Sciences-humaines :: septembre 2022 :: Serendip & Paon

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Se donner les moyens de refaire une Cité. editions exces.net editions exces@protonmail.com Surgeons et autres pousses livre de Maria Kakogianni, Marie Rouzin et l’artiste Amalia Ramanankirahina à paraître en septembre 2022 Excès, collection Voix publiques 14,5x22cm 128 pages 500 ex. 15€ ISNB : 78-2-9581188-3-9

Biographie des auteures Maria Kakogianni est artiste auteure et enseignante de philosophie. Dans son travail, elle propose des phictions, mélanges et infusions entre philosophie et différentes fictions (politiques, artistiques, scientifiques, intimes, autres) Parmi ces publications on trouve : Ivre décor (Hippocampe éditions, 2020), Printemps précaires des peuples (éditions Divergences, 2017), De la victimisation (L’Harmattan, 2012).

Marie Rouzin est auteure et enseignante. Elle écrit des textes poétiques et des textes pour la scène, dans lesquels elle interroge le collectif, les gestes d’émancipation et la métamorphose des êtres Elle a notamment publié en 2018 un récit, Circulus, chez Serge Safran éditeur. Elle aime aussi, au jardin et dans les bordures, observer les pousses spontanées et cultiver les salades.

Résumé Les corps comme nos ordinateurs ont la mémoire du monde, la mémoire des mots échangés à l'ombre d'un arbre en ramassant des fruits, la mémoire des silences des torpeurs du jardin et des enthousiasmes face aux poussées des plantes. Trois femmes s 'emparent de ces mots et des images qu'ils suscitent. Plantes politiques. Noues sommes le travail féminisé, précaire, non déclaré Vies jetables, malformées, épuisées, parasites, noues sommes les restes de leurs indices de performance Noues sommes les questions à toutes leurs réponses. Noues sommes le sol glissant d’une grammaire où la police assassine. Noues sommes les herbes folles dans les pelouses patrimoniales. Ce qui n’était que pollen devient fruits épineux. Puisse t il en être de même de nos créations et de nos pousses. Qu’elles dansent et dérangent, qu ’elles sèment le trouble et la colère, Et se dégustent avec attention sans essuyer les pieds avant de passer à table Surgeons nous.

Biographie de l’artiste Amalia Ramanankirahina est artiste et restauratrice d'œuvres d'art. Dans ses œuvres, elle tisse des liens entre son expérience personnelle et sa biographie franco malgache Ses derniers travaux s’intéressent à la botanique, aux circulations des plantes qui font échos a l’histoire des déplacements humains, aux destructions coloniales mais aussi a des actes de résistances et de transformations, ici et maintenant Extrait Commun faire ? Je surge, tu surges, nous surgeons Les surgeons sont des pousses qui surgissent du sol, au pied d’un arbre, reliées à une racine, et donc à un tronc commun mais qui n ’est pas toujours visible. Ramifications multiples, elles s ’ajoutent les unes aux autres, et forment un groupe, un ensemble, un peuple Elles surgissent du sol sans qu ’ on les ait programmées ni demandées. Elles semblent ainsi intérieures ou postérieures à ce qu ’ on considère comme une volonté C’est sur le terrain de la politique que la pente semble plus ardue Il n ’ y pas d’alternative, voilà ce qui est devenu moins une narration qu ’ un climat narratif. « Nous voulons changer le monde » pendant que le sol que l’on piétine a tellement subi qu’il n ’arrive plus à boire l’eau de la pluie. Qu’en est il de nos puissances et qu ’ en

