Tome 1 Déclin ou Survie des Villes moyennes françaises / PFE 2016

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École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée

master Métropoles PFE 2016

Projets de Fin d’Études 2016 Adrien Leclerc, Alice Villatte, Alix Sportich du Réau de la Gaignonnière, Axel Chifflet, Camille Certain, Jennifer Le Roux et Pénélope Charpentier Sous la direction de David Mangin et Rémi Ferrand



Tome 1

DÉCLIN OU SURVIE des

VILLES MOYENNES FRANÇAISES Projets de Fin d’Études 2016

Adrien Leclerc, Alice Villatte, Alix Sportich du Réau de la Gaignonnière, Axel Chifflet, Camille Certain, Jennifer Le Roux, Pénélope Charpentier Sous la direction de David Mangin et Rémi Ferrand Master Métropoles // eavt // pfe 2016



Table des Matières

3

Quelques conditions pour une renaissance des centre-villes

5

6 villes, 6 cas, 6 propositions

13

Les 6 villes étudiées Les situations territoriales (1) Les situations territoriales (2) Les morphologies des centres (1) Les morphologies des centres (2) Les morphologies des centres (3) Quelques indicateurs Les croissances urbaines comparées Les démographies : une base pour les stratégies 2 types de stratégies adoptés

14 16 18 20 22 24 26 28 30 32

Planches synthétiques des 6 projets

35

Un nouveau printemps pour Bourges Élargir le centre vers le canal du Berry Un centre plus vaste sur une friche déjà là Tous les chemins mènent au centre Quand le patrimoine joue contre la ville De la parade à la promenade

36 38 40 42 44 46



QUELQUES CONDITIONS POUR

UNE RENAISSANCE DES

CENTRE-VILLES



7 Qui n’a pas été frappé, en traversant ces dernières années les villes moyennes, de constater des alignements de rez-de-chaussée aux rideaux métalliques tirés, des maisons de ville aux volets clos et la multiplication de panneaux « à vendre ». Ici, les rues restent vides, parfois même le week-end. Pavés neufs, stationnement gratuit et haut-parleurs d’ambiance : les initiatives publiques ne semblent plus porter leurs fruits. Les chiffres sont là et les analyses convergent. Différentes études constatent, en effet, des taux de vacances commerciales ou résidentielles allant de 10 % à 30%. Et certaines municipalités désemparées évoquent de futurs « plans Marshall » pour contrer ce cercle vicieux où fermeture des commerces et abandon des logements s’entretiennent mutuellement. Des observateurs évoquent la relégation de certains pans de la population et leurs conséquences électorales. Des économistes soulignent le décrochage de la France métropolitaine des grandes villes de certaines situations rurales ou moyennes malgré la diversité des situations issues de dynamiques économiques ou démographiques propres. Professionnels de la ville et enseignants en architecture, nous avons eu l’occasion de nous intéresser à certaines situations et nous souhaitons partager ici des choses vues, des solutions possibles ou des pistes à suivre pour remédier à cette situation inquiétante et porteuse de tourments sociaux et politiques. Malgré les apparences et les tendances de fond, nous voulons croire que la situation n’est pas encore désespérée. – Si des élus tels que Benoist Apparu, ancien Ministre de l’urbanisme et du logement, et député maire de Châlon-en-Champagne, imposent aux promoteurs la condition de rénover ou de construire en centre-ville avant d’accorder les autorisations de construire en périphérie de leur ville, c’est que le lien entre étalement périphérique et dévitalisation des centres n’est pas une vue de l’esprit. Bien sûr les situations sont diverses. Mais des élus locaux, parfois les mêmes qui ont autorisé l’ouverture de centres commerciaux en périphérie au nom de la création d’emplois, peuvent mesurer les destructions d’emploi de tous ordres dans les centre-villes. Inquiets mais également soucieux d’accompagner les « citoyens-consommateurs » dans leurs déplacements automobiles quotidiens, ils contribuent parfois eux-mêmes au « décentrement » des services publics en installant les nouveaux équipements sur les rocades. Il faut ici continuer à démonter un certain discours. Dans la plupart des situations il n’y a ni effet gagnant-gagnant ni complémentarité possible et la périphérie tue purement et simplement le centreville. Le chantage à la création d’emplois sans évaluer la destruction qui l’accompagne est suicidaire et annihile les efforts consentis en centre-ville. L’amélioration de l’espace public et l’embauche de


