VOL. 63 ISSUE 7

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www.protemgl.com LE JOURNAL ÉTUDIANT DE GLENDON

2025, Chapitre 1 : Cinq choses à laisser derrière

Bonne année 2025! On est déjà au milieu des années 2020. Ça semble que le temps passe plus rapidement chaque année. Chaque mois qui passe, il y a toujours de nouvelles tendances qui prennent vie dans notre société, que ce soit la mode, un mot de vocabulaire, un comportement, etc. Certaines d’elles peuvent être si populaires qu’elles resteront en vogue dans l’année à venir. Par contre, il y a plusieurs tendances qui n’apportent rien à la table. Certaines peuvent avoir des intentions toxiques, certaines pourraient avoir un impact négatif sur la société, ou peut-être qu’elles sont simplement inutiles ou embêtantes. J’ai décidé de demander à des amis et de faire une réflexion personnelle, et ceci sera une compilation de quelques tendances, comportements ou autres que certaines personnes et moi voudrions laisser derrière nous en 2025.

1. Le drame inutile : de nos jours, il semble qu’il est impossible de vivre sans qu’il y ait des histoires fausses ou des suppositions inventées à ton sujet. Tu peux mêler tes affaires et vivre ta vie sans doutes et tout d’un coup, quelqu’un décide que tu mérites le pire et commence du beef entre les deux. Ce genre de drame peut être énervant, surtout entre adultes, qui ont la capacité de communiquer leurs besoins. À la place d’ignorer quelqu’un ou d’inventer des histoires, communiquer ses besoins ou ses pensées pourrait apaiser ces problèmes. Le respect est très important pour maintenir des bonnes relations entre chacun. Donc, même si quelqu’un ne te plaît pas trop ou quelqu’un fait quelque chose qui n’est pas de ton goût, ou l’inverse, si quelqu’un s’énerve de ce que tu fais, ne t’inquiète pas d’eux. Concentre-toi sur ta vie, tes buts et ton bonheur ; c’est toi qui comptes le plus

dans ta vie. Soyons gentils envers chacun et prenons soin de nous-mêmes.

2. La culture cringe : d’après ce qu’il semble, les gens se soucient beaucoup des autres à la place d’eux-mêmes et ça semble que tout ce qu’on fait est soudainement embarrassant. Tu prends une photo avec tes amis en public? Cringe. Tu aimes un certain genre de musique? Cringe. C’est quoi le prochain? La respiration va-t-elle devenir gênante? C’est ridicule. On doit arrêter cette idée que les choses sont désagréables juste parce qu’elles ne sont pas de ton goût. Faisons ce qui nous plait sans juger les autres pour leurs préférences. Chacun a ses passions et si quelque chose rend quelqu’un heureux, ne le juge pas ou ne le fait pas sentir bête. Si on se mêle de nos affaires sans critiquer les autres, on se sentira probablement plus libre.

3. La procrastination : il est certain que je ne suis pas la seule personne qui souffre de procrastination quand il y a beaucoup à faire. Parfois, ce problème vient aux

pires moments, tels que lors des périodes d’examens ou quand il y a des travaux à remettre. Ça devient très incommode, puisqu’on sait qu’on veut être productif et travailler fort, mais notre capacité d’attention nous dit « non » et on commence à faire d’autres choses à la place. Chacun a ses propres besoins quand ça vient aux études, donc pas toutes les mêmes stratégies vont fonctionner pour tout le monde. Il faut qu’on s’unit pour améliorer nos habitudes de travail et qu’on élimine la procrastination de nos routines. Alors que c’est une habitude difficile à laisser tomber, on est certainement capable de le faire ; il faut juste penser à tout ce qu’on peut accomplir si on commence à travailler aussitôt que possible.

4. Les amitiés toxiques : une chose qui me rend très triste est de savoir que tu pourras avoir un ami que tu aimes beaucoup et pour qui tu as tant de respect, juste pour savoir qu’il parlait mal de toi pendant si longtemps et qu’il avait des sentiments

négatifs sur toi sans que tu le saches. Ces genres d’amitiés me rendent vraiment déçue, puisqu’un jour tu te sens content avec tes amis et le prochain, tu ne peux plus te fier à eux puisqu’il y a une chance que tout le monde se cache derrière un personnage. C’est quoi le but d’agir aussi toxique avec quelqu’un qui t’apprécie? Comment est-ce que le fait de mentir te fait sentir accompli? Ça me fâche beaucoup de savoir que les gens décident d’agir de cette façon. C’est très immature et désagréable, alors il est temps qu’on soit plus gentil envers nos amis et d’être fiable à la place de les rabaisser pour sa propre « satisfaction ». Si quelque chose ne te plaît pas, communique tes besoins et n’oublie pas que les amitiés ne sont pas une voie à sens unique. 5. Le consumérisme : c’est un sujet de discussion qui est devenu plus populaire en 2024. Selon le dictionnaire Larousse, c’est un mode de vie dédié à la consommation, marqué par une inclination d’acheter fréquemment de nouveaux biens. Dès que quelque chose est en tendance, on veut acheter cette chose immédiatement, comme si on voulait l’ajouter à une collection. Par exemple, au début de 2024, les gens étaient fous pour les tasses Stanley, achetant plusieurs tasses à la fois dans différentes couleurs, alors qu’une tasse suffira pour usage pendant longtemps. En plus, ça coûte 50$, donc en plus d’acheter un surplus d’un produit d’usage à long terme, tu gaspilles de l’argent que tu peux dépenser sur d’autres choses qui te seront plus utiles. Il faut vraiment anormaliser cette idée d’acheter des choses juste pour l’esthétique ou parce que c’est populaire à ce moment, et à la place commencer à être plus conscient de ce qu’on achète pour assurer de ne pas empirer la situation de surconsommation et d’émissions de carbone.

