Vaison World ELectronic 14 avril 2012, le programme complet

LE PROGRAMME DU FESTIVAL VAISON WORLD ELECTRONIC SAM 14 AVRIL 2012 / VAISON LA ROMAINE

LE PROGRAMME DU FESTIVAL VAISON WORLD ELECTRONIC SAM 14 AVRIL 2012 / VAISON LA ROMAINE

SAMEDI 14 AVRIL DE 19H A 2H30 / VAISON LA ROMAINE (84) www.vaisonworldelectronic.fr

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A 19h

20h

20h45

Ouverture de l’Espace Vaison World Electronic Espace Culturel / Vaison la Romaine avec Apéro World & DJ World’n Mix et les stands VWE

concert de Spontaki & ses danseuses (world music) ouverture de l’espace repas

Moal Project & sa musique ambiant, zen

(ordre non défini)

EST ORGANISE PAR L'ASSOCIATION LUCIE

SUR VAISON-LA-ROMAINE / Espace Culturel

Ils ont fait la BO de "Matrix" et ils seront en "live" !

Se prélasser en début de soirée dans une ambiance cosy. Admirer des danseuses world, en l'occurrence celles de Spontaki, qui mêlent danse orientale et danse contemporaine avec une créativité sans limites. Vous faire masser par les spécialistes de l'association "Share and care". Déguster des petits plats bio sous toutes les coutures. Suivre de près la naissance d'une oeuvre picturale en direct sur une toile géante. Mais aussi s'époumoner sur la piste de danse. Profiter des sets de DJ's, tel que le Vaisonnais Moai Project ou l'empereur de la Trance, alias Driss, fondateur d'Hadra, l'un des plus importants festivals européens de musique électronique. Et observer de près le "live" de Junor Reactor, que tout le monde a entendu au moins une fois dans sa vie puisqu'on croise leurs morceaux sur les BO de la trilogie "'Matrix" (la scène de poursuite dans "Matrix Reloaded c'était eux !). Vous l'aurez compris, cette soirée de printemps est pensée comme un ambitieux rendez-vous du "Vivre ensemble" dont on parle souvent, mais dont on ne sait pas trop exactement à quoi il correspond. Ils sont fous ces Romains ! Précisément, contrairement au pitch d'"Astérix", pas de volonté ici bas d'être binaire pour cette soirée, pas d'opposition de style, Romains et Gaulois, jeunes et moins jeunes, spécialistes de la world et des sons électros et néophytes.

L'association Lucie s'adresse à tous avec, de 19 h à 21 h 30, une ambiance zen et apaisée pour se retrouver. Puis, à partir de 21 h 30, le tempo s'accélèrera et le public pourra alors profiter pleinement des concerts des têtes d'affiches présentes et s'en donner à coeur joie sur le dance floor. C’est ce qu'on appelle

musiques électroniques, vaste auberge espagnole où l’on croise de vrais mélomanes subtils et mélodistes dans l'âme autant que des rois du beat martelé. C'est pour mieux appréhender ces vastes champs des cultures actuelles que Lucie a décidé de transformer le "Vaison Transe" en festival "Vaison World Electronic". La culture n'appartient à personne, sauf à ceux qui l'utilisent, pourrait-on dire pour paraphraser (en la détournant légèrement) la devise d'un célèbre journal national.

Vaison, c'est un passé composé... avec le présent

Zic'Yo, Fanz'Yo et Yoyo : un état d'esprit similaire Depuis 15 ans qu'elle s'active en Vaucluse et sur l'ensemble de la région PACA, l'association Lucie a résolument enfermé à double tour dans le placard tout ce qui s'apparente au carcan. Que ce soit dans les évènements musicaux en "live" qu'elle met sur pieds à Vaison (tels que le tremplin Zic'Yo en février dernier ou la soirée revival "Back to music" avec d'anciens groupes du Vaucluse, en 2009) ou que ce soit à travers ses magazines (le mensuel culturel gratuit Fanz'Yo) ou Yoyo (le trimestriel loisirs et gratuit pour les familles), Lucie reste sur la même ligne : désacraliser la culture, être dans la découverte qualitative mais pour tous et sans restriction élitiste. Par exemple, il y a quelques années, nous avions accueilli sur scène à Avignon une jeune chanteuse alors inconnue du grand public, et qui scotchait les curieux présents avec sa chanson "Mon coeur, mon amour". Quelques mois plus tard, Anaïs explosait sur la bande FM et allait vendre 500 000 exemplaires de son premier album solo !