8 « managers » de rue peuvent ralentir certaines dégringolades mais ne permettront pas à elles seules de contrecarrer la chute en cours. En contrepartie de ce moratoire des autorisations d’ouverture de centres commerciaux « toujours plus loin », « toujours plus grands », « toujours plus dépendants de la voiture », il faut que les grands groupes de la distribution réforment, avant tout, leurs centres commerciaux gagnés aujourd’hui par l’urbanisation. Les aires de parkings reformatées sont capables d’être desservies par des transports en commun ou à pied depuis les quartiers proches. Ils peuvent être les places des faubourgs d’aujourd’hui et des centres villes élargis de demain. – Cette condition, nécessaire mais non suffisante, doit constituer un point de départ (surtout pour les villes moyennes entre 20 000 et 100 000 habitants). Mais d’autres actions sont possibles. Un premier axe concerne le patrimoine bâti. Les situations une fois de plus sont diverses mais ici le pire peut arriver. Combien de bastides, de centres historiques aux rues étroites, de maisons de ville ou de faubourgs sont aujourd’hui désertés : logements trop petits et vétustes, absence de jardins, difficultés de stationnement ou tout simplement perte d’accès physiques aux étages par certains aménagements de commerce. Il importe ici de savoir considérer le patrimoine bâti sans a priori et d’accepter de déconstruire, dédensifier ou détruire plutôt que de tout perdre. Comme l’a souvent dit l’historienne du patrimoine Françoise Choay, conserver un patrimoine qui se dégrade et se ruine faute d’entretien et d’usage, est contreproductif. Il faut aussi pouvoir, en cœur d’îlots, installer des espaces extérieurs utilisables, végétation de micro-échelle, jardin ou terrasses et ascenseurs si nécessaire. C’est à ce prix que les habitants reviendront, notamment les personnes âgées qui recherchent la ville piétonne de la proximité. Au cœur de la France périphérique, loin des métropoles et des flux touristiques, ceci devra passer par une politique forte d’aide et d’exonération fiscale. La sauvegarde d’un patrimoine vivant est à ce prix. – Ces actions visent à réinstaller une qualité de vie conforme aux attentes de la population. Mais elles peuvent et doivent s’accompagner d’une réflexion transformatrice. Des usages possibles des rez-deville, complémentaires aux seuls commerces. Le projet commun pourrait être de faire place à la nouvelle économie numérique à venir avec une politique de loyer faible, d’incitations fiscales fortes, de mise à disposition de surfaces flexibles, pour des occupations saisonnières. Il faut changer l’image des rez-de-chaussée de centres historiques. Le centre-ville ne doit pas être assimilé à « la vieille ville ». Si l’on veut que les jeunes qui quittent leurs villes pour suivre des études supérieures reviennent plus tard, ils doivent