Par Christina Savoiardo Rédactrice de sections image: Pixabay

EDITORIAL

PRO TEM

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Section Editor/Rédactrice de sections:

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Campus Life/Vie étudiant Arts & Entertainment/ Arts & Divertissement Metropolis Métropole

Christina Savoiardo

Issues & Ideas/Actualité & opinions Expressions/Expressions Health & Wellness/Santé & bien-être

English Editor/Rédactrice Anglaise

Destiny Chan

French Editor/Rédactrice Française

Natalia Tovilla-Bátiz

English Journalist/Journaliste Anglais

Connell Simkin-Watt

French Journalist/Journaliste Française

Iris Capron

Bilingual Journalist/Journaliste Bilingue

Letter From The Editor

Hey everyone,

Editor In Chief/Éditrice En Chef Website technichian/Technicienne de

Geneviève Stacey

Happy New Year and welcome to our first issue of 2025! It feels like opening the first page of a brand-new book—full of possibilities, surprises, and plenty of stories to tell.

On commence l’année avec une célébration de gratitude et de tradition. Ce mois-ci, nos lecteurs tamouls célèbrent Thai Pongal, une fête des moissons ancrée dans la famille, la reconnaissance et la communauté. Que vous fêtiez ou que vous soyez simplement curieux, plongez dans notre article pour découvrir comment la nourriture, la culture et la joie rassemblent les gens en cette saison.

Pour les fans de sport, c’est la saison de basketball NCAA, et l’énergie est électrisante. Nous avons tout ce qu’il vous faut, des joueurs à surveiller aux analyses des équipes. Attention, cette saison pourrait bien entrer dans l’histoire.

Bien sûr, janvier est le moment des nouveaux départs. Dans notre “Chapitre 1 : Cinq choses à laisser derrière,” nous vous proposons une dose d’inspiration pour commencer l’année du bon pied. Qu’est-ce que vous laissez derrière en 2024 ? Le stress ? La procrastination ? Cette application que vous avez juré de sup- primer mais qui est toujours là ? (Pas de jugement, on est tous passés par là !)

Por último, no te pierdas nuestra sección Not a Blind Date. Es divertida, inesperada, y definitivamente vale la pena leerla. A veces, las mejores conexiones son las que no te esperas.

2025 sera un an rempli d’opportunités et de récits à partager. Merci d’être avec nous dans cette aventure, and gracias por acompañarnos. Que este nuevo capítulo les traiga alegría, inspiración, y un montón de momentos para recordar.

¡Salud a un nuevo comienzo!

Amie Sosa Rédactrice en chef

DISCLAIMER!

Pro Tem is a unified organization that accepts and publishes articles from students, alumni, and community members. While we edit submissions for grammar and clarity, we stay true to each author’s voice and message. As an organization, we don’t endorse every viewpoint expressed; our goal is to amplify a wide range of perspectives within our community. For those interested in viewing an article in its original, unedited form, please contact our Editor-in-Chief at editor@protemglendon.com.

Yasmina Albarqawi

Avis de non-responsabilité!

Pro Tem est une organisation unifiée qui accepte et publie des articles provenant des étudiants, des anciens élèves et des membres de la communauté. Bien que nous corrigeons les soumissions pour la grammaire et la clarté, nous restons fidèles à la voix et au message de chaque auteur. En tant qu’organisation, nous n’endossons pas nécessairement chaque point de vue exprimé; notre objectif est d’amplifier une diversité de perspectives au sein de notre communauté. Pour ceux qui souhaitent consulter un article dans sa version originale, non éditée, veuillez contacter notre rédacteur en chef à editor@protemglendon.com.

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Concerning Love

I want to be devoured— not ignored not forgotten devoured— like a snake consuming its prey, inhaling every last piece of flesh.

I want to rest on his body like an imprint. Leaving a hollow shell, where nothing can emerge to fill the empty space.

I want him to crush me into dust then put together all the fragmented pieces with precision and care, telling me which pieces go where and the ones that don’t fit, so that when he leaves I will be left with the agony of rebuilding something he created.

I want to be starved, then fed, to know what it’s like to feel real hunger— to crave the feelings of fullness—

So I finally know who I am when I get what I want, but more importantly, when I don’t get anything at all.

For him I will strangle my air, I will let myself be devoured— For these are merely physical—

And through this suffocation I can understand true freedom. That which I truly desire Only then will I know for certain.

Until

Rosy cheeks that radiate warmth, Eyes that glimmer with life, A genuine grin impossible to hide. Until…

That rosy tint begins to fade, Those eyes dim, their bags swell. Smiling feels strained, grim. Breathing grows shallow, The air is too thick, too heavy. Your chest tightens, shoulders sag, Slumped under the weight of it all, Heart racing, trying to keep up. Everything feels harder, more draining. Looming tension leaves you on edge. Until…

It’s all too much to bear— The pressure, the demands, the stress, The relentless hustle, the sacrifices, The race with no finish line. What once brought you joy Now fills you with dread. Until…

You can’t remember the last time you smiled. Or felt light, Rested, At ease, Yourself.

Woodpeckers

The woodpecker is calling.

Her nest is in a faraway place.

She doesn’t know how to get there. She’s searching; she’s searching.

Woodpecker

Woodpecker

You don’t want to go there.

I like the woodpecker.

I want to be a woodpecker.