Voilà d'ailleurs l'un des enjeux de ce tout nouveau festival qui prend Vaison-la-romaine comme port d'attache : permettre à toutes les générations de prendre, ensemble, du plaisir, à vivre une soirée où on mange sainement, on écoute et voit des musiciens que l'on connaît un peu, très bien ou pas du tout. La musique World, qui juxtapose les sonorités traditionnelles d'ailleurs avec les technologies actuelles, reste encore un grand flou artistique pour beaucoup de gens. Idem pour les

Vaison World Electronic www.vaisonworldelectronic.fr C’est une équipe :

LE SAMEDI 14 AVRIL de 19H à 2h30

une "Diesel night", soit une soirée où on monte peu à peu en puissance (ou pas, d'ailleurs, chacun avance à sa guise). Et au cours de laquelle on fait le plein de super(latifs), forcément.

Ouverture de la Grande salle

Elea / Juno Reactor / Driss

LE VAISON WORLD ELECTRONIC

Ils sont fous ces Romains ! A Vaison, ville d'histoire mais aussi cité en mouvement où le spectacle est diablement vivant, on cultive la différence avec enthousiasme.

En 2011, l'évènement "Vaison Transe", premier du nom, avait rassemblé près de 500 personnes pour une soirée Ô combien festive, avec la présence de têtes d'affiches nationales telles que Kaophonic Tribu et Secret Vibes. En 2012, et ce avant la fin du monde (nous avons encore quelques mois devant nous), l'association vauclusienne Lucie, déjà porteuse de "Vaison Transe", a choisi l'évolution plutôt que la révolution. Ainsi, l'évènement de 2011 devient un vrai festival à part entière, intitulé "Vaison World Electronic". Trois mots pour autant de bonnes raisons de partager un moment définitivement intergénérationnel.

21h45

Les musiques actuelles moribondes dans le Nord Vaucluse : une fatalité ? Certainement pas. C'est ce que s'emploie à montrer l'association Lucie depuis plusieurs années maintenant sur le terrain, par l'entremise du maire de Vaison-la-romaine, qui s'évertue à proposer aux jeunes notamment, des évènements d'ampleur nationale ou internationale. Oui, Vaison est une commune patrimoniale où l'Histoire avec un grand "H" sert de référent absolu, qui permet d'attirer des milliers de touristes aux beaux jours. Oui, il est nécessaire et primordial de faire vivre le passé avec force, de l'accompagner et de le transmettre à toutes les générations. Mais la ville de Vaison a aussi compris qu'il était tout aussi précieux de s'adresser aux Vaisonnais et plus globalement aux Vauclusiens du nord du département, qui vivent là, ont envie de se divertir sur leur territoire sans avoir besoin de faire 50 kilomètres pour aller trouver le terreau culturel où vont pousser leurs idées et leur créativité. Si nous étions donneurs de leçon niveau Ligue 1, nous nous oserions à dire que certains devraient s'inspirer de ce qui se trame positivement du côté de Vaison depuis un certain temps. Mais nous préférons nous concentrer sur l'action. Dont acte.

Directeur : Jérôme DERBES / Lucie Directeur Artistique : Emmanuel Poulain ("L'Elf") Régisseur Technique : Bruno QUINONERO Régisseur Général : Benjamin SMITHER Responsable accueil du public / billetterie : Snooky VIERE / Valérie SARRAT Responsable accueil artistes / loge : Marie-Hélène PIRAS Responsables bar : Vincent HALLE / MH PIRAS Responsable communication web & sécurité du site : Patrick DEBARDIEUX Responsable des Stands et communication visuelle : Hugues BLONDET Des bénévoles : Mimona, Céline, Hugo, Thomas, Guillaume, Mathias, Sam, Karine, Blight, Didier, Martial, Gilles...

Des partenaires : Ville de Vaison-La-Romaine & ses services, la Région PACA, le Département de Vaucluse, le Pôle Départemental du Vaucluse, Super U de Vaison, Village Vacances “les Oliviers”, TLS, Virgin Radio, Pygmée, Fanzyo, et les commerçants de Vaison la Romaine qui ont voulu participer à ce programme.

Comment ça se passe côté pratique ?

