

ARCHI SOLAIRE
Raya Martigny au Palais Bulles
YOUR HOME AT SEA
THE WORLD’S MOST EXCLUSIVE RESIDENTIAL YACHT COMMUNITY



















A Decade of Vision, Patti Smith, Photographed in Paris and Los Angeles by Ezra Petronio









www.jacquesmariemage.com
A Decade of Vision, Jérôme Mage, Aymeline Valade, Yasiin Bey, Paul Hameline, Michel Gaubert, Benoît Magimel, Kim Gordon, Justin O’Shea, Isabelle Adjani
Photographed in Paris and Los Angeles by Ezra Petronio


LA VODKA FRANÇAISE ET BIOLOGIQUE.

Bienvenue dans un monde de nouveaux luxes.
Un monde où le raffinement ne se mesure plus à la rareté d’un objet, mais à l’intensité d’une expérience. Le luxe change.
Hier ostentatoire, il glisse vers quelque chose plus intime, plus sensoriel, presque spirituel. Le nouveau luxe n’est plus simplement ce que l’on possède, mais de ce que l’on vit. Il s’exprime à travers des expériences immersives qui élèvent l’âme, nourrissent l’esprit et réenchantent le quotidien.
Et parce qu’un nouveau luxe suppose aussi une nouvelle responsabilité, le magazine que vous êtes en train de lire a été imprimé sur du papier recyclé, avec des encres végétales, et distribué de manière exclusive, sans gaspillage, en parfaite cohérence avec les valeurs qu’il défend. Les nouveaux codes de l’hospitalité dépassent les standards classique du confort. Des maisons comme La Ponche à Saint Tropez, Les Roches au Lavandou, ou encore Belles Rives au Cap d’Antibes réinventent l’hospitalité avec une attention radicale au détail, à la culture locale et au bien-être global. Ici, le luxe est émotionnel : il repose sur la qualité du lien, sur le soin apporté à l’invisible, sur l’art de créer des instants inoubliables dans une atmosphère de sérénité élégante. Naviguer est devenu un art de vivre à part entière. Le yachting de luxe, désormais plus confidentiel et expérientiel, offre une forme de liberté contemporaine. Sur des navires comme l’Evrima, yacht du Ritz-Carlton, ou le nouveau projet visionnaire de yachts résidentiels Ulyssia, qui propose l’achat de véritables lofts flottants pour vivre en mer à l’année, chaque détail est pensé pour offrir un sentiment d’intimité absolue dans un décor changeant à l’infini. Le luxe est ici une respiration : loin du bruit, près de l’essentiel. La mode s’éloigne de la démonstration pour devenir déclaration. Déclaration de style, de valeurs, d’identité. Le vrai luxe, aujourd’hui, c’est de porter du sens. Des maisons comme Loro Piana, James Perse, ou Vilebrequin défendent une mode épurée, durable, artisanale. Une élégance discrète, pensée pour durer, loin des tendances éphémères.
Le goût est devenu territoire d’expérimentation, d’émotion et de culture. Le luxe gastronomique s’illustre aujourd’hui dans des formats éphémères et artistiques, comme le festival Les Chefs à Saint-Tropez, où des chefs étoilés mettent en scène les producteurs locaux. Le luxe culinaire, ce n’est plus le faste, c’est la créativité, la saisonnalité, et l’expérience partagée.
Le bien-être est devenu une quête intérieure autant qu’extérieure. Rituels ancestraux, soins régénérants, spiritualité douce : les expériences wellness sont aujourd’hui au cœur du lifestyle de luxe. Les spa accueillent désormais des produits authentique comme La Reine Capricieuse, fraichement proposée au Palais Pan Deï de Saint Tropez.
Enfin, le luxe contemporain ne peut se penser sans art. Collectionner, contempler, créer : les lieux de luxe accueillent désormais artistes en résidence, expositions éphémères, performances immersives. La scintillante exposition de Jean-Michel Othoniel à la Malmaion à Cannes incarne cette nouvelle relation à l’art : immersive, émotionnelle, sensorielle. L’art devient langage, pont entre les mondes, moteur de conversation. Il ne s’agit pas seulement de posséder une œuvre, mais de vivre avec, dans un espace, un geste, une émotion.
Le nouveau luxe n’est pas une accumulation, mais une élévation. Il nous reconnecte à ce qui compte vraiment : la beauté, le sens, la liberté. Bienvenue dans un monde où chaque instant peut devenir un art de vivre.
—Philippe Combres

CHIEF FINANCIAL OFFICER
Xavier Zee
GLOBAL SALES
Aileen Soh
Carlotta Tomasoni
Robert D. Eisenhart III
GLOBAL
CHAIRMAN
Dr. Calvin Choi
CHIEF CONTENT OFFICER
Giampietro Baudo
GLOBAL EDITORIAL COMMITTEE
Giampietro Baudo (Europe)
Caroline Grosso (USA)
John Ng (Asia)
Ian Lee (Asia)
GENERAL MANAGER & MARKETING OFFICER
Anthony Cenname
DIGITAL PRODUCT & GRAPHIC TEAM
Giulia Gilebbi
Babila Cremascoli
Giuseppe de Martino Norante
DIRECTRICE ARTISTIQUE ET RÉDACTRICE EN CHEF
Jenny Mannerheim
RÉDACTEURS
Pauline Borgogno
Dominique de Rabaudy Montoussin
Sarah Sied
Céline Pujol
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET DE LA RÉDACTION
Philippe Combres philippe@lofficielriviera.com
DIRECTRICE ARTISTIQUE ADJOINTE
Gisele Lacoursière
PHOTOGRAPHES
Jean-Daniel Lorieux
Byron Mollinedo
Guillaume Gaubert
Virginie Ovessian
Adrian Nina
Manny Hernandez
FONDATEURS : Jennifer Eymère & Philippe Combres LOFFICIELRIVIERA.COM @LOFFICIELRIVIERA
STYLISTES
Kenzia Bengel De Vaulx
Chiara Tarantino
MAGAZINE IMPRIMÉ SUR PAPIER HOLMEN TRND 100 % RECYCLÉ ET PROVENANT DE FORÊTS BIO DYNAMIQUES SUÉDOISES, IMPRIMÉ EN EUROPE
INTERNATIONAL EDITIONS
L’Officiel Paris, L’Officiel Hommes Paris, L’Officiel ART Paris, La Revue des Montres Paris, L’Officiel Argentina, L’Officiel Austria, L’Officiel Baltic, L’Officiel Belgium, L’Officiel Hommes Belgium, L’Officiel Brazil, L’Officiel Hommes Brazil, L’Officiel Chile, L’Officiel China, L’Officiel Hommes China, L’Officiel French Riviera, L’Officiel Ibiza, L’Officiel Italia, L’Officiel Hommes Italia, L’Officiel ART Italia, L’Officiel Korea, L’Officiel Hommes Korea, La Revue des Montres Korea, L’Officiel Latvia, L’Officiel Liechtenstein, L’Officiel Lithuania, L’Officiel Malaysia, L’Officiel Hommes Malaysia, La Revue des Montres Malaysia, L’Officiel Morocco, L’Officiel Hommes Morocco, L’Officiel Monaco, L’Officiel Philippines, L’Officiel Singapore, L’Officiel Hommes Singapore, La Revue des Montres Singapore, L’Officiel St Barth, L’Officiel Thailand, L’Officiel Hommes Thailand, L’Officiel Turkey, L’Officiel Hommes Turkey, L’Officiel Ukraine, L’Officiel Hommes Ukraine, L’Officiel USA, L’Officiel Hommes USA, L’Officiel ART USA, L’Officiel Vietnam. lofficiel.com, lofficiel.com.ar, lofficiel.at, lofficielbaltic.com, lofficiel.be, revistalofficiel.com.br, lofficielchile.com, lofficielitalia.com, lofficielibiza.com, lofficielkorea.com, lofficiel.lt, lofficiel.li, lofficielmalaysia.com, lofficielmexico.com, lofficielmaroc.ma, lofficielmonaco.com, lofficielph.com, lofficielstbarth.com, lofficielsingapore.com, hommessingapore.com, lofficiel.es, lofficiel.ch, lofficielthailand.com, lofficiel.com.tr, lofficiel.co.uk, lofficielusa.com, lofficielvietnam.com











SOMMAIRE
PAR Philippe Combres
ULYSSIA, un superyacht résidentiel unique en son genre
PAR Philippe Combres
L’Astor 36 de Daniel Arsham redéfinit le yachting

