POMPON n°1

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POMPON

Le journal qui sent bon Dijon

Le Blog

Dijon au (roof)top

Qu’est-ce qui fait courir Nathalie Koenders ?

Actus

Les 30 nouveautés de l’été

Vini, viti, vinci ...

C’est

si affinités

Tombés du Cloud

Le retour de la Kiffance

avec de vrais morceaux de Dijonnais à l'intérieur n°01 JUiLLet 2021 nOUveAU ! variant de BINGBANG MAGAZINE
Le blog d’un serial couineur
gourmandes
POMPON Le journal qui sent bon Dijon
city
Living in the
Les carnets de Loubaska
pour aujourd’hui et pour demain Et +
JOURNAL BIMESTRIEL
...

ÉDITO

UNE NOUVELLE VIE !

Cette année, pour l’équipe de Bing Bang comme pour beaucoup de Dijonnais, l’hibernation a duré plus longtemps que d’habitude. Pas question de se laisser abattre pour autant, bien au contraire. Une envie folle de tenter une nouvelle aventure, au bout de vingt ans passés, chaque trimestre, à sortir un magazine à la fois décalé et ancré dans le paysage bourguignon. Désormais c’est avec POMPON, vrai faux journal dijonnais, que nous vous donnons rendez-vous cinq fois par an.

« Vingt ans qu’on vous court après ! » Tel était le titre du 84ème numéro de Bing Bang, que personne d’autre que nous n’aura lu puisque le dernier confinement a empêché sa sortie. On revenait sur 20 années d’édito reflétant l’air du temps, d’interviews pas tristes, de rencontres attachantes. De coups de cœur qui nous sembleraient aujourd’hui mièvres et de coups de gueule qu’on trouverait peutêtre exagérés.

Un mag de plus en plus décalé avec le temps, chargé de vous distraire en apportant chaque trimestre son lot de nouveautés (restos, bars, boutiques, évènements ou spectacles de la vie politique). Cet hiver, on était déjà reparti pour un tour, mais cet an 21, qu’on voyait arriver comme l’an 01 d’une vie nouvelle, nous a donné envie de tenter l’aventure d’un journal différent. Dans un format qui nous rappelait nos débuts, car on était plus minces à cette époque.

C’est l’Pompon !

On a cherché un titre. Coin-coin, pour un nouveau canard, c’était amusant. Mais déjà vous auriez pensé qu’on allait cancaner. On a pensé à la chouette, forcément, mais on n’avait pas envie de (se faire) caresser dans le sens du poil. Puisque Dijon est une ville aimant les animaux emblématiques, il y a eu vite consensus autour de l’image de l’ours blanc perdu au jardin Darcy, plus célèbre désormais que l’oiseau de nuit de Notre-Dame, objet d’attouchements divers et variés.

L’Ours de Pompon est de toutes les BD, sur toutes les photos. Quand Dijon a reçu ses premiers touristes, à la fin du confinement historique, au printemps 2020, c’étaient des Tchétchènes, et un reportage passé à la télévision australienne a fait beaucoup parler. Une séquence mémorable de trois minutes montrait le Dijon d’avant, avec l’ours blanc veillant sur un jardin hors du temps, avant d’envoyer les images de ces envahisseurs qui avaient détruit, en une nuit, notre image de ville peinarde.

Pompon, donc, tout simplement, en hommage bien sûr à l’homme dont le musée, à Saulieu, fête ses 100 ans cet été. Et parce qu’on avait envie d’offrir des images rassurantes aux Dijonnais. Ce qui n’empêchera pas les coups de pattes ici ou là, on ne se refait pas. Comme Pompon se veut bimestriel (plus ou moins), on aura le temps de demander, au fil des mois, à des dessinateurs, des photographes, des créateurs de tous poils de nous offrir leur vision du plantigrade.

En attendant le Duke, notre nouveau semestriel

On vous laisse le soin de découvrir Pompon, un jounal avec de vrais morceaux de Dijonnais à l’intérieur… pour reprendre le slogan du city-guide LE DUKE, qui ressortira lui aussi métamorphosé en fin d’année. Un city-guide Côte d'Orien qu’annoncera la sortie de DUKE, THE MAG…

Un semestriel à thème qui devrait montrer, si certains en doutaient encore, que le terroir n’a rien de ringard. Bonnes balades dans le Dijon de Pompon.

Directeur de publication : Richard Patouillet

richard.patouillet@bing-bang-mag.com

Direction Artistique : pH2

Responsable rédaction : Gérard Bouchu. gerard@bing-bang.fr

Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Julius Deschamps, Auriane José, Loubaska , Delphine Morandet, Edouard Roussel, Robert Principe, etc.

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Impression : Indugraf Offset Dépôt légal : JUILLET 2021 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 7 bis rue du Chapeau Rouge - 21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28 Régie publicitaire : Edibang POMPON Le journal qui sent bon Dijon avec de vrais morceaux de Dijonnais à l'intérieur n°01 NOUVEAU Le Blog Dijon au (roof)top Le blog d’un serial couineur Qu’est-ce qui fait courir Nathalie Koenders Actus gourmandes Les 30 nouveautés de l’été Vini, viti, vinci POMPON Living in the city Les carnets de Loubaska C’est pour aujourd’hui et pour demain Et + si affinités Tombés du Cloud Le retour de la Kiffance JOURNAL BIMESTRIEL POMPON n°01 Duke LA BOURGOGNE à BOiRE à vO R à mANGER n°01 AUTOmNE HivER 2021 GOD SAvE THE DUKE m AGAZ NE SE m ESTR EL LE TERROiR, C'EST PAS RiNGARD 3
: R. Patouillet, divers...
SYMÉTRIE PARFAITE NOUVELLE ALFA ROMEO STELVIO VELOCE Ti L’ÉQUILIBRE PARFAIT ENTRE ÉLÉGANCE ET SPORTI VITÉ FCA France – Société par Actions Simplifiée au capital de 10.080.000€ - 6 rue Nicolas Copernic, Trappes, 78083 Yvelines Cedex 9. Alfa Romeo France www.alfaromeo.fr. Gamme Alfa Romeo Stelvio : Consommation cycle mixte WLTP (l/100 km) : de 12 à 5,6 ; Émissions de CO2 WLTP (g/km) : de 267 à 146 Alfa Romeo France 1Ter rue Antoine Becquerel - 21300 CHENÔVE - 03.80.515.004 (1) Offre réservée aux particuliers dans le réseau participant pour l’achat ou le financement d’un VOLVO XC40 Recharge Twin neuf commercialisé selon tarif public en date du 04/03/21. Garantie constructeur et entretien 3 ans/100 000 km inclus*. Cotisation d’assurance offerte sur 3 ans en formule « Tous Risques » auprès d’Allianz IARD, sous réserve d’éligibilité*. Offre sur 3 ans maximum à compter de la livraison du véhicule, sauf résiliation du contrat d’assurance ou vente du véhicule / changement de locataire avant la fin des 3 ans. Volvo ne prendra pas en charge ni ne remboursera les cotisations auprès d’un autre assureur. Le souscripteur bénéficie d’un droit de renonciation de 14 jours à compter de la souscription du contrat d’assurance. Contrat non cessible. Allianz IARD, Entreprise régie par le code des assurances, SA au capital de 991 967 200 €, 1 cours Michelet - CS 30051 - 92076 Paris La Défense Cedex - 542 110 291 RCS. *Voir conditions sur le site www.volvocars.fr Volvo XC40 Recharge Twin : CO 2 rejeté en phase de roulage (g/km) WLTP : 0 - Consommation mixte batterie électrique (kWh/100km) WLTP : 23.8-25. VOLVO XC40 ❘ RECHARGE PURE ÉLECTRIQUE 3 ANS D’ASSURANCE OFFERTS. 3 ANS D’ENTRETIEN ET GARANTIE INCLUS (1) . VOLVOCARS.FR RCS XXXXXX XXX XXX XXX 1Ter rue Antoine Becquerel - 21300 CHENÔVE - 03.80.515.001

Un peu, beaucoup, à la folie…

En rédigeant ce blog, j’entends des journalistes sur Radio Classique plaisanter à propos de Dijon. Des policiers seraient intervenus pour ramasser des billets nageant dans une fontaine de la ville avec leur propriétaire, qui ne devait pas être dans son état normal et avait laissé une petite fortune s’échapper de son sac. Il y a un an, on ne parlait que des Tchétchènes, c’est mieux comme çà. Dans ce blog, on a choisi de mettre l’accent sur le côté souriant de la ville. Même si ce qui nous fait sourire peut irriter certains.

Pompon, au moins, tout le monde aime. On parle bien sûr du célèbre ours blanc créé en 1921, devenu aujourd’hui l’emblème de la ville au même titre que la chouette ou la moutarde.

En arpentant les rues de Dijon, pour ce blog, on a cru voir des ours de Pompon partout. Sur les affiches, sur les murs. Comme certains étaient fous du chocolat Lanvin, on est devenus fous de Pompon. GB

À L'AFFiche

POMPON Le BLOg

Osez Dijon !

Osez Dijon, c’est le mot d’ordre de la nouvelle campagne de com qui devrait donner des envies de Dijon aux touristes ignorant encore combien il fait bon vivre ici. Dans ce blog, on vous invite à faire comme eux, lever le nez, profiter des terrasses, tout en rêvant de roof top ou de reconnaissance mondiale pour le vin et la bouffe. Si vous êtes du genre trekkeur urbain, n’hésitez pas à nous envoyer vos photos, on les publiera. On ne vous demande pas pour autant de mettre votre nez là où il ne faut pas. Juste repérer l’insolite, ce qui est drôle, ce qui est bon pour tous.

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Dijon au (roof) top !

ROOFTOP. C’est le mot de l’été 2021. Avec l’apéro spritz. Deux mots que certains ont encore du mal à prononcer. Même François Rebsamen a buté sur le premier en évoquant le rooftop qui sera une des attractions du futur « Dauphine Center ».

Un projet immobilier aussi complexe que visionnaire que son concepteur, Marc Fortunato, a résumé en quatre mots : City, chic, authentique et végétal. Rendezvous en 2023 pour fêter les 50 ans d’un Centre Dauphine métamorphosé, on se bousculera pour prendre le frais au rooftop du dernier étage, verre à la main et regard perdu sur les toits de la ville.

Le rooftop, c’est plus qu’un simple mot à rajouter au vocabulaire bourguignon. C’est un rêve de voyage pour tous ceux qui ne pourront pas voyager comme avant. Qui n’a pas conservé des souvenirs émus d’un hôtel à Vienne, à Bruxelles, à Athènes ou à Amsterdam, où - du dernier étage, près d’une piscine de poche ou d’un bar immense - on regardait le ciel changer de couleur à la tombée de la nuit, en sirotant un cocktail et en supportant une musique un peu trop présente…

Le rooftop, c’est l’occasion rêvée de prendre de la hauteur par rapport à une ville qu’on a visitée en long et en large. C’est la paix, loin de la foule, ou la fête, au milieu d’un concentré de sourires.

Saviez-vous que c’est à un Dijonnais qu’on doit le premier rooftop au monde ?

Un duc, on vous met sur la voie. Oui, il s’agit de bien Philippe le Bon, qui a eu la bonne idée de rajouter deux étages à la tour qui porte désormais son nom. Rendons cet hommage à l’homme en noir qui, il y a tout juste 600 ans, avait rêvé le premier de faire de Dijon (bien avant le duc actuel, François le tenace), une cité de la vigne et du vin que le monde entier envierait. On a triché un peu pour la photo, en demandant à Guillaume, le plus jeune de nos rois du shaker actuels (My Mixo), de préparer un cocktail à sa façon pour une poignée d’invités. Philippe le Bon (devenu guide dans sa nouvelle vie) sirotait le blanc cassis traditionnel servi lors des Apéritifs de la tour organisés par l’office de tourisme Dijon Métropole. Sladana Zivkovic, qui en assure la présidence, luttant parfois contre vents et marées (d’où le côté décoiffé), nous a dévoilé les grandes nouveautés d’un été déconfiné. On a parlé street art, voyage dans le temps, atelier cocktail, festival de jazz, tout ce que vous allez découvrir en explorant le site de l’office de tourisme Dijon-Métropole. GB

Game of Dukes

Jean-Louis ouard expose cet été à la Chapelle des Élus. Un hommage inattendu à l’ours de Pompon. Premier comme toujours à dégainer lorsqu’on lui demande s’il n’a pas un dessin dans ses archives de notre ours préféré, Lucky Thouard nous a sorti, en moins de 24h, une version hardrock inspirée des illustrations réalisées pour l’ouvrage « Ducs de Bourgogne », édité par Faton en 2019. Découvrez l’Ours sans Peur de JLT en taille réelle en allant faire un tour à l’o ce de tourisme, rue des Forges, jusqu’à n août. Ses planches originales (ô combien !) sont accrochées dans la chapelle voisine.

Le BLOg
© Jeff Lanet Centre Dauphine © DR
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À mi-chemin de la Cité de la Gastronomie et du cœur historique estampillé Unesco, l’hôtel Bouchu d’Esterno rue Monge pourrait abriter demain ce qu’un petit malin a nommé les Nations Unies de la Vigne et du vin. Une chance inouïe pour une ville qui se voit déjà sacrée capitale internationale en 2024.

Vous ignoriez que pareil hôtel particulier existait ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls. Les invités de marque venus repérer mi-juin ce qui sera peut-être l’ambassade internationale de la vigne et du vin dans le monde ont été surpris de découvrir ce petit bijou, certes en piteux état aujourd’hui.

Mon ancêtre putatif doit être au septième ciel. Jean Bouchu, premier président au Parlement de Bourgogne, ne devait pas être un tendre et encore moins un rigolo. Il s’était fait construire en 1644 un hôtel particulier de belle taille que le temps n’a pas épargné. La bâtisse avait fini par accueillir divers services de la ville de Dijon, ce qui ne lui a pas franchement rendu service.

D’une tristesse infinie, quand on le regarde côté cour, depuis la rue Monge, l’hôtel d’Esterno est plus doux à vivre côté jardin. Encore faut-il savoir qu’il existe un îlot de verdure préservée au cœur d’un quartier qui a un peu le cul entre deux chaises : hôtels particuliers d’un côté, logements popu de l’autre.

Un

hôtel

qui pourrait retrouver toute sa splendeur et une vie qui lui faisait

défaut si le président Macron décide d’en faire le siège de l’OIV

Une organisation internationale qui s’installe en dehors des grandes capitales, ça ne s’est jamais vu. Les personnalités du monde du vin ont toutes adhéré au projet. En Bourgogne du moins. Quelques aigris, à Reims et Bordeaux, ont bien cherché à le saboter, en prétendant être mieux placés. Mais 4000 m2 avec vue sur la Garonne, ou un château en Champagne, ça fait moins rêver qu’un hôtel particulier de 2000 m2 dans la capitale de la Bourgogne, à deux pas d’une Cité de la Gastronomie unique en son genre (pour l’instant).

Les journalistes présents lors de la conférence de presse ont applaudi mentalement, avant de poser quelques questions qui auraient pu fâcher. Le coût de la rénovation, prévue pour 2024, année de célébration du centenaire de l’OIV ? Pas de réponse. Normal ! Chaque chose en son temps. Mais pour la rénovation de l’hôtel particulier de mon ancêtre, qui va entraîner celle d’un quartier, on ne va pas chipoter. Surtout qu’il ne s’agit pas de béton, pour une fois.

L’OIV, l’organisation internationale de la vigne et du vin, réunit 48 états membres et représente 85 % de la production mondiale.

Un journaliste bordelais a quand même demandé si tout ça ne cachait pas de médiocres pensées électoralistes. Un soutien à Macron, pour qu’il vienne inaugurer la Cité avant sa réélection pas encore programmée ? Le maire a trouvé ça petit. Mon voisin, qui prenait des notes, a trouvé ça osé. Quelqu’un a demandé à Jocelyne Pérard, la grande dame du vin de Bourgogne, et la seule à avoir pu infiltrer l’organisation, où se trouvaient les locaux à Paris. Pas de réponse précise, mais on a compris qu’ils avaient plutôt la dimension d’un grand placard à balais, capable d’accueillir tout juste un secrétariat. Au moins, à Dijon, les intervenants auraient des salles comme l’Auditorium, des chambres d’hôtels en nombre suffisant, des lieux de réunion pour se poser, avant d’aller faire un tour dans les vignes des seigneurs de Bourgogne. La réponse devait tomber mi-juillet. Mais les Bourguignons ont toutes leurs chances. Ils ont six siècles de pratique derrière eux, grâce aux ducs qui furent les premiers ambassadeurs du vin de Bourgogne. Et François Rebsamen est leur digne successeur. Ce n’est pas seulement à sa longévité qu’il doit le surnom de « duc ».

HUMEUR © RP © RP
L’hôtel Bouchu d’Esterno rue Monge pourrait abriter demain le siège des « Nations Unies de la Vigne et du Vin ». Dédié autrefois aux réceptions des parlementaires, il pourrait retrouver demain son lustre et son utilité. Tout au bout de la rue Monge, la Cité de la Gastronomie et du Vin devrait ouvrir en avril prochain et être inaugurée par le président de la République. Une étape de plus sur la voie d’une reconnaissance internationale pour la ville de Dijon.
Le BLOg D’Un SeRiAL cOUineUR
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Organisation internationale échangerait volontiers placard à balais à Paris contre hôtel particulier à Dijon !

L’été va bien se dérouler

Une pub que l’office de tourisme de Dijon aurait pu détourner pour sa campagne de com estivale. Ou qu’un candidat aux régionales plutôt beau gosse aurait pu reprendre pour s’afficher autrement. Mais certains culs serrés n’auraient pas manqué de rappeler sur les réseaux sociaux qu’on l’avait vu plus jeune poser ainsi.

Vamos a la playa

Avant on descendait la Nationale 7 et on allait passer ses vacances à Hyèresles-Palmiers. Aujourd’hui on prend son vélo et on découvre Dijon-les-Palmiers, sa plage, ses jeux de sable.

Des carottes pour le ragondin

Les mères qui les prennent pour de gros rats courent en poussant de hauts cris. Les enfants et les adultes qui n’ont pas de préjugés viennent les nourrir de carottes, s’étonnant d’en voir de moins en moins. Porteurs supposés de maladies, ces petites bêtes attachantes sont régulées, pour employer un euphémisme. Peur d’un Covid 21 cette fois ?

Une pub canon

pour

Apocalypse Terrot

Les bœufs du lac

Un rêve de routard à portée d’herbe ? Loin des chemins terreux de l’Asie, Rama conduit à la fraîche, depuis Plombières, deux bœufs attelés que les trekkeurs urbains ont déjà croisé entre canal et lac Kir.

