POMPON n°4

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n°04 AVRIL 2022 POMPON Le journal qui sent bon Dijon JOURNAL BIMESTRIEL Soyons LOVE ! Le journal d'ici qui a souvent la tête ailleurs
POMPON

POMPON

POMPON n°04

Directeur de publication : Richard Patouillet richard.patouillet@bing-bang-mag.com

Direction Artistique : pH2

Responsable rédaction : Gérard Bouchu. gerard@bing-bang.fr

Auteurs : Gérard Bouchu, Maël Bonnaire, Olivier Mouchiquel, Cynthia Benziane, Loubaska, Delphine Morandet, Edouard Roussel, ...

Crédit photo : Jeff Laney, Dorex, R. Patouillet, divers...

Impression : Indugraf Offset

Dépôt légal : Avril 2022

Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros

7 bis rue du Chapeau Rouge - 21000

DIJON

Tél. 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28

Régie publicitaire : Edibang

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03 80 73 01 15

06 83 86 48 28

contact@bing-bang-mag.com

Le 1204, le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine installé à l’entrée de la Cité de la Gastronomie, propose aux visiteurs de jeter un autre regard sur le site métamorphosé de l’ancien hôpital général. 800 ans d’histoire hospitalière racontés jusqu’à la fermeture en 2015. Et même après grâce aux photographies d’Alexis Doré, qui n’a pas attendu le début des travaux pour aller, à ses risques et périls, traquer les traces d’un passé enfoui sous les gravats. On ne pouvait trouver mieux, à l’heure où nos regards sont tournés vers ce qui se passe aux portes de l’Europe, que cette exposition temporaire consacrée au travail d’un homme qui n’a cessé de bourlinguer à travers le monde pour jeter un regard cru sur les évènements. Un travail artistique dérangeant, que personne n’osera qualifier d’alimentaire.

n°04 AVRIL 2022 POMPON Le journal qui sent bon Dijon JOURNAL BIMESTRIEL Soyons LOVE ! Le journal d'ici qui a souvent la tête ailleurs
EDITO
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Soyons LOVE...

17 mars. Plus que quelques jours pour boucler le numéro de printemps de ce journal d’ici qui a souvent la tête ailleurs. Un journal qui n’a pas la prétention d’imiter les grands, sauf pour la taille. Des photos prises deux ans plus tôt montrent un centre sans voitures, aux allers-venues contrôlées.

À l’époque, on rêvait d’un an 01 remettant tout en question, malgré la peur du Covid. On s’étonnait du retour des oiseaux, on était ravi de ne plus entendre les bruits d’une ville qui avait mis sa croissance en pause.

Pour ceux qui osaient dépasser les limites imposées pour les sorties, on allait s’aventurer jusqu’aux portes de la ville, devant les grilles de l’ancien Hôpital Général. On avait du mal à l’imaginer transformé en un rendez-vous des gourmands venant ici, en 2022, retrouver leurs racines (pas dans l’assiette, dans l’esprit) ou découvrir un monde à table idéal.

Une Cité qui va mettre les petits plats dans l’écran…

La Cité de la Gastronomie, que vous allez découvrir à l’emplacement des ruines que la photo prise par Alexis Doré vous remet à la mémoire, est une belle surprise. Ni parc d’attraction, ni grande surface, elle est un atout supplémentaire pour Dijon, une ville placée selon un récent sondage parmi les 20 villes d’Europe censées créer l’évènement touristique en 2022. Un palmarès annoncé à quelques jours de la guerre déclenchée par Poutine. Architecturalement parlant, c’est déjà une réussite. On parle du lieu lui-même, dont on vous fait découvrir l’envers du décor, dans ce numéro. Pas de l’environnement. Pour qui suit la route des vins, depuis Gevrey-Chambertin, le choc est rude en voyant les ravages faits aux portes de Dijon par la sortie de terre d’immeubles ayant leur terrasse donnant sur le toit des voitures. Et ce n’est pas ni. Et un centre-ville qui renaît à la vie, au printemps

On a eu envie de vous faire partager un échange savoureux autour d’une bière, ce 17 mars au soir, dans un bar fêtant la Saint-Patrick, la fête restant d’actualité alors que la réalité internationale aurait plutôt tendance à nous couper l’envie de sortir. D’ailleurs, dans ce numéro, on vous invite à pro ter de toutes ces petites tables, de ces nouveaux bars conviviaux qui nous rassurent sur notre avenir et celui de la ville.

Vous n’aurez qu’à chercher dans ces pages dans quel lieu étonnant on a pu surprendre ce dialogue : « Il paraît que François Rebsamen veut être ministre dans le prochain gouvernement… Pas ministre de l’écologie quand même !? » « Plutôt ministre de la transition politique, ça lui irait mieux » Un dialogue comme on les aime, qui aurait plu à notre maire écolo-bâtisseur. D’autant plus que mon voisin de bar, qui était de Chenôve, a eu une pensée émue pour ce qui se passait en Ukraine : « On devrait leur envoyer ceux qui ont bétonné le long des voies du tram, ils auront du travail sur place et ils nous foutront la paix ici ».

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Par Gérard Bouchu

Le trou du duc.

Une voix sortie de terre vous prévient d'un risque d'arrosage intempestif square des ducs, alors que vous photographez la tour Philippe le Bon derrière. Pour qui ne voulait pas croire qu'il existait des galeries souterraines, reliant la ville au palais, un choc !

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Faim de parcours.

Toujours un régal de voir les messages sur les a ches se télescoper, comme ici, sur une colonne, à deux pas de la Cité de la Gastronomie et du Vin (CIGV)

Rooftop en vue ?

Il faudra patienter encore un an avant de pouvoir accéder au bar à cocktails perché au sommet du futur centre Dauphine. Pour l'instant, on peut toujours pro ter des bons petits plats de la brasserie. Avec ou sans boules Quies, selon l'heure.

Dijon a perdu le Nord.

Le Beaubourg dijonnais ?

Non, simplement un des grands chantiers du moment à Dijon : la réfection du vieux palais de Justice

Changement d'enseigne pour le plus vieil hôtel dijonnais, toujours dans la même famille depuis 1907 : les Frachot, tous moustachus de père en ls. L'hôtel a pris le nom de la place voisine : Darcy.

Vignes futuristes.

Non, ce n'est pas un cimetière américain reconstitué pour le besoin d'un lm, mais l'amorce des futurs rangs de vignes qui guideront le visiteur depuis la gare jusqu'à la Cité, dans le jardin de l'Arquebuse.

Gîtes zen.

Un site idéal pour faire une pause avec son nounours loin du tumulte de la ville, en pleine campagne, près la vallée de la Loue : maison d'hôtes Les greniers, à Myons. www.greniersdeschateaux.com

Fuck Putin, qu'ils disaient.

Un message clair des street artistes dijonnais, visible le long des voies de chemin de fer, juste avant d'arriver à la CIGV.

Un resto dans les serres de l'Orangerie ?

On en rêve. Pour qui aurait envie de se mettre au vert, après une visite de la CIGV, on imagine déjà le resto bio, zen, coloré à l'intérieur, avec une terrasse et un coin salon de thé. Oui, on rêve.

Le futur parc François Rebsamen ?

Depuis que le maire a promis un nouveau parc de 6 hectares à proximité de la Cité, on le cherche partout. Dans l'enceinte de la Chartreuse, entre la canal et l'Ouche, on a exploré tous les terrains vagues. On est tombé sur ce nouveau jardin fruitier. 2,5 ares environ. Un peu court. Si vous avez l'oreille du maire, prévenez-nous.

Herbe à chien.

Les premiers à avoir étrenné le nouveau gazon du jardin des ducs furent les toutous, qui se retenaient depuis une semaine. On manque vraiment de parcs pour les 2 et 4 pattes en ville.

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MONSIEUR

OUVERT DU MARDI AU SAMEDI DE 10H À 19H

Route de Langres, 21000, Dijon

SURPASSEZ-VOUS

Rendez-vous au Lapierre

Experience Center Dijon pour découvrir le nouveau XR

XRM 6.9

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Tête

d’ours à vendre.

Une boutique d’objets d’art décoratif et d’artisanat avec une brocante vintage des années 30 aux années 80, 14 rue Verrerie, et un atelier de peinture décorative un peu plus loin, un espace créatif et insolite dans l’ancien quartier des antiquaires.

Dijon tout terrain

Musette story.

Sous le collage de M,Brick, clin d’œil à la reine du Musette, Yvette Horner, un musicien des rues a rendu le sourire aux Dijonnais, un jour de marché plutôt gris.

Sortez en liberté et laissez votre vélo au VéloPark !

La Cité des Ducs, en synergie avec Divia et Keolis, avance à grandes enjambées pour favoriser au maximum la multimobilité. Plus écologique, mais aussi plus pratique lorsque l’on veut se déplacer en ville, enjamber une trottinette ou enfourcher un vélo s’avère souvent être la meilleure solution pour gagner du temps et faciliter ses déplacements.

Humour carabiné.

Une a che placardée sur le poste Haute Tension à l’entrée de la maison médicale, à Valmy. Avec « danger de mort » dessus. Personne n’a relevé. Ou alors on a cru à un humour de carabin.

Suite Pompon.

Un hôtel du Palais tout nouveau, tout beau, avec désormais une suite Pompon en hommage à notre ours fétiche, on ne pouvait pas manquer ce clin d’œil.

Ville en rose.

Voir la vie et la tour Philippe le Bon en rose après deux journées plombées par la pluie et un vent de sable. Parfois, on oublie que Dijon fait partie des 20 villes où il pleut le plus en France, chaque année.

C’est dans l’idée de favoriser ces nouvelles pratiques que 5 nouveaux DiviaVéloPark ont été récemment inaugurés, pour porter le nombre total à 16. Ces derniers ont été installés directement dans les parkings souterrains du centre-ville, à savoir Condorcet, Tivoli, Darcy-Liberté et Sainte-Anne. Pour le prix dérisoire d’1 €/mois, vous avez la possibilité de garer votre vélo dans un abri sécurisé accessible 24/24, qui peut accueillir jusqu’à 55 vélos au maximum. Les DiviaVéloPark accueillent vos vélos personnels de tous types (sauf cargo) ou vos DiviaVélos sans distinction. Désormais, on peut donc venir en centre-ville en voiture, continuer à vélo puis en tram ou en bus. Tout cela en étant sûr de retrouver son vélo en un seul morceau… ! Preuve, si besoin, de la volonté de favoriser la pratique du vélo, la ville de Dijon vient d’ajouter, dans le même temps, de nouvelles pistes cyclables reliant Sennecey-les-Dijon, ChevignySaint-Sauveur et Quetigny. Bon à savoir : 30 % de la voirie de la métropole est cyclable pour un objectif 100 % en 2030. CB

MONSIEUR
VéloPark Clémenceau © RP VéloPark Nation © RP
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CYCLABLE, ‘‘CRÉATEUR DE CYCLISTES’’ au service de l’écomobilité

Grâce à une gamme très large, sélectionnée par Stéphane et Julien, des pros qui ont de la pratique dans les jambes, trouver le vélo qui s’adapte à sa propre pratique devient tout de suite plus facile.

Le vélo cargo Idéal pour la vie urbaine et les familles, a le vent en poupe. Il permet de transporter les enfants confortablement en tout sécurité. Avec ou sans assistance électrique, il se décline aussi en version Longtail pour plusieurs enfants ou de lourdes charges.

Pour alterner vélo, bus, tram ou train, direction le vélo pliant. Parmi les marques disponibles : Moustache, Yuba, Riese & Müller, Babboe ou Brompton.

Cyclable vous propose également une large gamme de vélos polyvalents ou spécifiques avec ou sans assistance électrique. Grande sélection d’accessoires / Réparations et entretien. Parc de vélos test disponibles pour un essai de 24h

V E L O PARK DIVIA ›
● CYCLABLE DIJON 26 Avenue du Drapeau – Dijon - 03 80 73 23 03 Mardi-Vendredi 10h-13h / 14h-19h - Samedi de 10h à 18h non stop
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POMPON

Cité

de la

gastro Yes we can

Pompon s’est glissé en salivant déjà au coeur de la Cité Internationale de la Gastronomie et du vin, pour un survol rapide du Village gourmand, entre salles d’expo et cinoches, chapelles et caves à vin. 6 pages spéciales pour mieux comprendre ce quartier encore brut de décoffrage qui va s’éveiller à la vie, le 6 mai.

Vue générale CIGV Dijon © Villede Dijon - Axomo
LE BLOG ACTUS
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Le Blog

d'un serial couineur

Sarkozy l’a voulue, Hollande a posé (deux fois !) sa première pierre, Rebsamen l’inaugure enfin, ce 6 mai. Avec ou sans Macron. Plutôt sans, a priori. L’immense chantier de la CIGV, ou plutôt de la Cité de la Gastro, pour reprendre ce nom qui l’a rendue plus proche des Dijonnais, s’achève. Un sujet d’inquiétude pour les uns, d’autosatisfaction pour les autres.

Tout comme l’hiver dijonnais a fait place en quelques jours à un printemps qui a tout fait reverdir autour du chantier, on a pu suivre au jour le jour l’ultime mutation d’une Cité qui a fait beaucoup parler et qui va continuer de le faire, après son inauguration partielle début mai. Un sacré pari, déjà gagné pour certains. Presque gagné, dirons-nous : à la rédaction de Pompon, on ne vend jamais la peau de l’ours avant de le voir statufié.

La Cité de la Gastro est une réussite architecturale inattendue aux yeux du visiteur qui n’avait vu jusqu’alors que la façade, le canon de lumière pointé côté ville, sans se douter que naissait, derrière, tout un village avec une chapelle, un office de tourisme, un bistrot, des boutiques, des restos, des expos...

