L'Officiel Riviera

Nº 1 | ÉTÉ 2021

RIVIERA

Mode Collection croisière 2021 Lifestyle Les beach clubs de l’été Art Sur la route du Muy Design La Biennale Esterel Saga 100 ans de couvertures sur la French Riviera

ANNABELLE BELMONDO En escale à Saint-Tropez

ANNABELLE BELMONDO EN VILEBREQUIN, EREVAN, APM MONACO

Your vacation begins the moment you board.

Aero combines meticulous design, personalised Concierge services, and the effortlessness of flying private.

Europe London Ibiza Mykonos Nice

North America Los Angeles Aspen Napa Jackson Hole Sun Valley

Discover more at aero.com

All flights are operated (i) in the EU by Aero Guernsey Ltd., a licensed and registered air carrier in Guernsey, and (ii) in North America by USAC Airways 695 LLC dba Aero Air, unless otherwise advised by Aero. Aero Technologies Inc. acts as ticketing agent for Aero Guernsey Ltd. and, in the US, as a charter operator and indirect air carrier under US-DOT Part 380. All passengers are required to accept the applicable Operator Participant Agreement and/or Conditions of Carriage at the time of booking. © 2021 Aero Technologies, Inc.

Air travel redefined

L’ÉDITO LES PIEDS DANS L’O Les sens en éveil, les sourires redécouverts et la joie de vivre ressuscitée. La Riviera retrouve la joie de vivre qui compose depuis toujours son essence. Et pour accompagner cette renaissance, L’Officiel qui depuis 100 ans, distille les secrets et décrypte l’allure de cette terre aux frontières irréelles, où règne l’élégance festive et ensoleillée.

Une renaissance saluée par cette première édition de L’Officiel Riviera qui met le cap sur la Croisette.

Camille Charrière y prodigue ses conseils de style que ne manqueront pas de suivre son million de followers tandis que la lumineuse Annabelle Belmondo nous enseigne, place des Lices, à Saint-Tropez, l’art séculaire de la pétanque avant de gravir les marchés du Festival de Cannes. Festival mythique auquel se prépare également, dans son fief de Saint Jean Cap Ferrat, le surdoué Luka Sabbat, ce prodige aux mille talents qui incarne avec tant d’éclat le visage inédit de Ralph’s Club, divine nouvelle fragrance de Monsieur Ralph Lauren.

La mer scintillante bien sûr, mais aussi les collines couronnées de Mimosa et d’Eucalyptus du Massif de Tanneron où Camille Jansen nous dévoile en avant-première le meilleur des collections automnehiver 2021/22. Un vent de mode propice aux visites des fondations et galeries d’art qui prospèrent le long de la route du Muy. La première étape d’une longue aventure entre mode, culture et art de vivre, que L’Officiel Riviera se réjouit de débuter avec vous au sein d’une région qui a toujours été le refuge de l’Avant-garde. Un délicieux voyage pour lequel nous tenons à remercier vivement les merveilleux établissements – hot spots, hôtels, restaurants, beach clubs – où le magazine sera offert durant toute la saison.

—La Rédaction @lofficielriviera HOMMES

Nº 1 | ÉTÉ 2021

RIVIERA

Nº 1 | ÉTÉ 2021

Nº 1 | ÉTÉ 2021

Nº 1 | ÉTÉ AUTOMNE 2021

Nº 1 | ÉTÉ AUTOMNE 2021

Nº 1 | ÉTÉ AUTOMNE 2021

Mode Collection croisière 2021 Lifestyle Les beach clubs de l’été Art Sur la route du Muy Design La Biennale Esterel Saga 100 ans de couvertures sur la French Riviera

Nº 1 | ÉTÉ 2021

RIVIERA

Mode Collection croisière 2021 Lifestyle Les beach clubs de l’été Art Sur la route du Muy Design La Biennale Esterel Saga 100 ans sur la Riviera

Mode Collection croisière 2021 Lifestyle Les beach clubs de l’été Art Sur la route du Muy Design La Biennale de l’Estérel Saga 100 ans de couvertures sur la French Riviera

CAMILLE CHARRIERE

En escale à Saint-Tropez

LUKA SABBAT | LOFFICIELRIVIERA.COM

CAMILLE CHARRIÈRE EN MIU MIU

Camillecharriere_COVER_01.indd 4

ANNABELLE BELMONDO

| LOFFICIELRIVIERA.COM

| LOFFICIELRIVIERA.COM

| LOFFICIELRIVIERA.COM

Cap sur la Croisette de la mode

Acteur, producteur et artiste, égérie du nouveau parfum Ralph Lauren

ANNABELLE BELMONDO EN VILEBREQUIN, EREVAN, APM MONACO

6/18/21 12:36 AM

CAMILLE JANSEN_COVER_01.indd 2

6/18/21 12:10 AM

Annabelle Belmondo_COVER_01_okj.indd 2

LUKA SABBAT EN RALPH LAUREN

6/20/21 10:39 PM

LOFRIV01_LukaSabbatCoverV2_okj.indd 23

7/1/21 12:42 PM

Paula’s Ibiza 2021

loewe.com 23 rue François Sibilli, Saint-Tropez

* 01 RUE DU COMMANDANT ANDRÉ, CANNES 17 AVENUE DES SPÉLUGUES, MONACO 10 RUE DE PARADIS, NICE 15 RUE DE GAMBETTA, SAINT-TROPEZ

* Ces boutiques de la French Riviera proposent une sélection femme.

RIVIERA DIRECTRICE DE CRÉATION DIRECTRICE CASTING

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION RÉDACTEUR EN CHEF

DIRECTRICE ARTISTIQUE RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE

Jennifer Eymère

Philippe Combres

Jenny Mannerheim

RÉDACTEUR MODE

DIRECTEUR STRATÉGIE DIGITAL

RÉDACTRICE EN CHEF MODE

Kenzia Bengel de Vaulx

Romain Scardilli

Vanessa Bellugeon

ASSISTANTE MODE

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION

Victoria Sarrade

André Berthier

LOFFICIELRIVIERA.COM @LOFFICIELRIVIERA RÉDACTION : EDITO@LOFFICIELRIVIERA.COM

MAGAZINE IMPRIMÉ SUR PAPIER HOLMEN, 100 % RECYCLÉ ET PROVENANT DE FORÊTS BIO DYNAMIQUES SUÉDOISES PUBLIE PAR ESTEREL MÉDIA GROUP, 17 RUE MÉRIMÉE – 06110 LE CANNET, DÉPÔT LÉGAL JUILLET, 2021, IMPRIMÉ EN UE PUBLICITÉ RÉGIE PUBLICITAIRE ESTEREL MÉDIA GROUP : David

Koskievic, Julien Guitard – PUB@LOFFICIELRIVIERA.COM

CONTRIBUTEURS PHOTOGRAPHES

Pierre-Ange Carlotti, Melie Hirtz, Carlotta Kohl, Daniele Levitt, Elise Ortou Campion, Léon Prost, Simon Schwyzer, Fiona Torre, Greg Swales

STYLISTES

RÉDACTEURS

Sabrina Abbas, Laure Ambroise, Pauline Borgogno, Philippe Combres, Victoire de Pourtales, Hervé Dewintre, Lauren Easum, Jennifer Eymère, Julien Guitard Noémie Lecoq, Jenny Mannerheim, Nathalie Nort

Richie Davis, Rebecca Ramsey, Vanessa Bellugeon, Kenzia Bengel de Vaulx, Jennifer Eymère

Dans ce numéro

Pierre-Ange

SWALES

Greg

PROST

Léon

Fiona TORRE

Pierre-Ange est né en Corse en 1989, il vit et travaille à Paris. Ses photos sont une quête d’intimité, montrant de vraies personnes et amis faisant de vraies choses. Il est l’ambassadeur de la jeune génération créative qui a redonné l’énergie et la folie aux nuits parisiennes. Avec sa première exposition “BORED & NAKED” en 2014, il commence à se faire un nom dans la mode underground.

Sa deuxième exposition personnelle, “BACHELOR”, relate les péripéties du photographe corse en tant qu’homme célibataire de 28 ans, montrant ce qui se cache derrière le couple : l’amour parfois, mais aussi la peur d’être seul, les disputes, le sexe…

Le travail artistique de Greg a commencé dès son plus jeune âge à travers le dessin, la peinture et la réalisation de courts-métrages.

Après avoir obtenu son baccalauréat en photographie, il a déménagé à La Havane, à Cuba, pour suivre des ateliers d’art et a commencé à travailler sur plusieurs essais photographiques qui ont été exposés à Cuba et en Amérique du Nord. Toujours inspiré par les extrêmes de la beauté, Greg a rapidement commencé une carrière dans la photographie de mode. Il a passé la dernière décennie à photographier dans certains des endroits les plus exotiques du monde pour les meilleures publications internationales.

Photographe-reporter et réalisateur français de 27 ans, Léon a habité en Roumanie où il s’est formé sur le terrain à la réalisation. Le hasard des rencontres l’a amené à travailler en tant que photographe pour des magazines aussi divers que “M le Monde”, “T le Temp”, “Vogue”, “I-D”, “Regain”. Sur son compte instagram, il poste des extraits de reportages photo poignants et ses portraits de mode pop.

Née à Toulouse en 1990, Fiona a étudié à l’École des Beaux-Arts de Toulouse avant d’obtenir son diplôme de photographie à l’École des Gobelins. Son travail repose sur une exploration des frontières et des porosités entre genres et situations photographiques. Elle propose dans beaucoup de ses travaux une ambiguïté entre prise de vue extérieure et studio en ayant recours à des jeux de lumière.

Ces ambivalences et jeux géométriques permettent d’installer un univers à la fois tendre et sophistiqué.

Simon

Danielle

SCHWYZER

LEVITT

Simon est un photographe de portrait environnemental. Basé entre Zurich et Paris, il travaille avec la Galerie Enrico Navarra sur la série de livres Made By... pour laquelle il a été chargé de réaliser plus de 800 portraits sur une période de 12 ans. Il a voyagé dans de nombreux pays, dont la Chine, les Émirats arabes unis, le Brésil, Israël, la Thaïlande, les États-Unis, le Japon et à travers l’Afrique. Il a créé une esthétique personnelle qui a conduit à des collaborations à long terme avec des institutions scientifiques telles que l’Université de Zurich et l’Université de Toronto.

En tant qu’artiste photographe, il a largement exposé en France, en Angleterre, au Brésil et en Suisse.

Danielle Levitt est une réalisatrice et photographe de portrait et de mode classique. Pour elle, il a toujours été important de présenter les personnes sous-représentées, célébrer la diversité. Son travail avec les communautés marginales et les sous-cultures divergentes a abouti à son premier livre monographique “We Are Experienced” (Powerhouse Books).

Parallèlement à la photographie, elle est devenue une réalisatrice primée, avec deux Silver Lions, un One Show Silver Pencil et un Creative Arts Emmy pour la meilleure publicité.

ÉDITIONS INTERNATIONALES CHIEF EXECUTIVE OFFICER

DIRECTEURS DE LA PUBLICATION

GLOBAL CHIEF REVENUE OFFICER

Benjamin Eymère

Marie-Jose Susskind-Jalou, Maxime Jalou

Anthony Cenname

GLOBAL DEPUTY CEO

CONSULTING GLOBAL CHIEF CREATIVE OFFICER

GLOBAL HEAD OF CONTENT PROJECTS AND FASHION INITIATIVES

GLOBAL EXECUTIVE PRODUCER

Maria Cecilia Andretta

Stefano Tonchi

Caroline Grosso

Joshua Glasgow

Photo Jean-Baptiste Mondino, Greg Swales, Léon Prost, Fiona Torre, Simon Schwyzer, Danielle Levitt.

CARLOTTI

* 77 RUE D’ANTIBES, CANNES 17 AVENUE DES SPÉLUGUES, MONACO 10 RUE DE PARADIS, NICE 2 RUE DE LA POSTE, SAINT-TROPEZ

* Ces boutiques de la French Riviera proposent une sélection homme et enfant.

LUKA SABBAT : LE PRODIGE DES INFLUENCEURS

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PHOTOGRAPHIE Greg Swales STYLISME Richie Davis En planque au Cap d’Antibes, en attendant le Festival de Cannes

TINA KUNAKEY : THE FRENCH DREAM

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PHOTOGRAPHIE Melie Hirtz STYLISME Vanessa Bellugeon La nouvelle collection pre-fall de Valentino, toujours aussi intensément luxueuse

CAMILLE CHARRIÈRE : EN MODE CROISETTE

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PHOTOGRAPHIE Fiona Torre STYLISME Jennifer Eymère La fille qu’on suit, de la Riviera au bout du monde

LAURA HARRIER : FOR THE LOVE OF FASHION

CAMILLE JANSEN : SUNSET POP

PHOTOGRAPHIE Danielle Levitt STYLISME Rebecca Ramsey L’histoire d’amour entre la nouvelle icône de Hollywood et Louis Vuitton

PHOTOGRAPHIE Léon Prost STYLISME Jennifer Eymère Pause à l’Hôtel Martinez où elle nous parle de son amour pour la musique, la mode et la Côte d’Azur

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DIEGO LE FUR : SERVICE GAGNANT

90

94

PHOTOGRAPHIE Pierre-Ange Carlotti STYLISME Jennifer Eymère Le jeune champion sur le court du Saint-Tropez Tennis Club

CAMILLE JANSEN : GENTLE FARMER

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PHOTOGRAPHIE Léon Prost STYLISME Jennifer Eymère Dans les collines de Tanneron et le massif de l’Estérel

ANNABELLE BELMONDO : BELLE MONDO PHOTOGRAPHIE Simon Schwyzer STYLISME Vanessa Bellugeon Rencontre au mythique Byblos de Saint-Tropez

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NEWS Par PAULINE BORGOGNO

COOL SUMMER Habituée des destinations estivales, Loewe lance son nouveau pop up store 2021 à Saint-Tropez. On y découvre la ligne Loewe Paula’s Ibiza haute en couleurs que toute la planète mode prise déjà. – Par Pauline Borgogno

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INSPIRATION GIPSET La ligne Loewe Paula’s Ibiza élargit ses propositions avec désormais un vestiaire qui s’adresse à la femme et à l’homme : du blazer casual déstructuré à une série de robes et de tops en mix and match, à grand renfort de motifs perroquets, colombes et crocus, provenant des archives des fondateurs de la boutique Paula’s Ibiza, Armin Heinemann et Stuart Rudnick. Ces imprimés sont associés à une interprétation ludique et psychédélique du logo Loewe, offrant une touche bohème inédite à chaque silhouette.

Ce vestiaire tout en décontraction ouvre ainsi une multitude de combinaisons mode, pour s’amuser bien au-delà des vacances d’été.

HANDMADE MANIA On le sait : Jonathan Anderson a un amour tout particulier pour le fait-main. C’est pourquoi le crochet refait son apparition sur les robes, les sweat-shirts à capuche, les ourlets de pantalons ou les manches courtes des blouses. Le jeu de géométries et de textures sur les tops et les robes caftans souligne davantage encore la qualité du fait-main. Les coupes sont fluides, asymétriques et faciles à porter. Avec la capsule Loewe Paula’s Ibiza, la simplicité du porter est la clé. Côté accessoires : bobs en toile et sacs en fibres végétales sont de mise. Ces paniers sont par ailleurs tissés en Colombie par des femmes artisans, avant d’être finis dans les ateliers Loewe. Pour cette saison, charme solaire et beauté du geste sont donc au rendez-vous.

Loewe : 23, rue François-Sibilli, 83990 Saint-Tropez. www.loewe.com @loewe

Photo DR

C’est dans un espace brut, à l’image de l’esprit de la Maison Loewe, que la collection Loewe Paula’s Ibiza se dévoile. Entre murs en béton, podiums carrelés, plumes et sol en raphia, la capsule flamboie avec ses couleurs acidulées. Là, il règne comme un air de liberté et d’évasion. Et pour cause : inspirée par les étés à Ibiza, la collection Loewe Paula’s Ibiza 2021 reflète l’idée d’un certain lâcher-prise, à jamais associé à cette île unique dans l’imaginaire du directeur artistique Jonathan Anderson.

Camille Jansen for erEvan @erevanofficiel www.erevanofficiel.com

NEWS

CHIARA FERRAGNI RIHANNA CAROLINE RECEVEUR

Par PAULINE BORGOGNO

BRILLANT !

APM Monaco prodigue sa vision de l’éclat avec des collections mode, fun et design mixées à une expérience boutique luxe et raffiné. – Par Hervé Dewintre

APM Monaco @apmmonaco

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BOUTIQUE APM MONACO

KIKA PRETTE

Photos DR

Depuis 2011, le succès international de la marque présente dans 28 pays repose sur une vision du style mode et chic de la Côte d’Azur, incarnée par des collections sans cesse renouvelées de bijoux saisissant l’air du temps et adoptant avec brio les codes de la joaillerie. “Notre volonté est de créer chaque jour des bijoux pour vous sentir belle et sûre de vous”, explique tout simplement Kika Prette, directrice artistique, qui insuffle sa passion et son énergie dans la création de ces bijoux étincelants. Une vision moderne et solaire du bijou adoptée sans réserve par les grands noms du cinéma, de la mode ou de la musique. Sans oublier bien sûr le soutien indéfectible d’influenceuses renommées qui entretiennent des relations de confiance et d’amitié de longue date avec la maison. Chiara Ferragni et Caroline Receveur sont égéries et amies depuis longtemps. Blake Lively, Tailor Swift, Rihanna, Emmanuelle Béart, Virginie Ledoyen, Yao Chen, et bien d’autres encore, font partie des fans de la marque.

Celle-ci a tout d’abord reposé sur sa capacité à produire des pièces de qualité pour des grandes maisons de joaillerie, avant que Kika Prette ne décide à son tour de mettre la griffe familiale sur le devant de la scène. Un choix avisé.

LEAFY NATURAL COUTURE IS A SUSTAINABLE LUXURY FASHION HOUSE SPECIALIZING IN WOMEN’S HANDCRAFTED SILK CROCHET DESTINATION WEAR. THE COLLECTION FEATURES ARTISANAL HANDMADE PIECES PRODUCED BY A COMMUNITY OF WOMEN IN A FISHING VILLAGE IN SOUTHERN BRAZIL. LEAFYNATURALCOUTURE.COM @LEAFYNATURALCOUTURE_OFFICIAL

50 ans déjà !

VILEBREQUIN 50 années d’existence, de plaisir et de vacances… La Maison Vilebrequin est devenue incontournable à l’approche de chaque été. L’Officiel Riviera vous offre une plongée dans les secrets de l’entreprise phare originaire de Saint-Tropez.

Par PAULINE BORGOGNO

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UNE HISTOIRE D’AMOUR ET D’EAU SALÉE Fred Prysquel, fondateur de Vilebrequin, débarque à SaintTropez en 1968. Pour séduire Yvette, son amour de jeunesse, il décide d’inventer un maillot d’un nouveau style, inspiré de ses voyages. Un modèle qui libère les mouvements du corps, à l’image des boxers des surfeurs californiens. Il joue la couleur et le motif en taillant le maillot de bain dans du wax africain.

Pari gagnant : Yvette succombe, mais aussi tous ses copains et certaines vedettes. Depuis, la maison tropézienne n’a cessé de grandir et de s’imprimer dans l’inconscient des amoureux de la French Riviera et des vacances. Depuis le commencement, les costumes de bain sont d’une qualité telle qu’ils traversent les étés

sans prendre une ride, au point de pouvoir se transmettre de père en fils. Cette durabilité exceptionnelle, Vilebrequin la cultive, proposant depuis toujours un service de réparation pour tous ses maillots. Pour le jubilé de la marque, le service de réparation est même offert pour l’acquisition de maillots de bain masculins de la collection anniversaire.

POUR DES OCÉANS PROTÉGÉS Amoureux de la mer, Vilebrequin s’engage à protéger la planète et plus particulièrement les océans. Cette évidence passe par des actions concrètes : 50 % des collections 2021 sont en matières recyclées ou recyclables. L’objectif est d’atteindre 80 % d’ici 2023 en revalorisant des déchets issus de plastiques récupérés en Méditerranée. Par ailleurs, depuis près de dix ans, Vilebrequin aide à la préservation de son animal emblématique aujourd’hui menacé : la tortue marine. À travers le soutien de l’association Plant a Fish puis de Te Mana O Te Moana (“l’esprit de l’océan”, en maori), la marque contribue à dessiner un meilleur futur pour ces animaux marins. Dernier projet vertueux en date : la création de Fondation Vilebrequin en faveur de la défense de la biodiversité marine.

Pour en savoir plus, suivez @vilebrequinfondation et @vilebrequin

Photos DR

Pas difficile de convaincre nos covers stars Annabelle Belmondo, Camille Jansen et Luka Sabbat de se glisser dans des maillots Vilebrequin. Depuis 1971, la marque phare répand allègrement son amour pour le soleil, la mer, la liberté et l’hédonisme à travers des collections hautes en couleurs et motifs. Pour les 50 ans de la maison, Vilebrequin réinvente ses archives et présente un envoûtant graphisme néo-psychédélique, déclinable à l’envi.

Au programme : 50 maillots collectors (un par année, de 1971 à 2021) qui invitent à se (re)plonger dans l’histoire de la maison pour y découvrir ses valeurs et son savoir-faire.

NEWS

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Dans le sillage de

CHRISTIAN DIOR En hommage à l’hôtel du Cap-Eden-Roc, emblème de la Côte d’Azur, Dior imagine une nouvelle fragrance dans sa Collection Privée aux notes marines, d’agrumes et de pins maritimes. L’occasion d’une balade sur les pas de Christian Dior et d’une visite dans son ancienne demeure, le château de La Colle Noire.

“J’ai composé le parfum Eden-Roc en m’imaginant une arrivée par la mer. Le sel, le soleil, la roche claire, la végétation luxuriante”, nous explique François Demachy, parfumeur-créateur Dior.

Le flacon et son jus ont des reflets dorés qui rappellent le soleil qui baigne le Cap d’Antibes. Un cap abrupt bordé de hautes roches blanches qui plongent à pic dans les eaux de la Méditerranée. Là, un domaine blotti dans un nid de verdure et ombragé par d’immenses et odorants pins parasols, une piscine qui semble se jeter dans la mer et au bord de laquelle des stars alanguies se font bronzer, une allée majestueuse au bout de laquelle se dresse une fière bâtisse Napoléon III dont le premier nom fut la Villa Soleil.

Un sillage intensément solaire donc pour célébrer la beauté radieuse de l’Eden-Roc ; une fragrance comme une déclaration vibrante au plus mythique des palaces !

Ce parfum se décline en trois couleurs : bleu comme la Méditerranée, jaune comme le soleil omniprésent, vert comme la nature luxuriante de ce Sud de la France chéri par Christian Dior. Attaché à cette région où il s’était réfugié pendant

l’Occupation, il acquiert le château de La Colle Noire, situé au cœur de terroir grassois, en 1951. Ce splendide domaine agrémenté de centaines d’hectares cultivables fut sa demeure jusqu’en 1957. Restaurée fidèlement par la Maison Dior, la décoration intérieure fait revivre celle qu’avait imaginée le couturier-parfumeur. Également recomposé, le jardin qui ressuscite le paradis qu’il avait patiemment créé. À la fois lieu de vie, de création – il lui a inspiré ses plus beaux parfums – d’art et d’amitié, sa décoration est longuement mûrie dans un éclectisme raffiné tout comme le somptueux jardin d’agrément. Des fleurs par milliers – roses de mai, jasmin grandiflorum, lavandin – mais aussi oliviers, vignes ainsi qu’un plan d’eau de plus de 40 mètres composent cette réminiscence enchantée du jardin des Rhumbs, sa villa d’enfance à Granville.