Merci :

Le samedi 14 avril, à la salle des fêtes de Vaison-la-romaine, le festival "Vaison World Electronic" ouvre ses portes à 19 h 30. La fête se poursuivra jusqu'à 3 heures du matin pétantes. Bon à savoir pour les jeunes qui résident à Vaison : Lucie a fait un partenariat avec le Super U de la commune, qui permet d'avoir des places à 10 euros au lieu de 20 sur place. Mais attention : cette offre tarifaire est limitée et seuls les 100 premiers à se rendre au Super U pourront en bénéficier.

Sinon, on peut acheter sa place dans tous les points habituels comme la Fnac, Virgin, intermarché, carrefour, Cultura, Digitick, etc.... Le prix est de 14 euros si on l'achète dans ces points de vente et de 20 euros si on achète son billet le soir-même.

Un traiteur bio et équitable, Art Food Concept, sera ouvert dès 19 h 30 et vous préparera des cocktails "World" et des grillades à la plancha qui feront voyager les papilles des plus gourmands d'entre vous.

A tous les journalistes / Presse locale et Régionale, Fabien B., l’Equipe de la Ferme des Arts, Loco Communication.

CONTACT / Asso Lucie 04 90 03 10 45 www.lucie-asso.com

BILLETTERIE SUR PLACE / 20 EUROS PRE-VENTE / (Places limités) 14 EUROS (Fnac, Intermarché, Auchan, Cultura, etc...)

(10 euros au Super U de Vaison)

SAMEDI 14 AVRIL DE 19H A 2H30 / VAISON LA ROMAINE (84) www.vaisonworldelectronic.fr

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A 19h

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Ouverture de l’Espace Vaison World Electronic Espace Culturel / Vaison la Romaine avec Apéro World & DJ World’n Mix et les stands VWE

concert de Spontaki & ses danseuses (world music) ouverture de l’espace repas

Moal Project & sa musique ambiant, zen

Goa est chaud bouillant, prêt à être servi sur un plateau de festival "made in Vaucluse".

leurs dans la BO du film "Desperado 2", avec Antonio Banderas et Salma Hayek.

Ils aiment participer aux BO de films de "mâles"

Watkins, le cerveau de Juno Reactor

Après Keanu Reeves (Matrix), Antonio Banderas (Desperado 2) ! C'est à croire que Juno Reactor ne sait accompagner la gestuelle que des gaillards qui en ont là où il faut. Et on ne croit pas si bien dire puisque le remix de "Control", morceau signé Traci Lords, fait partie de la BO du film "Mortal Kombat", le genre de long-métrages où il n'est pas forcément question de Tea-time et de conversations sur la beauté de l'écriture Proustienne. Au fil des années, Juno Reactor s'est infiltré dans le milieu du 7e Art sans forcer le trait mais en inspirant les grosses productions.

"L'effaceur" avec un Arnold Schwarzenegger pas encore gouverneur de Californie ? On y entend leur son trépidant à nul autre pareil. "Beowulf" avec Anthony Hopkins. Même esprit rentre dedans. Mais de tous ceux-là, on préfère de loin le "Romé + Juliet" avec Leo Di Caprio. Quant aux fondus de Play Station, sachez que si vous avez joué à "The Mark of Kri", vous connaissez sans le savoir Juno Reactor, qui en a signé la bande originale.

Il y a beaucoup de points communs entre Juno Reactor et Massive Attack, même si ça ne s'entend pas tant que ça. Les Massive sont eux aussi britanniques, nés sensiblement au même moment (début des années 1990). Autre point commun, Massive Attack fut, sinon l'initiateur, tout du moins la courroie de transmission internationale majeure d'un genre nouveau (le trip hop pour ne pas le nommer). Et dans les deux collectifs, il y a un cerveau. C'est 3D pour Massive Attack, et Ben Watkins pour Juno Reactor, qui, à Vaison, sera aux manettes, accompagné d'un VJ (Visuel Dee Jay). Lequel Watkins l'affirme : "Finalement, j'aime plus les gens que la musique. De plus en plus, et c'est ainsi dans le monde entier, la musique a tendance à devenir stérilisée." CQFD non ?

Leurs morceaux sont des missiles désarmants

JUNO REACTOR Ben Watkins (Electro music / Mute Rec / UK)

Quand le Tribal Trance(nde) Goa Deux décennies denses et sans temps mort.

