journal qui sent bon Dijon avec de vrais morceaux de Dijonnais à l'intérieur n°02 OCTOBRE 2021 variant de BINGBANG MAGAZINE POMPON Le journal qui sent bon Dijon JOURNAL BIMESTRIEL Ça flaire bon la reprise...
POMPON Le
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par Gérard Bouchu
Ça 'flaire' bon la reprise !
Se balader en ville avec une chienne présente quelques inconvénients, et beaucoup d’avantages. Elle me permet de voir Dijon autrement, de suivre son évolution. Elle renifle les changements d’enseigne, veut être la première à entrer dans le bar ou le concept-store qui a remplacé une vieille adresse qu’elle connaissait. Elle s’est arrêtée devant des vitrines qui avaient apposé le carton « congés d’été » pour la troisième fois. J’ai dû lui expliquer que le Covid avait fait des malheureux mais que les aides gouvernementales avaient fait aussi quelques heureux. Comme elle est du genre curieux, elle a choisi d’aller voir ceux qui pariaient sur le présent en ouvrant de nouvelles enseignes. En ce début d’automne, elle a de quoi s’occuper. On vous en présente quelques-unes, dans ces pages.
Dijon, une ville qui vous fait marcher !
Et puis, il y a la culture, à portée de tous ou presque. Lorsqu’elle a vu un caniche royal à l’affiche d’un opéra de Mozart, elle a eu envie d’aller à l’Opéra. J’ai voulu l’emmener au concert de rentrée, qui aurait été doux à ses oreilles mais a été annulé à cause du climat. Climat social, bien sûr, la pluie, elle y est habituée depuis qu’elle est arrivée à Dijon. Elle adore cette ville plus verte qu’elle ne l’imaginait, et fait des kilomètres chaque jour pour aller jusqu’au lac ou au parc de la Colombière. L’herbe, au centre-ville, est plutôt rare, elle a écrit à l’adjoint aux espaces verts qui l’a envoyée balader, d’où cet article sur un homme vert qui devrait vous donner des envies de sorties, cet automne.
L’art dans la rue
En arpentant les rues, on regarde où on met ses pieds, car tous les propriétaires de chiens n’ont pas de sac dans leur poche. En l’air, aussi, car les streetartistes ont donné des couleurs nouvelles aux murs gris. Comme des gosses, on s’est offert un « Dijon vu par » inédit en suivant les collages de M’Brick au fil des rues. Un artiste qui s’amuse la nuit à placer de la poésie là où on n’aurait d’ordinaire qu’un nom, sur une plaque. Comme il a réussi à placer un second ours de Pompon sur les grilles du jardin Darcy, c’est un autre parcours qu’on a fait, de vitrine en salle de musée, à la recherche de ceux qui, comme lui, ont un grain de folie créatrice et sont fous de Pompon. À découvrir dans le prochain numéro de Pompon, en décembre. Un journal consacré en grande partie aux artistes qui ont fait de notre ours blanc le nouvel emblème d’une ville qui fêtera en 2022 l’anniversaire d’une sculpture entrée dans l’imaginaire collectif partout dans le monde. Un Pompon n°3 ouvert aussi à tous ceux et celles qui ont envie de faire la fête, après de longs mois de privations.
ÉDITO
PUBLICITÉ - RÉDACTION 03 80 73 01 15 06 83 86 48 28 contact@bing-bang-mag.com Directeur de publication : Richard Patouillet richard.patouillet@bing-bang-mag.com Direction Artistique : pH2 Responsable rédaction : Gérard Bouchu. gerard@bing-bang.fr Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Cynthia Benziane, Loubaska, Delphine Morandet,
Roussel,
Crédit photo : R. Patouillet, divers... Impression : Indugraf Offset Dépôt légal : OCTOBRE 2021 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 7 bis rue du Chapeau Rouge - 21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28 Régie publicitaire : Edibang POMPON Le journal qui sent bon Dijon avec de vrais morceaux de Dijonnais à l'intérieur n°02 POMPON Le journal qui sent bon Dijon JOURNAL BIMESTRIEL Ça flaire bon la reprise...
Edouard
etc.
POMPON n°02
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On aimerait que la fresque éphémère créée par Arkane dans le cadre du festival Banana Pschitt perdure, près de la place Émile Zola. Un jet de couleurs sur fond de nostalgie, qui rend la ville plus douce à vivre. Ce qui n’est pas toujours le cas avec streetartistes. Chez ces manieurs de bombes, l’optimisme n’est pas la valeur la mieux partagée. © GB
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De la Foire d’hier à la Cité de la gastronomie de demain : 100 ans qu’on
déguste
Coup de mou ou nostalgie à la Zemmour ? Voilà qu’on vous fait le coup du souvenir d’un temps que les moins de 20 ans ne risquent pas de (re)connaître. La Foire fête ses 100 ans en remettant la gastronomie à l’honneur, il était temps, d’autant plus que les méchantes langues annoncent pour elle des lendemains difficiles.
Petit retour en arrière, sans remonter à la préhistoire d’une institution à qui l’on doit de jolis souvenirs d’enfance… surtout quand la mémoire nous joue des tours : vision d’une table de Lucullus qu’on tentait d’approcher en se glissant au milieu d’adultes dont les habits sentaient déjà la Foire, pêche à la ligne pour rapporter des poissons en chocolat, bouffes sur un coin de toile cirée dans un stand découverte de régions méconnues (la Lot, le Périgord, l’Alsace !) ou de mondes lointains (les Antilles, l’Inde, la Chine).
Amusant de revoir une vieille photo en noir et blanc du chanoine Kir allant inaugurer la Foire, en 1961. Plus question dans les années 60 de défendre uniquement les produits locaux, pour faire plaisir aux artisans et industriels de la région, comme du temps de Gaston Gérard. On parle désormais de Foire nationale de l’alimentation, et bientôt de Foire internationale de l’alimentation, des vins et de la gastronomie.
Il y avait encore une vraie ferme le jour de la Saint-Martin, une vraie fête au dehors et de « vrais » gens venus de toute la région pour se payer une choucroute, des huîtres ou un cassoulet.
Une envie de show, à l’approche des jours gris
Les années, les décennies ont passé, le monde a changé, les foires d’hier ont perdu leur attrait, un peu partout, celle de Dijon a tenu bon. Ses installations un peu moins. Le temps est venu de repenser tout ça, à l’heure où la gastronomie, après avoir connu des années difficiles, et parfois frôlé le ridicule dans les modes du moment, revient au goût du jour.
Bien sûr, il y a cette Cité, qui s’installe dans le paysage dijonnais en créant un nouveau quartier au départ de la route des vins, faisant le lien avec l’image que Dijon veut donner d’elle-même aujourd’hui. Il y a aussi tous ces chefs nouvelle génération, ces fous du locavore qui virent parfois à l’extrémisme, mais qui collent à nos envies post-covidiennes. L’évènement, au niveau gastronomie, ce fut en septembre un Show les Papilles appelé demain à se développer, car on a envie plus que jamais de fêtes aux allures de guinguettes, de food trucks offrant la liberté de choisir, de vins naturels, de gens qui le sont tout autant.
La Cité a autant de soucis à se faire, en fait, pour coller aux temps à venir, incertains au possible. Lyon s’est ramassé une gamelle en ouvrant une Cité d’une prétention insupportable, dans un Hôtel-Dieu magnifique, certes, mais vendu au mieux offrant, loin des valeurs d’une cuisine lyonnaise prônant le partage, le goût, la simplicité. À Dijon, il reste encore quelques mois pour rectifier le tir, rendre humain un univers de béton qui inquiète les habitants, rendre vivant un quartier qui pourrait devenir réellement une cité dans la cité. GB
LE BLOG D’UN SERIAL COUINEUR
© DR 5
Gazé maudit.
Climat perturbé cet été aussi sur le plan social. Devant ma fenêtre, j’ai vu passer tous les cortèges.
La fin des guinguettes.
Un mur peint éphémère qui invite à la fête et au voyage. Profitez de l’été indien pour boire un dernier verre en terre, sous les lampions, place Émile Zola.
Le toiletteur des stars. Spécialisé dans les terriers d’Écosse, Hervé Bonnard a des fans venant des pays de l’Est en avion, avec gardes du corps, pour une épilation programmée des semaines en avance. Lui, discret, continue de vivre dans son pavillon, à Ouges, et cumule les médailles pour ses propres chiens.
Humour alsacien.
11 septembre.
Tandis que le monde avait de nouveau les yeux tournés vers New York, d’autres pleuraient, à la sortie de la gare, la fin d’un combat et de leurs illusions.
Certains Dijonnais ont du mal à l’avaler. Une chaîne qui se déchaîne.
Ânerie.
Un des collages de M’Brick a disparu, l’humour n’ayant pas plu à certains habitants de la rue Sainte-Anne. Dommage pour les familles parcourant la ville avec l’appli St’ART dédiée à cet artiste dijonnais.
ONU ou OVNI ?
Derniers jours de tranquillité pour cet hôtel très particulier. Fin octobre, on saura si l’hôtel BOUCHU d’Esterno sera dévolu à l’OIV, l’ONU du vin. Pour l’instant, ça reste un OVNI, objectif vineux non identifié.
Skima superstar.
Les œuvres du dijonnais Skima, exposées chez Mulot-et-Petitjean, ont la cote. Lors de l’inauguration, une voisine admirait « la plus belle queue de cheval de Dijon », son mari, gêné, ne savait plus où regarder.
La Perruche et le Poulet.
On savait rire, le lundi, au Grand Théâtre. Faites un tour du théâtre pour découvrir son histoire sur des barricades qui font défiler deux siècles de vie culturelle. Hommage ici aux tournées Herbert-Karsenty, programmées entre deux opérettes et opéras.
LE BLOG D’UN SERIAL COUINEUR
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Emballés ou non ?
Après Paris, c’est au tour de l’arc de triomphe dijonnais de se faire emballer. Démasqués par Arnaud Finistre, les jeunes Dijonnais masquent l’ennui qui se dégage d’ordinaire de ce monument.
Et toi tu voterais pour qui ?
Pour Zemmour ou pour Macron ? Conversation privée entre ma chienne et un de ses copains, aux allées du parc. Depuis que le Covid régresse, on se reparle, même si certains craignent toujours de sortir de chez eux.
Manifeste culturel.
Une réflexion sur l’art trouvée dans les poubelles, face au Parvis Saint-Jean. Il est temps de s’interroger sur le sens qu’on lui donne.
Adios amigos.
Au revoir les Vasquez, salut Victor et Céline. Les tourtereaux de Fado & Mesa ont repris la plus petite épicerie dijonnaise, à l’entrée du marché.
My caniche is beautiful.
Dijon a accueilli pour la première fois le championnat du monde des chiens de race cet été au château de Brognon. Wouaf, wouaf !
Été pourri.
Si l’été indien ne tient pas ses promesses, on va voir s’afficher des « moitié prix sur l’automne ».
Terreur verte.
Le Canal de Bourgogne est devenu une voie verte, depuis quelques années, et la faucardeuse peine à la débarrasser des algues, qui l’ont envahi. Tout comme le lac Kir.
Hello Dijon !
Un peu d’espoir pour une ruelle tristounette qui a accueilli des dealers pendant le premier confinement et pourrait renaître à la vie à deux pas de la Ferronnerie, si le quartier des arts devenait une réalité.
On était prévenu !
Clin d’œil amical au magazine de l’été dijonnais qui avait annoncé qu’on allait passer deux mois « Sous la fraîcheur exactement… »
Dijon replante.
La vigne devrait pousser entre la gare et la cité de la gastro, on en parle dans ces pages, mais il va falloir être patient pour espérer y faire des vendanges.
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Mar(t)ien Lovichi, l’homme vert
Rencontre sans langue de bois avec l’adjoint aux espaces verts et aux combes de Dijon, qui a mérité cet été son titre de ville la plus verte de France !
ML : Un bus où l’on pourrait poser sa poussette ou son VTT et qui permettrait certains jours de la semaine d’aller se mettre au vert, je suis pour le droit à l’expérimentation.
Pompon : Beaucoup d’arbres sont marqués au fer rouge ici ou là. On déboise cet automne ? Le fait divers douloureux de cet été à la Colombière a été mal vécu par la mairie, j’imagine.
Pompon : On va commencer par un coup de chapeau à François Rebsamen, le nouveau maître du temps, promoteur d’une ville de plus en plus verte, et à toute l’équipe de DijonMag, le magazine de la ville de Dijon, qui avait placé l’été « Sous la fraîcheur exactement ».
ML : Au moins nous n’avons pas eu besoin de canadairs cette année et j’ai à ce propos une pensée pour nos amis du Var et de la Grèce. Dijon a bénéficié d’un microclimat qui n’a pas empêché les touristes de venir en masse. Quant à la fraîcheur promise, je vous certifie qu’on ne la doit pas à un mauvais réglage de nos brumisateurs…
Pompon : En ces temps de Covid et de repli sur soi, l’envie de se mettre au vert n’a jamais été aussi grande.
ML : Le Covid a entraîné de nouvelles pratiques et demandes dans les parcs. Les habitants ont besoin de lieux d’apaisement et de tranquillité et en même temps, tout en respectant les principes d’écologie, de parcs où ils retrouvent des fleurs, des odeurs, de la couleur, des lieux où ils peuvent pratiquer un sport, jouer à la pétanque voire aux échecs ou tout simplement s’allonger dans l’herbe et attendre que le temps passe… Cette demande de parcs “jardins” correspond aux attentes d’habitants n’ayant pas de jardin ou d’arbres devant leur fenêtre. Quant au besoin de nature, pour y répondre, nous avons les combes et le lac Kir.
