DIS-MOI DIX MOTS ... à tous les temps
Revista Concursului Județean

DIS-MOI DIX MOTS ... à tous les temps
Revista Concursului Județean
Editura Armanis
Sibiu, 2023
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
hnoredactare: prof. Pătcaș Felicia-Carmen
Grafică copertă: Plopeanu Ana-Andreea
«Dis-moi dix mots … à tous les temps»
Ediția a IV-a
CAEJ, Nr. 9984/19.10.2022, Secțiunea A, nr. 9
Organizatori
Colegiul Național „Octavian Goga” Sibiu
Inspectoratul Școlar Județean Sibiu
Inspectoratul Școlar Județean Sibiu
Coordonator proiect: prof. Mateescu Mirela-Cristina
Tehnoredactare: prof. Pătcaș Felicia-Carmen
Grafică copertă: Șerb Andreea Ioana ISSN
Chaque année, le thème des dix mots de la Francophonie se propose de véhiculer un message lié à la langue française (la langue comme lien social) à travers les dix mots choisis par les différents partenaires francophones (la France, la Belgique, le Québec, la Suisse et l’Organisation Internationale de la Francophonie). Le cadre informel du concours contribue à accroître l'implication et la motivation des élèves dans l'apprentissage de cette langue.
Le projet, qui en est à sa 4e édition, justifie également sa mise en œuvre par l'intérêt accru des élèves et des enseignants de langue française à participer en grand nombre aux deux dernières éditions, qui ont attiré des participants de 3 județ (Mureș, Caraș-Severin, Dâmbovița) et de la capitale, Bucarest, ce qui démontre la nécessité évidente de sensibiliser le public cible, et non seulement, à la langue française, aux éléments essentiels de culture et de civilisation qu'elle apporte avec soi.
Notre concours s’adresse aux collégiens et aux lycéens et se veut une invitation au jeu, en mettant en place des formes différentes d'expression littéraire ou artistique, mais aussi une invitation à la confrontation directe avec les réalités du monde actuel, le deuxième volet du concours plaçant les élèves dans une situation problématique de la société contemporaine, celle de présenter l'actualité.
Le but du projet est celui de faire comprendre aux participants la diversité culturelle et linguistique de la Francophonie à travers sa langue.
Par ce concours, on se propose de favoriser l'acquisition et l'utilisation, par les élèves, dans les messages oraux ou écrits, des dix mots de la Francophonie. En 2023, les dix mots proposés ont été année-lumière, déjà-vu, lambiner, tic-tac, synchrone, plus-que-parfait, dare-dare, rythmer, avant-jour, hivernage que les élèves ont dû employer dans des histoires, des charades, des haïkus, mais aussi dans la présentation de l’actualité sous forme de journal télévisé On se propose également d’encourager la créativité des élèves et de favoriser la mise en place d'un lien étroit avec la langue française et le développement d'une approche inter- et co-disciplinaire qui privilégie la découverte culturelle et artistique par l'association des créations littéraires et plastiques, d’encourager l'utilisation des moyens et outils numériques dans l'activité en classe et de promouvoir les valeurs francophones.
On remercie l’Inspection d’Académie du Județ de Sibiu et madame l’Inspectrice d’Académie, professeur Laura Pitariu, pour le soutien accordé dans la réalisation de ce projet, les professeurs évaluateurs, mais surtout les élèves et leurs professeurs coordinateurs qui choisissent chaque année de promouvoir le français.
Un grand merci à tous!
Coordinateur du concours, Prof. Mateescu Mirela-Cristina
Collège National «Octavian Goga» de Sibiu
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
Le Ier PRIX
Ancuţa Bogdan Dumitru, Şerb Andreea Collège National «Octavian Goga» de Sibiu Prof. coordinateur: Mateescu Mirela-Cristina
Je suis le général M. Tayler et mon collègue est le lieutenant K. Ludovic à bord du Xk-287F. Nous sommes à une année-lumière de l'endroit où la dernière grande explosion de l'Univers a eu lieu. Une étoile relativement petite a explosé, détruisant plus de 95% de la galaxie de la Voie lactée.
Notre maison est à 958 années-lumière d'où nous sommes maintenant. Nous sommes interconnectés avec plus de 50 autres espèces dans l'Univers et avec des milliers de corps célestes. L’année-lumière est passée, le temps est relatif et pratiquement inexistant. Des morceaux de planètes peuvent être vus tout autour et tout semble bouger en syncrone à un certain rythme. Le capteur du vaisseau a détecté une ancienne planète qui est restée pratiquement intacte, alors nous y sommes allés. Tout ce qui était ici, sur cette planète, a disparu, c'est comme si tout avait rayonné, c'est plein de sable et de cendres. Les ressources du sol ne sont pas très touchées, ce qui est une belle chose, mais j'ai une condition étrange. Nous marchons et nous voyons les endroits où il y avait des montagnes et une espèce depuis longtemps éteinte. Le lieutenant m'a demandé si j'allais bien, et je lui ai dit que j'avais l'impression d'avoir un déjà-vu
L'instinct m'a envoyé à un endroit, cela ressemblait à une vallée dans laquelle coulait une rivière il y a longtemps. À contrecœur, je commence à creuser avec mes mains, au grand étonnement de mon collègue, et trouve un morceau de malachite malléable. J'essaie de voir si sa souplesse est la même à l'intérieur. Après cela ils y parviennent, ils trouvent à l'intérieur un étrange objet rectangulaire aux symboles
incompréhensibles, et à l'intérieur duquel une feuille de papier et une écriture que le capteur du vaisseau a pu traduire: "Voici maintenant la fin viendra, j'ai mis mes dernières pensées sur cette feuille que j'ai sous la main. Je suis un jeune homme qui n'a pas réussi à faire tout ce qu'il entreprenait, je voulais vraiment devenir père moi-même, mais ce n'est plus possible. Maintenant que je suis sur le point de mourir, je veux juste que mon âme rencontre celle de grand-mère, elle me manque tellement depuis qu'elle n'est plus avec nous, je vais mettre le mot dans la lanterne que j'ai reçue d'elle pour savoir qu'elle est toujours avec moi, et sur la lanterne je mettrai un morceau de malachite acheté pour les bijoux de mon ami. Au revoir!".
Je pleurais. Je me suis rendu compte du déjà-vu, c'était moi qui avais écrit la lettre il y a longtemps, j'en suis sûr, mais tout est inexplicable. Je suis une espèce complètement différente maintenant de ce que j'étais à cette époque-là. Je ne sais pas ce qu'est l'âme, mais maintenant je sais ce que je dois faire. Aussi vaste que soit l'Univers, je vais me lancer dans un voyage pour retrouver l'âme de ma grand-mère afin d'accomplir mon dernier souhait de l'au-delà.
Lieutenant, nous partons! Et ne demandez pas où! Nous avons une âme à retrouver, même si la mienne a été détruite avec cette planète! Grand-mère, je viens te chercher, attends-moi! Reste où tu es!
Le IIe PRIX – ex-aequo UN RÊVE À PARIS
Gherman Roxana
Lycée Théorique «Axente Sever » de Mediaș
Prof. coordinateur: Moț Monica
En l'an 2000, par une chaude soirée d'été, après la traditionnelle sortie entre amis après un match de football remporté par son équipe favorite, Alexandre part pour la gare routière avec son ami Savaș, remarquant sur la route qu'il a un vague sentiment de déjà-vu et estime qu'il faut descendre à la gare près du Musée d'Orsay. Il dit « au revoir » à son ami et regarda confusément la fenêtre de l'immeuble qui affichait la forme d'une horloge, 22:08. En regardant l'horloge, il sait qu'il doit aller à la tour Eiffel, il ne sait pas pourquoi, mais c'est ce qu'il ressent. Ne sachant pas ce que signifiait ce sentiment, Alexandre décide de le suivre. Sur son chemin, il rencontra des rues qu'il n'avait jamais parcourues auparavant mais qu'il connaissait déjà étrangement. Bien que ce soit le soir, il a vu beaucoup de
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
gens marcher, mais il ne s'est pas arrêté pour les analyser. Une fois au pied de la tour, il aperçoit parmi les gens pressés une jeune fille timide qui évitait les passants, les cheveux au vent et dans une très jolie robe rouge. Il a l'impression de la connaître mais il n'en était pas sûr et alors qu'il s'avance pour la saluer, il voit une lumière aveuglante et une horloge qui tourne bruyamment au loin. TIC-TAC! heure 22:08. Il regarda autour de lui, confus, il était devant le musée et pas une minute ne s'était écoulée depuis qu'il était descendu du bus. Il ne savait pas ce qui s'était passé et il a commencé à marcher, marchant toujours, il se retrouve à nouveau près de la tour Eiffel, regarde avec émerveillement et voit la fille qu'il a vue il y a quelque temps comme dans un rêve. Cette fois il court vers elle et la salue en la surprenant et l'effrayant en même temps, elle le salue aussi mais à son grand étonnement quand elle le voit toute sa peur disparaît et est remplacée par la joie, elle le prend dans ses bras et veut parler avec elle mais au loin le son de l'horloge se fait à nouveau entendre. À 22:08, il est de nouveau devant le musée, à peine descendu du bus. Alexandre est encore plus confus que la dernière fois, mais il se souvient du son de l'horloge et du souvenir de la jeune fille, il court vers la tour Eiffel plus vite que jamais. Arrivé au pied de la tour, il voit la fille qui l'intéressait tant, mais il ne court pas vers elle cette fois car il voit près d'elle une petite lanterne qui se cachait à l'intérieur d'une petite horloge, identique à celle du musée, le son de l'horloge commence à se faire entendre, et les langues de la petite horloge dans la lanterne se retournent. Au moment où il s'en rend compte, Alexandre jette une pierre dans le verre de la lanterne et le son s'arrête, tout redevient normal et il marche joyeusement vers la fille qu'il voulait tant rencontrer, la fille le prend dans ses bras et ils regardent tous les deux vers la tour, il est heureux qu'il la soulève du sol comme dans une danse harmonieuse et tombe amoureux sur place, à quel point la fille lui dit "Je savais que tu réussirais".
