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L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

237 J

Ré et Oléron disent non !

édition du

2 mars 2022

uste après les élus communautaires oléronais, qui se sont prononcés à l’unanimité contre le projet éolien marin, les dix Maires et le Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré ont fait part lundi 28 février au Président de la CPDP* de leur avis défavorable concernant le projet d’éoliennes en mer au large de nos côtes. L’ensemble des élus municipaux avaient été au préalable consultés. L’officialisation très attendue des positions des élus rétais et oléronais fera-t-elle bouger les lignes ? Les îles seront-elles entendues ? Nathalie Vauchez

*Commission particulière du débat public

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photos à la hune p h o t o R e p o r t a g e

n a t u r a l i s t e

La Bernache du Canada Cette espèce est en effet très agressive envers quiconque approche trop près de sa progéniture. Elle peut aussi se montrer agressive envers certains oiseaux, mais sans que cela ne provoque des pertes chez les espèces locales. Alors si vous en voyez, évitez de trop vous approcher.

Mathieu Latour Photographe animalier Administrateur Ré Nature Environnement mathieu.latour98@gmail.com

@ Mathieu Latour

marais salants que la côte marine. De plus, elle préfère rester en couple ou en petit groupe. Les Bernaches du Canada sont très fidèles en amour. Mais contrairement à une idée répandue, en cas de décès de leur partenaire, elles ne restent pas seules toute leur vie et finissent par retrouver un compagnon. Elles construisent un gros nid le long d’une berge et y pond 4 à 8 œufs. Les poussins sont jaunes et bruns à la naissance puis gagnent un duvet grisâtre en grandissant. Ils sont très surveillés par leurs parents protecteurs. @ Mathieu Latour

à chasser. Étant dotée d’une grande capacité d’adaptation, la bernache du Canada a fini par s’installer un peu partout, notamment en France. Plutôt rare sur l’île de Ré, quelques couples vivent dans les marais surtout aux Portes-en-Ré. Se nourrissant de plantes et de graines, elle appartient à la même famille que les bernaches cravants qui viennent séjourner en hiver le long de nos côtes. Mais elles sont très différentes, tant par leur taille que leur comportement. La Bernache du Canada apprécie beaucoup plus les zones d’eau douce et les

@ Mathieu Latour

Dispute avec un couple de Foulques Macroules.

Gros plan de la tête.

@ Mathieu Latour

@ Mathieu Latour

Famille de Bernache buvant dans une flaque.

Bernaches se reposant sur un terrain de sport à La Couarde. @ Mathieu Latour

A

u cours d’une balade dans les marais du nord de l’île de Ré, vous aurez peut-être l‘occasion de croiser un drôle d’oiseau ressemblant à si méprendre à un cygne. Il s’agit de la Bernache du Canada (Branta Canadensis). Et non, vous ne rêvez pas ! Cet oiseau originaire d’Amérique du Nord est bel et bien présent en France depuis plusieurs années. Introduite en Europe à partir du XVIIème siècle, comme oiseau d’agrément, elle fût petit-à-petit relâchée dans la nature afin d’en faire un gibier

La Bernache cravant.

Une femelle retourne son œuf.


’ alri t a cztaup a t sé E n v i r o n n e m e n t

Projet éolien : Le président de la CdC et les dix Maires rétais disent non ! Dans un courrier commun adressé au Président de la CPDP (Commission particulière du débat public) sur les éoliennes en mer en Nouvelle-Aquitaine et en copie au Préfet de Charente-Maritime, le président de la Communauté de Communes et les dix Maires de l’île de Ré font part de leur avis défavorable.

C

hacun des dix maires a, au préalable, consulté les élus de son Conseil municipal, qui ont très majoritairement confirmé cette position, même si quelques rares voix dissonantes se font entendre (lire ci-après).

Les élus précisent qu’il ne s’agit pas de leur part d’un rejet des énergies renouvelables, dont l’augmentation de la production est indispensable pour atteindre les objectifs fixés en matière de réduction des gaz à effets de serre.

Ils rappellent les « nombreuses interrogations et inquiétudes exprimées par les acteurs des territoires concernés ». Ainsi, le 6 juillet 2021, le Conseil communautaire de l’île de Ré avait déjà émis un avis très réservé sur ce projet en raison de « nombreuses incertitudes quant à sa superficie, son implantation, les caractéristiques des éoliennes, en l’absence d’études environnementales permettant d’évaluer ses effets sur le paysage, l’environnement et les activités humaines, alors même que le projet de parc éolien est situé dans le Parc Naturel Marin de la Gironde et des Pertuis charentais. »

Le courrier se termine sur la volonté du territoire de l’île de ré de développer la production d’énergie solaire, « particulièrement adaptée à l’île de Ré avec son ensoleillement exceptionnel », estimant que l’essor de la filière solaire représente un enjeu majeur pour les années à venir, auquel les Maires veulent participer « avec une politique volontariste ».

ainsi le débat jusqu’au 28 février », rappellent les édiles rétais.

Depuis, de nombreuses réunions publiques ont été organisées par la CPDP et début décembre, aux avis défavorables quasi-unanimes des participants à ce débat, l’Etat a décidé d’élargir vers le large la zone potentielle d’implantation, prolongeant

« Cette modification de dernière minute ne suffira pas à apaiser les craintes liées à ce projet, alors même que les nombreuses interventions lors des réunions du débat public ont mis en évidence les impacts potentiels de ce projet sur la vie de nos

territoires, en raison de ses impacts sur notre environnement, nos paysages et notre économie » écriventils pour étayer leur avis défavorable. « Ce projet industriel ne peut avoir sa place dans un environnement d’exception, que la volonté des acteurs locaux a permis jusqu’alors de préserver. »

Très attendue, cette officialisation ce lundi 28 février de la position des Maires et Président de la CdC de l’île de Ré suit de près celle des élus communautaires oléronais, qui se sont pronocés à l’unanimité contre le projet éolien marin vendredi 25 février 2022. Les îles seront-elles entendues ? Informations recueillies par Nathalie Vauchez

En coproduction, la Municipalité de Saint-Martin et l’Association Vivre l’Art à Saint-Martin sont heureuses de vous présenter : Barbra Streisand / Maria

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Deux femmes irrésistibles Deux grandes voix Des parcours d’exception D’inoubliables mélodies MARIA MORENO rend hommage à Barbra Streisand et Michel Legrand A eux trois, ils font tourner tous les Moulins de nos Cœurs…

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actualité P o l i t i q u e

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E l e c t i o n s

l é g i s l a t i v e s

Sabine Gervais, nouvelle suppléante d’Olivier Falorni © CB

Dans le prolongement de sa candidature aux prochaines législatives sur la circonscription La RochelleÎle de Ré, Olivier Falorni a présenté à la presse, le 21 février, Sabine Gervais sa nouvelle suppléante. s’est spécialisée comme infirmière puéricultrice en 2007. Exerçant un métier très prenant qu’elle aime parce qu’il lui donne la possibilité de prendre soin des autres et de travailler en équipe, elle a néanmoins trouvé le moyen de s’investir dans la commune de Puilboreau, où elle demeure, en créant avec d’autres parents un multi accueil à gestion parentale. Puis à la suite d’une collaboration fructueuse entre l’association et la mairie, elle est devenue conseillère municipale déléguée à l’enfance, la jeunesse et la vie scolaire et, en 2020, a été élue adjointe au maire. Cette délégation l’a ameSabine Gervais et Olivier Falorni répondant aux questions des journalistes, le 21 née à travailler avec les février, dans les locaux de l’Auberge de Jeunesse des Minimes à La Rochelle. communes d’Esnandes, de Marsilly et de Saint-Xandre, une ouverture de plus et une expéatricia Friou, suppléante depuis pour ce futur mandat. rience enrichissante. Cet engade nombreuses années d’Olivier Agée de 52 ans, maman de deux gement lui a donné l’occasion de Falorni, s’étant mise en retrait grands enfants, Sabine Gervais traréaliser de nombreux projets parmi de la vie politique, celui-ci a présenté vaille comme infirmière puéricultrice lesquels la création d’un guide à dessa nouvelle suppléante à la presse, en Protection Maternelle Infantile tination des familles, la municipalien rappelant qu’il n’y avait pas obli(PMI) au Département depuis douze sation du centre de loisirs et de sa gation de parité mais qu’il avait souans. Infirmière de formation, elle gestion, la création de la charte des haité avoir une femme à ses côtés

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ATSEM, la mise en place d’un conseil municipal d’enfants et le choix de proposer des légumes et des fruits bio au restaurant scolaire. Les deux élus se connaissent depuis de nombreuses années et Olivier Falorni se déclare très heureux que Sabine Gervais ait accepté sa proposition. Il estimait indispensable que sa suppléante soit une élue communale, connaissant bien les collectivités locales ainsi que le terrain. De plus, sa vie professionnelle la met en contact avec les difficultés quotidiennes que rencontrent les habitants de la 1ère circonscription de Charente-Maritime et elle peut ainsi faire remonter ces informations vers lui. Quant à elle, séduite par les combats qu’il mène sur la fin de vie, les violences conjugales, la laïcité, elle le soutient depuis sa première campagne en 2012. Connaissant les collaborateurs du député, elle n’aura aucun mal à s’intégrer dans l’équipe et à être immédiatement opérationnelle. Leur association est « le fruit d’une osmose qui existe depuis longtemps » comme l’indique Olivier Falorni. Catherine Bréjat

I n a u g u r a t i o n

Une salle Michel Crépeau au Palais Bourbon Olivier Falorni a profité de ce rendez-vous pour indiquer qu’une magnifique salle du Palais Bourbon, donnant sur la cour d’honneur, allait être baptisée du nom de Michel Crépeau.

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« Pour la première fois, une salle du Palais Bourbon porte le nom d’un parlementaire, d’un grand parlementaire, tombé dans l’hémicycle après avoir posé une Question d’actualité au Gouvernement un triste jour de mars 1999. Je suis fier et heureux d’avoir obtenu que cet hommage soit rendu au député-Maire de La Rochelle, Michel Crépeau. C’est un moment important pour moi, » a-t-il déclaré, « car sans Michel Crépeau, je n’aurais pas fait de politique » ajoutant « Michel Crépeau est à La Rochelle ce que de Gaulle a été à la France ! » CB

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© Sébastien Arzalier

© Sébastien Arzalier

ffectivement, mercredi 23 février, à 10h du matin, à l’Assemblée Nationale, la salle Michel Crépeau a été inaugurée, en présence de son épouse, Annie, du Président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, et de Colette Chaigneau qui fut sa suppléante et qui préside l’association des Amis de Michel Crépeau.

Annie Crépeau, son épouse et Colette Chaigneau, présidente de l’association des Amis de Michel Crépeau ont participé à l’inauguration de la salle, aux côtés de Richard Ferrand et d’Olivier Falorni.

Ré à la hune | édition du 2 mars 2022 | N° 237

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’ alri t a cztaup a t sé C o l l è g e

L e s

S a l i è r e s

Le potentiel du nouvel internat ignoré de l’Académie Cette année 2022, qu’on espérait sortie de la crise sanitaire, célébrant l’ouverture de l’internat et l’anniversaire des 50 ans du collège Les Salières, débute sous de mauvais auspices. effectifs restreints pour obtenir de meilleurs résultats dans son ouvrage L’Ecole de demain (Ed. Odile Jacob).

© Catherine Bréjat

L

es professeurs se sont rassemblés le 9 février devant l’entrée du collège pour suspendre à la grille extérieure une banderole protestant contre la décision de l’Académie de fermer deux classes à la rentrée prochaine : une classe de 6e et une autre de 5e. On le sait, les communes de l’île mènent un combat permanent pour attirer à longueur d’année des familles avec de jeunes enfants afin de maintenir leurs classes ouvertes et de facto celles du collège. Concernant la classe de 6e, il s’agit d’un réel manque d’effectifs et les enseignants regrettent cette fermeture qui surchargera forcément les autres classes de 6e à la rentrée, mais ne la contestent pas.

Entouré du corps enseignant et de la directrice de l’APS, Didier Guyon explique la situation que vit actuellement le collège des Salières.

conçu à l’origine, proposant la formation à certains sports, dont le BeachVolley, pour séduire de nouveaux élèves et compenser la baisse à venir de la courbe démographique des années 2021 et 2022. Lionel Quillet, qui a d’ailleurs demandé, dès le 10 février, audience à Annick Baillou, Directrice Académique des Services de l’Éducation Nationale (DASEN) lui rappelant l’étroite collaboration entre les services de la CdC et ceux de l’Éducation Nationale depuis 2018 concernant ce projet de construction d’un internat s’appuyant sur « une dynamique territoriale forte » permettant à « des jeunes de l’île, mais aussi de Charente-Maritime, d’accéder à une offre pédagogique variée conjuguant activités sportives, culturelles et sociales ». Lionel Quillet souhaite que la détermination des équipes dans la réussite de ce projet ne s’arrête pas et il garde espoir de

En revanche, le choix de supprimer la 5 e leur paraît inacceptable et selon Didier Guyon « d’autant plus incompréhensible que l’internat doit ouvrir ses portes en septembre. » En effet l’Académie prévoit 147 élèves pour ce niveau de 5e au lieu des 150 actuels et ne tient aucun compte dans ce calcul de l’ouverture de l’internat à la rentrée prochaine. Patrice Raffarin, venu apporter son soutien aux manifestants le 9 février, a confirmé qu’il avait informé les services de l’Education Nationale de la date d’ouverture de l’internat. Même si celui-ci ne démarre qu’à demijauge car, après ces dernières années obérées par la crise sanitaire, il faut redynamiser l’ensemble du projet, cela représentera 25 élèves de plus à la rentrée de septembre. Ce projet, porté par la volonté politique de Lionel Quillet avait bien été

réussir à sauver la classe de 5e, mais beaucoup plus difficilement celle de 6e. Olivier Falorni a également alerté la DASEN, le 11 février quant aux inquiétudes de l’équipe éducative et souligné le potentiel que représente l’ouverture de l’internat.

Des dommages collatéraux Cette fermeture de classe aura diverses conséquences sur la vie des élèves et des professeurs qu’on ne peut totalement ignorer. Elle entraînera une augmentation immédiate à la rentrée du nombre d’élèves dans les autres classes de 6 e et de 5 e, qui passeront à trente élèves alors que les classes de 6e ne devraient pas dépasser vingt-huit élèves. Ces conditions ne sont pas idéales pour faire travailler de jeunes collégiens et Jean-Michel Blanquer lui-même recommande des classes avec

Marie-Noëlle Mounier, professeure d’histoire-géographie, remarque que la surface des classes n’est pas si spacieuse qu’elle puisse accueillir 30 élèves sans que cela se ressente sur le bien-être des enfants ainsi que sur le travail de l’AESH (Accompagnant des élèves en situation de handicap). Cette décision s’accompagne de réduction des moyens donc de suppression des groupes de soutien et d’heures supplémentaires imposées. Sylvie Cormoules-Houlés, présidente de l’Association des Parents d’élèves du collège les Salières (APS) proteste également contre ces mesures qui, à terme, sont défavorables aux enfants. Ces dégradations des conditions de travail des enseignants qui ont réalisé un formidable travail durant la crise sanitaire, mais en sortent fatigués, ne peuvent être que regrettables pour l’apprentissage scolaire. C’est pourquoi les enseignants et le personnel d’éducation du collège réclament le rétablissement de la sixième classe de 5e et la diminution des heures supplémentaires avant d’élaborer le travail de préparation de la rentrée. Une réunion syndicale a eu lieu le lundi 28 février qui devait faire le point et décider si les enseignants se rendraient au Conseil d’administration qui doit voter la préparation de la rentrée avec la nouvelle organisation et deux classes en moins. Catherine Bréjat

C i r c u l a t i o n

Déviation à la sortie du Pont, côté La Rochelle

A

fin de protéger le tablier de la passerelle bus, pour l’instant installé à la hauteur d’environ 4 m (ce qui ne correspond pas à sa hauteur définitive), un premier portique a été posé le 2 février 2022 avec une limitation à 3,90 m. Entre le 2 et le 8 février, il a été percuté presque une dizaine de fois entrainant la fermeture puis la réouverture successive de la RD735E ainsi que l’arrêt du chantier. Un nouveau portique limitant à 3.20 m a été installé le 11 février 2022 sur la RD735E. Après réouverture de la circulation à 11h, à 11h30 un nouveau Poids Lourd a percuté le portique. Le chauffeur a bien vu la signalisation mais il pensait, comme les chauffeurs précédents, qu’il pourrait quand

DR

La déviation du Belvédère, à la sortie du pont de l’île de Ré, sera maintenue jusqu’à la fin des travaux de la passerelle mi-fin avril 2022.

La déviation à la sortie du pont, par le Belvédère, sera en vigueur jusqu’à la fin des travaux de la passerelle.

même passer. Ces incidents ont eu lieu alors que, durant cette période, la signalisation par panneau et triflash a été renforcée et/ou adaptée afin d’avoir une

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 m a rs 2 0 2 2 | N ° 2 3 7

meilleure visibilité et lisibilité. Malgré tout ce dispositif, les restrictions ne sont pas respectées par les usagers. De plus l’entreprise doit stopper ses

travaux à chaque incident et prend du retard dans l’exécution du chantier. Elle nous a également alerté sur la dangerosité de la situation et la peur d’un accident grave. Aussi afin d’assurer la sécurité du chantier et de permettre l’avancement des travaux à un rythme régulier, la RD735E a dû être fermée et l’ensemble de la circulation déviée par la RD 21 et N 237. Cette déviation devrait être en vigueur jusqu’à l’issue des travaux surplombant la RD735E, soit mi/fin avril. La passerelle devrait être mise en service dans le courant du mois de juin 2022. Communiqué des Conseillers Départementaux de l’île de Ré Véronique Richez-Lerouge et Patrice Raffarin

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actualité S é c u r i t é

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A m é n a g e m e n t

Le centre de secours de Sainte-Marie livré mi-2023 Bien que le permis de construire date de juin 2020, les travaux de construction du nouveau centre de secours de Sainte-Marie, à la place de l’ancien devenu vétuste, n’ont démarré qu’en ce début d’année 2022. Le Département de la Charente-Maritime est l’un des rares en France à financer l’intégralité des constructions des centres de secours du SDIS 17 .

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© Nathalie Vauchez

e Service départemental d’incendie et de secours est dirigé par le Colonel Didier Marcaillou (qui a succédé en février 2022 à Pascal Leprince) et placé sous la double gouvernance du Préfet Nicolas Basselier, pour la mise en œuvre opérationnelle et du vice-président du Département, Stéphane Villain, pour la gestion administrative. 9 centres décidés en 2016, dont 3 sur l’île de Ré Ainsi Stéphane Villain est-il venu le 17 février sur l’île de Ré, présenter aux médias le chantier du centre de secours de Sainte-Marie et évoquer ceux à venir de Saint-Martin et Ars-en-Ré, entouré des deux conseillers départementaux Patrice Raffarin et Véronique Richez-Lerouge. Le président de la CdC de l’île de Ré, Lionel Quillet, qui a lancé sous le précédent mandat avec Gisèle Vergnon les projets des trois centres de secours de l’île de Ré était également présent, tandis que JeanPhilippe Guillemoteau, conseiller municipal délégué entre autres aux travaux représentait madame la Maire. Côté SDIS 17, le colonel Eric Jouanne, directeur départemental adjoint, le lieutenant-colonel Couzinier, chef du groupement Ouest et le capitaine Philippe Lacoste, chef de centre à Sainte-Marie, ont participé au point presse. Le SDIS 17 a retenu, lors de son Conseil d’administration du 18 mars 2016, les projets de construction de 9 centres d’incendie et de secours, dont ceux de Sainte-Marie de Ré, Saint-Martin de Ré et Ars-en-Ré. Le Département a ouvert en 2018 une Autorisation de programme de 32,5 M€ pour ces 9 centres. Sainte-Marie : place à une caserne ultra-fonctionnelle

environ 468 interventions chaque année qui le placent en catégorie 2.

Problématiques résolues et à résoudre

La caserne existante, démolie à l’automne 2020, était vieillissante et devenue inadaptée. Elle sera donc remplacée par une construction neuve, implantée sur le même site que la précédente, le long de la RD 201, à l’entrée de Sainte-Marie de Ré, sur un terrain de 2269 m2 permettant d’accueillir environ 50 sapeurs-pompiers (contre 30 dans l’actuel centre) dont 10 à 15 personnels féminins (contre 6 actuellement). Le cabinet d’architectes Karine Millet a été retenu.

Après la phase préparatoire de chantier en novembre et décembre 2021, le chantier sur le site a commencé en janvier 2022, pour une durée de 14 mois, la livraison étant prévue en avril 2023, et en tout état de cause avant l’été 2023. Le budget total de l’opération, y compris honoraires et contrôle technique, s’élève à 2 738 334 € TTC.

Ultra fonctionnelle, cette caserne sera adaptée à la gestion de l’urgence et à la réglementation. Au-delà de ses fonctions opérationnelles et administratives, elle sera un vrai lieu de vie, favorisant le bien-être des sapeurs-pompiers. Le capitaine Lacoste a redit l’impatience des sapeurs-pompiers, logés depuis novembre 2020 dans un hangar agricole mis à la disposition et aménagé par la municipalité, de pouvoir disposer de ce nouvel outil de travail. Ce nouveau centre de secours s’étendra sur 750 m2 et comprendra un espace opérationnel avec vestiaires, remise-garage, salles opérationnelles, un espace administratif, un espace d’entraînement physique, un espace technique et un espace de convivialité avec hébergement (pour loger six saisonniers) et restauration.