9 partir avec une image dynamique de leur ville et de leur région. - Ici, la question de la demande en stationnement des riverains ne peut pas être esquivée. Une lecture superficielle de l’urbanité n’identifie que le seul centre et la périphérie. Le rôle spécifique des faubourgs doit être souligné comme lieu des possibles et de l’accueil des nouveaux besoins communs. Dans cet entre-deux, il est encore possible d’accueillir les transports en commun de demain et les nouveaux équipements et services de proximité. Maisons médicales qui constituent les nouvelles centralités de territoires à la population vieillissante, « boulangeries-drive » facilement accessibles en voiture ayant remplacé les stations essence des années 60, artisans du bâtiment, coopératives agricoles proposant des ventes directes, microplexes et commerçants indépendants : autant de centralités de fait qui se développent sans bruit depuis dix ans à l’ombre des majors du secteur, prisonnières de leurs océans de parking périphériques. Il faut ici accepter, accompagner et structurer ce qui marche et qui pourrait à moindre frais contribuer à faire des faubourgs des quartiers interfaces. – Enfin, il faut également affirmer qu’il ne peut y avoir de projet de centre sans projet de territoire. Les urbanités de petites échelles ou d’échelles moyennes, contrairement aux grandes villes et aux espaces métropolitains les plus dynamiques n’ont pas toujours perdu le rapport à leur géographie et à leur site. La prise en compte des paysages, du rôle stratégique de l’eau et l’implantation de nouvelles pratiques ou de nouveau séjour au plus près des espaces naturels et à même d’élargir les itinéraires touristiques et de placer les centres patrimoniaux comme des espaces nécessaires d’expériences uniques. S’ouvrir aux interstices naturels, aux chemins vicinaux et aux trames agricoles dans un secteur restructuré autour de filières locales et de qualité. Certains décrivent un hinterland marginalisé, décroché et en voie de paupérisation accélérée et un pays dont le sol agricole et le patrimoine unique se détruirait sous nos yeux. Dans les villes moyennes, loin des métropoles et des classes mondialisées, la France serait en train de tuer ses centres. Alors que, selon l’économiste Pierre-Noel Giraud, la part des « économies abritées » sédentaires et locales restent très majoritaires et sont un point d’appui important dans la bataille de l’emploi. Nous voulons croire que le point de non-retour n’est pas encore atteint et qu’habitants, élus, entreprises, aménageurs, architectes et paysagistes doivent démultiplier les initiatives. La présidentielle est proche et l’on doit tout redouter des effets d’une possible sécession d’un arrière-pays qui se croirait oublié. David Mangin & Rémi Ferrand


Les villes moyennes doivent « absolument jouer la solida Les Echos, 28/09/15

Les habitants qui vivent dans les centres sont déso Le Monde, 12/01/16

L’impact des chocs économiques ne se résorb Une bonne partie de la population européen Les Echos, 28/09/15

Les Echos, 28/09/15

Dans le Sud, la désertification des centr L’erreur des villes moyennes a été de vo Le Monde, 29/03/14 Slate, 29/09/14

La France connaît à son tour le En cause : l’étalement urbain et Le regroupement des communes Le Monde, 12/01/16

Le Monde, 12/01/16 Les Echos, 28/09/15

La redynamisation des centres La gazette des communes, 16/03/16

Pas de redynamisation des ce La tribune, 28/04/15

A Béziers, un commerce sur Pour les villes moyennes Le Monde, 29/03/14

Slate, 11/07/14

Centre-ville : résiste

Centre-vill

La dépêche, 29/04/16

Le Monde, 12/01/16


arité

et créer des réseaux collaboratifs supplémentaires »

ormais plus pauvres que ceux qui vivent en périphérie

be pas parce que les gens changent d’espace nne vit dans des villes petites et moyennes

re-ville favorise le vote d’extrême droite ouloir imiter les grandes agglomérations

e phénomènes des villes en déclin l’essor des grandes métropoles s rurales me semble inéluctable

s : priorité des villes moyennes

entres sans courage politique

affiche porte close s, demain il sera trop tard

r deux

er à la désertification

le à vendre


FLERS NEMOURS

VIERZON

BOURGES

SAINT MAIXENT L’ECOLE

VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE


6 VILLES 6 CAS 6 PROPOSITIONS


14

Les 6 villes étudiées

un nouveau printemps pour bourges

élargir le centre vers le canal

un centre plus vaste sur une friche déjà là

Axel Chifflet

Adrien Leclerc

Jennifer Le Roux

Bourges correspond à la catégorie des grandes villes moyennes, avec 96 000 habitants sur son unité urbaine. Située dans un territoire en difficulté économique et en décroissance démographique chronique. Le resserrement des emplois privés et administratifs sur son territoire permet à la ville de maintenir la population de son aire urbaine. Contrairement à Châteauroux ou Vierzon, la ville se distingue donc par une plus large palette de fonctions métropolitaines (cultures, loisirs, conception/recherche, université) et le centre conserve son caractère de destination à l’échelle de la région.