Un vent délicieusement parfumé souffle sur la Côte d’Azur cet été…

Dior.com

Photos DR

Par JULIEN GUITARD

NEWS

AERO

Le jet service

RÉINVENTÉ

Aero est la nouvelle compagnie aérienne qui propose des vols en jets partagés avec la promesse d’une expérience de haut vol : terminaux privés, seulement 16 sièges par avion, conciergerie dédiée…

Attachez vos ceintures, décollage imminent !

Par JULIEN GUITARD 24

NEWS Pour l’été, les clients peuvent s’attendre à DES LIAISONS DIRECTES avec des villes comme LONDRES, IBIZA, MYKONOS ET NICE. Pour ceux qui en ont les moyens, il est indéniable que le vol privé est le mode de transport aérien de choix en ces temps de pandémie. Mais au-delà du côté pratique et des services, la compagnie Aero tente quelque chose de bien plus grand : la réinvention de l’expérience voyage dans des appareils à la capacité maximum de 16 sièges. Personnalisation de l’aménagement intérieur, éclairage d’ambiance selon des “moods” prédéfinis, système de sonorisation unique développé avec Bongiovi Acoustic Lab : ces avions reconvertis offrent une vision nouvelle des vols privés. Côté design, Aero mise sur le noir mat à l’intérieur et à l’extérieur. Les playlists préprogrammées – son et lumière – proposent des expériences à la carte : embarquement, séance de travail, détente… qui accompagnent le passager de façon très intuitive.

En donnant une seconde vie à un jet, Aero rend le vol privé un peu plus durable également. “Nous apprenons et améliorons constamment nos cabines”, explique Jessica Pastor, directrice du design pour Aero. Cela se traduit par un avion au style très abouti, ultra-luxe.

Pour l’été, les clients peuvent s’attendre à des liaisons directes avec des villes comme Londres, Ibiza, Mykonos et Nice.

D’autres destinations devraient rejoindre la liste à l’automne.

On est impatient !

Photos DR

www.aero.com

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PERRIERJOUËT et Bethan Laura Wood

La Maison champenoise poursuit sa collaboration avec la designer anglaise à qui elle a donné carte blanche pour revisiter l’Ecobox, coffret éco-conçu pour la cuvée Perrier-Jouët Blanc de Blancs.

Par PAULINE BORGOGNO

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Expression de la liberté créative de Perrier-Jouët et de l’artiste britannique, cette édition limitée de l’Ecobox concilie qualité et engagement environnemental, restant ainsi fidèle à la philosophie fondatrice de la Maison et à sa relation de symbiose avec la nature. L’Ecobox s’inscrit dans la démarche globale d’engagement de Perrier-Jouët envers la nature à chaque étape de l’élaboration de ses champagnes, de la vigne jusqu’au produit fini. Conçue et développée en France, l’Ecobox est entièrement recyclable, fabriquée à partir de fibres 100 % naturelles issues de forêts certifiées FSC. Avec un poids diminué de 30 % par rapport au précédent coffret, l’Ecobox permet de réduire l’impact sur l’environnement. Cette édition limitée de PerrierJouët Blanc de Blancs est une cuvée hommage au chardonnay, le cépage signature de la Maison. Un vin lumineux et spontané, révélant de généreuses notes d’agrumes croquants et de fleurs fraîches. Un champagne qui dégage en bouche une fraîcheur

minérale avec un final plein de douceur et de rondeur sur le palais. Chaque coffret est unique, personnalisé à la main par Bethan Laura Wood, et numéroté.

Cette cuvée mono-cépage incarne le savoir-faire de PerrierJouët pour révéler l’essence du chardonnay, son cépage signature depuis la création de la Maison en 1811. Pour élaborer ce vin vivant et dynamique, Séverine Frerson, Chef de caves, sélectionne des chardonnays issus de crus parmi les meilleurs de la Champagne. D’une couleur or pâle, il offre une richesse d’arômes de pivoine et de chèvrefeuille, d’agrumes acidulés et de poire blanche.

Fondée en 1811 à Épernay, la Maison Perrier-Jouët est l’une des Maisons de champagne les plus anciennes de France, mais également l’une des plus prestigieuses.

NEWS “J’ai défini UNE PALETTE DE TONS SPÉCIFIQUEMENT pour Perrier-Jouët, à partir des COULEURS des COULEURS VIVES D’HYPERNATURE D’HYPERNATUR E et de celles utilisées il y a PLUS D’UN SIÈCLE PAR EMILE GALLÉ dans ses créations. J’ai souhaité REDONNER LEURS COULEURS aux fleurs DESSINÉES PAR LUI en 1902 POUR la maison PERRIER-JOUËT.” BETHAN LAURA WOOD

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erEvan

FORE FOR EVER Mistral gagnant pour les nouveaux créateurs à suivre d’Erevan. Rencontre avec la marque qui réveille le Denim et l’éponge comme jamais, depuis leur studio de création tropézien.

Par ROSE ERDEMMER Par son esthétique singulière, erEvan modernise des intemporels à travers une sélection de tissus et matériaux nobles. Jacquard, denim, maille fine et velours dénichés chez des fabricants atypiques aux quatre coins du globe tels qu’au Japon composent l’univers. Les lignes très 70’s-80’s avec l’association des tissus rendent l’imaginaire d’autant plus unique.

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La gamme Senteurs produite à Grasse, est une invitation au voyage entre les terres d’origine de la marque et du créateur.

Composée de trois Eaux de Parfums, Caucase, Mistral ainsi que Pampelonne posent les bases de l’identité erEvan par leurs formules très marquées. Caucase s’inspirant de la grande chaîne de montagne et ses mythiques tanneries (à base d’ambre et cuir), Mistral imaginé autour du traditionnel vent qui régit le climat sudiste (composé de rose et chanvre), ainsi que Pampelonne représentant la mythique baie qui borde le littoral tropézien (une touche de sental, figue et musc).

Saint-Tropez est une grande source d’inspiration pour Evan qui en est originaire. Rues pavées et couleurs ocres, ses littoraux à la végétation sauvage se retrouvent dans l’imaginaire erEvan.

C’est donc tout naturellement que la marque a ouvert les portes de son Flagship Store au cœur du village, 41 rue Gambetta. La collection Été 21 se plait à rappeler cet univers méditerranéen, auquel se mêle l’univers arménien, terre d’origine de la famille du créateur, sa nature brute et ses couleurs.

Conscients des enjeux écologiques, erEvan souhaite que la stratégie de marque s’inscrive dans une vision durable, notamment au travers de ses partenaires et prestataires de tous les jours. Packaging et bouchons 100 % naturels de la gamme Senteurs sont en cours de développement dans le Sud de la France et permettront à erEvan de mettre en avant les acteurs écologiques de la région.

Boutique erEvan : 41, rue Gambetta, Saint-Tropez. www.erevanofficiel.com @erevanofficiel

1921–2021

In celebration of its Centennial anniversary, L’Officiel invites you to

IOO Dreams of Tomorrow A virtual exhibition of 100 years of Fashion An auction of 100 NFTs of the best covers of the Century An evening celebrating 100 ideas in an interactive House of Dreams A live finale from Paris' 100-year-old Théâtre Daunou on September 30th, 2021 #LOFFICIEL100

Farniente à L’Escalet avec

ALEXIA CICARD

Une silhouette longiligne, de grands yeux bruns hypnotiques…

Alexia Cicard est de ces beautés éternelles, digne des plus grandes icônes du cinéma. De sa silhouette gracile on reconnaît une Anna Karina, et de son air effronté une Brigitte Bardot. Pour L’Officiel Riviera, Riviera, la belle nous a révélé ses adresses phares sur la Côte d’Azur.

Soutien-gorge en denim bio, PRADA. Shorty sony écru taille haute laine, SONIA RYKIEL. Chemise hawaïenne en viscose, CELINE HOMME.

Photo PIERRE-ANGE CARLOTTI Stylisme KENZIA BENGEL DE VAULX Interview PAULINE BORGOGNO POUR UN VERRE : L‘hôtel du Cap, une valeur sûre.

Avec, au choix, un verre de rosé vers les 18h ou du champagne glaçons.

POUR UNE SOIRÉE ENDIABLÉE : Par les temps qui courent, n’importe quel bord de piscine chez des amis.

POUR UN DÉJEUNER ESTIVAL : Chez Joe, Cavalière. S ‘y rendre de préférence en haut de maillot-paréo pour un poisson fraîchement péché et bien grillé.

POUR UN PLONGEON : En bord de mer ! Plus particulièrement à la plage de la Mala, au Cap d’Ail. Le site est entouré de falaises et accessible une quinzaine de minutes de marche sur un chemin escarpé… Y aller c’est le mériter.

POUR UN APÉRO ENTRE AMIS : Le Domaine de la Bastide Blanche, qui a (en plus) un terrain de pétanque.

POUR DÉCOUVRIR LA RIVIERA AUTREMENT : Les remparts du Fort du Mont Alban, entre Nice et Villefranche.

POUR UN ACHAT COMPULSIF : Une incontournable part de socca chez René dans le vieux Nice.

POUR FLÂNER : Le sentier des douaniers, pour une longue marche.

POUR UN DÎNER AVEC VUE : Le TIGrr Saint-Tropez.

Sans doute la meilleure vue sur le golfe, lové entre ses pins et ses chênes.

POUR SÉJOURNER AU BORD DE LA CÔTE : Peu importe tant qu’il s’agit d’un endroit où on vous laisse marcher pieds nus !

Les adresses : Hôtel Du Cap-Eden-Roc, 167-165 Boulevard J-F Kennedy, 06160 Antibes Chez Jo, Plage Du Layet, 83980 Cavalière Plage De Mala, Allée Mala, 06320 Cap D’ail Domaine De La Bastide Blanche, 1250 Chemin De La Bastide, 84820 Visan Fort Du Mont Alban, Chemin Du Fort Du Mont Alban, 06000 Nice Chez René Socca, 2 Rue Miralheti, 06300 Nice Le Tigrr, 14 Avenue Paul Signac, 83990 Saint Tropez

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Mark Evans

KNIFE EDGE

Son travail se situe quelque part entre la peinture, la photographie et la sculpture. Rencontre avec un artiste toujours sur le fil… – Par Jenny Mannerheim

L’O : Pourquoi ce titre, “Knife Edge” ?

ME : Parce que je sculpte le cuir au dixième de millimètre près, c’est pour cette raison que mon travail apparaît hyper-réel à l’œil.

Parfois mes gravures apparaissent même plus vraies que des photos car il y a une vie et une âme aux entailles que je fais avec ma lame. Pour atteindre ce niveau de détail, j’utilise des scalpels de chirurgien et des couteaux tranchants comme des rasoirs. Il n’y a aucune marge d’erreur : une mauvaise coupe, une marque trop profonde et la pièce entière peut se trouver ruinée. C’est comme marcher sur une corde raide, sans harnais, comme Philippe Petit l’a fait entre les Twin Towers à New York. Un peintre peut corriger ses erreurs, un artiste travaillant au crayon ou au fusain peut effacer et recommencer. Je n’ai pas ce luxe. Il me faut donc une concentration extrême et autant de patience pour créer mes œuvres. Mon travail est fait sur le fil du rasoir, au sens propre comme au figuré.

Ce travail de gravure sur cuir, tout à fait unique, produit des “microsculptures”. Comment avez-vous développé cette technique ?

ME : Elle est née d’un pur accident ! Ou de la providence divine… À l’hiver 2000, j’ai essayé de nettoyer une tache de sang sur L’O :

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une nouvelle veste en cuir que je venais de recevoir à Noël. J’ai gratté le sang sur la surface du cuir, et ça a été l’étincelle ! Cette minuscule tache a soudainement provoqué mon propre “Eureka” d’Archimède, comme si une explosion s’était produite dans mon esprit. J’ai vu d’un coup un monde de possibilités ! Je me suis enfermé dans mon studio les années qui ont suivi et me suis concentré sur le développement de cette toute nouvelle technique.

Je vivais à la fois en artiste et en scientifique fou, essayant de perfectionner le processus que j’avais accidentellement découvert.

Cela fait vingt ans maintenant, deux décennies de recherche, de raffinement, de développement du travail et de la technique.

L’O : Le travail de la peau animale a un aspect très organique, quelle est

votre relation avec les animaux et comment choisissez-vous les peaux ?

Oui, il y a quelque chose de très “réel” dans mon travail.

Quelque chose de viscéral et de beau. Le cuir que j’utilise provient essentiellement de Scandinavie où le bétail est bien soigné, où il a des pâturages luxuriants et aucune clôture en fil de fer barbelé pour couper ou accrocher la peau. Puis les peaux sont toutes expédiées et tannées en Italie, car les Italiens sont les meilleurs tanneurs. J’utilise généralement des cuirs aniline ou semi-aniline, pleine fleur ; tous les cuirs ne peuvent pas être gravés.

ME :

L’O : Êtes-vous un habitué de Monaco, ou est-ce votre première rencontre avec cette ville ?

ME : Je suis allé à Monaco plusieurs fois, j’ai des amis ici. Et c’est toujours bon d’y revenir.

Mark Evans, exposition “Knife Edge” à la galerie G&M Design de Monaco, du 24 juin au 20 août.

Photo courtesy G&M Design Gallery

L’OFFICIEL : Vous préparez votre première exposition, “Knife Edge”, à la galerie G&M Design à Monaco. Parlez-nous de ce travail…

MARK EVANS : Il représente la dernière décennie de ma pratique en studio. Toutes les pièces ont nécessité plusieurs milliers d’heures de travail, chacune a été finement gravée, ciselée, rasée et sculptée dans la surface du cuir. Cette expo rassemble une variété de thèmes et de récits.

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NEWS AFFAIRES CLASSÉES La Compagnie réunit la Promenade des Anglais et la 5e avenue en un vol direct et design. – Par Philippe Combres Pour les novices, La Compagnie est une compagnie aerienne régulière française qui propose des vols 100 % classe affaires à des prix particulièrement accessibles, entre Paris et New York et Nice et New York. Uniques et spacieuses, les cabines sont configurées avec seulement 76 sièges disposés en rangées 2x2.

Après cette période de pandémie, La Compagnie confirme la reprise de sa ligne estivale entre Nice et New York à partir du 3 juillet à raison de 3 vols hebdomadaires.

DESIGN CONTEMPORAIN Tous les sièges se transforment en lits parfaitement horizontaux pour un repos optimal pendant votre voyage. Ils ont une longueur de 192 cm en position allongée et disposent d’un surmatelas épais et moelleux pour votre confort. Pour vous détendre, vous disposez de coussins antiallergiques, d’une grande couverture et d’un kit de voyage avec des soins de la marque Caudalie.

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LA CULTURE EMBARQUÉE Chaque passager dispose d’un écran de 15,6 pouces intégré au siège. Ils peuvent profiter d’une sélection mensuelle de films et de musiques variés. Au programme : les dernières nouveautés, des programmes courts, une sélection exclusive faite par MK2.

Tous les passagers ont également accès gratuitement à une connexion wi-fi haut débit illimitée pendant toute la durée de

leur vol. Ils peuvent accéder à un portail créé spécialement pour eux, leur offrant la presse du jour et même votre magazine préféré L’Officiel Riviera !

LES MENUS DE SAISON Depuis la création de La Compagnie, le chef Christophe Langrée vous invite à découvrir une cuisine de saison axée sur le produit. “Faire voyager les gens est notre métier et la cuisine fait partie intégrante de ce voyage. Nous allons à l’essentiel, on travaille au rythme des saisons, des produits et de nos envies. De ma Bretagne natale aux destinations autour du monde, je ne garde que le meilleur pour le partager avec nos gourmands passagers.” www.lacompagnie.com

NEWS

FORTE_FORTE S’INSTALLE À CANNES Quoi de plus naturel pour la marque italienne, amoureuse de la lumière de la Côte d’Azur… – Par Pauline Borgogno

Photo DR

À quelques pas de la Croisette, la nouvelle adresse Forte_Forte illustre le subtil dialogue entre Giada Forte, fondatrice de la marque, et Robert Vattilana, son directeur artistique. La boutique est toute imprègnée de l’ambiance ensoleillée de la Côte d’Azur, absorbant sa lumière vive et scintillante. “En cherchant un emplacement juste à côté de la Croisette, j’ai remarqué la lumière qui entrait dans cette boutique… le lieu parfait pour construire notre atmosphère Forte_Forte”, se souvient Robert Vattilana. Le sol et les murs sont recouverts d’un terrazzo composé de pierre blanche et de cristaux de jade, rappelant les fonds marins.

COLLECTION SOLAIRE Intitulée Innamorata, la collection été Forte_Forte qui vous attend déjà en boutiques est une déclaration d’amour à l’Italie.

“Nous avons essayé d’élaborer une collection rassurante, explique

Giada Forte. Les vêtements apportent des vibrations positives avec des couleurs douces qui mettent en valeur les tissus et les formes emblématiques de Forte_Forte.”

ART ET UPCYCLING De l’autre côté de la frontière, à Forte dei Marmi en Toscane, Forte_Forte inaugure également une boutique qui dévoile son nouveau projet d’upcycling, combinant éthique de la récupération rôle de l’artisanat et notion du temps qui passe. Par ailleurs, le projet multidisciplinaire “Corde Vocali”, né de la rencontre entre Giada Forte et l’artiste Pauline Guerrier, constitue encore une autre étape dans ce désir d’expression, un voyage à la découverte de l’identité humaine dans sa formation.

Forte_Forte : 27, rue du Commandant-André, 06400 Cannes. www.forte-forte.com @forte_forte

DESIGN

Made in The Riviera Son approche aux lignes franches et épurées n’est pas sans laisser insensible. L’architecte Rashid Rivani maîtrise cet art subtil : celui de sublimer tout espace, un master dans son domaine.

Par PAULINE BOURGOGNO D’origine Iranienne, le jeune Rashid Rivani grandit à Cannes, baigné par le soleil du Sud de la France. Après des débuts timides pour s’épanouir dans ses études, il s’envole pour Los Angeles se former à l’USC University of South California.

L’école de renom accueille le jeune homme, au même titre que d’autres architectes aujourd’hui de grande notoriété — parmi Frank Gehry, Ieoh Ming Pei ou Paul Rudolph. Au cours de son parcours, Rashid développe son oeil et profite du network

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Californien. L’année 2009 sera celle du déclic et Rashid décide de réaliser une promesse, faite à son père, lui certifiant qu’il deviendrait architecte. C’est alors qu’il décide de passer en équivalence son Diplôme d’état d’architecte à l’Ecole Spéciale d’Architecture de Raspail.

Rashid Rivani s’initie à l’agence d’architecture parisienne Gilles & Boissier. En près de deux ans, il travaille sur des projets prestigieux : les boutiques de la marque Moncler, le restaurant

Fonctionnalité DE L‘ESPACE, VOLUMES ET lumière SONT AU COEUR DE SA réflexion DESIGN Kinugawa ou encore l’appartement de Remo Rufini à Milan.

Il crée alors sa propre agence d’architecture Arrivani à Paris en 2012, et décide de l’installer à Monaco il y a quatre ans, sur la prestigieuse avenue Princesse Alice, profitant ainsi de l’incomparable network monegasque. Il développe en parallèle ses propres projets d’architecture et de mobilier dans eon nouveau concept baptisé Yuzu Studio, au coeur d’un splendide Hôtel Particulier à Monaco. Il y développe une collaboration avec une légendaire maison de tissus et de décoration, avec qui il conçoit des projets et des matériaux de sol.

Parmi ses réalisations phares, la Plage Bijou à Cannes avec son ambiance retro chic, l’’architecte se voit offrir de grands projets et connaît une ascension inextinguible. Son regard s’aiguise notablement et une signature distincte s’ébauche. Ainsi, il conceptualise le Niwaki, le nouveau restaurant japonais du Palais de la Plage sur la plus belle avenue de Monaco., Fonctionnalité de l‘espace, volumes et lumière sont au coeur de sa réflexion design. Il se découvre un attrait pour une synergie entre des lignes épurées, le matériau brut du marbre et des influences méditerranéennes — des îles grecques à la dolce vita italienne. Rashid Rivani possède la manière de transformer tout projet en un lieu emblématique, comme pour le prochain projet de restaurant au Mona, le nouveau building monegasque dont tout le monde parle. Maison de maître de 1600m2 à Genève, villa de luxe les pieds dans l’eau, restaurants cosmopolites, rien n’arrête Rashid Rivani pour le bonheur de ses clients, et des visiteurs des prochains hot spot de la Riviera ONE MONTE CARLO, 6 AVE Princesse Alice, Bat. G, 98000 Monaco. www.arrivani.com @_arrivani__ DE GAUCHE A DROITE : Le projet 7PGV, son nouveau concept baptisé Yuzu Studio, Bijou plage.

PAGE EN FACE : Le Niwaki

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Master PARFUMEUR À l’occasion de la sortie de Ralph’s Club, sa dernière création olfactive pour Ralph Lauren, rencontre avec le célèbre parfumeur français, Dominique Ropion.

Interview JENNY MANNERHEIM Photo IFF

Club, avec Ralph Lauren Fragrance et L’Oréal…

DOMINIQUE ROPION : Pour Ralph’s Club, je me suis inspiré de l’expérience mode “one-night-only” de la collection automne 2019. J’ai traduit cette nuit new-yorkaise inoubliable en parfum, un parfum pour des anticonformistes du style qui inspirent les autres, les poussent à se dépasser et à vivre la vie à son maximum. C’est un parfum boisé à la fois élégant, fort et impertinent, au sillage qui défie les limites de la sensualité.

Pour créer Ralph’s Club, j’ai sélectionné des ingrédients naturels à la qualité exceptionnelle qui infusent le parfum d’une naturalité sans pareille. Les notes fortes et fraîches du lavandin et de la sauge sclarée sont équilibrées par la richesse chaude du bois de cèdre de Virginie et du vétiver luxueux cultivé et récolté dans le respect de l’environnement et des communautés.

L’O : Vous

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avez déjà créé un parfum pour Ralph Lauren en 1990.

Qu’est-ce qui a changé depuis dans votre métier de parfumeur ?

DR : Depuis les années 1990, beaucoup de choses ont changé.

Les innovations et les technologies évoluent à une vitesse folle. Il faut savoir s’adapter aux nouvelles contraintes de formulation et également aux goûts des consommateurs qui évoluent très vite.

L’O : Ce

parfum est-il plutôt féminin, masculin ou unisexe ?

DR : Avant d’être un parfum masculin, Ralph’s Club est avant

tout une création parfumée. Aujourd’hui, les frontières du genre sont en permanence remises en question et la limite entre le masculin et le féminin se fait plus floue. À l’image de la campagne qui réunit des égéries masculines et féminines, ce parfum célèbre avant tout l’idée de “togetherness” et, malgré sa masculinité évidente, je le vois tout aussi bien porté par un homme que par une femme.