Un village de demain attractif, mais pas un parc d’attraction ni une galerie marchande, comme certains le craignaient. Pas non plus, hélas, de terrain de boules ou de place centrale, pas d’espaces verts pour l’instant, et ça c’est moins drôle. Surtout avec en toile de fond un ensemble immobilier dense qu’on a du mal à qualifier d’écoquartier, même si le béton, sous le soleil, a pris des couleurs plus riantes. Plus souriantes, du moins…

La Cité de la Gastro, on a vraiment envie d’y croire, parce qu’il faut être love, dans ce numéro, et qu’il y a des Dijonnais qui se décarcassent pour nous faire vivre une vie de Village, au cœur de la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin, ces quatre mots prenant ici tous leurs sens. Petit tour d’horizon, maintenant que celui-ci s’est éclairci. GB

LE BLOG
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Vol au-dessus d’un nid de gourmands

À quelques jours de l’ouverture de la Cité, petit tour dans les allées du Village de la Gastronomie

Finmars, on avait encore du mal à imaginer en avançant – bottés et casqués - dans les allées et les espaces encore vides de visiteurs, ce que sera demain ce nouvel espace gourmand inédit en Europe. Un lieu tout à la fois « festif, interactif, innovant et osé », s’il faut en croire Patrick Lebas, ne gueule du journalisme en Bourgogne chargé de donner vie au Village de la Gastronomie situé au cœur même de la Cité. Il fait partie de ceux qui se décarcassent depuis des mois pour dénicher ceux et celles qui donneront toute sa saveur au projet. « Plus on approche de l’ouverture, plus ça parle aux gens qu’on rencontre, venus de toute la France. » Pandémie et recours ont nalement eu du bon. « On a tiré les conséquences du ratage de la première cité, celle de Lyon. Dijon est la première cité à ouvrir avec une véritable dimension culturelle et touristique. »

100% artisanal, 100% français

Citer l’exemple raté de Lyon en préambule n’avait rien d’innocent. La cité dijonnaise ne va pas accueillir un centre commercial de luxe accompagné de mini-Halles à la Bocuse, avec des corners très chic à prix choc. En n, on l’espère.

On ne sait pas encore tout ce qui va se passer derrière les vitres comme dans les caves ou sur les rooftops (les terrasses surélevées, si vous préférez) mais c’est prometteur. « Il y a tellement de gens bien dans ce projet », rappelle Patrick.

À Dijon, on veut faire dans le populaire, le ludique, sur fond d’authenticité et de convivialité : du 100 %

artisanal, du 100% français. « C’est un concept qui n’existe pas, avec une ligne directrice forte : autour du goût, du choix du produit, de la défense de l’artisanat ». Et aussi d’une scénographie originale, ajoute-t-il sans trop vouloir dévoiler le futur, pour qu’on reste bouche bée, une fois le rideau levé sur notre petit théâtre gourmand.

La face cachée de la CIGV

L’équipe en place a eu la volonté de s’appuyer sur de grands acteurs (Ferrandi, BIVB). Mairie et exploitant ont travaillé sur les mêmes bases, une fois les errements de départ recti és. La mairie a

repris la main sur le culturel et l’exploitant chargé de donner vie au Village, niché au sein de l’ensemble, a vendu ses di érentes cellules, pour reprendre un terme qui ici semble amuser tout le monde. Au groupe ÉPICURE a été réservée la tâche de créer restaurants et cave à vin, qu’on découvrira avec curiosité le 6 mai.

Vous êtes un peu perdus ? Si tous les chemins mènent au village, nous vous proposons, ici, de le découvrir côté Ouche et logements (voir encadré). Entrée libre, bien sûr, ouverte jusqu’à 1 heure du matin (les grilles seront fermées après les sorties des cinémas, qui sont sur votre gauche).

Les boutiques fermeront entre 19 et 20 heures. Même si le mot est mal choisi. « On n’est ni dans une halle gourmande, ni un marché, ni une galerie commerciale ». Derrière les vitres des huit cellules que vous allez découvrir en avançant dans l’allée centrale, ce sont les meilleurs produits du terroir qui vont faire leur apparition en mai, pas forcément les plus chers, pas forcément d’ici, car le terroir se joue des frontières régionales : « on ne choisit pas quelqu’un sous prétexte qu’il est de Dijon ».

LE BLOG
?) © GB
Les jeunes seront ravis, voilà une Cité de la gastro qui envoie le Pat(h)é. Une salle de moins que prévu a été construite, elle laissera la place à un espace libre qui donnera un peu de respiration au projet (mais jusqu’à quand La Cité vue entre Ouche et jardin. Un espace vert qu’il faut un peu chercher, et donne une idée de ce que sera demain la balade le long de l’Ouche, une fois les travaux de l’hôtel achevés. © GB
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© François Weckerle

Aux portes du centre historique et de la Route des G rands C rus, 3 hectares d’infrastructures touristiques et patrimoniales dédiées au goût et à l’art de vivre, couplées à de vastes espaces d’expositions.

OUVERTURE DES PORTES 6 MAI 2022

citedelagastronomie-dijon.fr

Groupe Eiffage Village G astronomique Ferrandi Paris • É cole des Vins de Bourgogne É picure cave et restaurants Cinéma Pathé Dijon Hôtel Sainte-Anne • G roupe F rançois 1 Village by CA • Le 1204 Office de tourisme Dijon métropole

Bienvenue au village !

En réalité, le futur village des Gourmands comporte non pas huit, mais une dizaine de cellules. Du moins si l’on compte à l’entrée, côté Ouche, le Bamagotchi, « bar à manger un peu jeunesse » de Nicolas Sauvage (voir plus loin), face à la boulangerie créée en partenariat avec la minoterie Forest. Fabrication du pain au-dessus, grignotage et petite restauration au rez-de-chaussée.

Dans le bar à douceurs (La Gloriette), une partie est consacrée au café et aux infusions diverses. Vincent Ballot, torréfacteur et MOF installé dans le Doubs (passé à Topchef, comme beaucoup de ceux qui ont la niaque et que l’on retrouvera dans la CIGV) a mis en scène ce lieu à sa façon. Entre des silos à café, avec un barrista qui vous emmène dans son univers, vous pourrez découvrir l’acidité, le vrai goût d’un café proposé ici au juste prix (en dessous d’1,50 €)

En remontant les allées

En face, le Dressoir est dédié aux arts de la table. Du made in France, ou du moins du très européen, et toujours tourné vers l’artisanat (faïenceries de Digoin, de Puisaye, de Longchamp, entre autres). La Planche, à la fois un fromager et une épicerie ne, fait face au Charreton, fruits et légumes en tous genres. Le manège à moutarde, partenariat avec Fallot, risque de faire parler de lui, face à la déjà fameuse librairie gourmande (voir plus loin). À côté, L’Ecaillé, produits de la mer évidemment, fait face à la Boucherie. Un autre concept, avec de la viande charolaise notamment, pour changer. Pas un marché, pas des Halles gourmandes, mais ça y ressemble. 110 mètres carrés, on n’y mange pas, dommage. Quoique. On en arrive à l’autre temps fort du village, que vous avez aperçu en remontant l’allée latérale menant à la cave de la Cité.

Choisissez votre expérience gustative et ludique

« On ne tient que par l’évènement ! Il va se passer plein de trucs dans ce lieu un peu fou. » Patrick croit au bouche-à-oreille, et à la récurrence. Le dimanche, cours de cuisine en famille. Le samedi soir, atelier cocktail dans la cuisine expérientielle, face au village. Le jeudi soir, il rêve d’un dîner thématique mettant à l’honneur le repas gastronomique des Français. Le groupe Loiseau est intéressé. Guillaume Gomez, le « chef des présidents », aussi. En partenariat avec le Fonds gourmand de la Bibliothèque, une réinterprétation des grands menus historiques, avec intervention de chefs étrangers, pourrait être envisagée.

Sur 700 mètres carrés, on peut tout imaginer en fait, on l’a bien compris : des cours de cuisine donnés chez Ferrandi en anglais à une clientèle internationale, des expos pour les jeunes de 9 à 99 ans, des descentes de cave CB en main, des balades gourmandes avant cinoche, avec des pauses milkshakes à la Gloriette.

L’époque des grandes surfaces de la bou e a laissé place à celle des food halls, Dijon se trouve à la croisée des chemins, ouvrant la voie à une nouvelle façon de voir, comprendre, aimer la table. Cette table qui n’est pas un meuble, ironise Patrick Lebas, mais « tout un art de vivre à la française. Il n’y a qu’en France qu’on passe plus de 20 minutes à table, qu’on parle bou e avant et après avoir mangé, et surtout pendant. » GB

Vous allez en e et pouvoir faire votre marché et goûter sur place, en terrasse ou en salle, dans ce qui fait une des vraies originalités de ce Village, pourtant entièrement placé sous le signe de la gourmandise, terme cher à François Deseille, l’adjoint au maire qui a suivi de très près chaque avancée du projet dont il avait la charge : bienvenue dans la cuisine expérientielle, terme abscon mais pas tant que ça, selon Patrick Lebas.

« Un lieu whaouh, capable de montrer tout cet écosystème de la cuisine, magni quement ouvert sur le village.

150 mètres carrés de terrasse, avec un rooftop, 1 potager, 1 élevage d’escargots… » Ce qui est bien, avec Patrick, c’est qu’on ne sait jamais quand il plaisante, son éternel côté Droopy : « il y aura des battles de chefs, des ateliers, tu pourras goûter de la vodka charentaise avec chocolats… Je veux de l’ouverture d’esprit, on a un merveilleux terrain de jeu : la France. On va pouvoir montrer la grandeur des produits vus sur les salons, les marchés ».

Et donc on pourra aussi goûter là, sur un rooftop étrenné ce jour-là par François Deseille et Jean-Paul Durand, le délégué au commerce du centre-ville, les produits repérés dans les allées. Et on y reviendra pour les expériences plus poussées, rythmées par un calendrier à découvrir sur le site de la Cité ou celui du Village.

Trouvez la bonne entrée !

Si vous n’avez pas été convaincus avant d’entrer, à la descente du tram, par le canon de lumière abritant l’école Ferrandi, l’envers des cinémas Pathé, la vision de la Chapelle des Climats ou le très design parking en face, éléments architecturaux qu’on aime beaucoup, tant pis pour vous. Vous pouvez toujours prendre la rue du Faubourg Raines, joliment réaménagée, et vous fau ler au milieu d’immeubles blanc et jaune destinés aux jeunes et aux moins jeunes, l’âge et les revenus les rapprochant moins que la proximité des terrasses, la densité au mètre carré ici frôlant la surdose. Vous pouvez aussi choisir d’entrer en traversant les cours d’un bel ensemble architectural datant des heures parfois noires de l’hôpital, rafraîchi, relooké. Tous les chemins, vous l’avez compris, mènent au village gourmand un peu perdu au milieu de cet ensemble hétéroclite, surplombé (j’allais écrire : plombé) par l’ensemble de bâtiments côté avenue de l’Ouche.

© DR François Deseille et Jean-Paul Durand - Rooftop © RP
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La Planche © Village gastronomique
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Déjà demain,

dans la Cité de la Gastronomie…

Déborah et la Lib’ gourmande

Déborah Dupont-Daguet est la spécialiste incontestable des ouvrages qui touchent à la gastronomie et l’œnologie. L’histoire de sa Librairie Gourmande mérite d’être contée tant elle est typique du destin de ces commerces de passion qui font le bonheur des amoureux du livre et de la table. Nous sommes à Paris dans les années 2000 et le couple propriétaire de ce qui était une toute petite librairie souhaite partir en retraite mais ne trouve pas de repreneur. Une Américaine, qui habite juste au-dessus et s’était prise d’a ection pour les lieux, rachète le fonds mais la charge est trop lourde pour elle. C’est alors qu’elle rencontre Déborah, en pleine thèse de droit, qui envisage aussitôt une reconversion. Déborah se débarrasse du local trop petit et prend, rue Montmartre, un espace plus grand, mieux placé. 15 années vont passer, et ses familiers se sont multipliés. Convaincue par le projet de la Cité de la Gastronomie, Déborah a été la première à signer, aux côtés de l’École Ferrandi. Dijon n’est pas une ville étrangère pour elle qui a famille et belle-famille dans les environs et surtout quelques bons clients comme les chefs Nicolas Isnard ou LouisPhilippe Vigilant. Et puis il y a le Fonds

Gourmand de la bibliothèque patrimoniale avec qui elle collabore. La Parisienne est devenue dijonnaise d’adoption, elle a déjà fait le tour de tous les restaurants ou presque et rencontré ou identi é la plupart des chefs.

Dans la Cité, la Librairie Gourmande s’installe dans 115 m2 et s’adapte à son public en renforçant le fonds dédié à l’œnologie. Romans, romans graphiques, livres scolaires, de recettes, étrangers, techniques, grand public, il y en aura pour tous les goûts. Côté évènements, celle qui s’essaie régulièrement à la chronique radio aux côtés de FrançoisRégis Gaudry, ne manque pas d’idées. Dédicaces de chefs de toute la France, démonstrations, dégustations, de quoi faire saliver les amateurs.

Nicolas le bon Sauvage

Propriétaire du Barbarian’s et du Camden Café, tous deux place Emile Zola, Nicolas Sauvage passe le pont… de chemin de fer. Spécialiste du pub irlando-anglo-écossais où on aime passer du temps en n journée, il prend cette fois une direction di érente. Son Bamagotchi ne sera pas un pub mais un « beer garden » invitant à se replonger dans la pop culture. Comme en Allemagne, on pourra tester di érentes bières en plein air et manger sur le pouce en se déplaçant librement. L’emplacement est idéal, juste en face du cinéma Pathé Gaumont et à deux pas de la résidence étudiante. Près de 500 m2 répartis sur deux étages, avec une terrasse au rez-de-chaussée et un rooftop. Au rez-de-chaussée, le bar mais aussi un mur circulaire de tireuses où chacun pourra se servir à la pression comme bon lui semble grâce à un pass rechargeable. Sinon des cocktails (à base de liqueur de cassis et de pain d’épices, entre autres) et des vins, forcément. Grignoteries maison et salades de saison que l’on pourra partager à table ou en jouant au baby-foot. Soirées qui pourront être animées grâce aux retransmissions sportives et à la scène qui accueillera concerts et évènements. Un lieu « à voir, à boire et à manger », traversé par un cerisier en eurs de plusieurs mètres de haut. Le collectif d’artistes dijonnais Art’go a été sollicité pour apposer tags et gra tis à l’intérieur sur la thématique des années 80-90, clins d’œil aux dessins animés, lms ayant marqué toute une génération. Ouvert matin et soir, tous les jours de la semaine, jusqu’à la dernière séance des cinoches !