Avant cela, il a fallu résoudre plusieurs problématiques, liées notamment au désamiantage et au dévoiement d’une ligne électrique, sans oublier les retards liés à la crise sanitaire, a rappelé Stéphane Villain. Reste un autre sujet important à régler, sur lequel plancheront en commun le Département, la Communauté de Communes de l’île de Ré, la Commune de Sainte-Marie et le SDIS, celui de la piste cyclable, qui passe actuellement en avant du site, le long de la RD et que le Département souhaiterait dévier en arrière de site. Pour faire ce nouveau tracé, des acquisitions foncières sont nécessaires. Avec le risque que les cyclistes continuent tout droit via la RD au lieu d’emprunter la déviation cyclable. Les différentes parties prenantes doivent aussi s’accorder sur les aménagements à réaliser pour sécuriser les entrées sorties de la caserne : Feux, barrières ou chicanes ?

© Karine Millet Architecte

Avec 550 interventions par an, en moyenne, le centre d’incendie et de secours de Sainte-Marie se positionne en catégorie 2 (moins de 700 interventions). A titre de comparaison, celui de SaintMartin de Ré réalise en moyenne 1000 interventions annuelles qui le placent en catégorie 1 et celui d’Ars-en-Ré réalise

Stéphane Villain, président du Conseil d’Administration du SDIS 17 (au centre), entouré de Patrice Raffarin, Véronique Richez-Lerouge et Jean-Philippe Guillemoteau (à gauche de la photo) et de Lionel Quillet, ainsi que du lieutenant-colonel Couzinier et du capitaine Philippe Lacoste.

Cette esquisse d’architecte présente le futur centre d’intervention et de secours de Sainte-Marie qui, au-delà de ses fonctions opérationnelles et administratives devra être un véritable lieu de vie favorisant le bien-être des pompiers.

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Ré à la hune | édition du 2 mars 2022 | N° 237

Des centres de Saint-Martin et d’Ars prévus pour fin 2023 et 2024 Les projets de nouveaux centres de Saint-Martin et Ars-en-Ré avancent également. Celui de la capitale rétaise sera situé sur le grand terrain face à la piscine et la station d’essence Leclerc. Il ne sera ainsi plus enclavé et gêné par les activités de la zone artisanale et commerciale, mais en accès direct à la route départementale. Cet endroit stratégique sera bien plus adapté au centre de secours martinais qui réalise la moitié des interventions de secours sur l’île de Ré. La finalisation du pré-programme pour la construction de ce centre est en cours au sein du SDIS. Cette construction neuve s’étendra sur 1078 m2 de surface utile et 1212 m2 d’espaces extérieurs. La consultation de maîtrise d’œuvre est prévue au premier semestre 2022, la livraison envisagée pour fin 2023 ou 2024. Le budget global est estimé à 2,4 M€ TTC. A Ars-en-Ré, le démarrage des travaux du nouveau centre, qui sera situé en face de U Express et s’étendra sur 836 m2 de surface utile avec 935 m2 d’espaces extérieurs, est prévu à la rentrée 2023 pour une livraison fin 2024, pour un budget global de 2,3 M€ TTC. « Il faudra parler de l’ancien site (situé dans la ZA à l’entrée du port), l’un des plus submersibles de l’île de Ré mais très convoité par beaucoup de monde » a rappelé Lionel Quillet. Le président de la CdC a aussi alerté sur les négociations foncières qui ont été compliquées et sur les risques forts de précontentieux notamment environnementaux, tant à Ars qu’à Saint-Martin. A horizon 2024, l’île de Ré bénéficiera ainsi de trois centres d’intervention et de secours neufs, à Sainte-Marie, Saint-Martin et Ars-en-Ré. L’avenir à moyen terme des trois centres de première intervention, situés à La Flotte, au Bois-Plage et aux Portes-en-Ré est plus incertain, tant il est devenu nécessaire de mutualiser moyens humains et matériels. Nathalie Vauchez

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’ alri t a cztaup a t sé Pr o d u i t s

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t e rr o i r

Belle avancée pour les producteurs de sel traditionnel Ce mercredi 2 3 février, les députés de la Loire-Atlantique, de la Vendée et de la Charente-Maritime, en présence des représentants de l’Association Française des Producteurs de Sel marin de l’Atlantique, ont présenté leur proposition de résolution dans le dossier du sel bio, cosignée par 330 députés.

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© Stessy Bourreau

our rappel, la Direction générale de l’agriculture de la Commission européenne a publié, en 2021, un document devant lui servir de base pour rédiger le cahier des charges du sel bio. Ce document parlait de rendre éligible au label AB (Agriculture Biologique) presque toutes les méthodes de production de sel existantes mêmes les plus polluantes… Retour sur les faits Aujourd’hui, le sel que l’on trouve dans les épiceries bio ne l’est pas à proprement parler. Il s’agit d’un sel de mer de type artisanal, autrement dit issu de la production de sel traditionnelle des marais salants comme il est produit sur l’île de Ré. Ce sel est reconnu par des labels privés tels que “Nature et Progrès” pour sa qualité et son respect de l’environnement. Sur le marché, leur production représente seulement vingt-cinq mille tonnes annuel, une broutille face aux quarante millions de tonnes produites chaque année par les industriels. Si on en croit la Commission européenne, ce sont donc ces produits extraits de mine ou provenant des techniques de dissolution qui vont pouvoir arriver sur le marché avec le label bio alors que leurs techniques de production sont parmi les moins vertueuses et nécessitent un coût carbone excessif. Louis Merlin, saunier à Saint-Clémentdes-Baleines et président de l’association des producteurs de sel de l’île de Ré, s’était confié à nous suite à l’apparition de ce document : « Si ces autres techniques de production deviennent éligibles au label bio, cela va renforcer la confusion du consommateur. Il y a une stratégie d’effacement de la spécificité de nos produits artisanaux et de notre métier. Les industriels vont jouer de cela avec le marketing et tromper l’acheteur avec des étiquettes de saunier récoltant à la main, alors que cela est complètement faux ». Un passage à l’Assemblée Nationale réussi… Pour faire entendre leurs voix, les représentants de l’Association Française des Producteurs de Sel marin de l’Atlantique se sont rapprochés des élus locaux. Une proposition de résolution a ainsi été

La proposition de résolution dans le dossier du sel bio a été présentée le 23 février dernier à l’Assemblée Nationale et a été signée par la majorité des députés, soit 330 sur 577, souhaitant défendre la filière.

formulée par Madame Tuffnell, députée de la deuxième circonscription de la Charente-Maritime, avec le soutien de trois autres députés de la Vendée et de la Loire-Atlantique et de Véronique Richez-Lerouge, conseillère départementale de la Charente-Maritime. Cette proposition invitant le Gouvernement à défendre une approche plus exigeante de la certification européenne du sel biologique et de ses méthodes de production a été présentée à l’Assemblée Nationale, le 23 février dernier à Paris, et a convaincu la majorité de l’hémicycle puisque 330 députés sur 577 ont co-signé le document. Louis Merlin est revenu sur cette présentation, à laquelle il a pu assister dans cette célèbre institution française : « Ce qu’on a fait était complètement inespéré au départ, dans ce qu’on avait pu imaginer faire en France autour de ce dossier en terme de sensibilisation, et de mobilisation des élus et du Gouvernement. Clairement on aurait difficilement pu faire mieux…», nous a-t-il confié ravi. « C’est un sujet qu’ils n’ont sûrement pas l’habitude de traiter à l’Assemblée, parler des différentes techniques de sel était sûrement une première pour la plupart d’entre eux, mais on a senti un vrai échange et un réel intérêt pour notre métier. La plupart d’entre eux étaient d’accord avec notre combat pour la filière bio qui est tout à fait légitime, sinon nos métiers ne veulent plus rien dire. »

…mais il reste la guerre à gagner Comme le dit Louis Merlin : « C’est une étape très chouette, mais ce n’est qu’une étape. Cela reste une PPR, une proposition de résolution, ce n’est pas un règlement, et l’idée c’est de montrer la position des élus du peuple au Gouvernement afin qu’il

Stessy Bourreau

votre conseillère en immobilier île de Ré iad France Chrystelle Longeville chrystelle.longeville@ iadfrance.fr 06 89 17 72 49 EIRL Chrystelle Longeville mandataire indépendant en immobilier (sans détention de fonds), agent commercial indépendant de la SAS I@D France immatriculé au RSAC de La Rochelle sous le numéro 794 915 256, titulaire de la carte de démarchage immobilier pour le compte de la société I@D France SAS.

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr. Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos  : Élise Battut, Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Mathieu Delagarde, Anne-Lise Durif, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Jonathan Odet, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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prenne une position plus conforme à celle que l’on recommande ». La prochaine étape aura lieu le 8 mars, la Commission européenne va sortir un acte délégué sur le sel, l’équivalent d’un décret qui va préciser les propositions de règles de production en matière de sel bio. Cette présentation aura lieu devant les États membres qui s’intéressent à ce dossier, dont la France évidemment, et normalement l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal ou encore la Belgique. « À ce moment-là, tout sera ouvert aux jeux politiques et d’influences, sachant que les industriels font pression. On ne s’attend pas à des miracles puisque jusqu’à présent les orientations de la Commission européenne était plutôt inquiétantes sur le sujet mais nous verrons bien, et en tout cas nous aurons fait le maximum pour y parvenir et c’est aussi grâce aux élus locaux qui nous ont apporté un soutien précieux dans ce dossier », explique Louis Merlin. Ré à la Hune vous tiendra informé très prochainement de la suite des événements que nous espérons positive…

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A a Cc TtUuAaLlI iTtÉ é D É L I N Q U A N C E

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S É C U R I T É

R O U T I È R E

Escroqueries numériques et violences intra familiales se développent fortement Nicolas Basselier, préfet de la Charente-Maritime, ainsi que Benjamin Alla, procureur de la République du tribunal judiciaire de Saintes, Thierry May, procureur de la République adjoint du tribunal judiciaire de La Rochelle, le colonel Rémi de Gouvion-de-Saint-Cyr, commandant du groupement de la Gendarmerie départementale de la Charente-Maritime et Myriam Akkari, directrice départementale de la Sécurité publique, ont présenté un bilan contrasté de la délinquance et de la sécurité routière dans notre département.

Les escroqueries et abus de confiance « par le vecteur numérique » ont très fortement progressé, les périodes de confinement ayant contribué au développement du commerce en ligne et donc de la délinquance numérique. Des taux d’élucidation supérieurs aux taux nationaux Le Préfet a souligné la progression de deux points du taux d’élucidation, qui s’établit à près de 45 % en zone police et 47 % en zone gendarmerie, ce qui positionne très bien la Charente-Maritime par rapport au national. Les infractions relevées (+5,6 %), le nombre de gardes à vue (+ 3,2 %) et de personnes mises en cause (+7,4 %) ont tous progressé, du fait notamment de la forte mobilisation des forces de sécurité intérieure et de la justice. Véritable point noir, les violences intrafamiliales (2525 faits en 2021) ont augmenté de près de 15 % en 2021. 45 % des violences aux personnes sont des violences subies au sein de la sphère familiale. Cela s’explique par les périodes de confinement, la libération de la parole mais aussi par les dispositifs mis en place en termes d’accueil, d’accompagnement et de suivi des victimes et des auteurs. D’importants moyens dédiés à la lutte contre les violences faites aux femmes ont été mobilisés. Parmi eux, des dispositifs renforcés de prise en charge des victimes : cellules de lutte contre les atteintes aux personnes (CLAP), une maison de la confiance et de la protection des familles, le lancement de l’opération LibRA, visant à libérer la parole, recueillir la plainte ou le témoignage et accueillir les victimes, ainsi que des brigades de protection des familles renforcées. Sept intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie, le renforcement de la formation des policiers et gendarmes, une meilleure organisation facilitant les dépôts de plaintes et accélérant le délai de traitement et enfin des moyens dédiés tels les bracelets antirapprochement et les téléphones grave danger déployés par la justice, constituent autant de moyens de lutte contre les violences faites aux femmes. La lutte contre les trafics de stupéfiants, qui augmentent (1959 faits en 2021), constitue une autre priorité. Créées fin

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© Nathalie Vauchez

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outes catégories confondues, la délinquance a augmenté de + 14,6 % en 2021 (2020 étant une année particulière avec les confinements), mais est restée en-deçà du niveau de 2019 (-2,9 %). Si les atteintes aux biens sont en diminution (-2,3 % par rapport à 2020, - 24,3 % versus 2019), les infractions économiques et financières ont progressé de près de 22 % par rapport à 2020 et les atteintes volontaires à l’intégrité physique de près de 10 %, et même + 18 % en deux ans.

Nicolas Basselier, préfet de la Charente-Maritime, entouré de Benjamin Alla, procureur de la République du tribunal judiciaire de Saintes, Thierry May, procureur de la République adjoint du tribunal judiciaire de La Rochelle, du colonel Rémi de Gouvion-de-Saint-Cyr, commandant du groupement de la Gendarmerie départementale de la CharenteMaritime et Myriam Akkari, directrice départementale de la Sécurité publique.

2020, 610 amendes forfaitaires délictuelles pour consommation de stupéfiants ont été dressées. Sept points de deal ont été démantelés, 49 trafics de stupéfiants ont fait l’objet de procédures. Un bilan de sécurité routière contrasté Avec une forte baisse du nombre de morts sur les routes mais aussi une accidentologie qui reste élevée, le bilan de la sécurité routière est contrasté. 31 personnes ont perdu la vie dans un accident en 2021 (contre 43 en 2020 et 57 en 2019), mais les nombres d’accidents (507 contre 442) et de blessés (632 contre 522) sont en augmentation, tout en restant en-deçà du niveau de 2019. La conduite sous l’emprise de substances psychoactives (alcool et stupéfiants) est la première cause des accidents mortels en 2021, puisqu’à l’origine de près de 30 % d’entre eux. Les usagers vulnérables représentent plus de 50 % des décès en 2021 (contre 40 % en 2019 et 2020), en particulier les usagers des deux roues motorisées. Deux roues, vélos, trottinettes sont un vrai sujet de préoccupation, ils représentent un tiers des accidents pour seulement 1,9 % de la circulation en France.

« ll nous faut rester prudent et humble, nous ne pouvons pas prévenir tous les drames de la route, même si la politique de prévention et répression mise en place depuis des années en France a produit des effets importants. La sécurité routière fera l’objet en 2022 d’actions fortes, avec une forte pression du contrôle. On a tendance à réduire l’utilité des radars à leur effet répressif, il ne faut pourtant pas oublier que leur principale vertu est de prévenir, de provoquer une prise de conscience chez l’usager qu’il est nécessaire de lever le pied. L’analyse de l’évolution de l’accidentologie dans notre pays est à mettre en relation avec la mise en place de radars automatiques au début des années 2000. Ceux-ci ont provoqué une spectaculaire diminution des tués de la route. Dans les années 1970, on enregistrait 15 000 morts par an, au début des années 2000, 7 à

LRRé Àà LlAa HhUuNnEe || ÉéDdI iTtI O F ÉaVr Rs I E2 R0 2220|2 2N |° 2N3°7 2 5 i oNn DdUu1 26 m

8 000 tués, par an et en 2021 moins de 3 000 tués sur la route. » Déjà 9 emplacements de radars tourelles et 5 en cours sur Ré Répondant aux questions des journalistes, le préfet a rappelé que les radars tourelles prévus depuis 2017 avaient déjà été déployés sur différents axes du département (9 emplacements) et que ceux de l’île de Ré (5 emplacements) le seraient d’ici la fin de l’année 2022. Aucun radar n’est prévu sur l’île d’Oléron. Il a confirmé que ces radars tourelles pourraient sanctionner d’autres infractions que la vitesse. Des réponses fermes face aux violences intrafamiliales Le procureur de saintes, Benjamin Alla, a confirmé : « La sujet des violences intrafamiliales est majeur, c’est là que nous avons les réponses les plus fermes. 45 % des déferrements au Parquet concernent ces affaires, alors que les atteintes aux personnes représentent 20 % des faits et 40 % des déferrements. Nous travaillons à fluidifier encore les échanges entre police, gendarmerie, CIDFF, justice, on passe au crible les situations à potentiel de risque, on a réussi à contrer les féminicides en Charente-Maritime en 2021. » Thierry May, procureur de La Rochelle, a de son côté expliqué : « 2021 a été une année de transition, encore fortement impactée par le Covid. Le phénomène des violences intrafamiliales est passé de 312 en 2019, à 532 en 2020 et 633 en 2021, il a augmenté de 100 % en deux ans. La seule question à se poser, ces statistiques reflètent-elle un rattrapage de la réalité, avec une parole qui se libère et une plus grande attention de notre part ? Toutes les instances coopèrent, du début à la fin du processus, afin de ne pas avoir des féminicides qui auraient pu être évités. Mais tout n’est pas anticipable. Concernant la délinquance, il n’y a pas de corrélation une même année entre les statistiques de la police, la gendarmerie et celles de la justice. Par exemple pour des faits survenus en 2021, le début de la

procédure judiciaire a lieu en 2022. Nous avons reçu 24 600 procédures en 2021, contre 22 900 en 2019, avec une augmentation des gardes à vue. 50 % des déferrés le sont pour violences intrafamiliales. » Le colonel Rémi de Gouvion-de-SaintCyr, commandant du groupement de la Gendarmerie départementale de la Charente-Maritime a dressé un bilan édifiant : « En 2021, 2200 interventions ont été réalisées par la gendarmerie pour des violences intrafamiliales, soit + 8 % par rapport à 2020. Nous avons augmenté notre capacité de traitement. On a comptabilisé 1570 victimes, dont 973 femmes majeures, 513 mineurs, le solde de 84 concernant des hommes. Nous avons mis en place un écosystème pour traiter au mieux ces affaires, et accueillir le mieux possible : 28 personnes ETP auxquelles s’ajoutent 5 personnes qui agissent en prévention & information auprès des collèges et autres établissements, soient 33 personnes dédiées aux contentieux liés aux violences intrafamiliales. 650 personnes ont été formées chez nous au sujet, on ne baisse pas les bras. » Myriam Akkari, directrice départementale de la Sécurité publique, a expliqué que les forces de police ont réalisé + 7 % d’interventions en 2021, dont 3,5 interventions par jour liées aux violences intrafamiliales, traité plus de deux-cents appels par jour. « Ce sujet génère un investissement particulier de la part de tous les enquêteurs, pour traiter en flagrance ces délits. Nous avons aussi quatre intervenants sociaux qui travaillent dans les commissariats autour de la prise en charge des victimes et de la mise en relation avec les associations, ce qui permet aux policiers de se focaliser sur la procédure judiciaire et la qualité des auditions. La libération de la parole se fait aussi sur les violences sexuelles, ce qui est différent des violences intrafamiliales. Un autre sujet qui nous mobilise fortement concerne les contrôles des trafics et points de deal (plus de 250 opérations), près de 70 % des affaires peuvent être résolues de façon durable. Nous avons pu démanteler 34 trafics de stupéfiants en 2021, représentant 450 000 euros et démanteler un tiers des points de deal. » Concernant la cyber-pédo-criminalité ainsi que le harcèlement moral, toutes les institutions travaillent en lien étroit, avec une centralisation au Parquet National par une juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) section cybercriminalité avec, elles l’affirment, de bons résultats. Les actions de prévention se multiplient en Charente-Maritime, dans les collèges, lycées et autres institutions. Tout comme les collectivités territoriales et les élus sont sensibilisés aux risques numériques. Nathalie Vauchez

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Surf club rétais : SOS d’une association en détresse

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orte de ses 340 licenciés, l’association Surf club Rétais propose des cours à l’année de mars à Juin et de septembre à décembre aux déjà pratiquants, ainsi que l’organisation d’événements glisse locaux et nationaux, compétitions, handi-surf, séjours sportifs et section sportive au collège rétais. Elle a pour vocation la pratique du surf en loisir et en compétition. L’association est bien distincte de l’école partenaire Ré-Surf, structure privée, qui propose des cours pendant les vacances scolaires.

© Nathalie Vauchez

Dans un courrier envoyé à différentes collectivités locales et départementales, le Bureau du Surf club rétais et Rémy Cormier, directeur de l’association, alertent sur leur situation critique, faute de local et craignent de ne pouvoir ouvrir fin mars, afin d’accueillir licenciés, section nautique et UNSS du collège des Salières.

« Une situation ubuesque » Aujourd’hui elle lance un cri de détresse, sa survie étant en jeu. C’est ce que Le président, Julien Dion, le Bureau, et le directeur, Rémy Cormier ont écrit aux élus de la Communauté de Communes de l’île de Ré, de certaines Communes rétaises et aux élus du Département de la CharenteMaritime, le 16 février dernier. Président du Comité départemental de Surf de Charente-Maritime, Xavier Renaudin dénonce aussi cette situation et apporte son soutien au club rétais. « Nous vivons depuis le 31 décembre 2021 une situation ubuesque... Nous ne disposons plus d’aucun point d’accueil pour l’activité de notre association ». Si cette lettre arrive « tardivement » c’est que Rémy Cormier avait trouvé une solution temporaire avec le Yacht Club de Saint-Martin. « Malheureusement le service portuaire du Conseil départemental a exigé d’occuper le bureau que le Yacht club nous proposait. Je n’ai appris cette décision que très récemment. Vous conviendrez que c’est très tard pour pouvoir organiser la survie de notre activité », explique-t-il.

