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Douce île !

Après les fêtes des associations, du coquillage, de la fleur de sel, de la mobilité ou encore du patrimoine... on pouvait penser que l’île de Ré allait doucement glisser vers l’automne.

Mais voilà que se profile déjà pour la mi-octobre la toute nouvelle fête des Vignes en Ré, imaginée par la coopérative Uniré, en journée et en soirée, afin de célébrer (très) dignement la fin des vendanges, qui devraient cette année s’étaler sur six semaines.

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La saison de La Maline redémarre aussi en cette fin septembre, avec du jazz, du rock, du funk et du hip-hop puis un spectacle d’humour début octobre. Le pôle médical vient d’ouvrir ses portes à La Flotte, qui accueille à temps plein ou en vacation des spécialistes, un vrai plus pour tous les Rétais.

L’île est gâtée, ayons-en conscience !

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Le Grand Pavois évolue avec son temps

1er évènement nautique de la façade Atlantique

Premier événement nautique de la façade Atlantique avec des régions (Bretagne, Pays de La Loire et NouvelleAquitaine) qui sont particulièrement dynamiques dans la filière nautique et génèrent, à elles seules, presque la moitié du chiffre d’affaires français et des effectifs nationaux, le Grand Pavois La Rochelle est aujourd’hui l’une des premières manifestations économiques de la Région NouvelleAquitaine. Une filière régionale, qui se concentre pour 32% en Gironde (Bordeaux et Bassin d’Arcachon) et pour 55% en Charente-Maritime (La Rochelle et Rochefort), Professionnel et convivial tout à la fois dans son état d’esprit, le salon doit répondre aux attentes des visiteurs passionnés et offrir aux professionnels du nautisme les services attendus. Il accueille 800 marques internationales, 750 bateaux et attend plus de 80.000 visiteurs. Découverte des nouveautés en avantpremière, essais en mer, rencontres et

Les partenaires la Région Nouvelle-Aquitaine, le Département de la CharenteMaritime, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, la Chambre de Commerce et d’Industrie de CharenteMaritime, le Crédit Mutuel, Jeep, Koesio, la Fédération des Industries Nautiques

échanges avec des professionnels du nautisme, baptêmes et initiations, les organisateurs font tout pour faire partager cette passion. L’espace de pêche et l’espace plage sont aussi très appréciés par le grand public.

Hervé Berville, Secrétaire d’ É tat chargé de la mer, sera présent à l’inauguration, ainsi qu’aux « Jeudis de l’Innovation Maritime » consacrés au nautisme et à l’econavigation, organisés en son nom.

Le Grand Pavois accueille également l’Afrique du Sud en tant que Pays Invité d’Honneur 2023 dans un hall de 700 m 2 entièrement consacré à la présentation de ses atouts touristiques, culturels, nautiques et gastronomiques.

«Eco-Navigation & Innovations

Durables avec EDF »

Vitrine des grandes tendances, le Grand Pavois met l’accent cette année plus que jamais sur cette thématique. En effet, Selon les conclusions d’un rapport publié par IDTechEx, le marché du bateau électrique devrait connaitre une croissance exponentielle au cours des dix années à venir. Alors qu’une centaine de constructeurs sont déjà présents sur le marché, le rapport estime que le segment du bateau électrique et hybride pourrait peser jusqu’à 20 milliards de dollars à l’échelle mondiale en 2027. L’avenir, c’est aussi toutes les solutions proposées dans les domaines du recyclage, des énergies vertes, des bureaux d’études…

La filière économique en France

Si les ventes de bateaux neufs sont en léger recul, les ventes de bateaux d’occasion poursuivent leur progression. La production française s’exporte à 81 %, le chiffre d’affaires de la filière nautique a atteint un niveau inégalé en 2021/2022 de 5,1 Mds d’ € , dont 1,5 Md d’ € en production.

Le salon met ainsi l’accent depuis plusieurs années sur les actions proposées par l’ensemble des professionnels et institutionnels du secteur, avec cette année un espace Eco-navigation & Innovations Durables avec EDF où les visiteurs pourront découvrir sur un espace dédié plus de cinquante entreprises et startups. Cet espace, qui sera divisé en 2 parties, présentera les produits, soit à terre, soit à flot. Atout de taille pour la quinzaine de bateaux présentés à flot dont certains à l’essai ! Bateaux à motorisation électrique, bornes de recharge pour les ports, propulseurs électriques, catamarans à foils à motorisation électrique, carburants verts, possibilités de conversion de bateaux thermique en électrique, stations de carénages écologiques, carburants verts, allongement de la durée de vie et recyclage des bateaux, chargeurs rapides, architectes et bureaux d’études, cheveux recyclés et dépollueurs, etc. autant de solutions seront à découvrir pendant les six jours de salon !

Salon unique car porté par une association, Grand Pavois Organisation (GPO), cet évènement né en 1 973 expose aux Minimes, pour sa 5 0 ème édition, du 20 au 2 5 septembre, 45 0 bateaux à terre et 3 00 à flot. Il propose de nombreux espaces thématiques et animations et entend cette année mettre l’accent sur l’Eco-navigation et les innovations durables. (Lire la suite page 3)

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Alain Pochon, président de Grand Pavois Organisation, a présenté à Ré à la Hune les grandes nouveautés de cette 50è édition. Il pose ici devant le port de La Flotte.
50 ÈME ÉDITION DU GRAND PAVOIS LA R OCHE LL E
© Nathalie Vauchez

Les startups seront aussi à l’honneur dans le hall « Innovations Durables ». Initié en 2019, ce partenariat avec EDF a pour objectif de présenter les nouvelles solutions qui sont ou qui seront demain dans le nautisme.

Pêche et sports nautiques

Créé en 2008, l’Espace Pêche & Grand Pavois Fishing, est devenu un vrai lieu d’échanges et de découvertes. Avec sa scène d’animations équipé de son bassin de démonstration, son Village pêche avec ses exposants, sa galerie de bateaux de pêche sans oublier sa marina qui permet des essais en mer tous les jours de 10h à 19h, et un tournoi de pêche aux leurres en « no kill », le Grand Pavois La Rochelle est le seul salon au monde à proposer un tel dispositif global.

Le Tofinou fête ses 35 ans

Le Tofinou 9.7, bateau emblématique de l’île de Ré, fête ses 35 ans avec un voilier de luxe en série limitée.

En 35 années, plus de 550 bateaux ont été construits par le chantier. La série 9.7 a été vendue à plus de 40 exemplaires en 3 ans, ce qui en fait le best-seller du Chantier Tofinou, récemment repris par le groupe Exel Yachting.

Pour marquer cette date, les nouveaux propriétaires ont souhaité présenter un voilier de luxe série limitée du best-seller qui intégrera un colori de coque et une finition spécifique et sera équipé de 10 options dédiées. Les couleurs sont inspirées de la mode vintage graphite et or des années 80 et le bateau reprend les codes du luxe, de l’élégance et de la pureté. Une belle occasion de le redécouvrir au salon.

Plus d’infos : https://tofinou.com/voilier-luxe-serielimitee/

Depuis plus de 20 ans, le salon présente l’ensemble des sports nautiques (voile légère, kayaks, sports de glisse…) au sein de son Espace La Plage, situé sur la Plage des Minimes. Chaque année, ce sont plus de 1500 essais qui sont réalisés en 6 jours dans les bassins mais aussi, en mer. Un bassin (450 m2 rempli exclusivement à l’eau de mer !) sera mis en place pour les essais, des initiations et des démonstrations. Et que ce soit sur les bassins ou en mer, un vaste programme vous attend avec des essais et des initiations encadrées

de moniteurs diplômés, de planche à voile, de wingfoil, de stand up paddle, de voile légère, de kayak, de pirogues tahitiennes, des régates journalières, sans oublier des jeux de plage avec, beach rugby, beach volley.

Une première Européenne aura lieu avec un parcours permanent chronométré de E-Foil, foil à propulsion électrique, en adéquation avec la préservation de la mer, écologique par excellence, n’utilisant que l’énergie électrique comme moyen de propulsion.

Bien d’autres animations sont organisées, impossible de toutes les présenter, le mieux est d’aller sur place une journée entière, pour en découvrir le plus possible. A noter que les professionnels Motte Marine et Rhéa Marine - Exel Yachting seront présents (lire encadré sur le Tofinou).

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

50 e édition du Grand Pavois

La Rochelle Du mercredi 20 au lundi 25 septembre 2023 De 10h à 19h

Plus d’infos : www.grand-pavois.com

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Le 4ème été le plus chaud depuis 25 ans

Cet été 2023, particulièrement chaud en juin, s’inscrit dans la continuité de ces dernières années, marquées par le réchaufement global de la planète. Légèrement excédentaires en journée, les températures furent particulièrement élevées la nuit. Analyse.

la norme, contrairement à une « surchauffe » des températures la nuit, au moment où les gens dorment. « Les températures nocturnes ont été très douces avec + 2,4° au-dessus des normales, alors que pour les températures maximales, on est à + 0,3° », explique Laurent Feuillatre, prévisionniste à Météo-France. Cette « anomalie » de températures sur l’île de Ré est comparable au reste de la Charente-Maritime. Sur le département, la journée la plus chaude fut atteinte le 24 août à Mortagne-surGironde avec 40,1°, frôlant le record historique du 18 juin 2022 (40,5°).

C’est d’ailleurs à Mortagne-surGironde que la température moyenne fut la plus élevée sur le département (22°), soit 2° au-dessus des normales !

La hausse continue Sur le reste du département, la pluviométrie présente de fortes disparités, ce qui est souvent le cas avec les classiques orages d’été. Elle est excédentaire (de +40 à +60%) entre le sud de l’île d’Oléron et le secteur de Rochefort, mais déficitaire (-20 à -30%) sur l’extrême nord-est du département, aux confins de la Charente et des Deux-Sèvres. Ailleurs on est plutôt dans les normales, parfois légèrement excédentaire (sudest du département).

Sur ce graphique représentant les températures moyennes de l’été sur l’île de Ré, on constate des températures au-dessus des normales, particulièrement en juin et sur la deuxième quinzaine d’août. Illustration Météo-France.

Avec 20,9°C de température moyenne sur l’Ile de Ré, soit 1,3° au-dessus des normales, l’été 2023 (juin, juillet, août) a été beaucoup plus chaud que la moyenne. En la comparant avec les données plus anciennes de la station météo de la Couarde-sur-Mer1, cette température moyenne place l’été 2023 au 4ème rang des étés les plus chauds ! Pour La Rochelle, l’été 2023 (21° de moyenne) se situe également en 4ème position des étés les plus chauds après 2003, 2018 et 20222. C’est surtout le mois de juin, avec des températures supérieures de 2,9° aux normales (21,2° en moyenne),

L’été 2023 en quelques chiffres

- La journée la plus froide : le 5 août avec 19,3°.

- La nuit la plus chaude : le 24 août 2023 avec 22,1°.

- La nuit la plus froide : le 30 août avec 13,2°.

- La journée la plus pluvieuse de l’été 2023 sur l’île de Ré est le 18 juin, avec 18,3 mm. Sur le reste du département, c’est le 21 juin avec 68 mm à Montlieu-la-Garde.

qui fut exceptionnellement chaud. En juillet, Météo-France a relevé 20,4° (+ 0.3° par rapport aux normales) et en août 21.1°C (+ 0.9° par rapport aux normales).

Parmi les autres phénomènes remarquables, l’épisode de canicule de la fin août, relativement rare après un 15 août. Sur l’Ile de Ré, il y a eu réellement deux jours de très grosses chaleurs (les 23 et 24 août avec des températures supérieures de 10° aux normales). La journée la plus chaude de cet été fut le 23 août avec 35,9° relevés à Saint-Clément-des-Baleines ! Cet épisode exceptionnel fut toutefois un peu plus court que sur le reste du département (notamment sur l’Est), où cette canicule s’est étendue sur cinq jours, du 20 au 24 août.

Ressenti… et réalité

De prime abord, ces chiffres peuvent sembler contraires au ressenti des Rétais, dont beaucoup ont le sentiment d’avoir vécu un été « pas si chaud que ça »… Cela peut s’expliquer par le fait que les températures en journée furent relativement dans

« Les mois de cet été sont dans la continuité de ce qu’on observe depuis plusieurs années. Les mois se suivent et sont souvent plus chauds que la normale, ce qui est caractéristique du réchauffement climatique », explique Laurent Feuillatre. A La Rochelle, depuis le début de l’année, seul le mois de février fut légèrement sous les normales au niveau des températures, tous les autres mois ayant été plus chauds…

S’il a donc fait chaud cet été, l’ensoleillement n’a pourtant rien d’exceptionnel : avec 814 heures d’ensoleillement entre le 1er juin et le 31 août, l’été 2023 fut normalement ensoleillé (la normale est de 827 heures sur les 3 mois). Cet été se place seulement en 39ème position des étés les plus ensoleillés depuis 1955. En ce qui concerne les précipitations, cet été fut relativement conforme à ce que nous avons connu sur les dernières décennies. Sur l’Ile de Ré, 105 mm de pluie sont tombés à Saint-Clémentdes-Baleines, pour une normale de 111 mm. L’été 2023 a donc été « normalement » pluvieux, malgré un léger déficit de 6% de précipitations. Si on entre dans le détail, on constate que juin a été le mois le plus pluvieux (58,5 mm, excédent pluviométrique de 56%), juillet très sec (16,4 mm, déficit de pluie de 51%), et août assez sec avec 30 mm (déficit de 25%).

R é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer

Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Lucile Dron, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud

Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21

Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN :

2257-0721 - PEFC 10-31-1240

Enfin, il faut noter l’épisode de vagues-submersion les 2 et 3 août (vigilance jaune), rare à cette période. La dépression Patricia, très creuse sur les îles britanniques, a provoqué des vents forts sur la Charente-Maritime (103 km/h relevés en soirée du 2 août à Saint-Clément-des-Baleines), de fortes vagues (autour des 4 mètres), une surcote de 30 cm, le tout dans un contexte de forts coefficients de marée (102 à 104). Malgré un niveau de la mer très haut, il n’y a pas eu de débordements importants.

En résumé, l’été 2023 aura donc été plus chaud que la plupart des étés de ces dernières décennies. Quant au mois de septembre, il devrait être dans la continuité de cette hausse constante des températures, dans le contexte du réchauffement global de la planète.

Mathieu Delagarde

(1) Les relevés de températures étaient historiquement réalisés par la station météorologique de La Couarde, jusqu’à son déplacement il y a quatre ans à Saint-Clément-des-Baleines.

(2) Sur les 25 dernières années.

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EIRL

Remontée spectaculaire du trafic

L’aéroport La Rochelle-île de Ré se réjouit d’une saison estivale 202 3 particulièrement bonne avec un trafic de passagers à la hausse de 4 ,8% sur juillet et août.

Al’heure actuelle, deux compagnies opèrent sur l’aéroport

La Rochelle-île de Ré, Chalair l’ayant déserté depuis mars dernier. Ces compagnies, Ryanair et Easy Jet, desservent à elles seules trois lignes domestiques : Lyon, Marseille et Nice, ainsi que cinq pays : Royaume-Uni, Irlande, Belgique, Suisse et Portugal.

Des indicateurs optimistes

L’aéroport a pratiquement retrouvé son niveau d’avant la crise et le nombre de passagers transportés de janvier à fin août qui s’élevait en 2019 à 184 398 était cette année pour la même période de 182 659. Avec une différence notoire cependant : sur les deux mois d’été juillet et août, le trafic 2023 est supérieur de 4,8% à celui de 2019 (97 391 passagers en 2023 contre 92 954 en 2019) et un record mensuel encore jamais atteint en août de 49 492 passagers pour 2023, dans lequel l’actualité sportive a dû jouer un rôle. Extrapolant à partir des résultats à fin août, la direction de l’aéroport s’attend à un trafic annuel supérieur à celui de 2019, qui était de 233 001.

Des lignes domestiques représentant un tiers du trafic Les trois lignes domestiques, avec la reprise de Lyon depuis le 17 avril, Marseille qui de saisonnière est devenue annuelle puisqu’elle a été maintenue durant l’hiver 20222023 et Nice, représentent 27% du volume passagers. Le marché britannique qui avait donné bien des inquiétudes à la suite du Brexit est le premier en volume (32%) avec 56 600 passagers. L’Irlande se montre particulièrement dynamique et se développe : la ligne de Cork, ouverte en juin est un véritable succès. De plus les coefficients de remplissage

sont généralement bons, la ligne de Cork arrivant en 1ère position (90,3%), Marseille étant juste derrière (89,3%), puis Porto (86,70%) en troisième place, Dublin (86,4%) en 4e et Nice (85,9%) en 5e

Des

nouveautés appréciables

Le nombre de personnes à mobilité réduite augmentant et le droit européen établissant le principe d’une assistance gratuite et adaptée dans les aéroports, le Syndicat Mixte a recruté cinq CDD pour assurer cette mission d’avril à octobre 2023, l’assistance PHMR étant assurée en hiver par les pompiers de l’aéroport. En observation : Lyon, ligne de service public désormais exploitée par Easyjet au lieu de Chalair Aviation selon des modalités différentes consistant à réduire le nombre de fréquences hebdomadaires mais à embarquer plus de passagers à bord d’un Airbus 319, ce qui permet de mettre en place une offre tarifaire plus intéressante et de s’ouvrir à un large public. Un appel d’offres est en

cours qui indiquera quelle compagnie reprendra la ligne pour quatre ans.

Une enquête auprès des passagers a été diligentée cet été sur les lignes La Rochelle-Lyon et La RochelleMarseille par un cabinet rochelais pour mieux connaître les habitudes et les profils des passagers. Les premiers résultats de cette étude indiquent que les vols sur la ligne Lyon sont empruntés à 41% par des résidents et à 59% par des visiteurs, on apprend ainsi qu’il y a plus d’arrivées que de départs et que les déplacements ont lieu à 40% pour rendre visite à la famille et aux amis (VFR), 35,7% pour le tourisme et 20,20% pour motif professionnel. Sur la ligne Marseille le pourcentage s’élève à 48% pour les résidents et n’est que de 52% pour les visiteurs. Les motifs indiqués sont 42,90% pour le VFR, 39,50% pour tourisme et 14,50% pour motif professionnel. Le

succès de cette ligne vient du fait qu’elle fonctionne bien dans les deux sens.

Le point presse de la direction de l’aéroport du 12 septembre dernier, n’abordait qu’un éclairage purement technique de la situation de l’aéroport à fin août et ne concernait pas les fameuses retombées économiques dont on aimerait connaître le détail et la méthodologie pour les calculer. En revanche, il semblerait que le déficit d’exploitation ne se soit pas aggravé. Le déploiement de cet aéroport, si apprécié de ses utilisateurs, pose quand même des questions en matière d’environnement tout en sachant que si ce mode de transport attire du monde c’est qu’il est le moins onéreux actuellement (il suffit de comparer avec les tarifs du réseau ferroviaire qui ne cessent d’augmenter) et qu’il séduit forcément une clientèle de jeunes. Cette balance entre tourisme et écologie est toujours difficile à trouver, mais il est assez ironique que la demande augmente pour un transport qui pollue alors que nous résidons sur un territoire qui vise la neutralité carbone à l’horizon 2040.

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Un aéroport dont les infrastructures ne cessent de s’améliorer.

Des vendanges prometteuses

Jérôme Poulard, responsable technique et contrôles d’Uniré, et Benoît Penanhoat, œnologue maître de chai, mettent en musique, en duo, les vendanges des Vignerons de l’île de Ré. Dans cette période très intense, ils ont fait une courte pause pour nous en parler.

A la cave coopérative Uniré, Jérôme Poulard et Benoît Penanhoat orchestrent de main de maître la campagne des vendanges 2023 des Vignerons de l’Île de Ré

Elles devaient démarrer fin août, les pluies de la dernière semaine du mois dernier ont conduit les vignerons à attendre le 4 septembre pour entamer les vendanges par le Chardonnay pour le vin blanc, et le Merlot pour le Pineau rouge. Depuis, du fait des fortes chaleurs pour la période, les vendanges débutent très tôt, dès 4 h le matin et jusqu’à 10h, afin d’en assurer la fraîcheur, indispensable à la qualité du produit.

Le casse-tête du planning des vendanges

Cette année pas de gel tardif à déplorer, mais une sécheresse printanière en mars/avril et quelques vignes grillées par le sel déposé par la « tempête » de début août, et enfin des températures exceptionnellement chaudes en septembre, qui font monter la température du raisin à 28° en journée. Ce qui complique encore la tâche pour le duo, puisque toutes les vignes sont mûres en même temps. Il faut ainsi vendanger le plus vite possible, à la fraîche, pour optimiser le raisin. Ainsi depuis le 4 septembre, les vendanges ont-elles été menées en continu, à part deux jours de « relâche ». Chaque jour Jérôme et Benoît ont les yeux rivés sur la météo, afin d’établir à quatre jours, puis ajuster au jour le jour le planning des parcelles à vendanger, en fonction des contrôles de maturité : chaque adhérent apporte à la cave un échantillon de cépages, afin que soient définies les dates de vendanges, en fonction des qualités organoleptiques des raisins et jus de raisins. Trois

paramètres sont suivis : le sucre, l’acidité et le PH. Il faut évidemment ensuite aller le plus vite possible, affecter les machines à vendanger et assurer la logistique de réception, stockage et affectation des cuves disponibles. Quelques familles vigneronnes disposent en propre d’une machine à vendanger, les autres étant détenues par les CUMA de Sainte-Marie, du Bois-Plage, de SaintClément et d’Arsen-Ré. Ainsi, les plus grosses rentrées ontelles atteint 150 à 160 tonnes en 6 à 7h de vendanges ! Au fur et à mesure des vendanges de la matinée, une fois son tracteur chargé, chaque vigneron fait plusieurs allers-retours vers la cave coopérative, afin d’apporter sa production.

Réchauffement climatique et maturité du raisin

« Les évolutions climatiques posent souci », comme l’explique Benoît Penanhoat, qui a officié auparavant dans le Bordelais puis du côté de Bergerac et a rejoint Uniré en juin 2022. Il y fait donc sa seconde campagne de vendanges. « Avant, les cépages étaient plus ou moins précoces, on avait du temps. Désormais tous les cépages arrivent à maturité en même temps, il faudrait tout vendanger en simultané, ce qui n’est évidemment pas possible. Il nous faut prioriser et faire plusieurs produits en même temps. Avant, on produisait le blanc, puis le rosé et enfin le rouge, maintenant dans une même semaine on fait les trois. Nous avons trois conquets*, avec trois zones de réception pour produire trois types de produits différents en simultané, par exemple du Pineau, du Rosé bio et du vin rouge. »

A Uniré, près de vingt personnes œuvrent ainsi à la production entre début septembre et le 25 octobre, les vendanges 2023 devant durer 5 à 6 semaines, alors qu’en 2022 elles s’étaient étalées sur 4 semaines seulement. L’équipe à l’année est renforcée en cette période par quelques intérimaires.

Pour faire face aux contraintes clima-

tiques et gagner du temps, la cave coopérative a cette année investi dans un second système flottateur. La flottation du vin permet au vinificateur de mieux gérer sa cuve, avec un débourbage pour clarifier le moût ramené à 4 heures, au lieu d’une nuit. L’organisation du chai a aussi été revue, pour travailler différemment et en simultané les produits.

La différence de maturité du raisin entre le sud et le nord de l’île tend aussi à se réduire : « Il y a dix ans, nous avions deux semaines d’écart, aujourd’hui c’est moins d’une semaine. », explique Jérôme Poulard, arrivé à la cave coopérative rétaise il y a un peu plus de 18 ans. Cette moindre différence s’explique par le climat (il fait un peu plus frais au nord de l’île), au terroir et au sol.