Alexandre ouvre les yeux et voit le plafond gris de sa chambre, voit le lever du soleil et entend une voix féminine excitée à côté de lui, sa belle petite amie aux yeux bleus le félicitant pour son résultat sans faute à l'examen d'entrée au concours de design horloger le plus difficile de Paris. Elle lui cria joyeusement "Je savais que tu réussirais". Heure 10:08.
Homorodean Karina
Lycée Théorique «Roth-Oberth» de Mediaș
Prof. coordinateur: Cîmpean Hermine
J’étais sur une plage vide avant le début de ma dernière année de lycée. J’avais l’habitude d’y aller seule à avant-jour et de lambiner en regardant les vagues de la mer qui se dissipaient frappant le rivage. À côté de moi, à cette vue de rêve étaient témoins des mouettes et quelques cormorans, qui volaient en synchrone avec les vagues de la mer. Le soleil se détachait dare-dare de la mer, comme une boule de feu. Je me sentais si proche de lui que j’avais le sentiment que j’allais bientôt le toucher. Cependant, même s’il semblait si proche, nous étions séparés par des milliers d’années-lumière.
En regardant au loin et en écoutant le chant des mouettes qui rythmait avec celui des vagues de la mer, je commençais à me perdre dans mes pensées, qui me transportaient dans un autre monde. Je pensais à l’avenir. La raison me disait: « tic-tac, le temps passe, qu’est-ce que tu vas faire de ta vie? ». Je me faisais des illusions sur ma destinée et des plans à long terme, car c’était ma dernière année de lycée. Dans mon imagination, cet avenir semblait plus-que-parfait, mais la réalité était différente. La pression du temps et les quelques jours d’été qui m’en restaient, étaient oppressants. Spirituellement, j’hibernais encore après de longues vacances. En contemplant cette œuvre d’art de la nature, ma pensée a volé des désirs aux souvenirs et aux êtres chers.
Enfin, le soleil brillait comme un roi sur la mer, à coup sûr le temps avait passé en un clin d’oeil. Dans le lointain, d’autres touristes apparaissaient et se dirigeaient vers les stands de souvenirs. Moi aussi, j’adorais les souvenirs, j’aimais les regarder et me rappeler ce que j’avais ressenti le jour où je les avais ramassés. C’est ainsi que j’ai pris l’habitude de collecter des coquillages, que je plaçais dans différents pots, en fonction de leurs couleurs et de leurs tailles. Au début, je voulais en faire des bijoux, mais ils étaient trop beaux et je me contentais de les regarder seulement. Ce souvenir bizarre et inattendu fut aussi emporté par les vagues.
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
Le silence envahissait de nouveau cet endroit où le temps ne valait rien, peu importait que ce soit le jour ou la nuit, car la mer était la même, la plage la même. Il y avait encore assez de temps pour de longues promenades et des câlins serrés, pour un nouveau livre ou un sourire sincère qui venait de l’âme.
Profondément engloutie par cet état, je ressentais un fort sentiment de déjà-vu. Peut-être que j’y étais déjà allée et que j’avais vécu les mêmes expériences auparavant, peut-être dans une autre vie.
Le IIIe PRIX – ex-aequo
Oprean Ana, Dobrilă Denisa
Collège National Pédagogique «Andrei Şaguna» de Sibiu
Prof. coordinateur: Secu Marinela
Maman, où sont mes chaussettes, crie Michel de sa chambre. Je ne les trouve nulle part!
Comment pourriez-vous trouver quelque chose dans ce désordre?
Bah, maman, ici il y a des voleurs de chaussettes! Chaque semaine, je perds au moins une paire...
Les chaussettes du jeune homme manquaient une par une, mais qui pourrait penser qu’il y avait des voleurs de chaussettes. L`avant-jour, le garçon a fait un plan et a placé une chaussette au milieu de la pièce, puis s’est caché derrière la porte et a attendu. Le temps passait, et tout ce que l’on entendait dans la maison était le tic-tac de l’horloge. Soudain, deux voix s’entendaient du rebord de la fenêtre.
Je les ai vues, Oliver! Nous pouvons ouvrir notre boulangerie. Notre rêve va enfin devenir réalité! Nous devons juste faire attention à ne pas réveiller le garçon.
Tu as raison. Mais ne t’inquiète pas, je suis sûr qu’il dort. J’attrape la chaussette par un bout et toi par l’autre, puis nous courons rapidement par la porte de l’ascenseur sous le lit, nous descendons au soussol et les emmenons directement à Gingerland.
Dit et fait. La chaussette avait été transportée avec succès près du pied en bois du lit, mais soudain un bruit fort se fit entendre derrière la porte.
Restez immobiles, crie Michel.
Ouvre la porte, Oliver, dare-dare!
Mais un moment et les deux avaient déjà été piégés sous un verre. Alors vous volez mes chaussettes!
Vous ne les utilisez plus, déclare Oliver! Vous portez les chaussettes une fois, ensuite vous les jetez sous le lit. Cette paire allait former une boulangerie magnifique.
Boulangerie? Comment mes chaussettes pourraient-elles être une boulangerie?
Ben, écoutez, à Gingerland, nous réutilisons tout ce que nous pouvons, c’est-à-dire ce que vous, les gens, jetez.
Gingerland? C’est quoi ça?
Vous allez apprendre si vous nous laissez sortir d’ici.
Le garçon laisse les deux souris, et elles commencent à raconter toute l’histoire de la ville Gingerland, qui était au sous-sol de sa maison et qui, bien sûr, n’existerait pas si le jeune garçon ne jetait pas autant de chaussettes.
Le garçon réfléchit un peu, puis donne la chaussette aux deux souris et dit:
Vous pouvez garder cette paire de chaussettes. Vous en avez besoin plus que moi. Et j’espère que votre entreprise de croissants fonctionnera. Qui aurait pensé que sous ma maison il y a une ville des souris.
Le IIIe PRIX – ex-aequo
Dan Sofia, Bozdoghină Vlad Lycée Théorique «Onisifor Ghibu» de Sibiu Prof. coordinateur: Caras Mihaela
Il était une fois un homme, un grand voyageur qui aimait laisser les traces de ses pas sur les sentiers du monde où il vivait. Il avait reçu ce mystérieux don, qui était sa propre vie avec beaucoup de reconnaissance et gratitude, mais il aimait vivre vite, se griser de la plénitude mondaine. Notre héros a parcouru des terres inconnues, a traversé des mers et des océans éloignés; il a admiré beaucoup de couchers de soleil et il s’est endormi sous des cieux qui lui ont offert soit la pluie, soit la lumière des étoiles. De nombreux bras l’ont bercé dans leur embrassade, des regards l’ont vu venir et partir.... et lui, il a partagé avec les autres êtres des instants
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
de bonheur ou de désespoir. Son âme était pleine de souvenirs et de couleurs, mais le tic-tac de son cœur trahissait la fatigue et la tristesse.
Arrivé à l’abri d’une petite maison déserte, il a rêvé…. Une voix éloignée lui disait:
L’harmonie et la paix que tu cherches sont ici; mais tu as oublié de rythmer tes pas à ta musique intérieure. C’est vrai, tu as connu tous les univers de tes semblables, mais tu es à plusieurs années-lumière de chez toi. N’oublie pas quelle est ta première maison! Reviens chez toi!
Qui es-tu? Ne pars pas! Reste encore un instant avec moi!
Mais je suis ici, avec toi. Je suis ton propre cœur! Réveille-toi!
Le voyageur s’est réveillé et a pensé longtemps à sa vie, à ses voyages, à son rêve. En paix avec lui-même, accompagné par la lumière douce de l’avant jour, il a entrepris un nouveau voyage, le seul important de sa vie, le voyage vers son propre cœur.
Chers voyageurs de tous les coins de l’univers, aimez vos rêves, poursuivez-les, mais n’oubliez jamais à visiter votre espace intérieur, car il contient un grain de l’éternité vers laquelle vous aspirez!
Le IIIe PRIX – ex-aequo
Sandor Melissa
Lycée Théorique «Gheorghe Lazăr» d’Avrig
Prof. coordinateur: Bodescu Simona
Il était une fois un village d'espoir abandonné au milieu de la forêt. Flavius habitait dans ce village. Un garçon courageux, fort, travailleur et aimé par la plupart des filles du village. Il vivait seul parce qu'il ne pouvait pas trouver son véritable amour.
Un jour, il prit sa hache et alla chercher du bois dans la forêt. Puis un champ de fleurs blanches attira son attention. Dans ce champ de fleurs, il y en avait une rouge. Une fleur à quatre pétales, belle et sans feuilles.
Flavius la casse, puis rentre chez lui avec l'idée de la mettre dans un vase
d'eau. Après avoir terminé son travail, le soleil dare se coucher et Flavius va se coucher.
Dans le rêve, une femme lui apparaît. Elle avait de longs cheveux roux, elle était vêtue d'une robe verte avec des fleurs et une couronne de branches sur la tête. Elle s'approcha lentement de Flavius avec un grand sourire aux lèvres. Il la regarda émerveillé, mais aussi fasciné par sa beauté.
Cher Flavius, es-tu celui qui a eu le courage et le désir de me sortir de la terre et de m’enlever vers le ciel?
Je suis désolé, mais je ne sais pas de quoi tu parles.
Tu vois, cette fleur spéciale dans ton vase, c'est moi. Cette fleur à quatre pétales, importante mais très rare. Tu vois, Flavius, maintenant que tu m'as trouvé, ton cœur bat pour moi, et chaque fois que tu me fais du mal, une pétale tombera, puis je mourrai.
Flavius ne voulait pas croire un mot de ce que lui avait dit la fille aux cheveux roux. Jusqu'à ce qu'il puisse la rencontrer tous les soirs, lui parler, danser avec elle et plus tard tomber amoureux d'elle. Pour lui, elle était plus que parfaite, elle était devenue unique et idéale.