I want to live in the trees and the grass, and play whenever I like.

It’s going faster than normal these days. It’s running out of time.

Chipping chunks off the sycamore tree. Once it flies too far, it comes back to chip away again—

Chipping, chipping, Bang, bang.

It’s gone.

Médiocre

J’ai essayé tant de choses :

Les arts, les chiffres, les langues…

J’apprends vite, mais jamais assez.

Ni brillante, ni ratée.

Juste correcte, juste moyenne, Médiocre.

D’autres avancent, sûrs et rapides, Brillant de talents innés, d’une spécialité précise. Et moi, je cherche, je tâtonne.

Polyvalente, mais sans maîtrise. Médiocre.

Le temps file,

Chaque année, une page tournée, Mon livre reste sans intrigue.

Je touche tout, mais rien ne m’accroche

Rien ne m’enflamme, rien ne me définit.

Qu’est-ce que je deviens,

Quand tout le monde semble déjà savoir ?

Quand leurs expériences et expertises s’accumulent, Quand leur avenir est tracé,

Et que le mien reste encore flou ?

de sections
photo:

Dear Sister,

I never grew older with you. And when I see you getting older it makes me cry

Because

I can’t come with you

Before

I could go everywhere with you

Now

Instead of singing I scream

Clinging to memories of our youth

Till my soul fades with them

Staying in love—

To believe it still exists

Reliving fights I never won just to see you again,

Fluorescent light; Bottled up like fireflies, in my stomach

I watched you fall Your innocence faded with you like white clothes covered in blood

You were a beauty before you were with a man

Making me wait here for you, in a room we once shared—— Bed to bed

Exit wounds

inhale— exhale inhale— exhale

To be so human as we are.

—it’s nice having a body.

Oysters make me happy on rainy days

There’s a cold pressure in my abdomen telling me that the pain feels good today

Mondays are more painful, than Tuesdays But the worst days are in the middle You worked hard today for nothing, my body yells at me to go to sleep -I’m shaking

as I write this with cold hands on a crumpled receipt I’m broke and starving and today I want to eat oysters by the bay Will you bring some to me next time you feel better. I want to see you before you get bad again.

I like your smile, especially on rainy days. It makes my shaking go away.

Once, I left it alone. I jumped around and came back to find out that mine fits best.

It’s not nice when it doesn’t feel like your own. I celebrate by wrapping my arms around my tender rib cage.

——because. For once, I’m finding a home in my own skin.

There is an orchestra behind my eyes

It plays for me, this sweet symphony.

When the music stops, it breaks my bones, telling me when to go to sleep, and when to wake up

After this dance, I write a poem about love—— I write a poem about you——

And when I tell myself to keep dancing, The symphony starts up again.

photo: Wikimedia Commons { William-Adolphe Bouguereau: The Elder Sister, reduction }
photo: Wikimedia Commons { Thomas Cole’s “The Picnic” }
photo: .......
photo: Pexels

ISSUES IDEAS &

Finding Destiny in France: The Good, The Bad and The Ugly of Staying with a Host Family

Whether it’s in Québec for the Explore program, in Europe as an au pair, or through a renting/landlady roommate arrangement, there are countless opportunities to live abroad with a host family. The benefits often include being a more affordable option and fostering cultural exchange—allowing you to live like a local while introducing your own culture to your hosts. However, this type of arrangement is not without its doubts. Common fears include, “Will they be nice?” or “What about stranger danger?” as well as concerns about missing family, being taken advantage of financially or time-wise, and more.

After spending five months in France and away from the GTA, I’ve realized how much my perspective on the world has shifted, little by little. In Toronto, it often feels like we’re greeted with negative news every day, and the Canadian cold certainly doesn’t help create a sense of community. People stay inside to avoid the weather— and perhaps, to avoid the dangers of interacting with strangers. Growing up in various suburbs, I rarely interacted with my neighbors. We didn’t learn their names, nor did we say hi when passing them on the street. On top of that, with the housing market as overpriced as it is, many Canadians have resigned themselves to living with their parents well into their 30s or beyond.

Living with a host family abroad, however, can provide an affordable and immediate opportunity to experience a new way of life. But is the freedom and adventure worth living with people you’ve never met before? Are fear and our protective instincts holding us back from leaving the family nest and stepping into another one?

My name is Destiny Chan, and I’m a Glendon student currently taking a gap year in the south of France as an au pair. For those unfamiliar, an au pair is essentially an after-school babysitter who helps take care of a host family’s kids in exchange for room, board, and pocket money. I plan to write a column for each issue, exploring topics like new words, culture shocks, and personal experiences.

So far, the pros of living with a host family have far outweighed the cons. Of course, a lot depends on the family you end up with and whether you have the ability to choose. Being able to select a family that aligns with your needs increases the likelihood of a positive experience and gives you a sense of control. During my video call interview with my host family, the parents came across as welcoming, warm, and open-minded. While other families I interviewed with were also kind, some had stricter house rules or younger kids that felt overwhelming—like three children

under seven! My host family, however, is active, eats healthily, and gives me plenty of space to recharge my social battery. They’ve helped me navigate everything in this new city—setting up a transit pass, visa, insurance, SIM card, and bank account. It’s like having live-in tour guides who know the best spots for dining, shopping, and exploring.

Living with a host family also reduces feelings of isolation in a new country. Seeing the same people in a family setting every day can provide stability and a sense of predictability in an otherwise chaotic environment.