Avant 2022, accès au poste de secours du Gros Jonc et bureau à La Flotte Mais comment le Surf club rétais en est-il arrivé à cette situation ? Avant 2022, le Surf club rétais disposait de l’accès gratuit au poste de secours non chauffé de la plage du Gros Jonc durant le printemps et l’automne, qui faisait office de bureau du secrétaire, d’infirmerie et de vestiaire des moniteurs. Ce local, situé sur un terrain de l’ONF, a été refait à neuf et ne peut désormais réglementairement accueillir que les sauveteurs durant l’été. Le Surf club rétais occupait aussi gratuitement « en co-working » un espace de 10 m2 à la MJA (Maison

Le surf club rétais explique que son local d’entreposage des planches et combinaisons ne peut servir d’espace d’accueil, et aimerait pouvoir disposer du poste de secours, inoccupé hors juillet & août, ce qui n’est réglementairement pas possible.

des Jeunes et des Associations) à La Flotte, qui accueillait un bureau pour deux personnes réalisant les tâches administratives. Avec la prise de compétence Adolescence par la CdC de l’île de Ré, opérationnelle au 1er janvier 2022, le local de la MJA a été mis à disposition par la Commune de La Flotte à la CdC. Celle-ci n’ayant pas la compétence sportive, la convention avec l’ex MJA a été dénoncée. Le Surf club rétais disposait aussi de 16 m 2 de terrain (printemps et automne) en face du poste de secours de Gros-Jonc pour y entreposer son local de stockage des planches et combinaisons. Ce terrain est loué à l’ONF (3000 € par an) pour les mois d’avril à juin et de septembre à novembre. Le Surf club rétais a signé une convention avec l’ONF jusqu’en 2031. Toutefois « l’installation d’un point d’accueil n’y est pas envisageable », explique Rémy Cormier.

« La survie de notre association est en jeu » Le Surf club rétais ne dispose donc plus aujourd’hui que du terrain loué à l’ONF, ce qui rend très difficile le travail administratif et impossible le recrutement d’un moniteur et d’un secrétaire, faute de conditions de travail acceptables. Ses représentants en appellent donc aux élus pour trouver une solution à court terme, puis à long terme : « La survie de notre association est en jeu. A ce jour nous sommes dans l’incapacité d’ouvrir fin mars comme prévu, afin d’accueillir nos 340 licenciés, la section nautique et l’UNSS du collège des Salières », alertent-ils.

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Ils proposent différentes options : pouvoir trouver à court terme un accord avec l’ONF afin d’avoir accès au nouveau poste de secours du Gros-Jonc, inoccupé et chauffé ; à long terme pouvoir construire un local en arrière-plage du Gros-Jonc et/ou modifier leur convention avec l’ONF, afin de permettre l’installation d’un point d’accueil relié aux réseaux eau et électricité, jouxtant leur local de stockage. Et ils se disent « ouverts à toute solution que l’on voudra bien nous proposer. »

Des contraintes réglementaires inextricables L’ONF a expliqué au Surf club rétais que, pour des raisons réglementaires, il ne pouvait accéder au local, situé dans la bande des 100 mètres, destiné exclusivement à accueillir l’été les sauveteurs. Ce que confirme le Maire du BoisPlage et vice-président de la CdC, délégué notamment à la vie sportive, Gérard Juin, contacté par Ré à la Hune. Une rencontre est d’ailleurs prévue mardi 1er mars entre le Surf club rétais, Gérard Juin et Brice Samson, directeur du Pôle Services à la population (après notre bouclage).

« Le poste de secours n’a pas vocation à être habité à l’année, l’autorisation de construire sur ce site de l’ONF, à cet endroit, a été circonscrite à cet usage de poste de sécurité. S’il y avait eu une possibilité, nous en aurions fait bénéficier le Surf club rétais, mais il n’y en a pas. Il ne faut pas tout mélanger, le club voudrait bénéficier de deux choses en même temps. Si j’ai bien compris la demande du Surf Club rétais, elle concerne d’abord la mise à disposition d’un local pour un bureau. Nous recherchons et avons des solutions à proposer, par exemple en co-working comme cela était le cas à La Flotte, mais pas au bord de la plage. Pour un bureau d’accueil sur ou à proximité de la plage, c’est légalement et réglementairement très compliqué, les options envisagées au Bois ou à Sainte-Marie ne sont pas viables. Même si c’était constructible, ce qui n’est pas le cas, tout devrait être démonté hors saison, pour remettre la plage et l’arrière-plage à leur état naturel. Le surf club rétais a son local à proximité du poste de secours, raccordé à l’eau et l’électricité, dont il se sert à partir d’avril. Il lui manque donc surtout un bureau pour l’hiver, nous avons quelques options à lui proposer pour la location de bureaux », conclue Gérard Juin. C’est donc pour le moment un peu un dialogue de sourds, puisque le Surf club rétais explique que son local d’entreposage ne peut en aucun cas servir de point d’accueil. La rencontre prévue mardi 1er mars entre le Surf club rétais, Gérard Juin et Brice Samson devrait permettre une meilleure compréhension mutuelle des besoins des uns et des contraintes des autres et, il faut l’espérer, avancer pour que le surf club rétais puisse reprendre ses activités dès le mois de mars 2022. Il n’en reste pas moins qu’une fois de plus, élus et usagers rétais se trouvent confrontés à une situation inextricable, du fait de réglementations extrêmement contraignantes et restrictives, qui pénalisent les activités à l’année. Nathalie Vauchez

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La Flotte sous les feux de l’actualité

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Mars 2022 Numéro 5

Lettre d’information du Maire

DE LA FLO TTE !

nou s con cern e tous Grâc e à cett e et app lica tion grat uite , agis sez ! à votr e port able

Le port se refait une beauté

Laure Péraudeau, nouvelle DGS

Réaménagement du cours Chauffour

La mairie a sa page Facebook

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© Mairie de La Flotte

La séance du Conseil municipal du 10 février n’a pas échappé au feuilleton médiatique déclenché par le sujet du possible déplacement de la statue de la vierge.

CirCulation

La Flotte : Priorité à droite A partir du 1er février 2022, la priorité à droite sera instituée dans toute la commune de La Flotte, avec son corollaire, une vitesse limitée à 30 km/heure (déjà en vigueur). Après échange avec la gendarmerie, la municipalité a tout simplement souhaité respecter le code de la route, comme le font déjà plusieurs autres villages de l’île de Ré. La sécurité de nos rues est en jeu, avec des vitesses souvent trop élevées dans le centrebourg. La priorité à droite a pour effet immédiat d’obliger les véhicules à ralentir. Les autres avantages inhérents à une telle décision, et non négligeables, sont la

suppression de nombreux panneaux, vétustes, souvent inesthétiques et fort coûteux à remplacer pour la commune quand cela s’avère nécessaire. Cette mesure a aussi l’immense mérite de simplifier les choses, avec des règles essentielles et universelles connues par tous les automobilistes. Des panneaux bilingues seront installés aux différentes entrées de la commune, complétés pour rappel par des marquages au sol. Adopté à l’unanimité en conseil municipal le 14 octobre dernier, ce dispositif entrera en vigueur le 1er février prochain.

festivités Àde propos… Lettre du Maire de La Flotte, nouveau site web, Appli et bientôt nouveau logo témoignent de la volonté du Maire et l’équipe municipale de moderniser la communication de la commune.

C

e fut le thème d’ouverture abordé par Jean-Paul Héraudeau, maire de La Flotte. Très sollicité par les médias locaux et nationaux, le maire a souligné : « Cette affaire est du pain béni pour notre village avec un coup de projecteur incroyable et une communication bien au-delà de notre territoire et de nos frontières. L’action en justice menée par l’association La Libre Pensée a eu du positif dans le fait de rassembler unanimement la population flottaise, d’encourager les initiatives privées comme cette pétition lancée sur internet et qui affiche à la date du Conseil plus de 8 000 signatures. » Le maire concluant : « J’attends la décision de justice du 3 mars prochain et je prendrai, en totale concertation avec l’équipe du Conseil municipal, la décision qui s’imposera. » Des outils de communication modernes Armelle Lacombe, Adjointe en charge de la culture, de la communication et du patrimoine, a fait une rapide synthèse du travail de la commission communication et des actions engagées depuis une année avec leurs premiers résultats. L’une des priorités

On croise les doigts

a été la refonte du site internet de la mairie qui a permis notamment une augmentation de 22,5% de fréquentation en 2021 vs 2020 mais aussi la création de l’application à destination des usagers de La Flotte en juin 2021 (1328 téléchargements et 24 865 consultations) tout comme le développement d’une page Facebook en novembre 2021 (465 abonnés au 21/01/2022). Ces outils d’information inscrivent la commune dans la modernité. Le dernier chantier important à venir concerne l’identité visuelle du village, le futur logo sera soumis à validation lors du prochain conseil. Concernant la restructuration des locaux de la mairie, un plan est en cours de finalisation. L’objectif est de moderniser l’ensemble, d’augmenter le nombre de bureaux (de 12 à 15), la police municipale bénéficiera d’un plus grand espace avec un vestiaire. La salle du conseil au premier étage sera également transformée tout comme la salle des associations. La bibliothèque sera impactée en termes de surface avant de se délocaliser sur le site de l’ancien garage Chauffour. Des modifications seront apportées à la salle des fêtes avec la disparition de la scène qui deviendra

Pour tous se retrouver, malgré la situation sanitaire actuelle, le temps de ces fêtes de fin d’année, autour du port, sur le marché, dans les rues commerçantes, à La CroixMichaud et dans nos quartiers résidentiels. La Flotte s’est, à cette occasion, parée de ses plus beaux atours lumineux et s’anime grâce à tous ceux qui font vivre notre commune toute l’année : commerçants, artisans, habitants, sans oublier les élus.

davantage polyvalente et le jardin côté cour sera lui aussi revu. Tous ces travaux seront réalisés par phases.

fait passer La Flotte dans le classement des communes de 10 à 20 000 habitants. Cette nouvelle classificaContraint d’annuler pour la deuxième année le repas de nos aînés mais également le tion offre spectacle de Noël des petits élèves de nos écoles, je formule le souhait que cette un nou- avantage essentiellevelle vague de Covid ne nous prive pas de retrouvailles attendues pour la traditionnelle cérémonie des vœux début janvier, à laquelle j’aurai le grand plaisir de vous accueillir. ment sur le plan de la gestion du D’ici-là, je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël en famille, avec ceux qui vous sont personnel municipal. chers. Pensons aussi àrecensés tous ceux qui sont seuls, rendons-leur visite, ayons une gentille 80% de logements attention à leur égard... Et continuons à nous protéger pour qu’en 2022 de nouveaux horizons, plus dégagés, s’ouvrent enfin.

La commune renouvelle tous les trois ans le

Paul Héraudeau, votre Maire Un point sur le recensement en cours JeanLoïc Sondag, Adjoint en charge des contrat pour ses illuminations avec la société Citéos. Depuis le 2 décembre dernier, les Flottais invitatiOn ainsi pu découvrir de nouvelles décorations a d’ores et déjà établi une augmenfestivités et de ontl’organisation de la lumineuses et scintillantes, de couleur blanc Jean Paul Héraudeau froid, pour un effet polaire et moderne. du Conseilde municipal cité, vous invitent tation du nombre deet l’ensemble logements a rappelé le report de la proCadeaux illuminés, demi-lune, cercles scintille dimanche 9 janvier à 17 h, salle de la base nautique, lants le long des quais du port, arbre éclairé 5% (3347 en 2022 vs 3188à en 2016). grammation des festivités 2021 un moment de convivialité de rouge sur le marché, guirlandes dans les à l’occasion de la présentation des vœux 2022. arbres et plafond lumineux cours Félix Faure Cela va-t-il se traduire également par sur l’année 2022. En outre, quatre égaient la commune pour toute la période des fêtes. un accroissement de la population ? nouveaux groupes complèteront ce Un peu tôt pour le dire. A suivre programme estival. Les feux d’artifice de près lors des résultats définitifs auront lieu les 14 juillet et 14 août qui nécessitent des croisements de et seront tirés depuis la mer mais ne fichiers fiscaux etc… pour avoir des seront pas sonorisés. chiffres exacts et précis. Sous réserve des règles en vigueur et dans le respect des protocoles sanitaires.

Le nouveau découpage électoral a été rappelé : trois bureaux de vote, au lieu de deux jusqu’ici, seront mis en place pour les prochaines élections présidentielles et législatives. Le surclassement administratif a été également porté au vote. Les communes considérées comme « stations touristiques » peuvent ajouter à leur population permanente (un peu moins de 3 000 habitants pour La Flotte), la population touristique en capacité d’être hébergée (campings, hôtels…). Pour notre commune, le nombre obtenu est de 12 836 ce qui

Une bonne nouvelle pour les fans de jeux d’arcade Les conseillers municipaux ont voté l’installation éphémère, durant juillet et août, d’un « funny parc » à l’Espace Bel Air, à côté du skate parc. Il s’agit d’un espace de flipper et baby-foot, à l’image de celui existant déjà sur la commune du BoisPlage, près du marché. Les jeunes auront ainsi une nouvelle animation qui ne devrait pas manquer de les séduire. Florence Sabourin

© Nathalie Vauchez

C i r c u l a t i o n

Le pont de Ré fermé dans la nuit du 7 au 8 mars

L Après les câbles défectueux, ceux présentant des signes de faiblesse sont tour à tour remplacés.

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De nouvelles illuminations

Ré à la hune | édition du 2 mars 2022 | N° 237

es travaux concernant le remplacement de câbles à l’intérieur du pont de l’Île de Ré se poursuivent et la coupure d’un câble en vue de son remplacement est programmée prochainement. Cette opération entraînera une

interruption totale de la circulation durant la nuit du lundi 7 au mardi 8 mars 2022 de 23h00 à 5h00 pour tous les véhicules. L’accès sera interdit aux piétons et aux cycles dès 22h00 le lundi soir. CP

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’ alri t a cztaup a t sé Pa t r i m o i n e

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F l o t t e

Soutien de François-Xavier Bellamy à la Vierge En déplacement à Royan, le député européen François-Xavier Bellamy est passé par l’Ile de Ré et La Flotte, pour un moment avec la presse devant la Vierge blanche.

A La Flotte en tant « citoyen, professeur et élu » C’est ainsi que l’élu européen explique le sens de la démarche qui l’amène ici devant la Vierge blanche de La Flotte, au cœur d’une polémique qui enfle bien au-delà du pont et suscite l’intérêt des médias nationaux, suite à l’action auprès du Tribunal Administratif de Poitiers de l’association de défense de la laïcité Libre Pensée 17. « On s’en prend à cette statue comme si elle constituait un problème », s’insurge François-Xavier Bellamy, qui ne voit pas dans sa présence sur ce carrefour depuis des décennies, « le signe d’une ostentation religieuse » mais plutôt « un symbole de notre culture ». « C’est la question de la transmission qui se joue ici », souligne l’élu européen,

ACTUALITÉ

rappelant que la statue de la Vierge avait à l’origine été édifiée sur un terrain privé en signe d’action de grâce, à l’issue de la Seconde Guerre mondiale.

DR

I

l le dit d’emblée : sa présence n’est pas un acte de campagne de la candidate à l’élection présidentielle Valérie Pécresse. François-Xavier Bellamy est ici dans le cadre de son mandat de chef de file des députés français du Parti Populaire Européen (PPE) au sein duquel il est, entre autres, membre de la commission de la pêche et de la culture. C’est d’ailleurs la première qui l’a mené à Royan ce vendredi 11 février.

De la France à l’Europe « Si cela continue, il faudra demain retirer tous les calvaires des côtes bretonnes », poursuit François-Xavier Bellamy, évoquant brièvement les récentes polémiques au plan européen « Dire Joyeux Noël ne serait pas inclusif », rappelle l’élu, ou national, en référence au jugement du Tribunal Administratif de Nantes suite à une autre requête de la Libre Pensée (de Vendée), à l’encontre d’une statue de Saint-Michel présente depuis 2018 sur une place de la commune des Sables d’Olonne. Evoquant la France mais aussi l’Europe, l’élu évoque « des racines bien vivantes, et il n’est pas besoin d’un acte de foi pour voir que l’Europe est irriguée par la civilisation judéo-chrétienne », souligne-t-il, jugeant « dangereux » la remise en cause de « ce qui peut nous rassembler ». « Quel autre pays au monde est-il en train de détruire ses symboles ? » questionne François-Xavier Bellamy, se déclarant par ailleurs « profondément attaché à la laïcité ».

La Vierge de La Flotte, un témoin historique et culturel pour le député européen François-Xavier Bellamy.

Voyant notre petit rassemblement au carrefour, des passants à pied ou en voiture n’hésitent pas à s’exprimer : « elle a toujours été là, qu’on nous la laisse ! ». Un commentaire qui traduit une incompréhension non dénuée d’agacement.

Dimanche 13 février au soir, la pétition citoyenne déposée en ligne sur www. change.org (publiée le jour même sur notre page Facebook et notre site web) a déjà recueilli au 24 février près de 20 000 signatures et vise les 25 000.

Il faut désormais attendre la décision du Tribunal Administratif de Poitiers.

Pauline Leriche Rouard

A M É N A G E M E N T

Chantier du pôle nautique : c’est parti ! Le chantier du futur pôle nautique vient de démarrer pour une campagne de deux ans de travaux.

Après une phase de désamiantage commencé l’an dernier, le bâtiment EVR va être démoli entre mi-février et mi-mars. Le chantier passera alors à la phase de construction d’un ensemble neuf construit sur trois niveaux desservis par ascenseur qui permettra également l’accessibilité des bâtiments réhabilités aux personnes handicapées. L’architecture et la distribution des espaces se veulent « sobres » et efficaces, « avec un caractère nautique » et

© Anne-Lise Durif

L

e site du futur pôle nautique aux Minimes place son avenir sous de bons auspices. La ministre de la Mer Annick Girardin est venue en personne lancer officiellement le chantier le 8 février, par une levée de drapeau et non par la pose d’une première pierre, les anciens locaux de la plateforme nautique devant être détruits. Une occasion pour le maire Jean-François Fountaine, de rappeler qu’il s’agit de « créer un nouveau pôle exemplaire, lieu d’excellence dans le monde du nautisme », qui rassemblera toutes les écoles de voile rochelaises sur un même site, ainsi que les compétiteurs. « C’est la démolition du bâtiment CSAM pour la construction du centre de Recherche et Développement de Tribord, fin 2019, qui a été l’élément déclencheur à la construction de ce pôle nautique », rappelle-t-il.

compter la jauge de 550 personnes sur les terrasses extérieures.

« Le bâtiment Pôle France est conservé à l’identique dans son organisation spatiale, mais Il est entièrement remis aux normes thermiques et d’accessibilité », précise encore le service aménagement de la Ville. Les voies d’accès seront bien sûr refondues, et les abords du site végétalisés, en vue de sa place un cœur de village, avec « un véritable îlot de fraîcheur » offrant un accès à la grande terrasse. Le rendez-vous est donné dans le courant du premier trimestre 2024 pour l'inauguration.

En déplacement à La Rochelle pour un forum européen sur les océans, la ministre de la Mer Annick Girardin a lancé le coup d’envoi du chantier, le 8 février, en présence des navigateurs Isabelle Autissier et Yannick Bestaven.

des caractéristiques de « performance énergétique à haute performance environnementale », selon un document des services aménagements de la Ville. Cette partie neuve de 1680 m2 viendra compléter les 1640 m2 de surface réhabilités. Le site va être également pourvu d’espaces de stockage sur 650 m2, en quatre entités réparties sur le parc à bateaux, dimensionnées suivant les besoins des associations, pour libérer au maximum l’espace au sol permettant ainsi un gain d’environ 450 m2 sur le parc à bateaux.

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 m a rs 2 0 2 2 | N ° 2 3 7

Le rez-de-chaussée sera dédié aux espaces sportifs, des vestiaires, un accueil, des espaces de séchage pour le matériel et un atelier de réparationmaintenance. Le premier étage sera un espace « public », pour accueillir les festivités notamment : un grand espace de rassemblement en intérieur prolongé d’une grande terrasse de 460 m2, et un point de restauration. Le niveau 2 est dédié aux bureaux des associations et à des espaces VIP. Les intérieurs devraient à terme pouvoir accueillir jusqu’à 650 personnes, sans

Anne-Lise Durif En chiffres • 11,5 millions d’euros de budget total, dont 1,6 Millions d’euros acquis à ce jour, et 1,6 millions d’euros supplémentaires sollicités auprès du Département. • 1 million d’euros d’aides de la Région. • 0,6 million d’euros d’aide de l’Agence nationale du sport. •1 400 licenciés et plus de 4 000 scolaires seront regroupés sur ce site.

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ZaAcPt’ u Aa R lT iSt é C O N C O U R S

D ’ É C R I T U R E

Un nouveau partenariat culturel à La Maison des Écritures Mardi 8 février, la Maison des Écritures à La Rochelle accueillait l’Académie des Belles Lettres, des Arts et des Sciences pour le lancement du concours 2022.

Ce concours se scinde en deux catégories de participants : l’une ouverte à tout public à partir de 15 ans, l’autre un prix spécial jeunesse pour les élèves de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et les Communautés de Communes d’Aunis Atlantique et d’Aunis Sud. La date limite des envois est le 30 juin de cette année et la remise des prix se fera à l’automne. Pascal Even, président de l’Académie, déclara que les responsables de l’Académie étaient heureux de pouvoir reprendre ce concours, après la crise sanitaire de ces deux dernières années, car ils avaient constaté que les précédents participants ne passaient pas par les circuits habituels des associations et qu’ils avaient pu ainsi faire apparaître des capacités et découvrir des talents nouveaux. C’est la raison pour laquelle un prix pour la jeunesse a également été créé. Catherine Benguigui, 3e adjointe en charge de la culture, a rappelé que ce

A R T I S T E S

projet cadrait avec les missions que la Maison des Écritures s’était assignées depuis sa réouverture et s’inscrivait dans l’appel à projets autour de la création écrite « carte blanche », qui un jeudi par mois propose aux créateurs et artistes un temps de rencontre avec le public rochelais.

© Catherine Bréjat

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a vie culturelle refleurit à La Rochelle et l’Académie des Belles Lettres, des Arts et des Sciences, relançant une tradition qui remonte à sa création, lançait le 8 février, en partenariat avec la Maison des Écritures le prix 2022 de l’Académie. Le thème : rompre les amarres, rêver au départ. Isabelle Autissier en est la présidente. Qui mieux qu’elle, navigatrice et écrivaine, pouvait incarner à la fois cette idée de départ et d’ouverture à l’inconnu et à tous les possibles formateurs ?

