POMPON n°6

CENT ANS, ça se fête, surtout pour un ours aussi bien léché. Un animal de bonne compagnie, auprès de qui jeunes et vieux peuvent se faire photographier sans qu’il se fâche.

Le célèbre ours blanc a su traverser le temps en gardant la ligne et le moral. Au Salon d’automne à Paris en 1922, il valut la gloire à son créateur, un homme simple et bon, qui n’avait jamais renoncé à son accent du terroir, ses moustaches impressionnantes et ses sabots morvandiaux.

Pompon, ce natif de Saulieu exilé à Paris, avait quand même attendu 67 ans pour devenir le chouchou des salons parisiens grâce à ses animaux, ceux des fermes, de la campagne mais aussi ceux du zoo du Jardin des Plantes où il passait des heures.

Il aurait mérité un hommage national en cette n d’année. Saulieu, qui attend d’avoir les moyens de lui o rir un vrai grand musée digne de sa renommée, cultive sa mémoire à travers les créations des peintres et sculpteurs animaliers qui s’exposent chaque été dans ses rues et ateliers.

Le Musée des Beaux-Arts de Dijon a mis en place, cet automne, deux vitrines qui permettront de rendre hommage à l’œuvre de Pompon.

Et nous, plus modestement, on continue de l’honorer (en n, espérons-le) à travers ce vrai faux journal lancé pour vous faire sourire après 18 mois de Covid. Six numéros déjà. Et depuis, on voit des

Pompon partout, sur des vitrines de magasins ou d’ateliers, dans des publicités ou sur des toiles se vendant des milliers d’euros.

Les millions de visiteurs passés par la capitale bourguignonne cette année ne se sont pas contentés de caresser sa réplique grandeur nature au jardin Darcy. Il y a eu plus de petits ours blancs vendus (du porte-clé au modèle réduit) que de pots de moutarde. Normal, direz-vous, puisqu’il y avait pénurie !

Et on n’aurait jamais imaginé que vous collectionneriez les couvertures de ce petit grand journal. Le nounours à la Une de cet automne est d’un beau brun car il a pris des vacances tardives au soleil, après avoir passé l’été à saluer les foules qui avaient envahi les rues de la ville, avant de pousser à la fraîche jusqu’à la nouvelle Cité de la Gastronomie, ou de boire un verre en terrasse, en écoutant du jazz. On a vraiment eu envie de vous faire prendre la vie à la légère, dans ce numéro. De mettre un peu de couleurs sur des jours devenus gris. Comme Loustal, un dessinateur qu’on aime depuis ses débuts aux Humanoïdes Associés, choisi par l’o ce municipal de la culture de Saulieu pour l’hommage automnal à Pompon. Vous pouvez retrouver son œuvre, et celle de la dijonnaise Mademoiselle Bouche, sur les grilles du jardin Darcy et en cartes postales à la boutique du MBA.

POMPON

Par Gérard Bouchu

Le street art en balade.

Entre Saint-Bénigne et la Cité de la Gastronomie, il est un passage presque secret réservé aux piétons, aux vélos et aux graffeurs qui, ce mois-ci, rendaient hommage à Peter, l’un des leurs, disparu trop tôt. À chacun sa façon de voyager. Après avoir longé la voie de chemin de fer, passez sous le pont et faites une pause à la Chartreuse pour voir l’expo d’art singulier. Et revenez par le canal après avoir salué les hérons du lac.

Casse-tête pour les

Trafic de moutarde ?

À la maison Millière, ça les fait bien rigoler. La pénurie, ils ne connaissent pas.

Mur de passage

Face aux locaux de l’ABC, dans ce passage Darcy où des parapluies se sont mis à voler, on aime bien ce mur de l'Édito, appelé depuis tellement longtemps à être nettoyé qu’on n’y croit plus guère. Un peu de poésie, en toute liberté.

agents verbalisateurs : où mettre le PV pour stationnement illicite ?

Tournez manège.

Dominant le jardin Darcy, ce manège va tourner jusqu’aux prochains frimas, les parents pouvant aller se réchauffer au kiosque aménagé par Nicolas, un trentenaire qui bouscule les codes. Il rêve d’un marché nocturne, avec vin chaud en hiver, et à d’autres emplacements pour des manèges.

Déjà un avant-goût de Noël !

À Dijon, on a pensé à l’arrivée du père Noël dès la fin du concert de rentrée… et on ramone les cheminées en prévision de sa venue. S’il loupe cellelà, il lui faudra penser à changer de lunettes.

Merci président !

Depuis qu’Emmanuel Macron a annoncé la fin de l’abondance, on se rue sur les fromages de cette célèbre vallée savoyarde. Les moines de Citeaux n’ont qu’à bien se tenir.

Dauphine, de l’art comptant pour rien !

Un coin de rue qui prend le soir des allures mystérieuses, au point qu’on en oublie la démolition du centre Dauphine, le jour, derrière les grilles. Un terrain vague pour pigeons, une œuvre qui semble prêtée par le Consortium au milieu, la blonde collée sur la grue, le vieux mur peint, le bistrot qui tient le coup, c’est très beau, tout ça.

En attendant Godot.

◄ Dominique Pitoiset réfléchit à l’avenir du Grand Théâtre devant une salle qui va rester souvent vide, faute de programmation appropriée, en attendant la seconde phase des travaux en 2024. La première est une belle réussite, dont personne ne profite pour l’instant.

◄Au dernier étage du grand théâtre, au milieu des nouvelles loges, coin de restauration « vegan only » pour les chanteurs et comédiens, avec vue sur le musée et Notre-Dame. Un must !

Café-polar.

Le salon de thé de la rue Amiral Roussin a changé de propriétaire mais il a gardé tout son charme, et la bibliothèque est toujours là. Je me suis régalé avec le plat du jour tout en feuilletant ce vieux polar du Masque qui était de circonstance, quand on joue les journaleux en quête de nouvelles adresses gourmandes.

Bons baisers d’Égypte et de partout.

Envoyez-nous, comme on le faisait pour Bing Bang, vos photos de vacances prises avec Pompon. Comme celle prise ici au Club Med en Égypte.

Matrimoine en avant… toutes !

Depuis que l’Office de tourisme a décidé de créer une visite matrimoniale de Dijon, les boutiquiers s’interrogent. Vont-ils continuer de proposer des pleurants alors qu’il y a des pleureuses dans les réserves qu’on peut mettre en avant ? Ou des ours soidisant à la mode alors qu’on a encore des chouettes à ne plus savoir qu’en faire ?

Le BLOG

Eblouit, un nouveau concept Dijonnais

Des luminaires issus du surcyclage viticole.

Eblouit c’est l’anagramme en 7 lettres du mot bouteille. Vous êtes en train de modi er le mot « bouteille » pour obtenir « Eblouit ». Eh bien c’est ce que fait cette équipe : découper, modi er, inverser une bouteille usagée pour en faire un luminaire design et durable, en mettant en œuvre son savoir-faire pour éblouir avec ses créations. Son crédo est l’économie circulaire. Eblouit propose des articles créés en partenariat avec des entreprises adaptées pour le côté social, à partir de matières premières viticoles pour le côté environnemental, le tout à Dijon pour favoriser le tissu économique local.

Eblouit c’est des produits simples, utiles et fonctionnels, sur le thème du luminaire pour tous les jours : des bougies aux lustres, en passant par les lampes à poser ... Eblouit revisite les classiques de la Bourgogne avec le souci du détail.

Des modèles uniques sont réalisés pour tester le design, optimiser la qualité et évaluer l’attrait en fonction des ventes sur leur site eblouit.fr ou par les retours de leur communauté (membres des réseaux sociaux, remarques clients…) pour créer un produit qui réponde aux attentes. Pour obtenir un juste prix, des campagnes de précommandes sont ensuite mise en place. Cela permet d’optimiser la fabrication chez les partenaires qui emploient des personnes en situation de handicap ou en réinsertion. Il est temps maintenant de pro ter de la nouvelle applique en précommande sans modération car même si elle est issue d’une douelle de barrique de la région, vous ne risquez pas l’ébriété. www.eblouit.fr

▲ A Love Suprême

Nadia Fabrizio joue Xavier Durringer, le 15 décembre au Grand Théâtre

Sans préavis. Bianca est sous le choc. Du jour au lendemain, elle doit vider son casier, mise à la porte après trente-deux ans de carrière. Elle cherche à comprendre, mais elle sait que la nouvelle génération la pousse dans le dos. Bianca est strip-teaseuse. Ou elle l’était…

Les temps sont durs, comme on dit ; les employeurs, encore plus. Face à la concurrence du numérique, Bianca n’est plus rentable. C’est un terrible combat que de vieillir et d’accepter de vieillir. Cinéaste, comédien, auteur dramatique, Xavier Durringer connaît Nadia Fabrizio depuis de longues années. Il a écrit spécialement pour elle ce « seul en scène» qu’elle interprète superbement en nous faisant traverser aux côtés de Bianca trente ans de l’histoire d’un quartier mythique des nuits de la capitale. Sur fond de disparition accélérée d’un certain Paris populaire, où la misère même semble désormais avoir changé de nature, la strip-teaseuse à la rue mesure à ses dépens combien le monde autour d’elle a changé, en regardant tourner le tambour du Lavomatic... Un portrait de femme sans concession traversé cependant de touches d’humour, tant il est vrai, conclut Dominique Pitoiset, que « l’urgence que procure la vision soudaine du précipice peut s’avérer également cocasse ».

▲ Dijon au sens propre comme au figuré

A l’occasion de la Journée mondiale des toilettes, le 12 novembre, et si vous redécouvriez la cité des Ducs par le petit bout de la lunette ? ...

Des questions qu’on n’ose jamais poser en visite... comment faire pour répondre aux besoins physiologiques de base de la nature humaine ? Histoires de lieux d’hygiène et d’hygiène des lieux, Fred et Charlotte vous invitent à vous pencher sur la cuvette question...

Une drôle de visite sur l’histoire de l’eau et des « petits » coins… » Dijon au sens guré (et faites pas c... le guide).

Des latrines gallo-romaines aux toilettes japonaises qui gazouillent, du jardin Darcy à la place de la Libération, le parcours vous entraîne sur les traces de l’usage et des usages de santé, au l des siècles, dans les dessous de la ville comme vous ne les avez jamais imaginés, jusque dans l’intimité des ducs et des Dijonnais de tous poils.

Vous saurez tous sur les pratiques d’hygiène et de santé, sur l’évolution jusqu’au plus grand ra nement des lieux d’aisances, tout des expressions les plus savoureuses à l’alimentation saine et hygiénique pour prendre soin de vos microbiotes. Et vous découvrirez que nos spécialités bourguignonnes sont aussi succulentes à vos palais qu'indispensables pour préserver votre forme !

Charlotte et Fred vous convient le 12 novembre à 15h pour une visite de Dijon (dé)culottée. Vous en reprendrez bien une couche ?  CF

Tarif : 15 € / personne ou 25 € par binôme Réservation obligatoire - Pour votre confort et votre bien-être les places sont limitées à 26 participants.

Casa nana

Une maison dédiée aux femmes où vous trouverez des réponses aux questions que vous vous posez sur votre grossesse, votre endométriose, votre cancer du sein, votre allaitement, votre maladie digestive.

Elles sont kinésithérapeutes, ostéopathes, sages-femmes, masseuses, psychologues, diététiciennes, chiropracteurs, consultantes en parentalité, sophrologues, in rmières puéricultrices et ont toutes fait des spécialisations sur la femme et/ou l’enfant.

De nombreux ateliers et cours collectifs y sont organisés. Du yoga, du pilates, mais aussi des ateliers de type « préparer 6 repas en 1h30 (Batch cooking) », « démarrer son allaitement » ou encore « portage physiologique ».

Elles organisent des groupes de paroles sur l’endométriose, le cancer du sein et bien d’autres sujets. 12 professionnelles qui pourront vous accompagner le temps de votre grossesse, de votre maladie ou simplement vous maintenir en forme physique et psychologique.

Je vous invite à regarder leur site internet où vous trouverez tous les programmes à venir. DF

44 rue de Mazy, 21160 Marsannay-la-cote - 09.73.88.92.80 la-casa-nana.fr

Hélène Drouin, de Dijon à l’Everest ►

Médecin interne en anesthésie-réanimation, passionnée de mathématiques, le Dr Hélène Drouin est devenue le 11 mai 2021 la plus jeune Française, et Dijonnaise, à avoir gravi l’Everest. Triathlon ou Ironman, confrontée dans son travail à l’éphémère, Hélène trouve dans ses dé s intimes un sens à l’existence. Ses refuges ne sont pas que montagnes ; secrètement, la musique et le chant qu’elle pratique tous deux sont ses havres de paix. Ange gardienne délicate du vivant, Hélène est depuis 2022 ambassadrice du nouvel Institut d’Hépatologie de Lyon fondé par le Professeur

Fabien Zoulim. OM

IG : @dr_helene_drouin

● La folie Fado

Rendez-vous pour une soirée au coin du Fado dans le petit resto-épicerie gourmand qu’on ne présente plus de la rue Jean-Jacques Rousseau. Fado à Mesa poursuit ses dîners-concerts de Fado, chant populaire typique du Portugal, inscrit au patrimoine immatériel de l’Humanité depuis 2011. Samedi 22 octobre, rendez-vous avec Tania Raquel Caetano au chant, Philippe de Sousa à la guitare portugaise et Pompeo Gomes à la guitare acoustique. De l’amour à l’état brut. Une connexion émotionnelle puissante et une si belle chaleur humaine. Cadre intimiste et ambiance incroyable sans oublier un repas qui vous réchau era le cœur, si la musique vous a porté vers une douce mélancolie. Prochaines soirées : 26 novembre – 10 décembre (accueil à 19h30).

Tarif 55€ comprenant le dîner hors boissons (apéritif, entrée, plat, dessert et café) et le concert. Nombre de places limitées à 30 personnes.

Paiement à la réservation : inscriptions en ligne sur fadoamesa.byclickeat.fr

Pour plus d’informations : 03 80 63 10 73 – 06 70 22 42 91 ou comptoir.portugais@gmail.com

Fado à Mesa.

83, rue JJ Rousseau. 03 80 63 10 73. du mer. au sam.

2 rue Quentin - mardi, vendredi, samedi et tlj la semaine du 20 décembre.

POLARS

Le Carré des Indigents, d’Hugues Pagan ►

Un flic à Dijon au début des années 70 L’une des œuvres les plus bouleversantes d’Hugues Pagan, rééditée cette année chez Rivages/Noir. Son personnage de ic en chef, Schneider, parle peu, il est sans illusion sur la vie et la ville qui l’entoure. La ville de sa jeunesse, qui n’est autre que le Dijon des années 70, jamais cité mais reconnaissable. Les lieux cités ont disparu avec les hommes qui les fréquentaient, pour la plupart, même si ici tout sort de l’imagination d’un ancien ic reconverti dans l’écriture. L’enquête sur l’assassinat d’une gamine de 15 ans, retrouvée à la combe à la Serpent, se poursuit à un rythme qui rappelle parfois plus Maigret que le Dixième District. Sauf que ce n’est pas forcément de la bière ou une ne à l’eau qu’il va boire aux Abattoirs, café autrefois rendez-vous de la famille poulaga à deux pas du Bunker (commissariat) ou à la Concorde, pour trouver un autre l invitant à suivre ce personnage déjà vieux avant l’âge dans une ville grise qui donne juste envie de sourire en coin.

Dire qu’il y en a qui trouvent aujourd’hui que la France (de 73, n de l’ère Pompidou) était celle de l’espoir retrouvé. Quand il parle du maire de l’époque, et de sa femme, les Dijonnais ajoutent des images, oues certes, sur une trame qui, racontée aujourd’hui à la télévision, risquerait d’être résumée en quelques dizaines de minutes. Ce serait d’ailleurs intéressant de voir ce que Pagan, à qui on doit nombre de scénarios e caces de polars télé (à commencer par Police District, qui a marqué le renouveau de la série policière française), pourrait faire de ce lent récit, qu’on n’arrive pas à lâcher, à travers des répliques qui font mal, des personnages qui font le mal aussi, pour des raisons que le ic tolère parfois, et d’autres encore, qui observent tout ce petit monde s’agiter en vain : « il n’attendait plus rien des autres, et encore moins de lui-même ».

D’autres polars de Pagan sont réédités chez Rivages/Noir, mais celui-ci béné cie du format luxe. Ne le manquez pas. GB

Les enquêtes du brigadier Chaulaix

Par Gilles Pitoiset, tome 1 et 2

Attention, ne confondez pas. Un Pitoiset peut en cacher un autre, celui-ci n’est pas revenu à Dijon diriger l’Opéra, il passe une retraite active à écrire pour le plaisir, après avoir fait di érents métiers et vadrouillé dans des régions encore moins hospitalières que le Morvan où le clan Pitoiset se rassemble en été. Quand le village se vide, Gilles retrouve sa yourte ou le feu de cheminée et écrit. Des nouvelles du pays, des polars à lire ou à écouter, car cet homme ne fait rien comme les autres. Il médite, il s’édite, surtout, et vous saurez tout sur ce drôle d’ermite en allant sur son site : gillespitoiset.com

Antagonistes ► Par Kyllian

Marinelli

Un thriller d’un auteur résidant à Dijon, qui s’évade de son quotidien en créant un univers plus proche des séries à suspense sur Net ix que des polars de France3. Le monde actuel sert de toile de fond à une histoire qui, dans la première partie, après des meurtres dans un lycée, s’achève par un huis-clos dans une maison de l’étrange proche de la petite ville où vit la douzaine de lycéens qui se croisent avant de disparaitre les uns après les autres. Pas tous, évidemment, comme l’auront deviné les lecteurs de Dix petits nègres (version originale) ou les amateurs de la série Scream. Si vous avez passé une nuit blanche à le lire, ne cherchez pas le manoir à côté de Dijon, l’auteur, originaire de Saône et Loire, a imaginé cette histoire il y a une dizaine d’années et la situe dans un coin de Bourgogne qu’on ne va pas vous conseiller, pour passer le week-end. On attend la suite avec curiosité.