Aux environs 500 ha de production et 20 ha de jeunes vignes, vient s’ajouter pour la seconde année la production en direct de Sagiterres**, sur 8 ha, dont 2 ha de jeunes vignes. En conversion bio, sa production sera bio à partir de 2025, hormis une parcelle déjà en bio.

méthode de traitement naturelle dite de « confusion sexuelle », consistant en l’installation de pièges à phéromones limitant les « vers de la grappe » a produit ses effets sur l’île de Ré, et ceux-ci sont désormais « biosourcés. » L’utilisation qui se généralise sur l’île de Ré de pulvérisateurs confinés avec panneaux récupérateurs, ensuite nettoyés sur les aires de lavage d’Uniré, a aussi sensiblement limité l’impact environnemental des traitements. Au-delà de ces changements de pratiques, la cave souhaite anticiper sur l’avenir : pour cela elle expérimente des cépages résistants et le Conservatoire des cépages charentais est venu faire des prélèvements à cette fin les 6 et 13 septembre dernier. Après une micro-vinification, les dégustations permettent de vérifier les qualités organoleptiques de ces cépages. Ces tests sont plutôt satisfaisants, et même si les plants sont plus chers à l’achat, la moindre fréquence des traitements induite et la moindre pression de risque de maladie en justifient l’intérêt.

Du fait des fortes températures de ce mois de septembre, les vendanges débutent dès 4 h du matin et se terminent pour 10h, afin d’en assurer la fraîcheur. Les vignerons font chaque matin de vendanges plusieurs allers-retours pour apporter leur production à la cave coopérative.

Expérimentation de cépages résistants

Uniré travaille aussi à la sélection de cépages résistants, ne nécessitant en moyenne que deux traitements, là où il en faut actuellement huit en moyenne. En effet, si l’île de Ré est relativement épargnée, la pression du risque de maladies des vignes reste très présente. Les orages du mois de juin ont favorisé cette année un peu de mildiou, impactant fortement le rendement de certaines parcelles. Quelques parcelles nécessitent aussi une surveillance étroite vis-à-vis de l’oïdium. La mise en œuvre précurseuse il y a une dizaine d’années de la

S’il est encore bien trop tôt pour faire un bilan qualitatif et quantitatif de cette campagne de vendanges 2023, les quinze premiers jours de récoltes ainsi que les premiers tests organoleptiques laissent toutefois présager une bonne année.

*Cuves servant à réceptionner le raisin après les vendanges.

**Sagiterres : Uniré a créé il y a une dizaine d’années cette société ayant vocation à acquérir des terres agricoles, exploitées soit en fermage, soit en direct. Son but est de préserver la surface de terres cultivées sur l’île de Ré, en vignes et pommes de terre.

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T ERROIR
© Yoshi Outdoo
©
Nathalie Vauchez

Fête des Vignes en Ré : Première !

Uniré organise le 1 4 octobre une journée et une soirée de découvertes et rencontres. Objectif ? Faire venir les Rétais à la cave coopérative du Bois-Plage pour mieux leur faire connaître le métier des Vignerons de l’île de Ré. Et fêter dignement la fin des vendanges !

Soirée des Vignerons

Le soir, à partir de 19h30, à la salle polyvalente, place au repas et à la soirée dansante (45 € boissons comprises), en partenariat avec la mairie du Bois-Plage en Ré. Le dîner de fin de vendanges sera en accord avec les vins et spiritueux des Vignerons de l’île de Ré. Coupe du monde de rugby oblige, le match de quart de final sera diffusé sur écran géant à partir de 21h, suivi d’un concert dansant avec les Joyfull Noise. Réservation obligatoire pour participer à cette soirée, au nombre de places limité, via le QR Code ci-dessous.

Fête des Vignes en R é

S amedi 14 octobre 2023

De 9h à 18h - Soirée sur réservation à partir de 19h30

Uniré

Les Vignerons de l’île de Ré

Rte de Sainte-Marie

17580 Le Bois-Plage en Ré 05 46 09 23 09 unire.thomas@gmail.com

Transmettre leur savoir-faire et faire mieux comprendre le travail des vignes et les modes de culture pratiqués sur l’île de Ré, qui ont évolué, voilà qui motive les vignerons adhérents d’Uniré, heureux d’aller à la rencontre des Rétais. Après la Fête du Coquillage et le Festival Fleur de Sel mi-septembre, les vignes seront à l’honneur le 14 octobre, les vendanges tout juste achevées.

Marché des producteurs et lunch

La journée du 14 octobre débutera dès 9h et jusqu’à 12h par un marché de producteurs locaux, auquel participeront : Alchimie (de La Rochelle) (Cognac et Rhum arrangé), Les délices de Bérangère (confiture), Du Matos (soda Ginger ale), Les petites folies (Chocolats), Café Windara, Piksel et L’Abeille réthaise (à confirmer), ainsi que l’Association des Huîtres de l’Île de Ré. Pour le déjeuner, de grandes tablées seront installées sur la terrasse du cellier, et plusieurs foodtrucks : La Barkette, Lobsterponps, Coco Sésame, Les Galettes/crêpes de Véronique de Broc, FBice (artisan glacier) devraient être présents (sous réserve). Le tout dans une ambiance musicale !

Découvertes et animations

L’après-midi, place aux choses sérieuses ! Avec les rendez-vous de la distillerie tout d’abord. Animé par huit vignerons, le blind test olfactif vous défie de retrouver les dix différentes odeurs pour remporter un lot souvenir. A l’Atelier Mixologie, les Mentions complémentaires Barman du Lycée hôtelier de La rochelle présenteront plusieurs cocktails faciles à réaliser avec les boissons d’Uniré. Côté salle de séminaire, un mini-film sera projeté en continu sur l’univers de la cave coopérative, et les visiteurs pourront découvrir l’exposition « Ré, terre de vignes », en partenariat avec le musée du Platin de La Flotte, retraçant l’histoire du vignoble de l’île de Ré. Une présentation de photos sur le vignoble rétais ainsi qu’une exposition de sculptures de Jean-Pierre Dussaillant seront aussi en accès libre. Enfin, dans l’enceinte d’Uniré, auront lieu des rencontres et échanges avec les vignerons sur leurs pratiques culturales et leurs outils professionnels. Sans oublier le fun, avec la course de barriques : soyez plus rapide que le sommelier de la cave sur le parcours et remportez un lot souvenir !

Dans la continuité des activités d’œnotourisme assurées par Uniré tout au long de l’année, très appréciées notamment par les vacanciers, la Fête des Vignes en Ré souhaite s’adresser avant tout aux Rétais, pour leur apprendre à mieux connaître ce métier qui fait partie de l’histoire et de l’identité de l’île de Ré, façonne ses paysages et fait vivre un grand nombre de Rétais.

Fête des vendanges

Organisée par le Comité d’animation communale du Bois-Plage avec la participation de la Banda’Loups et des sonneurs de cors de chasse du Val de Sèvre, en partenariat avec Uniré, la traditionnelle fête des vendanges se déroulera dimanche 24 septembre au Bois-Plage.

10h : procession du St-Vincent (départ du square du 19 mars jusqu’à l’église).

10h30 : messe des vendanges

11h30 : aubade sur le parvis de l’église par les Sonneurs et la Banda Loups

12h : dégustation du bourru et pinot offerts par la cave, place de la Liberté (derrière l’église).

Inimitable Fête du Coquillage !

Même avancée d’une semaine, entre Journées du Patrimoine et nombre d’évènements se déroulant du nord au sud de l’île, elle est tout simplement devenue incontournable et le port de Saint-Martin le lieu où il fallait être en fin de cette belle journée du 16 septembre.

NV

On les entend arriver de loin… Les tambours et percussions brésiliens Batala entrent en scène. Les queues se forment derrière les stands. La Fête du Coquillage est lancée et ne fait que commencer !

La Fête du Coquillage a réuni comme il se doit ses fidèles et ses visiteurs de

passage, venus exprès pour l’occasion ou pas. L’ambiance est au partage, à la convivialité et au plaisir d’être ensemble. Peu de discours et c’est très bien, mais unanimement salués et c’est bien normal, car sans eux rien ne serait possible, les quatre-vingts bénévoles participant de tout leur cœur à cette belle fête célébrant l’Ile de Ré. PLR

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NV T ERROIR - LE BOIS-P L A G E EN R É
© Yoshi Outdoo
La Fête des Vignes en Ré viendra célébrer la fin des vendanges, qui ont débuté cette année le 4 septembre et devraient continuer jusqu’à la mi-octobre. ©
Yoshi Outdoo
É VÈNEMENT
© PLR

Le Cazavant Jeannette Roger baptisé en grande pompe

La réplique à l’identique du Cazavant Jeannette Roger, construite par la section rétaise de l’association

BTLG (Bateaux traditionnels entre Loire et Gironde), a été baptisée à l’occasion des journées du patrimoine, le 1 7 septembre. Près de 200 personnes étaient présentes.

Quelques gouttes de pluie ont commencé à tomber quand Maryline Bompard, au nom des sept autres membres de la section rétaise de l’association BTLG, a pris la parole en ouverture de cette cérémonie en l’honneur du Cazavant Jeannette Roger. « Baptême pluvieux, bateau heureux ! », a-t-elle prédit, au plus grand plaisir du public venu admirer la star du jour trônant fièrement dans le port d’Ars, sur la cale Cazavant justement.

Tous les maires du nord de l’île avaient également fait le déplacement, accompagnés du président de la Communauté de Communes Lionel Quillet. Alain Pochon, maire des Portes-en-Ré et président du Grand

Pavois, en a profité pour annoncer que le Cazavant et tous les membres de la section rétaise de BTLG seront

invités lors du Grand Pavois 2024. Cette cérémonie a clôturé une aventure humaine et patrimoniale

PATRIMOINE - LA F L OTTE

unique, soit huit mois de travail acharné pour les huit amis à l’origine du projet : la reconstruction à l’identique de ce grand Cazavant de 6m50, le Jeannette Roger, qui, à l’âge de 64 ans, n’était plus réparable. « Je salue le travail de ces bénévoles. 3000 heures de travail, ce n’est pas rien ! C’est une vraie richesse », a commenté Lionel Quillet. La CdC avait accordé une subvention de 8.000 à l’association.

Cet hiver, le Jeannette Roger restera à flot dans le port d’Ars, avant d’aller naviguer dans le Fier cet été et mouiller aux Portes de temps en temps. Longue vie à lui !

Portes ouvertes au Fort la Prée

Le week-end des 7 & 8 octobre, le fort sera accessible gratuitement, de 10h 3 0 à 18h 3 0, en visite libre.

Les visiteurs pourront se référer aux panneaux d’informations sur l’histoire du lieux qui jalonnent le site !

Les salles autour de la place d’armes recevront des artistes rétais (peintre, sculpteur, photographe...) : Lo Doré, AK, Pierre Nadler, Didier Férré, Eric Berthaux, Sophie Dubrunquet, Shoodrick, Fabrice Chupeau...

Sur la place d’armes, vous pourrez retrouver un marché fermier avec les chocolats « Les petites folies », la conserverie « pas de gachis entre nous », les mochis de Ste Marie, l’abeille de Ré, Violette et Capucine (fleurs comestibles). La buvette et une restauration légère (cuisine asiatique, crêpes/galettes, glaces, bar à huîtres...) permettront de prolonger le plaisir de

la visite du fort.

Sur les extérieurs du fort, les petits pourront s’initier au poney avec le poney club « les petites folies », lors d’une promenade en main autour des douves.

Deux belles journées en perspective, sous le soleil... bien sûr !

La Médiathèque fête l’équipe géorgienne de rugby

Deux mois d’animations passées et à venir célèbrent dignement l’équipe du monde rugby de la Géorgie à la Médiathèque de Sainte-Marie de Ré !

Mardi 12 septembre, Gisèle Vergnon accueillait officiellement en compagnie de Danièle Pétiniaud-Gros et Catherine Sarrion, une partie de l’équipe de rugby géorgienne, une autre partie étant au même moment au stade Bel Air de La Flotte. Au cours de la réception qui lui a été consacrée et après les discours respectifs, un vin d’honneur a été servi : rétais pour le faire découvrir aux Géorgiens et géorgien pour les autres puisque la Géorgie est réputée pour ses vignobles.

L’équipe est logée à Atalante –Relais Thalasso de Sainte-Marie qui a pris toutes les dispositions nécessaires pour que leur séjour reste mémorable, car recevoir une délégation de coupe du monde de rugby est un honneur qui donne de la visibilité à notre île et montre de

quoi ses infrastructures sont capables. A l’occasion de cet événement, deux mois d’animation ont été programmés à la Médiathèque et le vernissage de l’exposition « Quand le rugby et la Géorgie se rencontrent à Sainte-Marie » a eu lieu dans la foulée de l’accueil. Il a été suivi d’une conférence sur la Géorgie de Thierry Bérichvili, président de l’association France-Géorgie dont l’objet est de faire connaître la culture de l’un des pays européens les plus anciens. La Médiathèque a préparé cette animation avec un groupe de lecteurs et en partenariat avec l’association française culturelle et d’amitié avec le peuple géorgien.

Une exposition a également été inaugurée ce soir-là dédiée à la Géorgie et aux précédentes coupes du monde de rugby. Le public est

invité à venir prochainement tester ses connaissances en rugby et sur la Géorgie au cours d’une soirée Quizz

le mardi 26 septembre à 18h.

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SP ORT
© CB
L’entraîneur Levan Maisashvili répondant au discours de Gisèle Vergnon à l’aide d’un interprète.
PATRIMOINE
DR
Le baptême du Jeannette Roger a rassemblé environ 200 personnes sur la cale Cazavant.
NV
DR

Les Géorgiens au stade de La Flotte

Mardi 12 septembre, les joueurs de l’équipe de rugby de Géorgie, hébergés à Atalante à Sainte-Marie durant la coupe de monde, sont venus au stade Bel Air à la rencontre des joueurs et entraîneurs du Sporting Club Réthais ainsi que des jeunes de centres de loisirs.

Ce moment magique pour les enfants et leurs entraîneurs, organisé sous

l’égide de la Communauté de Communes, s’est traduit par de nombreux sourires sur les visages : après quelques échanges sportifs sur le terrain, un temps de dédicaces et une séance photo, un tirage au sort a permis à trois jeunes chanceux de gagner une casquette, un ballon et un maillot dédicacé. Le maire de La Flotte a remercié publiquement les joueurs

de l’équipe géorgienne de leur présence au stade Bel Air, en anglais et en français, sous l’œil amusé du président de la CdC.

Distribués par Lionel Quillet et JeanPaul Héraudeau eux-mêmes, les jeunes ont reçu un porte-clé en forme de ballon de rugby à l’effigie de la coupe du monde, puis ont partagé un goûter, tandis que l’équipe de

Géorgie rentrait dans ses pénates, pour dîner.

Enfants et parents ont savouré ces moments exceptionnels. Le président du dynamique SCR, Philippe Bardy, espère que son club bénéficiera d’un effet « après coupe du monde », en fonction du parcours de l’équipe de France.

Séance de

tous les supports sont bons pour immortaliser ces moments.

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Environ 30 minutes d’entraînement avec des joueurs géorgiens, le bonheur à l’état pur ! Les enfants et entraîneurs font une haie d’honneur aux joueurs géorgiens, qui les saluent un à un. Philippe Bardy, président du SCR, s’est vu remettre un maillot géorgien dédicacé. Jeunes, joueurs géorgiens, entraîneurs et élus posent pour la photo de famille. dédicaces,
© Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez
Quelques résidents du CDAIR et leurs encadrants sont aussi venus à la rencontre des joueurs géorgiens.
R U GB Y

NOUS PROPOSONS UNE CONSTRUCTION SELON NOS TRADITIONS AGRICOLES.

NOUS PROPOSONS UNE CONSTRUCTION SELON NOS TRADITIONS AGRICOLES.

En écho à l’ancienne grange qui abrite aujourd’hui les commerces et restaurants, pour marquer la continuité avec les champs en lisière, nous proposons la construction d’un bâtiment dans le style réthais. Parallèle à celui des commerces, il concentre toutes les surfaces et fonctionnalités du projet actuel, en en limitant l’emprise au sol. Accentuant l’identité du lieu, il lui donnera un nouveau souffle. Plus écologique, plus esthétique, il est aussi plus économique.

En écho à l’ancienne grange qui abrite aujourd’hui les commerces et restaurants, pour marquer la continuité avec les champs en lisière, nous proposons la construction d’un bâtiment dans le style réthais. Parallèle à celui des commerces, il concentre toutes les surfaces et fonctionnalités du projet actuel, en en limitant l’emprise au sol. Accentuant l’identité du lieu, il lui donnera un nouveau souffle. Plus écologique, plus esthétique, il est aussi plus économique.

En écho à l’ancienne grange qui abrite aujourd’hui les commerces et restaurants, pour marquer la continuité avec les champs en lisière, nous proposons la construction d’un bâtiment dans le style réthais. Parallèle à celui des commerces, il concentre toutes les surfaces et fonctionnalités du projet actuel, en en limitant l’emprise au sol. Accentuant l’identité du lieu, il lui donnera un nouveau souffle. Plus écologique, plus esthétique, il est aussi plus économique.

RESPIRATION POUR LES VOISINS ET POUR LA TERRE : PLUS D’ESPACE VERT

RESPIRATION POUR LES VOISINS ET POUR LA TERRE : PLUS D’ESPACE VERT

RESPIRATION POUR LES VOISINS ET POUR LA TERRE : PLUS D’ESPACE VERT

Un nouveau souffle pour un quartier ainsi mieux intégré au village.

Un projet compact : moins d’emprise au sol, fonctionnalités optimisées, plus d’espaces verts.

Un projet compact : moins d’emprise au sol, fonctionnalités optimisées, plus d’espaces verts.

Un projet compact : moins d’emprise au sol, fonctionnalités optimisées, plus d’espaces verts.

Un nouveau souffle pour un quartier ainsi mieux intégré au village. Une simplicité qui offre une perspective légère sur les moulins de la Boire.

Un nouveau souffle pour un quartier ainsi mieux intégré au village.

Une simplicité qui offre une perspective légère sur les moulins de la Boire.

Une simplicité qui offre une perspective légère sur les moulins de la Boire.

OPTIMISATION DES FONCTIONNALITÉS OPÉRATIONNELLES

OPTIMISATION DES FONCTIONNALITÉS OPÉRATIONNELLES

OPTIMISATION DES FONCTIONNALITÉS OPÉRATIONNELLES

Une restructuration des espaces pour plus de fluidité et une meilleure opérationnalité.

Une restructuration des espaces pour plus de fluidité et une meilleure opérationnalité.

Une restructuration des espaces pour plus de fluidité et une meilleure opérationnalité.

AMÉLIORATION DU CONFORT DES POMPIERS ET OPTIMISATION DE LEUR PERCEPTION DU PAYSAGE

AMÉLIORATION DU CONFORT DES POMPIERS ET OPTIMISATION DE LEUR PERCEPTION DU PAYSAGE

Fonctionnalités optimisées. Un étage pour les logements, salle de sport, vestiaires. De l’espace pour les locaux techniques et les camions au sol.

Fonctionnalités optimisées. Un étage pour les logements, salle de sport, vestiaires. De l’espace pour les locaux techniques et les camions au sol.

Fonctionnalités optimisées. Un étage pour les logements, salle de sport, vestiaires. De l’espace pour les locaux techniques et les camions au sol.

Exposé au nord, protégé des vents d’ouest, notre bâtiment s’étire élégamment le long des champs, dont la vue s’offre aux logements exposés au sud.

Exposé au nord, protégé des vents d’ouest, notre bâtiment s’étire élégamment le long des champs, dont la vue s’offre aux logements exposés au sud.

Exposé au nord, protégé des vents d’ouest, notre bâtiment s’étire élégamment le long des champs, dont la vue s’offre aux logements exposés au sud.

Un seul bâtiment, sur deux niveaux. Suppression de la voie périphérique, onéreuse et consommatrice d’espace.

Un seul bâtiment, sur deux niveaux. Suppression de la voie périphérique, onéreuse et consommatrice d’espace. Désenclavement des commerces Plus de pleine terre et de plantations, moins d’asphalte.

Un seul bâtiment, sur deux niveaux. Suppression de la voie périphérique, onéreuse et consommatrice d’espace. Désenclavement des commerces Plus de pleine terre et de plantations, moins d’asphalte.

AMÉLIORATION DU CONFORT DES POMPIERS ET OPTIMISATION DE LEUR PERCEPTION DU PAYSAGE

Désenclavement des commerces

Plus de pleine terre et de plantations, moins d’asphalte.

UNE FORME SIMPLE ET GÉNÉREUSE, ANCRÉE DANS LE PATRIMOINE RÉTHAIS

UNE FORME SIMPLE ET GÉNÉREUSE, ANCRÉE DANS LE PATRIMOINE RÉTHAIS

UNE FORME SIMPLE ET GÉNÉREUSE, ANCRÉE DANS LE PATRIMOINE RÉTHAIS

Inspirée des granges traditionnelles de l’île de Ré et des constructions contemporaines. Intégrée à l’environnement local.

Une meilleure organisation de leurs espaces. Des terrasses abritées, leur offrant une vue sur les champs.

Une meilleure organisation de leurs espaces. Des terrasses abritées, leur offrant une vue sur les champs.

Une meilleure organisation de leurs espaces. Des terrasses abritées, leur offrant une vue sur les champs.

UNE ESTHÉTIQUE CONTEMPORAINE ET TRADITIONNELLE, ÉCONOMIQUE ET FACILE D’ENTRETIEN

UNE ESTHÉTIQUE CONTEMPORAINE ET TRADITIONNELLE, ÉCONOMIQUE ET FACILE D’ENTRETIEN

UNE ESTHÉTIQUE CONTEMPORAINE ET TRADITIONNELLE, ÉCONOMIQUE ET FACILE D’ENTRETIEN

Avantages comparatifs : un bâtiment plus écologique et mieux intégré au village.

Avantages comparatifs : un bâtiment plus écologique et mieux intégré au village.

Avantages comparatifs : un bâtiment plus écologique et mieux intégré au village.

Inspirée des granges traditionnelles de l’île de Ré et des constructions contemporaines. Intégrée à l’environnement local.

Inspirée des granges traditionnelles de l’île de Ré et des constructions contemporaines.

Revêtement extérieur en bois lasuré noir ou naturel, devenant gris naturellement et sans entretien.

Revêtement extérieur en bois lasuré noir ou naturel, devenant gris naturellement et sans entretien.

Couverture à double pente, en bac acier zinc ou en tuiles..

Revêtement extérieur en bois lasuré noir ou naturel, devenant gris naturellement et sans entretien.

RENFORCEMENT DE L’IDENTITÉ DU LIEU ET INTÉGRATION DANS LE PAYSAGE AGRICOLE

Intégrée à l’environnement local.

RENFORCEMENT DE L’IDENTITÉ DU LIEU ET INTÉGRATION DANS LE PAYSAGE AGRICOLE

RENFORCEMENT DE L’IDENTITÉ DU LIEU ET INTÉGRATION DANS LE PAYSAGE AGRICOLE

Un bâtiment élégant, symétrique et parallèle à l’existant, qui fait le lien avec l’activité agricole du lieu.

Un bâtiment élégant, symétrique et parallèle à l’existant, qui fait le lien avec l’activité agricole du lieu.