Plus de 20 ans d'activisme à travers la planète pour Junor Reactor, malaxeur de son TranceGoa pour qui les curseurs tribaux sont plus qu'une seconde nature. Un groupe né en 1990 en Grande-Bretagne de l'association de deux alchimistes électroniques avides de voyages sonores qu'étaient Ben Watkins et Stephane Holweck. Le premier est désormais seul aux manettes d’un projet, qui fait loi dans le monde entier. Junor Reactor a collaboré avec la reine orientalisante Natacha Atlas sur "God is God" mais le grand public connaît principalement la participation sur les bandes originales des films "Matrix". Les frères Wachowsky ont apprécié cette rigueur libertaire dans les propositions, qui emmènent l'auditeur dans un monde imparablement parallèle, une bulle à part. Car dans la scène devenue mythique de la course poursuite, dans "Matrix Reloaded", c'est J.R qui "habille" la scène de long en large, avec un Keanu Reeves plus vaillant que jamais, et dont les déplacements semblent suivre au beat près les imprécations musicales.

C'est quoi déjà la Trance Goa ?

Entre 125 et 160 battements par minute, des basses qui ne se laissent pas faire, le synthétiseur Roland souvent omniprésent, et plus que tout des sonorités magnétiques, qui font plus le jeu des rythmiques que des mélodies à proprement parler. Voilà, en quelques mots, comment l'on pourrait décortiquer la Trance-Goa sans s'appesantir sur les micro-détails. Ce courant musical est assez récent puisqu'il a une vingtaine d'années seulement, et a gagné, comme son nom l'indique, ses lettres de noblesse à Goa, en Inde. D'ailleurs, Junor Reactor a accompagné ce mouvement-là depuis ses prémices. Si l'on devait résumer les influences diverses et variées qui ont façonné ce courant devenu historique dans la famille des musiques électroniques, on pourrait, sans prendre trop de risques, glisser dans la marmite une pincée de newwave façon Depeche Mode, un soupçon de musique industrielle ambiance Front 242, une rasade de rock psychédélique relan des 70's enfumées, une lichette de musique tribale à vocation orientale. Un morceau typique va généralement augmenter jusqu'à un mouvement plus énergétique dans la seconde moitié, et ensuite diminuer assez rapidement vers la fin.

Généralement, les morceaux durent de 8 à 12 minutes, de quoi vous inciter un animateur radio à s'arracher les cheveux, en somme ! Quoi qu'il en soit, un coup de shaker, avec des beats à toute berzingue et le tour est joué : votre morceau de Trance-

Avant de prendre officiellement le nom de Juno Reactor, ce collectif détonant dont une palanquée d'artistes se sont inspirés depuis 22 ans avait pour doux nom "The Missile Project". Car il faut dire qu'au tout départ de l'aventure, l'idée n'était pas de construire une carrière musicale mais bien de construire une bande sonore pour accompagner les sculptures de Norma Fletcher, petite amie de l'époque de Ben Watkins, co-fondateur de Juno Reactor, et maître à bord en 2012. La pièce principale du projet était une réplique de un mètre d'envergure d'un missile surnommée "Juno Reactor", qu'ils exposèrent alors à Londres en jouant leur musique pour permettre une prise de conscience par rapport aux risques de guerre nucléaire. Même Stanley Kubrick n'y avait pas pensé en son temps quand il commit son "Docteur Folamour" c'est dire. Le projet fut achevé en un mois. Mais pour la petite histoire, la dernière exposition prit fin seulement quelques heures avant que la police londonienne n'arrive et n'arrête tous les membres du projets après avoir cassé le missile. La musique fut publiée plus tard en tant que second album de Juno Reactor, "Luciana". Et ça fait tout plein de souvenirs à raconter dans les soirées pour ceux qui l'ont vécu de l'intérieur...

En conclusion, il apparaît clairement que pour un jeune festival World et Electro, la présence de Juno Reactor (Ben Watkins) est non seulement une nécessité mais un gage de qualité puisque les musiques du monde et les sons technologiques les plus triturés cohabitent dans leur besace avec une fulgurance vivivante.

Toujours le "duende" pour les featurings pertinents Si Junor Reactor a sorti son tout premier single, "Laughing gas" en 1993, au bout du quatrième album, "Bible of dreams", paru en 1997, amorce un virage notoire dans le cheminement du collectif puisque les JR (pas celui de "Dallas" mazette !) s'éloignent du beat électro pur et dur pour se coltiner à des assemblages tribaux qui rendent ses plages encore plus envoûtantes. A telle enseigne que Watkins collabore avec Amampondo, qui n'est autre que le percussionniste Sud-Africain préféré de Nelson Mandela. Quelques années plus tard, Juno Reactor fera son Tour européen avec Budgie, inoubliable batteur de la formationphare des 80's, Siouxie ansd the Banshes.

