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CHARLES FRANÇOIS

Professeur au début du lycée

Au lycée, Jean-Robert Lay lie des amitiés, avec des camarades et s’invite dans le mouvement des lycéens engagés qui veulent faire bouger des choses. « Moi, j’ai toujours été contre le bachotage et je me souviens de visites d’expositions, de sorties au cinéma sur lesquelles on discutait ensuite en cours et cela a été une formidable ouverture culturelle.»

Quelques contacts ont survécu au passage des années, à l’écoulement des décennies. « C ’est maintenant que je me rends compte que lorsque je suis entré en Seconde, le lycée était tout neuf. » Après Coubertin, le Conservatoire et Paris ont accueilli Jean-Robert Lay. La musique lui a permis de retourner par la suite dans son lycée, pour faire de la musique, présenter des spectacles. Comme pour poursuivre un peu l’aventure commencée quelques années plus tôt, comme pour ajouter d’autres souvenirs aux bons souvenirs du lycéen Lay.

Le premier poste de Charles François a été en 1968 au lycée pour garçons de Calais près de la place de la République de Calais. Il est originaire de Valenciennes. L’année suivante, en 1969, il est affecté au nouveau lycée de Calais : le lycée Pierre de Coubertin. « Le premier bâtiment était construit, il n’y avait que la partie technique », explique le professeur de mathématiques à la retraite. « On était logé provisoirement au rez-de-chaussée de l’internat car il était libre à l’époque. » En parallèle, il effectuait également des heures à l’IUT. « Il fallait être des deux côtés en même temps. » L’ouverture du lycée a également été synonyme de l’ouverture à la mixité. « Cela n’existait pas à l’époque. » Peu de temps après, il a fini par rejoindre l’IUT avant d’en devenir quelques années après le directeur. « J ’ai tout le temps eu des relations avec les proviseurs de Coubertin comme Daniel Laurent et Henry Waroczyk. » Et ses enfants ont également fréquenté l’établissement…