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STÉPHANE CURVEILLER

Un enseignant de passion(s)

Il n’avait pas encore 40 ans quand le Calaisien Stéphane Curveiller a eu droit à un pot " presque comme un départ en retraite " à Coubertin. Après sept années d’enseignement dans cet établissement, il le quittait. Mais pas pour prendre une retraite… qu’il n’a d’ailleurs toujours pas prise.

« J ’ai enseigné de 1986 à 1993 et j’ai quitté Coubertin parce que j’ai été désigné maître de conférences à l’université d’Artois et c’est vrai que mon départ a été salué par les autres professeurs comme un départ en retraite. Même si j’ai toujours pris beaucoup de plaisir à travailler dans des établissements très différents, comme ce qui était alors le lycée professionnel Blériot ou l’IME, l’institut médicoéducatif. »

Coubertin n’en garde pas moins une place " à part " dans le parcours de Stéphane Curveiller.

« C ’est lorsque j’étais à Coubertin que j’ai ce voyage qui a eu lieu en 2000. « Le groupe se réunissait toutes les semaines. On voyait comment trouver de l’argent avec des concours, des affiches. » Le club a également préparé un projet de développement local. Les lycéens réalisaient ensuite des expositions pour montrer leurs réalisations. Le Club des droits de l’homme s’est éteint en 2008. En parallèle de ce club, le CPE a entraîné des élèves pour le concours de plaidoirie au mémorial de Caen. Entre un et trois élèves ont dû réaliser une plaidoirie d’une dizaine de minutes sur un sujet autour des droits de l’homme. Ils ont d’abord rédigé un texte d’une dizaine de lignes puis s’ils étaient sélectionnés, ont participé à la finale régionale à Lille. « On a été deux fois premiers à Lille. » Ils ont été alors qualifiés pour aller à Caen. Sensibiliser les élèves est aussi passé par d’autres moyens comme le tournage d’un clip sur le respect. « C ’était pour leur montrer qu’il faut regarder autour de soi et agir, être citoyen du monde. » aussi assumé deux mandats de présidence des Amis du Vieux-Calais. J’ai alors mis en place la Commission Jeunes… où j’ai vu arriver pas mal d’élèves. Je crois que j’ai réussi à transmettre de la passion pour l’histoiregéographie. » Le but reste néanmoins de conjuguer passion et raison. L’enseignant ne perd pas de vue que l’essentiel pour ses élèves est ensuite de travailler, de réussir leur vie professionnelle.