Déborah Dupont-Daguet © DR Par Cynthia Benziane Librairie Gourmande © DR Futures cuisines ferrandi © Eiffage © Agence d'architecture Anthony Béchu
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Dans l’œil du cyclone

Le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (Ciap) a été intégré à la Cité, l’ouvrant d’un coup sur la ville, son passé, son présent aussi. Un lieu inédit pour découvrir Dijon sous une forme nouvelle, qui devrait intéresser aussi bien les visiteurs que les Dijonnais. Il est encore un peu tôt pour parler des expositions gourmandes qui devraient être un des temps forts de la visite, autour d’une muséographie innovante. Petite mise en bouche avec l’exposition temporaire, « Portrait(s) d’une mutation », présentant entre autres le travail du photographe Alexis Doré, des photos saisies sur l’instant, au temps zéro du chantier. L’occasion de jeter un œil en arrière et de revoir la destruction de l’Hôpital Général sur fond de poésie urbaine magni ée par le regard d’un photographe aventurier qui n’avait pas attendu les autorisations o cielles pour s’in ltrer dans les lieux.

Génération Ferrandi

Rencontre avec deux Dijonnaises passées chez Ferrandi à Paris ! Anne-Claire Sonnet, créatrice de Simone & Maurice, rue de la Chouette (oui, les glaces top !) y a e ectué sa reconversion dans les années 2000. Il faut dire que le choix est restreint en matière de formations pour adulte, mis à part Bocuse à Lyon et Ferrandi. Plus pratique pour elle d’être à Paris, en 6 mois, elle obtient le CAP de cuisine en accéléré et embraye sur un bachelor en 3 ans traiteurorganisation de réception. Le point fort de l’école c’est avant tout le matériel. Niveau budget, l’école ne lésine pas (normal, vu les frais d’inscription). Côté formation, Anne-Claire insiste sur le volet gestion et création d’entreprise en plus de l’enseignement des pratiques culinaires. Et de ce côté-là, Ferrandi fait fort, sa réussite en est la preuve.

La mémoire gourmande

Né d’un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BNF) en 1985, le Fonds Gourmand de la bibliothèque patrimoniale est alimenté chaque année par les bibliothécaires dijonnais. Il a d’ailleurs constitué à lui tout seul une partie de l’argumentaire en faveur de l’installation de la Cité. Le Fonds est riche de milliers de références, très anciennes ou contemporaines, sur la thématique de la gastronomie et du vin : guides, ctions, bd, romans, livres de cuisine, menus, revues, estampes, cartes postales… Un ensemble documentaire unique à la disposition de ceux qui vont faire vivre la Cité de la Gastronomie mais qui peut être consulté gratuitement et par tout le monde à la bibliothèque municipale.

Elle a son mot à dire…

La créatrice et che e de la toute nouvelle table Monique, Clara Reydet, a aussi fait ses classes dans la fameuse école. Pour elle aussi c’est une histoire de reconversion. Et c’est en découvrant les labos de cuisine qu’elle a pris vraiment conscience de la réputation de l’école. Après avoir obtenu son CAP en 4 mois et quelques stages, elle passe par les cuisines de La Musarde, de la Rôtisserie du Chambertin et des Cariatides, avant de s’intéresser à la création de sa propre adresse. Comme le dit Clara, la théorie est primordiale car «  la cuisine ça ne s’improvise pas » mais la pratique sur le terrain est essentielle. L’une et l’autre sont motivées pour intervenir et participer à la formation des étudiants du campus Ferrandi dijonnais, qu’on imaginait jusqu’alors plus intéressé par l’accueil d’étudiants étrangers que par des Dijonnais en quête d’une vocation, même si le canon de lumière est dirigé vers le centre-ville. Il est vrai qu’en décentralisant ses campus, Ferrandi donne l’opportunité à un public plus large d’accéder à ses formations.

À 89 ans, Françoise Colin reste un personnage incontournable de la vie dijonnaise. En plus d’avoir tenu avec son mari Le Pré aux Clercs pendant des années, elle est présidente d’honneur de l’Amicale des Cuisiniers, membre du Tastevin, vice-présidente de Congrexpo... In rmière avant d’être restauratrice, l’Hôpital Général, c’était son quotidien. Chaque jour, elle traversait la rue Monge, peuplée de bijoutiers à l’époque, pour rejoindre son service. Fervente défenderesse de la gastronomie, elle a surveillé l’avancée de la Cité, elle qui habite juste en face. En fouillant les étagères de la Librairie Gourmande, vous tomberez peut-être sur sa fameuse recette de cassolette à l’escargot « Françoise du Pré ». Ou sur une de ses chroniques d’un monde à table : « tout ça, c’est grâce à Gaston Gérard ! ».

La table du chef, oui mais lequel ?

Seul chef MOF triplement étoilé de la région, Eric Pras est aussi le directeur culinaire de la Cité. Un chef timide, qui n’aime guère communiquer. C’est à Chagny, entre deux services dans les cuisines de Lameloise, qu’il élaborera les cartes des deux établissements dijonnais : La Table du Chef et Le Comptoir du Chef. Pour réaliser ses recettes, il a choisi le jeune chef Kevin Julien, qui le connaît bien pour avoir o cié avec lui durant plusieurs années. On est curieux de découvrir la cuisine qui sera réalisée sur place, autour de produits de choix travaillés avec talent et gourmandise.

Anne-Claire Sonnet © DR
Clara Reydet © DR 15
© Dorex

POMPON ACTUS

Popotes et carafons !

Chez Monique, le Social Bar, Les Délices Bleus, L’Arsouille, Le Bouillon, Popotte & Cie à Dijon, Ô Rouge ou encore Le Tue-Chien à Gevrey, ces nouvelles enseignes gourmandes ont de quoi rassurer en ce printemps 2022. Retour à la vraie vie, il était temps. GB

GOURMANDES MIAM
Chez Monique © RP
© RP
Popotte & Cie
© RP Aux 2 Cours © RP
Le Social Bar
© RP 16
Les Délices Bleus

Ces nouveaux bars, restos et épiceries qui font le printemps à Dijon

Retour à la vie d’avant dans le centre-ville, nouveaux restos et bars très « love », trop bons, trop vrais. Comme nous, vous allez craquer pour ces reprises originales de lieux connus qui avaient fermé leurs portes et nous reviennent, tous beaux, tous neufs, sous des atours plus actuels.

Ils jouent tous la carte de la simplicité, de l’authenticité, de la convivialité, en affichant chacun sa singularité. Une bonne nouvelle pour le centre-ville qui a besoin de réaffirmer ses valeurs à l’heure où s’ouvre, à quelques centaines de mètres de là, une Cité de la Gastronomie appelée à tirer la couverture médiatique sur elle. Une vraie chance pour les Dijonnais et les trekkers urbains, amateurs d’insolite et de bons petits plats. En ce printemps 2022, à Dijon, il y en a pour tous les goûts. Et ce n’est pas fini.

Social Bar et Délices Bleus : deux super cantines du midi

Deux bars-restos qui ont joué sur la corde sensible, pour l’ouverture, l’un en prônant l’intégration, la convivialité, l’autre en insistant sur le combat courageux d’une mère pour faire participer son ls et des ados autistes à la vie d’un bar-resto du marché. Ils avaient juste oublié de prévenir, pour ceux qui ne se contentent pas d’amour du prochain et d’eau fraîche, qu’on y mangerait vraiment bien, le midi.

Le Social Bar, allez-y pour découvrir la cuisine de Nico, le jeune chef passé par La Menuiserie. Des beignets de légumes qui vous font craquer, un risotto verde qui vous fera soupirer, de la cuisine de l’instant, sans chichis, qui vous réconcilie avec le monde, si ce n’est pas faire du social, ça… Produits du marché, circuits courts, service cool. Il y a une terrasse colorée au calme et un accueil glamour. Aux Délices Bleus, place Grangier, vous pouvez toujours aller boire le café ou lire les journaux. Retournez-y pour la cuisine du midi, fraîche, bonne et goûteuse. Et pour l’équipe extraordinaire (au sens strict) réunie autour de Delphine, Chloé et Julien, le cuisinier : Baptiste, Adrien, Florian, éodore, de jeunes adultes qui ont un sens naturel de l’accueil.

● Le Social Bar Dijon, 16 rue Jules Mercier, à Dijon. Tél : 06 74 81 17 07. Ouvert le midi du lundi au vendredi. Plat du jour 13 €. Menu végé ou pas.

● Les Délices Bleus, 49, rue des Godrans, à Dijon. Tél : 03 45 83 66 29. Ouvert le midi en semaine (menus 17-19 €) et les vendredi-samedi soir (planches apéro).

Monique, qui fait la nique aux plus grands !

La rue Amiral-Roussin à Dijon est devenue une des rues les plus embouteillées, aux beaux jours, depuis que So a transformé un bar d’angle en resto +. Ces derniers mois il a été suivi par l’Abenfant, qui fait dans le locavore pur jus, avec talent et gentillesse. Et puis maintenant, il y a Monique, notre chouchou. Monique, on ne l’a pas connue, c’est la grand-mère de Clara Reydet, qu’on a découverte aux Cariatides, avant l’ère Covid. Passée par l’école omas Collomb, un éleveur de chef(fe)s toujours à l’avantgarde, côté produits et gestion, puis chez Ferrandi (voir plus loin), elle a transformé une ancienne crêperie pour en faire, avec son homme, un lieu du bien-vivre, net, simple, reposant. Une bosseuse. Sa

cuisine est « sincère, réjouissante, enthousiaste et engagée », pour reprendre ses mots. Menu 2 choix le midi, assiettes à partager (ou non) le soir.

● Chez Monique, 33 rue Amiral Roussin, à Dijon. Ouvert du lundi soir au samedi midi, aux heures des repas. Tél : 03 80 49 99 36. Menu le midi 21-24 €. Les assiettes de Monique, le soir, sont entre 7 et 15 €.

D’autres adresses de quartier, loin de la Cité

Aux 2 Cours, on y entre sur le coup de midi, rue de la Préfecture. Des habitués trinquent au bar, face à Gainsbourg, en attendant une table en salle. Derrière le bar, on retrouve Gilou, connu comme le loup blanc pour avoir joué les serveurs au Moulin à Vent. Il a eu la bonne idée de reprendre, en plein Covid, ce bar de quartier, avec Blandina et Chanel. La première cuisine, et fort bien, la seconde aboie. Terrasse qui va bien, maintenant que les travaux dans l’ancienne clinique Sainte-Marthe sont presque terminés. Les futurs habitants des immeubles proprets qui ont poussé sur le site auront un resto top comme Spica pour se régaler, face à la Préfecture, et une petite épicerie, côté rue JeanJacques, pour les approvisionner : Popotte et Cie Une épicerie à l’ancienne et à prix doux, avec du frais, du bon, du local, bien sûr, qui ne cherche pas à concurrencer Fromage & Co, à l’autre bout de la rue. Fred Carlot est un ancien in rmier reconverti dans la vie saine, il est ouvert du lundi 14h au samedi 19h, mais n’y allez pas entre 14h et 14h30, il fait une pause pour sortir son chien.

● Aux 2 cours, 88 rue de la Préfecture. Tél : 03 80 45 15 37. Ouvert 7h-21h en semaine, 9h-20h le dimanche. Fermé lundi.

● Popotte et Cie, 27 rue Jean-Jacques Rousseau. Tél : 06 09 68 07 09. Épicerie nouvelle à l’ancienne, que du bon. Fermé dimanche et lundi matin.

Nouveau à Dijon

On attend avec curiosité l’ouverture du Bouillon lancé par l’équipe de Monsieur Moutarde face à Notre-Dame. Et du restaurant qui va remplacer Casa Nostra, rue Berbisey, visant cette fois à l’intégration de jeunes adultes qu’on aurait relégué autrefois à des tâches subalternes. Côté épiceries, une adresse qui fait dans la nesse : L’Épistolaire, rue Charrue. Et pour les amoureux de vins naturels, tout à côté des Délices Bleus, L’Arsouille. GB

▲ Sors ton surf

Cheveux blonds, décontract, on a croisé Jonathan à l’Archipel, bar atmo surf de la rue Mably. « Un bar comme l’Archipel, ça fait vraiment plaisir. On a de super cocktails faits devant nous ! L’ambiance n’est pas guindée, ça fait du bien ! » Les deux jeunes gérants, Juliette et omas, ont quitté Dijon après des études hôtelières à Saint Bé pour travailler en Suisse et deux ans aux Etats Unis. L’ambiance Bahamas - Caraïbes, ils n’en sont jamais revenus. Ouvrir leur tiki bar ici ? Une évidence quand la France est encore en retard sur l’étranger, où le cocktail est devenu la boisson afterwork. « C’est un concept chaleureux qui fait voyager, les gens en ont besoin. Vous venez tels que vous êtes, nous démocratisons le cocktail en le proposant au prix d’une pinte de bière, entre 8.50 et 11 €. »

En attendant la vague sur le line up de la place Grangier, les conseils de Juliette : Avec alcool : l’incontournable Bahama Mama. Trois rhums, jus d’orange et d’ananas, sirop grenadine et jus de citron, il soigne tous les maux. Sans alcool : le mojito mais ginger beer et purée de framboise, très très frais. OM

● L’Archipel Cocktail Bar, 15 place Grangier. Ouvert du mardi au samedi. Privatisation possible. Insta : @larchipel_dijon

MIAM - ACTUS GOURMANDES
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L'Archipel DR © arman_hov

Gevrey, c’est fou !