BB président !

Étonnant Benoît Bordat ! De Mister Bee à monsieur le Député, l’itinéraire d’un enfant de Dijon gonflé, qui ne voulait pas être maire mais a déjà fait la conquête du chien du président à Paris.

Il y a des photos qu’on garde précieusement, pour le jour où Benoît Bordat se retrouvera président. De la région ou de la République, on verra bien, avec lui il faut s’attendre à tout.

La première fois qu’on l’a croisé, il y a plus de douze ans maintenant, ce devait être lors d’une fête vineuse ou au cours d’une manifestation regroupant des agriculteurs proposant leurs produits autour du marché. Certains se poussaient pour être à côté du maire, sur la photo destinée à paraître dans la presse ou les bulletins municipaux. Lui se contentait de suivre, amusé, la cigarette au bec, lançant une plaisanterie au passage.

De son maître à penser de l’époque, François Bayrou, il n’avait pas encore pris le tic qui avait fait surnommer ce dernier à Pau « toque-manettes ». Il donnait des poignées de mains ou faisait la bise aux copines et aux copains, mais personne n’aurait imaginé qu’il allait devenir député en 2022. La politique politicienne, ce n’était pas trop son truc.

Itinéraire d’un enfant pas pressé d’arriver…

Ce garçon qui avait le don pour énerver le monde et son père en premier n’avait retenu de Chirac que son célèbre : « Mangez des pommes ». Il avait 11 ans en 95, on lui pardonne. Son goût pour les fruits et légumes de pays le mènera loin. Comme dans la famille on porte à gauche, François Rebsamen avait demandé à son père, qui s’occupait de l’URSSAF à l’époque, d’entrer dans son équipe. C’est le ls qui va pointer son nez. Ce petit gars de la ville, garçon sage en apparence, passé de Montchapet au lycée agricole de Quetigny, va passer un bac agricole avant d’aller tâter des études d’un autre niveau à Paris. En 2002, il prend sa carte à l’UDF, puis en 2008, au Modem. Écolo-modéré associé à Cap 21, élu en 2008, il trouve un job à la chambre d’agriculture qu’il quittera huit ans plus tard pour s’occuper de politique à temps plein, ou presque, à la région.

L’homme qui butinait la vie

Comme je l’écrivais il y a dix ans dans Bing Bang, un mag dont il était devenu une des mascottes, ne serait-ce que par ses initiales, on ne comprenait pas toujours ce que recouvrait sa délégation au Grand Dijon, on savait juste qu’il aimait le vert pas agressif, le jaune des abeilles et le rosé de Marsannay. L’installation de jeunes agriculteurs, le marché « Bienvenue à la Ferme », l’acquisition du domaine de la Cras… il continue de faire le buzz avec les ruches et le miel municipal qu’il veut o rir aux habitants.

On l’a vu inaugurer des parcs et jardins dans le quartier des Facs avant de le retrouver en train de faire les vendanges sur le plateau de la Cras. Le jour où il nous a annoncé qu’il descendait d’une famille de viticulteurs de Marsannay et qu’il comptait quatre aïeux parmi les maires du village, on avait dû lui demander s’il ne comptait pas devenir maire à son tour, ce qui l’avait amusé.

BB devenu grand

Pourquoi BB au fait ? « Je suis né le 7 février 1984 à Chenove avec un mois d’avance. Ma mère prévoyait de m’appeler omas mais mon père en a décidé autrement. Ma mère m’a vu revenir avec un bracelet portant le nom de Benoît. » Les BB de la politique sont trop mignons, ils ne devraient pas grandir. Ainsi se terminait le papier sorti dans le BB57 de l’hiver 2013-2014. En toute inconscience.

De se retrouver en charge des anciens combattants au sein de la municipalité aurait pu lui faire perdre le moral déjà bien entamé par le décès de sa mère, mais non, il a continué son bonhomme de chemin. On avait déjà oublié son passage au département en 2021 quand l’annonce de sa candidature à la députation a surpris le petit monde dijonnais. Lui aussi, apparemment.

Et là, sa maîtrise des réseaux sociaux a fait merveille, autant que son côté gendre idéal nouvelle génération. Maintenant, va falloir s’habituer à l’appeler « monsieur le député » !

Et demain ?

Di cile de l’imaginer dans son rôle de député. On le voit et on l’entend peu, pour l’instant, il fait partie du « groupe des rangs du fond ». 17-18 députés de la majorité, jeunes quadras, qui peuvent surveiller les autres, d’en haut, les voir jouer avec leur téléphone. Les a aires sérieuses se traitent ailleurs (il appartient à la commission défense !).

La circonscription qui l’a élu étant en grande partie campagnarde, il va continuer de « défendre les sujets qui lui tiennent à cœur : l’identité régionale, la disparition du cassis, la lière moutarde… on ne va pas devenir un écomusée ! »

Pour l’heure, il est sur tous les fronts, vous pouvez le suivre sur instagram, ou dans la rue, car il ne fait pas partie des hommes politiques qu’on ne croise qu’en période électorale.

Soyez gentils, ne lui demandez pas s’il pense devenir maire un jour prochain, dites-lui juste qu’on serait er de le voir devenir président. Pour la Bourgogne, ce serait une première ! GB

© Pierre Roussel © DR © DR

La chronique du Bisounours

Par Olivier Mouchiquel

L’individualisme est en passe de réussir là où les utopies collectivistes ont sombré. Fusion du développement personnel et de la fête, jeunes et retraités tentent de se réapproprier leur corps et leur cerveau, boostés par le web. Ce qui ne les empêche pas de se passionner pour une nouvelle forme de cinoche ou de lecture. Bisounoursement vôtre.

▲ 3ADM Entertainment Group

L’histoire est à peine croyable : lycéens et étudiants, une bande de mecs et de lles unis comme les 5 doigts de la main a monté un label indépendant, un média en ligne participatif pour la jeunesse et un studio d’enregistrement ouvert… 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 ! Enregistrer du son un dimanche soir à 2h du mat, c’est possible ! Production et management d’artistes, interviews en tous genres et réseaux sociaux, ingénierie sonore, tournage de clips et de lms, leurs compétences sont maximales. Boxeur professionnel et hôtellerie de luxe font appel à eux, et Biggy Slime leur a con é le tournage du clip Mauvais Djo, chanson streamée à mort. Si leur univers est branché hip hop / rap, tous les styles et tous les publics sont les bienvenus ! IG : @3adm.studios @3adm.tv @3adm.group

◄ Un clavier à Gevrey

Sur un mini clavier de 25 touches, le musicien dijonnais Nice Dream a intégralement composé le morceau GevreyChambertin dans les vignes du village. Et son nouvel album Cities, Mountains & Seas dans les chambres d’hôtel de ses voyages, Finistère, Savoie, Jura, captant le long des baies, sur un rivage ou en montagne le chant des oiseaux, la rumeur des vagues, des voix lointaines et le son mélancolique et apaisant de la pluie. 10 titres de pleine nature sur les plateformes de streaming !

◄ Shaka Group, sans frontière !

Plus jeune, Yannick Andrieux a connu la galère. La véritable aventure, celle qui ne pardonne pas. Épaulé par des potes, il s’en est sorti, multipliant les métiers en usine et ailleurs, jusqu’au jour où se présente un gros chantier d’aménagement. Condition : avoir une équipe et un camion, qu’il n’a pas. Sa femme lui propose d’utiliser la cagnotte de leur voyage de noces pour acheter une vieille camionnette. Il assure le job ; sa réputation est faite. Shaka Group intervient en Europe, au Moyen Orient et même en Amérique ! Yannick et son équipe assurent sans faillir théâtralisation de points de vente ou agencement de boutique, y compris pour l’univers du luxe. Leur logo : un gorille. Ce mec baraqué qui ne boit pas d’alcool vit toujours à Belleneuve où il cultive son autre passion, le jardinage écologique. shaka-group.fr

◄ FreeShop

Le FreeShop, c’est une boutique éphémère de vêtements en plein air totalement désintéressée puisque rien n’est à vendre : tout se donne ! On passe un porche et dans une arrière-cour on dépose des habits, on repart avec d’autres, et c’est tout. Pas de pub, on tombe dessus par hasard, juste une a che sur un carton accrochée au bout d’une celle à un balcon et une guitariste qui joue dans la rue. Que dire de plus si ce n’est qu’il y a de l’espoir si des lieux d'accueil désintéressés in ltrent les villes.

▲ ''Les mots qui nous relient''

Avocate en scalité des a aires, Sarah a décidé de remiser sa robe sur un cintre et de monter sa maison d’éditions à Dijon. Rejointe par deux complices, Alexia, graphiste, et Marion, correctrice, elle vient de lancer Hurlevent. Une maison artisanale indépendante à leur image, ra née, poétique, élégante, renouant avec « la mélancolie et les grands espoirs, l’aventure et la contemplation, le modernisme et les mystères d’antan » chers à leur idole, Emily Brontë.

Les exigences de la jeunesse payent toujours : ces trois lectrices-éditrices ont épuisé les imprimeurs jusqu’à trouver celui qui pouvait concevoir des livres qui restent ouverts à la bonne page lorsqu’on les pose ! Des ouvrages à l'ancienne qui ne dépareilleraient pas dans la bibliothèque de Poudlard, et qui se vendent par centaines. Suivez-les sur Instragram : ces lles hyper connectées avec une tasse de thé à la main sont en train de réinventer le métier d’éditeur ! IG : @editionshurlevent

▲ Métro, boulot, boulot

Dans le genre BD qui cogne, Germain Huby boxe catégorie poids lourd. Quelques strips su sent à ce dessinateur dijonnais pour mettre KO l’ubérisation du travail et le formatage des enfants par des parents en échec carriériste.

L’objectif de l’éducation ? Créer des consommateurs qui achèteront ce qu’ils produiront, reprenant leur sou e le temps de quelques vacances consenties pour mieux retourner au turbin, sous le contrôle d’un prêt à penser médiatique muselant toute rébellion. 24% des gens jugent aujourd’hui le travail « très important » contre 60 en 1990 : bienvenue sur cette planète en folie mise à l’épreuve du temps par celles et ceux qui se foutent désormais du CDI, les lendemains ne chantant plus depuis longtemps.

A lire : Métro, boulot, boulot, éditions Delcourt IG : @germainhuby

3ADM Studios © Grégory Girard - sensationweb / Cerclecom

Nice Dream © Philippe Bruchot

Max’

La Galerie du Marché

Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.

Bijoux Hommes, Femmes et Enfants

Max’Coiffure

9, Place Saint-Michel. Dijon.

Rendez vous : ● par téléphone au 07 63 03 65 45

● en ligne sur maxcoiffure.com ● ou via Facebook

Bijouterie La Galerie du Marché

11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30 mardi et vendredi : 9h-12h30 et 14h-19h, mercredi 15h-19h, jeudi 10h-12h et 14h-19h, samedi 9h30-13h et 14h-19h. bmpdijon.fr

La Banque des Métaux Précieux

Achat-vente, expertise-estimation de bijoux anciens et contemporains, Partage et succession, Pièces, Lingots or et argent, Pierres précieuses de qualité.

‘‘L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion. Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...)’’

La Banque des Métaux Précieux

2 rue de la Préfecture – Dijon 03 80 30 00 06 - www.bmpdijon.fr

lundi au vendredi 9h-12h et 14h-18h

le samedi 9h30-12h et l’après midi sur rdv.

Loubaska les carnets de

Brasil’iane

Instagrameuse à ses heures perdues, cette Dijonnaise d’adoption a partagé les adresses où elle aimait se rendre. Découvrez ses coups de cœur du moment.

Si vous avez déjà croisé la sublime Iane, vous ne l’avez sûrement pas oubliée. Avec ses costumes flamboyants, elle enflamme régulièrement les bars dijonnais. Vous pouvez d’ailleurs la contacter pour vos évènements, pour un spectacle ou pour un cours de samba.

Cours qu’elle propose désormais le mardi soir. J’ai participé au cours d’initiation et c’était vraiment génial. Super ambiance assurée, qu’on sache danser ou non ! Elle propose des cours découvertes à 5€, l’occasion de tester ses capacités et pourquoi pas, s’inscrire pour une année de danses endiablées.

www.brasiliane.fr

@brasil_iane

ianesamba@gmx.fr

Cours salle cap nord (22 rue au Bouchet)

1001 oui

De vieux bijoux de famille traînent dans vos placards ? La bague de mamie vous va mal, elle est trop grande ou un peu démodée, abîmée ? Sylvie est là pour redonner vie à ces bijoux.

Lors d’un accueil sur rendez-vous dans un espace cocooning, vous imaginerez ensemble comment transformer vos vieux bijoux, votre alliance (en cas de divorce il faut y penser), un diamant, un saphir.

Les résultats sont incroyables. Pour vos alliances, bagues de fiançailles, anniversaires, cadeaux, Sylvie dispose d’une très grande gamme de bagues et bijoux pour tous les budgets.

Elle vous accueillera avec son assistant : Saphir, petit Spitz tellement mignon.

Sur cette photo : un pendentif classique transformé en bague vintage.

@1001oui - 6 place de la libération - www.1001oui.com

Les intrépides

Les fans de la marque Autry ne le savent peut-être pas mais on peut la trouver dans cette boutique ultra branchée.

Si vous êtes déprimés à l’idée de voir les jours gris arriver, poussez la porte. Tout est coloré et donne du baume au cœur.

On y retrouve des marques ultra tendances comme Bobo Choses, Sœur Paris, Colorful Standard etc.

Vêtements, accessoires, parfums, bijoux, cette boutique regorge de petites merveilles !

7 rue du Chateau - Place Grangier @lesintrepides.femme

Bricole et Barbotine

La rue Amiral Roussin se transforme joliment. À côté de l’atelier Pompon, Delphine, diplômée CNIFOP dans la Nièvre et du lycée de la céramique de Longchamp a ouvert un atelier vraiment sublime, dédié à sa passion : la poterie. Elle y propose divers cours : modelage, sculpture, tournage, au forfait à l’année, au trimestre ou à la carte. Pendant les vacances scolaires, vous pouvez emmener vos enfants seuls (à partir de 7 ans) ou avec vous (enfants 3-6 ans).

J’aime beaucoup ses créations. Elle propose à la vente plusieurs styles, des bijoux et également les célèbres kôguis de Matthieu Mary.

J’ai réservé un cours pour un atelier prochainement. J’ai hâte !

17 rue Amiral Roussin - 06.33.00.66.28

www.bricoleetbarbotine.fr

@bricoleetbarbotineceramique

Atelier Pompon

Couturièr(e) du dimanche ou couturièr(e) chevronné(e), cet endroit est pour vous !

J’ai cousu une lingette démaquillante avec Isabelle qui n’est autre que la maman d’Amalia, la célèbre créatrice de Marguerite et Jorge. Grâce à ses conseils avisés, j’ai réussi à la coudre rapidement et elle était plutôt bien réussie. Elle m’a proposé par la suite de coudre un joli top. Mission réussie !

L’atelier Pompon est un endroit paisible et coloré, où l’on passerait des heures.

Isabelle y propose divers ateliers créatifs pour les adultes et les enfants, pour les initiés ou les débutants. Et pourquoi pas prendre un apéro ou un goûter juste après le cours puisqu’elle dispose d’un joli coin café ? Après l’effort… Le réconfort ! On peut également louer les machines à coudre. Idéal lorsqu’on n’a pas le matériel ou qu’on a besoin de plus d’espace pour coudre des plus grandes pièces. La boutique est également très sympa et regorge de loisirs créatifs à faire chez soi.

21 rue Amiral Roussin - www.atelier-pompon.fr 06.74.90.77.62 - @atelier_pompon_dijon

K shoppu

Les mochis, les ramens, la K beauty cartonnent en France et les fans de culture japonaise et coréenne vont être servis avec cette boutique qui regorge de spécialités culinaires, cosmétiques, livres.

Je ne suis en aucun cas spécialiste de ces cultures mais j’adore découvrir leurs produits souvent intrigants et très bons.

J’ai pu tester les cosmétiques et shampoings coréens et j’ai compris pourquoi ils étaient tant réputés. Ils sont vraiment efficaces.

Ça vaut le coup d’aller y jeter un oeil.

82-84 Rue Berbisey @k_shoppu_dijon

La Cabane à Burger

Derrière la porte de cette cabane, située en face de Lidl, on retrouve Florian, un sympathique et généreux Jurassien. Et cette générosité se retrouve dans ses burgers.

Savoyard (reblochon), Normand (camembert), Montagnard (raclette), Bourguignon (fromage de Citeaux) ou encore Comtois (Morbier), ils sont tous plus gourmands les uns que les autres. Et ce qui les rend encore plus gourmands, c’est le fait que Florian fasse fondre le fromage dans un poêlon avant de le déverser sur nos burgers.

Ils sont vraiment excellents !

Il propose également des burgers plus classiques ou végétariens. Le pain est bio, la viande française, la bière locale (90 Bpm), les oignons proviennent des agriculteurs de son village, il va chercher lui-même son fromage à Citeaux.

Rue Salvator Allende (face au Lidl) @lacabaneaburgerdijon 09.73.88.95.55

Secret de l’herbier

« L’esprit d’automne », un gin bourguignon aux jolies couleurs orangées, vient élargir la gamme déjà bien connue des spiritueux de Cyril. Un passionné de spiritueux qui nous fait voyager entre la Bourgogne et la Corse à travers ses gins, pastis et vodka.

Le tout fait en Bourgogne, sur fond de souvenirs d’enfance : les bourgeons des cassis de mamie ou la myrte corse (où il vivait petit).

Une saison par gin : bleu pour l’été ou rose pour le printemps. Les couleurs sont évidemment obtenues avec des ingrédients naturels tels que la spiruline pour le bleu, l’hibiscus pour le rose. L’orange de l’automne, quant à elle, est due au safran cultivé à deux pas de la distillerie.

Ces spiritueux sont élégants, délicats et puissants à la fois. Vous pouvez, sur rendez-vous, visiter la distillerie et déguster sur place.