Pompon : La ville est-elle prête pour les grandes mutations à venir ? On ne va pas encore tacler les amoureux du béton, mais est-il encore temps d’imaginer une ville plus verte, plus nature, plus douce à vivre au quotidien ?
ML : L’écologie passe par le “vert” et par ce que l’on fait aussi en plus, comme les stations hydrogène et les réseaux de chaleur. Il y aura bientôt des ilots de fraîcheur lors de la rénovation de certaines places, sans compter les “arbres bancs” que nous mettrons lorsque cela sera possible. Regardez aussi ce qui se passe à la Fontaine d’Ouche, avec l’avenue transfigurée.
Pompon : Pour faire mentir ceux qui ont déjà placé la cité de la gastronomie sous le signe du béton, une jolie surprise devrait attendre les futurs visiteurs à la sortie de la gare. De la vigne aux portes de Dijon, et un jardin de l’Arquebuse repensé en lien avec le nouveau quartier et en lien avec la coulée verte, on croit rêver !
ML : Il y a eu un vrai travail de fait avec l’architecte des bâtiments de France, la direction du jardin des sciences et la mairie, car ce jardin comme celui de la Colombière est classé monument historique. Nous avions besoin d’un lien entre la cité, la gare, l’avenue Foch et ses hôtels. Le parc de l’Arquebuse, de plus en plus fréquenté, sera rénové, tout en gardant sa vocation botanique et scientifique. Un joli projet sur la vigne et le vin va magnifier ce parc qui deviendra un beau complément sur le parcours de la cité de la gastronomie dès le printemps prochain, j’ai vraiment hâte de le voir.
Pompon : On peut imaginer une liaison plus douce avec les combes. À quand une voie dégagée pour aller peinard jusqu’à la combe « à la serpent » ? L’avenue Eiffel a été massacrée ce qui n’est pas à l’honneur de l’homme dont elle porte le nom. De plus en plus de marcheurs et de cyclistes pourraient aller du centre jusqu’à cet espace vert qui est une vraie bouffée d’oxygène. Un bus le week-end ? Une piste sécurisée ?
ML : Le lien entre le lac et les combes est dans les tuyaux tout comme la rénovation des sentiers de randonnées, qui a commencé et doit se faire avec les services du département. L’avenue Eiffel pourrait faire une belle piste cyclable bordée d’arbres, elle a la largeur qu’il faut, et permettrait une belle valorisation du quartier. Après, tout cela à un coût. Nous avons un projet municipal qui entend faire la part belle au vélo, mais pour l’ordre et le détail des projets voiries, c’est l’adjointe en charge de ces questions qui vous en dira plus.
Pompon : Une navette verte qui distribuerait les combes et les lieux les plus verts de la métropole, ce serait vraiment quelque chose à tester.
ML : La nature “affranchie” l’est très peu en ville, les arbres sont des organismes qui vivent et qui meurent, qui sont parfois malades, il y a un programme de gestion un peu comme dans une forêt, avec des surveillances sanitaires notamment, et qui doit permettre de faire du renouvellement. L’accident du parc est d’autant plus dramatique que nous venions de dresser un inventaire sanitaire des arbres et que nous en avions coupé des dizaines. J’adresse à cette occasion mes plus sincères condoléances aux parents et amis de la victime, j’espère ne plus vivre d’événements terribles de ce type dans nos parcs.
Pompon : Le fait de mettre les animaux à l’ombre et dans un espace plus large a été bien vu des habitués de la Colombière. Comme le réglage des brumisateurs qui a ravi les gosses.
ML : Mettre les animaux à l’ombre et à l’abri de la chaleur fait partie d’un futur projet de renouvellement et rénovation de ce parc, là encore il y a un travail à réaliser avec les monuments historiques, le parc de la Colombière rénové sera une vraie pépite. Ce parc n’est pas un parc de quartier, c’est « LE » parc, un peu comme la Tête d’Or à Lyon, le magnifier tout en gardant son côté populaire sera un des objectifs.
Pompon : Des glaces, un kiosque, c’est bien, mais on pourrait imaginer des foodtrucks ou une guinguette à l’entrée. On a même vu un vendeur de hotdogs cet été, mais vu la chaleur, ce n’était pas forcément le meilleur emplacement…
ML : Je signe tout de suite pour un festival de Food trucks. L’adjointe au commerce est partante, nous verrons cela dans quelques temps. Patience le mandat dure 6 ans.
Pompon : Les parcs deviennent des lieux de vie, on en veut plus dans le centre élargi. Le préfet pourrait ouvrir le sien sur le marché, ça donnerait une note verte à ce quartier qui manque d’arbres. Moins de voitures, plus d’arbres, on respirerait mieux.
ML : Pour ça aussi, je vous rejoins, la Banque de France l’a fait. Si monsieur le préfet lit cet article...
Pompon : Et le coup d’implanter des vergers en ville, c’est tombé à l’eau ? En face du Castel, il y avait un vrai projet pour cet automne.
ML : L’arbre nourricier est une belle idée fondée en 1980 par le navigateur et écrivain Bernard Moitessier. Cette initiative continue à vivre avec la Label “commune à croquer”. Depuis septembre 2020, Dijon porte ce label, nous avons déjà inauguré
LE BLOG - FACE À FACE
Marien Lovichi © DR
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un petit verger vers la rue de Chenôve. Face au Castel, c’est carrément un hectare de fruits qui seront en libre glanage, je compte également planter des arbres nourriciers dans les parcs, comme des noyers. Ce projet sera inauguré cet automne en respectant les aménagements faits par la commission de quartier, il sera un poumon vert dans cette zone.
Pompon : Il y a des questions que personne n’ose poser à un membre de la municipalité, à propos des jardins de l’Engrenage notamment…
ML : Une ville est par essence une structure sociale en évolution constante notamment par le renouvellement urbain. On ne peut pas demander à arrêter l’étalement, les villes taches d’huile et refuser le renouvellement urbain… Moi je crois au progrès, y compris dans les villes, j’aime à répondre que le renouvellement urbain est bien accepté si le projet architectural est beau, et pour le projet de l’avenue de Langres, c’est le cas.
Pompon : Un jardin face au lycée Carnot, c’est mieux qu’un immeuble en béton, mais il faudrait aussi s’occuper du stationnement sous les arbres (en enlevant les voitures ventouse). Un parking aérien réussi, comme celui construit face à la future cité de la gastronomie, n’aurait pas été un luxe, à la place notamment des immeubles basiques construits autour d’une ancienne fabrique de cassis.
ML : Plusieurs enquêtes ont été faites pour rendre ce boulevard payant en tarif résident, jusqu’à présent les habitants ont toujours refusé, il y a la cité scolaire du lycée Carnot qui représente des centaines de profs et d’élèves y compris du secondaire (800 prépas), lorsqu’il y a les vacances, il n’y a plus de problème. Preuve que bien peu de professeurs et d’élèves prennent les transports alternatifs. Là c’est un changement de mentalité qui doit être opéré sur le temps long. Le nouveau square face à Carnot boulevard Thiers, en complétant celui du parc Clémenceau, va embellir ce quartier, il répondra à une attente des habitants localement et sera un petit coin de sérénité, avec son platelage en bois.
Pompon : Une forêt plantée le long de l’Ouche ou du Suzon ? Un gag ou une réalité ?
ML : Ce seront des forêts urbaines selon le principe de Miyawaki, avec un sol enrichi des tonnes de compost que les Dijonnais réalisent avec les composteurs installés un peu partout dans Dijon, il y en aura en bord d’Ouche vers la rue des Verriers et un autre vers le Suzon.
Pompon : Du vert, on en a trouvé aussi cet été le long du canal et du côté du lac Kir, avec les algues, qui ont changé la couleur de l’eau. Peut-on encore sauver ce lac qui est au départ de pas mal de balades pour les Dijonnais ?
ML : Avec la chaleur, l’eutrophisation et l’envasement, notre faucardeuse (la machine à faucher les algues ndlr) a bien du mal. Sans compter les normes environnementales qui interdisent de remettre la vase en suspension pour ne pas polluer et interdisent une barge qui aspirerait les boues… Il va bien falloir trouver une solution, on y travaille.
Pompon : Dans le projet présenté aux Dijonnais aux dernières élections, François Rebsamen a promis 10 000 arbres pour la fin du mandat !
ML : Pour la forêt de la rue des Verriers, ce sera 7 000 m² plantés à hauteur de 3 arbres par m² soit 21 000 arbres rien que pour cette parcelle. Je pense que nous aurions pu ajouter un zéro au chiffre promis. Et ce sera une forêt pérenne, pas une opération de communication avec des arbres qui ne tiendront pas. Si cette expérimentation fonctionne, les Dijonnais auront déjà de beaux arbres à la fin de ce mandat, car la croissance en sol enrichi est 3 à 5 fois plus rapide.
Pompon : 100 000 arbres à la fin du mandat alors, et le double pour le prochain, avec une équipe pas seulement verte à l’extérieur ?
ML : On va essayer ! L’équipe a encore 5 ans pour faire ses preuves, l’écologie n’est pas l’apanage d’un seul parti, les plus grandes avancées environnementales l’ont été par des actions comme le Grenelle de l’environnement (avec un ministre centriste) et la COP21 à Paris sous les socialistes et plus récemment avec l’inscription, dans la constitution, de l’environnement par le président Macron.
Pompon : On a parlé de 50 nuances de vert dans un mag précédent. Votre parti est plutôt vert et orange (couleurs du MODEM, ndlr) ?
ML : Ce qui est vert intérieur et extérieur c’est le cornichon, je préfère être pris pour un melon… Il y a bien entendu des verts avec qui nous pouvons nous entendre, et d’autres bien souvent d’extrême gauche qui ont une vision de la société qui ne me correspond pas, avec qui je n’envisage pas de travailler. La décroissance c’est l’appauvrissement. Faire croire le contraire c’est mentir. L’économie n’est pas un bilan à taux zéro où ce que l’on gagne est redistribué sou pour sou, c’est binaire, archaïque et très éloigné de la réalité. Une croissance respectueuse nous permettra de payer la transition énergétique et de maintenir notre niveau de vie.
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Tombés ducloud
ParOlivierMouchiquel
L’avantage d’Instagram, c’est que les gens y ferment leur gueule. Loin des râleurs de Facebook, on y croise des musiciens cools, des comédiennes sympas et des aventurières qui n’ont pas froid aux yeux. Bon, Pompon est tout de même tombé sur des pépites sur les autres réseaux. C’est parti pour un petit tour du jardin numérique.
Dessine-moi mon amour ►
Pour ne pas s’éteindre au travail, cette scientifique spécialisée en logistique s’est lancée à fond dans le dessin, une passion héritée de sa grand-mère. Portraitiste de couple installée à Is sur Tille, Cassie Poinsenot dessine à distance, d’après photo : en un tableau, elle racontera votre histoire d’amour. Et la suivante, si nécessaire.
Insta : @cassiepoinsenot - www.cassiepoinsenot.com
▲ Routard que jamais
Ce routard là, vous ne le verrez jamais dans le guide. A son actif, quatre tours de France d’un mois au départ de Dijon, en auto-stop, avec des pancartes sans ville. A la place, des messages fendards genre « Boire ou conduire j’ai fait mon choix », « Bon, tu t’arrêtes connard », « Je suce en échange » ou « Mais si, ça rentre ! » déguisé en phallus géant. Au-delà de l’humour potache, une réflexion sans concession sur les automobilistes qui te prennent d’abord pour te sauter. Le reste de l’année, on peut le retrouver sur Radio Campus et au Blues Café, le bar où il a tous ses potes.
Fb : Routard que jamais
▲ On s’est pris une veste avec Manon
P lus de 89 600 personnes suivent les conseils fashion de Manon Guichard sur Instagram. Influenceuse ? Sûrement pas. Plutôt la super copine qui donne des idées de look en recombinant ses tenues quotidiennes. Des bons plans top pour les petits budgets, hérités de sa maman et de sa grandmère couturière : tout le monde ne peut pas se payer des fringues de luxe. Diplômée en psycho, installée à Dijon, égérie de la nouvelle collection Delmac Paris, Manon n’a jamais coupé les ponts avec la Nièvre. « Je suis une fille de la campagne. Quand je rentre chez mes parents, je prends mon vélo et je me pose sur une plage au bord de la Loire. » Insta : mgch_ manon.mgch@gmail.com
▲ On aime J’aime Dijon !