Now, for the juicy tea—the cons. Let me preface this by saying I love my host family and, thankfully, haven’t experienced any severe au pair horror stories like the ones you sometimes find on Reddit. That said, there have been mental and emotional challenges. Since my role involves babysitting part-time, it was difficult at first when one of their kids struggled to adjust to my presence in the house. As you can imagine, this created a bit of tension when not every member of the family was as welcoming as I had hoped. However, I later discovered that this child had a pattern of pushing away babysitters and au pairs to avoid getting attached when they eventually left.

Another challenge is finding your place in a new family dynamic without overstepping or feeling like a burden. Coming from an East Asian Canadian background, transitioning into a White French family was a completely different experience. Everything from how they show affection to how they communicate and plan their schedules was a stark contrast to my upbringing and required some adjustment.

Au pairs are meant to be full-fledged— albeit temporary—members of the family, but there have been times when I’ve felt excluded. For example, many people back home asked me what Christmas in France was like, but I couldn’t really say because my host family traveled to their grandparents’ house, leaving me behind with a family they had home-exchanged with. Of course, I had known of this ahead of time, but the reality of what was happening didn’t really hit until a few days after they left. The week of Christmas was challenging in many ways and probably the most difficult out of all my weeks here so far. However, in the end, I survived and learned how it is okay to be grateful to somebody while at the same time being angry towards them. It was a real Inside Out moment—or as the French would say, Vice-Versa. So, there you have it—the good, the bad, and the ugly of living with a host family abroad. Below is a poem I wrote to process and express

the negativity I had bottled up. Make no mistake: despite its challenges, I don’t regret living with a host family. Overall, the good has definitely outweighed the bad—so far.

À la prochaine!

Tired

I’m tired

Tired of making new friends

Tired of learning new languages

Tired of questioning how much they need me

Tired of wondering what my place here is

Tired of figuring out how I fit into the dynamics

Tired of trying to get them to like me

Tired of feeling scared to speak

Tired of feeling belittled

Tired of taking up as little space as I possibly can

Tired of feeling small

Tired of feeling misunderstood

Tired of feeling retraumatized

Tired of feeling like my life is on the line

Tired of explaining myself

Tired of translating

Tired of holding it in

Tired of doing it all on my own

Tired of being on my own

Tired of figuring it out all on my own

Tired of people

Tired of feeling trapped

Tired of feeling insecure

Tired of feeling like I can’t leave my house

Tired of feeling unwanted

Tired of feeling disrespected

Tired of being scared by random strangers, shopkeepers and men

Tired of being shy

Tired of wanting more

Tired of practicing gratitude

Tired of wishing that people would care more

Tired of being asked my ethnicity

Tired of being asked my age

Tired of trying to belong

Tired of trying to forget

Tired Just Tired

photo: Wikimedia Commons

Une Française de l’autre côté de l’Atlantique : Le retour à la réalité

20 décembre 2024 : l’heure du retour en France pour les fêtes a sonné. Mes émotions se bousculent : entre l’excitation de revoir ma famille et mes amis, et l’envie de rester au Canada. Du jour au lendemain, c’est le retour à la réalité. Un retour qui ne dure pourtant qu’un court instant, deux petites semaines, mais avec un arrière-goût de fin. Ce n’est pas la fin du rêve canadien, mais sûrement la fin d’une ère.

Les premiers jours en France sont durs. Après avoir dormi des heures à cause du décalage horaire, ce sentiment d’être revenu au point de départ ne me quitte pas. Cette impression d’être en décalage par rapport à ma vie d’avant m’oppresse. Comment dire à mes parents que la vie au Canada me manque alors que je viens de rentrer ?

Les mois passés me paraissent n’être qu’un rêve, comme si rien n’était vraiment arrivé, comme si ces moments vécus n’étaient pas la réalité. J’ai la sensation de redevenir celle que j’étais avant. Cette partie plus ouverte au monde, plus confiante, plus heureuse de moi, je ne peux pas la garder ? Cette version de moi-même n’est-elle disponible qu’au Canada ?

Quatre mois lors desquels nous vivions à mille à l’heure : jamais le temps de se poser, jamais le temps de penser, de trop penser. Et puis, du jour au lendemain, tout est calme, vous êtes seule avec vous-même et vous avez le temps de penser, de trop penser. Toutes les questions refoulées pendant des mois reviennent. Tout se bouscule. L’envie de se débarrasser de ces interro-

gations incessantes prend le dessus. L’envie de rentrer dans sa deuxième maison devient plus forte que tout.

Mais après coup, je retrouve les moments en famille, les repas de Noël qui durent des heures, les soirées potins entre amis, les câlins de mon chien, les chocolats chauds de ma mère, les blagues nulles de mon frère, les discussions politiques avec mon père, et le lit double. Je me sens de nouveau à la maison.

À la fin de ces semaines chez moi, j’ai l’impression que le temps m’a filé entre les doigts. Cette envie de retourner à ma vie outre-Atlantique est toujours présente, mais un goût d’inachevé reste dans la bouche, comme si je n’avais pas assez profité de ces moments précieux.

Beaucoup m’attend encore dans le pays du sirop d’érable, mais la baguette tradition et la raclette vont me manquer…

photo:

HEALTH WELLNESS

&

Sablés au chocolat et à la menthe poivrée

Pour environ 48 biscuits. Ils ont une consistance semblable à celle d’un sablé et un goût de menthe poivrée assez prononcé… que j’aime beaucoup, mais si vous n’aimez pas la menthe, je ne recommanderais pas cette recette en particulier.