Un jeudi, Mirela, la fille la plus laide du village, est venue chez Flavius avec une bouteille de vin frais. Elle essayait d'ensorceler Flavius parce qu'elle l'aimait. Après avoir bu toute la bouteille de vin, tous deux étourdis, Flavius et Mirela s'embrassent juste à côté du vase où se trouvait la fleur rouge. Plus tard dans la soirée, après le départ de Mirela, Flavius va se coucher, puis la fille rousse apparaît et lui demande:
Y avait-il une fille chez toi aujourd'hui?
Non, répond Flavius.
As-tu embrassé une fille aujourd'hui?
Non, Flavius lui répond une seconde fois. La fille ignore ses mensonges, mais le regarde avec inquiétude. Le lendemain, Flavius s'aperçoit que sa fleur n'a plus deux pétales. Ignorez cela et vaquez à vos occupations. Deux jours de plus s'étaient écoulés lorsque Flavius avait tort, et la fleur n'avait plus qu'un seul pétale. Puis la fille aux cheveux roux n'apparut pas dans les rêves de Flavius pendant un
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
mois. Inquiet, il a cessé de voir Mirela, mais il ne se souciait pas non plus de lui. Un jour, on frappa à la porte, quand il ouvrit, c'était la fille aux cheveux roux et elle dit:
Je t'ai dit qu'à chaque fois que tu mens, un pétale tombe. Flavius, tu en as un de plus. Flavius, ne me mens pas! As-tu jamais aimé?
Oui.
Lorsque Flavius a dit la vérité, la fleur s'est remplie de pétales et la fille a décidé de rester avec lui jusqu'à la vieillesse.
Fin.
Mention – ex-aequo
Târnoveanu Sonia
Lycée Théorique «Onisifor Ghibu» de Sibiu
Prof. coordinateur: Mihuleț Ioana
Tic-tac... bat le cœur du monde.
Il était une fois comme toutes les fois...il y avait donc une maison devant les bois, qui abritait une famille. Une mère, un père et un fils. La famille allait plutôt mal. Chaque avant-jour, un silence oppressant ou une dispute plus vive faisaient trembler les murs. C’était alors qu’une fleur se fanait et le courage quittait l’âme du garçon.
Un printemps, le père est parti travailler à l'étranger et a laissé derrière lui quelques promesses. Le fils de l'homme avait l'impression d’un déjà-vu. Il avait entendu maintes fois de ses copains la même histoire qu'il vivait lui aussi à ce moment-là. Sa mère, comme toutes les mères, travaillait dur dans l'espoir que son fils ait une vie meilleure. Ce fut aussi l'espoir de sa mère, et celui de la mère de sa mère. C'étaient des histoires écrites au plus-que-parfait et, apparemment, leur vie ne serait jamais parfaite. Elle était rythmée par leurs besoins, leurs inquiétudes, leurs défauts.
Toujours au printemps qui avait envoyé son père dans le monde, le fils prit l'habitude de lambiner dans les bois près de sa maison. Après l'hivernage, la nature s’animait de nouveau. Soudain, il vit quelque chose bouger derrière les buissons. Il fut choqué de découvrir qu'une femme avait pris son pied au piège d’un braconnier. Avec la vigueur juvénile
Concursul Județean «Le Français Sans Frontières»
de son âge, le garçon la libéra et la conduisit jusqu’au chemin forestier. Il ne lui demanda rien. Seul son cœur battait comme celui de la femme. Deux cœurs aux battements synchrones.
Au départ, la femme lui avait donné une poire. C'était une poire mûre, qui avait passé le test de l’hiver. Quand il a mordu dans le fruit, le garçon en a senti le goût doux-amer comme sa vie. La poire était magique. Ne croyez pas qu'il l'a mangée et qu’il a accompli tous ses souhaits; à la place, il a connu le sens de sa vie. Il n'est pas devenu riche, mais il a fait du bénévolat. Un repas chaud pour les réfugiés de guerre, des gens tirés des décombres, du sang donné pour une opération, ça le rendait heureux. Et il n'a jamais manqué de rien.
Son histoire a traversé l'univers, à des milliers d'années-lumière. C’est comme ça que le vide a pris un sens et, depuis lors, il a résonné avec l'humanité du fils de l'homme.
Antonoiu Eliza, Păucean Teodora Collège National Pédagogique «Andrei Șaguna» de Sibiu Prof. coordinateur: Secu Marinela
Je m'appelle Claire Bonnet, j'ai 20 ans et je suis en dernière année de stage à l'Institut national des sciences judiciaires en France. Après de nombreux cas résolus et du travail accompli, j'obtiens enfin le statut de détective principal en criminalistique. J'allais réaliser mon rêve désiré depuis que j'étais un petit enfant. J'ai tout abandonné pour ce travail, ma famille, mes relations, mes amis. Et enfin ce jour est arrivé. J'étais très excitée, j'ai réuni tout le monde dans la salle de réunion, sauf mon ami Alexandre, qui était introuvable, même si j'avais parlé avec lui l'avant - jour. Après quelques instants j'ai entendu les mots "Voici votre nouvelle carte d'identité Détective Bonnet", j'ai explosé de joie. Tout le monde m'a félicité et nous avons commencé à fêter le moment,
mais le bonheur n'a pas duré longtemps car un coup de téléphone inattendu allait tout changer.
C'était un appel de ma mère, j'ai décroché, personne ne parlait, on entendait seulement l'horloge tic-tac, puis un bruit fort et l'appel a pris fin. Je me suis rendu compte que quelque chose n'allait pas et je suis immédiatement parti vers la maison de mes parents avec quelques équipages. Quand je suis arrivée, la porte était ouverte, la maison saccagée et à côté du téléphone gisait le corps sans vie de ma mère. J'avais envie de pleurer, mais une prémonition m'a dit que le meurtrier pourrait être encore dans la maison. J'attrape le pistolet et commence à monter à l'étage. J'y retrouve Alexandre qui fouillait dans les papiers de mon ancienne chambre, cherchant selon lui des empreintes digitales ou autres traces qui nous permettront de retrouver l'auteur. J'ai pensé qu'il était étrange qu'il soit le premier à arriver là, même s'il n'était pas au poste lorsque j'ai reçu l'appel avec les nouvelles. Cependant, je me suis calmé et je l'ai serré dans mes bras pour me consoler. Mais quand je me suis approché de sa poitrine et que je l'ai senti, j'ai eu un déjà-vu. Il sentait exactement le parfum de ma mère, et il n'y avait qu'une seule façon de l'obtenir, s'il la touchait ou restait longtemps près d'elle. Et seul le criminel avait fait les deux. J'ai immédiatement sorti mon arme et j'ai menacé Alexandre à terre avec ses mains aux dos. Je ne m'attendais pas à ce que mon meilleur ami me fasse ça. Et pourtant pourquoi? Parce qu'il était jaloux. Si ce n'était pas pour moi, il allait être nommé le nouveau détective chef. Il pensait qu'à cause de ce traumatisme, je resterais un moment à la maison et qu'il pourrait prendre ma place. Un régime simple. Peut-être que si je n'étais pas venu sur la scène du crime, il se serait enfui, mais personne ne s'en tire quand le nouveau détective principal est là. J'ai arrêté Alexandre, et il m'a facilité la tâche en avouant tout son plan aux autorités. Comment il a frappé à la porte de ma mère pour lui apporter de bonnes nouvelles. Comment elle lui a servi les meilleurs gâteaux. Et comment il l'a poignardée sans pitié dans le dos quand elle s'est retournée et encore quand elle a essayé de m'appeler à l'aide. La seconde suivante, il était en prison, là où il méritait d'être.
Trois jours plus tard, j'ai également enterré ma mère. C'était une âme innocente qui est morte pour que sa fille réalise son rêve. Et aussi en deuil que j'étais, je savais qu'elle n'aurait pas voulu que je fasse une pause. Elle est morte pour que je puisse sauver les autres. Fin!
dix mots à tous les temps»
Lungu Andreea, Potcovel Mirela
Lycée Théorique «Gheorghe Lazăr» d’Avrig
Prof. coordinateur: Bodescu Simona
Il était une fois un garçon, Marian, il n'avait que 6 ans, mais il était très passionné par les astronautes, il regardait des dessins, il avait des photos sur les murs de sa chambre de ceux qu'il appelait des héros, à savoir des astronautes. Il rêvait qu'un jour il en rencontrerait une et partirait avec lui à la découverte des planètes dont on ne lui parlait qu'à l'école. Le rêve allait se réaliser grâce à sa mère, elle a préparé une surprise pour son fils, lui donnant l'opportunité de rencontrer un astronaute et d'explorer les planètes avec lui. Au début, Marian avait des émotions, mais son héros l'a encouragé jusqu'à ce qu'il monte dans le vaisseau spatial, à partir de ce moment toutes les émotions sont passées. Tout semblait être un rêve, le petit garçon a été impressionné parce qu'il voyait autour de lui, tout ressemblait exactement à son imagination, c’était un jour plus que parfait. Cette expérience a guidé Marian rythmer pour devenir astronaute et réaliser les rêves des autres enfants à l'avenir.
L'AMI IDÉAL
Dordea Daria, Petroșan Ana Collège National Pédagogique «Andrei Șaguna» de Sibiu
Prof. coordinateur: Secu Marinela
À qui ressemble l'ami idéal? L'ami idéal est la personne en qui vous faite le plus confiance, à qui vous dites tout problème et vous aide à surmonter toute difficulté. C`est la personne qui est à vos côtés contre vents et marées.
Un ami idéal devrait vous aider dans des situations problématiques, ne pas vous tourner le dos au pire ou, se moquer de vous avec d'autres personnes. Un tel ami est celui qui est en synchrone avec votre rythme de
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
vie, de pensée, la perception de certaines choses et les obstacles de votre vie.
L'ami idéal est cette personne qui vous aide à prendre des décisions lorsque vous êtes confus, qui reste à vos côtés même lorsque le temps presse, tic-tac, et dit que votre amitié doit finir. Un bon ami fait dare-dare n'importe quel sacrifice pour sauver votre amitié.
