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EXPLICATIONS

EXPLICATIONS

Après le Covid, que restera-t-il du télétravail ?

Au-delà de la crise, le recours au télétravail devrait être plus fréquent qu’il ne l’était en 2019. Comment les entreprises luxembourgeoises l’envisagent-elles au regard des avantages qu’offre ce mode d’organisation et des limites relatives à sa mise en œuvre ?

LES EMPLOYEURS PARTAGENT LES PRINCIPAUX AVANTAGES DU RECRUTEMENT DE TALENTS À DISTANCE En pourcentage de réponses; les réponses multiples étaient autorisées.

Source Robert Half’s Salary Guide 2022

54 %

Recevoir des CV d’un plus grand nombre de candidats qualifiés.

48 %

Embauche de candidats qui répondaient à toutes les exigences en matière de compétences.

45 %

Plus de place pour la flexibilité de la rémunération.

34 %

Leur processus d’embauche était plus court. À partir du 1er juillet, les mesures scales et relatives à la sécurité sociale permettant aux frontaliers de télétravailler sans limites seront levées. Cette annonce, intervenue début juin, a sonné la n d’une période aussi particulière qu’exceptionnelle. En 2020, une situation de pandémie mondiale exigeait la prise de mesures inimaginables jusqu’alors. Pour limiter la propagation du virus et protéger la santé de chaque travailleur, des mesures de con nement strictes ont ainsi été mises en œuvre. Pendant deux ans, le recours au télétravail a, pour de très nombreux salariés, constitué la norme. Au deuxième trimestre 2020, selon les chi res du Statec, plus de la moitié de la force de travail opérait depuis son domicile. À la n de l’année 2021, deux actifs sur cinq étaient encore en télétravail.

Le télétravail, désormais plus la norme La pandémie semble désormais derrière nous. Tout du moins, plus rien ne semble justi er un recours préférentiel au travail à distance. Il reste qu’en deux ans, on a largement pu expérimenter ce mode de travail, ses avantages et ses inconvénients. « Pour beaucoup de travailleurs, dans le secteur tertiaire, le télétravail est devenu la norme, comme le recours à la visioconférence pour échanger avec des collègues, explique David Büchel, psychologue du travail au sein de la Chambre des salariés. Avant la pandémie, le télétravail ne concernait qu’un salarié sur cinq, qui y recourait de manière très épisodique, à raison de 3 ou 4 heures par semaine. Aujourd’hui, on peut se demander ce qu’il restera du recours généralisé au télétravail, si un changement culturel s’est opéré. »

Il est encore di cile de prédire quelle sera la situation dans quelques mois. De nombreuses entreprises sont encore occupées à évaluer la situation, cherchant à savoir comment les uns et les autres s’adaptent aux nouvelles aspirations des salariés et des candidats. « Sur le terrain, jusqu’à présent, plusieurs cas de gure sont constatés, poursuit David Büchel, qui accompagne, en tant que formateur, des délégués du personnel dans les entreprises dans la mise en place de bonnes pratiques liées au télétravail. Certaines entreprises, jusqu’à présent, ont laissé leurs collaborateurs libres de revenir ou non. D’autres ont obligé tout le monde à revenir au bureau. Dans beaucoup de cas, on a mis en place un retour progressif au bureau. Chaque entreprise, en fonction de sa culture, met en place une politique singulière, avec ses propres règles. Il n’y a pas de recette miracle. »

Plus qu’une option Pour Isabelle Faber, récemment nommée à la fonction de DRH du groupe Post, pour toute fonction éligible au télétravail, di cile d’imaginer de ne pas l’autoriser. « Le télétravail va rester, c’est très clair, explique-t-elle. Toutefois, au sein de notre structure, il ne concerne que la

Post Luxembourg Photo moitié de nos collaborateurs. Les facteurs, les guichetiers, les installateurs, en raison de la nature de leur travail, ne peuvent pas télétravailler. Post assure un service public universel, qui implique d’être au quotidien sur le terrain, au même titre que le personnel soignant dans les hôpitaux ou maisons de soins, ou celles et ceux actifs dans le commerce alimentaire. » Pour les fonctions éligibles au télétravail, cependant, le groupe Post a inscrit la possibilité d’y recourir dans un avenant à la convention collective de travail, à la suite d’une négociation avec les partenaires sociaux, à hauteur de 20 % du temps de travail mensuel du collaborateur. « Ce n’est donc plus une simple option, indique la DRH. Un cadre a été dé ni, et des mesures ont été systématisées, comme la mise en place d’une solution de pointage à distance et la fourniture de l’équipement adéquat à chaque collaborateur qui a recours au travail à distance. »