Preuve s'il en fut qu'on peut être au départ d'un courant musical entré depuis dans l'Histoire du son, et continuer à multiplier les expériences sans se reposer sur ses lauriers. En ce sens, l'arrivée du XXIe siècle sera là aussi un tournant d'importance pour Juno Reactor. Car à l'orée des années 2000, la guitare électrique vient se greffer au son du collectif, une alliance très particulière et des plus reconnaissables, que l'on retrouvera d'ail-

DJ DUD'S La Techno-house (Omine Rec. / Brignoles) Sur la côte d'Azur, certains s'ensablent, d'autres font leur propre château. C'est le cas de DJ Dud's, qui, depuis Brignolles, fomente une techno-house de tous les diables.

Membre fondateur de l'Association "Temple of Boom", qui a pour objectif de développer la culture techno, il a intégré le label "Omine Record" grâce à la première soirée "Cabaret bizarre". Au tout départ, ce gaillard-là était plutôt tourné vers la Trance. Dans ses sets, il en a d'ailleurs conservé un style psychédélique et technoide. Laissez-vous emporter par le tourbillon de son sillon...

21h45 Ouverture de la Grande salle avec une surprise / Performance artistique

Elea / Juno Reactor / Driss (ordre non défini)

MOAL PROJECT (Ambiant Electronic / Vaison-La-Romaine)

le Tour de Trance la tête dans le guidon Créer un festival à Vaison-la-romaine et ne pas avoir dans son programme un Vaisonnais eut été une erreur flagrante. Cela n'a même pas souffert de discussions puisque la venue de Moai Project s'est imposée, non par de par ses origines géographiques, mais par la qualité de ses propositions artistiques. Derrière ce pseudo mystérieux qui fera penser à certains au "Blair Witch Project" (les cris dans la nuit en moins...quoique) se profile Pierre Oufrani et son projet solo.

Guitariste de formation, Oufrani n'est pas au demeurant un aficionado de la première heure des musiques électroniques. Mais c'est en 2002 qu'il s'amourache de cette famille sonique, en particu-

SPONTAKI (World Music / Avignon)

Le mariage de l'émotion musicale et du voyage dansé Avez-vous déjà entendu de la World pop rock médiévale ? Spontaki est là pour combler ce manque. Ce groupe vauclusien emmené par le charismatique Sébastien Prats, évolue au coeur des émotions et dans une planète on ne peut plus personnelle. Entre sons du monde et poésie. Entre percussions tribales et violon onirique.

Un envol subjectif, singulier. Une passerelle naturelle entre l'artiste et l'auditeur. Le nom "Spontaki" est d'ailleurs issu de l'alliance entre

lier pour la Psytrance. A partir de là, et plus précisément depuis 2005, il conjugue sur scène curseurs trance et sons de guitare. Derrière l'électro le rock. Derrière la trance le psyché. Une chose est sûre : Moai Project monte en puissance de manière certaine, prenant d'assaut les platines de Zurich à Lyon, de Paris à Marseille, que ce soit dans des soirées à thématiques Electro ou dans des salles de concert identifiées (La Cigale à Nyons).

Dans ses compositions lumineuses et recherchées, Moai Project crée une architecture sonore propre à séduire le commun des mortels. "Flying circus" fonce, tête dans le guidon, vers un climax saisissant et à plusieurs entrées. Quant à "Tirawanga", il nous prend par la main vers un labyrinthe oppressant mais jubilatoire. A chaque fois, la rythmique-rouleau compresseur est habitée par des aliens soniques qui parviennent à maintenir l'auditeur dans un halo de faisceaux communiquant entre eux. Jouissif.

spontanéité, "Sponta", et le "Ki ", qui signifie "énergie" en japonais. Déjà, en soit, l'exotisme affleure. Alors, quand Sébastien prend le micro, comme s'il ressuscitait en direct dans la peau d'un Amérindien ou en humaniste du Pacifique, on reste bouche bée. Sorti en 2010, le premier album de la formation, "Passeur d'horizons", a donné le ton de l'aventure : iconoclaste et sacrément attachante, qui s'appuie sur les traditions nomades ancestrales, source d'inspiration numéro 1 pour l'ovni Sébastien Prats.

