paperJam economie & finances janvier 2011

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TROIS QUESTIONS À JEREMY COXET

«30% de notre chiffre d’affaires est réalisé offline»

Photo: Vanksen

Interview par Nicolas Raulot publiée le 16.11.2010

Vanksen vient de décrocher la partie web du budget Orange Luxembourg. Présente au Grand-Duché, à Genève, Paris et New York, l’agence entend renforcer sa présence dans la communication offline, c’est-à-dire hors Internet (presse écrite, affichage, cinéma, radio, télévision). Monsieur Coxet, comment expliquez-vous que votre agence ait été retenue pour la partie web d’Orange Luxembourg? «Il faut d’abord rappeler qu’il s’agissait d’un appel d’offres global. Nous ne sommes pas une agence purement positionnée sur Internet. 30% de notre chiffre d’affaires est réalisé offline, par exemple, avec Arendt & Medernach ou BGL BNP Paribas, pour laquelle nous avons lancé la campagne Startin’, le nouveau programme jeune de la banque. En ce qui concerne Orange Luxembourg et le cas qui nous a été soumis lors de l’appel d’offres, celui des cartes prépayées, nous avons créé un dispositif global orienté sur une cible jeune et centré sur Internet. Je pense que cette stratégie leur a vraiment plu. Nos quatre agences nous ont permis de faire de la veille sur les prises de parole d’Orange au niveau international. Nous avions déjà travaillé avec eux sur le marché français. A votre avis, pourquoi Orange Luxembourg a-t-elle choisi Mikado et pas Vanksen pour la partie offline? «Je pense qu’ils ont voulu valoriser une complémentarité entre deux agences et trouver un mix intelligent entre deux sources créatives. Très clairement, ce n’est ni le offline, ni le online qui prend l’ascendant créatif sur l’autre. En fonction des problématiques de la cible et de l’objectif, l’un ou l’autre prendra le lead. Aucune répartition budgétaire n’a encore été annoncée. On comprend que vous être une agence web et que vous voulez vous diversifier dans le offline… «Nous ne sommes pas une web agency qui construit des sites Internet. Nous sommes une agence de communication et cela fait plusieurs années que nous nous diversifions. Nous faisons le chemin inverse de la plupart des agences. En fait, c’est le marché qui a évolué. Il y a trois ou quatre ans, les annonceurs cloisonnaient leur prise de parole. Aujourd’hui, ils perçoivent l’intérêt de cumuler le online et le offline. De plus, nous étions déjà rentables avant cette inflexion. Pour financer notre croissance, nous avons levé 4 millions d’euros en mai dernier, par le biais du fonds d’investissement Quilvest. Je pense qu’il s’agit de la plus grosse levée de fonds sur le marché de la communication en période de crise. C’est une grosse somme d’argent à l’échelle du Luxembourg, mais aussi à Paris.»

Photo: David Laurent/Wide (archives)

Jeremy Coxet (Vanksen)

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L’accord signé avec Lombard fait de Norkom le premier fournisseur de solutions de conformité financière au secteur européen de l’assurance. Le prestataire informatique fournit déjà des solutions de ce type à de nombreux acteurs tels que AXA, Bâloise Group, CNP Assurance, Generali, Co-operative Insurance ou encore Delta Llloyd.

BNP Paribas

Un poids lourd au Luxembourg Publié le 17.11.2010

Entamé à l’automne 2008 avec la faillite de Fortis, le processus d’intégration de BNP Paribas Luxembourg dans la nouvelle entité BGL BNP Paribas est désormais achevé. La fusion juridique a été réalisée le 1er octo­ bre dernier et la bascule opérationnelle a été réussie lors du week-end du 30 octobre. Le personnel des différents

métiers de l’entité fusionnée a été regroupé au siège du 50 avenue Kennedy au Kirchberg. Les locaux de Howald de l’exBNP Paribas Luxembourg sont réservés à l’activité des fonds d’investissement. BNP Paribas affirme sa position de leader, et même de poids lourd au GrandDuché, en devenant le premier employeur bancaire du pays (plus de 4.200 employés) et le deuxième, toutes sociétés confondues, derrière ArcelorMittal. L’établissement peut compter sur un actionnariat solide et stable (BNP Paribas à 66%, Etat luxembourgeois à 34%) pour poursuivre son développement au sein d’un groupe international qui emploie plus de 202.000 collaborateurs dans le monde. La banque continue à recruter, alors qu’une centaine de collaborateurs ont profité ces derniers mois d’un package de départ en retraite anticipée. Cette importante opération a donc été réalisée sans casse sociale. La présentation à la presse de l’ensemble des activités et services de la banque, sans aucune annonce particulière, a donné l’impression d’un rouleau compresseur et d’une mécanique bien huilée, mais manquant aussi un peu de relief et d’aspérités.

HSBC Private Bank

Claude Schettgen est parti Publié le 17.11.2010

Claude Schettgen ne travaille plus chez HSBC Private Bank, l’entité de gestion de fortune de l’établissement sino-britan­­ nique. La banque parle d’une séparation par «consentement mutuel». Son départ remonte à quelques semaines. Le Luxembourgeois avait été recruté au début de l’année dernière en tant que responsable de l’équipe Central and Eastern Europe. Le site Internet de la banque indique que György Sass lui succède. C’est Pierre Françon qui chapeaute l’activité private banking de HSBC au GrandDuché. Intervenant de la «chronique financière», interview vidéo diffusée chaque semaine sur paperjam.lu à propos de l’actualité économique et financière internationale, il anime également des chroniques radio. Claude Schettgen avait quitté la Dexia BIL, son précédent employeur, à la fin de 2008.

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