50 nuances de Chambertin pour éveiller les sens

Une campagne de pub qui mise sur l’éveil des sens, osée pour un village qui s’est longtemps abrité derrière ses hauts murs gris pour cacher ses secrets (de famille, de table ou de cave) aux visiteurs. Un ton décalé sur les a ches qui colle bien, en fait, à ce que vous allez pouvoir découvrir en allant faire un tour dans le vignoble et dans le centre de Gevrey. On a passé un début de soirée réjouissant au Tue Chien, le café du village dynamique et convivial repris par Carine (qui est toujours aux fourneaux et à la caisse de La Jeannette, resto insolite, on peut le dire, à deux pas de là) et deux drôles de femmes, ayant tout comme elle le sens de la répartie. Bières locales, vins itou, planches goûteuses et cocktails ravageurs.

Un lieu sympa pour les locaux, mais aussi ceux qui ont choisi de dormir au calme et… Ô Rouge, un hôtel entièrement relooké, coloré et décontracté, implanté entre vignes et village, sur la route de la combe de Lavaux. Un lieu idéal pour les familles et les copains, aux beaux jours. On peut pro ter du bar à vins et du soleil en terrasse, avant d’aller faire un tour dans un village qui a retrouvé la niaque.

Et puis il y a désormais (ou plutôt de nouveau, car il y en a eu, autrefois) un vrai bar à vins, La Cave du Chambertin, à l’entrée de la Rôtisserie, on y rentre côté rue, de plainpied, et non plus par la cave. Une cave où les habitués se retrouvent de temps à autres pour des soirées cochonnes très prisées, autour du grill et de omas Collomb, qui adore les cochonnailles, on précise, pour ceux qui auraient l’esprit mal tourné.

D’autres surprises sont annoncées pour les semaines à venir, avec la reprise d’une institution, notamment. Et des murs sont en train de tomber, laissant voir un peu mieux les maisons de vignerons qui font la erté du village. Gevrey s’éveille, il était temps !

● Bistrot Lucien et bar à vin de la Rotisserie

6 rue du Chambertin. Tél : 03 80 34 33 20

● La Jeannette, 1 rue Gaizot. Tél : 03 80 33 41 95

● Le Tue Chien, 7 rue Richebourg. Tél : 09 82 31 26 06.

● Ô Rouge, rue de Lavaux. Tél : 03 80 34 34 15.

Ô Rouge © DR Bistrot Lucien © Jeff Laney
MIAM - ACTUS GOURMANDES 18
Le Tue Chien © RP

Une Michelin pour Tomo

Pas de grand choc émotionnel ni de véritable surprise en Bourgogne à l’énoncé du palmarès Michelin 2022. Arrivé à Dijon, place Wilson, après un beau parcours chez des étoilés, Tomofumi Uchimura, l’ancien second d’Eric Pras chez Lameloise durant près de 10 ans, visait l’étoile. Dans ces vieux murs qui ont vu Jean-Paul ibert et Stéphane Derbord donner chacun le ton d’une époque, l’équipe mise en place par Tomo et sa femme Seiko a vite convaincu. Cuisine de saveurs privilégiant le local et les circuits courts, comme il se doit, et béné ciant d’une technique culinaire remarquable. Une journaliste parisienne, qui commentait les résultats au téléphone, a cru bon d’ajouter qu’on avait de la chance, en Bourgogne, d’avoir autant de Japonais pour donner des envies gourmandes aux visiteurs, depuis une quinzaine d’années. J’ai juste eu envie de lui glisser qu’on avait beaucoup de jeunes chefs locaux qui faisaient un super travail. Plus fou, plus innovant, moins cher, tout ce qu’on aime aussi. GB

Croix Rouge recrute chef ayant le goût de la solidarité

La Croix-Rouge française - Dijon Métropole propose une fois par mois, une activité solidaire et conviviale à destination de personnes précaires et isolées. Le but est d’o rir un moment de partage, de plaisir et d’échanges, lors d’un repas élaboré par un chef cuisinier bénévole, recruté pour l’occasion. Les bénévoles Croix-Rouge se chargent de récolter gracieusement des produits frais en se rendant sur des marchés puis le soir, ils se mettent dans la peau de serveurs pour assurer la soirée et seconder le chef en cuisine. A table, chaque personne accompagnée peut ainsi apprécier un dîner composé d’une entrée, plat et d’un dessert tout en maintenant un lien social, dans une salle prêtée par la mairie de Dijon. Julien (Madeleine Café) a proposé ses services plusieurs mois durant. Si d’autres cuisiniers ou restaurateurs étaient prêts à donner de leur temps et exercer leur talent pour une ou plusieurs soirées sur l’année, ils seraient plus que bienvenus.

Maël Bonnaire

Contact : Maël Bonnaire, responsable restaurant solidaire, Tél 07 81 86 51 52

Banques alimentaires : état d’urgence

Membres de la  European Food Banks Federation (FEBA) les Banques Alimentaires participent à l’aide d’urgence aux frontières de l’Ukraine (Ukraine, Pologne, Moldavie, Hongrie, Lituanie, Slovaquie..) : ce sont 300 Banques Alimentaires européennes qui sont mobilisées, dans 29 pays, pour soutenir les ukrainiens.

Les besoins matériels et logistiques sont déjà identi és et nécessitent un soutien nancier.

En France, les Banques Alimentaires appellent à la mobilisation de ses donateurs et de ses entreprises partenaires pour obtenir sur le terrain des entrepôts de stockage et d’acheminement. Avec leur réseau associatif, elles organisent l’accueil des réfugiés sur le territoire et renforcent également leurs capacités de production de colis alimentaires.

www.banquealimentaire.org/urgence-ukraine

▲La cave du chambertin

Quoi de neuf à Gevrey ? Le bar à vin de la rôtisserie !

On pensait Lucie et Thomas Collomb reconvertis dans le vert, depuis qu’ils avaient implanté un potager et obtenu le green label, mais les voilà en 2022 revenus aux sources, ou plus précisément, puisqu’on est sur la Côte… au verre. Celui qui se remplit ici de vins de Gevrey, voire un peu plus loin, même très loin selon l’humeur d’Alexis, le sommelier de la Rôtisserie, qui a la charge de ce tout nouveau bar à vin créé de plain-pied, entre le resto étoilé La table d’hôte et le bistrot Lucien. Nouveau pour la Rôtisserie mais nouveau pour Gevrey-Chambertin aussi, qui comptait nombre des restos et lieux de dégustation, mais pas un lieu de rendez-vous cosy, avec petit feu dans la cheminée, tonneaux pour faire la causette au vin et aux autres en écoutant les conseils du sommelier. Pour grignoter ou casse-croûter, selon l’appétit, jambon, saucisson, rillettes, boudin, fromage de tête, ces derniers sortis des bocaux maison.

PUBLIREPORTAGE MIAM - ACTUS GOURMANDES
tél 03 80 34 33 20.
● La Cave du Chambertin - 6 rue du Chambertin (facile !), à Gevrey-Chambertin (on précise, au cas où). Ouvert de 11h30 à 20h30.
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© Jeff Laney

POMPON CULTURE +

Arts in the City

En ce matin de mars encore frisquet, un groupe d’élèves descend du bus et se dirige en direction du Musée. Une des filles monte les marches du Grand Théâtre, sa copine la rattrape : « non, ce n’est pas là, c’est encore plus loin ». Vouloir ouvrir aux jeunes les lieux dits de culture est une tâche sans fin. Il faudra encore attendre quelques années pour que la rénovation du vaste mausolée qu’est le Théâtre municipal soit achevée, lui donnant des airs plus pimpants. Au propre comme au figuré, car on attend avec impatience le retour de la musique et de la vie dans ces lieux.

Maëlle Poésy, la nouvelle directrice du Parvis Saint-Jean, autre temple de la culture, mise sur les jeunes et sur le mythique festival Théâtre en mai (voir plus loin) pour leur offrir une cour de récréation et un ensemble de créations destinées à mieux coller à leur monde.

Il ne faudrait pas pour autant oublier les vieux amoureux du théâtre au sens large qui ont hâte de baisser les masques pour pouvoir profiter des spectacles de la vie culturelle. Printemps des arts, de la musique, du théâtre, les mois qui viennent seront décisifs… Sortir dans les salles, on a en envie, mais pour voir quoi ?

La surprise, en mars, ce fut de voir jeunes et vieux se promener, l’air réjoui, dans les salles du Consortium pour l’expo évènement Tursic & Mille, qui a réconcilié certains avec l’art contemporain. Inattendu et jouissif. Focus. GB

À L'AFFICHE Exposition Tursic & Mille au Consortium © DR
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Dijon must art

Et si le Consortium intégrait la Cité de la Gastronomie ?

Le Consortium s’est ouvert à la vie et à une certaine légèreté qui lui faisait défaut avec l’expo consacrée à Ida Tursic et Wilfred Mille. Un couple provocateur bien connu des Dijonnais pour des peintures à quatre mains qui en ont perturbé certains, sur le plan érotique déjà. Ils ne se sont pas assagis pour autant en quittant Dijon, la preuve, il su t de regarder de près les portraits comme les paysages de cette nouvelle expo qui justi e que vous traversiez Dijon pour aller vous perdre rue de Longvic, dans un environnement n’incitant pas à la rigolade.

On sait que le maire de Dijon est un dèle du Consortium, qu’il rêve, avant la n de son mandat, d’en faire un des grands musées d’art contemporain de France. Notre maire écolo-bâtisseur, à défaut de pouvoir créer un méga-écoquartier entre l’ancienne usine Terrot et les allées du parc, aurait pu pro ter de la métamorphose de l’ancien hôpital général pour installer le Consortium… au cœur de la nouvelle Cité.

Cité des arts et de la gastronomie, ça aurait eu de la gueule. Puisqu’une place a été libérée, on aurait pu remplacer la salle de cinéma d’art et d’essai non construite par un Consortium tout neuf, ou une annexe de l’actuel, si l’on voulait conserver l’ancien pour les bureaux et les collections.

La capitale de la moutarde aurait pu afficher la couleur

On aurait pu jalonner le parcours entre la gare et la Cité, entre deux pieds de vignes, d’œuvres de cet art « comptant pour rien » qui prend une place de plus en plus grande dans nos vies. Pas besoin d’aller encore chercher Buren ou d’autres artistes se vendant déjà très bien, et très cher. Mais entre les streetartistes et les anciens des Beaux-Arts qui peinent à se faire connaître, on aurait eu du monde pour donner de la couleur au béton.

Des expos alimentaires pour certains, justement, on serait dans le thème, car on a des stylistes, des créateurs doués qui ont besoin d’une vitrine. Ils auraient pu s’éclater autour d’un pont de chemin de fer pétant de couleur, donnant envie au visiteur de s’engou rer dans cette rue Monge qui attend une bonne fée culottée (ou pas, d’ailleurs, on n’est pas prude).

Le Parvis de l’ancienne église Saint-Jean pourrait renaître avec la transformation du quartier Monge, devenu semi-piétonnier, la statue de Bossuet arrêterait de faire grise mine, etc. Oui, dommage que le Consortium ne se soit pas installé au cœur de la cité de la Gastro, au lieu de rester à la porte de la cité des Ducs. GB

"Tenderness", le titre de l’exposition de Tursic & Mille au Consortium Museum, résonne dans nos oreilles comme un mot doux qui accompagne parfaitement les personnages sympathiques de leurs toiles, l’attendrissement déclenché par leurs « bichons mobiles » ou encore la splendeur de leurs paysages étoilés.

À Dijon, chaque salle d’exposition se voit ainsi dédiée à une série de peintures spéci que, évocatrice de l’étendue de l’œuvre de ces deux artistes qui se plaisent à dire qu’ils peignent à quatre mains. Ida Tursic, née à Belgrade en 1978, et Wilfried Mille, né à Boulogne-surMer la même année, ne sont pas des nouveaux venus en Bourgogne. Diplômés de l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon, cela fait maintenant plus de 20 ans qu’ils s’amusent à expérimenter la peinture et tous ses sujets : du style hyperréaliste qui les a rendus célèbres dans les années 2000 à des scènes de genre tirées d’un répertoire résolument kitsch. Lauréats du Prix Ricard en 2004 et nommés au Prix Marcel Duchamp en 2019, le duo a bien évolué depuis ses années dijonnaises et peut se féliciter d’une renommée désormais

internationale – certaines des toiles exposées partiront d’ailleurs en Allemagne pour une exposition dans leur galerie berlinoise cet été. Au Consortium Museum, Tursic & Mille ont réalisé de nouvelles œuvres spécialement pour l’occasion (Lapin Ture, L’Hallali Ho La La…) ; toiles dans lesquelles d’amusants jeux de mots côtoient des références à l’histoire de la peinture. Leur intérêt pour la culture du mauvais goût semble sans équivoque, notamment dans l’avant dernière salle qui allie les thématiques chien et fromage, une association tout aussi inédite que frivole. Car nalement, le sujet n’est pas grand-chose dans l’œuvre de Tursic et Mille ; où alors rien de plus qu’un prétexte pour expérimenter le médium de la peinture, toujours avec gourmandise, dans des terrains inconnus. Et c’est avec grand plaisir qu’on savoure le résultat, présenté jusqu’au 22 mai 2022 au Consortium Museum !

• Visite commentée gratuite et sans réservation tous les vendredis à 18h30.