Sur son compte Instagram, Cyril nous livre de superbes recettes de cocktails.

On se demande quelle couleur aura l’esprit d’hiver…

@lesecretdelherbier

06.31.82.46.13 - 4 rue Haute, Vaux-Saules

En vente sur son site www.distillerielherbier.com

En boutique chez Grain de cassis, Papilles épiceries, la Fabrique, Docteur Wine shop et dans de plus en plus de restaurants (À la fine heure, chez Léon), et plusieurs bars (Monsieur Moutarde, Melkior, Le 19…) et même en boite de nuit au Bal’tazar.

Bodysano

Ça c’est moi quand je passe au four à 60 degrés chez Bodysano.

En vrai, c’est un Iyashi dôme, un rituel ancestral japonais, également appelé le sauna japonais. La chaleur sèche provoquée par les infrarouges permet au corps de transpirer en profondeur.

Si vous avez la flemme de pratiquer du sport, sachez que le Iyashi Dome équivaut à une pratique sportive intensive.

L’avantage de ce sauna, c’est que nous avons la tête en dehors et supportons donc largement mieux la chaleur.

Sur moi, l’effet est plutôt incroyable sur la perte de poids, la régulation du sommeil et la douceur de la peau, celle-ci étant détoxifiée en profondeur. Il permet d’éliminer les substances nocives tenaces accumulées dans l’organisme.

Le sauna japonais a un tas de cordes à son arc et lutte contre le vieillissement cutané. Il est également d’une grande aide aux sportifs pour la préparation et récupération musculaire.

Bodysano - 100 Rue Monge - 03.80.55.35.29 @bodysanodijon

Munichois

Bon nombre oublient que le kebab a été popularisé en Allemagne, à Berlin, mais comme le nom a déjà été pris, voilà le Munichois, en rapport avec la ville de Munich, plus connue certes pour ses bières et ses saucisses.

Le Munichois nous propose un kebab plus sain, garni de légumes de saison frais du marché, avec du pain de boulanger.

Composez votre menu kebab à 9,90€ en trois étapes : ● 1 : pain pipa, wrap ou bowl ● 2 : poulet, veau ou falafels ● 3 : salade munichoise, onion rings ou frites

J’ai beaucoup aimé la feta et les graines de grenade qui apportent une tout autre saveur au kebab.

Mention spéciale pour la citronnade citron vert, gingembre, fleur d’oranger et sucre de canne, maison évidemment !

5 place Bossuet - Ouvert 7j/7 @munichois_dijon

Cooffies

Dijon n’a plus rien à envier aux plus grandes villes : on a enfin notre bar à cookies !

Vous avez peut-être déjà succombé à la tentation des délicieux cookies de Marine et Amandine, mère et fille ?

Coeur fondant chocolat, praline rose, spéculoos, beurre de cacahuète, il y en a pour tous les goûts et ils sont tous plus appétissants les uns que les autres. Pour ne rien gâcher, la farine est bio et fabriquée au moulin de Montigny sur Vingeanne, le beurre détient la certification AOP Poitoux Charentes et les sucres non raffinés diminuent de 30% la teneur en sucre de leur recette. Les oeufs sont également bio et locaux. Vous pourrez les accompagner d’un bon café, latte macchiato ou autres boissons chaudes.

1 Rue Piron @cooffiesdijon

Mochi

C’est de la pure folie !  Depuis son ouverture le 6 septembre dernier, Mochi Mochi affiche des ruptures de stock chaque jour, en quelques heures.

Cette petite sucrerie japonaise faite maison, le mochi daifuku, a débarqué à Dijon telle une bombe. Il s’agit d’une pâte de riz remplie de pâte aux divers parfums. On y retrouve les parfums japonais les plus fréquents : la pâte d’haricots rouges (Anko), celle au sésame noir, celle au thé matcha ou encore aux fleurs de cerisiers (Sakura). J’ai beaucoup aimé le vanille/fève de tonka.

Vous pourrez également y déguster d’autres spécialités nippones telles que melon pan, l’anpan, les cookies matcha et pour faire glisser tout ceci, vous pourrez y boire des bubble tea.

24 rue Piron @mochi.dijon

Cette année le trophée, La Mystérieuse, une chouette, animal protecteur de la ville de Dijon, créé par le sculpteur EMMALY est de teinte bleue et violette. Emmaly est un artiste passionné du monde animal.

La cérémonie de remise des trophées Label Ville, organisée par la ville de Dijon, s’est déroulée mardi 20 septembre 2022 salle de Flore à l’Hôtel de Ville présidée par Nadjoua BELHADEF, adjointe au Maire, déléguée au Commerce et à l’Artisanat, accompagnée de Christine MARTIN, adjointe déléguée à la culture, à l’animation et aux festivals, de Jean-Paul DURAND, conseiller municipal délégué à l’animation du Cœur de Ville et les membres du Jury.

Pour la 8ème édition, ce label 2021- 2022 distingue six catégories : les devantures et les enseignes, les façades, les agencements intérieurs, les vitrines des commerces et pour la première fois cette année les devantures et les vitrines de Noël.

78 sélectionnés : 27 pour la catégorie devantures et enseignes, 6 pour la catégorie façades, 10 pour la catégorie agencement intérieur, 13 pour la catégorie vitrines, 11 pour la catégorie devantures de Noël et 11 pour la catégorie vitrines de Noël. Le travail de 18 commerçants a été honoré.

Voici les lauréats 2021- 2022 des six catégories :

● Devantures et Enseignes

● Façades

● Vitrines

● Agencements Intérieurs

Vous êtes intéressés ?

Vous souhaitez mettre en avant votre devanture, vos enseignes, vos vitrines, votre intérieur, vos décors de Noël ?

Les candidatures pour l’édition 2023 sont ouvertes !

Deux nouvelles catégories seront également proposées : le coup de cœur du jury et l’innovation en matière de sobriété énergétique.

Inscription à cette adresse : guichetuniquepro@ville-dijon.fr

● Devantures de Noël

● Vitrines de Noël.

Devantures et Enseignes 2021-2022

● 1er prix : Chez Mes Sœurs – 3, rue Musette

Chez Mes Sœurs a ouvert un second établissement au pied de l’église Notre-Dame, en septembre 2021. Ces trois sœurs passionnées de cuisine du monde nous o rent un espace chaleureux et très lumineux dans lequel on retrouve également une librairie solidaire.

La devanture en bois existante a été peinte en gris moyen. L’enseigne, en lettres blanches métalliques découpées, est complétée par trois pictogrammes qui représentent leur activité. La devanture s’est parée de eurs arti cielles colorées aux teintes lumineuses le printemps dernier.

● 2ème prix : Mercerie Mimosa – 11, rue Auguste Comte

C’est dans le quartier des Antiquaires que cette passionnée de couture et de tricot a réalisé son rêve d’enfance en ouvrant une mercerie. C’est un lieu accueillant et inspirant dans lequel vous pouvez également prendre des cours. Le logo est une aiguille qui forme un cœur, le lettrage est composé d’un trio de couleurs passées. L’enseigne perpendiculaire, également en forme de cœur, est en tôle aluminium rose clair xé sous une potence.

● 3ème prix : Kraft – 36, rue Piron

Kraft est un magasin de décoration conçu pour que ses clients se sentent comme chez eux. Les vitrines de l’ancienne boutique ont été ramenées le long de la façade. La devanture ainsi que les menuiseries métalliques sont grises anthracite. L’enseigne est en lettres découpées blanches stylisées non lumineuses. Une cascade végétale de plantes vertes arti cielles complète l’ensemble.

Façades 2021 - 2022

● 1err prix : Immeuble – 52, rue de la Liberté

Il s’agit de l’ancien Hôtel Millière construit au 17ème siècle et dont la tourelle a été classée au titre des monuments historiques en 1923. Cette réalisation entre dans le cadre de « l’opération de rénovation des façades de l’axe Liberté ». L’accès aux étages se fait depuis le numéro 48, le rez-de-chaussée étant entièrement occupé par une boutique. La pierre de taille a été nettoyée par hydro gommage et les décors brossés. Les joints des éléments de pierre de taille ont été complètement rénovés et les éléments en pierre endommagés remplacés. Une réfection à l’identique du brisis en ardoise et de la couverture zinc en écailles a été réalisée. Les menuiseries ont été remises en peinture conformément à l’existant. Les volets persiennes bois du premier niveau de la tourelle ont été restitués.

● 2ème prix : Immeuble – 9, rue de la Poste

C’est un petit immeuble composé d’un rez-de-chaussée commercial et de deux niveaux aménagés en appartements. La façade a été décapée et un enduit à la chaux ton pierre, nition talochée n, a été appliqué. Les encadrements de fenêtres ont été redessinés en beige moyen rosé. Les volets et les menuiseries bois et métalliques ont été peints en gris clair. Les grilles des balcons ont été mises en valeur par un gris quartz. La devanture en bois du commerce a également fait l’objet d’une remise en peinture en vert d’eau pâle.

● 3ème

prix : Immeuble – 9, rue des Bons Enfants

C’est un immeuble composé de deux bâtiments et situé entre la place de la Libération et la place du éâtre. Un restaurant, La Petite Flamande qui, malgré son nom, est une bonne table bourguignonne, occupe le rez-de-chaussée. La façade a été nettoyée par hydro gommage. Les pierres endommagées ont été purgées et les joints des pierres de taille ont été réfectionnés. Les enduits talochés au mortier de chaux blanche légèrement ocrée ont été repris. Les menuiseries ont été repeintes en gris clair.

Vitrines 2021 – 2022

● 1er prix : Mulot et Petitjean – 1, rue de la Chouette

Fondée en 1796, la Maison Mulot et Petitjean est l’héritière d’une longue et prestigieuse histoire qui a fait de Dijon la capitale française du pain d’épices. Elle est la première société labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV) en Bourgogne dans le domaine de la gastronomie. Tout au long de 2021, des vitrines spécial anniversaire pour les 225 ans de la Maison, ont mis en scène tous les produits emblématiques de la marque.

● 2ème prix: Pancakes Lovers – 12, rue Monge

C’est un bar à pancakes à l’ambiance très « girly » ou, comme dans les contes de fée « comment vivre d’amour et de pancakes… » Une arche de eurs synthétiques aux teintes poudrées est venue compléter la devanture en bois vert d’eau. De feuilles de ginkgo Biloba, déjà présentes sur les murs à l’intérieur, sont dessinées sur les vitrines derrières lesquelles de gros ours, présents dans les commerces pendant le con nement, se sont installés.

● 3ème prix : Noir Animal – 18, rue Verrerie

Noir Animal est une boutique de bijoux et accessoires de la rue Verrerie que l’on ne présente plus avec son style à la fois romantique et bohème et élégant et ra né. C’est la première vitrine réalisée pour Noir Animal par Jumelle Vaisselle, scénographe, pour l’été 2021. Du papier doré, plié façon origami, qui représente une envolée d’oiseaux dans la lumière du soleil couchant.

Agencements Intérieurs 2021-2022

● 1er prix : Hôtel du Palais – 23, rue du Palais

Cette ancienne maison bourgeoise du début du 19ème siècle, accueille un hôtel qui vient d’être entièrement rénové. Les 8 chambres, plus un appartement, ont été totalement repensées et modernisées sur le thème de la Bourgogne. La réception a été modernisée et l’escalier principal en pierre a été réparé et sablé. Le plafond en caisson peint de la salle du petit déjeuner a été nettoyé et remis en valeur. Au cœur de l’Hôtel, le caveau, sous ces voûtes du 15ème siècle, a été transformé en lieu de dégustation ou de soirée privée.

● 2ème prix : Le Malto – 4, boulevard Clémenceau

C’est un restaurant gastronomique tenu par une mère et son ls, un jeune chef qui propose une cuisine ne à base de produits frais. La salle de 20 couverts, à l’ambiance à la fois moderne et élégante, est un mélange de matériaux aux teintes sombres froides et chaudes qui donnent un côté feutré et ra né. Le mobilier est sobre, confortable et épuré. Un coin « lounge », pour prendre l’apéritif, invite à la détente. C’est un restaurant contemporain et chaleureux.

● 3ème prix : Monique – 33, rue Amiral Roussin

Monique est le prénom de la grand-mère de la che e, un hommage à son sens de l’hospitalité et à la nostalgie des repas le mercredi. C’est une cuisine sincère. L’idée était de retrouver l’ambiance dans laquelle évoluait Monique, un espace chaleureux et ouvert, symbole du goût de recevoir. Le mobilier est simple et contemporain dans des matériaux aux tons neutres, naturels et patinés, et confère au lieu une atmosphère reposante baignée dans une belle lumière.

Devantures de Noël 2021

● 1er prix : Atelier Oyat – 1 bis, rue Verrerie

Petite jardinerie au cœur de la ville, Atelier Oyat enchante par son étalage, véritable jardin urbain. Pour Noël, cette végétation a également investi la façade : le dessus de la devanture a été habillée de branches de pins, d’épicéa et de houx, mêlées aux boules en osier et aux étoiles en bois qui s’illuminent à la nuit tombée et prolongent ainsi la magie de Noël.

● 2ème prix : Fabrice Gillotte – 21, rue du Bourg

Le chocolatier Fabrice Gillotte, meilleur ouvrier de France, nous a entraîné, ce noël, dans un pays enneigé et magique. Un paysage blanc et bleuté a été créé sur la devanture, faisait penser à des contrées lointaines et imaginaires où vivent les bonhommes de neige, personnages adorés des enfants et symbole de l’imagerie de l’hivers.

● 3ème prix : Simone et Maurice – 6, rue de la Chouette

Pour Noël, la devanture du glacier Simone et Maurice a été habillée par Atelier Oyat. Des branches de bouleaux donnent l’illusion d’une forêt enchantée dans laquelle sont accrochées lumières et boules, ainsi que des petits paquets numérotés comme un calendrier de l’avent. Pour fêter son cinquième anniversaire, la marchande de glace, chaque jour à 17h00, ouvrait un paquet et o rait le contenu à un client.

Vitrines de Noël 2021

● 1er prix : Jonathan Pautet – 2, rue de la Chouette

C’est un décor blanc et givré, un morceau de banquise que nous propose le chocolatier Jonathan Pautet pour Noël 2021. Une colonie de pingouins en chocolats aussi élégants qu’appétissants se sont installés dans les vitrines en arcade et nous entraîne dans un royaume de glace.

● 2ème prix : MOB – 61, rue des Godrans

MOB est un concept store de meubles et d’objets design. Pour cet hiver, des bandes de papier blanc accrochées au plafond le long des vitrines font penser à un ciel de traîne, de nuages remplis de neige qui tombent… une décoration simple mais chic, à la fois poétique et très romantique.

● 3ème prix : Sam et les Lutins – 6, rue Charrue

Sam et les Lutins est une boutique de jouets et de décoration pour les enfants.

Ici les vitrines sont animées. Nous sommes au pays des lutins qui s’a airent à préparer les fêtes de Noël. Les marionnettes s’agitent créant ainsi des scénettes traditionnelles, pétillantes et drôles.

Un Dijon insolite à découvrir cet automne

Boosté par le nombre record de visiteurs, l’Office de tourisme ajoute des visites nouvelles, des ateliers gourmands à son programme !

Quoi de neuf docteur ? Une recette de moutarde à la noix que vous pourrez fabriquer et tester, une montée à la tour Philippe le Bon pour vous faire peur, à Halloween, des Jeudis Vin qui ne sentent pas le réchau é, bien au contraire, surtout si vous faites partie des Happy Few autorisés à descendre dans le réservoir Darcy…

En l’espace de quatre ans, l’O ce de tourisme a su se renouveler, et les Dijonnais qui ont choisi de se mêler aux 3 millions de touristes annoncés pour cette année 2022, destinée à faire partie des 10 glorieuses, ont pu en pro ter.

C’était grisant cet été de pro ter des groupes partis derrière Philippe le Bon pour revoir Dijon autrement. Notre guide préféré, qui a accepté de se travestir en pleine rue pour la bonne cause, a fait aimer le Dijon médiéval à des centaines d’hommes et femmes ayant arpenté avec lui les rues pavées (ou bétonnées) du vieux Dijon. D’autres ont suivi sa Mère-Grand, incarnée par une guide pétulante. Pour notre copine Nanou et toutes les militantes qui ne veulent plus entendre parler de patrimoine, une bonne nouvelle : le succès de la visite « matrimoniale » de la ville, en septembre, a eu tellement de succès que l’OT va la mettre au programme. On parlera moins de Kir, du Téméraire, de Gaston-Gérard, on s’intéressera à leurs femmes et à celles qui font aujourd’hui l’actualité, ça changera. Je n’ai qu’une crainte : lorsqu’on évoquera Rousseau et son passage devant l’Académie, qu’on ne se trompe surtout pas de prénom ! Jean-Jacques, et pas Sandrine.

La tour de l’horreur

Pro tez de l’automne, si vous avez craint la chaleur et la foule cet été, pour redécouvrir le Dijon du Moyen-Âge. Montez jusqu’en haut de la tour Philippe le Bon pour prendre un verre sur notre roof-top préféré. Ou attendez Halloween pour vous faire peur en famille avec la tour de l’horreur made in Burgundy. Une fois par an, une horde de monstres, fantômes et autres vampires s’engou rent derrière vous, protégez vos arrières. Autre exercice qui vous obligera, cette fois, à descendre quelques marches : une descente de cave originale dans le réservoir Darcy. On ne devrait pas vous le dire, mais ça fait partie des surprises des Jeudis Vin de la collection automne-hiver Après une caresse à notre ours préféré et un tour de manège dans le jardin Darcy, un grand moment pour découvrir en 5 services des vins d’ici et même d’à côté (les 24 nov et 1er déc) Petite faim ? Allez déguster quelques spécialités à la tru e, c’est de saison, ou o rez-vous un atelier « vins & fromages », pour goûter l’alliance parfaite entre les deux. Il y a aussi un atelier Saveurs de la bière qu’on adore et un parcours du goût qui vous mènera de la Cité à la cité, autrement dit de la CIGV aux Halles. Et nissez votre périple rue des Forges, où vous attend un autre de nos ateliers préférés, à faire en famille ou entre amis. Vous pourrez, cet hiver, préparer de la moutarde à la noix (au sens strict). Hum !