PAR Pauline Borgogno
Jacquemus a posé ses valises à Monte-Carlo avec un beach club aussi stylé que solaire
PAR Philippe Combres
Les Chefs à Saint-Tropez : Trois jours d’élégance, de terroir et d’étoiles DISCO
PAR Gisele Lacoursière
Vilebrequin souffle un vent de liberté, entre éclat disco et matières naturelles, une ode à l’élégance durable
INTERVIEW PAR Philippe Combres
Rencontre avec Linus Roth à l’occasion de sa
INTERVIEW PAR Jenny Mannerheim
Rencontre avec les deux amies et fondatrices de Monday Swimwear, Natasha Oakley et Devin Brugman
PAR La Rédaction
Indie Beach s’associe au designer californien James Perse pour une collaboration exclusive L’ART
PAR La Rédaction
Louis Vuitton rouvre les portes de son restaurant étoilé au guide
Michelin à Saint-Tropez
PAR Pauline Borgogno
L’hôtel Experimental Marais : l’escale chic et confidentielle au coeur de Paris.
PAR Gisele Lacoursière
Agnona : la maison qui s’est construite autour de matières naturelles rares et d’un savoir- faire d’exception
PAR Gisele Lacoursière
Au cœur du légendaire Hôtel Byblos à Saint-Tropez, le MediSpa Artemis accueille un duo d’exception : Alain Bibard et Rachel Pocaï












SOMMAIRE

ESSENCE PURE
PAR Gisele Lacoursière
La Reine Capricieuse s’installe au Pan Deï Palais, joyau confidentiel de la collection Airelles
MODE CARDIN
PAR Philippe Combres
PHOTOGRAPHIE PAR Jean-Daniel Lorieux
STYLISME Kenzia Bengel De Vaulx Palais Bulles, mode et musique en suspension, un soufflffle libre sur les hauteurs de Cannes.
QUAND LE CIEL CHOISIT
PAR Dominique De Rabaudy Montoussin
PHOTOGRAPHIE PAR Jean-Daniel Lorieux
Le jour de ses 50 ans, Rodrigo Basilicati-Cardin a vécu l’anniversaire le plus bouleversant de sa vie
NEO RIVIERA
PHOTOGRAPHIE PAR Byron Mollinedo
STYLISME Chiara Tarantino
Sur les rivages escarpés de la Riviera, une histoire de style prend vie
MODE RIVIERA
PAR Philippe Combres
PHOTOGRAPHIE PAR Guillaume Gaubert
La mode signée Jacques Zolty y révèle son élégance naturelle, portée par Sara Vogel
CROISIÈRE DE RÊVE
PAR Philippe Combres
Un nouveau genre de yacht club : Imperial Moto réinvente l’élite nautique à bord de l’Evrima par Ritz-Carlton Yacht Collection
74
82
ALCHIMIE CÉLESTE
PAR Gisele Lacoursière
Jean-Michel Othoniel réinvente la beauté et la matière à travers la lumière, le verre et l’or cosmique
86
L’ALCHIMISTE DU SUD
PAR Céline Pujol
Gaël Serre est un artiste plasticien, authentique et solaire, résolument méditerranéen
GUIDE: LA RIVIERA
PAR La Rédaction
ILLUSTRATIONS PAR Gaël Serre
REPROGRAPHIE Hervé Hôte
L’Officiel vous remet les clefs des chambres les plus iconiques de la Riviera
90
92




L’TEMPS

Le motif chaîne d’ancre d’ HERMÈS se réinvente avec la broche Maillon Libre, à porter seule ou en pendentif.
La nouvelle version de la Panthère de CARTIER évoque le pelage abstrait d’une créature fantastique, en laque noire et brun doré, diamants et grenats.

PARTY Time
Les dernières créations horlogères présentées cette année au salon Watches & Wonders de Genève se portent comme des bijoux d’exception, pensées pour les oiseaux de nuit et les pionniers du style qui brillent après la tombée du jour.
Avec ses 56 diamants et son cadran rouge ombré, la nouvelle Datejust 31 séduira les audacieux. Montre ROLEX.


Épurée de ses yeux et écailles, la Serpenti iconique de BULGARI devient l’Aeterna : un jonc géométrique serti de diamants.
Pour la première fois, la montre Première quitte le poignet pour orner le cou : le collier Première Iconic Chain se porte en pendentif ou en ras-ducou double tour. CHANEL MONTRES.
Née en 1935, la montre Cadenas par VAN CLEEF & ARPELS réinventée se pare de diamants et saphirs sertis neige. Son cadran incliné emblématique permet de lire l’heure en toute discrétion.




la nouvelle ère du YACHTING
Une équipe d’experts des industries maritimes et de l’hospitality se lance dans une aventure extraordinaire : ULYSSIA, un superyacht résidentiel unique en son genre, imaginé par Frank Binder.
Par PHILIPPE COMBRES
ULYSSIA redéfinit notre manière de vivre et de découvrir le monde, en offrant à ses résidents la liberté d’explorer les destinations les plus extraordinaires de la planète depuis l’intimité de leur propre maison en mer. Le chef-d’œuvre de 320 mètres de long, conçu par l’architecte Espen Øino et construit en partenariat avec MEYER YACHTS à Papenburg, en Allemagne, proposera 133 résidences luxueuses, dont 10 penthouses, ainsi que 22 suites invitées. Les résidences, allant d’environ 120 à 1 000 mètres carrés, seront proposées à partir de 10 millions d’euros.
Chaque résidence propose des vues sur la mer, des terrasses privées et des intérieurs personnalisables parmi une sélection de designers de renommée internationale. « L’objectif initial, et il reste le même, était de créer une véritable communauté en mer pour ceux qui souhaitent profiter de toute la qualité de vie sur un superyacht, mais sans s’imposer la gestion d’un yacht personnel », explique Espen Øino.
À bord d’ULYSSIA, les résidents formeront une communauté mondiale, culturellement diversifiée et tournée vers la philanthropie. Ils seront en lien non seulement les uns avec les autres, mais aussi avec les cultures et communautés locales rencontrées lors des escales.
Les équipements du navire incluent un yacht club et un centre de plongée, des piscines intérieures et extérieures, ainsi qu’un spa de 1 900 m² conçu en partenariat avec Chenot, leader en santé et bien-être. Ce partenariat apporte à bord des traitements personnalisés, des diagnostics de pointe, et des programmes de fitness et de longévité adaptés à chaque destination. « Chenot Group est ravi d’introduire sa méthodologie scientifique dans le projet ULYSSIA, offrant aux résidents une expérience “Beyond the Yacht”, où ils auront l’opportunité de s’immerger dans des programmes sur mesure, en harmonie avec les destinations qu’ils visiteront à travers le monde. », explique le Dr George Gaitanos, Chief Operating and Scientific Officer du Chenot Group.

L’OCÉ AN



Les espaces d’entertainment comprennent des terrains de padel et de pickleball, un théâtre, un atelier d’art, une bibliothèque, ainsi que des installations éducatives sur mesure pour les enfants.
En collaboration avec EYOS Expeditions, les résidents auront accès à des territoires reculés et inexplorés, tandis que l’itinéraire du navire reposera sur quatre piliers clés : Villes cosmopolites, Destinations de yachting, Paradis tropicaux, et Expéditions.
« Le lifestyle à bord est sans pareil », déclare Renato W. Chizzola, COO, lors du dernier panel de presse à Palm Beach. « Les résidents pourront se réveiller avec des vues imprenables, prendre leur petit-déjeuner dans leur appartement, dans une épicerie ou dans un restaurant. Les activités vont de l’héliski au Groenland à la détente dans notre centre de bien-être. Les enfants bénéficieront d’un programme éducatif personnalisé avec des tuteurs experts et des expériences d’apprentissage immersives. »
LE lifestyle À BORD EST sans pareil, LES ACTIVITÉS
VONT DE L’HÉLISKI AU GROENLAND À LA détente DANS NOTRE CENTRE DE BIEN-Ê TRE.
La durabilité est au cœur de la conception d’ULYSSIA. Elle sera le yacht le plus durable jamais construit à sa livraison, intégrant un carburant vert à base de méthanol, des systèmes de batteries sans émission et des solutions avancées de traitement des déchets. Le processus de réalisation d’ULYSSIA commencera plus tard en 2025, avec une première navigation prévue pour 2029. Pour ceux qui rêvent de vivre sans limites, ULYSSIA offre un luxe sans frontières – où l’océan devient votre maison.