Deux amis fous de radio viennent de reprendre la marque J’aime Dijon. À la barre, Romain Maury, animateur Virgin Radio passé par K6FM. Et Nicolas Salin, ancien de France Bleu, fondateur d’Octup !, société de services digitaux. Au programme, Dijon sous toutes les coutures, balades, sorties, bons plans gourmands… En guest stars, des amis comme la boutique Les Nomades qui filent leurs coups de coeur. Avec près de 38 000 personnes suivant la page Facebook, l’application J’aime Dijon vient de débarquer en renfort. Le meilleur de Dijon dans la poche ! jaimedijon.com octup.fr
Insta : lesno_mades
Cassie Poinsenot © DR
Manon Guichard © Marine Barian
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LE BLOG - WEB 10
J'aime Dijon © Jonas Jacquel
▲ Boréales Express
Charline Gateau rêvait d’aurores boréales au pays du Père Noël. Avec Marine Menier, elle va relier Dijon à Rovaniemi en Laponie. 3050 km et dix pays en transport low impact, bateau, chiens de traîneau, raquettes, patins à glace, des rencontres de hasard avec les acteurs de la nature et une tente au cas où. Réaliser un rêve sans tout plaquer, voyager sans faire bobo à la planète, c’est possible pour ces deux professionnelles de la sécurité en expé. Bref, Leur conseil pour débuter dans l’aventure : « Commencer par des éloignements et des temps raisonnables. Deux jours dans une autre ville, au hasard d’un train. » Insta / Fb : @borealesexpress www.getready-preparationauvoyage.com
▲ OASHA balance !
Oscar, 21 ans, à la guitare-chant, Hector, 18 ans, à la batterie, Achille, 15 ans, à la basse : les trois frangins du gang OASHA ont commencé la musique à 5 ans. En 2014, ils quittent avec leurs parents Avallon pour le Tadjikistan. Une expat et six mois de galère coupés du monde, à ne rien comprendre, le temps d’apprendre l’anglais. La nuit, ils décompressent avec leurs premiers concerts dans les clubs de la capitale, Duchambe. Pop ou new wave, OASHA ne se refuse rien, avec une base mythique 1980. « Le son des artistes à succès du moment est 80’s à mort ! Bruno Mars, c’est The Police retravaillé. »
Une centaine de concerts plus tard, désormais dijonnais, Achille entre en 1ère, Hector entre en 2ème année d’archi, et Oscar a largué son droit pour des petits boulots et se consacrer à la musique. OASHA ne fait rien à moitié : Something Fresh, leur premier album, porte la griffe du Mikrokosm Studio d’Archive et Thurston Moore ! Insta : @oasha.music
▲ Photo ping-pong
Bambin, son papi l’emmenait jouer au jardin Darcy. Etudiant, il y révisait son Bac. Aujourd’hui, Denis Photography emmène après l’école son fils photographier l’Ours Pompon chaque semaine.
Comme son ami M’bric, Denis fait le grand écart entre sport et culture. Pongiste, entraineur pôle espoir Bourgogne, cet auteur-photographe manie à 43 ans la raquette en niveau national avec trois joueurs de 20 ans du club de Chevigny. Sa compagne, une ex joueuse du même niveau, il l’a d’ailleurs rencontrée au bout d’une table, il y a 20 ans.
Glander devant la télé ? Même pas en rêve. Confiné sans entraînement, Denis a ressorti son appareil photo, rangé ses doutes au vestiaire et remporté le concours Yellow Corner. Depuis, il cartonne. 3250 followers sur Instagram, et ce n’est pas fini.
Expos :
Grand Hôtel La Cloche, jusqu’au 20.11
Showroom Audi, 18.10-30.11
Instagram : @denis_photography21000 denisphotography21000@gmail.com
● Docteur Ecstasy
Quand la fille que tu aimes t’envoie un lien Facebook qui te renvoie vers un autre lien et que tu finis par tomber comme une balle de ping-pong sur l’Instagram d’Ulysse Von Ecstasy, et bien le lendemain soir tu vas le voir en concert à L’Alchimia et tu t’abonnes à sa page pour découvrir ses vidéos. Ce songwriter originaire de Darois, docteur en biologie, a claqué la porte à la recherche malgré une carrière prometteuse, et son nom de scène est un hommage à Troy Von Balthazar, artiste américain loué par Kurt Cobain.
Fb : Ulysse Von Ecstasy
▲ Championne de France !
On l’a découverte sur le Facebook de La Grande Librairie, qui a lancé le concours Et si on lisait à voix haute. Couronnée Meilleure lectrice à voix haute de France catégorie collège, coachée par Guillaume de Tonquédec, L éa Sterlingots, qui veut devenir magistrate, a sidéré Gaël Faye, Cécile Coulon, Clara Dupont-Monod et EricEmmanuel Schmitt. Cette livre addict de Marsannay le Bois a tout déchiré devant 130 000 candidats, avec La tête sous l’eau d’Olivier Adam qui aborde ce que l’on peut vivre à l’adolescence, et Les choses humaines de Karine Tuil pour le point de vue adulte. Son conseil lecture ? « 107 ans, de Diastème. Je lis pour comprendre ce que je vais vivre plus tard.
»
www.facebook.com/watch/?v=1365126393862819
Expédition Wild Wild West Ouest canadien © AnneCécileSteunou © DR
OASHA © Jérémy Denise
Denis © DR
Léa Sterlingots © Eric Sterlingots
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© Denis Photography
Dijon-métropole
Dijon est redevenue cet été une des villes de moins de 200 000 habitants les plus cotées en Europe, pour son patrimoine, sa gastronomie et ses vins. Un million de visiteurs en 2021, mais plus du double attendu en 2022 avec l’ouverture d’une Cité qui, après nous avoir mis l’eau à la bouche durant 18 mois, va devoir jouer sa carte maîtresse
: le vin... et la gastronomie !
Pour Sladana Zivkovic, la présidente de l'Office de Tourisme de Dijon Métropole, et pour son équipe, l’heure est aux comptes et aux remerciements. Les comptes sont bons, même si certains secteurs restent impactés par la crise, puisque l’on revient à 80% de la fréquentation de 2019. Et les remerciements vont aussi bien aux centaines de milliers de touristes attirés par une publicité décalée autant que par la réputation de la vieille cité des ducs, mais aussi aux partenaires qui ont voulu jouer le jeu en multipliant initiatives et ouvertures.
122 cafés et restos ont bénéficié d’une aide de la municipalité, ce qui n’est pas rien, et l'office de tourisme a retrouvé un rythme de visites rassurant, ce qui n’empêche pas les initiatives visant à multiplier les ateliers, les découvertes aux flambeaux, les balades insolites que vous découvrirez sur le site.
L'office de tourisme, tient à le rappeler sa présidente, joue un rôle de service public puisque 80% des revenus proviennent de la taxe de séjour. Un rôle important dans la vie de la cité qui le deviendra encore plus lorsqu’ouvriront les portes de cette autre Cité en train de naître entre la gare et le canal de Bourgogne : la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin. À deux pas de l’ONU du vin, instance internationale qui devrait s’implanter rue Monge, si les différents pays participants se
La Cloche ouvre sa cave
Estampillée 20 By La Cloche, comme tous les autres services déclinés par le grand et emblématique hôtel dijonnais (après le restaurant, le bar et le spa), l’enseigne propose, sur 50m2, rien moins que 300 références dévoilées dans un décor chic et contemporain.
Le jeune Charles-Antoine Mutselli saura vous dispenser ses conseils avisés, les bouteilles sélectionnées étant clairement axées sur le haut de gamme et le prestige bourguignon très largement mis en avant.
Sans être réservé aux seuls clients de l’hôtel, cet espace boutique-dégustation leur est toutefois grandement dédié. Mais l’idée est aussi de séduire les Dijonnais, notamment grâce aux horaires adaptés, puisque les portes ferment à 21h du lundi au vendredi.
9 rue Devosges. Tél. 03 80 58 58 20. Du lundi au vendredi de 15h à 21h et le samedi de 10h à 19h
LE RETOUR DESVISITEURSÀ
Le retour des visiteurs à l'Office du Tourisme
Aprèsuneannée2020marquéeparla crisesanitaire liéeàlaCovid-19etuneannée2021quiadifficilement débuté,nousavonssouhaitéprésenterles donnéeslespluspertinentes possible.
L’essentieldeschiffresdecebilandesmoisde juilletetaoût ontétécomparésàla mêmepériodeen2019
80%
Lafréquentation 2021représente 80%decellede 2019surlamême période!
TOP5DES RÉGIONS &DES PAYS
%Surlenombrededemandesaucomptoir pourlesfrançais,du01/07au31/08/2021
%Surlenombrededemandesaucomptoir pourlesétrangers,du01/07au31/08/2021
LESMODESDE
L’OfficedeTourismemet plusieursmoyensdecontact àladispositiondestouristes, dontunchatenligne, inaugurépendantledernierconfinementetdevenuincontournable!
mettent d’accord, et au kilomètre premier d’une route des vins qui pourrait retrouver des couleurs. L’ouverture du Caveau des Vignerons à Marsannay est attendue pour cet hiver, et l’association Vignobles & Découvertes devrait profiter des circonstances pour trouver de nouveaux adhérents.
Tout cela devrait aider le tourisme d’affaires à repartir, un tourisme que Sladana Zivkovic aimerait voir tourné vers une filière d’excellence autant que le tourisme durable, déjà dans l’air du temps. GB
LeChatenligne trouvetoutesaplace dansnosmoyensde contact,avec649 demandestraitées cetété
Autre nouveauté :
Les caves de La Fine Heure, rue Berbisey. Belle sélection de bouteilles d’ici et d’ailleurs, à découvrir dans un espace ouvert sur la rue voisine, accessible depuis le resto. 300 bouteilles et plus, si on compte les alcools, avec des dégustations prévues chaque semaine. Jonathan vous fera voyager dans les vignobles, qu’il connaît par cœur. On peut venir toute la journée faire son éducation, mais si vous avez la bonne idée de passer à l’heure des repas, profitez-en pour découvrir la nouvelle carte d’automne.
32-34 rue Berbisey. Tél : 03 80 58 83 47. Fermé dim. et lundi. Le soir, ouverture tardive de la cave, pour ne jamais vous laisser sur votre soif.
136
DEMANDESPARE-MAIL
6 DEMANDESPARCOURRIER
une des grandes
de l’oenotourisme
!
capitales
en 2022
DIJONMÉTROPOLE...
CONTACT 26%ÉTRANGERS 74%FRANÇAIS 8210 SourceOfficedeTourisme•Juillet/Août2021 RENSEIGNEMENTS 11043 VISITEURSACCUEILLIS 66788 2833 BOURGOGNEFRANCHECOMTÉ 36% 1 ÎLEDEFRANCE 17% 2 RHÔNEALPESAUVERGNE 12% 3 GRANDEST 8% 4 HAUTSDEFRANCE 4% 5 BELGIQUE 34% 1 ALLEMAGNE 22% 2 PAYS-BAS 26% 3 SUISSE 11% 4 ESPAGNE 4% 5
2085 APPELSTÉLÉPHONIQUES 649 DEMANDESDECHATENLIGNE
649
© DR
Sladana Zivkovic
LE BLOG - TOURISME 12
destinationdijon.com
Les Jeudis Vin d’hiver
Les nocturnes de Noël à la lanterne
Vin chaud & pain d’épices en haut de la Tour
Visites ? Expériences ? Dégustations ? L’Office de Tourisme de Dijon Métropole
propose ses activités d’hiver !
La Balade Gourmande de Noël
vous
POMPON ACTUS GOURMANDES
MIAM Les Cornichons, la nouvelle cantine de La Vapeur, managée le midi par les deux chefs déjà de la Péniche Cancale. Du locavore pur jus. © Vincent Arbelet Chez mes sœurs, c’est désormais aussi rue Musette. Les 3 A, Anne-Sophie, Anne-Claire et Annabelle Grappin.
et
du midi. Mui-Ma, rue Musette. Mui-ma, grand-mère, en arabe, femme tonique et saveurs actuelles. Chez Toque, 19 rue de la Poste. On en est devenu toqué ! Une petite révolution dans la cuisine. L’Azerole : la cantine ouverte par Chern, le plus fou des chefs trentenaires installés à Dijon. L’Abenfant 32 rue Amiral Roussin : du locavore de l’entrée à la sortie. Vous allez être surpris. Jiuˇ , Chern s’est associé avec un jeune chef venu de Pékin pour créer ce Noddle bar convivial où le vin occupe une place essentielle 14
Boutique
grignote
Les
nouveautés de
l'automne
Petites adresses grandes saveurs
Tables au féminin pluriel
Coïncidence ou air du temps ? Trois adresses nouvelles prônant une cuisine saine autant que goûteuse ont donné à la rue Musette, et à la rue de la Poste qui la prolonge, une vocation gourmande qu’on aurait eu du mal à imaginer dix ans plus tôt. Chez mes sœurs, resto nomade avec service traiteur et librairie solidaire, s’est implanté 3 rue Musette. Les 3 A, Anne-Sophie, Anne-Claire et Annabelle Grappin, ont peaufiné un concept qu’on connait bien, depuis 4 ans. Boutique cocooning 8h-18h et grignote du midi, en terrasse si le temps le permet. Fallafels le samedi.
Arrêtez-vous chez MuiMa, au N°16. Leïla prépare votre couscous devant vos yeux. N’arrivez pas trop tard si vous voulez avoir le choix entre boulettes, viande et légumes, tout a été cuisiné le matin même et quand il n’y en a plus, il n’y en a plus. Une version allégée et contemporaine qui remplace les restos marocains d’hier avec leur déco tarabiscotée. Vivement l’hiver pour la chorba. Bonnes pâtisseries orientales l’après-midi servies avec le thé à la menthe. Autre coup de cœur, rue de la Poste : Chez Toque, petite adresse toute mignonne, où l’on est servi par une femme accueillante et dynamique qui ne joue pas à la patronne, car celle-ci est à des kilomètres de là : Stéphanie Sempol a créé son entreprise à Fenay, et son concept tient la route. Cuisine aussi abordable que transportable, puisqu’elle a aussi un foodtruck, place du 30 octobre. Carte courte, savoureuse, on se régale, et on salue le cuistot qui a su transformer les préparations réalisées dans la cuisine centrale en assiettes parfaites.