Certains ont pensé qu’il s’agissait d’un club de rencontres du cru. La Bourgogne n’est pas connue pour ce genre de tourisme. Mais si ça peut permettre de remettre la France au goulot… Bravo la com ! D’autant plus qu’il y a eu la version masculine, étonnante elle aussi.

De l’art qui ne manque pas d’air

Certains rêvent de faire du plateau de la Cras le lieu de tous les festivals en plein air, à commencer par le concert de rentrée, en 2022. Les amateurs de sérénité préfèreront garder la vision de ces cerfsvolants colorés prenant forme et vie par un beau dimanche de confinement. Merci à l’équipe de Nasser Volant (à retrouver en ligne ou en boutique à Perrigny !)

Dijon must art !

Dijon d’hier et de demain. Le mur peint face aux voies de chemin de fer, juste avant d’arriver à la Cité de la Gastronomie, avec la cathédrale en fond, est devenu à lui seul un but de balade. Pour ceux qui aimeraient découvrir la ville autrement, inscrivez-vous à l’atelier street art proposé par l’office de tourisme avec le collectif dijonnais Art Go.

On a beau vouloir être optimiste, se dire qu’une école d’architecture va être implantée sur le site, qu’il y a des fleurs et des plantes qui pousseront sur les terrasses des futurs immeubles, on a eu des frissons devant la vision de certains chantiers immobiliers ce printemps. Le BLOg D’Un SeRiAL cOUineUR 8

Visites ?

Expériences ?

Dégustations ?

L’Office de Tourisme de Dijon Métropole

vous propose un concentré d’activités !

100% d’activités garanties

destinationdijon.com

L’Atelier Biérologie Les Ducs de Bourgogne et leur palais L’Atelier Street art Les Halles gourmandes
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Consommer avec modération.

Pendant

VOT RE RADIO LO CALE K6FM
!
l’été, c’est encore plus de musique… bien fraîche

Merci pour l’accueil

Depuis le 9 juin, il s’ouvre quasiment un resto, un bar, un espace de vie nouveau tous les deux ou trois jours à Dijon. Petit coup de cœur pour Le Bois Tordu, un bistrot de quartier perdu au bout de la rue d’Auxonne, une guinguette improbable au bord de l’Ouche, reprise par Kaveh et Phil. Du chaleureux, du sincère, et on peut laisser un mot autrement qu’en utilisant les réseaux sociaux.

Derrière les volets clos

Non, tous les cafés, tous les lieux emblématiques du quartier chaud (Berbisey-Zola-Monge) n’ont pas rouvert. Comme ce bistrot mythique qui n’a pas attendu le confinement pour disparaître. Dans un an, lorsque la Cité de la Gastronomie aura ouvert ses portes, la cité libre Berbisey sera-t-elle le dernier ilot de résistance face aux changements ?

Pompon a 100 ans

Pas le sculpteur, mais son musée, à Saulieu. Et les artistes vont lui rendre hommage dans les rues cet été, comme Niki, qui a rendu hommage à sa façon au gros nounours qui nous est cher

La politique de la chaise vide

Même les oiseaux ne s’y posent pas. Pauvre chaise haute que personne ne regarde, et qui ne regarde personne, car elle a été tournée vers le coin le plus triste du musée des Beaux-Arts. Une verrière qui abrite le haut de la cache d’ascenseur, alors qu’elle aurait pu être transformée en salon de thé avec vue. Pauvre petite chaise solitaire, tu peux bouder, on te comprend.

Au temps qui passe

Il est devenu une des figures incontournables parmi les artisans de la ville, mais personne n’arrive encore à prononcer son nom correctement, au bout de seize ans. Maître Rathipanya Soukphasay, ce n’est pourtant pas compliqué, non. Dans le quartier Jean-Jacques, on l’appelle « voisin », c’est plus simple. Mais vous pouvez l’appeler « maître », c’est son titre, car il est un des meilleurs réparateurs de mécanismes d’horlogerie anciens de France.

Une saison d’opéra qui aura du chien

Après des années d’errance à travers le monde lyrique et théâtral, Dominique Pitoiset revient dans sa ville natale.

À l’auditorium, il a présenté un programme qui renoue avec les saisons du plaisir qu’on a connues lorsque ce lieu était ouvert à tous les styles, à toutes les envies. Une saison qui a du chien, il suffit de voir l’affiche de l’opéra de Mozart qu’il mettra lui-même en scène…

Héron, héron, petit patapon

Plaisir fou d’une balade le long d’un canal, à l’heure où l’on ne trouve que quelques pêcheurs à poils ou à plumes. Si les premiers se rassemblent parfois pour boire un canon, les seconds restent des solitaires, n’ayant pas besoin de canne à pêche pour attraper le poisson.

Un roof top face à la cité de la gastronomie

Puisque le dernier étage du parking reste vide, pourquoi ne pas faire comme les Berlinois qui avaient transformé l’un d’eux, dans le quartier turc, en bar et boîte géante avec vue sur la ville ?

Pas de voisins ici pour hurler et suffisamment de places disponibles en dessous pour les voitures décapotables ou non des participants.

Dijon, c’est le pied

La meilleure façon de découvrir un centre-ville, c’est à pied. Ou à vélo, mais les pistes ou voies cyclables dans le centre sont devenues un grand n’importe quoi ! Faites comme ce cycliste, qui a préféré mettre son vélo sur son épaule, et marchez pieds nus.

Le BLOg D’Un SeRiAL cOUineUR 11

Qu’est-ce qui fait courir Nathalie Koenders ?

Quand on lui a posé la question, la première adjointe de la ville de Dijon a souri et demandé si c’était à prendre au sens propre ou au figuré ? Les deux, évidemment, car cette ancienne championne sportive de haut niveau en canoé-kayak s’entraîne tous les week-ends pour tenir la distance.

la semaine et en plus le week-end pour me vider la tête !» Bénéficier d’une bonne condition physique quand on travaille aux côtés d’un maire comme François Rebsamen est indispensable. Drôle de métier qu’être adjoint ? Nathalie Koenders nous reprend car elle aime qu’on soit précis : « la politique, ce n’est pas un métier mais un engagement ».

Il y a une douzaine d’années déjà, alors qu’elle s’échinait à concilier, en tant qu’adjointe au commerce et à la ville, les souhaits des habitants du centre et ceux des commerçants du rez-dechaussée, on avait joué les Cassandre en prédisant qu’elle finirait mairesse. Elle nous avait repris, pour la forme, et rappelé qu’on n’était pas en Belgique : « en France, la mairesse est la femme du maire ». Qu’elle soit passée, comme elle le souligne avec humour, « du dernier rang des adjoints au premier » prouve que Nathalie ne manque ni d’endurance ni de souffle.

Nommée première adjointe d’Alain Millot, cette sportive dans l’âme a continué dans la foulée, après avoir connu des semaines difficiles quand elle a dû assurer l’intérim « lors du décès d’Alain Millot et lorsque François était en soin, même s’il est resté maire pendant qu’il se soignait ». Nathalie remarque mon sourire en coin. « Je ne ferai peut-être pas ça toute ma vie ». Comme pour beaucoup d’entre nous, pour diverses raisons, l’année écoulée a été l’occasion pour elle de réfléchir sur le sens de sa vie. Ce qui ne l’empêche d’être plus que jamais dans l’action, les dernières élections l’ont montré.

Dijon demain…

« En tant qu’élue locale, c’est passionnant de pouvoir améliorer le quotidien de ses concitoyens et de choisir l’avenir d’une communauté… le travail sur ce mandat va bien au-delà ! »

On en revient à l’hydrogène qui « aura un impact sur

les années à venir ». Il faudra attendre la Convention citoyenne de la rentrée pour découvrir quels seront les grands projets retenus. En attendant, une constatation : « durant le confinement, les esprits ont changé, la crise sanitaire doit nous interroger. » Partage-t-elle l’engouement du maire pour le béton ? Lors de la dernière campagne électorale, elle fut la cible des défenseurs des « Jardins de l’Engrenage », une des dernières friches vertes ou du moins verdoyantes du nord de la ville. Tels les habitants d’un certain village gaulois cher aux lecteurs d’Asterix, ils sont plusieurs centaines à tenter de résister face aux légions qui cherchent à les déloger. François Rebsamen, son adjoint à l’urbanisme et les promoteurs étaient en première ligne face à eux.

Nathalie Koenders s’est retrouvée du coup au milieu de ces amoureux du béton, et cette amoureuse des grands espaces a dû s’expliquer, sans pour autant convaincre ceux qui avaient déjà mis plus qu’un doigt dans l’Engrenage :

« Je cours toute
Le BLOg - FAce À FAce
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Nathalie Koenders © RP

« Je reste persuadée que l’opération Garden State est une belle opération. Dans les années 70, il y avait là des remblais, des bidonvilles, je n’étais pas née mais mes parents m’en ont parlé… La ville a suivi l’évolution de la société, tout a changé très vite, le taux d’occupation par logement a diminué, les nouveaux arrivants aspirent à vivre près du Zénith, du CHU, du tram, des voies cyclables… Il me semble plus écologique de construire la ville sur ellemême que de construire des maisonnettes sur des terres agricoles… Mais il faut le faire de façon équilibrée », ajoute-t-elle en voyant nos mines inquiètes.

…et même après-demain

Les familles qui avaient quitté la ville pour la banlieue, les villages voisins, s’intéressent de nouveau au centre, dont l’habitat a été souvent mis à mal par les marchands de sommeil. À quelques minutes du centre historique, la tendance est plus cependant à la destruction et à la reconstruction qu’à la rénovation. Trop tard pour revenir à ce qui s’est fait au sud de la ville, depuis quelques décennies déjà. Nathalie préfère mettre en avant « des quartiers équilibrés comme Montmuzard ou Heudeley. Je souhaiterais que toute construction nouvelle puisse avoir la vue sur un espace vert ou un arbre. »

On peut encore sauver les meubles et surtout les immeubles : « Le taux de vacance est faible, un grand travail a été entrepris avec les bailleurs pour la rénovation… Montmuzard, où les jardins familiaux sont créateurs de liens sociaux, est un exemple de réussite. À l’emplacement de l’usine Terrot, il va y avoir une école d’architecture, une résidence pour personnes âgées… Tout est question d’équilibre. »

Lorsqu’on lui parle de l’avenue Jean-Jaurès, des rangées d’immeubles, des balcons avec vue sur les rails du tram, au-dessus d’un trottoir inexistant, Nathalie reconnaît que « le plan local d’urbanisme a été utilisé au maximum. Sur les opérations à venir, il faudra qu’on revoie certaines propositions avec toits ou murs végétalisés. »

Vélo, gastro, boulot…

Dijon, une ville facile à vivre

Heureusement, on voit de plus en plus de terrasses fleuries, envahies par la végétation. Peut-être qu’un jour la municipalité finira par donner des primes aux propriétaires faisant pousser des arbres, des tomates, des plantes vertes dans les étages, comme elle le fait déjà pour les réfections de façade ou les nouvelles enseignes. Bon, ne rêvons pas trop, revenons à nos moutons Et qui dit moutons dit combes, jardins, espaces verts. « Les chemins de randonnée existent, reste à revoir la façon de faire bouger les citadins sans qu’ils utilisent leur voiture. On va continuer d’améliorer les dessertes, aménager les pistes cyclables. Avec le site On Dijon, on veut développer les applications. Dijon est une ville facile à vivre. »

Nathalie fait du vélo, elle ne fait pas partie de ceux qui viennent en voiture se garer dans une cour d’honneur en oubliant leurs promesses électorales.

« Je travaille aussi pour obtenir des horaires décalés (Université, CHU) et développer

l’offre d’abris sécurisés, je vais voir les maires pour qu’on puisse arriver au 12% vélo à l’horizon 2030 (6% aujourd’hui). »

On a évoqué bien sûr d’autres sujets, comme la sécurité pour les cyclistes et les piétons (même si Dijon n’est pas Amsterdam), les essais de peintures phosphorescentes le long du canal. « 8% de cyclistes font du vélo quoi qu’il arrive. »

Le fantôme du palais

Urgo s’installe à Chenove et une voie cyclable est prévue pour y accéder. Une bonne initiative alors que cette entrée de Dijon semble avoir été livrée aux requins de l’immobilier, qui ont méchamment mordu sur les plages laissées aux piétons.

« Il faudra dissuader les voitures en créant une vraie voie par endroit ». Mais est-il encore possible de créer une vélo-route ne frôlant ni le ridicule ni le flux automobile au départ d’une Cité de la Gastronomie censée être au kilomètre Zéro de la route des vins. Quand j’évoque le cas de ces deux cyclistes anglaises venant du camping et cherchant désespérément une voie verte pour partir dans les vignes, Nathalie soupire. Elle nous rappelle qu’il y a deux types d’utilisateurs - ceux qui font du tourisme et ceux qui bossent – et qu’ils sont loin de partager les mêmes besoins. « Plus de 2 millions d’euros sont votés chaque année par la métropole, l’étoile qui se dessine devrait permettre que toutes les villes aient une liaison rapide entre elles »

Si le rond-point d’Ahuy va profiter du nouvel échangeur, on espère que quelqu’un va se pencher un jour sur le problème du centre ancien, où la situation échappe à tout contrôle. Quant au fameux Monsieur Vélo, annoncé par le maire en 2020, il reste pour nous un

des fantômes du palais, qu’on n’a jamais pu attraper, comme tant d’autres têtes pensantes des services techniques.

Je n’ai jamais revu la dame de la mairie qui m’a conseillé d’aller habiter à la campagne si je ne pouvais plus supporter les milliers de bouteilles en verre tombant chaque jour devant chez moi dans des containers ayant vingt ans d’âge.

Nathalie ne l’a jamais fait, elle écoute, elle transmet. La communication ne passe pas toujours, entre les services, mais les bugs se raréfient, là-aussi les temps changent.

Préparer Dijon 2050 ?

Si François Rebsamen, une fois ses travaux d’Hercule achevés (Cité de la Gastronomie, musée d’art contemporain, siège des Nations Unies du vin, pour ne citer que les derniers en date), choisit de consacrer plus de temps à la pêche à la truite et à ses autres passions, Nathalie va devoir assurer la transition douce avec la ville douce à vivre promise à chaque élection.

Le bruit, la tranquillité publique sont au cœur des batailles qui se jouent entre partis, et même au sein des partis. Nommée au Beauvau de la sécurité, Nathalie va s’attaquer bientôt à la convention citoyenne locale « pour préparer Dijon 2050 ».

À quand un nouveau plan de circulation et la prolongation du secteur piétonnier entre Préfecture, Halles et République ? Les automobilistes tournent pendant des heures pour trouver une place entre la République et le Théâtre ou les Halles, faute de parkings obligatoires en périphérie du centre historique. L’application Waze, qui incite les conducteurs à passer dans de nouveaux quartiers, crée de nouveaux embouteillages. Cet été, la circulation dans le quartier Jean-Jacques va être améliorée par les dispositifs mis en place afin de ralentir le flux des automobiles. Nathalie Koenders reste à l’écoute, et ce qu’elle entend ne doit pas toujours lui plaire. Mais ça ne l’empêchera pas d’aller de l’avant. Ceux qui voudront la suivre auront besoin de travailler leur souffle.

L’ours de Pompon et les mariés du samedi

Comme nous l’a rappelé Nathalie Koenders, tous les mariés dijonnais ont reçu un ours de Pompon avant de signer pour perpète. Une reproduction petit format, bien sûr, en blanc, on précise, car on en trouve de toutes les couleurs, de tous les styles, de toutes les tailles dans les vitrines et les boutiques du quartier des Arts.

Un ours symbole d’une certaine sérénité qu’on souhaite voir perdurer dans les couples comme dans la ville. Ce n’est pas un hasard si plus de 3000 plantigrades en résine sont vendus chaque année à la boutique du Musée des Beaux-Arts, un record en France.

© RP 13
Nathalie Koenders

POMPON ActUS gOURMAnDeS

Après la saison des pleurs est arrivé l’été de la reprise. Peu d’absents au rendez-vous. On a retrouvé avec plaisir des têtes, des établissements qu’on aimait bien. Certains ont profité des mois d’inactivité pour agrandir la famille (on salue les nouvelles mamans !), d’autres pour ouvrir leur propre affaire, ou pour la transformer. Les aides financières ont aidé à passer le cap. Les plus courageux – ou ceux qui n’avaient pas trop le choix – ont fait le pari de la vente à emporter, et ils s’en félicitent d’autant plus, malgré les difficultés rencontrées, qu’ils ont trouvé là une nouvelle clientèle en fidélisant les clients d’avant. Les cavistes rencontrés pendant le confinement avaient le sourire. Depuis la réouverture des bars, certains rigolent moins, la vie d’après ressemble parfois étrangement à la vie d’avant. Mais il y a les rois des cocktails, qui sont là pour nous faire voir plus belle la vie…

Pour soigner le mal de tête, le lendemain, un petit tour aux Halles de Dijon est conseillé, ne serait-ce que pour avoir l’impression que la leçon du 100% local (ou presque) a été entendue et comprise. GB

MiAM
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Faim de nouveautés ?

Soif de vivre ?

Trente

Nouvelles terrasses, nouvelles enseignes : jamais on n’avait assisté à autant de reprises de bars, restos, commerces de bouche en si peu de temps. Une trentaine en tout, et on en a certainement oubliées. Petit tour d’horizon de la vie dijonnaise en cet été de la seconde chance.

Autour de la place de la République, pour les Japan lovers, deux adresses que le prêt à emporter a popularisées : Torikara San, le fast food ouvert par Keigo Kimura à côté de son restaurant étoilé, L’Aspérule, rue Jean-Jacques Rousseau, et Ramen by Origine, du chef Tomifuro Uchimura, qui a repris par ailleurs le flambeau de Derbord place Wilson.

Ramen, Gyosas, Karaage, si les recettes remises au goût des Dijonnais par ces deux grands chefs ne vous sont pas familières, envisagez une séance de recyclage chez eux, un jour prochain.

Puisqu’on parle de Stéphane Derbord, n’imaginez pas que le plus vitupérant de nos grands restaurateurs est parti en retraite. Il a racheté l’ancien restaurant Téjérina à Gemeaux pour en faire un lieu de gourmandise partagé, autour d’un potager. Pas un vrai resto, il a donné, mais un espace de convivialité. À suivre.

Et puisqu’on parle de ce qui se passe dans le Nord dijonnais, deux autres infos. Ninkasi, la chaîne lyonnaise que les amateurs de bière, de musique et de burgers

connaissent bien, a poursuivi sa conquête de la France. L’emplacement dijonnais, à deux pas des Facs et de Quetigny, a été bien choisi. Ceux qui connaissent l’établissement de Gerland, à Lyon, pour les fins de match bien arrosées, sont ravis. J’avais préféré personnellement le Ninkasi historique, installé en plein cœur de Lyon face à l’Hôtel Dieu.