Consortium Museum

37 rue de Longvic - Dijon

03 80 68 45 55 - www.leconsortium.fr

CULTURE + DIJON MUST ART
Cheeeese ! L’expo-évènement du printemps : Tursic & Mille au Consortium Muséum 21

Théâtre, musique et Poésy

Formée au Théâtre national de Strasbourg, la comédienne, auteure et metteuse en scène Maëlle Poésy est aujourd’hui la nouvelle directrice du Théâtre Dijon Bourgogne. Une région et une ville qu’elle connaît bien : Crossroad, sa propre compagnie, est née en 2011 à Dijon. OM

Son premier spectacle fut présenté pour éâtre en mai, dans un Parvis alors dirigé par François Chattot. Elle y a rencontré la future administratrice de sa compagnie. « Je suis très liée au TDB, avec un long travail de résidence, de formation et de création à Dijon et en Bourgogne, et je reste une artiste avant tout, avec plusieurs projets devant moi. J’ai la particularité de travailler sur la réalisation de lms, de performances avec des plasticiens, sur des formes théâtrales variées. Je vais continuer, c’est le cœur de mon métier. »

De Maëlle Poésy, nous retiendrons le rire clair et profond qui ouvre ses phrases comme des guillemets qu’elle ne referme pas. Et son ambitieux projet artistique. Dans la continuité des actions de Benoît Lambert, l’objectif est d’amener le théâtre à la rencontre du public, avec des propositions passemurailles qui joueront dans les lycées, mais aussi dans le cadre du nouveau projet dans des lieux non théâtraux (MJC, maisons de quartiers).

« L’expérience exceptionnelle du vivant »

Ce nouveau projet du TDB s’articule autour des écritures contemporaines au sens large. Sa particularité est d’avoir associé au projet de direction un auteur et dramaturge, Kevin Keiss. Auteurs et metteurs en scène de théâtre contribueront aux lms en réalité virtuelle réalisés par Red Corner, les chercheurs ouvriront un espace de débat pour

les étudiants et le public sur des thématiques de société. « Les lieux de productions théâtrales sont aussi des lieux de recherches artistiques et j’ai envie de toucher des publics qui n’ont pas le ré exe ou la possibilité de pousser nos portes. Montrer que le théâtre est accessible, enthousiasmant et joyeux. La pertinence du théâtre, c’est l’expérience exceptionnelle du vivant partagé avec un public. L’imaginaire poétique d’un artiste nous permet de prendre de la distance avec ce que nous traversons. Le théâtre permet la critique et la pensée.»

Monter sur scène, ressentir

Le pont est tendu avec les di érentes institutions culturelles de Dijon, mais aussi avec le Conservatoire, et dans la Région. «Avec la Maison Jacques Copeau de Pernand-Vergelesses, par exemple, nous donnerons des formations pour les acteurs en contrat de professionnalisation au TDB, des acteurs sortant d’écoles nationales. Ce lieu sera aussi ressource pour les auteurs et autrices associés. » Avec la Minoterie, son équipe planche sur les spectacles à voir en famille : « l’expérience du théâtre, ça peut démarrer par voir un spectacle avec ses parents et en parler. Voir des gens monter sur scène, ressentir ce que ça fait de créer et jouer ensemble. La programmation peut faire écho aux problématiques que traversent les jeunes, leur donner accès à des imaginaires qui n’existeront jamais en numérique puisqu’ils ne peuvent vivre que sur des plateaux. »

Tous au théâtre, en mai

éâtre en mai est un rendez-vous printanier essentiel entre Dijon et le TDB. Ce festival est aussi un héritage précieux des directions qui m’ont précédée et j’ai à cœur de le préserver tout en lui o rant un nouveau visage. Je sais combien ce Festival est précieux pour les équipes artistiques et pour les spectateurs de Dijon et d’ailleurs. J’ai eu le plaisir sur les dix dernières années d’y présenter la plupart de mes spectacles, je suis consciente de son importance dans le paysage artistique national. C’est pour moi un temps de réjouissance festive, de découvertes artistiques uniques, de partage et de convivialité entre les artistes et les spectateurs.

Je souhaite que le festival soit à l’image des grandes lignes de forces du nouveau projet du TDB qui met en son cœur les écritures contemporaines dans toutes leurs diversités : langages plastiques, chorégraphiques, textuels. C’est pour moi essentiel de présenter le travail de metteur.e.s en scènes et auteur.rice.s vivants qui racontent des histoires du présent. Des histoires qui nous aident à traverser l’époque, à la comprendre, à ré échir nos identités, à les transcender dans une diversité des formes proposées. C’est un Festival que je souhaite faire rayonner dans la ville, avec des propositions hors les murs au cœur de la cité. éâtre en Mai sera aussi l’occasion de venir découvrir les artistes associé.e.s et auteur.rice.s qui accompagneront le public du TDB dans les prochaines années, avec leurs créations mais aussi leurs présences sur le territoire et avec les habitants. Mon parcours de metteuse en scène mais aussi de spectatrice a été jalonné de rencontres essentielles avec des artistes internationaux dont le regard m’a transformé, j’ai très envie que le festival puisse ouvrir grand les bras à des projets internationaux qui donnent à voir et à entendre d’autres réalités que la nôtre. Il me semble essentiel que ce type de propositions puisse croiser celles des équipes émergentes présentes dans le paysage théâtral actuel. J’espère ce festival comme une grande bou ée d’air et de curiosité après ces temps d’asphyxie. Qu’il soit l’occasion de faire se rencontrer des projets qui arment autant la pensée que la joie.

CULTURE + PORTRAIT
Maëlle PoésyP © Jean-Louis Fernandez Dracula Lucy's Dream © Raynaud de Lage La Spire © Raynaud de Lage Le silence et la peur © Simon Gosselin
http://ciecrossroad.fr 22
Théâtre en mai, Festival du 19 au 29 mai.
www.tdb-cdn.com

Du 4 au 7 mai au Grand Théâtre

Julie, de Philippe Boesmans l’évènement lyrique du printemps

Je suis assise en haut d’un pilier que j’ai escaladé en rêve et je ne sais plus descendre.

Julie

Écrite en 1888, Mademoiselle Julie, le drame d’August Strindberg dont est adapté l’opéra présenté à Dijon en mai, a pour toile de fond la nuit de la Saint Jean. Cette fête, qui a inspiré nombre de romans et polars, et qui correspond au solstice d’été, était une célébration de la nature et de la fécondité. Durant cette nuit, la plus claire de l’année, les jeunes lles pouvaient voir apparaître leurs futurs époux en songe, les amants buvaient pour éprouver la force de leur amour, tandis qu’on allumait les feux de joie.

Julie, la lle du comte, va tomber amoureuse, pour son plus grand malheur. L’histoire est connue, et la musique de Philippe Boesmans met son expressivité au service du drame, dont elle révèle les ombres, les non-dits et les mensonges. Julie a été créée en 2005 à La Monnaie avant d’être reprise l’été suivant au Festival d’Aix-en-Provence.

Un évènement qu’on est heureux de revivre aujourd’hui, sur la scène du Grand éâtre. Metteuse en scène et plasticienne, Sylvia Costa va la transformer de nouveau en un lieu de rituel mystérieux, libéré des lois de la réalité. Pour découvrir la distribution, et les secrets de cette reprise très attendue, rendez-vous sur le site : opera-dijon.fr

19 → 29 Mai 2022 festival cdn td B théâtre dijon B ourgogne centre dra M atique national infos résa 03 80 30 12 12 td B -cdn.co M 19 → 29 Mai 2022 festival cdn infos résa 03 80 30 12 12 td B -cdn.co M 19 → 29 Mai 2022 festival td B théâtre dijon B ourgogne centre dra M atique national création graphique © Brest Brest Brest photo © Jean-Louis Fernandez
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Julie © Jean-Louis Fernandez

La dose culturelle

Assis, debout, couché, scanné, masqué, démasqué, testé, retesté et sur-testé, c’est franchement pas facile de s’y retrouver en ce moment. Les règles changent aux gré des humeurs présidentielles. Culturellement on se fait malmener ; les annulations et les reports tombent comme des dominos. Mais avec les beaux jours qui reviennent on peut espérer quelques éclaircies. Voilà quelques dates qui vont mettre un peu de culture dans ton printemps. Par Edouard Roussel

▲ Du 17 au 30 avril. Gros Sirk.

Meilleur event électro dijonnais, le Sirk revient en forme et il en a gros : Helena Hau , Jennifer Cardini, Derrick Carter, SKATEBÅRD, u.r.trax, MIIMO, Païkan, KONIK, Fabzeu, P’tit Luc, Luciano... p ou, le dance oor va trembler à la Vapeur, à la Péniche Cancale et au Boulodrome. Plus d’infos sur : lesirkfestival.com et sur le facebook du festival.

▲ 9 avril. Drôle de zèbre.

Il cartonne sur scène comme sur youtube, le standupper Paul Mirabel passe au Cèdre de Chenôve raconter ses aventures contemporaines twistées jusqu’à l’absurde. On se marre d’avance.

Plus d’infos sur : cedre.ville-chenove.fr

▲ Jusqu’au 22 mai. 4 Fantastiques. Nouvelle saison, nouvelle expo au Consortium. 4 artistes et 4 approches à découvrir : les allégories fantastiques d’Elizabeth Glaessner, le baroque postapo de Sergej Jensen, les portraits transgéniques de Nathaniel Mary Quinn et les peintures trash-pop du couple Tursic & Mille.

Plus d’infos sur : leconsortium.fr

▲ 22 avril. Enjaillement.

Remarqué en 2018 avec son premier disque Darlène en 2018, le volubile Hubert Lenoir revient à Dijon avec son petite nouveau : Pictura de Ipse. Pépite sur le cookie, il y aura même le groupe Supermusique de qualité en première partie !

Plus d’infos sur : lavapeur.com

▲ Du 4 au 6 avril. Playback.

On s’emmerde sec à Marne-la-Vallée, alors on s’invente des histoires plus excitantes que les fables de Mickey. La pièce de théâtre la Chanson a tout l’air d’un conte de fées déglingué : quand un concours de sosies vire à la comédie de l’absurde contemporain. A voir !

Plus d’infos sur : tdb-cdn.com

● Du 14 au 30 avril. Prise de CirQ’ !

On est bien content que ce festival consacré aux arts du cirque revienne au printemps. L’asso CirQ’ôn ex a déjà lâché deux noms  de la programmation: Oraison, de la fantastique Cie Rasposo et Le Pas Grand Chose de Johann Le Guillerm. Ça promet. Guetter la prog’

Plus d’infos sur : cirqonflex.fr

▲ 13 avril. Stabat Mater.

Plus connu pour ses opéras, Rossini a composé quelques musiques sacrées à la n de sa carrière.

L’Audito a la judicieuse idée de jouer son Stabat Mater à l’église Notre-Dame avec l’ensemble du chœur de l’Opéra de Dijon.

Plus d’infos sur : opera-dijon.fr

● 14 mai. Culture.

Amateurs des beaux-arts rejouissez-vous, ce soir c'est la nuit des musées avec moult expositions et moult occasions de découvrir les lieux d'expo dijonnais by night. Pro tez-en c'est gratos. Plus d’infos sur : dijon.fr

● Du 10 au 15 mai. Opéra bouffe. Nan, alors ça se mange pas, mais ça s'écoute avec gourmandise. Voilà la nouvelle prod de l'opéra de Dijon : Don Pasquale de Donietti sur un livret de Ru ni. Une comédie facétieuse avec un oncle bou , un neveu amoureux et une bien-aimée futée. Ca va être fameux.

Plus d’infos sur : opera-dijon.fr

CULTURE + AGENDA
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▲ 20 avril. Birking Melody.

Après douze ans d’attente, les fans de Jane Birkin ont été comblés : un nouvel album (arrangé par Étienne Daho) et une tournée où s’entremêlent nouveautés et reprises de Gainsbourg revisitées. Réjouissez-vous, elle passe par l’Ecrin de Talant !

Plus d’infos sur : lecrin.talant.fr

▲ 4 mai. Take me out.

Pour accompagner la sortie de leur maxi best-of Hits to the Head, les Franz Ferdinand partent en tournée, passent par Dijon remplir le Zénith. S’ils jouent tous les hits qu’ils ont commis en vingt ans de carrière, la soirée va être longue. Plus d’infos sur : zenith-dijon.fr

ce n’est pas l’œil qui voit, c’est l’esprit

▲ 27 avril. Soirée de Gala.

Depuis quelques temps déjà le facétieux chroniqueur de France Inter et de Quotidien s’est lancé sur scène. Avec son deuxième spectacle, Vincent Dedienne joue sur le sensible et la bre nostalgique sans cesser d’être impertinent et fantasque jusqu’à l’absurde.

Plus d’infos sur : cedre.ville-chenove.fr

▲ 21 mai. Légende.

Le fameux Peter Hook, bassiste et compositeur dans des petits groupes (Joy Division et New Order) dont plus personne ne se souvient, passe à Dijon ! Si tu sens un début d’excitation c’est normal, attends la suite : Peter et ses Light vont jouer les albums Unknown Pleasures et Closer dans leur intégralité. Voilà, voilà… plus besoin d’aller à Manchester, c’est Manchester qui vient à toi.

Plus d’infos sur : lavapeur.com

▲ 13 mai. Fast et Furieux.

Grosse soirée Punk-psycho-garage aux Tanneries avec 4 groupes bien déjantés : les Washington Dead Cats (Paris), Happy on the Road (Angers), Garage Head (Dijon) Spazzz (Dijon). Bref, le genre de soirée qui va bien lancer ton week-end.

Plus d’infos sur facebook : @les.tanneries

▲ 28 et 29 mai. Carbu.

Week-end de débauche pétrolière au circuit de Prenois : les coupes Moto légende. Pour les esthètes c'est un rêve éveillé : s'énivrer de l'odeur de l'essence en caressant du regard les chromes rutilants. Proust en rêvait, Moto Légende vous l'o re : un moment d'éternité suspendu dans les vrombissements des moteurs. Plus d’infos sur : coupes-moto-legende.fr

● 9 juin. Glassique !

▲ Du 11 au 12 juin. Vyv(ement).