Le lavandin et la sauge sclarée ont été produits durablement et exclusivement en Provence pour Ralph Lauren… Comment choisissez-vous les ingrédients, les notes ?

DR : Pour chaque création, il est important de comprendre ce qui constituera l’essence du futur parfum. J’aime travailler sur un thème central, autour d’une matière première riche et la sublimer avec des ingrédients complémentaires pour trouver la parfaite harmonie. Élaborer et façonner une senteur à travers des ingrédients exclusifs, tels que le lavandin ou la sauge sclarée, est fascinant. C’est toujours un plaisir de pouvoir travailler avec de belles matières et collaborer avec des marques novatrices comme Ralph Lauren. Obtenir la signature unique d’un parfum est un travail méticuleux qui demande de la patience.

L’O :

Dominique Ropion, photo courtesy of IFF

L’OFFICIEL : Parlez-nous un peu de votre dernière création, Ralph’s

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Pour moi, l’essence de Ralph’s Club, C’EST UNE FORME D’ÉNERGIE à la fois moderne et intemporelle.

L’O : Lancé en 1921, L’Officiel fête cette année ses 100 ans. Les images du parfum Ralph’s Club rappellent justement l’esthétique des années 20. Était-ce une des inspirations ?

DR : En quelque sorte… Les années 20 sont des années festives à l’esthétique Art déco somptueuse qui a inspiré beaucoup d’artistes à travers les années. Pour moi, l’essence de Ralph’s Club, c’est une forme d’énergie à la fois moderne et intemporelle. Et c’est avec cette énergie que les égéries vont naviguer dans le club et aller à la rencontre de gens du monde entier qui se sont réunis pour une nuit inoubliable.

L’O : Racontez-nous votre rencontre avec le Sud de la France et vos trois années de formation à Grasse…

DR : Enfant, je respirais tout. Comme je suis né à Paris, mes premiers souvenirs olfactifs sont l’odeur du métro et ses facettes de para-crésol qui certes ne sont pas les odeurs les plus poétiques mais qui ont inspiré mes débuts dans ce métier. J’adorais les odeurs, mais je n’envisageais pas pour autant en faire mon métier car j’étais davantage passionné par les sciences. Néanmoins, après un stage au sein du service de recherche de Roure, le destin m’a permis d’obtenir la place d’un étudiant qui s’est désisté au dernier moment dans l’école du parfum à Grasse. Un geste du destin qui m’a permis d’étudier de manière approfondie la composition chimique de matières premières naturelles. Ces trois années de formation à Grasse ont enrichi mes connaissances encyclopédiques et m’ont appris la technique des accords, ce qui me permet aujourd’hui de créer avec maîtrise et passion.

2018 vous avez reçu le titre de Master Perfumer. Qu’estce que cela signifie et comment devient-on Master Perfumer ?

DR : Ce titre est la consécration ultime dans la carrière d’un parfumeur. Il honore l’ensemble d’une vie de recherche, de patience et d’apprentissage pour créer des senteurs uniques. Si je peux donner un conseil aux parfumeurs juniors : la connaissance et la maîtrise des ingrédients sont indispensables, elles ne sont pas innées et doivent être sans cesse approfondies pour atteindre la justesse recherchée. À l’image d’un sculpteur, j’aime l’idée de travailler le parfum comme une forme, cela demande beaucoup de temps et de persévérance, mais ressentir le jus comme une évidence est la plus grande joie du parfumeur.

Photos DR

L’O : En

À DROITE : Le

nouveau parfum Ralph’s Club de Ralph Lauren, signé Dominique Ropion.

Sabbat, Gigi Hadid et Lucky Blue Smith en RALPH LAUREN.

PAGE DE GAUCHE : Luka

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LA SAGA Blackcod(e)

Rencontre avec Romain Costa, fondateur et président du groupe Blackcod(e), qui, à travers diverses enseignes de restauration, dont Kinugawa, invite au sommet le meilleur de la gastronomie japonaise et de l’art de vivre à la française.

Par PHILIPPE COMBRES L’OFFICIEL : Alors que la saison démarre à Saint-Tropez, comment définissez-vous le concept Kinugawa en quelques mots ?

ROMAIN COSTA : La saison démarre avec l’envie réelle de retrouver l’ambiance unique des restaurants de Saint-Tropez. Nos clients ont fortement besoin de se retrouver pour fêter l’été après cette

période morose. Pour cela, nous avons encore poussé l’esprit de partage avec une nouvelle carte encore plus axée sur la convivialité en mode “Friends & Family”. Au-delà de ça, nous aimons définir Kinugawa comme une izakaya, une brasserie contemporaine mêlant gastronomie japonaise et savoir-vivre à la française, le tout dans une atmosphère simple et chic, et à taille humaine.

L’O : Est-ce le même savoir-faire à Paris, Saint-Tropez et Saint-Barth ?

Ou chaque établissement est-il unique ?

RC : La construction du groupe s’étant faite au travers de plusieurs enseignes, dont Kinugawa, nous prônions la singularité des restaurants. Mais depuis peu, notre volonté d’expansion nous contraint à standardiser davantage nos enseignes et leurs établissements avec une ligne directrice homogène afin de ne pas perdre l’ADN de la marque. Pour cela, nos équipes du siège dispensent formation et savoir-faire à nos équipes opérationnelles dispersées entre Paris, Saint-Tropez, Saint-Barth, Casablanca et bientôt Megève. Mais, bien évidemment, l’état d’esprit de nos clients dicte naturellement l’ambiance. C’est pour cela qu’il existera toujours une différence entre Paris et les destinations estivales et hivernales. Notre récente association avec le groupe de David

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NEWS

L’O : Pourriez-vous nous décrire votre plat signature ?

RC : Le black cod (morue noire) ! Un poisson goûteux à la chair nacrée, cuit à la perfection et incroyablement fondant, rehaussé d’une sauce miso. Hautement addictif ! Nous avons même donné son nom à notre groupe pour lui rendre hommage. Bien que beaucoup de nos amis concurrents essayent de reproduire ce plat, nous sommes fiers d’avoir encore un peu d’avance, et être moins cher…

L’O : Quel est votre secret pour créer l’ambiance si particulière au Kinugawa ?

RC : Le sourire, la qualité de service, l’honnêteté, l’accessibilité, un très bon DJ, des cocktails signatures, quelques sushis crispy tuna, une vue exceptionnelle, et le tour est joué.

PAGE DE GAUCHE : Kinugawa St Tropez, Romain Costa fondateur de Black Cod(e) avec sa femme Astou Costa et Franck Ausilia, directeur Kinugawa St Tropez.

CI DESSUS : Kinugawa Paris CI DESSOUS : Kinugawa St Barth

Brémond nous a permis d’insuffler une nouvelle dynamique, plus “ambiancée” à ces destinations. Enfin, le cadre est pensé comme un écrin sur mesure, adapté aux spécificités du lieu dans lequel il se trouve, et nous varions les matériaux, les couleurs afin de créer des lieux d’exception.

L’O : En termes de destination, quelles sont pour vous les différences ou les ressemblances majeures entre Saint-Tropez et Saint-Barth ?

RC : Les points communs sont l’exigence, l’élégance et la convivialité mais surtout l’envie de s’évader, de rire, de partager un moment de vie. À Saint-Tropez, j’ai l’impression de retrouver l’esprit parisien des années 90 où tout était encore permis. Saint-Barth est un autre monde où les mots “limite” ou “impossible” n’existent pas, et pourtant une certaine simplicité existe, étonnamment.

Quel que soit le lieu, nous avons le plaisir d’y retrouver la même clientèle, qui nous est fidèle. Le climat identique permet de profiter d’une dolce vita propice au glamour et à un esprit festif que nous adorons dans ces deux endroits. C’est pourquoi nous avons décidé de continuer dans cette mouvance avec des ouvertures de Kinugawa à Mykonos et Ibiza. Pour pousser l’expérience encore plus loin, nous travaillons actuellement sur un projet immobilier de “Maison Kinugawa” où l’on pourra retrouver tout l’univers de nos établissements de restauration : chef à domicile, service sur mesure, décoration unique…

L’O : Comment recrutez-vous vos chefs japonais, et quel a été le brief pour créer la carte ?

RC : Directement au Japon, malgré le barrage de la langue et celui des services d’immigration… Nous n’avons pas trop de difficultés du fait que les chefs japonais ont toujours été intéressés par la fusion de leur gastronomie avec la nôtre. Mon rôle dans la création des cartes est d’apporter un palais européen, et d’exprimer une réticence ou un intérêt européen pour tel ou tel produit ou goût.

Cependant, l’enjeu des prochaines années est de se réinventer dans la créativité et les produits, puisque l’évolution des tarifs du poisson due à la surpêche industrielle va bientôt devenir intenable.

L’O : Quel est votre plus beau souvenir, le dîner le plus magique ?

RC : Ça serait un petit déjeuner, lors d’un voyage de dégustation à Tokyo. À ma descente d’avion, à 6h30 du matin, direction le marché aux poissons de Tsukiji au cœur de Tokyo avec notre chef executif, et me voilà embarqué dans une dégustation crue de produits de la mer très, très particuliers dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Pratiquement au réveil, vous êtes envahi de bruits, d’odeurs et de visions peu aguichantes, de liquides indescriptibles, de regards suspicieux, de couteaux de la taille d’une épée, le tout arrosé au saké ! Une version de Lost in Translation à Rungis !

Saint-Tropez - Paris Vendôme - Paris Matignon - Saint-Barthélemy - Casablanca - Megeve (soon) www.blackcode.fr

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Summer BODY Contouring Sublimer sa silhouette en seulement trois étapes fait désormais partie du domaine des possibles possibles.. Grâce à la technique du body contouring Contour, la quête du légendaire du légendaire summer body est à portée de main.

Zoom sur une innovation non invasive,, issue de la dernière non invasive technologie, avec Camille Charrière.

Par PAULINE BORGOGNO Photographie FIONA TORRE Stylisme JENNIFER EYMÈRE

Camille Charrière photographiée avec la machine à cryolipolyse augmentée pour sublimer la silhouette par CONTOUR PARIS. Elle porte un soutien-gorge en tricot ISA BOULDER, une culotte en laine d’agneau SONIA RYKIEL, des boucles d’oreilles en métal doré NUIT ET LINETTE et des escarpins à brides en cristaux, JIMMY CHOO.

NEWS CI-DESSUS À GAUCHE :

Soin Contour – Technique palper-rouler par infrarouge.

Soin Contour – Cryolipolyse augmentée.

CI-DESSUS À DROITE :

REMODELAGE HOLISTIQUE Bien loin des traitements disponibles sur le marché, Contour propose une alternative minceur innovante puisque non invasive, complète et personnalisable. La solution beauté repose sur un système modulaire 3 en 1 exclusif, dont la synergie est au service d’un résultat hautement qualitatif. La promesse : sculpter sa silhouette pour un corps sublimé. Par ricochet, le rituel beauté garantit un mental optimisé ainsi qu’une image positive de soi. Mens sana in corpore sano.

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TECHNOLOGIE DE POINTE Issue de l’excellence française et d’un travail autour de la recherche médicale, la technologie Contour a été développée et fabriquée en France pour une fiabilité sans faille. Le dispositif dernière génération identifie les zones à traiter grâce à son interface ingénieuse, ergonomique et évolutive. Cette technologie a vocation esthétique magnifie donc la silhouette sans les inconvénients d’une intervention chirurgicale invasive.

La machine propose des séances personnalisables prenant en compte l’âge, le mode de vie, les contraintes professionnelles, les pratiques sportives et l’alimentation de chacun. Cette solution high-tech reproduit en un temps record un processus corporel naturel. En somme, Contour est un catalyseur permettant de retrouver sa ligne idéale avec harmonie et bienveillance.

SYNERGIE VERTUEUSE Cellulite, culotte de cheval, poignées d’amour, pli disgracieux…

Chaque désagrément pourra être traité par Contour. Le secret ?

Un traitement en trois étapes, dispensé par un personnel habilité, formé sur les techniques de cryolipolyse augmentée, de massage palper-rouler et de diodes focalisées de haute intensité. Ce trio gagnant produit sur le corps un lifting naturel, aussi appelé body contouring. D’une part, la cryolipolyse (ou cryothérapie adipocytaire) permet la destruction des cellules graisseuses par l’application d’un froid intense sur l’amas ciblé.

Puis, un massage de type palper-rouler réactive les mécanismes naturels d’élimination des cellules graisseuses et stimule le renouvellement du collagène. Enfin, la pièce à main équipée d’infrarouges focalisés chauffe les graisses et agit sur le derme, permettant la production d’élastine ainsi qu’un raffermissement de la peau. Au terme du traitement, les zones du corps traitées sont affinées, la cellulite réduite et la peau remise en tension.

Contour vise à offrir une version optimale de sa propre silhouette pour rapprendre à s’aimer tel que l’on est.

Contour est un soin dispensé uniquement par des praticiens formés à la technologie. Cryolipolyse, 60 minutes la séance.

Palper-rouler, 20 minutes la séance.

Pour plus d’informations rendez-vous sur notre site contour-paris.com

Photos DR

S’il est une période où le soin de soi devient central, c’est bien l’été. Tandis que les températures sont à la hausse, la garderobe s’allège et le corps se dévoile. Pour aborder cette étape en toute sérénité, la technique du body contouring Contour se présente telle l’alliée dernière génération sur laquelle miser.

Camille Charrière photographiée avec la machine à cryolipolyse augmentée pour sublimer la silhouette par CONTOUR PARIS. Elle porte un soutien-gorge en tricot ISA BOULDER, une culotte en laine d’agneau SONIA RYKIEL, des boucles d’oreilles en métal doré NUIT ET LINETTE.

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Rebecca Dayan

Avec la série “Halston”, où l’on retrouve Ewan McGregor dans le rôle principal du créateur américain, on découvre aussi l’actrice française Rebecca Dayan qui incarne Elsa Perreti Elsa Perreti.. Un rôle de composition pour une actrice doté d’un grand talent talent.. Rencontre à Saint-Paul-de-Vence, sa terre d’origine.

Interview LAURE AMBROISE Photographie CARLOTTA KOHL L’OFFICIEL :

Comment est née votre passion pour le cinéma ?

REBECCA DAYAN : C’est sans doute ma mère, avec qui je regardais

beaucoup de films, qui m’a donné cette passion. Quand j’avais 14 ans, elle m’a montré After Hours de Martin Scorsese, et je ne peux expliquer pourquoi mais c’est ce film en particulier qui a éveillé quelque chose en moi pour le cinéma.

L’O : Dans Halston, vous incarnez Elsa Peretti qui a marqué l’histoire

de la joaillerie avec Tiffany. Parlez-nous de votre personnage… connaissais évidemment ses bijoux, sa collaboration avec Tiffany, ses photos d’Helmut Newton mais je n’avais aucune idée de sa vie personnelle, et ce fut passionnant de découvrir qui elle était véritablement : une femme très indépendante, qui ne faisait pas de compromis, qui a toujours fait ce qu’elle voulait faire, envers et contre tous. Elle était issue d’une grande famille italienne et avait 20 ans en 1960… J’imagine que sa famille attendait d’elle une vie assez traditionnelle. Laisser tout cela derrière elle pour devenir designer à New York démontre une vraie force de caractère.

RD : Je

L’O : On connaît son travail, son nom, mais à peine son visage…

RD : À

travers ce que j’ai lu, je pense que c’est ce qu’elle désirait. Être reconnue pour son travail, pas pour sa vie personnelle. La série est une belle opportunité de faire connaître à de nouvelles générations cet exemple de femme indépendante accomplie.

Passer tout ce temps avec elle pendant cette année plutôt difficile m’a fait garder le moral.

L’O : Comment êtes-vous rentrée dans la peau de ce personnage ?

RD : Lorsque le tournage a commencé, Elsa Peretti était toujours

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vivante, c’était donc une pression supplémentaire de lui rendre justice, de ne pas tomber dans la caricature. C’était difficile car il n’y a pas beaucoup d’interviews d’elle. La série commence quand elle a 25 ans et se termine quand elle en a 41. À travers les images que j’ai vues d’elle, j’ai appris sa manière de bouger, de

poser, de parler, et puis Dan Minahan, le réalisateur, est un puits d’informations sur cette période.

L’O : Halston, c’est la quintessence du glamour des années 70 et 80 à New York. Est-ce une époque que vous auriez aimé connaître ?

RD : Forcément, c’est un peu le dernier moment d’insouciance avant les années sida et les crises financières.

Quel souvenir gardez-vous du tournage avec Ewan McGregor dans le rôle de Halston ?

RD : C’est un rêve devenu réalité parce que, ado, j’étais fan de lui. Le réalisateur a fait en sorte qu’on passe beaucoup de temps ensemble avant le tournage, en février, puis il y a eu le confinement.

Lorsqu’on s’est retrouvés après cette période compliquée, on a fait le tour des endroits fétiches de Halston, comme sa maison qui maintenant appartient à Tom Ford, et ses anciens bureaux. Tout cela a établi des rapports très naturels.

L’O :

L’O : Vous qui aimez la mode, vous avez eu accès à une garde-robe magnifique, racontez-nous…

RD : La costumière Jeriana San Juan a fait un travail titanesque.

Son travail mêlait des pièces d’archives de Halston avec beaucoup de choses qu’elle a fait refaire. J’ai adoré le caftan tie and dye qui est une réplique de l’original, et un costume sur mesure porté avec une chemise en soie blanche par-dessus un soutien-gorge en fil d’argent Tiffany par Elsa Perretti, une pièce originale sublime.

L’O : Quelle est la scène que vous avez préféré jouer ?

C’est bizarre parce que c’est à la fois la scène qui m’a fait le plus peur et en même celle que j’ai préféré tourner. Cela se passe dans la maison de Montauk où j’ai une grande engueulade avec Halston. C’est une scène dure car longue, avec beaucoup de choses à maîtriser. C’est la première scène qu’on a tournée de retour au studio après le confinement. C’était les retrouvailles du casting, et émotionnellement c’était assez intense.

RD :

STYLISME :

Blouse en soie, Collection Pre-Fall Maritime, MIU MIU. Kenzia Bengel de Vaulx. COIFFURE ET MAQUILLAGE : Silvia Cincotta.

ASSISTANT PHOTO : Thomas McCarthy.

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100 ans !

ALLURE ET LUMIÈRE, L’ÉCLAT DE LA RIVIERA Entre la Riviera et L’Officiel, une histoire d’amour et de mode se noue depuis un siècle. Une saga couronnée de galas, ponctuée de championnats et sertie de fêtes qui dévoilent les secrets d’une allure mais aussi le raffinement d’un art de vivre explorant volontiers des voies nouvelles.

Par HERVÉ DEWINTRE

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Dès le début de son odyssée, débutée en 1921, L’Officiel de la Mode scrute avec attention les galas qui, à Cannes, “annoncent une saison extrêmement brillante”. En décembre à Paris, le Train bleu (train de luxe reliant Calais à la Méditerranée, ndlr) donne le ton et le Palace des Voyages du boulevard des Capucines, où l’on venait acheter ses billets, présente un avant-gout de la Riviera. Le style est détaillé avec soin : “toilettes plus claires, plus désinvoltes”. Mais la mode fait partie d’un tout bien plus précieux : l’allure, qui explore des voies inédites. Sur la Riviera, de part et d’autre de la frontière, à Cannes et à Menton, à Santa-Margherita ou Rapallo, en passant par le Cap d’Antibes, L’Officiel s’attache à dévoiler le nouveau visage de l’éclat mais aussi de l’architecture, s’introduisant ici dans le château de la Croë où résident le duc et la duchesse de Windsor, détaillant ailleurs la logique de l’aménagement intérieur d’une villa érigée à Saint-Clair par Djo-Bourgeois. À chaque décennie, la même constatation : la Riviera est le refuge ultime de l’avant-garde !

NEWS L’OFFICIEL No447, Décembre 1959.

L’OFFICIEL No148, Décembre 1933.

L’OFFICIEL No555-556, Juin 1968.

L’OFFICIEL No600, 1973.

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L’OFFICIEL No495, Juin 1963.

L’OFFICIEL No387, 1954.

L’OFFICIEL No435, Décembre 1958.

L’OFFICIEL No459, Décembre 1960.

52

NEWS L’OFFICIEL No 399, Décembre 1955.

L’OFFICIEL No598, Juin 1973.

L’OFFICIEL No585, Juin 1971.

L’OFFICIEL No411, Décembre 1956.

53

TINA KUNAKEY The French Dream

La nouvelle collection pre-fall de Valentino, toujours aussi intensément luxueuse,, prône luxueuse encore plus l’individualité et la spontanéité la spontanéité..

Photographie MELIE HIRTZ Stylisme VANESSA BELLUGEON

CI-CONTRE : Top et short en crêpe couture, VALENTINO. Escarpins Rockstud Alcove vernis à bride arrière, VALENTINO GARAVANI. PAGE DE GAUCHE : Caban en microfaille imprimé animalier, VALENTINO.

CI-DESSUS : Caban Atelier Rose Blossom en microfaille brodée de roses ton sur ton, VALENTINO. Escarpins Rockstud Alcove vernis et Box Bag Rockstud Alcove, VALENTINO GARAVANI. PAGE DE GAUCHE : Longue robe en mousseline de soie brodée, VALENTINO. COIFFURE ET MAQUILLAGE : Harold James. Assistants PHOTO : Soraya Sanini et Tanguy Ginter. ASSISTANTE STYLISME : Lily Grace.

En mode

CROISETTE Avec plus d’un million de followers, le parcours de Camille Charrière, chroniqueuse et consultante mode, est l’archétype d’une success story se déroulant entre Londres et Paris. Pour ce numéro de L’Officiel Riviera, nous l’avons suivie sur la Croisette, tels des personal shoppers sous le charme de celle qui incarne aussi bien l’élégance que le second degré.

Photographie FIONA TORRE Stylisme JENNIFER EYMÈRE

Ensemble de pyjama en crêpe de Chine, sac en cuir matelassé, boucles d’oreilles en métal et perles et sandales en tissu technique métalisé, MIU MIU.

Cardigan en laine, boucles d’oreilles en métal et perles et escarpins, MIU MIU.

Veste et pantalon en felpa, lunettes de soleil en acétate et sandales en cuir, MIU MIU.

“J’INJECTE beaucoup de second degré DANS MES TENUES. JE NE ME CONSIDÈRE SURTOUT PAS COMME LE guru du bon goût. goût. JE NE CHERCHE PAS À FAIRE DU sans-faute sans-faute..

AU CONTRAIRE !”

Ci-contre : Gilet en cachemire, pantalon en felpa et boucles d’oreilles en métal et perles, MIU MIU. Page de droite : Top en jersey, jupe en crêpe de Chine et sac en cuir matelassé, MIU MIU.

COIFFURE ET MAQUILLAGE : Sergio

Corvacho Bengel de Vaulx PRODUCTION : Philippe Combres REMERCIEMENTS : CSB MARINE ASSISTANT STYLISME: Kenzia

Top en jersey, gilet et collant en laine, MIU MIU.

SUNSET POP Photographie LÉON PROST Stylisme JENNIFER EYMÈRE

Modèle, photographe, chanteuse… Camille Jansen incarne la French liberté avec sa carrière plurielle. Pause à l’Hôtel Martinez où elle nous parle de son amour pour la musique, la mode et la Côte d’Azur.