Isabelle Autissier remarquait qu’une personne sur deux s’était mise à écrire pendant le confinement et que cela devait correspondre à un besoin auquel ce concours apportait une réponse. « Nous avons besoin de la culture et en particulier de l’écriture qui permet de prendre le temps d’approfondir et de ralentir le torrent d’informations qui déferle sur nous. » On avait demandé à Isabelle de lire un texte personnel. Elle lut une lettre qu’elle avait écrite à Ellen MacArthur, une autre navigatrice, avant son départ pour une compétition en solitaire. Une petite merveille de style et de concision pour lui expliquer qu’en fait, au bout de ce long et difficile voyage, c’est elle-même qu’elle allait découvrir.

Pascal Even, Pascal Isabelle Autissier, Catherine Spano et Margaux Even, Isabelle Autissier,Bengugui, Catherine Anna-Maria Bengugui, , Anna-Maria Spano et Margaux Segre à présenter nouveau concours 2022 Segre s’apprêtant à présenter le s’apprêtant nouveau concours 2022lede l’Académie des Belles de l’Académie des BellesLettres, Lettres,des desArts Artset et des des Sciences Sciences de de La La Rochelle. Rochelle.

percutant. Peu de professionnels la contrediront ! Enfin, ce concours n’est pas ouvert aux professionnels de l’écriture, ni aux membres de l’Académie. Lors des échanges qui eurent lieu à la fin de ce point presse, Catherine Benguigui répondit à la question ; « Est-ce que la politique doit tirer la culture ou l’inverse ? » Nous vous livrons sa réponse car elle nous semble être une excellente conclusion à la raison d’exister de ce concours. « Pour moi, c’est la culture qui fonde tout et permet de développer son imaginaire. Pour faire un choix, il faut avoir la capacité de le faire, disposer des outils qui permettent de critiquer, de différencier… tout cela se développe à travers la culture.

Ce concours doit prendre la forme d’une nouvelle ne dépassant pas 15 000 signes, c’est-à-dire d’un texte court que les responsables de l’Académie pensent plus facile à gérer parce que supposant un cadre rassurant. Isabelle Autissier fit remarquer que, de son point de vue, la nouvelle est un cadre difficile parce qu’il faut aller à l’essentiel en peu de mots et qu’il est difficile d’être à la fois concis et

Grâce à la culture, un esprit ouvre et élargit son champ de réflexion. La culture permet de diminuer les fractures spatiales et c’est pourquoi elle doit aller partout. C’est donc la culture qui devrait tirer la politique. Et cette culture ne se conçoit pas sans transmission. C’est la raison de l’existence de la Maison des Écritures et de l‘Académie des Belles Lettres, des Arts et des Sciences de La Rochelle ! » Catherine Bréjat Info pratique : Les nouvelles doivent être envoyées à : margaux.segre@ville-larochelle.fr et dramard.annie@gmail.com

É M E R G E N T S

Les concerts du Chantier des Francos, c’est maintenant !

© Valérie Lambert

Depuis 1998 le Chantier des Francofolies de La Rochelle repère, sélectionne, accompagne, forme perfectionne, encourage et dévoile des artistes émergents aux talents éclectiques qui, pour certains viendront graver leurs noms sur des Trophées comme ceux des Victoires de La Musique et se produire sur la Grande Scène des Francofolies.

Zinée, zappeuse toulousaine, sur la scène du Chantier des Francos le 11 février dernier.

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omme, Thérapie Taxi, Christine And The Queen, Zaz, Cali, Emily Loizeau, Gaël Faure et bien d’autres sont passés par la formation Chantier des Francos. Cette année parmi plus de 500 candidatures, 15 artistes ont été retenus, « une sélection majoritairement féminine » soulignait Emilie Yakich, directrice du Chantier des Francos.

différents qui ne demandent qu’à être découverts. De février à mai, cinq dates sont proposées pour venir écouter en live cette nouvelle génération et pouvoir dire quand l’un d’eux brandira son Trophée aux Victoires de la Musique : « Oh mais je l’avais découvert en concert dans le hangar du Chantier des Francos, sur l’Esplanade Saint Jean d’Acre ! »

Chateau Forte, Coline Rio, Gwendoline, Les artistes ont besoin de vous, on a Kalika, Ladaniva, Lonny, Neniu, PPJ, besoin d’eux et de leur musique. Romane, Sabrina Bellaouel, Simili Gum, Valérie Lambert Yndi, Yoa, Zaho de Sagazan et Zinee, tous d’horizons et d’uniLe site : www.francofolies.fr/le-chantier-des-francofolies vers musicaux

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m u n i c i pa l

Ar s - e n - R é

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f é v r i e r

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Camping municipal et parcours sportif Une bonne partie du Conseil a été consacrée au camping municipal, qui se veut accessible à tous. DR

pour objectif d’assurer le confort des campeurs avec une qualité de services proches des 4 étoiles tout en restant accessible avec des tarifs du type 3 étoiles. Cette politique tarifaire n’empêche pas le camping d’être bénéficiaire chaque année.

Prochainement un parcours sportif

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Préparation de la prochaine saison au camping municipal.

’abord son snack, fermé l’an passé, qui a fait l’objet de rénovations et de travaux de mise aux normes. Il sera loué pour une redevance de 3000 €HT (tout compris : eau, électricité & gaz). Les utilisateurs s’engagent à ouvrir une

Le conseil a validé le dépôt d’une demande de subvention au titre du fonds de concours sportif de la Communauté de Communes pour l’aménagement d’un parcours sportif. Le projet s’élèverait à 31 558 € HT et serait constitué d’une station « street workout » regroupant dix activités différentes et d’un parcours sportif de 7 éléments.

épicerie de première nécessité dans l’ancienne bibliothèque du camping.

Sujets divers

Ensuite le budget du camping qui doit être voté le plus possible en amont pour pouvoir préparer sereinement la saison. Un certain nombre de travaux ont été effectués avec

Plusieurs sujets ont été validés par le Conseil municipal, dont la mise à disposition des parcelles AC 1000 et 1278 sises venelle du Natureau, par un bail emphytéotique, à un

organisme de logement social notamment pour permettre à la commune de bénéficier d’un prêt de la Caisse des Dépôts dans des conditions avantageuses (taux d’emprunt, durée…). Ont aussi été entérinés : le transfert au SDEER de la compétence optionnelle « infrastructure de recharge de véhicules électriques » pour la mise en place d’un service comprenant la création, l’entretien et l’exploitation de telles infrastructures, l’exploitation pouvant comprendre l’achat d’électricité ; l’ouverture de crédits en section d’investissement pour l’achat d’isoloirs et de chauffage pour la salle du Havre ; la pose d’un panneau d’expression libre suite à la demande d’un habitant. Ce type de panneau est une obligation pour la commune et sera installé parking de la grange. Un débat s’ensuit sur le fait qu’aucun organisme ne contrôle ce type de panneau et que cela pourrait générer des déviances, puisqu’il sera ouvert à tous types d’affichage hormis la publicité pour les cirques. Jonathan Odet

F a u n e

Une première : deux phoques gris à Saint-Clémentdes-Baleines Deux jeunes phoques gris ont décidé de séjourner sur les plages de Saint-Clément-des-Baleines.

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aucune blessure apparente. Un second individu a fait surface à quelques centaines du premier, au grand étonnement de Jean-Roch Meslin. C’est une première d’observer deux phoques gris, en même temps, au même endroit, sur une plage rétaise. Madame La Maire, Lina Besnier, s’est

déplacée rapidement sur place afin de proposer du matériel pour sécuriser les animaux et faire un cordon de sécurité le cas échéant. Il est à rappeler que les phoques sont des animaux sauvages et qu’ils ne doivent pas être approchés à moins de 100 mètres. Également, les chiens

doivent être tenus en laisse pour éviter tout risque de morsure. Ces jeunes phoques vont peut-être rester quelques jours sur nos côtes, souhaitons qu’ils puissent y séjourner en toute tranquillité… Jean-Roch Meslin et Grégory Ziebacz © Jean-Roch Meslin

epuis une semaine, un premier individu a été observé, se reposant sur la plage. Les correspondants de Réseau National Échouage, Jean-Roch Meslin et Grégory Ziebacz, membres de Ré Nature Environnement, ont pu constater qu’il était en bonne santé et ne présentait

Monnaies Médailles 17

Deux phoques gris en même temps sur une plage rétaise, une première !

Grégoire BOULOMMIER-LEROUX

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EeNnVvI iRrOoNnNnE eMmE eNnT t C L I M A T

« Nous devrons déplacer des populations vers l’intérieur des terres »

de processus liés à la déstabilisation accélérée de la calotte de l’Antarctique Ouest, pour lesquels nous n’avons pas encore suffisamment de connaissances. Selon ces scénarios, des digues à Xynthia + 60 centimètres pourraient ne pas être suffisantes du tout… Est-ce que les digues sont selon vous LA solution ?

La réponse est nuancée. Pour garder une île de Ré entière et éviter qu’elle ne se fragmente en plusieurs îlots, je dirais que la digue du Boutillon a tout Virginie Duvat, professeure des universités son sens. C’est un ouvrage de au LIENSs (Littoral, Environnement et Sociétés) de La Rochelle, est spécialiste des impacts 15 mètres de large, extrêmedu changement climatique sur les littoraux. ment moderne et qui prend en compte l’élévation future du niveau de uteure principale du chapitre la mer. Il est en plus doté d’un système « small islands » du volet hydraulique efficace pour évacuer les « impacts, vulnérabilité, adappaquets de mer. Un ouvrage comme tation » du 5e rapport d'évaluation du celui-ci à 10 millions d’euros va remplir Groupe d’experts intergouvernemensa fonction : il apporte une solution tal sur l’évolution du climat (GIEC) au risque actuel et futur. Si on prend en 2014 et auteure contributrice la plage d’Aytré, la protection assodu rapport Océan et Cryosphère cie des ouvrages lourds tels que des du GIEC (2019), Virginie Duvat est murs anti-submersion et des cordons depuis 25 ans une spécialiste des d'enrochement. Et sur la partie cenrisques côtiers et des solutions face trale de la plage, où on a une petite à ces risques dans les îles tropicales. dune côtière, on a adopté une solution Elle a récemment participé au 6e rapfondée sur la Nature en renforçant la port d'évaluation du GIEC, traitant des capacité de la dune à faire barrage à impacts du changement climatique et la submersion avec notamment l’apdes solutions d'adaptation, qui sera port de 15 000 m3 de sable. On a aussi rendu public le 28 février prochain. revégétalisé l'avant-dune et posé des Elle est par ailleurs co-responsable de ganivelles pour favoriser l'accumulal’initiative « Atolls Futures », qui réunit tion de sable, tout en assurant une 12 spécialistes internationaux autour meilleure gestion des accès à la plage de la question du devenir des atolls pour réduire les risques de piétinement dans le contexte du changement clide la dune. On est donc sur un site matique. En 2020, elle a reçu l’insigne typique de solutions hybrides où on de Chevalier de la Légion d’honneur. associe ouvrages lourds et solutions fondées sur la Nature. LR à la Hune : En CharenteMaritime, le plan Digues1, basé Sur d’autres sites comme Oléron, et sur l’aléa Xynthia +60 cm, seranotamment sur sa côte Ouest la plus t-il suffisant pour protéger nos exposée à la houle, entre La Cotinière côtes face au réchauffement cliet Saint-Denis, le choix a été fait de matique et à la hausse du niveau s’appuyer autant que possible sur les de la mer ? écosystèmes existants, c'est-à-dire sur une dune haute et massive qui protège Virginie Duvat : On ne peut pas les zones basses d'arrière-dune de la garantir que cela sera suffisant, car submersion. Oléron est de ce point de cela dépendra du scénario climatique vue un territoire extrêmement pionnier qui se réalisera. Le scénario le plus sur le volet solutions fondées sur la optimiste prévoit une élévation de Nature, avec des efforts de conforte43 centimètres du niveau des océans ment et de restauration des dunes, qui et le plus pessimiste une élévation de 83 centimètres d’ici 2100. Ces scénaincluent des rechargements en sable, par exemple sur la plage de Matha, à rios pourraient être remis en cause côté de La Cotinière. En parallèle, il y par la fonte des calottes glaciaires du a eu un travail avec l’Office national Groenland et de l’Antarctique, avec des forêts pour végétaliser et poser des des valeurs d'élévation du niveau de la ganivelles (piquets en châtaigniers) mer qui pourraient atteindre entre 1 et afin de favoriser le captage du sable 2 mètres. Cela pourrait être beaucoup déplacé par le vent. Tout cela favorise plus en fonction d’un certain nombre

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la construction dunaire. Oléron mise donc beaucoup sur ce « travail » avec la Nature, même s’il y a aussi dans certains secteurs de l'île des cordons d'enrochement. De la digue du Boutillon à Oléron, on voit qu’il y a tout un panel de solutions complémentaires qui sont mobilisées dans la région. Mais des solutions comme celles-ci, dans le cas où la planète se réchaufferait trop, ne seront plus suffisantes à partir de 2050. Quant aux ouvrages lourds, beaucoup sont dégradés ou n'ont pas été renforcés ni rehaussés, notamment audevant des habitations individuelles. A quels secteurs pensez-vous ? Ce n’est pas le seul, mais je pense notamment à la plage de Sablanceaux, sur l’île de Ré, où j’étais il y a deux semaines avec mes étudiants. Sur certaines portions de plage, il y a des cordons d'enrochement qui n'ont pas été conçus selon les standards en vigueur. Il y a sur nos côtes à la fois des ouvrages d’ingénierie conçus selon les règles de l’art et d’autres édifiés par des particuliers pour protéger leurs propriétés. Il faut réfléchir à la protection de manière globale, car on ne peut pas parler de bonne réponse si sur trois kilomètres de long, on a une collection d'ouvrages plus ou moins aux normes dont certains seront défaillants face aux tempêtes. Il faut donc une gestion intégrée des défenses côtières. Pour reprendre une expression à la mode, faut-il protéger nos littoraux « quoi qu’il en coûte » ? Avec le renforcement de la pression climatique, il y a des secteurs qu’on ne pourra pas protéger. Nous avons 460 kilomètres de côtes en

Charente-Maritime, on ne pourra pas se payer partout des ouvrages tels que la digue du Boutillon. La solution durable à appliquer est complexe et très impopulaire et demande aussi beaucoup de temps pour être mise en œuvre. Mais on ne pourra pas s'en passer : il s'agit de la relocalisation. Vous voulez dire qu’il faudra déplacer certaines populations du bord de mer… ? Oui, il faudra déplacer des populations, des infrastructures et des systèmes de production vers l’intérieur des terres, dans des zones plus sûres. On a déjà commencé à le faire, notamment à Port-des-Barques, où certains quartiers ont été déplacés dans l’urgence après Xynthia. C’est une première expérimentation, à toute petite échelle par rapport à ce qui nous attend. Toute la Charente-Maritime pourrait être concernée ? Oui, il va en être question partout. La Charente-Maritime possède des zones côtières extrêmement basses, et il va falloir y réfléchir et s’y employer. La relocalisation est une solution qui prend du temps pour être appliquée, car il faut trouver du foncier et des zones d'accueil qui ne sont pas exposées à d'autres risques (comme le risque inondation, par exemple). C’est une solution coûteuse et très impopulaire, on peut le comprendre, auprès de ceux qui ont passé 20 ou 30 ans de leur vie à acquérir un bien avec vue sur mer. Il faudra donc une véritable révolution des mentalités, y compris chez les élus. Et quand on décide d’abandonner une zone bâtie, il faut la requalifier : on ne peut pas simplement la laisser à l’abandon. (Lire la suite page13) 15) (Lire la suite page © DR

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Professeure de géographie au laboratoire LIENSs de La Rochelle, Virginie Duvat est une spécialiste mondialement reconnue des impacts du changement climatique sur les littoraux, et plus particulièrement sur les systèmes côtiers tropicaux. Membre du GIEC, elle dresse un état des lieux de la situation, notamment en Charente-Maritime.

Parmi les options de protection à moyen terme, l’île d’Oléron fait figure de pionnière en matière de solutions fondées sur la Nature, à l’image des ganivelles.

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Ce n’est pas à moi de le dire, cela sera une décision politique. D’un point de vue économique, il peut y avoir aussi des conséquences en matière d’agriculture et de fertilité des sols… C’est moins mon domaine, mais il y a en effet la question de la salinisation des sols et des nappes phréatiques. La conséquence directe de l’érosion côtière et des submersions, c’est que la mer va pénétrer plus loin à l’intérieur des terres. Après Xynthia, certaines terres ont été impropres à l’exploitation pendant des mois à cause de cette salinisation des sols. Lors d’un cyclone tropical dans des atolls, il arrive que les vagues passent d'un côté à l'autre d'une île, et engendrent une salinisation des nappes phréatiques qui les rend inexploitables pendant un à deux ans. Les conséquences du réchauffement climatique seront d’autant plus importantes sur les côtes qu’on assiste à une littoralisation des populations, de plus en plus nombreuses à venir s’installer en bord de mer. On assiste en effet à une urbanisation côtière avec une hausse des populations et des infrastructures dans la bande côtière. 250 millions de personnes sont exposées actuellement

Dans le rapport du groupe de travail n°2 du GIEC qui sera rendu public le 28 février, des pistes d’adaptation seront proposées. Quelles sont-elles ? Il y a tout un portefeuille de solutions identifiées face à ces risques. Le « laisser-faire », qui consiste à ne pas lutter contre la mer. Il y a ensuite la défense lourde, dont nous avons déjà parlé, et qui est la plus employée actuellement.

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planète…

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Quels secteurs de CharenteMaritime devront être abandonnés ?

au risque de submersion marine dans le Monde, et ce chiffre va doubler dans le cas du scénario pessimiste du GIEC, ce qui représentera 500 millions de personnes à l’horizon 2100. Et je parle à population constante, alors que nous savons très bien que la populaExpérimenté à toute petite échelle suite à Xynthia, le recul stratégique, qui consiste à déplacer les populations tion va continuer vers l’intérieur des terres, pourrait se généraliser dans les zones les plus basses de Charente-Maritime. à augmenter dans Il y a aussi l’accommodation, qui la zone côtière. En France, 1,4 million des vents qui soufflent en rafale à 360 consiste à modifier les caractéristiques de personnes et 860 communes sont km/h. L'intensité des phénomènes n’a techniques des bâtiments pour se actuellement soumises à ce risque : rien à voir avec ce qu’on connaît sous maintenir en zone côtière, par exemple cela représente 18,4 % des habitants les climats tempérés. Les îles tropien les construisant sur pilotis. C’est des communes littorales et 850 000 cales sont particulièrement exposées : une excellente solution pour réduire le d'abord à cause de leur petite dimenemplois. En 2040, on estime que risque, mais elle coûte sion qui fait que tout le territoire est affecté en cas d’évènement. Et on cher et ne peut être trouve souvent une concentration de mise en œuvre que l’activité économique et des infrastruclorsqu'on renouvelle tures critiques sur les côtes, comme le bâti. Il y a aussi la en Outre-Mer. Et ces territoires ne contre-attaque, qui disposent pas des mêmes ressources consiste à créer des financières et humaines que les terriespaces artificialisés toires plus vastes. gagnés sur la mer, à l’image des polders. Il y a aussi un risque d’isolement Cette solution est déjà important en cas d'événement utilisée dans certaines extrême. On l’a vu à Saint-Martin, où il zones portuaires ou a fallu sept semaines pour que les vols dans certains états reprennent. Ces territoires souffrent insulaires menacés, aussi du fort impact du changement comme les Maldives. Et climatique sur les écosystèmes, illustré les solutions fondées par les épisodes de blanchissement sur la nature, dont corallien de plus en plus fréquents. nous avons déjà parlé. Or, les récifs sont le meilleur rempart Au-delà de ces solunaturel contre la houle. Outre ce rôle tions « techniques », « d’amortisseur » des vagues de temil faut aussi évoquer la pêtes, ils sont importants pour la vie prévention du risque, économique (garde-manger pour les avec tout ce qui peut Les ouvrages lourds, adoptés en Charente-Maritime dans populations locales), l’activité tourisêtre mis en place en le cadre du plan Digues, ne seront peut-être pas suffisants tique et sont de véritables « nurseries » matière d’alerte préà long terme dans le cas du scénario pessimiste du GIEC. pour la reproduction des poissons. coce, d’évacuation des 4 millions de Français seront expopopulations, et d’amélioration du syssés, en particulier de la Vendée à la Interview réalisée par tème de gestion de crise. frontière espagnole, et sur certaines Mathieu Delagarde parties de la côte méditerranéenne. On entend souvent dire que l’im1. Depuis 2010, 200 millions d’euros Pour la Charente-Maritime, on estime pact du changement climatique de travaux ont été engagés, dont 150 millions à 10 % la population permanente qui ne sera pas le même en fonction sous maîtrise d’œuvre du Département. est exposée à la submersion marine. des endroits de la © DR

Ce sont donc des décisions lourdes et complexes qui demandent beaucoup de temps, qu'on estime à 10-15 ans minimum. Or, nous n’avons plus beaucoup de temps pour lancer cette révolution territoriale. Il faut se mettre dès maintenant en ordre de marche. Toute la difficulté, c’est de faire face à ce défi qui consiste à mieux se protéger des risques actuels tout en anticipant les risques futurs. Nous avons vu les combinaisons de solutions qui commencent à être déployées sur chaque territoire, ces combinaisons de solutions devront forcément évoluer dans le temps. Avec l'accélération de l’érosion côtière, par exemple, certains cordons dunaires seront éventrés lors de tempêtes, avec des risques de submersion de grande ampleur des zones basses de marais situées à l'arrière des dunes. Un réchauffement de +2° en 2100 peut clairement se produire, mais il pourrait aussi être de +4°. Les acteurs publics n’ont pas l’habitude de se projeter à si long terme, car les politiques de planification publique se font habituellement sur 20 ou 30 ans maximum.