VISION Nautique
L’art rencontre l’océan : l’Astor 36 de Daniel Arsham redéfinit le yachting.
Par PHILIPPE COMBRES
Astor 36, né de la collaboration entre Bellini Yacht et l’artiste multidisciplinaire Daniel Arsham, fait sa grande première au Salon Nautique de Venise. Ce day cruiser apporte la vision unique d’Arsham dans le monde du yachting, fusionnant art contemporain et performance nautique. Le nouveau modèle en édition limitée de 12 exemplaires incarne un design minimaliste qui transcende les perceptions ordinaires et qui évoque le concept d’archéologie frictionnelle chère à l’artiste. « Mon objectif était de créer quelque chose de très épuré et percutant » déclare Arsham. « Dans chaque collaboration, je recherche un partenaire prêt à repousser les limites et à m’ouvrir à de nouvelles formes de créativité. C’est exactement ce que j’ai trouvé avec Bellini. »
Martina Bellini, directrice du Groupe Bellini, ajoute : « C’est une œuvre qui reflète l’identité de notre marque et son ouverture au langage de l’art contemporain. Cette collaboration nous a permis de dépasser les limites du design fonctionnel, en créant un objet qui interpelle le temps, l’espace et la perception».
Du gris et du noir raffinés aux accents signature de l’iconique couleur verte de l’artiste, chaque détail est soigneusement conçu pour refléter son univers particulier. Des touches personnalisées sont partout : le logo d’Arsham gravé sur les flancs, le hardtop sur mesure imaginé par Arsham Studio, et même son monogramme habille les intérieurs. Dans la cabine, cette vision prend vie avec des éléments exclusifs comme un lavabo issu de la collaboration Kohler x Arsham. Et ce n’est pas qu’une question de style : l’Astor 36 intègre également une technologie de pointe avec un Digital Product Passport, permettant aux propriétaires de suivre l’intégralité du cycle de vie du yacht grâce à la blockchain. Cette collaboration marque une nouvelle étape dans l’avenir du design de luxe, où performance nautique et art contemporain se rencontrent pour créer bien plus qu’un simple bateau, mais une véritable pièce de collection.
Photo portrait par Zander Taketomo

L’ART



RÊVE Monégasque
Jacquemus signe un été haute mode à Monte-Carlo.
Par PAULINE BORGOGNO
Jacquemus a posé ses valises à Monte-Carlo avec un beach club aussi stylé que solaire. Serviettes rayées jaune et noir, transats ultra-chics et parasols graphiques s’alignent sur le ponton iconique de la Monte-Carlo Société des Bains de Mer. On y retrouve l’esthétique signature de la Maison de mode, en clin d’œil à sa collection “La Croisière”, présentée en janvier dernier à Paris. Le mythique Monte-Carlo Beach, adresse de légende depuis les années 30, se pare ainsi des teintes phares de Jacquemus : blanc lait de coco, noir profond et jaune éclatant. C’est une immersion totale dans l’imaginaire du créateur, où chaque détail raconte une histoire d’été, de mer et de soleil.


Lieu emblématique depuis les années 1930, Monte-Carlo Beach incarne un art de vivre estival en parfaite résonance avec l’univers de Simon Porte Jacquemus. Et parce qu’un été à Monte-Carlo ne serait pas complet sans un peu de shopping, deux boutiques éphémères signées Jacquemus attendent les visiteurs à quelques pas de l’eau. En écho aux origines provençales du créateur, l’expérience se prolonge à l’intérieur : dessins de Renoir et de Matisse, mobilier soigneusement sélectionné et clins d’œil à la Méditerranée plongent les visiteurs dans une esthétique intime et solaire.Cette collaboration exclusive offre une immersion totale dans l’univers de la marque : une réinterprétation audacieuse et raffinée de l’élégance monégasque, et une célébration poétique du chic Riviera, à travers le prisme d’une esthétique joyeusement théâtrale, propre à Jacquemus.

L’BEACH

SAVEURS Couture
Trois jours d’élégance, de terroir et d’étoiles à Saint-Tropez.
Par PHILIPPE COMBRES Photographie par VIRGINIE OVESSIAN
L’FOOD
Ce printemps, Saint-Tropez s’illuminait sous le signe du goût, du partage et de l’authenticité. Plus qu’un simple rendezvous gastronomique, Les Chefs à Saint-Tropez fêtaient les producteurs, artisans et cultivateurs passionnés qui façonnent chaque jour l’âme de notre terroir.
Au cœur de la Place des Lices, ce sont leurs produits d’exception — légumes oubliés, fleurs comestibles, poissons de petit-bateau, huiles d’olive, fromages affinés ou confitures artisanales — qui tiennent la vedette. Pendant trois jours, plus de 140 exposants ont dialogué avec les plus grands chefs français dans une mise en scène à ciel ouvert, où la terre rencontre les étoiles, et où l’élégance méditerranéenne se conjugue à la sincérité du geste agricole. Ce festival est un hommage vibrant à ces femmes et hommes de l’ombre, dont le savoir-faire nourrit l’excellence culinaire. Et c’est dans cette alliance entre terroir et raffinement que Saint-Tropez réinvente, le temps d’un week-end, sa propre définition du luxe.
Parfum de jasmin, robes en lin, lunettes oversize et paniers tressés : ce printemps, Saint-Tropez troquait son exubérance estivale pour une élégance bohème-chic. C’est dans cette atmosphère feutrée et radieuse que s’est tenu l’un des événements les plus attendus du calendrier tropézien : Les Chefs à Saint-Tropez fêtent les producteurs. Un rendez-vous à taille humaine, parrainé cette année par Glenn Viel, chef triplement étoilé et ardent défenseur d’une gastronomie responsable.
Plus de 140 producteurs et plus d’une centaine de chefs — dont Arnaud Donckele, Éric Frechon, Gérald Passedat, Frédéric Anton, Maxime Meilleur, Emmanuel Renaut, Vincent Maillard, Georgiana Viou, Cyril Lignac, Stéphanie Le Quellec ou Philippe Etchebest — étaient réunis sur la Place des Lices pour célébrer le goût, le vrai.
La place mythique s’est transformée en marché d’exception. Les battles se sont enchaînées : aïoli, découpe de poisson, surprises culinaires, et le très attendu concours de pâtisserie “La Tropézienne”, célébrant les 70 ans du mythique dessert de Brigitte Bardot. Cédric Grolet préside cette battle sucrée avec élégance, remettant au lauréat une œuvre signée Patrick Rougereau. La soirée, elle, se parait de lumière : cocktail presse à l’hôtel Arev, suivi d’un cocktail dînatoire à l’Hôtel de Paris, au Lounge Club de la Capitainerie, puis une escale poétique au musée de l’Annonciade pour Le Jardin des Douceurs, mariage féerique entre pâtisserie et art floral. L’esthétique devient comestible.
dans l’élégance confidentielle des Airelles Pan Deï Palais, l’occasion pour le Chef Gerald Passedat de recevoir la croix d’officier du Mérite Agricole, pour sa cuisine digeste, pure et intelligente concoctée dans son fief marseillais le Petit Nice. Après la désormais célèbre pétanque des Chefs, en toute décontraction, Bagatelle Plage nous invitait à un dîner festif les pieds dans le sable suivi d’une soirée au Vip Room.
CE FESTIVAL EST un hommage VIBRANT À CES FEMMES ET HOMMES de l’ombre, DONT LE SAVOIRE-FAIRE NOURRIT l’exellence CULINAIRE.
Après la remise des Trophées des Terroirs dans les jardins de l’Hôtel Les Palmiers, une battle d’artichauts à la barigoule, hommage aux produits du Sud s’organisait sur la place, pendant que l’Althoff Hôtel Villa Belrose et sa vue iconique recevait la presse internationale.
Puis, comme un grand final de collection, s’organisait à la volée le mythique banquet des producteurs : deux tables de 100 mètres, accordéon, bouchées signées par plus de 10 chefs et ambiance à la Obélix, entre rires, saveurs et émotions.
Le rideau tombait sur un dernier cocktail de clôture au bar du Sube, les verres levés vers un coucher de soleil flamboyant, dans un esprit de partage et d’élégance.
“Les Chefs à Saint-Tropez” ne célèbre pas seulement la cuisine : il incarne une Riviera nouvelle, qui allie excellence et simplicité, transmission et volupté. Une Riviera qui cultive le goût du beau et du bon, et dont l’élégance discrète, comme celle d’un dîner au clair de lune ou d’un accord mets-artisan, touche au sublime.
Puis la gastronomie se mettait au service d’une cause. À midi, un déjeuner caritatif est servi à La Petite Plage au profit de l’association Solidarité Paysans. En parallèle, les convives se retrouvaient au cocktail déjeunatoire TheFork, leschefsasainttropez.com
DISCO Riviera
Cet été, Vilebrequin souffle un vent de liberté, entre éclat disco et matières naturelles, une ode à l’élégance durable.
Par GISELE LACOURSIÈRE
Pour sa collection Printemps-Été 2025, la maison tropézienne conjugue l’extravagance assumée des années disco à l’exigence d’un luxe durable. Entre tissus scintillants et matières naturelles comme le lin et la laine mérinos, Vilebrequin propose une garde-robe solaire, raffinée et innovante, qui affirme une fois de plus sa maîtrise de l’art de vivre estival.
Vilebrequin célèbre l’été comme une fête, en convoquant l’univers électrisant du disco. La nouvelle collection capsule s’inspire de l’effervescence des années 70, des nuits interminables du Studio 54 aux pool parties tropéziennes. Le vestiaire masculin et féminin s’habille de couleurs vibrantes, de paillettes et de matières brillantes. Les motifs géométriques aux reflets irisés, les jeux de lumière et les imprimés façon vinyle injectent une énergie joyeuse dans chaque pièce.
Parmi les pièces phares, les maillots de bain arborent des imprimés exclusifs “Disco Stars” ou “Funk Wave”, déclinés en versions courtes ou longues. Les femmes adoptent le maillot une-pièce métallisé, qui glisse aisément du bord de mer à la piste de danse en se transformant en body sophistiqué. Les garçons, quant à eux, trouvent dans les shorts lamés ou en
jacquard graphique une façon audacieuse de revisiter l’esprit Riviera.
Même les accessoires se mettent à briller : cabas scintillants, lunettes oversize, mules argentées… Vilebrequin imagine un été libéré, festif et assumé, où le maillot devient déclaration de style. Une collection pensée pour tous ceux qui considèrent le bord de mer comme un terrain d’expression.
Mais derrière l’éclat des paillettes, la collection 2025 de Vilebrequin révèle une autre facette de sa vision : celle d’une mode soucieuse de son impact. Cette année, la marque met l’accent sur deux matières naturelles et nobles qui incarnent la durabilité sans compromis sur le style : le lin et la laine mérinos certifiée Woolmark.
Le lin, cultivé principalement en Europe de l’Ouest, est utilisé pour confectionner des pièces légères et intemporelles : chemises à manches courtes, tuniques vaporeuses, robes
L’MODE