Faites un tour à l’Office de tourisme Dijon-Métropole pour vous réchauffer. Sinon, pour en savoir plus : programmation et réservation sur destinationdijon.com

Le grand retour des visiteurs étrangers en 2022

Des chi res éloquents, confortés par les résas d’hôtels. 156 468 visiteurs ont été accueillis dans les points d’accueil de l’OT depuis mai, dont 64 % de Français et donc, si on calcule bien, 36 % d’étrangers. Les Allemands venant en tête, avant les Hollandais, les Belges, les Suisses, les Anglais. Beaucoup plus de monde encore si l’on prend les chi res sur le Net et les réseaux sociaux. Et si vous voulez savoir quelle est l’attraction préférée des visiteurs, c’est bien sûr, et sans surprise, la montée jusqu’en haut de la tour Philippe le Bon. Et si les visites marchent bien, le must, on vous le rappelle, ce sont celles menées par Philippe le Bon en alternance avec Marguerite de Flandres. Beaucoup de monde à la Cité (on vous en parle par ailleurs), et dans les musées, mais ce qui surprend, c’est le taux d’occupation en juillet côté hébergements dits moyenne gamme : 81%. Un chi re bien supérieur au taux national des métropoles (71%). Et l’automne s’annonce très positifs avec les clientèles d’a aires et les routards seniors.

Une campagne de communication gourmande autant que touristique va être diffusée sur les réseaux sociaux et dans les gares cet automne. Une campagne lancée par les principaux partenaires réunis autour de Sladana Zidkovic, la présidente de l’OT, et de Nadjoua Belkacem, l’adjointe au commerce, cette dernière s’étant réservée l’affiche annonçant le bel automne de la Cité au double visage (la CIGV et la Cité des Ducs, pour qui aurait du mal à suivre l’évolution de la ville).

Les ateliers moutarde

Le bel automne de la

Cité

Dijonnais, vous qui avez évité la Cité cet été, à cause de la chaleur, n’ayez pas peur d’y retourner cet automne. On ne vous en voudra pas d’avoir attendu six mois. D’abord on sait que c’est dans l’ADN du Bourguignon de se méfier. Cette Cité de la Gastronomie, inaugurée en grande pompe début mai, vous l’avez regardée d’un œil méfiant. Et votre voisine, celle qui a un cousin qui l’avait visitée avant tout le monde, vous avait prévenu : « trop cher, pas d’arbres, pas d’air, des légumes et des poissons à prix d’or, c’est pour les touristes qui ont de l’argent, ma pauvre chérie, pas pour nous ! »

Elle aurait dû faire comme nous, la voisine, arpenter les allées, même en plein cagnât, au point qu’avec ma chienne on a dû être repérés par les caméras et être comptabilisés trente fois parmi les 200 000 visiteurs de l’été.

On s’arrêtait le temps d’une glace en terrasse ou pour déjeuner à la poissonnerie, près d’Ariel, notre copine aux cheveux rouges, qui avait compris très vite, avec les autres habitants du village, qu’il fallait sortir les tables, faire des sourires et des petits prix, pour nous rassurer.

Et petit à petit les erreurs ont été rectifiées. En octobre, les restos font le plein, les expos aussi, même la cantine au nom impossible (cuisine expérientielle, qu’ils disaient) a enfin ouvert ses portes, on vous en parle un peu plus loin. Le premier brunch fut un vrai succès, il était estampillé La Charme (la note rose sur la photo étant apportée par Nicolas Isnard himself). Il sera suivi de bien d’autres évènements (voir page suivante). Et le chef de ce village né avant-terme a retrouvé le sourire, il a plein de projets, tournez la page pour découvrir l’homme qui a pris tous les risques (non, ce n’est pas Assurancetourix !) GB

TOUS LES GOÛTS SONT DANS LA CITÉ !

Le programme des mois à venir est riche en événements. Voilà notre sélection perso, juste pour vous mettre l’eau, le vin et l’envie de sucré-salé à la bouche. Programme des animations à retrouver sur : villagegastronomique.fr et citedelagastronomie-dijon.fr

VISITE GUIDÉE

● À TABLE ! LE PETIT THÉÂTRE DU BIEN MANGER ET DU BIEN BOIRE

De ces repas qui célèbrent les moments les plus importants de nos vies, des arts de la table au vocabulaire dédié à notre nourriture, des savoirfaire de chefs étoilés aux accords mets et vins mis en jeu par des sommeliers, laissez-vous conter le repas gastronomique des Français, cette pratique bien vivante qui participe de notre art de vivre. Les jeudis ou dimanches matin à 11h, en alternance avec la visite « C’est pas du gâteau » ! Durée 1h - Payant - Réservation obligatoire sur citedelagastronomiedijon.fr

ATELIERS DÉGUSTATION

● MOISI, POURRI, QUEL DÉLICE !

Quelle est votre pourriture préférée ? Quel goût a le moisi ? Venez découvrir un monde délicieux sous ces appellations peu ragoûtantes...

Les jeudis 13/10, 3/11, 10/11 à 17h30 et le samedi 29/10 à 10h - Durée 1h - Payant - Réservation obligatoire sur citedelagastronomie-dijon.fr

● QUE MANGE-T-ON POUR EL DIA DE LOS MUERTOS ?

Si la Toussaint nous évoque assez peu de traditions culinaires, elles sont foisonnantes au Mexique ! Venez découvrir les recettes traditionnelles réalisées en l’honneur des défunts.

Mardi 1/11 à 11h - Durée 1h - Payant - Réservation obligatoire sur citedelagastronomie-dijon.fr

● UN PETIT APÉRO POUR THANKSGIVING ?

Dinde, pumpkin pie, sauce aux airelles et patates douces, venez découvrir les saveurs de anksgiving revisitées et en apprendre plus sur leurs origines...

Samedi 26/11 à 11h - Durée 1h - Payant - Réservation obligatoire sur citedelagastronomie-dijon.fr

PETITES FÊTES

● LE MANÈGE DES P’TITS BOUCHONS

La Compagnie Clair-Obscur a récupéré tout un outillage de vigneron pour faire tourner la tête des enfants qui s’amusent grâce à la force des bras de leurs parents ou des comédiens. Un manège autonome et écologique qui propose aux petits et aux grands de plonger dans un univers imaginaire et poétique.

Tournez manège au Village !

Les samedis 8/10 et 5/11 et dimanches 9/10 et 6/11Accès libre et gratuit

● SPECTACLE «CONTES DE BOUCHE (À OREILLE)»

Le conteur vous guide dans la Cité et, à chaque pause, il vous raconte des histoires... Vous partagerez «la vérité vraie des contes», pour s’émouvoir, sourire, penser et se retrouver. Avec Bernard Bacherot, conteur de La Compagnie des Contes.

Pour tout public à partir de 6 ans samedi 26/11 et dimanche 27/11 Accès libre et gartuit

BAR À HISTOIRES

Mercredi 26/10 et samedi 29/10 Accès libre Pour 1, pour 2, pour 3 personnes, un casque audio sur les oreilles, ... il ne reste plus qu’à écouter. Le comédien au micro. Le musicien à la guitare. Le tout dans les oreilles. 2 à 5 minutes de déconnexion. Le temps d’une histoire, d’un conte ou d’un poème. Le temps de sou er, rire, voyager, s’étonner ou s’émouvoir. Juste le temps d’autre chose.

LA FÊTE EN GRAND

● VILLAGIO PASSIONE ITALIANA - 20 AU 23/10

La région de Reggio Emilia est l’invitée d’honneur du Village. Marché de producteurs italiens, ateliers et démonstrations autour des pâtes. Accès libre aux heures d’ouverture du Village Programme complet sur villagegastronomique.fr

● WEEK-END HALLOWEEN À LA CITÉ - 28/10 AU 1/11

■ Soirées animées au Bamagotchi 28, 29, 30 et 31/10

■ Ateliers famille et enfants 28, 29, 30 et 31/10, 1/11

■ Grande chasse aux bonbons au Village et concours du déguisement le plus horri ant 31/10

ÉVÈNEMENTS

● FERRANDI - RESTAURANT ÉPHÉMÈRE - 9 ET 10/11 Régalez-vous en découvrant le restaurant éphémère de FERRANDI PARIS à la Cuisine expérientielle. Les étudiants de l’école mettent en application les savoir-faire et techniques acquis pendant leur formation pour le plaisir des amoureux de la gastronomie. Midi et soir. Informations et réservations : villagegastronomique.fr

● SIGNATURE DE CHEF AU COMPTOIR DE LA CITÉ Chaque mois, un Chef régional s’invite au Comptoir... En septembre, Tomofumi Uchimura, Chef du restaurant Origine à Dijon présente un menu signature (une entrée, un plat et un dessert) qui sera proposé durant un mois. Retrouvez le programme d’octobre et novembre sur : @lecomptoirdelacitedijon

● A Table ! Dans le secret des chefs Cook-shows organisés par Sébastien Ripari, « l’homme qui murmure à l’oreille des chefs ». De la théorie à la pratique, un moment de partage privilégié. Samedi 12 novembre : Bon comme du bon pain avec Sylvain Herviaux, Meilleur Ouvrier de France Mardi 6 décembre : Zéro déchets dans ma cuisine avec David Galienne, vainqueur de Top Chef 2020 Démonstrations, échanges, dégustation et à la Cuisine expérientielle et dédicace des chefs avec la Librairie gourmande. Gratuit - Inscription obligatoire sur : citedelagastronomie-dijon.fr

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BRUNCH DE LA CAVE

Tous les samedis et dimanches de 11h30 à 14h30. Une occasion unique de bruncher en dégustant les meilleurs crus de Bourgogne. Brunchs spéciaux, autour de l’Italie et les spécialités de Reggio Emilia (23/10), autour du Gruyère (6/11).

Réservation conseillée : brunch@lacavedelacite.fr

● PORTRAITS(S) D’UNE MUTATION

L’exposition temporaire inaugurale du 1204 explore, à travers une série de portraits, la transformation du site depuis la fermeture des services hospitaliers jusqu’à l’ouverture de la Cité.

Jusqu’au 19 février 2023

LA VOIE DES TALENTS

28 ET 29/11

Les 2 journées d’orientation interactives organisées avec le Campus des métiers Alimentation, Goût et Nutrition proposent aux jeunes et moins jeunes de découvrir les métiers des professionnels du Village gastronomique. Un parcours autour de 10 stands métiers invite chacun des participants à s’immerger dans l’univers des métiers de bouche en se testant à de petits gestes techniques et ludiques. Réservé aux classes Contact et informations : creativ21.fr

À L’ECOLE DES VINS DE BOURGOGNE

● 4 ATELIERS DE DÉGUSTATION EN IMMERSION

■ Initiation à la dégustation : 40’ pour apprendre à regarder, à sentir, à goûter les vins de Bourgogne. Dégustation commentée de 3 vins de Bourgogne.

■ L’e et millésime : 40’ pour comprendre la notion de millésime et son impact en Bourgogne. Dégustation de 3 vins de Bourgogne de même appellation, de même producteur mais de millésimes di érents...

■ Bourgogne, vins de terroir : 40’ pour interpréter la notion de terroir en Bourgogne, pour décoder la hiérarchisation des appellations et la notion de Climats. Dégustation de 2 vins blancs et 2 vins rouges de Bourgogne.

■ Accord mets et vins de Bourgogne : 1 heure pour découvrir di érentes associations vins de Bourgogne et mets régionaux. Dégustation commentée de 5 vins de Bourgogne accompagnées de 5 bouchées de produits régionaux emblématiques.

Tous les jours, du mardi au dimanche. Ateliers payants. Inscription obligatoire : citedelagastronomie-dijon.fr

Informations : www.ecoledesvins-bourgogne.com ou en écrivant à : Dijon@ecoledesvins-bourgogne.com

> Visites de l'exposition : de 9h30 à 19h00, du mardi au dimanche.

EXPOSITION ÉVÉNEMENT

DU 6 MAI 2022

AU 30 AVRIL 2023

Sous le parrainage de Pierre Hermé

LES SECRETS DE LA PÂTISSERIEFRANÇAISE

© tempsRéel.fr

Service après-vente, j’écoute !

Retour sur six mois de stress, de doutes et de travaux non-stop qui vont permettre de donner en n, cet automne, une image savoureuse, populaire et vivante à ce Village gastronomique. William Krief a toujours gardé ce sourire chaleureux qu’on lui a connu depuis cette matinée d’inauguration passée sous un soleil de plomb, à écouter des discours d’autocongratulation autour du repas gastronomique, de l’Unesco, de la politique et des hommes et femmes qui la font.

« Pour pouvoir ouvrir le 6 mai on n’imagine pas le coup d’accélérateur qu’on a dû donner dans le contexte d’un chantier perturbé par la crise. On travaillait en temps masqué les uns et les autres. Entre mars et mai, ce qui s’est passé relève d’un exploit. Un exercice incroyable. »

Une Cité à aménager, des hommes et des femmes à manager

Le Covid, notre interlocuteur en convient, n’a pas fait que ralentir les travaux, il a permis de faire changer les mentalités. Fin des grandes surfaces de consommation, des grands parcs d’attraction touristiques, retour à la simplicité, au locavore. En n, on peut l’espérer.

«  Vous, moi, il y a dix ans en arrière, on n’était pas les mêmes, On a changé. À la Cité, on a fait évoluer le projet comme on a pu, le premier coup de crayon date de 2012, c’est loin déjà, l’intention architecturale, je ne la juge pas… Elle est certes clivante, mais on ne l’a jamais remise en cause. »

Compliquée, l’architecture des lieux ? « La place, ce parvis de l’autre côté de la ville, qui peut en rebuter certains, ce n’est pas facile à comprendre quand on vient de l’extérieur. C’est vrai, l’ouvrage pouvait faire peur. Trop classieux, minéral, rectiligne, quadrillé. A l’intérieur, ces lignes qui se croisent, je trouve ça très beau. Maintenant, il faut redonner de la chaleur à tout ça ».

Demain un manège gourmand

Et c’est ce que William Krief a fait avec ses équipes, passant l’été sur place plutôt que de partir rejoindre sa famille.

On a tenté de le rassurer. L’architecture n’est pas ce qui a surpris le plus les Dijonnais, sauf ceux qui étaient déjà rétifs en voyant le parking et le canon de lumière pointé sur leur ville.

« Imaginer un lieu et arriver sur place, rencontrer les gens qui vont le faire vivre, c’est autre chose… »

« Même moi, j’ai mouillé le maillot. Mes 4 enfants, je ne les ai pas vus depuis 3 mois… Quand on a envie de servir, il faut être à l’écoute des critiques. J’ai envie d’entendre ce qui ne va pas, ce qui va bien, je le sais. On a connu en mai la chaleur, les problèmes de la canopée. Les plantes sont arrivées, une solution transitoire. On va travailler sur une véritable végétalisation. »

On n’a pas voulu revenir avec William Krief sur l’histoire de cette Cité née d’un rêve politicien qui s’accordait bien à l’époque. Ce début de millénaire où l’on imaginait encore pourvoir accueillir des millions de touristes chinois, américains ou autres venant en car ou en train de partager ce qui faisait à leurs yeux la valeur unique des Français : la table. Et le vin, bien entendu, puisqu’on est à Dijon, au départ de la route des vins. >>>

Rencontre avec William Krief, le chef du Village gastronomique, qui a remis les pendules de la Cité à l’heure de la gourmandise.

Service après-vente, j’écoute !

Ma chienne et moi avions partagé une glace excellente face au Multiplex Pathé, sur une terrasse qui n’avait rien de riant « Il y aura demain une vraie place. On a commandé dans le sud de la France un manège écologique, à pédales.  Ça donnera un petit côté accueillant. Et il sera gratuit »

Avec des objets concernant la gastronomie pour remplacer Ei el ou les ducs ? «  Il faut que la Cité cultive sa di érence. Ici on est plus dans une intention populaire, de partage, de convivialité. Très dur à faire vivre, mais on y arrive. »

Une équipe solide qui a mouillé sa chemise elle aussi

William Krief a eu un mot très sympa pour Nicolas Sauvage, son locataire excentré et un poil excentrique du « Bamagotchi », un lieu où on fraternise autour de la bière et de la musique : « J’ai du respect pour l’énergie déployée et sa connaissance des Dijonnais, il a compris comment leur parler. »

Pas facile d’apprivoiser un Dijonnais quand on vient de l’extérieur. D’où son coup de chapeau à ceux et celles qui ont su recti er le tir à temps, transformer les boutiques que l’on pouvait croire destinées au départ aux vrais amateurs de poissons, coquillages et crustacés, de belles viandes ou de grands fromages, pour amener les visiteurs toutes catégories confondues à se poser, le midi, en semaine, autour d’un poisson grillé, d’un plat du jour ou d’une planche de fromages. Avec un verre de vin ou plus, si a nités. Et bien sûr pour les nocturnes, les vendredi et samedi.

Des projets pour la vie

«  La gastronomie, avant toute chose, c’est une évasion, un voyage. On a envie de se sentir emporté dans un autre univers. Il y a une âme, une énergie chez ces jeunes, on va y arriver, ça prend plus de temps que prévu, c’est tout. »

La Cité étant ouverte 7 sur 7, le travail continue une fois le dernier visiteur parti, la dernière boutique fermée.

« Les interventions techniques se font la nuit, pour accueillir le village italien en octobre. On a fait venir des chalets fabriqués sur mesure. »

Il y a d’autres projets que vous découvrirez cette n d’année, notamment un vrai marché de Noël gourmand. Dans les mois à venir, les animations vont se succéder, reste le problème de la communication à régler, via Instagram notamment, a n de connaître les nouveaux rendez-vous programmés tardivement. Des ateliers, avec des dédicaces du chef présent ce jour-là, car ils ont tous un bouquin à présenter, et certains ouvrages ont subi des retards importants à cause des problèmes rencontrés par les imprimeurs et donc les éditeurs. On aurait bien aimé vous présenter notre bouquin « À TAAABLE » qui devait sortir à la rentrée, dans la lignée d’OBJECTIF DUCS, toujours chez Z’est éditions, mais il va falloir patienter un peu pour découvrir la Bourgogne gourmande (mal)traitée par une poignée d’auteurs et de dessinateurs qui n’ont pas bu que de l’eau en le réalisant.