Un bâtiment élégant, symétrique et parallèle à l’existant, qui fait le lien avec l’activité agricole du lieu.

Couverture à double pente, en bac acier zinc ou en tuiles..

Panneaux solaires discrets sur la façade orientée sud.

Couverture à double pente, en bac acier zinc ou en tuiles..

Panneaux solaires discrets sur la façade orientée sud.

Percements et terrasses à l’étage, cachés derrière un bardage ajouré.

Panneaux solaires discrets sur la façade orientée sud.

Percements et terrasses à l’étage, cachés derrière un bardage ajouré.

Percements et terrasses à l’étage, cachés derrière un bardage ajouré.

Emprise au sol réduite pour plus de légèreté. Moins d’asphalte, désenclavement des commerces, vue sur les moulins de la Boire. Organisation de l’espace plus simple. Plus de fluidité, meilleure accessibilité : l’entrée se fait par la rue de Motronne, supprimant la voie superflue qui menait à l’arrière du bâtiment.

Emprise au sol réduite pour plus de légèreté. Moins d’asphalte, désenclavement des commerces, vue sur les moulins de la Boire. Organisation de l’espace plus simple. Plus de fluidité, meilleure accessibilité : l’entrée se fait par la rue de Motronne, supprimant la voie superflue qui menait à l’arrière du bâtiment.

Emprise au sol réduite pour plus de légèreté. Moins d’asphalte, désenclavement des commerces, vue sur les moulins de la Boire.

Organisation de l’espace plus simple. Plus de fluidité, meilleure accessibilité : l’entrée se fait par la rue de Motronne, supprimant la voie superflue qui menait à l’arrière du bâtiment.

LE TEMPS PASSE, RIEN NE

LE TEMPS PASSE,

LE TEMPS PASSE, RIEN NE SE PASSE... ET LA CONSTRUCTION PREND DU RETARD.

SE PASSE... ET LA CONSTRUCTION

PREND DU RETARD.

QUE FONT NOS ÉLUS ?

QUE FONT NOS ÉLUS ?

RIEN NE SE PASSE... ET LA CONSTRUCTION PREND DU RETARD. QUE FONT NOS ÉLUS ?

Il est encore possible de construire rapidement à Ars en Ré une caserne conforme à notre architecture et à nos paysages. Le Département refuse de nous entendre, nous menaçant implicitement de nous priver d’une caserne moderne. Il faut concilier !

Il est encore possible de construire rapidement à Ars en Ré une caserne conforme à notre architecture et à nos paysages. Le Département refuse de nous entendre, nous menaçant implicitement de nous priver d’une caserne moderne. Il faut concilier !

Il est encore possible de construire rapidement à Ars en Ré une caserne conforme à notre architecture et à nos paysages. Le Département refuse de nous entendre, nous menaçant implicitement de nous priver d’une caserne moderne. Il faut concilier !

Vous souhaitez soutenir vos pompiers et disposer d’une caserne moderne pour le nord de l’Île ?

Vous souhaitez soutenir vos pompiers et disposer d’une caserne moderne pour le nord de l’Île ?

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Vous souhaitez préserver le charme de l’Île de Ré et notamment de l’un des Plus Beaux Villages de France, Ars en Ré ?

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Vous souhaitez stopper les mesures qui détruisent notre planète, par trop de bitumisation et d’urbanisation ?

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Vous souhaitez que vos impôts soient bien employés et non gaspillés en coûts de construction non optimisés ?

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Faites-le savoir à nos élus ! SIGNEZ NOTRE PÉTITION

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www.change.org/unebellecasernepourarsenre

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SIMPLE, FONCTIONNELLE, CONFORTABLE. FAISABLE RAPIDEMENT.
COLLECTIF DES HABITANTS D’ARS EN RÉ ET DU NORD DE L’ÎLE POUR LA SAUVEGARDE DE NOS VILLAGES
DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES EXTRAIT DU PLAN CADASTRAL Échelle d'origine 1/2000 1351300 1351400 5232700 5232700 5232800 5232800 actuel DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES EXTRAIT DU PLAN CADASTRAL Échelle d'origine 1/2000 (fuseau horaire de Paris) Coordonnées en projection RGF93CC46 Publiques Cet extrait de plan vous est délivré par cadastre.gouv.fr 5232700 5232700 5232800 5232800 R+1 proposition ACTUEL ACTUEL vues vers moulins PROPOSITION
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DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Département Échelle d'origine 1/2000 Échelle d'édition 1/1000 (fuseau horaire de Paris) Coordonnées en projection RGF93CC46 Publiques Le plan visualisé sur cet extrait est géré Cet extrait de plan vous est délivré par cadastre.gouv.fr 5232700 5232700 5232800 5232800 actuel DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES EXTRAIT DU PLAN CADASTRAL Échelle d'origine 1/2000 Échelle d'édition 1/1000 Cet extrait de plan vous est délivré par cadastre.gouv.fr 5232700 5232700 5232800 5232800 R+1 proposition ACTUEL ACTUEL vues vers moulins PROPOSITION
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Une nouvelle directrice pour l’école Sainte-Catherine

Déjà

professeure

des écoles à Sainte-Catherine,

Aude Levray a pris la tête de l’établissement

privé en cette rentrée 202 3 et succède ainsi à Isabelle Gilard.

légère hausse des inscriptions avec quelque 71 élèves répartis en une classe par cycle : soit 20 élèves en maternelle (cycle 1), et 51 autres en CP/CE1/CE2 (cycle 2) et CM1/CM2 (le cycle 3 comprend également la 6ème du collège avec l’établissement partenaire : Fénelon à La Rochelle). Une nouvelle professeure des écoles, Sylvie Richaud, vient aussi de rejoindre le corps enseignant et aura la classe de cycle 2.

Un été studieux, ponctué de travaux

scolaire

Aude Levray dirige désormais l’école maternelle et élémentaire Sainte-Catherine, le seul établissement privé sous contrat de l’Ile de Ré, appartenant au réseau Sagesse France. « Je suis dans l’enseignement depuis 17 ans et en fonction dans cette école depuis 10 ans, en charge des élèves de CM1 et CM2. J’ai suivi l’ensemble de ma scolarité en école privée et au-delà de la religion, ce que j’ai toujours apprécié, c’est le cadre proposé et la liberté pédagogique. Nous suivons les programmes de l’Education nationale mais nous avons une plus grande aisance pour les aborder et les mener à bien. Notre supérieur hiérarchique, contrairement au public, n’étant pas l’inspecteur mais le chef d’établissement, cela nous rend les choses plus simples à mettre en œuvre » nous confie-t-elle, tout sourire.

Quoi de neuf en cette rentrée ? Elle est heureuse de constater une

Dès sa nomination fin juin, Aude a pris sa fonction à bras le corps pour préparer la rentrée. Tout d’abord, à peine la porte de l’école franchie, on découvre l’étendue des travaux de rénovation. De jolies couleurs vives sur les murs et au sol, l’installation d’une voile d’ombrage, des affiches et dessins colorés sur les murs du préau… L’ensemble confère une ambiance gaie et accueillante au lieu. Les classes ont été repeintes aussi. Il y a comme un vent de renouveau qui souffle sur Sainte-Catherine, pour le plus grand plaisir des élèves et de leurs parents. Réputée dynamique, pleine de ressources, très à l’écoute des enfants tout en étant stricte, Aude Levray déborde de projets !

Une école qui met en valeur les talents pluriels

A taille humaine, cette école bénéficie d’un état d’esprit très familial. L’une des priorités du projet d’établissement est d’ailleurs de continuer à favoriser le lien avec les parents pour mener des projets novateurs mais aussi qu’ils se rendent compte du « métier »

A CTIVITÉS P OUR ADO L ESCENTS

d’élève. É videmment, maintenir la rigueur tout en développant l’esprit critique et la créativité sont également au programme. Trouver le juste équilibre entre l’acceptation des différences et la promotion des diversités qui unissent tout un chacun. Il s’agit aussi et toujours de mettre en valeur les talents des élèves accueillis et la culture de l’émerveillement. Tout cela est rendu possible grâce à la poursuite des projets en lien avec l’UNESCO, autour de l’environnement notamment, sur la thématique du patrimoine qui est le nôtre, comme l’eau et la forêt. L’ouverture au monde et aux autres demeure un fil conducteur. Tout comme l’éveil à la foi à raison d’une heure par semaine.

Pour atteindre ces objectifs, l’école Sainte-Catherine met en place des propositions diversifiées depuis de nombreuses années, à l’image du vendredi sans cartable, dont les aprèsmidis sont ouvertes à de nombreux ateliers de musique, théâtre, danse comme la capoeira cette année ou encore la création artistique grâce à la présence d’intervenants extérieurs.

« Nous sommes en train de composer un hymne de l’école en écho aux Jeux Olympiques prévus en 2024 », nous confie Aude Levray.

Une année scolaire sous le signe d’une nouvelle impulsion Parmi les nouveautés de cette rentrée, c’est l’instauration d’un conseil d’établissement, à raison d’une fois par trimestre. Le but ? Favoriser l’échange et la réflexion, réécrire et réinventer le projet éducatif, pédagogique et pastoral. En résumé, Aude rappelle que les valeurs associées à Sainte-Catherine

sont l’intelligence collaborative. Chacun doit trouver sa place, qu’il soit en grande réussite scolaire ou plus fragilisé. « L’idée de notre projet pédagogique est vraiment de coller le plus près possible aux besoins des enfants, en travaillant par palier pour qu’ils éprouvent du plaisir à venir à l’école, notre travail est de leur donner l’envie. Nous essayons également de mettre en place beaucoup de bagages méthodologiques qui seront très importants pour le second degré », nous explique Aude Levray.

« Parmi les projets d’ouverture au monde, une grande expédition scientifique au Canada se prépare pour 2024… Quant au futur proche, nous organisons, en collaboration avec l’association des parents d’élèves, le 22 septembre prochain de 17h à 19h, des Olympiades qui se dérouleront au stade de La Flotte. Ces rencontres permettront de fédérer l’ensemble des familles en ce début d’année et seront suivies d’un apéro-dînatoire.

Nous allons aussi lancer un appel aux dons sur le portail « j’aide mon école » car des travaux d’envergure restent à réaliser, revoir le système de chauffage de l’école et améliorer les locaux notamment. A noter que ces dons sont défiscalisables. Nous souhaitons également investir dans du matériel pour la cantine afin d’améliorer l’autonomie des enfants au niveau du plat chaud. A mon sens, toute la force de cette école c’est l’esprit familial et la bienveillance qui y règne. Les grands sont tuteurs des petits et l’entraide est omniprésente », nous explique Aude qui prend son rôle très à cœur.

Ré Jeunesse mise sur les 14/17 ans pour la rentrée

18 mois environ après la prise de compétence par la Communauté de Communes, l’heure est au bilan pour Ré Jeunesse

Et la rentrée se présente sous les meilleurs auspices : notamment grâce au bon démarrage du nouvel espace sur Ars, les 3 centres Ré Jeunesse ont fait le plein l’année passée, avec 130 jeunes accueillis de manière régulière. Ré Jeunesse poursuivra donc son développement cette année encore, avec par exemple un projet de déménagement dans des locaux plus spacieux pour le centre d’Ars, ou encore la transformation du préau du centre du Bois en local dédié aux grands ados.

Il reste en effet une difficulté pour Ré Jeunesse : arriver à fédérer les ados de la tranche d’âge 14/17 ans, plus difficile à faire venir que les 11/14 ans. Pour cela, plusieurs actions ont été mises en place. Tout d’abord, Ré Jeunesse offre l’inscription dans

ses centres pour les lycéens, soit une économie de 30 à 60 € pour les familles. Des activités leur seront également dédiées tout au long de l’année, et notamment sur le centre du Bois, le seul à proposer un service de navettes sur toute l’île de Ré. Ces activités, comme l’ensemble du programme de Ré Jeunesse pour cette nouvelle année, ont été présentées lors des journées portes ouvertes des centres, les 13 et 16 septembre.

Ré Jeunesse propose également une soirée dédiée au 14/17 ans, le 29 septembre, à18h, sur la plage de la Cible. Autour de pizzas partagées avec les membres de l’équipe, les jeunes pourront échanger sur des projets collectifs qu’ils souhaitent mettre en œuvre dans les prochains

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R ENTRÉE SCO L AIRE
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Aude Levray, passionnée par son métier et animée par le rapport humain. mois, avec de possibles subventions de la Communauté de Communes de l’île de Ré à la clé. L’équipe Ré Jeunesse s’attache tous les ans à créer un vrai projet pédagogique pour chaque centre.
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Lucile Dron Lucile Dron

MERCI

À TOUS CEUX QUI ONT FAIT DE CET ÉTÉ, UNE FÊTE.

La Villa, success-story et tracasseries d’un bar-resto ouvert à l’année

Le restaurant-bar La Villa, à Saint-Clément des Baleines, est un établissement ouvert à l’année. Toutes les générations s’y pressent tout au long de la journée, en faisant un lieu de vie central du village. Rançon de la gloire : quelques plaintes pour nuisance sonore ont émaillé l’été des propriétaires.

Même en ce début du mois de septembre, alors que le gros des touristes a déjà quitté Saint-Clément, la terrasse de La Villa est encore animée. Ce soir-là, c’est un match de rugby qui attire un public désireux de passer un moment convivial. « On va diffuser tous les matchs de l’équipe de France pendant la coupe du monde de rugby », explique Olivier Cartier, l’un des trois associés propriétaires des lieux. « Cet hiver, on refera aussi des soirées à thème car ça a cartonné l’hiver dernier. Pour la soirée raclette par exemple, on avait fait plus de 120 couverts. Et en plein mois de janvier, c’est un exploit ! Il y a même des gens qui venaient du sud de l’île pour cela ! » Les idées d’Olivier et de son équipe pour animer le centrebourg toute l’année et permettre aux Villageois et autres nordistes de se retrouver, ne manquent pas. Un « after work » devrait ainsi voir le jour les vendredis soirs, avec planchas et DJ.

Être ouvert à l’année, un engagement

« L’objectif quand on a ouvert La Villa », explique Olivier Cartier, « c’était bien d’en faire un lieu ouvert à l’année. Pour que les gens qui habitent ici n’aient pas à attendre le mois d’avril pour aller boire un verre ! Quand nous sommes arrivés, il n’y avait aucun restaurant l’hiver à Saint-Clément. On répond à une vraie demande. Un bar, un resto, c’est un lieu de vie sociale important pour les petits villages ». C’est donc un vrai engagement pour le bien de l’île, et le bien-être de ses habitants, qu’ont pris Olivier et ses deux associés, Charline et Xavier Duval, en rachetant l’ancien restaurant Le Chat Botté en mars 2020. Les débuts ont été difficiles, avec les multiples confinements de la crise sanitaire. Mais aujourd’hui,

après deux ans d’activité pleine, le lieu s’est désormais fait une place de choix dans le cœur des résidents permanents ou secondaires, comme des touristes. Que ce soit en fin de matinée pour boire un café, en début de soirée à l’heure de l’apéro ou au sein du restaurant pour un dîner en famille, les places sont très chères en pleine saison. Pour cela, La Villa emploie quinze personnes de juin à octobre, et sept personnes à l’année. Être ouvert à l’année est aussi un engagement lourd. « La fréquentation reste très faible en hiver. J’ai déjà fait des journées à 28 euros ! Avec du staff à payer, et des charges de plus

en plus lourdes. On pourrait prendre l’argent l’été, et partir pour l’hiver, comme beaucoup ici. Mais nous on veut rendre ce service aux gens d’ici. » Selon lui, l’été doit donc être source de rentrées d’argent. « Pour payer les mois d’hiver où on perd de l’argent, nous avons décidé d’être ouvert tous les jours, en juillet et août, jusqu’à 2h du matin », explique Olivier Cartier.

Une plainte pour tapage nocturne en attente de jugement Une décision qui impacte le voisinage, notamment à 2h quand tous les jeunes sortent de l’établissement. La Villa a dû faire face au cœur de l’été

à trois contrôles de gendarmerie suite à des appels pour nuisances sonores, tous issus du voisinage proche. « Tout s’est très bien passé, car nous sommes toujours dans la légalité. La musique n’est pas trop forte, et les jeunes se tiennent bien, il n’y a pas d’excès ! Mais une de ces plaintes a été officiellement déposée en gendarmerie pour tapage nocturne. En plein mois d‘août, avec du travail par-dessus la tête, j’ai dû aller faire une audition d’une heure à la gendarmerie d’Ars ! Nous sommes en attente du jugement, mais cela pourrait avoir de lourdes conséquences pour nous. Et vraiment, être traité comme un délinquant parce qu’on fait vivre le village, ça fait mal. Aujourd’hui je réfléchis. Est-ce que ça vaut le coup de faire tous ces sacrifices ? L’hiver on me félicite d’être ouvert, et l’été on me dit : vous faites trop de bruit ! J’ai eu vraiment l’impression d’être le vilain petit canard du village à maintes reprises. On a effectivement des soirées avec une centaine de personnes jusqu’à 2h, forcément ça rigole, ça fait un bruit de fond. Mais pendant ce temps, ces jeunes, ils ne font pas n’importe quoi dans les rues du village. Tout ça parce que des résidents secondaires viennent passer deux semaines ici ! Ils sont pourtant bien contents de pouvoir écrire sur leurs annonces de location que leurs maisons sont proches des commerces. J’aimerais être un peu plus soutenu et que la mairie, notamment, accorde moins d’importance aux gens qui râlent. »

En ce mois de septembre, le calme revient progressivement au sein du village. Les ouvertures jusqu’à 2h du matin resteront occasionnelles, et les voisins proches se font beaucoup plus rares. Les habitués, eux, sont heureux de retrouver plus facilement une place en terrasse ou au sein du restaurant, et cela, pour tout l’hiver.

Le Réfectoire, du nouveau sur le port de Saint-Martin

Il a pris possession des lieux le 11 juillet dernier et n’a donc fait qu’un tiers de sa première saison.

Originaire de SeineMaritime où il est déjà restaurateur et cuisinier, François Poret a fréquenté l’Île de Ré pendant 15 ans. Changement de vie, il vend son restaurant (déjà sur le thème de l’Île de Ré), choisit de

s’installer ici et cherche une affaire à reprendre. Ce sera le 53 quai de la Poithevinière. L’ex bar Kokot. « Mais Kokot n’est plus », énonce-t-il, précisant qu’il souhaite donner un nouveau cap à un lieu à la réputation un brin sulfureuse.

« Je souhaite en faire autre chose », poursuit François Poret, reconnaissant avoir jusqu’alors privilégié le côté restaurant, avec une carte renouvelée tous les deux mois autour d’une cuisine maison privilégiant les produits rétais autant que possible. Le bar ? Il est résolument et volontairement très

sélectif sur sa clientèle.

On aime : un menu à 35 € le dimanche midi sous le signe du 3 pour 3 entrées, 3 plats, 3 desserts. Et l’idée d’une Journée Guinguette pour ensoleiller la rentrée d’une nouvelle adresse ouverte à l’année.

Le R éfectoire - 53 quai de la Poithevinière à Saint-Martin 05 46 55 34 99 - Sur Fermé le dimanche

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S AINT- CL ÉMENT DES BA L EINES
Olivier Cartier, l’un des trois associés de La Villa, sur sa terrasse, pendant une rediffusion de la coupe de monde de rugby.
© Aurélie Bérard
PLR
N OUVEAU L IEU
© Le Réfectoire
Jolie cour, terrasse sur le port, intérieur lumineux… Une adresse à découvrir. soir.

De belles et généreuses associations

Elles étaient nombreuses présentes, habituelles et petites nouvelles dans le paysage rétais, pour présenter leurs activités à des visiteurs venus très nombreux dès l’ouverture des festivités à 10h du matin.

Derrière ces associations et leurs stands, des bénévoles engagés, souriants, généreux, doués... qui font vivre l’île de Ré toute l’année et proposent une multitude d’activités pour les enfants, les ados et les adultes.

Depuis les Restos du Cœur et les associations de protection des chats, jusqu’au Foyer du Bois-Plage, en passant par le Viet Vo Dao, le SCR (rugby) ou encore EquipassionCaval-Ré, sans oublier Le Nautilus, les Gaillards du Pertuis... et tant d’autres, ils étaient (presque) tous là.

Les deux compères de «La LocoMobile de Mr Lépo» ont contribué à cette chaude ambiance, tout comme les food trucks, la buvette et la restauration ou encore le stand de maquillage pour les enfants.

Nombreuses furent les démonstrations, tout au long de la journée : Taï Chi, karaté, zumba, gym douce, twirling, escrime, viet vo dao, hip hop & break dance, judo, percussions corporelles... ont animé le terre-plein central, suscitant de nouvelles vocations.

La nouvelle configuration des stands, s’étalant tout le long du sentier principal de La Barbette, a offert une meilleure viisbilité à chaque association et la fête n’a pas désempli de la journée. La fête des associations est une valeur sûre, à l’image de toutes celles qui y participent.

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FÊTE
Nathalie Vauchez
DES A SSOCIATIONS
Sous un chaud soleil de fin d’été, 93 associations ont accueilli les visiteurs, durant toute la journée du 10 septembre. Un dimanche de fête, pour attaquer la rentrée d’un bon pied !
1ère participation à la fête pour Emmanuelle Chaussat de Caval’RéPoney Club Equipassion. Plus intimidées qu’à cheval, Manon, Méline, Ilana et Loriana sont entourées d’Olivier Falorni (député), Sabine Gervais (suppléante) et Lionel Quillet (président de la CdC). La Locomobile de Mr Lépo a arpenté les allées du parc de La Barbette, ambiance garantie ! Tout en bleu... le président Marc Lachaumette et quelques membres du Nautilus proposent un baptême de plongée à la piscine AquaRé, jeudi 5 octobre à 19h45. Virginie Horwitz, collaboratrice de la CdC de l’île de Ré, veille à tout. L’organisation de la fête des associations demande beaucoup de travail en amont et le Jour J. Catherine Dard, présidente des Restos du Cœur - Île de Ré a le sourire, d’autant que Lionel Quillet, président de la CdC vient de lui annoncer que, lors du prochain Conseil, il proposerait aux élus communautaires de voter une subvention de 10 000 € pour soutenir l’antenne locale.
© Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez
Les représentantes des associations de protection des chats et de One Voice avec Patrice Raffarin et Jean-Paul Héraudeau.

Le nouveau préfet est arrivé

Sa première fonction officielle a débuté dès lundi matin 11 septembre avec une pratique commémorative allée du Mail à La Rochelle pour le dépôt d’une gerbe au monument aux morts. L’occasion de saluer différentes délégations sous tutelle du ministère de l’intérieur présentes pour l’occasion, l’un de ses représentants, le Colonel Rémi de Gouvion Saint-Cyr, patron du groupement des gendarmes du département, lui souhaitait : « Bienvenue en Charente-Maritime, c’est un territoire attachant. »

Brice Blondel, après avoir été ces trois dernières années chef de cabinet du président Emmanuel Macron, devient le nouveau préfet

de Charente-Maritime, en prenant la suite dimanche 10 septembre dernier à minuit de son prédécesseur Nicolas Basselier*.

Le successeur de Nicolas Basselier, père de deux enfants, connaît la Charente-Maritime pour y avoir passé des vacances en famille, mais l’ É narque a d’autres priorités. Il souhaite surtout être sur le terrain, le plus possible au contact des élus, des petites collectivités et plus particulièrement celles qui peuvent se sentir isolées face à des catastrophes tel le séisme à La Laigne où il s’est rendu dès le lendemain.

