ©, les organisateurs souhaitent privilĂ©gier la qualitĂ© des entreprises concurrentes. Les dossiers, Ă  adresser avant le 29 novembre, passeront entre les mains d’un prĂ©-jury constituĂ© de professeurs d’universitĂ©, de chefs d’entreprise, de personnalitĂ©s du monde de l’économie, des partenaires, voire des laurĂ©ats des premiĂšres Ă©ditions. Il dĂ©signera 4 nominĂ©s dans chaque catĂ©gorie. La remise des prix se dĂ©roulera le 30 janvier Ă  l’espace Encan de La Rochelle oĂč plus de 800 personnes sont attendues.

Pour cet investissement Ă©valuĂ© Ă  40 ME, l’État, la RĂ©gion et la Chambre de mĂ©tiers ont dĂ©jĂ  inscrit 9 ME chacun Ă  leur budget tandis que la CdA mettra Ă  disposition le terrain et abondera au budget de l’internat. Le Conseil gĂ©nĂ©ral et l’accĂšs au « Grand emprunt national destinĂ© aux investissements d’avenir » boucleront les comptes.

Le « Prix de la Jeune entreprise » récompensera une affaire créée aprÚs le 1er janvier 2010 qui affiche de bonnes performances économiques.

3e ÉDITION DU CONCOURS EMERGENCE

Le « prix de l’entreprise numĂ©rique » valorisera les entreprises de la filiĂšre des TIC, notamment celles qui dĂ©veloppent des systĂšmes d’application et des logiciels.

AprĂšs le succĂšs rencontrĂ© en 2013 avec 85 concurrents, la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle et le journal SudOuest organisent la troisiĂšme Ă©dition du concours Emergence : « les TrophĂ©es de l’entreprise de Charente-Maritime 2014 », avec des partenaires financiers (8000 E chacun) : Banque Populaire, SMAM Mutuelle et Sup de Co La Rochelle, et des partenaires techniques : Symaps, Mativi.fr et La Rochelle EvĂšnements. DestinĂ© Ă  mettre Ă  l’honneur la rĂ©ussite de certaines entreprises, Ă  valoriser l’esprit

Le « Prix de l’innovation Produit ou de l’Innovation MarchĂ© » mettra Ă  l’honneur une ou plusieurs entreprises qui ont fait de l’innovation produit ou de la diversification des marchĂ©s l’axe principal de leur stratĂ©gie.

Le « Prix de l’International » rĂ©compensera une entreprise qui aura conquis de nouveaux marchĂ©s Ă  l’export: croissance du chiffre d’affaires Ă  l’international, originalitĂ© de la dĂ©marche, prĂ©sence dans les pays Ă©mergents
 Outre la reconnaissance qu’il apporte aux entreprises nominĂ©es, le concours leur offre une visibilitĂ© intĂ©ressante, puisque chacune d’entre elles est prĂ©sentĂ©e sur le Site Web Emergence et dans Aunis Eco, mais aussi se

Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 18

voit offrir un film de 45 secondes projetĂ© lors de la soirĂ©e, un article dans le supplĂ©ment de Sud-Ouest diffusĂ© 8 jours avant la manifestation, sans oublier les places pour la soirĂ©e Ă  offrir Ă  ses salariĂ©s, clients ou partenaires. Les dossiers d’inscription sont tĂ©lĂ©chargeables sur emergence.larochelle.cci.fr

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DEUX-SÈVRES

« CBE NIORTAIS INITIATIVES » AU SERVICE DES CRÉATEURS D’ENTREPRISE AprĂšs Bocage Initiatives, Pays Thouarsais Initiatives, Fonds GĂątine Initiatives, Pays Mellois Initiatives, l’association Deux-SĂšvres Initiatives a crĂ©Ă© « CBE Niortais Initiatives » : une structure qui dĂ©livre aux porteurs de projet des prĂȘts d’honneur, de 1.000 E Ă  39.000 E remboursable sans intĂ©rĂȘt sur 3 Ă  5 ans, sans l’obligation de donner une caution. Outre le coup de pouce liĂ© Ă  ces conditions plus que favorables, ces prĂȘts d’honneur donnent un effet levier aux crĂ©ateurs dans la mesure oĂč : « Ceux qui bĂ©nĂ©ficient de notre prĂȘt ont beaucoup plus de facilitĂ©s ensuite pour obtenir un prĂȘt auprĂšs des banques. En moyenne, ils empruntent neuf fois plus que ce que nous leur accordons », explique Dominique Pluviaud, directeur de Deux-SĂšvres-Initiatives. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale peuvent prĂ©tendre Ă  un prĂȘt d’honneur les entreprises en phase de crĂ©ation ou crĂ©Ă©es depuis moins de 3 ans dont le siĂšge social se situe sur le comitĂ© de bassin d’emploi du Niortais. Les fonds distribuĂ©s par CBE Niortais Initiatives sont abondĂ©s par le DĂ©partement, les CommunautĂ©s de communes, la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration, des banques, l’univers mutualiste et plusieurs partenaires privĂ©s. Contact : tel. 05.49.35.03.56.

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VIENNE

6e RENCONTRES ÉCONOMIQUES DES DIRIGEANTS DE LA VIENNE La 6e Ă©dition des rencontres des Chefs d’Entreprises de la Vienne, « Oser RĂ©so », se tiendra au Futuroscope le jeudi 17 octobre. Sur le concept du speed dating, ce sera l’occasion d’obtenir jusqu’à 8 entretiens de 30 minutes, rĂ©partis sur quatre heures, avec des dĂ©cideurs d’entreprise du dĂ©partement prĂ©alablement choisis ou qui vous auront sĂ©lectionnĂ©. Plus d’info et inscription sur oser-reso.fr.

« PLACE-AFFAIRES 2013 », LE FORUM PROFESSIONNEL DE L’ALIMENTATION Le prochain « Place Affaires », forum commercial entre professionnels de l’alimentation locale, aura lieu le 18 novembre 2013 au centre de confĂ©rences ToumaĂŻ Ă  Poitiers. Ce forum a pour objectif de mettre en relation les professionnels de l’alimentation : producteurs, artisans, commerçants, restaurateurs, gestionnaires de restauration collective... de la Vienne, sur le principe du speed dating. ConcrĂštement, les participants prĂ©-inscrits pourront obtenir jusqu’à huit entretiens ciblĂ©s parmi les 100 participants attendus. « Place Affaires » est organisĂ© par l’association Minga en partenariat avec Grand-Poitiers, le Conseil GĂ©nĂ©ral et les Chambres consulaire de la Vienne.

EFFECTIFS EN HAUSSE A L’UNIVERSITÉ DE POITIERS Depuis une quinzaine d’annĂ©es, l’UniversitĂ© de Poitiers enregistrait une baisse continue de ses effectifs. Pour cette rentrĂ©e 2013, la tendance s’est inversĂ©e et la barre des 23.000 Ă©tudiants sera dĂ©passĂ©e. Toutes les disciplines sont concernĂ©es par cette progression, notamment en mĂ©decine, sciences humaines, arts, droit et sports. Les sites universitaires de Niort et AngoulĂȘme sont Ă©galement concernĂ©s. Ce bon score serait le rĂ©sultat de diffĂ©rents facteurs : un fort taux de rĂ©ussite au bac dans la

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES rĂ©gion, la mise en place d’une « Semaine de l’orientation » organisĂ©e par l’UniversitĂ© de Poitiers en janvier dernier pour 3.500 lycĂ©ens et relayĂ©e par un accueil tĂ©lĂ©phonique dĂ©diĂ©s aux futurs Ă©tudiants, une meilleure attractivitĂ© de l’établissement grĂące Ă  l’organisation de forums et d’initiatives diverses
 Et puis, selon Yves Jean, prĂ©sident de l’universitĂ© de Poitiers, « le taux d’insertion professionnelle y est Ă©quivalent Ă  ceux des filiĂšres commerciales ou des grandes Ă©coles ». Cette nouvelle dynamique de l’UniversitĂ© de Poitiers est de bon augure dans la perspective de la rĂ©cente loi sur l’enseignement supĂ©rieur et la recherche (ESR) qui prĂ©conise de mettre en place des « communautĂ©s d’universitĂ©s ». S’unir avec l’UniversitĂ© de Tours, d’OrlĂ©ans, de La Rochelle ou de Limoges ? Les quatre Ă  la fois ?

POITOU-CHARENTES Carsat Centre Ouest « MatinĂ©es employeurs » : Rendez-vous incontournables pour les entreprises La branche Accidents du Travail et Maladies Professionnelles de la SĂ©curitĂ© Sociale organise des « MatinĂ©es Employeurs » : Rendez-vous d’échange entre les professionnels de l’Assurance Maladie Risques Professionnels et les employeurs.

Les MatinĂ©es employeurs sont des rendez-vous d’information et d’échange entre la Carsat Centre Ouest et les entreprises du Limousin et Poitou-Charentes. Chaque rencontre dure environ 2 heures. L’entrĂ©e est gratuite, sur inscription prĂ©alable. Principe de ces rencontres : Les professionnels de l’Assurance Maladie Risques Professionnels abordent des thĂšmes d’actualitĂ© qui touchent l’activitĂ© des employeurs : gestion des risques professionnels, accident du travail, cotisation, services en ligne, etc.

8 « MatinĂ©es Employeurs » sont prĂ©vues d’ici la fin de l’annĂ©e 2013 Planning second semestre 2013 : - mardi 24 septembre Ă  GUERET en Creuse, - mardi 1er octobre Ă  POITIERS dans la Vienne, - jeudi 3 octobre Ă  LIMOGES en Haute-Vienne, - mardi 8 octobre Ă  LA ROCHELLE en Charente-Maritime, - jeudi 10 octobre Ă  BRESSUIRE dans les Deux-SĂšvres, - mardi 22 octobre Ă  CHAMPNIERS en Charente, - jeudi 14 novembre Ă  SAINTES en Charente-Maritime, - mardi 19 novembre Ă  USSAC en CorrĂšze. Vous souhaitez y participer ? Contact : > par tĂ©l : 05.55.45.52.20. > par fax : 05.55.45.71.79.

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> par mail : arp@carsat-centreouest.fr Actus sur : http://www.facebook.com/retraitesanteautravailcentreouest http://twitter.com/C

2.034E BRUT : LE SALAIRE MOYEN DANS LE PRIVÉ, EN POITOU-CHARENTES Selon l’Urssaf, en 2012, le salaire moyen des 408.800 salariĂ©s du privĂ© en Poitou-Charentes a augmentĂ© de 2,4% pour atteindre 2034 E brut par mois, soit environ 1.600E net. C’est l’un des niveaux les plus bas de France devant la Corse, le Limousin et le Languedoc-Roussillon alors que la moyenne nationale est Ă  2.392E brut (Smic : 1430E brut). Dans la rĂ©gion, le salaire moyen culmine Ă  2.154E brut dans la zone niortaise grĂące aux Mutuelles, mais s’affiche en berne Ă  La Rochelle avec 1.935E, plombĂ© par les emplois saisonniers. Le paradoxe cette Ă©tude : en 2012, la masse salariale rĂ©gionale a progressĂ© alors que l’emploi diminuait (2.500 postes perdus). L’explication principale, hors augmentation naturelle des salaires : les emplois perdus sont surtout des emplois Ă  bas salaire, ce qui augmente mĂ©caniquement le niveau moyen.

49 MILLIONS D’E D’IMPAYÉS URSSAF EN 2012 En 2012, l’Urssaf Poitou-Charentes a enregistrĂ© un taux d’encaissement de 98,9% pour une collecte totale de 6,1 milliards d’E. Les impayĂ©s

ont donc reprĂ©sentĂ© 1,1%, soit 49 millions d’E et proviennent en grande partie des secteurs de la construction, de l’hĂ©bergement & restauration et des activitĂ©s immobiliĂšres. Par ailleurs, les incidents de paiements (erreur, retard
) ont Ă©tĂ© nombreux car un employeur sur cinq y a Ă©tĂ© confrontĂ©. En 2012, l’Urssaf Poitou-Charentes a menĂ© 7.281 contrĂŽles pour aboutir Ă  14,22 ME de redressements.

CONJONCTURE DES PME : PRÉVISIONS MITIGÉES POUR 2014 La rĂ©cente enquĂȘte semestrielle sur la conjoncture des PME (jusqu’à 250 salariĂ©s), rĂ©alisĂ©e par BPI France, confirme un premier semestre 2013 trĂšs difficile et prĂ©sage une annĂ©e 2014 en demi-teinte pour les entreprises du PoitouCharentes.