De nouvelles attentes L’adoption du télétravail sur le long terme devrait se généraliser dans beaucoup d’autres structures. Au sein d’un marché du travail tendu, la possibilité de télétravailler fait l’objet d’une question presque systématique des candidats à un nouveau poste. L’entreprise qui veut attirer des talents, dès lors, devra le proposer. « La période que nous avons traversée a permis à de nombreux salariés d’apprécier un autre mode d’organisation du travail, poursuit David Büchel. Si beaucoup sont bien conscients du caractère exceptionnel de la situation, ils souhaitent pouvoir continuer à pro ter de cette autonomie qui leur a été accordée pendant la crise, pouvoir s’organiser davantage en fonction de leurs contraintes, et béné cier d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et aspirations personnelles. » Les entreprises, aujourd’hui, doivent pouvoir entendre ces attentes et y répondre.

« Le travail à distance, à distance, tel qu’il est envisagé désormais, désormais, s’apparente à quelque chose de nouveau. »

Ce qui est vrai pour les uns ne l’est toutefois pas forcément pour les autres. Pour de nombreux salariés, le télétravail, plus qu’une aubaine, a été synonyme de mal-être. Nous ne sommes pas tous égaux. Et beaucoup ont aussi été ravis de revenir au bureau. « Au travers de cette crise, on a eu l’occasion de bien expérimenter le télétravail. Dans l’ensemble, les bonnes expériences ont été plus importantes que les mauvaises », commente Jean-Paul Olinger, directeur et président du comité exécutif de l’Union des entreprises luxembourgeoises. Le télétravail, notamment, a permis aux entreprises de traverser la crise. Ce levier de exibilisation de l’organisation du travail contribue aussi à renforcer leur résilience.

Sur base volontaire Considérant ces avantages, les partenaires sociaux sont parvenus à négocier, au cœur de la crise, un accord modernisant le cadre légal, qui restait inchangé – malgré la digitalisation sans cesse croissante au sein des entreprises – depuis la signature de la convention nationale relative au télétravail de 2006. « S’il est bien encadré, bien organisé, le travail à distance peut constituer un élément positif qui vient compléter la boîte à outils de l’organisation du travail. Il permet d’o rir une exibilité plus grande au salarié. Toutefois, il s’agit d’y recourir sur base volontaire, tant pour le salarié que pour l’employeur, continue Jean-Paul Olinger. La mise en œuvre d’une politique de télétravail, à l’échelle des organisations qui le souhaitent, doit tenir compte de nombreux autres enjeux, relatifs au bon fonctionnement et à la cohésion des équipes, au bien-être de chacun et au maintien de la culture d’entreprise. »

Si, à l’avenir, les collaborateurs dont la fonction le permet pourront plus facilement avoir recours au télétravail, la pratique s’envisage dans un tout autre contexte. « Post-crise, l’envergure du recours au télétravail sera bien moindre que pendant la crise, con rme JeanPaul Olinger. Dans une perspective de levée des contraintes sanitaires à la faveur d’un retour progressif à la normale, beaucoup d’entreprises ont réduit les possibilités de télétravailler. À l’avenir, le recours au travail à distance devra sans doute être rééquilibré, en tenant compte des besoins de l’entreprise et de chacun. »

Des limites bien présentes Au Luxembourg, plus particulièrement, les frontaliers, qui représentent la moitié de la force de travail, se voient imposer des limites fiscales et sociales au télétravail. L’administration scale de leur pays de résidence nistration scale de leur pays de résidence tolère qu’ils puissent travailler un nombre limité de jours en dehors des frontières ter-limité de jours en dehors des frontières ter ritoriales luxembourgeoises. Un Belge pourra, au maximum, prester 34 jours depuis son domicile, avant d’être taxé dans son pays de domicile, avant d’être taxé dans son pays de résidence pour chaque jour supplémentaire résidence pour chaque jour supplémentaire LES ACCORDS DES PAYS FRONTALIERS Avec la fin du télétravail à volonté, petit point sur les accords frontaliers et le nombre de jours officiels qui seront maintenant à respecter.

France 

29

Les Français ont actuellement droit à 29 jours pour télétravailler en dehors du territoire luxembourgeois. Un accord a été mis en place lors d’une commission intergouvernementale pour pro longer de 5 jours cette mesure et ainsi monter à 34 jours. Malheureusement, le calendrier n’étant pas encore précis, cet accord doit encore être transposé au niveau de la Convention de non double imposition entre les deux pays.