Olivier Tradition,

Ne vous trompez pas dans la recherche de votre artisan toiturier, faites confiance à un spécialiste ! L’Entreprise Olivier Tradition est, depuis plusieurs générations, votre professionnel reconnu pour son sérieux et son savoir-faire. Sa palette d’interventions s’étend de la couverture sous toutes ses formes, à la charpente, la zinguerie et Velux. Yannick, chef d’entreprise depuis 21 ans, travaille en étroite collaboration avec les plus grands noms des fabricants français et européens pour obtenir les meilleurs matériaux en qualité et en termes d’aspect extérieur. Il participe à l’élaboration d’une gamme pour remettre en valeur l’architecture de l’île. Il s’attache à rigoureusement sélectionner les coloris des éléments à mettre en œuvre par ses équipes (17 personnes). « Je n’hésite pas à acheter une tuile un peu plus cher si je sais que son coloris est en harmonie avec la tradition rhétaise. Depuis les années 2000, certains fabricants nous ont inondés de produits industriels à bon marché. La conséquence est que nous avons perdu en qualité de paysage puisque les teintes des couvertures ne correspondent plus à la véritable île de Ré ».

« Je souhaite maintenir l’ordre républicain et la cohésion sociale, m’investir avec l’ensemble des élus, avoir une attention particulière pour les élus ruraux ou issus de communes enclavées. Aller à leur rencontre, m’investir pour assurer le soutien de l’Etat, sa présence au quotidien, qu’il s’agisse du préfet, des souspréfets et de l’ensemble des services de l’Etat dans le département. » La question des sous-préfets sur le terrain est « essentielle » souligne le préfet, pour annoncer la future venue d’un préfet délégué sur le territoire pour prêter mains fortes et renforcer l’équipe vouée aux fonctions de l’Etat.

Une visioconférence avec l’ensemble des 463 maires de la CharenteMaritime et le Conseil départemental est programmée avant la fin du mois de septembre.

Rassurez-vous, Yannick saura également vous conseiller afin que votre maison corresponde à ce que vous êtes venu chercher dans ce petit coin de paradis. « Nos clients ont besoin d’être guidés dans leur

choix, nous les conseillons jusqu’à la livraison des travaux ». Ne soyez plus soucieux des travaux qui se dérouleront durant votre absence. « Nous mettons un point d’honneur à rendre un travail propre et soigné. Je répète toujours à mes employés que nos clients ne doivent pas s’apercevoir que nous sommes passés. C’est signe que nous avons bien travaillé. Lorsqu’ils reviennent enchantés par nos conseils et notre réalisation, nous savons que c’est notre meilleure carte de visite ». Alors, comme on dit, vous pouvez y aller les yeux fermés.

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Valérie Lambert
PRISE DE F ONCTION
*Nicolas Basselier est désormais directeur adjoint de l’Institut des Hautes Études de la Défense nationale.
« Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin » a énoncé à plusieurs reprises le nouveau préfet de Charente-Maritime lors de sa présentation lundi 11 septembre aux médias.
© Valérie Lambert
Le nouveau préfet Brice Blondel a pris ses fonctions officielles le 11 septembre.
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Indéfectible soutien à la SNSM-Ile de Ré

Après deux ans d’une petite cérémonie réduite à sa plus simple expression, l’URCAN a renoué le 7 septembre avec la soirée dédiée à la SNSM-Ile de Ré.

Ils ont beaucoup œuvré pour cette soirée », déclare le Président de l’URCAN* Régis Baudonnière, citant et remerciant un à un les présidents des associations nautiques insulaires. Le résultat est là et près de cent-vingts personnes ont répondu présentes à l’invitation. Dans la grande salle des fêtes de Rivedoux avec vue imprenable sur l’océan, les longues tables dressées attendent les convives.

Une somme minimale de 14 600 €

Minimale car elle représente la somme globale récoltée par les associations en vue de cette soirée et ne comprend pas les dons individuels que peuvent faire par ailleurs leurs adhérents. 14 600 €, c’est donc le montant du chèque fictif remis à l’équipe de la SNSM-Ile de Ré, toujours émue de ce fidèle soutien. Une belle somme qui représente à

peu près « notre budget essence annuel », nous résume un peu plus tard son Président Denis Chatin, reconnaissant. Le carburant, évidemment un gros poste financier subissant de plein fouet l’inflation. A date, l’équipe a passé 750 heures en mer depuis le début de l’année. Et devra l’année prochaine changer les moteurs de la SNS-458, soit une dépense de 40 000 € environ. Alors c’est sûr le soutien financier est plus que jamais nécessaire, même lorsqu’il est modeste comme ce chèque de 115 € remis par le traiteur qui a choisi de reverser 1 € sur le coût du repas servi ce soir-là. Un geste qui a particulièrement touché Denis Chatin.

Premier bilan 2023

Selon la tradition, le président de la station rétaise présente ensuite le détail des opérations de sauvetage survenues depuis le début de l’année. « 2023 a démarré sur les chapeaux de roue » énonce-t-il d’emblée. En effet dès le 20 janvier, c’est un bateau de pêche qui chavire et malheureusement un décès à déplorer puis un navire en dérive dans les pertuis et douze personnes à l’eau… chavirages de catamarans avec personnes portées disparues, nageurs en difficulté, avaries, pannes moteurs, kite-surf, jet-ski, hommes à la mer, navires avec voies d’eau… A signaler aussi deux recherches d’enfants sur la plage dont un de 6 ans parti de Gros Jonc et retrouvé au Boutillon, deux sauvetages « insolites », celui des dauphins à Loix et d’un tracteur dans la fosse de Loix, et deux heures perdues en mer pour une simple panne d’essence. Ce sont au total 67 interventions dont 25% de nuit et certaines jusqu’en Vendée pour un total de 152 personnes impliquées dont deux décès, deux blessés graves, quelques blessés légers et quatre sauvetages avec la participation de l’hélicoptère

Dragon 17. Est-ce un signe des tensions économiques ? Denis Chatin relève « un peu plus d’assistance à des navires mal révisés. »

Tout cela étant l’ordinaire de l’équipe de la SNSM rétaise, maintenant son rythme d’entraînement hebdomadaire en toutes saisons et par tous les temps.

Laissons la conclusion au maire de Rivedoux, seul élu présent ce soir du 7 septembre et ravi d’accueillir « cette belle assemblée ». Notant que tous les villages du territoire sont ici représentés et « que très souvent on oublie l’Ile de Ré côté mer et ses associations », Patrice Raffarin réaffirme l’importance de la SNSM. « Nous, les élus, avons besoin de votre présence, vous êtes les vigies de la mer », affirme-t-il avant d’ajouter : « être raisonnable et responsable est la meilleure façon de vous témoigner notre gratitude et notre affection ». Un point sur lequel tout le monde ne peut qu’être d’accord.

*URCAN : Union Rétaise des Clubs et Associations Nautiques

Ala soirée du 7 septembre, Denis Chatin avait laissé planer le suspens sur les trois prochains week-ends, attendant un signe de la météo. Signaux au vert une semaine plus tard. Après avoir fait le tour de l’île à la nage l’année dernière, les nageurs de la SNSM-Ile de Ré ont cette fois rejoint Les Sables-d’Olonne, avec la perspective d’une nuit un peu compliquée. « Avec les courants et un coefficient de 87, on va reculer », a-t-il annoncé « Chapeau bas, c’est quand même s’infliger de la fatigue, de la souffrance et un risque pour une cause noble » a affirmé le Maire de Saint-Martin Patrice Déchelette, présent au départ du port le vendredi 16 à 15h.

Dûment équipés et encadrés pour assurer leur sécurité, trois nageurs ont plongé, un changement étant prévu toutes les heures, moins en cas de crampes ou de souci bien sûr. Attendue et accueillie aux Sables-d’Olonne par ses collègues vendéens, l’équipe est ensuite rentrée directement et pas à la nage, évidemment. Une étape de plus sur un projet plus vaste, Denis Chatin souhaitant chaque année rallier une station SNSM en remontant vers le nord. L’île d’Yeu est à ce jour visée pour 2024, avant Noirmoutier puis la Bretagne. « Nous serons là demain pour la Fête du Coquillage » a-t-il affirmé avant de plonger. PLR

ÎLE DE RE COLLECTION

1 5 bis rue Jean Jaurès SAINT-MARTIN DE RE

1 rue du Général de Gaulle LA FLOTTE EN RE

D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE

Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE

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S AUVETA G E EN MER
Autour de la SNSM, la grande famille de la mer montre une solidarité sans faille.
© PLR
Ile de Ré - Sables-d’Olonne à la nage, c’est fait !
© PLR
Ile de Ré Collection @iledere collection
Trois petites taches orange, celles des bouées attachées aux nageurs, et des fusées bien sûr pour saluer leur départ.
E-mail : ilederecollection@yahoo.com

Les espèces tropicales sur nos côtes, signe du changement climatique ?

de physalies, une cousine de la méduse particulièrement urticante, témoigne d’un changement de la biodiversité marine. Avec le réchau f fement rapide des océans, ce phénomène devrait s’accentuer. Explications.

En tout début d’année 2023, des milliers de physalies s’échouent sur les côtes vendéennes et charentaises, et notamment sur l’île de Ré. De couleur bleu électrique, avec des reflets roses, ce magnifique invertébré marin attise la curiosité des promeneurs, intrigués par cette sorte de « méduse » qu’ils n’ont jamais vue auparavant. « C’est un organisme gélatineux, mais composé de plusieurs parties indépendantes pour la nutrition, la reproduction ou les déplacements, contrairement à la méduse qui regroupe toutes ces fonctions », décrit Jean-Michel Maggiorani, biologiste à l’aquarium de La Rochelle.

Cette espèce de la famille des siphonophores, cousine de la méduse, est plus habituée aux côtes du large de l’Afrique et du Portugal que celles de l’Hexagone. Si le phénomène est récent sur nos côtes, la physalie avait pour la première fois défrayé la chronique sur le littoral aquitain en 20111. Nous étions en plein mois d’août, et près d’un millier de baigneurs avaient été piqués sévèrement, entraînant la fermeture de plusieurs plages. « Ce sont des organismes plus dangereux et plus urticants que les méduses présentes sur la côte charentaise », explique Jean-Michel Maggiorani. Dotée de filaments de 10 à 30 mètres de long, la physalie a cette capacité d’injecter son venin à longue portée. « Elle vit dans les eaux tropicales, beaucoup plus pauvres en plancton. Comme elle ne peut se permettre de louper la moindre proie, la physalie s’est dotée de ces filaments très longs et urticants qui représentent

une arme extrêmement puissante », commente le biologiste. Un simple contact peut provoquer une piqûre, mais lorsqu’un baigneur se trouve entortillé par un de ses filaments, il peut subir de nombreuses brûlures, potentiellement graves chez les personnes fragiles. Les principaux symptômes sont les vomissements, les maux de tête, mais également des crises de tachycardie, voire des atteintes respiratoires ou circulatoires. On estime que 10% des cas de piqûres nécessitent une hospitalisation. Le 31 juillet dernier, sur la plage de Contis, trois baigneurs ont été héliportés vers l’hôpital de Dax après de graves piqûres. En outre, l’action du venin peut entrainer des pertes de connaissances. « Le principal risque est alors la noyade » , commente Jean-Michel Maggiorani.

Migrations à double sens

En Charente-Maritime, quelques promeneurs ont repéré des spécimens échoués début août (voir photo), notamment du côté de Vaux-sur-Mer, mais leur nombre est impossible à quantifier. « C’est difficile à évaluer car on en entend surtout parler lorsqu’il y a des accidents et des besoins d’hospitalisation. En ce moment, ce n’est pas le cas », commente Jean-Michel Maggiorani. Contrairement aux méduses qui se déplacent surtout au gré des courants marins, la physalie a également cette capacité de se déplacer avec le vent. Un petit appendice, qui dépasse légèrement à la surface de l’eau, joue le rôle d’une véritable voile ! D’où son surnom de galère portugaise, qui évoque les célèbres voiliers lusitaniens. Si les arrivages de physalies sur nos côtes sont donc très dépendants des courants et des vents dominants, tout porte à croire qu’elles pourraient s’installer durablement sur la façade hexagonale. « Avec le réchauffement climatique, on peut s’attendre à les voir de plus en plus Plus l’eau se réchauffe, plus elles vont trouver des conditions propices pour se reproduire et se nourrir », commente le biologiste.

Lorsque la température maximale de l’eau était habituellement com-

prise entre 20 et 22 degrés l’été, elle est désormais comprise sur la façade atlantique entre 22 et 24°. La mer Méditerranée connait une « tropicalisation » encore plus marquée, avec des températures maximales proches de 28° cet été. Logiquement, de nouvelles espèces y trouvent des conditions beaucoup plus favorables. Sur la côte basque, c’est une microalgue tropicale, Ostreopsis, qui fait parler d’elle depuis 2021 en provoquant des intoxications et des fermetures de plages2. Outre les physalies, les biologistes ont constaté ces dernières années l’arrivée sur la côte atlantique de certaines espèces de barracudas, de balistes et de carangues. Ces nouvelles espèces, qui se nourrissent de nombreuses larves de poissons ou de crevettes, entraînent une raréfaction des ressources et entrent en compétition avec les espèces déjà présentes sur nos côtes. « Ça peut fortement perturber la biodiversité locale, et même devenir un fléau », estime Jean-Michel Maggiorani. Au-delà de ce phénomène, c’est le réchauffement climatique même qui pourrait entraîner une migration massive des espèces endémiques, toujours à cause du réchauffement des océans. « Les migrations se déroulent dans les deux sens, avec l’arrivée de nouvelles espèces et le départ d’autres. Celles

présentes sur nos côtes risquent de migrer vers des eaux plus froides au nord, plus adaptées à leur métabolisme », explique le spécialiste. Ainsi, les scientifiques ont déjà constaté une raréfaction de poissons comme la morue, la baudroie ou le tacaud, partis chercher des conditions plus favorables au nord. « Et ce phénomène ne fera que s’amplifier », prévient Jean-Michel Maggiorani.

Aurelia Aurita, une des espèces de méduses les plus communes sur nos côtes. Elle est considérée comme inoffensive car son venin est sans réel danger pour l’Homme.

1) Une envenimation collective avait déjà eu lieu en 2008, mais seulement sur une plage des Landes.

2) D’origine tropicale mais déjà présente en Méditerranée depuis une vingtaine d’années, elle peut provoquer des symptômes de type grippal (forte fièvre et toux), des irritations cutanées et des troubles gastriques. Près d’un millier de personnes en ont été victimes depuis son apparition sur la côte basque.

Le choc anaphylactique découvert grâce au venin de physalie

En 1901, le prince Albert 1 er de Monaco convie le professeur Charles Richet et le zoologiste Paul Portier à une expédition océanographique au Cap-Vert et aux Açores pour étudier la nature du poison contenu dans les physalies. A l’époque, on avait remarqué que les pêcheurs, en contact avec les physalies, subissaient des lésions cutanées très douloureuses. De retour au laboratoire de physiologie de la faculté de médecine de Paris, Richet et Portier expérimentent en 1902 le phénomène de choc anaphylactique (réaction allergique sévère à certaines substances) en injectant des doses de toxines de physalie sur des chiens. Charles Richet poursuivit ses travaux sur l’anaphylaxie de 1902 à 1911, pour lesquels il reçut le prix Nobel de médecine en 1913.

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BIODIVERSITÉ ET RÉCHAU FF EMENT C L IMATI Q UE
L’échouage régulier
© Aquarium de La Rochelle Une physalie photographiée par un baigneur le 3 août dernier sur la plage du Conseil à Vaux-sur-Mer.
© Sylvain Bineau
Diagnostics immobilier professionnels et particuliers
www.patrick-petit.fr

Ré Avenir se mobilise pour la rénovation énergétique

Au cœur de la transition énergétique, la rénovation de tous types de bâtiments. Un enjeu majeur qui concerne bien sûr l’Ile de Ré.

60% de l’énergie totale consommée et 45 % de rejet de gaz à effet de serre (GES), c’est le bilan énergétique du bâti rétais, « la partie résidentielle (logement permanent ou secondaire) représentant les deux tiers de cet impact », précise le communiqué de presse de l’association Ré Avenir qui a choisi ce thème pour son évènement annuel, le 4ème depuis sa création en 2019.

Les chiffres sont élevés mais rien d’étonnant à cela puisque « sur les 25 000 logements recensés, 90% sont des maisons individuelles et 40% d’entre elles ont été construites avant 1975 », époque où la perspective du réchauffement climatique n’était que l’affaire des scientifiques du GIEC.

Pour la planète et le porte-monnaie

Outre l’enjeu écologique, la sobriété énergétique a pris une résonnance particulière en ces temps inflationnistes et le législateur a durci le

ton pour lutter contre les fameuses « passoires thermiques » : interdiction de mise en location et audit énergétique obligatoire préalable à la vente pour les logements classés F ou G sur le Diagnostic de Performance Energétique (DPE), autant de leviers pour conduire une transition incontournable.

Reste la réalité : des coûts financiers importants assortis de complexités aussi bien au niveau technique qu’administratif dans le recours aux aides financières possibles. En bref, le consommateur usager a bien besoin d’être conseillé et accompagné.

Un Forum Habitat Energie

L’initiative Ré Avenir est donc la bienvenue. Il s’agit pour l’association « d’aider les habitants de l’île à améliorer la performance énergétique de leur habitation », la démarche pouvant mener à des économies substantielles.

L’idée est donc de réunir en un même lieu les professionnels en la matière, avec d’une part un cycle de présentations autour des thèmes les plus courants et d’autre part un salon réunissant des entreprises locales. De l’isolation aux matériaux en passant par le mode de chauffage, les aspects juridiques et fiscaux, les aides possibles mais aussi écogestes du quotidien et pièges à éviter, il s’agira sur une journée de proposer aux Rétais une information fiable et des pistes concrètes.

U n film en introduction à La M aline

A noter que l’accès à l’ensemble du Forum sera totalement gratuit et qu’en fin de journée, le Président de la CdC Lionel Quillet interviendra pour présenter la politique du logement sur l’Ile de Ré.

Forum Habitat E nergie - Samedi 7 octobre à partir de 13h30 Salle polyvalente du Bois-Plage Tout le programme sur www.re-avenir.fr

En 1973, c’était de la science-fiction, aujourd’hui… Ré Avenir proposera en avant-première au Forum Habitat Energie la projection du film Soleil Vert, récompensé par le Grand Prix du Festival d’Avoriaz 1974. Un classique du genre qui résonne étrangement aujourd’hui…

Le pitch ? En 2022, les hommes ont épuisé quasiment toutes les ressources d’une nature mourante tandis que l’humanité sombre dans la pauvreté. Pour la nourrir, un nouvel aliment sous forme de pastille, le « soleil vert », derrière lequel se cache une glaçante réalité. … Rappelons que le mercredi 2 août a été cette année le jour du Dépassement, soit la date à laquelle l’humanité a consommé les ressources que la Terre peut renouveler en une année.

Soleil Vert - 5 octobre à 20h à La M aline Entrée gratuite et réservation conseillée auprès de La Maline

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E NVIRONNEMENT
DR
AVANT A PR È S

Bilan de saison à La Couarde

Rentrée municipale pour le maire Patrick Rayton et son équipe le 11 septembre et l’occasion d’évoquer l’été qui s’achève.

Mais avant d’aborder les grandes tendances et les détails du quotidien, quelques dossiers étaient à concrétiser par le vote du Conseil Municipal.

Subvention pour aménagement paysager

La demande concerne les rues de la Paix et Aristide Briand, dont la reprise des réseaux d’assainissement et d’eau potable a été effectuée par Eau 17 à l’automne dernier. Il s’agit désormais de finaliser l’opération en déminéralisant les deux axes et en réalisant un aménagement paysager « plus esthétique et qualitatif » incluant deux venelles situées rue Aristide Briand. Les places de stationnement sur zone seront traitées par des dalles en grès de couleur calcaire sur une surface de 206m² et 263m² verront la création d’espaces verts. Près de 30% de la surface totale aménagée bénéficieront ainsi d’une « gestion intégrée des eaux pluviales » pour un coût de plus de 247 K€ hors maîtrise d’œuvre.

Pour ce faire, l’équipe municipale valide une demande de subvention auprès du Conseil départemental au titre du fonds de revitalisation, « dans la limite de 25% d’une opération maximale de 92 K€ ».

Du côté de La Passe

Il est demandé au Conseil municipal de valider la demande d’enfouissement des réseaux aériens à La Passe et le long de la RD 735 entre le giratoire de La Passe et la route d’Ars. Une démarche qui intervient parallèlement au projet de piste cyclable sur le secteur. « L’effacement des réseaux est une anticipation », précise Patrick Rayton. Entre délai d’étude et phase opérationnelle, il faudra environ un an au SDEER pour mener cette opération à terme, le syndicat prenant en charge 50% du coût et une aide pouvant être sollicitée

par ailleurs auprès du Département concernant les réseaux téléphoniques. Les crédits nécessaires seront inscrits au budget 2024.

Une saison 2023 plutôt positive « Tout s’est plutôt bien passé », souligne Patrick Rayton, « sauf la première semaine des vacances », poursuit-il, évoquant brièvement la succession d’évènements graves (plusieurs accidents cyclistes dont un décès et l’incendie à l’entrée). É conomiquement, « il y a eu un gros creux au camping début juillet entraînant quelques inquiétudes », poursuit le conseiller délégué en charge du camping Le Rémondeau. Celui-ci fait quand même « une belle saison, avec un taux d’occupation légèrement inférieur mais un chiffre d’affaires en hausse suite à l’augmentation des prix de 7% », précise Jean-Yves Dutertre.

De vrais points de satisfaction

Le centre de loisirs a vu « beaucoup d’enfants de l’extérieur et eu des retours particulièrement satisfaisants, tant sur l’accueil que sur les activités proposées », se réjouit la Conseillère déléguée Carine Lutt.

Même discours dans un autre domaine pour Peggy Luton et le feu d’artifice du 14 juillet organisé pour la première fois sur le site du Goisil, même si quelques détails d’organisation sont à améliorer.

Quelques soucis quand même

La commune a connu quelques soucis en termes de sécurité et de nuisances nocturnes, même si « les professionnels ont joué le jeu après une réunion très pragmatique en pré-saison », souligne le 2 ème Adjoint Denis Giraudeau. Comme à l’habitude, les troubles surviennent souvent à la sortie de La Pergola et Patrick Rayton regrette, cette année encore, une présence trop légère de

Les enfants, à la fois acteurs et participants aux Puces de Mômes le 16 septembre.

la gendarmerie. « La police municipale a assuré 36 nuits, mais La Couarde ne peut pas encadrer 7 jours sur 7 », affirme le maire. « Il y a un vrai souci », poursuit-il, évoquant « des plaintes parfois fondées qui remontent à la préfecture et créent une pression pouvant conduire à des fermetures administratives. Or La Pergola est le seul endroit où les jeunes peuvent se retrouver », rappelle l’élu pour tout dire assez mécontent.

U n après-midi de septembre

Après avoir échangé rapidement sur la rentrée, le dernier épisode de chaleur et l’arrivée de la nouvelle institutrice à l’école, Patrick Rayton conclut la séance par la prochaine date de Conseil : ce sera le 16 octobre.

Pauline Leriche Rouard

*SDEER – Syndicat d’Electrification et d’Equipement Rural de la Charente-Maritime.