Ingrédients

1 tasse de margarine ou de beurre

1/3 tasse d’huile de canola

1 tasse de cassonade

1/2 tasse de sucre blanc

½ tasse de l’avoine

2 cuillères à soupe de fécule de maïs

4 cuillères à soupe de poudre de chocolat chaud à la menthe poivrée

4 cuillères à thé d’extrait de menthe poivrée

3 tasses de mélange à pâtisserie sans gluten

1/2 tasse de chocolat noir haché

1/2 tasse de chocolats à la menthe poivrée (ils en vendent à Bulk Barn)

1/2 tasse de morceaux de chocolat

Recette source : https://www.theppk.com/2008/11/chocolate-chip-cookies/

Instructions

Pour faire les bouchées de gâteau :

1. Préchauffer le four à 350°C. Beurrer ou chemiser une plaque à pâtisserie.

2. Faire fondre la margarine au micro-ondes.

3. Dans un grand bol, mélanger les sucres, l’huile, la margarine, le lait d’avoine et la fécule de maïs. Utiliser une fourchette ou un fouet, mais bien mélanger jusqu’à ce que le mélange ressemble à une sauce au caramel. Incorporer le chocolat chaud à la menthe poivrée et l’extrait de menthe poivrée.

4. Incorporer le mélange à pâtisserie sans gluten. La pâte semblera probablement un peu dure. Incorporer les différents chocolats. À l’aide d’une cuillère à soupe, former douze boules de pâte.

5. Les placer sur la plaque à pâtisserie en les espaçant d’environ 5 cm. Faire cuire au four pendant environ 8 minutes, jusqu’à ce que les bords soient légèrement dorés.

6. Retirer du four. Laisser refroidir au moins 8 minutes (sinon, elles tombent en miettes), puis les transférer sur une grille pour qu’elles puissent refroidir complètement.

7. Répéter le processus avec la pâte restante.

8. Bon appétit!

Bouchées de gâteau aux fraises et au basilic

Ingrédients

Pour les bouchées de gâteau :

1 ½ tasse de farine tout usage

1 cuillère à thé de levure chimique

¼ cuillère à thé de sel

½ tasse de beurre ou de margarine fondue

1 tasse de sucre

½ tasse de compote de pommes

½ tasse de lait d’avoine

Deux cuillères à thé de basilic séché

Une cuillère à soupe de fraises lyophilisées en poudre

Pour le glaçage (facultatif, mais recommandé) :

½ tasse de sucre en poudre

Cuillère à soupe de lait d’avoine

Une cuillère à soupe de basilic frais haché (facultatif)

Une cuillère à soupe de fraises lyophilisées en poudre

2 tasses de bleuets (frais ou congelés)

½ tasse de compote de pommes

½ tasse de jus de citron (ou le jus d’un citron)

Le zeste d’un citron

4 cuillères à soupe de graines de Chia

Instructions

Pour les bouchées de gâteau :

1. Mélanger la farine, la levure chimique, le sel et le sucre dans un bol.

2. Ajouter le beurre (ou la margarine), le lait d’avoine et la compote de pommes. Mélanger jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de grumeaux dans la pâte (elle devrait ressembler à de la pâte à gaufres).

3. Ajouter le basilic séché et la poudre de fraise. Mélanger jusqu’à ce que le tout soit bien incorporé.

4. Remplir chaque cuve de cuisson (voir note) avec environ une cuillère à soupe de pâte.

5. Faire cuire pendant environ 5 ou 6 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré dans un cake pop (ou une gaufre) en ressorte propre.

6. Laisser refroidir et glacer si désiré. Glacer une moitié de gâteau est moins salissant, si c’est le but de ne pas salir le comptoir.

Pour faire le glaçage : Mettre tous les ingrédients du glaçage dans un bol. Mélanger jusqu’à ce que tout le tout soit bien incorporé.

Note : j’ai utilisé une machine à boules de gâteau, car j’en ai une sous la main, mais la recette ferait probable ment aussi de superbes gaufres.

image:
Pexels
image: Pixabay
Par Geneviève Stacey Journaliste Bilingue
Par Geneviève Stacey Journaliste Bilingue

Instant culture : D’où viennent les fuseaux horaires ?

Six heures de décalage entre Paris et Toronto. Trois heures entre New York et Los Angeles. Huit heures entre Londres et Pékin. Quatorze heures entre Buenos Aires et Canberra. Vous êtes-vous déjà demandé comment les fuseaux horaires ont été établis ? Et pourquoi certaines villes proches affichent des heures différentes ?

Going Cashless: Convenience at What Price?

Have you ever experienced a moment where you only had cash on you while at checkout only to find out that it is not accepted? It’s a common situation in today’s society and can be incredibly frustrating. As the years go by, I notice more and more businesses that aren’t accepting cash anymore. I even feel guilty for paying in cash when the option is available and I don’t have my card with me. Although times are changing and card payments are known for being easy, there are many disadvantages to the unavailability of paying with physical money and reasons why this option should continue to be available for everyone.

First, one big factor of the card payment option is the lack of accessibility. To get a credit card in Canada, you must be at least 18 or 19 years old, depending on the province, and have some form of income, such as a job, pension, etc. You need a form of government identification and a good credit score to be approved for a card. Some people might not meet the criteria due to not having a job, being underage or having a low credit score. These people would most likely have to pay in cash, which some places do not accept. Not to mention, many seniors are not as comfortable with technology and requiring a card might be less accessible or more stressful for them. Some elderly people might struggle with remembering

Comme vous le savez probablement, la rotation de la Terre et sa forme sphérique font que le soleil n’éclaire pas toutes les parties du globe simultanément. Quand il fait jour à Paris, il fait nuit à Sydney. Pas très pratique, n’est-ce pas ? C’est ainsi que les fuseaux horaires ont été inventés pour uniformiser l’heure à l’échelle mondiale.