Au-delà du réel ? Par devant les frontières ? Oui, Spontaki, c'est un peu tout ça à la fois, avec des morceaux qui invitent à la méditation (le leader du groupe est aussi enseignant de Chi Gong, gymnastique douce chinoise!) mais convie également à la danse. Avec ce combo vauclusien, on est immédiatement téléporté dans les civilisations dites primitives mais dont la profondeur met tout le monde d'accord. Quand des chants médiévaux croisent le souffle amérindien, lorsque des accents funky marient le rock et les territoires du bout du monde, l'auditeur prend un plaisir unique. Qui plus est quand Sébastien Prats incite des spectateurs à venir sur scène pour donner dans des percussions qui confinent à la trance.

Mais le vrai plus de Spontaki, ce sont les danseuses. Alice et Stéphanie ne se contentent pas d'illustrer la puissance évanescente de la musique. Elles s'imprègnent des soubresauts telluriques, combinent éléments orientaux avec une dance circassienne d'aujourd'hui, laissent surgir une grâce rugissante au possible.

Spontaki, c'est une expérience à vivre au moins une fois.

SAMEDI 14 AVRIL DE 19H A 2H30 / VAISON LA ROMAINE (84) www.vaisonworldelectronic.fr

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Ouverture de l’Espace Vaison World Electronic Espace Culturel / Vaison la Romaine avec Apéro World & DJ World’n Mix et les stands VWE

concert de Spontaki & ses danseuses (world music) ouverture de l’espace repas

Moal Project & sa musique ambiant, zen

ses aspérités et sa félicité embarquées dans un maelstrom d'images frappantes.

Très loin, on l'aura compris, du mot "placide", qui sert pourtant de pseudonyme à l'artiste.

Tissage et métissage

PLACIDE ZEPHYR (Performance Painting / France)

la performance "Painting" en direct, c'est comme un direct du gauche !

C'est une trentenaire, elle est originaire d'Haiti, elle a, son travail en atteste par tous les pores, Gauguin et Picasso greffés au coeur et au corps. Pour le "Vaison World Electronic", elle réalise une grande toile en direct, dans laquelle on retrouvera ce qui fait le piment de son acuité picturale : la décomposition de l'espace par la couleur, la quête d'identité, les atmosphères bigarrées. La vie, en somme, ses incrongruités,

Placide Zephir le dit sans ambages : "Je cherche, je trouve, je tâtonne, je recherche, en quête de moi avec des possibles qui s'ouvrent un peu plus chaque jour, par des rencontres d'hommes et de femmes qui sont en travail, par des images, des lectures, des mots, l'écriture, le corps. Mon identité culturelle est trouble. On m'a très peu parlé de mes racines, faisant naître un côté obscur, que l'on essaie d'oublier par souci d'un mot que je déteste : l'acculturation. Je trouve. Je trouve ce terme est dénué de poésie.

Cette partie sombre m'habite et surgit à travers l'acte pictural".

Régulièrement, le mot "métissage" (dans lequel vit le vocable "tissage") vient à l'esprit pour évoquer le travail de cette artiste.

Inutile de dire que le thème lui tient à coeur : "Métissage culturel ? Je porte Haïti, je porte l'Afrique, je porte la France.

Mes peintures qui au début s'axaient sur la culture noire sont aujourd'hui multicolores, d'influence universelle, que j'interroge, que je me réapproprie. La créativité rythme ma vie : commande de peinture ou œuvres monumentales, interventions plastiques, art thérapie. Je m'offre des possibilités de jouer et je m'amuse beaucoup.

Je suis en quête de nouveaux défis permettant un cheminement interne ; une réalisation en entraîne une autre, elles dialoguent, je sème des grains dans le monde du théâtre, de la rue, dans l'univers visuel par l'affiches, les toiles, l'objet, moi dans tout ça et moi aussi. J'évolue à travers des expériences dont je retransmets le ressenti. Je dépose pour moi et j'invite l'autre à partager".

En cela, Placide Zephyr est définitivement à sa place dans un festival comme le "Vaison World Electronic". Portée vers le regard du voisin. A jamais.

ELEA (World Electronic Music / Ibiza)

Ambient et électronica à Ibiza !