Photographie LÉON PROST Stylisme JENNIFER EYMÈRE

Soutien-gorge en nylon et élasthanne, ISA BOULDER. Top en coton et lunettes de soleil en acétate, LOEWE X PAULA’S IBIZA. Colliers, APM MONACO.

T-shirt en coton imprimé et mules en caoutchouc, GUCCI. Bracelets, collier et boucles d’oreilles, APM MONACO. Petit panier en palme et veau, LOEWE X PAULA’S IBIZA. Lunettes de soleil, VERSACE.

Maillot de bain et fichu en Econyl®, MARCIA. Bracelets et colliers, APM MONACO.

Soutien-gorge, short et bob en re-nylon, PRADA. Sandales en matières techniques, LOUIS VUITTON. Collier et bracelet, APM MONACO.

Veste en éponge et sandales en éponge et cuir, CHANEL. Lunettes de soleil en acétate, EMMANUELLE KHANH. Bijoux APM MONACO.

L’O : À propos de musique, vous venez de sortir votre nouvel EP, Louise… Comment est née votre passion pour la musique ?

CJ : C’est une passion que j’ai en moi depuis toujours. Quand j’étais petite, j’organisais d’ailleurs souvent des miniconcerts dans ma chambre ! Mon père faisait parfois du gospel à l’église tandis que mon grand frère jouait de la guitare. C’est à travers eux que j’ai découvert cet univers. Puis je me suis mise à faire des recherches en ligne, sur YouTube, et à découvrir des sons, des groupes… À 12 ans, j’ai commencé à prendre des cours de chant, puis à 16-17 ans j’ai écrit mes premières chansons.

Je me suis lancée façon DIY, en autodidacte, d’abord au piano. J’ai approfondi ma technique en vue d’un premier EP en apprenant la guitare et en utilisant mes sentiments et mes pensées quotidiennes pour mes paroles. Les mots que je chante, c’est ce qui compte le plus à mes yeux. C’est la partie la plus difficile à écrire, mais aussi la plus satisfaisante quand j’y arrive. Dans la musique d’aujourd’hui, que ce soit la pop ou la trap, il n’y a pas assez de substance dans les textes ; on s’appuie trop sur des logiciels. Je préfère enregistrer tous les instruments en live, pour refléter la réalité. Je trouve mon inspiration surtout dans les sixties, les seventies et un peu les eighties.

L’O : Pouvez-vous nous en révéler davantage sur les cinq morceaux

de cet EP ? commencé à écrire ces morceaux quand j’avais 18 ans et je les ai terminés à 20 ans. La première chanson, il me semble que c’est Louise, et j’ai terminé par Je ne fais que rêver, ma première chanson en français. Il y aura toujours une touche française dans mon travail, car c’est en France que je suis née et où j’ai grandi ! Pour cet EP j’ai travaillé avec un bon ami à moi, le producteur Sacha Rudy. On a commencé à Paris, mais le principal a été fait à Eagle Rock (quartier au nord-est de Los Angeles, ndlr) d’octobre 2019 à fin janvier 2020, dans le studio d’un producteur brésilien, un environnement très calme. Je m’y sentais vraiment bien. On terminait nos sessions d’enregistrement en regardant le soleil se coucher… Toute cette atmosphère était propice à la création. J’ai également travaillé avec Lewis Of Man et Devon Ross, deux amis qui ont collaboré au gré de parties musicales en free style, puis avec mon ami photographe Bilal El Kadhi qui a shooté la photo de la pochette près de Fontainebleau en juin 2020.

CJ : J’ai

Maillot de bain une pièce imprimé Monogram, LOUIS VUITTON. Collier et boucles d’oreilles, APM MONACO.

Découverte sur Instagram à l’âge de 16 ans, Camille Jansen a depuis bien grandi. Du haut de ses 21 printemps, elle incarne la French liberté avec sa carrière plurielle. Tantôt mannequin puis photographe à ses heures perdues, la voilà désormais chanteuse. Interview intime, au cœur d’une Côte d’Azur qui lui est précieuse.

Que vous évoque la Riviera ?

CAMILLE JANSEN : De beaux moments d’adolescence passés à Sainte-Maxime où j’étais partie en vacances avec mes amis d’enfance. Ça me fait penser au soleil, à la mer, aux soirées qui se terminent au lever du jour. Un endroit où la vie prend du recul, et te permet de respirer.

L’OFFICIEL :

L’O : Quels morceaux aimez-vous écouter au bord de la plage ?

Si je ne devais qu’en choisir cinq, ce serait : Ayonha de Hamid El Shaeri, Mini, mini, mini de Jacques Dutronc, Essa moça tà diferente de Chico Buarque, Mo’ Onions de Booker T. & The M.G.’s et Raunchy de Bill Justis.

CJ :

L’O : La mode, est-ce un autre moyen d’expression ?

C’est évident ! Consciemment ou non, les vêtements que je choisis sont le reflet de mon humeur du jour. J’aime ce qui est confortable, durable. J’achète principalement dans des fripes ce dont je ne me lasserai pas, et que je pourrai peutêtre transmettre à mes enfants un jour. J’ai même commencé à réfléchir à des tenues que je pourrais mettre sur scène si l’opportunité de faire des lives m’est donnée. Je n’ai jamais joué mes chansons en concert, et j’en rêve !

CJ :

– par Noémie Lecoq EP Louise, disponible.

COIFFURE ET MAQUILLAGE : Sergio

Corvacho Bengel de Vaulx PRODUCTION : Philippe Combres REMERCIEMENTS : Hôtel Martinez ASSISTANT STYLISME: Kenzia

Maillot de bain anti-UV, VILEBREQUIN. Ceinture en cuir, MIU MIU. Colliers, APM MONACO.

Le prodige des influenceurs

LUKA Sabbat

Alors que Ralph Lauren lance son plus grand parfum à ce jour, rencontre avec Luka Sabbat, le nouveau visage de Ralph’s Club, en coulisse du Festival de Cannes, dans sa cachette favorite au Cap d’Antibes.

Interview PHILIPPE COMBRES Photographie GREG SWALES Stylisme RICHIE DAVIS Sa mère était styliste, son père designer, Luka a poussé dans la mode. À 23 ans, il est à tour de rôle mannequin, acteur, réalisateur, producteur, styliste et designer. Sur Instagram, il cumule plus de 2,5 M de followers. Véritable influenceur, il est un de ceux qui écrivent l’avenir de la mode. Et bientôt l’avenir du parfum, alors qu’il vient d’être choisi comme visage du nouveau parfum Ralph Lauren, Ralph’s Club. Ce parfum est soutenu par un club de réalité virtuelle du même nom et inspiré par l’expérience mode Ralph’s Club au centre-ville de Manhattan à l’automne 2019.

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L’OFFICIEL : Luka Sabbat, vous êtes acteur, artiste et producteur, sur quoi travaillez-vous en ce moment ?

LUKA SABBAT : Je suis en train d’achever un film réalisé avec mon ami Duke Nicholson. J’ai aussi envie de créer davantage de pièces de design et de mobilier.

Vous avez récemment montré vos œuvres d’art et de mobilier à l’exposition “Sized” à Los Angeles. Parlez-nous de ce projet conceptuel.

LS : Mon ami Alexander May a réuni un groupe d’artistes déjà établis et d’autres émergents pour créer une collection de pièces vintage. Mes pièces (Carseat Prototype 1&2, 2021) sont en fait les premières que j’ai réalisées, en collaboration avec Skylar Williams dans son atelier de Boulder City, Nevada. Il y avait là des vieux fauteuils de voiture et des bouts de bois, toutes sortes de vieux trucs… J’ai demandé à Skylar si on ne pourrait pas faire des nouvelles pièces avec tous ces déchets. Il m’a répondu, oui, bien sûr, faisons-le. Et nous l’avons fait !

L’O :

L’O : Vous dessinez aussi, et vous préparez d’ailleurs un recueil de dessins qui sera publié prochainement…

LS : Oui, un livre de gribouillis de l’année 2019 où j’ai beaucoup voyagé. J’ai dessiné des choses et des moments différents.

Veste et pantalon de smoking en shantung de soie, chemise de smoking en coton et nœud de papillon en satin, RALPH LAUREN PURPLE LABEL.

Veste de smoking en gabardine de laine, chemise de smoking en coton, pantalon en shantung de soie et nœud de papillon en satin, RALPH LAUREN PURPLE LABEL.

Veste et pantalon de smoking en shantung de soie, chemise de smoking Veste, short, sac, bracelet et boucles d’oreilles LOUIS VUITTON en coton et nœud de papillon en satin, RALPH LAUREN PURPLE LABEL. PAGE FACE—Body, chaussures, sac, boucles d’oreilles et collier LOUIS VUITTON

Vous étiez l’an dernier au Festival de Cannes pour le film d’ouverture The Dead Don’t Die, et puis il y a eu le covid… Comment avez-vous vécu la pandémie ? L’isolement et l’immobilisation ?

LS : C’était bizarre au début parce que je suis tellement habitué à être en action, à voyager et voler partout, à faire ceci, cela…

C’était étrange quand tout s’est arrêté d’un coup. Mais je suis super béni, car je pouvais encore me frayer un chemin à travers tout ça. Puis le travail a recommencé, tout a repris normalement, les choses allaient bien, mais du coup, j’aime moins voyager maintenant. J’aime être plus immobile qu’avant. Je voudrais seulement voyager pour les choses qui sont absolument nécessaires, je ne veux plus bouger pour bouger.

L’O :

L’O : Vous avez grandi en France. Quel est votre premier souvenir du

Sud de la France ?

J’allais beaucoup en Corse quand j’étais petit avec ma mère.

On allait nager, regarder les méduses et faire des trucs. Ma mère a beaucoup d’amis qui ont des maisons là-bas et nous y allions souvent.

LS :

L’O : Votre meilleur souvenir de Cannes ?

LS : C’est évidemment cette montée des marches, avec Bill Murray et Tilda Swinton, Selena Gomez, Jim Jarmush, Adam Driver… Je me disais que c’était juste le truc le plus malade. Je veux dire, j’avais l’habitude de regarder le festival quand j’étais gamin, sur Canal +, tu sais, j’étais un gamin normal qui vivait à Paris, alors d’être là dans la vraie vie, sur ces marches pour présenter le film dans lequel je joue, c’était un moment très émouvant, c’était vraiment cool.

L’O : Vous avez des origines haïtienne, allemande et irlandaise, vous avez grandi à Paris et New York, et vivez à Los Angeles… Est-ce qu’une de ces cultures est plus dominante dans votre personnalité ?

LS : Non, je pense que tout cela coexiste de manière équilibrée.

J’ai une éthique européenne par contre, mais sinon tout coïncide la plupart de temps… Genre, c’est presque situationnel parfois.

Comme si certaines parties se déclenchent plus que d’autres à des moments différents.

L’O : Dans quelle langue rêvez-vous ?

LS : En anglais. Mais je compte en français, parce que j’ai appris les mathématiques à l’école française, donc depuis toujours, quand je dois calculer, par exemple un pourboire, je le fais en français. Je fais toutes les choses numériques en français.

L’O : Vous aimez séjourner à l’Hôtel du Cap-Eden-Roc lorsque vous venez au Festival. Que représente pour vous cet endroit d’exception ?

LS : Le summum du luxe. C’est tout simplement le meilleur, c’est si emblématique, se réveiller en descendant les marches de ce long chemin, et juste prendre son petit-déjeuner au bord de l’eau pour ensuite descendre et sauter du fameux plongeoir dans l’océan… C’est juste trop bon.

Vous avez longtemps vécu à l’hôtel Chateau Marmont à Los Angeles. Vous aimez les ‘“staycations” ?

LS : J’y ai vécu presque quatre ans en fait. Ce n’était même pas un staycation, c’était ma vraie vie pendant un moment. Il y a eu des hauts et des bas, mais je veux dire oui, j’aime les staycations. Je ne l’ai jamais vu comme ça parce que je n’avais pas d’autre endroit L’O :

COULEURS CLAIRES, CRÈME, BLEU, ROSE, LIN, CONFORTABLE, VOUS VOULEZ ÊTRE À L’AISE, VOUS VOULEZ QUE TOUT FLOTTE AU VENT… où aller à L.A. C’était ma résidence principale. Je n’avais pas de maison, et donc je suis resté au Chateau. Comme quand je vivais à l’hôtel Mercer, parce que je n’avais pas d’autre résidence à New York. Mon père avait une maison à Brooklyn mais je ne voulais pas rester avec lui. Ce n’était pas des staycations dans le sens où, alors que je ne savais pas où aller, ces hôtels m’ont ouvert leurs portes. Alors, je disais, d’accord, je vais juste vivre ici.

L’O : Vous êtes une icône de la mode, un influenceur. Qu’est-ce que la mode pour vous ?

LS : Vous savez, c’est le style, une créativité qui prend forme dans les vêtements. Des personnes peuvent les créer et composer de manières totalement différentes. Vous pouvez mélanger des pièces, mix-matcher, et que ça soit beau. La mode, c’est une forme de création assez “droit au but” je pense, ce n’est pas si difficile à démystifier parce que c’est tellement subjectif. C’est comme l’art. Vous pouvez me demander ce qu’est l’art, mais la réponse de quelqu’un d’autre sera complètement différente.

N’est-ce pas ?

L’O : Alors, quel look pour un séjour sur la Côte d’Azur ?

LS : Couleurs claires, crème, bleu, rose, lin, confortable, vous voulez être à l’aise, vous voulez que tout flotte au vent… Je n’ai même pas vraiment envie de porter des jeans sur la Riviera.

Vous voulez juste vous glisser dans tout et en sortir facilement.

L’O : Vous êtes le nouveau visage de Ralph’s Club, le parfum très attendu de Ralph Lauren. Comment avez-vous découvert qu’il vous avait choisi comme nouveau visage ?

LS : Nous avons discuté un peu pendant un moment. J’avais rencontré Ralph à son bureau à New York, d’ailleurs, en passant, l’endroit le plus dingue que j’aie jamais vu. Et puis, on parlait, et je n’ai pas eu beaucoup de nouvelles pendant un moment, et un jour mon agent m’a appelé pour me dire qu’ils voulaient que je sois le nouveau visage pour Ralph’s Club, en me demandant si j’étais motivé pour le faire... Je lui ai demandé, est-ce une question rhétorique? Bien sûr, je veux travailler avec Ralph !

L’O : Quel est votre premier souvenir de parfum ?

LS : Oh, j’ai toujours été attiré par les parfums de ma grandmère et de ma mère. J’ai l’impression qu’elles ont été toutes les deux fidèles à leur parfum toute leur vie. Je me souviens d’avoir grandi tous dans la même maison, pendant un certain temps, je dormais dans le même lit que ma mère et dans celui de ma grand-mère. Je me souviens de me réveiller et juste de les sentir.

L’O : Et quelle est votre odeur préférée ?

Probablement l’odeur si unique de ma mère.

T-shirt en coton, pantalon en soie et lin et foulard en soie, RALPH LAUREN PURPLE LABEL.

Veste à découpes laser en lin et viscose et pantalon à découpes laser en lin et viscose, JACQUEMUS. Collier, JOSEFINE. Bagues, ALEX SOBRON. Baskets, CONVERSE.

MES PIÈCES VINTAGE SONT SPÉCIALES POUR MOI PARCE QUE J’AIME FANTASMER SUR L’HISTOIRE DERRIÈRE

Veste à revers en pointe, chemise classique et pantalon bootcut, LOUIS VUITTON.

COIFFURE ET MAQUILLAGE :

Michael Anthony.

Galetskiy.

ASSISTANTS PHOTO : Amanda Yanez, Yolanda Leaney et Chevy Tyler.

ASSISTANTS STYLISME: Kenzia Bengel de Vaulx, Josephine Chumley.

PRODUCTION : Alexey

Maillot de bain homme uni Moorea HIGHSNOBIETY X VILEBREQUIN. Chemise blanche Caracal, mocassins unis bleu marine homme Waterproof VILEBREQUIN. Lunettes de soleil en métal, GUCCI.

Veste de tailleur en laine et soie, chemise à col châle en viscose et soie, lunettes de soleil en métal, SAINT LAURENT PAR ANTHONY VACCARELLO.

Laura Harrier le proclame : elle aime la mode. “Je suis née comme ça, dit-elle.

Je ne sais pas d’où me vient cette obsession – aucun rapport avec mon enfance dans la classe moyenne –, mais j’ai toujours aimé les jolies choses.” L’actrice, révélée par Spider-Man: Homecoming et vue ensuite dans BlaKkKlansman de Spike Lee et Hollywood de Ryan Murphy, tire parti de cet amour dans sa collaboration avec Louis Vuitton. Après avoir été invitée au show parisien de la marque, le premier d’une longue série, elle est apparue dans des campagnes et a arboré des looks imaginés par son directeur artistique Nicolas Ghesquière.

“Il dépasse toujours le simple vêtement, s’enthousiasme Laura. Il s’inspire de l’architecture, de l’art, du design, et fait référence à différentes périodes historiques, mais ses collections sont toujours fraîches et modernes.”

Elle est la nouvelle chouchou d’Hollywood.

Par SABRINA ABBAS Photographie DANIELLE LEVITT Stylisme REBECCA RAMSEY

Veste, chouchous et bijoux, LOUIS VUITTON.

“J’EN AI MARRE DES SURVÊTS. JE SUIS PRÊTE À ME POMPONNER À MORT POUR N’IMPORTE QUELLE OCCASION, QUITTE À EN FAIRE TROP !”

.

COIFFURE : Nikki Nelms. MAQUILLAGE : Nina Park. MANUCURE : Zola. ASSISTANTS PHOTO : Kendall Connorpack, Alonso Ayala et John Batchine. ASSISTANTE STYLISME : Jade Study.

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“J’ADORE LA FAÇON DONT LES VÊTEMENTS PEUVENT VOUS TRANSFORMER EN QUELQU’UN D’AUTRE.”

Body, sac, sandales et bijoux, LOUIS VUITTON.

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DIEGO Le Fur

Rencontre sur le court à Saint-Tropez avec un jeune champion de tennis et de style, à l’image de son idole Björn Borg.

Borg.

Photographie PIERRE-ANGE CARLOTTI Stylisme JENNIFER EYMÈRE

Polo en tricot jacquard technique, PRADA LINEA ROSSA. Short en coton, CELINE PAR HEDI SLIMANE. Chaussettes , CELINE PAR HEDI SLIMANE. Baskets LOUIS VUTTION.

CI-CONTRE : Polo en tricot jacquard technique, PRADA LINEA ROSSA. Short en coton, CELINE PAR HEDI SLIMANE. PAGE DE GAUCHE :

Sweat-shirt en coton, CELINE PAR HEDI SLIMANE.

Service gagnant

Fils d’une célèbre réalisatrice et d’un grand éditeur – propriétaire de l’agence publicitaire Mad Agency à Paris –, Diego Le Fur a hérité de l’ambition de ses parents. S’il n’a pas suivi leurs carrières respectives, le jeune homme de 17 ans excelle déjà dans le domaine sportif. C’est dans le tennis qu’il s’épanouit, avec pour icône le Suédois Björn Borg. Leur point commun : une impassibilité et une force tranquille qui font d’eux des vainqueurs insoupçonnés. Son but à terme : faire partie des 100 meilleurs joueurs mondiaux, voire mieux encore. Diego l’avoue sans mal, la pratique du tennis a été pour lui une forme de renaissance, elle lui a redonné confiance en lui. À tel point qu’il réfléchit aujourd’hui à un projet parallèle, comme une quête philanthropique, visant à aider les jeunes à reprendre le contrôle de leur vie par le biais du sport. As du tennis et belle âme, il n’en faudra pas plus à Diego pour faire parler de lui dans les années à venir.

Short en coton, CELINE PAR HEDI SLIMANE. Gourde en acier inoxydable, PRADA.

en coton, UNIQLO. Bracelet de tennis en coton, CELINE PAR HEDI SLIMANE.

CI-CONTRE : T-shirt

PAGE DE GAUCHE : Sac

en tissu brodé, DIOR.

CI-CONTRE : Veste en bi-stretch, PRADA LINEA ROSSA. PAGE DE GAUCHE : Gourde en acier inoxydable, PRADA. COIFFURE Anne

Sofie Begtrup Masoliver ASSISTANT STYLISME: Kenzia Bengel de Vaulx MAQUILLAGE : Ruben

REMERCIEMENT au Tennis Club St Tropez TC UST. Tournoi ATP 80 du 28 août au 5 septembre 2021.

Gentle

FARMER

Preview automne-hiver 2021/2022 avec Camille Jansen dans les collines de Tanneron et le massif de l’Estérel.

Photographie LÉON PROST Stylisme JENNIFER EYMÈRE CI-DESSUS :

Pull cache-cœur en laine et alpaga, CHANEL. Soutien-gorge en tricot, ISA BOULDER. Jupe frangée en cachemire, FENDI. Chapeau, AU VIEUX CAMPEUR. PAGE DE GAUCHE : Veste en mouton et robe en crêpe de Chine brodé de cristaux, MIU MIU. Casquette en laine, MAX MARA. Bottes, AIGLE.

Manteau en soie imprimée et robe en mohair, KENZO. Chaussettes, MIU MIU. Bottes, AIGLE.

Pull cache-cœur en laine et alpaga, CHANEL. Soutien-gorge en tricot, ISA BOULDER. Chapeau, AU VIEUX CAMPEUR.

Manteau sans manches en laine et alpaga, MAX MARA. Combinaison ajourée en tissu stretch, SAINT LAURENT PAR ANTHONY VACCARELLO. Cagoule en mohair, MIU MIU. Chapeau, perso.

Veste en nylon, LOUIS VUITTON. Chaussettes en laine et cachemire, MIU MIU. Bottes, AIGLE. Casquette, perso.

Pull court à manches longues en mohair, FENDI. Top sans manches et short en laine et cachemire, MAX MARA. Chaussettes, MIU MIU. Bottes, ILSE JACOBSEN.

Veste en mouton et robe en crêpe de Chine brodée de cristaux, MIU MIU. Casquette en laine, MAX MARA. COIFFURE ET MAQUILLAGE : Sergio

Corvacho. ASSISTANT STYLISME : Kenzia Bengel de Vaulx. PRODUCTION : Philippe Combres. REMERCIEMENTS : Guillaume Bianciotto - Maison de l’Eucalyptus.

BELLE MONDO Vous connaissez sans nul doute le légendaire Jean-Paul Belmondo.

Mais qu’en est-il de sa digne descendante, Annabelle Belmondo ?

L’envoûtante actrice s’est révélée ce printemps sur Netflix dans Madame Claude et sera prochainement à l’affiche d’American d’American Night.

Rencontre.

Photographie SIMON SCHWYZER Stylisme VANESSA BELLUGEON

Short en coton, EREVAN. Casquette en coton, CÉLINE. Sabots en cuir, HERMÈS. Boucles d’oreilles cadenas, APM MONACO.

CI-DESSUS : Chemise en mousseline de soie et haut de maillot de bain triangle, CELINE PAR HEDI SLIMANE. Gilet brodé et pantalon en lurex, FORTE_FORTE. PAGE DE DROITE :

Jupe (portée en cape) en mousseline plissée, gilet en organza et pantalon tailleur coupe homme en soie, FORTE_FORTE COLLECTION CORDE VOCALI.