Mais, il est très difficile de trouver une telle personne à notre époque, car chacun ne poursuit que ses propres intérêts, il vous laisse seul lorsque vous traversez des moments difficiles. Beaucoup de gens restent avec d'autres personnes uniquement parce qu'ils ont quelque chose à gagner de cette «amitié». Nous devons faire attention à la manière dont nous choisissons nos amis et veiller à ce qu'ils ne profitent pas de nous. Il vaut mieux de n'avoir que deux bons amis, que vingt «amis» qui ne restent avec nous que par intérêt.
Ainsi, un ami idéal est celui que l'on considère comme un bon confiant, avec qui on se sent en sécurité et à qui on peut dire n'importe quoi sans réserve.
Gligorea Adina
Collège National Pédagogique «Andrei Șaguna» de Sibiu
Prof. coordinateur: Secu Marinela
Ici, sur ce côté de la planète Terre, il fait encore nuit. Tout semble immobile.
Quelques lumières artificielles rendent visibles leur présence sans déranger les choses environnantes. Tout semble se reposer, je ne peux pas dormir.
Je m'assieds devant la fenêtre et regarde à travers l'obscurité dense, essayant de trouver un peu de vie, mais rien. J`entends seulement l'horloge de ma chambre mesurant inlassablement l'heure dans une manière plus bruyante que jamais, mes pulsations cardiaques rythment avec le tic-tac de l`horloge, on est en synchrone.
Après quelques minutes de contemplation, en regardant profondément le ciel, j’observe quelques points lumineux pulsant de vie et
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brillance. L'un d'eux demande davantage mon attention. Et il l'a. Mais qu'est-ce que c’est? Je ne sais pas, mais je l'appellerai Ariel.
La lumière d'Ariel pénètre hardiment l'obscurité de la nuit comme si elle voulait me raconter l'histoire de sa vie. Je le suis tranquillement et m’imagine. Je me demande à quelle distance se trouve mon nouvel ami?
Il est si proche dans mon imagination, et pourtant si loin, que sa lumière a probablement mis des centaines voire des milliers d'annéeslumière pour m'atteindre. Quel voyage, mon ami! Dans quel monde intéressant vivons-nous! Comme l'Univers dont nous faisons partie est fascinant! Mon imagination ne peut englober l'immensité de l'Univers et à quel point il est plein de vie et d’inconnu.
Soudain, la lumière ludique d'Ariel commence à s'estomper. Ariel est toujours là, seule l'intensité de l'obscurité commence à faiblir. Ma petite partie de l'Univers semble se préparer à revenir à la vie... un nouveau lever de soleil se prépare. À plus, Ariel, j'espère te revoir bientôt!
Le Ier PRIX
ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ
Tutelea Maria
Lycée Technologique «Avram Iancu» de Sibiu
Prof. coordinateur: Craiu Alina
Samedi matin, l'horloge arrête finalement de faire tic-tac, comme une folle, me criant de sauter du lit. Quel bonheur, je peux dormir tranquille jusqu'à midi!
Soudain, Amélie, ma cousine, entre dans ma chambre et m’oblige à sortir de cet état d'hivernage, dans lequel je voulais plonger. Elle avait hâte de me montrer son dernier dessin. Je le regarde, toute étonnée. Une impression de déjà-vu me frappe. Mon esprit plonge au monde d'Alice au
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
Pays des merveilles. Mais, cette fois-ci, le personnage c’est moi-même. Semblant passer une année-lumière par la porte du temps, je me revois la fille de 7-8 ans, qui voulait avoir un pouvoir magique pour faire couler rapidement le temps. À l'époque, les adultes me semblaient manqués de soucis et trop libres. Je voulais grandir vite et avoir cette liberté imaginaire. Des sentiments insoupçonnés inondent mon âme. Je me rends compte que l’avant-jour, je luttais avec l'enfant de mon âme et à ce moment, deux horloges qui battent de manière synchrone, m’emportent implacables vers cette adolescente avec des milliers de problèmes, de pensées et d’angoisses, qui a même peur du monde des adultes. Et il me reste si peu jusqu'à ce que je sois adulte!
Le IIe PRIX – ex-aequo
UN MARSEILLAIS DE LA MER
Medeșan Ana Maria
Lycée Technologique «Nicolae Teclu» de Copșa Mică
Prof. coordinateur: Dragoe Alina
Dès l'avant-jour, dans le vieux port de Marseille, Pierre prépare son ambarcation pour aller sur la mer. C'est un jour de janvier, un jour où le froid invite les navires à l’hivernage, mais pour Pierre c'est quelque chose d'ordinaire, en fait, une occasion «plus-que-parfaite» pour sortir à la pêche. Il se sent en pleine forme, bien que cette année il va avoir plus de soixante-dix ans.
Après avoir minutieusement préparé sa vieille barque provençale, un vrai témoin des histoires maritimes, Pierre passe quelques moments à réfléchir en inhalant le mélange de fumée de sa pipe avec l'air frais marseillais. Les filets, ayant l'odeur des coquilles, crevettes, calamars, petites pieuvres et d'autres délicatesses, attendent avec impatience pour passer à l'action. Tant de distances parcourues sur la mer! Des distances que pour Pierre se mesurent en années-lumière. Tant de moments inoubliables, des nuits et des jours dediés à l'eau. Un ocean de souvenirs... Pierre n'est pas un amateur, il va
sur la mer pour son plaisir et connaît tous les trucs et les bons spots de cette activité millénaire.
Une fois arrivé au large, l'homme de la mer lance les filets et attend patiemment tout en murmurant le son de l'horloge tic-tac, tic-tac... Le marché aux poissons de Marseille et les recettes de bouillabaisse attendent encore aujourd'hui les marchandises fraîches apportées par les pêcheurs. Cette odeur marine est là depuis des siècles, imprégnée dans la peau et l'esprit des gens et rien ne l'effacera.
Au moment où les vagues sont en synchrone et heureuses d'atteindre leur proie, Pierre entend des cris de secours à l'horizon. Son cœur rythme aux sons du tambour, boum-boum-boum. Après quelques instants, il arrive à trouver son binocle pour chercher l'endroit. Cet amer déjà-vu lui rappelle de son fils qui s'est noyé il y a quarante ans dans l'eau bleue azur. Les cris mêlés aux bruits aigus des mouettes transpercent le cœur de Pierre, toujours en souffrance après tant de temps.
Distrait par ses pensées, le pêcheur a complètement oublié des filets qui sont maintenant tous chargés de nouvelles captures. Jettant un autre coup d'oeil au large et s'assurant que le péril est seulement dans sa tête, Pierre ramasse dare-dare les captures de ce jour hivernal. Il retourne au vieux port sans lambiner son ambarcation. Ses amis, les pêcheurs, sont toujours là, en l'attendant après un autre matin identique et pourtant si différent.
Le IIe PRIX – ex-aequo
Dinu Elena Alina
Collège Économique «Ion Ghica» de Târgoviște Prof. coordinateur: Davidoiu Georgiana
Ma première rencontre avec Paris a été plus que parfaite et à l’intensité maximale. Je ne savais pas comment se passeraient mes vacances, mais l'odeur et les couleurs des tulipes m’ont captivée d’une manière irrémédiable et m'ont donné envie de ne plus partir de là. De plus, la joie et les lumières qui entouraient la ville à perte de vue ont créé l’impression que j’allais traverser des années-lumière qui me propulsent directement à l’univers.
Chaque jour, j'arpentais les rues de Paris sans arrêt, sans me rendre compte que je perdais la notion du temps ou de la distance. Un jour, en regardant autour de moi, j'ai repéré ma vieille amie ... à qui je n'avais pas parlé depuis deux ans, et j'ai osé aller vers elle. Après une discussion assez
longue, nous avons prévu une rencontre, dans un restaurant bien connu, le jour de mon départ.
Je n'ai même pas dormi la nuit, je me suis réveillée avant-jour, je ne pensais qu'à la réunion à venir. Arrivée sur place, j'ai été surprise par la beauté du restaurant. Notre table se trouvait au deuxième étage, à l'extérieur où on se réjouissait d’une vue magnifique sur la Tour Eiffel. C’était quelque chose de spectaculaire! L'ambiance était entretenue par une musique rythmée, appréciée par tous, les serveurs faisant leur numéro d'entrée en synchrone, et sur le mur du fond, il y avait une immense horloge en bois avec une sculpture extraordinaire, qui avait un tic-tac particulièrement harmonieux. Ma copine m'y attendait déjà et elle était plus élégante que jamais. C'était un vrai plaisir cette rencontre! Nous avons raconté beaucoup de choses et nous ne pouvions point arrêter de rire. J'ai découvert à quel point il était agréable pour les visiteurs de séjourner dans une si belle région. Chaque soir, il devait y avoir des spectacles qui prenaient la forme des carnavals, chose qui me rendait triste... parce que je devais m’en aller. Cependant, j'étais heureuse d'apprendre que dans quelques mois ma copine allait me rendre visite.
Tout s’était déroulé dare-dare, comme dans un rêve! La rencontre a été spéciale, et tout ce que j'ai vu, y compris l'emplacement du restaurant avec toute sa décoration intérieure, a dépassé mes attentes! Je n'ai pas de mots pour décrire Paris... mais je peux dire que c'est un véritable conte de fées!
Le IIIe PRIX – ex-aequo
Grozav Cristina, Streza Bogdan
Lycée Technologique «Nicolae Teclu» de Copșa Mică
Prof. coordinateur: Dragoe Alina
Deux adolescents, Chrisitian et Ioana, se promenaient ennuyeux dans leur quartier, après la révision de la leçon des verbes au plus-que parfait. À la tombée de la nuit, les deux avaient proposé d'explorer la maison abandonnée qui appartenait autrefois à Richard. Cette maison était située à la sortie du quartier sur un chemin qui menait à une grande colline
dix mots à tous les temps»
entourée de grands arbres qui cachaient la maison. La maison de style victorien est célèbre pour sa légende, qui dit que son sous-sol abrite le laboratoire secret du fou Richard qui a mené des expériments jamais vus auparavant.