Une activitĂ© en net repli pour 2013 En accord avec leurs prĂ©visions de novembre 2012, les PME de la rĂ©gion anticipent une dĂ©gradation de leur activitĂ© en 2013. Si 24% des chefs d’entreprises annoncent une hausse de leur CA, 41% prĂ©voient une baisse. Ce solde d’opinion Ă  -17 est nettement infĂ©rieur Ă  celui enregistrĂ© au niveau national (-10). En valeur nominale, l’évolution du chiffre d’affaires prĂ©vue Ă  -1,8%, contre -1,3% en moyenne nationale, confirme la tendance. Dans ce contexte de dĂ©gradation des affaires, les PME de la rĂ©gion ont rĂ©duit leurs

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES effectifs, comme envisagĂ© fin 2012. Si 21% des entreprises rĂ©gionales les ont accrus au 1er semestre 2013, 24% les ont diminuĂ©s. Au niveau de la trĂ©sorerie, les PME rĂ©gionales ont Ă  faire face Ă  de fortes tensions et, selon l’enquĂȘte BPI, une aggravation est attendue Ă  court terme. En mai 2013, 43% des PME de la rĂ©gion (42% au niveau national) disent avoir rencontrĂ© des difficultĂ©s de trĂ©sorerie au cours des six derniers mois. Elles Ă©taient 41% en novembre 2012 et 39% en mai 2012. La situation de la trĂ©sorerie des PME devrait continuer de se dĂ©grader. L’indicateur prĂ©visionnel d’ici la fin de l’annĂ©e ressort Ă  -24 (contre -19 au niveau national) : 8% des chefs d’entreprises attendant une amĂ©lioration de leur trĂ©sorerie et 32% une dĂ©gradation. En matiĂšre de rentabilitĂ©, la dĂ©gradation des rĂ©sultats en 2012 devrait se poursuivre en 2013. 64% des chefs d’entreprise estiment « bonne ou normale » la rentabilitĂ© de leur entreprise en 2012 (69% au niveau national). Pour 2013, le solde d’opinion se dĂ©grade (-28), trĂšs infĂ©rieur Ă  la moyenne nationale (-16) : 13% des entreprises anticipant une hausse de leur rentabilitĂ© et 41% craignant une baisse. Les investissements sont prĂ©vus en baisse. Moins de la moitiĂ© des PME de Poitou-Charentes (47% contre 44% pour la France entiĂšre) envisagent d’investir en 2013. Parmi celles-ci, 22% prĂ©voient d’augmenter leurs dĂ©penses d’investissement et 41% de les rĂ©duire.

DES PRÉVISIONS PEU OPTIMISTES POUR 2014 Selon l’enquĂȘte de BPI France, la crainte d’un nouveau repli de l’activitĂ© des PME de la rĂ©gion en 2014 est bien prĂ©sente : 21% des PME anticipent un dĂ©veloppement de leur activitĂ© en 2014 tandis que 23% craignent une diminution. À -2, l’indicateur prĂ©visionnel de l’activitĂ© des PME du Poitou-Charentes est trĂšs infĂ©rieur Ă  la moyenne nationale (+6) et l’un des plus bas parmi les rĂ©gions. En matiĂšre d’emploi, 12% des dirigeants picto-charentais envisagent une hausse des

effectifs en 2014 et 13% une baisse. LĂ  encore, le solde d’opinion (-1) est parmi les plus faibles des rĂ©gions et infĂ©rieur de 5 points Ă  la moyenne nationale (+4).

PRÉCARITÉ ET MINIMA SOCIAUX DANS LA RÉGION L’éloignement durable du marchĂ© du travail pour une partie de la population et le recul du pouvoir d’achat accroissent les situations de prĂ©caritĂ©. Cela s’est notamment traduit en 2012 par une progression sensible du nombre de bĂ©nĂ©ficiaires des minima sociaux, en PoitouCharentes comme en France. Rappelons que les quatre principales prestations de solidaritĂ© garantissant un minimum de ressources aux personnes les plus dĂ©munies ou disposant de trĂšs faibles revenus sont le « Revenu de solidaritĂ© active » (RSA), l’« Allocation de solidaritĂ© spĂ©cifique » (ASS), l’« Allocation aux adultes handicapĂ©s » (AAH) et les « allocations du minimum vieillesse ». Au niveau rĂ©gional, la Charente est le dĂ©partement le plus affectĂ© par la prĂ©caritĂ© et donc le plus concernĂ© par les minima sociaux, tandis que les Deux-SĂšvres, historiquement moins touchĂ©es, subit un effet de rattrapage depuis un ou deux ans.

RSA : +4,6% ALLOCATAIRES EN 2012 Fin 2012, prĂšs de 56.900 allocataires perçoivent le RSA dans la rĂ©gion (+4,6% sur un an contre +4,9% en France). RapportĂ© Ă  la population, il y a plus d’allocataires du RSA en Poitou-Charentes qu’en France. C’est surtout le nombre d’allocataires du RSAsocle seul, n’exerçant aucune activitĂ©, qui augmente (+7%). De fait, les jeunes adultes sont particuliĂšrement concernĂ©s. À cette pĂ©riode de la vie, l’anciennetĂ© moyenne sur le marchĂ© du travail est faible et ne permet pas de bĂ©nĂ©ficier d’allocations chĂŽmage : le basculement vers le RSA-socle est donc plus rapide. Au 31 dĂ©cembre 2012, 41.600 picto-charentais perçoivent le RSA-socle, soit 2.400 de plus qu’en 2011.

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L’ASS AUGMENTE DEPUIS 4 ANS En 2012, prĂšs de 10.000 chĂŽmeurs de longue durĂ©e ayant Ă©puisĂ© leurs droits Ă  l’assurance chĂŽmage sont dĂ©sormais allocataires de l’allocation de solidaritĂ© spĂ©cifique soit +9,3% par rapport Ă  2011. C’est la quatriĂšme annĂ©e consĂ©cutive que le nombre d’ASS versĂ©es augmente, en Poitou-Charentes comme en France. La Vienne et les Deux-SĂšvres sont structurellement les dĂ©partements qui comptent la plus faible part d’allocataires ASS dans la rĂ©gion.

HAUSSE STRUCTURELLE DE L’ALLOCATION ADULTE HANDICAPÉ Le nombre de bĂ©nĂ©ficiaires de l’AAH augmente constamment depuis des annĂ©es, en PoitouCharentes comme en France. En 2012, 30.000 picto-charentais en bĂ©nĂ©ficient (+3,7% sur un an). Cette croissance durable du recours Ă  l’AAH s’explique par le vieillissement de la population active et par les difficultĂ©s des seniors sur le marchĂ© de l’emploi, le risque de souffrir d’un handicap augmentant avec l’ñge. La Charente combine trois facteurs contribuant au fort nombre d’AAH versĂ©es (4% des 20-59 ans) : prĂ©caritĂ© du marchĂ© de l’emploi, population plus ĂągĂ©e que la moyenne rĂ©gionale et forte prĂ©sence du secteur industriel (ce secteur est plus sensible aux accidents du travail et offre moins de possibilitĂ©s d’adaptation des postes de travail).

SEUL, LE NOMBRE D’ALLOCATAIRES D’UN MINIMUM VIEILLESSE CONTINUE DE BAISSER MalgrĂ© le « Papy boom », le nombre d’allocataires du minimum vieillesse est le seul minimum social Ă  diminuer rĂ©guliĂšrement depuis 2008. Il a baissĂ© de 3,2% en 2012 dans la rĂ©gion. De fait, les nouveaux retraitĂ©s ont joui durant leur vie d’un contexte Ă©conomique globalement favorable, leur ayant plus largement permis de cotiser. La Charente est, lĂ  encore, le dĂ©partement oĂč la part d’allocataires d’un minimum vieillesse est la plus Ă©levĂ©e. De fait, les seniors charen-

tais sont essentiellement des seniors ayant vĂ©cu et travaillĂ© sur le dĂ©partement, principalement dans des secteurs primaires ou secondaires. À l’inverse, la Charente-Maritime est le dĂ©partement oĂč la part d’allocataires est la plus basse : les seniors venant s’installer en Charente-Maritime, et notamment Ă  La Rochelle, ont en moyenne des revenus plus Ă©levĂ©s. Ce qui diminue artificiellement la part de seniors charentais-maritime en situation prĂ©caire.

UN TIERS DE DOSSIERS DE SURENDETTEMENT DE PLUS QU’EN 2007. 6.500 dossiers de surendettement ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s en 2012 dans la rĂ©gion, soit 33% de plus qu’en 2007, contre +20% au niveau national. Si, en 2012, la situation s’amĂ©liore largement en Vienne et Charente-Maritime (-5,9% de dĂ©pĂŽts de dossiers dans les deux dĂ©partements aprĂšs de fortes dĂ©tĂ©riorations en 2011 : +12,1% et +13,9%), elle continue de se dĂ©tĂ©riorer en Charente, plus exposĂ©e aux situations de surendettement depuis de nombreuses annĂ©es. En 2012, plus de 5,3 Charentais sur 1.000 ont dĂ©posĂ© un dossier de surendettement. La situation s’amĂ©liore dans une moindre mesure dans les Deux-SĂšvres, qui avaient Ă©galement mieux rĂ©sistĂ© en 2011.

+2% D’ASSURÉS À LA CMUC 50.000 Picto-Charentais bĂ©nĂ©ficient de la Couverture Maladie Universelle complĂ©mentaire (CMU c) couvrant au total 101.000 bĂ©nĂ©ficiaires. Soit une augmentation de 2% entre 2011 et 2012. Le nombre d’assurĂ©s diminue dans les Charentes, mais augmente considĂ©rablement dans les Deux-SĂšvres (+14%). Plus d’infos et dĂ©ïŹnitions des minima sociaux sur le site de l’Insee Poitou-Charentes, dossier « La prĂ©caritĂ© s’inscrit dans la durĂ©e » / juillet 2013. Sources : Actufax, Sud-Ouest, La Nouvelle RĂ©publique, usine Nouvelle, BPI France CommuniquĂ©s de presse.

Page 21 l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116


DOSSIER MANAGER : ÉPARGNE & RETRAITE  LES CHIFFRES-CLÉS DE L’ÉPARGNE  A QUEL ÂGE LE DÉPART À LA RETRAITE ?  LA RETRAITE PROGRESSIVE

La France est championne d’Europe de la taxation du capital

n LES CHIFFRES-CLÉS DE L’ÉPARGNE

Abattement par bénéficiaire en cas de décÚs

2,80%

Livret A

1,25%

LEP

1,75%

CEL

1,12%

PEL

3,50%

Obligations

2,29%

132.000 E

Abattements pour les successions-donations

100.000 E

plafond de versement rendement (*)

Epargne salariale

CEL**

PEL**

15 300E

61 200E

L’épargne salariale a connu en 2012 une bonne progression de ses encours (+11%) pour atteindre un niveau proche de 94.6 milliards d’euros. Les versements ont atteint 11,3 milliards d’euros en 2012 en se rĂ©partissant de la maniĂšre suivante : 3,8 MdE au titre de la participation, 3,1 MdE au titre de l’intĂ©ressement, 2,4 MdE au titre des versements volontaires des salariĂ©s et 2 MdE au titre de l’abondement des entreprises. Les encours actuels se rĂ©partissent entre : ‱ Les fonds d’actionnariat salariĂ© Ă  hauteur de 35,8 milliards d’euros, soit 38 % du total. ‱ Les fonds «diversifiĂ©s», investis euxmĂȘmes largement en actions, Ă  hauteur de 58,8 milliards d’euros, soit 62 % du total. Cette rĂ©partition est identique Ă  celle de 2011. Au total, les fonds investis principalement en actions reprĂ©sentent 50 milliards d’euros, contribuant de maniĂšre significative au financement du tissu Ă©conomique par le biais des fonds propres des entreprises. Au 31 dĂ©cembre 2012, prĂšs de 270.000 entreprises ont disposĂ© d’un plan d’épargne salariale soit une hausse de +4 % par rapport au 31 dĂ©cembre 2011. Le nombre de comptes de porteurs d’épargne salariale reste stable Ă  12 millions.

0,75 Ă  1,13 % 2,50 Ă  3,50 %

plafond de prĂȘt

23 000E

92 000E

2,75 %

4,20 %

taux du prĂȘt

(*) Le rendement grimpe avec la prime d’Etat qui est plafonnĂ©e Ă  1 525 € pour le PEL (Plan Ă©pargne logement) et Ă  1 144 € pour le CEL (compte Ă©pargne logement) laquelle est accordĂ©e uniquement si le titulaire utilise ses droits Ă  prĂȘt pour les PEL ouverts depuis le 12/12/2002. De ce rendement, il faut dĂ©duire les prĂ©lĂšvements sociaux (15,50 % Ă  compter de juillet 2012). De plus, les intĂ©rĂȘts des PEL de plus de douze ans sont imposĂ©s au barĂšme de l’impĂŽt Ă  compter de la dĂ©claration d’impĂŽt 2014 (sur les revenus 2013). Pour 2013 (imposition des revenus de 2012), les contribuables ont pu encore opter pour le prĂ©lĂšvement forfaitaire de 24 %. Ce sera Ă©galement possible, quelle que soit l’annĂ©e d’imposition, pour les foyers ïŹscaux qui perçoivent moins de 2 000 euros d’intĂ©rĂȘts par an.

LIVRETS RÉGLEMENTÉS Produit

Plafonds de versements PEA

Produit

LA FISCALISATION RÉDUIT L’ÉPARGNE Selon Eurostat, la taxation des revenus du patrimoine pĂšse 20 Milliards d’euros, soit 1% du PIB. De ce fait, l’épargne en France a tendance Ă  se tasser face Ă  une fiscalitĂ© qui s’alourdit. Un sondage Ipsos confirme que seulement un tiers des Ă©pargnants «Se disent prĂȘts Ă  faire des efforts soit en Ă©pargnant davantage, en rĂ©duisant leurs dettes, en contrĂŽlant leurs dĂ©penses ou... en changeant de banque». D’autres sondages rĂ©alisĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux indiquent une nette tendance Ă  la recherche d’optimisation de la rĂ©munĂ©ration de l’épargne ainsi que dans l’investissement immobilier. De son cĂŽtĂ©, le journal La Tribune voit mĂȘme la France comme Ă©tant «La cham-

1.300.000 E

L’ÉPARGNE LOGEMENT

Taux

Assurance vie en euros

Les fonds solidaires continuent de progresser fortement. En 2012, leur actif est passĂ© de 1,7 milliard Ă  2,6 milliards d’euros, soit une progression de 50 %. Cette progression est Ă©galement marquĂ©e pour les ISR (fonds d’investissement socialement responsables) dont l’encours est dĂ©sormais de 14,6 milliards d’euros (+ 43 % en 2012).