Gros week-end de bamboche à la Combe à la Serpent : Mieux que la fête de la musique, le Vyv revient avec une prog' très emballante : Idles, M.I.A., Massive Attack, Sopico et même Véronique Samson. Y en aura pour tout le monde et pour tous les goûts. Plus d’infos sur : https://vyvfestival.org

Leur tournée d’anniversaire pour les trente piges de Ginette a été un peu contrariée par la CoVid mais qu’à cela ne tienne, les Têtes Raides ont la tête dure. Ils viennent jouer à Chenôve leur best-of et même quelques compos de leur nouvel album. Plus d’infos sur : cedre.ville-chenove.fr

Cocteau, Philip Glass et les sœurs Labèque voilà les ingrédients d'un concert qui s'annonce excellent. Les sœurs pianistes vont interprêter la sublime partition des Enfants Terribles du célébre Philip Glass, inspirée du roman de Jean Cocteau sur les mystéres magnétiques de l'adolescence. Plus d’infos sur : opera-dijon.fr

▲ Du 2 au 6 juin. Bibliothérapie. Et revoilà le festival Clameur(s). Au programme de cette dixième édition sur le thème de l'utopie : des rencontres avec une trentaine d'autrices et d'auteurs, ateliers plastiques, d’écriture, ré exion, projections et expositions, parfois ludiques mais toujours pédagogiques. Plus d'infos sur : clameurs.dijon.fr

● 21 juin. Doliprane 1, Musique 0.

Ah la fête de la musique, cette soirée improbable où d'une rue à l'autre on passe d'un bal musette à de la Doom Techno. Un joyeux bordel dont l'intérêt consiste à éviter les groupes de reprises de Jean-Jacques Goldman ou de nir dans une chorale d'ivrognes. Pas de bol, cette année la cacophonie générale tombe un mercredi. Plus d’infos sur : Amplifon.com

2 juin. Anniv’.
EXPOSITION du 21.02.22 au 21.02.22 LIEU APPROCHES SENSIBLES DES TERRITOIRES DE BOURGOGNE Du 12 mars au 28 mai 2022 Latitude21 33 rue de Montmuzard, Dijon www.latitude21.fr

MIAM

L’expo gourmande du Jardin de l’Arquebuse ►

Le nouveau parcours végétal « Jardin botanique des saveurs et des cépages, des origines à demain » (à partir de mai) conduit le visiteur a amé de culture jusqu’à l’exposition « Je mange donc je suis », conçue par le Musée de l’Homme à Paris, agrémentée à la « sauce dijonnaise » !

Cette exposition restitue les recherches actuelles menées par les scienti ques du Muséum national d’Histoire naturelle mais sa présentation à Dijon permet de mettre en lumière celles menées par les organismes de recherches dijonnais. En quoi l’Homme, en tant qu’espèce, se dé nit-il par ce qu’il mange ? Quels sont les impacts environnementaux liés à la production de ressources nécessaires pour nourrir l’humanité d’aujourd’hui et celle de demain ? Et si nous consommions la nature autrement ? Quels sont les enjeux contemporains et futurs à l’échelle mondiale, des modes de production et de consommation alimentaires ? Et nous, quelles sont nos pratiques alimentaires ? Autant de questions abordées à travers une expérience de visite singulière, à la croisée des chemins entre passé, présent et avenir. Nourriture, cultures et nature, art et science… l’alimentation nourrit les estomacs, les esprits et les imaginaires.

L’HOMME À L’OURS ►

Jardin de l’Arquebuse - Planétarium

14 rue Jehan de Marville.

Rens : 03 80 48 82 00 museum@ville-dijon.fr www.ma-nature.dijon.fr

◄ l’AN XX, Charogne !

Bienvenue dans l’univers de Thierry Binoche

Les plus grisonnants s’en souviendront, il a parcouru toutes les scènes de BFC pendant les années 70 et 80 en devenant plus tard journaliste et chroniqueur de référence dans le monde culturel dijonnais et bisontin. A 67 ans, il signe son premier CD en solo, mûrement abouti après plus de deux ans de travail, avec la collaboration de Jean Paul Germonville pour les paroles et Marie Vindy, auteure de polars bien connue sur le titre éponyme de l’album « Charogne ». 13 titres qui ne trahissent pas les in uences rock du Monsieur !

En vente chez BLACK MARKET, 59 rue Berbisey Dijon ou sur bandcamp.com

On ne pouvait pas passer à côté de cet hommage inattendu pour célébrer le centenaire de l’ours de Pompon. Inattendu car cette pièce va être présentée à Saulieu, la ville natale du sculpteur, dans l’église Saint-Saturnin, du 3 au 8 mai. Mais surtout parce que le texte a été écrit par Jérôme Robart, entre deux tournages (oui, l’acteur de la série Nicolas Le Floch, que vous avez pu revoir dans plusieurs polars du samedi soir !).

Une pièce mise en scène par l’auteur lui-même, devenu un amoureux du Morvan où il revient chaque été créer un festival avec sa troupe, à Saint-Germain de-Mauléon.

Une pièce qui évoque les lendemains de la première guerre mondiale, et la vie que le pauvre Pompon, mal aimé de ses concitoyens, incompris, menait à Paris. Une vie dure qui allait changer lorsque ses copains artistes le poussèrent à revenir aux sources de sa sculpture, et à tailler ces animaux qui allaient le rendre célèbre. En commençant par cet Ours blanc en taille monumentale qui sera la vedette de l’exposition en 1922.

Résa auprès de l’Office du Tourisme de Saulieu 03.80.64.00.21

CULTURE +
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Jérôme Robart © DR François Pompon © DR

Les Lunettes officieLLes Patrouille de France

Avec des montures et des verres labellisés, fabriqués en terres jurassiennes par le lunetier Cémo et l’expert du verre solaire Dalloz Créations, les lunettes Patrouille de France ne peuvent pas être plus locales. C’est la garantie d’une paire de qualité et durable.

Fidèles au style emblématique des lunettes des pilotes, leur style aviateur est indémodable. Les montures en métal ou en acétate apportent robustesse et maintien quand les verres d’origine vous assurent protection et confort. Disponibles uniquement en solaire avec des verres d’origine, des traitements supplémentaires peuvent être ajoutés selon vos besoins (correction, polarisation, protection lumière bleue ou infrarouge…).

Des lunettes d’excellence made in France qui vous sont proposées en exclusivité à Dijon chez Optique Renardy. Retrouvez toute la gamme de modèles mixtes ATHOS, en référence à l’indicatif radio de la patrouille, disponibles dans différentes tailles et coloris.

PATRICK FRÉMONT FAIT L’ŒUF !

Petite devinette pour vous mettre de bonne humeur : que prépare pour Pâques Patrick Frémont ?

Regardez bien la photo pour laquelle a posé notre Monsieur Pompon dijonnais. Le sosie, en plus grand, du grand sculpteur de Saulieu (même barbe, même accent !) va réaliser des chocolats pour petits et grands dont il n’a pas voulu dévoiler le contenu (facile, regardez bien !) ni le contenant (encore plus facile).

Le premier qui aura trouvé aura droit à une photo dédicacée par le grand homme ou un dessin de sa petite lle, plus intéressée en fait par chocolats que par les animaux et poissons 100 % Côte d’Or (!) choisis par le boulanger-pâtissier préféré de ces dames pour faire l’œuf, avant Pâques.

● MAISON FRÉMONT

23 rue Verrerie, et nulle part ailleurs. Tlj sauf lundi 7h-19h.

PUBLIREPORTAGES ▲
● Optique RenaRdy. 16, rue Charrue.
03 80 30 23 09. Lundi de 15h à 19h, du mardi au samedi 9h à 12h et de 14h à 19h. entre midi et deux sur rendez-vous.
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en eXcLusiVite cHeZ oPtiQue RenARDY

Le tourisme en question (s)

Quel (office de) tourisme demain ? À quelques jours de l’ouverture d’une Cité plaçant Dijon dans le Top 20 des villes européennes à visiter cette année, rencontre avec deux femmes ayant la charge d’un secteur essentiel de notre économie, pour l’une, et de l’international, pour l’autre.

La présidente de l’OT, Sladana Zivkovic, en tant qu’adjointe au tourisme et aux relations internationales, a participé à la mise en place de l’image culturelle et gastronomique que la ville veut se donner, en ce printemps 2022 où d’autres migrations que les ux touristiques retiennent l’attention de tous.

« L’arrivée de réfugiés a mobilisé toutes les énergies, en mars, ce qui n’a pas empêché l’équipe en place de ré échir sur l’avenir du tourisme, avec ses partenaires, d’intégrer de nouveaux produits et de peau ner une campagne de com qui devrait démarrer prochainement ».

On sera ravi de voir aux abris bus d’autres panneaux que ceux prônant de la malbou e lorsque le village gastronomique ouvrira ses portes, au sein de la Cité. Mais ce sont d’autres images qui se bousculent pour l’heure dans la tête de celle qui a dû assurer l’interim de l’o ce, en attendant l’arrivée d’une nouvelle directrice.

Une capitale internationale, bonne affaire pour Dijon

Pourquoi avoir choisi Cordula Riedel pour prendre la direction de l’o ce de tourisme de Dijon Métropole alors que les questions concernant ce secteur sont nombreuses, après deux années qui ont vu les demandes, les goûts des visiteurs changer ? « D’origine allemande, sa double culture et son expérience européenne ont beaucoup plu, et elle a dirigé une association regroupant plus de 700 centres de Congrès, ce qui est prometteur pour une ville comme Dijon reconnue désormais à l’international ».

À quoi songe Sladana ? Au tourisme d’a aires, qui a pâti du Covid ? À la future installation de l’OIV, l’Onu du vin à Dijon ?  « Notre but, ce n’est pas de faire des a aires, c’est d’inciter les personnes venant en séminaire de mieux découvrir Dijon. La venue de 16 ministres européens en mars a conforté notre image de capitale internationale. »

Rien n’a ltré vraiment sur ces travaux, le moment n’était pas forcément le mieux choisi : « On verra les résultats plus tard, c’étaient des travaux à huis clos. »

Une cité ouverte sur le monde… et vers Dijon et sa région

La chance de Dijon, en 2022, c’est d’ajouter la CIGV au panier des visiteurs venant en train ou en voiture. En attendant le retour des bus de Chinois ? Sourire. « On va s’intéresser à la clientèle européenne qu’on a su déliser ces dernières années. » 15 personnes en plus pour un nouveau point d’accueil au sein du CIAP et à l’entrée de la Cité, a n de diriger les nouveaux arrivants vers le centre-ville ou sur la côte. « La Cité n’est pas une citadelle, on peut la découvrir en toute liberté, en sortir pour visiter le centre et revenir ensuite. » Reste à aménager la rue Monge. Ce qui n’est pas du ressort du tourisme, quoique...

Brève rencontre avec Cordula Riedel , ●

La première fois depuis longtemps qu’on voit une directrice d’office travailler tard sur ses dossiers, en passant rue des Forges. Question de caractère ? Et pourquoi Dijon, après Strasbourg et Biarritz, en dehors du fait qu’on est à mi-parcours ? Brève rencontre avec celle qui vient d’arriver.

E ectivement, peut-être une question de caractère… Mais je dirais surtout de « passion » : une passion débordante pour ce métier, le secteur du tourisme, les femmes et les hommes qui le constituent. La lière touristique est, surtout ces dernières années, un secteur en perpétuelle transformation structurelle et demande de gros e orts en termes de veille et d’analyse. Il faut savoir faire preuve d’une large réactivité et exibilité. Cette constante remise en question apporte une motivation qui nourrit largement cette passion.

Soit dit en passant, je suis encore dans une phase de prise de poste et d’immersion. Il me reste donc encore beaucoup d’informations à absorber, beaucoup de réunions et de rencontres à faire. Je souhaiterais vivement pouvoir rencontrer aussi rapidement que possible les di érents acteurs de la destination, mais cela nécessitera un peu plus de temps que j’aurais aimé.

Pourquoi Dijon ? Mais tout simplement parce que

la nouvelle directrice de l’OT Dijon-Métropole

Dijon ! Je pose mes valises dans une destination vers laquelle de nombreux projecteurs sont tournés, une destination en pleine évolution et dont les projets touristiques correspondent à mes goûts personnels. Tout cela, dans un département et une région dont les atouts sont indéniables !

Un nouvel office à l’entrée de la Cité de la Gastronomie, quelle fonction ? Différent des précédents ?Comment le monde des offices évolue-t-il ? Comment Dijon va-t-elle évoluer ?

En raison de sa spécialisation en matière d’accueil et d’information, les missions d’accueil et de billetterie ont été con ées à l’O ce de Tourisme. Nous aurons donc deux équipes sur place. L’équipe « Destination », composée de conseillers en séjour, prendra place dans notre 3e point d’accueil à l’entrée du 1204 (le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine). Elle o rira les mêmes services d’information et de réservation aux visiteurs que nos autres points d’accueil. L’équipe « Cité de la Gastronomie » prendra place dans le hall d’entrée de la cité. Elle assurera l’accueil et la billetterie des di érents espaces du site. Toutes ces équipes représentent donc plusieurs recrutements additionnels et la formation des nouveaux collaborateurs.

Tourisme d’affaires, on repart à zéro ou presque ?

Quels atouts offre Dijon ?

Le tourisme d’a aires n’est pas un sujet nouveau à Dijon et accueille par ailleurs des événements professionnels depuis de nombreux années. En revanche, ce secteur a besoin de redémarrer après deux années « COVID » et nous espérons tous que la situation générale permettra rapidement le retour d’une activité « normale ».

De plus, avec ses atouts, Dijon présente un réel potentiel de développement en matière de tourisme d’a aires. De nouveaux hôtels vont s’ouvrir, o rant la possibilité d’accueillir plus facilement des manifestations de grande envergure.

L’amélioration des infrastructures d’accueil des congrès et des salons est actuellement à l’étude, le choix du gestionnaire de ces infrastructures doit intervenir avant la n de l’année 2022, la question de la création d’un bureau des congrès se pose…

Autant de chantiers passionnants, qui participeront au développement de ce secteur particulièrement intéressant en terme de retombés économiques, puisque le panier moyen d’un visiteur « a aires » est en générale considéré par les destinations comme supérieur au touriste « loisir ».