Vierzon n’a pas su faire sa transition vers le tertiaire et souffre aujourd’hui d’un taux de chômage élevé et d’un revenu médian par habitant relativement bas. Parallèlement, la ville subit la concurrence négative de Bourges située à 30 minutes, à la fois sur le plan commercial et sur le plan de l’attractivité. De plus, la ville, n’ayant pu moderniser son parc immobilier, possède de nombreux logements vieillissants, parfois insalubres et très coûteux sur le plan énergétique. Enfin, la ville, suite à l’accumulation de ces indicateurs négatifs déplore un déficit d’image qui entache fortement l’attractivité de la ville.

Flers est une ville typique dans le maillage bas-normand. Isolée des grandes voies routières, cet enclavement lui conférant une indépendance économique vis-à-vis de l’agglomération caennaise. La ville bénéficie d’une zone de chalandise de 100 000 habitants. Malgré la rocade, Flers reste une ville passante grâce au carrefour de départementales, ce qui lui permet de conserver un centreville historique dynamique sur le plan économique.


15

tous les chemins mènent au centre Camille Certain

Nemours est la seule des villes étudiée située dans le bassin parisien. Elle est traversée par 2 axes routiers importants (la D607 et l’autoroute du sud ) qui apportent des nuisances sonores. La Gare de Nemours-SaintPierre est située sur la ligne Paris-Clermont-Ferrand et met la capitale à moins d’une heure de train. Elle place donc Nemours dans une dynamique métropolitaine.

quand le patrimoine joue contre la ville Alice Villatte Alix Sportich du Réau

Villefranche-de-Rouergue est une ville rurale isolée. Située au centre du triangle Toulouse Rodez - Brive-la-Gaillarde, elle se trouve à l’écart des grandes infrastructures nationales (il faut compter au minimum 50 minutes pour trouver la première bretelle d’autoroute, et au moins 30 minutes pour prendre un train de nuit pour Paris). Depuis 7 siècles, sa population stagne : elle comptait 11 000 habitants au xive siècle et n’a dépassé les 12 000 habitants qu’en 1975.

de la parade à la promenade Pénélope Charpentier

Saint-Maixent-l’Ecole est prise en étau entre Niort, ville tertiaire et la plus peuplée du département des Deux-sèvres et Poitiers, capitale étudiante de la région. La ville apparaît comme un territoire de seuil, banlieue de deux grandes villes.


Flers

Vierzon

Bourges

16

n

Les situations territoriales (1)


17

Nemours

Villefranche-de-Rouergue

Saint-Maixent-l’Ecole

50 km

0

5000 m

1000

0


Flers

Vierzon

Bourges

18

n

Les situations territoriales (2)


19

Nemours

Villefranche-de-Rouergue

Š geoportail.fr

Saint-Maixent-l’Ecole

500 m

0 100


Les morphologies des centres (1)

Bourges

20

Vierzon

rue Boubonnoux

Flers

vue depuis le Canal du Berry

n

vue depuis la friche de la Blanchardière


21

Nemours vue du Canal

Villefranche-de-Rouergue rue du Général Prestat

Saint-Maixent-l’Ecole

0

100

1000 m

rue des Martyrs de la Libération


Vierzon

© google.fr

© vierzontriathlon.fr

Flers

Bourges

Les morphologies des centres (2) 22

© france3-region.fr


23

Nemours © ame-agence.fr

Villefranche-de-Rouergue ©tourisme-villefranche-najac.com

Saint-Maixent-l’Ecole

© P. Charpentier


Les morphologies des centres (3)