Ils sont entrés de force par la porte de derrière. L'intérieur était mystérieux, effrayant, plein d'araignées. Christian, courageux par nature, a commencé à inspecter les pièces à l'aide d'une lampe de poche pour scanner rapidement la maison, Ioana se tenant derrière Christian. Au bout d'un moment, ils ont réussi à trouver le sous-sol légendaire et la lourde porte en métal était ouverte, donc, quelle chance! Les adolescents sont entrés dare-dare dans le sous-sol froid, qui semblait plus sombre que le reste du bâtiment. Ils ont été surpris par ce qu'ils ont trouvé. Tout un laboratoire rempli de mécanismes, ustensiles, solutions. Mais parmi tout cela, quelque chose au milieu de la pièce semblait encore plus intéressant, c'était quelque chose qui éveillait leur curiosité. Un grand objet recouvert d'un drap se tenait au milieu de la pièce. Enlevant le drap ils ont trouvé une machine. C'était un téléporteur! Christian connaissait bien la légende, pour lui c'était un déjà-vu. Le téléporteur avait un centre de commande qui pouvait programmer l'heure et l'endroit où on voulait se téléporter. Avec une telle chance, ils pourraient réécrire l'histoire, réparer les erreurs du passé ou découvrir de nouveaux mondes. Ils ont commencé à appuyer sur des boutons en synchrone. Ils ont rythmé sur la pression en ouvrant la porte du téléporteur. Seul un tic-tac des horloges de la machine pouvait être entendu. Un bouton vert les téléportait à une année-lumière de cet endroit. Soudain, une étrange silhouette s'est matérialisée devant eux. Elle avait un corps allongé, décharné et blanc avec des mains osseuses et à la place de la tête elle avait un masque. Le personnage les a salués et d'une voix douce et mélodieuse leur a demandé:
Qui êtes-vous?
Les adolescents étaient choqués, sans voix. Sans lambiner, Christian appuie une fois sur le bouton vert et il voit par la fenêtre l'avantjour. Il prend la main de Ioana en exclamant:
Ce n'a été qu'un rêve!
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
À ce moment-là, une voix mystérieuse résonne dans la maison abandonnée:
La vie n'est qu'un rêve, rien n'existe en dehors de l'espace éternel et votre existence n'est qu'une pensée!
Le IIIe PRIX – ex-aequo
Lycée Technologique «Henri Coandă» de Sibiu
Prof. coordinateur: Jigău Irina
La sensation de l'air froid du matin remplit la pièce, s'y drapant comme s'il s'agissait d'une couverture de givre. Une douce brise jouant avec les rideaux, se balançant avec eux, dans une danse mystique qui lui est propre. Il y avait une tasse de café qui a déjà refroidi sur la table de chevet. «Combien de fois est-ce que j'oublie cette fenêtre ouverte? Ça continue d'arriver, ça devient assez frustrant à ce rythme. Je ne me souviens pas de l'avoir ouverte, pourtant c'est comme ça chaque matin…» marmonne-t-il, plus pour lui-même, peut-être que les murs étaient là pour l’écouter.
Des bruits des gribouillis remplissaient le sentiment de calme qui régnait dans la pièce, des écritures rapides, juste pour mettre ces idées sur le papier. Le train de la pensée est interrompu lorsque le stylo tombe et, ainsi, il se lève. Des bruits d'horloge tout simplement insupportables, chaque tic-tac étant trop lourd à gérer, qui lui monte à la tête, la répétition, non, c'est trop - pense-t-il. Passant un manteau sur ses épaules, d'une manière précipitée, fourrant le journal dans un sac de messager, rapidement, juste pour sortir d'ici. «Est-ce la tragédie d'un écrivain?»
Un nouvel endroit conviendrait, un nouvel endroit, de nouvelles idées, ça ne sert à rien de rester coincé. Il y a un rythme dans ses pas, une manière répétitive même. Juste une question de routine. «En marchant sur cette route tous les jours, il n'est pas nécessaire d'être surpris par les choses qui se répètent, les choses qui se reproduisent encore et encore. Une routine. C'est tout.»
«Salutations, écrivain!» une personne dans la rue le salue avec
enthousiasme en lui faisant signe. «Salutations!» il fait un signe de la main, mais... quelque chose ne va pas. Elle a porté cette même robe pendant un certain temps, beaucoup de choses semblent étrangement familières, comme si c'était une sorte de déjà-vu. Certes, il s'est déjà senti comme ça auparavant, un sentiment tellement... suffocant, qu'on ne peut pas simplement s'en débarrasser.
La petite cloche du café fait un petit bruit de «collage» lorsque j'entre. Rempli de monde, comme d'habitude, buvant son café, bavardant. Le parfum est agréable et frais, là, la table à laquelle l'écrivain est habituellement assis.
Le feuilletage des pages, ah, voilà où j'en étais. «Mais je me demande ce que j'ai écrit avant…?» se chuchote-t-il, un souffle calme et étouffé. En parcourant, page après page. Écritures à l'encre, et bien sûr, le jour, en haut, dans le coin droit. Mais c'est un peu étrange.
Jour après jour, là où la date est écrite, les chiffres se répètent. Et le contenu de chaque page est exactement le même. Chaque tourbillon, l'écriture élégante, le choix des mots, non, plus que ça, chaque mot était le même. Pourtant, je ne me souvenais pas d'une telle chose. Un frisson parcourant sa colonne vertébrale, des cheveux qui ressortaient, une sensation si ... inquiétante. Ses yeux s'écarquillèrent de réalisation, non de terreur. Mettre ses mains sur sa tête, tendre la main, presque pour trouver un peu d'équilibre, de santé mentale.
Chaque jour lui semblait insupportable, mais il n'arrivait pas à trouver la raison pour laquelle il en était ainsi. Des petites répétitions qui n'étaient qu'un simple agacement. Mais ne deviendriez-vous pas aussi fou? Si un jour, à une petite table de café, vous vous rendez compte que vous avez vécu la même journée encore et encore? Vivre dans un cycle, désespérer du temps.
L'INATTENDU SUR LA PISTE DE SKI
Covaci Ștefania, Chelariu Iustin
Lycée Technologique «Nicolae Teclu» de Copșa Mică
Prof. coordinateur: Dragoe Alina
Les vacances d'hiver sont arrivées. Justin et Nicole, deux frères jumeaux et grands amateurs de sports d'hiver, décident d'aller au ski pour profiter de la courte saison. Ils ont commencé toutes les préparations en détail, en réglant l'alarme sur leurs portables presque de l'avant-jour. Les équipements, les sacs à dos, les sandwichs et beaucoup d'enthousiasme
sont tout ce dont ils ont besoin.
Le son mélodieux de l'alarme fait attarder les deux frères, mais une fois levés du lit, ils s'habillent dare-dare et se mettent en route vers les montagnes. Même leur voiture roule plus heureuse que jamais. C'est la belle saison d'hivernage où le paysage avec les montagnes couvertes de neige et l'air frais attirent beaucoup de gens désireux de passer le temps dans un cadre mirifique, naturel. Justin et Nicole adorent la montagne. Quand ils étaient petits, leurs parents les ont enseignés à skier et aimer les montagnes. Ils connaissent très bien les pistes de ski et les trajets des alentours.
Justin et Nicole arrivent au coeur de la station et même leur joie est en syncrone. Une fois equipés, les deux jumeaux s'aventurent à leur plaisir. Ils ont choisi la plus longue piste de la station qui traverse plusieurs kilomètres par la forêt. Les skis glissent en rythmant avec leurs cris de joie et rires.
Pendant une petite pause, Nicole entend quelques bruits bizarres venant de la forêt. Elle dit à son frère:
Justin, je crois que des cerfs ou même des ours cherchent de la nourriture. Ne lambinons plus! Allons-y les surprendre dans une photo!
Quoique leurs coeurs fassent tic-tac, comme l'horloge d'une bombe, Justin et Nicole avancent en suivant l'écho des sons. Après quelques mètres, les sons s'articulent dans des cris de secours. Alors, Justin se rend compte du péril:
Oh là là! C'est quelqu'un qui a besoin de l'aide... Vite-vite, Nicole! Par là!
En s'approchant de l'intensité des appels au secours, les deux découvrent un petit skieur gêlé et tout couvert de neige. Les yeux de l'enfant leur donnent la sensation de déjà-vu. Il semble connu à Nicole. Elle essaie de communiquer avec lui, mais le petit n'a pas le pouvoir de rien quelque chose. Ils lui donnent les premiers soins, en s'assurant que les signes vitaux sont normaux, mais ils doivent prendre une décison tout de suite. Pas de signal. Pas de chance pour demander de l'aide par téléphone. Justin sait un raccourci par la forêt. Ils doivent transporter l'enfant à la base de la piste et ensuite annoncer les autorités.
dix mots à tous les temps»
Finalement, le petit skieur a reçu tous les soins nécessaires et ses parents ont été trouvés. Le courage de Justin et Nicole a sauvé une vie, leur bonté en se mesurant en années-lumière.
Avram Patrick, Pavăl David
Lycée Technologique «Independența» de Sibiu
Prof. coordinateur: Rodean Diana
Armand avait voulu depuis toujours visiter Paris, en particulier la Tour Eiffel. Un jour, pendant les vacances d’été, il a pris la décision d’acheter un billet d’avion pour Paris et un billet pour un bus touristique qui arrêtait pour une pause à la Tour Eiffel. C’est là que l’aventure a commencé, un homme seul en France et qui ne comprenait pas le français.
Le grand jour est venu, Armand est monté dans l’avion extrêmement ravi parce qu’il savait qu’un merveilleux voyage à Paris l’attendait. Arrivé là-bas, il est allé dare-dare prendre une chambre à l’hôtel, puis il s’est préparé à dormir, car le lendemain il allait faire une visite guidée en bus. Aussitôt dit, aussitôt fait, Armand s’est endormi, aucun tremblement de terre ne pouvait le réveiller.