Cordula Riedel et Sladana Zivkovic © RP
LIVING IN THE CITY - INTERVIEW 28

Activités Activities

Visites Tours Dégustations

Transports

Transports

Tastings

Musées

Museums

24h 48h 72h

Réservez

Le Dijon City Pass vous offre un accès dans plus de 30 sites et monuments du patrimoine bourguignon. Inclus : tour Philippe le Bon, château du Clos Vougeot, abbaye de Fontenay, musées, monuments et châteaux, une visite de ville au choix, 8 dégustations de vin en

cave et caveaux, 9 dégustations de produits gastronomiques régionaux, les transports en commun gratuits, la location de vélo et des réductions conséquentes. Et dès mai 2022 la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin !

Rendez-vous à l’Office de tourisme, rue des Forges, pour obtenir votre Dijon City Pass ou réservez-le directement sur www.destinationdijon.com sur www.destinationdijon.com

Nakatan

On a un peu la grise mine en ce moment… Comment lutter contre et apporter un peu de soleil dans nos vies ? En prenant rendez-vous chez Nakatan !

C’est une douche bronzante avec des produits naturels et bio qui vous donnera un teint hâlé naturel immédiat, sans risque pour la peau et celui-ci durera entre 7 et 15 jours.

Vous pourrez juste faire le visage ou le corps entier. Récemment j’ai fait le visage. Effet bonne mine assuré ! Être bronzée toute l’année, sans danger, c’est possible !

Sur cette photo j’avais fait le corps entier. L’effet est vraiment naturel. Je suis habituellement aussi blanche que la neige.

@na_ka_tan 06.03.68.05.46

Loubaska les carnets de

Instagrameuse à ses heures perdues, cette Dijonnaise d’adoption a partagé les adresses où elle aimait se rendre. Découvrez ses coups de cœur du moment.

27db

J’ai rencontré Baptiste par pur hasard alors qu’il faisait une dégustation chez Jeannine Shop, Rue Jeannin. Intriguée par ses jolies bouteilles de boissons spiritueuses, aux saveurs originales, je les ai goûtées. J’aurais parié que j’allais préférer la « Pop cornBetterave », la « framboise poivron » est finalement sortie vainqueur.

Ces boissons artisanales alcoolisées à 29% sont toutes passées en fût de Musigny ou Chardonnay avant mise en bouteilles, toutes numérotées, datées, étiquetées et cirées à la main. Baptiste travaille au plus proche de la nature et des producteurs locaux. Douces, justement sucrées et originales, c’est une vraie réussite.

Il m’annonce qu’une nouveauté va sortir : un gin de plantes cueillies autour de Dijon.

En vente chez Jeannine shop, Papilles Épicerie, Trirox, Dingovino, la source du vin ou via son compte Instagram.

www.atelier27db.com

@atelier27db

Mercerie Mimosa

De la laine de toutes les couleurs pour vous tricoter un pull tout douillet.

Je ne suis pas du tout couturière mais j’adore cette boutique.

Vous y retrouverez tout ce qu’il vous faut pour la couture, le tricot, la broderie, le crochet.

Ils organisent divers ateliers dans la boutique (retrouvez les dates sur leur site internet).

mercerie.mimosa

11 rue Auguste Comte

www.merceriemimisa.fr

Kanom

La folie des donuts débarque à Dijon. Kanōm, c’est « sucrerie » en thaïlandais. « Partenaire de cream », « creamynel » « cream passionnel ». Derrière ces jolis jeux de mots se cachent des donuts plus que gourmands…

On y trouve aussi des maki crêpes, des waffle sticks. Tout est à emporter.

Le dimanche, ils proposent des brunchs avec des buns oeuf, cheddar, bacon en commande sur Ubereats uniquement.

C’est aussi beau que bon !

@kanom_licious 76 rue Monge

Mu body arts

Les piercings, comme les tatouages ne se passent pas de mode. Ne confiez pas vos oreilles à n’importe qui, faites appel à des professionnels pierceurs. Toute l’équipe Mu est au top, sympathique et rigoureuse.

Anne m’a fait ce piercing discret et élégant avec des bijoux de qualité il y a un an. J’en suis ravie. Concernant le tatouage, ils invitent régulièrement des tatoueurs du monde entier afin de vous faire tatouer par les meilleurs.

Mu body arts - 42 rue Guillaume Tell @mubody

Makila - Épicerie basque

Ah le sud ouest… ! Les jolies plages, les vagues de l’océan et surtout la gastronomie basque ! Vous aimez y passer vos vacances et vous êtes, comme moi, nostalgiques ? Makila est là pour vous redonner de sourire.

De bons produits basques, jambons, du piment d’Espelette à toutes les sauces.

C’est comme si on y était !

@makila.dijon 23 Rue Musette

LIVING IN THE CITY - LOUBASKA
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Showrooms, le Pompon sur la mode dijonnaise

Si vous ne connaissez pas encore cette adresse mode mixte nichée au cœur de Dijon, la balade au cœur de l’univers de Laurent est incontournable : des marques pointues, des sélections uniques, des mix and match parfaits de saison en saison. Pour la femme comme pour l’homme, Laurent Hennebelle, qui incarne le concept, s’attache à dénicher la pièce qui fera la différence, de l’accessoire (chaussures, ceintures, sacs à main et même chaussettes !) jusqu’à l’incontournable icône de votre dressing. Showrooms, c’est plus qu’une simple boutique ; du reste Laurent propose des sessions de coaching sur-mesure.

Ouverture le lundi 14h-19h. Du mardi au samedi 9h-12h et 14h-19h ou sur rendez-vous.

46 Rue Amiral Roussin 21000 Dijon 03 80 49 90 76 06 87 73 22 30 showrooms-dijon.com
Showroomsdijon showroomsdijon
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Bohème

Une jolie boutique dans la plus jolie rue de Dijon. Des décorations originales d’inspiration bohème, brute, campagne.

J’ai été surprise par les prix que j’ai trouvés très abordables par rapport au standing de la boutique. La vaisselle est sublime.

Bohème

@boheme_deco_dijon

21 rue Verrerie

Sybille By Aline

Aline, la douce Aline. Connue sur les réseaux sociaux pour ses dessins mode et ses princesses Disney, elle est avant tout une graphiste et illustratrice de qualité.

Elle saura créer un logo et une identité visuelle à votre image pour votre entreprise, personnalisera vos fairepart mariage, baptême, naissance, illustrera vos amis à merveille (comme sur cette photo).

Elle propose une multitude de jolies choses personnalisables et originales.

Sur Instagram et Tiktok elle réalise de superbes vidéos de son travail minutieux.

@sybillebyaline

www.sybillebyaline.fr

Ex voto

S’il y a bien une décoration ultra à la mode c’est celle-ci : les ex voto !

Avec ou sans miroir, ceux-ci sont les vrais, fabriqués artisanalement au Mexique.

Ce sont des décorations en métal martelé, souvent issue du recyclage (de cannettes ou de boîtes de conserve).

Magasin moderne 12 Rue du Chapeau Rouge

U r bubble

Victoria et Romain ont une vraie passion pour le bubble tea, à tel point, qu’ils ont décidé d’en faire un concept.

Cette boisson d’origine Taïwanaise est très en vogue depuis quelques années. À base de thé noir ou vert, sirop et petites perles comestibles, il se boit chaud ou froid et peut être accompagné de lait. Le traditionnel contient des perles de tapioca (mon préféré) mais on peut y ajouter des perles de fruits. Vous aurez de multiples choix de combinaison chez ces spécialistes du bubble tea.

@ur.bubble 27 rue des Godrans

Pai sho

Amaury, amoureux du thé, dégote pour nous les meilleurs thés. Si vous avez une hésitation, il saura vous conseiller et trouver le thé de vos rêves.

Saviez-vous qu’il organisait des dégustations de thés ? Un voyage assuré et un moment fort sympathique. Par ailleurs, le midi vous pourrez y déguster des tartes ou tartines délicieuses, avec une petite salade.

Pai Sho 54 rue des Godrans

Lip blush

Ce maquillage semi-permanent des lèvres va faire parler de lui. Vos lèvres manquent de couleurs ? Vous ne les trouvez pas bien tracées ?

Sur cette photo, la dermopigmentation vient d’être effectuée et est donc un peu foncée mais d’ici une quinzaine de jour, l’effet sera ultra naturel. La couleur sera définie en fonction de vos lèvres et de vos envies.

Le contour n’est pas marqué mais fondu, pour un résultat subtil.

@emyandmakeup www.emyandmakeup.fr

Manavasoins

À bas les cernes ! Je suis cernée de naissance. J’ai testé toutes sortes de crèmes et astuces pour lutter contre mais je n’ai jamais trouvé quelque chose d’efficace. Jusqu’à ce que je rencontre Anna et son « miracle face ». On entend tous parler du drainage lymphatique Renata França. S’il y a bien un soin tendance en ce moment, c’est celui-ci. Le miracle face est un drainage du visage et un remodelage du visage qui vont permettre de dégonfler, détoxiquer, reoxygéner et illuminer votre teint.

• Coup d’éclat immédiat • Rides, ridules, cernes atténuées • Ovale du visage redessiné • Peau ultra douce • Moment de détente garanti

Elle est venue à bout de mes cernes !

@manavasoins 126 rue d’Auxonne à Dijon - 06.45.50.73.03

LIVING IN THE CITY - LOUBASKA
32
-10€ SUR VOTRE PRESTATION COIFFURE* JUSQU’AU 30 JUIN 2022 Rendez-vous dans votre salon saint-algue.com *Offre valable pour une 1 ère visite sur les forfaits Coupe & Techniques effectués jusqu’au 30 juin 2022. Offre non cumulable avec d’autres offres en cours. Voir conditions en salons. Entreprise IndépendanteMA SARL RCS 429 499 585 39, rue JJ Rousseau 03 80 73 67 14 11, rue du Chapeau Rouge 03 80 30 72 66

C’est pour aujourd’hui et pour demain !

Quoi de plus agréable en ce printemps que de voir des initiatives qui fleurissent, des sourires enfin démasqués ! Et de ne plus s’entendre dire « M… mon masque » ! Entre deux pâquerettes et un chant de merle du Jardin Darcy, Pompon vous propose de vous reconnecter : aux gens, aux odeurs du printemps. Envoyons du LOVE pour écraser la WAR…

▲ On n’est rien sans lien humain : l’heure du Social Bar a sonné !

Des dizaines de visios Zoom, et des centaines de contacts plus ou moins réels sur les réseaux sociaux virtuels : au secours ! Il est temps de tomber les masques et de regagner les lieux de vie où rires et détente redonnent leur éclat et la joie de vivre aux êtres sociaux que nous sommes. Voltaire, disait « il faut cultiver son jardin » : et bien le printemps est là, et avec lui la renaissance des instants joyeux. Ça tombe bien : Le Social Bar Dijon est désormais OPEN !

Bye bye la déprime en solo !

Véritable lieu convivial et festif comme on les aime, ça se passe au 16 Rue Jules Mercier. Dijon rejoint ainsi le réseau actif des Social Bar français après Paris, Strasbourg, Saint-Ouen et Biarritz. Un concept né il y a 6 ans et qui lutte contre l’exclusion et l’isolement social.  Place aux moments de rires et d’échanges.

Que fait-on au Social Bar Dijon ?

On peut y manger en journée, et y trinquer en soirée. C’est après le coucher du soleil que l’on retrouve des soirées solidaires. Ouvert à tous, le Social Bar accueille des personnes particulièrement exposées à l’isolement, (situation de handicap, public éloigné de l’emploi, réfugiés, ou encore personnes âgées). L’objectif d’Eloise Dubuet, aux commandes : développer l’entraide, la sororité et la fraternité.  En incitant la rencontre, Le Social Bar Dijon souhaite devenir un acteur incontournable de l’Économie Sociale et Solidaire en Bourgogne.

Le Social Bar Dijon vous inspire ? Vous trouvez ça génial ? Vous pouvez aider le développement du concept en contribuant sur la plateforme LITA.co. Ensemble, ces deux entreprises font de l’épargne citoyenne un levier d’engagement et un acte militant, tout en permettant au grand public de s’approprier les enjeux de l’inclusion et de la solidarité. Et bien sur rendez-vous au « SB » !

Social Bar . 16 Rue Jules Mercier - Dijon

▲ Pauline et la pierre… Partager l’amour du Patrimoine

Et son talent, elle souhaite le partager. C’est au sein de la Fédération Rempart BFC que Pauline Augras œuvre en faveur du Patrimoine. Passionnée, tailleur de pierre et sculpteur spécialisée dans la restauration de monuments historiques, elle a choisi de donner un sens profond à son métier : «il est important pour moi de transmettre mon amour du métier», aux jeunes et plus généralement à tout type de public. Pour partager son savoir-faire et transmettre les techniques, la Fédération Rempart BFC a créé une vraie dynamique locale en coordonnant des associations qui souhaitent étudier, restaurer, animer, valoriser et transmettre le Patrimoine de manière vivante.

En 2022, ce sont une vingtaine de chantiers qui pourront accueillir 180 bénévoles internationaux. D’édi ces modestes à inscrits ou classés, les chantiers peuvent être de courtes durées, comme s’étaler sur plusieurs années.

Au sein de la Fédération, Pauline anime ainsi « L’atelier itinérant », qui propose la transmission d’un savoir-faire mêlant architecture, histoire, symbolique, art plastique et pratique auprès de tous les niveaux scolaires.

Un atelier qui bouge !

Cet atelier est mobile, et peut se déployer dans les établissements scolaires et permet d’initier les jeunes générations à l’art au travers de di érents supports : pierre argile, savon, enduits. Ces projets sont co-construits en rapport avec les programmes scolaires. Cette démarche positive du « construire ensemble » encourage, développe un œil nouveau sur le patrimoine et sensibilise aux métiers du patrimoine. Pauline souhaite développer l’accès à la culture pour tous et pourquoi pas faire naître des vocations.