fendues ou pantalons amples à la taille coulissée. Respirant, biodégradable, naturellement hypoallergénique, le lin offre un confort inégalé pendant les fortes chaleurs. Vilebrequin l’intègre dans des coupes impeccables, dans des tons naturels comme le sable, l’écume ou le bleu lavande, mais aussi dans des teintes pop : orange paprika, vert menthe, jaune solaire, qui répondent à la dynamique de la collection disco.
Plus inattendue : l’entrée de la laine mérinos dans le vestiaire de plage. En collaboration avec The Woolmark Company, Vilebrequin développe une ligne de maillots de bain en laine mérinos ultra-fine (Super 120’s) provenant de la prestigieuse filature REDA en Italie. Cette fibre naturellement thermorégulatrice, antibactérienne et résistante aux UV, offre des performances inédites en milieu aquatique : elle sèche rapidement, reste souple, et assure une grande liberté de mouvement. En prime, elle apporte une douceur au toucher rarement égalée dans l’univers du swimwear.



Les modèles de bain en mérinos sont élégants et épurés, disponibles dans des teintes sobres (marine, anthracite, crème) ou twistés par des rayures subtiles. Ils séduisent autant par leur innovation technique que par leur esthétique intemporelle, en rupture avec les codes traditionnels.
Ce double parti pris, célébrer l’exubérance tout en investissant les matières durables, révèle toute la complexité et la richesse de l’univers Vilebrequin. La maison n’oppose pas style et conscience, mais les fusionne dans un vestiaire intelligent et désirable. Cette saison, elle propose ainsi une mode de voyage totale, pensée pour naviguer entre plages mythiques, rooftops urbains et destinations confidentielles.
À travers ses collections, Vilebrequin confirme son rôle de pionnier dans l’univers du luxe estival. Chaque pièce raconte une histoire : celle d’un art de vivre méditerranéen qui allie élégance, nonchalance et respect de l’environnement. C’est cette dualité, hédoniste et responsable, qui fait la force de la marque aujourd’hui.
Fondée en 1971 sur la plage de Saint-Tropez, la maison Vilebrequin n’a cessé de réinventer le maillot de bain comme objet de mode. Avec la collection Été 2025, elle va plus loin : elle imagine un vestiaire balnéaire complet, pensé pour durer, pour faire rêver, et pour danser. De la lumière disco à la douceur du lin, de l’audace textile à l’exigence écologique, Vilebrequin impose sa vision du luxe estival du futur : esthétique, éthique, et profondément libre.
CI-DESSUS—Maillot une pièce échancré à nouer, VILEBREQUIN
À GAUCHE—Pull en coton torsadé bleu marine, Chemise & maillot de bain en laine homme micro rayures tailoring bleu, VILEBREQUIN
PAGE CI-CONTRE—Haut de maillot de bain foulard femme Medusa and Shells, Pantalon large en viscose Medusa and Shells, Haut & bas de maillot de bain Strass, VILEBREQUIN

EN TOUTE harmonie
Avec son Stradivarius légendaire, le violoniste Linus Roth signe une collaboration vibrante avec la maison Jacques Zolty.
Très vite, on comprend que pour Linus Roth, l’expression artistique ne s’arrête pas à la musique. De ses compositions à son style, tout chez lui dégage une assurance calme, une vraie profondeur et une élégance qui traverse le temps. À l’approche de sa tournée SamBach 2025, qu’il mènera aux côtés de l’Orchestre Johann Sebastian Rio, en collaboration avec Jacques Zolty, il nous parle du lien entre musique et mode, de sa connexion personnelle avec l’univers de la marque, et de la manière dont le style peut devenir le prolongement naturel de l’art.
JENNY MANNERHEIM: Toute votre carrière est marquée par une quête de profondeur émotionnelle et par la redécouverte de compositeurs oubliés. En quoi cette sensibilité artistique influence-t-elle votre manière de vous présenter, sur scène comme dans la vie ?
LINUS ROTH: Pour moi, le style – tout comme la musique – est une forme d’authenticité. Lorsque je joue, je raconte une histoire, et j’ai envie que mon apparence raconte la même chose : quelque chose d’émotionnel, sincère, raffiné. Mon violon Stradivarius, fabriqué en 1703, est la voix de mes émotions profondes ; mes vêtements, eux, doivent refléter ma personnalité. Que ce soit sur scène ou au quotidien,
j’essaie de rendre visible ce qui vient de l’intérieur : tout est question de caractère, de profondeur et d’élégance intemporelle.

JM: De la solennité des salles de concert européennes aux journées ensoleillées de la Méditerranée, votre vie navigue entre des univers très différents. Qu’est-ce qui vous a attiré dans l’univers de Jacques Zolty, et qu’exprime-t-il de vous ?
LR: J’ai toujours été attiré par les îles. Le style de Jacques Zolty est profondément imprégné de l’esprit de Saint-Barthélemy – une île à part, avec son propre rythme : détendu, fluide, subtilement élégant. Cette atmosphère reflète ma manière de jouer : tout vient de l’intérieur. Je ne veux jamais forcer quoi que ce soit ; la musique doit couler de source. J’ai toujours cherché à réunir les mondes dans lesquels je vis : la scène, l’île, la musique, la mode. C’est aussi pour cela que j’ai créé mon propre festival de musique classique à Dalt Vila, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO à Ibiza. J’aime la Méditerranée autant que St Barth – deux lieux qui inspirent la liberté et la créativité, ce que l’on retrouve parfaitement dans les créations de Zolty.
JM: Quel est votre lien avec Jacques Zolty – pas seulement la marque, mais l’homme ?
L’MUSIQUE
J’AIME LA méditerranée
AUTANT QUE St Barth DEUX LIEUX QUI
PARFAITEMENT DANS les créations DE ZOLTY.
LR: Nous nous sommes rencontrés grâce à ma compagne, qu’il avait photographiée quelques années plus tôt. Le courant est tout de suite passé. Jacques est un véritable “artiste de vie” – quelqu’un qui vit avec passion, curiosité et créativité. Nous partageons cet état d’esprit. Il est toujours inspiré, toujours dans l’instant, et la musique a aussi une grande place dans sa vie. Il nous arrive de chanter spontanément dans la rue – l’un commence une mélodie, l’autre la termine. Aucun mot n’est nécessaire. C’est intuitif, créatif, et empreint d’une profonde compréhension mutuelle.
JM: Vous porterez des pièces signées Jacques Zolty sur scène lors de la tournée SamBach 2025 avec l’Orquestra Johann Sebastian Rio. Qu’est-ce qui rend cette collaboration si spéciale ?
LR: L’orchestre vient de Rio de Janeiro, et j’adore la chaleur et l’énergie de mes amis brésiliens. Le programme fait dialoguer Jean-Sébastien Bach avec des mélodies emblématiques de la samba – c’est vibrant, rythmique, plein de vie. Porter du Jacques Zolty pour cette tournée est une évidence. Son style partage cette énergie : raffiné, mais décontracté. Nous porterons des chemises aux couleurs du drapeau brésilien – une traduction visuelle de la musique. Un smoking n’aurait jamais convenu pour ce répertoire. Il faut de l’élégance, bien sûr, mais aussi de la légèreté, de la couleur et du mouvement. C’est exactement ce que Zolty apporte.