152.500 E

Seuil d’exonĂ©ration ISF

RENDEMENTS 2012 Produit

Fonds solidaires

FISCALITÉ

pionne d’Europe de la taxation du capital» alors que le magazine Le Point, sur la base d’une Ă©tude de la Banque de France, souligne un lent glissement vers l’épargne dĂ©fiscalisĂ©e avec un recul significatif des dĂ©pĂŽts sur les livrets bancaires fiscalisĂ©s (-3,52 MdE) sur un total de 178,68 MdE. La bonne nouvelle est que le patrimoine financier des mĂ©nages français serait en augmentation de +4,1% selon l’Insee, soit l’équivalent de 10 411 milliards d’euros en base 2011 essentiellement du fait de la hausse des prix de l’immobilier et des encours d’assurance-vie qui reste d’ailleurs le premier placement financier national avec 1.430 MdE. Bien que moins d’argent ait Ă©tĂ© placĂ© en actions (-7,6%), l’argent numĂ©raire (disponibilitĂ©s en billets de banque et monnaie) a Ă©tĂ© davantage mobilisĂ© (+5,8%).

(**) Rendement sans prime / rendement avec prime. Ces conditions s’appliquent Ă  compter du 01/08/2013 pour les CEL et pour les PEL ouverts depuis le 1er aoĂ»t 2003.

plafond de versement

rendement net au 1er août 2013*

Livret A / Bleu

22 950 E

1,25 %

LDD**

12 000E

1.25%

CRÉDIT

LEP***

7 700 E

1,75 %

Taux 2013 de l’intĂ©rĂȘt lĂ©gal

Livret Jeune

1 600 E

1,25 % minimum

0,04%

Seuils de l’usure

(*) Tous ces livrets sont exonĂ©rĂ©s d’impĂŽts et de prĂ©lĂšvements sociaux (**) Livret de dĂ©veloppement durable (***) L’ouverture du Livret Ă©pargne populaire n’est autorisĂ©e qu’aux personnes non imposables, ou ayant payĂ© moins de 769 E d’impĂŽt sur le revenu en 2012.

PrĂȘts < 3001 euros

20,09%

PrĂȘts > 3000 euros et < ou = Ă  6000 euros

15,77%

PrĂȘts > 6000 euros

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Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 22

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DOSSIER MANAGER : ÉPARGNE & RETRAITE Smic horaire brut

9,43 euros

Plafond mensuel de la Sécurité sociale

3.086 euros

Valeur du point retraite Agirc

0,4352 euro

Arrco

1,2513 euro

Ircantec

0,4746 euro

DÉBLOCAGE EXCEPTIONNEL DE L’ÉPARGNE SALARIALE Depuis le 1er juillet 2013 et pendant 6 mois jusqu’au 31 dĂ©cembre 2013, les salariĂ©s qui bĂ©nĂ©ficient d’un plan d’épargne salariale peuvent dĂ©bloquer, en une seule fois par anticipation, sans justification ni ponction fiscale (sauf 15,5% sur les Ă©ventuelles plus-values), leur participation et leur intĂ©ressement jusqu’à concurrence de 20 000 euros. Cette mesure concerne en France 8,8 millions de salariĂ©s du secteur marchand non agricole ayant accĂšs Ă  au moins un dispositif d’épargne salariale placĂ© depuis moins de 5 ans. Selon l’AFG, les actifs gĂ©rĂ©s en Ă©pargne salariale s’élevaient Ă  89,2 milliards d’euros en 2012. Seules les sommes investies dans un plan d’épargne salariale avant le 1er janvier 2013 (PEE et PEI) bĂ©nĂ©ficient de cette mesure. Les versements volontaires des salariĂ©s, l’abondement et la participation versĂ©s sur les Perco (plan d’épargne retraite collectif) ou encore les sommes investies sur des fonds d’épargne solidaire ne pourront pas ĂȘtre dĂ©bloquĂ©s.

LES CONDITIONS D’UTILISATION La mesure de dĂ©blocage anticipĂ©e impose que les sommes retirĂ©es du plan d’épargne salariale servent Ă  «Financer l’achat d’un ou de plusieurs biens ou la fourniture d’une ou de plusieurs prestations de services». Le salariĂ© n’a pas Ă  produire de justificatifs au moment de sa demande. Toutefois, l’objectif Ă©tant de

relancer la consommation Ă  court terme (par exemple l’achat d’une automobile), il n’est pas possible de dĂ©bloquer les fonds pour rĂ©aliser une donation en faveur de l’un de ses enfants, rembourser un crĂ©dit par anticipation ou dĂ©placer l’épargne sur un autre produit financier.. De mĂȘme, la loi ne prĂ©cise pas quels justificatifs (les factures, en toute logique) seront demandĂ©s et ne dĂ©finit pas le type de biens ou de services qui sont autorisĂ©s. Le teneur de compte sera seulement tenu de faire une dĂ©claration de dĂ©blocage au fisc, ce qui oblige Ă  conserver les factures d’achat des biens ou des prestations de services, afin de justifier des dĂ©penses en cas de contrĂŽle. Il est Ă©galement dĂ©conseillĂ© de retirer l’épargne investie sur des fonds risquĂ©s qui sont en moins-values ou affichent une rentabilitĂ© Ă  peine positive. Dans ce cas, mieux vaut conserver son Ă©pargne sur le plan.

PLUSIEURS RESTRICTIONS La demande peut s’effectuer directement sur le site Internet du teneur de compte, c’est-Ă dire la sociĂ©tĂ© qui gĂšre l’épargne salariale ou en la contactant par tĂ©lĂ©phone (le numĂ©ro se trouve sur le relevĂ© reçu chaque annĂ©e courant avril), lequel n’a pas Ă  demander de justificatif d’utilisation. Il existe toutefois plusieurs restrictions Ă  l’usage de ce dĂ©blocage conjoncturel : ‱ Les sommes doivent avoir Ă©tĂ© investies en Ă©pargne avant le 1er janvier 2013. ‱ Les versements individuels rĂ©alisĂ©s par les salariĂ©s ne sont pas concernĂ©s par la mesure. ‱ Si l’épargne est placĂ©e dans des actions de sa propre sociĂ©tĂ©, il faut attendre qu’un accord au sein de l’entreprise soit signĂ© pour en demander le dĂ©blocage. Idem pour les sommes placĂ©es sur un compte courant bloquĂ©. ‱ Les sommes placĂ©es dans des fonds investis dans les entreprises solidaires ou celles placĂ©es dans un Perco (Plan d’épargne pour la retraite collectif) ne peuvent pas ĂȘtre retirĂ©es. ‱ Le texte de loi prĂ©cise que le salariĂ© doit pouvoir prouver Ă  l’administration fiscale l’usage de ces sommes.

n QUEL ÂGE LE DÉPART À LA RETRAITE ?

Avant que ne soit tranchĂ© le dĂ©bat actuel sur les 43 annĂ©es de cotisations Ă  partir de 2035 pour les personnes nĂ©es aprĂšs 1973, il existe actuellement 4 Ăąges lĂ©gaux pour partir Ă  la retraite. Moins de 62 ans Pour les gĂ©nĂ©rations nĂ©es entre 1952 et 1954, l’ñge de dĂ©part Ă  la retraite partielle est compris entre 61 ans et 61 ans et 11 mois Ă  condition d’avoir cotisĂ© un certain nombre de trimestres. La retraite complĂ©mentaire n’est pas disponible avant l’ñge de 67 ans. 62 ans Toutes les personnes nĂ©es Ă  partir du 1er janvier 1955 peuvent partir Ă  la retraite entre 62 et 67 ans mĂȘme si elles n’ont pas cotisĂ© le nombre de trimestres nĂ©cessaires, sachant alors qu’il sera versĂ© une pension rĂ©duite avec le calcul d’une dĂ©cote selon le nombre de trimestres versĂ©s. NOMBRE DE TRIMESTRES EXIGÉS Date de naissance Trimestres 01/01/1952 164 01/01/1953 165 01/01/1954 165 01/01/1955 166 01/01/1956 166 Autres gĂ©nĂ©rations Fixe par dĂ©cret Depuis le 1er novembre 2012, les personnes qui ont commencĂ© Ă  travailler avant 20 ans, peuvent partir Ă  la retraite Ă  60 ans, Ă  condition d’avoir cotisĂ© le nombre de trimestres requis pour leur gĂ©nĂ©ration. 67 ans Toutes les personnes nĂ©es depuis 1952 ayant rempli les deux conditions d’ñge et de du-

rĂ©e de cotisation, peuvent percevoir Ă  67 ans leur retraite complĂšte comprenant la retraite de base Ă  taux plein et la retraite complĂ©mentaire sans minoration (mĂȘme si le nombre de trimestres requis pour la retraite de base n’est pas atteint). A l’ñge de 67 ans, un salariĂ© qui n’aurait pas cotisĂ© le nombre de trimestres nĂ©cessaires pourra tout de mĂȘme partir Ă  la retraite sans pĂ©nalitĂ© de minoration (dĂ©cote) mais sa pension sera alors calculĂ©e au prorata du nombre de trimestres cotisĂ©s. DĂ©parts anticipĂ©s Dans la fonction publique, l’ñge d’ouverture des droits Ă  la retraite est variable. Il est de 62 ans pour les agents des catĂ©gories «sĂ©dentaires» (mĂ©tiers de bureau) qui sont mis d’office Ă  la retraite Ă  67 ans et de 52 ou 57 ans pour les agents des catĂ©gories «actives» (mĂ©tiers de terrain pĂ©nibles ou dangereux) qui sont mis d’office Ă  la retraite Ă  57 ou 62 ans. Dans les rĂ©gimes spĂ©ciaux, l’ñge d’ouverture des droits est variable (de 40 Ă  60 ans) et diffĂšre selon le mĂ©tier exercĂ© et l’anciennetĂ©. Depuis la rĂ©forme de 2008, la plupart des rĂ©gimes ont Ă©tĂ© alignĂ©s sur 62 ans. Pour certaines catĂ©gories de personnes, l’ñge de dĂ©part Ă  la retraite reste fixĂ© Ă  65 ans notamment pour les parents de 3 enfants nĂ©s entre le 1er juillet 1951 et le 31 dĂ©cembre 1955 ayant interrompu ou rĂ©duit leur activitĂ© professionnelle pour Ă©lever au moins l’un d’eux pendant l’équivalent d’au moins 1 an au cours de ses 3 premiĂšres annĂ©es et ce, Ă  condition d’avoir cotisĂ© au prĂ©alable au moins 8 trimestres. Il s’agit Ă©galement des parents d’un enfant handicapĂ© qui s’en sont occupĂ©s pendant au moins 30 mois, les aidants familiaux ayant interrompu leur activitĂ© professionnelle Ă  ce titre pendant au moins 30 mois consĂ©cutifs, ainsi que les assurĂ©s handicapĂ©s Ă  50% au moins qui peuvent partir en retraite Ă  l’ñge de 55 ans. De la mĂȘme maniĂšre, les personnes ayant commencĂ© Ă  travailler trĂšs jeunes, avant 18 ans,

Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, sociĂ©tĂ© Anonyme CoopĂ©rative de Banque Populaire Ă  capital variable, rĂ©gie par les articles L 512-2 et suivants du code monĂ©taire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux Ă©tablissements de crĂ©dit. Siren : 755 501 590 RCS Bordeaux. SiĂšge social : 10 quai des Queyries 33072 Bordeaux Cedex. IntermĂ©diaire d’assurance immatriculĂ© Ă  l’Orias sous le numĂ©ro 07 005 628. NumĂ©ro d’identification intracommunautaire FR66755501590. Code APE 6419 Z.- Illustration : Zeitguised –

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l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116


DOSSIER MANAGER : ÉPARGNE & RETRAITE peuvent dans certains cas partir Ă  la retraite avant l’ñge lĂ©gal. Idem pour les personnes justifiant d’une incapacitĂ© permanente d’au moins 20% liĂ©e Ă  la pĂ©nibilitĂ© de son travail, ou d’au moins 10% Ă  certaines conditions, pourront continuer Ă  partir en retraite Ă  60 ans mĂȘme quand l’ñge lĂ©gal augmentera. Elles bĂ©nĂ©ficieront, en outre, d’une retraite Ă  taux plein quel que soit le nombre de trimestres validĂ©s.