En ce week-end du 16 septembre, tandis que l’Ile de Ré s’agite de toute part, entre Ré Swim Run, Journées du patrimoine, Festival Fleur de Sel et Fête du Coquillage, il règne dans les rues du village une atmosphère sereine et paisible. Grande Rue, sur des toiles colorées posées à même le sol, jeux de société, poupées Barbie et autres jouets. Belle idée que ces « Puces de Mômes » tenues par les enfants eux-mêmes. Du côté de l’église on joue au Jeu de la Grenouille, les estivants de septembre savourent le soleil en terrasse du café Les Mouettes et, couardaise dans l’âme, l’Association de Protection des Sites de La Couarde (APSC) a posé un stand devant l’église. Chacun savoure le calme retrouvé après le rythme effréné de la haute saison… en un mot, la douceur de vivre rétaise.

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« Fleur de sel », un festival engagé qui a de l’avenir

La 1 ère édition du festival Fleur de sel s’est tenue le dimanche 1 7 septembre aux Portes-en

Ré. Un

évènement festif et pédagogique, initié par le Département, qui a réussi son pari : mettre en valeur ce patrimoine séculaire rétais et lui donner de la visibilité.

Animations ludiques, conférences pédagogiques ou encore dégustation de recettes originales élaborées par des chefs-cuisiniers. Le Département et les sauniers de l’île de Ré, en partenariat avec l’Ecomusée du marais salant de Loix et la Communauté de Communes, n’ont pas lésiné sur les animations pour faire de l’évènement, dès sa première édition, un futur incontournable de la filière. Et le public est venu nombreux, heureux d’en apprendre davantage sur cette activité indissociable de l’île de Ré, mais aussi désireux de soutenir les professionnels. À midi, 1300 visiteurs avaient déjà été comptabilisés.

Cet évènement, initié par le Département, n’aurait pu avoir lieu sans l’implication à la fois de la Coopérative des sauniers de l’île de Ré, mais aussi de l’Association des producteurs de sel de l’île de Ré. C’est donc la totalité des sauniers rétais qui était représentée, qu’ils soient coopérateurs ou indépendants, et une bonne partie d’entre eux a participé à la fête en ce 17 septembre, soit en tenant des stands de présentation, soit par des visites commentées des marais salants. Les sauniers de l’île d’Oléron étaient également présents, puisque ce festival entend défendre la saliculture départementale dans son ensemble, même si l’île de Ré est bien la locomotive du secteur, avec aujourd’hui plus de cent producteurs et coopérateurs.

Un sel en quête de notoriété « Le sel de l’île de Ré doit encore développer sa notoriété », estime Hugues Leprince, le président de la Coopérative des sauniers de l’île de Ré. « On est peu connu en dehors de la région, contrairement à Guérande par exemple qui a bien développé sa marque. En ce sens, ce festival est une très bonne chose, il va nous nous donner une visibilité. Et c’est une belle réussite, il y a vraiment beaucoup de monde, autant aux conférences que sur les stands ! ».

Les enjeux à mieux se faire connaître du grand public, pour les sauniers, sont nombreux. Notamment lors des luttes qu’ils mènent au niveau national. Luttes dont Louis Merlin, saunier à Saint-Clément et président de l’Association des producteurs de sel de l’île de Ré, est l’un des meneurs. Il s’est notamment battu aux cotés des représentants de Guérande et Noirmoutier contre le projet européen de création d’un label bio qui aurait noyé les pratiques traditionnelles du sel avec celles beaucoup plus décriées de la saliculture industrielle, telle qu’elle est pratiquée dans le sud de la France, et qui produit à grand renfort de chimie et de procédés énergivores. « Il faut bien comprendre la spécificité de notre produit et le travail qu’on fait », explique Louis Merlin. « C’est un produit ancestral issu de marais traditionnels. Les producteurs industriels copient les codes des petits producteurs, mais leurs méthodes et leurs produits n’ont rien à voir avec les nôtres. Alors oui, le traditionnel a un coût, mais ça se justifie aux vues de ses multiples spécificités, qui sont aussi des avantages. »

Défendre la saliculture traditionnelle

La conseillère départementale Véronique Richez-Lerouge, qui pilote ce

Zoom sur l’écomusée du marais salant

Situé au milieu des marais de Loix, l’écomusée du marais salant a été créé en 1997 pour pérenniser les actions de conservation et de valorisation qui avaient été initiées par le Groupement d’Études Rétaises en 1982 lors de la création de la Maison du Marais Salant.

Il est une vitrine importante du sel de l’île de Ré et de ses méthodes de production ancestrales. Il est le 2 e site le plus visité de l’île, après le Phare des Baleines, avec 30.000 visiteurs à l’année. Le public peut y découvrir quelques objets anciens, des expositions temporaires thématiques, et bénéficier à la fois d’une explication sur le fonctionnement d’un marais et d’une visite guidée des marais salants adjacents. Le musée est ouvert de mars à novembre. Informations sur le site internet marais-salant.com.

festival, entend bien défendre ce patrimoine départemental. « Les avantages de cette saliculture, telle qu’elle est pratiquée ici sur l’île de Ré mais également sur le reste du département, à savoir sur l’île d’Oléron et dans les marais de la Seudre, sont très nombreux », explique-t-elle.

« C’est un atout écologique, car ces marais favorisent la biodiversité et sont de véritables éponges face à

la montée des eaux. C’est un atout économique, car ce sont des emplois locaux non-délocalisables. Et c’est aussi un atout gastronomique. C’est un produit aux multiples vertus car il est riche en oligo-éléments, en calcium et en magnésium, totalement naturel, sans additif et non raffiné, en opposition au sel de table produit par la saliculture industrielle. » Des chefs-cuisiniers étaient d’ailleurs de la partie lors de cette première édition, avec des recettes créées pour le festival et mettant en valeur le sel de l’île de Ré. Adrien Fornica, le chef de la Baleine bleue à SaintMartin, a par exemple présenté au public ses œufs confits au sel de l’île de Ré. « C’est un sel qui a du goût », confirme le chef. « Un goût fin, et une belle texture », qu’il a plaisir à utiliser dans son restaurant. De nombreux produits locaux confectionnés avec le sel de l’île de Ré ou se mariant à merveille avec lui ont également été présentés lors du festival. Ce qui est sûr, c’est que le sel d’île de Ré fait bien l’unanimité.

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© Aurélie Bérard
La 1ère édition du festival Fleur de sel s’est soldée par un beau succès, les visiteurs venus nombreux ayant été séduits par les nombreuses animations proposées.
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Le pôle médical flottais ouvre ses portes

Au menu du Conseil municipal de La Flotte du 6 septembre figuraient plusieurs sujets importants pour la vie quotidienne des habitants.

Parmi les Déclarations d’intention d’aliéner (DIA), le maire a attiré l’attention de son Conseil sur la vente du camping de La Grainetière, pour sa partie foncière et non pas commerciale, pour 5 M € , ainsi que sur la vente d’un bâtiment de 800 m2 en zone artisanale pour un montant de 600 K€

Kévin Mouëllic et Frédéric Guyonvarch rejoignent le poste de police municipale le 18 septembre et le 2 octobre. Ils seront très présents dans les espaces naturels qui représentent 1000 hectares à La Flotte et partiellement mis à disposition de la commune de Rivedoux (200 hectares d’ENS) contre prise en charge des salaires au prorata, et du Département, afin de surveiller leurs parcelles en ENS. Les services de la Commune échangent avec les services du Bois-Plage qui pourraient s’associer au projet. Ces gardes-champêtres pourront patrouiller à cheval, ils seront formés à l’équitation. L’acquisition des chevaux (15 K€) et les frais de pension (14 K€ par an) se justifient selon le maire au regard des bienfaits écologiques et environnementaux de cette solution « douce » de surveillance des espaces naturels, ainsi qu’au regard de l’intérêt de la médiation animale.

Des spécialistes à temps plein ou en vacations

La réception partielle des travaux du pôle médical le 1er septembre a laissé apparaître des réserves, nécessitant les interventions des artisans, alors que certains professionnels de santé sont installés et les locaux ouverts au public. Rappelant les difficultés d’attractivité de ces professions, Marie Gros a suggéré de répondre favorablement à leurs demandes : le Conseil a ainsi

accepté l’exonération du 1er mois de loyer pour les professionnels de santé qui occuperont un cabinet à temps plein et qui signeront un bail professionnel les installant avant le 1er novembre 2023.

Le maire a rappelé que le pôle médical principal propose huit cabinets qui accueilleront à temps plein un ophtalmologiste, un orthoptiste, deux sagefemmes, un gériatre, une dermatologue (vacation d’un jour au début puis à temps plein à terme). En vacations, le pôle médical hébergera une psychiatre (1 jour), un cardiologue (2 jours), un chirurgien orthopédique (2 jours). Le pôle médical annexe concerne une psychologue, une psychomotricienne et un ostéopathe.

« Il s’agit de pôles médicaux pour toute l’île de Ré et non juste pour La Flotte », a tenu à préciser le maire.

Fonctionnement des salles

Armelle Lacombe a rappelé l’objectif d’uniformiser les règles de fonctionnement pour l’ensemble des salles municipales du Complexe Bel Air. Un règlement intérieur commun à tous les locaux, ainsi que les conventions d’utilisation seront désormais applicables pour une année scolaire. Un système anti-intrusion a aussi été mis en place, grâce à une application gérée à distance par la mairie, avec un code unique par association. Roger Zélie et Isabelle

Débats sur la tarification du pont de l’ I le de R é

Patrick Salez a évoqué les points du débat ouvert par le conseiller départemental, Patrice Raffarin. Deux réunions ont été conduites (novembre 2022 et juillet 2023). De nombreuses associations étaient représentées et ont formulé de nombreuses propositions mais seulement 5 communes étaient représentées (sur 10).

La présidente du Département et le conseiller de l’île de Ré vont décider un premier lot de propositions de modification de tarification du pont avant la fin de cette année. Pour les salariés et les accompagnants sociaux il est unanimement accepté qu’il faut faire évoluer leur statut et faciliter leurs passages sur le pont. Sur d’autres points, les avis divergent :

- La tarification citoyenne : les résidents principaux devraient participer et payer le passage du pont (soutenu par les associations telles les AIR, Ré Avenir, Association des contribuables du Nord) qui estiment qu’il y a trop de véhicules circulant sur l’Ile de Ré et qu’il faut donc taxer les résidents principaux) à hauteur de ce que paient les résidents secondaires.

- Création d’ une tarification très basse saison du 1 er

Masion-Tivenin ont voté contre et Patrick Salez s’est abstenu.

Concernant les ajustements du budget 2023, le maire a informé de la nécessité de rajouter 300 K€ pour le pôle médical : 150 K€ n’ont pas été intégrés au départ et il y a un surcoût de 150 K€

Pour faire face à l’augmentation des constructions et installations qui, soit ne disposent d’aucune autorisation d’urbanisme, soit ne respectent pas les prescriptions mentionnées dans l’arrêté, le maire a proposé aux élus de sanctionner les contrevenants, via des astreintes financières, à l’instar des communes de La Couarde et Sainte-Marie.

Extinction lumineuse de minuit à 6h

Dans une logique de maîtrise des consommations d’énergie et de la protection de la biodiversité, une expérimentation a été engagée par le conseil municipal sur l’extinction nocturne partielle de l’éclairage public, de minuit à 6h du matin, hormis dans le secteur portuaire, la

novembre à fin février : 4 € au lieu de 8 € pour permettre de revivifier les communes et leurs commerces.

- A llonger la période à 16 € ou ajouter à la période existante certains ponts calendaires (ascension et pentecôte). Cela permettrait de couvrir les manques à gagner issus de l’instauration de la période très basse.

Avec pour objectifs de conserver un niveau de recettes identique à l’existant.

Patrick Salez indique n’est pas favorable à la première proposition et ajoute qu’un consensus se dégage sur les deux autres propositions, même s’il n’est pas convaincu qu’inclure les ponts au tarif haute saison freinera la fréquentation.

Jean-Paul Héraudeau n’est pas favorable à la 1 ère proposition car elle peut être synonyme d’accélération de la fuite des Rétais les plus modestes vers le continent. Il n’est pas opposé aux deux autres propositions si elles sont réfléchies et correctement motivées.

Simon-Pierre Berthomès ne souhaite pas la remise en cause de la gratuité pour les résidents principaux.

rue Charles de Gaulle et la ZA de la Croix Michaud. Le Conseil a décidé à l’unanimité que l’éclairage public sera éteint la nuit de 00h00 à 06h00 sur l’ensemble de la commune, excepté la zone piétonne. La commission des festivités-organisation de la cité travaillera sur les horaires et les saisons afin de formuler une proposition plus aboutie au prochain conseil municipal. La commune s’engage dans un plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics (PAVE), afin de se mettre en conformité avec le cadre législatif et répondre aux besoins de la population, en affirmant le caractère inclusif de la commune.

Taxe d’habitation : laisser du temps… à la réflexion Jusqu’ici La Flotte était en dehors du champ d’application de la taxe annuelle sur les logements vacants (TLV). La Flotte - comme l’ensemble des communes rétaises - entrera dans le champ d’application de la TLV à partir du 1er janvier 2024. Les communes concernées peuvent appliquer une majoration de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale (MTHRS), à partir des impositions 2024. Son taux, compris entre 5 et 60 %, s’applique sur la part de la cotisation de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale revenant à la commune. Pour s’appliquer en 2024, cette majoration doit faire l’objet d’une délibération du conseil municipal avant le 1er octobre 2023, pour une application en 2024. Jean-Paul Héraudeau a rappelé n’être pas très favorable à cette mesure, porteuse de discrimination à l’égard des résidents secondaires. Ceux-ci permettent de maintenir l’ouverture des commerces l’hiver, abondent le budget de la commune par le biais de la taxe d’habitation notamment (environ 630 000 € par an), par la taxe foncière et paient une TEOM* pour une utilisation restreinte du service. Il souhaite en outre que soient au préalable définis les besoins et leur faisabilité avant toute décision, ceci devant être étudié dans le même temps qu’une révision du PLUi* qui pourrait fixer de nouvelles zones d’implantations prioritaires de constructions de logements permanents à caractère social (accession sociale à la propriété et location sociale) dans chacune des communes du territoire insulaire. Avec 1% seulement de logements vacants, la Commune de La Flotte est bonne élève. Le but recherché est de mettre à disposition des logements à l’année. Or, un résident secondaire

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C ONSEI L MUNICI P A L DE LA F L OTTE DU 6 SE P TEM B RE 2023
(Lire la suite page 23)
Le pôle médical de La Flotte a vocation à accueillir tous les Rétais et vacanciers.
© Nathalie Vauchez

dispose d’une habitation pour y venir en vacances. Ce n’est donc pas un impôt supplémentaire qui le conduira à louer à l’année. En revanche, imposer davantage les multi-propriétaires d’habitations meublées de tourisme ou les logements vacants semble plus adapté. Il souhaite donc que les élus réfléchissent sur la méthode et dissocient les résidences secondaires, des meublés de tourisme… Une telle décision pourrait rompre les actuels équilibres. Jean-Paul Héraudeau comprend toutefois la position de ses homologues de St Clément (75 % de résidences secondaires) et des Portes (81 % de résidences secondaires).

S’il est en accord avec les arguments du maire, Patrick Salez s’est toutefois dit favorable au principe qui vise à faire participer les résidents

secondaires à un rééquilibrage avec les résidents principaux. Il attire l’attention sur trois éléments de sa réflexion, concernant le niveau de la taxation, le fléchage de l’utilisation des recettes issues de la taxe pour les affecter à des logements permanents à loyer modéré et logements pour les saisonniers. Enfin il a évoqué la nécessité selon lui de dissocier les situations, avec des conditionnalités sociales : il conviendrait de taxer davantage les personnes qui ont leur résidence principale ailleurs, qui viennent très peu sur l’Ile de Ré et qui louent en saison touristique ou qui ont des logements quasiment toujours vacants...

Pour conclure, Jean-Paul Héraudeau et Patrick Salez ont proposé de travailler le sujet au sein d’un groupe de travail

S ANTÉ - L A ROCHE LL E

pour délibérer au plus tard le 30 septembre 2024 pour une application début 2025.

U n nouvel ostréiculteur

*TEOM : Taxe d’‘enlèvement des ordures ménagères / PLUi : Plan local d’urbanisme intercommunal

Dans le cadre d’un appel à candidatures, Frédéric Dupeux s’est vu attribuer la cabane ostréicole disponible (ancienne cabane Rapin), route du Préau, dans la zone ostréicole de La Flotte. Cette cabane préemptée par le Département était vouée à la destruction, le maire a souhaité l’acquérir et la maintenir pour une activité ostréicole.

Ostréiculteur-grossiste installé depuis 1999 au Bois-Plage, exploitants des parcs au Grouin, au Martray et à La Flotte, Frédéric Dupeux est à l’étroit dans ses actuels bâtiments, désormais entourés de résidences. Cette nouvelle installation va lui permettre de travailler plus sereinement jusqu’à sa retraite, prévue dans six ans, ce qui correspond à la durée du contrat signé avec la commune de La Flotte.

Des travaux ont été effectués sur le terrain, par la mairie, l’exploitant prendra à sa charge les travaux d’aménagement intérieur du bâtiment. Le maire a explicitement demandé qu’i n’y ait pas de dégustation sur ce terrain.

Inauguration de l’hôpital de jour de médecine

Débutée en 2021, la métamorphose de l’hôpital de jour situé au 4ème étage de l’hôpital St-Louis de La Rochelle a permis de doubler sa capacité d’accueil. Il a été inauguré le 18 septembre.

Après plusieurs mois de travaux, le service s’est installé dans ses nouveaux locaux en juin 2023. L’objectif était de répondre au besoin croissant de prise en charge ambulatoire des patients. Ce projet représente près d’un million

d’€ d’investissement. Une attention particulière a été portée sur l’ergonomie et les conditions d’accueil des patients ; des locaux optimisés, des matériaux et équipements choisis en concertation entre les professionnels et avec l’appui d’une expertise spécialisée. Ce service à la décoration soignée et dépaysante reçoit des retours très positifs de la part des usagers : luminosité, confort, tout est fait pour favoriser une ambiance sereine.

Le Groupe Hospitalier Littoral Atlantique est engagé depuis plusieurs années dans le virage ambulatoire (extension de l’hôpital de jour d’oncologie et de l’unité de chirurgie ambulatoire et mise en place d’une filière HAD). Le projet de restructuration de l’HDJ de médecine permet le développement de l’activité et la prise en charge de patients dans de nouvelles spécialités médicales (douleur, dermatologie, ophtalmologie, soins palliatifs). Les parcours patients

PUBLI-RÉDACTIONNEL

des différents circuits diagnostiques, thérapeutiques et spécialisés ont été repensés pour apporter plus de lisibilité aux services cliniques et médico-techniques partenaires.

Un plan de montée en charge des activités et des moyens a été établi, adossé au recrutement de nouveaux agents. Des travaux se poursuivent dans cette perspective de développement.

Uniré : Fête des Vignes en Ré et promotion

En pleines vendanges qui devraient se prolonger jusqu’à mi-octobre, les vignerons de l’île de Ré organisent la Fête des Vignes en Ré le 14 octobre. En attendant, une promotion vous attend jusqu’au 30 septembre, au cellier.

Fêtes et découverte À vos agendas, en plus de la fête des vendanges organisée le 25 septembre au Bois-Plage par le comité d’animation du village, Les Vignerons de l’île de Ré vous donnent rendez-vous le samedi 14 octobre à Uniré. Venez à leur rencontre, à la découverte de leur métier et de leur savoir-faire. Ils vous proposent une journée pleine d’animations ainsi qu’une soirée conviviale et chaleureuse…

Au programme, marché de producteurs dans la matinée, restauration le midi avec food-trucks et ambiance musicale, puis dans l’après-midi, rencontre avec les vignerons, exposition, course de barriques, Blind test olfactif, mixologie. Et le soir, à la salle polyvalente du Bois-Plage, un dîner de fin de vendages, suivi d’un concert dansant, sans oublier la diffusion du match de ¼ de finale de la coupe du monde de rugby.

Nouveauté

Côté vigne, après un début d’été pluvieux amenant un peu de mildiou dans les parcelles (dans la plupart des vignobles de France), la véraison s’est effectuée avec succès (les raisins prennent leur couleur) et la maturation a battu son plein avec le retour des chaleurs. Cela explique le début de vendanges tout début septembre avec les merlots pour l’élaboration du pineau rouge et des chardonnays pour nos vins blancs.

Comme tous les ans en partenariat avec le Hyper U de Beaulieu (Puilboreau), pendant sa foire aux vins de fin septembre, Les Vignerons de l’île de Ré organisent une vente d’un produit exceptionnel d’Uniré au profit de la SNSM. Cette année, pas de bouteilles vieillies dans le Fier d’Ars, mais un Pineau des Charentes ayant suivi un double élevage. D’abord pendant plusieurs années dans un des foudres de la coopérative de plus de 50 ans, puis exposé en extérieur dans des Dame-Jeanne subissant les aléas climatiques du printemps et de l’été. Le résultat est surprenant et ne sera en vente que chez ce partenaire d’Uniré.

Une promotion sera réalisée du 18 au 30 septembre sur les gammes Royal, Rosé des Dunes et Petit Sergent (le carton de 6 bouteilles au prix de 5).

SCA UNIRÉ : 05 46 09 23 09

Route de Sainte-Marie

17580 Le Bois-Plage-en-Ré

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 SEPTEMB R E 2023 | N ° 269 S uivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ 23
CP
© YoshiOutdoo Uniré © YoshiOutdoo Uniré DR

Les Portes vote la majoration de la taxe d’habitation

La taxe d’habitation passe ainsi en 2024 de 7,84 % à 12,54 %. Première commune de l’île de Ré à voter cette majoration, rendue possible par le décret du 25 août 2023 classant les dix communes rétaises en zone tendue, Les Portes pourrait se voir emboîter le pas par Saint-Clément des Baleines. Et d’autres communes y réfléchissent pour 202 5 .

Il s’agit plus précisément de la majoration de la part communale de la cotisation due au titre des logements meublés non affectés à l’habitation principale. Sont ainsi concernés au premier chef les résidences secondaires, mais aussi les logements vacants et les maisons louées en saison. Le décret permet d’augmenter de + 10 à + 60 % cette part communale. Aux Portes ce sera donc + 60 %, faisant passer la part communale de la taxe d’habitation de 7,84 % à 12,54 %.

82% de résidences secondaires !

Le décret « zone tendue » a, en effet, étendu le champ d’application de la majoration de la part communale de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires à compter de 2024 - sous réserve d’une délibération en conseil municipal avant le 1er octobre - aux communes où existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d’accès au logement. Pour ces communes, la tension immobilière est notamment caractérisée par le niveau élevé des loyers ou des prix d’acquisitions des logements anciens, ainsi que par la proportion élevée de logements affectés à autre chose que l’habitation principale au regard du nombre total de logements.

Euphémisme concernant Les Portes qui atteint des sommets avec 1630 résidences secondaires sur 1982 logements imposés en 2022, soit + 82 % !