Belgique  34

Côté Belgique, le nombre de jours à respecter est actuellement de 34 pour les frontaliers belges. Mais plus pour longtemps. Le sujet a été abordé à la Chambre belge des représentants – la Chambre la plus importante du Parlement belge. Et une proposition de résolution sur le sujet a été accep tée à cette occasion à la quasiunanimité. Le quota passerait donc de 34 à 48. L’application officielle est encore en attente.

Allemagne  19

Pour l’Allemagne, le nombre de jours fixés pour le télétravail est de 19, pour l’instant le plus faible des 3 pays limitrophes du Grand-Duché. Une pétition a été lancée par un citoyen allemand pour augmenter ce quota à 55 jours.

PERSONNES EMPLOYÉES TRAVAILLANT EN GÉNÉRAL À DOMICILE EN POURCENTAGE DE L’EMPLOI TOTAL Pour les personnes de 15 à 64 ans

Source Eurostat

Union européenne – 27 pays (depuis 2020) Belgique Allemagne (jusqu’en 1990, ancien territoire de la RFA) France Luxembourg Finlande Royaume-Uni

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

passé en télétravail au-delà de ce seuil. Pour un Français travaillant au Grand-Duché, le quota xé est de 29 jours. Il se limite à 19 jours pour les travailleurs frontaliers allemands. Et quand bien même ces travailleurs accepteraient d’être davantage imposés dans leur pays de résidence, une autre limite s’impose à tous. Au-delà de 25% de son temps de travail passé chez lui, le salarié bascule sur le système de sécurité sociale de son pays de résidence. Les conséquences, pour le salarié et pour l’employeur, sont autrement plus importantes. Pour le salarié, au-delà d’une baisse des revenus, c’est courir le risque de perdre ses avantages sociaux, comme le droit à la pension, aux allocations familiales, et aux remboursements des soins de santé luxembourgeois, que l’on sait particulièrement généreux. Pour l’employeur, c’est aussi synonyme d’une hausse potentielle des cotisations sociales à payer. « Pour les six mois qu’il reste, les salariés frontaliers pourront encore profiter de leur quota de jours annuels dans leur intégralité, ce qui peut représenter encore un ou deux jours de télétravail par semaine pour un salarié à temps plein. Ce n’est qu’à partir de l’année prochaine que les possibilités de faire du télétravail seront plus limitées, généralement inférieures à un jour par semaine pour les travailleurs frontaliers à temps plein, poursuit Jean-Paul Olinger. Toutefois, des discussions ont lieu à l’échelle européenne sur ces questions. Une directive devrait encadrer le télétravail. Des compromis doivent être cherchés pour faciliter le télétravail. Pouvoir permettre à chacun de pro ter d’au moins un jour par semaine me semble constituer un bon objectif à atteindre. »

Divers scenarii Considérant les limites actuelles, beaucoup d’employeurs explorent diverses pistes de solution pour o rir davantage de exibilité à leurs équipes. Pour David Büchel, plusieurs hypothèses se dessinent. « L’une d’elles est d’intégrer le télétravail dans la culture de l’entreprise, en accord avec les réglementations en vigueur. L’idée est de permettre un nombre limité de jours de télétravail accordés, auquel on peut avoir recours en fonction des besoins, selon les modalités négociées et établies entre les équipes et l’employeur », explique-t-il. Dans une même logique, une deuxième hypothèse réside dans le recours à des espaces de coworking ou à des bureaux satellites situés sur le territoire luxembourgeois, mais à proximité des frontières. Ces solutions permettent aux collaborateurs de passer moins de temps sur la route sans être exposés à ces contraintes scales ou relatives à la sécurité sociale. « La troisième hypothèse, c’est celle du retour à la normale, à la situation qui prévalait avant la crise sanitaire », ajoute David Büchel. fondamental s’opère au niveau des équipes. Il est nécessaire d’intégrer comme il faut le télétravail, notamment en renforçant la communication, pour garantir la cohésion des équipes, quel que soit l’endroit où se trouvent les collaborateurs, et ce pour éviter des frustrations et de mauvaises interprétations. » Un collègue en télétravail n’est pas en vacances, il doit pouvoir être inclus au même titre que les autres dans les prises de décision, par exemple. D’autre part, le recours au télétravail implique le respect d’un certain nombre de règles, qu’il faut pouvoir faire comprendre, et rappeler si nécessaire. « Le management aussi doit évoluer, pour adopter une approche davantage basée sur la con ance, où la réalisation des objectifs xés importe plus que les heures e ectivement passées au bureau », commente la DRH.