COMBIEN DE TEMPS FAUT-IL COTISER ? C’est dorĂ©navant Ă  70 ans, contre 65 ans prĂ©cĂ©demment, qu’un employeur du secteur privĂ© peut mettre d’office en retraite un salariĂ© contre son grĂ©. Selon l’OCDE en 2011, l’ñge rĂ©el de dĂ©part Ă  la retraite a Ă©tĂ© de 59,1 ans pour les hommes et de 59,5 ans pour les femmes. Pour les salariĂ©s du privĂ©, l’ñge rĂ©el de dĂ©part en retraite a Ă©tĂ© de 61 ans et 11 mois en 2011. Pour partir Ă  la retraite, il est nĂ©cessaire de justifier, tous rĂ©gimes de base confondus, d’une durĂ©e d’assurance minimale calculĂ©e en trimestres. Pour valider un trimestre, quelle que soit la durĂ©e de travail accomplie, il faut avoir cotisĂ© sur une rĂ©munĂ©ration Ă©gale au moins Ă  200 fois le Smic horaire au 1er janvier de l’annĂ©e concernĂ©e (ce qui correspond Ă  1 886 E en 2013). On peut ainsi valider au maximum 4 trimestres par annĂ©e ce qui, par exemple en 2013, suppose de percevoir au moins 7 544 E (1 886 E x 4). Certaines pĂ©riodes pendant lesquelles on ne cotise pas peuvent nĂ©anmoins ĂȘtre validĂ©es parmi les trimestres comptĂ©s pour ouvrir droit Ă  la retraite. Il s’agit notamment des pĂ©riodes de chĂŽmage, d’arrĂȘt maladie, de congĂ© parental et de service militaire. Les enfants donnent droit, en outre, Ă  des trimestres supplĂ©mentaires.

n LA RETRAITE

PROGRESSIVE

C’EST TOUT BÉNÉFICE ! La retraite progressive permet aux salariĂ©s qui ont atteint l’ñge d’ouverture du droit Ă  une pension de retraite de pouvoir travailler Ă  temps partiel, tout en bĂ©nĂ©ficiant d’une fraction de leur pension de retraite (retraite de base et complĂ©mentaires). C’est la loi du 9 novembre 2010 «portant sur la rĂ©forme des retraites» qui a pĂ©rennisĂ© ce dispositif et assoupli les conditions en permettant aux salariĂ©s de lever le pied en douceur en travaillant Ă  temps partiel et en percevant, en plus de leur salaire, une partie de leur retraite. Ce

dispositif permet de travailler Ă  temps partiel et de percevoir une fraction de leur retraite Ă©gale Ă  : ‱ 30 % pour une activitĂ© professionnelle comprise entre 60 et 80 % d’un temps complet dans l’entreprise. ‱ 50 % pour une activitĂ© infĂ©rieure Ă  60% et au moins Ă©gale Ă  40% d’un temps complet. ‱ 70 % pour une durĂ©e de travail infĂ©rieure Ă  40 % d’un temps complet.

Ainsi, par exemple, pour une durĂ©e de travail Ă  temps partiel de 20 heures par semaine dans une entreprise dans laquelle la durĂ©e du travail Ă  temps complet est de 35 heures, le salariĂ© effectue : 20/35 x 100 = 57,14 % du temps complet. La fraction de pension qui lui sera versĂ©e au titre de la retraite progressive sera donc Ă©gale Ă  50 % du montant de la pension entiĂšre Ă  laquelle il a droit. La retraite progressive dure aussi longtemps que l’activitĂ© partielle qui y ouvre droit est poursuivie. Elle est remplacĂ©e par une retraite complĂšte, Ă  la demande du bĂ©nĂ©ficiaire, lorsque celui-ci cesse totalement son activitĂ©. LES PRINCIPAUX AVANTAGES ‱ La retraite progressive est ouverte aussi bien aux salariĂ©s qui travaillent dĂ©jĂ  Ă  temps

partiel qu’à ceux qui passent Ă  temps partiel au moment de leur demande de retraite progressive. ‱ Elle s’applique Ă©galement aux rĂ©gimes complĂ©mentaires des cadres (AGIRC) et des noncadres (ARRCO). Ainsi, les salariĂ©s peuvent faire liquider une retraite progressive Ă  la fois par la SĂ©curitĂ© sociale et par les rĂ©gimes complĂ©mentaires. La fraction de pension versĂ©e par ces rĂ©gimes dĂ©pend du taux d’activitĂ© Ă 

temps partiel dans les mĂȘmes conditions que pour les pensions de base. ‱ Pendant toute la pĂ©riode de travail Ă  temps partiel, le bĂ©nĂ©ficiaire de la retraite progressive continue de cotiser et d’accumuler des droits pour sa retraite dĂ©finitive. Au moment de son dĂ©part en retraite dĂ©finitive, sa pension est recalculĂ©e en intĂ©grant les droits acquis au titre des cotisations versĂ©es pendant sa pĂ©riode de retraite progressive. ‱ Avec l’accord de son employeur, il est possible de continuer Ă  cotiser sur la base d’un temps plein et ainsi doper sa future pension. PLUSIEURS OBLIGATIONS ‱ L’ouverture du droit et le paiement de la retraite progressive implique l’exercice d’une seule activitĂ© Ă  temps partiel. ‱ Avoir atteint l’ñge lĂ©gal minimal de la retraite soit : 60 ans et 9 mois si l’on est nĂ© en 1952, 61 ans et 2 mois pour 1953, 61 ans et 7 mois pour 1954 et 62 ans aprĂšs le 01/01/1955. ‱ Justifier d’un minimum de 150 trimestres de cotisations ou assimilĂ©s. ‱ RĂ©duire son temps de travail annuel d’au moins 20%. ‱ La durĂ©e du temps partiel ne doit pas dĂ©passer 80% de la durĂ©e du travail applicable dans l’entreprise quelle que soit la rĂ©partition du temps de travail. ‱ La retraite progressive est suspendue si le salariĂ© reprend une activitĂ© Ă  temps complet ou exerce une autre activitĂ© Ă  temps partiel en plus de celle ouvrant droit Ă  la retraite progressive. ‱ Le calcul de la retraite progressive est Ă©gal Ă  : Total des points x 30 ou 50 ou 70 % x coefficient de minoration x valeur du point retraite ‱ TĂ©lĂ©charger l’imprimĂ© de demande de retraite Agirc et Arrco, le remplir et l’adresser signĂ© Ă  la caisse de retraite ou au Centre d’information, conseil et accueil des salariĂ©s (Cicas) le plus proche de son domicile. Principales sources utilisĂ©es : L’Entreprise - L’Expansion - bforbank.com capital.fr - social-sante.gouv.fr

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Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 24

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les entreprises qui bougent 16

CHARENTE

COGNAC CAMUS A FÊTÉ SON 150e ANNIVERSAIRE Le N° 5 du cognac a fĂȘtĂ© cet Ă©tĂ© son 150e anniversaire : l’occasion pour l’actuel prĂ©sident Cyril Camus, qui incarne la cinquiĂšme gĂ©nĂ©ration, de mettre en avant la dimension familiale de la Maison. Depuis 2012, Camus n’est plus « la plus grande des PME de nĂ©goce » mais l’une des deux structures familiales en France sous statut d’ETI « Entreprise de taille intermĂ©diaire ». Aujourd’hui, Camus vend 8,6 millions de bouteilles pour 150 ME de CA. « Ces trois derniĂšres annĂ©es, l’entreprise a triplĂ© son chiffre d’affaires et plus que doublĂ© sa capacitĂ© de production. On avait 160 employĂ©s il y a cinq ans, ils sont aujourd’hui 600 Ă  travers le monde », a rappelĂ© Cyril Camus
 qui vit dorĂ©navant en Chine.

ASSERQUALI INVESTIT POUR DE NOUVEAUX DEBOUCHÉS InstallĂ© Ă  GentĂ©, le fabricant de bouchons Asserquali fait construire un nouveau bĂątiment de 1.300m2 qui sera opĂ©rationnel dĂ©but 2014. L’achat d’une cinquiĂšme machine viendra complĂ©ter cet investissement immobilier de 2 ME et permettra d’augmenter la production actuelle de 20 millions de bouchons par an.

DEVENIR RESPONSABLE D’ÉTABLISSEMENTS D’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE AVEC L’IREO DE CHERVES-RICHEMONT En novembre 2012, l’Institut de Richemont-IrĂ©o des Charentes ouvrait une nouvelle formation de « responsable-entrepreneur-cadre d’établissement d’économie sociale et solidaire » (Rees), en alternance sur un an. A la fin juin 2013, date des derniers examens, les six personnes de la promotion ont obtenu leur diplĂŽme de dirigeant de niveau II.

Le contenu de la formation (gestion opĂ©rationnelle, animation et gestion des ressources humaines, gestion stratĂ©gique et management de projet) ouvre des dĂ©bouchĂ©s dans les secteurs sanitaire & social, l’insertion sociale & professionnelle, l’animation, les loisirs, le tourisme, la formation, les secteurs mutualistes ou encore la coopĂ©ration internationale.

LIPPI FÊTE SES 50 ANS
 SpĂ©cialisĂ©e dans la clĂŽture, le grillage et le portail mĂ©tallique, l’entreprise Lippi a fĂȘtĂ© ses 50 ans en septembre 2013. Une histoire familiale qui commence avec l’achat de l’entreprise Soulet Ă  La Couronne en 1963 puis se prolonge avec l’installation sur le site actuel de Mouthiers-surBoĂ«me en 1978, le marchĂ© du Stade de France en 1997, la transmission de l’entreprise aux deux fils trentenaires en 2008... Aujourd’hui, les clĂŽtures et les grillages Lippi sont prĂ©sents aux quatre coins de la planĂšte : dans une trentaine de prisons, une vingtaine d’aĂ©roports et de stades ou encore une dizaine de ports et de sites militaires. L’entreprise emploie 235 salariĂ©s pour un CA proche de 40 ME.


 ET LA SMATIS SOUFFLENT SES 70 BOUGIES C’est en 1943 Ă  AngoulĂȘme que la mutuelle Smatis a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e sous l’appellation initiale de « Mutuelle de l’association des travailleurs indĂ©pendants de l’Ouest et du Sud-Ouest ». Aujourd’hui, elle fait partie du top 20 des mutuelles françaises spĂ©cialisĂ©e dans les complĂ©mentaires santĂ© avec 170 collaborateurs rĂ©partis dans 18 agences et plus de 160.000 adhĂ©rents, pour l’essentiel issus du Poitou-Charentes.

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CHARENTE-MARITIME

RIDORET REINVENTE LES FENÊTRES A TRIPLE VITRAGE Le groupe Ridoret, spĂ©cialiste de la menuiserie industrielle, a mis au point une fenĂȘtre en PVC,

bois ou bois/alu, Ă  triple vitrage. L’idĂ©e date des annĂ©es 70 mais n’avait pas sĂ©duit les professionnels de l’époque, peu sensibles Ă  l’idĂ©e de dĂ©veloppement durable. Le groupe rochelais s’est associĂ© Ă  l’UniversitĂ© de La Rochelle pour amĂ©liorer le concept, avec le soutien financier d’Oseo (200.000 E d’aide remboursable). Aujourd’hui, un programme immobilier dans le Nord-Pas-de-Calais est Ă©quipĂ© de cette nouvelle fenĂȘtre EnR qui coĂ»te en moyenne 10% plus cher qu’une fenĂȘtre classique, soit environ 80E du m2, mais gĂ©nĂšre, selon l’entreprise, une Ă©conomie d’énergie de 15% (sachant que 13% des dĂ©perditions d’énergie d’une maison se fait par les fenĂȘtres). Par ailleurs, au niveau acoustique, la fenĂȘtre EnR rĂ©duirait de 7 dĂ©cibels la perception du bruit extĂ©rieur par rapport Ă  une fenĂȘtre double vitrage. Le groupe Ridoret mise en partie sur cette innovation pour compenser la baisse attendue des demandes de permis de construire en 2013. Il compte ainsi rehausser son CA qui s’est effritĂ© de 73 ME en 2011 Ă  66 ME en 2012 tandis que l’effectif passait de 630 Ă  600 salariĂ©s.

« INCIDENCES » A LE VENT EN POUPE Si Incidences est surtout connu pour ses voiles de multicoques et ses rĂ©sultats en course au large, sa production reste trĂšs diversifiĂ©e : petites ou grandes voiles, de l’optimist au paquebot Ă  voiles, de la croisiĂšre aux rĂ©gates. Le groupe dispose de 8.800 m2 de plancher rĂ©partis 6 sites : Brest, La Rochelle, Lorient, FrĂ©jus, Palma et en VendĂ©e, la rĂ©partition de l’activitĂ© entre les six sites se faisant en fonction des affinitĂ©s des clients et des plans de charge des ateliers. Co-dirigĂ© par la mĂȘme Ă©quipe depuis sa crĂ©ation (Jean-Baptiste Le Vaillant et FrĂ©dĂ©ric Charpail Ă  La Rochelle, Christophe et Bertrand Cudennec Ă  Brest), le groupe Incidences vient d’acquĂ©rir la technologie D4 du fabricant allemand Dimension Polyant et de crĂ©er, dans la foulĂ©e, « Incidences technologies ». Une nouvelle entitĂ© qui s’installera sur 1.500m2 Ă  PĂ©rigny pour dĂ©velopper cette technologie de conception de

voiles innovantes. Le nouveau pĂŽle hĂ©bergera Ă©galement une nouvelle Ă©quipe de recherche & dĂ©veloppement pour l’ensemble du groupe. Incidences emploie aujourd’hui une centaine de personnes sur l’ensemble de ses sites pour un CA de 11 ME.

ORGANISER SON VOYAGE EN QUELQUES CLICS, AVEC GOOD MORNING PLANET « Partage tes expĂ©riences et profite de celles des autres grĂące aux bons plans crĂ©Ă©s et vĂ©rifiĂ©s par la communautĂ© de Gooders », tel est le principe du site internet crĂ©Ă© par la jeune sociĂ©tĂ© rochelaise “Good morning planet”. L’idĂ©e est de fournir aux futurs voyageurs un guide de voyage numĂ©rique et social pour organiser leurs sĂ©jours en France ou Ă  l’étranger. ConcrĂštement, sur le site www.goodmorningplanet. com, l’internaute trouve des informations touristiques Ă©manant de sources institutionnelles mais surtout une sĂ©rie de bons plans, d’hĂ©bergements, de visites
 livrĂ©s par la communautĂ© des internautes qui se sont inscrits pour partager leurs rĂ©cits de voyage et donner leur avis. Les quatre trentenaires Ă  l’origine de Good Morning Planet sont soutenus par l’incubateur rĂ©gional Étincel, ainsi que par l’incubateur dĂ©partemental du Conseil gĂ©nĂ©ral. La jeune entreprise a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e parmi les laurĂ©ats du concours national d’aide Ă  la crĂ©ation d’entreprises de technologies innovantes organisĂ© par le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur & de la Recherche en partenariat avec Oseo. Une reconnaissance qui devrait faciliter la recherche d’investisseurs et permettre d’atteindre, aprĂšs une pĂ©riode de rodage de six mois, l’objectif de 500.000 visites par mois.