Demain, tout le monde à la CUISINE XP (cuisine expérientielle)

Bonne nouvelle : à côté des bars et restos du groupe Épicure, dont on a beaucoup parlé, il y a maintenant une vraie cantine au centre du Village. Une cantine au sens parisien du terme, décalée dans le mobilier et dans l’esprit, et même dans le nom : « cuisine expérientielle », un truc pas facile à retenir, du coup on l’a déjà surnommé « la cuisine XP ». Pas comme « expédiée », non, puisqu’un chef brillant estampillé chien fou et top chef tout à la fois va en prendre possession (avec d’autres, il n’est pas du genre exclusif). Il o ciera le vendredi soir et le samedi soir et on vous le présentera bientôt (patience !).

Et il y aura des brunchs tous les dimanches, dont un autour de l’Italie le 23 octobre et un autour du Gruyère le 6 novembre.

Le bar de mixologie du Rooftop de la « Cuisine XP » (on n’est pas les seuls à avoir du mal avec ce quali catif d’expérientiel) est ouvert de 17 h à 1 h avec « Jules, notre mixologue fou qui fait de la cuisine liquide », pour reprendre les mots de Lauriane Krief, l’épouse de William.

On aura peut-être droit à un drôle de banquet pour clore l’année, non pas dans le style gaulois, plus dans le genre « bienvenue au club », dont l’inauguration de la Cuisine XP a donné un avant-goût très show.  Gérard bouchu

Il se passe toujours quelque chose à la Cité

L’événement : Village Passione Reggio Emilia

Du 20 au 23 octobre, un village d’une dizaine de producteurs italiens s’installe dans les allées de la Cité. Ils proposeront, à la dégustation et à la vente, parmi les plus célèbres produits de bouche artisanaux de la gastronomie italienne, dont les spécialités de la ville de Reggio Emilia, jumelée avec Dijon (à l’initiative du Chanoine Kir !) depuis 1963. Dijon et Reggio Emilia ont en commun l’art de faire bonne chère. La région Emilie Romagne est d’ailleurs celle qui compte le plus de produits d’appellation d’origine protégée (AOP) en Italie. On est d’autant plus curieux de découvrir le « Village passione » qui, pendant 4 jours, va donner un air d’Italie au Village gastronomique de la Cité. Une initiative que l’on doit à la Chambre de commerce italienne pour la France et aux municipalités de Dijon et Reggio Emilia. Chef-lieu de la province, Reggio Emilia est une ville de 180 000 habitants située entre Parme et Modène, en Italie du nord. Elle a appartenu à la Gaule cisalpine puis fut détruite par les Goths. Relevée par Charlemagne, elle devint une république lombarde au Moyen Âge avant de devenir un riche centre industriel. Basiliques, somptueux palais et rues en arcades font la joie des touristes, qui peuvent béné cier de parcours cyclables urbains les plus aboutis d’Italie. Mais le nom de Reggio Emilia est surtout connu hors de ses frontières pour ses industries alimentaires de renom : le fromage, son Parmigiano-Reggiano, son vin Lambrusco, son vinaigre balsamique ou encore, côté jambon, le renommé prosciutto.

Villa Passione Reggio Emilia du jeudi 20 au samedi 22 octobre de 9h30 à 19h30 et le dimanche 23 octobre de 10h à 19h Au programme des animations (gratuites sur inscription) : masterclass sur les fameuses « Cappelletti », leur histoire et leur recette, avec le chef Alessandro Tagliavini de « Pause Atelier Dei Sapori » et les étudiants de l’Institute Motti, le samedi 22 octobre de 15h à 17h à la Cuisine expérientielle. Suivie d’une conférence de Paola Cavazzoni de 17h15 à 18h15 : « La Cuisine, lieu de connaissance et de culture pour une nouvelle éducation ».

Pour en savoir plus : www.citedelagastronomie-dijon.fr

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Dijon Congrexpo propose une édition où le vin sera particulièrement mis à l’honneur avec un millésime spécial de VINIDIVIO, tout en conservant les ingrédients qui ont fait le succès et la réputation de la Foire au l du temps : ses exposants, son o re multiple et variée dans les secteurs de l’habitat, l’ameublement et l’équipement de la maison, la mode-beauté, l’artisanat du monde présenté au sein d’un village international qui accueillera le Canada, l’Irlande, l’Italie et l’Ukraine sans oublier sa convivialité et son ambiance à la fois familiale et festive.

DE LA FOIRE INTERNATIONALE ET GASTRONOMIQUE DE DIJON

Une quinzaine de concours et des démonstrations culinaires toujours plus nombreuses, organisés sous la férule des acteurs de proximité dèles au rendez-vous de la foire, parmi lesquels le Conseil départemental avec sa marque 100% Côte d’Or, l’amicale des cuisiniers de Côte d’Or, la fédération des chasseurs et bien d’autres mettront en valeur les productions et les savoir-faire locaux. Innovante et résolument tournée vers l’avenir, la foire version 2022 sera hybride et confortera le virage digital amorcé lors de la précédente édition : le studio TV installé sur place permettra à chacun de suivre les di érentes animations de la foire en live ; la plateforme digitale o rira quant à elle la possibilité de visiter et de vivre les émotions de la foire à distance ou de préparer sa visite « physique ».

VINIDIVIO

Organisé dans le cadre de la foire, VINIDIVIO connaîtra cette année 3 temps forts :

● un concours international des Chardonnay et Pinot Noir (7 novembre)

● le salon VINIDIVIO qui réunira une sélection des participants au concours (10 – 13 novembre)

● La Paulée de Dijon (12 novembre)

Le concours des chardonnay et pinot noir Le Concours des Chardonnay et Pinot Noir o re l’opportunité aux producteurs de mettre leurs vins, expression de leur savoir-faire et du travail de leurs cépages, en compétition avec d’autres cuvées de renom. Véritable mise en lumière, le concours valorise et révèle les di érentes expressions du Pinot Noir et du Chardonnay à travers le monde. Tous les vins tranquilles et e ervescents du monde sont autorisés à participer !

Cette année, le président d’Honneur du concours est Eric Goettelmann, Meilleur Ouvrier de France Sommelier 2018.

Les dégustations, e ectuées par un jury de professionnels et d’experts du vin, permettront de récompenser les vins qui incarnent et représentent le mieux les cépages Chardonnay et Pinot Noir en leur remettant une médaille, d’Or ou d’Argent.

Nouveauté 2022

Un Trophée spécial Vinidivio sera remis dans le cadre du Concours. Il est destiné à récompenser et mettre en lumière de prestigieuses Maisons de vin bourguignonnes dont le savoir-faire rayonne en dehors de la région et à l’étranger.

Le lauréat sera dévoilé et récompensé lors de la Paulée de Dijon qui aura lieu le samedi 12 novembre en soirée au Château de Marsannay.

Toutes les infos sur www.foirededijon.com et les réseaux sociaux

La cuisine chinoise fait sa révolution

Un Pompon d’or pour Shuchun Yu !

Si le visage du chef vous parle, c’est que vous faites partie des Dijonnais qui ont regretté la fermeture du restaurant HUPO, place de la République. Un de nos coups de cœur de la décennie passée, recommandé à l’époque par So et d’autres chefs… japonais. À Dijon, capitale française comptant, après Paris, le plus de jeunes chefs asiatiques étoilés ou distingués par tel ou tel guide, cette fraternité entre cuisiniers nous avait surpris. Elle nous avait surtout permis, après dix années passées à mieux connaître la cuisine japonaise grâce à Masami, de découvrir la nouvelle cuisine chinoise à prix doux, une cuisine pure et vraie, avec une originalité et une pointe de loufoquerie qui lui était propre.

De Shuchun Yu, chef élevé aux deux cultures (chinoise et européenne), on connaissait surtout son sourire ou son extrême concentration, quand on le saluait à travers le passe-plat à l’entrée. On fut triste d’apprendre qu’il avait quitté les lieux pour se rapprocher de Beaune, terre bénie pour nombre de ses collègues venus en Bourgogne comme lui à cause de la réputation du vin. L’a aire ne s’est pas faite, heureusement pour nous.

Il avait préféré travailler auprès d’un étoilé japonais ayant réalisé, en Bourgogne, depuis 15 ans, le mariage parfait entre cuisine française et asiatique : Keigo Kimura, chef de L’Aspérule. D’où cette idée de reprendre l’ancien Bento (voir ci-dessous), rue Chaudronnerie, pour en faire un espace de restauration à leur image, sur fond de

décor épuré, avec une carte courte, mêlant les in uences chinoises et européennes.

Le sommelier se nomme Yang Yu, et inutile de demander s’ils sont frères, ça les ferait sourire. Non pas à cause de la di érence de gabarit, simplement parce qu’ils viennent tous deux du Sichuan, une région où ce nom, Yu, est très connu.

L’installation ayant duré près de six mois, on attendait de voir avec curiosité le nom qui allait être donné à ce resto d’angle ayant connu au l du temps une destinée surprenante (voir plus loin). Ils ont nalement choisi Le Clos des Saveurs, nom plutôt bien trouvé, à l’image de la cuisine, simple et subtile tout à la fois, d’un chef qu’on a retrouvé avec bonheur, assagi, mais toujours créatif. Dès l’amuse-bouche, un simple beignet de crevette à la pâte ultra ne, au tiramisu façon Shuchun Yu en passant par le carré de porc servi avec une poignée de champignons achetés sur le marché, on goûte avec les yeux, le nez, sans se prendre la tête. Rien de chichiteux, vous l’avez compris, dans un resto aux allures de cantine chic qui reste la vraie découverte de cet automne dijonnais. On lui attribue d’entrée le Pompon d’or 2022, récompense toute symbolique en attendant le généreux sponsor qui nous permettra d’o rir une dizaine de ces statues à nos chef(fe)s préféré(e)s.

Le Clos des Saveurs, 29 rue Chaudronnerie, à Dijon. Menu 20-23 € le midi, 36 € le soir. Fermé mardi et mercredi. 03 80 60 88 96.

Keigo Kimura, le chef étoilé de l’Aspérule, est devenu la locomotive du quartier Jean-Jacques à Dijon. Pour sa quatrième adresse, en attendant d’ouvrir son épicerie, il s’est associé à deux jeunes chinois : Shuchun Yu (ex Hupo) et Yang Yu (sommelier) pour lancer « Le clos de Saveurs », rue Chaudronnerie.

Les deux visages de la Reine Ping

Du Bento qu’elle créa en 2007 avec son homme à la place du bon vieux Dragon Céleste de ses parents, rue Chaudronnerie, à e Little Italy Shop lancé il y a dix ans, à l’autre bout de la rue, la distance n’est pas bien grande mais elle la parcourt désormais en trottinette, car cette boule d’énergie ne tient pas en place, de jour comme de nuit.

On a eu du mal à attraper Ping, qui continue de veiller au grain sur les établissements qu’elle a ouvert avec David, son compagnon de route, à Lyon, Besançon, Nîmes ou Montpellier. Des espaces de restauration mais surtout des lieux qu’ils ont transformés (« on a tout dézingué ») pour en faire des repaires tous âges, où la musique, l’accueil, la cuisine ont autant d’importance que la déco décalée. De l’indus, bien sûr, clin d’œil à ce qu’ils avaient découvert à New York une décennie plus tôt, en visitant le Lombardy’s, première pizzeria américaine ouverte pour un immigré italien. De la qualité, donc, côté pizza ou pasta. Avec un service enlevé comme à Dijon, où sa lle Mei Ly alias « Mademoiselle M » a pris la relève, tellement semblable à sa mère que certains les confondent (!). Des boutiquesrestos estampillés e Little Italy Shop qu’elle booste par sa présence, quand elle n’est pas à Ibiza ou ailleurs, faisant la fête et des a aires en même temps. On l’a retrouvée préparant un bu et dominical, très cuisine du monde, pour Monsieur Moutarde, au milieu des « petits jeunes » qu’elle a formés, dans un hôtel particulier dont les touristes adorent la déco comme les cocktails et que les Dijonnais fréquentent quand ils veulent montrer qu’ils sont dans le vent de l’époque. Ping avait peu de temps pour revenir sur un quart de siècle de vie dijonnaise partagé avec David, qui semble toujours autant sidéré par l’énergie que dégage celle qu’il a connu du temps où ils faisaient les 400 coups en boîte, après avoir bossé dans leurs restos. « L’époque de l’insouciance », reconnait-elle, devenant sérieuse ou du moins songeuse tout à coup.

Une époque qui s’est prolongée jusqu’à aujourd’hui, lorsqu’elle reste jusqu’au bout de la nuit pour veiller au bon déroulement des soirées privées qu’elle donne audessus d’un ancien garage entièrement métamorphosé par notre reine de la fête et du design, avec piscine et cuisine ouverte. Quand elle est à Dijon, c’est là qu’elle vit, louant l’espace pour des gens qu’elle connaît, les copains, les friends, car Ping, dont la voix grave et le phrasé sont inimitables, parle un mélange d’anglais et de français bien à elle qui amuse les habitués.

Après avoir préparé le bu et gargantuesque, on la retrouvera jouant les DJ, comme à la soirée inaugurale de la Cuisine XP du Village gastronomique, où elle a épaté William Krief, le boss, allant même jusqu’à balayer devant les clients pour « cleaner ».

La petite lle du Dragon Céleste, qui avait commencé à bosser à 14 ans au Dynastie, était devenue la « taulière » du Bento, ayant remplacé bouddha et déco kitch du Dragon Céleste en une cantine asiate nouvelle génération où on se régalait déjà avec les bouchées aux crevettes du bu et. C’est elle qui nous a présenté l’équipe sino-japonaise qui venait de rouvrir ce lieu qu’elle avait laissé il y a quatre ans pour se lancer dans d’autres commerces ou soutenir les gamins qu’elle avait formés au service, devenus aujourd’hui patrons des lieux les plus tendance du moment. Gérard bouchu

▲L’expérience MasaMi

Chez vous ou chez lui ? Vous avez le choix ! Depuis des années, on revient rue Jeannin pour Masami, grand chef japonais, réalisant – ce qui devient rare – une cuisine japonaise authentique, préparée minute, avec de très beaux produits. Cuisinier discret, silencieux, il continue d’œuvrer à l’ancienne, comme il l’a appris chez lui. Et on adore l’accueil de son épouse, dans ce petit coin de Japon caché au cœur d’un quartier dijonnais resté lui aussi authentique.

Et si vous dégustiez de la grande cuisine japonaise avec un grand bourgogne ?

Les menus tempura, sushi ou autres sont une bonne initiation à la cuisine japonaise et vous permettent d’avoir un bel aperçu de la technique de Masami, mais on est surtout ravi, à chaque fois, de découvrir chez lui des plats mémorables comme le carpaccio de seriole, salade d’algue et yuzu, ou le Kushikastu de veau, une brochette qui fond dans la bouche. Cuisson juste, sauce parfaite. Avec un saké ou un verre de bourgogne, vous ne sentirez pas le froid.

Si vous préférez rester chez vous, pour partager un grand moment en famille ou entre amis, régalez-vous en commandant le superbe plateau de sushi, de sashimi, de tempura. Pour la fin de l’année, pensez à réserver tôt.

● MASAMI

79, rue Jeannin, Dijon. 03-80-65-21-80. Le midi, lunch 16,50 €, menus 22-24 € ; le soir dîner 36-58 €. Plateau repas à emporter 65 €. www.restaurantmasami.com

Reine de la nuit à Dijon comme à Ibiza depuis un quart de siècle, Ping peut aussi jouer les femmes d’affaires assagies, en journée. © DR

IN VINO

(PAS

TOUJOURS)

VERI TAS

Par Robert Principe

LES CLOS VIVANTS, au terminus de La Route des Vins

Commerce emblématique de la rue Musette, La Route des Vins, l’un des plus « vieux » cavistes indépendants dijonnais, est entrain de connaître une évolution opportune. Un renouvellement d’enseigne — Les Clos Vivants — et une nouvelle allure, qui toutefois ne signi ent pas un changement de fond, mais plutôt une mue.

Un nom qui souligne tout à la fois l’idée d’une sélection pointue de cuvées dites en parcellaire (des vins produits à partir de vignes issues d’une seule et même parcelle, ou « clos ») et la « valeur » environnementale et écologique de ces mêmes vins. Des vins voulus et choisis en grande partie par rapport à leur mode de production, respectant à la fois la nature et les gens qui les font.

Un renouveau dans la continuité donc, qui ne changera guère les habitudes des clients de La Route des Vins, si ce n’est par quelques retouches dans la sélection des vins, le développement du rayon des spiritueux, délibérément tourné vers l’artisanat et l’authenticité, et la mise en place d’une o re de verrerie ciselée comme pas deux… !

Adrien Tirelli, qui a succédé à Jean-Luc Roblin, vient d’obtenir le titre de Maître Caviste, un label délivré par la Fédération des Cavistes Indépendants à la faveur d’une série d’épreuves.