Si le télétravail s’intègre dans l’entreprise, c’est pour mieux contribuer à sa prospérité et à l’épanouissement des collaborateurs. La pratique, à ce titre, s’envisage au niveau de la politique d’organisation du travail de l’entreprise autant qu’elle s’inscrit dans une démarche de responsabilité sociétale vis-à-vis des collaborateurs, au même titre, par exemple, que l’instauration du droit à la déconnexion.

Une nouvelle ère du télétravail Pour Isabelle Faber, « le travail à distance, tel qu’il est envisagé désormais, s’apparente à quelque chose de nouveau, en dehors d’un contexte de con nement. Un changement culturel et social Auteur S. L.

From left to right: Alessia Codiglione, MBA Student; Mario Marozzi, MBA Student; Dr. Zoran Barac, Faculty Member at LSB, Professor of Corporate Governance; Kanwar Bharat Singh, MBA Student; Tim Mescon, Executive VP of AACSB; Marin Njavro, Managing Director.

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Other than working or sleeping, most of their time will be devoted to MBA classes, homework or group projects (OK, and a little bit of socializing with fellow students). Typically, they will get up early and put in a few hours of study before launching into work. At the end of the work day, they will put in several more hours, and may even have found moments to do some studying or group work during the day. Every other week, Friday evenings and Saturdays are for classes.

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The LSB was founded in 2014 and accredited by the Luxembourg Ministry of Higher Education and Research in 2017. It is currently due to be accredited by the Association to Advance Collegiate Schools of Business. The AACSB was founded in 1916 and is the same body that accredits the likes of Harvard, Columbia and Berkeley, etc. Following his recent visit to the LSB, Timothy Mescon (Executive VP and Chief O ce EMEA at AACSB International) reported on the honour to visit “this exceptional member school in Luxembourg with its incredible engagement with business” and lauded the “leadership of Marin Njavro and impressive alumni”.

What does it mean to meet together to pursue the LSB MBA degree? Kanwar Bharat Singh spoke of how it is essential to be in a classroom: “An online option is impossible. You can’t do an MBA sitting in front of the computer for six hours a day. Online courses are great for going deep and developing solitary technical skills. For an MBA, however, the motivation is di erent.” The value in a leadership program, like an MBA, lies not just in the subject matter, but in facing common challenges and in the polish that comes from exchanges and interactions with the professors and classmates. Dialogues and confrontation with di erent perspectives help solidify abstract ideas in one’s mind. It is also foundational for creating and building trusted professional bonds that can last a lifetime.

How did the MBA program change your thinking? Alessia Codiglione: “I developed a far greater appreciation for the power of numbers! The ability fordeeper analysis and decision-making will be an asset throughout my career. The program requires patience and persistence, and the burning drive to go the extra mile. Success is an attitude, and you are called upon to do your best.” Mario Marozzi: “The program provides the opportunity for personal and professional reinvention. At home, at the risk of being estranged from loved ones, it can instill a sense of discipline, the love of learning and an exemplary work ethic. Everything revolves around being strict with time, balancing priorities and changing habits to get more out of life in general. It’s a real reinvention of ourselves.” Kanwar Bharat Singh: “My Bachelors and Masters degrees were in Mechanical Engineering, and I was working in Research and Development. The program gave me the tools I needed to take on management roles more e ectively and contribute more con dently to dialogue at the C-Suite level.”

What about COVID? Two months into the LSB MBA program, the pandemic lockdown hit and put an end to exclusively in-person classes. Stripping the program of its interactional value could have been disastrous. However, not so, the LBS was quick to adapt and went hybrid. It hosted online course delivery and material with a learning management system, and masked physical classes to proceed with business as usual. If anything, the pandemic accelerated the transition to digital connectivity. Mario Marozzi, part of the 2020-2022 ‘COVID Generation’, cheerfully recalls: “The bene t of online sessions is that it takes you out of the bubble of your clique. You have to simultaneously face and interact with everyone, and the learning continues.”

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With an average student age of 36, the LBS MBA program typically caters to Luxembourg’s smart young professionals. The classes are small enough that the faculty of 20 and over 50 visiting professors from globally best-of-class institutions can bestow students individual attention. An MBA is not designed to be easy, and through continuous reflections, it helps students quantitatively identify and solve real problems. In addition, the alumni contribute towards a critical mass of ideas and vibrancy necessary in Luxembourg for an innovation ecosystem. for an innovation ecosystem.

“The MBA took me out of my technical comfort zone to take on greater leadership challenges.”

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Technology Manager – Algorithms, Goodyear , Goodyear

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Head of Finance and Administration, LuxSpace

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