Catalogue de la biennale mulhouse 017

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Né le 02.12.87 à Friburg-im-Brisgau, Allemagne +49 157 38 08 06 71 simonertel@gmx.de There are holes in the floor of the mind, 2017 Encre de chine et aquarelle sur papier 134 × 127 cm Photo : Simon Ertel

Un escalier roulant dans un centre commercial en ruine remplis de divers étranges objets se deversant comme une cascade dans une surface d'eau opaque encadré de palmiers et de racines.

Simon Ertel Kunsthochschule Mainz Simon Ertel intègre dans ses dessins des éléments de science-fiction qui posent un regard singulier sur l’incertitude d’un avenir dont il colle en toile de fond les éléments architecturaux. “There are holes in the floor of the mind” dévoile les vestiges d’une civilisation en déclin. Les ruines y demeurent en abondance, barricadent le chemin vers le haut. Offrent-elles protection ou sont-elles une véritable menace ? “The collector” révèle des objets étranges présentés au cœur d’une architecture futuriste en bord de mer. Dessin, encre de chine et aquarelle nous entrainent dans un nouvel univers en réalisant le fusionnement de mondes apparemment incompatibles. Les travaux de Simon Ertel montrent comment élargir ses propres frontières subjectives, ils nous incitent à reconstruire un autre code binaire entre le soi et l’autrui, entre un lieu et un non-lieu.

Simon Ertel integrates in his drawings elements of science fiction which take a singular look at an uncertain future, whose architectural elements he collages to a backdrop. “There are holes in the floor of the mind” reveals the vestiges of a civilization in decline. Their remnants are in abundance and barricade the way upwards, but do they provide protection or are they the real threat? “The collector” shows several bizarre objects that are displayed in futuristic architecture by the sea. Drawing, ink and watercolour draw us into a new universe by realizing the merge of seemingly incompatible worlds. The work of Simon Ertel shows how to broaden its subjective boundaries; they induce us to reconstruct another binary code between the self and the other, between a place and a nonplace.

20 Né le 15.01.88 à Saint Chamond 06 10 89 45 52 cedric.esturillo@gmail.com Le Soupeur, 2016 Grès, faience et porcelaine 150 x 36 × 36 cm env. Photo : Esturillo Cédric

Cette pièce est inspirée du pilier djed, un symbole égyptien lié au Dieu Osiris. Elle fait également référence à une pratique sexuelle liée aux vespasiennes des années 70. Sur le pilier de grès, les parasites de faïence évoquent autant des piques apéritifs que des perce-oreilles

Cédric Esturillo ENSBA Lyon Last night lo-fi (2017)

Last night lo-fi (2017)

Last night lo-fi est une installation fantasmée et nostalgique. Elle évoque deux approches du désir, différentes par leurs époques. Last night lo-fi est inspirée, d’une part, par la série de gravures « Un gant » (« Ein Handshuh » ) de Max Klinger, achevée en 1881. Cette série met en scène une quête amoureuse, à travers la trouvaille d’un gant par un jeune homme. Le gant, sujet de cette passion, est ici représenté sous différents traits, accompagné de la lune comme témoin. Last night lo-fi réinterprète aussi les codes de la vapowave, un genre musical qui puise ses racines dans une nostalgie des années 80. A travers l’utilisation de couleurs et de symboles liés à ces périodes et à des techniques multiples, Last night lo-fi propose un rapprochement de ces deux fantasmes, sur le plan formel comme spirituel.

Last night lo-fi is an installation about fantasy and nostalgia. It evoke two approach of desire, from different times. Last night lo-fi is inspired, on one hand, by an illustration’s set « a glove » (« Ein Handshuh ») finish in 1881 by Max Klinger. This set represent a romantic quest, which begin with a glove found by a young men. This glove, subject of this passion, is here present many times, with the moon for witness. Last night lo-fi reinterpret the vaporwave’s code too, a musical style inspired by 80’s nostalgia. With utilisation of colors and symbolics close to this two periods and multiple technicles. Last night lo-fi propose a comparison between these both fantasies, formally and spiritually.


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