Une reconnaissance appréciée à sa juste valeur par son nouveau titulaire, et qui devrait bientôt être reconnue au niveau de l’État (au même titre que les maîtres restaurateurs, maîtres sommeliers, maîtres artisans, etc.) www.cavistes.org

LES CLOS VIVANTS (Ex-La Route des Vins) - 1 rue Musette – Dijon 03 80 30 45 01 – dijon@lesclosvivants.fr www.lesclosvivants.fr

Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h

L’ARSOUILLE, caviste pur jus

Une nouvelle adresse en forme de respiration pour qui le jus de raisin fermenté doit être un plaisir gourmand mais aussi une boisson saine et naturelle. À L’Arsouille, pas de boniments, la devise c’est : « Pur jus ! »

À l’origine de cette nouvelle enseigne spécialisée en vins naturels* — ou caviste nature —tout près des halles, face à la place Grangier, quatre personnalités dont les con nements avaient mis les esprits en éruption : d’un côté Céline et Éric, les gérants de Fromages & Co, l’épicerie fromagère et spiritueuse de la rue Jean-Jacques Rousseau ; de l’autre côté, Sandra et Benoît, marchands de vins (BK vins) et paysanvigneron (domaine La Côtelette). Partant du constat que les vins dits « naturels* » n’avaient pas encore trouvé toute leur place à Dijon, ces quatre cavaliers de l’anti-tannique ont imaginé une cave répondant à la fois à une demande avérée en la matière et à une volonté de mettre en avant une idée simple : un vin ne doit être que du vin, issu de raisins sains, en phase avec la nouvelle donne écologique.

Vous serez accueilli le plus souvent par Aude, et parfois par Fumi, qui sauront de concert mettre ce qu’il vous faut dans votre porte-bouteille parmi la ribambelle de quilles venues des quatre coins de la France — et parfois d’un peu plus loin — qui emplissent les casiers. Des vins de toutes les couleurs et tous les tempéraments, marqués au fer vert de leur nature même. Sans oublier quelques bières artisanales et locales, des spiritueux et quelques jus de fruits pour les réfractaires à la molécule OH… Cerise sur le tonneau : la possibilité de déguster sur place, moyennant l’accompagnement de votre verre ou de votre bouteille par un encas, et un service livraison (par vélo-cargo) à Dijon centre uniquement.]

*raisins cultivés en bio ou biodynamie puis vini és, élevés et mis en bouteille sans intrants chimiques ni manipulations technologiques, sauf le soufre en quantités in nitésimales).

L’ARSOUILLE

51 rue des Godrans – Dijon 09 88 43 60 08 – contact@larsouille.fr

Ouvert du mardi au samedi de 10H à 12H30 et de 15H à 19H30 (en continu les vendredis et samedis).

Les Clos Vivants © RP

L'Arsouille © RP

PIERRICK, un sommelier pour La Table des Climats

Pierrick Severin, gure discrète mais familière de la scène vinicole locale, a rejoint La Table des Climats, le restaurant « VinoStromique » implanté au sein de la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin.

Après 4 ans et demi d’activité, Chai Pierrick, le micro-caviste installé rue Verrerie, a cessé son activité, pour le grand dam de ses clients. Et pour cause : Pierrick Severin, sommelier de formation (La Rôtisserie du Chambertin, entre autres), a décidé de renouer avec ses premières amours en reprenant du service dans la restauration. C’est à La Table des Climats, le restaurant gastronomique mené par le jeune chef Kévin Julien, que Pierrick o cie désormais, avec pour ambition d’imposer sa patte sur une carte qui jusqu’ici se « limitait » à une sélection des vins présentés à La Cave de la Cité. Parmi les quelques 400 références disponibles, c’est en toute autonomie et avec la rigueur qu’on lui connaît que Pierrick cherche d’ores et déjà à faire valoir ses choix, en délivrant des vins authentiques, typiques, équilibrés et les plus purs possible, respectant la typicité des climats et des millésimes, tout en suivant la ligne de conduite de l’établissement, à savoir la combinaison des saveurs et le respect du goût, grâce notamment aux indispensables accords mets et vins. Ou plutôt vins et mets...

LA TABLE DES CLIMATS - 12 Parvis de l’Unesco – Dijon 03 80 41 74 98 – contact@latabledesclimats.fr

Du mardi au samedi de 12h à 14h et de 19h à 21h30. Dimanche de 12h à 14h.

À la redécouverte du vin d’Épineuil

S’il est un vin à redécouvrir aujourd’hui, c’est bien celui-là. Et l’ouvrage sorti cet automne aux éditions Raison et Passions (non, pas Raisin et Passions, ce sont des Dijonnais !) devrait vous inciter à aller faire un tout du côté de Tonnerre, dans l’Yonne, où la culture de la vigne a été implantée depuis le 9ème siècle. Jusque vers 1880, s’étendait là l’un des plus importants vignobles de Bourgogne, des limites de la Côte d’Or entre Nuits et Laignes jusqu’à Flogny- la -Chapelle avec une concentration particulière autour de Tonnerre et Epineuil. Le «bon vin de Tonnerre» a joué à plusieurs reprises un rôle politique ou diplomatique de première main, grâce au Chevalier d’Eon, célèbre ambassadeur de Louis XV, né en 1728 dans l’Hôtel d’Uzès à Tonnerre. De mauvaises récoltes, des gelées, le mildiou et pour nir, de 1887 à 1893 la crise phylloxérique ont failli donner le coup de grâce au vignoble Tonnerrois, Dès 1935, un groupe de vignerons réussit à obtenir le classement du terroir en appellation d’origine contrôlée. Dans les années 1960, un seul vigneron, Fernand Lebeau vivait encore de sa profession. Un grand bonhomme, qui trouva un allié dans le maire d’Epineuil, André Durand. Le ls de ce dernier, dans ce bouquin passionnant, vous raconte la résurrection du vignoble. Suivez le ensuite de vignes en caves, sur place, vous allez adorer la balade.

QUOI DE NEUF, DOCTEUR ?

▲LA CAVE CHAMBERTIN

, remède de choc contre les déprimes automnales : merci les Collomb !

La Cave Chambertin est une extension de plain-pied de la Rôtisserie du Chambertin, donc pas de crainte à avoir pour remonter ensuite. On vient là pour boire le coup mais aussi pour casser la graine en bonne compagnie, et dans un décor qui vous met du baume au cœur, avant même d’avoir avalé votre premier canon : comptoir d’époque en bois massif avec plateau en étain, plafond à la française, boiseries et feu de cheminée. Une aubaine pour Gevrey Chambertin qui attendait depuis longtemps un vrai bar à vin à hauteur de sa mondiale réputation. Thomas et Lucie Collomb sont toujours dans les parages, veillant sur leurs deux restos. Aux manettes de la Cave, ils ont placé Alexis Rappe, un sommelier de choc qui a intégré la maison il y a quelques années déjà. La sélection— au verre ou à la quille — joue la carte de la proximité, des prestigieux domaines alentours aux classiques en passant par les petits artisans plus vertueux.

Un choix de hors d’œuvres maison côtoie des assiettes chaudes servies à toute heure : pieds panés, escargots... on peut même s’offrir une superbe entrecôte, si ce n’est pas du bonheur !

Boutique pour fines gueules exigeantes avec les produits maison (rillettes, boudin) ou de producteurs locaux – Vins à emporter.

● CAVE CHAMBERTIN

3 rue du Chambertin – Gevrey-Chambertin

09 80 34 33 20 – www.rotisserie-chambertin.com

Ouvert du mardi au samedi de 13h30 à 20h30 pour la partie bar, boutique à partir de 10h.

Pierrick Severin © RP

La Côte-d’Or aux couleurs d’automne !

L’automne arrive en Côte-d’Or et avec lui, des événements conviviaux à partager sans modération ! Entre gourmandises et culture, cette saison promet le plein d’activités surprenantes. Voici quelques idées originales proposées par la Côte-d’Or j’Adore...

Une nouvelle route à explorer : La Route de la truffe de Bourgogne

Dès le 14 octobre, Côte-d’Or Attractivité dévoile ce nouvel itinéraire gourmand, le 8ème du département. La Route de la tru e de Bourgogne se parcourt en voiture sur 118km qui relient Nuits-Saint-Georges à Leuglay, aux portes du Parc national de forêts. Une virée gourmande à la découverte de l’histoire de ce produit unique au parfum ra né, au petit goût de noisette et à la couleur ébène. En 8 étapes, la Route de la tru e de Bourgogne invite les épicuriens à la rencontre des producteurs, caveurs ou restaurateurs, tout en traversant les paysages variés du département. Faites plaisir à vos papilles à la rencontre des professionnels qui vous feront déguster cette tru e d’automne et participer aux démonstrations de cavage. Votre excursion se termine avec une visite du nouveau Centre d’Interprétation de la Tru e de Bourgogne à la Maison de la forêt à Leuglay où tous ses secrets vous y seront dévoilés. Alors cet automne, faites place à la tru e de Bourgogne et ses saveurs de terroir. Un itinéraire à découvrir sur l’application « Balades en Bourgogne » téléchargeable gratuitement sur l’Appstore et Google Play. Plus de 190 autres balades à faire en famille, entre amis ou en duo.

● Fête de la Truffe et des Papilles

La célèbre « Fête de la tru e et des papilles » revient cette année encore pour une 17ème édition. L’occasion de mettre à l’honneur la tru e de Bourgogne avec des ateliers dégustation ou des démonstrations de cavage. Le lieu et le moment parfaits pour goûter les saveurs uniques de ce produit si rare et mystérieux. L’événement vous proposera des tru es et autres produits frais à la vente, ainsi que son traditionnel marché de producteurs. Un concert et des animations rythmeront également cette journée de 9h à 16h.

Le samedi 15 octobre à Is-sur-Tille / entrée libre (Tarifs de dégustation vin-truffe : 10€ Infos et inscriptions à l’Office de tourisme d’Is-sur-Tille : 03 80 95 24 03.

● Bike and Run de la Truffière

La ligue régionale de triathlon Bourgogne-Franche-Comté et la COVATI organisent la seconde édition du Bike and Run de la tru ère. Le Bike and Run, c’est un sport qui consiste à enchaîner la course à pied et le vélo en équipe de deux, avec un seul VTT ! Une compétition au cœur du mois d’octobre accessible à tous les niveaux. Trois parcours seront proposés : adultes (13 km) ou jeunes (2 ou 5 km). L’événement est organisé au soutien d’Octobre Rose (destiné à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche).

Le dimanche 16 octobre à Is-sur-Tille / www.covati.fr

● Fête de La Sorcière et de sa Citrouille

Pour une 22ème édition, Beire-le-Châtel se transforme pour laisser place aux sorcières et à leur magie enivrante. Les rires, la musique et les personnages étranges animent les rues de cette commune à l’Est de la Côte-d’Or. Pour deux journées, de nombreux artistes et artisans locaux seront à l'honneur, sans oublier des jeux pour toute la famille, des ateliers créatifs ou encore un feu d'arti ce.

Les 22 et 23 octobre à Beire-le-Châtel / Buvette, restauration et gourmandises sur place | Entrée : 2,50 € / 0.50 € moins de 15 ans, gratuit moins de 5 ans | Entrée gratuite le samedi soir à partir de 19h

Et en ce moment au château du Clos de Vougeot : Venez découvrir l’exposition

● Gustave Eiffel ''Une enfance en Bourgogne''

Un hommage à l’architecte dijonnais et ses années passées en Côte-d’Or, de Dijon à Gillylès-Citteaux en passant par le Clos de Vougeot. 14 tableaux retracent son parcours depuis sa naissance jusqu’à ses débuts de constructeur et des lettres écrites de sa main sont à découvrir. À découvrir jusqu’en octobre 2023 | Exposition comprise dans le prix d’une visite libre

Tarif plein : 7,50 € / Étudiant et enfant : 2,50€ / gratuit -8 ans | www.closdevougeot.fr

● Salon Pains Vins Fromages

Chaque année, les étudiants du BTS Tourisme de Beaune organisent le salon de dégustation Pains Vins Fromages pour les amoureux de terroir. Des centaines de fromages de toute la France seront à déguster et de nombreuses variétés de pain les accompagnent. Du nord au sud, de Chablis à Mâcon, vignerons et négociants seront aussi présents pour ce moment convivial. Gastronomie, vins et terroirs sont à retrouver sous les Halles et au pied des Hospices de Beaune. Les 15 et 16 octobre à Beaune - Prix : 12€ (entrée + kit de dégustation + verre gravé + dégustation à volonté)

© R.Krebel

Pour frissonner à Halloween…

● Escape game xxl au Gamotel

à Vitteaux, découvrez cet hôtel inédit, entre jeu de rôle et mystère à résoudre. Vous arrivez en soirée et repartez le lendemain, en n de matinée. En équipe de 6 à 12 joueurs, tentez cette aventure unique qui vous transporte dans une véritable ction. Vous serez les héros du jeu ! Votre mission ? Mettre la main sur la fortune du baron de Vitteaux, Guillaume du Prat. Infos et contact : 06 32 23 95 10 | www.gamotel.com

NOUVEAU

La route de la truffe de Bourgogne, sortie le 14 octobre sur l’appli Balades en Bourgogne

● Halloween au château de Rosières : frissons garantis !

Vivez la terri ante fête d’Halloween dans un escape game au cœur d'un château médiéval où les fantômes vous rendront visite ! Tentez de résoudre le Mystère d'Halloween et retrouvez l’assassin de la Marquise de Rosières. Pour les plus téméraires, un autre jeu d’enquête se déroule dans le bois de Rosières... Le Seigneur vient d'être retrouvé sans vie dans son domaine. Résolvez les énigmes pour obtenir les témoignages et trouver le coupable.

Tous les jours du 22 Octobre au 7 Novembre 2022 – Tarif : 15€ par personne – Réservation obligatoire - N’oubliez pas votre lampe de poche ! Plus d’informations au 06 37 58 68 52

Pour garder vos papilles en éveil

● Foire Internationale et Gastronomique De Dijon

Depuis plus de 100 ans, elle est l’un des événements incontournables de Côted’Or. Attendue par ses exposants et visiteurs, la Foire dijonnaise est un lieu de convivialité, de partage et de curiosité. Chaque année, près de 600 exposants et des milliers de visiteurs s’y déplacent, ce qui fait d’elle l’une des plus grandes foires commerciales de France. Mais la Foire ne serait rien sans son côté cuisine et ses centaines de mètres carrés de dégustations en tout genre. Et pour découvrir la gastronomie, plusieurs concours culinaires sont organisés, comme le Grand Prix National de la Gourmandise et le concours de Pâtisserie. Chaque année, plusieurs milliers de visiteurs s’y retrouvent pour pro ter de ce moment festif, ce qui fait d’elle l’une des plus grandes foires commerciales de France. Parc des expositions de Dijon / Du 01 novembre au 13 novembre 2022 www.foirededijon.com

● Vente des vins et grande fête aux Hospices de Beaune

Elle revient cette année encore. Un événement historique où vignerons, habitants, touristes et médias du monde entier se donnent rendez-vous depuis plus de 160 ans. Une vraie tradition pour les côte-d’oriens. Mais au-delà de sa célèbre vente aux enchères, la vente des vins des Hospices de Beaune est le cœur d’une véritable fête traditionnelle, un rendez-vous unique pour les amoureux du vin. Cette année, la fête se déroulera du 18 au 20 novembre avec un grand programme de festivités comme des animations de rue, un dé lé folklorique, un village artisanal et gastronomique ou encore un semi-marathon... Trois jours qui rassemblent chaque année tous les amateurs de vins pour des moments uniques accompagnés de concerts et de dégustations. Un moment convivial et gourmand dans la pure tradition bourguignonne. Du 18 au 20 novembre | Programme complet sur www.hospices-beaune.com

Toutes ces idées sorties et plein d’autres sont à retrouver sur www.lacotedorjadore.com

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Téléchargeables gratuitement sur l’Appstore et Google play

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© GAMOTEL

© Bergerot - Château de Rosières

À

L'AFFICHE

POMPON CULTURE +

Retour à la scène !

Le Grand Théâtre a fait le plein de visiteurs lors des journées du Patrimoine. Grand ? La mémoire peut jouer des tours, et il était facile de se perdre dans ses souvenirs en découvrant, après 18 mois de travaux, les nouvelles loges et la face cachée de cette vieille machine à rêver qui ne tournait plus à plein régime depuis des années.

On a du mal à imaginer qu’à la fin du siècle précédent, plus d’une centaine de chanteurs, costumiers, maquilleurs, figurants, musiciens, danseurs, machinistes se croisaient chaque jour, entre octobre et avril, dans ce grand escalier à spirale, aux marches usées, débouchant sur un palier, qu’on aperçoit au fond d’une scène aujourd’hui à découvert. Tout un monde riant, chantant, grommelant parfois que les habitués retrouvaient en fin de spectacle devant l’entrée des artistes.

Les dernières décennies ont été cruelles pour les amoureux de la maison. Le public tout comme les gens de théâtre d’hier ont été remplacés par de nouvelles générations aspirant à d’autres plaisirs, d’autres envies. Plus dans l’air du temps.

Olivier Desbordes fut le dernier à avoir tenté de poursuivre, il y a vingt ans, dans la voie ouverte par ses prédécesseurs, qui programmaient là une saison d’opéras, d’opérettes, de danse, de théâtre aussi. Grand Théâtre pour grand public.

D’où la curiosité des spectateurs privilégiés qui ont pu passer côté coulisses visiter cet outil de travail longtemps boudé, qu’un architecte inspiré a rendu de nouveau opérationnel.

Des loges au top, des espaces lumineux pour créer, imaginer,

préparer le théâtre de demain, à la place d’un magasin de costumes ou d’un studio de la danse qui n’a plus son utilité : l’envers du décor fait plus rêver, évidemment, que la salle de spectacle elle-même, bien fatiguée, les fauteuils au confort douteux, les grands couloirs, l’entrée elle-même ou les salons d’apparat qui, sans les fantômes du passé, font pâle figure.

Il faudra encore 18 autres longs mois de travaux, à partir de janvier 2024, pour redonner à ce lieu unique une dimension culturelle optimale. Profitez des spectacles qui y seront donnés d’ici là pour vous le réapproprier, sans regretter le passé. Il n’y aura plus de saison lyrique au sens strict mais il va falloir imaginer ce qu’il pourra offrir demain à un autre public.

Et c’est la tâche qui incombe à Dominique Pitoiset, revenu en tant que directeur de l’Opéra Dijon en ces lieux qu’il avait arpenté étant étudiant, comme coursier. On en reparlera dans le prochain Bing Bang, avec un dossier spécial consacré à ce joyau du XIXème siècle qu’on aimerait voir revivre, en 2024, avec des loges occupées de nouveau par des hommes et des femmes ayant envie de nous faire passer de vrais moments de théâtre, tendres, cruels, drôles, émouvants. Ceux qui nous manquent le plus.