Retour place de la République. On reste dans le sport, puisqu’un grand homme de la JDA a entrepris de redonner vie à deux adresses de la place : Terre & Mer by La Jeanne, pour les amateurs de poisson, de fruits de mer ou simplement d’une cuisine fine bien réalisée, dans un cadre apaisé. Et le Bistrot République, qui change de nom et de style, pour jouer une carte plus brasserie. Et puis, il y a le resto thaï dont on a beaucoup entendu parler, à la rédaction, mais où on n’a jamais pu trouver de place, La Villa, rue Parmentier. Un lieu caché, cadre idéal pour qui rêve d’évasion avec des épices comme drogue douce et des parfums d’ailleurs.

Liberté retrouvée dans le centre ancien (Halles, quartier des Arts)

Peu de changements place de la Lib ou vers le théâtre. Si, quand même. Coup de chapeau à l’incroyable famille Jacques, qui rebondit en faisant de Chez Gabs (comme Gabin, le fils aîné !) le lieu de rencontre jeune de la place. On boit, on grignote, on écoute de la musique. Prix doux, et pas de gros durs, les Jacques veillent au grain.

Autour des Halles, l’ouverture de La Bodega devrait plaire aux amis de la Buvette et autres repaires de grandes gueules. Avec les terrasses qui s’étirent au soleil (ou sous la lune) c’est un moment de convivialité forte à partager. Reste à améliorer les conditions d’accès à un centre bloqué par des voitures qui tournent des heures pour se garer n’importe où. Dijon mérite mieux que ce bricolage constant d’un plan de circulation obsolète.

Dans l’ancien quartier des antiquaires voisins, devenu le quartier des Arts depuis que le MBA a fait peau neuve, on prend son mal en patience. D’autant plus que les jeunes chefs talentueux semblent s’y plaire.

On peut remercier la famille Betterave, rue Lamonnoye, pour nous avoir offert, ces six derniers

mois, des saveurs et des couleurs à emporter à la maison. Vegan, inventif, et courageux. Avec la terrasse et l’équipe retrouvées, un petit resto qui continue de faire des heureux. Tout comme la famille Fado et Mesa qui a cartonné avec sa formule à emporter. Plats portugais revisités, vins et bières de là-bas, sourires, connivences. Ils auraient aimé s’agrandir, ils font mieux que ça, on en parle dans quelques lignes…

On avance en saluant Anaïs au Madeleine Café, qui a rouvert rue Verrerie (sa nouveauté du moment s’appelle Lucas !). Direction les Halles. On attendait un petit frère de Docteur Wine face à Notre Dame, mais l’affaire a capoté au dernier moment, faute d’autorisation de terrasse. La surprise vient d’ailleurs, rue Musette, avec l’installation dans une ancienne agence de Chez mes sœurs, une de nos adresses fétiches jusque-là perdue dans le quartier de Pouilly, près de la Toison d’Or. Café, resto, librairie, épicerie…

Et si le côté épicerie était l’avenir de la restauration, avec le « À emporter » ? Céline et Victor (alias Fado a Mesa) reprennent cet été l’épicerie Vasquez,

2 rue Quentin. La plus petite épicerie de Dijon, en profondeur, mais la mieux placée, avec un étal qui va continuer à proposer le meilleur de la péninsule ibérique avec des mange-debout pour les faims de marché. À deux pas de là, un champion de la pizza à emporter : Acqua & Farina. Alessandro est devenu le petit chouchou des salariés et habitués du centre-ville.

En remontant la rue Musette en direction de la place Darcy, personne ne peut imaginer que la place Grangier risque de devenir un des lieux chauds de la vie dijonnaise, après en avoir été des années durant un des plus froids (en dehors du Central Grill !). À deux pas de La Famiglia, épicerie italienne tonique qui propose cet été des 5 à 7 vénitiens autour d’un spritz et quelques cicchetti maison, un bar à cocktails va redonner vie à la place. Dans la petite rue Mably, piétonne et voisine, L’Alsacien va proposer ses flammekuche cette fin d’été.Et entre deux cafés que les habitués ont retrouvé avec bonheur, une petite adresse discrète qui a déjà ses familiers rue de la Poste : Chez Toque. Frais et locavore.

adresses qui donneront d’autres saveurs à votre été.
MiAM - ReStO & cO
Dijon ne perd pas le Nord, bien au contraire (Jean-Jacques, République, et au-delà !)
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En route vers la Cité de la gastronomie (Bourg, Berbisey, Monge)

La rue du Bourg faisait autrefois le lien entre le centre ancien et les faubourgs. Elle a déjà retrouvé une partie de son passé (c’était autrefois la rue des bouchers) avec l’ouverture de Mon Kochon, une toute petite adresse où l’on peut désormais aller chercher son pâté en croûte avant de casser une croûte rapide autour d’un tonneau, côté rue, à l’heure de l’apéro.

En attendant la métamorphose du Centre Dauphine (on attend le roof top avec impatience), reprise en douceur du café Le Dauphine, trop bien placé, à deux pas de la FNAC. Carte de brasserie imaginée par Damien, le fils de Christelle et Fernand De Matos, conçu selon lui dans ces lieux mêmes où ses parents se sont connus, quelques décennies plus tôt. Ce qu’on s’est bien gardé de demander à son père, qui a depuis longtemps quitté Dijon pour La Table d’Arc à Arc-sur-Tille.

Dans la rue du Bourg, ouverture en beauté du concept-store OFF Café, qui propose déjà les glaces de Simone & Maurice, la marque dijonnaise née rue de la Chouette. Un coffee shop, une épicerie et une boutique d’objets de déco, un concept bien dans l’air du temps.

Rue Amiral Roussin, une enseigne qui intrigue : L’Abenfant. Ce restaurant-épicerie créé par Laeticia et Florent en plein confinement porte un vieux nom français (celui donné autrefois à l’arrièrepetit-fils !).

Rue Berbisey, ça change, et vite. Le 19 est le nouveau concept bar bistronomique de l’hôtel Philippe le Bon, ses repreneurs ne manquaient pas d’idée pour en faire un fleuron dijonnais, à suivre…En face, La Fine Heure s’est affiné, relooké, il a retrouvé une jolie cote auprès des amateurs de bons canons et de petits plats, et s’est agrandi en ouvrant une cave à vins tout à côté.

L’ancien Crocodile Café est devenu L’Azeroie, ou le sera devenu quand vous lirez ses lignes. Une seconde adresse pour Chern, l’enfant terrible du

quartier qui, surfant sur le succès de son restaurant

Le Parapluie, rue Monge, a ouvert aussi un Noddle Bar 18 place Émile Zola, avec Charles, un des plus bavards (et des plus passionnants) sommeliers qu’on ait connus. Quant à L’Atelier Foccacia, il semble avoir chassé les nuages noirs qui depuis une décennie s’accumulaient sur cette boutique d’angle. Mais l’évènement, c’est l’arrivée de Pierre & Jules, un café-bar à cocktails et grignotes ouvert par deux jeunes transfuges parisiens. Enfin, à moitié, car la famille du second est dijonnaise et surveille ce local devenu très couru par ceux qui fuient la foule de la place Zola.

Cité de la Gastronomie

On s’y croit déjà

Après il suffit de passer le pont pour que commence l’aventure. Pas celle qu’aurait chanté Brassens, qui préférait le sable de la plage de Sète au béton. En face la Cité, un nom qui ressort sous la poussière des travaux, une adresse qui rouvre tout en guettant l’avancée des travaux, en face. Pour ceux qui veulent fuir dans la coulée verte, deux bonnes nouvelles. D’abord, un champion du cocktail d’une vingtaine d’années a repris une des boutiques tenant encore debout rue du Faubourg Raines et ouvert My Mixo (voir plus loin). Ensuite, le vieux Café du Pont a fait peau neuve, et c’est là encore un jeune couple qui tente l’aventure d’une cuisine locale et familiale. Un arrêt sympa au bord de l’eau, en terrasse, avant de rejoindre le lac Kir ou de longer le canal. Au retour, arrêt devant la future Cité de la Gastronomie. En avril prochain on devrait avoir le choix entre un déjeuner au soleil, côté brasserie, ou un repas gastronomique à La Table du Chef par Eric Pras. Un lieu présenté un peu vite, lors d’une visite inaugurale, comme « la table étoilée » du futur site. Un objectif certes visé par l’équipe en charge de l’avenir gastronomique de la Cité du même nom. En attendant, la gastronomie dans la cité passe par de nouvelles formes de restauration, que vous allez pouvoir tester cet été.

● Café du Pont, rue Hoche. 03 80 66 48 87

● Chez Toque, 19 rue de la Poste. 03 80 54 30 83

● Dauphine (Le), 15 rue Dauphine. 03 80 60 86 54

● En face la Cité, 8 rue du Faubourg Raines. 09 53 51 16 23

● Fado à Mesa, 83 rue JJ Rousseau. 03 80 63 10 73

● Famiglia (La), 78 place Grangier. 03 80 33 60 20

● La Gentilhommière, à Nuits-SaintGeorge. 03 80 61 12 06

Carnet d’adresses dijonnais à compléter au gré de vos balades estivales

● Abenfant (L’), 32 rue Amiral Roussin

● Atelier Foccacia, 2 place Zola

● Au Bois Tordu, 190 rue d’Auxonne. 07 66 34 73 21

● Azeroie (L’), 86 rue Berbisey

● Betterave, 17 rue Lamonnoye. 09 51 13 30 48

● Bistrot de l’Amiral, 40 rue Amiral Roussin. 03 80 30 37 09

● La Fine Heure, 34 rue Berbisey, 03 80 58 83 47

● Le 19, 19 rue Berbisey. 03 80 30 53 55

● Mon Kochon, 34 rue du Bourg. 03 80 58 08 06

● Ninkasi, 64b rue Sully. 09 75 95 42 26

● OFF Café, 66 rue du Bourg. 06 29 90 94 93

● Pierre & Jules, 39 rue Monge. 03 80 43 53 92

● Ramen by Origine, 2 bd Clemenceau. 06 95 16 77 65

● Terre & Mer, 27 place de la République. 03 80 58 24 73

● Torikara San, 45 rue JJ Rousseau. 03 80 41 79 79

● Villa (La), 5, rue Parmentier. 03 45 83 59 79

Un peu plus loin du centre… ou d’une station de tram !

Au Bois Tordu : c’est tout droit ! Kahvé a eu envie de se mettre au vert après avoir quitté la place du Théâtre et le Trinidad. Avec Phil et Patrick, il a rouvert ce bistrot de quartier, devenu un vrai refuge anti-stress pour manger frais et sain le midi mais aussi plus tard, pour les oiseaux de nuit.

Le Clos Napoléon et la sardine ! Une belle histoire d’amour que José vous contera, dans le cadre rénové de ce lieu ouvert sur les vignes et sur l’époque. On vous laisse découvrir, ça fait partie des charmes de la vie sur la côte.

La Gentilhommière, nouvelle équipe, nouvelle vie. Envie d’un déjeuner de soleil au bord de la piscine ? Direction NuitsSaint-Georges, pour redécouvrir cette adresse qu’on a toujours bien aimée, dans la vallée de la Serrée. Chef et équipe au goût du jour, avec une surprise à l’accueil.

Le bistrot du Golf de Norges. L’info, c’est bien sûr l’arrivée du team de la Charme et du Bistrot des Halles Le duo IsnardLecomte a toujours su réagir aux coups du sort. Après avoir fait un tabac avec leur foodtruck (à Talant, notamment), ils vont faire le bonheur des golfeurs et des Dijonnais ayant envie de se mettre au vert.

Le Brunch des Halles une saison 6 à emporter

Jusqu’au 19 septembre, les chefs proposent un menu différent chaque dimanche. Pensez à réserver soit en ligne soit à l’office de tourisme de Dijon métropole. Le retrait du brunch se fait sous les Halles, une scénographie revisitée et des performances musicales d’artistes venant donner une touche culturelle à ce moment très couru par les touristes.

Informations et menu de la semaine chaque lundi sur www.dijon.fr et sur la page Facebook @lebrunchdeshallesdedijon Réservation sur bhd.otdijon.com ou sur destinationdijon.com

4 horaires de retrait à l’entrée des Halles, rue Ramey 10h, 11h, 12h et 13h

Music’Halles

4 concerts populaires sous les Halles de Dijon, du classique au jazz, servis par de jeunes musiciens à découvrir. Du mardi 3 août au vendredi 13 août 2021 à 21h. www.guide-ete-dijon.fr

MiAM - ReStO & cO
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▲Dans l’intimité Des JarDins

La carte bistronomique du chef Aurélien Mauny se balade à travers toute la région pour mettre en avant le meilleur : tartare de bœuf charolais, suprême de volaille « pâte noire de Bourgogne », jambon persillé médaillé d’or d’Arc sur Tille… Une cuisine locale proche des saisons sublimée par une dégustation en plein cœur des Jardins by la Cloche qui ont retrouvé toutes leurs couleurs. Découvrez nos nouvelles glaces artisanales servies depuis l’authentique chariot à glaces.

● Les Jardins by La CLoChe 14, Place darcy. 03 80 30 12 32 du lundi au dimanche, midi et soir.

L’heure des fins gourmets

Respecter les saisons et travailler un maximum de produits locaux, c’est la signature de la Fine Heure. Tout est minutieusement travaillé par le chef, du menu du jour à la nouvelle offre bistrot (dispo le midi uniquement) qui revisite entre autres le Burg’Heure avec finesse et le tartare de bœuf confit maison. À déguster dedans ou dehors sur une terrasse revue et corrigée. PROCHAINEMENT…la boutique caviste du restaurant ouvre juste à côté : + de 300 références à parcourir.

● La Fine Heure

34, rue Berbisey. 03 80 58 83 47 Du mardi au samedi midi et soir.

▲CHEZ CHRISTIAN QUENEL

Virée gourmande sur la route des vins à 20 mn de Dijon. Produits régionaux de la Ferme de Clavisy « agriculture raisonnée, raisonnable » (bœuf, veau, cochon…). Pigeons de Corton de Patrice Sanchez. Spécialité du chef : Le ris de veau. Cuisine traditionnelle revisitée.

OUVERT MIDI ET SOIR 7/7 - TERRASSE

Menu midi 29 € / le soir 47 € / A la carte

● CHEZ CHRISTIAN QUENEL

12, place de l’Eglise - Flagey-Echézeaux 08 80 62 88 10

▲Mise au vert côté parc

Sans doute la terrasse la plus fraîche et calme de Dijon où les places à l’ombre ne manquent pas et la vue sur le Parc de la Colombière est imprenable.

Au déjeuner, le chef travaille des associations légères et de saison renouvelées toutes les semaines. À partir de 18h, place aux planches apéritives de fromages régionaux et de charcuterie qui mènent inévitablement à un dîner aux accents traditionnels.

● RestauRant du PaRc de la colombièRe 49, cours du Parc. 03 80 65 18 41. tous les jours, midi et soir (sauf dimanche soir).

▲MASAMI

En terrasse, en salle ou à emporter : 100 % frais, 100 % Japon !

Depuis 10 ans, Masami Akaogi tient le haut du pavé à Dijon. Service attentionné, discret et bienveillant, déco minimaliste. Il manquait une terrasse pour faire plaisir à ceux qui aiment prendre l’air de la ville tout en se régalant de sushi ou tempura (gambas, légumes, hum…) qui sont un vrai bonheur, ou de plats-signature comme l’anguille grillée caramélisée, tout en profitant d’une bonne bouteille de la cave. C’est fait. Pensez à réserver.

● MASAMI

79, rue Jeannin – Tél. : 03 80 65 21 80 Fermé le dimanche Menu du midi de 14,50 à 24 € – Le soir, menus 22-48 € Et toujours des plats à emporter sur commande.

▲ RetouR aux souRces

Prête à vous recevoir, l’équipe de l’Essentiel n’a pas changé, sa cuisine non plus ! Le chef connait sa partition et joue sur les couleurs et les textures avec ses recettes créatives. En ce moment, il décompose la volaille de Bresse avec malice : la cuisse est confite à la moutarde et le suprême est rôti, accompagnés d’une émulsion de concombre, d’artichaut et de céréales. Côté cour, profitez de l’intimité de la terrasse naturellement ombragée par un mûrier.

● L’EssEntiEL

12, rue Audra. 03 80 30 14 52. Du mardi au samedi midi et soir.

PublirePortageS
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AUX HALLES CITOYENS !

Voici une flânerie en forme de portrait saisonnier dans ce qu’un hypothétique Émile Zola local eut certainement nommé « le ventre de Dijon ».

Nous sommes vendredi, le meilleur jour pour faire son marché. Longeons la rue Musette pour rejoindre la rue Quentin. Passés les premiers étals, le stand euri de Céleste apparaît tout à coup comme une porte de bienvenue, avec ses bouquets de fleurs sauvages qui sentent bon la bise fraîche. À peine plus loin se trouve Laurent, cultivateur-paysan de son état, depuis 3 générations à Arc-sur-Tille. Ceinturon serré autour des flancs pour maintenir son dos délicat, il prépare quelques grands bouquets derrière ses plants et boutures d’un peu tout, courus par ceux qui ont leur propre jardin. Quelques blettes, une grosse poignée de bintjes, de la rhubarbe, des asperges des bois et autres alliacées nouvelles viennent agrémenter ses cagettes. « — Tu n’as pas oublié de commander tes graines de courgettes jaunes cette année   — Ah non, ça va venir… ! »

En poursuivant notre chemin par le nord, la seule entrée permise étant celle de la rue Bannelier, faisons une halte chez « Libellule », le maraîcher chantant chez qui on prend les basiques du potager : patates, salade, carottes (♪ pour faire la popotte ♫), betteraves, radis. Pour éviter l’embouteillage, c’est avant 11h qu’il faut venir. Au moment des haricots verts, attention, pas de quartier ! C’est là qu’on les achète. Mais il faut venir de bonne heure ! Une fois franchie la porte, on ne perd guère de temps à tergiverser autour des ablutions manuelles et leur liquide blafard sous la charpente de fonte bleue. Un quart de tour à droite et on se fait la vitrine de la Ferme de Ligny : lard fumé et saucisse paysanne, filet mignon fumé, la meilleure cancoillotte qui soit, cependant que dans notre dos nous pouvons repérer ce que la poissonnerie Saint-Georges a débarqué cette semaine : filets de truite blanche du Jura, carrelet, rascasse, maquereaux…

Un crochet par derrière La Buvette, toujours aux abonnés absents, et on se retrouve au milieu de ce que certains adeptes nomment le « carreau d’or » (on appelle carreaux des halles ces étals en bois partagés par ceux qui n’ont pas de vitrine en dur !). Du côté de la rue

Quentin, il y a les Bières du Fournil de Geoffrey (Talant), Chai Pierrick et ses valises pleines de vin au naturel, et les fromages charollais dits les « chèvres à Lolo », éleveur-producteur de la Ferme des Landes. Avant la peste, c’est là qu’on commençait et qu’on finissait le marché, avec les copains, le verre à la main (voir encadré)

À une encablure, Les Champs du Destin sont un peu longs à traverser : il faut de lapatience pour remonter toute la queue... Mais on a là du vrai pain, confectionné aux céréales anciennes et au levain naturel, à Sacquenay. Ça ne bricole pas. Un petit tour chez Évelyne Beauné et ses admirables herbes aromatiques (fraîches ou séchées) de Franxault, et on peut attaquer la viande… On a le choix. Chez Alviset, par exemple, on s’y presse pour une belle épaule de porc à faire confire, ou une côte de bœuf maturée de Galice. En face, chez Sabatier, Léo le beau parleur vous causera de veaux et d’agneaux élevés sous la mère comme personne, entre une boîte de gratons et une tranche de persillé dont la renommée n’est plus à faire…

En redescendant par l’allée opposée, on atterrit naturellement à La fromagerie de Saunière de Marc et Jeannette, où leurs produits laitiers biologiques ont la fraîcheur de leurs débuts, dans les années 70. Du fromage encore ? Le passage obligé c’est chez Sophie Greenbaum, au Gas Normand, avec son beurre Bordier et une sélection aussi dense que soignée.