Le lendemain, il s’est réveillé à l’avant-jour, reposé et de bonne humeur. Et plus tard, à l’heure établie, il est parti visiter Paris. Le bus s’est mis en route et tout allait bien.
Chers touristes, nous sommes arrivés à la Tour Eiffel, la pause sera de 40 minutes, merci d’être à l’heure!
Armand avait essayé de l’être, mais il a été tellement ravi et émerveillé par la tour Eiffel qu’il a perdu la notion du temps et quand il est descendu de la tour, surprise, aucun bus touristique dans la rue!
Oh non, que s’est-il passé?
Où est le bus? Quelle heure est-il? Après avoir regardé l’heure, il s’est rendu compte qu’il n’y était pas resté 40 minutes, mais… tic-tac, tic-tac… une heure et 40 minutes!
Après quelques moments, voilà une carte apportée par le vent directement devant les yeux d’Armand, et alors il s’est rendu compte que ce n’était pas si grave que ça, il trouvera tout seul son hôtel. Après tout, il
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
n’avait pas une année-lumière à parcourir!
Mais attends, j’ai un déjà-vu avec cette carte! Non, je l’ai vue en réalité, cette carte, je m’en souviens maintenant, le prochain arrêt du bus est au Louvre! À l’aide de la carte, Armand a réussi à atteindre le Louvre, mais le bus n’y était pas. Dans son français très pauvre, il a demandé à des passants s’ils avaient vu le bus, mais personne n’en savait rien. Et puis, Armand a vu derrière lui un groupe de touristes et, tout de suite, le bus aussi! Il a rejoint le groupe pour la visite du Louvre, mais cette fois-ci, il ne s’est pas éloigné du guide, pour éviter d’autres aventures.
Grancea David École de Biertan
Prof. coordinateur: Stuchirean Valeria Ramona
Dans un petit village, dans la tour d’une église de pierre, une vieille horloge avait fait son lit. Depuis des années-lumière, c’était elle qui gardait la vie quotidienne des gens du village. À l’avant-jour, quand les rayons du soleil commençaient à émerger à l’horizon éclairant lentement les rues pavées, le tic-tac régulier de l'horloge pouvait être entendu, rythmant le silence.
Tout à coup, quelque chose de différent se produisit ce jour-là. L’horloge commença à émettre un bruit étrange et discordant. Au lieu de son rythme habituel, chaque son était accompagné d’un grincement désagréable.
Les gens du village commencèrent à se réveiller et sortirent de chez eux pour enquêter sur le bruit. Ils étaient anxieux, se demandant si l’horloge allait cesser de fonctionner, «qu’est-ce qu’ils vont faire?». Ils dépendaient de l’horloge pour rythmer leur vie quotidienne.
Heureusement, dans le village, vivait un jeune horloger nommé Jean. Il était déterminé à réparer l’horloge même s’il devait travailler toute
la nuit. Il était passionné par les horloges depuis qu’il était enfant et avait appris les techniques pour les réparer de son grand-père, l’horloger du roi. Sa réputation était en danger. Il ouvrit le boîtier de l’horloge et examina l’intérieur. Après quelques heures il avait identifié le problème. Une des roues dentées avait besoin d’être réparée. Il passa toute la nuit à travailler sur l’horloge, réparant les rouages et les engrenages.
Tôt le matin, l’horloge recommença à fonctionner correctement. Les habitants du village furent rassurés en entendant à nouveau les tic-tacs réguliers, rythmant leur vie quotidienne. Ils remercièrent Jean pour son travail et son dévouement. Depuis ce jour-là, Jean est devenu l’horloger de la région, s’assurant que toutes les horloges fonctionnent correctement. Jean est devenu célèbre comme son grand-père.
Les gens du village ont appris à apprécier l’horloge, relisant que son rythme régulier était un symbole important de leur vie. Et chaque fois que l’aube se lève, l’horloge commence à sonner marquant un nouveau jour pour tous les habitants de la ville.
Le Ier PRIX – ex-aequo
Bucur Laura, Munteanu Luiza École «Ioan Slavici» de Sibiu
Prof. coordinateur: Budian Alexandra
Dans un village pas loin des montagnes vivait une petite famille. Cette famille avait trois enfants, deux filles et un garçon. Les enfants n’avaient pas de passions communes, ils aimaient faire des choses différentes, par exemple la fille aînée aimait danser, le plus jeune fils aimait jouer à différents jeux avec le ballon, mais la deuxième fille aimait s’asseoir au bord d’un lac face à une grande montagne entourée de forêt et écrire dans son journal.
Un jour, la fille est allée dare-dare au lac et a commencé à écrire sur ce qu’elle a vu et a observé autour d’elle:
«Cher journal, c’est la fin de l’hiver, c’est la fin de l’hivernage... que l’avant-jour de demain apporte le parfum du printemps… Je suis excitée et impatiente parce qu’aujourd’hui j’ai senti la brise du vent me toucher avec un air calme et confortable et dans le ciel de nombreux oiseaux, de nombreuses espèces comme les cigognes, les pigeons et les
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
merles dansaient joyeusement. Beaucoup d’arbres ont commencé à bourgeonner et des fleurs telles que des tulipes, des jacinthes, des perceneige, des nénuphars et d’autres prennent vie.»
La mère de la fille l’a appelée pour qu’elle rentre à la maison et la fille a couru vers sa mère et elles y sont rentrées ensemble. En entrant dans sa chambre, elle a senti que l’histoire qu’elle voulait mettre dans le journal un peu plus tôt était inachevée. Alors elle a grimpé sur le lit qui était près de la fenêtre, a posé son journal sur le rebord de la fenêtre et a commencé à écrire de nouveau.
«Cher journal, l’histoire que j’ai commencée... je sentais qu’elle était inachevée...je voulais que tu me dises quelque chose....par exemple aujourd’hui quand je me suis réveillé j’ai regardé l’horloge qui sonna comme ça: tic-tac et tout d’un coup cela me faisait penser que le printemps était en train d’arriver. J’ai en fait de bonnes raisons d’être heureuse parce qu’en mars il y a aussi beaucoup de jours fériés: le 1er mars est la fête des mères qui est l’une de mes fêtes préférées et qui a une connotation spéciale pour moi. Maintenant, je suis soulagée d’avoir fini tout ce que je voulais te dire pour le moment, mais je te reverrai demain» dit la petite fille en fermant son journal et, en prenant son ours en peluche, elle s’est endormie, mais fut attirée par le clair de lune qui touchait son visage. Elle se leva et regarda pendant quelques minutes la lune qui se reflétait dans le lac bleu vif. Après quelques instants elle s’est allongée sur l’oreiller et s’est profondément endormie.
Dragoe Andra, Secu Alexandru École «Octavian Goga» de Rășinari
Prof. coordinateur: Stoia Mihaela
Tic-tac, tic-tac! L'horloge qui se trouve sur le mur indique qu'il nous reste exactement 40 minutes pour nous sauver. C'est super! Comment me suis-je retrouvé dans cette situation? Eh bien, laissez-moi commencer par le début!
Salut! Je m'appelle Louis! Toute cette folie a commencé depuis 10 heures quand moi et mes amis Mia et Nicolas avons décidé de nous faufiler ici, dans cette salle d'évasion. Il n’y a pas un mauvais plan pour s'amuser, mais j'ai négligé un détail: dans exactement 40 minutes cet endroit sera démoli. Enfin, le fait c’est que nous sommes coincés, et si nous ne pouvons pas sortir d'ici à l'avant-jour, nous n'y sortirons jamais.
Est-ce que vous avez trouvé quelque chose? demande Mia. Non, rien! je lui dis, et Nicolas mime ma réponse.
Qu'est-ce que nous faisons? demande Mia encore une fois. Nous avons 35 minutes pour sortir d'ici, sinon...
Voilà, je crois que j'ai trouvé quelque chose! dit Nicolas.
Je regarde mon ami et je remarque qu'il tient une feuille dans sa main. Mia lit à voix haute "Parfois, ça va à des années-lumière et parfois ça s'arrête."
Où as tu trouvé ça? je demande.
Dans le trou de la serrure! Nicolas me répond. Mais qu'est-ce que ça veut dire?
Nous nous asseyons et nous analysons un moment, puis Mia explose.
Le temps!
Nous prenons l'horloge et nous remarquons qu'une image est collée sur le dos. Nous la prenons et nous l’analysons - il y a un ours en période d’hivernage.
Qu'est-ce que cela signifie?
Je ne sais pas, mais il faut sortir d'ici dare-dare!
Voilà cette statue! Et je leur montre une statue dans un coin, avec un ours!
Nous essayons de la déplacer, mais elle est très lourde. Nous en attrapons tous une extrémité et nous bougeons en synchrone. Nous trouvons une clé avec laquelle nous ouvrons la porte et nous sortons. Nous sommes sauvés.
Le IIe PRIX – ex-aequo
LA MERVEILLE DE NOËL
Stanciu Armina, Opreapopa Raluca
Lycée Théorique «Constantin Noica» de Sibiu Prof. coordinateur: Beza Minodora
Il était une fois un garçon qui s’appelait Noël. Il vivait à Cameroun avec sa famille. Il avait un rêve, comme tous les enfants de cette planète: avoir de la neige à Cameroun pour la fête de Noël.
Aujourd’hui c’est la veille de Noël et le petit garçon décore le
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
sapin. Dans son lit, il pense aux enfants de tous les pays. Noël imagine qu’il y a un marché de Noël avec des étals avec toutes sortes de choses et beaucoup de gens heureux avec leurs proches. Noël se rend compte qu’il est en Roumanie, dans la ville de Sibiu. Soudain, une belle fille apparaît devant lui. Elle a une longue robe blanche et bleue et des joues rouges à cause du froid.
Salut, Noël! Je m’appelle La Fée des Neiges. J’ai une demande pour toi. En échange, je t’accomplis un voeu.
Bonjour, belle fée. Je voudrais avoir de la neige à Cameroun pour une année-lumière!
Ce n’est pas facile pour toi. Tu dois aider Père Noël à distribuer les cadeaux aux enfants. Mais tu n’as que douze heures. Le temps passe vite, Noël....tic-tac, tictac.