Gérard Bouchu

© Mirco Magliocca

L’Écrin Talant

Avec une équipe aux petits soins pour les spectateurs, cette salle de concerts et spectacles dirigée par Hortense Bourguignon est devenue le fer de lance du théâtre contemporain grand public (si, si, ça existe !) en région.

Rencontre amoureuse, désir d’enfant, rupture… gros coup de coeur pour Une histoire d’amour (sam. 28.01.2023), du dramaturge star Alexis Michalik, Molière de la mise en scène, qui pose la question qui nous taraude tous : « Comment l’amour peutil nir ? » Et pour Les crapauds fous de Mélody Mourey, histoire vraie de médecins polonais qui sauvèrent des milliers de personnes de la déportation en montant une incroyable supercherie (me. 11.03) Pour rire avec les classiques, L’Avare de Molière, « cet ultra-contemporain », n’a pas pris une ride ! (je. 12 & ve. 13.01).

Côté concerts, on ira s’enivrer de la mélancolie douce du Garden Party Tour de Florent Marchet et ses histoires toutes simples d’amis dans les jardins (ve. 03.03) et, bien sûr, on craque totalement pour l’univers délicatement électro d’Emilie Simon (sam. 18.03). lecrin.talant.fr

La Minoterie, agitateur culturel

Mais c’est quoi exactement, La Minoterie ? Simple : un lieu réellement exceptionnel où les artistes viennent monter une foultitude de spectacles pour le jeune public, public qui vient à son tour apprendre le théâtre, la danse, la musique et les parents, les écoles, les entreprises, rencontrer les créateurs et observer les spectacles en répétition. Dans un esprit foncièrement frondeur : stimuler l’imaginaire d’un monde meilleur pour qu’il prenne un jour le pouvoir.

Place au théâtre

Pompon est un ours qui aime sortir se dégourdir les gambettes et s’aérer les neurones. Alors en after apéro ou before party, pourquoi pas une virée au théâtre ? Pour réfléchir mais sans nous prendre la tête et surtout pour nous marrer ! :-)

● Stage vacances création de cartes postales sonores : écrire une chronique, interviewer des artistes, prendre du son, réaliser un jingle et un podcast : la future journaliste est sur tous les fronts. Du lu. 31.10 au ve. 04.11, 09h30-17h.

● Les rendez-vous pour goûter avec les parents, les amis et les voisins de La Minoterie, pour découvrir des spectacles par la bande. Atelier de création de super-héros & héroïnes, me. 02.11, 15h-17h.

● Visite de La Minoterie à patir de 8 ans, me. 16.11, 14h30, gratuit.

2 jolies sorties de résidences théâtrales :

● A volonté : danse, musique et arts plastiques autour de l’alimentation. Ou comment nous ingérons la société de consommation Sa. 26.11, 10h30.

● Disparaître : Fantômes ! Bricolages et fantômes et le temps qui passe sur la scène de théâtre. Me. 30.11, 16h. La prog est géniale : laminoterie-jeunepublic.fr !

Le TdB tout debout

Pour la comédienne et metteuse en scène Maëlle Poésy, le théâtre est le lieu « de la rencontre du vivant avec le vivant » Joliment dit, alors on ira « réinventer les frontières » avec elle au éâtre Dijon Bourgogne, qu’elle dirige, et cogiter sur le monde qui va (pas bien). Des pièces, des Impromptus cartes blanches pour rencontrer les artistes, des Hybrides, création collective avec les habitants du coin autour de leur histoire et de celle des lieux, et des Passe-Murailles, jeune troupe jouant hors les murs et dans les lycées.

● Anaïs Nin au miroir : dans cette pièce créée par Élise Vigier à Avignon 2022, 8 comédiens se baladent dans l’univers fantastique de la romancière Anaïs Nin. Du me. 19 au sam. 22.10.

● Delphine et Carole : quand avec une caméra Carole Roussopoulos et Delphine Seyrig ouvrent la voie à l’émancipation des femmes. Du me. 15 au sam. 19.11. www.tdb-cdn.com

Blues et brunchs au Bistrot de la Scène

Depuis 35 ans, ce théâtre avec un nom de troquet a tout pour plaire. Des dizaines de spectacles, des concerts et des impros et des planches terroir au bar devant une bière ou un verre de bourgogne. Et les enfants sont super chouchoutés avec cirque, marionnettes et tout le tintouin.

Pour les grands

● Les 5 doigts de la main : un concert étonnant avec un groupe « qui invente votre chanson » en direct ! ve.21 & sam. 22.10, 20h30

● Yoha and the Dragon Tribe : un combo de 8 musiciens reggae spirit ultra mélodique : Jah, love and soul ! sam 12.11, 20.30

● Le Brunch du Bistrot : pour chasser le blues du dimanche, lève-toi et mange ! Un déj et un spectacle humoristique surprise du chef ! Dim. 13.11, 11h.

Oeno Bistrot : on déguste la production bacchique locale devant une planche fromage et charcuterie en mode afterwork, ma. 22.11, 18h.

Pour les p’tits

● Boum d’Halloween pour les petits monstres et les fantômettes à partir de 3 ans, lun. 31.10, 15h-17h.

● Pix Mix à partir de 8 ans, boum électro pour s’initier aux musiques hypnotiques sur lesquelles les parents se sont rencontrés, me. 09.11, 15h & 17h.

● L’atelier des inventeurs, 2 savants farfelus dans une pièce musicale interactive, à partir de 3 ans, me. 16.11, 15h & 17h. bistrotdelascene.fr >>>

Par Olivier Mouchiquel

ABC

… D, E, F… et S comme spectacles. Du théâtre, des expos, des concerts, de la danse et des festivals : que celui qui s’ennuie à Dijon ouvre cet hallucinant programme impossible à résumer !

● Prix Annick Lansmann : tu as plus de 13 ans ? Va lire et noter des textes de théâtre pour la jeunesse ! Le texte élu sera publié chez Lansmann, référence éditoriale de théâtre. Me. 16.11, 16h.

● Il n’y a rien dans ma vie qui montre que je suis moche intérieurement : un théâtre d ’objets conçu par Agnès Limbos, star du genre, autour d’une scène de crime re et de tous les féminicides. abcdijon.org

Le Darcy Comédie

Retour sur image. Les salles combles du festival Rires et Vins au Féminin consacrent le café-théâtre du comédien Carlos Goncalves temple du théâtre d'humour à Dijon. (Et en ce moment, d'humour, on en manque un peu sur scène.) Ces comédiennes comiques mises en lumière démontrent qu'elles se sont "emparées du pouvoir de faire rire". Des artistes françaises, suisses, belges ou du Maghreb sélectionnées par le producteur Richard Sibelle, découvreur de Nora Hamzawi, qui ont joué de Dijon à Bligny sur Ouche. Mention spéciale aux Pipettes, aka Clémentine Barbier et Virginie Taupenot, jeune viticultrice et marraine du festival montée sur les planches pour la première fois (et visiblement pas la dernière). Objectif 2023 : en faire un festival majeur au Grand éâtre !

Fabrikultur

mercredi 9 et 16 Nov. samedi 19 Nov.

En attendant, on suit toute la prog de saison sur www.darcycomedie.com ! Et comme dit une dèle du lieu, « plutôt qu’un bouquet de eurs qu’on jette au bout de 4 jours, j’o re à mes amis une place de spectacle, une planche fromage - charcuterie et un verre de vin au Darcy Comédie ! »

Incontournable : Arnaud Gidoin et sa compagne dijonnaise Gaëlle Gauthier reviennent au Darcy Comédie avec Pour le meilleur… (lu. 31.10 & ma. 01.11).

Théâtre Mansart

Projet culturel étudiant du CROUS, ce théâtre rayonne de bonnes vibes. Si tu aimes les lieux de rencontres simples et naturels, tu es servi : on s’y sent bien, tout simplement.

◄ 10 et 11 novembre. Transgenre. Spectacle comme un hymne à la liberté de ce que l’on désire être. Dicklove de Juglair c’est une comédienne, seule en scène qui se joue des normes et stéréotypes. Même Beyoncé chantera du Johnny sur un pole dance en feu. Voilà un spectacle qui promet de ruer dans les clichés de genre et de mélanger les sexes jusqu’à en perdre son féminin et son masculin. Plus d’infos sur : cirqon ex.fr ER ● e Gremmie : planches de surf et transat où te poser pour ce traditionnel Pillow Concert surf music. Tu peux danser, aussi. culture.crous-bfc.fr

L’Opéra met le paquet !

Pour couvrir le lancement de la saison de l’Opéra de Dijon, notre rédac chef n’a rien trouvé de mieux que d’envoyer le mec de la bande qui n’y connaît rien. Une expérience intéressante, mais risquée…

Des opéras, bien sûr qu’il y en aura, et du solide. Des incontournables pour découvrir Jacques O enbach et Giuseppe Verdi, sans parler de Mahler. Des œuvres majeures en phase avec l’actu : nés aux XIXème, Verdi a rontait le prêt-à-penser de la censure et Gustav Mahler parlait déjà anthropocène. Et puis ce Dafne de Wolfgang Mitterer, qui nous plonge dans une antiquité gréco-romaine infusée en Allemagne boostée à l’électro. Et puis la terrible romance du croisé Renaud et d’Armide la magicienne, incarnée par l’hypnotique mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac.

spectacle de mime-joNgleur « l graNde orlogerie » par la compagnie Anxo Le Ciel, la Terre, au milieu l’Homme, comme une grande Horloge. Sur scène, un homme, rien autour. Juste avec son corps, ses mouvements et ses balles, nous raconte le monde. Le temps d’un lancé et nous voilà avec lui, suspendus Le mime-jongleur relie le Ciel à la Terre et rend visible l’invisible. Le musicien accompagne son geste et nourrit

pectacle de théâtre musical « cirkus Floccus » par la compagnie Apiquenote

● Les minots s’initient à l’art en le pratiquant, avec la Bibliothèque Maladière (03 80 48 82 29) et la Maison Maladière (03 73 73 70 20).

Le musicien et sa mandole (cousine de la mandoline) sont compagnons de voyage. Ils s’éveillent au son délicat de la Sanza (petit piano à pouce), dans un univers inconnu fait de légèreté et de douceur. Profitant d’un moyen de transport peu habituel, un gros nuage vaporeux, ils partent explorer ce ciel éthéré. L’expérience de l’apesanteur, du vent, du soleil ou de la neige vont, tour à tour, amuser, surprendre puis apaiser nos deux amis et le très jeune public embarqué avec eux dans cette singulière aventure. Ils sont partis sans but et reviennent avec un petit trésor magique niché à côté du cœur.

Salle polyvalente Gratuit Sur inscription De 10h30 à 11h00

Fou de concerts ? C’est une déferlante qui se pro le. Des orchestres symphoniques, philarmoniques et de chambre, des chansons Années Folles, du romantisme allemand, des œuvres russes et du MoyenÂge espagnol, le chœur de l’Opéra de Dijon qui s’en donne à cœur joie… Et même le hit boy in uenceur Renaud Capuçon (Insta : @ rcapucon) et un ciné-concert Méliès avec les Traversées Baroques. Coup de cœur : l’amazone Lea Desandre, en combattante antique avec l’ensemble Jupiter de omas Dunford (Insta : @leadesandre). Fou de musique du monde ? La franco-béninoise Angélique Kidjo, lauréate des Grammy Awards, interprétera son nouvel album Mother Nature. Coup de cœur pour la rarissime troupe Gamelan du village indonésien de Sebatu, accroché sur le volcan Batur, au coeur de Bali. Et pour le projet Chicago [District] avec Zutique Productions, deux jours de déambulation dans Dijon pour vivre aux rythmes house music, free jazz et gospel de la windy city américaine ! Des concerts, des conférences sur la ségrégation, l’art politique, l’urbanisme circulaire, et des lms !

areNthèse eN chaNtaNt

veNdredi 16 décembre Lectures, comptines et ritournelles pour les enfants de 18 mois à 3 ans et leurs parents. En partenariat avec le conservatoire à rayonnement régional.

Gratuit Sur inscription 9h30

● Dans la foulée des ateliers mime et jonglerie (me. 02, 09 & 16.11), ils joueront en 1ère partie du spectacle La Grande Horlogerie de la compagnie Anxo (sam. 19.11) ! Gratuit.

Né du samedi,l claN des suricates l’aveNture commeNce de Chris Barker & Mike Slee

● Lectures, comptines et ritournelles de 18 mois à 3 ans : tout est dit et c’est trop mi ! Ve. 25.11, 09h30.

samedi 17 décembre

Remue-Méninges

En Afrique du Sud, en plein cœur du désert du Kalahari, Fleur, une petite suricate, vient de voir le jour. Sa mère, Holly, est le chef d’un groupe appelé les Moustaches. Mais après l’attaque de rivaux, les Lazuli, ils sont forcés de céder leur territoire et doivent trouver un autre lieu où vivre... De sa naissance à son règne à la tête du clan des Moustaches, ce film retrace l’incroyable destin de Fleur...

Salle de Danse Gratuit Sur inscription 15h00

On trinque dans les bibliothèques et les cafés en causant science en mode conférence-jeu ! Après le blob, place à la génétique expliquée par la pop culture, je. 15.12 à La Nef.

Fb : Remue-méninges - Dijon

Côté danse, William Forsythe déboule avec le ballet de l’Opéra de Lyon, le chorégraphe bengalo-anglais Akram Khan avec son Jungle Book reimagined, une nouvelle création, et le festival Art Danse accueillera la troupe israélienne Batsheva Dance Company. On conclura par le feu d’arti ce théâtral et circassien de l’Opéra de Dijon. Féérique, du théâtre d’ombres avec La Boîte à joujoux de Debussy. Corps extrêmes de Rachid Ouramdane dans un spectacle dansé en apesanteur, Celui qui tombe, un plateau instable où les acteurs sont en déséquilibre permanent.

Alors, l’Opéra de Dijon ? Bah c’est juste génial ! !

Toute la prog, les bons plans et encore plus : opera-dijon.fr auditOrium, place Jean Bouhey - granD théâtre, place du éâtre

Le Lac des cygnes, deux représentations à guichets fermés © Jean-Claude Carbonne

Tryo · Izïa · Bertrand Belin ·

Pomme · Ziak · Jeanne Added ·

Jean-Louis Murat · Fishbach ·

Aloïse Sauvage · Archive · Suzane ·

Matmatah · Aurélie Saada ·

The Notwist · Rakoon · Marie-Flore ·

Tetra Hydro K · Deen Burbigo ·

Soso Maness · Mad Foxes ·

Diamond Dog · Zombie Zombie ·

TH Da Freak · O?NI...

Concerts, ateliers, formations, conférences, rencontres d’artistes

Toute la programmation est disponible sur www.lavapeur.com

Le Digest’off

« L’humanité a besoin de sublime », disait Roland Topor. Ça tombe bien : Pompon vous propose l’ordonnance du Dr. LLT, une prescription 100% à base d’art, de musique et de sensible. Sélection ci-dessous des 3B – Beau, Bien, Bon – du off dijonnais.

Dijon, ville de bœufs

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Toutes les villes ont leurs bœufs – ces réunions de musiciens qui se rencontrent et improvisent. Quelques indications pour s’y retrouver. Aimez-vous les bœufs ? Aussi appelés dans leur langue natale « jam sessions », les bœufs sont des moments de partage entre musiciens. Le concept : un style, un lieu, un ensemble de morceaux (prévus ou sus), et des inconnus. Tout le monde amène son instrument, discute des conditions, et c’est parti. Dijon n’est pas épargnée et on y trouve quelques bons endroits pour « boeufer » - comprenez, jouer – ou simplement pour écouter.

● Le Bam Jam - 43 rue Auguste Comte 2 jeudis par mois (rarement, le mercredi), 19h00-0h00

Bar emblématique des musiciens et mélomanes de Dijon, la jam du Bam Jam est sans doute la plus connue de Dijon. Dans ce bar de la rue Jean-Jacques au décor dédié au quatrième art, les musiciens de jazz des quatre coins de la cité des Ducs viennent participer à ce bœuf bimensuel et bon enfant. Il y a aussi ce plaisir d’être dans ce bar bondé à écouter et à se régaler de l’ambiance en train de se faire, comme dans les caves de St-Germain-des-Prés. Chaleureux et bon enfant, ce rendez-vous du Bam est l’endroit idéal pour écouter un peu de musique autour d’une bière ou d’un petit cocktail maison.

● Le Terrier - 8 rue Quentin Tous les mardis, 19h30-22h30

Pour les amateurs de Django Reinhardt, c’est dans la petite ruelle Quentin qu’il faut se rendre. Au Terrier – en face du Chez Nous –, la jam hebdomadaire réunit les amateurs du style jazz manouche. Ici, point de batterie, mais des guitares, des contrebasses et des violons, en acoustique… Un peu à l’ancienne, quoi. C’est simple, dans la bonne humeur, et à la bonne franquette. La musique ouvrant l’appétit, Le Terrier propose un burger maison qui permettra à tout amateur de repartir les oreilles comblées et la panse remplie.

● La Péniche Cancale - Port du Canal - Le 27/10

● La Vapeur - 42 avenue de Stalingrad - Le 16/11 et le 01/12

L’association Vaporetto organise chaque mois depuis 2006 ses « bœufs Vaporetto » dans plusieurs endroits de Dijon. Au programme chaque soir : un concert, des morceaux travaillés au préalable puis une scène ouverte. Ne se limitant pas au jazz, l’association propose le jeudi 27 octobre à partir de 21h00 une soirée consacrée aux musiques traditionnelles avec le groupe Dé Zakhor d’Aj. Les deux autres soirées organisées à la Vapeur les 16 novembre et 1er décembre accueilleront respectivement à 20h00 le MTB Trio et Another Jazz’On School Band de l’école Jazz’On Vaporetto mise depuis toujours sur la convivialité… Et sur une petite buvette, histoire de délier les langues et les doigts sur les guitares.