ANNABELLE’S MINI PLAYLIST IDÉALE POUR DES VACANCES SUR LA RIVIERA : DU JAZZ AVEC STAN GETZ ET GILBERTO GIL, GIL, DE LA MUSIQUE ITALIENNE AVEC “NAPULE CANTA E MORE”, “UNA NOTTE DA IMPAZZIRE” ET “SFIORIVANO LE VIOLE”, DE LA MUSIQUE FRANÇAISE AVEC BRIGITTE BARDOT (“MOI JE JOUE”, “LA MADRAGUE”) ET SERGE GAINSBOURG (“PAUVRE LOLA”, “COULEUR CAFÉ”).

CI-DESSUS : Body en cachemire, SALVATORE FERRAGAMO. Pantalon en velours de coton côtelé et lunettes, EREVAN. Ceinture fine en cuir, CELINE PAR HEDI SLIMANE. Mules en mouton en cuir, BIRKENSTOCK. À DROITE : Pull en laine, pantalon en coton et sandales en cuir, CELINE PAR HEDI SLIMANE. PAGE DE DROITE : Pull tunique en coton, CELINE PAR HEDI SLIMANE. Jean en toile de coton, COMPTOIR DES COTONNIERS. Sac cabas en raphia et cuir, LOEWE X PAULA’S IBIZA. Mules en mouton en cuir, BIRKENSTOCK. Colliers cadenas en métal argenté et or jaune, APM MONACO.

L’OFFICIEL : En lisant votre nom, Belmondo, impossible de ne pas penser à votre grand-père. Comment avez-vous vécu le fait d’avoir grandi avec un tel patronyme ?

ANNABELLE BELMONDO : J’ai grandi en Californie, loin de tout ce qui se passait autour de lui. Je le voyais seulement comme mon grand-père. Un grand-père drôle et sportif, qui adorait jouer avec nous et que l’on voyait dans des films de temps en temps à la maison. C’est plus tard que j’ai réalisé ce qu’il représente dans le cinéma et dans le cœur des gens.

CI-DESSUS À GAUCHE : Sweat-shirt en coton, ACE CLUB. Short en coton, EREVAN. Minicabas en raphia, LOEWE X PAULA’S IBIZA. Tennis montantes, CELINE PAR HEDI SLIMANE. CI-DESSUS À DROITE : Short en coton et casquette en velours côtelé, EREVAN. Ceinture en cuir, brassière en lycra et baskets, CELINE PAR HEDI SLIMANE. PAGE DE DROITE : Veste en denim stretch et longue jupe en denim, CHANEL. Mules compensées, ROUJE. REMERCIEMENT

: Tennis Club St Tropez TC UST

L’O : Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir actrice ?

J’ai fait du mannequinat pendant des années et je pense que c’est souvent l’étape suivante : à force de travailler devant la caméra, vient naturellement l’envie d’approfondir, de travailler un rôle, d’aller au fond des choses.

AB :

Votre nom a-t-il été un frein ou au contraire un coup de pouce à vos débuts dans le mannequinat, puis dans le cinéma ?

AB : Je crois que ça attise une certaine curiosité, mais les gens ne sont pas prêts à me donner n’importe quel rôle juste parce que je m’appelle Belmondo. Je le vis comme une opportunité L’O :

formidable. Comme une période d’observation où on attend que je fasse mes preuves. Et j’ai encore tant à apprendre !

L’O : On vous a vue récemment dans le film Madame Claude. Qu’est-

ce qui vous a fait accepter le rôle d’une des filles de la plus célèbre des proxénètes ?

AB : Quand j’ai lu le scénario, j’étais vraiment intriguée. Je ne connaissais pas du tout l’histoire de Madame Claude. Puis j’ai commencé à me documenter sur sa vie et j’ai trouvé ce personnage passionnant. J’ai évidemment dit oui ! Je ne le regrette pas car j’ai conservé plusieurs amis de ce tournage, qui sont devenus des intimes. L’ambiance était insouciante et drôle, je pense que ça se voit à l’écran.

L’O : Pouvez-vous nous parler d’American Night ?

C’est une production italienne, mais tous les acteurs sont américains : Jonathan Rhys Meyers, Jeremy Piven, Émile Hirsch… Il s’agit d’un film noir se déroulant dans le monde des collectionneurs d’art et des galeristes.

AB :

L’O : Quels sont vos projets pour l’été ?

CI-DESSUS : Haut de maillot de bain, VILEBREQUIN. Short en coton éponge IF MARKEY. Lunettes de soleil, EREVAN. Tennis en toile de coton et cuir, CELINE PAR HEDI SLIMANE. PAGE DE DROITE : Robe en crochet, LEAFY. Boucles d’oreilles perles, BAROCA.

AB : J’en ai plusieurs, entre le Sud de la France, Biarritz, l’Italie, dans la région des Pouilles que je ne connais pas. Je vais aussi continuer à écrire et enregistrer de la musique, une nouvelle passion que je me suis découverte pendant le confinement.

L’O : Que représente la Riviera à vos yeux ?

Tous mes souvenirs de vacances quand j’étais petite ! Je passais chaque été sur la Côte d’Azur, soit à Saint-Tropez soit à Cannes avec mon grand-père, mon oncle et mes cousins. J’y conserve mes meilleurs souvenirs d’enfance.

AB :

COIFFURE ET MAQUILLAGE : Sergio

Corvacho Bengel de Vaulx PRODUCTION : Philippe Combres REMERCIEMENTS : Hôtel Byblos et Byblos Beach Ramatuelle ASSISTANT STYLISME: Kenzia

CI-DESSUS : Pull

en crochet, LOEWE.

CI-CONTRE : Haut de maillot de bain en lycra et chemise en coton, VILEBREQUIN. Short en velours de coton, EREVAN. Sac cabas en raphia, BYBLOS. Boucle d’oreille Cadenas Météorite en argent plaqué jaune et boucle d’oreille Cadenas Météorite en argent rhodié gris, APM MONACO. Sabots en cuir, HERMÈS. Ceinture, perso.

PAGE DE DROITE : Peignoire et body, EREVAN. Lunettes ISABEL MARANT, Sandales LOUIS VUITTON.

Sur la ROUTE du MUY

L’arrière-pays varois est riche d’un domaine où l’art contemporain se déploie en majesté. Un rêve grandeur nature créé par le visionnaire Enrico Navarra.

Par LAUREN EASUM & VICTOIRE DE POURTALES L’imaginaire de la Côte d’Azur pour un non-initié se limite traditionnellement à l’opulence et à la couleur de la mer Méditerranée, qui attire tout son éventail d’habitués. Ce que ce cliché ne dit pas, est qu’un véritable périple artistique se trouve sur la route dans l’arrière-pays varois. Un slow-track pour aficionados d’art contemporain qui souhaitent faire durer l’attente des retrouvailles avec les plages tropéziennes.

Empruntant, au hasard d’un carrefour direction Monaco ou Saint-Tropez, la sortie du chemin de la Pierre plantée, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec une étoile monumentale. À la manière de celle qui guide le berger, l’étoile Red on Red de Mark Handforth (3,45 m de haut) attire aussi bien le vacancier héliotropique que le collectionneur en route pour la côte. L’œuvre, qui fait partie d’un parcours de sculptures du jardin de Jean-Gabriel Mitterrand, est iconique de la transformation du paysage rural du Muy en véritable hub de l’art contemporain. Les détours valent parfois le voyage.

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Ode au gigantisme de la sculpture contemporaine, le Domaine du Muy se vit en superlatifs. Muy grande y muy caliente : l’œuvre d’art s’y expose en grandeur nature dans un paysage provençal que le soleil assèche chaque été. La chaleur se colle à l’acier noir mat du manège de Carsten Höller, se reflète comme un mirage dans les miroirs des Cloud Cities de Tomás Saraceno, traverse le verre prismatique du pavillon de Dan Graham. Elle y est quasi tangible tant elle enveloppe les œuvres qui s’imposent dans cette nature aride. Des petits

chemins vallonnés relient dans cet immense domaine de maquis sauvage les quarante sculptures et installations de la galerie de Jean-Gabriel Mitterrand, et érigent notre trajet en véritable périple.

Entre les chênes-lièges et les pins des massifs des Maures et de l’Estérel, Carsten Höller nous invite à remonter le temps et grimper dans son Black Clown Carousel, installation interactive volontairement décalée et déroutante. Non loin, un bassin cinétique réalisé in situ par Peter Kogler hypnotise le regard. Éblouissement de l’âme et de la vue sont au rendezvous à chaque pièce, qui fonctionne telles des balises de lumière reflétée dans un paysage contrastant. Les milliers de sphères miroitantes du Narcissus Garden de Yayoi Kusama, comme une illusion d’oasis au cœur du désert, nous donnent la sensation de déambuler dans un rêve.

Ce rêve varois, c’est d’abord celui d’Enrico Navarra, avantgardiste dans l’âme, qui s’installe le premier dans le village du Muy dans les années 1980. Sa vision, pionnière, sera partagée par le sculpteur Bernard Venet qui y trouve l’espace où faire vivre son œuvre monumentale, puis par Jean-Gabriel Mitterrand et son fils Edward pour y faire leur jardin. La maison de ce dernier et de sa compagne Iana Moreno couronne le parc avec sa façade argentée. Pensé par India Mahdavi, cet édifice “romano-provençal” célèbre l’identité méditerranéenne : une culture singulière qui, dans la région du Muy, semble résister à l’envahissante culture globale.

Enrico Navarra, “L’Art à la plage”, Keith Haring, Ramatuelle, 2005.

Photo François Fernandez, courtesy Galerie Enrico Navarra

C’est ce particularisme méditerranéen que voit Enrico Navarra dans ce qui était il y a quinze ans encore un no man’s land rural. Un art de vivre que l’on finit par vite adopter. Durant ses dîners interminables en fin d’été, on croise aux longues tables le microcosme de l’art contemporain, et il ne manque jamais de place pour ajouter une chaise à un nouveau venu. On lève un verre à Tony Shafrazi, ami dont il partageait l’amour pour Basquiat et Haring, et qui revient d’un jogging d’entre les pins. Sous le chant des cigales, on refait le monde, parfois celui de l’art, sans plus de prétention que des étudiants néophytes et optimistes.

Ce rêve d’une nouvelle communauté d’artistes et d’amateurs d’art dans un cadre de nature brute, lieu de vie entre nourritures de l’esprit et celles du corps, à une table où l’on sert le terroir, prend réalité dès lors que Le Muy se peuple d’autres amis du marché de l’art parisien.

Entre deux plats on y croise Patrick Seguin, ce galeriste qui, avec sa femme Laurence, est un des plus récents à faire du Muy un deuxième refuge. Il nous invite au déjeuner du lendemain, dans sa propriété qui surplombe la villa de son meilleur ami, Navarra. Un amour pour la terre rocheuse et volcanique des massifs des Maures et de l’Estérel l’a conduit à faire appel à Jean Nouvel pour défier les éléments et y construire une maison improbable dans la roche. Cette structure, d’une grande force minérale, se dessine comme une addition spectaculaire au paysage local. Après quelques propositions gastronomiques, une marche digestive s’impose.

Patrick Seguin nous guide sur un chemin vallonné dans la forêt environnante, jusqu’à une source inattendue, un puits d’eau claire en bas de sa propriété. Alors qu’il nous en apprend sur les variétés d’arbustes locaux, on aperçoit à travers les

pins le toit monumental de la maison de Navarra, où la veille encore on dansait pieds nus sur le béton fibré de cet édifice imaginé avec Rudy Ricciotti, et où trônent des œuvres de Keith Haring.

Entre le Muy d’hier et le Muy d’aujourd’hui, qu’y a-t-il de changé ? L’esprit de notre ami Enrico Navarra courra encore longtemps sur les chemins brûlants. La possibilité d’une continuation se dessine, avec son fils Doriano, ainsi que de nouveaux disciples de la région. Les sculptures du Domaine évolueront elles aussi avec le temps, au gré des saisons avec lesquelles elles doivent composer. Dans notre époque actuelle désireuse des great outdoors, le rêve du Muy et son art au grand air est plus pertinent que jamais.

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L’Art en PARTAGE Rencontre avec Doriano Navarra, fils d’Enrico Navarra, qui, entre Paris et le Sud de la France, s’emploie à continuer l’œuvre de son père.

Interview PHILIPPE COMBRES Photographie SIMON SCHWYZER Stylisme KENZIA BENGEL DE VAULX L’OFFICIEL : Merci de nous accueillir au Muy, dans ce lieu d’exception, chargé d’histoire. D’ailleurs a-t-il un nom ? Est-ce une galerie ?

DORIANO NAVARRA : Entre nous, on l’a toujours appelé Le Muy. On n’a jamais appelé la partie habitation “Villa Navarra”, ce nom est celui du bâtiment qui va accueillir la galerie Internet voulue par notre père et conçue par Rudy Ricciotti. C’était le premier bâtiment privé conçu avec une toiture et des éléments en béton fibré à ultra-hautes performances Ductal, dessinés exclusivement pour ce lieu. Il y a quinze ans, à une époque où on voyait apparaitre des galeries et des œuvres sur le net qui n’ont convaincu personne et qui étaient surtout une expérience très frustrante pour les artistes et les amateurs d’art, Enrico avait eu l’intuition que si le virtuel, plus exactement la dématérialisation, était l’avenir de notre activité, il fallait un lieu bien réel pour présenter des œuvres qui le sont tout autant. Un lieu suffisamment ambitieux pour que des artistes de premier plan soient séduits par l’idée d’y exposer, une galerie qui pourrait accueillir des confrères pour concevoir et produire des shows qui pourraient ensuite voyager. Malgré les contraintes de la résidence et notre relatif isolement géographique, Enrico voulait donner un accès au plus grand nombre, c’est comme ça l’idée de Villa Navarra est née. Le chantier a été suspendu un temps et nous avons décidé, avec mes sœurs et la galerie, de l’achever, fidèles à ce concept d’origine. Étrangement, la crise sanitaire que nous traversons encore tend à démontrer à quel point il n’y avait là rien d’utopique.

Est-ce qu’il n’est pas temps de lui donner un nom ?

DN : L’habitation s’appellera toujours “Le Muy”, c’était déjà son nom avant ma naissance ! C’est vrai que depuis toujours on y accueille un peu dans le désordre nos amis collectionneurs, marchands ou amateurs et journalistes du monde de l’art, comme nos amis d’enfance, du Var et du monde entier… On pourrait la L’O :

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baptiser de tous les noms imaginables, on ne les utiliserait jamais.

Le bâtiment d’exposition, que nous inaugurons cet été, s’appelle Villa Navarra mais il ne changera pas ce fonctionnement familial et amical qui a toujours prévalu. Et puis s’il y a bien une chose que j’ai comprise en passant tant d’étés ici, c’est que dans notre métier, dont la clef reste l’information et l’échange, la confidence et la confiance restent des atouts majeurs. En maillot de bain autour d’un déjeuner méditerranéen, les enfants jouant dans la piscine, on se parle bien plus aisément qu’en costume cravate dans un white cube minimaliste à New York, Shanghai ou Paris. Il n’est pas question de casser ce modèle qui est la base de tous les succès de la galerie depuis sa création, qui est certainement aussi ce qui a attiré nos amis et confrères Jean-Gabriel Mitterrand ou Patrick Seguin.

L’O : Quelle

va être la nouvelle approche de la galerie Navarra ? va rester dans la continuité de ce que faisait la galerie Navarra, continuer les ouvrages qui cartographient les scènes culturelles des pays émergents. Le prochain, Made by African, sera le premier volume d’un projet qui devait couvrir tout le continent africain avant que la pandémie n’interrompe notre élan. Avant cela, il y a eu en 2007 Made by Indians, en 2009 In the Arab world… Now!, puis Made by Chinese Architecture, Made by Brazilians, Made by Chinese in Style et Made by Thaï.

DN : On

L’O : Ce

sont des éditions de luxe incroyables, un travail d’édition assez important et aussi un budget important pour la galerie. C’est comme de la communication ?

DN : Il s’agit vraiment d’un choix. Ce ne sont pas des ouvrages destinés à être commercialisés, mais des supports qui permettent de faire de la communication, des outils souvent plus efficaces et pérennes que des espaces d’exposition.

Lunettes de soleil en acétate gris et metal avec cordon en Néoprène, polo en jersey crêpe technique blanc, Collection Homme, DIOR

L’O : Revenons à Villa Navarra, vous venez d’en terminer les travaux et vous présentez une exposition de Kenny Scharf pour cet été…

DN : Oui le bâtiment est enfin opérationnel et utilisable. Et nous l’inaugurons avec une installation de Kenny Scharf. Ce sont plus d’une cinquantaine de peintures circulaires qui seront présentées dans la galerie et immédiatement accessibles sur Internet par webcam live. Captation vidéo, conférences, interviews et podcasts viendront enrichir l’expérience du public.

C’était une vision qu’a eue votre père à une époque où on parlait très peu des réseaux sociaux, et un peu plus d’art virtuel. Est-ce que ce sera la démarche de la galerie ?

DN : Tout à fait. L’idée est vraiment de proposer un contexte très privilégié et de permettre au plus grand nombre d’en profiter – mais je dois aussi être tout à fait honnête et vous dire que si beaucoup d’éléments réels et virtuels ont fait des bonds impressionnants, en ce qui concerne le débit du réseau Internet proposé les progrès ont été moins spectaculaires… Si parmi vos lecteurs quelqu’un peut faire quelque chose, ça nous aiderait !

L’O :

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L’O : Vous avez grandi entouré d’art contemporain, mais aussi de design et d’architecture du XXe siècle. Le galeriste Patrick Seguin était également un proche d’Enrico. Vous continuez avec la présentation de nouvelles pièces… Pouvez-vous nous en parler ?

DN : Patrick était pour Enrico bien plus qu’un proche. Avec Emmanuel Barth, son bras droit et associé à la galerie, ils étaient ses deux meilleurs amis. Cet été on va pouvoir présenter une maison de type Métropole qu’on a montée très récemment. L’idée avec cette maison c’est de l’aménager comme une chambre d’amis et de montrer comment on peut se saisir d’un espace comme ça,

comment on peut y vivre. On pourrait proposer une expérience immersive à des collectionneurs, passionnés, confrères, critiques ou architectes qui y passeraient une nuit ou un séjour. Vivre dans une architecture de Jean Prouvé, détailler le dessin des éléments et leurs fonctions, rend forcément plus intelligent. Enfin je le crois. C’est aussi un lieu où l’on pourrait accueillir des petites présentations pour des projets architecturaux ou de design.

L’O : Le Muy reste un lieu privé, accessible sur invitation. Comment allez-vous organiser le système Internet ? Est-ce que le site va disposer de vidéos, de webcams ? Allez-vous organiser des podcasts ? Comment allez-vous faire vivre l’expérience en digital ?

DN : Sur le site, on propose assez simplement la possibilité ou non de visiter en VR ou non. Ce sur quoi on aimerait mettre l’accent est la visite avec un casque VR du lieu, car il y aura beaucoup plus de profondeur. Mais ce sera pour l’année prochaine.

L’O : Vous allez proposer aussi une exposition, celle-là ouverte au public dans la ville de Saint-Tropez avec l’artiste majeur Keith Haring…

DN : Dans l’esprit de ce que la galerie Navarra avait fait avec la ville de Ramatuelle à cinq reprises entre 1994 et 2006 : l’art à la plage !

La ville de Saint-Tropez nous a demandé un peu à la dernière minute si nous avions quelques sculptures pour la Citadelle cet été.

Pour être précis la ville a fait cette demande par l’intermédiaire de Sébastien Moreu, natif de Saint-Tropez. Sébastien a été un proche collaborateur de mon père jusqu’en 2017 et quand il a monté sa propre maison d’édition, Enrico lui a demandé de continuer à animer la collection Made by… et certains projets éditoriaux.

Mais revenons à Keith Haring, Sébastien m’a appelé un soir, pour me demander de regarder ce que j’aurais à prêter pour l’été, qui

Ci-bas et page ci-contre : Doriano porte une chemise manches courtes en soie et coton bleu, imprimé Dior x Kenny Scharf et un short de bain en toile imprimé Dior x Kenny Scharf all-over. Collection homme, DIOR. Chiara porte un pull manches courtes col cheminee en mesh de coton et un short de bain en toile technique imprime Dior oblique all-over, DIOR.

Ci-dessus et ci-bas : Maison de type Métropole signée Jean Prouvé.

Doriano porte un polo en jersey crêpe technique blanc et un short de bain en toile technique imprime Dior oblique all-over, DIOR, et baskets montantes grises, NIKE.

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Collection Made by... Feito Por Brasileiros/Made By Brazilians, Galerie Enrico Navarra

dynamisme et notre originalité, ce n’est pas le plus difficile des challenges, celui qui est essentiel c’est de maintenir le relationnel et la confiance. Avec mes sœurs, nous y travaillons tous les jours et heureusement nous sommes bien entourés. Et puis, au-delà du clin d’œil appuyé à notre père et à sa vision du métier que nous tenions à faire en organisant cette exposition, il y a aussi un besoin universel après cette année et demie de Covid de célébrer la joie, l’esprit festif, l’été, le soleil, les amis, les amours et aussi les emmerdes… et quoi de plus jubilatoire que les œuvres de Haring à Saint-Tropez pour le faire !

soit dans la région, on a raccroché en se disant que c’était bien mais sans plus. Puis 10 minutes après il m’a rappelé, et je pense qu’on a eu le même sentiment au même moment, c’est que si on faisait quelque chose il fallait que ce soit vraiment exceptionnel, à la hauteur d’Enrico et de ce qu’il nous a appris. Mais ça c’est le plus facile… après il faut s’engager, trouver le financement, rassembler les œuvres, convaincre les collectionneurs, etc. J’ai pu compter sur un autre ami de mon père, son confrère new-yorkais Lio Malca, très impliqué dans l’œuvre de Haring et avec qui nous co-produisons aussi l’exposition des Tondo de Scharf.

L’O : Combien y aura-t-il de sculptures ?

Sept. Dont cinq monumentales et le pop-shop Tokyo, qui sont deux conteneurs de 12 mètres utilisés par Keith Haring pour commercialiser son merchandising.

DN :

L’O : Quand une galerie montre une exposition d’œuvres monumentales

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– ce qui j’imagine représente un budget vraiment important –, comment la finance-t-elle ? Et qu’est-ce que cela lui apporte ?

DN : Tout d’abord, nous avons l’habitude d’organiser des expositions de grande ampleur. C’est comme pour les ouvrages monumentaux que nous éditons, ça coûte cher mais moins que d’être présent partout en même temps dans le monde. Rien n’est facile, mais la difficulté est surtout logistique : les délais, la taille, le poids, un petit village et un monument historique classé… je vous laisse imaginer. Mais, si les œuvres sont monumentales, l’exposition ne réunit que sept pièces. Nous avons toujours cultivé une très grande fidélité envers nos confrères et quelques collectionneurs qui constituent notre clientèle, et qui nous accordent toujours la même confiance. Maintenir notre

L’O : Au-delà de tous ces grands maîtres que l’on vient de citer, est-ce que vous vous intéressez à la jeune génération et aux œuvres digitales de type NFT ?

DN : Concernant les grands maîtres, je ne suis pas nostalgique car on a la chance que leurs œuvres soient encore avec nous.