Deux restos ont profité du confinement pour casser les habitudes. Colombo (Ahuy) et L’Auberge de la Charme (Prenois) ont pris leur quartier sous les halles : c’est rutilant et — il faut en convenir — sans doute peu adapté à la clientèle habituelle du marché mais on y retrouve leur savoir-faire entre leur choix d’épicerie fine et, évidemment, leur cuisine à emporter pour les nouveaux adeptes du « prêt à consommer de qualité ».

On ressort par « le bas », sens de circulation oblige. Pour l’apéro, on vous guidera une prochaine fois. Pas tous les bonheurs à la fois.

« Les chèvres à Lolo » de La Ferme des Landes

Laurent Camus est éleveur de « biques » dans le Charollais mais originaire de Dijon, où il a ses parents. Ce n’est donc pas un hasard si chaque weekend il « monte » jusqu’ici pour faire le marché et gratifier sa nombreuse et fidèle clientèle de sa production fromages. Vous l’y trouverez lors des neufs mois de lactation (vous avez jusqu’en novembre) de ses chèvres, qui sont nourries localement avec des aliments naturels venus de l’Allier voisin. Car Laurent ne travaille pas comme ces néo-paysans contaminés par l’esprit d’entreprise, qui sont devenus les pires ennemis de l’agriculture. Chez lui tout se passe normalement, avec ses bêtes tout d’abord, qu’il élève « normalement », sans produits chimiques ni antibiotiques ni antiparasitaires. Ses chèvres n’en ont pas besoin, et elles vous remercient. Les chevrettes de renouvellement sont élevées avec leur mère et n’en sont jamais séparées, contrairement aux méthodes habituelles de l’élevage moderne. Quant à ses fromages, préparés avec son employée fromagère Anne-Lyse, je ne vous dis que ça !

Ferme des Landes

Laurent Camus – Éleveur-producteur

71220 Saint-Martin-de-Salençay

Tous les vendredis et samedis sous les Halles, dans le carreau d’or.

MiAM - hALLeS

DIJONNAIS, OffRez-VOuS uN SéJOuR****

2 NuIt S Au cœuR DeS VIgNeS, eNtRe côte De NuIt S & côte De BeAuNe

cette fORMule cOMPReND leS PReStAtIONS POuR 2 PeRSONNeS

Rendez-vous à Morey pour un déjeuner de soleil, face au potager et à un paysage où la vigne continue de dominer

▲Le brunch branché du casteL

Difficile d’imaginer qu’autrefois le Castel de Très Girard n’était qu’un pressoir perdu au milieu des vignes, à la sortie de Morey-Saint-Denis. Aujourd’hui, c’est un hôtel-restaurant où l’on a envie de prendre le temps de vivre. Seul Didier Petitcolas, le maître de maison, peut jouer les pressés, ayant désormais deux autres établissements sur le feu, l’un à Gevrey-Chambertin (ô Rouge, un hôtel de charme), l’autre à Nuits-Saint-Georges (La Gentilhommière). Point commun : l’eau et le vin (cherchez bien).

▲ à Vosne Romanée

● Un dîner dans notre Restaurant le VinTage : Menu des Climats 3 plats, hors boissons

● Une nuitée en chambre « Prestige » Côté jardins & vignobles à l’hôtel Le Richebourg****, petits déjeuners inclus

● Accès vineaSpa 60’ par personne comprenant : Sauna, Hammam, Spa, Bassin aqua-ludique et douches sensorielles.

En semaine, il court partout mais le dimanche, jour des seigneurs de la vigne, il participe au brunch préparé par Olivier Perreaut, un chef qui se fait plaisir en travaillant avec des producteurs locaux qu’il connait bien et que vous retrouverez peut-être autour du buffet (ou du moins sur table). Allez jouer aux boules ou faites un tour dans les vignes si vous arrivez en avance. Ou au bar, pour entamer la conversation. Mais c’est encore mieux de faire le tour du potager, à côté de la piscine, où l’équipe va chercher herbes et idées du moment. Venez passer « Un dimanche à Morey » ! Entre le buffet d’entrées et le buffet de desserts, gardez de la place pour le plat chaud, les grillades et bien sûr les crêpes ou les gaufres, si vous êtes un bec sucré, que le chef prépare devant vous.

▲ à Puligny-Montrachet

● Un dîner au Bistro d’Olivier. Menu Bistro en 3 plats, hors boissons

● Une nuitée en chambre Confort **** à Olivier Leflaive – petits déjeuners inclus

● 1 heure de vélo dans les vignes pour 2 personnes

tarif 598 € / 2 personnes

InformatIons / réservatIons

● Directement au richebourg : 03 80 61 59 59 hotel@lerichebourg.com

● Directement à olivier Leflaive : 03 80 21 95 27 reservation@olivier-leflaive.com

▲ Au Clos NApoléoN

À cent mètres de l’empereur endormi, c’est ici que le tsar dîne à l’huile !

En cette année Napoléon, vous pouvez jouer les classiques au Clos en choisissant un menu Impérial, ou faire un pas de côté en allant traîner au bar… à sardines. Des sardines millésimées proposées à la carte. Original, au milieu des vignes, et en accord parfait avec les vins proposés au caveau, qui n’est pas en bas, mais en haut du restaurant, car c’est bien connu, sur la côte, la cave est le haut lieu de la maison. Les bouteilles sont bien alignées, et bien polies, car elles ne montrent plus leur cul, mais leur étiquette. José, Gérald et leur équipe ont profité du confinement pour rafraîchir, rajeunir leur auberge, apportant la gaîté, l’originalité, tout en gardant les bases bourguignonnes qui sont dans son ADN. On le sent dans les murs comme dans l’assiette. Et c’est un vrai bonheur, comme toujours. Quant à la terrasse, au pied des vignes, elle reste le plus beau monument à visiter de Fixin, avant ou après avoir salué Le Réveil de Napoléon, au parc Noisot.

www.castel-tres-girard.com

4-6
Fermé
17,90 € lun-ven ;
24-49 €.
livraison
● Au Clos NApoléoN
rue de la perrière, 21220 Fixin.
dimanche soir. Tél : 03.80.52.45.63 www.clos-napoleon.com Formule du jour
menus
Carte
à emporter
● CASTEL DE TRèS GIRARD Tél : 03 80 34 33 09 Ouvert 7j/7. Brunch dominical 45 € (moitié prix pour les enfants, gratuit moins de 6 ans).
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POMPON ENQUÊTE

VINI VITI VINCI

Le vin et ses buveurs au temps du Covid-19

La consommation d’alcool et de vin (ce joyeux galon de l’existence qui, en France, faisait plus qu’honorer la vie quotidienne) connaît une disgrâce constante. Les statistiques et données qu’on nous dévoile pourraient effrayer tout un monde, des vignerons aux clients en passant par les revendeurs... s’il n’y avait la vitalité des cavistes, qui n’ont presque jamais eu aussi bonne presse... Bigre ! Est-ce à dire qu’ils seraient la nouvelle poule aux œufs d’or du commerce de proximité ? Ou que nous ayons retrouvé les habitudes viniques de nos aïeux ? Pour répondre aux questions que vous vous posez et apaiser vos angoisses, nous avons demandé à plusieurs cavistes du centre-ville, bien enracinés dans le crâne des buveurs dijonnais, ce qu’ils pouvaient penser de tout ça…

m’ont permis de maintenir un certain niveau de vente sur des bouteilles un peu plus prestigieuses », cette clientèle-ci cherchant à recréer une vraie « bonne table » chez soi.

Après des mois passés à ne plus boire le vin qu’entre nos murs domiciliaires, ou alors du bout des lèvres en des extérieurs publics contrariés par les mesures de distanciation, c’est mû par une soif ardente que je partis quêter quelques éloquences de fins marchands de vin. Rue Vauban, je m’arrêtai comme de juste chez Dingovino, où François Chaveyriat et sa femme Lydia déchargeaient des cartons, avec trois jeunes athlètes du vin comme bras armés. Premier constat, signé François : « La période reste compliquée, c’est sûr, surtout en termes de fréquentation. Pourtant, c’est vrai qu’on peut dire que ça va, les affaires se tiennent… Mais on ne va pas se leurrer, hein, on ne vend pas des Clos Vougeot tous les jours… Tu t’imagines, d’ailleurs, si on ne faisait que ça ? Quelle barbe ! Et on n’en vivrait pas, je te le dis tout de

suite. Je n’aimerais pas être caviste spécialisé en appellations prestigieuses en ce moment. » Car il est très clair que ces vins-là sont avant tout devenus la cible des touristes étrangers, qui ne sont pas là en ce moment… François voit ses clients se concentrer sur l’îlot central de sa boutique — où sont exposés les vins les plus « faciles » et les moins coûteux, et « pas dans les étagères autour, là où il y a les grosses étiquettes. Ah si, sauf là-bas, tiens, les vins italiens, ils marchent très bien. »

Ludovic Flexas du Vieux Millésime (rue Monge), part un peu du même constat, en relevant une appétence pour les vins destinés à l’apéritif, avec « des bouteilles d’entrée de gamme, entre 8 et 20€ ». Mais il précise aussi que « les menus à emporter

Il faut dire qu’entre les calamités climatiques et les aléas conjoncturels, on observe depuis plusieurs années une tendance assidue des prix à la hausse. Et pas seulement en Bourgogne. Alors dès qu’on arrive sur des bourgognes village ou 1er cru, il faut pouvoir se les payer... Ce qui n’est pas une gageure en soi, car il se confirme que la tendance est bel et bien aux choix dits qualitatifs (avec tout ce que cela comporte de subjectivité) plutôt que quantitatifs. On boit moins, mais meilleur, ou mieux, comme il convient de dire. C’est une nouvelle donne… « Il y a une montée en gamme depuis 2 ou 3 ans, c’est vrai. On l’a surtout ressenti lors du premier confinement de 2020, très strict, où les gens dépensaient parfois chez nous ce qu’ils ne dépensaient pas ailleurs… Poursuivant mon équipée, je remonte vers les halles pour aller à La Route Des Vins, rue Musette. C’est Jean-Luc Robin (l’un des deux associés avec Adrien Tirelli) qui m’accueille, et là, autre son de cloche : les chiffres avancés dans les médias concernant le soidisant « carton » des cavistes pendant cette période sont faux et ne reflètent en rien la réalité. Si certains de ses collègues constatent une augmentation de leurs ventes (et/ou de leur chiffre d’affaires), celle-ci est à mettre en regard avec les niveaux d’avant crise (sans oublier ses précédents : gilets jaunes, grèves, manifestations, attentats, etc.) Ces augmentations, quant elles sont réelles, sont donc à considérer avec du recul. >>> suite page 22

« Quelqu’un veut de mon bordeaux… ? » (Rires)
MiAM - À BOiRe 20

▲ la route des vins

■ Poggio anima toscane sangiovese

La pépite italienne de Riccardo Campinoti. 13,90€

■ viré Clessé vieilles vignes Jean-Marie Chaland

La pépite du mâconnais : racé, minéral, complexe, bio, bref, que demander de plus ? 18,90€

■ alsace Pinot noir strangenberg agathe Bursin

Quand un grand terroir et une grande vigneronne se rencontrent, ça fait des étincelles… à servir légèrement frais. 28,90€

■ Côtes du rhône la Petite ourse Pascal Chalon

Un vin à l’image de l’étiquette : poétique et aérien. Un beau vin de copain autour du barbecue. 19,50€

● La Route des Vins

1, rue Musette dijon - 03 80 30 45 01

▲ DINGOVINO

■ SUPER SINGLA – Bio : Vin orange (blanc de macération). Vin d’apéritif à boire frais 20 €

■ PIPENO - Bio : Vin d’altitude frais et dynamique de paysan Chilien. Vignes non greffées (cépages locaux) 1L 14€

■ LE GANG DES GOSIERS PENTUS - Nature : Idéal barbecue. Pinot noir du Gard vinifié et élevé en fût de Bourgogne 13 €

■ CHEVAL EN TETE – Bio : Idéal avec côte de Bœuf. Malbec élevé et vinifié par Cosse Maisonneuve 11 €

● DINGOVINO

9 rue Vauban Dijon - 03 80 28 50 08

LE GOÛT DU VIN 3 adresses !

■ ROERO ARNEIS, Domaine Vite Colte Cépage Arneis. Vins d’apéritif.

■ DOMAINE AMPELOUS, chez Clovis Minervois Grenache - Carignan

Vin de copain. Souple et fruité, épicé.

■ DOMAINE FABIEN JOUVE les Escures, Cahors - Sans souffre ajouté. Malbec. Plats épicés.

► LE GOÛT DU VIN

37 rue d’Auxonne, Dijon - 03 80 67 36 95

▲Chai PierriCk

■ Savoie blanc Corentin houillon, assemblage de Jacquère et d'Altesse : typicité de la Savoie. Vinifié sans intrants, non filtré et sans sulfites ajoutés.

■ Savoie rouge par Corentin houillon, monocépage gamay, petits fruits rouges et noirs d’une finesse incroyable. Vinifié sans intrants, non filtré, sans sulfites ajoutés.

■ hautes Côtes de Beaune rouge 2018 par Marthe henri Boillot. Négociante biologique à Meursault. Finesse et élégance du pinot noir. Fruité et juteux, très belle acidité. Vinifié sans intrants.

● Chai PierriCk - 26, bis rue verrerie, Dijon

• Boutique : mardi au jeudi de 15h à 19h, le vendredi de 10h à 12h30 et de 15h à 19h

• Le marché de Dijon : le samedi de 9h à 13h

Cave et bar à vin

▲Au vieux millésime

■ Coup de cœur de Justine

AOC Cahors « Au cerisier » 2019 domaine Combella-Serre - Malbec, belle densité, notes gourmandes fruits rouges. Idéal avec côte de bœuf. Servir à 17°C

■ Coup de cœur de ludo

IGP melon Marine 2020 domaine 1006 - Cépage bien de chez nous cultivé dans le val de Loire ! Plein de fraicheur, petite note saline. Avec un tartare de poisson ou des sushis ! A servir à 10°C

■ Coup de cœur de Justine et ludo

AOC côte de Nuits village 2017 domaine Jane Eyre Pinot noir fin, élégant comme nous, à boire entre amis avec une brochette d’onglet. Servir entre 17 et 18°C

Mardi 10h00-12h30/14h30-19h30 (uniquement cave)

Du jeudi au vendredi 10h00-12h30/14h30-00h00

Samedi 10h00-13h00/14h30-00h00

■ POUILLy VINzELLE LA SOUFFRANDIèRE

Des frères Bret : une référence en Mâconnais -bio, grande finesse.

■ BUNELLO DI MONTALcINO ARGIANO Viticulteur iconique. Sienne. BIO

■ BIèRE AU MOÛT DE ROUSSANE

Vincent Quenard, Savoie, acidulée, florale, cidrée.

►LE GOÛT DU VIN

6 rue Pré Potet, Ahuy - 03 80 65 10 75

■ BOURGUEUIL « Les 20 lieux dit » BIO Cabernet Franc  Complexité , finesse.

■ cHINON BLANc B Baudry BIO

Chenin blanc Rondeur et fraîcheur.

■ POUILLy FUME « Les bois de St Andelain »

Michel Redd

Fraîcheur, minéralité. Extraction géologique.

►LE GOÛT DU VIN

10 rue des artisans, Quetigny - 03 80 47 46 42

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>>> Jean-Luc met lui aussi en avant un phénomène récent : « Les nouveaux consommateurs, souvent plus jeunes — des jeunes tout court même — ont une volonté de faire travailler les commerçants du centre-ville. Ils se sont rendu compte que ce n’était guère douloureux de dépenser 2 ou 3€ de plus pour des vins d’artisans, plutôt que de s’envoyer des cochonneries achetées en grande surface. »

Ce que ne dément pas François (par ailleurs régisseur au domaine Chantal Lescure à NuitsSaint-Georges, il vend aussi du vin en direct à des professionnels), qui conclut ainsi : « En échangeant beaucoup plus avec notre clientèle locale, nous avons créé des liens nouveaux, on a un peu fait office d’interlocuteurs privilégiés. Et puis cette tendance à la consommation réduite, mais qui a gagné en qualité, on la doit aussi aux cavistes. Quand on fait ça avec authenticité, en défendant les artisans et en convainquant les gens par le goût, nous avons une part de responsabilité làdedans. Oui, je crois que notre métier évolue dans la bonne direction, je ne suis pas pessimiste. Il n’y a qu’à voir le nombre de caves qui ouvrent un peu partout, ou les projets en cours. »

LE MONDE D’APRÈS

Le nouvel ancien bar à vins de Bertrand Joinville, le Tonton Pinard, des noctambules dijonnais. Celui qui pendant dix ans fit les beaux jours (et surtout les belles nuits) de la pointe de trottoir à l’angle des rues Monge et Condorcet, à l’enseigne d’O’Gré Du Vin. Un commerce unique de vins unique et (presque) insoumis, qui fut pour beaucoup le lieu d’une révélation : celle des vins natures, ou naturels, rattachés peu ou prou à la biodynamie et au respect de l’environnement et du buveur. Un lieu dont on ne sortait jamais tout à fait indemne, après avoir reçu la révélation.