D’autres femmes devraient bientôt les rejoindre, à commencer par Clara, une des anciennes jeunes cheffes des Cariatides formée par Thomas Collomb, qui va transformer cette fin d’année une ancienne crêperie, rue Amiral Roussin, pour créer une table à son image. Tonique, actuelle.
Nouvelles cantines
On aurait pu ajouter à ces femmes qui innovent Xin Gan, qui officie avec discrétion et rigueur à L’Azerole, rue Berbisey. Elle est mariée à Chern Hwei Gan, le futur étoilé dijonnais et sa cantine du midi est une pure merveille. Déco dépouillée, à l’image d’une cuisine fusion qui invite au voyage. Les Cornichons, ce sont Aurore, Simon et l’équipe de la cuisine flottante que l’on a découvert sur la Péniche Cancale. Pendant que cette dernière se refait une beauté, ils ont investi le bar de la Vapeur, avenue de Stalingrad. Même cuisine saine et intelligente, à base de produits du marché et à prix doux, servie dans un espace lumineux que les nuiteux redécouvrent. Des bancs, des tables en bois, autour desquels se rencontrent (ou pas) des musicos venus à vélo et des toubibs venus en 4x4. Dans un tout autre style, une cantine chic et cosy rue Berbisey, côté hôtels particuliers cette fois. Le 19 rouvre le midi du lundi au samedi. Pour les
amoureux de la maison Philippe le Bon, une bonne nouvelle. Cuisine de bistrot dans l’esprit de ce lieu racheté par une équipe dynamique. L’entrée est au 19 de la rue Berbisey, vous l’aviez deviné.
Ces trentenaires qui ont la cote
Chern, c’est le nouveau David Zuddas, le chef qui fait bouger les lignes en 2021. Un trentenaire bien dans sa tête, son époque et son quartier. Le Parapluie, le plus petit et le plus décontracté des restos de grands chefs, a marqué ses débuts dijonnais. Un ancien bistrot de la rue Monge, réhabilité, transformé, rajeuni, à deux pas de la future Cité de la Gastronomie. Technique made in Asia, produits d’ici, saveurs d’ailleurs. Cet été, il a triplé la mise.
Jiu, le noddle bar qu’il a installé avec un jeune chef pékinois en cuisine et le soutien de Charles, son sommelier associé depuis le départ à l’aventure, un amoureux des vins bio, est la petite adresse, perdue au milieu des bars et terrasses place Émile Zola, qu’il faut découvrir pour se faire plaisir. Pour sa femme, il a transformé un ancien bar de la rue Berbisey en néo-cantine (voir plus haut) et il prend le temps de participer à toutes les manifestations destinées à faire connaître sa cuisine au plus grand nombre. Comme le festival Show les Papilles, qui s’est inscrit cette année définitivement dans le paysage dijonnais. D’autres trentenaires sont prêts à la suivre, comme Florent, le chef locavore de L’Abenfant, rue Amiral Roussin, qui propose une infusion tonique aux fans de café, à la fin du repas, pour rester au plus près du produit. Cuissons justes, plats inspirés. Équipe sympa, qui a quitté la vie de château pour ouvrir ce resto-épicerie rue Amiral Roussin.
Carnet d’adresses
● Les Cornichons, la cantine de La Vapeur, 06 71 42 42 79
● Chez mes sœurs, 3 rue Musette 03 80 44 19 13
● Chez Toque, 19 rue de la Poste 03 80 54 30 83
● Le 19, 19 rue Berbisey 03 80 30 53 55
● Mui-Ma, 16 rue Musette 03 80 61 34 91
● Le Parapluie, 74 rue Monge 03 80 28 79 94
● Jiu, 18 place Émile Zola 03 80 41 35 50
● L’Azerole, 86 rue Berbisey 03 80 60 03 94
● L’Abenfant, 32 rue Amiral Roussin 03 79 55 64 32
Brèves de comptoir
D’autres surprises attendues cette fin d’année, avec la vente du Bareuzai aux frères Massucco mais aussi d’une adresse emblématique dijonnaise : Au Moulin à Vent. Un lieu classé au Top 10 des meilleures terrasses par les touristes (et des pires adresses pour les locaux !).
On attend avec curiosité l’ouverture, face à Notre Dame, d’un « bouillon ». Un nom qui faisait partie du paysage parisien autrefois, et rappellera des souvenirs aux étudiants qui adoraient y traîner. Nappes en papier, carte de brasserie énorme à prix ultra doux. La plupart sont devenus des adresses bistronomiques et il risque d’en être de même de celui-ci, managé par l’équipe de Monsieur Moutarde.
Malgré son nom, qui peut inquiéter, Le National, à l’angle Pasteur et Tivoli, n’a rien d’un resto traditionnel. Œufs meurette, certes, mais aussi cuisine imaginative, dans une salle qui a perdu la déco marocaine d’hier pour s’émanciper. À découvrir.
Autre mutation : l’ex-Bistrot de l’Amiral est devenu Chez Touati. Certains vont regretter le vieux bistrot familial du quartier AmiralRoussin. Le fils de la maison a voulu se faire plaisir en créant un bar musical où les planches sont de rigueur pour permettre d’éponger les fins de soirée.
Autre ambiance, autre lieu de vie, qui devrait rassurer ceux qui trouvent que le monde change trop vite. Les Délices Bleus, au 49, rue des Godrans. Ce café-restaurant employant de jeunes autistes ouvrira prochainement, sous la direction de Delphine Jeauneau, qui connaît bien le problème à cause de son fils.
D’autres boutiques sont en pleine transformation. Petit coup de chapeau pour finir à la famille Vannier qui a choisi de se recentrer sur la maison mère, rue de la Liberté, en vendant ses deux autres boutiques. Celle de la rue des Godrans devient un repère pour fans de Bubble Tea (Loubaska, notre influenceuse préférée, va être ravie), quant à celle de la rue François Rude, elle devrait abriter une tarterie. À suivre. GB
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Foire next generation
Une centenaire 5.0
Le centenaire de la Foire marque un tournant pour un évènement annuel que les Dijonnais et frontaliers apprécient toujours autant. Sans perdre ce qui a fait sa réussite et sa renommée, elle remet les pendules à l’heure avec une mise en œuvre 5.0.
En 2020, pour cause de Covid-19, la Foire de Dijon connaissait le deuxième arrêt forcé de son histoire (voir encadré). Dijon Congrexpo a décidé du coup de fêter le centenaire en s’appuyant sur les nouvelles technologies. C’est une Table de Lucullus revisitée qui vous attend, plus en accord avec les valeurs écologiques anti-gaspi d’aujourd’hui à l’aide d’une projection virtuelle directement dans les assiettes.
Les Rencontres Gourmandes deviennent Scène des chefs, chacun pourra admirer la précision des gestes grâce à des écrans qui retransmettront les moindres détails un peu partout dans le Parc des Expositions et Congrès. Chaque évènement sera diffusé sur les réseaux sociaux. Un studio média permettra de laisser le micro aux acteurs du métier, et donc aux connaisseurs…
Pour cette 89e édition, pas de pays étranger à l’honneur. La Foire opte pour ce qui pourrait paraître l’évidence : remettre la gastronomie au cœur de l’évènement, insuffler du local avec la mise en avant des produits bourguignons, des producteurs et des industries agroalimentaires qui font rayonner la cité au-delà de ses frontières. Un seul mot d’ordre : cuisiner et consommer local. Pour autant, la Foire reste internationale et déroule le tapis rouge à l’Ukraine, le Canada, l’Italie et l’Irlande. Du 30 octobre au 11 novembre et toujours au même endroit.
Cynthia Benziane
Retour vers le futur !
Créée en 1921 par la volonté du Maire de Dijon, Gaston Gérard, dont l’épouse est l’auteure (involontaire !) de la recette de poulet éponyme, la Foire de Dijon n’est pas née d’un claquement de doigts. Les bons produits existaient bel et bien, la moutarde, la crème de cassis, le pain d’épices, les vins, mais aucune synergie ne permettait de les mettre en valeur. Si à l’époque, tout le monde se concentre sur l’industrie automobile, le Maire lui, fait le pari de l’industrie agroalimentaire.
Grâce à la mobilisation des principaux acteurs du secteur, la première Foire française dédiée aux produits alimentaires voit le jour. Elle s’installe place de la Libération, en plein centre-ville, et en partie dans les locaux de la Mairie. Au fil du temps, elle sera transférée Place Wilson et dans les Allées du Parc avec les conséquences qu’on imagine : circulation impossible, bouchons, tramways bondés, bruit, etc.
Le succès aidant, elle attire toujours plus de monde, y compris les enfants ravis de profiter de la fête foraine pendant que leurs parents
dégustent foie gras et escargots en papotant avec des amis croisés inopinément. La Foire trouve son rythme de croisière et la Seconde Guerre mondiale vient mettre un terme aux festivités durant 10 ans.
À la libération, le nouveau Maire de Dijon, le chanoine Kir, reprend le flambeau. Les bâtiments que l’on montait pour chaque évènement ont disparu et les caisses sont vides. La Municipalité décide donc d’offrir à la Foire un terrain de 6 hectares, plus éloigné du centre-ville, celui où se trouve actuellement le Parc des Expositions et des Congrès. Au début, des baraquements sont montés jusqu’à être remplacés en 1956 et complétés en 1997 par une structure durable et d’ampleur telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Beaucoup ignorent que la Foire de Dijon est organisée, depuis 100 ans, par une association à but non lucratif, Dijon Congrexpo. Elle ne bénéficie d’aucune subvention publique, reste autonome dans son fonctionnement et, investie d’une mission de délégation de service public, fait vivre le tourisme dans la Cité des Ducs avec succès. CB
MIAM - RESTO & CO
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▲Planifiez vos rePas de fêtes
Rachetée par Didier et Lionnel Petitcolas, la Gentilhommière bouscule les traditions ! Habituellement fermée en fin d’année, elle vous recevra désormais avec l’art et la manière. En particulier les entreprises et leurs comités qui bénéficient d’une offre spéciale menu de fêtes accompagné d’une proposition d’accords mets et vins. Jusqu’à 90 couverts peuvent être dressés pour déguster une cuisine qui sublime les plats de terroir avec créativité.
● La GentiLhommière
13, route de la Serrée, nuits-Saint-Georges. 03 80 61 12 06. tous les jours (sauf dimanche soir et lundi).
▲Les Bistrottines
Une adresse bistronomique où l'on se sent bien. Ambiance familiale dans ce coin de paradis gourmand, puisque la mère, Eve, a laissé à sa fille Marion l'enfer des fourneaux. De la terre à l'assiette, c'est la devise maison. Cuisine revigorante, colorée et savoureuse. Les oeufs pochés bio de Fred, la Jurassienne, sur une fondue de poireaux, échalotes et herbes de la Ferme bio du Bel Ousia, agrémentés de chips bacon et comté, sont un régal. Sans oublier les fleurs du jardin bio de la Mamie.
● Les Bistrottines
170 av. Victor Hugo, Dijon. 03 80 57 15 19 ouvert le midi mercredi, jeudi, vendredi et dimanche et tous les soirs sauf dimanche et lundi. Carte et infos sur le site : restaurant-lesbistrottines.fr Click and collect sur : laboutiquedesbistrottines.com
▲O Bannelier
L’esprit pension de famille revisité avec bonheur. Un resto de poche qu’on adore car il n’a pas changé depuis son ouverture. Et on n’est pas les seuls : mieux vaut réserver, notamment le week-end. Seule en salle, Anaïs sert et sourit à la fois, tandis qu’Oswald fait chauffer le piano, envoyant des viandes d’une cuisson impeccable, des plats qui ont le goût du produit et de la saison. Ô que c’est bon !
● O’Bannelier
24 rue Bannelier, à Dijon. 03 80 30 86 91 Fermé mardi et mercredi. Ouvert le midi, puis midi et soir du vendredi au dimanche, ainsi que lundi midi. Formule 14-17 € le midi en semaine. Carte le soir et we.
▲ 20 By La CLoChe
Le Grand Hotel La Cloche ouvre sa propre cave à vins avec son espace dégustation. Conçu dans un esprit boutique fidèle aux exigences du Grand Hôtel, vous profiterez des conseils avisés du sommelier Charles Antoine, parmi 150 références en majorité représentatives du terroir Bourguignon. Le système « Chiller » vous permettra de repartir avec un blanc ou Champagne à bonne température, prêt à être dégusté.
OUVERTURE JUSQU’À 21H DU MARDI AU VENDREDI
● 20 By La CLoChe
5 rue Devosge - 03 80 58 58 20
mardi au vendredi de 15h à 21h
Le samedi de 10h à 19h
▲Table gourmande avec vue
Un écrin de verdure et de calme, face au Parc de la Colombière, qui fait de l’établissement un lieu idéal pour se retrouver en famille, entre amis ou entre collègues autour d’une cuisine de saison renouvelée toutes les semaines. Les deux salles privatisables accueillent vos repas de groupes et de fêtes. L’occasion de rappeler que le restaurant sera ouvert le 25 décembre.