Ensuite, vous parlez des NFT (jetons non fongibles, fichiers numériques par nature unique, ndlr) – ce monde de la crypto qui vient à la rencontre du marché de l’art – je trouve ça assez excitant et intrigant. Cela crée pas mal d’appréhension, mais c’est surtout l’arrivée d’une notion qui, couplée à des nouvelles technologies comme les casques VR, va être un outil qui va se démocratiser assez rapidement. C’est tout un nouveau pan du monde de l’art, on n’en est qu’aux balbutiements. C’est une vraie opportunité d’atteindre un nouveau public, notamment celui des jeux vidéo qui n’est habituellement pas consommateur d’art.

Mais aussi un public de collectionneurs et d’acheteurs. On sait déjà que nombreux sont susceptibles d’acheter des œuvres en cryptomonnaie ; ils ne l’auraient pas fait il y a encore un an. Mais pour être honnête nous n’avons pas encore réalisé de transactions de cette sorte, et quant à la NFT, c’est une garantie qui peut s’appliquer à des œuvres qui l’intègrent lors de la conception.

Mais il faut prendre garde à ce qu’elle ne remplace pas l’œuvre originale, ou encore la certification faite par des experts et des ayants-droits, voire les artistes eux-mêmes.

Le Muy va accueillir de nouveaux invités… Patrick Seguin aurait terminé la construction de sa maison dessinée par Jean Nouvel…

Tous les médias essayent d’avoir le scoop des premières images. Est-ce qu’ensemble vous réfléchissez à la médiatisation du Muy, notamment par les réseaux de l’art contemporain ?

DN : Nous sommes très heureux que ces personnalités du monde de l’art qui venaient en vacances chez nous soient devenues nos voisins, et soient désormais bien installées. Nous étions au bout du monde et nous sommes désormais un peu en son centre. On est très content de cet engouement et de l’écosystème culturel assez fort que nous avons créé qui est voué à se développer encore. Des synergies existent, elles sont même assez fortes mais elles se coordonnent naturellement. On ne fait pas de réunion stratégique. On a déjà eu des initiatives communes. Notre capacité à convaincre nos invités de rester pour de longs séjours est grande, alors que celle de Mitterrand se prête plus à des visites de quelques heures. C’est structurel. Quant à Patrick Seguin, même sous la torture je ne vous parlerai pas de l’état d’avancement de sa maison, mais ce que je peux vous dire c’est que, comme dans notre cas, c’est un domicile privé.

L’O :

“NOUS ÉTIONS au BOUT au BOUT du MONDE et NOUS SOMMES DÉSORMAIS un PEU en SON CENTRE.”

Chemise manches courtes en soie et coton bleu, imprimé Dior x Kenny Scharf, jacquard Dior oblique all over. Short de bain en toile imprimé Dior x Kenny Scharf all-over. Collection homme, DIOR.

vous voir les jeunes artistes, est-ce eux qui viennent vous voir ? Allezvous sur Internet ? Comment enrichissez-vous tout cela ?

DN : De plein de manières. Mon père a souvent eu la chance de faire les bonnes rencontres aux bons moments. Et il savait aussi les provoquer, c’était un des objectifs de la collection Made by…

De mon côté, j’ai eu la chance, via Instagram, de me retrouver dans l’atelier d’un artiste qui a à peu près mon âge, dont l’œuvre m’a particulièrement touché. Puis, de fil en aiguille, comme on s’entendait bien, je lui ai proposé de venir dans le Sud passer quelques jours. Puis un second séjour de quinze jours, puis nous sommes devenus amis… On a maintenant décidé qu’au printemps prochain on organiserait une exposition, une performance de lui à la Villa Navarra avec des œuvres qu’il aura exclusivement produites sur place. Toujours selon le concept d’Enrico à savoir une exposition qui ne sera pas ouverte au public mais qui sera captée et diffusée sur le Web et les réseaux sociaux.

L’O : Continuez-vous également la galerie à Paris ?

DN : Oui dans l’espace occupé à l’origine, la première Galerie Navarra, qui s’appelle Galerie 75 Faubourg. Elle accueille jusqu’à fin juillet l’exposition Guggi “Time”.

L’O : Vous êtes une équipe ?

Je ne m’inscris pas dans un contexte de succession ou d’héritage, je ne me reconnais pas dans ces notions, je ne fais que continuer une histoire à laquelle mes sœurs et moi participons depuis notre naissance. Notre grand privilège, c’est d’être accompagnés par l’équipe de la galerie, présente et formée depuis une dizaine voire une vingtaine d’années passées auprès d’Enrico.

Géraldine Lévy, Emma Chapoulie-Danjean, Monique Bruguet et Romain Brun sont vraiment le cœur de l’équipe de la galerie Enrico Navarra. Cette équipe est tout autant que nous imprégnée de la philosophie de la maison. Et puis des plus jeunes nous ont rejoints récemment, dont Justine de Noirmont depuis deux ans

DN :

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et demi, et Hugo Valleteau qui est notre community manager.

Emmanuel Barth et Sébastien Moreu que j’ai évoqué plus haut restent très présents dans le quotidien de nos activités, dans ma réflexion et ma compréhension des enjeux.

L’O : Vos sœurs participent-elles à toute cette nouvelle organisation ?

Tout à fait. Ma grande sœur, Aurélia Schreyer-Proffit, qui est pilote de ligne, et donc très impactée par la crise du Covid, a eu l’opportunité de beaucoup plus s’impliquer dans l’activité de la galerie. Ma petite sœur, Chiara Navarra, poursuit ses études et commence à travailler avec les Éditions Sébastien Moreu, dans le cadre d’un contrat en alternance. Nous avons toujours été très présents dans l’univers professionnel de notre père, qui a toujours mélangé vie professionnelle et vie privée.

DN :

L’O : Dans votre avenir, vous vous voyez vivre où ?

DN : Factuellement, entre Paris et le Sud. Mais je me vois aussi voyager pour continuer la collection Made by… et exploiter la formidable ressource relationnelle déjà établie autour des ouvrages déjà publiés.

L’O : Êtes-vous allé en Afrique récemment ?

DN : Pas autour de l’ouvrage Made by… Mais juste avant pour l’exposition Haring à Cotonou avec Marie-Cécile Zinsou. Mais dès que les frontières seront plus ouvertes nous devons faire un voyage pour boucler le projet éditorial, j’en serai certainement.

L’O : Y aurait-il d’ores et déjà un autre projet de destination ?

DN : On a des catalogues Mady by qui sont en cours. On a Made

by Israeli développé avec Géraldine Lévy. On prévoit aussi Made

by Korean, notamment sur les objets, la céramique, ce projet a déjà été bien développé par Romain Brun. Et puis Made by Japanese qui sera consacré à l’architecture et qui, comme celui sur la Chine, est dirigé par Frédéric Edelmann. En parlant d’architecture, dès le mois de juillet, à proximité de la Villa Navarra, vous pourrez

Photo courtesy Galerie Enrico Navarra, Courtesy Galerie Enrico Navarra & Keith Haring The Keith Haring Foundation

L’O : Quelle est votre façon de rencontrer la nouvelle génération ? Allez-

Doriano Navarra dans L’œuvre Untitled (automobile),1990, BMW Z1, de Keith Haring.

Page de gauche : “Blimy”, 2020, de Kenny Scharf.

Peinture en aérosol sur toile.

Courtesy Galerie Enrico Navarra

voir une Simple House de Jean Nouvel, et au mois d’août nous présenterons la maquette de la maison Belvédère conçue par le designer français Marc Berthier, que nous comptons produire pour l’été prochain. Ces deux architectures démontables feront partie de notre projet pour la saison 2022 avec un retour sur le sable de Pampelonne à Ramatuelle et une sixième édition de l’art à la plage - spécial Architecture. Avec des habitats nomades, autonomes, écologiques et réversibles.

L’O : Et la France dans tout ça ?

DN : Nous sommes une galerie française, notre activité est française et c’est un atout formidable, une France dont le centre de gravité est plus au sud qu’à l’accoutumée et qui se revendique comme méditerranéenne. Si une chose peut résister à l’uniformisation due à la globalisation, c’est bien la revendication de la culture méditerranéenne. Ce n’est pas un repli sur soi, c’est notre meilleure arme pour rester des acteurs de la mondialisation et pas uniquement des consommateurs. Mais l’ADN de la galerie démontre aussi que nous sommes ouverts sur le monde, que nous restons très actifs autour d’artistes comme Basquiat, Haring, Warhol, le cœur d’activité de la galerie.

L’O : Justement avez-vous prévu des expositions ou sorties de livres autour de ces artistes ?

DN : On organise des expositions de JeanMichel Basquiat puisqu’on a une partie de ce qui pourrait être une collection clé en mains. Une des activités de la galerie sera d’exposer la collection des dessins de Basquiat. Pour la partie marché, on va continuer de traiter la partie artistes américains de la fin des années 80 avec Basquiat, Haring et Scharf.

L’O : Au sujet de Kenny Scharf, il signe une collaboration avec Dior, qui

sort une capsule cet été. Êtiez-vous au courant ? Ou ce sont deux choses distinctes ?

DN : Ce sont deux choses distinctes, mais ça tombe bien ! On a été mis au courant de cette capsule en même temps que tout le monde via les réseaux sociaux sur Instagram. C’était une très bonne surprise, d’autant qu’on a déjà travaillé avec Kenny Scharf par le passé.

L’O : Parmi toutes les œuvres avec lesquelles vous vivez, laquelle voudriez-vous garder par-dessus tout ?

DN : J’aurais tendance à choisir la BMW par Keith Haring. Elle est bien sûr assez impressionnante, mais aussi pour des raisons plus simples, parce que la couleur rouge, dans la culture chinoise, symbolise la chance, la force et la vigueur. C’est aussi la couleur du cœur. Ce qui renvoie à la chaleur, celle qu’on essaie de dégager ici, au Muy.

C’est avec elle que vous vous rendrez au vernissage de Keith Haring à Saint-Tropez ?

DN : J’aimerais bien mais on ne peut pas la conduire… juste s’y asseoir de temps en temps et rêver en faisant vroom vroom comme quand on était gosse…

L’O :

L’O : Vous faisiez bien souvent des choses pendant le Festival de Cannes.

Cette année est un peu spéciale…

DN : Oui jusqu’en 2019 on avait un partenariat avec la Villa UGC

qui a duré plus d’une quinzaine d’années. Ce lieu d’exception n’ouvrira pas cette année.

Exposition “Keith Haring à la Citadelle de Saint-Tropez”.

Du 1er juillet au 15 octobre 2021, tous les jours de 10h00 à 18h30.

Citadelle de Saint-Tropez : 1, montée de la Citadelle. www.enriconavarra.com @galerieenriconavarra

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De l’Art à la Plage

À L’ÉDITION La maison Éditions Sébastien Moreu est le nouveau quartier général culturel tropézien. Rencontre avec son fondateur.

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Artiste, curateur et désormais éditeur. Après presque 25 ans au côté du galeriste Enrico Navarra pour lequel il a dirigé la collection Made by… ou encore le livre référence sur Château La Coste, Sébastien Moreu, natif de Saint-Tropez, y a ouvert sa propre maison d’édition il y a trois ans, avec laquelle il continue de veiller sur une partie des publications de la galerie Navarra tout en développant des projets qui lui sont propres. Parmi lesquels, le dernier roman de Mian Mian, un hommage à Agnès Varda et la sculptrice Valentine Schlegel ou encore un livre autour d’Amos Gitaï avec le soutien du Collège de France. La maison Éditions Sébastien Moreu est située dans le village de Saint-Tropez, dans le fameux cabinet du dentiste des stars, devenu aujourd’hui le quartier général culturel tropézien.

L’OFFICIEL : Au milieu des années 90, Enrico Navarra a amené l’art

contemporain à Saint-Tropez avec “L’Art à la plage”, montrant des sculptures monumentales d’artistes internationaux sur la plage de Ramatuelle. Parlez-nous de ce projet qui vous a réuni…

SÉBASTIEN MOREU : Lors du premier “L’Art à la plage”, en 1994, je n’avais que 22 ans, et Enrico Navarra amenait en effet l’art contemporain à Saint-Tropez et Ramatuelle. L’exposition fut essentiellement accueillie par Paul Tomaselli à la Voile Rouge, Khaled Khoudair et Jean-Marie Amoros à Nioulargo et mes frères Jean-Claude et Jean-François Moreu à la Plage des Jumeaux…

Trois établissements qui ont depuis disparu. La Mairie n’ayant pas voulu de l’exposition, l’essentiel des œuvres s’est retrouvé rassemblé sur un terrain privé en retrait de la plage. Je me suis transformé en

“Ce livre sur CHÂTEAU LA COSTE est une PROMENADE DÉLICATE que le visiteur habituel ne fait pas.”

PAGE DE GAUCHE : Keith Haring à la Citadelle de Saint-Tropez, Été 2021. Copyright The Keith Haring Foundation, New York 2021, photographie de Simon Schwyzer, courtesy Éditions Sebastien Moreu.

CI-DESSUS : L’ouvrage “Château La Coste”, dirigé par Sébastien Moreu, édité par Navarra.

En bas : “Spectacle de la disparition”, roman de Mian Mian. Couverture dépliante, photographies de Simon Schwyzer. Éditions Sébastien Moreu.

chargé de relations publiques et presse de l’exposition, distribuant généreusement les catalogues qu’Enrico mettait à ma disposition pour cette mission. À la fin de l’été nous avions eu plus de succès que l’exposition concurrente organisée par la commune “L’Art à sa place” ! Face à l’étendue des retombées, Enrico m’a pris pour un génie, et m’a pris sous son aile. L’exposition est restée dans la mémoire collective et, en 2001, la Mairie de Ramatuelle m’a fait savoir qu’elle ne serait pas opposée à ce que la galerie Navarra renouvelle cette opération. Il y eut donc la seconde édition en 2001, puis en 2004 une édition franco-chinoise, en 2005 un oneman-show Keith Haring avec la galerie Jérôme de Noirmont et, en 2006, une édition consacrée à la scène contemporaine indienne.

Les œuvres étaient réparties sur la plage de Pampelonne entre les plages publiques et les établissements, essentiellement la Plage des Jumeaux sur laquelle j’avais familialement plus d’influence et qui devenait le navire amiral.

L’O : Vous avez commencé à éditer des livres avec la série monumentale

Made by… Comment est née l’envie d’éditer ?

Enrico Navarra m’a donné carte blanche pour animer la collection Made by… J’ai travaillé près de 25 ans au côté d’Enrico, et son fils Doriano, entouré de ses sœurs, a décidé de faire tout son possible pour continuer et achever les projets en cours et entamer une nouvelle ère.

SM :

Ensuite vous avez fait un magnifique ouvrage sur Château La Coste. Comment vous définiriez ce lieu mythique ?

SM : Ce livre a été un travail de longue haleine, nous avons constitué une équipe autour du journaliste critique au Monde Frédéric Edelmann. Sur une période de deux ans, Simon Schwyzer, notre photographe, est allé à chaque saison pour documenter les œuvres et les architectures, mais aussi la vigne et le travail des hommes… à toutes les heures, par tous les temps…

Ce livre sur Château La Coste est une promenade délicate que le visiteur habituel ne fait pas.

Photos The Keith Haring Foundation, New York 2021, DR

L’O :

L’O : Dernièrement sorti, La Maison de Rosalie, coédité avec l’Atelier Daguerre, est un livre regroupant une sélection de photographies d’Agnès Varda et d’œuvres de la sculptrice Valentine Schlegel…

SM : C’est une chance et une belle histoire d’amitié, celle qui unissait Valentine et Agnès, et celle qui me lie à Rosalie Varda, la fille d’Agnès. La chance, c’est qu’elle m’ait proposé de faire ce magnifique petit livre qui, en plus d’être un livre sur ces deux

femmes d’exception, est le témoignage de Rosalie sur cette amitié à travers l’œil de la petite fille qu’elle était.

Il y a aussi la collection Cabinet du Docteur Moreu, vouée aux objets littéraires non conventionnels comme ceux de l’écrivaine chinoise Mian Mian… Un clin d’œil au cabinet dentaire de votre père où vous avez installé vos bureaux…

SM : Le livre de Mian Mian est le premier que j’ai édité il y a deux ans, c’est effectivement l’inauguration de cette collection dont le nom est un hommage au cabinet dentaire de mon père, conçu par Marc Berthier en 1972 – designer dont je développe la numérisation des archives professionnelles. Mon père exerce toujours dans ce lieu soigneusement préservé, et j’envahis un peu l’un de ses cabinets.

L’O :

L’O : Êtes-vous un Tropézien dans l’âme ?

SM : J’aurais tendance à dire que je me sens un peu étranger à ce type de revendication, ma chanson préférée de Brassens ne ditelle pas : “C’est vrai qu’ils sont plaisants, tous ces petits villages/Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités/Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages/Ils n’ont qu’un seul point faible et c’est d’être habités/Et c’est d’être habités par des gens qui regardent/Le reste avec mépris du haut de leurs remparts/La race des chauvins, des porteurs de cocardes/Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part…”

Mais si par Saint-Tropez on entend ce lieu qui a certainement été le premier village global, où tant de créateurs sont venus… Si par Saint-Tropez on entend ce lieu à l’identité méditerranéenne et à l’art de vivre si fort qu’il résiste avec souplesse à toutes les invasions et toutes les modes… Si par Saint-Tropez on comprend cette culture locale qui survit à la globalisation en devenant un moteur essentiel… alors oui, je suis Tropézien dans l’âme. www.sebastienmoreu.com @editionssebastienmoreu

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L’ART du liège De la volonté de mettre en lumière toutes les richesses du massif, notamment le liège, la Biennale Esterel est née. Ce nouveau rendezvous estival réunira la fine fleur de la création pour mieux célébrer l’environnement.

Par NATHALIE NORT

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Difficile de trouver en France, et d’autant plus sur la Côte d’Azur, meilleur terrain de jeu pour célébrer l’alliance de la créativité et de la biodiversité. Ce territoire, les randonneurs qui cheminent vers le belvédère du Cap Roux le connaissent bien. Les abeilles et les parfumeurs aussi. Hiver comme été, ses sentiers diffusent des secrets aussi délicats qu’enchanteurs. Mimosa, pin d’Alep, arbousier, genêt, romarin, la palette aromatique est immense, et sa faune est l’une des mieux protégées d’Europe. Sauvage, l’Estérel – soit 32 000 hectares de roche, de garrigue et de forêt, dont près de la moitié classée en zone Natura 2000 – a su se préserver de la bétonisation galopante de la Riviera depuis un siècle. Ouverte par le Touring Club de France en 1903, la Corniche d’or qui relie Saint-Raphaël à Mandelieu serpente sur trente kilomètres entre eau turquoise et roche rouge. Elle est un peu notre Highway One à nous, le trait d’union entre Var et Alpes-Maritimes, avec des airs de Corse et de Sardaigne, ses sœurs tectoniques.

C’est dans cet environnement très protégé que naît aujourd’hui la Biennale Esterel, projet voué à connecter l’homme avec la nature par le biais des arts, des sciences, du design, de la mode ou de l’artisanat. Ici, l’Estérel, écosystème naturel et culturel, donne lieu à des possibilités inédites de créer une synergie entre différents talents, au cœur d’un même lieu réunissant artistes et savoir-faire, mais aussi des entreprises internationales et des institutions locales. Pour ce faire, Projet Esterel, organisation à but non lucratif portée par Philippe Combres et Jennifer Eymère, présidente de l’organisation, a identifié les ressources locales à valoriser. Les chênes-lièges du massif, les céramiques

À la Villa Galaxie, fauteuils en liège noir The Cut par BLACKCORK par TONI GRILO, poufs et boudin en liège blanc par GREEN GALAXIE HOME photographie Fiona Torre.

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Guillaume Bounoure et Chloé Genevaux dans leur atelier ; au mur, leurs œuvres en miroir plié, photographie par Élise Ortiou Campion.

Pour la preview du Biennale Esterel, le thématique de Bounoure & Genevaux sera «Liège et Pli»

du pays de Fayence, le travail de la ruche ou des parfums à Grasse se sont imposés comme premières pistes de travail.

“Le simple souvenir de mon enfance passée ici, dans l’Estérel, à regarder les tortues et à pédaler dans la pinède, suffit aujourd’hui à repenser ma construction de l’avenir. La crise sanitaire mondiale aura au moins eu le mérite de sensibiliser les gens à l’urgence climatique et à la préservation des espaces naturels”, confie Philippe Combres, cet art dealer habitué aux foires internationales superlatives et au bilan carbone d’autant moins neutre. Ainsi, le liège a été choisi comme médium fédérateur de cette première biennale. Confiée à Bounoure & Genevaux, duo d’artistes établi à Montpellier et déjà à l’origine d’un ouvrage de référence sur ce matériau écologique, la curation s’emploie à son retour en grâce. Parce que sa récolte a, pendant des siècles, fait partie du quotidien de l’Estérel – avant d’être remplacée par des lièges industriels puis de pratiquement disparaître face à l’avènement du bouchon en plastique –, une partie importante du projet vise à relancer l’activité de “levée du liège”, laquelle contribue notamment à limiter les incendies de forêt. Plus d’une trentaine d’artistes, architectes, designers ou éditeurs d’art de tous horizons répondront à cet appel à résidence. À la manière d’un summer camp, la Biennale Esterel s’apprête à accueillir en juillet prochain la réflexion et le travail de ces différents talents et partenaires réunis à la Villa Galaxie. Un warm-up en attendant la première édition de la Biennale qui, elle, s’ouvrira au public à l’été en 2022.

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Multiplier les points de vue Chacune des œuvres du duo d’artistes Bounoure et Genevaux traite de l’espace et de la lumière. Elles ont pour impulsion primitive un geste, le pli. Une simplicité – étymologiquement, simple “n’a qu’un pli” – qui s’inscrit comme un tracé, une ligne devenant multiple, l’effervescence du zéro à l’infini. Plutôt que de sculptures, le duo d’artistes, qui fait du pli son moteur de création depuis quinze ans, préfère parler d’installations puisque

celles-ci sont liées au contexte.“Pour la série Apparition, les formes sont issues d’un processus que nous avons nommé ‘cut folding’ : on plie une feuille de papier et l’on opère une coupe, puis on déplie. Il existe un lien topologique entre pli et découpe.

Bien que nos œuvres proposent l’image d’une réflexion du monde compliquée par les plis, le dispositif est une recherche de sincérité et de simplicité. expliquent ces lauréats 2019 du prix Art de la ville de Strasbourg.

Parce qu’ils sont les auteurs du livre Le Liège (éditions Alternatives) et que leur passé d’architectes fut principalement lié à des questions environnementales, Guillaume Bounoure et Chloé Genevaux répondent aujourd’hui à l’invitation de la Biennale Esterel qui aura pour cadre la Villa Galaxie. Ici, leur mission est double. Artistes en résidence mais également curateurs de l’édition 2021-22, leur thématique “liège et pli” s’impose d’emblée comme la meilleure piste au regard de cette ressource locale à valoriser. Identifier les meilleurs fabricants au monde de produits en liège et multiplier les collabs entre ces derniers et des créateurs triés sur le volet, afin de réaliser in situ des pièces d’exception, c’est tout un processus créatif, une réflexion structurante en résonance avec leur pratique artistique.

La première édition de la Biennale Esterel aura lieu en mai 2022.