La fille disparaît. Tout d’un coup, Noël voit un traîneau avec des rennes. Brusquement, un bruit vient du toit d'une maison. C’est Père Noël!!!...
Ils distribuent ensemble les cadeaux en Roumanie, ils se dirigent vers la France, leur prochaine destination. Flottant parmi les nuages gris, Père Noël rencontre son pire ennemi, Grinch.
Enchanté de te revoir, Père Noël! dit Grinch. Si tu as l'impression de gâcher ce Noël, aussi, tu te trompes certainement! dit Père Noël. Grinch prend le sac du vieil homme, puis le sac tombe en France.
Père Noël ramène le traîneau. Ils atterrissent en France et fouillent dans de nombreux endroits: Bordeaux, Lyon, Rennes, sur la Côte d’Azur, mais quand ils arrivent à Paris, Noël voit comme le sac avance seul. Père Noël est loin derrière lui. C'est un hologramme! Noël voit le sac sur la Tour Eiffel. Père Noël prend le sac à l'aide des pouvoirs magiques qu'il a dans ses gants.
Père Noël peut tout faire, mon enfant! Distribuons maintenant le reste des cadeaux!
Ils distribuent les cadeaux dans le monde entier. En Suisse, au Tchad et au Mali…
C’était vraiment amusant! Une expérience merveilleuse!
Tu dois rentrer chez toi maintenant. Mais avant, j'ai un cadeau
pour toi.
L'enfant ouvre le cadeau et se réveille dans son lit.
Le IIIe PRIX – ex-aequo
Stevanin Angela, Coroiu Maria École deLoamneș Prof. coordinateur: Piț Vera
Clara est une jeune fille de dix-huit ans qui a toujours aimé visiter des villes spéciales. Cette fois, elle voulait visiter la ville de Londres en Angleterre. Alors qu'elle achetait son billet en ligne, elle a reçu un appel de sa meilleure amie. Distraite, elle a acheté un billet aller-retour pour Paris, ayant un séjour de 2 semaines. Quand elle est arrivée à l'aéroport, elle a vu qu'il n'y avait pas de vol pour Londres au moment où elle devait décoller, mais elle a quand même dit que c'était peut-être une erreur et elle est montée dans l'avion. Le vol était très calme, mais pendant le vol, à un moment donné, il lui a semblé que tout fait tic-tac. Quand elle a atterri et est entrée dans l'aéroport, elle a entendu beaucoup de gens parler français, et comme Clara ne connaissait pas du tout le français, elle n'a rien compris. En quittant l'aéroport, elle a vu la tour Eiffel au loin et s'est rendu compte qu'une erreur s'était produite. Au début, elle s’est paniquée, mais ensuite elle a repris courage et a décidée de continuer cette aventure. Clara étant seule à Paris ne savait pas trop quoi faire mais est partie à la recherche d'un logement. Il arriva devant un hôtel plutôt sympa, entra et demanda s'il leur restait des chambres. Elle a eu de la chance. Il en restait une, alors Clara paya la chambre pour 2 semaines. Au cours de ces 2 semaines, Clara a visité tout Paris, s'est amusée et le plus important est qu'elle est rentrée chez elle avec une expérience inoubliable. Tout a été plus- que -parfait!
Viștean Miruna
École «Radu Selejan» de Sibiu
Prof. coordinateur: Coman Aura
Moi et mon amie, Ioana, nous nous promenions dans une forêt près de Cârţişoara. Tout en marchant, j’avais vu une cascade et je m’y étais arrêtée. J’ai remarqué qu’un cristal était tombé à côté, et j’ai observé que derrière il y avait une grotte pleine de cristaux et de pierres précieuses qui scintillaient. J’ai appelé Ioana pour voir elle-aussi tout cela. À l’entrée nous avons été accueillies par un renard qui nous avait expliqué qu’est-ce qu’il y avait réellement dans cette grotte. Tout était un jeu, avec une limite de temps d’une heure. Au cas où on le gagnerait, on avait la chance de s’en aller, sinon, on y restait bloquées pour toujours. Il fallait juste collecter cinq pierres précieuses. Avant de commencer le jeu, le renard nous a donné une carte avec des indices.
La première pierre était cachée tout près de cristaux, ce n’était pas facile de la trouver, mais on avait réussi. La deuxième nous a fait descendre 150 marches pour l’avoir. On a continué notre jeu dans un verger où se trouvait la troisième.
Le temps passait vite: tic-tac! Pour la suivante nous avons dû traverser un pont, on a nagé dans le lac pour la prendre. Pour la dernière on devait faire un puzzle de cristaux et après avoir mis morceau par morceau, in n’en rester qu’un. On croyait avoir fini une fois le cristal découvert, mais il fallait le casser et utiliser seulement une moitié pour résoudre le puzzle.
Victoire! Le renard avec plusieurs animaux nous attendaient à la sortie de la grotte. Nous les avions sauvés de la malédiction. Pour nous remercier ils ont fait une danse en synchrone.
On n’oubliera jamais cette merveilleuse expérience et la forêt est devenue notre endroit préféré.
Nectarie Dalidis, Borcea Darius École «Radu Selejan» de Sibiu
Prof. coordinateur: Bâja Maria Rozalia
Je ne peux pas oublier la nuit! Je vais vous raconter! J’ai eu un rêve magique!
Je suis en hâte, je regarde ma montre avec émotion, je transpire et j’ai la sensation de lambiner. Je suis en retard. Il est déjà 19 heures pile et il faut arriver au spectacle de cirque dans une demi-heure
J’entends dans ma tête, tictac, tic-tac et je panique.
Nous sommes tous ensemble, toute ma famille et moi, parce que nous adorons le cirque! On arrive a temps et on occupe les places! Le rideau se levé et les troupes commencent!
Les éléphants sont les premiers et ils présentent un numéro de spectacle fantastique, ils passent par un cercle énorme, en flammes et ils changent de couleur, ils sont maintenant bleu-fonce.
Les serpents entrent en scène dans une énorme cage métallique. Ils sont dangereux et ils font peur. Ils dansent sur une mélodie instrumentale exotique.
Les singes, mes préférés, font leur apparition. Incroyable! Ils présentent un chant synchrone qui imite les sons des hommes, je ne comprends rien, mais j’ai la sensation d’un déjà-vu. Nous sommes amis.
Je veux leur dire mon nom, mais … Mon portable sonne et je me réveille brusquement, désorienté. Quel dommage! Il faut aller à l’école!
Pascu Andra
École Nr. 18 de Sibiu
Prof. coordinateur: Monda Diana
Ema était une petite fille qui vivait avec sa famille. Elle avait un ours en peluche qu’elle emportait partout. Cet ours en peluche avait un bouton qui le faisait chanter des berceuses.
A l'avant-jour, quand elle se réveilla et voulut jouer avec l’ours en peluche, elle remarqua qu’il était déchiré et demanda à sa mère de le recoudre. Elle l’a cousu avec un fil d’or spécial et sans s’en rendre compte, l’ours en peluche a acquis des pouvoirs magiques.
Quand Ema a étreint l’ours en peluche, il a commencé à lui parler comme un être humain. Une chose étrange était que l’ours ne parlait qu’à elle. Le petit ours a dit à la fille qu’il pouvait parler grâce au fil d’or.
Quand l’ours a commencé à chanter des berceuses, ceux qui l’ont entendu se sont endormis instantanément, rappelant tous leurs souvenirs à la fois.
Deux de ses amis voulaient créer une chanson à passer à la radio sans eux deux pour savoir que l’ours endort les gens quand il chante, ils ont enregistré cette musique. Quelques heures seulement après l’enregistrement de la chanson à la radio, la plupart des villageois se sont endormis en synchrone.
Ema et sa sœur ont réalisé que la seule solution pour sauver le village était pour enlever l’ours en peluche. Elle était d’accord avec Ema et la laissa retirer le fil d’or magique, même si cela signifiait qu’il perdrait sa voix.
Une fois la ficelle retirée, tous les villageois se sont réveillés et l’ours est devenu une peluche ordinaire.
Duca Melisa, Peleș Ioana École «Octavian Goga» de Rășinari Prof. coordinateur: Stoia Mihaela
Le jour le plus attendu cet été est arrivé. Le jour où le beau camp «L’astronaute français» ouvre ses portes au grand public, en célébrant la première édition dédiée aux élèves de 13 à 16 ans. C’est aussi la première fois que moi et ma sœur aînée voyagerons seules en train. En attendant le train, j’ai remarqué que le quai était dans un état déplorable avec des dizaines de trains abandonnés, et que le nôtre était en retard de 41 minutes. Un frisson a traversé tout notre corps, et l’horloge faisant tic-tac nous stressions. Finalement le train est arrivé, et dans notre compartiment il y avait déjà un vieux monsieur. Nous nous sommes assis avec timidité et une conversation étrange a commencé. Quand le train est parti et que la conversation est devenue encore plus étrange, un déjà-vu m’a fait réaliser que j’ai perdu le train mais qu’il n’y avait plus rien à faire. Quand mes pensées ont été claires, le vieil homme nous a dit qu’il y a 50 années-lumière entre la Terre et Saturne...
Le train est entré dans un tunnel sombre où il a pris une vitesse colossale. Effrayé, le vieil est allé à la salle de bain et n’est jamais revenu. Au bout du tunnel se trouvait un vortex qui nous a avalé et nous a téléporté aux anneaux de Saturne. Il y avait un guide extraterrestre qui nous attendait, en nous donnant la sensation qu’on se connaît depuis toujours. Il nous a présenté le début du monde et sa fin tragique, en s’aidant d’un hologramme. Après la présentation, il nous a dit de ne pas croire que nous sommes les seules créatures vivantes dans l’univers, mais qu’il y a aussi d’autres planètes dans lesquelles la vie est en synchrone avec la nôtre.
L’extraterrestre coquette a voyagé de retour avec nous, dans notre compartiment et, par un mouvement, il s’est démasqué et nous avons réalisé qu’il était le vieil homme qui a disparu au début.
