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Quand il est question d’art, de mémoire et de pédagogie

L’établissement a été doté en 1972 de deux œuvres d’art dans le cadre du 1% Malraux.

En effet un arrêté du 18 Mai 1951 prévoit que « 1% des sommes consacrées par l’État pour chaque construction d’établissement scolaire ou universitaire devra financer la réalisation d’une œuvre d’art contemporaine intégrée au projet architectural ».

Les deux œuvres d’art de la cité scolaire Coubertin ont connu des destins différents.

L’œuvre de René Collamarini aurait disparu lors de travaux effectués pour la création d’une salle d’arts plastiques au LP Pierre de Coubertin, de mémoire d’anciens.

Quand les élèves s’inspirent de l’œuf

La fresque « l’œuf » de 1972 est une énigme aussi complexe que de la poule ou de l’œuf… Nous ne connaissons pas le nom de son auteur et, selon certains, ce travail serait collectif… Toujours est-t-il que sa situation topographique est centrale dans l’espace de Coubertin et que les élèves sont obligés de passer devant quotidiennement. Inscrite durablement dans l’espace elle l’est également dans le temps car elle est très « v intage », ses teintes allant de l’orange ou jaune années soixante dix. En céramique et pâte de verre c’est l’œuvre qui fit travailler un bon nombre d’élèves de « l’Aurore aux doigts de rose » à l’ « Heure crépusculaire » car l’œuf ressemble curieusement à l’astre céleste !

Homère comme Hugo ne seraient pas mécontents des travaux des élèves du LP sur ce sujet qui fut la source d’un dossier envoyé pour le concours « D is-moi dix mots » il y a quelques années et dont le plus réussi fut l’œuf à la manière de Ponge accompagné de « la nef des fous » de Bosch du Musée de Lille.