En avant-première, les designers participants sont invités à un workshop cet été du 19 au 25 juillet à la Villa Galaxie, qui donnera lieu à des collaborations et des créations originales. Avec la participation des designers Stéphanie Marin,Toni Grilo, Daniel Michalik, Carlos Ortega, Jean-François Declerc, Marc-Alexandre Ducoté, Nicolas Verschaeve et bien d’autres talents. Avec la présence de l’Institut méditerranéen du liège et le design olfactif d’Arthur Dupuis. Le tout en visite virtuelle et podcast dès le 19 juillet.

Plus d’infos : biennaleesterel.com @labiennaledelesterel

LA VILLA GALAXIE Fortement inspirée des Case Study Houses californiennes, cette maison de vacances a été imaginée dans les années 60 par Georges Jalou avec l’architecte Claude Magne sur l’adret du massif de l’Estérel. À quelque 20 minutes de Cannes, son environnement de roches volcaniques millénaires et de restanques odorantes constituait le site idéal pour ce type de construction expérimentale et contemporaine, dotée d’un plan et de volumétrie composites et dissymétriques. À l’époque, c’est à Pierre Paulin qu’on confia l’architecture intérieure et le mobilier. Aujourd’hui, les designers invités par la Biennale trouveront dans les forêts de chêneslièges environnantes, ou suberaies, le matériau approprié au cadre : le liège.

Délaissé pendant plusieurs décennies, ce matériau léger, doté de nombreuses qualités, fait un retour en force dans notre quotidien. La Villa Galaxie ne pouvait qu’accompagner pareille renaissance. Elle offre à la Biennale Esterel son meilleur terrain de jeu.

la Villa Galaxie, fauteuils en liège noir The Cut par BLACKCORK, par TONI GRILO poufs et boudin en liège blanc par GREEN GALAXIE HOME, plafond par PIERRE PAULIN photographie par Simon Schwyzer.

Carte Postale vintage de La Villa Galaxie et le Massif de l’Esterel, vue du ciel..

CI-DESSUS : À

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GREEN is the new BLACK La Côte d’Azur ne se résume pas à la Méditerranée, c’est aussi une nature luxuriante remarquable.

L’Officiel Riviera s’est offert un bain de fraîcheur au cœur de l’exploitation de Guillaume Bianciotto.

Par PAULINE BORGOGNO Photographie LÉON PROST

R

ien ne semblait lui prédire un tel destin. Après avoir travaillé au mythique bar-discothèque parisien Le Baron, Guillaume Bianciotto a effectué un revirement de grande ampleur.

Parti de la capitale pour rejoindre son Pégomas de jeunesse, l’homme se lance d’abord dans l’ouverture d’un bar à cocktails branché, La Belle Époque, à Cannes. Mais il y a deux ans, son père tombe malade. En parallèle de sa nouvelle activité, Guillaume lui fait la promesse de reprendre l’exploitation familiale d’eucalyptus. “C’est important d’entretenir la mémoire familiale”, confie-t-il.

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Cet écrin de verdure sans pareil se transmet en effet de génération en génération depuis des décennies. “Ma famille exerce le métier de paysan depuis 1890”, raconte-t-il. Plus d’un siècle après, l’exploitation demeure. En friche depuis une vingtaine d’années – période à laquelle le père de Guillaume a pris sa retraite –, voilà que le terrain reprend vie depuis

l’an dernier. Cette impulsion soudaine est une fierté pour Guillaume, qui voit cet héritage comme une bénédiction.

“Pégomas est un lieu propice à la bonne pousse. Depuis que je me suis investi, j’ai fait tester la qualité de nos eucalyptus. Et les résultats se sont révélés très concluants ! La distillation s’est avérée de très bonne facture, ce qui présage un bel avenir pour ces terres.” Suite à cette heureuse nouvelle, l’apprenti paysan a fait débroussailler trois hectares de terrain envahis par du mimosa sauvage pour y replanter de nouveaux eucalyptus, mais aussi y installer des ruches. Bref, les choses vont bon train et Guillaume Bianciotto espère voir grandir son exploitation ; pourquoi pas en s’associant à une marque parfum ? Si son ambition est grande, pour l’heure l’entrepreneur reste concentré sur ses objectifs et sa volonté de rendre hommage à ses aïeux. Peutêtre un jour transmettra-t-il à son tour cette passion pour la culture, car il s’apprête à devenir père pour la première fois dans quelques mois…

NATURE

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L’EUCALYPTUS ET SES BIENFAITS Utilisable par voie externe (huile essentielle) ou interne (infusion, gélule, teinture), l’eucalyptus est une plante aux multiples vertus. L’hiver, la plante originaire d’Australie est l’alliée idéale grâce à son action anti-inflammatoire et antiinfectieuse des voies respiratoires. En été, l’eucalyptus nous accompagne partout car c’est aussi un antiparasite qui repousse toutes sortes de bestioles – notamment les moustiques qui débarquent chaque année. Plus étonnant, cette plante est aussi exploitée dans le domaine textile. La marque Vilebrequin, par exemple, utilise le tencel, une matière douce comme la soie et respirante comme le lin, produit de façon durable à partir de la pulpe de bois d’eucalyptus, sans solvants toxiques. Pour une mode sous le signe de l’éco-luxe.

Maison Bianciotto @lamaisonbianciotto

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Riviera Guide PAR PAULINE BORGOGNO, PHILIPPE COMBRES ET JULIEN GUITARD

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Photos DR

Si French Riviera rime avec glamour et Golden Age, c’est grâce à ses histoires légendaires, son cadre idyllique et ses hot spots d’exception. Mythiques ou intimistes : les meilleures adresses de la Côte d’Azur ont accepté de distribuer L’Officiel Riviera.

Riviera. Pour un été sans pareil.

NICE HÔTEL AMOUR NICE PLAGE

C’EST L’AMOUR À LA PLAGE Après l’hôtel Amour et l’hôtel Grand Amour à Paris, Thierry Costes, Emmanuel Delavenne et André Saraiva rayonnent sur Nice et poursuivent leur divine idylle. Avec en prime une plage d’exception.

Photos DR

À l’image de ses aînés parisiens, l’hôtel Amour Nice se veut un lieu de vie immergé dans la ville. Une parenthèse enchantée mettant à l’honneur la scène artistique locale. “Ce n’est pas un hôtel conceptuel, ni un boutique-hôtel, ni un hôtel créé par des stylistes de mode. Il s’agit d’un hôtel d’artistes, conçu pour une communauté créative qui se rassemble. Je voudrais que les gens se sentent chez eux”, confie André Saraiva. Pari réussi.

VIVRE DANS UN TABLEAU Idéalement situé entre l’avenue des Fleurs et la promenade des Anglais, l’hôtel invite à l’évasion méditerranéenne. “Il y a la mer, le ski et les fondations d’art juste à côté, l’aéroport international et une vie culturelle intense. Et en plus, il fait aussi beau qu’en Grèce toute l’année”, précise André, nous prouvant là qu’une virée en France vaut tous les voyages du monde. Son lieu intimiste fait écho au passé de la Riviera et à ses icônes indissociables. Le tout rehaussé d’habiles touches contemporaines. Entrer dans l’hôtel Amour Nice, c’est plonger dans une esquisse ou un tableau signé Matisse.

Entre le restaurant style bistrot, revisité à la mode provençale,

et les chambres à la décoration bohème chic (38 au total) allant du bleu azur au rose bonbon, on se laisse séduire. Singularité du lieu, pour favoriser une immersion totale, les trois amis à l’origine du projet ont choisi de proscrire téléphone et télévision de leur établissement. Enfin les vacances !

MISS BAIE DES ANGES À quelques rues de l’hôtel se trouve la plage privée : L’Amour à la plage. Accueilli par un bleu infini, chaque convive se retrouve face à un spectacle époustouflant : la Méditerranée qui scintille, des meubles collectionnés, des bougainvilliers, un restaurant et des transats sur une plage de galets. Après la baignade, direction la buvette avec une table mettant à l’honneur la gastronomie locale. Dans l’assiette : salade niçoise bien sûr, poivrons marinés, pissaladière, pan bagnat. Après ? On repart nager, on lit, on sirote un cocktail, mais surtout, on prend son temps.

Hôtel Amour Nice @hotelamourniceplage

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Restauration haut de gamme, espaces bien-être et moments intimistes : telle est la promesse de la plage Beau Rivage. Entre son sable fin, son emplacement idéal loin de l’agitation urbaine et son offre gustative de haut vol, l’adresse est à privilégier pour une expérience littorale emblématique. Tous les charmes de la Riviera y semblent réunis. Beau Rivage se vit du lever au coucher du soleil… Ce n’est pas un hasard qu’on le surnomme “the beach to be”.

Beau Rivage @plagebeaurivagenice

De passage sur la Riviera, impossible de ne pas faire étape à l’incontournable Casino Barrière Nice Le Ruhl. Que l’on soit simple touriste ou aficionado des lieux, le spot éveille les sens et titille toute âme d’enfant. Tenue correcte exigée à l’entrée, voilà l’occasion idéale pour se mettre sur son 31. Puis, accueillis par les indétrônables machines à sous, jeux de table, jeux électroniques ou poker, laissez-vous ensuite tenter à quelques folies… Qui sait, peut-être remporterez-vous le gros lot ?

PALOMA BEACH

Que l’on choisisse le petit déjeuner, le déjeuner ou le dîner, le restaurant plage Paloma Beach (à proximité de Nice) saura ravir tout un chacun. Pour cause, l’institution sait ravir papilles et mirettes depuis 1948. Dans l’assiette : une belle cuisine méditerranéenne à base de poissons grillés de la plus haute qualité. Le cadre idyllique – entre collines, eau cristalline et ciel céruléen – fait délicieusement tourner les têtes. Ne reste plus qu’à se laisser bercer par le chant des cigales pour une parenthèse enchanteresse.

Paloma Beach @paloma_beach

BEAU RIVAGE

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Casino Barrière Nice Le Ruhl @casinoniceleruhl.barriere

Créé en 1889, l’Opéra Plage, jadis pavillon de l’Opéra, est la plus ancienne plage de Nice. Aujourd’hui, l’adresse – reconnaissable à ses parasols bleu et blanc – accueille les familles comme la jet-set de la Côte d’Azur, tel un hot spot entre tradition et modernité. Côté restauration, la table “les pieds dans l’eau” sublime les spécialités de la mer – scampis grillés à la plancha, loup frais grillé entier et tataki de thon micuit. De quoi faire saliver…

Opéra Plage @operaplagenice

CASINO BARRIÈRE LE RUHL

OPÉRA PLAGE

Et si on optait pour des vacances grand luxe ? Plongez dans une Riviera exclusive, perché sur les collines de Vence, où la beauté naturelle de la Provence se mêle au patrimoine architectural.

Ressourcez-vous au Château Saint-Martin, pure merveille de la Côte d’Azur, et abandonnez-vous aux plaisirs simples de la vie au soleil. Lieu intimiste, cet écrin abrite également une table d’exception mettant à l’honneur des produits locaux, tout en surplombant le littoral azuréen. Élégance et ambiance bucolique sont au rendez-vous… Et on s’y abandonne sans mal.

Château Saint-Martin @chateaustmartin

Qui n’a jamais entendu parler du Negresco ? Palace mythique au bord de la Méditerranée, ce spot incontournable a compté parmi ses habitués Marc Chagall, Jean Cocteau ou encore Grace Kelly. Plus de 100 ans après sa création, comme une image idéale de la Riviera légendaire, il nous révèle nos envies de plaisirs, de farniente et de douceur. On nous y promet l’accueil d’une très grande maison, expression d’un art de vivre à la française – de la chambre à l’assiette. Que l’on désire succomber au charme des suites ou à l’enchantement de la carte gastronomique : le passage par Le Negresco est obligatoire.

Le Negresco @negrescohotel

CASTEL PLAGE

Emblématique hôtel situé sur la mythique Promenade des Anglais à Nice, le Palais de la Méditerranée Hyatt Regency offre une expérience au luxe 5 étoiles : situation imprenable avec vue sur la mer Méditerranée, services premium avec accès au spa, à la salle de fitness, sans oublier la piscine couverte surplombant la Baie des Anges ou son audacieux restaurant offrant une sélection de tapas et cocktail créatifs. Un lieu de bien-être total.

Castel Plage offre un moment d’évasion incomparable. À quelques pas de la vieille ville de Nice, le Beach Club privé invite à une escapade à la fois gustative et esthétique grâce à une cuisine bistronomique et un cadre hors du commun. On se damne pour la fricassée de poulpe à la Nissart relevée de piment frais et on succombe définitivement à la mousse coco citron vert rehaussée de fruits et d’un biscuit amande noisette.

Couleurs, odeurs, saveurs… Une synergie parfaite, le tout les pieds dans le sable.

Palais Méditerranée @hyattregencypalaismed

Castel Plage @castelplage

CHÂTEAU SAINT-MARTIN

LE NEGRESCO

PALAIS MÉDITERRANÉE

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CANNES

VERY MARTINEZ Palace cannois de légende, le Martinez fait partie des lieux les plus prisés de la French Riviera. Plongeon dans une oasis de détente, au prestige inégalé.

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Les amoureux des plaisirs balnéaires seront conquis par la Plage du Martinez, un espace hautement privé ponctué d’événements du petit matin au soleil couchant… Que l’on préfère se dorer la pilule au bord d’un transat lounge ou que l’on opte pour un cocktail enivrant au rythme de performances musicales entraînantes : le

Martinez garantit à ses convives une expérience émotionnelle inoubliable. Les plus fins gourmets sauront trouver leur bonheur au restaurant La Palme d’Or dirigé par le chef doublement étoilé Christian Sinicropi qui puise son inspiration dans l’art, la littérature et la philosophie pour transformer les meilleurs produits locaux en véritables œuvres d’art. Cette parenthèse gastronomique exclusive promet monts et merveilles…

Entre plage de sable fin, séjour grand luxe et restauration inventive de haut vol, le palace séduit aussi bien les locaux qu’une clientèle venue du monde entier. Une délicieuse échappée belle à la croisée de la gastronomie et du bien-être… On s’y laisse prendre.

Hôtel Martinez Cannes by Hyatt, 73, boulevard de La Croisette, Cannes.

Hyatt.com @martinezhotel

Photos DR

Il est le repaire éternel des grands noms du septième art et des insiders de l’industrie cinématographique. L’Hôtel Martinez cultive sa légende depuis son ouverture en 1929. Incarnant toute l’essence de la Côte d’Azur, le lieu invite à un voyage dans le temps.

Avec sa décoration Art déco, on se croirait dans un tableau de des Années folles. Ce raffinement convole sans mal avec un design plus contemporain, pour un rendu visuel des plus inouïs. À ce panorama s’ajoutent des chambres et suites bénéficiant d’une vue mer imprenable qui invite à la douceur d’un rêve méditerranéen.

Située pointe Croisette, l’adresse invite à se laisser bercer par l’ambiance dolce vita qui y règne. Le coin de paradis séduit tous les amoureux de quiétude grâce à sa situation idéale : niché au coeur d’une baie protégée et préservée, sans aucun vis-à-vis, loin de l’agitation touristique cannoise. Si le lieu met tant à l’aise, c’est parce qu’il a été pensé par un designer de renom : Rashid Rivani. Ce dernier a su poser son oeil pointu et avisé sur l’espace — conférant à Bijou Plage un cachet sans pareil. A Bijou Plage, tous les sens sont en éveil. Le toucher du sable, l’odeur iodée, la vue imprenable sur la Côte, le bruit du clapotis des vagues… Et la jouissance des papilles.

Bijou Plage @bijouplagecannes

Quelques minutes à pied suffisent depuis le Palais des Festivals pour rejoindre le CBeach, l’une des meilleures tables de la Croisette. Adresse balnéaire depuis plus de dix ans, on y retrouve des éléments empruntés à la culture folk et bohème – le tout dans un esprit chic et distingué. Au programme : on commence par un bain au soleil, puis on sirote un cocktail face à la baie la plus huppée de France, avant de parachever sa journée par un somptueux dîner. Que l’on opte pour les calamars snackés, le homard bleu grillé, la véritable bouillabaisse ou la tarte au citron déstructurée : on se laisse emporter…

CBeach @cbeachcannes

BIJOU PLAGE

Situé à deux brassées des plages de Juan-les-Pins, l’hôtel Le Sud est la nouvelle adresse intime et branchée, parfaite pour s’échapper sur la Riviera. 29 chambres intimistes ont été imaginées par Stéphanie Lizée. Un décor bord de mer dans des tonalités douces et des matériaux naturels. La piscine, fraîchement inaugurée, est un véritable havre de paix en pleine ville. Enfin un boutique hôtel sur la Côte pour les afficionados de plage et de cocktails...

S’il est une adresse des plus raffinées, c’est bien Mademoiselle Gray Plage Barrière. En journée, l’adresse revendique un esprit bohème et chaleureux, entre élégance et tendre impertinence.

Au déjeuner comme au dîner, l’endroit prend des airs de paradis gourmand avec des plats inspirés par le soleil du bassin méditerranéen. Au bar, on succombe aux cocktails inédits, aux mille couleurs et autant de saveurs. Côté loisirs, un dilemme s’impose : s’abandonner au soleil ou s’essayer à la pétanque sur sable. Une chose est sûre : le leitmotiv est au plaisir.

Hôtel Le Sud @hotel.le.sud

Mademoiselle Gray Plage Barrière @plagemademoisellegray

HÔTEL LE SUD

CBEACH

MADEMOISELLE GRAY PLAGE BARRIÈRE

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CANNES

LA MÔME A TOUT D’UNE GRANDE

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Comment en vient-on à baptiser un Restaurant La Môme?

Tout simplement en se remémorant un des plus célèbres personnages qui ont fait l’âge d’or de la Riviera. Parmi eux, une certaine Lucienne Suzanne Vreurick, autrefois surnommée “la Môme Moineau”. Cette vendeuse de fleurs des boîtes de nuit parisiennes des années 1920, devenue milliardaire, était une habituée de la Côte d’Azur, jouissant des plaisirs fastes et insouciants de l’époque. C’est dans cet esprit, entre impertinence, joie et élégance, que La Môme séduit aujourd’hui la fine fleur mondiale. L’adresse dispose notamment d’une plage boulevard de la Croisette, dont le sable doré reflète l’éclat du soleil. À perte de vue, une mer bleu azur s’étire vers l’infini.

Côté design, on embarque dans un yacht aux allures de Riva Aquarama. Côté cuisine, le Chef Alexandre Elia propose une cuisine raffinée à la touche méditerranéenne. Entrées à partager en toute convivialité, plats végétariens, très belles pièces de viandes et poissons grillées, recettes aux accents du soleil ou encore sushis signature, il y en a pour tous les goûts. » En moins

de dix ans d’existence, La Môme s’est élevée au rang de ses paires cannoises, avec ce supplément d’âme et cette fraîcheur propres à la jeunesse et à l’infaillible motivation des maîtres des lieux. À tel point que La Môme a pris du grade. Elle est désormais devenue un groupe avec trois établissements distincts : les originels restaurant et bar à cocktails La Môme situés en plein centre-ville, La Môme Plage pour un été chic et lounge, mais aussi Mido, restaurant japonais faisant la part belle aux mariages de saveurs nippones des plus inattendus. Pour cette année, le Groupe nous réserve des surprises et de la nouveauté avec très prochainement, l’ouverture d’un tout nouveau lieu : Le Môka, signé par l’architecte d’intérieur renommée Laura Gonzalez.

Bientôt aussi, le concept La Môme se déclinera à Monaco sur le toit de l’hôtel Port Palace. L’extension du concept verra le jour d’ici à la fin de l’année, dans une atmosphère inspirée de l’iconique Grace Kelly.

La Môme Plage @lamomeplage

Photos DR

Ne vous fiez pas à son nom. Si La Môme a ouvert ses portes en 2015, elle n’a rien à envier à ses légendaires consœurs. Et l’adresse a déjà solidement ancré son ADN sur la French Riviera.

On la dit meilleure plage privée de Cannes. Cet été, le Hyde Beach a pris la brillante initiative d’inviter Stéphanie Le Quellec – cheffe doublement étoilée – pour animer les cuisines. La légendaire adresse, qui abrite des stars de la mode et du cinéma depuis 1946, met à l’honneur pêche locale et gourmandises végétales, sans oublier une variation autour de la tropézienne.

Situé en première ligne de la plage de sable, en bordure du boulevard de La Croisette, impossible de passer à côté de ce havre dédié aux plaisirs.

Hyde Beach @hydebeachcannes

C’est un rite que de s’extasier devant la beauté du mythique Carlton à Cannes. Trônant sur le prestigieux boulevard de la Croisette, l’établissement est idéalement édifié face à la mer et possède sa plage ultra-privée : le Carlton Beach Club. Avec son charme rétro et son ambiance lounge, ce spot transforme l’escapade azuréenne en une échappée hors du temps. Allongé sur un transat, le soleil réchauffe nos cœurs tandis que la brise marine vient comme nous souffler une douce mélodie.

CARLTON BEACH CLUB

Carlton Beach Club @carltoncannes

Depuis 1902, La Guérite – une ancienne cabane de pêcheur – accueille une clientèle séduite par un charme, une authenticité et une cuisine locale. Niché dans la crique rocheuse de l’île Sainte-Marguerite, près de Cannes, ce patrimoine de vie méditerranéen est devenu un des restaurants les plus recherchés de la Côte d’Azur. Avec les beaux jours, le lieu a ressorti ses plus beaux atours pour recevoir ses invités dans un espace hautement privilégié où il flotte comme un air de bout du monde.

La Plage Barrière Le Majestic est sans nul doute the place to be.

Plus proche voisine du Palais des Festivals et plus grande des plages privées de la Croisette, l’adresse propose une parfaite synergie entre gourmandise, détente, expérience hautement luxueuse et soirées endiablées. De jour, les naïades cannoises pourront arborer leurs bikinis et parfaire leur bronzage. En soirée, le BFire dévoile un exclusif dîner au clair de lune…

Tandis que de nuit, l’ambiance s’échauffe au rythme de l’électro pour nous emporter jusqu’au lendemain.

La Guérite @la_guerite

Plage Barrière Le Majestic @laplagedumajestic

LA GUÉRITE

PLAGE BARRIÈRE LE MAJESTIC

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ST TROPEZ

UNE IZAKAYA SUR LA RIVIERA Derrière ce vocable presque guerrier se cache la plus raffinée des adresses de la Riviera. Kinugawa – à mille lieues des attrape-touristes tapageurs situés à quelques encablures – propose, comme ses aînés parisiens, une carte gastronomique japonaise contemporaine, que seuls les plus avertis de passage à Saint-Tropez viennent déguster…

EMPLACEMENT IDÉAL. Surplombant le golfe de Saint-Tropez, le restaurant bénéficie d’un cadre exceptionnel, enchanteur, où mer et azur semblent fusionner dans un formidable camaïeu de bleus.

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OFFRE AUDACIEUSE. Dans l’assiette, mets variés et délicats dignes des meilleures izakayas japonaises se succèdent.

Pour découvrir une nouvelle manière de déguster cette cuisine

nippone, la carte propose des plats conçus pour être partagés.

Pour commencer ce festin japonais : Maguro No Taruto (émincé de thon sur une galette croquante, tarama à la truffe blanche, sauce yuzu), puis quelques Unagi (anguille grillée).