● RestauRant du PaRc de la colombièRe 49, cours du Parc. 03 80 65 18 41. tous les jours, midi et soir (sauf dimanche soir).
▲ Madeleine Café
Notre cantine du midi, on ne s’en lasse pas, depuis 3 ans. Julien continue de sortir de sa cuisine de poche et de son imagination des plats dont il ne reste rien dans l’assiette, avant de passer à un dessert que vous pouvez aussi garder pour l’après-midi, si vous préférez l’ambiance salon de thé. Service tonique. Grande nouveauté, le côté traiteur, si vous voulez fêter tout en douceur et en saveurs un évènement privé ou professionnel, mais aussi un mariage, un baptême, un anniversaire.
● Madeleine Café
8 rue Verrerie, à dijon. 03 80 69 24 91
Ouvert en semaine 9h30-18h30 (brunch le samedi). formule à 16 € le midi (plat 13 €)
PUBLIREPORTAGES
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l’air du temps
par Cynthia Benziane
Dijon,
le grand chambardement continue !
Et c’est reparti pour un tour ! Après être restés une longue période groggy à ne plus savoir si on pouvait boire un café sans masque ou à travers, on retrouve petit à petit ses esprits. Les commerçants aussi reprennent des couleurs et du service, ce qui a fait le malheur des uns fait l’ouverture des autres. C’est le cycle de la ville. On vous prépare une fin d'année qui répond à toutes vos humeurs, à vous de piocher.
Et la Foire ?
Elle reste fidèle à elle-même, du 30 octobre au 11 novembre, ce qui n’est déjà pas si mal. Le Dijonnais pourra voguer entre le stand de cuisses de grenouille et celui de tartiflette et se laisser séduire au passage par la dégustation de vins. Pour cette 100e édition qui entend renouer avec la gastronomie, Congrexpo innove avec une Table de Lucullus virtuelle. Ce monument par excellence de la Foire, autour duquel plusieurs générations auront tourné, s’adapte au monde actuel. Fini le gaspillage alimentaire, tout sera projeté version 5.0. 100 ans après sa naissance, la Foire rajeunit les banquets qui, à l’époque du maire Gaston Gérard, étaient encore d’actualité.
Les burgers de la Lib’
La Lib’ de L’U s’en est allée il y a bien longtemps déjà, laissant un fonds de commerce de 3 étages, qui occupait un des plus beaux emplacements de la rue de la Lib ! Bio c’Bon a tenté sa chance. Après la liquidation et la reprise de l’enseigne par Carrefour, l’aventure bio continue… mais ailleurs. À Dijon, l’enseigne du centre-ville laisse sa place à Burger King. Et pourquoi pas ? À mi-chemin des Halles et de la future Cité de la Gastro, le géant du sandwich américain a de beaux jours devant lui, les jeunes vont adorer.
LA ZEN ATTITUDE
En plein dans le mille
Dans l’arrière-boutique de l’Hachez-Vous, Laura et Aurélien affûtent les lames et assemblent les cibles. Pas de panique. Dans la douceur absolue, ils expliquent aux groupes d’amis ou de collègues comment réaliser un bon lancer de tomahawk, la hache des débutants. En fonction des progrès, Laura propose la hache de bûcheron et la Zombie Hunter pour ressembler à un vrai viking. Les 8 lignes de 4 mètres peuvent accueillir jusqu’à 24 personnes, de quoi faire des concours et des soirées à thèmes qu’on évite de trop arroser ! Le but est évidemment de se rapprocher au maximum du centre de la cible sur laquelle il est interdit d’afficher la photo de qui que ce soit. Dommage.
L’Hachez-vous : 270, rue de la Pièce Cornue à Marsannay. 09 87 39 80 00.
Un petit pot entre potes ?
The Pot Company ressemble à une officine de quartier. On n’en est pas loin mais Ludovic n’est ni pharmacien ni médecin. Si ça avait été le cas, peut-être n’auraitil pas fait l’objet d’une fermeture administrative en 2018, quasi immédiatement après avoir ouvert. Une décision tout récemment invalidée par la Cour de cassation. Il a été le premier à Dijon à se spécialiser dans les produits dérivés du chanvre et le dernier ou presque à pouvoir ouvrir. Dans son univers simple et zen, il sait orienter et conseiller sans filtre pour une utilisation optimale et adaptée du CBD. Huiles, cosmétiques, graines de collection, e-liquides, potspourris et tisanes de fleurs délicieusement odorantes, une chose est sûre tout est encadré, contrôlé et dans la limite légale des 0,2% maximum de THC autorisée. The Pot Company : 31, rue Guillaume Tell. 03 80 56 47 16.
LIVING IN THE CITY - FIÈVRE ACHETEUSE
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Dijon déco
Un showroom-boutique inventif où il a fallu jouer d’astuces pour optimiser l’espace. C’est réussi et ce n’est pas étonnant puisque Pacotte & Mignotte est spécialiste de l’agencement intérieur. C’est d’ailleurs un lieu où discuter fabrication de meubles sur mesure. Le lien avec les Halles, où il se trouve, se fait naturellement grâce à une collab’ maligne avec la Manufacture de Longchamp. Sur le chemin du marché, les assiettes font de l’œil aux gourmands adeptes d’art de vivre, collectionneurs dans l’âme. Pacotte & Mignotte : 4, rue Quentin. 03 45 21 54 03.
SUR LE POUCE
LA FOLIE CONCEPT STORE Entrer dans l’Échoppe Galactique tu dois
On se croirait presque à bord du Faucon Millénium : en entrant dans la pénombre sur la BO de la Guerre des étoiles, des petites lumières scintillent ici et là, en vitrine des costumes officiels portés dans une parade à Cannes pour la sortie du film Rogue One fascinent les ados… L’Échoppe Galactique est la seule boutique de France consacrée à Star Wars ! Au-delà de la décoration et de l’ambiance qui rappellent les parcs d’attractions, la boutique ne vend que des produits sous licence. Des goodies à gogo, tee-shirts, porte-clés, figurines, sabres laser mais aussi des pièces rares (imports, tirages limités avec certificats d’authenticité, éditions collectors…).
L’Échoppe Galactique : 12, rue Bossuet (passage Bossuet, en face de l’Échoppe Magique).
Bizarre, vous avez dit bizarre
Caroline a nommé son concept store en clin d’œil aux anciens Magasins Modernes, où l’on trouvait tout au même endroit (aujourd’hui ce sont les Galeries Lafayette). Chez cette brocanteuse passionnée, c’est un peu pareil : décoration, cosmétiques, bijoux, céramiques, petit mobilier vintage, objets de curiosité, lampes, photographies… Un pêle-mêle de beaux objets rares et exclusifs majoritairement créés par des entreprises et artistes dijonnais. Dans ce Magasin Moderne sous forme de boutiqueappartement, certaines pièces attirent particulièrement l’œil comme les fascinantes reproductions de crânes archéologiques et les insectes sous verre. Ça vaut le détour par cette rue en mutation. Magasin Moderne : 12, rue du Chapeau Rouge. 06 62 37 57 00.
La fripe qu’on attendait
Le « Relais » a bien choisi le moment où ouvrir la plus grande friperie solidaire Ding Fring de la région. Tous les vêtements, chaussures, accessoires et linge de maison sont de seconde main. Collectés dans les conteneurs de rue, ils sont triés un par un et tout ce qui est en bon état termine son chemin en magasin. Les arrivages ont lieu tous les jours et parfois dans les cartons il y a des « pépites », des vêtements de marque qui méritent bien une deuxième vie. Du reste : vintage, streetwear et sportswear pour tous les âges, le choix est vaste ! Le Relais : 8, rue des Chalands à Quetigny.
Les objets pop de Fanny
Chez Régine, c’est en fait chez Fanny. Un concept store coloré qui marie des objets de style qui n’ont rien à voir les uns avec les autres et ça fait tout le charme de l’adresse. Bijoux, sacs à main, carnets, tentures, coussins, bondieuseries, il y a partout des petits et grands objets de décoration et même du mobilier. À peine ouverte, l’adresse fait déjà un ravage avec ses cœurs de lumière en cire de la Ciergerie des Prémontrés. Flashy et complètement décalés, ils trouvent facilement leur place dans une déco bobo chic. Dans la même veine, les tentures Mouchkine en velours délicieusement kitch donnent la juste touche de folie à un intérieur grisonnant. Régine : 8, rue chaudronnerie. 07 71 13 13 98.
Trouble obsessionnel culinaire
Une adresse tout indiquée pour les toqués des fourneaux qui aiment faire leur tambouille avec du beau matériel. Parmi la grande quantité d’ustensiles de cuisine, il y a les indispensables et le matériel plus technique pour jouer les chefs à la maison. Sur les étagères, pas de toc mais une majorité d’accessoires fabriquée en France de qualité professionnelle. Un bel espace coutellerie pour lever ses filets de poisson sans les massacrer, des solutions de cuisson, une gamme d’épices variées et du petit électroménager haut de gamme. Avis aux baroudeurs : le corner cuisine nomade pour manger et cuisiner pratique en dehors de chez soi.
8, rue Bossuet. 03 45 43 14 25.
Ce couscous dont on raffole
Viva Focaccia
Oyez ! Oyat bis est ouvert
Si l’Atelier Oyat nous emmène côté jardin, le Maison Oyat nous montre combien l’intérieur est sa continuité naturelle. Christelle et Thibaud ont construit le projet ensemble et ont désormais chacun leur univers, presque face à face. Dans la Maison Oyat, place aux belles fabriques françaises comme la brosserie Andrée Jardin, le tisseur Charvet Éditions et le potier spécialiste du Grès Manufacture de Digoin. Des articles de droguerie mais pas seulement avec des meubles, notamment ceux du créateur parisien Red Edition, mais aussi du vintage de seconde main, typé années 60, chiné ici et ailleurs. Un habile mélange avec des pièces issues de l’artisanat marocain, quelques lampes, miroirs, tapis et cadres car Thibaud a le sens du détail et des jolies choses. Maison Oyat : 2, rue Verrerie. 09 88 51 35 77.
Pour changer un peu de l’habituel sandwich à la va-vite, rien de mieux que les focaccias de Marc. Ce mordu de pâte à pain, un temps reconverti au métier de boulanger, a lancé son propre concept de street food à l’italienne unique à Dijon. Il concocte ses pâtes artisanalement et importe ses produits directement de la Botte pour créer ces fougasses à l’italienne riches en goût et en texture. C’est frais, copieux et original et ça s’accompagne volontiers d’un vin italien à la carte pour finir sur un tiramisu maison. Le tout se mange sur planche dans une ambiance décontractée. L’atelier Focaccia : 2, place Émile Zola. 09 80 44 99 73.
Oubliées les discussions de comptoir : « le meilleur couscous, c’est celui de ma grand-mère », « le meilleur que j’ai mangé c’était au Maroc », « non, en Algérie » ! Chez Mui Ma, Leila vous laisse assembler le couscous de vos rêves. Avec ou sans viande, potirons, navets, pois chiche, mélange sucré salé, carottes, semoule fine
ou plus épaisse, façon tajine ou pas… Un bar à couscous à la carte où tout est fait artisanalement avec des légumes de saison des Halles voisines et des cuissons vapeur tout au long de la journée. Des nouveautés arriveront petit à petit comme la harira et la chorba, des soupes d’hiver qui mettent tout le monde d’accord, tout comme les cornes de gazelle et le thé à la menthe qui clôturent avec finesse ce joli moment. Mui Ma : 16, rue Musette. 03 80 61 34 91.
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Loubaska les carnets de
Instagrameuse à ses heures perdues, cette Dijonnaise d’adoption a partagé les adresses où elle aimait se rendre. Découvrez ses coups de cœur du moment.
Amanda fun party
Papilles épicerie
Pierre, c’est notre épicier préféré.
Toujours de bonne humeur, sur un air de reggae en fond sonore, il n’est pas qu’un épicier. Il est toujours aux p’tits soins pour ses clients et nous propose des produits bons pour nous. Du frais, du local, du vrac, du bio, des légumes, de la viande, des cosmétiques, des tisanes et bien d’autres choses encore. Il est le dénicheur des nouveaux talents dijonnais comme Lamandine, Druydes, Le Petit Bourguignon, que des marques made in Dijon de créateurs qui ont le mérite d’être connus. Pierre a toujours un coup d’avance.
La nouveauté tellement pratique : la livraison à domicile à Dijon pour 3,99€. On adore !
5 Rue Vaillant 21000 DIJON @papilles_epicerie https://papilles.org
Galeries Lafayette
Avez-vous déjà prêté attention au corner spécial produits régionaux aux Galeries Lafayette ?
J’aime beaucoup l’idée qu’une grande enseigne mette en avant les marques made in Dijon.
On y retrouve la plus dijonnaise des moutardes, à savoir la Reine de Dijon, la meilleure liqueur Joannet, des t-shirts, sweats, tote bag « Bonjour Dijon » de la marque La Fabrik, les tapis de yoga de Sihème Rezel, les cotons démaquillants réutilisables Les Petits Colibris etc. Ça vaut le coup de s’y arrêter.