Bébert a dû faire ses adieux à son repaire originel, pour cause (inopinée) de fin de bail. C’est donc au 102 de la rue Monge que Le Monde d’Après est né des cendres (juste en face de L’Idéal Bar, quel face-à-face !) Si l’enseigne et l’adresse ont changé, pas le gugusse !

Rendez-vous à la fraîche pour découvrir une sélection de flacons plus restreinte, adaptée à l’esprit de bar, et toujours en prise directe avec ses vignerons, ces artisans qui font ces bouteilles pour nous plaire et nous distraire.

Le Monde d’Après - 102 rue Monge - Tél. 06 16 82 65 80 Du mardi au dimanche à partir de 15h, normalement.

CHAI PIERRICK

Profession : marchand de vin déambulant (ou « caviste-ambulance » pour les initiés).

Entité sommelière quelque peu « sauvage » dans le carcan du métier, Pierrick Séverin a acquis sa maturité d’homme de vin (comme il y a des hommes de lettres) en dehors des sentiers battus de l’œnologie traditionnelle, malgré sa formation classique et des passages obligés dans de grandes maisons.

On le retrouve aux Halles de Dijon le samedi matin. Facile à repérer, il plante son écriteau pas très loin de la buvette, sur le « carreau » côté rue Quentin.

Le reste du temps, il a sa planque rue Verrerie. Pas d’enseigne, mais quelques bouteilles sur le rebord de la fenêtre et une plaque sur la façade. Pierrick est resté un sommelier qui, au lieu de vendre ses vins dans un restaurant, les vend autre part, et autrement. Un coup sur la sonnette et vous voilà « Chai Pierrick ».

Juste un rez-de-chaussée où il vous attend sagement, entouré d’un mobilier en accord avec la pièce, et surtout les vins. On y jette un œil, mais Pierrick est assez enclin à choisir, non pas à votre place, mais à choisir avec vous ce qu’il vous faut

Normal, ses vins, Pierrick est allé les chercher, il les a goûtés, ressentis et adoptés. Des vins issus de la culture biologique ou biodynamique, aux vertus les plus naturelles possibles, et faits par des artisans respectueux de leur terroir, de leurs raisins et sûrs de leur fait. Des vins gourmands, où le fruit est soutenu par la fraîcheur, ou des vins plus complexes, mais toujours voulus dans cette recherche : pureté et équilibre. Pierrick est disponible pour toutes sortes d’événements ou manifestations, qu’ils soient privés ou publics : dégustations, cours d’œnologie, animations, etc. Il n’y a qu’à demander.

CHAI PIERRICK - 26 bis Rue Verrerie

• Boutique : mardi au jeudi de 15h à 19h, le vendredi de 10H à 12h30 et de 15h à 19h

• Le marché de Dijon : le samedi de 9h à 13h

Tél. 06 13 24 67 50 - www.chaipierrick.com

LE GOÛT DU VIN

Le Goût Du Vin a profité d’une opportunité pour s’installer à Ahuy, dans la très remuante zone d’activités Cap Suzon… Après la boutique historique de la rue d’Auxonne, puis son extension à Quetigny, c’est la troisième implantation de Daniel Passeri dans la métropole dijonnaise. On pourrait presque dire complantation, pour rester dans cette terminologie viticole qui désigne la présence sur un même terroir de cépages différents et complémentaires.

Comme de coutume, l’accent est mis sur la qualité de l’accueil et la pléthore de l’offre, adaptée à tous les budgets et vos envies (à noter un nouveau rayon consacré aux vins natures ou « très résonnés »).

Paul et Gaétan pourront continuer de guider les plus indécis parmi le millier de références disponibles en vins et champagnes et les quelques centaines en spiritueux. On est donc loin du petit caviste de quartier, ce qui est d’ailleurs parfaitement souligné par l’importance de la clientèle professionnelle et l’étendue de l’offre sur les vins étrangers notamment. Enfin, ce nouvel établissement trouve logiquement sa place au sein de ce que Daniel Passeri désigne lui-même comme un « quartier gourmand », avec comme voisinage immédiat plusieurs commerces de bouche indépendants et artisanaux. Voilà donc une adresse qui devrait combler ceux pour qui l’apparition d’un véritable marchand de vin dans les environs sonne comme une bénédiction.

Le Goût Du Vin Ahuy

6 rue Pré Potet

Du lundi au mercredi 10h/19h

Du jeudi au samedi 9h30/19h

Tél. 03 80 65 10 75 - le-gout-du-vin.fr

QUAND AHUY ÉTAIT UN VILLAGE VITICOLE

Fallait oser : lancer une nouvelle collection d’ouvrages érudits et complets sur les vins de la métropole dijonnaise en commençant par le seul village où il n’en reste plus de traces (en dehors d’un pied de vigne) ! À l’origine du projet, trois passionnés du vin fous d’histoire locale. En créant l’association In Divio Veritas, ils ont voulu redorer le blason de ces vingt communes qui ont fait autrefois la renommée des vins de Dijon (faites de la place dans vos rayons pour la collection complète. Des communes qui ont payé cher leur tribut à la modernité pour certaines. À travers ce premier tome, placé sous le signe de l’eau et du vin, on remonte à l’origine même du village, puisque l’eau canalisée du Suzon a donné Aquaeductu (Ahuy, pour ceux qui auraient du mal avec le latin). Quant au vin, il est issu des vignes des chanoines qui ont régné sans partage plusieurs siècles durant sur la commune. Le béton et le phylloxera ont participé à l’extinction d’un vignoble qui était pourtant bien reparti après la Révolution, et cela grâce au courage et au savoir-faire des ancêtres de ceux qui ont apporté aux trois auteurs leurs témoignages ou des documents inédits. Les archives départementales et municipales ont fourni le reste, et la curiosité du public a été si forte que la première édition est déjà presque épuisée.

Renseignements : Z’Est Éditions www.zest-editions.fr

MiAM - À BOiRe
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▲À la RôtisseRie du ChambeRtin, thomas Collomb voit Rouge

Chaque pause forcée fait avancer Thomas Collomb dans ses envies de retour aux sources. On l’a connu éleveur de chefs, cuisinier-paysan allant chercher herbes et champignons avec son fils, cultivant ses produits dans son potager-jardin de l’arrière-côte. Depuis dix ans, il ne cesse d’aller plus avant dans ses envies d’aller toujours plus loin dans le locavore, le raisonné, le sincère dans l’assiette. En attendant d’ouvrir, à l’entrée de la Rôtisserie du Chambertin, sa propre boucherie-charcuterie-épicerie pour amateurs de produits d’exception, cet étoilé pacifié propose cet été de la viande dont il n’a aucun mal à certifier la qualité et l’origine, puisqu’il l’a achetée, découpée, travaillée directement dans ses cuisines. Après avoir vu vert avant tout le monde, Thomas voit rouge. Sans s’emporter, car il n’a jamais été aussi zen en apparence.

Lucie, sa compagne, a décidé quant à elle de revenir aux travaux de la ferme et élever des vaches. Ce qui ne perturbe en rien, apparemment, le reste de l’équipe en salle comme en cuisine, habituée désormais à concevoir autrement la vie d’un étoilé. Si l’établissement est ouvert tous les jours, des temps de liberté, de formation permettent à chacun de mieux adhérer à la vision de la vie d’un couple qui n’aura cessé de nous surprendre, au fil des ans. L’explication de leur succès, très certainement.

La Rôtisserie est ouverte tous les jours. Le bistrot Lucien propose un menu traditionnel à 28 € et un menu découverte à 38 €. La table d’hôtes (le gastro étoilé, autrement dit) est ouverte du jeudi au samedi, midi et soir. Formule le midi à 55 € ; le soir menu à 90 €.

▲CHEZ LÉON

On ne change pas une équipe qui gagne !

Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il fasse un soleil de plomb, Chez Léon, on vous accueille avec le même sourire. L’équipe s’adapte au temps, à l’époque, comme la clientèle d’habitués ou de passage, qui fraternise. On les aime d’autant plus, Léon et ses Léontines, qu’ils étaient présents durant le confinement, et que les plats à emporter étaient aussi bons que d’habitude. Depuis, la vie a repris, comme avant. Camille, en digne fille de son père, tient bon la barre. Et son chef, en cuisine depuis seize ans, assure. Comme le reste de l’équipe.

On ne triche pas, ici, on aime les gens autant que les produits. Terrasse avec vue sur les jardins de la Banque de France ou salle cocooning, on se sent bien face à son assiette : Foie gras mariné au Ratafia de Bourgogne ou Œufs de poule Bio en meurette, Ris de veau braisé aux morilles, Filet de bœuf aux Champignons de saison ou Côte de veau française, tout est bon, Chez Léon Encore meilleur, peut-être, parce qu’on a découvert en 2021 qu’il suffisait d’un rien pour que tout bascule. Pour profiter encore plus du moment, demandez à Camille de vous sortir de sa cave une bouteille qui, elle aussi, a le goût du terroir et de la vie. Comme Léon.

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● La RôtisseRie du ChambeRtin 6, rue du Chambertin à Gevrey Chambertin hôtel-restaurant ouvert tous les jours. 03 80 34 33 20. www.thomascollomb.fr
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● CHEZ LÉON 20, rue des Godrans – Tél. : 03 80 50 01 07 Fermé dimanche, lundi et jours fériés. Formules et menus de 16,90 € à 20,90 € à midi ; le soir, formules à 28 € et 33 €.

Cocktail estival

Tout rentre dans l’ordre. Après avoir profité de six mois de vacances inattendues, Julius a repris son poste de roi des cocktails derrière le comptoir de « La cave se rebiffe ». Il a eu le temps de nous envoyer quelques articles, il pourra vous donner d’autres news de vive voix. Pour siroter des cocktails à l'air libre, allez faire un tour rue Monge, chez Pierre & Jules. Un fond de curaçao bleu, du rhum, du citron vert, un peu de jus de pomme, et vous avez un Jolla Bonita du tonnerre. Rien à voir avec ce que Guillaume, alchimiste des temps modernes, prépare dans son antre, rue du Faubourg Raines (My Mixo). Si vous préférez vous en tenir à du classique, des 5 à 7 sont proposés désormais un peu partout autour d’un verre de Spritz. Et si vous voulez apprendre à préparer vos propres cocktails, inscrivez-vous à un atelier cocktails auprès de l’office de tourisme.

Socrate Drinks

Christophe Tassan, l’ex-propriétaire du bar-galerie

L’Alchimia aime innover. En créant Socrate, marque de sodas artisanaux, ce philosophe très nature propose aux consommateurs « une alternative écologique, engagée, qualitative et locale aux ginger beers et autres tonics anglo-saxons. »

Inventée au XVIIIème siècle, la « bière de gingembre » — alcoolisée à l’origine — a traversé les siècles pour rester un incontournable dans de nombreux pays où elle est devenue extrêmement populaire.

À Dijon, l’innovation commence à la réception des bulbes de gingembre en provenance du Pérou (seul pays ayant une production biologique irréprochable). Ils sont pressés dès réception à la halle technologique du lycée agricole de Plombières. Un travail d’étudiant original, dans le cadre de leur apprentissage. Puis, le jus frais (et non pasteurisé !) est mélangé (ou « monté en soda ») avec du sirop de sucre maison et de l’eau gazéifiée, dans les ateliers de la célèbre maison comtoise Rieme, fabricant de sirop et de limonade, à Besançon.

Deux breuvages composent la gamme. Le « classique » Pressed Ginger Beer, sorte d’OVNI sur le (très récent) marché français, c’est le seul qui peut se targuer d’être fabriqué à base de jus pressé frais, sans arômes artificiels ou autre technique barbare. Quant au Royal Ginger Beer, clin d’œil maison au kir royal, c’est un assemblage du précédent avec de la mère de cassis de chez Emmanuelle Baillard (Les Nectars de Bourgogne, à Merceuil), moins « piquant » que l’original mais tout aussi désaltérant, et plus adapté aux palais sensibles. Les produits Socrate sont disponibles entre autres chez Papilles et Au Gramme Près (Dijon), Les Comptoirs de la Bio (Ahuy) et L’Eau Vive (Quétigny).

MY MIXO

Dijonnais d’origine, Guillaume Vernet a connu ses premières expériences en saison dans des hôtels de luxe ou encore comme majordome. My Mixo, c’est une idée maligne, adaptée à l’époque et au futur quartier de la Cité de la Gastronomie. On peut se rendre sur place, rue du Faubourg Raines, pour faire les achats en fonction des cocktails disponibles, ou passer commande via les applications. Livraison rapide à domicile mais aussi envoi par colis protégé via le site internet.

Parmi les best-sellers, le Shogun (gin, jus de bergamote clarifié à l’agar et à l’azote liquide, sirop de yuzu), le Pornstar Martini (vodka à la vanille, jus de fruit de la passion clarifié façon cheesecake) ou encore le Pineapple Fiction (un pina colada au jus d’ananas clarifié, crème de coco, amande, vanille et rhum cubain). Et bien sûr cocktails en série limitée, cocktails sans alcool, etc… Ateliers de formation et/ ou démonstration ouverts à tous, sur résa, service de cocktails à domicile à la demande, ou pour tous types d’événements.

MY MIXO - 38 rue du Faubourg-Raines

Ouvert du lundi au samedi 14h à 22h

Tél. 06 03 63 54 82 - mymixo.fr

▲ Patrick Frémont, le Dali Du Pain,

La nuit, quand la ville dort, Patrick Fremont ne se contente pas de pétrir, il cogite dur aussi. Du coup, le lendemain, il y a toujours du neuf dans sa boulangerie : tartes salées aux légumes de saison, sandwichs, paniers fraîcheur, sans parler des pains et des desserts, qui jouent la couleur et le goût du moment.

Garçon la note

En juillet et en août, de 19h30 à 22h, venez déguster mélodies jazzy, airs folk, musiques du monde, chanson française ou ambiance guinguette à la terrasse des cafés et restaurants du centre. Et c’est gratuit. Programmation à retrouver sur : www.guide-ete-dijon.fr

Les « Jeudi’Jonnais » animent les places, de 19h à 22h

Des moments festifs qui complètent les opérations déjà existantes telles que le Brunch des Halles, Garçon la note ou Place en musique. En guise d’apéro, c’est vraiment sympa. Tandis que le quartier des Halles reconduit Festiv’Halles (musique et déambulations), les places de la Lib et du Théâtre accueillent groupes de musique et expositions d’artistes. Guinguette en musique place Émile-Zola : guinguette en musique, expos et performances musicales place François-Rude

Cet été, comme l’heure n’est pas à l’exotisme, il a pensé aux visiteurs de passage qui ont envie de s’offrir un avant-goût de Bourgogne à l’heure du casse-croûte : gougère, sandwich jambon persillé sauce moutarde, amandine cassis. Du bon, de l’authentique. Formule du Bourguignon 7 €. Ne reste plus qu’à se poser au jardin des ducs, sur l’herbe ou sur un banc. Même les Dijonnais s’y mettent. Chauvinisme oblige. D’autant plus que la Maison Frémont est désormais estampillée 100 % Côte d’Or. En prévision d’une future campagne d’affichage, notre bon Patrick a changé de look et est devenu barbu il joue désormais le Dali du pain. Les dames en sont folles !

MiAM - DRinK PublirePortage
● Maison FréMont 23 rue Verrerie, et nulle part ailleurs. tlj sauf lundi 7h-19h.
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POMPON Living in the city

Le temps des influenceuses

Pour Pompon, on a demandé à Doriane, une des Instagrameuses dijonnaises les plus suivies sur le Net de nous livrer sa vision d’une ville qu’elle aime avec passion et discrétion : Les carnets de Loubaska. Doriane est une femme de cœur, qui se protège en gardant son anonymat. Une « influenceuse » qui a joué le jeu avec Pompon, passant avec le sourire et une pointe d’inquiétude du portable et du contact immédiat avec ses milliers de followers aux charmes du format papier et d’une lecture différée et différente.

Delphine Morandet, figure bien connue du monde de la com et de l’entreprenariat, a commencé d’explorer pour nous le monde des (petites) entreprises qui comptent et surtout compteront demain.

Quant à Auriane, la benjamine de l’équipe, elle nous a laissé son carnet de notes avant de quitter Dijon pour Avignon où elle est censée étudier à la rentrée. Avec ce trio de drôles de dames, c’est un cahier au Féminin Pluriel qu’on vous livre dans ce premier numéro. Écrivez-nous pour livrer vos propres impressions et vos nouveautés dans les suivants. GB

URBAnitÉ
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Les jolies lilloises

Comment suis-je arrivée sur Instagram ? Mon ex trouvait que j’avais toujours des vêtements et bijoux originaux, mon propre style que j’assumais (des fleurs, du jaune moutarde, des jupes plissées). Un an plus tard, j’ai commencé à poster mes looks. Les Jolies Lilloises c’est la seule boutique où j’achetais mes vêtements à Dijon. Malheureusement, Alix a fermé. Pour mon plus grand bonheur, elle vient d’ouvrir une nouvelle boutique Rue du Bourg, vraiment jolie et décorée avec goût. Elle sélectionne pour nous des vêtements tendance, colorés et originaux. Il y en a pour tous les budgets (on y retrouve notamment les marques Opulence, Lenny B, Mamouchka). On y trouve même des bijoux et de la vaisselle.

@les_jolies_lilloises

46 rue du Bourg à Dijon

Loubaska les carnets de

Instagrameuse à ses heures perdues, cette Dijonnaise d’adoption a partagé les adresses où elle aimait se rendre. Si vous faites partie de ses milliers de followers, on n’a pas besoin de vous présenter celle qui est classée dans le top dix des influenceuses, à Dijon et dans la région, voire au-delà. Dans sa rubrique vous découvrirez ses coups de cœur du moment.

My flakes

Amir a toujours un coup d’avance sur les tendances alimentaires : Bubble waffle (gaufres sucrées ou salées fourrées), bols de céréales, glaces à l’italienne garnies. Choisissez la base (confiture, Nutella, sucre), la garniture (fruits frais, Kinder, M&M’s, Oréo, Granola) puis le coulis (Chantilly, beurre de cacahuète, caramel, miel). Vous pouvez rajouter de la glace à l’italienne, ou la prendre en pot.

@my_flakes. dijon

75 rue Vannerie à Dijon 09.86.26.58.44

Commandez sur Ubereats.