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N iVrI o RO e nE v nN n Ne EmM eE n Nt T

C’est très spécifique à chaque région et relativement complexe. Par exemple, dans la zone intertropicale, les cyclones de catégories 4 et 5 vont s’intensifier, mais pas ceux de catégorie 2 ou 3. Les systèmes côtiers tropicaux que j’étudie sont en première ligne des impacts du changement climatique, ils sont beaucoup plus exposés et vulnérables que les systèmes côtiers continentaux. Pour Xynthia, nous avons eu des vents à 158 km/h. Certains cyclones de catégorie 5 produisent

Outre la montée inexorable du niveau des océans, les évènements de type “Xynthia” pourraient se multiplier, même si les régions tempérées seront moins sévèrement touchées que les régions tropicales.

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environnement I n t e r v i e w

Projet éolien : « des non-sens majeurs et rédhibitoires »

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« Lanceur d’alerte » avec le collectif NEMO sur le projet éolien industriel marin, très fortement impliqué contre celui-ci et plus largement dans les sujets et combats environnementaux, Ré à la Hune a souhaité recueillir l’avis strictement personnel de Dominique Chevillon, au-delà de tous les écrits des associations dans lesquelles il est partie prenante. (à l’exception des industriels qu’on a seulement entr’aperçus la semaine dernière) et en tentant avec pugnacité d’obtenir de l’État les informations nécessaires aux citoyens et aux acteurs locaux pour leur permettre de comprendre et prendre position sur ses projets.

Le manque d’informations de la part de l’Etat a-t-il été organisé ? Face à l’impréparation, à l’absence de l’État sur la quaDominique Chevillon, ici devant la tour Saint-Nicolas à La si-totalité des sujets Rochelle, fondateur avec d’autres acteurs de Charenteet des documents Maritime du collectif NEMO, s’est fortement impliqué pour fournis, face au dikalimenter le débat, en affichant toujours clairement son opposition non pas aux éoliennes en général, mais à ce tat suffisant de la projet tel qu’envisagé au large de nos côtes. Direction Générale de l’Énergie et du Climat, le Président Beaucire n’a pu Ré à la Hune : Quel est votre avis satisfaire les ambitions légitimes du personnel sur les travaux de la débat. Les ingrédients n’étaient pas Commission du Débat Public après cinq mois de débats sur les fournis. Et la participation au Débat a projets éoliens industriels marins faibli, les gens étaient déçus. d’Oléron, Ré, Les Sables d’Olonne ? On ne nous empêchera pas de penser Dominique Chevillon : Ne que la stratégie de l’État était de ne rien jugeons pas, de mon point de vue, donner, car donner les informations la Commission Particulière du Débat c’était nourrir le camp des opposants Public (CPDP) présidée par Francis sur les nombreux aspects négatifs des Beaucire. Nous la respectons, elle a projets. œuvré à impliquer, à faire participer Et ce n’est pas faute de la Commission les citoyens et acteurs du territoire, qui s’est battue pour faire bouger les sur un projet à la fois complexe et très lignes sans jamais renoncer ! L’exemple controversé. Surtout que la Commission de l’expertise complémentaire demandépendait étroitement des explications dée justement par la Commission à et des réponses de l’État aux questions l’État, sur les contraintes et opporposées par les citoyens. tunités des technologies futures, des Dans ma première rencontre avec la éoliennes n’a reçu aucune réponse de CPDP, Yves Vérilhac (DG de la LPO) l’État et des industriels à ce jour... avait eu cette introduction un peu provocatrice mais tellement réelle : « Monsieur le Président, qu’êtes-vous Le débat public vous a-t-il paru venu faire dans cette galère ? Ce à quoi équilibré ? Francis Beaucire avait répondu : « je suis Presqu’une année de travaux pour faire conscient que le terrain local est miné accoucher les esprits. Avec une opposipar l’antériorité de ce projet, mais c’est tion déterminée, occupant le terrain qui aussi la mission de la CNDP que d’explon’a cependant jamais franchi la ligne rer les projets difficiles ». Une réponse jaune pendant les débats…Mais avec consciente et claire du Président avant des citoyens et des collectivités locales d’entrer dans un «match difficile » ! flouées, court-circuitées… méprisés par Dans ce contexte local, mais aussi natiol’État central. Le Préfet, à cette image, nal qui voit un rejet à tort ou à raison de recevant les élus deux fois en un an plus en plus fort de l’éolien, je crois que pour des présentations lénifiantes. la Commission a beaucoup travaillé. Ce Tout le contraire d’un débat ! Et des qui n’engage pas ce qu’elle va mettre Ministres, Mesdames Girardin et dans son rapport. Grace d’abord à son Pompili, qui sont venues trois fois Président qui, avec sincérité a su protéexpliquer que la décision de faire les ger son équipe d’un contexte tendu et zones éoliennes industrielles était déjà mener les travaux, en réussissant finaprises, ceci lors de voyages... dont les lement à réunir les acteurs et citoyens

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Ré à la hune | édition du 2 mars 2022 | N° 237

éoliennes n’étaient pas le sujet ! Pour le reste, le Débat Public confirme une opposition aux projets éoliens quasi unanime, des élus, des acteurs des territoires, des citoyens. Malgré les manipulations et les influences multiformes de l’État. Malgré Ré Avenir 17, mise en lumière par ces projets, une petite association créée opportunément il y a deux ans pour accompagner la transition énergétique, évidemment très favorable aux projets éoliens industriels marins. Et dont on découvre finalement que l’une de ses dirigeantes, Madame Emmanuelle Carpentier, cadre depuis onze ans d’E-ON France puis d’Uniper devenu GazelÉnergie, est une représentante de cet industriel de l’énergie qui gère les centrales thermiques au charbon de Saint-Avold et de Gardanne, et autres sites de production de gaz… Lobbyiste de métier assumée, qui pilote ses actions de lobbying vers les ministères, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), les gestionnaires de réseaux… GazlÉnergie filiale d’ EPH le groupe tchèque producteur d’électricité , dirigé par Daniel Kretinsky, fondé par les fonds d’investissement J§T et PPT… Alors évidemment le discours de Madame Carpentier sur les énergies renouvelables et le climat alors qu’elle défend les intérêts d’un groupe de centrales à charbons, au gaz, pose question. Dans le droit fil de l’Allemagne qui supprime le nucléaire au profit des éoliennes… qui ont besoin de centrales au charbon, du gaz russe pour pallier aux intermittences des éoliennes !

Quelle est votre position sur le projet éolien Atlantique Sud ? Elle est celle de NEMO, de la LPO et d’autres organisations. Ces projets éoliens industriels marins ne peuvent être réalisés où l’État veut les installer au seul bénéfice des industriels. Notre détermination, encouragée par les très nombreuses oppositions déclarées, est totale.

Vous ne proposez pas une autre zone comme certains ?

aérogénérateurs et obligent à s’y opposer. Surtout si on veut bien prendre le temps de comprendre ce qu’elles sont, comment elles fonctionnent, si elles sont en adéquation ou en contradiction avec les enjeux du territoire, de la production française d’électricité, du vivant qui nous entoure, de la qualité de la vie des citoyens. Avec un contexte géopolitique européen et mondial bouleversé durablement et impactant directement nos industries et nos consommations ! L’inflation mondiale y contribuant considérablement.

Le premier non-sens est écologique La localisation dans un Parc Naturel Marin, en zone Natura 2000, près de sept Réserves Naturelles Nationales, d’une zone industrielle gigantesque polluante, bruyante, altèrera et détruira a maxima des écosystèmes reconnus internationalement, avec des espèces multiples, déjà en danger de disparition. Ceci est confirmé par les scientifiques comme le Professeur J C Dauvin, biologiste et océanographe venu plusieurs fois le rappeler. La transition énergétique ne se fera pas en sacrifiant la biodiversité et les écosystèmes. Ils sont une partie de la solution et non une variable d’ajustement. La France est le modèle mondial de production électrique décarbonée (à 95%) depuis des dizaines d’années grâce à l’hydro-électricité et au nucléaire. Les pro-éoliens qui reprochent à la France d’être en retard sur l’éolien, ne devraient-ils pas au contraire se féliciter de cette réalité d’excellence pour le climat ? Les éoliennes ne luttent pas contre le réchauffement climatique, pour une raison imparable : les seules éoliennes sont dépendantes d’autres modes pilotables de production d’électricité pour pallier les intermittences de leur production. Il faut donc ajouter aux éoliennes quand il n’y a pas de vent ou trop de vent, une couche supplémentaire de centrales au charbon, au gaz comme en Allemagne, en Belgique… si néfastes pour le climat, la santé et le porte-monnaie des citoyens.

Nous n’avons ni les compétences, ni la légitimité pour le faire. Ce n’est pas notre rôle. Nous avons travaillé sur le cadre d’implantation proposé par l’État. Si un autre cadre est proposé nous nous y pencheront. Sans faire «mumuse «avec les scénarios et les You Tubeurs… ce n’est pas notre genre de beauté.

L’extraction des matériaux qui l sont indispensable aux éoliennes, à leur construction, à leur transport, à leur exploitation sont très consommatrices de C02, loin du mirage d’énergies éternellement renouvelables et bonnes pour la planète et ses habitants.

Que retenez-vous globalement de ce projet industriel éolien ?

On a constaté le court-circuit total des collectivités locales qui gèrent notre territoire, dernières informées, découvrant

J’en retiens quatre non-sens majeurs et rédhibitoires, c’est à dire qui empêchent absolument d’accepter ces

Le second non-sens est démocratique

(Lire la suite page 17)

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environnement un projet gigantesque, le plus grand d’Europe. Mais aussi celui des acteurs socio-économiques des territoires et des conséquences sur leurs activités existantes (pêche, tourisme…). Le processus de débat démocratique a aussi montré son non-sens, puisqu’il n’informe pas les populations et les acteurs du territoire des conséquences environnementales et socio-économiques des projets ! Comment faire sa conviction sans informations et accepter les projets dans le noir absolu ? On est face à un projet industriel sans limite annoncée… 60 km2 puis 120 km2, 300 km2 puis 743 km2 et l’annonce d’une macro-zone de plusieurs milliers de km2 ! Pour 500 MW,1 GW, 2 GW, 3Gw, 4 GW demain ? Il n’y a pas de planification à l’échelle de la globalité des façades maritimes françaises, malgré la Directive Planification des activités nouvelles qui oblige l’État français. Enfin l’État ne dit rien sur les projets, il vit le Débat public comme un pensum obligatoire, la décision étant déjà prise ? Mais alors à quoi ça sert ? On se serait mobiliser pour rien ? Ce faisant, l’Etat français ne respecte pas la convention d’Aarhus d’implication et de participation des citoyens dans les projets environnementaux majeurs, et il supprime deux niveaux de recours en justice pour les projets d’éoliennes marines !

La fameuse Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) à la française, n’a pas été partagée. La consultation du Public a été franchement minimisée, à dessein disent certains. Les évolutions indispensables de la PPE doivent faire l’objet d’une grande consultation qui engagera nos besoins vitaux d’énergie et leurs modes de production.

Le troisième non-sens est économique, dans un contexte géopolitique bouleversé durablement Les éoliennes industrielles dont le gigantisme est une caractéristique nouvelle sont consommatrices d’énormes quantités de métaux, de terres rares, de sables et autres matériaux qui sont importés pour quasi 100%. Ces éoliennes sont fabriquées à quasi 100% hors de France par des industriels allemands (Siemens), danois (Vattenfall), américains (General Electric), espagnol (Gamesa), etc… Les coûts notamment de transport mais aussi des matériaux bruts, et de fabrication des structures, de maintenance ont explosé durablement, très probablement. Les prix sont multipliés par six pour le transport par exemple. Une industrie de cycle très long comme l’industrie éolienne ne peut supporter de telles incertitudes et de telles variations des prix. Le modèle longtemps et encore subventionné de l’éolien, qui devait voir

Quatrième non-sens et risque politique majeur pour l’indépendance et les besoins vitaux de la France

arriver une économie rentable (non subventionnée) est largement bouleversé par cette donne géopolitique et inflationniste nouvelle que nous pouvons craindre pour de nombreuses années.

Le bricolage inconséquent et dangereux du mix énergétique et de ces pourcentages «bidons «, l’absence de décisions sur les investissements de production d’énergie en France depuis des années, la conversion à des dogmes éthérés, la stratégie nationale faite par le simple distributeur Réseau de Transport d’Electricité (voir le rapport RTE de 2021), l’influence très néfaste des lobbies éoliens doivent cesser. Il est vital de produire notre énergie sans dépendances extérieures y compris de nos alliés. On voit où l’Allemagne et l’Europe nous ont emmené. En tant que grande nation qui a eu le privilège d’être indépendante, nous devons consentir à produire une énergie décarbonée française basée sur nos compétences hydro-électriques, nucléaires et solaires pour la transition des années prochaines. Les actions à marche forcée d’économie d’énergie doivent être engagées.

La France produit l’électricité dont elle a besoin à partir d’investissements de cycle très long (barrages hydro-électriques, centrales nucléaires...). Le rajout de zones industrielles éoliennes, nécessitant de lourds investissements de cycle très long, doit interroger. Les coûts de raccordements et d’atterrages, les coûts des réseaux de distribution (Oléron notamment qui va se connecter à la Très Haute Tension à 70 Km), pour plusieurs dizaines de milliards d’euros sur le plan national. Et surtout, cette économie industrielle éolienne nécessite le rajout de centrales au charbon, au gaz pour pallier leur tare congénitale d’intermittence ! Obligeant de nouveaux, coûteux et très lourds investissements ou des importations coûteuses de gaz russe (?)…qui participent par leur consommation de CO2 à la dégradation du climat.

Les risques économiques, sociaux et sociétaux d’explosion de la société française par le renchérissement insupportable des coûts de l’énergie et le court-circuit des collectivités territoriales et des corps sociaux existent, nous allons les vivre dans les mois qui viennent. Une crise d’importance majeure est possible (voir les gilets jaunes). Nos gentils gouvernants nationaux et le Président de la République devraient en être conscients. Ils sont d’abord là pour ça.

Alors le mix énergétique incluant l’éolien est-il viable, supportable, économiquement ? La France a t-elle les moyens financiers, et partage t’elle le dogme anti-nucléaire allemand ? Nous ne le croyons pas un instant. Et la période des promesses pré-électorales doit nous inciter à la plus grande vigilance sur ces enjeux vitaux.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Av i s

Patrick Salez propose un scénario pour le parc éolien L’élu minoritaire flottais et communautaire est l’un des rares acteurs du territoire, avec l’association Ré Avenir, à se prononcer favorablement à un projet éolien au large de nos côtes. Ainsi a-t-il rendu un avis sur le site de la CNDP intitulé « Un scénario audacieux pour le climat, raisonnable dans son impact local, sous conditions économiques ». DR

N

ous vous livrons sa proposition et son analyse.

« L’opportunité globale de l’éolien off-shore est évidente »

« Les scénarios RTE 2050 et la feuille de route du Président Macron nous ont montré qu’une trajectoire de mix énergétique nucléaire-renouvelable faisant une large place à l’éolien offshore était la plus réaliste et la moins coûteuse pour répondre à l’urgence climatique et à l’augmentation de la consommation électrique. L’Espace Sud-Atlantique et l’île de Ré doivent apporter leur part à cette trajectoire, par esprit de solidarité et en songeant aux dégâts récurrents et aux risques croissants dus aux submersions et à l’érosion marines. »

« Un scénario raisonnable et technologiquement évolutif » « Je propose un parc posé d’une puissance d’1 GW, étendu sur une superficie de 100 à 120 km2. Il sera localisé à l’Ouest de la macrozone de 743 m2, au large de la limite des 20 milles nautiques (environ 37 km) et en deçà de la ligne des 70 m de profondeur des

Patrick Salez a travaillé avec Ré Avenir à un scénario acceptable, selon lui.

fonds marins. Il se situera à la fois en dehors de la zone d’action autorisée de la petite pêche côtière (80% de la flottille locale), du Parc Naturel Marin et de la zone Natura 2000 Habitats. Son impact visuel à une telle distance des côtes sera limité. Ce scénario, élaboré lors de la réunion du 14 janvier, a été repris par la CNDP en tant que scénario n°3 mais corrigé en plaçant le parc à la même latitude que la macrozone. La prise en compte par l’opérateur des principales avancées technologiques est garantie par le «permis à caractéristiques variables» de la procédure.

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 m a rs 2 0 2 2 | N ° 2 3 7

L’impact lumineux sera nul puisque le plan d’action gouvernemental issu de la loi «climat et résilience» généralise l’orientation des signaux lumineux vers le ciel. Concernant les risques de pollution sonore, un plan de bridage (avec mise à l’arrêt éventuelle) est également prévu par le plan d’action en cas de dépassement des seuils autorisés. Le parc sera entièrement recyclable, le plan d’action portant une telle exigence à 95% et les avancées technologiques garantissant un recyclage à 100% à l’horizon 2024. Le démantèlement sera à la charge de l’opérateur, l’Etat s’y étant engagé. »

« Un scénario à impact local limité et forte acceptabilité sociale » « Ce scénario, situant le parc hors de la zone de pêche artisanale, est acceptable par les Comités régional et départemental des pêches mais ne satisfera pas les pêcheurs ligériens actifs dans cette zone. Il semble cependant naturel de privilégier les professionnels issus de notre Façade Sud-Atlantique. Pour les poissons et crustacés, les effets ont principalement lieu durant les travaux de construction : il faudra réduire la durée d’assemblage sur place et phaser les travaux en fonction du cycle biologique des espèces. Les effets positifs (récif et réserve) induits par l’artificialisation dureront, eux, pendant toute l’exploitation. Ce parc répond aux exigences des plaisanciers car situé de 10 à 12 milles des côtes, laissant un libre passage entre les installations et le profil côtier. L’opérateur mettra en place un balisage de qualité. Le parc éolien se situant hors du Parc Naturel Marin et de la zone Natura 2000 Habitats, la plupart des revendications des associations (Lire la suite page 18)

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environnement environnementales sont satisfaites. Des atteintes à la biodiversité marine restent possibles (les études locales manquent à ce sujet) mais je fais confiance à l’Office Français de la Biodiversité (OFB) qui donnera un «avis conforme» et à l’Autorité Environnementale pour imposer quelques conditions relatives à la séquence ERC (Eviter, Réduire, Compenser). Concernant l’avifaune, les risques de collision identifiés dans la zone sont faibles en hiver et un peu plus élevés en été. La LPO reconnaît un manque de connaissances sur les déplacements des oiseaux dans les couloirs de migration et le chiffrage de mortalité est impossible à réaliser hors expérience réelle en zone d’implantation. L’opérateur adaptera le

positionnement et l’écartement des éoliennes aux trajectoires de migration et s’engagera à mettre les pales à l’arrêt durant les périodes de migration. Des technologies sophistiquées de réduction des risques, telles que systèmes de détection et effaroucheurs, seront utilisées.

C o n t r i b u t i o n

d é b a t

a u

Ce scénario est donc porteur d’une forte acceptabilité sociale à laquelle l’Etat devrait être sensible. »

« Un scénario soumis à des conditions économiques » « Les choix relatifs aux coûts ne peuvent pas être laissés à la seule appréciation des stratégies industrielles et financières des consortiums privés mais relèvent au contraire de

la maîtrise publique. La question se pose, pour notre scénario plus éloigné des côtes qu’initialement envisagé, de la répartition des surcoûts entre Etat, opérateur et consommateurs. Il faudra analyser les effets du parc sur la facture énergétique des ménages et s’assurer que ceux-ci n’accentuent pas la précarité énergétique. Ma première condition est donc que le surcoût de ce parc n’entraîne pas d’augmentation du prix pour les consommateurs. Signalons que ce scénario diminuera les externalités négatives en termes de coûts et de délais de recours juridique, du fait de sa meilleure acceptabilité sociale. Ma seconde condition concerne la répartition des taxes acquittées par le parc en zone ZEE (au-delà des 12 milles nautiques), revue chaque année

dans la loi budgétaire. Elles devront largement bénéficier aux professionnels de la pêche pour leur permettre de financer des campagnes de repeuplement et leur assurer d’éventuelles compensations financières. Les collectivités territoriales devront en bénéficier également pour faciliter l’intégration du parc dans leurs projets de territoire. NB : Je ne me prononce pas ici sur la localisation et les caractéristiques précises d’un second parc. Il n’est pas prévu de CNDP pour celui-ci mais il est nécessaire qu’une concertation publique spécifique soit mise en œuvre et c’est lors de celle-ci que je me prononcerai. » Informations communiquées par Patrick Salez

p u b l i c

Les écologistes de Charente-Maritime défavorables à l’actuel projet éolien marin Le pôle écologiste de Charente-Maritime* a récemment déposé sa contribution au débat public sur le développement des énergies renouvelables sur notre territoire.

S

Aussi « les écologistes ne peuvent pour l’instant pas être favorables au projet éolien offshore au large de l’île d’Oléron tel qu’envisagé aujourd’hui. »

« Un développement anarchique » Parmi les raisons fondant cette position, figure le manque d’approche globale de la transition énergétique, avec « une prospective territoriale inexistante ». Ainsi, s’opposent-ils au « développement anarchique, sans document cadre validé et sans participation citoyenne. » « Pas de concertation avec les habitants et élus locaux » Le déploiement des éoliennes est soumis à autorisation préfectorale. L’aval des élus locaux sur ces projets n’est pas requis, et ils sont placés devant le fait accompli, quand les industriels ont déjà sécurisé le dimensionnement de leur projet et l’emplacement des éoliennes. Il est impératif de reprendre la main sur notre transition énergétique locale ! Localement, il est indispensable avant tout d’élaborer notre PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial). Ce

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doivent être des parties prenantes centrales dans la définition de la localisation du parc... »

© France Energies Marines

i les écologistes se disent favorables au développement d’un parc éolien en mer, d’une puissance entre 500 MW et 1GW, il estime que le projet actuellement envisagé n’est compatible ni avec les activités de pêche artisanale et durable, ni avec l’incontournable préservation de la biodiversité et notamment les populations d’oiseaux migrateurs.

