→
04
DOSSIER VOIRIE Priorité à la sécurité et l'esthétique Le territoire de Vaison-la-Romaine compte 120 kilomètres de voirie communale. Un réseau conséquent de rues, routes et autres chemins ruraux, qui exige un traitement approprié selon les cas, allant de la simple rénovation de revêtement à l’aménagement urbain, en passant par l’enfouissement ou le remplacement des réseaux (énergies, assainissement…). Rue Trogue Pompée, montée du Pont, plateau ralentisseur sur l’avenue Saint-quenin, avenue César Geoffray, chemin du Brusquet et actuellement l’avenue Brossolette et le chemin de la Planchette : rarement travaux de voirie auront été aussi nombreux sur une période de cinq années, à Vaison-la-Romaine. Trois idées forces ont guidé l’action municipale en la matière depuis 2008 : sécurité, confort des usagers et esthétique.
Les chiffres-cLés
4 884 338 en euros, la somme investie par la Ville dans la voirie et les aménagements urbains depuis 2008.
120 Le nombre de kilomètres de voirie communale, dont l’entretien est assuré par la Ville.
INTERVIEw Gilles Mancel adjoint en charge des travaux. Sur quels critères la Ville décide-t-elle de procéder à des travaux de voirie sur tel ou tel axe de la commune ?
En considérant l’ampleur du réseau de voies qui maille le territoire communal, nous ne pouvons ouvrir des chantiers de partout et en même temps. Pour des raisons matérielles évidentes, mais également financières. Si nous comprenons l’impatience que manifestent parfois certains riverains, nous avons la responsabilité d’établir une hiérarchie, un ordre de priorité parmi les travaux à mener. Avec la notion d’intérêt général qui prime. Cela ne veut pas dire que nous délaissons les chemins ruraux, au profit des rues du centre-ville, ainsi qu’en témoignent les récentes rénovations des chemins du Poupéras et des Bourelles. Nous nous efforçons en permanence de trouver un juste équilibre entre les interventions qui concernent le plus grand nombre et les attentes légitimes des riverains un peu plus « isolés ». Car nous devons honorer notre mission de service public. La rénovation d’ampleur que connaît actuellement le chemin de la Planchette, augure-t-elle de la manière dont seront menés les futurs travaux de voirie à Vaison-la-Romaine ?
Oui, car à chaque fois que cela sera possible, nous intègrerons dans les futurs aménagements, de larges trottoirs et des voies de circulation douce comme cela est effectivement le cas sur le chemin de la Planchette. D’autres caractéristiques essentielles
sont également indissociables : la sécurité routière, avec des aménagements qui favorisent la limitation de la vitesse des véhicules et le traitement esthétique, tant au niveau de la plantation d’arbres en bordure de voie, que de l’éclairage public. Sur ce dernier point, il y a également un volet « économie d’énergie » car à la Planchette, les réverbères seront équipés de variateurs qui moduleront l’intensité lumineuse selon les horaires. Parfois la durée des chantiers paraît importante par rapport à la longueur de voie traitée. Avez-vous des explications à nous fournir à ce sujet ?
Les montées du pont ou vers Sus-Auze hier et le chemin de la Planchette ou l’avenue Brossolette aujourd’hui, sont des parfaits exemples pour fournir des réponses à cette interrogation légitime. Car effectivement nous nous efforçons avec nos partenaires délégataires d’un service public (ERDF, RTE, Syndicat de l’eau Rhône-AyguesOuvèze…) d’associer nos interventions, afin de ne pas répéter les gênes occasionnées auprès des usagers. Désormais, lorsque nous traitons une voie, l’occasion est saisie par les différents opérateurs pour enfouir, rénover ou encore améliorer la qualité de la distribution de l’eau ou de l’électricité. La durée des travaux s’en trouve donc directement impactée. Mais l’objectif de la Ville et de ses partenaires, est de limiter au maximum l’apparition de dysfonctionnements, en procédant le plus souvent possible à l’entretien ou au remplacement des réseaux. •