Les arguments du maire

Le maire des Portes, Alain Pochon, justifie cette décision, votée favorablement par treize conseillers municipaux, deux s’y opposant, par « la nécessité impérative de lancer rapidement un programme de logements en primo-accession en sus du programme de logements sociaux de l’Allée des Peupliers. En effet, la commune souffre actuellement d’un manque cruel d’offres pour les jeunes ménages qui met la vie du village en péril. Il devient impératif aujourd’hui, outre de faire vivre le village hors saison, d’assurer la pérennité de l’école. Un moratoire sur trois ans a été engagé avec l’Education nationale, dans lequel la municipalité s’engage à mettre tout en œuvre pour accroître le nombre d’élèves. »

« La commune se dépeuple depuis vingt ans, dans dix ans elle va mourir si rien n’est fait. », a ajouté le maire. Le Plan de prévention des risques littoraux a considérablement limité la constructibilité et certains projets publics des précédentes municipalités ont été mis à mal. « De plus, le taux de la taxe d’habitation actuellement en vigueur aux Portes-en-Ré soit 7,84 % de la valeur locative cadastrale, est le plus bas de toutes les communes de l’île de Ré. A titre comparatif, ces dernières appliquent des taux d’une moyenne de 9,75 %, la plus haute étant de 11,35 %. »

En outre, Alain Pochon explique que la commune va devoir contracter un emprunt pour des logements rue du Haut des Treilles. On le sait, en plus des onze logements Habitat 17 prévus en location allée des Peupliers, six logements sont prévus en primo-accession à la propriété au Haut des Treilles. Le maire a aussi révélé étudier un autre projet foncier sur

la commune, qui pourrait apporter six à sept nouveaux logements.

Le retard pris sur les logements Habitat 17, dû à une négligence au sujet des fouilles archéologiques (qui n’est pas le fait de la mairie), a entraîné du fait de l’inflation un surcoût du chantier de plus de 750 K€ , à la charge de la commune. Alain Pochon a sollicité auprès du président de la CdC une révision de ses statuts portant sur le seuil de la compétence logement intercommunale, seuil actuellement de vingt logements et que le maire proposait d’abaisser à dix, afin que les petites communes puissent plus facilement bénéficier de l’ingénierie et des financements de l’intercommunalité. Si Lionel Quillet n’y était pas personnellement opposé, en étudiant juridiquement la faisabilité avec les services de l’Etat, il semblerait que certains maires d’autres communes, qui ont fait de gros efforts financiers pour leurs logements, se soient positionnés contre.

« La municipalité doit donc contracter un emprunt, cette levée d’impôt supplémentaire permettra de faire face aux échéances de cet emprunt. L’effort demandé aujourd’hui aux résidents secondaires va permettre d’apporter une pierre à l’édifice non négligeable pour qu’à terme le village soit animé au moins 10 mois sur 12 et que les Portingalais puissent bénéfice de commerçants à l’année, d’une école et d’une poste ouverte le matin tôt et le samedi, laquelle sera intégrée à la mairie à la suite des travaux réalisés courant 2024 », a précisé le maire, qui souhaite qu’une ligne budgétaire soit spécifiquement dédiée à la construction de ces logements avec un bilan fait tous les ans sur le remboursement de l’emprunt.

« Ce sera du one shot. Une fois le programme terminé, il n’est pas inenvisageable de revoir notre position sur la fiscalité », explique le maire, qui espère que cette démarche sera comprise par les résidents concernés par cette augmentation, pour que la dynamique lancée par l’équipe municipale porte ses fruits.

Deux oppositions fermes

Michel Oger s’est déclaré opposé par principe à toute augmentation de l’impôt : « Je constate que les recettes de la commune n’ont jamais été aussi importantes, du fait notamment des droits de mutation. On peut trouver des recettes en annulant certains projets et ne pas imposer plus les résidents secondaires. » Xavier de Boissard s’est dit en accord avec son collègue élu : « A chaque vote budgétaire on a le même débat, je tire la sonnette d’alarme sur l’aggravation de la pression fiscale et l’endettement. 3 M€ pour la salle du Marais de la Prée, 200 K€ pour un parking, pas de baisse des charges de fonctionnement, il y avait des réserves, il n’y en a plus. C’est regrettable qu’on n’ait plus d’argent pour les logements et faire porter la charge sur les résidents secondaires me paraît de la discrimination, et c’est absurde de taxer des retraités ou habitants qui louent en saison un ou deux logements pour avoir des revenus complémentaires. Je vote contre. »

« Je suis le Plan pluriannuel d’investissement, nous aurons des réserves en fin de mandat. Pour le parking, j’ai demandé que le projet soit revu à la baisse. Il faut donner un avenir

à notre commune, quitte à prendre des décisions difficiles et pas électoralistes. Le législateur a mis cette solution en place. On construit 15 logements dont certains en primo-accession, cela libérera aussi de la place dans les locations. Nous sommes tout seuls. Pour le 3ème projet, j’attends la réponse des Domaines, on pourrait monter avec les trois projets à 25 logements dont 8 en accession. » a simplement répondu le maire.

Elisabeth Régreny a rappelé que la commune des Portes avait jusqu’ici le plus bas taux d’imposition et que « si on ne fait rien on n’aura plus d’école dans deux ans. »

Les premières simulations permettraient d’estimer à 82 K€ par an la manne supplémentaire, les taxes passant de 138 325 € à 221 247 € . Rapporté à 1600 résidents secondaires, le montant par résident reste marginal.

L’ACNIR entre dans la danse

Elisabeth Régreny a lu le message de Marie-Françoise Penaud, s’insurgeant contre le courrier envoyé par l’ACNIR* aux élus municipaux, avant ce conseil, leur conseillant en substance de « juger de l’opportunité de vous abstenir ou de voter contre la délibération » en question. « Il est insupportable qu’une association nous dise comment voter, comme si nous n’étions pas capables de réfléchir par nous-mêmes et de prendre nos décisions tout seuls, nous sommes au plus près du terrain ».

Loïc Bahuet, président de l’association de contribuables argue dans son courrier que « les politiques à même de favoriser l’installation de résidents permanents (ainsi que des professionnels) ... peuvent être financées par des hausses d’impôts locaux sous de strictes conditions », notamment la gestion au plus près des dépenses de fonctionnement, le non ciblage sur une catégorie de la population, des plans d’investissement clairement établis... conditions non réunies à son sens. Après le conseil municipal, auquel il a assisté, il a envoyé une lettre recommandée au maire des Portes, faisant une demande d’informations complémentaires sur plusieurs points, parmi lesquels le budget annexe évoqué par le maire pour gérer les recettes liées à la majoration de la taxe d’habitation.

Le président de l’ACNIR rappelle aussi l’évolution de la taxe additionnelle sur les droits de mutation aux Portes, passée de 567 K€ en 2019 à 821 K€ en 2022, autant d’argent qui devrait être affecté exclusivement au développement du logement permanent, selon lui. Loïc Bahuet interroge ainsi le maire sur l’opportunité de rénover la salle des fêtes pour 1,5 à 2 M€ alors que la salle du Godinand toute proche (St Clément) est sous-employée. Au sujet du taux de la taxe d’habitation, s’il convient qu’il est depuis plus de vingt ans le plus bas de l’île de Ré, il rappelle qu’il a aussi connu l’augmentation proportionnelle la plus élevée entre 2002 et 2022.

« Symboliquement ce n’est pas bon »

Le président de la CdC, qui a sollicité le Député afin de soutenir la demande des dix communes de l’île de Ré d’accéder au statut de « Zone tendue », obtenu via l’arrêté du 25

août 2023, se désespère de cette décision. « Ce n’est pas l’esprit de la démarche que nous avons initiée. Il s’agit de mieux connaître et encadrer les locations de type Airbnb, pas d’établir une sorte de discrimination. Les résidents dits secondaires contribuent déjà largement à la vie permanente, la TEOM** qu’ils paient à l’année alors qu’ils ne sont là que quelques mois en est un parfait exemple. Ils souhaitent être considérés comme des Rétais. Symboliquement ce n’est pas bon du tout, c’est de nature à susciter de vives réactions de leur part, non pas tant pour le montant qui reste faible mais pour le principe. Les équilibres de l’île de Ré peuvent être fragilisés par une telle décision que je comprends d’autant moins aux Portes, qui touche plus de 800 K€ de droits de mutation, le montant de loin le plus élevé de toute l’île. » Il a tenté de convaincre Alain Pochon d’y renoncer, sans succès, tout comme Lina Besnier, maire de Saint-Clément, qui s’apprête à proposer à son conseil municipal du 28 septembre la même décision : « Je vais également proposer une augmentation de 60 %, l’objectif est aussi d’inciter les Rétais qui ont 2 ou 3 maisons à en louer une à l’année, cette mesure ne concerne pas que les résidents secondaires. Vu le prix de l’immobilier et les difficultés rencontrées, on n’a plus de terrain, je ne sais pas si Les Ouches pourront se faire. La commune achète des petites maisons qu’elle rénove avec des subventions. Sur 1360 résidences, nous avons 970 résidences secondaires. Nos simulations permettent d’estimer à 200 K € par an le produit financier de cette majoration de taxe, cela nous permettra de lancer un emprunt et de rembourser les annuités. Pour notre part, les droits de mutation se sont élevés à 280 K€ et le budget de Saint-Clément est très modeste. Je pense que d’autres maires vont suivre l’année prochaine, ils préfèrent prendre le temps d’approfondir. » Ainsi, à La Flotte (lire page 22) le débat a été ouvert, même si le maire n’est à ce stade pas favorable à une telle décision, le Conseil municipal se donne le temps de la réflexion, tout comme à Sainte-Marie.

Du temps que n’ont pas forcément certaines communes du nord de l’île, sur lesquelles pèse l’épée de Damoclès de la fermeture d’école - la rentrée 2023 a mis la pression sur les maireset de la désertification consécutive du village. Majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale est loin d’être sociologiquement neutre, cela peut changer les perceptions et raviver les tensions entre les différents types de population de l’île, qui avaient tendance à s’estomper. On peut toutefois comprendre que les maires saisissent toutes les opportunités qui s’offrent à eux pour sauver leur commune de la désertification qui les menace. Le débat est éternel, l’île de Ré, et particulièrement les communes du nord, a été largement plébiscitée depuis 60 ans par les résidents secondaires. Avec toutes les conséquences positives et négatives portées par cette « balnéarisation ».

*ACNIR : Association des contribuables du nord de l’île de Ré

**TEOM : Taxe d’enlèvement des ordures ménagères

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 SEPTEMB R E 2023 | N ° 269 24 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
C ONSEI L MUNICI P A L DU 12 SE P TEM B RE

Une caserne de pompiers flambant neuve

Le nouveau centre d’incendie et de secours de Sainte-Marie de Ré, opérationnel depuis juin dernier, a été inauguré samedi 9 septembre. Il accueillera la population au cours d’une journée portes ouvertes samedi 2 3 septembre.

Le SDIS est placé sous la double gouvernance du préfet pour la mise en œuvre opérationnelle et d’un vice-président du Département, président délégué du Conseil d’administration du SDIS, pour la gestion administrative et financière.

Un investissement du Département Spécificité de la Charente-Maritime, la décision ayant été prise sous la présidence de Dominique Bussereau et perdurant sous Sylvie Marcilly, le Département prend en charge intégralement le financement de l’implantation de nouveaux centres de secours, soit une enveloppe totale de 100 M€ pour le plan pluriannuel de construction de 2011 à 2034.

Sur l’île de Ré, trois casernes sont concernées : celle de Sainte-Marie est la première à avoir été reconstruite sur le site de l’ancienne caserne, tandis que de nouveaux sites ont dû être trouvés pour celles de saint-Martin (livraison prévue au 1 er trimestre 2027) et Ars-en-Ré pour laquelle un contentieux étant en cours le Conseil départemental a suspendu les études dans l’attente d’une résolution de celui-ci si possible à l’amiable.

Après seize mois de travaux, qui ont démarré en janvier 2022 et durant lesquels les sapeurs-pompiers

ont été hébergés dans un hangar agricole de Sainte-Marie, la caserne a été opérationnelle juste avant l’été 2023, au 15 juin. Adapté aux nouvelles contraintes matérielles des interventions, notamment l’optimisation des circuits et des flux des personnels et des véhicules, la construction du centre a coûté 2,67 M€ Le centre de secours de Sainte-Marie est classé en catégorie C2 (- de 700 interventions annuelles) avec une activité de 550 secours en moyenne par an. Composé d’un bâtiment de 750 m2 de surface utile sur un terrain de 2300 m2, à la sortie immédiate de Sainte-Marie le long de la RD. Il est dimensionné pour accueillir 50 sapeurspompiers, sont 10 à 15 personnels féminins, avec des vestiaires séparés. Il comprend au RdC des bureaux, dont une salle de réception de tous les appels, une remise-garage et des salles opérationnelles, ainsi que les ateliers et locaux techniques, dont la salle de réarmement des véhicules. A l’étage 91 m2 des locaux sont dédiés au sport, et 100 m2 à l’hébergement et la restauration.

« La concertation, déterminante dans la réussite du projet »

Après la visite guidée de la caserne assurée par le lieutenant Chef de Centre David Delouye, heureux de

ce nouveau cadre moderne de travailles véhicules eux n’ont pas été remplacésplace à quelques discours. Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie, a souligné l’investissement sans faille du Département pour offrir des espaces plus fonctionnels et des équipements plus performants, y compris au regard de la protection de l’environnement. Elle a rappelé qu’elle s’était impliquée dans ce projet « en tant que conseillère départementale, notamment sur toutes les questions de concertation avec la population et le voisinage, élément déterminant

U n engagement sans faille des sapeurs-pompiers volontaires

Conseiller départemental, représentant la présidente du Département, Sylvie Marcilly, et le président du SDIS, Stéphane Villain, n’ayant pu être là, Patrice Raffarin a redit l’engagement du Département aux côtés des sapeurs-pompiers, dont il a salué « l’altruisme, le respect, l’esprit d’équipe et l’engagement », rappelant leur intervention cet été en renfort des équipes de La Rochelle, lors de l’incendie des silos de la SICA Atlantique, à La Pallice. « Le Département mettra tout en œuvre pour commencer dans les meilleurs délais le centre de secours d’Arsen-Ré », a-t-il précisé. S’agissant de celui de Saint-Martin « les études

dans la conduite et surtout la réussite d’un projet. » Pique non voilée à l’encontre des actuels conseillers départementaux à qui Lionel Quillet et elle-même reprochent de ne pas avoir mené cette concertation en amont du projet de la caserne d’Ars, contre lequel un contentieux a été déposé. La maire a aussi tenu à souligner la présence à l’inauguration du député, Olivier Falorni, une façon de relever que celui-ci a été oublié dans le protocole des discours et en a été contrarié.

Après avoir félicité le colonel Couzinier, le capitaine Lacoste et son adjoint David Delouye, chef de ce nouveau centre, pour leur collaboration technique avec les services du Département, elle s’est dite « sûre de l’engagement de la présidente du Département pour que la construction des deux autres centres de secours d’Ars et Saint-Martin voient rapidement le jour. Elle a enfin rendu hommage à tous les pompiers décédés et plus particulièrement deux anciens chefs du centre de secours de Sainte-Marie, Jean-Pierre Menanteau et Daniel Drion. »

archéologiques auront lieu dans les prochains mois et le concours de maîtrise d’œuvre pourra alors être lancé au printemps 2024. »

Marie-Elise Tilly, directrice de cabinet du préfet de Charente-Maritime a, de son côté, évoqué les « 528 sorties de l’année 2022, soit une augmentation de 15 % en trois ans et salué l’engagement financier du Département et la mobilisation des élus locaux. », avant de rendre un hommage appuyé à la trentaine de sapeurs-pompiers volontaires - âgés de 18 à 56 ans - qui, « en dépit des conditions difficiles imposées par la période transitoire des travaux ont poursuivi sans faiblir dans leur action pour la population. » « Ce nouveau centre est à la fois l’assurance d’une réponse opérationnelle accélérée - donc une sécurité quotidienne renforcée - et une marque de reconnaissance à votre égard. », a-elle conclu, avant que ne soit partagé le verre de l’amitié.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 SEPTEMB R E 2023 | N ° 269 S uivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ 25
I NAU G URATION
Une caserne moderne, confortable et fonctionnelle. Les élus découvrent la salle de sport. Les moyens modernes de lutte contre les incendies ont évolué ! © Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez

Une présidence courte mais intense

Eric Girolet est devenu o f ficiellement depuis le 1 er juillet dernier le nouveau président du Lions Club

Saint-Martin de Ré. Il compte œuvrer dans la continuité de la politique menée à ce jour par le Club et espère augmenter son implication dans le secteur de l’environnement.

Le 22 juin dernier avait lieu la passation de pouvoir entre Michel Desfontaines, président du Lions Club Saint-Martin île de Ré pour l’année 2022-2023, la présidence étant effective à partir du 1er juillet et Eric Girolet, nouveau président pour l’année 20232024. Originaire de Saintes, Eric Girolet a vécu très tôt dans l’île ou ses parents s’étaient installés. Il quittera la région pour des raisons professionnelles en 1990 et reviendra y vivre totalement à l’âge de la retraite en 2020. Entretemps, il aura rempli des missions dans le domaine du management, de l’expertise au sein des industries électriques et gazières qui l’auront menées à Soissons, Issoire, Paris, Bourges puis Nanterre. Il est entré au Lions Club en 2002 alors qu’il était à Bourges. Son engagement ne date pas d’hier et il adhère totalement aux valeurs du Club.

Un travail d’équipe

Les présidents de cette ONG ne sont élus que pour une année. On peut penser que c’est court pour mener à bien des actions. En fait si la présidence ne dure qu’une année, le président qui sert d’officiel exécutif principal désigne les commissions où s’effectue la majorité du travail. Ces commissions, pérennes, évitent toute déperdition d’énergie au moment des changements de présidence et permettent de suivre les projets dont l’importance nécessite du temps. Par ailleurs, cette prise de fonction ne se

fait pas du jour au lendemain. Les futurs élus savent au moins deux ans à l’avance qu’ils seront présidents et s’y préparent. On sait déjà qu’après Eric Girolet, ce sera le tour de Sylvie Lagache et que ceux qui sont déjà passés par là l’aident à préparer son futur mandat. Ainsi, Michel Desfontaines est aux côtés d’Eric Girolet pour faire en sorte que cette prise de responsabilités se fasse dans les meilleures conditions possibles Cette complémentarité, ce travail en équipe est l’une des richesses de l’association. De même, proches du terrain (tous les villages de l’île ont au moins un membre du Lions Club parmi leurs habitants !) et participant tous à la vie d’autres associations rétaises, les 24 membres sont sensibilisés aux problèmes rencontrés par une population qu’ils connaissent bien.

Les grands domaines d’intervention

Très impliqués dans la vie locale, le Lions Club île de Ré mène des actions à longueur d’année pour aider les Rétais à lutter contre la maladie, soutenir les handicapés, mener des actions de solidarité auprès des enfants, étudiants et adultes, lutter contre l’illettrisme et mener des actions culturelles, l’association étant entre autres partenaire du Salon du Livre de l’île de Ré et du Festival Photo. Eric Girolet souhaite que l’association

puisse travailler davantage dans le domaine de l’environnement et développer ses opérations en direction des enfants par le biais des écoles et du collège Les Salières. Le concours d’affiche sur la protection de l’environnement a pu reprendre cette année après trois ans de suspension due à la pandémie. Ces affiches, dont le thème était « Les abeilles source de vie » ont été exposées dans l’île à l’occasion de la journée mondiale des abeilles puis à la médiathèque et à la mairie de Sainte-Marie et à la bibliothèque d’Ars.

Les actions à venir

Le 24 septembre le Club de SaintMartin participera à la marche pour la vue aux Portes afin d’aider la recherche médicale et le 12 octobre, en association avec les Clubs de La Rochelle et Châtelaillon-Plage procèdera à un dépistage des troubles visuels. Le 14 octobre verra le Congrès d’automne s’installer avec pas moins de 300 personnes à Sainte-Marie de Ré dans le but de déterminer les besoins à traiter en priorité. Le 22 octobre, le Club de l’île de Ré, et les six Clubs de La Rochelle et de Châtelaillon organiseront la course à pied du Run des Pertuis qui empruntera le pont de l’île. Le résultat financier de cette manifestation sera remis à l’association Colore mon hôpital qui accompagne les enfants devant subir une intervention chirurgicale. Une

1 ÈRE SEMAINE DES RÉ G ATES DE L ’Î L E DE R É

Toutes voiles dehors

journée de dépistage du diabète aura lieu au Leclerc de Saint-Martin le 17 novembre et les 25 et 26 novembre, le Club participera à la collecte de la Banque Alimentaire qui fournit des denrées à plus d’une centaine de personnes. 2024 verra le retour d’une activité phare, la 24e campagne des tulipes contre le cancer : 321 000 € ont été versés depuis la première édition à la Ligue contre le cancer de Charente-Maritime !

On comprend pourquoi le Lions international est aujourd’hui le plus grand Club Service du monde et une ONG reconnue par les grandes institutions internationales.

Organisée par le CNLF du 16 au 18 août dernier, la 1 ère semaine des régates de l’Ile de Ré, au large de La Flotte, a rassemblé des navigateurs avertis et a connu un vif succès.

Le point d’orgue de ces journées a été la régate du 17 août avec les coupes de la Commune de La Flotte et de la SNSM pendant laquelle vingt-sept bateaux ont pris le départ devant le port, avec au total plus de quatre-vingts régatiers sur l’eau ! « Un gros travail d’organisation avec la FFV comme les nombreux bénévoles investis dans cette manifestation ont contribué à son réel succès », souligne Pierre Bouvier l’heureux président du CNLF.

La coupe de la course des bateaux du patrimoine a été remportée par Hugo Bressy sur Bella Julia qui avait constitué un équipage complet de neuf membres de la SNSM Ile de Ré. Ces journées se terminaient le soir, par de joyeux debriefs sur la terrasse de la capitainerie. Une soirée antillaise très appréciée des équipages et des nombreux invités a clôturé l’intense journée du 17 août.

Cette manifestation confirme le rôle de leader du Cercle Nautique de La Flotte en matière de promotion de la plaisance et de la voile à La Flotte et sur le territoire.

Compétition et belle aventure humaine étaient les éléments réunis lors de cet événement. Plus de vingt voiliers classés habitables et de séries ainsi que sept bateaux du patrimoine de Flotille en Pertuis ont pris part

aux deux journées de régates dans le Pertuis breton. La troisième journée prévue a dû être annulée car Eole n’était pas de la partie.

Inscrite au calendrier national de la Fédération Française de Voile, cette compétition était parrainée par le Département de la Charente-Maritime, la Commune de La Flotte, La SNSM de l’île et sponsorisée par la société Motte Marine.

La coupe de la mairie de La Flotte fut remise par le maire, Jean-Paul Héraudeau au vainqueur du jour, le skipper Bertrand Chéret, célèbre navigateur rochelais et ses équipiers Philippe Follenfant et Ludo Morin qui couraient sur Agitato.

La coupe de la SNSM, remise par le président Denis Chatin aux gagnants de la série des bateaux à plus faible rating, Yannick Poisson sur Vogalen, a permis une nouvelle fois de remercier les sauveteurs en mer pour leur dévouement et leur travail remarquable au service de la sécurité des plaisanciers.

Quant à la coupe Motte Marine et ses lots de grande qualité, elle a été remise par Laurent Moisy à Bertrand Chéret, le vainqueur du classement général. Après ces belles journées de compétition, tous se sont donné rendez-vous en 2024 pour participer à la deuxième édition de la semaine de la voile à La Flotte.

« Nous avons beaucoup appris tous ensemble et nous sommes prêts à renouveler cette belle aventure sportive et humaine l’an prochain », nous confiait Pierre Bouvier.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 26 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 SEPTEMB R E 2023 | N ° 269 ASSOCIATIONS À L A HU N E
LIONS CL U B
© CB
Eric Girolet détaillant à Ré à la Hune les actions à venir du Lions Club Saint-Martin île de Ré.
DR
De gauche à droite : Pierre Bouvier, président du CNLF, Jean-Paul Héraudeau, maire de La Flotte et Denis Chatin, président de la SNSM Ile de Ré en compagnie des vainqueurs de la semaine : Pierre Follenfant, Bertrand Chéret et Ludo Morin (au premier plan).