DE NOUVELLES FORMATIONS A L’UNIVERSITÉ DE LA ROCHELLE Pour la rentrĂ©e de septembre, l’UniversitĂ© de La Rochelle enrichit son offre avec deux nouvelles formations et un nouveau parcours de licence professionnelle en apprentissage.

17e SEMAINE POUR L’EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES du 18 au 24 novembre 2013 La Semaine pour l’emploi des personnes handicapĂ©es (SEPH) constitue plus que jamais un rendez-vous incontournable pour les demandeurs d’emploi handicapĂ©s et pour les recruteurs. Tout au long de la semaine du 18 au 24 novembre, les actions viseront Ă©galement Ă  faire changer le regard que les citoyens portent sur les personnes handicapĂ©es. Pour cela, et avec le soutien financier de l’Etat et de l’AGEFIPH, de nombreuses actions seront organisĂ©es sur l’ensemble des dĂ©partements de la rĂ©gion Poitou-Charentes par les partenaires qui Ɠuvrent sur le champ du handicap. PROGRAMME DE LA SEMAINE

SUR LES 4 DÉPARTEMENTS DE LA RÉGION POITOU-CHARENTES ET TOUT AU LONG DE LA SEMAINE - UN JOUR UN MÉTIER EN ACTION : OrganisĂ©e par Cap emploi, initiĂ©e par l’Agefiph, cette opĂ©ration permet de mettre en situation une personne handicapĂ©e dans une entreprise afin qu’elle dĂ©couvre un mĂ©tier, un secteur d’activitĂ© ou un poste de travail. Pour l’employeur, l’accueil d’une personne en situation de handicap au sein de son Ă©quipe permet de balayer les idĂ©es reçues et de sensibiliser les salariĂ©s au handicap. Pour participer Ă  cette action, contactez le Cap emploi de votre dĂ©partement.

l CHARENTE

l CHARENTE-MARITIME

OrganisĂ© par le Cap emploi, service chargĂ© du placement de personnes handicapĂ©es en entreprise et gĂ©rĂ© par OhĂ© PromĂ©thĂ©e Charente, ce forum qui aura lieu le jeudi 21 novembre 2013 de 9H00 Ă  17H30 Ă  l’espace 3000 Ă  Cognac, L’objectif de cette rencontre est de mobiliser les recruteurs et les personnes handicapĂ©es du dĂ©partement. 80 exposants seront prĂ©sents (employeurs, organismes de formation et d’insertion). Des ateliers confĂ©rence auront lieu tout au long de la journĂ©e. ENTREE LIBRE Pour plus d’informations, contactez Cap emploi au 05.45.94.85.01.

OrganisĂ© par les partenaires qui Ɠuvrent sur le champ du handicap, ce forum a pour objectif la rencontre entre des personnes en situation de handicap (demandeurs d’emploi ou salariĂ©s) et des employeurs du dĂ©partement. Des ateliers confĂ©rences auront lieu tout au long de cette journĂ©e. Cette rencontre aura lieu le mercredi 20 novembre de 10h00 Ă  17h00 Ă  l’espace Encan Ă  La Rochelle. ENTREE LIBRE. Pour plus d’informations, contactez Cap emploi au 05.46.50.04.00.

Forum « Handi rencontre » :

Forum emPLoi HandicaP :

l DEUX-SEVRES

Petit deJeuner d’inFormation Sur La GeStion du HandicaP danS LeS reSSourceS HumaineS :

MatinĂ©e d’information destinĂ©e aux employeurs sur les mesures et outils d’aide au recrutement de personnes en situation de handicap (prĂ©sentation de mesures financiĂšres, de la plate-forme de vocation et des activitĂ©s de sous-traitance proposĂ©es par les ESAT et EA du dĂ©partement). Cette rencontre aura lieu le mercredi 20 novembre de 8h30 Ă  11h30, rue Alsace Lorraine dans les locaux du Conseil GĂ©nĂ©ral Ă  Niort. Pour plus de renseignements, contactez le 06.09.70.37.81.

Forum maintien danS L’emPLoi :

SEMAINE POUR L’EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Vendredi 22 novembre de 9h00 Ă  13h00 dans les locaux des services de santĂ© au travail de Niort (1 rue Alfred Nobel), des professionnels du maintien dans l’emploi et de la formation viendront Ă  la rencontre de salariĂ©s en arrĂȘt de travail qui se posent des questions sur leurs possibilitĂ©s de retour Ă  l’emploi. ENTREE LIBRE. Pour plus de renseignements, contactez le service social de la CARSAT des DeuxSĂšvres au 05.49.77.32.29.

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l VIENNE

Forum emPLoi et HandicaP :

Mardi 19 novembre de 9h30 Ă  16h30 au PALAIS DES CONGRES – FUTUROSCOPE. OrganisĂ© par les partenaires de la Vienne qui Ɠuvrent sur le champ du handicap, cette journĂ©e sera l’occasion pour des salariĂ©s et des demandeurs d’emploi en situation de handicap de rencontrer des employeurs mais Ă©galement des partenaires (professionnels de l’accĂšs et du maintien dans l’emploi, de la formation,
). Des animations et ateliers confĂ©rences auront lieu tout au long de la journĂ©e. ENTREE LIBRE. Pour plus d’informations, contactez le Cap emploi de la Vienne au 05.49.44.97.97.

inFormation autour du maintien danS L’emPLoi :

L’ARACT Poitou-Charentes, le CREDES inter-CE Cezam et Harmonie Mutuelle organisent une journĂ©e d’échanges autour de la question du maintien en emploi des travailleurs handicapĂ©s, de la prĂ©vention des inaptitudes, notamment des seniors, et la prĂ©vention de la pĂ©nibilitĂ© d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, comme enjeu de ResponsabilitĂ© Sociale des Entreprises. Cette journĂ©e aura lieu le jeudi 21/11/2013 au CREPS de Boivre (86) de 9h Ă  17h Pour s’inscrire : isabelle.roche@credes.asso.fr ou 05.49.76.80.90 (inscription obligatoire pour le repas avant le 8/11/2013).

l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116


les entreprises qui bougent 1) Une classe prĂ©paratoire Ă©conomique et commerciale Au sein de l’Institut Universitaire Asie-Pacifique (IUAP), une nouvelle classe prĂ©paratoire Ă©conomique et commerciale, sur deux ans, prĂ©pare les Ă©tudiants aux concours des Grandes Écoles de commerce ou des Instituts d’Études Politiques. Les enseignements traitent des questions Ă©conomiques et sociales, avec une approche plus pointue sur l’Asie-Pacifique : Chine, CorĂ©e, IndonĂ©sie, Malaisie
 2) Une licence professionnelle « MĂ©tiers de la vision, de l’optique et de la lunetterie » Avec l’apparition de nouveaux matĂ©riaux, de nouvelles pratiques et pour rĂ©pondre Ă  la demande du marchĂ©, une licence professionnelle « MĂ©tiers de la vision, de l’optique et de la lunetterie » a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en partenariat avec la MFR de Brioux. Cette formation en un an permet aux Ă©tudiants titulaires d’un BTS dans le domaine ou aux professionnels qui souhaitent Ă©voluer, d’enrichir leurs connaissances et leurs compĂ©tences en matiĂšre de rĂ©fraction, de contactologie et de basse vision. 3) Un parcours en apprentissage pour la licence pro « Production et management en industries agro-alimentaires » Ce cursus formait dĂ©jĂ  les Ă©tudiants Ă  la production et au management de l’industrie agroalimentaire laitiĂšre et cĂ©rĂ©aliĂšre. A compter de septembre, l’UniversitĂ© de La Rochelle propose un nouveau parcours « Conception ». Une option qui comprend les enseignements nĂ©cessaires pour imaginer, crĂ©er, innover de nouveaux produits, concepts, ingrĂ©dients en industrie agro-alimentaire. Cette formation en apprentissage est proposĂ©e en partenariat avec l’Enilia-Ensmic de SurgĂšres.

LE GROUPE MINOT REPREND L’ENTREPRISE DE CHARPENTES COUPRIE PlombĂ©e par un marchĂ© de l’immobilier difficile et placĂ©e en redressement dĂ©but 2013, l’entreprise de fabrication de charpentes en bois Couprie, Ă  Saintes, a Ă©tĂ© rachetĂ©e par le groupe lyonnais Minot. Cette entreprise centenaire dispose dĂ©jĂ  de six sites de production en France,

emploie prĂšs de 200 salariĂ©s et rĂ©alise environ 7.000 charpentes par an. Cette acquisition permet au Groupe Minot d’accĂ©der au marchĂ© porteur de la CharenteMaritime mais aussi Ă  l’ensemble de la zone de chalandise de Couprie Charpente qui s’étend jusqu’au Bordelais. Le site saintongeais, spĂ©cialisĂ© dans les charpentes industrielles et traditionnelles avec un large catalogue d’auvents bois, travaille aussi bien avec les constructeurs de maisons individuelles que les charpentiers, les artisans du bĂątiment ou les particuliers.

C3 TECHNOLOGIES ENTRE CIEL ET MER RĂ©putĂ©e pour son savoir-faire dans la fabrication de piĂšces composites (dĂ©rive, safran..) hautes performances dans le monde de la voile de compĂ©tition, C3 Technologies se tourne aujourd’hui vers la filiĂšre aĂ©ronautique qui pourrait mĂȘme constituer son activitĂ© majeure dans les prochaines annĂ©es. La PME de PĂ©rigny participe dĂ©jĂ  au projet d’avion biplace Ă  propulsion 100% Ă©lectrique baptisĂ© E-Fan, un prototype portĂ© par EADS Innovation Works. C3 Technologies fabriquera notamment la voilure de l’appareil en utilisant des process numĂ©riques et technologiques trĂšs pointus, issus de ses expĂ©riences dans la voile.

LES 10 ANS DE LÉZARD CRÉATIF MickaĂ«l Rousseau ouvre son premier atelier de 50 m2 Ă  PĂ©rigny en 2003 puis crĂ©Ă© rapidement un deuxiĂšme espace Ă  Rochefort. Mais c’est en 2006 que le concept LĂ©zard CrĂ©atif, qui combine atelier et point de vente de matĂ©riel pour les arts plastiques, dĂ©colle vraiment. AprĂšs une ouverture rĂ©ussie de deux nouveaux magasins plus spacieux, le dĂ©veloppement des franchises peut commencer (2008). Aujourd’hui, le rĂ©seau compte 13 relais dont 12 en franchise : Ă  Paris, en province et mĂȘme outre-Mer. Élu deux fois meilleure franchise au niveau europĂ©en, LĂ©zard CrĂ©atif projette des ouvertures en Belgique, en Allemagne et au QuĂ©bec. « L’objectif est d’aligner 50 points de vente en 2017», s’enthousiasme MickaĂ«l Rousseau. Pour fĂȘter ses 10 ans, LĂ©zard CrĂ©atif s’est offert

un nouveau magasin/atelier de 170 m2
 sur le Vieux-Port de La Rochelle. De quoi satisfaire les adhĂ©rents/apprentis peintres (80% de femmes) qui auront ainsi tout le loisir de « croquer » les deux tours.

LE RÉSEAU CASH EXPRESS S’INSTALLE À LA ROCHELLE Le n°1 français des enseignes d’achat-vente a ouvert un nouveau point de vente Ă  La Rochelle. Le rĂ©seau dispose dĂ©sormais de 113 sites en France dont 18 ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s en 2013. SituĂ© dans la zone commerciale de Puilboreau, le nouveau point de vente Cash Express dispose de 200m2 avec ses espaces d’achat et de vente dĂ©diĂ©s. CĂ©dric Turk, le nouveau franchisĂ©, a dĂ©jĂ  bien intĂ©grĂ© les principes de travail du rĂ©seau, Ă  savoir « respect, professionnalisme, garantie, sĂ©curitĂ© et assistance ». Longtemps considĂ©rĂ© comme un commerce de crise, l’achat-vente s’est aujourd’hui largement dĂ©complexĂ©, conditionnĂ© par l’évolution de plus en plus rapide des modes et des technologies.

SUP DE CO ET FLEURY MICHON RENOUVELLE LEUR PARTENARIAT Le Groupe vendĂ©en Fleury Michon et le Groupe Sup de Co La Rochelle renouvellent pour 3 ans la chaire « IngĂ©nierie de la ResponsabilitĂ© SociĂ©tale et innovation ». Cette convention va permettre de poursuivre le partenariat en diffusant la RSE dans l’organisation (et non plus en mode projet), avec pour objectif d’opĂ©rationnaliser et de maitriser la responsabilitĂ© sociĂ©tale dans le groupe Fleury Michon : apprentissage et appropriation du concept par le personnel, intĂ©gration dans les processus, consolidation du management des risques 
 Pour le Groupe Sup de Co La Rochelle, cette opĂ©ration, totalement inĂ©dite en France, offre une lĂ©gitimitĂ© au pĂŽle Environnement & DĂ©veloppement Durable crĂ©Ă© il y a plus de 12 ans maintenant. Rappelons qu’une Chaire reprĂ©sente un lieu de convergence d’idĂ©es et de rĂ©flexions entre un organisme de recherche et de formation et une ou plusieurs institutions privĂ©es ou publiques. Dans le cas prĂ©sent, elle s’efforce d’apporter

des rĂ©ponses concrĂštes aux problĂ©matiques posĂ©es dans l’entreprise et d’apporter une contribution aux recherches scientifiques conduites sur ce thĂšme. Elle rassemble des chercheurs, des consultants, des enseignants et des Ă©tudiants impliquĂ©s dans ces nouvelles formes de relations internes et externes Ă  l’entreprise.