Bourges

24

Vierzon

rue d’Auron

©A. Chifflet

Le palais d’Auron

Flers

le Carrefour, vu depuis le pont Voltaire

©A. Leclerc

rue du 11 novembre 1918

© J. Le Roux

place du Général de Gaulle


25

Nemours Villefranche-de-Rouergue

rue Guillaume de Garrigues

Saint-Maixent-l’Ecole rue Chalon

© google.fr

© P. Charpentier

place Denfert Rochereau

place de la Fontaine

© A.V. & A. SdRdlG.

rue du Sergent Bories

©google.fr

rue de Paris


26

Quelques indicateurs

commune /agglomération

Nombre d’habitants

120 750

Logements vacants Commerces vacants

45 700

27 113

14 161

67 189

37 68

Établissements actifs

38 500

7 l g t. t o t a l 4 600 17%

15 1 7

2 lg t. t o ta

l

3 080 22,3%

11%

86

35 lgt. tota 3 970 21%

10,6%

11%

13,6% 4%

1 070

440

310

10%

23,4%

10%

5 843

2 024

1 264

BOURGES

VIERZON

FLERS

l


27

61

20 900

19 750

12 824

11 909

6 2 lg t. t ot

al

6 545

1 5 lg t. t o tal 1 466

34

1 567

34%

21%

12% 7%

260 14%

6 6 lg t. t o

t al

2 430

73

11 200

10,6%

15%

320 90 36%

15%

administration publique agriculture industrie BTP Commerces et services

1 456

462

NEMOURS

VILLEFRANCHE

ST MAIXENT

source : insee / dessins © A. SdRdlG.

1 113


28

Les croissances urbaines comparĂŠes rocade est

voie de contournement

1990 - 2010

voie de contournement

zone commerciale rocade ouest

1989

1970 - 1980

2000

1996

voie de contournement

A 71 rocade sud

1940 - 1960

1980

1974

1973

industries

les Villages

armement

Bourgneuf

aĂŠrospatial

1950

1947

1950

xixe

chemin de fer forges usine

chemin de fer

n

chemin de fer

BOURGES

1847

VIERZON

FLERS


29

voie de contournement zone industrielle

voie de contournement

2001

zone artisanale

zone commerciale

2005

2000

zone industrielle Nord zone industrielle zone industrielle

zone industrielle Sud A 10

A6

1976

1975

1985

Ecole Nationale des Sous-officiers

1950

1950

1965

chemin de fer

NEMOURS

VILLEFRANCHE

1878

ST MAIXENT

source : geoportail.fr / dessins Š A. SdRdlG.

chemin de fer


2013

30

Les démographies : une base pour les stratégies

67 189

27 113

14 161

3 920

1982

76 432

34 209

18 911

1901

46 551

11 796

13 680

1793

5 898

15 964

4 193

2 603

BOURGES

VIERZON

FLERS


31

6 545 12 824

11 909

~2 800

1 560

11 665

12 693

7 515

~3 500

9 730 4 861

4 870

~5 900

population commune actuelle population commune de l’époque population centre de l’époque

3 469

~7 500

3 980

NEMOURS

VILLEFRANCHE

ST MAIXENT

source : insee / dessins © A. SdRdlG.

8 497


32

2 types de stratégies adoptés INTERVENTION INDIRECTE :

n

Mettre en réseau les itinéraires touristiques

Des bâtiments signaux

Aménager la friche pour prévoir l’arrivée : de logements, de bureaux, ou

Extension Ouest de la promenade des marais Marais Nord-est

Boucle touristique Extension de la boucle touristique

de services, d’équipements, ou

Pérenniser et mutualiser des équipements du val d’Auron

P

Un nouveau quartier au bord du canal du Berry d’activité artisanale

une interface privilégiée avec le centre

Un accès mutualisé centre historique Prado / Val d’Auron

Extension du parc d’exposition © A. Chifflet

BOURGES

© A. Leclerc

VIERZON

© J. Le Roux

FLERS


33 AGIR SUR LES FAUBOURGS

INTERVENTION DIRECTE: AGIR SUR LE CENTRE

0 500 m

Un parcours alternatif qui enrichit la trame piétonne :