4 conditions d’acceptation Pour les Ecologistes, « le premier critère est une communication transparente, avec appels à Le pôle écologiste de Charente-Maritime souhaiterait privilégier un parc éolien flottant plus au large. projets portés par les collectivités locales, avec communidocument peut permettre d efiltrer Si les activités humaines ne sont pas cation et écoute des élus et des habiinterdites de facto dans les zones les projets selon des critères et des tants tout au long de l’élaboration et Natura 2000, une étude d’impact objectifs que nous aurons établis de mise en œuvre du projet. » documentée est donc nécessaire façon concertée. Pourtant obligatoire afin de garantir la préservation des depuis 2017, certaines aggloméraLeur second critère est « l’investisespèces protégées. Or, à ce jour, tions ne l’ont à ce jour mis en débat sement participatif citoyen, qui est aucune analyse de ce type n’a été ni en Conseil communautaire, ni dans un levier d’incarnation et qui place réalisée ; en outre, la localisation une assemblée citoyenne. les habitants comme co-porteurs du éloignée en mer rend très difficile la projet. Cela incite ainsi à une commesure des impacts et rend imposmunication accrue entre l’AccompaSur le parc éolien offshore sible l’application de la séquence gnateur du projet (souvent de gros Pour les écologistes, « les zones « Eviter, Réduire, Compenser » qui investisseurs avec la connaissance Natura 2000 doivent rester des sancest pourtant la base de la politique technique) et les citoyens. » tuaires de biodiversité. environnementale européenne et Le troisième critère est « une oblifrançaise, et inscrite dans la loi pour La zone retenue par l’État, porteur gation d’anticiper la fin de vie du la biodiversité. du projet, se situe dans le Parc natuparc, soit avec du renouvellement, rel marin (PNM) de l’estuaire de la Par ailleurs, la classification en zone soit avec un démantèlement dont le Gironde et de la mer des Pertuis, et Natura 2000 est le fruit d’études financement sera provisionné. Nous dans deux zones Natura 2000 proscientifiques longues, précises et recommandons à ce sujet la création tégées au niveau européen par les complexes. Ce statut ne peut être d’un Fonds National pour le démantèdirectives Oiseaux et Habitat. Les balayé d’un revers de main, même lement des éoliennes pour provisionassociations de défense de l’envipour produire de l’énergie dont nous ner les coûts de démantèlement. » ronnement, parmi lesquelles France avons besoin, au risque de rendre Enfin, la préservation inconditionnelle Nature Environnement et la Ligue de caduc cette protection environnede la biodiversité constitue le quaProtection des Oiseaux, ont raison mentale sur le long terme. » trième critère. « Il faut considérer les d’en faire un point dur de ce projet. Les écologistes ne veulent pas que zones Natura 2000 comme des zones Outils fondamentaux de la poliles pêcheurs artisanaux locaux soient inaccessibles pour un parc éolien. En tique européenne de préservation « les grands sacrifiés de l’installation effet, si on commence à déroger à de la biodiversité, les sites Natura d’un parc éolien offshore. La zone cette règle sur ces zones pour de 2000 visent une meilleure prise en d’étude actuelle pour l’installation du l’éolien, cela fera jurisprudence : compte des enjeux de biodiversité parc éolien offshore est aujourd’hui pourquoi pas demain pour tout autre dans les activités humaines. Ces sites une zone de pêche pour les pêcheurs activité industrielle ou commerciale, sont désignés pour protéger un cerqui pratiquent une pêche artisanale voir pour une centrale nucléaire ou tain nombre d’habitats et d’espèces et durable. Si le parc éolien offshore un « petit » EPR ? » représentatifs de la biodiversité doit les priver de zones de passage (Lire la suite page 19) européenne. ou de zones de pêche, les pêcheurs

Ré à la hune | édition du 2 mars 2022 | N° 237

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environnement En tout état de cause, « les éoliennes posées doivent aussi bénéficier de détection / bridage automatique pour réduire leurs impacts sur les oiseaux. » Des propositions « La loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015 a ignoré le rôle des collectivités territoriales et des citoyens dans la définition et le déploiement de parcs photovoltaïques ou d’éoliennes sur les territoires. Ainsi, les collectivités ne sont pas consultées et découvrent les projets quand ils sont déjà définis, voire autorisés en préfecture. Cette situation n’est plus possible et la loi doit changer ! Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) doivent être à l’impulsion du développement des énergies renouvelables (EnR) sur leur territoire. Les cahiers des charges devraient être débattus au sein d’assemblées

A s s e m b l é e

citoyennes, permettant de définir les gisements d’EnR ainsi que le mix énergétique choisi par les habitants. » « Pour que chaque territoire prenne sa part dans la lutte contre le dérèglement climatique, le développement des moyens de production d’énergie renouvelable doit être à la fois global, c’est-à-dire qu’il doit prendre en compte, les différents type d’énergies renouvelables que notre territoire peut développer ; en l’occurrence, le solaire, l’éolien, la géothermie ; et territorial, c’est-à-dire qu’il doit prendre en compte les potentiels énergétiques de notre territoire, les besoins industriels spécifiques, les impossibilités liées à des servitudes (ex. espaces militaires) ainsi que l’avis de ses élus et ses habitants. » Privilégier un parc éolien flottant plus au large « Les conditions spécifiques pour

g é n é r a l e

l’éolien offshore impliquent de se tourner vers des technologies novatrices comme les éoliennes flottantes semi-submersibles. Pour les implantations en mer et tout particulièrement le parc Oléron-Ré, les sites doivent impérativement être en dehors des sites Natura 2000 et donc beaucoup plus loin des côtes, ce qui permet de préserver cette réserve à la biodiversité exceptionnelle et la pêche artisanale. Cet éloignement des côtes implique un changement de technologie par rapport au projet initialement présenté. Les écologistes privilégient ainsi la piste d’un parc éolien flottant semi-submersible, permettant à la fois stabilité et prise du vent. Cette technologie est en cours de développement mais les premiers parcs sont très prometteurs. Le parc Windfloat Atlantic au Portugal, donne des résultats de rendements intéressants, avec des

coûts d’installation moindres. En effet, cette technologie d’éolienne semi-submersible ne nécessite pas d’installer des fondations ou d’avoir recours à des navires spécialisés comme l’éolien posé. Les opérations d’assemblage, les grosses réparations ou le démantèlement des machines sont réalisées au port, ce qui permettra de développer une filière vertueuse d’emplois. Compte tenu de l’envergure du projet, les écologistes sont convaincus que nous pouvons nous donner les moyens de développer notre production d’énergies renouvelables, sans compromettre la biodiversité présente sur le site Natura 2000 et la pêche artisanale. » Informations issues du dossier de presse du Pôle écologiste de Charente-Maritime *Ce pôle regroupe les équipes d’Europe Ecologie-Les Verts, Génération.S, Génération écologie et le Mouvement des progressistes.

ASSO C IATIONS à l a h u n e

Le GEDAR toujours présent pour ses adhérentes Le lundi 21 février, le groupe d’échanges et d’animations rurales de l’île de Ré a tenu son assemblée générale à la salle des fêtes d’Ars-en-Ré, deux ans après la dernière du fait de la situation sanitaire. © Stessy Bourreau

En 2020 et 2021, l’association est restée dynamique malgré le contexte sanitaire

Le groupe d’échanges et d’animations rurales de l’île de Ré compte désormais près d’une centaine de membres avec treize nouveaux venus en 2021.

A

ude Chupin, après quatorze années de présidence de l’association, a annoncé qu’elle ne se représenterait pas aux prochaines élections en mars pour ce poste. C’est la vice-présidente, Martine Accarias, qui doit normalement lui succéder… Aude Chupin quitte la présidence Pour rappel, le GEDAR Île de Ré a été initié au sein des GEDAR de France il y a quarante-cinq ans et est devenu indépendant depuis 2016 puisque la fédération n’est plus présente en Aunis. Créé pour rapprocher les femmes issues du secteur agricole, il regroupe 80 adhérentes pour la plupart retraitées, bientôt à la retraite ou veuves pour certaines. C’est donc Martine Accarias, vice-présidente et future présidente du GEDAR, qui a présidé cette assemblée générale, accompagnée par la trésorière

Joëlle Delannoy. Elle a commencé par prêter sa voix aux mots de la présidente sortante Aude Chupin qui, ne pouvant pas être présente ce jour-là, a écrit un petit discours de départ. Elle a notamment remercié les maires des communes maritaise et boitaise, Gisèle Vergnon et Gérard Juin, qui permettent à l’association de bénéficier de locaux gratuits pour ses activités, mais aussi les membres de la SCA Uniré pour leur aide dans l’organisation des deux marchés fermiers annuels du GEDAR. Elle a également tenu à s’adresser aux membres du GEDAR : « Merci à mes amies et collègues pour ces quatorze années de partage, de travail, de rire, de soutien. Je me suis toujours sentie bien entourée et très soutenue. Le GEDAR fonctionne avec une belle équipe et la prochaine présidente, qui m’accompagne déjà en tant que vice-présidente, saura garder le maître-mot de notre association, le rassemblement. »

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 m a rs 2 0 2 2 | N ° 2 3 7

Après deux ans sans pouvoir se réunir, l’heure était au bilan pour l’association. Comme Aude Chupin l’a expliqué : « Malgré les événements des deux dernières années, notre GEDAR a continué ses activités. Pas toujours facile d’organiser ateliers, réunions et sorties entre les confinements, la mise en place des pass sanitaires et l’application des règles relatives aux rassemblements et réunions. Plusieurs fois nous avons mis en place des activités qui ont dû être annulées, mais nous sommes là aujourd’hui, preuve du dynamisme permanent de notre association. Le nouvel atelier Tai-chi, créé en octobre 2021, nous a permis d’accueillir treize nouveaux adhérents sensibilisés à la prévention santé, un des objets de nos statuts. » Les différents responsables des ateliers permanents ont présenté, à tour de rôle, les créations faites par les membres, notamment pour les ateliers cartonnage, broderie, couture et peinture. Un membre du nouvel atelier tai-chi a rappelé que les cours proposés par un professeur de La Rochelle ont lieu tous les mardis, de 15h30 à 17h, à la salle des Bernaches au Bois-Plage. Cet art martial chinois dit “interne”, c’est-à-dire axé sur les aspects mentaux, énergétiques et spirituels, à la différence des arts martiaux externes comme le karaté. Par leur dimension spirituelle, les enchaînements chorégraphiés font penser à une méditation en mouvement. L’activité favorise le renforcement musculaire pour une meilleure santé physique et mentale. Elle promet souplesse et apaisement, ainsi qu’une augmentation de la concentration et une amélioration de la mémoire. L’année dernière, des ateliers dictée et hypnose ont également

été proposés aux adhérentes. Pour conclure sur ce bilan, Mesdames Accarias et Delannoy ont présenté les visites qui ont eu lieu ces deux dernières années. Elles étaient toutes ravies de découvrir ou de redécouvrir ces moments de découverte qui ont eu lieu au SDIS 17 à Périgny, dans villages et villes de Royan, Talmont-surGironde, Niort ou encore Parthenay. Un atelier floral a également eu lieu chez un fleuriste de Périgny pour créer un chemin de table au moment des fêtes de fin d’année. Des photos souvenirs ont été projetées sur un écran pour se remémorer ces bons moments de partage. Quelques rendez-vous à noter pour 2022… Cette année, plusieurs ateliers et stages sont déjà prévus pour les membres du GEDAR qui recevront toutes les invitations par mail ou dans leur boîte aux lettres. Le prochain atelier aura lieu le 7 mars, il s’agit d’une activité Bee-Wrap. Cela consiste à créer des emballages alimentaires écologiques à base de cire d’abeille, qui favorisent la conservation des aliments de manière durable et éco-responsable. Le prochain atelier dictée, quant à lui, sera proposé gratuitement par des membres de l’association passionnés de grammaire et conjugaison. Un texte de niveau junior de Bernard Pivot sera au programme de cet atelier qui aura lieu le 23 mars prochain. Enfin deux stages journaliers de Taï-Chi auront lieu le 22 mai et le 19 juin prochain. Sans oublier les visites et le retour des marchés fermiers dont la programmation et les dates seront révélées bientôt. Autant d’activités diverses et variées pour satisfaire le plus grand nombre de membres possible. Stessy Bourreau

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A S S O C I AT I O N S à l a h u n e S o l i d a r i t é

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A s s o c i a t i o n

Un appel à générosité L’association Nos P’tites Etoiles , basée en Haute-Savoie, a été créée en 201 5 suite au décès de Yannis, âgé de 10 ans, d’un cancer des os. Marie Gignoux, la nounou du petit garçon, installée à Sainte-Marie, a besoin de vous. interventions des clowns, des blouses roses, d’associations gérant l’école à l’hôpital, la bibliothèque et bien d’autres encore… Le travail de ces associations est vital dans le processus de traitement et de guérison de toutes ces petites étoiles qui se battent silencieusement et avec beaucoup de courage. Il était donc devenu évident d’aider à leur tour ces merveilleuses associations et les pépites qui y travaillent gratuitement avec pour seul objectif d’adoucir la vie des petits malades et/ou handicapés. Parmi ses actions, Nos P’tites Etoiles organise de nombreux événements et agit également directement auprès des enfants et de leurs familles en aménageant des journées ou des séjours « bulles d’air ».

C

e sont les parents du petit garçon qui sont à l’origine de Nos P’tites Etoiles. Durant sa maladie, leur fils a bénéficié des actions de nombreuses associations œuvrant pour le bien être des enfants malades et de leur famille. Tout au long de ses traitements il a pu bénéficier des

S p or t

à

Remettre des sourires sur les visages Marie Gignoux a été la nounou de Yannis dès l’âge de 15 jours jusqu’à ses 7 ans. Même si elle a quitté Annecy et vit maintenant sur l’île, elle

n’en oublie pas pour autant sa mission : redonner le sourire aux enfants atteints de graves maladies et à leur famille. Comment ? Chaque été, elle met sa maison à disposition de parents et de leurs enfants. Pour permettre désormais à plusieurs familles de bénéficier de séjours à l’océan, elle a décidé de faire appel à votre générosité en trouvant un gîte, proche de la Place d’Antioche à Sainte-Mariede-Ré, du 20 au 27 août, mis à disposition gracieusement pour héberger une famille. Comme nous l’explique Marie, « Pour ces familles qui vivent avec la maladie au quotidien, elles ne connaissent plus les joies des loisirs et des vacances. C’est pourtant important que de les éloigner de leur domicile qui leur rappelle la maladie en continu. Ces séjours leur offrent une bouffée d’oxygène, ils se retrouvent dans un endroit différent, avec de nouvelles images qui resserrent la famille, les rapprochent, créent de nouveaux liens. C’est un temps de repos, de rêve qui est tellement précieux étant donné que cet

enfant partira peut être dans l’année… Pour certains d’entre eux, il s’agit véritablement de fin de vie. Nous sommes là pour leur apporter un moment de souffle, pour leur dire que la vie est belle et qu’ils profitent de cette parenthèse. C’est aussi pour les parents et les aidants une respiration puisque j’organise toute la logistique des sorties, l’aide médicalisée pendant le séjour. » Alors pour l’aider à concrétiser cette action et à faire briller des étoiles dans les yeux de ces enfants, nous souhaitions relayer sa demande et participer à notre manière à cette action qu’elle mène. Car comme le dit le slogan de l’association, « nous serons plus forts ensemble ! » Florence Sabourin

Pour contacter Marie Gignoux : 06 98 84 61 32 ou jannekeyn.gi@gmail.com

l’ é c o l e

Dépire : les écoles rétaises découvrent le ping-pong Philippe Bouju est à l’initiative du projet Dépire, ou Développement du Ping-pong sur l’île de Ré, qu’il a créé en 2019 afin de faire découvrir l’activité au sein des écoles. ou les mairies qui les rémunèrent. », nous explique Philippe.

© Philippe Bouju

S

on association ayant commencé au début de la crise sanitaire, pas facile de se lancer pour le vice-président du Club Pongiste Nieulais, mais le Ré Tennis Table l’a fortement aidé à développer son projet. L’idée est de faire découvrir le ping-pong, exclusivement sur l’île de Ré, dans les écoles, mais aussi lors de manifestations sportives ou festives. D’une idée à un projet concret Philippe Bouju, amateur de pingpong engagé dans de nombreux clubs et association, travaillait à la cuisine centrale du Bois-Plage-en-Ré : « J’ai vu dans l’école deux tables de ping-pong qui ne servaient à rien, et lorsque j’ai demandé à la directrice ce qu’elle en faisait, elle m’a dit qu’elle n’en avait jusqu’ici pas eu l’utilité …». Ni une ni deux, Philippe qui pratique la discipline depuis 50 ans a l’idée de développer l’activité dans les écoles. Il demande alors au Comité départemental de tennis de table de Charente-Maritime s’il est prêt à le suivre. La réponse étant favorable, il crée le Dépire. Le siège social se trouve à Arsen-Ré, dans les locaux du Ré tennis de table avec qui le Dépire a

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Grâce au Dépire, les élèves des écoles rétaises peuvent découvrir la discipline sur le temps scolaire, pendant leurs séances d’éducation physique et sportive.

signé une convention tripartite en plus du Comité départemental et du Club pongiste de Nieul-surMer : « Sans eux le Dépire n’existerait pas, c’est grâce à eux que nous pouvons mener toutes nos actions », souligne Philippe. Après des débuts compliqués, un beau succès Depuis 2019, malgré le contexte sanitaire, le Dépire a proposé ses services dans quatre écoles rétaises, celles de Sainte-Marie, Ars-en-Ré, Saint-Clément et le Bois-Plage. Cette discipline est organisée pendant

Ré à la hune | édition du 2 mars 2022 | N° 237

six semaines sur le temps scolaire, comme tout autre sport pratiqué à l’école, pendant les cours d’éducation physique et sportive. « Ça a été très compliqué de réussir à monter ce dossier auprès de l’Éducation Nationale, car elle a de fortes exigences. Il faut bien évidemment une personne possédant le BPJEPS pour pouvoir intervenir, et c’est là où se situe la difficulté car il faut bien évidemment rémunérer ces professionnels. Pour une association qui débutait comme nous ce n’était pas forcément évident. Il a donc fallu trouver des soutiens financiers, la plupart du temps ce sont les écoles

Une autre contrainte rencontrée a été celle des cycles qui pouvaient bénéficier de cette activité, Philippe s’est battu pour que le maximum d’élèves puissent en profiter, c’est maintenant le cas pour les CE2, CM1, CM2 et 6ème. « Il fallait que nous nous fassions aider dès le début et surtout que l’on nous fasse confiance pour que le projet prenne, c’est ce qui s’est passé puisque le Comité à mis notre disposition un entraîneur gratuitement pour faire découvrir la discipline à l’école du Bois-Plage, c’est comme cela que nous nous sommes lancés », nous dit Philippe. Avec le retour d’un contexte sanitaire plus favorable, l’association a déjà de nombreuses demandes pour des cycles au sein d’autres écoles rétaises dont Rivedoux et La Flotte, mais aussi dans des écoles où elle est déjà intervenue. D’autres actions pour faire découvrir la discipline sont prévues, notamment lors des fêtes de fin d’année des écoles ou lors de manifestations sportives qui auront lieu sur l’île… Stessy Bourrreau

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les gens d’ici P o r t r a i t

L’Oeil de Bœuf : la bouquinerie d’Henri Cela fera vingt-ans cette année que Henri Vignaux, 79 ans, a ouvert sa boutique de livres anciens et d’occasion rue du Printemps aux Portes-en-Ré. © Stessy Bourreau

où il s’occupait de faire la promotion des établissements champenois. Dans les années 70, Henri décide de revenir sur l’île : « J’ai voulu monter une entreprise dans la photo mais tout était déjà très cher ici, j’ai donc abandonné l’idée et j’ai répondu à une offre d’emploi pour être garde champêtre et municipal à Loix, j’ai passé un concours d’où je suis sorti premier et j’ai eu le poste. Mes attributions ont été diverses, je m’occupais du cadastre, j’étais appariteur c’est-à-dire que j’avais un tambour pour faire les annonces municipales dans le village, à 13h je sonnais la cloche au clocher du village car les gens n’avaient pas de montres comme maintenant et on vivait encore à l’heure solaire à cette époque. » Au bout d’une année, il est obligé de quitter son job car le maire a changé. Amoureux de choses anciennes, il décide de créer sa boutique d’antiquités à Loix qu’il appelle L’œil de Bœuf, comme pour évoquer la forme ronde qu’Henri a dessiné au-dessus de la porte d’entrée.

Henri propose plus de 20 000 livres anciens et d’occasion dans sa bouquinerie qu’il tient depuis maintenant vingt-ans aux Portes-en-Ré.