Octobre Rose dans quelques communes

présentes ainsi que des praticiens de santé et bien-être qui apporteront dans le dialogue et l’échange leur aide pour pallier toutes les difficultés que peuvent rencontrer les femmes dans leur parcours de vie, dans la maladie, la rémission et également un lieu de parole pour les aidants.

A La Flotte, des ateliers bien-être seront proposés le 7 octobre et en partenariat avec la mairie de La Flotte, l’UCAF organise une marche solidaire, dimanche 8 octobre à partir de 10h, sur le port de La Flotte, suivie d’un apéritif.

A u Bois-Plage, challenge cycliste solidaire du Vélo club île de Ré.

La 3 ème édition de cet événement partira au départ de la place du Marché / Raymond Dupeux au BoisPlage, dimanche 8 octobre. Trois challenges sont proposés :

A Rivedoux-Plage, les commerçants de la commune et le marché couvert orneront leurs vitrines de rose avec une décoration spécifique à l’évènement tout le mois d’octobre. Les bâtiments municipaux seront éclairés de rose également durant tout le mois. Le samedi 21 octobre se tiendra là 2ème édition du salon du bien -être, rendez-vous convivial autour de la thématique du cancer du sein. Plusieurs associations seront

Des conférences auront lieu sur le thème de l’alimentation et de la santé, des ateliers de méditation olfactive, des séances de découverte lahochi, d’art thérapie, de gestion des émotions avec les fleurs de bach, de la gestion du stress par l’auto hypnose, de yoga bien être, de soins esthétiques spécifiques. L’association symphonie 17 sera présente ainsi qu’une équipe médicale du centre de dépistage pour sensibiliser aux gestes de l’autopalpation.

A La Couarde-sur-Mer, la marche santé, organisée par La Couarde en Fête, suivra deux parcours de 5 et 7 km. Elle partira dimanche 22 octobre à 9h45 du square Roger Bonnin et à midi tous les marcheurs se retrouveront à la salle des associations pour un pot qui leur sera offert. Des lots seront à gagner.

A Saint- M artin de R é, la mairie organise une marche de 5 km le dimanche 15 octobre. Départ à 10h, place de la République.

- Un parcours sportif de 41 km (à partir de 9h)

- Un parcours familial de 13km (à partir de 10h)

- Nouveauté cette année, une randonnée pédestre de 13 km (à partir de 9h)

Une tombola est prévue à l’arrivée avec de nombreux lots, ainsi qu’une restauration food truck et crêpes.

Casque obligatoire, venir avec un tee shirt ou accessoire rose. Inscriptions en ligne gratuites (limité à 100 participants), jusqu’au 7 octobre, sur sport-up.fr

Dons possibles sur place au profit de la Ligue contre le cancer. veloclubiledere velo-club-ile-de-re@outlook.fr

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Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 27 SOCIAL À LA HUNE RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 SEPTEMB R E 2023 | N ° 269
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Nous vous proposons un petit tour non exhaustif des actions menées sur l’île de Ré, dans le cadre d’Octobre Rose. En participant à l’un de ces challenges vous apportez votre soutien à la lutte contre le cancer au féminin !

Un enseignement très personnel

Professeure de danse classique depuis

de nombreuses années à Saint-Martin, Dominique Le Gall est actuellement la seule professeure de la région qui dispense un enseignement permettant à ses élèves d’intégrer les grandes écoles professionnelles.

particuliers avec elle, a remporté le très difficile concours interne de corps de ballet de l’Opéra de Paris. L’entrée à Nanterre, ce temple de la danse classique en France, dispensant une formation incontournable pour devenir danseur professionnel ou l’accès à la très difficile école de l’Opéra, se mérite et se prépare. Devenir danseur professionnel équivaut à réaliser un véritable parcours du combattant et pour mener cette bataille, il faut être deux : l’élève et le professeur. C’est la qualité et l’engagement de ce binôme qui fera la réussite ou non de cette aventure extraordinaire, mais ardue et éprouvante.

cela n’arrive pas à ses élèves. Pour obtenir ce résultat, elle fait travailler son élève seul, lui consacrant la totalité de son attention afin que rien ne lui échappe. C’est l’une des différences essentielles de l’enseignement de Dominique, là où les studios consacrés à un cursus professionnel font travailler jusqu’à parfois douze élèves en même temps, elle n’en prend qu’un seul et ses leçons durent trois heures au lieu d’une heure trente à Paris. Il s’agit d’amener l’élève à comprendre de quoi il est capable, de l’obliger à se dépasser et de lui permettre ainsi de progresser en passant des caps, le tout en respectant sa personnalité ; cela évite bien des blocages et des pertes d’énergie. L’aspect artistique intervient et peut s’exprimer une fois que la technique est parfaitement maîtrisée.

Un travail d’équipe

il leur est encore difficile de prendre conscience de leur corps. Même chose s’ils ambitionnent de devenir professionnels. Pour présenter un enfant de 8 à 10 ans à un concours, une année de préparation est nécessaire à raison de 9h d’entrainement hebdomadaire. La motivation de la famille est également importante, elle doit soutenir et entourer l’enfant ; c’est un véritable travail d’équipe qui se met en place.

A l’heure actuelle Dominique a la disponibilité d’accompagner un élève pour se présenter au concours d’entrée d’une grande école de danse. Elle a la forme et l’envie de proposer cette préparation d’une année que l’on ne trouve pas ailleurs dans la région. Ce cheminement à deux qui conduit au développement harmonieux du corps de l’élève parallèlement à celui de son esprit est en fait sa raison de vivre car elle l’enrichit également.

Cela fait plus de trente ans que Dominique Le Gall donne des cours de danse classique à SaintMartin. Elle a apporté souplesse, maintien et élégance à des générations d’enfants et de femmes, leur donnant par la même occasion confiance en eux et libérant leur corps. Mais ce n’est que l’un des aspects de l’activité de Dominique qui prépare certains de ses élèves aux concours d’entrée des grandes écoles professionnelles. On a pu voir récemment comment Paul Meyeras, 17 ans, qui prenait des cours

Un entraînement acharné

La méthode de Dominique consiste à appréhender son élève dans son ensemble, mental psychique, physique et social. Son premier but : le mettre en confiance avec lui-même pour le faire accéder à des figures dont il n’ose même pas rêver et qu’il puisse le faire sans se blesser. Gravement blessée elle-même en d’autre temps, elle sait réparer les corps meurtris des danseurs, mais prend grand soin que

Qu’ils ambitionnent de devenir professionnels ou non, Dominique n’accepte généralement pas les enfants avant 7 ans, car plus jeunes,

Amère désillusion pour la jeune Suzanne

Suzanne Gilbert, élève au collège Les Salières, à Saint-Martin, a réussi son concours d’entrée à la Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique, mais pour des raisons de logistiques ne pourra entrer en seconde au Lycée Georges Brassens, à Paris, comme prévu.

Créée en 2016, par Sarah Koné, La Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique accueille en son sein des enfants et des jeunes gens de 8 à 25 ans qu’elle forme aux arts de la scène parallèlement à une scolarité classique. C’est en compagnie de cet organisme que Suzanne, élève très douée pour la musique et le chant, devait continuer sa scolarité à compter de la prochaine rentrée. La Maîtrise se soucie

avant tout du travail de la voix, mais complète la formation par un enseignement comprenant en plus du chant choral, des cours de danse, de théâtre, d’un instrument, en l’occurrence pour Suzanne de piano, de claquettes et de langue des signes. C’est une approche de la musique qui lie l’écoute intellectuelle à l’écoute corporelle. Bien dans son corps, on appréhende mieux et l’on est plus disponible pour l’écoute intellectuelle.

Très tôt, Marie-Victoire, la maman de Suzanne, elle-même musicienne, a constaté les dispositions de sa fille et a fait en sorte que celle-ci suive, dès l’âge de 5 ans, les cours de l’École de

musique du Bois-Plage. C’est-là que Suzanne a préparé les deux auditions nécessaires à son entrée à la Maîtrise. Elle a travaillé le piano avec Paola Riviere, le chant avec Sophie Laze et a adoré les cours d’Astrid Bâty, professeur de formation musicale en charge du chœur d’enfants. Toutes ont su la remotiver quand l’envie d’arrêter pointait son nez et Sophie grâce aux morceaux qu’elle lui a proposé de jouer a su l’intéresser au piano. Le solfège reste la partie ingrate (même pour les plus grands !) qu’il lui faudra bien un jour totalement maîtriser.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 28 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 SEPTEMB R E 2023 | N ° 269 LES GENS D’ICI
PORTRAIT - D OMINI Q UE LE GA LL
© Catherine Bréjat
Une posture de Paul Meyeras, particulièrement difficile à réaliser.
DR Dominique Le Gall : 06 12 30 52 47
Dominique Le Gall regardant le travail de ses élèves depuis son poste d’observation.
T A L ENT
© Eléonore Vergnaud Après une superbe réussite au concours d’entrée à la Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique, Suzanne est contrainte de renoncer à son parcours artistique. (Lire la suite page 29)

5 candidatures retenues sur 500 Sa maman l’ayant inscrite, l’entrée à la Maîtrise s’est faite par le biais de deux auditions organisées en deux temps à l’Opéra Comique, à Paris. Lors de la première audition, en février, Suzanne a choisi d’interpréter a capella, parmi les morceaux suggérés, Ridente la Calma, de Mozart. Sélectionnée, elle est retournée à Paris en mars pour passer la seconde audition au cours

PORTRAIT

de laquelle elle a choisi de chanter le standard de jazz Cry me a river, puis a reproduit une chorégraphie, fait une impro sur une chanson et récité un texte appris par cœur de Jean-Jacques Rousseau sur la danse.

Suzanne fait partie des 5 candidatures retenues sur un total de 500, ce qui est un excellent score. Hélas, le lycée Georges Brassens qui proposait un internat aux élèves provinciaux ne

le fait plus depuis cette année et la solution provisoire qui avait été trouvée de faire héberger Suzanne par sa grand-mère n’est plus possible. Cette dernière a malheureusement été victime d’un AVC et se trouve dans l’incapacité d’accueillir sa petite-fille. Sans solution d’hébergement immédiat, Suzanne est dans l’obligation de continuer sa scolarité à La Rochelle où elle a intégré le lycée Jean Dautet le 4

Vinye met le feu à l’île de Ré

septembre, qui de son côté a oublié de la classer en option musique ! C’est un coup très dur pour Suzanne qui a fait preuve de maturité dans la préparation de ce concours où elle s’est rendue seule sans la présence de sa maman, alors au Japon, pour la soutenir. De plus, elle devra repasser les auditions nécessaires à son intégration à la Maîtrise Populaire l’année prochaine.

Vinye s’est installée à Saint-Clément-des-Baleines il y a un an et demi. Cette artiste multicarte, circassienne, danseuse et actrice, joue régulièrement avec le feu lors de spectacles dans le nord de l’île. Elle propose aussi des cours de danse orientale à l’année à La Couarde.

installation à Saint-Clément en avril 2022, elle se produit régulièrement, l’été surtout, lors de spectacles à La Java des Baleines mais aussi pour la mairie lors des fêtes de village.

Une artiste pluridisciplinaire

Ramzy, Mathieu Kassovitz, ou encore Daniel Auteuil.

Artiste accomplie, Vinye a organisé début août, avec l’association Label Oyat et la Java des Baleines, la 1ère édition du festival Flower Power, gros succès de l’été.

Que ce soit avec ses doigts de feu, ses bolasses, cerceaux ou autres instruments enflammés, Vinye se joue du feu avec plaisir. « Le feu me fascine », dit-elle. « Déjà petite c’était le cas. J’ai été scout pendant de nombreuses années et je ne me lassais jamais de regarder les feux de camp. Quand on regarde un feu, on se fait vite happer par la lumière et la danse des flammes. Le feu, ça m’hypnotise ! » Elle en a donc fait son métier. Et depuis son

Rien ne la prédestinait pourtant à une telle carrière. Elle qui a fait ses études dans le marketing international et a commencé sa vie professionnelle en tant que chef de projet en communication internationale pour Schneider-Toshiba. « Un boulot que j’ai quitté au bout de cinq ans car la direction avait changé et je ne m’y retrouvais plus. Le feu était déjà présent dans ma vie, puisque je l’avais rencontré à l’âge de 18 ans lors d’une fête de la musique, et j’avais déjà créé avec un ami une association par laquelle nous faisions tourner des groupes de musique. » C’est ainsi que Vinye quitte le marketing international pour le spectacle. Elle poursuit des formations dans le feu et intègre en 2006 la compagnie de théâtre de rue « Remue Ménage », avec qui elle fait des tournées à l’international. Elle se forme aussi à la comédie à New York, au sein du prestigieux « Lee Strasberg Film and Theatre Institute », et entame en parallèle du feu une carrière d’actrice. À aujourd’hui 44 ans, elle a déjà tourné aux côtés de Kristin Scott Thomas, Michel Bernier, Jonathan Lambert, Fred Testot, Eric et

Librairie Quillet

Elle continue aussi à travailler dans la production de spectacles dans différents festivals en France. Elle a d’ailleurs organisé cet été avec l’association Label Oyat et la Java des Baleines la 1ère édition du festival Flower Power, gros succès de ce début d’août 2023, auquel de nombreux professionnels du bien-être de l’île ont participé, en parallèle d’une programmation artistique et musicale digne de Woodstock. « J’ai envie de donner des petites graines pour le monde d’après », explique Vinye.

« C’est à nous en tant qu’artistes et organisateurs de spectacles de donner des clefs pour aller mieux et pour comprendre qu’un monde meilleur est possible. Je pense qu’il faut d’abord savoir s’occuper de soi pour bien s’occuper de la planète. Je suis contente d’apporter ma pierre à l’édifice. »

« La vie doit être magique » Prendre soin de soi. C’est d’ailleurs ce qu’elle a décidé de faire en avril 2022 en quittant la région parisienne pour l’île de Ré. « Je venais ici depuis toute petite car ma grand-mère avait un terrain au BoisPlage, et puis après mes parents ont acheté une maison ici à Saint-Clément. Mon installation, en 2022, a été si facile ! J’ai été tellement bien accueillie ! D’abord par la maire Lina Besnier qui m’a prise sous son aile, mais aussi par l’équipe de La Java des Baleines qui m’a tout de suite ouvert les bras avec joie et bienveillance. Et je suis tellement bien ici, avec mes deux fils. On est au cœur des éléments. L’hiver j’ai souvent l’impression d’être sur un bateau au milieu de la mer. Et il y a énormément d’entraide, les gens sont là les uns pour les autres, c’est apaisant. C’est un petit cocon de nature. »

Vinye est une danseuse de feu désormais bien connue dans le nord de l’île. Ses spectacles charment les spectateurs de tous les âges.

Vinye veut aussi prendre soin des autres. Elle propose ici sur l’île de Ré des cours de danse orientale un peu particuliers. « Ce sont des cours de danse orientale, mais aussi de bien-être. En fait, je reconnecte les personnes avec leur centre, avec l’énergie qu’il y a à l’intérieur de leur bassin. C’est à la fois l’énergie de vie, l’énergie créatrice et c’est là que tout se passe. » Un cours qu’elle dispense une fois par semaine, toute l’année, jonglant avec les tournages de film et ses spectacles d’art de rue. Un emploi du temps bien rempli pour cette mère de famille célibataire ! Où trouve-t-elle son énergie ? « La vie doit être magique, d’une façon ou d’une autre », dit-elle. « Voilà ce qui guide tout ce que je fais ! »

Les cours de Danse orientale Bien-être de Vinye ont lieu les lundis de 12h à 13h30, à la salle des associations de La Couarde. Infos et inscription au 06 66 23 95 24

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 29 LES GENS D’ICI RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 SEPTEMB R E 2023 | N ° 269 DR
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Une 5e édition plus que réussie !

La 5 e édition de Ré Swim Run s’est déroulée samedi 16 septembre, au départ de Loix et jusqu’à Rivedoux, en longeant les côtes de La Couarde, Saint-Martin et la Flotte*. Son succès ne se dément pas.

Cette édition rétaise est en passe de devenir l‘une des plus importantes en France. Le nombre de participants est à la hausse : 826 contre 750 l’année dernière et une centaine d’enfants s’étaient inscrits aux épreuves d’Aquathlon.

Pas encore très bien connue du grand public, la pratique nous vient de Suède où, vers la fin des années 2000, trois

amis suédois firent le pari de relier plusieurs îles en alternant natation et course à pied. Elle deviendra une véritable discipline internationale un peu plus tard avec une course Ö till ö (d’île en île). L’une des particularités de cette course, où l’on marche et nage, est qu’elle se pratique en binôme. L’autre est que sans bénévoles, il n’y aurait pas de compétition. En effet, ils guident les coureurs tout le long du parcours et montent et démontent le matériel. Il est préférable d’être en forme pour s’engager, les terrains sur lesquels évoluent les coureurs étant souvent accidentés.

Le Ré Swim Run 2023 com-prenait trois parcours de : 30 km – format L (25 km à pied et 5 km en nageant), 18 km – format M (13,5 km à pied et 4,5 km en nageant) et 7 km –format S (6 km à pied et 1 km en nageant). Vous trouverez les résultats des trois premiers arrivés dans chacune des catégories dans notre tableau

C OURSE À P IED SO L IDAIRE

qui doit beaucoup à l’efficacité de Fabien Millasseau, organisateur de l’événement.

Le village partenaire de Ré Swim Run était installé sur l’esplanade de la mer de Rivedoux et très fréquenté dès la fin de l’après-midi. Aux alentours de 20h, il n’était plus possible de s’en

approcher en voiture et un monde fou attendait l’arrivée des compétiteurs. La soirée très animée se poursuivit avec Nina Ly comme DJ et se termina par un superbe feu d’artifice tiré de la mer aux environs de 22h30.

« Run for », une course ouverte à toutes les causes

La seconde édition de la course Run for aura lieu le samedi 3 0 septembre aux Portes-en-Ré. Une course solidaire où tout est possible, et dont les inscriptions sont toujours ouvertes.

le nom de sa cause, ou de la personne à qui il dédie sa course.

Le départ se fera à 9h du centre village des Portes-en-Ré. Une boucle de 7 km sera dessinée, et la possibilité sera donnée d’en faire plusieurs tours afin de réaliser une course de 7, 14 ou 21 km. Marcher au lieu de courir est également possible. Un grand repas convivial sera organisé à la fin de la course à 12h, le prix du repas étant compris dans celui de l’inscription. Après les 250 participants de 2022, l’association

for espère bien réitérer le même succès. Les inscriptions sont possibles sur le site internet de l’évènement, courserunfor.fr Les organisatrices recherchent également des bénévoles pour assurer notamment l’accueil des participants et le ravitaillement.

Courir, c’est un moyen de se reconstruire », explique Margaux Motte, l’une des deux organisatrices de la course Run for. « Cela permet aux gens de gagner des petites victoires, de reprendre confiance en eux après des épreuves ou une maladie, de s’aimer davantage et de reprendre goût à la vie ! » Voilà

donc ce qui pousse Margaux Motte et son amie Blandine Colas à organiser cette course. Run for est aussi ouverte à ceux qui veulent se battre pour une cause, quelle qu’elle soit, ou au nom d’un être cher. D’où le nom de Run for, ouvert à toutes les possibilités. Chaque concurrent se verra remettre un bracelet sur lequel il pourra inscrire

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr SPORTS À LA HUNE 30 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 SEPTEMB R E 2023 | N ° 269
R É S WIN R UN
Bréjat *Pour le parcours le plus long.
© DRRé Swim Run
Les compétiteurs de Ré Swim Run ont longé les côtes entre Loix et Rivedoux samedi 16 septembre.
© Association Run for 05 46 00 09 19 realahune@rheamarketing.fr ReALaHune ReALaHune
L’édition 2022 de la course Run for avait attiré 250 participants.

De l’or pour deux Flottais

Italie, août dernier, lors des championnats du monde de voile, catégorie Tornado, le duo formé par Yoann Trecul et Thomas Ferrand a gravi la plus haute marche du podium.

33 ans après leur victoire en catamaran, Christophe Clévenot et Maurice Eisenblatter ont enfin des successeurs ! Et oui, plus de trois décennies plus tard, les « années d’or » du Tornado français et les titres olympiques de 1988 et 1992, Yoann et Thomas, membres du CNPA Ile de Ré, ont fait retentir la Marseillaise à Dervio, sur les rives du lac de Côme.

A l’issue d’une saison 2023 exceptionnelle, déjà couronnée du titre de champions d’Europe en juillet en Autriche, les Rétais sont sur un petit nuage. Nous avons recueilli les impressions de l’un des compétiteurs.

Ré à La Hune : Vous voici champions du monde sur Tornado, pourriez-vous nous expliquer les spécificités de ce bateau ?

Yoann Trecul : Ce bateau de compétition, ancien bateau olympique, est répertorié parmi les plus gros catamarans de plage. Avec ses 6 mètres de long et ses 160 kilos, ce bateau reste fragile et très compliqué à manœuvrer. Mais lancé à pleine

vitesse, jusqu’à 16 nœuds, c’est là que nous ressentons l’adrénaline et une sensation comparable à celle des sports mécaniques qui vont très vite. C’est pour cette raison que nous régatons !

Qu’est-ce qui a fait la différence pour vous retrouver en première position sur le podium final ?

C’est toute la phase de préparation que nous avons entamée dès le mois d’avril. Nous avons participé à de nombreuses régates, ces compétitions nous ont permis d’optimiser les réglages du bateau et d’aboutir à des conditions de navigation optimales. Nous avions choisi de faire le plus de courses possible afin de nous donner toutes les chances. Ensuite, les choix tactique et stratégique lors des courses, l’entente parfaite et la complémentarité de notre binôme, les manœuvres et la conduite du bateau, l’achat de matériel - comme les nouvelles voiles - ont validé ces options et nous ont permis d’être aujourd’hui champions du monde. Il faut aussi que vous sachiez qu’à l’instant T, en pleine course, c’est entre 7 et 8 réglages à ajuster simultanément sur les trois voiles que compte le bateau. A raison de deux courses par jour, d’une durée d’une heure chacune, nous sommes assez fatigués en fin de journée. Malgré cela, quand nous rentrons à terre, il y a encore toute la vérification du bateau à effectuer, pièce par pièce, en vue de la compétition du lendemain.

Combien d’équipages avez-vous affronté lors de ces championnats du monde ?

Trente duos, représentants

onze nations, étaient présents pour gagner le titre mondial. Au bout d’une semaine de compétitions et dix régates disputées, nous avons remporté six victoires. Nous avons terminé trois autres courses à la seconde place puis une autre à la troisième. Nos efforts et notre travail ont payé mais nous avons eu du fil à retordre et la victoire n’en était que plus belle et appréciable. Les sensations ressenties avec vingt-neuf autres équipages à nos trousses sont presque plus importantes à nos yeux que d’être premier sur le podium. Nous étions gonflés à bloc à l’issue des championnats d’Europe, disputés un mois plus tôt ! Il y avait également quatre autres équipages français et nous avons pu ainsi partager notre fierté et notre enthousiasme avec eux. Ils étaient quant à eux stimulés par notre classement et nous nous sommes vraiment sentis soutenus.

A vec votre co-équipier, c’est un binôme soudé qui a son importance dans votre victoire ?