REALAHUNE.FR : "LE" SITE D’ACTUALITÉ DE L’ÎLE DE RÉ Tout savoir sur l’actualitĂ© politique, Ă©conomique, sociale, environnementale ou culturelle de l’Ile de RĂ© via le Net, c’est maintenant possible avec le site realahune.fr qui propose aussi des dossiers de fond, l’agenda des Ă©vĂšnements ou encore les informations de prĂšs de 200 associations de l’Ile. Conçu par l’entreprise rochelaise RC2C et lancĂ© le 20 juin 2013 Ă  l’initiative de RhĂ©a Marketing, ce site vient renforcer et complĂ©ter la version papier de « RĂ© Ă  la Hune », LE journal d’information gratuit de l’üle de RĂ©, extrĂȘmement prisĂ© sur l’üle, en offrant une plus grande rĂ©activitĂ© et un Ă©cho au-delĂ  du seul territoire rhĂ©tais. Rappelons qu’avec le rachat du « Journal des Professionnels » en dĂ©cembre 2010, le groupe RhĂ©a Marketing, l’une des plus importantes sociĂ©tĂ© d’édition et de rĂ©gie publicitaire de Charente-Maritime, crĂ©Ă© par Nathalie Vauchez, a pris une dimension rĂ©gionale et officie dĂ©sormais tant sur la communication grand public que sur la communication « B to B ».

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DEUX-SÈVRES

LEROY MERLIN A NIORT FIN 2015 AprĂšs Poitiers, La Rochelle (4e de France) et AngoulĂȘme, le leader français du bricolage s’installera Ă  Niort d’ici fin 2015 : un bĂątiment de 12.000 m2 sur un terrain de 5,2 hectares qui fera face Ă  DĂ©cathlon (les deux enseignes font partie du groupe Mulliez). Selon Leroy Merlin, le marchĂ© potentiel niortais est estimĂ© Ă  140 millions d’euros par an
 dont 80 millions profitaient jusqu’à prĂ©sent au magasin de La Rochelle.

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Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 26

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les entreprises qui bougent BGN A DÉMÉNAGÉ POUR VOIR PLUS GRAND

CHRISTOL A SAINT-LIGUAIRE EN 2014

POUJOULAT DOUBLE SES CAPACITÉS LOGISTIQUE

BOCHE MET AU PAS LA POLICE NATIONALE

SpĂ©cialisĂ©e dans la construction mĂ©tallique, la mĂ©tallerie et la menuiserie industrielle, BGN (Bare-Grolleau-Nivault) a quittĂ© Niort pour s’installer sur le PĂŽle AtlansĂšvre. Cette nouvelle implantation sur 6.000m2, qui a nĂ©cessitĂ© un investissement de 5,5 ME pour l’achat du terrain, la construction des bĂątiments et l’acquisition de machines, permettra Ă  l’entreprise de doubler sa surface de production. Dans la foulĂ©e et dans un premier temps, BGN devrait embaucher 5 Ă  7 CDD pour complĂ©ter son Ă©quipe composĂ©e actuellement de 55 CDI et 15 intĂ©rimaires.

Producteur de plus de 3.000 tonnes par an de graisses industrielles et de lubrifiants pour les industries agroalimentaires, la sociĂ©tĂ© Christol Grease va construire son nouveau site de production dans la ZI de Saint Liguaire, pour s’y installer courant 2014. InstallĂ©e Ă  Niort depuis 1912, la petite entreprise a Ă©voluĂ© au

Les besoins de stockage Ă©voluant simultanĂ©ment avec la croissance de l’activitĂ©, Poujoulat vient d’investir 4,5 ME dans la construction d’une nouvelle plateforme logistique. Cet agrandissement de 8.900 m2, jouxtant la zone de stockage actuel, porte la plateforme logistique globale Ă  18.000 m2. La capacitĂ© d’ex-

InstallĂ©e Ă  Saint-Sauveur, en Deux-SĂšvres, l’entreprise Boche a dĂ©crochĂ© au dĂ©but de l’étĂ© un marchĂ© de plus de 50.000 paires de chaussures de type rangers pour Ă©quiper, sur trois ans, la police nationale. Un contrat qui fait suite Ă  celui de 80.000 paires obtenu pour les pompiers et augure peut-ĂȘtre du prochain appel d’offres qui concernera l’équipement de la gendarmerie (le marchĂ© de l’ArmĂ©e n’étant pas ouvert). Ce marchĂ© auprĂšs de la police a Ă©tĂ© dĂ©crochĂ© par l’intermĂ©diaire d’Ineo-GDF-Suez, un groupe d’une douzaine d’entreprises françaises dont Saint-James, Eminence
 capables de rĂ©pondre aux appels d’offre engagĂ©s par l’Etat. Boche (7 ME) emploie 25 personnes Ă  St-Sauveur et une centaine sur son site tunisien. En pleine confiance, l’entreprise vient de racheter une chaĂźne de production de chaussures de sĂ©curitĂ© Ă  Landrecies, dans le nord de la France.

LE GROUPE LIBNER SE DIVERSIFIE POUR SE CRÉER DES RELAIS DE CROISSANCE RĂ©fĂ©rence dans le monde de la carrosserie industrielle, le groupe Libner, basĂ© Ă  Saint-Maixent, a pris le contrĂŽle des entreprises Gachet Ă  Pamproux et Poirault Ă  MaziĂšres-en-GĂątines. La premiĂšre, fondĂ©e en 1827, est spĂ©cialisĂ©e dans le traitement de l’eau, la chaudronnerie mobile et la fabrication de stations d’épuration. La seconde, crĂ©Ă©e en 1983, est tournĂ©e vers la soustraitance industrielle pour de grands groupes dans les domaines de l’offshore, de la pĂ©trochimie et de l’agroalimentaire. Des activitĂ©s jugĂ©es complĂ©mentaires parce que « nous travaillons les mĂȘmes matiĂšres premiĂšres » prĂ©cise François Libner
 et que, comme Libner, les trois entitĂ©s ont des capacitĂ©s Ă  exporter. Cette opĂ©ration de croissance externe devrait ainsi permettre au groupe saint-maixentais de se diversifier dans un secteur d’activitĂ© porteur tout en lui ouvrant de nouveaux horizons Ă  l’export, notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Avec ces deux nouvelles prises de contrĂŽle, Libner affichera alors 36 ME de CA pour 300 salariĂ©s dont 200 dans les Deux-SĂšvres, 75 dans l’Ain et 20 en Pologne
sans compter la prĂ©sence depuis six mois d’Evan Libner aux USA.

Gro r upe

GRAPHIC APPLICATION OBTIENT LE LABEL « IMPRIM’VERT »

point de passer sous le contrĂŽle du pĂ©trolier Shell puis, depuis 2006, dans le giron du SuĂ©dois Axel Christiernsson, leader mondial de la sous-traitance graisse (4 sites : en SuĂšde, en Hollande, aux Etats-Unis et en France / 70 ME de CA / 200 salariĂ©s). Devenue Axel France au 1er octobre 2011, le site niortais emploie 36 personnes pour un CA d’environ 12 ME et conditionne sous des dizaines de marques.

Centre de Formation Professionnelle

Le groupe ALTERNANCE est une multi rĂ©gionale prĂ©sente notamment sur la cĂŽte atlantique ainsi qu’en rĂ©gions RhĂŽne Alpes, Midi PyrĂ©nĂ©es, Bourgogne, Centre et PACA. Le centre de Rochefort a fĂȘtĂ© ses 15 ans cet Ă©tĂ©. AccroĂźtre son implantation gĂ©ographique, Ă©tendre ses domaines d’interventions vers de nouvelles formations et inscrire son rĂ©seau d’établissements dans une dynamique nationale, tels sont les axes de dĂ©veloppement stratĂ©gique du Groupe Alternance dans lesquels nous nous inscrivons. Mais, ces dĂ©fis ne nous font pas oublier pour autant les impĂ©ratifs d’une insertion territoriale forte, faite d’un accompagnement Ă  la fois de nos entreprises partenaires dans le cadre de leur politique de formation, et des apprenants recherchant suivis et conseils personnalisĂ©s.

pĂ©dition actuelle (30 Ă  40 camions par jour avec chacun 600 palettes) se trouvera ainsi augmentĂ©e de 60%. Rappelons que Poujoulat, qui rĂ©alise 190 millions d’euros de CA dont 40% entre octobre et dĂ©cembre, fournit la moitiĂ© des conduits de cheminĂ©e en France (300.000 exemplaires) et reprĂ©sente 20% du marchĂ© europĂ©en, y compris pour les cheminĂ©es industrielles.

Escale ARAGO 128 rue St AndrĂ© d’Ornay 85000 LA ROCHE SUR YON TĂ©l. 02 51 46 82 54

A cĂŽtĂ© de cela, nos formateurs ne sont pas uniquement des enseignants agissant sur le mode professoral mais aussi des professionnels de terrain apportant les connaissances thĂ©oriques nĂ©cessaires et une expĂ©rience pratique consĂ©quente aux apprenants. DĂšs lors, les stagiaires, Ă  la fois accompagnĂ©s par notre Ă©quipe et tutorĂ©s en entreprise, sont au cƓur de notre dispositif de formation en alternance. La formation tout au long de la vie est dĂ©sormais devenue le leitmotiv des recruteurs et des DRH cherchant Ă  optimiser les compĂ©tences des entreprises. DIF, plan de formation, CIF
 sont autant de dispositifs nous permettant de vous apporter, salariĂ©s ou entreprises, notre expertise sur des domaines variĂ©s afin d’apprĂ©hender plus sereinement les rĂ©alitĂ©s socio-Ă©conomiques contemporaines.

ComposĂ© d’une centaine de collaborateurs autour de 19 centres de formation sur la France et proposant des formations diplĂŽmantes et qualifiantes dans les secteurs commercial, administratif et comptable le groupe dispense dĂ©sormais une formation Ă  destination des salariĂ©s dĂ©jĂ  en poste.

Alternance dispense ainsi des formations aux salariĂ©s dans les domaines suivants : ‱ Informatique / Management Gestion ‱ Commerce / Accueil Client ‱ Droit / Communication ‱ EfficacitĂ© personnelle / Commercial / Relation Client ‱ Anglais / Espagnol

Le contrat de Pro. initie une relation nouvelle avec le monde de l’entreprise. Cette derniĂšre est Ă  la fois le lieu d’activitĂ©s du stagiaire comme de tout salariĂ© et un terrain d’apprentissage dĂ©terminant pour l’apprenant.

Dans le cadre des Contrats de Pro. Alternance aide l’entreprise au recrutement de commerciaux terrains, d’employĂ©s de commerce, ou d’agents administratifs, et dĂ©tecte les candidats pour son compte.

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InstallĂ©e Ă  Saint-Maixent, Graphic Application est une entreprise de marquage publicitaire sur tous supports qui emploie une quarantaine de personnes. AprĂšs avoir fait rĂ©aliser un diagnostic Ă©nergĂ©tique et ainsi pu rĂ©duire sa consommation de base, l’entreprise a investi 380.000E dans une nouvelle machine Ă  trĂšs faible consommation d’encre et recrutĂ© un chef de production. Au total, c’est un investissement de 800.000 E qui a Ă©tĂ© engagĂ© par son dirigeant StĂ©phane Dupuis, pour pouvoir imprimer en UV, un process qui Ă©vite les Ă©manations de solvant. Suite Ă  ces initiatives, Graphic Application a dĂ©crochĂ© le label “ Imprim’vert ”, un visa indispensable pour rĂ©pondre Ă  certains marchĂ©s publics et sĂ©curiser les clients.

« TROPHÉE OR 2013 » DE LA COMMUNICATION POUR DUO SOLUTIONS A l’occasion des 5Ăšmes TrophĂ©es Marketing Communication organisĂ©s par Avensi Consulting et Expert Infos-Les Echos, Duo Solutions,

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Nos spĂ©cificitĂ©s rĂ©sident dans la recherche de la meilleure adĂ©quation possible entre les besoins de l’entreprise et les qualitĂ©s du candidat, le rythme d’une journĂ©e de formation par semaine, et deux semaines non consĂ©cutives par trimestre, une Ă©quipe pĂ©dagogique issue du monde de l’entreprise.

Toutes les antennes, tous les contacts sur : www.alternance-sud-atlantique.com ALTERNANCE SUD ATLANTIQUE 12 rue de Paimpol - Zone des PĂȘcheurs d’Islande 17300 ROCHEFORT CONTACT SUD OUEST  Jean-Charles FERCHAUD - 06 63 67 88 66

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l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116


LES ENTREPRISES QUI BOUGENT un rĂ©seau de 10 bureaux d’experts-comptables en Poitou-Charentes, a reçu le trophĂ©e d’or dans la catĂ©gorie « EvĂ©nementiel cabinet », qui rĂ©compense les initiatives innovantes Ă  destination des clients. Ce qui a sĂ©duit le jury ? La crĂ©ation d’un rĂ©seau d’affaires «Le Club DUO» qui permet aux clients de Duo Solutions et aux chefs d’entreprises rĂ©gionaux de s’enrichir, d’innover en Ă©changeant leurs expĂ©riences dans le cadre de ce Club.