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l y a des lieux qui vous ramènent à des souvenirs d’enfance, l’Oeil de Boeuf avec ses odeurs de bouquins anciens en est un. Des étagères immenses, des passages étroits, des livres par milliers, tout est fait pour se sentir comme transporté dans une caverne aux merveilles tout au bout de l’île de Ré… De l’île d’Oléron à l’île de Ré Si Henri est originaire de l’île d’Oléron, il savait dès sa plus tendre enfance que c’est sur Ré qu’il voulait aller : « Je suis issu d’une famille de cinq enfants, nous vivions dans une propriété relativement grande puisque lorsqu’elle a été vendue c’est devenu la cave coopérative viticole d’Oléron. C’est à ce moment-là que notre père nous a demandé si l’on souhaitait rester sur Oléron ou si nous préférions aller sur Ré. On a tout de suite répondu l’île de Ré car la mer est toute proche peu importe le village où l’on se trouve, contrairement à Saint-Pierre d’Oléron qui se trouve au centre de l’île. » C’est donc à Loix, en 1948, âgé de cinq ans, qu’Henri arrive sur l’île de Ré avec sa famille, où un oncle et une tante vivaient déjà : « À l’époque on cultivait la terre, le bœuf tirait la charrue, il n’y avait pas d’eau courante, on puisait dans

la nappe phréatique. C’était une autre façon de vivre, chacun avait son bout de terre, et la volonté de construire à tout prix n’était pas dans les mentalités », nous confie Henri avec nostalgie. Un parcours professionnel éclectique Si Henri a appris le métier de décorateur-peintre à l’école Derval de Surgères, où il a été l’élève d’un meilleur ouvrier de France, c’est vers la photo qu’il a choisi de faire ses premiers pas dans la vie professionnelle. À Paris, muni d’un Rolleiflex et d’un Hasselblad, il devient en autodidacte le photographe des stars des années 60 : « Je faisais essentiellement les mondanités dans les restaurants, Chez Drouant notamment, là où on l’on délibère pour le prix Goncourt, mais je faisais aussi les boîtes de nuit et les cabarets, j’étais par exemple le photographe attitré de Michou. » La plupart des people de l’époque sont ainsi passés sous son objectif, Aznavour, Dalí, Gainsbourg, Le Luron ou encore Maurice Chevalier, une époque sympathique comme le dit Henri. Il a également travaillé pour un journal hollandais avant de partir pour Reims, où il a été technico-commercial en photographie et reportages dans une maison importante

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Très vite, on lui propose de louer le grand hangar du CNAR, le Cercle nautique d’Ars-en-Ré, sur le port. « C’est là que j’ai commencé à avoir la folie des grandeurs, j’avais plus de places donc je stockais énormément de meubles. Cependant, je me suis aperçu que ce qui intéressait les gens dans ma boutique, ce n’était pas forcément le mobilier que je vendais mais les livres anciens qui servaient de décoration pour agrémenter les bibliothèques. J’ai toujours aimé le livre, mon père ayant fini sa vie comme écrivain, j’ai donc décidé de me lancer dans cette aventure…». Au début Henri a commencé par faire les marchés, un métier physique mais qui lui permet de voir qu’il ne s’est pas trompé de voie. Puis, un jour, il a l’occasion d’acquérir un local aux Portes-en-Ré…

Une boutique ouverte hiver comme été depuis vingt années C’est donc à 59 ans, à l’âge où il aurait presque dû être retraité, que Henry se lance dans l’aventure et monte sa bouquinerie, rue du Printemps, dans le village des Portes-en-Ré. Un local de 70 mètres carré en plein centre ville, qui ne manque pas de charme et qui, comme un clin d’œil à ses aventures passées, possède également un œil de bœuf. Le nom de cette nouvelle boutique était alors tout trouvé, ce sera le même que celui de son magasin d’antiquités qu’il possédait à Loix. Quand on passe la porte, on se sent tout de suite transporté dans une époque enchantée où vingt-mille livres anciens et d’occasion, avec leur odeur bien à eux, nous ramènent au parfum de notre enfance. À mi-chemin entre la librairie et la bibliothèque, ce lieu ne pourra que vous émerveiller. Ces pépites viennent de particuliers qui lui vendent des collections entières, et même s’il ne trouve qu’un ou deux livres intéressants parmi deux ou trois cents parfois, il n’arrive pas à s’en débarrasser. Il les prend donc tous et les dépose dans son local rivedousais. « Chaque jour je me lève de bonne heure et je traverse l’île pour faire le tri dans mon stock. Parfois des clients me demandent un livre bien particulier, je vais vérifier si je peux le trouver. » Depuis vingt années, Henri ne semble pas s’en lasser. Pas question de lui parler de la retraite, à 79 ans, il n’a rien perdu de sa passion et de sa motivation. Il est l’un des seuls commerçants à résister au long hiver portingalais. Ouvert toute l’année, presque tous les jours, en fin de matinée et en fin d’après-midi, Henri vit sa plus belle vie : « Je ne me vois pas rester sans rien faire, cela m’occupe et me permet de voir du monde, c’est vraiment très enrichissant et passionnant, si je le peux je terminerai ma vie ici », nous dit-il tout souriant. Stessy Bourreau

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éco à la hune BILAN

ÉCO À LA HUNE

B I L A N

Ostréiculture : l’adaptation, maître-mot de la de la profession Ostréiculture : l’adaptation, clé profession

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© Elise Battut

Après une particulièrement sombre en 2020,unl’ostréiculture a enregistré un rebond de Aprèsannée une annéeéconomique économique particulièrement sombre en 2020, l’ostréiculture a enregistré rebond de la commercialisation et de la valorisation des huîtres en 2021. Tout en restant vigilante sur l’évolution du la commercialisation et de la valorisation des huîtres en 2021. Tout en restant vigilante sur l’évolution contexte sanitaire ou climatique, la profession reste optimiste, « prête ou volontaire à s’adapter ». du contexte sanitaire ou climatique, la profession restela difficulté optimiste, « prête ou volontaire à s’adapter ». n 2020, les confinements de fin à l’embauche. Mais la priod’année ayant bouleversé les sec-

rité reste toutefois la mise en lumière

© Elise Battut

teurs d’emploi, l’ostréiculture était de l’ostréiculture, auprès du personPrudence, volonté et résilience n 2020, les confinements de fin parvenue à embaucher du personnel nel comme des consommateurs : saisonnier sans difficultés. Une piètre les « On cherche des solutions pour d’année ayant bouleversé Habituée aux remous et aux boulecompensation du contexte sanitaire, accueillir des saisonniers en amont secteurs d’emploi, l’ostréiculau regard des pertes économiques versements d’ordre et leur faire découvrir environnemental, notre travail, accumulées au cours de l’année. C’est un métier à la portée de tous et qui ture était parvenue à embaucher du économique ou sanitaire, la profestoutefois ce même effet qui semble ne requiert pas de diplômes. On avoir sauvé la profession un an plus personnel saisonnier sans difficultés. sion demeure toutefois prudente face accueille à bras ouverts toutes les tard, tandis que l’augmentation et la bonnes volontés »,«rappelle Une piètre compensation du intérieur contexte à l’effet rebond. On aDaniel envie d’être prolongation du tourisme Coirier, soulignant que les princiont rééquilibré les ventes. « Dès les optimistes mais tout est à prendre sanitaire, au regard des pertes écopales complications de la profession beaux jours jusqu’à l’automne, le point se nichent encore dans sa capacité avec modération. Car parde exemple de notre bilan au 2021 cours c’est une de nomiques positif accumulées production, dépendante « des aléas augmentation de la consommation, tout semble et peut-être que climatiques s’ouvrir et environnementaux ». l’année. C’est toutefois ce même qui s’explique par une saisonnalité prolongée avoir et un apport de populales touristes étrangers vont venir sur effet qui semble sauvé la proUn nouveau président tion plus important qu’auparavant », notre territoire, mais du CRC fin marsce ne sont pas fession un rapporte an plus tandisduque Danieltard, Coirier, président comité régional de la conchyliculture forcément ceux qui consomment le l’augmentation et la prolongation du Avec une croissance un peu réduite en de Charente-Maritime (CRC 17), avant plus nos produits, et dans 2021, la production enregistre ainsi le même de souligner ont que la rééquilibré période des fêtes les tourisme intérieur légère baisse et le pourraient CRC constate en préférer de fin d’année a elle aussi affiché une tempsuneles Français ventes. « Dès les beaux jours jusqu’à progression de la distribution, malgré outre « un manque d’espace pour se repartir en voyage », jauge le repréenvisagées par la profession. développer ». Mais les ostréiculteurs l’automne,les lepertes point positif de notre « On est rentrés dans une année norexpriment tous leur aptitude renouvesentant de la profession avant d’indion a retrouvé le volume d’avant lée à confronter les obstacles : « On a bilan 2021male, c’est une augmentation quer traversé que seule lacrises reprise d’une « vie crise, à savoir les quarante-cinq à cindifférentes depuis fort de la consommation, qui s’explique quante mille tonnes commercialisées longtemps, les tempêtes, les mortanormale » pourra éclairer la filière. sur la Charente Maritime », poursuitlités, et au final on a toujours réussi par une saisonnalité prolongée et un il, les chiffres semblant même plutôt à s’adapter avec toutes les difficulLa filière ostréicole attend, elle aussi, la sortie de crise pour dresser un bilan solide Dans tés cette attente, le comité régioindiquer une progression rapport La filière ostréicolesurattend, elle aussi, la apport de population plus par important que ça engendre », conclut le son évolution et ses marges de manœuvre. aux bilans de 2019. président duàcomité régional de la formats de crise pour dresserFrançais un bilan solide sur nal réfléchit de nouveaux qu’auparavant », rapporte Daniel sortie Prudence, pourraient préférer repartir en conchyliculture, qui ne se représenson évolution et ses marges de», manœuvre. voyage jauge le représentant de la volonté et résilience Amélioration de comité la vente directe sur d’adaptation, notamment en matière Coirier, président du régional tera pas au poste qu’il occupait depuis profession avant d’indiquer que seule les marchés et des ventes aux étaquatre ans : « C’était de recrutement ettrès deenrichissant valorisation du la reprise directe d’une « vie normale Habituée aux remous et aux de bouleblissements, retour à l’équilibre pour de la conchyliculture de CharenteAmélioration la vente sur » pourra et j’ai eu beaucoup de satisfaction à éclairer la filière. versements d’ordre environnemental, l’export autour de 10 %, l’état positif métier. Pendant les fêtes, l’allongetravailler avec l’équipe du CRC. Une Maritime (CRC 17), avant de lesouligner les marchés des ventes aux étaéconomique ou sanitaire, laet profesde la demande a préservé marché page se tourne pour moi avecla beaument horaire prévu par convention Dans cette attente, le comité régiosion demeure toutefois prudente face ostréicole et de nombreux modèles que la période des fêtes de fin d’année blissements, retour ànall’équilibre pour coup d’émotion, mais j’encourage le réfléchit à de nouveaux formats à l’effet rebond. « On a envie d’être d’exploitation. « On a encore une collective avait déjà permis aux ostréimaintien de ces élus qui représentent a elle aussimarge affiché unemais progression d’adaptation, notamment en matière optimistes mais tout est à prendre à franchir, on se rapl’export autour de 10 %, l’état positif nos métiers et défendent les intérêts de moduler leurs plannings de recrutement et de valorisationculteurs du avec modération. Car par exemple tout proche des objectifs de consommation de la distribution, malgré les pertessemble de la etdemande le marché des conchyliculteurs de Charentemétier. Pendant les fêtes, l’allonges’ouvrir peut-être quealespréservé à l’année », confirme Daniel Coirier, de travail, en dépit dessera cas de Covid Maritime » . Son successeur élu ment horaire prévu par la convention touristes étrangers vont venir sur notre tandis que cette perspective occuenvisagées par la profession. « On est ostréicole et de nombreux modèles mars prochain.à l’embauche. Mais ou dele a29difficulté collective avait déjà permis aux ostréiterritoire, mais ce ne sont pas forcépait tous les représentants de l’huître rentrés dans une année de moduler leurs ment ceux qui consomment le plus nos Marennes-Oléron avantnormale, l’irruption de on d’exploitation. « Onculteurs a encore uneplanningsladepriorité reste toutefois la mise en travail, en dépit des cas de Covid ou de et dans le même temps les Elise Battut a retrouvé lalepandémie. volume d’avant crise, àproduits,marge à franchir, mais on se raplumière de l’ostréiculture, auprès du savoir les quarante-cinq à cinquante proche des objectifs de consommation PUBLI-RÉDACTIONNEL personnel comme des consommamille tonnes commercialisées sur la à l’année », confirme Daniel Coirier, teurs : « On cherche des solutions EGDB , des maçons expérimentés Charente Maritime », poursuit- il, les tandis que cette perspective pourperformants accueillir des saisonniers en asée à SaintoccuSulpice de Royan ayant une consommation et intervenant sur tout le Pays énergétique réduite. chiffres semblant même plutôt indipait tous les représentants de l’huître amont et leur faire découvrir notre Royannais, l’entreprise de maçonL’équipe est à votre quer une progression par rapport aux und’EGBD métier à ladisposition portée de tous Marennes-Oléron avant deen neuftravail, nerie l’irruption EGBD, qui travaille et du lundi au vendredi, de 8h à 17h, en rénovation, réalise le gros œuvre, bilans de 2019. et qui ne requiert paset de la pandémie. pour étudier vos demandes établirdiplômes.

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On accueille à bras ouverts toutes les bonnes volontés », rappelle Daniel Coirier, soulignant que les principales complications de la profession se nichent encore dans sa capacité de production, dépendante « des aléas climatiques et environnementaux ». Un nouveau président du CRC fin mars Avec une croissance un peu réduite en 2021, la production enregistre ainsi une légère baisse et le CRC constate en outre « un manque d’espace pour se développer ». Mais les ostréiculteurs expriment tous leur aptitude renouvelée à confronter les obstacles : « On a traversé différentes crises depuis fort longtemps, les tempêtes, les mortalités, et au final on a toujours réussi à s’adapter avec toutes les difficultés que ça engendre », conclut le président du comité régional de la conchyliculture, qui ne se représentera pas au poste qu’il occupait depuis quatre ans : « C’était très enrichissant et j’ai eu beaucoup de satisfaction à travailler avec l’équipe du CRC. Une page se tourne pour moi avec beaucoup d’émotion, mais j’encourage le maintien de ces élus qui représentent nos métiers et défendent les intérêts des conchyliculteurs de CharenteMaritime ». Son successeur sera élu le 29 mars prochain. Elise Battut

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Peu de visibilité sur l’Île de Ré En écho aux propos du Président du CRC 1 7 , Daniel Coirier, il convenait d’interroger des 20 R M Ø À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 F É V R I E R 2 0 2 2 | N ° 6 7 professionnels rétais. Témoignages du Sud au Nord de l’Île de Ré.

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020, année noire, des deux côtés du pont le constat est bien sûr unanime. A Loix, l’ostréiculteur Frédéric Voisin, fournisseur de restaurants gastronomiques, a été sévèrement impacté par leur fermeture et une reprise à un rythme lent. Même son de cloche du côté de de la Cabane Océane à La Flotte, également en lien étroit avec le monde de la restauration. La saison 2021 a-t-elle réellement compensé ? Ce n’est pas si simple. Un été « froid » Pour Angélique Rousseau la compensation par une forte affluence en 2021 a été tempérée par un « problème de pousse », conduisant la jeune femme à le dire tout net : « La Cabane océane n’a pas eu le rendement souhaité en 2021 », même si elle se réjouit par ailleurs de la « bonne consommation sur les marchés », malgré « des contraintes sanitaires drastiques qui n’ont pas

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facilité la vie des commerçants, ni celle des clients ! », précise- t-elle, évoquant de longues files d’attente notamment au Marché de La Rochelle les samedis. Du côté de Loix, les caprices météorologiques de l’été 2021 ont sanctionné Frédéric Voisin qui a constaté 30% de crevettes en moins dans les marais. Pour lui, la compensation n’a pas été vraiment au rendez-vous et il n’y a guère de changement entre les chiffres d’affaires 2020 et 2021. En cause, un autre problème le contraignant à refuser environ quarante personnes par jour sur « La Cabane du Grouin », son activité complémentaire de dégustation. Problème de personnel endémique Du Nord au Sud de l’île, les propos des deux professionnels se complètent et se répondent : la question du personnel saisonnier, de son recrutement à sa gestion est source

Ré à la hune | édition du 2 mars 2022 | N° 237

de multiples embûches impactant leur vie professionnelle. « Avec un tourisme très météo-dépendant et peu de visibilité sur la saison à venir, c’est compliqué », reconnaît Angélique Rousseau. « Combien prend-on de personnes, comment on les trouve ? »… l’équation n’est pas simple, d’autant que ce personnel volatile ne reste pas forcément. « Ca tourne beaucoup, résultat on est toujours en train de former les gens », regrette-t-elle. A Loix, Frédéric Voisin n’est pas parvenu à recruter en 2021, « à croire que personne ne voulait travailler », commente-t-il sobrement. Mais au-delà de la motivation, il est une autre spécificité rétaise, tendant d’ailleurs à gagner le continent : le manque de logement à destination du personnel saisonnier. « Vous imaginez quelqu’un venir tous les jours à Loix depuis La Rochelle ? » interroge l’ostréiculteur rétais, connaissant déjà la réponse au regard des horaires et contraintes du métier.

A La Cabane océane, Angélique Rousseau avait jusqu’alors un accord avec un camping sur des mobil-home, « mais c’est fini aujourd’hui », préciset-elle, expliquant que le camping ayant investi dans des équipements neufs, il souhaite bien sûr les rentabiliser. Compte tenu du manque de visibilité et avant de se lancer dans le recrutement 2022, Angélique Rousseau et son associé Sébastien Réglin ont lancé au préalable une étude comptable, « pour voir si on embauche ou pas cette année », précise la jeune femme. Quant à Frédéric Voisin, il a décidé d’allonger la saison avec un besoin supplémentaire à hauteur de quatre ou cinq personnes. Et n’oublie pas de lancer un appel clair concernant d’ailleurs nombre de professionnels liés au tourisme : « Il faut vraiment une mobilisation générale sur le logement saisonnier ! », affirme l’ostréiculteur rétais. Pauline Leriche Rouard

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histoire C o n f é r e n c e

Eugène Fromentin à la découverte de l’île de Ré © Jacques Boucard

Dans le cadre du cycle de conférences organisées par l’AAMEC (1) et hébergées par le musée Ernest Cognacq, Jacques Boucard a entretenu son audience, le 16 décembre, d’Eugène Fromentin et de sa découverte de l’île de Ré effectuée en 1862. Une manière intéressante, parfois étonnante, de découvrir l’artiste. télégraphique qui a l’avantage de nous livrer les impressions brutes de Fromentin. Une première version très fragmentaire de l’ouvrage est adressée à la Revue des Deux Mondes. Fromentin enverra deux autres versions, plus élaborées, à François Buloz, directeur de la revue. Puis une partie du document sera publiée en 1881 par Louis Gonse, historien de l’art et rédacteur en chef de la Gazette des beaux-arts. D’autres extraits le seront par Pierre Blandron. Barbara Wright, professeur de littérature française à Trinity Collège, Dublin, décédée en 2019, a mené durant de nombreuses années des travaux sur Fromentin qui ont fait l’objet de Statue d’Eugène Fromentin, place des publications. Concernent l’escaPetits-bancs à La Rochelle où il est né. pade de la semaine en Ré, elle a publié deux remarquables articles ugène Fromentin, peintre accomdans les numéros 54 (1974) et 55 pli, qui, à la suite, en 1846, d’un (1975) du Bulletin des Amis de l’île de voyage en Algérie fondateur pour Ré. Didier Jung, par ailleurs, a écrit un sa carrière, s’inscrira avec succès dans article très documenté, en 2017, pour le mouvement orientaliste, était égala revue Écrire en Charentes, publiée lement écrivain. La période à laquelle par le Cercle des Auteurs Charentais de Jacques Boucard se référait ce soir-là Paris qui a pour titre Eugène Fromentin est celle de cette fameuse semaine et l’île de Ré. passée dans l’île de Ré et qui se situe à un moment où Fromentin venait de terminer Dominique, roman autobioNotes sur l’île de Ré graphique qui résonne encore dans Notes sur l’île de Ré est le titre donné nos têtes aujourd’hui. Il s’agit de l’anà « Ce carnet, outil précieux pour comnée 1862. Eugène a 40 ans. Il possède prendre l’artiste et sa façon de travailune propriété familiale à Saint-Maurice, ler, mais aussi pour découvrir l’homme près de La Rochelle, qu’il fréquente la dans un milieu qu’il ne connaît pas » plupart du temps lorsqu’il vient chascomme l’expliqua Jacques Boucard. ser et souhaite se changer les idées. Dans plus de la moitié du texte, Eugène Cette année-là, il a terminé Dominique, Fromentin se transforme en sociologue, dont il est très satisfait, et décide de s’intéressant de près aux Rétais auxdemander à George Sand et Armand du quels il trouve une allure étrange. Leur Mesnil, un ami et oncle de son épouse, habitude de porter un parapluie par leur avis. Il ne trouve pas auprès d’eux tous les temps et de marcher pieds nus l’enthousiasme escompté et George tenant leurs souliers à la main lui paraît Sand lui écrira même qu’il aurait pu incompréhensible. Face à la ruralité, il être plus incisif. Probablement pour se montre des préjugés de citadin et de changer les idées à la suite de cette grand bourgeois qui ne sont pas sans déception, Eugène envisage d’aller rappeler certaines attitudes modernes. chasser, mais pour une raison que nous Il va jusqu’à écrire « le continent pourne connaissons pas cela n’est pas posrait se passer d’eux » ! sible à Saint-Maurice et il va se rendre Il trouve que les Rétais sont dépravés. dans l’île de Ré, comme bon nombre Choqué par les femmes qui remontent de Rochelais le faisaient. Il n’est jamais leurs jupes lorsqu’elles vont pêcher, allé dans l’île pourtant si proche. LuiFromentin leur reproche de manquer même s’interroge sur la raison de cet de pudeur. De même, il s’insurge contre état de chose. Peut-être parce qu’il faut le rapprochement continu des filles et traverser la mer et que « traverser la des garçons dès la première commumer ne tente personne ». nion. Il déclare que les paysans n’ont aucun jugement, qu’ils sont cupides Une grande semaine et rapaces et n’ont pas d’opinion polidans l’île de Ré tique. Tout le monde va à l’église, les hommes pour y dormir, les femmes Finalement, il ne chassera pas non pour bavarder et fort peu pour prier. plus sur l’île de Ré. Il passera un peu plus d’une semaine au mois d’octobre Fort heureusement l’œil du peintre 1862 à se promener du sud au nord n’est pas rassasié, il sait s’émerveiller de l’île, exerçant son œil de peintre et devant la rade de Saint-Martin dont d’écrivain. Il nous en restera quelque « la mer au plus clair azur » resplendit chose car son ami Armand du Mesnil sous un « ciel égyptien ». La Conche l’a poussé à prendre des notes sur un des Baleines trouve également grâce à ses yeux : il la trouve intéressante petit carnet. Le texte n’est pas rédigé, il « face à la mer d’Amérique ». Quant au s’agit d’une suite de notes dans un style