À la même vitesse, nous sommes retournés à la gare. Nous avons réalisé que le temps passe dare-dare dans l’espace, donc, ici, sur la Terre,
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
nos parents étaient déjà vieux et désespérés à nous trouver. Ayant une telle peur, je me suis réveillé de ce rêve troublant, en pensant au jour où je rencontrerai un autre univers.
Crețu Rikarda, Saviluc Maria Lycée Théorique «Constantin Noica» de Sibiu Prof. coordinateur: Beza Minodora
Le premier voyage ensemble arrive. On va au Musée Astra, une attraction touristique de Sibiu. Nous sommes à la gare routière, avec notre professeur principale. Arrivés au musée en bus, nous rencontrons le professeur d'histoire qui nous montre le plan du musée. Le Zoo est également un lieu plein de verdure. On a trente minutes pour découvrir seuls de belles parties du musée.
Moi, Armina, Rikarda et Raluca, nous allons voir les moutons et l'âne sur la colline. Ils déjeunent et lambinent goulûment. Rikarda et moi, nous décidons de gravir la colline pour prendre des photos du paysage. Quand nous sommes de retour, Raluca et Armina sont disparues. Rikarda dit en riant:
Et si elles sont mangées par l'âne? Ha-ha-ha!!!
On rigole et on se dirige vers le groupe en espérant trouver les filles. Nous commençons à nous inquiéter car les filles ne sont pas là. Rikarda appelle Armina, mais sans succès car il n'y a pas de signal.
L’enseignante compte les élèves en s'assurant que nous sommes tous là. Il manque 2 élèves.
Je crois qu'elles sont aux toilettes, je vais leur envoyer un message, dit Rikarda en bégayant.
Le professeur d’histoire nous montre une place spéciale pour pique-niquer. De plus en plus inquiètes à cause des filles introuvables, nous entendons le grognement d'une bête. On s'éloigne du groupe, emportées par le bêlement de l'animal. Nous sommes effrayées, mais curieuses aussi. Voici Armina qui cherche anxieusement un coup de main. Nous courons
dare-dare à côté d'une maison bleue et rattrapons Armina qui sursaute. Elle nous traîne le plus vite possible jusqu’à l'endroit où Raluca est.
Vous avez beaucoup à nous expliquer! dit Rikarda.
Laisse tomber maintenant! dis-je. Je vais chercher de l’aide.
Monsieur, Madame, Armina et Raluca ont besoin d'aide! Il y a un ourson blessé.
Un ourson?! un collègue interrompt la discussion.
Où est l'ours? demande le professeur.
Derrière la ferme minière de Corna, je l'informe.
Avant son départ, le professeur me conseille de rester ici avec mes collègues jusqu'à son retour. Trente minutes plus tard, je vois les filles courir vers la classe.
Et pourtant, quelle est l'histoire de cet ourson? interroge-je mes copines.
Eh bien, dirigée vers les toilettes, Raluca a entendu un cri d'animal, dit Armina, respirant très fort. Il n'y a pas de signal ici pour vous appeler…
Entre temps, le gérant arrive et nous dit:
Vous n'avez rien à craindre. C’est juste un ourson glissé sur une petite pierre. Ne vous inquiétez pas, ce n'est rien de grave.
Nous montons dans le bus, heureux que l'ours va bien. Quel beau voyage!
Prix spécial – ex-aequo
Mălinoiu Denisa, Bouroșu Andreea École de Loamneș
Prof. coordinateur: Piț Vera
Un jour, un enfant nommé Max a commencé à chercher un remède pour sa mère qui vivait dare-dare. Il etait un homme retiré du monde, mais qui pouvait sauver sa mère. Le garçon veut le convaincre de l’aider. ”Je suis un enfant qui ne veut pas d’argent, qui ne veut pas de chocolat, juste de l’aide pour sa mère, s’il vous plait, dit le garçon très lambiner pour se faire comprendre.Voyant l’espoir que l’enfant avait, le sorcier décide de l’aider. „Je suis vieux, mais je connais un autre ami sorcier qui peut t’aider. Il vit dans les montagnes et est très isolé”. Ils étaient au portail après avant-jour. Le portail était un miroir, mais le sorcier a dit que seul celui qui le voulait vraiment réussirait. Le jeune homme n’y a même pas
pensé et est allé de l’autre côté. Ils sont arrivees à la lisière d’une foret. C’était très effrayant: des cris, des branches qui se cassaient et tombaient, et vous n’aviez pas le droit de prendre quoi que ce soit a partir de là, car la foret enfermait ceux qui osaient le faire. Beaucoup de fruits juteaux étaient la, et n’importe qui pouvait tomber dans le piège et gouter quelque chose, comme Adam et Eva souffraiement, mais Max avait autre chose en tete,sauver sa mère. Le vieil homme était derrière lui et par erreur il a touché l’arbre et est reste la, meme s’il povait sortir, a saute en arrière après le vieil homme qui le conduisant son secours car il lui devait. Voyant sa gentilesse la reine de la nature est venue l’enfant, l’a touché a la tete puis s’est reveillée dans son lit a la maison et sa mère était dans la cusine,chantant et faisant des crepes pour l’enfant, elle n’etait plus malade. C ʼétait ce un deja-vu? Le tic-tac de l’horloge endormit l’enfant. Dans le rêve, le vieux sorcier a dit qu’il était maintenant dans une autre galaxie, et qu’il y resterait un moment.
Le garçon accepte et devient le petit sorcier. Il devait maintenant se rendre au laboratoire du sorcier. Après quelques jours, un étudiant de l’école des sorcières a frappé à la porte. Il a dit qu’un livre spécial a été pris par un chien et ensuite il a été récupéré, mais tous les mots étaient mélangés. Tous les sorts ne pouvaient pratiquement plus être lancés. Le jeune homme magique a essayé de les placer, mais par erreur, il a placé quelques mots dans cet ordre: „Épeler, épeler pour que dans tout rêve nous soyons à des années-lumière d’ici”. Les étudiants de l’école des sorcières nommé Thea et Max sont arrivés dans un autre endroit. Il y avait beaucoup de choses étranges là-bas. Les enfants etaient etonneé de tous ce qu ils voyaient.
dix mots à tous les temps»
Răspopescu Adina
École «Radu Selejan» de Sibiu
Prof. coordinateur: Coman Aura
«…. ailleurs, dans l’immensité de notre Univers, il y avait une petite planète, Anlos….». Dans l’époque où les gens vivaient sur la Terre, Anlos l’entourait tous les mille ans…», raconte Amélie dans son journal terrestre, en 2300.
On l’avait vue seulement deux fois avant l’année historique surnommée «Année primordiale de l’humanité.
«… Par la fenêtre de mon Observatoire et je ne vois que des vastes étendues en sable vert. Cela rassemble un peu aux prairies vertes dont les photos je revois quand je ressens le besoin de me connecter à mes ancêtres. J’ai de la chance d’être résidente de cette nouvelle planète. Même si tout est clos, je peux m’imaginer une vie comme celle sur la Terre.
Anlos, que je vis en 200900, ans planétaires, elle a sa propre lumière venue de ses deux pôles, lumière qui l’entoure comme un cercle verdâtre. On dirait que c’est notre Lune. La Lune de Felis, son compagnon qui n’a pas de vie, mais qui a le pouvoir de la garder auprès de lui dans son trajet grâce à sa force gravitationnelle. Un synchrone plus-que-parfait. Qui nous porte dans l’univers, qui nous a donné abri, qui nous a sauvés.
Mais, notre constellation va disparaître en deux milliards d’années, comme ça, j’ai la tâche de chercher, de mon Observatoire, un nouvel Anlos. Je rêve à un corps céleste où nos semblables réjouissent de l’air frais, des ruisseaux, des forêts et des montagnes, des oiseaux, de toutes les merveilles disparues. Je rêve et je cherche dans des milliers de constellations, mon futur Anlos…» (Porrima, 200900).
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
Le Ier Prix – ex-aequo
Jugar Alexandru Ștefan
Lycée Théorique «Constantin Noica» de Sibiu
Prof. coordinateur: Beza Minodora
Concursul Județean «Le Français Sans Frontières»
Mihu Denisa
École Nr. 309 de Bucarest
Prof. coordinateur: David Maria
«Dis-moi
École Nr. 309 de Bucarest
Prof. coordinateur: David Maria
dix mots à tous les temps»
Concursul Județean «Le Français Sans Frontières»
Le IIIe Prix
Diaconu Maria
École «Radu Selejan» de Sibiu
Prof. coordinateur: Bâja Maria Rozalia
Le Ier Prix
Văcaru-Sora Radu, Nicodim Xenia
Collège National «Octavian Goga» de Sibiu
Prof. coordinateur: Mateescu Mirela-Cristina
«Dis-moi
Baciu Giulia, Slabu Eliza, Iagăru Denis
Lycée Théorique «Gheorghe Lazăr» d’Avrig
Prof. coordinateur: Bodescu Simona
Bradosu Carmen, Ungureanu Denisa, David Ionuț
Lycée Théorique «Gheorghe Lazăr» d’Avrig
Prof. coordinateur: Bodescu Simona
dix mots à tous les temps»
Concursul Județean «Le Français Sans Frontières»
Pleșea Valentina, Smărăndescu Gabriela Collège Économoique «Ion Ghica» de Târgoviște
Prof. coordinateur: Catană Elena-Teodora
Stroică Samuel, Dascălu Marius, Dragomir Sebastian Collège Économique «Ion Ghica» de Târgoviște
Prof. coordinateur: Catană Elena-Teodora
«Dis-moi dix mots à tous les temps»
Niță Rebeca Denisa, Nicula Denisa Maria
Lycée Technologique Automecanica de Mediaș
Prof. coordinateurs: Luca Florentina, Moț Monica
Țugulan Petru-Adrian, Alexa Daria Collège Technique „Cibinium” de Sibiu
Prof. coordinateurs: Peană Maria, Peană Cristina
ISSN 3008 – 2005
ISSN-L 3008 - 2005