Cia danse

Et si on alliait le sport au bien être ?  À la suite d’une opération qui m’a laissée quelques séquelles, j’ai commencé des cours avec Célia en février. 4 mois plus tard, j’ai retrouvé 90% de mes capacités. Un travail tout en douceur qui ne m’a jamais fait souffrir. Célia adapte le programme suivant mon humeur du jour, ma fatigue, mes douleurs. Pilates, stretching ou encore fitness. Mon jour préféré c’est le vendredi car après le sport, elle me fait un massage. Je commence à me remuscler, j’ai moins de douleurs et l’amplitude récupérée relève du miracle. Je vous la conseille si vous avez une sciatique, le mal du siècle. Je n’étais absolument pas sportive mais désormais je ne pourrais plus m’en passer.

Rue René Coty à Dijon - 07 81 11 50 14 - @cia.danse

Matthieu Mary

Connaissez-vous les kôguis de Matthieu Mary ? Ces petits êtres protecteurs et bienveillants vous apaiseront. Allumez de l’encens, glissez-le sous votre Kôgui et regardez le fumer. Anti-stress garanti ! Les kôguis font fureur et envahissent nos intérieurs. Possibilité de les retrouver à son atelier, sur rendez-vous. Matthieu organise des ateliers poterie (koguis, raku, céramique) dans la bonne humeur. Voir programmation sur sa page Facebook, rubrique « événements ».

Matthieu Mary - 139 Avenue Victor Hugo à Dijon @matthieumary

Emy And make Up

Longtemps moquées, les taches de rousseur sont aujourd’hui ultra à la mode. Personnellement j’ai toujours trouvé cela tellement joli...

Alors j’ai succombé à la tentation. Emy faisait déjà mes cils et mes sourcils. J’avais donc entièrement confiance en elle.  20 minutes plus tard, me voici avec des taches de rousseurs. Cela dure 2-3 ans. Il s’agit de maquillage semi permanent. C’est non douloureux.  Le résultat est très naturel. Tout le monde me dit que j’ai bonne mine.

Emy and make up

2 rue des Verriers à Dijon - 06 42 66 90 98

@emyandmakeup

Bubble tea

Le Bubble tea est une boisson japonaise. C’est un mélange de thé vert ou thé noir auquel on ajoute une saveur fruitée et des billes de tapioca ou fruits. Il peut être mixé avec du lait ou non. Deux endroits pour le boire : l’Espresso T chez qui je suis cliente depuis des années et Manga T que j’ai découvert plus récemment. A l’Espresso T, j’adore celui au thé vert/citron et celui au thé noir/lait/banane. Je le prends avec le meilleur cheese cake de la ville. Sinon, je craque pour des Taiyaki (genre de pancakes/ gaufres fourrées ou non) chez Manga T.

• @espressot.dijon

Espresso T - 21 rue de la Poste, à Dijon

• @manga_t_dijon

Manga T - 4 Passage Darcy, à Dijon

Le Petit Bourguignon

Le café made in Dijon, bio, familial et éco responsable ! Le Petit Bourguignon importe son café bio du Pérou, de Colombie, d’Éthiopie et le torréfie à Dijon. Le grain de café arrive cru et il est cuit à basse température. Pas de risque de brûlure d’estomac avec celui-ci.

J’ai visité cette entreprise familiale et réellement apprécié toute l’éthique autour, l’amour pour le produit, la volonté de travailler en local, la démarche éco-responsable. Les capsules sont biodégradables et compostables.  Format capsule Nespresso, vrac en grain et moulu. Et à un prix qui balayera vos dernières hésitations. À Dijon, il est essentiellement distribué dans des commerces et restaurants de la région, afin de limiter l’empreinte carbone.

7 boulevard Eiffel à Longvic @le_petit_bourguignon

Living in the city - LOUBASKA
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La Famiglia

2012. Venise. Mon premier spritz. La Famiglia, c’est comme un retour en Italie pour moi. Cet été, le patron propose un Apéro Spritz de 16h à 19h autour d’un mange-debout. Si vous préférez le boire chez vous, achetez la... J’y trouve aussi la meilleure burrata de Dijon, crémeuse à souhait. Un filet de leur huile d’olive par-dessus, quelques olives taggiasche, une pincée de fleur de sel et de poivre, le tout accompagné de quelques gressins, de leurs succulentes charcuteries et l’apéro est prêt !

@lafamiglia_dijon

7 Place Grangier à Dijon.03 80 33 60 20

I fratelli

Mes napolitains préférés. Giovanni fredonne derrière son fourneau. Le tonton, discret et venu tout droit de Naples, met la main à la pâte. Quant à Arnaud, le gérant, il accueille toujours avec le sourire.

Cuites au feu de bois, selon les recettes familiales de la mamma, leurs pizzas sont pour moi et bien d’autres les meilleures de Dijon. Goûtez la mortadella e pistachio, la pâte de pistaches faite maison donne un goût unique à cette pizza.

Un conseil, dégustez-les sur place. Elles sont meilleures car la pâte napolitaine est capricieuse lors des transports en livraison ou à emporter.

Ils font également des arancinis bons comme là-bas. De trois sortes, tous délicieux.

10 Avenue de Dallas, à Dijon 03 80 47 90 61 @ifratelli.dijon

Tailor Home Organizer

Parfois, nous nous laissons déborder et nos placards en pâtissent. Ils sont désorganisés. On manque de place, on étouffe. Anne est home organiser, coach en rangement et organisation. Elle nous aide à désencombrer, trier et ranger. Elle optimise le moindre espace, donne un tas d’astuces pour nous aider au quotidien. Le rangement devient un automatisme.  Sa phrase préférée est « est-ce que tu cherches ta brosse à dent ? Non, car elle a sa place » et en effet, une fois la tornade Anne passée dans nos placards, tout a sa place. Le rangement devient simple et rapide. On n’imagine pas à quel point cela change notre vie ! Une vraie source de bien-être.  N’ayez pas honte, appelez-la. Votre esprit n’en sera que libéré. Vos placards aussi.

@tailororganizer Devis gratuits - 06 51 91 50 12 - www.tailor-organizer.com

Brigade des épices

Carlos, le fondateur de La Brigade des épices, continue de voyager dans le monde entier pour dénicher les épices que l’équipe travaille de façon artisanale. Leur marque de fabrique ce sont des sauces déshydratées dans lesquelles on rajoute de l’eau ou de la crème. Bluffant.

On dirait du fait maison !

Je n’ai pas encore eu l’occasion de goûter à leur nouvelle édition barbecue, composée de 6 assortiments à saupoudrer mais j’attends le moment de le faire avec impatience. Résidant en ville sans terrasse, j’embarque souvent mon barbecue portable et je vais m’installer au bord d’une rivière. En vente également chez Papilles Épicerie, Peppuccio, Poissonnerie boulonnaise, Au gramme près, Super U Brochon. Et bientôt dans d’autres points de vente, je l’espère.

@labrigadedesepices

13 rue du Pré-Rondot à Saint-Apollinaire

Éclaire-moi

Claire fait partie de ces magiciennes qui nous permettent de nous évader, de nous redonner un maximum d’énergie, de nous recentrer sur nous-mêmes.

Lorsque j’ai trop de migraines ou que je me sens fatiguée et stressée, je prends rendez-vous avec elle.

Elle m’installe confortablement et de là commence une méditation. Elle me demande d’aller dans mon lieu refuge. Le mien c’est une plage de sable fin en Casamance. Je suis bercée par les vagues, le soleil chaud, le bruit des « tam tam ». Elle a cette capacité à me renvoyer là-bas… J’ignore lequel sera le vôtre mais on a tous un endroit qui nous apaise et dans lequel on se sent en sécurité… Méditation, réflexologie, soins énergétiques, bains sonores. En fonction de vos besoins, elle s’adaptera.

@eclaire_emoi 07 69 95 33 64 - www.eclaireemoi21.wixsite.com

Comptoir perse

Si vous me suivez sur Instagram, vous n’avez pas pu passer à côté de Mehrnoush, Au comptoir Perse. Les épices qu’utilise Mehrnoush, telles que le curcuma ou le safran, sont douces et ne piquent pas. Quand elle fait le Ghormeh sabzi c’est jour de fête pour moi. C’est un mijoté d’agneau aux herbes, haricots rouges & citron noir, accompagné de riz. Ce n’est pas tout, le Comptoir perse c’est également une épicerie iranienne où l’on peut trouver les meilleures dattes de la ville, des pistaches au safran, du pashmak (un genre de barbe à papa au goût de p’tit beurre vanille qui fond dans la bouche !).

28 Rue d’Auxonne à Dijon - 06.61.56.55.68 - @au_comptoir_perse

Restaurant La villa

Il est le restaurant dans lequel j’ai le plus commandé pendant le confinement. Jusqu’à 3 fois par semaine… J’ai d’ailleurs hâte d’y manger sur place, de m’installer au bord de la piscine pour déguster leurs si bons nems.

Cuisine thaïlandaise mais n’ayez crainte, elle n’est pas pimentée. Je raffole de leur soupe (lait de coco, poulet, citronnelle et galanga), des nems cités plus haut et en dessert, je ne peux résister aux nems à la banane.

Ouvert tous les jours sauf le lundi 11h30-14h | 18h30-23h

5 rue Parmentier à Dijon 03 45 83 59 79

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▲Une cure de peps à LA CITRONNIÈRE

Raplapla, vidé, coincé dans une routine ou tout simplement en difficulté dans la vie quotidienne ou professionnelle, on se laisse volontiers guider par Fanny, spontanée et souriante. Coach professionnelle certifiée RNCP, elle identifie votre profil et vos besoins à l’issue d’une première séance gratuite puis elle construit un accompagnement personnalisé pour vous permettre d’agir et de lever les entraves qui vous empêchent de vous épanouir.

En tant que coach, elle vous aide à atteindre vos objectifs en retrouvant confiance en vous. Un programme à travers lequel vous travaillez et agissez sur chaque aire de votre vie. Autre corde à son arc, le conseil en orientation et en carrière pour trouver sa voie ou se lancer dans la concrétisation de ses projets, y compris pour la création d’entreprise. Egalement spécialisée en créativité, Fanny stimule vos émotions à travers l’écriture, la peinture ou le dessin. Des séances où on laisse la gêne et l’instinct de perfection à la porte pour découvrir et approfondir son inventivité, seul ou en groupe.

À La Citronnière, l’épanouissement personnel est ludique. On en apprend plus sur soi en s’amusant. Résultats garantis. On en ressort transformé et apaisé.

▲Avant, pendant, après l’été

L’ATELIER INTERMÈDE

prend soin de vos cheveux

Derrière une façade intégralement rénovée, venez découvrir le nouvel univers de l’Atelier Intermède. Entrez dans un espace cosy à l’esprit déco d’atelier, jouant l’épuré et le contraste, où l’on ressent la puissance et la chaleur des couleurs ! Nos experts coloristes, menés par Nathalie Bouasga, sont à votre écoute pour vous guider vers une couleur personnalisée, répondant à vos attentes et envies, en adéquation avec votre style.

Les Lunettes McLARen à la pointe de la technologie

La collection unique de montures McLaren récompensée par le SILMO d’Or (prix de l’optique très convoité) pour sa technologie innovante est en avant-première chez Optique Renardy Fabriquées dans le Jura par le lunetier L’AMY, les montures McLaren sont en titane et réalisées par impression 3D, d’une extrême précision : formes racées, structure ergonomique, aérodynamique Ultra légères, sans soudures grâce à une découpe laser, leur résistance est adaptée à toutes les épreuves. Résolument sportives par leur design, elles rappellent l’ADN de la marque et ses performances. Comme un clin d’œil à peine voilé, chaque paire dispose de charnières flexibles qui permettent de lever une branche à la manière des portes à ouverture en élytre sur les plus luxueux modèles de voitures de la marque. Personnalisez votre monture en la faisant graver et en choisissant votre couleur, pourquoi pas assortie à celle de votre véhicule ?

Les montures solaires pour hommes d’ores et déjà disponibles chez Optique Renardy vous accompagneront partout, surtout lors de vos balades automobiles le long de la Route des Vins sous un soleil de plomb. Modèles de vue disponibles dès la rentrée.

Expérimentés et généreux en conseils, ceux-ci vous accompagneront pour que vos cheveux passent un été tout en couleur ! Avant de partir n’hésitez pas à réaliser un « shine effect », sans ammoniaque, qui redonne de l’éclat et de la brillance pour sublimer votre chevelure, colorée ou naturelle. Le balayage lumière est peut-être aussi fait pour vous, une technique à l’effet naturel ou légèrement éclaircissant, afin de briller sur  toutes vos photos souvenir. Pour limiter les effets du soleil, l’altération de la couleur, il est indispensable d’apporter de l’hydratation et de la protection, en utilisant des sprays protecteurs (huile sèche) ou cc crème, qui protègeront vos cheveux des effets dévastateurs du soleil grâce à leur filtres UV. À la rentrée il sera temps de revoir son coiffeur préféré, chez l’Atelier Intermède, pour se refaire un nouveau look !

● La Citronnière

14 boulevard du Champ aux Métiers à Quétigny. Prise de rdv en ligne sur : lacitronniere.com contact@lacitronniere.com

insta : @fanny.lacitronniere

FB : @lacitronnière

● L’AteLier intermède 27, boulevard Carnot. 03 80 66 21 32. du mardi au vendredi de 9h à 19h et le samedi de 8h30 à 17h non stop tout au long de l’été.

Model MLULTS02 cars.mclaren.com
PublirePortageS
● Optique RenaRdy 16, rue Charrue. 03 80 30 23 09. Lundi de 15h à 19h, du mardi au samedi 9h à 12h et de 14h à 19h. entre 12H et 14H sur rendez-vous.
@foxaep
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C’est pour aujourd’hui et pour demain !

« Le meilleur moyen de prédire l’avenir c’est de le créer * » : et ce ne sont pas ces dijonnaises et dijonnais inspirés qui nous diront le contraire ! Ils inventent, ré-inventent, conçoivent, construisent, voient les choses en mieux... Du bénévolat à l’entrepreneuriat, chacun son format ! Tant qu’ils sont inspirés, il y a de l’espoir ! Des rendez-vous "good vibes" au programme de cette chronique signée Delphine Morandet, qui nous fait partager ses coups de com du moment. *Abraham

Green Vibes Only !

Chantale est la fondatrice de La Ressourcerie Végétale, un concept qui invite à prendre soin des plantes et surtout à développer un vrai lien avec elles. À La Réunion, sa maman a été la première à lui transmettre ce lien avec leur environnement naturel. Et cette approche empathique, elle nous la transmet. Sa manière d’approcher vos plantes pour vérifier qu’elles se portent bien est assez incroyable : au delà de l’aspect technique, on ressent sa volonté de voir s’épanouir le végétal.

La Ressourcerie Végétale propose de récupérer des plantes dont certains ne veulent plus pour diverses raisons (déménagement, difficultés d’entretien, croissance trop importante...), Chantale les accueille, les entretient et les propose à la vente.

De passion à métier à temps plein, elle saute le pas de l’entrepreneuriat à 49 ans. “Maman de deux grands enfants, j’ai l’envie de m’épanouir durant les 20 années à venir”. Au sein de Pôle Emploi, Chantale travaillait dans un service de

recrutement basé uniquement sur les habilités des candidats, ce que l’on appelle communément les “soft skills” : une chance pour les hommes et femmes qui disposent de qualités bénéfiques à l’entreprise, sans forcément avoir de diplôme. Elle a pris sa décision : “Il a fallu faire un choix entre un métier que j’aimais et dans lequel j’étais utile et ce projet très fort qui m’animait et qui pour moi avait du sens”.

D’une idée, Chantale en a fait un projet d’entreprise. Le processus s’est ensuite déroulé de manière naturelle puisqu’elle a décidé de travailler sur un dossier de candidature visant à faire partie de la première promo de l’incubateur Le T. Pari réussi. Désormais, grâce à un accompagnement et beaucoup de passion, La Ressourcerie Végétale prend forme un peu plus chaque jour.

“Je ne suis ni jardinière, ni fleuriste, ni horticultrice, rien de tout ça, je me suis formée toute petite avant d’imaginer en faire un métier”. laressourcerievegetale@gmail.com 06 63 13 18 46

Symone? Elle avance !

Vous avez sûrement déjà entendu parler de cette start-up dijonnaise qui propose une solution de mobilité durable d’un nouveau genre pour repenser la manière de se déplacer sur autoroute en alliant gain de temps libre, écologie et sécurité routière. Une remorque porte voitures et une cabine aménagée pour les passagers, qui peuvent lire, se reposer : une idée brillante. Mais un travail de chaque jour pour Romain, Yoann et Benjamin :

déjà labellisée par le pôle de compétitivité Pôle Véhicule du Futur et soutenue par la région Bourgogne Franche-Comté, Symone vient d’obtenir le soutien officiel de Vinci Autoroutes ainsi que celui de nombreux élus. Les études d’ingénieries avancent à grands pas et les premières Symone devraient révolutionner nos trajets autoroutiers dès la fin 2022. contact@symone.fr - www.symone.fr

◄ Le perchoir des Artisans

Architecte diplômée d’Etat, Lucie Lhérondel s’est lancée le pari de pouvoir réunir les artisans afin de mutualiser des services qu’ils ne peuvent assumer de manière individuelle. L’artisanat se modernise, des marchés de créateurs, des boutiques éphémères ont été lancés... mais rien n’existait encore pour centraliser de manière durable et dynamique des individualités aussi discrètes que talentueuses voire isolées. D’où l’idée de ce collectif.

« Artisan, ce n’est pas un hobbie, c’est un vrai métier »

Suite à la création du collectif, une charte a été mise en place, autour de quelques valeurs essentielles : qualité, originalité du produit et volonté d’évoluer ensemble. Les artisans concernés pour cette sélection sont les créateurs de mobilier, d’objets et accessoires à la personne.

Au rendez-vous : qualité, 100% fait main et partage

Lucie souhaite créer un espace qui proposera un programme d’animation en continu, avec des présentations d’artistes, des ateliers créatifs, des ventes éphémères... Un espace de vie où se côtoient les esprits créatifs, des travaux en commun, des sources d’inspirations supplémentaires, des explications sur la technique permettant de produire, voire des collaborations.

En parlant mieux des métiers, en les valorisant, Lucie veut donner l’envie de travailler dans l’artisanat aux plus jeunes : « souvent, les créateurs partent à la retraite sans avoir pu transmettre : il faut créer du lien pour faire survivre l’artisanat. »

Et parce que la qualité de l’offre est au coeur de son projet, Lucie ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, et créer un comité de sélection. contact@leperchoirdesartisans.fr

Living in the city - MA Petite entRePRiSe
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Lincoln

Ciboulette ▲

du bon local dans le bocal !

