Sciences humaines :: octobre 2022 :: Serendip & Paon

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D’ERVING À GOFFMAN

L’œuvre performée ?

Erving Goffman est un des sociologues les plus marquants du XXe siècle. Spécialiste des interactions humaines, il a connu une carrière fulgurante, influençant nombre de ses contemporains et ayant une descendance intellectuelle d’envergure. Il a particuliè rement marqué le monde universitaire français à la faveur de la publication de plusieurs de ses textes par Pierre Bourdieu. Cependant, chose étonnante, on ne connaît rien ou presque de sa vie.

À l’occasion du centenaire de sa naissance et des 40 ans de sa disparition, la première biographie du sociologue paraît, écrite par l’un des plus éminents spécialistes du sociologue.

Yves Winkin a bien connu Erving Goffman lors de ses années d’études aux États-Unis. Il a fouillé dans des années d’archives, de notes, de comptes-rendus d’entretiens pour façonner cet ouvrage écrit au long court, dans un style enlevé et accessible. Avec distance critique et humour, il analyse dans le même temps son travail de biographe pour donner une magistrale leçon de biographie.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Erving Goffman (sans jamais oser le demander) !

979 10 92305 89 0 20 ¤ TTC

200 pages, broché, 12x20

L’AUTEUR

Yves Winkin est Professeur extraordinaire émérite de l’Université de Liège et Professeur honoraire du Conser vatoire national des arts et métiers. Il a proposé une « anthropologie de la communication » fondée sur une démarche ethnographique inspiré des travaux du socio logue américain Erving Goffman. Il a été directeur ad joint de l’École normale supérieure de Lyon, directeur de l’Institut français de l’Éducation et directeur du musée des Arts et Métiers. Il est notamment l’auteur des best-seller La nouvelle communication et Anthropologie de la commu nication (Le Seuil). Son dernier ouvrage, Réinventer les musées ? est paru chez MkF éditions en 2020.

MkF éditions

rue Maison

- 75014 Paris

LES POINTS FORTS

• La première biographie mondiale du géant Erving Goffman, écrite par le meilleur spécialiste de Goffman en Europe

• Une écriture très fluide et enlevée

• Un cahier d’illustrations avec des photos inédites d’Erving Goffman.

• Peut également être lu comme un réjouissant manuel à l’usage des biographes.

également disponible en version ebook

d’informations sur : WWW.MKFEDITIONS.COM

1,
Dieu
contact@mkfeditions.com Distribution/Diffusion : Serendip LivresPlus
par
cm + cahier d’illustrations EN LIBRAIRIE OCTOBRE 2022
Collection [LES ESSAIS MÉDIATIQUES]
ARGUMENTAIRE

D’ERVING À GOFFMAN

SOMMAIRE

PROLOGUE :

Goffman en majesté, contre toute attente

PREMIERE PARTIE :

Une vie si courte, une œuvre si forte

DEUXIEME PARTIE :

Goffman sur scène

« Il m’a écrabouillé »

« Ne vous comportez pas comme si nous ne devions pas vous respecter »

« Madame Frederickson, ne soyez pas si nostalgique »

« Monsieur Harwood, mon membre est peut-être vieux »

« Pouvons-nous inviter Erving à faire une magnifique péroraison et ensuite avoir une discussion ? »

« Que veux-tu que je fasse, Max, que je tombe à genoux et que je prie ? »

« Après cela, il n’y aura plus de photos »

« Ses feuilles tremblaient quand il parlait »

« On ne déjeune pas au Faculty Club »

« Il a lu son texte à toute allure sans regarder le public dans les yeux »

« C’est sympa, ça ne coûte pas cher et vous pouvez boire du bon vin »

« Il a affirmé que c’était une atteinte à sa vie privée »

« Approchons-nous des tables, sinon nous allons nous faire avoir »

« Les titres de certaines conférences peuvent apparaître un peu ésotériques aux non-initiés »

« On dirait un stalag »

« Hi buddy »

La conférence qui n’a pas eu lieu

TROISIEME PARTIE :

La conférence comme performance

Mais pourquoi les universitaires font-ils des conférences ? Goffman, rentier ou banquier ?

De la représentation à la performance

La conférence sur la conférence à l’Université du Michigan en 1976

De l’œuvre performée à l’œuvre performative Goffman entre Cage et Duyckaerts

ÉPILOGUE :

Comment (ne pas) terminer une biographie ?