En 1884, lors de la Conférence internationale de Washington, le méridien de Greenwich a été choisi comme point de départ, correspondant à zéro degré de longitude. La Terre a ensuite été divisée en 24 fuseaux horaires, chacun représentant une heure.

Aujourd’hui, certains pays possèdent plusieurs fuseaux horaires en raison de leur vaste superficie ou de leurs territoires d’outre-mer. La France détient le record avec 13 fuseaux horaires différents, suivie de près par la Russie et les ÉtatsUnis. À l’inverse, la Chine, qui s’étend sur cinq fuseaux théoriques, a opté pour une seule heure pour tout le pays. Un choix politique, peut-être ?

Le fuseau horaire d’un pays n’est pas déterminé uniquement par des facteurs géographiques, mais aussi par des considérations économiques et politiques. Prenons l’exemple de l’Argentine : bien que la majeure partie de son territoire se trouve

passwords, numbers and other information. However, paying with cash is straightforward and doesn’t require any complicated steps.

Second, a big factor in card payment is the risk of credit card fraud and technical issues. Financial gain, exploitation of vulnerabilities in networks, fraud, phishing and data breaches are some of the many causes of cybercrime. Furthermore, unauthorized users might try to gain access to your credit card information in order to make transactions, open accounts or even change your PIN. Imagine waking up one day to find your bank account has been mysteriously closed. Anyone can be at risk in these situations and with technology becoming more advanced, experiencing it would be a complete nightmare. Additionally, using a card might mean you would deal with system outages and technical issues. Internet connectivity problems, power outages and hardware malfunctions can cause frustration among customers when making payments. If there was no power, paying with card would not be possible. Being able to pay with cash is convenient since you wouldn’t need electricity or a stable internet connection to make your transaction.

Finally, spending money with a card has different psychological factors. Many people feel that spending money through their card is like spending fake or “play” money since it’s not physical. The perception of saving money doesn’t exist when you don’t see your money disappearing. On the other hand, when spending physical money, you can see the money being deducted from your wallet. When you use your card, you’re technically borrowing money and not paying for something right when you buy it. As such, it feels less psychologically painful until it comes time to pay your bill. This gap leads to excessive and impulsive spending, which might bring momentary happiness, but won’t feel so good later on.

dans une autre zone horaire, elle a adopté le fuseau -3 GMT pour faciliter les échanges avec Brasilia. De même, le décalage entre Paris et Londres résulte de décisions historiques. En 1940, lors de l’occupation allemande, l’Allemagne nazie impose l’heure berlinoise à la France. Comme le souligne l’historienne Cécile Desprairies, l’une des premières actions des nazis après l’armistice fut de changer l’heure. Même le régime de Vichy, en zone libre, ajuste l’horloge française à l’heure allemande pour simplifier les transports. Après la libération, la France n’est jamais revenue à son ancien fuseau horaire, tandis que Londres, de son côté, n’a pas changé non plus.

Ces exemples illustrent bien que chaque pays peut choisir le fuseau horaire qui lui convient, qu’il s’agisse de répondre à des impératifs économiques, politiques ou pratiques.

Statista. (2024, January 25). Pays avec le plus de fuseaux horaires dans le monde 2023.

Fred, W. (2024, March 25). Décalage horaire avec l’Angleterre et la France : pourquoi ?

Rédaction, L. (2020, June 10). Comment ont été construits les fuseaux horaires ? Futura.

With your card, money is “out of sight, out of mind” while cash payments promote mindful and sensible spending.

These are just some of the disadvantages of card payments compared to cash. Cards are less accessible and the process of being approved is demanding, there are many risks of fraud, cybercrimes and technical issues and lastly, gives the illusion of infinite money which can lead to spending problems. In general, cash has more benefits than cards and is a lot more convenient. There is a very low chance physical coins and bills will be extinct anytime soon, but the fact that businesses don’t always expect those sorts of payments disappoints me. Although sometimes I spend all the money in my wallet too quickly, I can control myself better when I have a sort of “budget” in my wallet. If I used my card, I wouldn’t care and would buy whatever I like. All in all, cash is timeless, simple and accessible. Paying in cash should be common again and less intimidating.

Par Iris Capron Journaliste Français

& ARTS ENTERTAINMENT

Biggest Storylines of the 2024-25 NCAA Basketball Season (So Far)

The 2024-25 college basketball season is underway and, so far, it’s been super exciting. From up-and-coming freshmen to history being potentially made, here are some of the biggest storylines of the 2024-25 NCAA basketball season.1

UConn’s Quest for a Historic Three-Peat

The University of Connecticut Huskies are eyeing their third consecutive national championship. If successful, UConn will become the first program to achieve this feat since UCLA’s dynasty in the early 1970s. However, the road won’t be easy. The Huskies face the challenge of replacing four key starters who have since gone to the NBA.

Bill Self Chases Coaching Greatness

Kansas head coach Bill Self is on the brink of history, seeking his third NCAA title. With a roster led by preseason All-American Hunter Dickinson and the steady Dajuan Harris, the Jayhawks entered the season ranked No. 1 in preseason polls. Self’s pursuit of greatness is a defining storyline for the year as March Madness is coming up.