est il de nos forces, là où le rapport de forces penche si souvent vers nos défaites ? Comment agir sur le conflit et avec qui ? Il est de moins en moins sûr que la politique concerne uniquement des agents dotés d’une volonté. Nous ne sauverons pas les plantes, les rivières, les forêts, nous nous sauverons avec eux À l’heure où les grands mouvements populaires manquent parfois d’énoncés, celui que l’expérience de la ZAD de Notre Dame de Landes a permis de cueillir semble important : « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend » Voilà un énoncé qui pourrait peut être marquer une époque, relancer les saisons, les printemps des peuples, comme celui de « Prolétaires de tous les pays, unissez vous1 » avant lui. Celui là s ’adressait à un « vous » et laissait suggérer une certaine extériorité de la prise de parole par rapport à son adresse. Surgeons, c ’est la puissance végétale de pousser mais aussi quelque chose comme un verbe actif et rebelle : « surgeons », « surgeons nous ». Cette forme étrange qui dit « nous » a subi beaucoup de désastres Aujourd’hui, malgré la catastrophe écologique et sociale, nous croyons de moins en moins aux puissances qui disent « nous » Et aux expériences qui vont avec, qui font avec. Et noues ? Voilà qui pourrait être considéré comme une faute d’orthographe On a traité les forêts comme nos écoles, tels des champs de 1 Énoncé qui conclut le Manifeste du Parti Communiste, Karl Marx et Friedrich Engels

monoculture soumis à la rentabilité, au culte du mérite, à l’évaluation perpétuelle. On a géré les hôpitaux et les universités comme des entreprises, et les auto entrepreneurs comme une armée de réserve à côté des chômeurs. On a produit des tomates hors sol, en leur apportant des nutriments de synthèse, et des créations artistiques tout aussi hors sol, réadaptables, exportables n’importe où, flexibles et élastiques pour rentrer dans les cases des dossiers de subventions et des programmations. Quand quelqu’un nous demandait ce qu ’ on pensait de tout cela, on répondait que ce n’était pas de notre faute : « on sait ce qui se passe mais on ne sait pas quoi faire ». Et noues ? Une noue est un fossé herbeux en pente douce, aménagé ou naturel, qui recueille des eaux Sans noues les villes s ’exposent aux inondations. Sans noues les zones humides se font rares, la terre sèche, même émue De cette forme étrange qui dit « nous », de ses histoires et de ses luttes, nous sommes les enfants illégitimes, monstrueux et fabuleux, faits de terre et de puces électroniques Hybrides Chimères Noues sommes le travail féminisé, précaire, non déclaré Vies jetables, malformées, épuisées, parasites, noues sommes les restes de leurs indices de performance. Noues sommes les questions à toutes leurs réponses Noues sommes le sol glissant d’une grammaire où la police assassine. Noues sommes les herbes folles dans les pelouses patrimoniales

Robinson nomme Vendredi le jeune indigène qu’il rencontre Est ce qu’il aurait pu nommer aussi cet arbre vendredi ? Est ce que cela aurait changé quelque chose à la manière de faire récit et de fabriquer des histoires ? Pas sûr Comment faire commun avec le monde végétal sans l’anthropomorphiser ni le réduire au silence ou au bruit ? Arbre peut se confondre à l’oreille avec barbare. On construit souvent l’autre comme barbare Il est par excellence celui ou celle qui « ne peut pas parler ». Ainsi l’homme occidental cultivé se voit seul à parler, les autres, tous les autres, humains et non humains, n'émettent que des signes ou du bruit qu’il doit apprendre à interpréter. Le grand fardeau. Il s ’est d’abord vu « maître civilisateur », plus récemment « fabricant de la catastrophe », mais dans les deux cas, il continue à se voir seul acteur avec le privilège du narrateur

Surgeons nous * Αλµυρίκι (Almyriki) Je ne connais pas son nom en français En grec, son nom me fait toujours sentir la mer, le sel de la mer (armyra) La peau asséchée par le soleil et la fatigue douce et tonique, si particulière, des baignades à répétition, la voûte plantaire un peu égratignée par les rochers et toutes ces journées presque nues Littoral tissé comme une dentelle, plages qui se multiplient par petites criques, microcosmiques, un paysage à la fois si familier et si inhospitalier.