Bien sûr, nous avons découvert la voile au CNPA de La Flotte grâce à des journées d’initiation proposées à l’école. Nous étions un groupe très soudé et motivé. La voile est devenue

une passion commune. Sur l’Île de Ré, nous avons la chance de bénéficier de structures ouvertes à l’année, hyper accessibles, avec des prêts de matériel et d’équipements pointus alors, si l’envie est là, on peut aisément devenir compétiteur ! Aujourd’hui, nous sommes partie prenante dans l’équipe dirigeante de cette association : moi, en tant que vice-président et Thomas comme administrateur. Nous repérons également les jeunes qui assureront la relève.

Quel est votre prochain défi ? Nous avons rendez-vous en octobre dans le Morbihan pour la Catagolfe. Il s’agit d’une course disputée dans un magnifique terrain de jeux. C’est magique car la préparation est complètement différente de celle pour une navigation en eaux calmes, comme sur un lac. Il s’agit d’allier les passages techniques, les courants et contre-courants parfois forts, les accélérations de vent et les déventes liées aux nombreuses îles du Golfe, sans oublier la beauté et la variété du site. C’est un moment que nous apprécions énormément.

Il est encore possible de construire rapidement à Ars en Ré une caserne conforme à notre architecture et à nos paysages.

Nous avons présenté un projet au Département, qui, depuis six mois, refuse de nous entendre en nous menaçant implicitement de nous priver d’une caserne moderne.

Pourtant, plus esthétique et plus écologique que le projet actuel, notre projet serait aussi plus économique. Nous voulons être entendus.

Vous souhaitez soutenir vos pompiers et disposer d’une caserne moderne pour le nord de l’Île ?

Vous souhaitez préserver le charme de l’Île de Ré et notamment de l’un des Plus Beaux Villages de France, Ars en Ré ?

Vous souhaitez stopper les mesures qui détruisent notre planète, par trop de bitumisation et d’urbanisation ?

Vous souhaitez que vos impôts soient bien employés et non gaspillés en coûts de construction non optimisés ?

Faites-le savoir à nos élus ! SIGNEZ NOTRE PÉTITION

31 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr SPORTS À LA HUNE RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 S EPTEMB R E 2023 | N ° 269
C HAM P IONNATS DU MONDE DE VOI L E - C ATÉ G ORIE T ORNADO
Florence Sabourin Thomas Ferrand et Yoann Trecul sur le lac de Côme, en pleine course avant d’être sacrés champions du monde de Tornado. DR Thomas Ferrand (à gauche sur le podium) et Yoann Trecul, sacrés champions du monde de Tornado. DR
www.change.org/unebellecasernepourarsenre COLLECTIF DES HABITANTS D’ARS EN RÉ ET DU NORD DE L’ÎLE POUR LA SAUVEGARDE DE NOS VILLAGES
QUE VEUT-ON
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Etes-vous sûr de bien connaître Vauban ?

Connu et reconnu (de son vivant), Sébastien Le Prestre de Vauban était aussi un visionnaire.

Pour le plus grand nombre, Vauban est avant tout l’ingénieur du Roi

Louis XIV, l’homme des fortifications et citadelles et ce n’est pas à Saint-Martin qu’on dira le contraire. Mais sur le thème « Les Modernités de Vauban » la conférence proposée par l’AAMEC* le 6 septembre dernier fut l’occasion d’en apprendre plus sur ce « bon Français », ainsi nommé par Louis XIV lui-même.

Plafond de verre

Alors qu’il en avait les compétences, doublées d’un dévouement absolu à la chose publique, entré au service de Louis XIV à l’âge de 20 ans et respecté par l’orgueilleux Roi avec lequel il entretint une relation directe, Vauban, Commissaire Général des Fortifications, ne parvint jamais au sommet de l’Etat. Il aurait pu être Ministre, il fut nommé tardivement Maréchal de France. Pourquoi ?

Affaire de classe, nous expliquent Nicolas Fauchère et Dov Zerah, les deux conférenciers complices. Si sa carrière fut exceptionnelle, les origines de Vauban n’étaient que celles d’une petite noblesse bourguignonne et qui plus est récente. Ceci explique cela.

Le « meilleur ingénieur de son temps »

C’est la réputation acquise de celui qui a « construit ou réparé plus de cent places fortes » et donné au royaume de France une « ceinture de fer », faisant du pays « un pré carré », selon sa propre expression. « Vauban incarne le concept de frontière », explique Nicolas Faucherre, évoquant l’armature de citadelles érigées dans

les plaines du Nord-Est français, reliées entre elles par un réseau de canaux. Mais sa réflexion va bien au-delà. Favorable au commerce, Vauban développe un projet global de transport fluvial par des liaisons entre les différents bassins. Une pensée précurseuse qui sera achevée au 19ème siècle. « Il continue à nous interpeller dans notre modernité », affirme Nicolas Faucherre, ajoutant que le brillant architecte militaire a aussi « une pensée urbaine ». Ayant conduit plus de quarante sièges, Vauban est aussi un réformateur de l’armée, celui qui remplace le mousquet par le fusil, la pique par la baïonnette à douille et invente le tir par ricochet.

« Un esprit exceptionnel » Et un champ de compétences qui, lui, ne semble guère avoir de frontières… ingénieur hydraulicien

mais aussi des poudres, des mines et des ponts, fantassin, artilleur mais encore cartographe, hydrographe, topographe, statisticien, économiste, agronome, essayiste, Vauban cumule les talents et développe une pensée politique visionnaire. Il pense que « la richesse est synonyme de puissance mais qu’il n’y a de richesse que dans les hommes », raisons pour lesquelles il a conduit ses travaux d’ingénieur militaire avec l’objectif de « ménager les hommes » . Raisons aussi qui expliquent son hostilité envers « les gens de guerre qui ne produisent rien, et les ecclésiastiques », sourit Dov Zerah.

Plus révélateur encore, Vauban défend l’idée d’une « monnaie unique pour les Etats de la Chrétienté », autant pour favoriser le commerce que pour arrêter, selon lui, les guerres. Soucieux enfin du peuple et des démunis, il

Mais où sont les noces d’antan ?

plaide pour une « dixme royale », soit « une flat-taxe pour tout le monde », explique Dov Zerah. Mais l’idée d’un « Etat modeste aux ressources provenant d’une fiscalité simple et juste » assorti d’une « gestion saine des finances publiques », ne sera bien sûr pas retenue par un Roi qui a ruiné l’Etat au fil de guerres incessantes.

« Si Louis XIV l’avait écouté, Vauban aurait en bien des points devancé la Révolution », dira plus tard Thiers de celui qui fut au service du Roi et de l’Etat pendant cinquante-trois ans. Quel cours l’Histoire aurait-elle pris alors ? Nous ne le saurons jamais. Mais nous pouvons toujours admirer les fortifications séculaires protégeant le port de Saint-Martin…

Pauline Leriche Rouard

*AAMEC : Association des Amis du Musée Ernest Cognacq.

Les membres du COREPOR et du CRICRI* nous invitent à la prochaine « Veillée des conteurs », le jeudi 1 9 octobre, dans la salle des fêtes de Rivedoux.

Pour cette 14ème édition, l’infatigable Michel Fruchard et son entourage toujours aussi dynamique, vont nous plonger dans l’ambiance des mariages d’autrefois. « Au temps de la noce rétaise », ce thème sera illustré par des textes, des chants et des saynètes sur lesquels travaille toute l’équipe depuis des mois. Le choix des textes en patois et leurs traductions en français, a fait l’objet de plusieurs réunions.

Les acteurs ont travaillé d’arrache-pied, durant les nombreuses répétitions. La chronologie de la célébration nuptiale sera scrupuleusement respectée : les fiançailles, les préparatifs, le défilé, la messe, le repas, les chansons, le bal, et enfin… la nuit de noces.

Une suite de couplets de « La noce d’Octave » sera interprétée par JeanClaude Bonnin, le brillant metteur en

scène de ce spectacle. Michel Pelletier tiendra, comme d’habitude, le rôle de Monsieur Loyal.

Durant l’entracte, la traditionnelle bouvette sera partagée.Signalons que l’AAMEC (Association des Amis du Musée Ernest Cognacq) et la Communauté de Communes de l’île de Ré, sont partenaires de cette manifestation éminemment culturelle.

Le rendez-vous est donc pris pour le jeudi 19 octobre, dans la salle des fêtes de Rivedoux, à partir de 19 heures. Les réservations se feront auprès du musée Ernest Cognacq (Tél : 05 46 09 21 22), du 11 au 16 octobre. La participation est fixée à 10 euros.

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 32 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 SEPTEMB R E 2023 | N ° 269 ZAP’ARTS
C ON F ÉRENCE
© PLR
Vues du ciel, les fortifications martinaises illustrent à la perfection le talent de l’ingénieur militaire. Jacques Buisson
V EI LL ÉE
*Collectif pour le Recueil du Patrimoine Oral Rétais, et Comité pour le Recueil et l’Inventaire des Chansons Rétaises Introuvables.
DES CONTEURS
DR
La joyeuse et dynamique équipe du COREPOR.

La Maline donne carte blanche à Johan Barrer

Le 20 octobre, La Maline confie sa programmation au musicien Johan Barrer, également membre actif de l’association Ré Jouir et organisateur du Festibal. Au programme : du jazz qui groove !

locaux. Ce que je trouve plutôt cool ! ». La programmation « Johan Barrer » sera donc 100% Groove Catchers, du nom du groupe de jazz que Johan et ses deux comparses

Bastien Weeger et Antoine Guillemette ont fondé en 2011, et qui fait partie aujourd’hui du peloton de tête des dynamiteurs de groove. À 20h, le trio Groove Catchers donnera donc le ton. Si le jazz demeure le fil rouge de leur musique, ces trois orfèvres le font s’acoquiner à l’énergie du rock, à la chaleur du funk et à la ferveur du hiphop. Suivra ensuite Groove Catchers extended, « une déclinaison fanfare qui s’est créée quand on habitait à Paris », explique Johan Barrer. Soit sept musiciens, dont Johan à la batterie toujours.

Tom Select, un habitué des soirées qu’organise Ré Jouir dans toute l’île, et dont les mix font voyager entre les genres et les styles, sur un chemin jonché de classiques et de raretés vinylistiques.

Petite nouveauté pour La Maline, Johan a décidé de proposer de la petite restauration, certainement en extérieur, pour nourrir le public qui est convié de 20h à minuit. Une carte blanche qui se rapproche des soirées festivalières dont Johan et Ré Jouir ont le secret !

pour cela », explique le jeune batteur rétais, Johan Barrer. « L’idée était de faire bosser les musiciens

Entre ces deux concerts, ainsi qu’en toute fin de soirée, Johan a également décidé de programmer le DJ

De l’humour pour aborder l’automne

La Maline ne perd pas de vue l’un de ses autres objectifs : la médiation culturelle. Groove Catchers fera donc une intervention à la Maison centrale de Saint-Martin le 18 octobre et le 19 un filage du concert sera ouvert aux musiciens de l’île avec un temps d’échange à la clef.

Après le week-end festif de début de saison, les 22 & 2 3 septembre, La Maline programme un spectacle d’humour, samedi 7 octobre.

Formule originale pour cette ouverture de saison proposée par la Compagnie Dérézo, avec Apérotomanie, vendredi 22 septembre à 18h et 20h, suivi de Le petit déjeuner samedi 23 septembre à 9h et 10h30. Rituel(s) théâtrolo-apéritif le soir et frichti théâtral pour bien démarrer la journée le lendemain matin ! Puis place samedi 23 septembre à 20h30, concert de musique indienne avec Parveen Sabrina & Ilyas Raphaël Khan. Samedi matin, à 11h, un atelier découverte de la musique indienne sera organisé avec les deux artistes.

Vous avez hâte de connaître la programmation culturelle de La Maline ?

Une présentation de la saison 2023/ 2024 est proposée samedi 23 septembre, à 18h, suivie à 19h d’un

moment convivial autour d’un verre de l’amitié.

« Je pionce donc je suis » Beau programme avec ce spectacle d’humour de Michaël Hirsch, samedi 7 octobre à 20h30 (12 ans et +). Après avoir conquis plus de 50 000 spectateurs avec POURQUOI ? l’artiste revient avec un spectacle sur le sommeil et les rêves. Histoire d’un monde où tout s’accélère, mais où l’urgent ne fait pas le bonheur, où on aimerait parfois mettre sa vie entre charentaises. Incarnant tour à tour plus de vingt personnages, Michaël Hirsch nous entraîne dans une aventure singulière, remplie d’humour et de poésie, pour vous faire rêver les yeux grands ouverts.

33 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 S EPTEMB R E 2023 | N ° 269 ZAP’ARTS
C’est Jérôme Wagnon, l’ancien programmateur de La Maline, qui m’avait contacté
PRO G RAMMATION
© PE Poublanc
Le trio Groove Catchers jouera le 20 octobre en première partie, à 20h.
NV
PRO G RAMMATION LA M A L INE
© Sven Andersen
Drôle et plein de poésie, le spectacle d’humour de Michaël Hirsch trouve écho auprès de chacun d’entre nous.

Le Chœur minuscule à Saint-Clément

Chœur minuscule car à son origine il y a quinze ans, elles

elles sont douze.

Acapella, soit sans aucun accompagnement instrumental, un art qui n’est pas des plus simples. Mais voilà, ce sont des passionnées qui se plaisent

à s’aventurer « dans des choses difficiles », raconte la fondatrice du Chœur minuscule Dominique Métayer, qui a dirigé la chorale d’Ars pendant dix-sept ans.

Privilégiant la difficulté, les choristes proposent un spectacle tous les deux ans environ. « On cherche plutôt à se faire plaisir », reconnaît Dominique. Leur répertoire ? Les compositions du vingtième siècle et contemporaines, mais aussi celles d’Europe du Nord, car « ils sont très forts en chant choral », précise Dominique Métayer ajoutant que le programme du spectacle de cette année est un peu particulier : « Nous avons choisi de retranscrire des pièces instrumentales », nous explique-t-elle, évoquant Le Printemps de Vivaldi. La partition instrumentale a donc été adaptée pour voix, ce qui induit « un gros travail d’écriture ». S’ajouteront à cette intéressante proposition des chants sacrés de toutes les époques, une reprise de la célèbre Lettre à Elise de Beethoven inspirée de l’interprétation de Dario Moreno ou encore des chants du monde.

Si Le Chœur minuscule a l’habitude de chanter dans le Temple de Saint-Martin, l’envie d’un spectacle au nord de l’île les conduira jusqu’à l’église de SaintClément. Une autre date est également prévue, sur le continent cette fois. « Quatre personnes habitent La Rochelle et cela permettra à leur famille et amis de venir plus facilement », justifie Dominique Métayer.

En attendant, ce sont ajoutés aux séances de travail hebdomadaires du lundi, des samedis entiers passés à travailler. Mais quand on aime on ne compte pas. Le Chœur minuscule vit sa passion du chant en majuscule.

Le Chœur minuscule C hœurs de femmes a capella Samedi 30 septembre à Esnandes et Dimanche 1 er octobre en l’Eglise de Saint-Clément des Baleines à 18h. Spectacle gratuit.

Le Repas des Fauves sur la scène de la Salle Vauban

Ses initiatives théâtrales précédentes ayant reçu un grand succès, l’AAMEC* récidive. Bienvenue au théâtre !

« Finalement je mets tout à profit ici », explique Sophie. Après avoir travaillé entre Paris et La Rochelle, elle finit par créer sa propre compagnie en 2008. Au début, pas d’enseignement au Théâtre de l’Alchimiste et c’est par des missions dans les écoles et les EHPAD que Sophie en vient à développer « ce travail passionnant », tout en restant comédienne et metteuse en scène.

deux, un professeur de philosophie et un docteur. « J’ai vérifié que c’était cohérent avec l’époque et il a bien sûr fallu adapter », explique Sophie qui affirme avoir gardé l’essence même de la pièce tout en centrant son adaptation sur la nature humaine. « Je souhaitais que le public s’approprie les personnages, qu’en sortant, on s’interroge sur soi-même », poursuit-elle.

nature humaine et peut-être un peu avec nous-mêmes. Mais rassuronsnous, la légèreté d’un langage pimenté d’humour est aussi au rendez-vous. La plus sûre façon par ailleurs de traiter les sujets graves.

L’année dernière, c’était « Le Tartuffe » de Molière, cette année ce sera… « Le Repas des Fauves », joué par la troupe Les Baladins du Théâtre de l’Alchimiste. Rencontre avec la metteuse en scène Sophie Aprea.

Compagnie et école

Sophie Aprea est née à La Rochelle. « Mais je suis partie toute petite pour Paris », ajoute-t-elle. Peu importe. Elle y revient en 2005 avec ses deux petits garçons, « et j’y suis toujours ! Pour la qualité de vie mais c’est plus une histoire de maman que professionnelle », précise Sophie. Car ses racines artistiques sont à Paris, où elle a fait le Cours Simon puis le Cours Florent, avant de vivre une vie de comédienne classique soumise à la grosse concurrence existant sur la capitale.

Alors les Baladins - qui se produiront à Saint-Martin - c’est une sorte de Master Class d’élèves qui ont progressé. Seul bémol : en quinze ans à La Rochelle, Sophie Aprea n’a jamais réussi à avoir des locaux dédiés. « J’ai essayé bien sûr mais c’est hyper compliqué », explique la comédienne qui a été de refus en refus pour satisfaire à une soi-disante équité. Un manque de point d’ancrage qui permet par ailleurs de rester libre pour la positive Sophie qui regrette aussi le manque de formations pour les pros. « J’avais l’idée de monter une école à destination des vocations mais il faudrait une aide, sans quoi c’est impossible », souligne-t-elle.

Explorer l’âme humaine

Revenons à ce « Repas des fauves », monument théâtral aux trois Molières, suite à sa création sur scène en 2009 par Julien Sibre. « J’avais très envie de monter cette pièce pour le propos, c’est un tremplin pour évoquer la nature humaine », explique Sophie. Le déséquilibre dans sa troupe impose à la metteuse en scène qu’elle confie des rôles d’hommes à des femmes soit

Rappelons que Le Repas des Fauves, écrit par l’écrivain Vahé Katcha en 1960, se déroule en 1942, en pleine occupation allemande. Alors que sept amis sont réunis pour fêter un anniversaire, deux officiers allemands sont tués en bas de l’immeuble. En représailles, la Gestapo décide de prendre deux otages par appartement et laisse à nos convives jusqu’au dessert pour choisir lesquels d’entre eux seront sacrifiés…

Tous des héros ? Pas si sûr… le dimanche 8 octobre, Sophie Aprea nous propose un face à face avec la

Le Repas des Fauves

Les B aladins du T héâtre de l’ A lchimiste

Dimanche 8 octobre à 15h - Salle Vauban à Saint-Martin

Ouverture des portes à 13h45 15 € pour les adhérents et 18 € pour les non adhérents - 5 € pour les moins de 18 ans et personne sans emploi.

Billetterie sur place mais réservation conseillée sur animations.aamex@gmail.com

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Pauline Leriche Rouard Pauline Leriche Rouard
C HORA L E
*AAMEC : Association des Amis du Musée Ernest Cognacq.
T HÉÂTRE
n’étaient que six à sept femmes. Aujourd’hui
DR DR DR
Elles n’étaient encore que dix à la date de la photo. Elles sont aujourd’hui douze. Le Repas des Fauves a été joué cet été à La Rochelle. Sophie Aprea anime et dirige Les Baladins du Théâtre de l’Alchimiste.

Appel aux dons pour la redoute de Sablanceaux

auquel il compte redonner toute son importance. L’objectif en faveur serait d’en faire un lieu culturel, avec des expositions et des spectacles, et de le mettre à la disposition des Rivedousais. Il serait ouvert sur son axe passant reliant les plages du sud et du nord.

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La réfection de la redoute de Sablanceaux est soutenue par une volonté particulièrement déterminée du Conseil municipal. Elle prend forme avec cet appel à un mécénat populaire.

A la suite de l’étude de Chloé Bachelier, architecte du patrimoine, présentée au Conseil municipal de Rivedoux-Plage en octobre 2022, la municipalité se mobilise pour financer la restauration de ce patrimoine historique majeur afin d’entreprendre la première tranche de travaux. Une somme de 380 590€ HT est nécessaire pour couvrir le montant des travaux d’urgence à mener pour sécuriser l’ensemble. Il est prévu que cette phase dure de trois à quatre ans, période durant laquelle les élus réfléchiront au devenir de ce bâtiment

Un appel aux dons a été lancé le samedi 16 septembre, à l’occasion des Journées du patrimoine pour inciter les habitants, les entreprises et les amis de Rivedoux-Plage à devenir acteurs de ce projet de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine. Il est attendu de cette collecte 38 000 € soit environ 10% du montant des travaux qu i devraient commencer en janvier 2024. Les donateurs, particuliers ou entreprises, bénéficieront bien sûr d’une déduction fiscale.

Ce lancement de campagne de financement participatif fait en présence d’Isabelle Perrin, déléguée départementale de CharenteMaritime, de Patrick Ferrère, délégué régional de la Fondation du patrimoine, de Patrice Raffarin et en l’absence de Jacques Toubon, ancien ministre qui s’était excusé, a été concrétisé par la signature d’une convention entre la municipalité et la Fondation du patrimoine.

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Aujourd’hui, en dehors de l’école, les journées des enfants sont rem-

plies d’activités. Pour soulager leur planning, offrezleur des sorties buissonnières, pour une parenthèse « verte » : jouer et bénéficier d’une grande liberté dans la nature, admirer, respecter et mieux connaître la nature pour mieux se connaître… voilà ce que propose l’Ecole Buissonnière aux enfants lors des sorties du mercredi. Différents créneaux sont proposés le mercredi : 9h-12h ou 13h-16h ou grande nouveauté : 9h-16h. Les tarifs à l’année restent modestes, afin d’inciter les familles à inscrire leur enfant aux sorties buissonnières sur les quatre saisons.

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Petits et grands, amateurs et cinéphiles, la sélection du cinéma de La Maline s’adapte aux envies de tous les publics Découvrez notre programmation mensuelle dans vos communes et sur notre site internet. Un cinéma labellisé « Arts & essais »

+ d’infos www.lamaline.net >>>>>> >>>>>> 3 SPECTACLES OUVERTURE DE SAISON 22 et 23 septembre « Parveen et Ilyas Kahn » « Le Petit Déjeuner » , « Apérotomanie » • Cie Derezo Découvrez une sélection de courts-métrages avant vos films. Des films, du patrimoine, du cinéma jeune public, des rencontres avec les réalisateurs... VOTRE CINÉMA ADHÈRE AU DISPOSITIF CLAP : Du cinéma pour tous ! Petits et grands, amateurs et cinéphiles, la sélection du cinéma de La Maline s’adapte aux envies de tous les publics Découvrez notre programmation mensuelle dans vos communes et sur notre site internet. Un cinéma labellisé « Arts & essais » 19 Avenue du Mail, 17670 La Couarde-sur-Mer • 05 46 29 93 53 • accueil.re@cc-iledere.fr SPECTACLE VIVANT CINÉMA ARTS DE LA RUE THÉÂTRE MU + d’infos www.lamaline.net Stéphane Guillon « FiBraM » Cie Chrikiz Spectacles, résidences d’artistes, festivals... Découvrez la programmation ! « Les poupées
» Madeleine & Salomon « Bastien sans main » Tréteaux de France #HUMOUR #THÉÂTRE #THÉÂTRE #MUSIQUE #DANSE Aïda Asgharzadeh >>>>>> >>>>>>
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