PRÉSENTATION DÉTAILLÉE

"Que sait-on d’Erving Goffman ?

Tout au mieux qu’il a fait son terrain de thèse sur une île écossaise, qu’il a conduit des observations dans un asile, qu’il a fait une grande par tie de sa carrière à Philadelphie et qu’il a été emporté par un cancer.

Et trois photos circulant dans l’im mensité du web, dont l’une d’entre elles rend mal compte de Goffman : endimanché à son bureau, avec son costume et ses livres, la photo avait été prise pour le New York Times, mais ne reflétait guère une personnalité plus légère, plus décontractée. Un intellectuel caboteur et fin limier.

Ce qui fascine chez Erving Goffman, c’est qu’il met son œuvre en pratique dans sa propre vie. Si son œuvre, telle autant de ressources écrites, est de l’ordre de la compé tence, sa vie en public est de l’ordre de la performance.

Pour voir Goffman en performance, Yves Winkin le suit ainsi à travers les États-Unis, puis à travers le monde en train de donner des conférences. Il en a donné beaucoup, contrai rement à ce qu’on pourrait penser. Certes, il lui est arrivé d’interrompre sa conférence pour courir derrière un photo graphe à qui il n’avait pas donné d’autorisation.

Tous les artistes sur scène qui demandent que l’on ne les enregistre pas finissent toujours par être piratés — pas Goffman, apparemment. Il faut alors se fier aux notes de quelques participants, à leurs souvenirs, parfois de longues années plus tard. Reconstituer ce Goffman-là, celui de l’œuvre orale, qui n’est pas juste constituée d’extraits de l’œuvre écrite lus en public. Car Goffman est très conscient de ce qu’il fait quand il prend la parole en public pour une conférence (n’a-t-il pas publié « La conférence », repris dans son dernier livre, Façons de parler ?). Combien de socio logues ont réfléchi à ce qui leur arrivait derrière un micro, au point d’en faire un texte – ou plutôt une conférence lue, ultérieurement transformée en publication ? C’est cette piste qu’Yves Winkin a décidé de suivre pour façonner les contours de cette première biographie d’Erving Goffman.

Yves Winkin est aujourd’hui un des plus éminents spécialistes du sociologue. Ses nombreux travaux sur Goffman sont utilisés dans le monde francophone comme dans le monde anglophone, au Brésil comme au Japon. Yves Winkin a récolté pendant près de quarante ans entretiens, notes et archives autour de Goffman pour façon ner aujourd’hui cet ouvrage écrit dans un style enlevé et accessible.

Collection [LES ESSAIS MÉDIATIQUES] ARGUMENTAIRE
MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris contact@mkfeditions.com Distribution/Diffusion : Serendip LivresPlus d’informations sur : WWW.MKFEDITIONS.COM
© American Sociological Association

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Exterminer les fœtus : avortement, désarmement, sexo-sémiotique de l’extraterrestre

livre de Zoë Sofia dirigé par l4bouche à paraître en septembre 2022 Co-édition l4bouche & Excès, collection Sciences humaines

livre 13x19,5cm 128 pages 500 ex. 12€ ISBN : 978-2-9581188-5-3

Résumé

Premier texte académique de la chercheuse

Zoë Sofoulis (publié en 1984 sous le pseudonyme Zoë Sofia) qui influença notamment la pensée de Donna Haraway, Exterminer les fœtus est une œuvre scientifique illustrée excessive, drôle, et cruellement actuelle.

Écrit dans le contexte réactionnaire étasunien de son époque, l’article pose une question urgente : comment un État peut il soutenir une position “ pro vie” tout en détenant des armes de destruction massive ? Pourquoi ces deux enjeux affichent ils rhétoriquement une raison commune paradoxale, celle de défendre la vie ?

Pour démêler ce paradoxe, Zoë Sofia se livre à une analyse de 2001, L’Odyssée de l’espace (Kubrick & C Clarke) et plus largement d’une culture de la science fiction marquée par la rhétorique du progrès et de l’innovation : culture de la cannibalisation des corps et de la Terre, celle qui glamorise l’exterminisme, qui effondre le futur dans le présent et nous paralyse aujourd’hui pour penser ce qui a véritablement été engendré.

Première traduction française de Zoë Sofia qui a donné lieu à une exposition, le livre rassemble ce texte fondateur et des éléments iconographiques qui retracent les résonances et filiations d’une pensée singulière. Il est augmenté d’une préface signée par le duo l4bouche et d’un entretien avec la chercheuse.