Histoires musicales

● Nicolas Sauvage - « Gorillaz »

(19 novembre 2022), Music Story en partenariat avec La Vapeur

Bibliothèque La Nef, 1 place du théâtre, 16h00-17h30, Gratuit

Nicolas Sauvage, chargé de la médiation à La Rodia de Besançon et enseignant sur l’histoire des musiques actuelles à la faculté bisontine, termine ses conférences consacrées aux musiques populaires. Ces «  Music Story », en partenariat avec La Vapeur, Nicolas Sauvage se penche sur les albums cultes. Pour la dernière séance de l’année qui aura lieu le 19 novembre, le conférencier nous a réservé l’une des œuvres les plus connues du groupe Gorillaz, Demon Days. « L’idée, c’est de remettre ces disques dans leur contexte d’époque, explique Nicolas, de mettre en avant quelques personnalités restées dans l’ombre, et de comprendre comment ces œuvres ont trouvé le grand public ». Un prétexte parfait pour en apprendre un peu plus sur ces albums fétiches sans trop de pesanteurs, tout en écoutant de la bonne musique.

▲ Mises à nue au Consortium

● Tschabalala Self – « Make Room »

● Roland Topor – « Oh la la »

Expos à voir jusqu’au 23 janvier 2023 - Consortium Museum, 37 rue de Longvic Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h, et le vendredi jusqu'à 20h. Au Consortium, deux visions du corps, de ce que l’on peut en faire et de comment nous le faisons exister. À gauche, Roland Topor, artiste multi-casquette dans une exposition sélectionnée par Eric Troncy, « Oh la la ». Obscénité et morbide se côtoient délicieusement dans un mélange oscillant entre les dessins de Terry Gilliam pour les Monthy Python et l’humour noir d’Hara-Kiri – auquel Topor a un temps participé. À droite, Tschabalala Self et son « Make Room » commissionné par Franck Gautherot et Seungduk Kim - comprenez, faire de la place. On en prend plein les yeux devant les patchworks assemblés et cousus, quasi-cubiques, de la jeune artiste afro-américaine. « Make Room », ce sont des toiles et des sculptures de silhouettes nues ou exhibées dans des mises en scène domestiques. Deux propositions pour donner corps… aux corps.

Par Lucas Le Texier

© William Gottlieb

© Tschabalala Self

▲ A bras le corps

● « Le corps en représentations »

Exposition à voir jusqu’au 5 novembre 2022 - Bibliothèque patrimoniale et d’étude, 3 rue de l’Ecole-de-Droit - Ouverture du mardi au samedi de 11h à 18h Toujours sur nous autres, êtres humains de chair et de sang, la bibliothèque patrimoniale et d’étude accueille l’exposition « Le corps en représentations ». Tout ceci est chapeauté par l’Agence Livre & Lecture qui organise chaque année une manifestation pour tous les publics, « Patrimoines écrits en Bourgogne-Franche-Comté ». Ici, on décortique le corps humain sous toutes ses formes : squelettes, muscles, organes, avec les plus beaux croquis des vieux livres et manuels pédagogiques en vitrine. Outre l’anatomie, une petite partie est consacrée à l’histoire médicale du corps – notamment le rapport au vin, vendu comme un remède miracle au début du XXème et dont on allait jusqu’à encourager la consommation juvénile… Quelques dessins de nus de Jean Le Moal viennent compléter cette exposition qui nous fait nous sentir peu de choses. En complément, la « BM » et la mission culture scienti que de l’Université de Bourgogne proposent quelques focus commentés sur des œuvres et documents peu connus des collections patrimoniales les samedis 1er, 15 et 22 octobre à 10h30 et le mercredi 12 octobre à 18h.

▲ Insolites et étrangetés de Bourgogne

● Emma Riviera – « Histoire de Dijon et de Bourgogne »

Exposition à voir jusqu’au 5 novembre 2022 - Ateliers Vortex, 71-73 rue des Rotondes - Ouverture du mercredi au samedi de 14h00 à 18h30 et sur rdv.

L’exposition de la photographe Emma Riviera est la restitution d’un périple estival au cœur du territoire bourguignon. Si le titre de la manifestation peut faire penser à de la photo-documentaire, Riviera cherche surtout à illustrer les récits insolites et les anecdotes de son exploration. Alors qu’elle avait déjà réalisé un projet similaire pour la ville de Niort en 2021, mêlant biographies et chroniques du coin, la photographe réitère cette approche avec un nouveau terrain de jeu : un peu de Dijon, et surtout, beaucoup de Morvan. Alors, on rentre dans ce voyage illustré où se croise le surréaliste Grison, le chat d’Annie hanté par l’esprit de son feu père ; René, l’aubergiste ancien garde du corps de Mitterrand, qui collectionne les vitraux pour ramener un peu de pub anglais chez lui ; bien sûr, un peu de gastronomie au passage avec Janine, l’une des dernières détentrices de ces petites crêpes morvandelles, les crapiaux… Des cartes postales sont à la disposition de toutes et tous, histoire de ramener un petit souvenir. Entre mystère, bizarrerie et tendresse, l’exposition est à découvrir jusqu’à début novembre et se soldera par une conversation publique le 5 novembre, à 16h.

Stiffelio Verdi

© Le corps en représentations

Emma Riviera - Histoires de Dijon et de Bourgogne © Siouzie Albiach - Les Ateliers Vortex - 2022

Wesh, tu plusviensaux soirées ?

Ben alors, qu’est ce qui passe ? Le monde d’après Covid devait être fou, il semblerait qu’il soit plus mou qu’un canap’ abandonné aux encombrants. Les pros s’inquiètent : la crise sanitaire aurait rompu les habitudes du public. Eh bien les gens, il va falloir s’y remettre, se bouger, sortir, dîner, danser, chanter, rire... Tu peux commencer tout doux, genre une fois par semaine. Il se passe plein de choses en ville ; tous les lieux culturels de Dijon ont dévoilé leur prog’ et cette saison s’annonce copieuse ! Mieux qu’en 2019 ! Alors si pour toi la culture est essentielle, voilà quelques dates qui pourraient te tenter, te ravir, te séduire et surtout te faire sortir.

▲ 15 octobre. Dark techno.

Et voilà le bouquet nal du Sirk, le festival électro dijonnais. Pour terminer cette septième édition en beauté : Helena Hau ! Dj et productrice allemande aux sons acides, bruts et indus. Mais pas que : Tauceti, Grímr et Konik complète le line-up de cette superbe nuit électro. DIJON. Plus d’infos sur : lavapeur.com

▲ 27 octobre.

Western auvergnat.

Jean-Louis Murat remonte en selle et sur scène pour présenter «La vraie vie de Buck John», son dernier album, un hommage très personnel au héros de son enfance. Comme d’hab’ avec l’artisan Murat : des chansons à la production impeccable, ciselées jusque dans les moindres détails et les mots justes. C’est la classe, qualité Steve McQueen.

DIJON. Plus d’infos sur : lavapeur.com

■ 1er décembre. Vertigineux.

▲ 12 novembre. Intime.

Après avoir conquis le public avec ses deux précédents albums : le splendide Be Sensational (2015) et Radiate (2018). Pour son dernier EP Air, sorti en 2020, Jeanne a pris un tournant plus acoustique. Comme une respiration dans sa discographie, Air est peut-être son projet le plus Intime ; c’est à découvrir à la Vapeur !

DIJON. Plus d’infos : lavapeur.com

Nouvelle création du chorégraphe Rachid Ouramdane, Corps extrêmes promet d’être spectaculaire. Entre quête existentielle et voltiges dé ant les lois de l’apesanteur. Danseurs, acrobates, voltigeurs, grimpeurs et highliners y explorent ces moments de grâce au bord de l’abîme. DIJON. Plus d’infos sur : opera-dijon.fr

▲ 22 octobre. L’Œil du Tigre. Acteur, humoriste et réalisateur drôlement talentueux, omas Ngijol vient au Cèdre de Chenôve présenter son nouveau spectacle L’Œil du Tigre. Attendez-vous à de la vanne en ammée, de la punch-line féline et du panache... beaucoup de panache. CHENÔVE. Plus d’infos sur : cedre. ville-chenove.fr

25 et 26 novembre.

Disto ►

Week-end copieux pour les amateurs de rock indé, de guitares gavées de fuzz et de synthés dégoulinant de phaser ! Le Indie Day day revient cette année avec un plateau de dingues sur deux jours : Zombie Zombie (!!!), TH Da Freak, Baston, Borja Flames ou Miët. Si tu ne viens pas c’est que tu es fan de Zaz. DIJON. Plus d’infos sur : lavapeur.com

▲ 3 novembre.

La blonde à l’humour noir. Après une première tournée de plus de 500 représentations, Laura Laune fait son grand retour sur scène avec un nouveau spectacle d’humour à la noirceur radicale. Connue pour son écriture percutante, son univers trash, l’humoriste va décaper de toute son irrévérence la scène du Cèdre. A voir ! CHENÔVE. Plus d’infos sur : cedre. ville-chenove.fr

Par Edouard Roussel

▲ Du 5 au 12 novembre. Court mais fastueux. Pour sa 27ème édition, Fenêtres sur courts, festival dijonnais dédié aux court-métrages a vu les choses en grand. Cette fois il se déploie dans toute la ville et a augmenté sa prog’ de nouveaux rendezvous. Ouverture de gala à l’Opéra de Dijon ! un Minot’animé à La Minoterie dédié à la Création jeune public. Une foisonnante et turbulente compet’ de courts-métrages venu du monde entier. Un BD-concert ‘‘Algues Vertes’’ de MNEMOTECHNIC et Poing à La Vapeur. Une soirée ‘‘Ce n’est pas la taille qui compte vol.8 : Curiosités cinématographiques’’ au Singe en Hiver. Une rencontre professionnelle gougère + aligoté à la Coursive Boutaric. Et une soirée de clôture au Parvis Saint-Jean éâtre Dijon Bourgogne. Et comme si cela ne su sait pas, chacun débriefe à la cool de la journée au Bamagotchi (ouais, t’auras de la bière et pas de bubbletea, rassure-toi). Si tu ne viens pas c’est que tu es fan de Vin Diesel. DIJON. Plus d’infos sur : fenetres-sur-courts.com

■ Du 20 au 24 novembre. Verdi !

Coprod’ entre l’Opéra national du Rhin et l’Opéra de Dijon, Sti elio est une œuvre méconnue du génial Verdi. Écrit juste après MacBeth et Luisa Miller, cet opéra t scandale en son temps, pensez-vous, il est question d’adultère, de vengeance et de pardon. Ça va être grandiose et c’est à l’Audito. DIJON. Plus d’infos sur : opera-dijon.fr

▲ 16 décembre. Antisocial.

Trust récidive. Pour terminer l’année sur une note punk, le groupe iconique va partir en tournée pour jouer ses trois premiers albums, emblématique des glorieuses 80’s : L’Élite, le chef d’œuvre Répression et Marche ou Crève ! Ça va jouer fort, ça va jouer gras et le Cèdre va craquer.

CHENÔVE. Plus d’infos sur : cedre.ville-chenove.fr

▲ 8 décembre. Sauvage et enchanté. Dans le Bruit des Loups, Étienne Saglio nous emmène dans une forêt à la lisière du fantastique. Là-bas, les plantes se rebellent contre un monde devenu trop aseptisé et la nature se réenchante. Un conte de fées, une fable à l’ombre de la monstruosité, à voir à l’Audito.

DIJON. Plus d’infos sur : cirqonflex.fr

FRENCH SONG !

La chanson française, chantée en français s’il vous plaît, se porte bien ! Plus de 500 auteurscompositeurs-interprètes ont chau é leur voix et tenté le casting du Côte-d’Or Festival SONG. Venus de toute la Bourgogne, mais aussi de Paris, du Nord et même de la Suisse voisine.

▲ 7 décembre. Acrob’artistique.

Si vous les avez ratés à l’Écrin de Talant, pas de panique, les Zacrob’Artistes les étudiants de l’UFR Staps de Dijon rejouent leur spectacle au Cèdre cet automne. Besoin d’airE est autant une perf’ physique qu’un projet artistique où se mêlent danses et acrobaties à grande vitesse. Vous êtes prévenus. CHENOVE. Plus d’infos sur : cedre.ville-chenove.fr

Ce festival cher au coeur de son organisateur, Mario Barravecchia, fête ses 10 ans à Dijon. Mario, naliste de la Star Academy, y tient, au live. Du concert, du vrai, avec de vrais amplis qui crachent du vrai son, des micros branchés et des clarinette-guitare-clavier-basse-batterie qui ne jouent pas la comédie : la scène française dans toute sa vigueur ! Mario a d’ailleurs con é la direction artistique de ces jeunes talents à Mao Blanc, dont les références vont de Florent Pagny à e Voice.

Ce show devrait tout déglinguer : animé par Jérôme Anthony venu de M6, il sera redi usé en direct sur France 3 Bourgogne avec un spécial 52 minutes di usé début 2023. Mission du jury : détecter les nouveaux bijoux de la chanson francophone. Avec une marraine de choc à la barre : la songwriter folk Joyce Jonathan ! A vos billets !

● Côte d’Or Festival SONG

Samedi 10 décembre, 20h - Palais des Congrès, Amphithéâtre Romanée-Conti billetweb.fr

Mario Barravecchia © DR

Joyce Jonathan

Foulant les feuilles mortes du web automnal, des Dijonnais bien vivants courent loin des sentiers battus. L'air du temps numérique est au beau fixe et nous invite à faire ce qui nous plaît. Là, au moins, la vie est belle.

Par Olivier Mouchiquel

Tombés du cloud

▲ #winelovers

A l’âge où o ciellement tu as le droit de boire, Olivier Mauhin découvre la dégustation avec l’asso oenologique de la Business school of business. Fraîchement diplômé, il « aime comprendre la science derrière la vini cation, ce qui di ère un bourgogne d’un australien, lire les climats à travers un verre, déguster à l’aveugle avec mes amis. »

Suivi par plus de 10 900 followers, son compte IG est un carnet de dégustation digital. Internet forgeant des générations savantes avides d’infos, Olivier et sa compagne proposeront bientôt leur expertise aux vignerons via Frenchie, leur agence de com’ 100% wine lovers.

▲ Séverine & Valentine

Reconversion réussie pour Séverine ! Après une première vie pro plutôt sage, elle rhabille désormais les femmes en mode éthique et pièces uniques. Jupe over sized, petite robe noire ou bustier, mousseline de soie et tulle sexy brodées main, sur IG, les créations de cette styliste modéliste dijonnaise sont portées par sa lle, Valentine, modèle et designer graphique. Epaulées par leur copine @inessalvi, une collaboration mère - lle chic rock, touchante et glam. IG : @by_sue_sue & @zu.valentine

▲ Génération peinture

« Je peins pour retrouver celle que je suis. Qu’un dessin puisse exprimer un mal-être ou un amour m’étonnera toujours. Plus j’avance mieux je vais, j’ai envie de mettre plein de couleurs ». Tendance générationnelle du net : à 21 ans, étudiante nivernaise installée à Dijon, Cloé Gilles-Moreau appartient aux artistes qui remettent la peinture dans le coup, attirent les galeries et rêvent d’en vivre : « Le prix à payer, c’est le jugement des autres, mais à partir du moment où on n’en a rien à faire… » IG : @glmxart

▲ Dessin aveugle

Anaïs Noppe, vous la croisez dans les cafés où elle dessine. Cette Parisienne diplômée de l’Ecole Estienne a tout plaqué pour travailler à Talant avec Les doigts qui rêvent, maison d’édition spécialisée livre tactile pour enfants malvoyants.

Artiste designer caméléon, mood modelage ou illustration, elle « invente des trucs bizarres comme un alphabet-tampon taillé au couteau dans des bouchons de liège. » Et le dessin à la Bu on point par point en noir et blanc. « La nature est parfaite, je ne vois pas ce que je pourrais dessiner d’autre. Je photographie les mauvaises herbes le long du trottoir, qui grandissent malgré la pollution et le béton. Elles ont leur place. »

IG : @nxnasaurus_rex @lesdoigtsquirevent

Conseil dégustateur : un bon vin dans un bon verre Riedel, verrier depuis 1673. IG : @frenchie.winelover

▲ Good Vibes

A 17 ans, Charlotte Dupré dirigeait les cours de danse de Ladoix-Serrigny. 20 ans plus tard, elle a sa troupe à Beaune, Good Vibes. «  Classique, fusion, contemporain, hip hop, street jazz ou burlesque sexy, la danse permet d’oublier les soucis. »

Avec le metteur en scène dijonnais Matthieu Denis, le réal Nicolas Martin et l’asso Savi’Bien, Charlotte a mis en boîte un long métrage punchy : Good Vibes, le lm. Tournage aux Hospices de Beaune, à l’hôtel Le Cep, la Moutarderie Fallot, La Comédie du Vin, au Hameau de Barboron, au domaine Cachat...

« Mon ls, mes parents, les parents de ma cousine Alexia super doués en rock, dans ma famille, on nit toujours par danser. Mes proches le savent, je n’arrêterai jamais. »

Good Vibes, le film soandcoprod.hd.free.fr/GoodVibes/Videos/ GOODVIBES.mp4

Fb : Savi’Bien

Olivier Mauhin - Conférence de presse © Sensationweb

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Du lard et de l’art dans le prochain numéro

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On va bien sûr encore parler cuisine et lard de vivre dans le prochain numéro, mais aussi d’art tout simplement avec ce qui va se passer dans les musées et sur les murs d’une ville illuminée cette n d’année… sauf restriction budgétaire !

En guise de clin d’œil, deux photos prises le jour du bouclage. La première à l’hostellerie de la Chartreuse, ce dimanche 9 octobre. Trois artistes pour un art des plus singulier. La seconde rue JeanJacques Rousseau, pour la clôture de l’Urban Art Festival. Jungle urbaine, toujours, mais couleurs qui égayent ce coin de rue devenu presque doux à vivre, avec les habitués du bistrot qui commentent l’art moderne. Quelle époque épique !

PROCHAIN NUMÉRO Décembre