JM: Avez-vous une pièce préférée dans la collection Jacques Zolty –quelque chose qui vous ressemble vraiment ?
LR: Oui, sans hésiter. Une chemise vert clair que j’ai achetée bien avant de collaborer avec la marque. J’ai tout de suite été séduit par la coupe, le design, la couleur – c’était moi. Le fait d’être devenu, par la suite, un ambassadeur de la marque rend cette pièce encore plus symbolique. Elle a commencé comme un choix personnel, et elle l’est restée.
JM: Que vous apporte la mode que la musique ne peut pas offrir ?
LR: La musique est invisible – elle nous touche émotionnellement, mais elle ne se voit ni ne se touche. La mode, elle, permet d’exprimer quelque chose de similaire, mais par d’autres sens. Elle sollicite la vue, le toucher, elle crée une atmosphère par la texture et la forme. La musique et la mode racontent toutes deux des histoires, elles jouent sur la structure, la couleur, l’émotion. Mais la mode permet d’incarner ces sensations de façon plus physique, plus immédiate – et elle reste visible, là où la musique s’évanouit dès qu’elle est jouée.

ODE À LA CÔTE D’AZUR
Monday Swimwear s’installe avec élégance au Gigi’s Beach Club de Saint-Tropez.
Par JENNY MANNERHEIM
Entre cool californien et flair méditerranéen, Monday Swimwear s’est imposée comme la marque de référence pour toutes celles qui veulent se sentir belles, naturelles et bien dans leur peau. Cet été, Natasha Oakley et Devin Brugman, les deux amies et fondatrices, posent leurs valises sur la Côte d’Azur pour dévoiler une collection exclusive au très chic Gigi’s Beach Club, à St Tropez. Pensée comme une ode à la Côte d’Azur, la capsule exclusive est en parfaite harmonie avec l’esprit chic et solaire de la Riviera. On a rencontré le duo à l’origine de ce label culte pour parler inspirations du moment et leur vision de la femme tropézienne.
JENNY MANNERHEIM: Monday Swimwear est depuis longtemps synonyme de chic gypset et de coupes qui subliment les courbes avec
assurance. Qu’est-ce qui rend cette nouvelle collection si Riviera, sans perdre ce qui fait la force de la marque ?
NATASHA OAKLEY & DEVIN BRUGMAN: Cette collection reflète vraiment l’énergie de la Riviera, cette élégance simple et naturelle qu’on retrouve partout dans le Sud de la France — dans les gestes, dans les vêtements, dans la façon de vivre. On avait envie de capturer cette ambiance-là. C’est sophistiqué mais sans effort, détendu mais travaillé, et c’est exactement ce qu’on cherche à faire à chaque fois avec Monday.
JM: Votre collection sera disponible à Gigi’s Beach Club à St Tropez, une destination célèbre pour son glamour sans effort. Qu’est-ce qui rend ce partenariat si spécial pour Monday Swimwear ?
NO & DB: Gigi’s est un endroit iconique — il capte tout ce qu’on
L’BEACH
aime de la Riviera : l’élégance, la joie et un style sans effort. Après un moment aussi incroyable à Dubaï, c’est tout à fait naturel pour nous de renouer ce partenariat à Saint-Tropez. Avoir notre collection disponible exclusivement à Gigi’s est un moment dont nous sommes vraiment fières — c’est un endroit où les femmes veulent se sentir belles et confiantes, et c’est exactement ce que représente Monday Swimwear.
JM: Plusieurs pièces de cette collection comportent des broderies et des noms qui rendent hommage à St Tropez, Ramatuelle et au lifestyle de la Riviera. Pouvez-vous nous parler de ces créations spéciales et de ce qu’elles représentent pour vous ?
NO & DB: On donne à toutes nos pièces Monday des noms de lieux qui ont eu un impact durable sur nous — et la Riviera en fait vraiment partie. Saint-Tropez, en particulier, a une signification spéciale car c’est là où nous avons organisé notre premier voyage européen avec Monday, un moment clé pour la marque. Nos sacs brodés rendent hommage à certaines des plages les plus emblématiques du monde. Nous avons tendance à rendre hommage à ces lieux après les avoir vécus en tant que marque — c’est ce qui a inspiré la sortie du Palomabag Saint-Tropez en 2023. Le sarong Saint-Tropez est devenu un véritable classique chez Monday — il est incroyablement polyvalent, conçu pour être stylé de multiples façons, et fait partie de chaque collection. Les robes Ramatuelle et Côte d’Azur sont également des pièces phares. Ce sont des bestsellers de notre gamme de resortwear, incarnant parfaitement cette transition fluide entre la plage et une tenue de soirée.
JM: La couleur joue toujours un rôle essentiel dans vos collections. Qu’est-ce qui a inspiré la palette de cette nouvelle collection, et comment choisissez-vous les teintes qui mettent en valeur toutes les carnations, surtout sous le soleil méditerranéen ?


& DB: La couleur est vraiment au cœur de notre processus créatif — elle donne le ton à toute la collection. Cette saison, nous avons été attirées par des teintes douces mais marquantes comme le violet wisteria, le rose fleur de cerisier, l’olive et le bleu azur, sans oublier des imprimés fun comme le “sunrise” floral et le tartan chartreuse. Nous avons aussi ajouté des textures comme le côtelé vanille et le géométrique ivoire pour apporter plus de dimension à la collection. Même si on trouve que ces couleurs s’harmonisent parfaitement avec la Riviera, on sait que nos pièces sont portées partout dans le monde.
JM: Pour finir, quelles sont vos pièces préférées de cette nouvelle collection — et comment les porteriez-vous pour une journée d’été parfaite sur la Côte d’Azur ?
NO: Je suis obsédée par notre nouvelle collection Sunrise Floral — c’est le look rêvé pour une journée d’été en bord de mer. Je porterais le haut Cala Roja au bas St Lucia, avec le paréo Marina Piccola noué par-dessus, une paire de sandales élégantes et un grand cabas. Le soir venu, je passerais à la robe Côte d’Azur — son nom dit tout. Elle est idéale pour un dîner au coucher du soleil ou un verre en ville.
DB: Moi, j’adore la robe Montserrat — c’est le genre de pièce qu’on enfile sans y penser, mais qui fait tout de suite son effet. Je la porterais en version Ivory ou Honey, avec des sandales à plateforme et un joli sac. Parfaite pour un déjeuner après la plage ou des cocktails à Ramatuelle — simple, mais toujours sophistiquée. mondayswimwear.com @mondayswimwear Gigi Rigolatto Saint-Tropez, gigi-restaurant.com @gigi_restaurant 1050 Chem. des Barraques, 83350 Ramatuelle, France
NO

ENTRE MALIBU &Saint-Tropez
Cet été, Indie Beach s’associe au designer californien James Perse pour une collaboration exclusive.
Ensemble, Indie Beach et James Perse ont lancé une collection capsule exclusive accompagnée d’un pop-up beach club, une collaboration solaire qui capture l’esprit décontracté de Malibu, subtilement réinterprété sur la Côte d’Azur. La ligne comprend des ponchos aériens, des t-shirts et des mailles légères, incarnant l’élégance discrète de la côte californienne transposée à Saint-Tropez. À l’entrée du beach club, une planche de surf imaginée pour l’occasion donne le ton de la saison. Tandis que les premières images circulent déjà sur les réseaux sociaux, l’enthousiasme est bien palpable à l’heure où l’été tropézien bat son plein. Au cœur d’Indie Beach, ce pop-up prend tout son sens. Lieu emblématique du Golfe
de Saint-Tropez, l’adresse incarne une vision singulière de l’hospitalité portée par ses fondateurs Vincent Luftman, Raphaël Blanc et Tobias Chaix. Amis de longue date, les trois complices conçoivent chaque lieu comme un univers à part entière, où chaque détail compte, de la musique à la lumière, du design à l’atmosphère. Leur ambition : créer une expérience immersive et cohérente. Cette collaboration avec James Perse s’inscrit naturellement dans cette démarche, mêlant esthétique, confort et art de vivre en bord de mer.
indiegroup.fr @indiebeachpampelonne jamesperse.com @jamesperse
Photos courtoisie de James Perse