Biographie de l’auteure

Zoë Sofia (Sofoulis) est une chercheuse australienne, membre associée de l'Institute for Culture and Society de l’Université Occidentale de Sydney (Australie). Formée au sein du programme History of Consciousness (Santa Cruz, Université de

Californie, USA), ses recherches portèrent dans un premier temps sur la culture de la science fiction et la technologie dans une perspective intersectionnelle. Elle étudie aujourd’hui les aspects culturels de l'eau en milieu urbain

Ouvrage sous la direction de l4bouche l4bouche enquête sur les réalités brutales nées du capitalisme tardif.

Duo formé par Estelle Benazet Heugenhauser (autrice chercheuse) et Cindy Coutant (artiste chercheuse)

é est un temps au ulture du voyage C’est la l’idéologie du opère dans le ux qui affirment les réacteurs ploitation sous rs, et les colonies ne part inévitable nous pourrions arrêter de nous r leurs effets astreux, et nous e le futur ; après d’autre temps que le présent. Le problème, c ’est que l’effondrement du futur laisse le présent sans temps, et nous vivons avec le sentiment du moment pré apocalyptique, l’inéluctable du tout qui se produit en même temps.

La perversité du temps du futur effondré réside dans sa capacité à invoquer et nier le futur en même temps Car si l’avenir est déjà là, nous n ’ avons pas besoin de nous préoccuper de la survie des futures générations : nous sommes la génération future L’adulte de 2001 transformé en symbole de fœtus monde rend l’extinction concevable en assimilant de manière réductrice la mégamort des vies cosmiques futures avec la mort individuelle que nous devrons tous affronter La position pro-vie s’inscrit donc dans la lignée de tous ces autres discours sur l’effondrement qui tendent à paralyser les gens dans l’inaction face aux technologies extraterrestres et exterministes vouées à prendre le contrôle de nos vies

La critique conventionnelle s ’est souvent efforcée de récupérer des textes apparemment anhistoriques et naturalisants pour déterminer le passé La critique nucléaire, en revanche, doit s ’efforcer de reconquérir une multiplicité de futurs à partir de l’absence de futur

surdéterminée par la culture de la S.F. Mon souci pour l’exterminisme et les fantasmes extraterrestres qui l’alimentent m ’amènent à critiquer le genre de S.F. qui glorifie la dystopie dans laquelle nous vivons déjà, et ridiculise ceux qui ne sont pas amoureux des monstres de l’Id nucléaire. Pourtant, ironiquement, la critique nucléaire pourrait faire basculer le futur effondré du côté du futur conditionnel non pas en rejetant le mode science fictionnel, mais en se rapprochant de son idéal. Car, comme ses fans le soulignent avec enthousiasme, la S.F., à son meilleur, se fonde sur les « et si » et les « peut être » spéculatifs et souvent utopiques du futur conditionnel : l’imagination d’alternatives.

Quel autre « pouvoir salvateur » le mode science fictionnel pourrait il détenir ? Jusqu'à présent, j'ai critiqué l’Espace Jupiter car il fait disparaître la mère et la réduit en artefact extraterrestre, pourtant la métaphore du cerveau utérus porte en elle le germe d’un modèle de parentalité qui pourrait être politiquement valable

Le débat sur l’éthique du choix reproductif s’égare en se focalisant sur l’avortement Cette approche individualiste s ’attache au modèle conventionnel de parentalité incarné par le couple asymétrique maternité/paternité La paternité implique une relation nominative, spermatique et possessive ; la maternité, une condition socio biologique Comme les femmes assument généralement l’éducation des enfants, la maternité en est venue à représenter le mode unique de parentalité, de sorte que les pères en viennent à se convertir en mères, comme le montre un récent film sur la parentalité masculine intitulé Mr. Mom. L’amalgame entre maternité et parentalité permet aux hommes de s ’ en tirer avec un minimum de responsabilités en matière d’éducation des enfants, de dévoyer la définition de la parentalité vers un pôle strictement biologique et nous prive de vocabulaire pour décrire la supermaternité qui se perpétue dans la pratique institutionnelle.