Vous savez quel a été mon plus gros succès sur Instagram ? Lorsque j’ai parlé du womanizer, un sextoy qu’une amie m’avait conseillé. Elle m’a dit « il faut que tu en parles sur Instagram, il faut sauver des vies ! ». J’ai ri et au final je l’ai fait. J’ai eu plus de 5000 clics sur une seule story. De là je me suis dit que c’était un sujet qui intéressait énormément et qu’il fallait briser les tabous.
Beaucoup de filles sont venues me parler à ce sujet, leur sexualité étant compliquée avec leur conjoint, d’autres souffrant d’endométriose (qui implique souvent des douleurs pendant les rapports), d’autres étant célibataires, d’autres souhaitant pimenter leur vie de couple. Bref le sujet a déchaîné les passions.
A la suite de cela, avec mes amies nous avons organisé une soirée sextoys avec Amanda. Ça change des Tupperware et Thermomix… Leurs mecs ont également répondu présents, ce qui a rendu la soirée encore plus drôle.
Amanda est de bons conseils, belle, fraîche et pétillante. Elle vous fera découvrir ou re-découvrir votre sexualité au travers de ces réunions « sexy ». Vous y découvrirez un large choix de lingerie, produits cosmétiques et jouets intimes. Nous avons tellement ri… et également appris un tas de choses. Ambiance garantie.
Pour les femmes, les hommes, les couples ou encore les enterrements de vie de jeune filles/garçons, les réunions se déclinent à l’infini et s’adaptent à tous, peu importe votre genre ou votre orientation. Elle sera bientôt diplômée en tant que Sexo-Psycho Praticienne et elle est ambassadrice FUN FACTORY. Elle compte également ouvrir un cabinet spécialisé dans la thérapie de couple et la sexotherapie.
Vous pouvez la contacter sur Instagram @funparty_by_amanda ou par mail amanda.partyfunfactory@gmail.com
Liquoriste Joannet
Le Kir est une institution à Dijon mais avouez qu’on s’y perd un peu dans toutes les marques de liqueur. Lesquelles sont vraiment dijonnaises ? D’où viennent les fruits ?
J’ai donc rendu visite à Élise, petite fille de Jean Baptiste, le créateur de la société, reprise par ellemême et sa maman.
Elles cultivent et récoltent elles-mêmes leurs fruits sur la commune d’Arcenant et élaborent toutes sortes de liqueurs, crèmes, guignolet, confitures.
J’ai pu déguster l’intégralité de la collection lors d’une généreuse dégustation (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé). Le pur goût du fruit ! Si un jour vous allez visiter la Karrière à VillarsFontaine, n’hésitez pas à vous y arrêter.
Liquoristerie Joannet Jean Baptiste
4 Rue Amyntas Renevey
21700 ARCENANT
03 80 61 12 23
@joannet_jean_baptiste
Spa auto
Un spa pour les voitures, j’adore l’idée ! Une fois la voiture posée sur les rails, c’est un jeu d’enfant. On se croirait dans un parc d’attraction à l’univers coloré.
Outre le fait que l’endroit soit très sympa, j’aime beaucoup les services proposés.
5 types de prestations sont proposées allant de 7€ à 17€. Chaque soin vous offre la possibilité d’aspirer l’intérieur, laver vos tapis, gonfler vos pneus, etc. gratuitement.
Personnellement je vais opter pour un forfait illimité mensuel à partir de 19,90€ par mois ou la carte membre offrant des réductions sur vos soins.
On chouchoute nos voitures. C’est rapide. Pratique et très accessible niveau prix car s’adapte à tous les budgets.
Spa auto Rue Nicolas de Condorcet
21800 CHEVIGNY SAINT SAUVEUR
@spa_auto spa-auto.fr
LIVING IN THE CITY - LOUBASKA
Photo @paulynekrsphotographen
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Soi de vie
La rentrée est toujours un peu stressante, on court partout. Prendre soin de soi est important. Faire une pause le temps d’une heure ou deux pour faire un massage, un soin visage ou autre.
Nous sommes un peu perdus dans la jungle des salons esthétiques. Beaucoup d’esthéticiennes sont compétentes sur Dijon. Dur de faire un choix.
Là où la douce Sandrine se démarque c’est qu’elle utilise des produits naturels, bio et surtout made in Bourgogne (produits Lamandine et Marisson). Elle propose des massages, gommages, pédicures, soins visages et corps. Les petits plus que j’adore : le matelas chauffant pour encore plus de bien être. Sandrine ne nous abandonne jamais pendant un soin, contrairement à beaucoup d’autres. Lors d’un soin visage, elle va prendre soin de nous et nous masser les mains par exemple, ce qui est vraiment très appréciable. Rapport qualité/prix imbattable au vu de la qualité de ses prestations et des produits qu’elle utilise.
Nouveauté : Sandrine propose désormais des formations massage bébé aux mamans et papas, en deux séances de 30 minutes afin qu’ils puissent masser leur bébé à la maison.
25 Rue de Bruges, DIJON - 06 26 46 31 28 - @soidevie
Friperie Frip’Onne
Fashion addict sur les bords, j’aime faire vivre une seconde vie à mes vêtements.
Depuis 2 ans je les dépose chez Frip’Onne, une jolie boutique gérée par Claire, une fille adorable qui trouve toujours de nouveaux repreneurs pour mes vêtements. Je ne m’occupe de rien, elle gère tout.
Les vêtements doivent être en bon état et de marques de préférence.
@friponnedepotvente
91 rue Jean Jacques Rousseau
Good vie
L’hiver approche, c’est le moment de booster notre immunité et de prendre soin de notre flore intestinale.
Good Vie c’est le pari un peu fou de Louis, le créateur de cette boisson dijonnaise, qui a réussi à associer les bienfaits du kéfir et du kombucha à une boisson aux fruits délicieuse. Le kéfir est souvent boudé par les consommateurs, son goût ne faisant pas l’unanimité.
Les boissons et les légumes fermentés ont la cote en ce moment ! Et je comprends pourquoi… J’ai été de suite tentée par le produit, ma maman faisant son kéfir depuis toujours, elle n’est jamais malade.
J’ai testé une cure de 6 jours en pensant que je n’obtiendrais aucun résultat en si peu de temps. C’était mal connaître cette boisson regorgeant d’énergie…
Elle donne un vrai coup de boost, améliore le transit et la digestion. J’ai été bluffée. Pour ne rien gâcher, elle est 100% bio, faible en sucres, naturellement pétillante, riche en microorganismes bénéfiques pour la flore intestinale, sans additif, sans colorant, ni conservateur. On valide !
On la retrouve dans des commerces telles que My Wok place Darcy, Chez mes soeurs, So Lunch, Papille épicerie, Parapluie, Morning glory, Urban Bento
@goodvie_
Vins et visite insolite
Bénigne et Julien, charmants dijonnais, ont lancé un concept vraiment sympa : une petite visite guidée au cours de laquelle on apprend plein d’anecdotes sur la jolie Dijon, des choses que nous n’avions jamais remarquées ou dont nous ignorions l’existence.
On termine la visite par une dégustation de vins dans un endroit insolite. Vous pourrez alors commander les vins qui vous ont plu sur leur site internet.
Ils organisent également des dégustations de vins lors des enterrements de vie de jeune fille/ garçon, soirées à thème (Halloween, Noël, saint Valentin), lors de vos événements privés. Demandez-leur une prestation en fonction de votre budget.
@vins.visites.insolites.dijon www.vinsetvisitesinsolites-dijon.com
Nature ongle
Dur dur de trouver un institut où l’on chouchoute nos ongles correctement.
Cliente depuis 10 ans chez Aurélia, je ne changerais pour rien au monde.
Je fuis les instituts qui utilisent une ponceuse électrique. Cela abîme beaucoup trop nos ongles. Rien de tel qu’une méthode à l’ancienne pour des ongles parfaits, avec une jolie repousse et des cuticules soignées.
Nature ongle
73 avenue de Langres
21000 DIJON
03 80 74 46 03
Arrêt de tram nation
@natureongledijon
Les Nomades
Vous avez toujours rêvé d’emprunter les fringues de vos copines ? C’est désormais possible ! Le principe des Nomades est d’échanger vos vêtements avec ceux d’autres filles.
C’est simple, vous souscrivez à un forfait journalier, mensuel ou trimestriel. Les vêtements doivent être propres, tendance et en bon état. Toutes les marques sont acceptées.
@lesno_mades 5 Rue Vaillant
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photo © Amandine Dirand
C’est pour aujourd’hui et pour demain !
Par Delphine Morandet
« Le meilleur moyen de prédire l’avenir c’est de le créer * » : et ce ne sont pas ces dijonnaises et dijonnais inspirés qui nous diront le contraire ! Ils inventent, ré-inventent, conçoivent, construisent, voient les choses en mieux... Du bénévolat à l’entrepreneuriat, chacun son format ! Tant qu’ils sont inspirés, il y a de l’espoir ! Des rendez-vous "good vibes" au programme de cette chronique signée Delphine Morandet, qui nous fait partager ses coups de com du moment.
*Abraham Lincoln
UN VILLAGE DANS LA CITÉ
Un village dans la ville ? Mais qu’est-ce donc ? Et si l’on parle de village, y a t’il alors une tribu ? Tout a commencé au début du projet de la Cité de la Gastronomie ! Le Crédit Agricole, avait depuis quelques temps repéré ce futur emplacement idéal pour son "Village by CA Champagne-Bourgogne", mais comme une cité ne se fait pas en un jour, il a fallu attendre un peu.
Et nous y voilà, enfin !
« Le Village by CA », ça vous parle ? Cette initiative du Crédit Agricole accueillait déjà depuis 4 ans une petite dizaine de start-ups, rue de la Liberté. On y parlait services innovants, avec des entrepreneurs passionnés et motivés, en plein développement de leurs activités. Mais là c’est le Pompon : le Village by CA Champagne-Bourgogne prend ses quartiers dans la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin : miser encore et encore sur l’innovation, c’est le pari du Maire Thomas Dupont et de cette team dynamique !
Alors qu’est-ce qu’il s’y passe, dans ce « Village » ?
Sur la « place du Village », -vers la grande baie vitrée visible depuis l’extérieur pour les curieux- on y trouve un maire : c’est l’animateur qui s’assure de l’accueil, qui s’adapte au fur et à mesure pour le bien être des occupants et qui organise la montée en compétences
des équipes. Il compte actuellement 14 partenaires et 19 start-up. A bâbord, des fauteuils « avec de grandes oreilles », à tribord, des tables hautes avec à l’horizon une salle de créa, équipée dernier cri, 3 salles de réunions, un espace de coworking, 8 bureaux privatifs et un amphi au top. Le tout dans 1300 m².
Deux grandes tribus s’y côtoient : celle des startup, et celle des PME à la recherche d’un tiers lieu (bureau d’appoint entre le home office et les bureaux). Par exemple, certaines entreprises ont embauché pendant la Covid, et sont désormais à l’étroit dans leurs locaux initiaux.
L’appel d’Amelia Novo
En cette rentrée, la VicePrésidente de New Look Job lance un appel : créée pour aider gratuitement les femmes à se réinsérer dans la vie professionnelle, l’association va proposer des ateliers de coiffure et de relooking pour toutes. Après des collectes de vêtements efficaces et des bénévoles sur-motivés, New Look Job recherchent désormais des bénéficiaires. Si vous souhaitez aider ou être aidée : newlookjob21@gmail.com
UN village ou DES villages ?
Le Village by CA situé à Dijon est aujourd’hui attractif et complémentaire au réseau des Villages limitrophes (Lyon, Paris, Besançon). Son nouveau cap : renforcer son rayonnement sur le territoire et son rôle dans l’accompagnement de start-up en phase d’accélération. Et quand on adhère à un village, on adhère à tous : le « réseau des villages » donne un accès à tous les sites, notamment pour un bureau de passage. « Coopérer pour innover », tel est le leitmotiv de 37 villages en Europe, avec plus de 1000 start-up et 600 partenaires.
► Le monde du vin sur un plateau
Ça c’est passé à Dijon le 8 septembre dernier : pour fêter le premier anniversaire de VITA Bourgogne, tout le monde du vin s’est réuni sur un plateau pour parler des métiers de la vigne et du vin. VITA Bourgogne a été créée dans le but d’attirer plus de candidat.e.s sur des métiers en tension ; trop souvent méconnus ou encore considérés comme élitistes, il existe pourtant de belles opportunités pour se former et s’épanouir. Les employeurs sont mobilisés et l’ont fait savoir lors de cette émission diffusée sur les réseaux sociaux. Un an après, VITA, c’est parti pour durer ! www.vitabourgogne.com
LIVING IN THE CITY - MA PETITE ENTREPRISE
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« Des lieux propices à la créativité, la coopération, et la croissance, de la start-up au grand groupe. » Tout savoir ici : credit-agricole.fr/ca-cb et sur les réseaux Linkedin, Facebook, Insta et Twitter
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© Vincent Arbelet
UNE ASSOCIATION QUI A DU KËR
« Kër », c’est du wolof ! (Mais aussi du breton !) ça se prononce comme « cœur », et de Dakar à Brest, signi e « Maison » !
Le projet KËR est une start-up sociale : elle propose un service d’accompagnement à des femmes originaires du monde entier et souvent éloignées de l’emploi : ces ateliers les encouragent dans leur réinsertion professionnelle.