Qu’elles dansent et dérangent, qu ’elles sèment le trouble et la colère, Et se dégustent avec attention sans essuyer les pieds avant de passer à table

Sous le soleil brûlant le long des journées interminables, trouver un almyriki était de la plus grande richesse Un peu d’ombre Un peu d’ombre Et voilà qu’il était possible ici de monter la tente, aménager un coin cuisine, sécher le linge sur quelques tiges, ranger des petits objets sur d’autres, pour pouvoir facilement les trouver le soir quand il n ’ y a plus d’autre lumière que celle du ciel étoilé. Dormir sous le ciel étoilé, avec des discussions fabulant le monde et l’éternité avec, sans précipitation ni arrêt, au rythme des vagues et avec le poids de quelques galets roulant sur eux mêmes, la mer juste à côté chantant une berceuse, puis au petit matin, rentrer dans la tente pour gagner quelques heures de sommeil entre l’attaque des moustiques et le soleil levant qui allait vite devenir agressif. Des années plus tard, on a appris que ça s ’appelait du “camping sauvage ” , mais nous on était les enfants de Robinson Crusoé, on ne connaissait pas encore les congés payés ni les vacances. On n ’avait pas encore lu nos classiques, nos livres avaient des grains de sable entre leurs feuilles Mais pas nos utopies

Qui parle ? Qui écoute ? Qui fait du bruit ? Trop de bruit ? Le long de ces journées, on aurait dit qu ’ on vivait comme des naufragés. À la fois en lutte et en paix radicale avec notre environnement Il fallait faire le feu chaque soir, garder précieusement le briquet comme s’il était synonyme de civilisation, se mettre à l’abri du

Ce qui n’était que pollens devient des fruits épineux, puisse t il en être de même de nos créations et de nos pousses

vent avec presque rien, faire la cuisine avec l’eau de mer pour saler. Et puis il y avait cette fatigue si particulière, allongée le long du corps ; une fatigue très différente de la fatigue normale du quotidien qui aime s ’accumuler sur des endroits précis. Le soir, il suffisait d’un presque rien pour que la mer trouve un autre arrangement pour sa berceuse, un petit vent intermittent, le chant des grillons changeant de place dans l’orchestre, sur cette tige plutôt que sur cet autre, très rarement une baignade le soir, tes joues sous la pleine lune.

Ulysse est un autre naufragé À la différence de Robinson qui nomme le compagnon qu’il rencontre, Ulysse passe d’abord par l’anonymat au moment de rencontrer Polyphème, le Cyclope « Mon nom est personne » dit Ulysse à Polyphème, « celui dont on parle beaucoup2 ». Il est une menace, le roi d’Ithaque et ses compagnons vont l’aveugler avec un tronc d’olivier La ruse a marché, ils peuvent partir Mais cela ne suffit pas à Ulysse. Il veut être auteur de son acte, y déposer son nom « Si quelqu'un te demande qui t'a privé de ton œil, dis que c 'est Ulysse ». Cela déclenche la colère de Poséidon, la mer sera désormais inhospitalière Bientôt les compagnons vont disparaître Le long de son voyage, l’homme d’Ithaque doit devenir narrateur et raconter, il doit raconter ce qu’il a fait pour trouver de l’aide Nos errances solitaires sont souvent liées à nos narrations, au fait de répéter le même récit Nous entendons les autres comme des barbares, sans jamais les écouter. Dans notre quotidien ordinaire, noyés par nos occupations, nous laissons souvent la mémoire se baigner dans la 2 Polyphème est composé de poly (beaucoup) et phème (la renommée, la réputation) vue, dans le défilement des images et de quelques paroles qui s ’ y sont accrochées. Nous laissons ainsi les odeurs, les sons, les saveurs de nos sixièmes et septièmes sens, nos frissons sur la peau feuilletée par les couches animales, végétales, bactériennes… dans un état barbare. À l'ombre

Se donner les moyens de refaire une Cité. editions exces.net editions exces@protonmail.com Insurrection.Time to think affiche de Maria Kakogianni, Marie Rouzin et l’artiste Amalia Ramanankirahina à paraître en septembre 2022 Excès, collection Voix publiques affiche 58x88cm (ouverte) 14,5x22cm (fermée) 500 ex. 10€ ISNB : 978 2 9581188 4 6