L’MODE
l’art du GOÛT
Avec l’arrivée de la saison estivale, Louis Vuitton rouvre les portes de son restaurant étoilé au guide Michelin à Saint-Tropez.
Né de la collaboration entre les chefs Arnaud Donckele et Maxime Frédéric et niché au sein de l’hôtel White 1921 à quelques pas de la boutique historique de la Maison, Louis Vuitton revient avec une carte revisitée, inspirée par la richesse du terroir méditerranéen.
Barbue en meunière aux agrumes et aux algues, ravioles aux girolles, ou encore homard bleu subtilement infusé au shiso : chaque plat incarne une cuisine à la fois précise et poétique. Portés par une vision commune, Donckele et Frédéric proposent une expérience sensorielle où se croisent le savoir-faire français, les influences internationales et l’élégance emblématique de Louis Vuitton.
Bien plus qu’une expérience gastronomique, le restaurant s’impose comme l’un des piliers de la Communauté Culinaire Louis Vuitton, une initiative mondiale qui relie l’artisanat et l’hospitalité, au cœur des cafés et pop-ups de la Maison à Paris, Milan, New York et ailleurs. À Saint-Tropez, le décor reflète l’esthétique de la collection Resort 2025 : porcelaine de


Limoges immaculée ornée du Monogram, objets d’art revisités pour la saison, et ambiance solaire en parfaite harmonie avec l’esprit de la Riviera. Qu’il s’agisse de déguster une meringue aux noisettes accompagnée d’un sorbet citron sous le soleil tropézien ou simplement de savourer l’élégance naturelle du lieu, cette adresse estivale célèbre le goût, le voyage et le raffinement intemporel, tel que l’imagine Louis Vuitton.
Hôtel White 192, Place des Lices, 83990 Saint-Tropez louisvuitton.com
L’ÉTOILÉ


PAUSE Parisienne
L’hôtel Experimental Marais : l’escale chic et confidentielle au coeur de Paris.
Par PAULINE BORGOGNO
L’ESCALE
En transit à Paris, l’Experimental Marais s’impose comme le point de chute rêvé pour quelques jours, une escale naturelle et inspirante. Niché au cœur du Haut-Marais, ce cinq étoiles de poche, à la fois vibrant et feutré, mêle design contemporain, hospitalité sur-mesure et gastronomie soignée. Une halte chic et confidentielle à programmer dans tout itinéraire raffiné.
Installé dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, à l’angle des rues du Temple et Chapon, cet hôtel 5 étoiles a été entièrement repensé par Tristan Auer, l’un des maîtres français du design hôtelier contemporain. Il a imaginé un univers inspiré du néogothique et de l’élégance Art déco : voûtes en ogive, pierres apparentes, vitraux teintés et jeux de miroirs confèrent à l’ensemble une théâtralité élégante, entre sacré et sensualité. Une audace parfaitement maîtrisée, à l’image du Marais.
Réparties sur quatre étages, les 43 chambres et suites de l’hôtel déclinent un style à la fois feutré et contemporain. Les tons sourds — bleu nuit, anthracite, caramel et ivoire — s’harmonisent avec les matières nobles : parquet en chêne, mobilier en laque noire, textiles en laine épaisse et velours moiré. Les chambres classiques offrent un confort haut de gamme (literie king-size, grande douche à l’italienne, produits d’accueil Susanne Kaufmann), tandis que les suites en étage élevé dévoilent des vues saisissantes sur les toits de Paris et le clocher de l’église Sainte-Elisabeth-du-Temple. Certaines disposent même d’un petit balcon filant, idéal pour un café matinal ou un dernier verre sous les étoiles.
L’accueil y est chaleureux, attentionné sans ostentation, avec un service 24h/24, une bagagerie efficace et une équipe


polyglotte rompue aux attentes d’une clientèle exigeante. Le room-service, disponible jusqu’à 23h, permet de savourer en chambre la carte du restaurant ou des snacks à toute heure. Des attentions personnalisées, parfum d’ambiance au choix, playlists sur-mesure, fleurs fraîches à l’arrivée, rendent chaque séjour unique. L’hôtel propose également des transferts privés vers les aéroports ou les gares, parfait pour organiser votre migration vers le sud.
Le restaurant Temple & Chapon, orchestré par la cheffe Mélanie Serre, met à l’honneur une cuisine de brasserie contemporaine aux accents new-yorkais. Sous une majestueuse verrière façon cathédrale, on déguste un carpaccio de daurade aux agrumes, un ris de veau croustillant ou un cheesecake au yuzu, dans une ambiance élégante et vivante.
À la carte également, des plats végétariens raffinés et des propositions sans gluten, le tout accompagné d’une belle sélection de vins naturels et de cocktails maison servis au bar à l’américaine, point d’orgue des fins de soirée. L’hôtel abrite un spa by Susanne Kaufmann, référence du soin clean et holistique. Ce cocon de bien-être propose un bain romain en pierre, un hammam, une cabine de soin en duo, ainsi qu’un espace yoga sur demande. Idéal pour relâcher les tensions du voyage et s’offrir une vraie parenthèse sensorielle entre deux étapes.
À deux pas des galeries de la rue de Turenne, l’hôtel bénéficie d’une localisation idéale pour explorer Paris à pied. Entre boutiques confidentielles, musées, galeries et bonnes adresses culinaires, le Marais s’affirme comme un écrin vivant, vibrant, artistique et cosmopolite. Avec sa dimension à taille humaine, son esthétique audacieuse et son service raffiné, l’Hôtel Experimental Marais s’impose comme une étape parisienne idéale entre les tropiques des Caraibes et les effluves méditerranéennes de la Riviera. Une adresse rare, à la fois ancrée dans l’histoire de Paris et résolument tournée vers l’art de vivre contemporain.

LA nature SUBLIME
Depuis plus de 70 ans, Agnona cultive un lien profond avec la nature. Plus qu’un héritage, c’est une véritable philosophie.
Fondée en 1953 par Francesco Ilorini Mo, la maison s’est construite autour de matières naturelles rares, d’un savoirfaire d’exception et d’une esthétique directement inspirée par le monde qui l’entoure. Originaire d’Arola, un petit village au bord du lac d’Orta, Francesco a grandi entouré d’animaux et de paysages sauvages. Cet environnement a façonné sa vision artistique et posé les fondations de l’univers Agnona. Aujourd’hui, la maison entre dans une nouvelle ère sous la direction de Stefano Aimone, propriétaire, CEO et directeur artistique depuis 2021.
Agnona devient une marque indépendante, portée par une vision moderne du luxe italien, ancrée dans la tradition mais résolument tournée vers l’avenir. La nature reste au cœur de tout, guidant les choix de matières, de rythme et de sens.
« La légèreté reflète une grâce naturelle et sans effort, en harmonie avec le rythme de la vie et de la nature. Elle incarne le changement tout en restant fidèle à un noyau de compassion et de connexion. Chez Agnona, la bienveillance signifie un respect réfléchi de l’environnement, une attention profonde portée aux personnes, et une conscience équilibrée entre tradition et modernité » explique Stefano Aimone.
Le luxe discret et le savoir-faire raffiné d’Agnona s’expriment dans chaque pièce. Chaque création rend hommage à la nature, et l’artisanat impeccable s’incarne dans l’ensemble des collections. Un esprit qui trouve naturellement sa place dans l’univers raffiné de la boutique de St Tropez.
@agnonaofficial agnona.com
– Gisele Lacoursière
L’OBJET

Signé Agnona, ce chapeau cloche en chanvre 100 % naturel séduit par son tressage circulaire et sa teinte vanille lumineuse. Sa structure souple et légère en fait l’accessoire idéal sous le soleil de St Tropez : aussi élégant en terrasse qu’au détour d’une promenade sur le port. Une pièce d’allure, entre esprit rétro et sophistication discrète, pensée pour sublimer l’été avec naturel.
Chapeau cloche vanille en chanvre 100 %, AGNONA

Rituel LUXE
Bien-être et longévité : l’approche globale de Rachel Pocaï et Alain Bibard.
Au cœur du légendaire Hôtel Byblos à Saint-Tropez, le MediSpa Artemis accueille un duo d’exception : Alain Bibard et Rachel Pocaï. Deux experts et deux visions complémentaires qui, entre science du mouvement et art du toucher, redéfinissent l’expérience du bien-être et de la longévité.
Alain, professionnel de santé, créateur de la Kinéprévention, dont la philosophie est le mouvement et le maintien de la souplesse grâce à la posture, façonne ainsi une approche unique dans le mieux-être et l’anti-âge. Ses collaborations avec des figures emblématique du bien-être et de l’hôtellerie de luxe lui ont permis de faire bénéficier de son expérience à travers le monde, de Dubaï à Saint-Tropez. Rachel, experte en Sculptural Énergétique et Dermo-Cosmétique, maîtrise l’art du toucher avec une précision rare. Sa connaissance des thérapies franco-japonaises et de la médecine esthétique
chinoise, comme le Kobido, apporte une dimension intégrative, sculptant le visage et rééquilibrant les corps. Véritable artiste, elle sublime et régénère le potentiel de chacune et chacun.
Leur collaboration repose sur une ambition partagée : anticiper les besoins, prévenir les déséquilibres et accompagner chacun vers une meilleure version de lui-même. En combinant technologies de pointe et haut de gamme, à leur expertise professionnelle, Alain et Rachel allient efficacité et raffinement pour créer des programmes et cures sur mesure afin de permettre à chacun de se retrouver dans son intégrité. Bienvenue dans l’univers du Slow-Aging ! – Gisele Lacoursière
Rachel Pocai et Alain Bibard, ARTEMIS MEDISPA à l’hôtel ByBlos, 27 avenue Foch 83990 Saint Tropez
PHOTOGRAPHIE PAR Margaux Geffroy