Marre de manger sur le pouce au bureau ? Mieux déjeuner, prendre le temps, on en a tous rêvé. Il nous manque parfois des solutions : pas de resto d’entreprise, manque de temps surtout, et bien sur la facilité de manger du fast ou du pas sain... Conséquences : somnolences, défauts de concentration, perte de productivité... L’alimentation influe directement sur notre santé. Manger vite et mal, ça peut dépanner, mais ça ne peut pas durer...

« Si les Français prenaient, il y a 20 ans en moyenne, 1h38 le midi pour se restaurer, ils n’en prennent plus que 22 minutes ! » (Etude OpinionWay)

Valentin Vernice, fondateur de Ciboulette, propose de mettre une touche de saveur et de valeurs dans nos assiettes. Titulaire d’un Master en gestion d’entreprise, Valentin a décidé de passer un CAP Cuisine. A 28 ans, il a déjà les « pieds dans le plat » de l’entreprise responsable, puisqu’il est co- gérant de l’épicerie dijonnaise Au Gramme Près, qui propose une consommation locale, raisonnée et des aliments sains. Il a décidé de créer une offre « prête à consommer », sous forme de bocaux, et distribuée dans les entreprises. Des plats cuisinés à partir de produits locaux et bio autant que possible, toujours de saison. A terme, des frigos connectés seront installés dans les entreprises, ce qui permettra de gérer les stocks et les consignes zéro déchet, grâce à un tiroir spécifique recueillant les bocaux en verre usagés.

Une o re saine et prête à consommer dans votre entreprise.

Ciboulette est actuellement en phase d’expérimentation / test et propose les repas en livraison dans les entreprises dijonnaises pour les réunions ou repas entre collègues. Les bocaux repas sont également disponibles à l’épicerie Au Gramme Près (56 Avenue du drapeau), Malgré le télétravail qui freine le développement, cette phase test est une réussite et les retours sont très positifs !

Objectif final : proposer ces repas locaux, sains et zéro déchet. Avant la fin d’année 2021, Ciboulette espère conclure un premier partenariat avec une entreprise dijonnaise qui souhaitera proposer un restaurant d’entreprise local, avec une cuisine maison et une approche zéro déchet Ça coûte combien ? 10 euros entrée / plat ou plat / dessert et 12 euros pour entrée / plat / dessert. Pour promouvoir le mieux-manger dans votre entreprise tout en soutenant une démarche durable et locale : direction@ ciboulette-dijon.fr.

Backstage ► déjà 1 an pour l’école des futurs make-up artists !

C’est avec beaucoup de persévérance et de courage que Claire a créé il y a un an Backstage, son école de maquillage artistique basée au coeur de Dijon. Un centre de formation professionnel destiné à former les futurs experts du maquillage du monde du théâtre, du cinéma, des plateaux TV et de l’événementiel. Des métiers aux perspectives diverses autour des effets spéciaux ou encore de la mode...

Attention, ceci n’est pas une école d’esthétique

« C’est souvent la confusion dans la tête des gens, quand on leur parle d’une école de maquillage à Dijon. » Installé près de la Place Darcy, Backstage est surtout et avant tout les coulisses d’un monde technique, où l’apprentissage doit se conformer aux exigences des plus grandes productions. Après un parcours de plus de 10 ans à Paris et dans toute la France, et un bel épanouissement dans ce métier qu’elle maîtrise, Claire avait un seul et unique but : transmettre ses connaissances, former, former et encore former la génération suivante.

« Ma grande victoire, c’est de con rmer que le programme est complet et e cace, et je suis très ère de cette première promo. »

C’est dans les salles obscures et au théâtre que Claire a développé une passion pour le maquillage artistique. Pour ce qui est de

ses élèves, c’est sur YouTube qu’ils ont été inspirés : infos techniques, nouveaux produits make-up, challenges, battles créatives... les contenus et conseils y sont infinis ! Une aubaine durant cette année où la culture est restée dans l’ombre...

Un gros challenge réussi : les élèves ont progressé à la hauteur des attentes, 3 ont déjà des propositions de poste, et des professionnels ont proposé des missions diverses aux élèves de l’école. Autre bonne nouvelle : Backstage est désormais certifiée Datadock.

Inscription en cours pour la promo 2 : déjà 3 sélectionnés, des hommes cette fois, et bien sûr, encore quelques places à pourvoir. Infos : 03 45 18 48 06 www.backstagedijon.com Facebook.

◄ Olga is back !

Océane et Guillaume reviennent plus inspirés que jamais, avec un nouvel album qui sera diffusé au compte-goutte (un titre par mois), pour prendre le temps de savourer... Premier single : « Persephone ». Et parce que le duo dijonnais aime partager, les Yeux d’Olga a décidé de produire un clip participatif : le casting est désormais bouclé . Mission : illustrer notre belle diversité ! lesyeuxdolga@outlook.fr

actus Facebook et Instagram

PodCast Les Eclairants

Après de nombreuses années à exercer dans le domaine de la culture et du spectacle vivant, Claire Chaduc a décidé de conseiller les organisations sur le RSO* : « de nombreuses actions peuvent être mises en place pour changer les habitudes et trouver un fonctionnement plus soutenable, en agissant en conscience ». Ainsi, Claire a souhaité créer un PodCast : Les Eclairants, où elle met en lumière les initiatives qui ont du sens. podcast.ausha.co/les-eclairants-1 * Responsabilité Sociale des Organisations.

New-Look Job : une asso qui booste les femmes dans leur retour à l’emploi

Difficile d’envisager un entretien d’embauche dans de bonnes conditions lorsque la précarité ne permet pas de soigner son look... C’est pourtant ce qui peut redonner confiance à des femmes en recherche d’emplois : et c’est l’idée géniale de Lauren Michel et Raphaëlle Gaillard. Ainsi, plusieurs fois par mois, collecte de vêtements, session de coiffure et conseil en image sont organisés gratuitement ! Le mail à utiliser si vous souhaitez pour inscrire une personne dans le besoin : newlookjob21@gmail.com

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Nouveautés Ces commerces dans l’air du temps

Karabane Créa Store

Lookée bohème chic, cette charmante boutique de vêtements et de décoration est une véritable galerie des merveilles. Un intérieur un peu étroit mais vite oublié tant les objets de décoration sont nombreux et originaux. Porcelaines et céramiques, luminaires, papeterie et prêt-à-porter, bougies, miroirs, coussins, et bijoux, du sol au plafond, sur les murs et dans chaque recoin, c’est parti pour une joyeuse chasse aux trésors. D’excellente qualité et sacrément tendance, certaines pièces sont uniques ou disponibles en nombre limité et dans quelques tailles, d’où l’intérêt de faire régulièrement un crochet par Karabane Créa Store au risque de manquer une bonne affaire !

35 Rue des Godrans 06 62 20 93 22 www.karabane.fr

Jeannine Shop Concept Store

Avec cette boutique au patronyme attachant, Louis Félix François et Joséphine Ghitti ont donné un coup de jeune à la rue Jeannin. Bois et pierres apparentes, intérieur bourré de charme. Décoration, accessoires, prêt-à-porter, papeterie, épicerie, bien-être... un pêle-mêle de trouvailles Made in France ! Belle sélection de marques et de créateurs : popelines Marguerite et Jorge de la dijonnaise Amalia Perier, soins naturels de la Maison Kerzon, originalité des baskets Panafrica et des chaussettes

Coucou Suzette… Jeannine Shop, c’est aussi un lieu où se poser pour boire un jus torréfié par Vincent Ballot, Meilleur Ouvrier de France torréfacteur 2019, travailler ou discuter en bonne compagnie !

24 Rue Jeannin 03 80 36 58 93 www.jeannineshop.com

Weecl - Concept Store

Avec Weecl, Mathieu Tadajewski, architecte de formation, démonte les a priori sur le chanvre. Alternative naturelle à l’anxiété, à l’amélioration du sommeil ou même boosteur de libido, les terpènes et autres composants présents dans la plante de cannabis s’avèrent avoir un sacré potentiel thérapeutique. Weecl décline cette plante sous plusieurs formes : gamme d’huile, de liquide, résines, fleurs, et autres dérivés CBD (cannabidiol) et CBG (cannabigerol). Décor style indus : graff, table chinée, cloches de parfums, vieil établi, et team Weecl, toujours relax (heureusement, vu le concept). Accueil de peintres, tatoueurs et autres artistes, pour des évènements encore plus so Weecl.

2 bis Rue Jeannin 06 38 73 04 60 - www.weecl-cbd.com

Concept Store - Les Intrépides

Boys boys boys, I’m looking for a good time ... Au tournant de la rue du Château, Les Intrépides Concept Store, a été imaginé par le Lillois Benoît Duflot. L’ancien gérant de La Raffinerie, rue Charrue, Paco Hoibian, propose un vestiaire exclusif de marques éco-responsables, mode éthique et locale. Fringues, gadgets, décoration, son DJ live, une adresse indépendante et tonique dédiée aux marques tendance pour les hommes, et à ceux et celles qui les aiment.

7 rue du Château, Place Grangier 03 45 42 88 38 lesintrepidesstore.fr

L’échoppe Magique

Le passage Bossuet a pris des airs de chemin de traverse avec cette boutique dédiée à l’univers d’Harry Potter. L’échoppe magique a été envahie dès son ouverture par les moldus bourguignons. Derrière sa vitrine d’invisibilité, Maxime Michelet, gérant de cette franchise “abracadabrante”, vend du rêve (essentiel) : baguettes magiques, uniformes de l’école de sorcellerie Poudlard, confiseries, breuvages et autres animaux fantastiques en peluche, le tout Dijon en raffole, comme ensorcelé. Il nous arrive même de voir des balais survoler la rue de la Lib ! 12 rue Bossuet, Passage Bossuet echoppemagique.fr

Dr Smoke

Hugo Theveniaud et Kévin Oussadit, 27 ans, deux amis dijonnais ont pris à leur tour la vague de la CBD mania. Dans cette boutique toute verte aux faux airs d’un bar de plage, les deux associés vous font partager leur passion avec fraîcheur et enthousiasme. Style récup’, cagettes-présentoir et meubles chinés, toute une gamme d’huiles, de fleurs, de boissons, de produits alimentaires, mais aussi de textiles dérivés du CBD. À en voir le sourire du vieux Dr Smoke, c’est bon pour le moral !

38 Rue Charrue, 21000 Dijon 03 80 68 02 23 drsmoke.fr

American Dream Shop

Voyageurs et passionnés des States, Alexandre Baton et son épouse Caroline ont réalisé leur american dream. Accessoires, décorations, frigos rétro, confiseries et prêt-à-porter, du famous blouson teddy à la casquette de quarterback, d’authentiques morceaux d’Amérique, à portée de main et à portée de clic (voir son site de vente en ligne).

American Dream Shop

21 rue de Cracovie - 21850 Saint-Apollinaire 03 80 58 16 97

▲ IZIPIZI

Pour tous les goûts, dans toutes les couleurs, des lunettes qui donnent le sourire.

Classiques et stylées, nous vous proposons un large choix que ce soit pour la lecture ou pour se protéger du soleil, pour tous les âges et toutes les activités.

● BRUNO CURTIL OPTICIEN

17 Rue Piron, 21000 Dijon - 03 80 30 23 06 www.brunocurtil.fr

▲ Soyez bonS joueurS !

Jusqu’au 27 juillet, profitez des soldes au centre-ville. Rendez-vous à l’agence Shop In Dijon, prouvez vos achats par les tickets de caisse du jour et bénéficiez soit de 2 heures de stationnement en parking souterrain dans le réseau DIVIA PARK, soit d’un A/R en bus ou tramway. Offre valable du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30.

Et en plus, 500€ en chèques cadeaux Shop In Dijon à gagner ! Allez faire un tour sur le site : www.shop-in-dijon.fr/soldes-shop-in-dijon et inscrivez-vous après avoir justifié vos achats durant la période.

Tirage au sort prévu mercredi 28 juillet.

Living in the city - BOUtiQUeS
PublirePortageS 32

À L'AFFiche

POMPON et +

Si AFFinitÉS

Cet été, inutile d’aller vous faire voir ailleurs, sauf si vous pensez que l’herbe peut être plus verte ailleurs que dans les combes, ou l’eau plus chaude qu’au lac Kir. Profitez des places et de l’animation de la ville, mettezvous à l’ombre si ça tape fort, réfugiez-vous dans les jardins et espaces encore verts. La ville fait le pari des brumisateurs, les boutiques celui de la climatisation. La vague de chaleur en Amérique du Nord fait frémir au moment où j’écris ces lignes, alors qu’il fait plutôt frisquet pour un dernier jour de juin.

On n’a pas eu envie de vous parler culture, dans ce premier numéro, on se rattrapera à la rentrée, avec un dossier consacré au nouvel homme fort de l’Opéra, Dominique Pitoiset, revenu dans sa ville natale après avoir passé plusieurs décennies à la tête de belles institutions en Europe. C’est un été d’attente avide qu’on va vivre. Celle d’une programmation vraiment digne d’une ville qui a connu de grandes heures, de grands moments d’émotion, dans l’univers de l’opéra, du théâtre, du jazz, de la danse, des expositions aussi… Celle de nouvelles nominations aussi à la tête de plusieurs grandes maisons qui tirent un peu la langue, en attendant. GB

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Tombés du cloud

La tête dans les nuages, on les a croisés sur le net, plus ou moins par hasard mais ça valait vraiment le coup de s’attarder un moment avec eux et de taper la causette. Bienvenue dans le cloud.

Et si on causait ? ►

A 17 ans, Younès Ben Haddou lance sur Instagram

L’observateur Politique Mais Pas Que ! Journaliste 100 % amateur, il reçoit en live des hommes et des femmes politiques de tous bords et des stars de l’actu comme Mohamed Sifaoui, Raphaël Enthoven, Manuel Valls ou Rachel Khan. Des professionnels comme l’ancien préfet Gilles Clavreul, cofondateur du Printemps républicain, lui soufflent des conseils. Sincère et naturel avec ses invités, Younes parle politique autrement, en les poussant sereinement dans leurs contradictions. « Je me bats pour la liberté d’expression. Je débats avec qui je veux. L’objectif est de confronter des idées dans le dialogue et la tolérance. On en ressort grandi, et souvent surpris. »

Bien sûr, l’animal n’est pas dupe et passe des heures sur ses dossiers. Passionné et engagé, ce lycéen n’a qu’un mantra : « On ne va pas se mentir. » Vous voilà prévenus.

Instagram @lobservateurpolitiquempq Twitter @LOPMPQ

▲ Astérix et Obélix sont-ils amoureux ?

Fiona Bredelet a profité du confinement à Talant pour se lancer à fond dans l’écriture et l’illustration jeunesse. Son premier livre, Gisèle, C’est pas grave ! raconte histoire d’une petite fille qui a deux papas. Elle lui a été soufflée par son fils qui, à quatre ans, se demandait si Astérix et Obélix étaient amoureux.

Comme Tintin et le Capitaine Haddock ?

Insta @suzanne_illustration suzanneillustration@gmail.com

● Thé, gâteaux, tricot

Après avoir envoyé valdinguer une carrière déprimante d’ingénieur en écologie expérimentale au CNRS, Alice Thiney compte ouvrir à Dijon Le FilOuthé, un salon cosy à souhait où l’on pourrait tricoter pull, écharpe ou mitaine en sirotant un thé artisanal accompagné de quelques régalades locales. Insta @le.filouthe

● « Quitter Paris pour Dijon, et alors ? »

Lucile Mezenge a plaqué Paris pour ouvrir à Dijon son studio de yoga, Pilates et pratiques douces, L’Atelier Perché. Sur son blog YouTube, elle a publié une déclaration d’amour urbain, simple, naturelle. « La ville, je la trouve de plus en plus jolie, aussi parce qu’au fur et à mesure des mois et des années, j’ai déposé des souvenirs dans les coins de ses rues. »

YouTube : Lucile Mésange www.atelier-perche-dijon.com

● L’Agence Com(e)

Ce qui passionne Périanne Lajugée, directrice de cette agence née en plein Covid ? « Accompagner sur le digital des structures locales authentiques et humaines. Le confinement a soulevé une vague d’entreprises qui ont franchi le pas. Cette alternative permet de valoriser une activité artisanale sans énormes moyens ni déplacement. C’est un peu la revanche des campagnes. » Parmi sa clientèle, Mama Prisca à Beaune qui livre à bicyclette des brunchs 100% locaux et écolos, et le Domaine de la Pierre Ronde, avec ses refuges d’Elfes et de Hobbits au coeur du Morvan. « On peut développer une présence extra sur le web en restant fidèle à soimême. »

Insta @comenumerique

● 5 Grammes de bonheur

5 grammes, c’est la quantité de sel qui régule notre corps et pimente notre quotidien. Et le nom de l’agence de com fondée par Cécile Morelle pour faire connaître le savoir-faire des hôteliers, restaurateurs, viticulteurs et producteurs de terroir. Les plaisirs de Cécile : une table, une bouteille, des amis. Un footing dès potron minet, et un saut en parachute si le vent tourne.

www.5-grammes.fr

Radio Rose

Parlons peu, parlons bien, mais parlons sexe. Chaque semaine, Marie-Lucile accueille dans son émission Mon Cul Sur La Commode celui ou celle qui veut bien prendre la parole pour un portrait intime, souvent introspectif et libérateur. Ses capsules d’amour et de plaisir sont à retrouver sur la plateforme Mauvais Genre qui regroupe l’ensemble des émissions radio de Marie-Lu & Guillaume, lui aussi super podcasteur à ses heures.

Instagram : mon_cul_sur_la_commode.

Facebook : Mon cul sur la commode

Podcast : mauvaisgenre.org

▲ VUARNET

Designer et fabricant français de lunettes de soleil depuis 1957. Modèles 006 au service de l’agent 007.

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Un petit pois pour l’homme ►

Que vous soyez propriétaires de quelques centimètres carrés de terre dans une jardinière ou d’un champ de plusieurs hectares, Octopousse va vous convertir à la permaculture en vous livrant le kit de démarrage du petit jardinier et le coaching tout doux qui va avec. Même les enfants vont pouvoir se régaler en plantant ce qu’ils vont cuisiner. Une révolution par le jardinage soutenue par les créatifs dijonnais de la bande organisée Ne soyons pas raisonnables.

www.octopousse-jardin.fr nesoyonspasraisonnables.fr

● Manoir à Marsannay.

Les créateurs des salons Grimoire & Chaudron, Legendaria ou encore le Salon de l’Étrange, ouvrent cet été les portes du “Manoir”. Un authentique complexe de 1000m² dédié à la magie et aux légendes. Brunch thématique, boutique, cours magiques à la Poudlard, escape game et conventions, le Manoir assure une immersion totale dans un univers fantastico - bourguignon !