The Rise of Freshman Sensation Cooper Flagg

Duke’s Cooper Flagg is considered one of the most talented and sought-after recruits in recent memory. The freshman forward has already garnered significant buzz, with many NBA scouts viewing him as the best player in the upcoming draft. Conference Realignment Shakes the Sport

The college basketball landscape is undergoing a seismic shift with significant conference realignment. Teams like Arizona, Arizona State and Colorado are joining the Big 12, while USC, UCLA, Oregon and Washington are moving to the Big

Ten. In the long term, these changes could redefine rivalries and postseason competition.

NCAA Tournament Expansion on the Table

The NCAA is exploring the possibility of expanding its iconic March Madness tournament beyond the current 68-team format. While no decisions have been made, the debate has sparked discussions around the future of college basketball’s most celebrated event.

The Ever-Influential Transfer Portal

The transfer portal has continued to play a pivotal role in shaping teams and creating new March Madness contenders. High-profile transfers such as AJ Storr (Kansas) and Rylan Griffen (also Kansas) highlight how player movement is transforming roster building across the sport.

Freshmen to Watch Beyond Flagg

In addition to Flagg, Isaiah Collier (USC) and Justin Edwards (Kentucky) are among the highly anticipated freshmen who have left their mark this season. Both players are expected to be top NBA prospects by year’s end.

Coaching Carousel Brings Change

The coaching carousel has introduced new dynamics this season, with John Calipari’s move to Arkansas after 15 years at Kentucky being one of the most significant shifts. How these changes impact team performance remains to be seen.

Rule Changes Shape the Season

The NCAA’s decision to reduce the transfer portal window to 30 days and phase out the National Letter of Intent program has altered how teams recruit and retain players. These changes could have a lasting impact on the sport.

Mid-Major Teams Making Noise

Mid-major programs like Gonzaga continue to challenge the traditional powerhouses. As Gonzaga prepares to join the Pac12 in 2026-27, they remain a perennial threat to make deep tournament runs this season.

With these storylines and more, the 202425 college basketball season has captivated fans and fuelled debates. From historical pursuits to game-changing rule adjustments, this season has already contained plenty of drama and excitement on and off the court.

& ART DIVERTISSEMENT

The Impact of Tamil Canadians and Thai Pongal (Sri Lankan Thanksgiving)

Aside from serving as the Chief Financial Officer of the Glendon College Student Union, I am also a Glendon student of Malaysian and Sri Lankan descent. Being one of the few students on campus with Sri Lankan heritage, I find it important to share our religious customs and traditions.

Sri Lanka has three primary languages: Sinhalese, Tamil and English, listed in order of prevalence. January is known as Tamil Heritage Month and was established in Ontario by Bill 156 in 2014. In the Greater Toronto Area alone, residents who immigrated from Sri Lanka and the rest of South Asia are the second most minority ethnic group. Tamil,

En plus d’être le directeur financier de l’Association étudiante du Collège Glendon, je suis aussi un étudiant originaire de la Malaisie et du Sri Lanka. Comme je suis l’un des rares étudiants du Collège Glendon à avoir un héritage sri-lankais, je trouve important de partager nos coutumes et traditions religieuses.

Le Sri Lanka compte trois langues principales : le cinghalais, le tamoul et l’anglais, classés par ordre de prévalence. Janvier est désigné comme le «Mois du patrimoine tamoul» en Ontario, grâce à la loi 156 de 2014. Dans la région du Grand Toronto, les résidents ayant immigré du Sri Lanka et du reste de l’Asie du Sud forment le deuxième plus petit groupe ethnique. Le tamoul est l’une des langues

one of the oldest languages in existence, has words originating from Portuguese, Dutch, English and French. Over time, pronunciations of certain words have been adapted. Tamil Canadians have made a significant impact on the City of Toronto in various aspects, especially since the implementation of the Multicultural Act of 1986. Tamil is now a commonly spoken language in the city and surrounding regions.

On January 14th, Tamils worldwide will observe a day known as Thai Pongal, which is the equivalent of Thanksgiving.

les plus anciennes au monde, qui a emprunté des mots au portugais, au néerlandais, à l’anglais et au français. Cependant, la prononciation de certains mots a évolué au fil du temps. La communauté canadienne d’origine tamoule a eu un impact significatif sur la ville de Toronto, et ce, dans divers domaines, particulièrement depuis l’adoption de la Loi sur le multiculturalisme en 1986. Le tamoul est maintenant une langue couramment entendue à Toronto et dans ses environs.

Le 14 janvier, les Tamouls du monde entier célèbrent une journée appelée Thai Pongal, qui est l’équivalent de l’Action de grâce traditionnelle.

Thai Pongal is a day when we thank farmers for their harvests as well as the Sun for nourishing the crops. At the temple, the traditional Pongal dish consists of rice, cashews, raisins, jaggery, nutmeg and ghee and is offered as sattvic food to the deities and visitors. The following day, January 15th, is Mattu Pongal, a day dedicated to thanking the cows (the sacred animal of Hinduism, which is why beef is not consumed) for their efforts in helping farmers with their harvest.

Le Thai Pongal est le jour où nous remercions les agriculteurs pour leurs récoltes ainsi que le Soleil pour avoir nourri les cultures. Au temple, le plat traditionnel du Pongal composé de riz, noix de cajou, raisins secs, jaggery, noix de muscade et ghee est offert comme nourriture statique aux divinités et aux visiteurs. Le lendemain, le 15 janvier, est Mattu Pongal, une journée dédiée à remercier les vaches (l’animal sacré de l’hindouisme, raison pour laquelle le bœuf n’est pas consommé) pour leur rôle dans l’aide aux agriculteurs avec leurs récoltes.