Maisons insalubres et le patrimoine militaire inexploités

des berges accessibles

11 situations où au moins 50% des bâtiments sont vides : - 8 opérations de logements - 3 places publiques

un canal touristique

un nouvel équipement culturel

De la ville passante à la ville d’arrêt

continuité de la voie piétonne © C. Certain

NEMOURS

© P. Charpentier

S MAIXENT T

© A.V. & A.SdRdlG

VILLEFRANCHE



PLANCHES SYNTHÉTIQUES DES

6 PROJETS


Un nouveau printemps pour Bourges

36

PLACE DU La scène SFR La scène du Théâtre J. Cœur voir et être vu jeunes talents MARCHÉ des qui savent y faire La scène PRESSION LIVE Besoin de relacher la pression ? Patin

oir

e

ACCUEIL INFO

multiplexe 12 salles

P

parking du prado 1200 places

es is d

a s pal 0 place

rts

spo

au lle ha 0 m² 0

La scène de l’Église St Pierre

blé

quand on aime les vieilles pierres

36

500

La scène DU BERRY

rue d’Auron

BOURGES-PLAGE La scène du PALAIS D’AURON pour être assis comme une princesse pavillon d’auron 5000 m²

m

éd

ia th

èq

ue

La scène de L’AUDITORIUM

5000

o

m² d

pour un bain de foule

du n o erre la s is d’aur um ditori pala nt Au

La GRANDE scène

Les scènes du 22

CAMPING ÉPHÉMÈRE Aud

usiq em oir vat laces ser 500 p conitorium

/ ue

CAMPING

e

s dan

n


BOURGES

Axel Chifflet

entrée du musée

Musée / Théâtre J. Cœur

0

café

100 m

marché

dessins © A. Chifflet

la halle du marché

37


38

Élargir le centre vers le canal du Berry

Terrasse panoramique sur le canal (plan r+1)

n

0

10

50 m


VIERZON

39

Adrien Leclerc

immeuble 26 logements

hôtel 56 chambres immeubles 2 x 16 logements immeuble 15 logements immeuble 12 logements boutiques 730 m²

parking 86 places boutiques 1 550 m² supermarché 3 500 m² immeuble 25 logements

0

10

50 m

dessins © A. Leclerc

parking 162 places


40

Un centre plus vaste sur une friche déjà là

Créer un nouveau pôle attractif

n

0 10

50 m


FLERS

Jennifer Le Roux

41

S’intégrer à la structure des bâtiments industriels déjà existants

insérer des « boîtes » dans la structure

s’installer dans la trame et laisser la structure apparente

Habiter la trame industrielle

n

0 1

plans r+1

5m

des extensions possibles pour s’approprier son logements

dessins © J. Le Roux


42

Tous les chemins mènent au centre

n

0 10

50 m


NEMOURS

Camille Certain

43

n

0

10

30 m

dessins © C. Certain


44

Quand le patrimoine joue contre la ville

2 3 1

4

5

8

7

6

n

0 10

100 m


Alice Villatte & Alix Sportich du Réau de la Gaignonnière

45

7/ Rue jardin

3/ Emporte-pièces

6/ Patios

2/ Remembrements

5/ Arcades

1/ Cour simple

VILLEFRANCHE - DE - ROUERGUE

0

20 m

4/ Coursive

0

10 m

dessins © A.V. & A.SdRdlG.

8/ Jardins périphériques

n


46

De la parade Ă la promenade

1

2

3

4

5 n

0

10

100 m


Pénélope Charpentier

SAINT - MAIXENT - L’ÉCOLE

47

1/ La place Denfert Rochereau : un forum d’équipements et de commerces

2/ La caserne marchand : un îlot mixte

3/ L’abbaye : un lieu ouvert et protégé

4/ Place de la Sèvre : réintégrer les espaces sous-utilisés

5/ Place de la Gare : une nouvelle entrée

dessins © P. Charpentier


Travaux compilés, synthétisés et mis en page par Alix Sportich du Réau de la Gaignonnière Livret imprimé à l’École d’architecture de la ville et des territoires par Amélie Facompré


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