Résumé Les corps comme nos ordinateurs ont la mémoire du monde, la mémoire des mots échangés à l'ombre d'un arbre en ramassant des fruits, la mémoire des silences des torpeurs du jardin et des enthousiasmes face aux poussées des plantes. Trois femmes s 'emparent de ces mots et des images qu'ils suscitent. Plantes politiques. L’affiche Insurrection. Time to think est issue du livre Surgeons et autres pousses des mêmes auteures (sortie : sept 22) Elle rassemble un coin de jardin du livre : les simples, autre nom donné aux plantes médicinales.

Marie Rouzin est auteure et enseignante

Biographie des auteures Maria Kakogianni est artiste-auteure et enseignante de philosophie Dans son travail, elle propose des phictions, mélanges et infusions entre philosophie et différentes fictions (politiques, artistiques, scientifiques, intimes, autres). Parmi ces publications on trouve : Ivre décor (Hippocampe éditions, 2020), Printemps précaires des peuples (éditions Divergences, 2017), De la victimisation (L’Harmattan, 2012).

Pissenlits : Ce n ’est pas parce que c ’est amer que c ’est toxique. Mais c ’est dur à avaler. Le pissenlit La chicorée L’échec. De l’autre côté de la surface de la terre sur laquelle tu te tiens, il y a un monde aussi Un monde où l’on mange les pissenlits par la racine. Un monde où ce qui tue ne rend ni plus fort, ni plus faible. Il rend parfois muet et on se tait Un monde où ceux qui ne sont plus persistent dans les images rémanentes de ta rétine. Ne ferme pas les yeux. Pense à ceux qui sont partis. Tu penses aux morts et tu ramasses le pissenlit.

Elle écrit des textes poétiques et des textes pour la scène, dans lesquels elle interroge le collectif, les gestes d’émancipation et la métamorphose des êtres. Elle a notamment publié en 2018 un récit, Circulus, chez Serge Safran éditeur. Elle aime aussi, au jardin et dans les bordures, observer les pousses spontanées et cultiver les salades

Biographie de l’artiste Amalia Ramanankirahina est artiste et restauratrice d'œuvres d'art Dans ses œuvres, elle tisse des liens entre son expérience personnelle et sa biographie franco malgache. Ses derniers travaux s’intéressent à la botanique, aux circulations des plantes qui font échos a l’histoire des déplacements humains, aux destructions coloniales mais aussi a des actes de résistances et de transformations, ici et maintenant Extrait des textes de l’affiche Verveine citronnée Un petit coin des simples Il m ’ a fallu du temps, un peu de hasard, Et pas mal de tentatives infructueuses. Je ne me suis pas précipitée pour lire les vertus thérapeutiques de la verveine et de ces compagnes, la menthe et la mélisse. Je me suis contentée de ces quarante nuances de l’odeur citronnée Petit à petit, je me suis dit que c ’est un fil que j’aimerais apprendre à reprendre. Qui sait où cela pourrait me conduire ? *** Passiflore Facilité et beauté désirable. Je cueille encore quelques fleurs, j’en avalerais bien une liane entière, pour bien dormir et me réveiller dans la vigueur, me lever d’un bond, avec passion Tenir, sans me préoccuper des fruits ou de la mort Avec ses vrilles elle s ’accroche partout, la passiflore, c ’est la bonne méthode, s ’enrouler et ne pas lâcher, plutôt que de se laisser traverser par des pensées toxiques. Elle s ’accroche à tout ce qu ’elle croise sur son passage, la moindre tige étrangère lui sert de tuteur *** Mélisse J’ai un espace étroit, serré, entre les côtes et les poumons, je cherche la conversation, mais en silence, dans la nuit, pieds nus et à tâtons La mélisse, comme le noyer, comme la passiflore et la vigne sur le mur opposé, comme le cornouiller près d’elle, se tait. La mélisse n ’ a rien à dire, la mélisse se fout de ma suffocation, indifférente à la réduction de mon espace intérieur, la mélisse se dresse dans la nuit et fait naitre à l’aisselle de ses feuilles quelques fleurs odorantes