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romancier, il transparaît dans certaines descriptions : la pointe de Chauveau est « une grande étendue d’un noir violet » ou bien encore la mer est « une nappe argentée ». Cependant, il ne s’extasie pas sur la célèbre « lumière » de l’île et déplore le manque de relief et la fadeur générale. Il est vrai que le moi d’octobre n’est pas la meilleure saison pour découvrir l’île. « Le bâti lui inspire le même sentiment de tristesse que la nature (…) la capitale Saint-Martin n’échappe pas à ses critiques (2). » Le seul lieu qu’il apprécie sans réserve est le phare des Baleines dont il grimpe allègrement les marches pour assister à l’allumage de la flamme. Qui sont les contacts de Fromentin durant son séjour ? Fromentin a tout un relais d’informateurs dans l’île. Il a indiqué avoir rencontré M. Giraudeau, l’instituteur des Portes, Théodore Phelippot érudit, collectionneur passionné et maire du Bois-Plage, M. Brizard, négociant à Sainte-Marie, les Rivaille, une riche famille de négociants, M. Pinaud, maire des Portes ou M. Bonnin, secrétaire de la mairie d’Ars. Il n’a donc rencontré en fait que des notables laïcs, mais ni sauniers, ni paysans qui représentent la majorité de la population ! Il ne donne

que très peu d’informations sur ce qui s’est passé dans l’île en cette année 1862 alors que les récoltes de sel sont mauvaises et se vendent mal subissant la concurrence du sel gemme désormais transporté depuis l’Est de la France par chemin de fer ainsi que celle des sels anglais. Il ne s’attarde pas non plus sur les ravages effectués par l’oïdium (3) dans le vignoble qu’il va réussir à dévaster car on ne sait comment le traiter. Il n’a pas compris l’importance pour la population de la destruction des pêcheries fixes et des écluses. De même, Fromentin n’a pas remarqué le développement de l’ostréiculture à La Flotte et à Rivedoux. Ces Notes sur l’île de Ré procurent des informations disparates dont certaines sont intéressantes. Elles éclairent la personnalité d’Eugène Fromentin, bourgeois citadin face à l’altérité rétaise. Vision métropolitaine quelque peu méprisante et plutôt éloignée de la philosophie du siècle des Lumières. Catherine Bréjat 1 – AAMEC : Association des Amis du musée Ernest Cognacq 2 – Eugène Fromentin et l’île de Ré, article de Didier Jung paru en 2017 3 – Oïdium : champignon qui se développe avec l’humidité ; apparu en 1845, il disparaît et réapparaît en 1853.

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social à la hune E d u c a t i o n

c a n i n e

Des ateliers pour mieux comprendre son chien Coach pour chien, comportementaliste et éducateur canin sur l’île de Ré, Elodie Henry propose, en partenariat avec les cliniques vétérinaires de l’île de Ré, des ateliers thématiques, le premier vendredi soir de chaque mois. C’est gratuit et très instructif ! DR

terrain d’un ancien verger, où chaque samedi matin, toute l’année, elle accueille les chiens et leurs maîtres, pour leur apprendre les ordres de base. Ces séances collectives (pas plus de huit chiens) d’une heure s’adressent aux chiens déjà grands, mais aussi aux chiots, auxquels une séance est dédiée. Très à l’écoute et observatrice, Elodie alterne moments de travail et de détente, pour que les chiens trouvent du plaisir à ces séances, avec une méthode douce et respectueuse de l’animal. Elodie assure aussi des séances individuelles notamment de comportement, sur son terrain ou le plus souvent dans l’environnement habituel du chien. Experte de la relation chien/homme elle sait détecter les causes profondes de comportements indésirables du chien, d’aboiements intempestifs, ou encore de son agressivité.

Elodie Henry anime, en partenariat avec les cliniques vétérinaires de l’île de Ré, des ateliers thématiques sur les chiens et leurs comportements.

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lodie a grandi parmi les animaux de compagnie, notamment les chiens, et a finalement décidé de faire de l’éducation canine son métier-coup de cœur. Après moult formations, elle s’est installée depuis cinq ans sur La Rochelle et l’île de Ré, pour finalement se consacrer entièrement aux chiens rétais et à leurs maîtres ! Education canine en groupe et individuelle La partie la plus visible de son activité s’exerce au Bois-Plage, sur le

Valoriser l’affection entre maître et chien Parce que « valoriser l’affection incomparable entre maître et chien » est sa motivation première, indépendamment de son activité

commerciale, Elodie propose à titre gracieux, en partenariat avec la clinique vétérinaire de La Flotte, des ateliers thématiques. Ceux-ci se déroulent le premier vendredi de chaque mois, de 19h à 20h30, d’avril à novembre, dans les locaux de celle-ci. Après une interruption liée au contexte sanitaire, un cycle d’ateliers reprend dès ce printemps. Ainsi le 8 avril le thème abordé s’intitulera : « Connaitre le langage du chien pour mieux communiquer avec lui », suivi le 13 mai d’une séance « Pourquoi mon chien me saute dessus ? Sur mes invités ? Comment l’éduquer ? », puis le 10 juin ce sera : « Mon chien grogne, comment réagir ? Quelle interprétation ? ». Les thèmes suivants seront régulièrement annoncés sur notre page Facebook Ré à la Hune. Evidemment Elodie les définit en fonction des situations qu’elle observe le plus souvent, et source de bien-être potentiel pour nos amis à quatre pattes. Ainsi, la promenade, qui devrait être un parfait moment de détente pour le chien, se transforme souvent en moment contraignant, du fait de maîtres trop directifs. Une soirée sera très certainement réservée à cette thématique. Des ateliers pragmatiques et ludiques Si Elodie projette un PowerPoint et aborde rapidement les connaissances de base à acquérir, l’essentiel de la séance est articulé autour d’une présentation verbale, et de cas concrets. Les interactions avec les participants sont aussi nombreuses, afin de

répondre au plus près aux attentes du groupe et apporter des réponses pragmatiques, tout en recentrant les échanges sur l’intérêt collectif quand cela est nécessaire. Ces ateliers sont ainsi tout autant instructifs que ludiques et conviviaux. Certes le partenariat entre Coach 4 dogs et les cliniques vétérinaires, qu’Elodie souhaite ainsi renforcer, est gagnant/gagnant, notamment en fidélisant les clients de l’une et des autres, il représente toutefois et avant tout pour ceux-ci une belle opportunité d’apprendre à mieux connaître et comprendre leur compagnon, pour vivre en harmonie avec lui. En quelques années, Elodie est devenue une référence incontournable en matière d’éducation canine sur l’île de Ré, grâce à son partenariat avec les vétérinaires mais aussi au boucheà-oreille qui lui est très favorable. Ces ateliers thématiques n’y sont pas étrangers. Nathalie Vauchez

Ateliers thématiques La participation gratuite aux ateliers qui vous intéressent se fait sur inscription auprès des assistantes vétérinaires au 05 46 09 43 75. Le nombre de place est limité et nos amis canins ne sont pas conviés ! Coach 4 Dogs 06 50 98 26 00 - Coach4dogs.com info.coach4dogs@gmail.com Coach 4 Dogs intervient sur toute l’île de Ré.

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Avec cette nouvelle saison, les fleurs s’invitent à nos cotés

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itué à Saint-Martin de Ré, Extramuros, le magasin-atelier Fleurs d’Acanthe vous propose de magnifiques compositions florales pour égayer vos tables et maisons, mais aussi de nombreux objets artisanaux et/ou décoratifs naturels. Christophe et son équipe vous accueillent et vous conseillent avec expérience sur le choix de vos compositions de fleurs et de plantes pour tous vos évènements : anniversaires, fêtes, mariages, obsèques, avec la

possibilité de faire livrer sur l’île et sur La Rochelle. Le service Interflora est disponible pour des envois plus éloignés. Pour fêter nos mamans, nos amis et nos amours... toutes les occasions s’y prêtent. Découvrez dans cet univers de senteurs, les fleurs qui - dans un esprit champêtre liées en bouquet - nous transmettent toutes nos émotions. Le magasin est ouvert du mardi au samedi de 9h à 12h et de 15h à 19h et les jours de fêtes.

Le printemps se prépare aux Jardins de Suzanne

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epuis seize ans au service d’une fidèle clientèle, l’équipe des Jardins de Suzanne vous accueille chaleureusement à partir du 1er mars dans leur pépinière proposant une grande variété de plantes pour le jardin : légumes, arbustes, arbres, ainsi que des produits bio, un espace poterie et nouvellement une gamme de graines de fleurs et potagères. Le printemps étant une saison idéale pour les plantations, l’équipe vous

présentent une large gamme de fruitiers et de sujets uniques tels ces palmiers et oliviers de toute taille, fraîchement arrivés. Pour des conseils avisés et de nouvelles idées de plantations, ou juste pour le plaisir d’une immersion dans ce monde d’odeurs et de couleurs, venez découvrir Les Jardins de Suzanne.

Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 - 14h30 à 18h30

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Au Printemps, jardinez, bricolez, détendez-vous au jardin !

L

es premières journées ensoleillées de printemps incitent à vivre au jardin ainsi qu’à consacrer du temps à son embellissement et à son aménagement. Depuis plus de 50 ans, Les Pépinières Guilbon-Bricoloisirs vous conseillent et vous accompagnent. Créez et aménagez votre jardin Profitez du printemps pour créer votre nouveau jardin, avec l’équipe des Pépinières Guilbon. Qu’il s’agisse de renouveler votre pelouse, choisir de nouveaux aménagements paysagers, diversifier vos plantations, nos paysagistes-jardiniers vous proposeront un lieu qui vous corresponde tout en respectant l’environnement dans lequel celui-ci s’intégrera. C’est le moment de lui confier le renouveau de votre jardin, lui demander conseil dans le choix de vos plantations, ou d’installer vos palissades, clôtures types brandes et ganivelles, ainsi que vos portails. Les Pépinières Guilbon peuvent réaliser l’aménagement de votre cuisine extérieure ENO : grâce aux différents modules, réalisez votre assemblage ad hoc pour une cuisine personnalisée.

C’est le moment de planter ! Vous trouverez un large choix de sujets d’exceptions : oliviers, palmiers, plantes grimpantes, fruitiers... Côté serre, venez découvrir les fleurs et végétaux de printemps, parmi lesquels les dipladénias et une large offre d’arbustes (groseillers, framboisiers…), ainsi que les plantes et semences aromatiques, salades, légumes, fraisiers, pivoines... A côté des traditionnels pots Ravel, vous trouverez la gamme contemporaine de poteries basques Goicoechea ainsi que les poteries artisanales d’Anduze qui mettront vos plantes en valeur et orneront aussi bien vos jardins que vos terrasses ou balcons. Des nouveautés côté boutique Le côté Bricoloisirs vous offre un très large choix d’outils et d’accessoires de jardinage, allant de prix tout doux au haut de gamme, pour travailler au jardin avec les taillehaies, tronçonneuses, tondeuses et débroussailleuses thermiques, électriques ou à batterie Gardena, Stihl, ou Mc Culloch. Il y en a pour tous les budgets ! Au printemps, il est temps de redonner de l’éclat à son extérieur, grâce au large choix des marques Karcher et

Ré à la hune | édition du 2 mars 2022 | N° 237

Gardena. Et pour remettre au propre votre terrasse vous trouverez notre gamme complète de produits pour combattre les algues rouges, dépôts verts, lichens, avec un effet préventif et curatif. Pour cuisiner au jardin, toute une gamme de barbecues Weber et de planchas Eno - notamment la plancha Eno sign avec capot intégré - vous est proposée. Les planchas électriques et gaz tout inox Krampouz sont de grande qualité. Le mobilier intérieur et extérieur Fermob, en métal avec une gamme de 16 couleurs dont le vert opaline en nouveauté, les assises lumineuses de la gamme Inoui et les luminaires Fermob aménageront de façon très attractive vos jardins et vos vérandas. Nous vous proposons en nouveauté un rayon mercerie.

Les Pépinières Guilbon Bricoloisirs Entrée de la zone artisanale en direction du port Chemin du Moulin des Soeurs - Ars-en-Ré 05 46 29 46 39 - info@pepinieres-guilbon.com

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zap’arts F e s t i va l

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« Les P’tits se réveillent ! »… et applaudissent

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La 11ème édition du festival « Les P’tits se réveillent ! » se déroulera du 7 au 15 mars 2022. Dédié aux O-6 ans, il a pour vocation de les sensibiliser à la culture. La programmation est concoctée par •Ré Domaine Culturel La Maline en collaboration avec les services petite enfance et patrimoine de la Communauté de Communes.

Illustration : Oriane Marie - Mise en page : CdC île de Ré - Licence entrepreneur spectacle n°2/ L-R-21-000396 ET n°3/ L-R-21-000398

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Programme :

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ept rendez-vous tout public de danse, théâtre, musique, cirque… seront proposés cette année. Tout au long de cette semaine, il sera question d’échanges et de rencontres. Pour aider les parents de ce jeune public à faire leur choix, l’œil de Ré à La Hune s’est fait indiscret et dévoile en avant-première ce que vont découvrir les enfants.

« Petit arbre » (musique) pour les 3 à 6 ans par Frangélik

Dès le 8 mars à 17h30, à l’ancienne école de La Noue à Sainte-Mariede-Ré, le duo rochelais Franck et Angélique présentera pour la première fois son nouveau spectacle « Petit arbre ». Pendant 30 minutes, un concert acoustique raconte en chansons la destinée d’une petite graine et fait la part belle à la faune et à la flore des forêts. Quand un petit arbre rêve de devenir le cœur d’une grande forêt… au milieu d’une scénographie plutôt légère,

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où l’environnement de la forêt est représenté et évolue au fil du spectacle. Comme nous l’explique Angélique « ce qui fait la spécificité de notre spectacle c’est qu’il se termine toujours par un temps de manipulation et de partage en musique avec notre jeune public que nous invitons à venir jouer avec nous. Ce spectacle a évolué au fil de sa création grâce aux rencontres que nous avons faites avec de très nombreux enfants dans différents lieux d’accueil de la petite enfance en particulier sur l’île de Ré. Nous avons eu la chance pour le concevoir, d’être en résidence artistique en 2021 dans les crèches de Rivedoux-Plage et d’Arsen-Ré. » A côté de celle proposée pour ce public, une autre version plus courte le sera à destination des tout-petits de 1 à 4 ans.

l’univers de la danse contemporaine. Ce danseur occupe la scène, l’espace. Il aime bricoler des histoires qui donnent vie aux objets. Ils sortent de leur recoin, d’un placard… Certains font un pas de côté, esquissent une danse et sous le feu des projecteurs deviennent les stars de la piste.

« Borborygmes » (cirque) à partir de 3 ans par la Compagnie Scom invitera les enfants à comprendre pourquoi il y a tous ces grands murs qui encerclent la commune et ils en sauront un peu plus sur son histoire… Le rendez-vous est fixé devant la Porte des Campani.

« Apartés » (théâtre d’objets) par « Les Cailloux sauvages »

« La Serpillère de Monsieur Mutt » (danse) à partir de 3 ans par MA Compagnie Egalement le 8 mars à 17h30, de la danse sera proposée au gymnase de l’école élémentaire de La Flotte. La démarche artistique du chorégraphe Marc Lacourt est de concevoir des projets de danse notamment destinés aux enfants et aux familles. Comme il nous le confie « pour moi les spectateurs sont des partenaires et sont participatifs. Je ne m’adresse pas qu’aux enfants même s’ils sont pour moi une source immense, une force énorme, leur premier regard de spectateur est si important qu’ils me donnent l’envie de leur proposer des choses qui puissent les interroger et les toucher. Les adultes y trouvent aussi leur compte. D’autant que je ne crois pas qu’il faille exclure l’adulte dans un spectacle jeune public. A la fin de la Serpillère… je dis aux enfants « mettez tout à l’envers », c’est un jeu. Du point de vue des adultes ça veut dire quoi mettre à l’envers ? Que le banquier peut danser, que le danseur peut être banquier ? Questionner les certitudes et rire avec les enfants. Et ça, ça me va. » Pendant trente-cinq minutes, le public est invité à se plonger dans

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Le 9 mars à 10h30 et 15h30, salle des Paradis à Sainte-Marie-de-Ré, les enfants et leurs parents pourront apprécier une performance circassienne proposée par la Compagnie Scom. Dans ce solo, spécialement écrit et pensé pour les petits à partir de 3 ans ce qui est assez rare en cirque, Coline Garcia, « la metteuse en piste » explore les relations que nous entretenons au quotidien avec notre propre corps : sa découverte, tout ce qui se passe à l’intérieur, à l’extérieur. Il s’agit du corps comme objet. Un nouvel agrès appelé le tricotin, constitué d’un entremêlement de corde spécifiquement créé pour ce spectacle est installé à toute petite hauteur pour être au plus près des petits. Au travers de bruits, grimaces, gestes, la thématique corporelle s’anime, point de départ d’une exploration qui va durer trente-cinq minutes.

« La P’tite visite de Doudou dans les fortifications », par le service Patrimoine de la CdC Le 9 mars à Saint-Martin-de-Ré, à 16h30, cette animation gratuite

Pour les plus jeunes, de 9 mois à 3 ans, c’est à la crèche de La Couardesur-Mer que la Compagnie les attend le 12 mars à 10h30 et 16h pour leur proposer du théâtre d’objets en mouvement. Ils sont deux. Dans l’espace d’un carré dessiné sur le sol, ils s’approchent avec la délicatesse des premières fois. Ils dessinent un paysage et progressivement des chemins vers le public, ils installent quelques objets, pour jouer, ponctuer, souligner, inviter.

En plus des séances tout public, quinze représentations seront données pour les écoles maternelles, le Relais Petite Enfance (RPE) et les multi-accueils de l’île de Ré. Florence Sabourin

Un prix unique de 2 € est fixé pour les spectateurs (parents et enfants). Réservations par téléphone au 05 46 29 93 53. Programme sur www.lamaline.net

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zap’arts M u s i q u e

Mes services

A Saint-Martin, concert au sommet

DR

Un parfum d’Italie C’est de là que viennent les artistes qui prendront place sur la scène de la Salle Vauban le 26 mars prochain, mais aussi l’idée même de ce concert en la personne de Vincenzo La Gio, à la fois créateur, narrateur et musicien percussionniste donnant le rythme au spectacle. A ses côtés, Frédérico Brucato, grand pianiste de jazz et enfin Maria Moreno, soprano star en ses domaines.

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Les présente-t-on encore ? Barbra Streisand, chanteuse et actrice bouleversante brillant au firmament depuis les années 1970, détentrice du record d’albums classés au Top Ten aux Etats-Unis, pas moins de 51 disques d’Or et 30 de Platine, auxquels il convient d’ajouter deux Oscars. Une star absolue. Michel Legrand, disparu il y a deux ans, compositeur regretté d’inoubliables musiques de films non moins inoubliables et inscrits dans le marbre de l’histoire du 7ème Art. Si Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort lui ont offert la consécration, n’oublions pas L’Affaire Thomas Crown, lui valant l’Oscar de la meilleure chanson originale ou encore Un été 42 et un autre Oscar, pour la meilleure musique de film cette fois. Le décor est planté et il est mythique.

D’origine espagnole, Maria Moreno est née à Bordeaux où elle étudie le chant lyrique avant de partir pour Paris où elle se perfectionne au Conservatoire National de Supérieur de Musique. Elle travaille ensuite avec de grands noms de l’art lyrique, de Renata Scotto à New-York à Paolo Montarsolo et Walter Cataldo Tassoni à Rome, en passant par Elisabeth Cooper à Paris. Un cursus impressionnant qui ne l’empêche pas d’aborder la danse, classique puis modern-jazz. Et le Jazz parlons-en : parallèlement à une carrière lyrique qui l’emmène aux quatre coins du monde où elle interprète les grandes héroïnes du répertoire, Maria Moreno s’adonne au jazz avec passion et talent, ses références allant des grands classiques au répertoire latino et au blues. Beauté de mélodies et des mots entrés au patrimoine et bercés par une voix pure… voilà qui promet un joli moment de partage. De ces moments qui nous ont tant manqué. Et c’est bien là tout l’objectif de Vivre l’Art à Saint-Martin, association sortant de la crise sanitaire avec une équipe renouvelée et des projets plein la tête. Pauline Leriche Rouard

Concert Hommage à Barbra Streisand & Michel Legrand Samedi 26 mars à 20h30 Salle Vauban à Saint-Martin Réservations au 05 46 09 38 98

Le Journal d’information GRATUIT de l’île de Ré

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Est-ce une manière de fêter le printemps ? Pour sa nouvelle coproduction, la commune de SaintMartin et l’association Vivre l’Art à Saint-Martin ont visé très haut

on premier et mon second sont deux monstres sacrés, mon troisième est une artiste d’exception leur rendant hommage. Mon tout promet au public de la Salle Vauban un concert à déguster jusqu’à la moindre de ses notes.

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