Jonathan Schell a décrit le désarmement comme un acte d’amour parental visant à engendrer de nouvelles vies dans le monde :

La parentalité universelle, qui chercherait à donner la vie à partir du néant, incarnerait la créativité et l’abondante générosité de l’amour, et son plus haut commandement serait donc : “Soyez féconds et multipliez vous. ” Mais ce commandement n ’est pas strictement biologique. Le péril nucléaire fait de nous tous, que nous ayons des enfants ou non, les parents de toutes les générations futures.

Bien que l’idée de « donner la vie à partir du néant » révèle l’attachement de Schell aux métaphores de la fertilité masculiniste, l’idée sous jacente de ce paragraphe est profonde et utile. La notion de parentalité « non strictement biologique » permet de reconnaître les énergies génératrices chez les personnes non hétérosexuelles et celles qui choisissent de ne pas se reproduire. Elle ouvre la voie à une considération des productions non biologiques comme enfants (l’idée comme enfant du cerveau). Elle suggère en outre la « parentalité non biologique » des enfants, c ’est à dire l’influence des choix technologiques sur les générations futures (l’idée que toute technologie est une technologie reproductive).

Ce modèle de parentalité évite l’opposition entre bonne mère et mauvaise mère utilisée dans le débat sur l’avortement, où les femmes sont soit des objets obéissants, dévoués, des vaisseaux nourriciers, soit des monstres obstinés qui renient leur nature et assassinent leurs bébés Avec un modèle élargi de parentalité, les énergies nourricières et protectrices ne seraient plus considérées comme l’attribut exclusif des femmes, et pourraient se propager hors de la sphère domestique Ainsi, chacun pourrait éventrer les matrices incapacitantes de l’Espace Jupiter et démanteler les monstrueux enfants qui naissent de son cerveau malade

En prenant au sérieux les métaphores perverses de la fertilité imprègnant le discours masculiniste qui s’incarnent dans la propagande globale de l’état de Guerre Pure, nous nous armons de descriptions d’une virulence embarrassante des pratiques obscènes et des monuments mortels qui aujourd’hui, se font passer pour rationnels, utiles et glorieusement extra terrestres Nous pourrions demander aux cannibales de l’Espace Jupiter de se nourrir de leur propres productions, et exiger que les Supermères prennent soin de leur épouvantable création. Nous pourrions sommer les Pac Men, ces têtes irradiantes dévorantes qui scrutent et curent nos futurs pour nous, de nettoyer ces déchets qu’ils prétendent ne pas avoir engendrés, sinon nous, Terriens, leur apprendront quelques vérités maison sur le rôle du recyclage dans l’économie uroborique.

Alors que nous pourrions récupérer le conditionnel du futur et les métaphores de fertilité technologique des mains de la science fiction, nous trouvons peu de pouvoir salvateur dans son extraterrestrialisme. Certes, la vision éloignée du monde peut nous aider à apprécier sa finitude ; et l’impossibilité de trouver une vie extraterrestre peut éventuellement nous aider à réévaluer le caractère unique de notre propre monde. Mais parallèlement, les simulations de l’extraterrestrialisme promettent à tord d’échapper aux effets exterministes des pratiques du complexe militaro industriel. Les dispositifs de transport et de communication qui permettent la cannibalisation et la représentation du monde à distance ; ces gratte ciels utérus avec vue qui isolent les têtes des corps crasseux des terres et des peuples en dessous ; les nombreuses stratégies sociales qui séparent les clones corporate insipides du pauvre, du jeune, du racisé, de l’enceinte ; les jargons raffinés comme celui du nucléaire qui dissimulent l’horrible réalité physique de la mégamort et du cancer ; les effets spéciaux qui séparent, ou occultent les glissements entre les bons produits sexy et les sales produits pourris de l’industrie : tous sont des exemples de l’extraterrestrialisme codé dans des dispositifs de distanciation qui donnent l’illusion d’échapper aux implications morales et aux effets physiques des choix techno reproductifs que nous faisons