Un vieux héros au bord de l’andropause et une vieille amazone incroyablement belle, une rencontre, viens t'asseoir avec moi au milieu des achillées, sucer une tige de graminée, on pourra s ’embrasser, ma cuisse entre tes cuisses, ma main près de ton cou, j’aime bien ton petit ventre, c ’est si doux. *** Pensées Car ce qui nous force à penser est toujours un trouble. Elle aime le violet mais elle est au moins tricolore Violette tricolore, ainsi qu ’ on la nomme La plupart du temps elle s ’autoféconde, elle n ’ a pas besoin tant d’autres pensées que d’autres royaumes avec lesquels faire monde, Ne l’écrasons pas en marchant dans les friches.

Les riches, magistrats et hauts fonctionnaires s’échappent de la ville Sauve qui peut ! Quant aux voleurs Ils se frottent le corps d’un mélange de sauge, thym, fenouil et vinaigre Pour se protéger contre la maladie Et aller dépouiller les cadavres à la nuit tombée Sauge qui peut *** Achillée millefeuille Achillée ou l’herbe du soldat. Achille, imaginons un autre récit, mille autres récits : Achille aide soignant, accompagnant, travailleur social sur le champ de bataille, ami et amant, et qui en plus de sa semaine doit aller réclamer le samedi un salaire correct devant la tente des patrons. Pourquoi pas ?

*** Sauge (Salvia Chia)

Qui a une sauge dans son jardin n ’ a pas besoin de médecin 1628, épidémie meurtrière à Toulouse

SEPTEMBRE 2022

Fondé en 1973 Longo maï va fêter son cinquantième anniversaire.

Entre autre dessinateur, illustrateur, maquettiste, imprimeur, mécanicien, conducteur de camion et de tractopelle, bâtisseur. Il a vécu dans les coopératives de Longo maï en Suisse, en France, en Autriche et en Allemagne.

gencod dilicom : 3019000119404

contact@serendip

Walter Lack, qui appartenait à la génération des fondateurs de Longo maï, a accompagné et commenté de sa plume acérée durant un période de trente ans la petite histoire de Longo maï mais également la “grande“. De ceci est né une quantité énorme de dessins, d’affiches, de caricatures mais aussi quelques textes qui n’ont pas épargnés les problèmes et les conflits de la maison. Pour ce livre nous nous sommes donnés la liberté d’agencer les dessins dans un certain ordre pour pouvoir raconter ce projet collectif à contre courant qui se doit d’être en perpétuel mouvement dans ce monde qui change constamment.

Distribution pour la France : SERENDIP LIVRES : 10, rue Tesson 75010 Paris livres.frFax : 09 594 934 00 /// tél. : 01 40 38 18 14

Distribution et diffusion pour la Suisse : Éditions D'en bas Rue des Côtes de Montbenon 30 1003 Lausanne Tél. +41 21 323 39 18

Quatrième de couverture par l’Atelier Populaire International : À la suite du mouvement de 68 il y eu énormément d’entreprises et de communautés de vie et de production autogestionnaire qui ont eu la prétention d’essayer des formes solidaires dans le vivre ensemble et de créer des espaces de liberté dans une société qui en nie l’existence. Quelques unes d’entre elles existent encore aujourd’hui. Parmi elles, le mouvem ent européen Longo maï dont les coopératives sont présentes dans différents pays.

Longo maï Et maintenant !? Histoire non autorisée d’une aventure collective Atelier Populaire International À plus d’un titre 156 pages Format 21 par 21 20 € / CHF. 26 ISBN : 9782917486856

À cette occasion nous rendons à nouveau disponible le livre De l’Atelier Populaire International édité en 2014 pour qu’un plus large public y accède.

Walter Lack 1955 2006 :

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