Flotter dans l'Ambient, plonger dans la Lounge, prendre à droite en direction des beats Deep, grimper vers l'acid house et culminer avec la Trance. C'est ainsi que pourraient répondre les sites web Via Michelin ou Mappy si on leur indiquait Vaison pour "lieu de départ" et "Elea" pour "lieu d'arrivée". Elea, c'est un duo français (originaire de Montpellier) composé de Elea Goa (voix, piano, programmation) et Swann (flute, percus, guitare, percussions, programmation). Résidents habituels des clubs d’Ibiza, ils ont naturellement développé un esprit lounge ethnique où se mélangent des influences brésiliennes, indiennes, orientales, africaines et même celtiques. Cela donne à leurs morceaux un vrombissement solaire à nul autre pareil. Car ce mélange subtil de sons acoustiques (guitare, Fender rhodes, minimoog etc...) au sein d’un "Live act"

De la house à la Trance

DJ DRISS (Psy Trance Hadra Crew / Grenoble)

un Dieu vivant de la Trance-Goa aux platines Driss est un DJ emblématique et l'un des fondateurs du label "Hadra Records", basé à Grenoble. Référent abolu de la planète Trance Goa, il a écumé les plus grandes scènes internationales en tant que DJ ou en tant qu'organisateur, de Ozora (Hongrie) à Nautica (Russie), de Transahara (Maroc) à une avalanche d'évènements en France. Sans omettre le festival Hadra (30 août/2 septembre 2012 à Lans-en-Vercors), qui est l'un des temps forts essentiels en Europe pour ce courant musical.

Avant de devenir cette icône, le parcours de Driss est significatif et beaucoup doivent se reconnaître dans ce cheminement-là. En 1994, un an après s'être installé à Grenoble, il découvre la musique électronique, sous ses aspects techno et house notamment. Puis, rapidement, il se focalise sur la Trance Goa "car il y avait beaucoup de points communs avec la tribu marocaine des Aissaouas, que j'appréciais beaucoup" explique Driss. Et de préciser la signification de Hadra, nom du label et du festival qui font loi à l'heure actuelle : "Hadra veut dire "transe collective" en arabe, telle qu'elle est pratiquée dans certaines communautés religieuses au Maroc."

Des projets qui font sens Hadra, depuis sa création, s'évertue à faire mieux connaître la Trance à travers différents projets, qui font sens et répondent à une thématique bien déterminée. Personne, par exemple, n'a oublié la compilation "Fantasia", qui existait en un voyage musical incarnant des moments festifs, folkloriques et magiques d'un spectacle où les cavaliers se livrent à d’incroyables acrobaties et déchargent leurs "moukhala" (vieux fusil à poudre) lors d’un galop effréné, dans une parfaite synchronisation. C’est de cette atmosphère chargée de sensations sonores, visuelles et

accroche inévitablement l'oreille. Est-on dans de l'ethnique atmosphérique sans tics et surtout pas mathématique qui joue avec les lois de la physique de manière fort peu académique et sans hic? Leur quatrième album, "Stella Connection", devrait ravir ceux qui ne connaissent pas encore ce binôme aux idées foisonnantes.

Qui se cache derrière Elea?

Lui, Stéphane Espaignet est percussionniste et programmeur de machine vintage. Elle, Sylvie Gorsse, est chanteuse et pianiste. Ensemble, ils forment un couple dans la vie mais aussi sur scène. Originaire de Montpellier, c'est à Ibiza que le combo crée et officie quand il ne sont pas en tournée internationale (USA, Inde, Europe, Amérique du Sud, Indonésie). Doué d'une fantastique énergie et d'une couleur plutôt singulière dans le monde de la trance, Elea offre dans ses sets des ambiances cosmiques aux lourdes vibrations allant chercher le son dans sa forme la plus organique et éthérée ; progressive, psychédélique ou bien sur ambiant.

empreintes de fantastique, que DJ Driss s’était alors inspiré, pour les retranscrire musicalement.

Il en est ainsi de tout ce que propose Hadra. Le partage, oui, mais pensé en profondeur.

Festival Hadra / DRISS

21h45 Ouverture de la Grande salle avec une surprise / Performance artistique

Elea / Juno Reactor / Driss (ordre non défini)

ILS NE JOUENT PAS DE LA MUSIQUE MAIS ILS SONT LA SHARE AND CARE Zen soyons zen !