MILLET DECROCHE LE MARCHE DU CENTER PARCS L’entreprise Millet de BrĂ©tignolles va construire 4.000 fenĂȘtres et participer ainsi Ă  la construction des 400 cottages du Center Parcs des Trois-Moutiers dans la Vienne. Le multi-spĂ©cialiste (portes d’entrĂ©e, portes-fenĂȘtres, fenĂȘtres, coulissants, galandages, volets roulants...) est l’une des sept entreprises d’un groupement rĂ©gional qui se partagera le marchĂ© de 15 millions d’euros. Ce contrat reprĂ©sente un an de charge de travail pour l’entreprise familiale deux-sĂ©vriennes qui devrait Ă  cette occasion crĂ©er une trentaine d’emploi. Le Groupe Millet emploie 650 personnes rĂ©parties sur 6 sites de production : BrĂ©tignolles avec 11.000 m2 d’ateliers, 1.750 m2 de bureaux et 300 salariĂ©s, Beaulieu-sous-Bressuire et ses 6.000 m2 d’atelier/80 salariĂ©s, Vihiers (49) pour 12.000 mÂČ/105 salariĂ©s, Saint-Pair-sur-mer (50) et Saint-AndrĂ© et Sainte-Clotilde sur l’ Île de la RĂ©union

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VIENNE

SERGIES CONSTRUIT LE PLUS GRAND PARC ÉOLIEN DE LA VIENNE AprĂšs la mise en service de deux parcs Ă©olien situĂ©s au Rochereau et Ă  Lusignan, qui produisent Ă  eux seuls 26 millions de kWh, soit la

consommation annuelle de 13.000 habitants, Sergies, filiale du Syndicat Energies Vienne, a lancĂ© la construction d’un nouveau parc de 12 Ă©oliennes sur les communes de Saint-Gaudent, Vouleme, Saint-Macoux et Lizant. Il reprĂ©sentera une puissance de 24 MW, pour une production Ă  l’annĂ©e estimĂ©e Ă  53 millions de kWh, soit la consommation annuelle moyenne de 26.500 habitants. FabriquĂ©es par le constructeur europĂ©en Vestas, les machines sont composĂ©es d’un mĂąt de 100 m et de pales de 50 m de longueur. L’électricitĂ© produite sera redistribuĂ©e par Soregies auprĂšs des habitants du Pays Civraisien, du Pays Charlois, de la RĂ©gion de CouhĂ© et du Pays GencĂ©en. Trois emplois seront dĂ©diĂ©s Ă  maintenance locale. Selon Sergies, cette Ă©nergie Ă©olienne va permettre d’économiser prĂšs de 17.000 tonnes de CO2 par an. Pendant la pĂ©riode des travaux et aprĂšs la mise en service des Ă©oliennes, un suivi environnemental et ornithologique sera effectuĂ© par un ingĂ©nieur Ă©cologue.


 ET INSTALLE 4.800 M2 DE PANNEAUX VOLTAÏQUES DANS LE PAYS GENCÉEN. AprĂšs la mise en service de plus de 150.000 m2 de panneaux photovoltaĂŻques qui produisent chaque annĂ©e plus de 21 GWh, soit la consommation annuelle de 11.000 habitants, Sergies lance la construction de 8 bĂątiments neufs sur la CommunautĂ© de Communes du Pays GencĂ©en. Sergies prend en charge l’ossature et la toiture de ces bĂątiments tandis que la CtĂ© de Communes investit dans les plateformes et les amĂ©nagements intĂ©rieurs en fonction des activitĂ©s exercĂ©es. Les installations reprĂ©senteront une surface d’environ 4.800 m2 de panneaux photovoltaĂŻques, pour une production Ă  l’annĂ©e estimĂ©e Ă  710.000 kWh, soit la consommation annuelle moyenne de 360 habitants. Rappelons que, depuis septembre 2012, le

Groupe Energies Vienne regroupe trois entitĂ©s : Soregies, fournisseur d’électricitĂ© et de gaz naturel, SRD, gestionnaire des rĂ©seaux d’électricitĂ© et Sergies, spĂ©cialiste de la production Ă  partir d’énergies renouvelables (Ă©olien, photovoltaĂŻque, biogaz, mĂ©thanisation et hydroĂ©lectricitĂ©).

RSI INFORMATIQUE ÉLARGIT SON OFFRE Dans la zone du Grand Large Ă  Saint-BenoĂźt, les nouveaux locaux de RSI Informatique, spĂ©cialiste de l’équipement informatique et de la formation des professionnels, sont aujourd’hui opĂ©rationnels. Un nouveau bĂątiment de 550 mÂČ hĂ©berge de nouvelles salles de formation et un centre serveur de derniĂšre gĂ©nĂ©ration compatible avec l’arrivĂ©e de la fibre optique Ă  trĂšs haut dĂ©bit. A la clĂ©, une offre Ă©largie des formations professionnelles : comptabilitĂ©, facturation, paie, DAO, mise en page
, et des services : sauvegarde en ligne, hĂ©bergement de serveurs. RSI Informatique, qui emploie une vingtaine de personnes dont dix techniciens, dispose d’une clientĂšle diversifiĂ©e : 60% de PME, 20% d’institutionnels et 20% de professions libĂ©rales, associations ou Ă©tablissements scolaires.

LE CRÉDIT MUNICIPAL S’IMPLANTE A POITIERS Le CrĂ©dit Municipal a ouvert Ă  Poitiers sa premiĂšre agence en Poitou-Charentes, seule rĂ©gion oĂč l’ex « Mont de PiĂ©tĂ© » n’était pas encore implantĂ©. Depuis le dĂ©but de la crise, l’activitĂ© de prĂȘt sur gage du CrĂ©dit Municipal se porte plutĂŽt bien : en 5 ans, les demandes de prĂȘt ont Ă©tĂ© multipliĂ©es par 2, ainsi que leur montant moyen. Rappelons le principe : le CrĂ©dit Municipal prĂȘte de l’argent pour une durĂ©e de six mois renouvelable une fois, contre un gage : bijoux, montres, meubles, tableaux ou autres objets de valeurs.

DĂšs que le prĂȘt est remboursĂ© (9 fois sur 10), le bien est restituĂ© Ă  l’emprunteur. Sinon, le bien est vendu aux enchĂšres par le CrĂ©dit Municipal lui-mĂȘme. CrĂ©Ă© en 1637 Ă  Paris par le poitevin ThĂ©ophraste Renaudot (nĂ© Ă  Loudun), le CrĂ©dit Municipal est un « Ă©tablissement public de crĂ©dit et d’aide sociale » qui a dĂ©veloppĂ© rĂ©cemment d’autres services tels que les prĂȘts personnels traditionnels ou les placements financiers.

CEGID S’EST INSTALLE A LOUDUN Editeur de logiciels de gestion et de systĂšmes d’information, Cegid a inaugurĂ© en juillet 2013 ses nouveaux locaux de 550 m2 sur la zone d’activitĂ© Nord de Loudun. Les 45 collaborateurs, dĂ©veloppeurs, techniciens support, spĂ©cialistes du marketing de l’offre
 prĂ©sents sur le site, se consacrent entiĂšrement au dĂ©ploiement de solutions pour le secteur public. Ils accompagnent prĂšs de 250 moyennes et petites collectivitĂ©s de la Vienne et quelque 4.000 collectivitĂ©s en France pour lesquelles ils assurent le dĂ©veloppement logiciel ou le support tĂ©lĂ©phonique depuis Loudun. CrĂ©Ă© en 1983 par Jean-Michel Aulas, l’entreprise lyonnaise est prĂ©sent dans plus de 65 pays, emploie environ 2.000 collaborateurs et dispose de 40 agences en France.

« IBIS STYLES » OUVRE SON PREMIER HÔTEL A POITIERS Ibis Styles, marque Ă©conomique du groupe Accor, qui se diffĂ©rencie par son tarif incluant la chambre + le petit dĂ©jeuner buffet Ă  volontĂ© + une connexion Ă  Internet haut dĂ©bit (Ă  partir de 75E), a ouvert son nouvel Ă©tablissement Ă  Poitiers, en plein centre-ville et Ă  10 mn de la gare. Conçu dans un bĂątiment original avec Atrium et jardin intĂ©rieur, l’établissement de 56 chambres, dont 13 chambres famille et 27 chambres doubles, s’inscrit dans l’objectif de non standardisation de l’enseigne. « En collaboration avec

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Numéro 116 Octobre - Novembre 2013 l Page 28

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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT le cabinet d’architecte intĂ©rieur Studio 28, nous avons crĂ©Ă© une ambiance atypique, lĂ©gĂšrement seventies avec quelques piĂšces originales » prĂ©cise la directrice de l’hĂŽtel, Corine RouziĂšre. L’établissement dispose d’un parking couvert de 30 places et, pour rĂ©pondre aux besoins de la clientĂšle affaires, d’une salle de rĂ©union modulable de 110mÂČ pouvant accueillir jusqu’à 70 personnes. Rappelons que, suite au projet du groupe Accor (1er opĂ©rateur mondial prĂ©sent dans 92 pays avec prĂšs de 3.500 hĂŽtels et 160.000 collaborateurs) de redynamiser ses marques Ă©conomiques partout dans le monde, la marque « All seasons » devient « Ibis Styles ».

« LES RAPIDES DU POITOU » FÊTENT LEUR 80e ANNIVERSAIRE

130 salariĂ©s dont 110 chauffeurs (25 Ă  temps plein, les autres Ă  temps partiel : retraitĂ©s de l’armĂ©e, de la gendarmerie, agriculteurs, travailleurs handicapĂ©s en reconversion) 
 et prĂšs de 3 millions de kms parcourus chaque annĂ©e. Le doyen des autocaristes de la Vienne est trĂšs prĂ©sent sur le sud du dĂ©partement mais aussi dans l’Indre et la Charente. Sa pĂ©rennitĂ© s’est forgĂ©e surtout grĂące aux transports scolaires, le transport touristique ne reprĂ©sentant que 10% de son chiffre d’affaires. Pour satisfaire aux appels d’offre et conserver ses marchĂ©s publics, l’entreprise a Ă©tĂ© parmi les premiers signataires de la charte CO2 et a renouvelĂ© la quasi-totalitĂ© de son parc. Aujourd’hui, la majoritĂ© des cars sont Ă©quipĂ©s de ceintures de sĂ©curité  qui seront obligatoires dans deux ans.

Fondé en 1933, Les Rapides du Poitou sont toujours là et bien là avec leurs 115 cars, leurs

147 CHRONIQUES ÉDITORIALES QUI ONT MARQUÉ L’HISTOIRE DU JDP, REGROUPÉES DANS UN OPUS

RÉGION AGENTIS : DIX ANS DE PROXIMITÉ L’agence d’intĂ©rim indĂ©pendante, qui compte quatre antennes en Poitou-Charentes fĂȘte ses dix ans et l’agence de Poitiers accueille en exclusivitĂ©, et pendant un mois, l’exposition des photographies de Nicolas Schmitt « L’entreprise des hommes ». NĂ©e Ă  Poitiers, oĂč se situe le siĂšge, l’entreprise compte trois agences Ă  ChĂątellerault, Niort et La Rochelle. Elle emploie une quinzaine de personnes et gĂšre plus de quatre cents intĂ©rimaires (Ă©quivalents temps plein). Ce qui la positionne aujourd’hui dans le peloton de tĂȘte des agences indĂ©pendantes en Poitou-Charentes. Dans un secteur dominĂ© par une poignĂ©e de gĂ©ants, Agentis mise sur la proximitĂ© pour rĂ©sister dans un contexte Ă©conomique difficile. «D’ailleurs, on rĂ©siste plutĂŽt bien. Mieux que l’ensemble du secteur qui, dans la rĂ©gion, enregistre depuis le dĂ©but de l’annĂ©e un repli de 10%. MĂȘme si on sent poindre un petit frĂ©missement», commente Christophe Ducreau, par ailleurs prĂ©sident rĂ©gional de Prism’emploi, le syndicat des professionnels de l’intĂ©rim et du recrutement. « On s’en sort plutĂŽt bien car nous travaillons avec des PME dont nous sommes proches et nous sommes trĂšs attentifs Ă  fidĂ©liser nos collaborateurs intĂ©rimaires et nous avons obtenu en janvier dernier, le label Lucie, label de rĂ©fĂ©rence en responsabilitĂ© sociĂ©tale des entreprises. »

De 1991 Ă  2012, Didier Reuter a assurĂ© tous les Ă©ditos du « Journal Des Professionnels » Poitou-Charentes avec une grande indĂ©pendance d’esprit et une verve Ă©picĂ©e, au grand dĂ©lice ou au grand dam des lecteurs, jamais indiffĂ©rents. Aujourd’hui, ses 147 chroniques Ă©ditoriales Ă  caractĂšre sociĂ©tal sont reprises dans un mĂȘme opus intitulĂ© « La rĂ©alitĂ© autrement »*, avec des complĂ©ments inĂ©dits. La surprise, mais est-ce une surprise, c’est que, 10 ou 20 ans aprĂšs, ces Ă©ditos sont toujours en pleine cohĂ©rence avec l’actualitĂ© et les sujets sociĂ©taux d’aujourd’hui. « Il semble que les problĂ©matiques se rĂ©pĂštent en boucle malgrĂ© toute l’agitation politique et mĂ©diatique donnant l’impression que le monde bouge alors que, en rĂ©alitĂ©, il fait du grand surplace sur beaucoup de sujets » nous confie Didier Reuter, le visionnaire. Ce recueil de 416 pages rafraĂźchit la mĂ©moire sur de nombreux faits d’actualitĂ© et reprĂ©sente, avec du recul, une vĂ©ritable littĂ©rature sociĂ©tale. Rappelons que Didier Reuter est journaliste, professeur, consultant, confĂ©rencier, praticien de l’entreprise, auteur de nombreux ouvrages professionnels (Bibl’EA - La Bible de l’économie d’affaires, la conduite des hommes et des affaires, NĂ©gociation assertive
) 
et fondateur du JDP. *416 pages : 15,00 E. Extraits et commande sur www.men3.fr. Pour contacter l’auteur : didier.reuter@wanadoo.fr

Sources : Actufax, Sud-Ouest, La Nouvelle République, usine Nouvelle, Communiqués de presse.