Comment mettre en place un atelier ?

Il intervient dans le cadre d’appels à projets, concours ou encore sur demande des enseignants.

Toutes les infos sur Facebook : Fédération Rempart Bourgogne-Franche-Comté

LIVING IN THE CITY - MA PETITE ENTREPRISE Pauline © DR Le Social Bar© DR
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▲ Une seconde vie à vos contenants en verre !

Bocaux&co est né de l’idée de réutiliser astucieusement les bocaux et autres contenants en verre.

Cette initiative est une association de pré guration, créée n mars 2021 par Catherine et Nadeige, deux porteuses enthousiastes et motivées. Avec elles, tout tourne autour des bocaux : il faut les réemployer, en mettant en place un circuit dédié (tri, désétiquettage, lavage…etc.) pour ensuite donner une seconde vie à ces jolis bocaux via leur transformation.

Sympa ! pour pouvoir ensuite les utiliser en mode « petits bocaux dans les grands », le duo de choc propose une formation pour maîtriser les techniques de conservation (on est plus habitués aux Tupperware, pourtant c’est mal) !

La Galerie du Marché

Osez le bijou d’occasion. Faites vous plaisir avec un bijou en or 18k 750 ml de qualité à prix très raisonnable. Tous nos bijoux sont révisés, restaurés et nettoyés à l’ultrason.

Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.

Bijoux Hommes, Femmes et Enfants

En mode expérimentation

En ce moment, vous pouvez contribuer à la phase d’expérimentation de Bocaux&Co en rejoignant un des di érents points de collectes annoncés sur le site internet.

En parallèle, les deux co-fondatrices se mobilisent pour trouver des commerces et lieux publics pouvant élargir les points de collecte. Vous voulez aider Bocaux&Co à se développer ? Très simple : vous apportez vos bocaux vides et la team se charge de les laver (entre autres) pour ensuite les vendre aux professionnels et aux particuliers.  « Et ma bouteille de jus de fruit en verre : ça passe ? » «  Bien sûr que oui ! » (vous pouvez véri er sur l’image de l’article).

C’est le moment de participer à cette étape importante de développement du projet ! Pro tez du grand nettoyage de printemps pour faire le tri et vous débarrasser de vos contenants en verre !  DM

Bijouterie La Galerie du Marché

11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30

Du mardi au samedi : 9h30-12h30 et 14h-19h - Mercredi : 14h-19h Fermé le lundi et le mercredi matin Achats en ligne sur le site bmpdijon.fr

La Banque des Métaux Précieux

ACHAT-VENTE, EXPERTISE-ESTIMATION DE BIJOUX ANCIENS ET CONTEMPORAINS, PARTAGE ET SUCCESSION, PIÈCES, LINGOTS EN OR ET ARGENT, PIERRES PRÉCIEUSES DE QUALITÉ.

‘‘L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion. Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...)’’

La Banque des Métaux Précieux

2 rue de la Préfecture – Dijon

03 80 30 00 06 - www.bmpdijon.fr

Pour découvrir les points de collecte : https://bocaux-and-co.fr/concretement/ Pour venir rencontre l’équipe : 9 rue Maurice Ravel à Dijon. Et sur Facebook.

lundi au vendredi 9h-12h et 14h-18h, le samedi 9h30-12h, l’après midi sur rdv.

Catherine et Nadeige © DR
Pendentif en or blanc 18K 750ML orné de deux diamants Montre Rolex Submariner Date
Bague Tank en or 18K 750ML ornée de diamants taille ancienne et de corindons synthétiques 35

Tombés du cloud

YouTube, Fb, Instagram… que du fun avec un Dijonnais qui sort une collab avec la chanteuse d’Archive, une Dijonnaise qui cartonne à Los Angeles et des surfeurs ;-)

▲ Surf Island Family

Deux fois moins de thune mais un max de temps libre low consommation. Profs six mois par an sur l’île de Ré, Charlotte, Benjamin et leurs enfants Jules et Valentin passent les six autres sur leurs planches de surf en France, en Irlande, aux Îles Mentawaï. Leur lm Less Is More, tourné avec Mathias Joubert et trois bouts de celle, couronné aux Ecrans de l'aventure des prix du Public et des Jeunes de la ville de Dijon, est en accès libre sur YouTube ! Insta : @surf_island_family

Archive royale ►

Un soir, le compositeur dijonnais Vincent Lagadrillière retrouve à Paris Roya Arab, archéologue et chanteuse d’Archive, pour une improbable fête iranienne. Rejoignant dans la nuit un studio d’enregistrement, Roya Arab pose sa voix sur la chanson Lost du projet musical de Vincent, Faubourg. Trip hop et R&B dans un Paris parallèle ou des âmes-sœurs « tentent de s’aimer par tous les moyens possibles avant de s’avouer vaincus par la fatalité de la promesse trahie. Une approche mélancolique où la lumière n’est jamais loin. »

YT : faubourg music

Insta : @faubourg_music

◄ SOS fantômes !

Franck Georgeon vient de tourner pour le net son adaptation de Ghostbusters à Genlis, Lyon et Dijon. Avec Anaïs Geiger en prof de paranormal à la fac : « Nous avions lmé Batman Crossed Destinies. Les fan- lms entre copains ne procurent que les bons côtés du tournage. Personne ne te juge, tout le monde t’aide, c’est cool ! »

Insta : @anais_geiger

▲ L’air de Ryan

Bretagne addict, ce poète, chanteur, comédien, metteur en scène et plasticien dijonnais sillonne les routes de live painting en marché de créateur, exposant à la bibliothèque de Marsannay ou signant des livresaccordéons au Clos de Vougeot. Big up à ce romantique contemporain qui mêle humour, mélancolie et peinture sur 33 tours !

Fb : Allan Ryan

◄ Ses amis quoi ?

Médecin généraliste, Laëtitia expose ses amigurumis. Hérité de la Chine ancienne et des Pays-Bas, cet art japonais consiste à créer au crochet ou au tricot petits animaux et créatures bizarroïdes. Toutou, baleine ou modèle réduit d’une amie à elle, tout y passe. Et son livre C’est grave docteur ? ramasse les perles de patients comme les feuilles en automne : à la pelle.

Insta : @docteurgentamycine

◄ Vini’Days

Festival cherche partenaires pour sa 1ère édition : comme Soboferm, expert pergolas bioclimatiques, soutenez les festivités organisées par l’asso Sonori’Terres ! Plus de 30 vignerons (Sylvain Pataille, Domaine Cluny) et 9 concerts, dont nos chouchous e George Kaplan Conspiracy et les Atomic  cats ! 1er & 02.07, Maison de Marsannay https://sonoriterres.fr

◄ Marie Monti, Dirtie pop

Il y 5 ans, Marie Monti quitte Dijon pour vivre de la musique à Los Angeles. EP en cours, première partie des reggaeton Jowell y Randi, shows à Miami, Porto Rico et République Dominicaine : signée sur un label californien ouvert sur l’Amérique Latine, Marie mêle dans son style dirtie pop, afro beat, hip hop et ses trois langues, français, anglais, espagnol. Avec un objectif : le Super Bowl.

Insta : @itsmariemonti

ET + SI AFFINITÉS - WEB
Ad Nauseam - Vinyle Arbre de vie Vincent Lagadrillière © DR © Beatriz Pinho Insta @biabinho
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E-PACE HYBRIDE FLEXFUEL E85

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VOUS ALLEZ AIMER FAIRE LE PLEIN

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Découvrez la E-PACE dans ses versions hybrides et laissez-vous séduire par la technologie hybride

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D'ici et d'ailleurs

Ils sont d’ici, ils ont la tête ailleurs. Ils viennent d’ailleurs, ils s’installent ici. Ils se baladent, en stop ou sur leurs vélos. Les frontières ? Rien à faire : ils aiment Dijon, tout simplement.

● On est d’accords !

Le Covid a renvoyé la musique dans les cordes, celles des guitares et des pianos.

Pierre-Claude Jacob, gérant de la Clé de Sol, a senti la vibration : pendant les con nements, adultes et jeunes adultes cloîtrés entre quatre murs se sont évadés en jouant de la musique. Et ça continue. La Clé de Sol propose un nouvel espace canapé pour test de guitares, avec des modèles « vintage ». Et elle vient d’ouvrir à Quétigny Le Shop du Son, un second établissement de vente et location. DJing, sono, home studio, enceintes et micros haut de gamme, MAO, pont d’éclairage bref, la caverne d’Ali Baba des musiques actuelles. En sus, un atelier de réparation ouvert sous verrière. « Notre accordeur qui se déplace dans toute la région restaure aussi les pianos anciens, et notre technicien répare les instruments électroniques. »

Dans sa boutique Fallone Music, Franck Fallone con rme la tendance et comme à Tahiti, l’ukulélé cartonne à Dijon : « C’est rigolo, ça coûte trente balles, deux petits accords, c’est parti. » La musique reste pourtant un art de privilégiés : « Les étudiants aimeraient bien jouer mais ils n’ont déjà pas de tune pour manger, c’est compliqué pour eux.»

Amazon et omann ? « Nous ne faisons pas le même métier. Quand tu achètes une guitare chez eux, personne ne l’a vue. Celles sur notre site sont celles que nous avons en magasin, nous véri ons tout. Son, confort, galbe, toucher sont subjectifs. Ceux qui ont compris ça continuent à venir ici. »

Le Shop du Son - 8 rue de la Serpe - Quetigny - www.leshopduson.fr

La Clé de Sol - 31 rue Bossuet - Dijon - www.lacledesol.fr

Fallone Music - 117 rue d’Auxonne - Dijon - www.fallonemusic.com

▲ Photographe sans frontières

Mode, portrait et street photography  : étudiant à la Burgundy school of business en langues appliquées à la nance internationale, Arman Hovhannisyan arpente tous les jours sa ville de coeur appareil en main. Garçon élégant et discret, né à Erevan, arrivé en France à dix ans, Arman suit le sillage d’un grand photographe arménien réfugié à Dijon, son oncle Grevorg Babayan. Comme les arbres aux racines profondes et vagabondes : nés ailleurs, et totalement d’ici. Insta : @arman_hov

▲ Un mec à poil

Champion de France de barbe catégorie Garibaldi, Loïc Papillon rempile en août pour le Championnat de barbe et moustache catégorie Full Beard Styled, à Rugby, Angleterre. Installé à Fixin, Loïc s’entraîne dur avec Julien, son barbier du salon Cinq Huitième à Dijon. Pour l’aider à boucler sa préparation (mais pas sa barbe) : Insta : @bearderfly

▲ Ce roadtrip, elle Laura rêvé

Belgique, Danemark, Pays Bas, Norvège, Suède, Finlande, Croatie, Autriche, Italie… à 20 ans, Laura Vernier s’est promis de boucler seule, en stop, un tour d’Europe au départ de Dijon. Trois mois d’aventure sans itinéraire précis, « à mon rythme, sans contrainte, pour ne pas faire d’erreur, me connaître un peu mieux et me dépasser. » Côté dodo, cette coureuse de trail table coachsur ng et porte à porte. Une rusticité en partie imposée : « Par mon manque de moyens, je suis étudiante. » En cinéma, et Laura compte bien a ner son empreinte artistique en tournant de mini reportages.

Insta : @lauravernier_

▲ Dis-moi qui est la plus belle ?

Quand les modèles de Salomé Gautard, passée par notre école des Beaux-Arts, sont apparus dans notre feed Insta, on s’est dit « Waow, je vais demander celle que j’aime en mariage ! » Sexys, élégantes, racées, éthérées parfois, inspirées par les eurs, délicates jusqu’au moindre détail. Les couples viennent de Dijon, Beaune ou Paris pour trouver à Joigny ces oeuvres d’art uniques.

Foncez !

Insta : @salomegautard

▲ Serial Color

Mademoiselle Bouche, Allan Ryan, Niki Pop Street Art… ont rejoint Serial Color, première galerie d’art contemporain en ligne dijonnaise lancée par Laurence Gainet : art digital, photo, peinture… et des vinyles esquintés qui retrouvent leur éclat, comme les légumes moches sur les étals, customisés par Pauline Ja Painting et 80 artistes. www.serialcolor.art

● Place net Café à volonté, wi de ouf et plantes feng shui, le coworking café de Florence Shih-Huang est le paradis des nomades numériques. Tu codes et pratiques le stockage nuagique ? Tu cherches un bureau pour une heure ou six mois ? Tu veux simplement bosser cool au bar de travail de l’open space, te poser avec tes cahiers dans un canap canari ou faire connaissance avec d’autres pros au salon bouquinséchettes ? Bah voilà, c’est ici :-) Coworking café Quatre-Quarts

7 bis rue du Chapeau Rouge Dijon www.quatrequarts.fr

▲ Monsieur Hot Dog

Les vélos de notre copine Hortense sillonnent désormais Dijon. Des triporteurs « qui fabriquent de l’amour et des hot dog en même temps, devant toi et avec des produits frais. » New York ou cheese bacon, rendez-vous sur la fac lundi, jeudi et vendredi (11h30-13h), mais surtout, Monsieur Hot Dog se déplace sur vos événements. Festival, mariage ou anniversaire : goooo ! Insta : @monsieur_hotdog

● L’appel de la forêt

Il y a des papillons dans les jolies eurs de ton jardin ? Alors ouvrele au public pour la 16ème Fête de la nature, du 18 au 22 mai. Tout le monde peut créer un événement qui sera inscrit au programme o ciel : créer un jeu de piste dans les bois, inventorier les animaux et les plantes de sa commune, se promener la nuit dans la nature, fermer sa gueule et l’écouter : pour protéger la nature, quoi de mieux que la vivre ? Avant le 30.04 : fetedelanature.com

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Loïc Papillon © Alex Niquet PIXEYES Dijon © DR
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ET + SI AFFINITÉS - PORTRAITS 38
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L’ AVENIR SE DÉVOILE ENFIN.

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