(En Français)

(In English)

&

GAMES FUN

It’s Cold Outside/Il Fait Froid

Crossword/Mots croisés

ACROSS:

4. Le mois avant janvier

6. Le signe astrologique pour janvier

7. French for “snow”

9. What trees are missing in January

11. French for “Happy New Year”

13. French for “Hot cocoa”

15. Le premier jour de la semaine en français

16. Birthstone for January

DOWN:

1. A small sled, fun for downhill rides

2. Accessoire d’hiver porté autour du cou

3. French for “cold”

5. Goal set at the start of the year

8. Each one is unique, and it falls in winter

10. Popular winter activity on ice

12. The night before January begins

14. The French word for “winter”

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VIE ÉTUDIANTE

Nouvelle année, nouvelle moi

Jamais cette expression n’a autant résonné. Dans quelques jours, je quitte le Canada. Je quitte Glendon. Je quitte ma famille et mes amis. Je laisse derrière moi tout ce qui faisait partie de mon quotidien, mes repères. En somme, je quitte ma zone de confort.

Je pars en échange en France pour cinq mois. Si vous me connaissez, cela doit sûrement vous surprendre. Ce choix semble presque contraire à ma nature. La stabilité, la sécurité, la prévisibilité et le connu, toutes ces choses m’ont toujours réconfortée. Il y a quelques mois, je ne me serais jamais imaginée suivre un cours à Keele, encore moins partir à l’étranger. Et pourtant, me voilà, prête à me plonger dans l’inconnu. Prête à accueillir une nouvelle ville, une nouvelle culture, de nouvelles personnes, de nouveaux cours, de nouvelles perspectives et un nouveau côté de moi !

C’est à la fois exaltant et terrifiant. J’ai quelques inquiétudes, car je ne suis pas familière avec plusieurs aspects. Mais, au fond de moi, quelque chose m’a incité à saisir cette chance unique. Quand aurais-je l’opportunité de tout laisser derrière moi pour étudier en France ? De m’immerger dans la langue et la culture ? De me faire des amis venus du monde entier et d’explorer l’Europe ? Ces questions me remplissent d’espoir, mais je sais que ce ne sera pas facile. Le système éducatif français diffère grandement de celui auquel je suis habituée au Canada, et je ne sais pas encore comment je vais m’adapter. Je me prépare à affronter les hauts et les bas qui m’attendent, en gardant à l’esprit le privilège d’avoir cette opportunité.

Le voyage déroutant

Tout a bien commencé à l’aéroport Pearson de Toronto le 4 janvier 2025. Après un dernier

câlin chargé d’émotion à ma mère, je me suis éloignée, le cœur serré, prête à embarquer seule dans cette aventure. Une fois à bord de l’avion, une couverture douillette, un oreiller et deux repas chauds m’attendaient. Je me serais presque crue en première classe, et l’excitation me faisait oublier l’appréhension.

Mais dès mon arrivée à Amsterdam, tout a basculé. Mon vol pour Nantes annulé, je me suis retrouvée coincée à l’aéroport pendant des heures interminables. Tout ce que je désirais, c’était de m’installer dans ma chambre. Exténuée, je me suis forcée à rester éveillée, veillant sur mes bagages jusqu’à ce que le prochain vol disponible soit enfin annoncé.

À Lyon, le chaos a repris. Entre les retards et les informations contradictoires, je me suis perdue. Finalement, j’ai couru, juste à temps, pour embarquer sur mon troisième vol vers Nantes. Là, ma peur de parler à des inconnus a rapidement disparu : je n’avais pas de choix. Sans carte SIM fonctionnelle, ni Google Maps ni internet, j’ai dû demander de l’aide à plusieurs reprises. Dans l’obscurité totale, j’ai pris une navette, un train et un taxi pour récupérer mes clés avant de me rendre à ma résidence Crous. Lorsque j’ai enfin ouvert la porte de ma chambre de 9m², une vague de tranquillité m’a envahie. Après deux longs jours de voyage et une montagne russe d’émotions, je m’y trouvais enfin.

Le lendemain, une nouvelle épreuve m’attendait : trouver un forfait mobile. J’ai passé des heures à marcher de magasin en magasin, essuyant refus après refus, car je manquais de cartes (étudiante ou bancaire française). Finalement, dans un bureau de tabac, j’ai pu acheter une carte SIM prépayée. Quand j’ai enfin pu activer internet et rassurer ma famille de ma sécurité, un immense soulagement m’a envahie.

Leçons Apprises

Même si ce voyage débute tout juste, après toutes ces péripéties, j’ai déjà appris tant de choses. D’abord, que tout prévoir est impossible. J’ai dû lâcher prise et faire confiance à Dieu pour arranger les choses, car les situations ont échappé complètement à mon contrôle. J’ai aussi pris conscience de l’importance de demander de l’aide, ce qui commence à venir plus naturellement. J’ai aussi réalisé à quel point je prends pour acquises certaines choses qui me paraissent normales : la familiarité de mon quartier, ma maîtrise du campus, l’accès à Wi-Fi, et voir des visages familiers. Et puis, la bureaucratie… Avant de partir, je pensais avoir tout réglé sur le plan administratif. Mais, en réalité, ce n’était que le début. Les démarches se sont avérées bien plus nombreuses que ce que j’imaginais. De plus, les responsables ne comptent pas vraiment mélanger des cours de différentes facultés, ce qui a ajouté une difficulté supplémentaire. C’est un peu déstabilisant, mais je suppose que c’est une particularité à laquelle je vais devoir m’adapter. Mais bon, tout fait partie de l’aventure! Ce sont ces petites épreuves qui, au final, me poussent à grandir.

image:
Leanne Eyre

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