Pour accompagner le repas, on opte pour un saké maison ou l’on s’essaie à un cocktail revisité – mention spéciale pour le Tokyo Mule. Si l’on désire profiter de l’expérience jusqu’au bout, on se laisse tenter par une dernière douceur… La fraîcheur de l’aloe vera en sorbet, le craquant d’une meringue parfumée ou l’onctuosité d’une glace au matcha : le dilemme reste entier.

Kinugawa : 22, rue du Portalet, 83990 Saint-Tropez. www.kinugawa.fr @kinugawastz

Photo Patrick Raffin

Face à la grande bleue et nichée à l’abri des regards, une auberge japonaise idyllique promet le meilleur des voyages. Son nom ? Kinugawa.

Mythique paillote située à l’abri des regards entre Ramatuelle et Saint-Tropez, la Cabane Bambou se dévoile, plus rayonnante et novatrice que jamais. Avec son concept de plage éco-responsable et son chic inégalable, impossible de ne pas succomber à la magie des lieux. Pour un déjeuner gourmand, une pause détente ou une escapade hors du temps, l’adresse s’impose comme une évidence. Sa vue imprenable sur la dune de Pampelonne et la mer promet une halte enchanteresse, entre charme pittoresque et élégance.

Cabane Bambou @cabane.bambou

Niché dans le golfe de Saint-Tropez, L’Épi 1959 séduit les voyageurs désireux de fuir la faune estivale. Avec son esprit vintage, son mobilier en rotin et son papier peint fleuri rétro, on est loin de l’esprit resort de la Côte d’Azur. Ici, on cultive l’art de vivre sudiste, savourant l’instant des matinées tranquilles et profitant des nuits festives. Un véritable coin de paradis pour apprécier l’été entre parties de tennis et de pétanque, brasses dans la piscine, bronzette au soleil, déjeuners gastronomiques et balades face à la Méditerranée.

L’Épi Plage @epi_beach

CABANE BAMBOU

Certains viennent à Saint-Tropez pour faire la fête et être vus, d’autres préfèrent la discrétion dans des refuges secrets, comme l’incontournable Lou Pinet. Cette charmante maison bobo-chic a autrefois su séduire Françoise Sagan, Boris Vian, Picasso ou Juliette Gréco. Il y plane comme des effluves de résine de pin mêlés à une ambiance résolument 60s. Dans ce lieu baigné de lumière, on apprécie la décoration brute et locale entre poteries de Vallauris et verreries de Biot.

C’est l’un des secrets les mieux gardés de la Côte d’Azur.

Lily of the Valley est ce projet hôtelier saisissant imaginé par le designer Philippe Starck. Planté dans du domaine préservé du cap Lardier à La Croix Valmer (à proximité de Saint-Tropez), ce cocon aux façades végétalisées a de quoi surprendre. Il ne s’impose pas à la nature mais s’y adapte, tandis que la Méditerranée miroite à nos pieds. La promesse d’une parenthèse de quiétude à quelques encablures seulement de l’effervescence de la Riviera.

Lou Pinet @hotelloupinet

Lily of the Valley @lilyofthevalleyhotel

L’ÉPI PLAGE

LILY OF THE VALLEY

Photos DR

LOU PINET

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ST TROPEZ

SEA, BYBLOS & SUN Brigitte Bardot, Mick Jagger ou Grace Jones ont élu domicile au Byblos.

L’hôtel contribue à la magnificence de la French Riviera et poursuit aujourd’hui encore son épopée légendaire.

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Si ce palais des Mille et Une Nuits a été érigé dans le dessein de séduire B.B. alors au zénith de sa gloire, il n’a en rien perdu de sa superbe. L’écrin de luxe se dévoile dans toutes ses splendeurs, esprit rétro-vintage sixties. Le Byblos Beach Ramatuelle offre

un espace où décontraction et spontanéité d’antan semblent de mise, le tout dans une totale harmonie avec la nature. Situé en bord de piscine, le Lounge-Bar “B.” évolue au fil des envies.

On se remémore les icônes qui ont elles aussi flâné çà et là le temps de quelques soirées endiablées. Mais Le Byblos n’est pas pour autant passéiste : l’adresse se soucie également de l’époque dans laquelle il vit. À cette fin, il a développé son propre potager écologique en permaculture – premier du genre pour un palace de Saint-Tropez. Cette démarche s’inscrit dans sa volonté de donner aux clients les meilleurs produits d’origine contrôlée dans le cadre d’un développement durable. Sans oublier l’élaboration de miel toutes fleurs, 100 % naturel et artisanal, issu des ruches du lieu. Le Byblos sait définitivement se rendre imperméable aux modes.

Le Byblos Beach @byblossainttropez

Photos DR

Qui peut se targuer d’un tel palmarès ? Mick Jagger y a épousé Bianca Perez, Louis de Funès y a fait sa demande en mariage, Michel Polnareff et Gilbert Bécaud ne lâchaient pas le piano de l’entrée, tandis que Joe Dassin y a improvisé un concert privé… Le mythique Byblos cumule une multitude d’anecdotes de guest stars depuis plus de cinquante ans. Si l’adresse a su traverser les décennies sans céder aux tendances et rester le temple de tous les plaisirs, c’est par sa douce impertinence.

Oscillant entre les extrêmes, cultivant un certain art de la dualité, ce hot spot se révèle à la fois pétillant et relaxant, secret et sélect, mais aussi chic et décontracté. C’est cela qu’on aime, ce sens de la surprise, du détail et du raffinement.

Institution tropézienne à l’élégance intemporelle, le Château de la Messardière étend ses merveilles au sein d’un immense parc privé d’où l’on jouit d’une vue à couper le souffle sur le golfe de Saint Tropez. On comprend pourquoi l’adresse a reçu le label Officiel Distinction Palace ! Outre son emplacement idéal, l’endroit bénéficie d’un restaurant gastronomique dont la réputation n’est plus à faire, sans oublier son spa baigné de lumière… Pour un été sous le signe du farniente.

La Messardière @messardieresstropez

Loin de la foule, suspendue entre ciel et terre, La Réserve est un havre de quiétude qui porte bien son nom. L’adresse iconique perchée sur les hauteurs de Ramatuelle attire la jet-set, et pour cause : ce cinq-étoiles d’exception oscille entre une pureté minimale et un hommage rétro-chic au Saint-Tropez d’antan – cristallisant toutes nos envies pour un séjour inoubliable. Et pour un air de dolce vita qui dure éternellement, direction le Pool Restaurant à l’ombre des feuillages et des voiles. So chic.

SHELLONA

La Réserve @lareserve_plage @lareserve_ramatuelle

Et si on s’échappait (vraiment) de la French Riviera ? À une centaine de mètres de la place des Lices, le restaurant Salama offre un fabuleux voyage aux confins de l’Orient. L’adresse se découvre dans l’intimité de son jardin exotique et nous invite à découvrir les merveilles aromatiques de l’autre côté du bassin méditerranéen. Une délicieuse invitation dans les terres du Sud, au sein d’une ambiance chic et décontractée qui fait courir tout Saint-Tropez.

C’est face à la mythique et cristalline plage de Pampelonne que le Shellona a pris ses quartiers. Idéal pour un déjeuner à l’ombre des canisses ou pour profiter de la Beach Experience en journée. Ce hot spot possède ce charme méditerranéen tant recherché en plein été : simplicité et diversité aux fourneaux, valorisant une cuisine des îles grecques. Sur la plage plane un air d’Ibiza, au son de rythmes minutieusement sélectionnés.

En musique comme à table, nous voilà transportés.

Salama @salama_saint_tropez

Shellona @shellona-sttropez

LA MESSARDIÈRE

LA RÉSERVE

SALAMA

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ST TROPEZ

DIOR VERSION EXPÉRIENCE CULINAIRE : J’ADORE !

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À deux pas du port, la place des Lices et ses sycomores font rêver tous les aficionados de Saint-Tropez. En plein cœur du jardin attenant à cette place se cachent la boutique Dior et son restaurant Dior des Lices. Décorée par le duo milanais Dimore Studio – Emiliano Salci et Britt Moran –, cette ancienne villa provençale ouvre une douce parenthèse dans la vrombissante Saint-Tropez. Douceur de vivre que l’on retrouve dans la collection capsule estivale Dioriviera, pensée par Maria Grazia Chiuri. Ici, on s’installe au jardin, sous des pergolas de paille, clin d’œil aux chapeaux Dioresort. Les tables, quant à elles, se parent de la vaisselle de la Maison. Tous les espaces – boutiques comme restaurant – ont été conçus pour favoriser la convivialité et sont l’expression parfaite du luxe contemporain. Avec des matériaux élégants et des tissus exceptionnels, le lieu célèbre

le savoir-faire artisanal, la sophistication et l’intemporalité en harmonie avec la cuisine du chef Arnaud Donckele. Celui-ci propose une carte inventive, raffinée, pleine de fraîcheur et élaborée avec des produits sourcés localement. À ne pas rater, la salade tiède de homard rôti servie en cassolette avec une bisque, laitue croquante, légumes cuits de saison, copeaux de légumes crus (fenouil, asperge, petits pois, fèves, radis, carotte) et herbes aromatiques. Un must. À noter, pour les lève-tôt ou les couche-tard, des petits déjeuners sont servis en matinée. L’Œuf Dior Marie-Madeleine – œuf poché, muffin toasté et sabayon fumé – en ravira plus d’un.

– Par Julien Guitard Dior des Lices @diordeslices

Photos DR

Dior vit passionnément la Côte d’Azur. En attestent sa dernière collection Dioriviera et l’ouverture de son restaurant au sein de la boutique de Saint-Tropez : Dior des Lices, sous la houlette du chef triplement étoilé, Arnaud Donckele.

CSB M ARINE L A P A S S I O N , U N IQ U E M E N T...

FOR M U LE E XCLUSI V E « BOA R DI NG PA SS CÔ T E D’A Z U R » LE B AT E AU, L A PL ACE AU PORT DE VO T R E CHOI X SU R L A CÔ T E D’A Z U R E T L’ E N T R E T IE N POU R 3 A NS, TOU T COM PR IS E N U N E SI M PLE M E NSUA LI T É C SB M A R I N E – PORT DE M A N DELIEU – +33 4 93 47 73 68 PLUS D’ I N FOS SU R W W W.C SBM A R I N E .F R

On l’appelle “le nid” de nuit. Et pour cause : Le Piaf est un concept hybride entre restaurant, bar à cocktails et lieu d’encanaillement pour tous les amoureux de la fête.

Atmosphère feutrée, banquettes en velours rouge et lumière tamisée… l’adresse joue la carte de l’intimité. Y pénétrer, c’est prendre le risque de perdre la notion du temps, de se laisser griser par cette allégresse retrouvée. Notre préférence se porte vers le bar où des virtuoses du cocktail rivalisent de créativité pour ravir et enivrer les oiseaux de nuit. Let’s party !

Le Piaf @lepiaf_restaurant

Ici, élégance rime avec simplicité. La plage bénéficie d’un panorama unique sur l’horizon azuréen. Et pour les palais fins, le chef Éric Santalucia, formé chez Alain Ducasse, assemble les meilleurs produits régionaux sélectionnés auprès de producteurs locaux. Le tout pour une cuisine provençale authentique et généreuse où chaque repas se termine par un dessert emblématique signé de l’inimitable La Tarte Tropézienne.

Tropicana @tropicana_plage_de_ramatuelle

Avec son imagerie rétro et sa plage de sable, Loulou est une ode à la French Riviera des années 50, avec un esprit chic et décontracté, empreint de fraîcheur. Quant à son restaurant, il rassemble les plus délicieuses saveurs du Sud. De passage à Ramatuelle, Loulou est notre chouchou.

La vie alla grande ! Tel est le mantra de Gigi, maison de famille de Ramatuelle dissimulée dans la pinède, qui excite tous nos sens. L’adresse a plus d’un atout : elle dispose à la fois d’un restaurant, d’un Bellini Bar à se damner mais aussi de cabanes privées pour un séjour privilégié ainsi que d’un espace Wellness des plus courus… Y mettre un pied, c’est avoir la garantie d’une évasion unique en son genre, entre hédonisme, charme et extravagance.

Loulou @loulouramatuelle

Gigi @gigi_restaurant

LOULOU RAMATUELLE

TROPICANA

GIGI

Photos DR

LE PIAF

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Un menu signature aux mille saveurs de la Méditerranée : telle est l’offre que promet Bagatelle. Pendant plus de quinze ans, le chef Bilal Amrani a été aux commandes de cuisines de prestigieux établissements à Courchevel et Marrakech. D’où une cuisine caractérisée par des saveurs de divers horizons qui fusionnent avec autant d’audace que d’harmonie. À la carte : langouste grillée à la braise, sashimi de hamachi et sauce yuzu ou cheesecake exotique.

Bagatelle @bagatellebeach

S’offrir une parenthèse de luxe et de farniente bercé par le clapotis des vagues et le chatoiement du soleil, telle est la promesse de Cheval Blanc, adresse mythique de la Riviera avec ses chambres dans un colorama de bleu, son spa aux nombreux rituels exclusifs signés Guerlain et les saveurs poétiques de son restaurant. Fermez les yeux et laissez-vous porter…

BAGATELLE BEACH

Cheval Blanc @chevalblancsttropez

Vous recherchiez le légendaire glamour Made in Saint-Tropez ?

Ne cherchez plus, l’Hôtel de Paris est l’adresse à ne manquer sous aucun prétexte. Inauguré en 1931, l’endroit est devenu le rendez-vous de tous les artistes parmi lesquels Mistinguett, Jean-Paul Sartre et Brigitte Bardot. Séjourner dans cette institution, c’est ajouter une touche de luxe, de chic et d’audace aux vacances. Mieux, c’est se fabriquer des souvenirs.

Dernière pépite du groupe Yeeels, Verde Beach propose une expérience culinaire les pieds dans l’eau. Situé à Ramatuelle sur la plage de Pampelonne, ce hot spot festif est un lieu hybride entre plage boho chic, table conviviale pour apéro ensoleillé, barbecue musical et salon marocain – bar à chicha en prime.

Un écrin de convivialité toute méditerranéenne.

Hôtel de Paris @hoteldeparissainttropez

Verde @verde.beach

CHEVAL BLANC

HÔTEL DE PARIS

VERDE BEACH

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Véritable institution joaillère de Monaco depuis 1982, la boutique APM Monaco est la boutique incontournable de la Riviera. Cultivant l’art de la délicatesse avec ses bijoux de haute qualité, la collection de cet été 2021 se dessine plus ensoleillée que jamais. Grigri porte-bonheur et sympathiques compagnons aux couleurs fluo convolent ensemble pour un apporter à votre look fune touche de fun à consommer sans modération. Des créations résolument estivales qui donnent envie de vacances, de sable fin, un verre de rosé à la main.

APM Monaco @apmmonaco

Qui dit terre de beauté dit également soin de soi. Si la Côte d’Azur regorge de merveilles, elle y abrite également les plus belles filles au monde. Autrefois Brigitte Bardot, aujourd’hui toutes celles qui le veulent bien ! Et pour cultiver sa beauté, quoi de mieux que de se laisser chouchouter par les mains expertes de Chacha Beauty ? Manucure, soin des cheveux et du visage, lissage, beauté des cils, épilations ou routine anti-âge : pénétrer dans ce temple féminin, c’est l’adopter à jamais.

Chacha Beauty @chachabeautysainttropez

ALEX RIVIERE, APM MONACO

Les Galeries Tropéziennes est une Maison fondée en 1903.

La boutique mythique Bazar Chic de Saint-Tropez, sélection incroyablement soignée de mode et d’accessoires de haute qualité, vous ne quitterez jamais cette boutique les mains vides Les Galeries Tropéziennes, 56 r Gambetta, 83990 Saint Tropez

CHACHA BEAUTY

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LES GALERIES TROPÉZIENNES

RIVIERA

DIVINE IDYLLE

Photos DR

Il plane comme un air de Miami sur la Riviera…

De passage à Saint-Tropez ou Monte-Carlo, il est de rigueur de faire une escale au Nikki Beach.

Célébrer la vie. Tel est le mantra du Nikki Beach. Si la plage boho chic est courue par la scène jet-set pour ses aprèsmidi arrosés et festifs, c’est parce que l’enseigne met toute son énergie pour offrir une expérience au summum de la perfection. Pour comprendre pourquoi le sens du détail est ici si important, il faut remonter à il y a plus de vingt ans, à Miami. En mémoire de sa fille Nicole, décédée dans un accident de voiture alors qu’elle n’avait que 18 ans, Jack Penrod et sa compagne Lucia décident de lui dédier un lieu.

C’est ainsi que naît un jardin aux inspirations zen, abritant fleurs et papillons, mais aussi un humble café en l’honneur de la vie. Le bouche-à-oreille a fait le reste. Aujourd’hui, l’endroit séduit tous les amoureux ayant la fureur de vivre dans la peau. Tout naturellement, Celebration of Life est devenu le slogan du Nikki Beach, en pleine expansion, et

qui a posé ses valises dans les plus paradisiaques des endroits – dont Saint-Tropez et Monte-Carlo. Les deux lieux offrent une vue imprenable sur la Méditerranée. Pour l’un, c’est sur la mythique plage de Pampelonne que le concept a pris ses quartiers. Pour l’autre, c’est sur le toit du prestigieux Fairmont Monte-Carlo. Leur point commun : une ambiance gipset joyeuse dans un environnement de haut standing. La carte du restaurant propose les goûts et saveurs de tous les pays où se trouve Nikki Beach : des salades healthy, des fruits de mer fraîchement pêchés ou du poulet rôti en plein air. Quelle que soit la destination que l’on choisisse, le spot tient ses promesses et on ressort galvanisé de cette parenthèse 100 % feel good.

Nikki Beach @nikkibeachsainttropez @nikkibeachmontecarlo

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RIVIERA

VILLA PALATINE GASSIN CÔTE D’AZUR FRANCE

VOYAGE AU PAYS DU COLLECTIONIST

Le bonheur accessible en un clic ! En quelques années, Le Collectionist a su séduire et fidéliser une clientèle particulièrement reconnaissante, venue du monde entier. Max Aniort et Eliott Cohen Skalli, cofondateurs de l’entreprise, résument leur succès en une phrase : “Avant d’intégrer une maison à notre collection, nous la visitons et l’évaluons selon nos critères d’excellence.” Résultat, seulement 5 % des maisons visitées sont sélectionnées. Cette exigence permet d’offrir aujourd’hui une palette de villas aussi sublimes qu’atypiques, avec service conciergerie “plus-plus” pour une qualité irréprochable. Au-delà du simple service chauffeur, ce sont les expériences sur mesure les plus folles qui sont imaginées et réalisées grâce aux équipes en place localement. Des magiciens du bonheur ? Sûrement. Avec la pandémie et l’envie exacerbée de se retrouver entre soi, les réservations

pour des séjours plus privés et intimistes ont explosé, mais les exigences sont restées les mêmes, voire se sont accrues.

Avec toutefois le besoin d’imaginer une nouvelle expérience “vacances” pour s’échapper du quotidien.

Sur la Côte d’Azur, destination de cœur du Collectionist, tout est possible. 127 villas paradisiaques sont référencées autour du golfe de Saint-Tropez, Cannes et jusqu’à Monaco.

La diversité des architectures est impressionnante : Villa Arthur d’inspiration cubiste à Grimaud, ambiance bohème chic pour la Villa Gypsy de La Croix-Valmer, vision ultracontemporaine pour la Villa Anna sur la presqu’île de SaintTropez ou encore Villa Phénicienne de style début xxe siècle.

Alors ? Quelle piscine choisissez-vous ? – Par Julien Guitard Le Collectionist @lecollectionist

Photos DR

Envie d’un séjour exceptionnel, sans frontière ni a priori ? Cette collection de villas d’architecte, châteaux, hôtels particuliers ou cabanas dans les arbres réunit les coups de cœur d’une société spécialisée dans la location de propriétés aussi remarquables qu’éclectiques, avec service “palace” pour clients ultra-exigeants. Bienvenue chez Le Collectionist.

Dans son écrin minéral, face à la méditerranée, L’hôtel de la Chèvre d’Or est une des icônes de la Riviera. Perché sur son éperon au cœur d’une pinède maritime et de grands espaces plantés d’oliviers, de citronniers, d’amandiers et de caroubiers, il domine la Grande Bleue. Il fut et est toujours le refuge de nombreuses célébrités : Lauren Bacall, Marlène Dietrich, Elisabeth Taylor, Marisa Berenson, Humphrey Bogart, Roger Moore, Tony Curtis, Clint Eastwood, Robert de Niro, Léonardo di Caprio, Bono… Le restaurant doublement étoilé est orchestré par Arnaud Faye.

La Chèvre d’Or à Eze @lachevredor

Il existe peu d’endroits au monde comme l’Hôtel du CapEden-Roc à Antibes, palace trônant majestueusement à flanc de falaise tel le témoin d’une alliance parfaite entre le ciel et la mer. Icône photographiée mainte fois par Slim Aarons, l’hôtel demeure une légende intemporelle de la Côte d’Azur et le refuge préservé des célébrités du monde entier depuis 150 ans. A l’occasion de son anniversaire, François Demachy a signé avec Dior Parfums l’interprétation olfactive du Cap d’Antibes dont les notes boisées de pin associées aux notes salées de la baie évoquent l’atmosphère fastueuse et ensoleillée de ce paradis méditerranéen. L’occasion de retourner sur place goûter la sublime cuisine d’Eric Fréchon, de plonger dans la piscine face à la mer pour finalement se laisser rêver dans une des suites en portant cette nouvelle fragrance…

Hôtel du Cap-Eden-Roc @hotelducapedenroc

La Voile d’Or St Jean Cap Ferrat @lavoiledorstjeancapferrat

Grâce à ses sept hectares de jardins disséminés à la toute pointe de la prestigieuse péninsule de Saint-Jean Cap-Ferrat, le Grand-Hôtel du Cap-Ferrat jouit d’une situation d’exception face à la Méditerranée. C’est ce cadre préservé, où la nature est omniprésente que le Palace propose ses expériences culinaires : pique-nique les pieds dans l’eau, Table du Chef champêtre dans les jardins de l’Hôtel, déjeuner dans une cabana privé au Club Dauphin, ou encore un apéritif croisière sont autant d’invitations à déguster la cuisine étoilée du Chef Yoric Tièche.

Four Seasons Grand-Hotel du Cap-Ferrat @fscapferrat

GRAND-HOTEL DU CAP-FERRAT

LA CHÈVRE D’OR À EZE

Photos DR

HÔTEL DU CAP-EDEN-ROC

Créé en 1925 par un anglais champion de golf, l’établissement 5 étoiles de la Voile d’Or surplombe la marina de Saint Jean Cap Ferrat et la baie des fourmis de Beaulieu. Refuge intemporel d’une clientèle prestigieuse, son livre d’or porte les signatures de personnalités comme David Niven, Peter Sellers, Rod Stewart ou Richard Chamberlain. Son restaurant historico-romantique, orchestré par le chef Sébastien Sanjou, offre une expérience culinaire inoubliable. Variations autour d’un menu gastronomique à déguster dans le jardin de l’hôtel avec vue imprenable sur la baie ou version plage avec une carte du marché plus accessible.

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BOUTIQUE EN LIGNE DIOR .COM

E AU D E PA R F U M

INFINISSIME