Site internet : www.au-manoir.com

Facebook : @aumanoir21

La Galerie du Marché

Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.

Bijoux Hommes, Femmes et Enfants

▲ Natur(al)isme

Montrer ses fesses pour la nature, aux Réserves Naturelles de France, ce n’était pas le genre de la maison. Si les membres de cette vénérable association ont envoyé joyeusement valser dans les taillis treillis de trekking et godillots de rando, c’est pour une bonne cause : la campagne de pub « Tous à poil ! Pour la nature et face aux changements climatiques ».

Réserves Naturelles de France

La Bourdonnerie - 2 allée Pierre Lacroute 21000 Dijon www.reserves-naturelles.org

Bijouterie La Galerie du Marché

11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30

Du mardi au samedi : 9h30-12h30 et 14h-19h - Mercredi : 14h-19h

Fermé le lundi et le mercredi matin

Achats en ligne sur le site bmpdijon.fr

La Banque des Métaux Précieux

AchAt-Vente, expertise-estimAtion de bijoux Anciens et contemporAins, pArtAGe et succession, pièces, linGots en or et ArGent, pierres précieuses de quAlité.

‘‘L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion. Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...)’’

La Banque des Métaux Précieux

2 rue de la Préfecture – Dijon 03 80 30 00 06 - www.bmpdijon.fr

lundi au vendredi 9h-12h et 14h-18h, le samedi 9h30-12h, l’après midi sur rdv.

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Les voyageurs du temps, au départ !

Pour se changer les idées, cet été, pas besoin de prendre la voiture. Juste le tram ou le train pour les audacieux qui voudraient aller à Beaune, Chalon ou Besançon. Petit tour d’horizon à la Pompon.

Zappez Washington, Osez Dijon ►

Une campagne de pub essentiellement numérique qui donne le ton. Les villes mettent le paquet cet été pour retenir les visiteurs partis se mettre au vert ou au bleu. À Dijon, on a tout ça. Même pas besoin de troquer le canoë pour la bicyclette, on peut en faire au lac Kir, en attendant que l’Ouche soit aménagée.

▲ Une BD sur Dijon qui cartonne

Sous la direction d’Eric Rückstühl, une poignée de dessinateurs dijonnais ont relevé le pari de raconter la ville en 7 planches chacun, avec la chouette comme fil conducteur. Ici le véritable héros est la rue. On feuillette, on sourit, c’est beau un passé qui revit au présent. Petit coup de chapeau à l’ami Bontemps, qui se sort bien de l’exercice. Dans la collection Villes en BD de l’éditeur Petitàpetit.

▲ (Passé) à table

Le titre est bien trouvé, mais on vous prévient, vous risquez de rester sur votre faim si vous venez au musée Archéologique de Dijon pour vous en mettre plein la panse. Des tables, des fragments de vaisselle, ici chacun mène sa propre recherche, guidé par ceux et celles qui ont réalisé un travail remarquable sur le terrain avant de mettre en scène ces fragments d’une histoire dijonnaise oubliée.

● Escapade à Beaune

Charlotte Fromont vous invite à prendre le temps à revers, et avec elle, ce n’est jamais triste. Armé d’un plan réalisé au XVIème siècle, vous partez, seul ou en famille, résoudre l’énigme de la charte de la fondation de l’Hostel Dieu, saccagée par un buveur de vin iconoclaste. Livret disponible à l’office de tourisme de Beaune : « La quête de Guigone », un rallye chasse au trésor pas triste.

▲La foLie PomPon !

À la boutique du musée des Beaux-Arts, l’ours blanc de Pompon en voit de toutes les couleurs. On craque pour ce centenaire qui a gardé la forme tout en prenant parfois des allures étranges, s’invitant en bleu Klein, jouant au personnage de Lego. 3000 ours de toutes tailles ont été vendus depuis l’ouverture de la boutique. Si le poids vous inquiète, achetez un Pin’s ! Ou craquez pour les sacs et les coussins de la maison Rebelle. Du local et du made in France pour la plupart. 95 % des objets présentés ici sont des exclusivités, profitez-en !

● Lupin contre Sherlock

Il aura suffi d’une série sur Netflix pour relancer Arsène Lupin. Tous les romans de Maurice Leblanc sont réédités, il y a même de nouveaux auteurs qui revisitent le mythe avec bonheur, comme Martine Ruzé-Moëns (Sherlock Holmes contre Arsène Lupin : La revanche, Len Editions). Sherlock qui lui aussi n’a pas fini de faire des émules. À Dijon, le 221b Baker Street, rue Monge, ne désemplit pas (3 activités et on ne parle pas de la terrasse cachée, pour boire une bière entre fans).

▲ Miroir du Prince, l’expo évènement

Damned, on a été refait, à Dijon, ce sont les musées d’Autun et Chalon-sur-Saône qui proposent une des grandes expos du moment, consacrée à la commande artistique des hauts dignitaires bourguignons au temps des ducs. Du panache, de l’éclat. À quand une grande expo autour du mythe de la Toison d’Or à Dijon ? Si vous ne pouvez pas vous déplacer, achetez le dossier de L’ART « Miroir du prince » qui lui est consacré.

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▲ Claudot l’engagé

Ne manquez pas le journal L’Engagé distribué à l’entrée du Musée des Beaux-Arts de Dijon. Un futur collector et un guide passionnant pour partir sur les pas de ce peintre dijonnais qui aura vu du pays (la Chine à la fin des années 20) avant de revenir poser ici ses pinceaux. Militant anar, peintre antimilitariste, il reste le témoin privilégié d’un siècle dont ses œuvres gardent la trace, colorée, mais pas toujours heureuse, loin de là.

Books Émissaires

Pompon a demandé à quatre librairies généralistes dijonnaises quels étaient les livres au succès inattendu, plébiscités par leurs clients prisonniers sanitaires depuis plus d’un an. Par OM

EVASION : A LA LIBRAIRIE JOSEPH GIBERT, LES LECTEURS SUIVENT UN GENTLEMAN CAMBRIOLEUR

●Arsène Lupin, Maurice Leblanc, ArchiPoche La série Netflix a donné envie aux adolescents et lecteurs plus âgés de se plonger dans ce grand classique! Une redécouverte passionnante du héros charismatique de la France de la Belle Époque.

●J’aurai pu devenir millionnaire, j’ai choisi d’être vagabond, Alexis Jenni, Paulsen Biographie romancée d’un éternel émerveillé de la nature, nous emportant vers des contrées apaisantes loin de la grande ville.

DE SOI OU DES AUTRES : A LA FNAC, LES LECTEURS EN QUETE D’AMOUR

●Amours solitaires, Morgan Ortin, Lgf

Des dizaines de milliers de sms recensés par son compte Instagram  @amours_solitaires, Morgane Ortin a composé une romance bouleversante. Grâce au numérique, on n’a jamais si bien écrit, ni autant, de lettres d’amour.

●Burn after Writing, Sharon Jones, Contre-Dires

Des dizaines de millions d’occurrences sur les réseaux sociaux pour ce journal intime créé par une graphiste. Oubliez le clavier, prenez un stylo, répondez sans mentir aux questions qu’il pose, et brûlez-le. Le web vous déconnecte pour vous reconnecter.

CHEMINS DE TRAVERSE : A LA LIBRAIRIE GRANGIER, LES LECTEURS COGITENT AU GRAND AIR

▲ Chronos, le journal qui remonte le temps

1481. Un fait divers sordide : le « boucher du Bourg » a fini de nuire. Les Dijonnais vont devoir se passer des pâtés du bon Carquelin. Il s’en passe de belles, à Dijon, cette année-là. Étienne Sala et Clément Lassus-Minvielle mènent l’enquête. Si vous voulez les suivre, achetez Chronos, journal visible dans toutes les bonnes vitrines.

● L’Affaire des Poisons

Pour changer de paysage, détour par la citadelle de Besançon, qui propose un escape-game au temps de Louis XIV. Des adultères, des meurtres, du mystère et Madame de Montespan qu’on accuse. Une heure maxi, sinon vous êtes mort. Infos : www.citadelle.com

● Une nouvelle muséographie pour Mulot&Petitjean

L’entreprise familiale chère aux amateurs de nonnettes fête ses 225 ans cette année. Si vous avez des invités, offrez-leur une visite de cette entreprise familiale qui a su évoluer entre tradition et modernité. Une balade dans le temps riche en couleurs et en saveurs, avec de nouveaux supports video pour vous guider dans l’univers du pain d’épices. Passionnant. Et on déguste les nouveautés, à la boutique, avant de repartir avec des produits maison. Résa sur site www.mulotpetitjean.fr

●Dijon métropole... à pied, FFRP

Un petit guide de randonnée pour vous faire les pieds. Sinon, il y a Les 30 plus beaux sentiers Chamina Côte d’Or, pour élargir votre horizon.

●1984, Xavier Coste, Sarbacane

Ambiance anxiogène dans cette BD au graphisme oppressant, qui transpose les idées du roman avec justesse: dénonciation de la surveillance de masse, propagation de fake news, délation…

La Braderie Solidaire

Par milliers, livres, disques, jouets, dvd : fidèle au poste, le Zénith accueillera cette année encore la Braderie Solidaire Fnac Dijon. Toutes les recettes seront reversées au Secours Populaire (168 175 € en 2019). Une date unique en France : dimanche 19 septembre, de 9h à 20h.  Braderie Solidaire Zénith de Dijon, rue de Colchide.

DU TEMPS : A LA FLEUR QUI POUSSE A L’INTERIEUR, LES LECTEURS EN PRENNENT DU BON

●Les secrets de la boulange bio, Marie Chioca & Delphine Paslin, Terre vivante Immense succès pour les livres sur le pain et le levain ! Peur d’un nouveau confinement, intérêt soudain pour la fermentation ? Les lecteurs ont pris le temps de regarder pousser les choses.

●Vues sur la mer, Hélène Gaudy, Babel L’héroïne rêve chaque nuit d’une chambre vue sur mer dans un hôtel différent. Sur la couverture, une femme regard perdu vers le large. Si vous préférez rêver plutôt que d’affronter les foules…

► LIBRAIRIE GIBERT JOSEPH

22 rue des Forges - 03 80 44 12 55

► LIBRAIRIE GRANGIER

14 rue du Chateau - www.librairie-grangier.com

► FNAC DIJON

24 rue du Bourg - www.fnac.com

► LA FLEUR QUI POUSSE À L’INTÉRIEUR

5 place des Cordeliers - 03 80 47 94 71

▲ Randolph

Lunettes de soleil qui sont littéralement faites pour l’armée américaine, idéales pour les pilotes de chasse. Vues au cinéma dans plusieurs films américains dont le film culte Top Gun, portées par Tom Cruise. Design sobre et authentique. A partir de 190 euros.

● BRUNO CURTIL OPTICIEN

17 Rue Piron, 21000 Dijon - 03 80 30 23 06 www.brunocurtil.fr

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LE RETOUR DE LA KIFFANCE

What ?!?

Ça y est c’est reparti ? Pour de vrai cette fois ! Pas de blague hein ! Parce que les concerts sur Twitch c’est sympa mais on préfère se suer dessus en présentiel tu vois. On veut du live, du vrai, presque comme avant ! Diantre, on a la dalle, pire que des Millenials lâchés sur des Twix à l’heure du goûter. Baveux d’impatience, on a cherché, on a diggé, et on s’est trouvé quelques dates sympas de quoi rassasier notre irrépressible besoin de concerts, d’expos, de culture et d’étonnement.

▲ Tout l’été. LE HOT SPOT.

L’été va être chaud au Port du Canal grâce à la Cancale. Clairement l’équipe a sorti le grand jeu : des concerts, de la vraie bouffe pour te changer des Tacos lâchement commandés sur les appli et une terrasse immense. D’ailleurs ce n’est pas vraiment une terrasse, on est plus sur du jardin là. Pas besoin de ramener ton paquet de chips donc, y a tout ce qu’il faut sur place. Le 10 juillet tu pourras t’ambiancer sur Dowdelin (jazz créole, percussions antillaises et musique électronique) avec un verre de punch. Le 17 c’est Cumbia et une bonne rasade de Funk tropical le 31. Pfiou… et ce n’est pas fini. Depuis un mois la Péniche a mis en place son projet Blonde Platine, un dispositif d’accompagnement pour les DiJettes. Des dates sont calées le 9/07 et le 16/07. Hâte de voir ce que ça va donner. Faudra surveiller la prog’ sur les réseaux. Tarifs et détails de la programmation : penichecancale.com et sur facebook.

▲ Tout l’été. Faire le mur.

Dans un site assez dingue, la (bien-nommée) Karriere à Villars-Fontaine organise tout l’été une floppée d’événements. Ça brasse large. Pour vous donner une idée : du rodéo (ancêtre équestre du grand concours de drift, sur le parking de Colruyt). Le 4 juillet, bal pop et feux d’artifices le 14. Tribute to Santana le 7 août, musique classique le 29 avec l’Orchestre Dijon Bourgogne. Allez y tranquille, ça sera aussi l’occasion de jeter un œil curieux aux œuvres monumentales réalisées par les graffers Mode2 et Eron pendant le festival Fresk en juin dernier. Tarifs et détails de la programmation : villart.fr/actu/

◄ Du 23 au 25/07. Luxe, musique et volupté.

La classe, dans quelques beaux lieux du département (château de Bussy-Rabutin, Alise-Sainte-Reine, l’abbaye de Fontenay) le festival Image Sonore propose trois jours de musique éclectique et stylée. Du classique à l’électro contemporaine (Thylacine, Irène Drésel <3, Pausé ou Nathan Fake). Ça c’est pour le plaisir des oreilles et il y aura du mapping video projeté sur les façades des monuments historiques pour le plaisir des yeux. Image Sonore (Auxois). Les 23-24-25 juillet. Tarifs et détails de la programmation : imagesonore.net

© DR
et + Si AFFinitÉS - AgenDA 38
Par Edouard Roussel

▲ Du 2 au 5/09. Vyvement.

Enfin la deuxième édition de cette énorme festoche dijonnaise. Il a fallu attendre mais les orga ont tenu bon. Ce coup-ci on y croit, ça va guincher dans la Combe à la Serpent. La prog’ est copieuse, bien dosée en valeurs sûres et en jeunes talents : IAM, Benjamin Biolay, Sébastien Tellier, Pomme et Yseult. Sûr que vous y trouverez votre compte. Le Vyv à Dijon (Corcelles-les-Monts). Du 2 au 5 septembre. Plus d’infos sur vyvfestival.org et le facebook de l’évènement.

▲ Jusqu’au 19/09. Brunch des Halles saison 6.

Tous les dimanches de l’été, sous les Halles du marché de Dijon c’est brunch. Ça sent le bon plan : chaque semaine des chefs et des traiteurs différents se relaient pour faire découvrir leurs petits plats savoureux. En plus des animations (concerts et ateliers pour les enfants) sont prévues. Brunch des Halles de Dijon (BHD). Tous les dimanches jusqu’au 19 septembre inclus. Le Brunch est ouvert en continu de 10h à 14h. Infos pratiques : destinationdijon.com/le-brunch-des-halles/

▲ A partir du 7/07. Arty.

5 artistes très très contemporains sont à découvrir cet été au Consortium de Dijon. Ça part dans tous les sens : les objets surréalistes de Genesis Belanger, les photos hyper-pop d’Heji Shin, de la figuration sobre, presque naïve avec les œuvres de Nicolas Party, les peintures non dénuées de mystère et de lyrisme de Jill Mulleady et enfin les install’ de Beau Dick & Christophe Brunnquell. Vous allez en prendre plein les yeux. Plus d’infos sur : leconsortium.fr

▲ Tout l’été. Ibiza Vibes en BFC.

Plus énorme qu’un world Tour de Beyonce, la Sparse Team part en tournée mondiale, nationale, bon, seulement régionale pour l’instant. Tant pis pour les Suisses et les Luxembourgeois. Ce World Tour régional passera le 9/07 à la Rodia (Besac’), le 10/07 à la Poudrière (Belfort), le 16/07 à la Guinguette de Coulangessur-Yonne, le 20/07 à la Cave à Musique (Mâcon) ou le 26/08 à la Péniche Cancale (Miami). Au programme, rien que le meilleur du meilleur des meilleures soirées camping. Des DJ sets flamboyants, des blind-tests héroïques, des bingos infernaux, des vinyles (à prix) cassés, même de la pétanque qui sait. Le tout mijoté dans l’amour (du Pontarlier) et la bonne humeur.

Plus d’infos sur facebook @sparsepointfr

Jusqu’au 23/09. Le jeudi est le nouveau samedi.

Siroter son spritz en terrasse c’est bien, siroter son spritz en terrasse en écoutant de la musique live c’est mieux. Tous les jeudis de 19h à 22h c’est possible. C’est la ville qui organise ça sur les places les plus fréquentées : Libération, Émile Zola, du Théâtre et François Rude. Ça me semble pas mal, la prog’ est variée, la fête de la musique tout l’été. Plus d’infos sur : www.dijon.fr/Agenda/Les-Jeudi-jonnais

Un rêve pour les bibliophiles. La bibliothèque patrimoniale et d’études de Dijon propose aux curieux de passer 30 minutes pour découvrir des documents patrimoniaux conservés à Dijon. Et le programme est étonnant : Le 9 juillet : on pourra découvrir des menus présidentiels (WTF !), le 12 juillet : rencontre avec un caricaturiste dijonnais Stop. Le 11 août : découverte d’un incunable ou le 16 d’un manuscrit médiéval. Il se pourrait que ce soit plus intéressant que ton dernier date Tinder. Bibliothèque patrimoniale et D’étude, 3 rue de l’Écolede-Droit. Rendez-vous à 10h au 5 rue de l’École de Droit. Tout public, à partir de 13 ans. Inscription uniquement en ligne sur bm.dijon.fr

◄ Les 11 et 12/09. Motor Psycho.

Beau week-end pour les amateurs de mécanique. La coupe Moto légende revient chauffer l’asphalte du Circuit Dijon Prenois. Au programme des belles bécanes rutilantes se tirant la bourre dans une symphonie de cylindres et de pistons. Des pilotes d’exception seront là, une bourse de pièce d’occaz’ pour ta vieille 103. Ça va sentir l’essence, la sueur et la frite. C’est tellement bon que ton lundi va te paraître bien fade après ça.

Coupe Moto Légende au Circuit de Dijon-Prenois. Les 11 et 12 septembre.

Plus d’infos sur : coupes-moto-legende.fr

Du 9/07 au 31/08. Rencard.
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© DR
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