ESSENCE Pure
La Reine Capricieuse s’installe au Pan Deï Palais, joyau confidentiel de la collection Airelles.
Écrin emblématique au cœur de Saint-Tropez, le Pan Deï Palais, maison intime de la prestigieuse collection Airelles, accueille désormais dans son nouveau Spa une marque d’exception : La Reine Capricieuse. Une cosmétique rare, absolue, née d’un territoire préservé et d’une vision radicale de la naturalité.
Fondée par Alexandre Styker, esthète engagé et apiculteur visionnaire, La Reine Capricieuse puise l’intégralité de ses matières premières dans son domaine situé au cœur du Parc naturel des Vosges. Plantes médicinales rares, actifs de la ruche, cellules de plantes actives, eaux végétales… Chaque ingrédient est cultivé, récolté et transformé sur place, puis sublimé dans un laboratoire universitaire de phyto-biologie à Strasbourg. Le résultat : des formules à la pureté inégalée, vivantes et puissamment régénérantes.
À l’image du lieu, les protocoles de soin ont été créés sur mesure par Rachel Pocaï et Alain Bibard pour le Pan Deï Palais. Chaque rituel associe gestuelles d’exception, textures sensorielles et intelligence végétale, pour une régénération cellulaire profonde et une expérience hors du temps.
Les résultats sont spectaculaires : éclat ravivé, traits lissés, peau repulpée, profondément réénergisée. Un renouveau visible, ressenti dès la première séance. Plus qu’un soin, une immersion dans l’intelligence du vivant, au service d’une beauté rare, durable et souveraine. Une alchimie parfaite entre art de vivre, innovation végétale et secret bien gardé.
– Gisele Lacoursière


Crème riche cellulaire LA REINE CAPRICIEUSE PAN DEÏ PALAIS, 52 Rue Gambetta, 83990 Saint-Tropez

Nous nous préparons à vivre un été placé sous le signe du style, avec l’arrivée des nouvelles collections estivales des Grandes Maisons de mode, qui annoncent une garde-robe inspirée de l’art de vivre de la Côte d’Azur. Cette saison, les créations s’inspirent de Saint-Tropez, capturant toute la séduction du Sud de la France.
Les maillots de bain se déclinent en jersey, agrémentés de détails métalliques raffinés. Les sacs se portent en raphia tressé, tandis que les cabas de voyage et pochettes s’ornent d’imprimés nautiques et de finitions en cuir. Les vêtements misent sur le crochet blanc, tandis que le denim brut se pare de boutons dorés. Côté chaussures, on retrouve des mocassins en cuir façon bateau et des espadrilles élégantes.
La palette de couleurs fait écho aux paysages du littoral : blanc, marine, rouge, brun cognac et bleu azur s’imposent naturellement dans ce décor de vacances chic.
Les nouvelles collections incarnent l’essence même de l’élégance balnéaire à la française. Elles évoquent les icônes de style qui ont foulé les rivages ensoleillés de la Riviera — de Brigitte Bardot à Jane Birkin.
L’OFFICIEL met en image une garde-robe pensée pour un été rythmé par les escapades ensoleillées.
MODE Cardin
Palais Bulles, mode et musique en suspension, un souffle libre sur les hauteurs de Cannes.
En marge du Festival de Cannes, un autre récit artistique se dessinait à Théoule-sur-Mer. C’est là, dans son architecture organique et visionnaire du Palais Bulles, que la futuriste Maison Pierre Cardin organisait un projet singulier : une rencontre entre haute couture, photographie iconique et performance musicale.
C’est dans ce décor presque irréel que Jean-Daniel Lorieux, photographe légendaire, dont les clichés sensuels et lumineux ont marqué l’histoire des années 1980, habitué des icônes, de Grace Jones à Carla Bruni retrouvait ici un terrain de jeu idéal : des volumes courbes, une lumière cinématographique et des silhouettes sculpturales.
Par PHILIPPE COMBRES
Photographie JEAN-DANIEL LORIEUX
Stylisme KENZIA BENGEL DE VAULX

RAYA Martigny
Face à l’objectif de Jean Daniel Lorieux, la muse Raya Martigny, incarnait avec intensité l’esprit de la collection. Originaire de La Réunion, Raya est l’une des figures les plus fascinantes du paysage mode contemporain. Mannequin, actrice, activiste, elle casse les codes avec une grâce électrique. Son parcours l’a menée des podiums parisiens aux écrans de cinéma, notamment dans Queen Size, court métrage d’Avril Besson salué aux César. À Cannes, entre ciel et mer, elle ajoutait à l’instant une dimension presque mythologique.
Plus qu’un visage de mode, Raya Martigny est une voix. Une voix pour les marges, les oubliés, les invisibilisés. Figure queer et militante LGBTQIA+, elle est devenue l’une des égéries les plus puissantes d’une mode qui se veut plus inclusive, plus politique, plus humaine.
À la faveur du soleil couchant, alors que les dernières prises de vue s’achevaient, un invité surprise apportait une touche sonore à cette performance visuelle : le musicien Le Diouk. Figure montante d’une scène hybride, oscillant entre jazz électrique, beat caribéen et spoken word, Le Diouk est un électron libre de la scène alternative française. Ami proche de Raya, il a improvisé un concert, comme en lévitation au-dessus des flots.
Le son de ses machines, entre nappes synthétiques et rythmiques déconstruites, dialoguait avec les courbes du Palais. En contrepoint, sa voix grave et poétique résonnait dans les alvéoles de béton comme une incantation moderne. Il y avait dans l’air ce soir-là quelque chose de chic et chaotique, une élégance désaxée, un hommage vibrant à la liberté de créer, de s’exprimer, d’exister.
Ce moment suspendu à Théoule fut bien plus qu’un simple shooting. C’était une déclaration d’intention. La Maison Pierre Cardin, héritière d’un couturier qui a toujours été en avance sur son temps, continue de défendre une vision radicale de la mode, tournée vers le futur, ouverte à toutes les formes d’expression. En convoquant Lorieux, Raya et Le Diouk, elle réaffirme que l’art et la mode n’ont de sens que s’ils s’affranchissent des règles pour inventer leur propre langage.
Au cœur du Palais Bulles, entre les murs galactiques d’Antti Lovag, résonnait une idée essentielle : celle d’une mode qui ne s’enferme pas dans les podiums mais qui respire avec son époque, écoute ses voix nouvelles, et se nourrit du chaos du monde pour mieux en extraire la beauté.




