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aide à l’action

À Brest, des professionnels formĂ©s Ă  l’éducation nutritionnelle À Brest, mĂ©decins, diĂ©tĂ©ticiennes, Ă©ducateurs sportifs et autres professionnels travaillent ensemble au sein de la structure DĂ©fi santĂ© nutrition. Leur objectif : informer le grand public et former les professionnels pour prĂ©venir la dĂ©nutrition chez les personnes ĂągĂ©es, dĂ©velopper l’éducation nutritionnelle en entreprise
 sur la population : agir auprĂšs des enfants, des salariĂ©s, des personnes ĂągĂ©es, dĂ©velopper la formation des professionnels, promouvoir la charte des Villes actives du PNNS, impliquer les acteurs Ă©conomiques. L’équipe est composĂ©e de mĂ©decins, diĂ©tĂ©ticiennes, Ă©ducateurs sportifs, statisticien, sportif de haut niveau, ingĂ©nieur formation ; elle s’est attachĂ©e Ă  construire des programmes d’information, de formation, d’éducation, de communication, en innovant ses approches mĂ©thodologiques et surtout en plaçant l’évaluation au cƓur de toutes ses stratĂ©gies d’intervention.

Prévenir la dénutrition des personnes ùgées

Pour Défi santé nutrition, plusieurs axes sont particuliÚrement pertinents car ils peuvent avoir un impact considérable

Devant l’accroissement annuel de l’espĂ©rance de vie et la volontĂ© institutionnelle de favoriser le soutien Ă  domi-

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À la lecture du Programme national nutrition-santĂ© (PNNS), les axes prioritaires paraissent denses et leur mise en Ɠuvre complexe tant nos comportements alimentaires ou notre aptitude Ă  bouger dĂ©pendent de multiples facteurs. Comment donc dĂ©gager une mĂ©thodologie d’intervention ? CrĂ©Ă©e Ă  Brest, en 2003, la structure DĂ©fi santĂ© nutrition travaille exclusivement sur la promotion des repĂšres de consommation du PNNS. Elle est labellisĂ©e par le ministĂšre de la SantĂ© depuis 2005. DĂ©fi santĂ© nutrition travaille majoritairement au niveau local mais a aussi une partie de son activitĂ© au niveau national (voir encadrĂ© page 5).

Bien que dans l’esprit du public, car fortement relayĂ© par les mĂ©dias, le PNNS semble avoir Ă©tĂ© mis en place essentiellement pour lutter contre l’obĂ©sitĂ© de l’enfant, la dĂ©cision de travailler sur la nutrition des personnes ĂągĂ©es s’est imposĂ©e Ă  DĂ©fi santĂ© nutrition en 2004 avec l’émergence d’une formation « Alimentation de la personne ĂągĂ©e » Ă  destination des aides Ă  domicile. Cette formation continue de vingt-deux heures a suivi diffĂ©rentes Ă©tapes en quatre ans : – groupe test de seize aides Ă  domicile : Ă©valuation-rĂ©ajustement ; – Ă©laboration d’un guide remis Ă  l’issue de la formation ; – dĂ©ploiement de la formation pour cent soixante aides Ă  domicile aprĂšs validation de la Caisse nationale de solidaritĂ© pour l’autonomie ; – rĂ©Ă©valuation de la formation ; – label PNNS sur la formation, obtenu en 2007 ; – dĂ©ploiement Ă  toutes les structures.

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LA SANTÉ DE L’HOMME - N° 402 - JUILLET-AOÛT 2009

cile, la nutrition reste un dĂ©terminant majeur du bien-vieillir. La prise de conscience en institution semble aussi de plus en plus importante et les directeurs d’établissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes (EHPAD) considĂšrent la nutrition comme une prise en soin Ă  part entiĂšre. Notre Ă©quipe mĂšne un audit dans un Ă©tablissement de ce type, hĂ©bergeant plus de cent rĂ©sidents. Objectifs : Ă©valuer la qualitĂ© de la prise en charge nutritionnelle en institution et proposer un modĂšle pour cette approche. Enfin, l’attention est portĂ©e sur un service particulier que reprĂ©sente le portage de repas Ă  domicile. Les « Ă©tats des lieux » sont nĂ©cessaires pour apprĂ©hender la qualitĂ© des pratiques professionnelles.

Travailler avec les entreprises Impliquer les acteurs Ă©conomiques, soulignait le PNNS 1, mieux les impliquer, insiste le PNNS 2. L’entreprise peut devenir Ă  part entiĂšre un acteur de santĂ© publique en nutrition. MalgrĂ© les avis et les thĂ©ories divergentes sur ce sujet, nous nous sommes engagĂ©s, depuis 2003, dans une voie visant Ă  rapprocher les acteurs Ă©conomiques et institutionnels. Formation des gĂ©rants d’Avenance sur la restauration collective en collĂšges et lycĂ©es, audit qualitĂ© avec la Sodexo sur les plateaux repas destinĂ©s aux personnes ĂągĂ©es, programme de sensibilisation puis de formation des collaborateurs de tous les magasins IntermarchĂ© du Groupement des Mousquetaires en France, programmes nutrition santĂ© au travail dans plusieurs entreprises agroalimentaires : les exemples ne manquent pas. DĂ©fi santĂ© nutrition mĂšne ces interventions puis les Ă©value en respectant un protocole mĂ©thodologique : mise en place


Articles inside

Lectures

20min
pages 48-52

BrĂšves

4min
page 47

International

7min
pages 45-46

La santĂ© Ă  l’école

7min
pages 43-44

Gilles Perole

8min
pages 38-39

Pour en savoir plus

9min
pages 41-42

Produits locaux et bio Ă  la restauration collective de Lons-le-Saunier

4min
page 40

Lyon : une épicerie solidaire pour les personnes en situation de précarité

3min
page 37

Corinne Delamaire

4min
page 36

Faire les poubelles pour manger » : l’écosystĂšme fragile du glaneur

13min
pages 33-35

Que sait-on sur l’aide alimentaire ?

6min
pages 31-32

Quelle place pour les associations dans l’histoire du secours alimentaire ?

13min
pages 28-30

Associer les populations à la conception des messages de prévention

14min
pages 24-27

Environnement alimentaire : Ă©tat des connaissances aux États-Unis et au QuĂ©bec

12min
pages 19-21

Qualité de vie

6min
pages 9-10

Introduction

4min
pages 11-12

Les chemins pour piétons dans le paysage genevois

7min
pages 6-7

Basile Chaix, Cinira Leal, David Evans, Sabrina Havard, Nathalie Baudet

6min
pages 22-23

Aide à l’action

8min
pages 4-5

Évaluation des actions de prĂ©vention : un document pour les professionnels

4min
page 8
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