Un festival dédié aux cultures World et électroniques, c'est aussi le moment idéal pour se poser. Des questions, peut être, mais surtout se poser tout court. Relâcher la pression et laisser des spécialistes du bien être vous bichonner comme il se doit. L'association "Share and Care" (partager et prendre soin dans le texte), créée en 2006, propose un espace de partage et d'échange autour des valeurs que sont le bien être au naturel, la circulation de techniques de ressourcement, l'accueil et l'écoute. Elle propose également des soins corporels de relaxation et de manière plus générale, des sessions collectives d'introduction à ces disciplines (Qi Kong, Tai Chi, auto massage, Do in) et des massages thaï, ayurvédique, shia tsu. L'objectif de la structure est de promouvoir la santé en milieu festif par l’écoute et l’information, le travail corporel et la musique. Une vocation naturelle qui consiste à offrir aux festivaliers un lieu de rencontre pour se reposer, échanger et se ressourcer durant la soirée. Car "Share and care" se calfeutre toujours dans un espace "désigné" et apaisant où la lumière se tamise, le temps se déconstruit et l'ambiance se pare de quiétude spatiale. Fidèle des évènements qui ont la bougeotte, "Share and care" était présente au Electrohm Festival du Mans, au Goanimal Fabrik de Lausanne, au In Trance Royal Nebula en Normandie ou à la Trans'Plosion Xenon Complex Party de Chambéry. Leur présence est un plus pour profiter pleinement du festival.

ART FOOD CONCEPT le smoothie "GOA", vous connaissez ?

Lors d'un festival, les artistes se dévorent avec les yeux. Art Food Concept, eux, alimentent la saine gourmandise en aiguisant l'acuité de vos palais. Durant toute la soirée, ces fins limiers du bon goût serviront notamment des boissons froides. Nul doute que les smoothies rencontreront un franc et frais succès, tel que le GOA (banane, goyave, cannelle), l'Erotica (mangue, ananas et l'inévitable gingembre) sans omettre le Vampira et l'Herbyflor. Côté boissons chaudes, le thé à la menthe bio ainsi que le café bio équitable trouveront, on l'imagine, preneurs. Mais attention, on vous a gardé le meilleur pour la fin : des plats végétariens seront au menu du stand Art Food, du chili au riz indien avec légumes bio,

en passant par les légumes Wok accompagnant du riz thaï.

Côté grillades, elles se feront à la plancha et avec un choix qui là aussi fait saliver : poulet créole, crevettes thaï et poissons à l'aneth. Inutile de dire que pour les amateurs de sucré, le gâteau au chocolat sera non seulement bio mais aussi équitable.

PYGMEES La fringue électro délirante au graphisme classe Créée par Didier Chekroun, le plus Indonésien des créateurs français, installée depuis 2002 à Vaison-la-romaine et présente dans 80 magasins indépendants sur toute la planète (Japon, Mexique, Canada, Argentine, Singapour, EtatsUnis etc...), la marque de vêtements Pygméés ne laisse jamais indifférent ceux qui la portent ou la voient pour la toute première fois. Au départ de l'aventure, l’idée était de créer des vêtements et accessoires, dans une recherche perpétuelle gaieté, avec des couleurs attrayantes, des matières confortables, des formes originales et un graphisme contemporain. Influencé par le streetwear, sportwear, partywear, Chekroun sait aussi proposer une ligne très féminine, avec un esprit coquin , ludique et poétique, en recherchant toujours nouvelles couleurs et matières.

Aujourd’hui, on peut dire que tous les vêtements de Pygmées sont originalement inspirés par la haute couture et par le métissage entre cité et univers de fiction. Deux collections par an pour celui qui créa son premier magasin à Buisles-Baronnies (Drôme provençale) au milieu des années 1990 : Printemps/Eté et Automne/Hiver. avec une unité de modèles par thème et par couleur. A Vaison, la marque dispose d'un entrepôt qui alimente les points de vente européens, d'un show room et d'une boutique.

LAURENT FRASCA le verre soufflé sui souffle les convives C'est un orfèvre en "live", un véritable artisan-artiste venu de la cité phocéenne. Durant le festival, Laurent Frasca réalisera des sculptures en direct et quand on sait que lors d'une performance, il peut vous faire avec une créativité et une dextérité insensées des verres ou des carafes afin que les festivaliers n'aient pas besoin de boire dans leurs mains, on se dit qu'il y aura foule devant le stand du bonhomme...