Marie-Louise FAYE, sa créatrice, y travaille depuis plus d’un an maintenant, et se félicite désormais du nouveau statut de KËR, officiellement reconnu comme chantier d’insertion. Et c’est dans une ville reconnue pour sa gastronomie, qu’elle a décidé de rendre vivante sa belle initiative. Accompagnée par l’incubateur le T pendant un an, elle est désormais en phase de lancement.
Issue d’une culture sénégalaise, elle considère la cuisine comme « un trésor qui se transmet naturellement de génération en génération ».
« Cuisiner, c’est aussi une manière de prendre confiance en soi, de créer de nouveaux liens, et par là même de l’entraide. » En intégrant le chantier d’insertion KËR, les femmes bénéficient d’un parcours d’accompagnement valorisant leur talents culinaires. Pour elles, c’est faire vivre leur culture, c’est aussi pouvoir la transmettre. C’est aussi regarder plus sereinement l’avenir, malgré des parcours de vie souvent difficiles.
«Quand on cuisine, on vit un moment positif pour soi et pour les autres. »
Pour Kër, l’objectif est de montrer qu’au delà de la cuisine française, les cuisines du monde peuvent être gastronomiques : et on a goûté, on confirme !
Ainsi, l’association Kër a été créée afin de fournir des solutions innovantes sur le territoire, servant la remobilisation des publics en situation de précarité en résolvant les freins d’accès à l’emploi auxquels ils sont confrontés.
Pour vos événements : marielouisefaye@association-ker.fr Facebook Association Ker
► L’ordi vert : réparer c’est mieux que jeter !
Alexandre l’a bien compris, en créant une entreprise d’optimisation et réparation d’ordinateurs à Dijon. Son objectif : faire en sorte que les particuliers gardent leurs ordinateurs le plus longtemps possible pour limiter les déchets informatiques. 17 rue Raoul de Juigné DIJON, lordivert.fr
LES DRUYDESSES ONT
UN MESSAGE !
L’alchimiste et la chimiste, c’est ainsi que se définissent Fanny et Gwen, les deux créatrices de Druydes, une marque de produits cosmétiques bio créée et imaginée ici, chez nous ! La galère des allergies, des intolérances aux produits chimiques, ça vous parle ? Elles ont en tout cas décidé d’en venir à bout de ce fléau quotidien : hop, on sort les formules magiques !
Il y a 4 ans, Druydès est ainsi devenu leur concept : pouvoir apporter une solution aux intolérants et allergiques et à ceux qui souhaitent faire attention à la nature.
Druydes, ça déménage !
Désormais, le chapitre « Bretenière » se tourne, l’entreprise évolue : nouvelles embauches, nouveaux besoins d’espaces pour la R&D ont amenés Druydes à déménager tout récemment dans des locaux plus spacieux, à Longvic. La belle aubaine pour se développer, avec un beau showroom, dans lequel les partenaires-distributeurs peuvent être reçus. L’inauguration a eu lieu le 16 septembre ! Autour d’un moment convivial, les invités ont également pu découvrir le superbe laboratoire de ces « petites fées ».
Deux récompenses en 2021 !
Le jeudi 29 juin dernier, Druydes a reçu le Trophée d’Or Natexpo de la catégorie Cosmétiques & Hygiène pour la Crème au Calendula BIO à la texture de chantilly. Natexpo est LE Salon
International des produits biologiques, auquel l’équipe participait pour la première fois cette année. Druydes a également été primée aux Victoires de la Beauté 2020-2021, pour son Huile Démaquillante Solide.
Druydes, à retrouver chez vos bons commerçants !
Acheter Druydes, c’est encourager une marque locale, c’est prendre soin de votre peau et c’est aussi faire tourner le commerce, puisque de nombreux points de vente dijonnais distribuent la marque. Allez-y c’est par ici : druydes.com, Facebook, Insta et Linkedin.
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13, rue du Petit Cîteaux, 21000 Dijon 03 80 41 20 59 – www.cedrin-deco.fr
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PUBLIREPORTAGE ►
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À L'AFFICHE
POMPON CULTURE +
TOUS EN SALLE(S) !
Si vous aimez la vie, la scène, le changement, cet automne, vous allez pouvoir faire le plein d’émotions et de rencontres. Une rentrée qui frôle la surdose culturelle après deux saisons cabossées qui ont laissé des séquelles. Une ouverture de saison qui est aussi une ouverture sur les autres, avec de nouvelles têtes, de nouvelles programmations.
Rencontre dans ce numéro avec le nouveau directeur de l’Opéra de Dijon. Dominique Pitoiset a frappé les 3 coups de la saison en nous offrant non pas le concert de rentrée, en plein air, place de la Libération, déprogrammé à cause du climat (social !) mais un double cadeau de bienvenue original à l’auditorium. De quoi rassurer un large public qui ne savait plus ce que le plaisir simple de vivre ensemble une soirée d’opéra pouvait signifier.
Dans les prochains, on continuera de parler théâtre, danse, musique, avec ceux et celles qui vont nous aider à mieux vivre notre vie en la mettant en scène, et en nous aidant à entrer, à leur façon, dans une ère nouvelle. GB
Auditorium © DR 24
Itinéraire d’un enfant gâté de la cité... des Ducs !
Vingt et un ans après avoir été le plus jeune directeur du Centre Dramatique National, Dominique Pitoiset revient dans sa ville natale pour devenir le nouveau directeur de l’Opéra de Dijon.
2021 a vu le grand retour à Dijon de celui qui fut, il y a vingt cinq ans, lorsqu’il remplaça Alain Mergnat à la tête du Parvis Saint-Jean, un des plus jeunes directeurs de CDN de France. Dominique Pitoiset avait quitté Paris pour revenir à Dijon et créer avec l’ABC et un certain Le Pillouër le festival Théâtre en Mai (on va d’ailleurs retrouver fin janvier Pippo Delbono qui a débuté à Théâtre en Mai, du temps où il le dirigeait !)
Un certain Dominique Pitoiset
En 1990, jeune pigiste turbulent au sein d’un quotidien régional plutôt sage, je découvrais l’univers d’un homme qui allait permettre à toute une génération de repenser ses rapports à la scène. Dominique Pitoiset avait choisi de mettre en scène, de façon décapante, une pièce de Molière en vers pour son retour, à 30 ans, dans sa ville natale. Dommage qu’il ne puisse rien monter pour fêter en 2022 les 400 ans de Molière ! Car l’actualité, pour lui, ce n’est plus le théâtre mais l’art lyrique.
Je l’ai retrouvé avec curiosité et non sans une certaine émotion, comme beaucoup d’anciens Dijonnais, au creux d’une saison 2021-2022 en devenir, riche en changements. Est-ce un hasard si la seconde arrivée très attendue, après lui, dans le paysage culturel se fera cet hiver au Parvis Saint-Jean : « Maelle Poésy est la première femme et la huitième personne à la barre du Parvis. J’étais le quatrième mousquetaire.»
Ô mes théâtres, ô mes amours Barbara
Un souvenir en passant : « L’actuelle petite salle du TDB est une ancienne usine à chaussures de la rue d’Ahuy où j’ai rangé des paires de bottes en caoutchouc quand j’étais étudiant. Arrivé aux affaires je l’ai transformé en salle de répétitions et bureaux pour le Centre Dramatique. »
Il rêvait déjà d’un grand théâtre à venir, digne de la métropole que Dijon allait devenir : « J’ai longtemps été un militant du développement structurel du Centre Dramatique National mais ce n’est plus à moi de défendre cette cause. Aujourd’hui je me suis attelé à la rénovation du Grand Théâtre et à l’élargissement de l’offre artistique et culturelle de l’Opéra.»
On est bien là pour parler de l’Opéra et de son projet, mais j’ai eu envie de rappeler à DP qu’on était nombreux, dans le public, à regretter, depuis quelques années, des programmations théâtrales où il n’y a plus aucun auteur de répertoire. Ce qui permit de faire le lien avec la conversation
qu’on allait avoir autour de l’art lyrique. Parler de l’époque en s’appuyant sur de grands classiques, c’est quelque chose qu’un Dominique Pitoiset va peutêtre pouvoir faire passer, comme message. « Mais reconsidérer les classiques ne doit pas nous faire négliger la création contemporaine. Tout est affaire d’équilibre. »
Est-ce un hasard si Dominique, parti de Dijon en l’an 2000 pour prendre la direction du Théâtre National de Chaillot, puis celui de Bordeaux, revient à Dijon pour diriger l’institution qui l’a fait fuir : « La naissance de l’auditorium m’a désespéré de ne jamais voir nos attentes comblées. Et puis, ce qui m’a chassé m’a rappelé. Étonnante destinée, non ? »
Une ère nouvelle
Une vie de metteur en scène et directeur bien remplie, dont on reparlera avec la sortie d’un livre consacré notamment à la Compagnie qu’il a dirigée, aux côtés de sa compagne Nadia Fabrizio, de 2014 et 2020, et le revoilà, avec sa verve, sa conscience d’homme en phase avec le monde mutant que nous connaissons.
Après la Covid, avec les problèmes rencontrés par la société, la nature des projets va changer. « Les opérateurs culturels vont devoir se repenser et multiplier les initiatives croisées et complices». Homme hyperactif, ses élèves disent de lui que c’est une machine, persuadé qu’il a peu de temps devant lui, Dominique Pitoiset pourrait presque nous faire croire qu’il s’est assagi : « Je sais pourquoi je suis ici. Je n’éprouve aucune vanité à occuper ce poste. J’aime ma ville d’origine et cette région et je suis très heureux de la mission qui m’est confiée.»
Homme de passage à tous les sens du terme, il entend renouer les fils brisés avec les artistes, les intervenants du monde culturel régional, qui font tous plus ou moins partie du programme dense que vous découvrirez sur le site de l’OD.
« Aux affaires depuis janvier dernier, je n’avais pas encore eu l’occasion d’assister à un spectacle et de voir fonctionner l’entreprise avant le mois dernier à cause de la pandémie. Malgré mes impatiences, il est prudent de prendre le temps de la découverte et de la bonne mise en place du nouveau projet. Tout ne se fera pas en un jour.» GB
À suivre : Dominique Pitoiset, bienvenue à bord >>
Double Murder © Gary Copeland
CULTURE + 25
Dominique Pitoiset : Bienvenue à bord !
Heureux qui, après avoir fait un long voyage dans l’Europe de la Culture et dirigé nombre d’institutions artistiques prestigieuses, revient dans sa ville natale pour rendre à l’Opéra toute sa place dans la vie des Dijonnais.
Capitaine ou pilote ? Dominique Pitoiset a préféré le second terme lorsqu’il est monté sur la scène de l’Auditorium, très ému, le samedi 18 septembre. Une jolie façon de se présenter à ceux qui faisaient sa connaissance ou tentaient de reconnaître l’homme de culture qui avait fait parler de lui, déjà, en bouleversant la vie culturelle de l’époque, à la tête du Parvis Saint-Jean.
des dijonnais.es qui seront présentés au Grand Théâtre. » Ce vieux théâtre qui « doit rester un lieu de mémoire ouvert à de nouvelles générations » et pour lequel DP espère reprendre l’activité dès que possible, après une première phase de travaux dont on reparlera dans un autre numéro de Pompon.
« C’est un projet passionnant dans lequel l’équipe est totalement investie. L’architecte, Fabien Drubigny va nous faire redécouvrir ce lieu exceptionnel avec des moyens mesurés et adaptés aux enjeux sociaux et environnementaux qui sont plus que jamais les nôtres. Il faudra être encore un peu patient car les travaux les plus visibles pour nos publics seront réalisés sur plusieurs années, et sur les phases à venir. En attendant, il faudra encore faire un peu d’efforts. Nous avons besoin du soutien de toutes et tous. »
Ouverture aux autres
Qui a peur de Dominique Pitoiset ?
À ceux qui le connaîtraient mal, on conseillerait plutôt d’aller faire un tour sur le site de son ancienne compagnie. Sa page Wikipedia, elle, a été systématiquement dégradée et fait l’objet d’un dénigrement ordonné depuis sa prise de fonction à l’Opéra de Dijon.
Une enquête en cours a révélé des adresses IP basées dans la grande proximité. Quelques personnes malveillantes se sont employées à effacer son CV et entrer des informations tendancieuses. On dit même qu’on a cherché à lui tailler le costume d’un homme choisi pour son appartenance à telle ou telle loge, lui qui n’est encarté nulle part.
Un projet, une équipe, deux maisons.
« Une saison se construit avec un souci d’équilibre et d’ouverture. Arts du son, du geste, de l’espace ». La colonne vertébrale restant celle de la convention de Théâtre Lyrique d’Intérêt National l’art lyrique reconduite pour les cinq prochaines années. Son programme, DP (il nous a tendu la perche pour qu’on l’appelle ainsi, avec le sigle OD qu’on voit un peu partout) l’a construit autour des missions traditionnelles de la maison : opéra, baroque, symphonique, musique de chambre, avec une ouverture sur d’autres pratiques artistiques dont on n’a pas fini de parler : danse, musiques du monde, jazz, cirque.
« J’ai également programmé du théâtre musical, deux titres portés par des artistes rayonnants et connus
En 2021, il n’est plus question d’œuvrer chacun dans son coin.
« Certes avant d’être un grand théâtre international, il faut d’abord être une belle maison de quartier ».