Hélice Hélas Editeur

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ARBORESCENCE

ALEXANDRE GRANDJEAN

En cinquante ans, les pensées écologiques se sont instillées dans chaque domaine de la vie sociale. Elles sont aujourd’hui les matrices surplombantes qui orientent un nombre croissant d’esthétiques, de pratiques, de discours, et surtout d’imaginaires. Si d’apparence les voix actuelles de la sensibilité écologique peuvent sembler uniformes, cet essai démontre au contraire leurs multiples ramifications ainsi que les coalitions et conflits qui émergent au nom de la préservation du Vivant. Plus particulièrement, l’auteur analyse la diffusion populaire en Suisse romande de nouvelles manières d’envisager la crise écologique et climatique en tant que crise de sens, de valeurs et d’une vision du monde. A travers l’étude de cas des vignobles avec le succès de la biodynamie, de la fascination autour de traditions animistes amazoniennes, de mouvements urbains de décroissance et de désobéissance civile, des programmations de musées et de théâtres ainsi que des milieux académiques, cet ouvrage analyse les nombreuses voix qui se tissent entre elles en arborescence, et prônent un retour subtil d’une dimension « religieuse » ou « spirituelle » face à Gaïa ainsi que dans la redéfinition de modes de vie durables.

Sur l’auteur : Alexandre Grandjean est socio-anthropologue à l’Université de Lausanne. De 2017 à 2021, il collabore au projet de recherche « Vers une ‘spiritualisation’ de l’écologie ? » qui a interrogé les nouvelles articulations entre sensibilités environnementales, lectures néo-darwiniennes et registres religieux ainsi que spirituels.

Collection : Paon dans ton Q.I!

Genre : essai critique

Sujets abordés : Ecologie ; Mouvements contemporains de spiritualité

Format 16x22 cm,120 pages

ISBN 978-2-940700-22-6

CHF 20/EUR 14

Parution septembre 2022

Les voix spirituelles de l’écologie

Florence Vuilleumier & Pierre-Philippe Freymond Entredeux

En 2010, un couple d’artistes établi à Genève, Florence Vuilleumier et Pierre-Philippe Freymond, partent étudier le chinois en Chine. En toute logique, c’est dans la capitale où ils ont déjà séjourné, qu’ils se préparent à partir avec leur fille de deux ans. Mais peu avant le départ, le gouvernement chinois leur assigne une toute autre destination, à Wuhan. Ce qui était déjà une aventure devient un vrai saut dans l’inconnu, le point de départ d’une exploration autant physique qu’intérieure, dont les tours de bétons de la méga pole constitueront le décor.

Le récit de Florence Vuilleumier, d’ori gine vietnamienne par sa mère, intègre intime ment cette expérience à son histoire person nelle. L’écriture, resserrée à l’essentiel, dialogue avec des images liées à son travail artistique et à ses études en sinologie. Elle restitue de manière claire et parfois fulgurante les émotions ressen ties pendant cette traversée.

Dans une forme plus proche de l’essai, les cha pitres qui composent la partie de Pierre-Philippe Freymond mettent en perspective une explora tion différente, celle d’un Occidental, qui est à la fois un scientifique et un artiste. Son intérêt pour de mystérieuses pierres chinoises, dont le statut oscille entre la sculpture et l’informe, va offrir l’occasion d’un passage vers l’Orient et d’une réflexion sur l’imaginaire du corps dans l’histoire de l’art.

Ces deux textes pourtant très différents, se font écho dans une même intensité, une même expérience poétique, permettant au lecteur de multiplier les approches. Ces écrits constituent des témoignages directs du fossé culturel qui nous sépare de la Chine, mais en même temps, ils construisent des ponts, des passerelles sensibles, qui permettent de comprendre l’énergie phéno ménale d’un peuple brusquement sorti de la rura lité pour entrer dans le XXIe siècle globalisé, qui est aussi le nôtre.

— EN LIBRAIRIE EN FRANCE/BELGIQUE LE 4 OCTOBRE 2022 — COLLECTION PACIFIC
ÉCRITS D'ARTISTESART&FICTION

format 15 x 21 cm, 312 pages isbn 978-2-88964-035-5 chf 27 / euro 24

genre écrits d'artistes, récit et essai sujets abordés récit de voyage, Chine, essai esthétique et philosophique

———Florence Vuilleumier et Pierre-Philippe Freymond sont artistes tous les deux. Diplômés de l’École supérieure des Beaux-Arts de Genève (actuelle HEAD), le parcours de Florence passe par la danse contemporaine et la performance avant de privilégier le support papier pour ses œuvres. Pierre-Philippe a pour sa part été biogénéticien dans une vie précédente. Si leurs travaux artistiques res pectifs se nourrissent de thèmes communs (le rapport au corps et à l’animalité, l’organisme comme champ d’expérimentation), c’est leur exploration de la culture chinoise qui les réunit pour la première fois dans cet intense projet d’écriture qu’est Wuhan, le temps de . ———