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l Octobre - Novembre 2013 Numéro 116


DOSSIER PRATIQUE : TECHNOLOGIE  TĂ©lĂ©coms et mo-

biles, l’arrivĂ©e du 4G  Est-ce-que Google

dirige le Net ? L’arrivĂ©e de la 4G permet des dĂ©bits 10 fois supĂ©rieurs Ă  ceux de la 3G+

n TÉLÉCOMS ET

MOBILES, L’ARRIVÉE DU 4G

UN DÉBIT 10 FOIS SUPÉRIEUR La 4G ou «4e gĂ©nĂ©ration» est un nouveau format de transmission de donnĂ©es en matiĂšre de tĂ©lĂ©phonie mobile. Elle permet le «haut dĂ©bit mobile» en se rapprochant technologiquement de l’Internet sous forme d’«ADSL du tĂ©lĂ©phone» avec un dĂ©bit 10 fois plus rapide qu’actuellement. Elle succĂšde Ă  la 3G (qui permet dĂ©jĂ  l’envoi de donnĂ©es) et Ă  la 2G (voix et SMS) en offrant un tĂ©lĂ©chargement plus facile des applications mĂȘme sans Wifi. La 4G fonctionne avec ses propres antennes et un modĂšle de tĂ©lĂ©phone qui supporte cette technologie dans une zone couverte par le nouveau rĂ©seau. L’intĂ©rĂȘt pratique de la 4G est qu’elle permet un dĂ©bit descendant thĂ©orique de 150 Mb/s et montant de 50 Mb/s, soit des dĂ©bits thĂ©oriquement jusqu’à 10 fois supĂ©rieurs Ă  ceux de la 3G+. Cette nouvelle capacitĂ© d’échange favorise une diminution des temps de rĂ©ponse, l’augmentation de la capacitĂ© de transport des donnĂ©es, tout en autorisant des usages en mobilitĂ© comme le cloud gaming, le streaming en haute-dĂ©finition, l’accĂšs Ă  tous les documents stockĂ©s dans un cloud, l’utilisation de la visioconfĂ©rence, le visionnage de vidĂ©os ou encore le partage et l’envoi de piĂšces «lourdes» (sons, photos, vidĂ©os), etc. Par exemple, lĂ  oĂč le tĂ©lĂ©chargement d’un album prend une vingtaine de minutes en 3G et 1,15 minute en 3G+, il ne prend que 10 secondes en 4G. Idem pour le tĂ©lĂ©chargement d’un film qui prend plus d’un quart d’heure en 3G+ et s’effectue dorĂ©navant en 2 minutes en 4G.

MAIS UNE LENTE COUVERTURE NATIONALE Tous les opérateurs français qui ont obtenu des licences 4G à la fin 2011 doivent tenir

les engagements de couverture fixĂ©s par l’Arcep. Ainsi les dĂ©tenteurs de frĂ©quences dans la bande des 800 MHz sont tenus de couvrir 98% de la population dans les 12 ans aprĂšs la date de dĂ©livrance de l’autorisation et 99,6% au bout de 15 ans. Ils doivent, en outre, atteindre un taux de couverture minimal de 95 % de la population dans chaque dĂ©partement mĂ©tropolitain Ă  une Ă©chĂ©ance de 15 ans et de 40% en 5 ans dans un certain nombre de zones de dĂ©ploiement prioritaires (zones les moins denses). Dans la bande des 2,6 GHz, l’autre bande de frĂ©quence dans laquelle il est possible d’exploiter la 4G, l’objectif est d’atteindre un taux de couverture de 75 % de la population mĂ©tropolitaine Ă©galement 12 ans aprĂšs la dĂ©livrance de l’autorisation. Globalement, selon l’effet toile d’araignĂ©e, 35% de la population française doit avoir accĂšs Ă  la 4G d’ici la fin de l’annĂ©e faisant que l’arrivĂ©e de cette technologie est destinĂ©e Ă  devenir un vĂ©ritable outil d’amĂ©nagement du territoire pour les collectivitĂ©s locales. En 2013 et 2014, sa mise en place sera progressive et restera limitĂ©e sur le plan gĂ©ographique ainsi qu’en termes de segmentation de clientĂšle. Ce sont les entreprises et les professionnels concentrĂ©s sur certains lieux Ă©quipĂ©s qui seront principalement desservis, ainsi qu’une clientĂšle grand public localisĂ©e dans les grandes zones urbaines. Il faut dire que la France n’est pas spĂ©cialement en avance en ce qui concerne le dĂ©ploiement de la 4G alors que les premiĂšres offres commerciales ont Ă©tĂ© lancĂ©es en 2009 en SuĂšde et en 2010 aux Etats-Unis. Aujourd’hui, plusieurs dizaines de pays ont recours Ă  la 4G dont l’Allemagne et le Royaume-Uni avec de gros succĂšs au Japon et en CorĂ©e du Sud.

LES PRINCIPALES CONDITIONS D’UTILISATION Pour en bĂ©nĂ©ficier, il est nĂ©cessaire de disposer d’un smartphone 4G, d’une tablette compatible 4G ou d’une clĂ© 4G pour les PC. A noter que l’iPhone 5, compatible 4G aux EtatsUnis, ne l’est pas encore en France car il utilise la bande des 1800 MHz. Il peut le devenir dans l’éventualitĂ© oĂč l’Arcep accorde le droit aux opĂ©rateurs d’exploiter la 4G dans cette bande de frĂ©quence. Actuellement 15% des Français possĂšdent des tablettes et 45% des smartphones avec un taux qui doit atteindre les 80% dans les 2 prochaines annĂ©es. Dans les secteurs oĂč la couverture 4G s’avĂšre moins bonne, le tĂ©lĂ©phone basculera automatiquement sur le rĂ©seau H+, un rĂ©seau intermĂ©diaire 3 fois plus rapide que la 3G+. A titre indicatif, le forfait comprenant appels, SMS, MMS illimitĂ©s et 4G est de l’ordre de 30 Ă  40E selon les opĂ©rateurs avec en moyenne 2 Go de data rechargeables et un engagement de deux ans. GĂ©nĂ©ralement, un complĂ©ment d’une dizaine d’euros doit ĂȘtre la rĂšgle chez tous les possesseurs actuels de forfait 3G.

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LA MUTATION DU NET Pour Google, comme pour d’autres, c’est l’arrivĂ©e du web 2.0 qui a commencĂ© Ă  changer durablement les choses avec la prĂ©sence concomitante de nouvelles technologies, la mobilitĂ© 3G/4G et de nouveaux usages. Toutes ces avancĂ©es ont contribuĂ© Ă  changer profondĂ©ment le paysage mondial d’Internet en le rendant Ă  la fois plus concentrĂ©, plus «social», plus «domotisé» et plus «Apps». Plus «social» face Ă  l’immense «Tour de Babylone» que reprĂ©sente l’Internet, que Google a d’ailleurs parfaitement rĂ©ussi Ă  rationaliser, en favorisant l’émergence d’un nouveau mode de tri et de sĂ©lection des contenus grĂące Ă  la recommandation directe via les rĂ©seaux sociaux de ses propres «amis», collĂšgues et communautĂ©s d’intĂ©rĂȘts. Ainsi Facebook aurait dĂ©jĂ  dĂ©passĂ© Google en terme de trafic pur face Ă  des internautes qui font de moins en moins de recherches sur les moteurs pour trouver les contenus en prĂ©fĂ©rant utiliser leur timeline (Facebook, Twitter
). Un Internet plus «domotisé»par l’ensemble des services accessibles en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, de surveillance, de tĂ©lĂ©phonie, de consoles de jeux, de tĂ©lĂ©vision, d’appareils Ă©lectroniques
, avec l’usage communicant et multisupports des PC, smartphones, IPad et tablettes.

GOOGLE JOUE SUR LA CONCENTRATION D’INFORMATIONS MalgrĂ© ces grands changements, Google a encore de trĂšs beaux jours devant lui notamment avec l’avĂšnement du cloud computing, cette technique qui consiste Ă  centraliser les applications, les sources et les donnĂ©es, sur des serveurs dĂ©centralisĂ©s reliĂ©s eux-mĂȘmes Ă  de gigantesques data centers. Avec sa suite Google Documents et Apple avec son Mobile Me, ces gĂ©ants du Net prouvent que l’Internet a perdu peu Ă  peu de son idĂ©al initial pour devenir un lieu de concentration d’informations placĂ© sous tutelle oligopolistique. Un hyper-espace virtuel dans lequel chacun devient peu Ă  peu otage du systĂšme par le biais d’une prĂ©sĂ©lection des contenus Ă  la source des moteurs de recherche, par la perte de souverainetĂ© sur son propre contenu et par un renforcement Ă©conomique des gĂ©ants du Net. Soit autant d’évolutions qui rendent captifs les utilisateurs et entretiennent une aliĂ©nation technique Ă  forte dĂ©pendance vis-Ă -vis des produits et services disponibles, tout en pouvant exploiter secrĂštement les donnĂ©es privĂ©es Ă  l’insu de chacun en liaison avec les grands services secrets amĂ©ricains et autres Big Brothers.

INTERNET PLACÉ SOUS POSITION DOMINANTE Ce qui est sĂ»r, c’est que l’hyper-espace d’Internet est devenu un enjeu Ă©conomique majeur en s’appropriant les bonnes vieilles habitudes de l’économie de production Ă  savoir : l’aliĂ©nation du client du point de vue des moyens technologiques et de l’accĂšs, la claire domination de l’offre sur la demande avec l’obligation de se plier aux rĂšgles Ă©dictĂ©es, la mise sous contrĂŽle tarifaire et technique du client
 En cela, il est possible de dire que Google codirige l’avenir du Net avec bien d’autres acteurs, presque tous d’origine amĂ©ricaine, en occupant des positions franchement, voire abusivement dominantes, rĂ©unissant les 4 principaux pouvoirs : . Le pouvoir technique qui gĂšre la stabilitĂ© et le dĂ©veloppement technique d’Internet . Le pouvoir d’adressage, de distribution des adresses IP et noms de domaine . Le pouvoir Ă©conomique des grands groupes qui impose implicitement toutes les modifications technologiques . Le pouvoir politique, avec les Etats, qui contribue Ă  maĂźtriser de plus en plus ce mĂ©dia originellement citoyen ! Principales sources utilisĂ©es : Lexpress.fr mobile4g.fr - dofollow.bz

Ci-joint, mon rĂšglement par chĂšque Ă  l’ordre du JDP 19 avenue de Philippsburg - BP 43 - 17410 St-Martin-de-RĂ© SociĂ©tĂ© ........................................................................................................................................................

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OUI MAIS PAS TOUT SEUL ! Alors mĂȘme que la nouvelle Ă©conomie devait tout ravager sur son passage en matiĂšre de gratuitĂ©, de libertĂ© et de dĂ©mocratie appliquĂ©e, alors mĂȘme que certains trublions comme Google, actuellement l’étoile N°1 de la nouvelle Ă©conomie, ont pris Ă©normĂ©ment d’importance tant du point de vue technique, Ă©conomique que social, on peut tout de mĂȘme se demander si le point de maturitĂ© du «web classique» n’a pas Ă©tĂ© atteint. Il est clair que le web est vieillissant pour 2 grandes raisons, mĂȘme si l’influence de Google perdure autant par son moteur de recherche que par ses innovations rĂ©guliĂšres et ses prises de position. La premiĂšre raison du vieillissement du Web est que celui-ci repose principalement sur un modĂšle technique de livraison de contenus via des navigateurs qui ne sont pas conçus au dĂ©part pour permettre une interaction forte et une communication bidirectionnelle malgrĂ© des centaines de milliers de sites web, blogs et milliards de pages, vidĂ©os et contenus pas toujours ciblĂ©s, qualifiĂ©s ou intĂ©ressants. La seconde raison est que les gĂ©ants du Net centralisent l’essentiel du trafic, ce qui est parfaitement contraire Ă  l’esprit de dĂ©part d’Internet qui a toujours prĂŽnĂ© la dĂ©centralisation Ă  outrance, mĂȘme si Google affiche une position claire en matiĂšre de neutralitĂ© du rĂ©seau (libertĂ© d’usage pour tous les acteurs).

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DIRIGE LE NET ?

Un Net plus «Apps» du fait que des centaines de milliers d’applications sont dorĂ©navant accessibles par voie Mobile, sur Apple ou encore sur AndroĂŻd, en simplifiant nettement les usages (mais en les orientant vers les acteurs payants) s’exonĂ©rant ainsi de la gratuitĂ© du web classique.

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