Un thème cher à DP. L’intégration à la ville. Mais il est nécessaire de trouver aussi les meilleurs termes de projets partagés. Il a déjà activé de nombreux partenariats : Zutique, La Vapeur, Why Note, le Dancing CDCN, le CDN, le Consortium, l’ABC, Cirq’Onflex, voire des compagnies et des ensembles de création installés en Région BFC.
« La Covid a prouvé que dans les périodes de crise on se tourne vers la proximité. » DP prône le dialogue, parle beaucoup, certes, mais écoute beaucoup aussi. Plus de rencontres, de compagnonnages avec des artistes, des musiciens, des danseurs, des plasticiens. Créer un nouveau festival ? Pour le moment, apparemment, il y a plus urgent.
DP fait-il vraiment peur ? « Non. Quelques fâcheux amers me cherchent des poux dans la tête, ce milieu n’est pas plus vertueux qu’un autre, à part ça, il n’y a pas de sujet ». Pour plaisanter, il rebondit sur autre chose et nous rappelle qu’il a mis en scène « Qui a peur de Virginia Wolf ». Le plus grand succès du théâtre de Bordeaux, qu’il a joué avec sa compagne, Nadia Fabrizio. « Nadia est une actrice incroyable. Une énergie positive tellement puissante en scène qu’il m’était quelquefois difficile de la suivre.» Cette crise de couple alcoolisé ne pouvait qu’interroger le spectateur :« Dans la vie vous ne vous disputez pas trop ? » demandaient-ils. « Non, on le fait assez sur scène ! »
DP est revenu à Dijon pour terminer en beauté un parcours qui fait rêver nombre de théâtreux et de lyricomanes : « J’ai encore quelques belles années devant moi au service d’un projet ouvert sur de nombreux chantiers, et je compte bien en profiter ».
CULTURE + PORTRAIT
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Dominique Pitoiset © Mirco Magliocca
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L’homme de passage
La saison lyrique ouvre en novembre avec le Macbeth de Verdi, reprogrammé car arrêté en plein vol un soir de générale piano. Un report prometteur. « Le premier confinement a provoqué de nombreux reports de spectacles en cours de réalisation. Aujourd’hui nous prenons le risque de programmations saturées. Et puis, rallumer un désir ancien est quelquefois compliqué. Mais le Macbeth du grand Verdi était incontournable. Je vous promets une production pleine de vitalité et d’à propos».
Lorsque DP l’avait mis en scène en Italie, ça avait fait un très beau scandale. Parme, lieu conservateur par excellence, avait vu rouge. « Le public parmesan, très traditionaliste, venu pour les costumes d’époque a été dérouté. L’œuvre était pourtant servie au plus près de la partition. Le lendemain de la première ma réputation était faite, et mon succès sur les scènes italiennes garanti. »
Et DP d’ironiser sur la question du destin tragique. « Entendre une voix qui te dit que tu seras l’élu, et finir par le croire ? Quel beau sujet dans ce monde qui est le nôtre ! »
Une cathédrale contemporaine
« Quand je me suis assis la première fois dans l’auditorium, j’ai éprouvé un certain vertige. J’ai comme d’autres célébré la qualité de son acoustique sans me départir totalement d’un certain malaise vraisemblablement dû au programme donné ce soir-là. Plus proche de la consolation que de la fête. Avec moi il y en aura pour tous les goûts. Les miens me poussent vers l’éclectisme, la diversité. »
Laissez-vous porter par votre curiosité, abonnezvous ou choisissez la liberté, jetez un œil sur une programmation 21-22 pleine de belles promesses. Il faudra lui laisser du temps pour monter des œuvres plus légères, on débute avec un Donizetti, au printemps, on évoque déjà Offenbach la saison suivante.
Montez à bord du paquebot pour une croisière musicale et artistique colorée et métissée. L’aventure est tentante, et on a plus que jamais besoin d’ouvrir de nouveaux horizons… GB
PROGRAMME O|D saison 21 | 22 sur : opera-dijon.fr/
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À l’Atelier de Doriane, il est agréable de patienter quelques minutes dans un canapé confortable avec une boisson chaude. Surtout avec la reprise des visites sans rendez-vous dès le 9 janvier 2022 si les restricitions sanitaires le permettent. Accueilli au cœur d’un salon aux allures de loft chaleureux, on retrouve une équipe de professionnels que l’on connaît et qui nous connaît. Avec le conseil comme préoccupation principale, votre nature de cheveux est diagnostiquée pour adapter chaque prestation à vos besoins.
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PUBLIREPORTAGE 27
Séverine
Ton agenda culture et fraîcheur de fin d’automne.
Par Edouard Roussel
C’est la reprise ! La vraie semble-t-il. Les salles de concerts ne sont plus des centres de vaccinations, on peut y écouter de la musique, danser debout (!!!) en buvant des bières… Bref, show must go on. T’inquiètes, c’est comme le vélo, ça s’oublie pas. Voilà quelques rendez-vous pour reprendre vos bonnes vielles habitudes. Allez-y mollo sur la déglingue quand même.
Jusqu’au 22/01. Arty ►
5 artistes très très contemporains sont à découvrir cet été au Consortium de Dijon. Ça part dans tous les sens : les objets surréalistes de Genesis Belanger, les images hyper-pop d’Heji Shin, mais aussi de la figuration sobre, presque naïve avec les œuvres de Nicolas Party, les peintures non dénuées de mystère et de lyrisme de Jill Mulleady et enfin les install’ de Beau Dick & Christophe Brunnquell. Vous allez en prendre plein les yeux. Plus d’infos sur : leconsortium.fr
◄ Du 2 au 9/11.
Shakespeare + Verdi
C’est sur que ce n’est pas l’opéra le plus funky de Verdi mais ca vaut le déplacement : une tragédie Shakespearienne plus sombre que l’enfer arrosé de lyrisme italien et mis en scène par Nicola Raab On y va pour faire chauffer la noirceur : allegro inferno.
Tarifs et détails de la programmation : operadijon.fr. Durée environ 3h entracte compris. Spectacle en italien surtitré en français
▲ 4/11. Happiness Therapy
Mieux qu’un Xanax, Anthony Kavanagh débarque à Talant pour nous redonner le sourire avec son nouveau spectacle ‘’Happy’’. Des blagues, des sketchs, des personnages complètement barrés, le tout arrosé au sirop d’érable Are you ready ?
Tarifs et détails de la programmation : lecrin.talant.fr
● 27/11 au 3/12. Summer of Love
La nouvelle production de l’Opéra de Dijon va remettre un peu de soleil dans l’automne dijonnais. Dans la isola disabitata (l’île déserte, en français), ce cher Joseph Haydn esquisse une idée du Romantisme dans un marivaudage plein de fantaisie. Rassurez-vous, ca n’a rien, mais alors rien à voir avec les Ch’tis vs les Marseillais à Cancun.
Plus d’infos sur : opera-dijon.fr.
▲ 20/11. Indie Day !
Voilà une soirée aux petits oignons mitonnés par la Vapeur. Ça va être l’occasion de découvrir le petit dernier de Laetitia Sheriff (sorti le 6 novembre 2020), la synth-punk euphorisante de Structures (qui viennent de sortir leur premier album sur le label Deaf Rock), la folk caverneuse de Coddiwomple (avec le chanteur d’Oiseaux-Tempête pour celles et ceux qui connaissent) et les Johnny Mafia (from Sens, le Manchester de l’Yonne). Une soirée à ne surtout pas rater ! Plus d’infos sur : www.lavapeur.com/programme/indie-day-201121
▲ Du 6 au 13/11.
Ce n’est pas la taille qui compte. Les courts-métrages valent bien des longs. Concocter par l’asso Plan9 (coucou Ed Wood) ce rendez-vous immanquable de l’automne dijonnais ne fait que confirmer l’inventivité des jeunes réalisateurs. Au programme de cette nouvelle édition de Fenêtre sur Court, comme d’hab’ : 4 compétitions, rassemblant une petite cinquantaine de film que tu ne verras pas sur Netflix. Sans oublier l’immanquable sélection de film de genre Zombie Zomba le 11 novembre !
Fenêtre sur Court du 6 au 13 novembre à Dijon. Plus d’infos sur le facebook ou sur : fenetres-sur-courts.com
CULTURE + AGENDA
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théâtre
place du Théâtre auditOrium place Jean Bouhey auditOrium place Jean Bouhey
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Petite balade aux enfers d’après Gluck
Opéra de Dijon nouvelle saison
Le Couronnement de Poppée Monteverdi Julie Boesmans
Don Pasquale Donizetti
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2021 2022 opera-dijon.fr
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2022
Macbeth Verdi L’Isola disabitata Haydn
Le Petit Chaperon rouge Aperghis
Hänsel et Gretel Humperdinck
Così fan tutte Mozart
▲ Du 19/11 au 5/12. Nuit d’Orient
Après avoir dû annuler l’édition 2020, le festival Les Nuits d’Orient tient enfin sa nouvelle édition. Comme toujours, la programmation sera éclectique, plurielle et foisonnante : Musique, danse, conte, théâtre, lecture, cinéma, poésie, expositions, rencontres, conférences, qui permettront de voyager tout autour de la Méditerranée et même au-delà. A noter deux belles soirées à l’audito : le spectacle du chorégraphe Aurélien Bory et de la danseuse indienne Shantala Shivalingappa ainsi que ce concert du virtuose Anouar Brahem. Plus d’infos sur facebook @Lesnuitsdorient
▲ 28/10. Garçon des bois
Ça c’est classe : Woodkid au Zénith ! On apprécie son esthétique ultra-léchée et sa pop symphonique va transformer le Zénith en véritable space opera électro. Si t’es pas convaincu y a Francis Cabrel qui joue de la flute de pan le 8 novembre.
Tarifs et détails de la programmation : zenith-dijon.fr
▲ 10/11. Humour drôle
Baptiste Lecaplain vient au Cédre de Chenove « Voir les Gens ». Non, le gars pas en grave carence affective, c’est juste le titre de son nouveau spectacle. On pense que ca va être plus fun qu’un discours de Xavier Bertrand. Tarifs et détails de la programmation : cedre.ville-chenove.fr
▲ Du 23 au 27/11.
Et la tendresse, bordel !
Après sa pièce Désobéir en 2019, Julie Bères s’attaque cette fois à la masculinité dans sa nouvelle création. Dans un dialogue à 4, elle s’interroge sur cette question assez pertinente : c’est quoi être la viril en 2021 ? Parce qu’entre les poncifs et les clichés, la masculinité a elle aussi bien besoin d’être redéfinie. Tarifs et détails de la programmation : tdb-cdn.com
▲ 4 et 5/12. Sous le sapin
L’orchestre Dijon bourgogne nous annonce Noël en grande pompe ! Et ça va être fastueux : 170 musiciens et chanteurs de La maitrise de Dijon et l’ensemble des Traversées Baroques s’associent pour deux concerts d’exception dans la nef de la cathédrale Saint-Bénigne. Plus d’infos sur : orchestredijonbourgogne.fr/agenda
● 8/12.
Classique mais indémodable
Le petit chaperon rouge, tout le monde connait l’histoire et pourtant on ne se lasse pas de la revisiter. C’est ce qu’a réussi Georges Aperghis dans cette version musicale du célèbre de conte de Perrault qui fait la part belle aux fantaisies et aux facéties.
Plus d’infos sur : opera-dijon.fr. A partir de 8 ans
▲ 14/11. Souplesse
Révélée par La Nouvelle Star en 2009, Camelia Jordana n’a de cesse de rafraîchir et réinventer la chanson française. Avec son nouvel album « facile x fragile » enregistré à l’été 2020, elle tente le grand écart entre tubes pop et mélodies intemporelles. Ok, ca va être acrobatique. Tarifs et détails de la programmation : lavapeur.com
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Stéphane Guillon, célèbre humoriste aux textes incisifs vient à Talant décaper l’écrin à l’acide. Ca va piquer. Allergique à l’humour noir et mordant s’abstenir. Tarifs et détails de la programmation : lecrin.talant.fr
▲ 16/12. Space Opera
Feu ! Chatterton est de retour sur scène pour présenter son nouvel album : «Palais d’argile». Celui-là tient du concept : un space opera, un film choral entièrement réalisé par le fameux Arnaud Rebotini, grand nom de la scène électro française et producteur césarisé pour la bande originale du film «120 battements par minute».
Tarifs et détails de la programmation : lavapeur.com
CULTURE + AGENDA
14/12. Humour Tranchant
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Ton agenda culture et fraîcheur de fin d’automne.
DUMARDI16.11
19.11
Benjamin Biolay
Yann Tiersen
Feu! Chatterton
Gaël Faye
Camélia Jordana
Lilly Wood and The Prick
DUMARDI23.11
Deluxe
Paul Personne
Odezenne
AUSAMEDI 27.11
Peter Hook & The Light
Kimberose
Mansfield.TYA
Arnaud Rebotini & le collectif Omezis
Benjamin Epps
The Limiñanas
Panda Dub
JULIE BERÈS
Prudence
Johnny Mafia
Laetitia Shériff
Poupie
Josman
Bonnie Banane
Silly Boy Blue
J.E. Sunde
Jerusalem In My Heart
Hyperculte
Structures
Coddiwomple
Bantam Lyons
LORRAINE DE SAGAZAN
DUMERCREDI08.12 AUSAMEDI11.12 GUILLAUME POIX
La Battue
Design Datagif
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AUVENDREDI
Scène de musiques actuelles
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