Des pierres étranges, des tours qui poussent comme des champignons et quelques autres souvenirs de Chine....
RÉCIT INTRÉPIDE, PROTÉIFORME ET RÉFLEXIONS D’ORDRE ESTHÉTIQUE QUI SE FONT ÉCHO
© Chris Morgan
F. VUILLEUMIER & P.-PH. FREYMOND | WUHAN, LE TEMPS DE EXTRAITS
F. VUILLEUMIER & P.-PH. FREYMOND | WUHAN, LE TEMPS DE EXTRAITS
F. VUILLEUMIER & P.-PH. FREYMOND | WUHAN,- LE TEMPS DE EXTRAITS
F. VUILLEUMIER & P.-PH. FREYMOND | WUHAN, LE TEMPS DE EXTRAITS

Space Without Rockets

Ce livre est un guide sur la manière de se rendre dans l'espace extra-atmosphérique proche, en orbite ou plus loin dans le cosmos sans polluer l'atmosphère et aggraver l'urgence climatique sur Terre.

Une lecture essentielle pour tous les passionnés de l'espace, les spécialistes de mission, les ingénieurs spatiaux, les aéronautes, les astronautes, les cosmonautes, les taïkonautes, les responsables d'agences spatiales, mais aussi les sceptiques de l'espace, les aérostiers, les scientifiques du système Terre, les historiens de la natureculture, les écologistes, les militants du changement climatique, les synergistes, les astronautes autonomes... et tous les habitants de la planète Terre.

Rédigé par des scientifiques, des ingénieurs, des artistes, des curateurs et des spécialistes culturels de l'exploration spatiale, ce livre vous fera changer d'avis sur la manière dont nous pourrions diriger notre vaisseau spatial Terre et voyager vers la Lune, les planètes, les étoiles et au-delà, de manière durable.

_ Genre : Essai _ Titre : Space Without Rockets _ Auteurs : Roger Malina, Ewen Chardronnet, Martin Ross & Darin Toohey, Rob La Frenais, Bill McGuire, Fabiane M. Borges, Kongo Astronauts & Maxence Grugier, Tereza Pultorova, Tomás Saraceno, John Powell, Kathelin Gray, Atelier 21 _ Directeurs de la publication : Magali Daniaux & Cédric Pigot _ Graphisme : Schulz & Leary _ Prix : 15 euros _ Parution : Septembre 2022 _ EAN 13 : 978-2-9562753-8-1 _ Format ferme : 14 x 22,5 cm _ Nombre de Pages : 152 _ N&B _ Souple _ Type de reliure : broché _ Tirage : 600
TABLE OF CONTENTS 76 SPACE WITHOUT ROCKETS ROGER MALINA LET’S TR ANSFER DESIRABLE KNOWLEDGE TO OUTER SPACE EWEN CHA RDRONNET STRANGERS OCCUPYING DIFFERENT EARTHS MARTIN ROSS AND DARIN TOOHEY THE COMING SURGE OF ROCKET EMISSIONS ROB LA FRENAIS FLOATING INTO SPACE AND OTHER WAYS OF GETTING THERE BILL McGUIRE REAC HING FOR THE STARS ON AN OVERHEATING PLANET FABIANE M. BORGES BRAZIL WITHOUT ROCKETS ELÉONORE HELLIO & MICHEL EKEBA with MAXENCE GRU GIER FOREIGNERS ON THEIR OWN PLANET ROB LA FRENAIS SAILING TO THE STARS TEREZA PULTAROVA THE ENVIR ONMENTAL IMPACT OF ROCKET LAUNCHES: THE ‘DIRTY’ AND THE ‘GREEN’ TOMÁS SARACENO, JOHN POWELL, ROB LA FRENAIS AND KATHELIN GRAY LIVING IN THE ATMOSPHERE EWEN CHA RDRONNET THE HOLOBIONT OF SPACESHIP EARTH In Memory of James Lovelock and Lynn Margulis ATELIER 21 PALEO-AERO: AN ALTERNATIVE LOW-CARBON HISTORY OF AEROSPACE AND AERONAUTICS KATHELIN GRAY SPACE ON EARTH BIOSPHERE 2 PAST AND FUTURE ACKNOWLEDGEME NTS BIOGRAPHIES PHOTOGRAPHIC CRED ITS 9 15 21 31 47 55 63 71 77 85 101 119 131 142 143 148

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