Quand LE CIEL choisit

Le jour de ses 50 ans, Rodrigo Basilicati-Cardin a vécu l’anniversaire le plus bouleversant de sa vie: son oncle Pierre Cardin meurt, quasiment dans ses bras.
Par DOMINIQUE DE RABAUDY MONTOUSSIN
Photographie JEAN-DANIEL LORIEUX
Faire AUTREMENT QUE LES autres, ÊTRE PROFONDÉMENT soi même QUE ça plaise ou NON, ÇA C’EST CARDIN !
Pierre Cardin est parti avec sa tenue d’académicien dont il était si fier et son épée qu’il avait façonnée : “Mon art est devenu l’un des arts”.
L’avenir de la Maison est assuré aujourd’hui, par celui que Pierre Cardin avait nommé directeur général en 2018, puis PDG en 2020.
Mais qui est-il? Rodrigo Basilicati-Cardin est le fils de la nièce de Pierre Cardin, fille de son frère Erminio. Dans la fratrie, ils étaient treize, Pierre, à l’origine Pietro Costante Cardin était le petit dernier, né en Vénétie.
Rodrigo a été élevé par des intellectuels, un père architecte, une mère mathématicienne qui considéraient que perdre son temps était une faute grave. Exigeants envers eux mêmes, exigeants envers leurs enfants.
Diplômé en ingénierie civile de l’université de Padoue, il a poursuivi des études de piano à l’Académie Franz Liszt de Budapest entamant une jeune carrière de concertiste couronnée de prix internationaux. Pour exprimer plus librement son côté artistique, sans renoncer à ses autres passions, Il choisit de vivre avec son grand père Erminio (frère de Pierre Cardin) à Padoue. A 22 ans, il crée une société pour mettre en avant les meubles qu’il imaginait, tout en donnant des cours de design aux jeunes adolescents.
A Venise, Pierre Cardin lui a confié quelques missions, celle de l’eau Maxim’s dont d’ailleurs, il créera un visuel plus identifiable. Suivront les projets artistiques, un jeu d’échecs en plexiglas et fusions métalliques, une gondole transparente et lumineuse pour le retour en Italie du Prince de Savoie en 2002, toujours exposée devant le Palais Casanova Cardin à Venise. Puis, d’autres modèles de meubles.
“J’ai dépensé deux fois plus que prévu et je n’ai jamais osé lui dire. J’ai fait un prêt bancaire pour ne pas avoir à lui demander de l’argent, c’était ma fierté.” Faire partie du groupe Cardin, crée plus de devoirs que de droits, mais Rodrigo en a toujours eu conscience et il n’aurait pas supporté de décevoir son grand oncle.
C’est aussi une longue période où les deux hommes n’ont eu de cesse de se parler et lorsque le plus âgé se reposait, l’autre évoquait de nouveaux projets pour le stimuler. L’alchimie a fonctionné et souvent redonné le sourire à celui qui sentait ses forces décliner.
Aujourd’hui sous l’impulsion de Rodrigo, la maison a fait son retour au calendrier officiel prêt à porter féminin à Paris, après 1/4 de siècle d’absence.
La boutique historique éponyme, place Beauvau rénovée, présente les collections futures, tandis qu’au 1er étage le musée dévoilera ses trésors en automne. Il gardait tout, des dizaines de milliers de robes vont enfin pouvoir être admirées, de 1950 à nos jours.
Le devoir de mémoire, Rodrigo le ressent au plus profond de son coeur. Il est aidé par Renée Taponier, conservatrice du musée, entrée chez Cardin à l’âge de 14 ans, 64 ans de dévouement!. L’idée est celle d’un musée qui bouge, avec des expositions régulières pour rendre accessible l’univers intergalactique, satellaire de Pierre Cardin; Passé, Présent et Futur.
La Maison emploie plus d’une soixantaine de personnes et toute la partie studio-création est dirigée par Rodrigo. Rappelons que Pierre Cardin fut l’un des premiers à briser les codes de la haute couture en lançant une ligne de prêt à porter. Il fut honni et désavoué par la Chambre Syndicale de la Haute Couture. Après le scandale, ils ont tous suivi son intuition qui, peu à peu, a transformé l’image de la mode.
“Je puise dans la créativité énorme de la Maison, et je réfléchis à créer un groupe de designers pour insuffler un vent nouveau”. Un imperceptible lifting est en route pour prolonger une éternelle jeunesse. Rodrigo, aussi directeur artistique garde un oeil expert sur toutes les nouveautés qu’on lui présente.
Il dessine sans cesse, comme le faisait Pierre Cardin. Il a imaginé les extravagantes lunettes dont raffole Beyoncé, après lui avoir façonné pour un gala une robe, quasiment moulée sur son corps. Madonna porte ses immenses lunettes sur scène et commande des nouveaux modèles en appelant elle même le créateur.
Sa première collection pour femmes présentée en mars 2025, a imprimé le souffle de demain. Un style graphique, précis, des silhouettes de femmes conquérantes, victorieuses, optimistes, délicatement pudiques dans leur audace, des couleurs unies, fortes parfois même flashies. Des matières fluides, des reflets argentés, des volumes flottants autour du corps, des textures métalliques comme suspendues, des justaucorps sous des capes asymétriques bicolores, de robes cratères, creux et bosses de ce monde lunaire qui fascinait tant Pierre Cardin et qui passionne Rodrigo.
Pierre Cardin, était aussi un patron omniprésent, tout comme Rodrigo le devient. Heureux du moment présent, des projets plein la tête avec un respect du passé.
Nul doute, que de là haut, Pierre Cardin doit être rassuré de savoir que sur Terre, non seulement personne ne l’oublie, mais que son nom vibre entre de bonnes mains.

NEO RIVIERA
Photographie BYRON MOLLINEDO Stylisme CHIARA TARANTINO



Maillot DIOR, Chemise VILEBREQUIN, Talons CASADEI, Collier CHANEL Lunettes de Soleil AQUAZZURA CI-CONTRE—Body & jupe ZIMMERMANN, Collier MONIES MILANO


Veste, brassière, jupe, bijoux CHANEL, Talons CASADEI
CI-CONTRE—Jean, sac et talons VERSACE

Veste, short, haut, culotte, chaussettes & accessoires MIU MIU



Haut, short, ceinture, sac, chapeau & chaussures PRADA
CI-CONTRE—Haut & jupe LOEWE - PAULA’S IBIZA, Boucles d’oreille FENDI


Jupe, haut & bottes HERMÈS, Veste TOD’S, Collier & boucles d’oreille MONIES MILANO
CI-CONTRE—Maillot VILEBREQUIN, Collier MONIES MILANO


MODEL: Elen Giunio @ ELITE MODEL MANAGEMENT; HAIR AND MAKE UP: Erisson @ BLEND CASTING: @ SIMOBART CASTING LIGHT ASSISTANT: Squilibro PHOTO ASSISTANT: LANA CAPITON
Robe DOLCE & GABBANA, Boucles d’oreille MONIES MILANO, Talons AQUAZZURA
CI-CONTRE—Look LOUIS VUITTON, Lunettes de soleil BVLGARI

MODE Riviera

Sous le soleil éclatant de Saint-Tropez sur la plage de Bagatelle, la mode signée Jacques Zolty y révèle son élégance naturelle, portée par Sara Vogel.
GUILLAUME GAUBERT Par PHILIPPE COMBRES
Photographie
Cet été, l’esprit de Saint-Barthélemy souffle sur la Côte d’Azur avec l’arrivée de la marque Jacques Zolty à SaintTropez. Et pour incarner cette rencontre entre deux icônes de l’art de vivre au soleil, L’Officiel a choisi Sara Vogel comme muse de sa dernière collection de maillots de bain. Tour à tour modèle, artiste et surtout fan de St Tropez, Sara incarne avec grâce et naturel l’élégance décontractée chère à Jacques Zolty. Devant l’objectif, elle donne vie aux textures douces et aux imprimés inspirés par les paysages caribéens. Entre sophistication minimaliste et sensualité assumée, cette nouvelle ligne transporte instantanément vers les rivages turquoise de SaintBarth, même sur les plages de la Méditerranée.
Jacques Zolty, figure iconique des années 70 en tant que mannequin, photographe et socialite, a trouvé dans les années 80 son havre de paix à Saint-Barthélemy. Séduit par la beauté naturelle et l’atmosphère décontractée de l’île, il y puise l’inspiration pour créer une ligne de parfums et de vêtements reflétant cette douceur de vivre. Ses créations olfactives, telles que Lily Beach, Ombrella Crash ou Me Gustas, évoquent les senteurs marines, les fleurs tropicales et les moments de détente au soleil. Avec sa vision artistique singulière, il propose une esthétique intemporelle, empreinte d’authenticité et de liberté.
La saison dernière, Jacques Zolty a inauguré une boutique rue Gambetta, une artère prisée pour le shopping de luxe. Entourée de maisons emblématiques comme Eres, Vilebrequin et Dior, cette nouvelle adresse s’inscrit dans un environnement chic et estival. Le lieu, pensé comme un écrin intime et raffiné, reflète l’univers poétique de la marque. On y retrouve une sélection exclusive de vêtements, parfums et accessoires inspirés de l’esthétique de Saint-Barth : matières naturelles, coupes fluides, tonalités sable et bleu lagon.
Autre temps fort de cette installation tropézienne : la présence exclusive de Jacques Zolty à la plage Bagatelle, adresse mythique prisée par les amoureux de fêtes élégantes et d’instants suspendus. Dans ce décor solaire, la marque déploie son univers autour d’une capsule balnéaire pensée pour les moments de farniente. La collection de maillots de bain, portée par Sara Vogel, y est à l’honneur : bikinis en lin stretch, unepièces asymétriques, teintes naturelles rehaussées de détails dorés… L’ADN de la marque se révèle dans chaque couture. À Bagatelle, la mode devient une expérience sensorielle
L’implantation de Jacques Zolty à Saint-Tropez incarne la fusion parfaite entre deux destinations mythiques – SaintBarthélemy et la Côte d’Azur. Elles partagent une même passion pour le luxe discret, les plaisirs simples et le soleil comme style de vie. Ce déploiement sur le territoire tropézien reflète la volonté de la marque d’étendre son rayonnement tout en restant fidèle à son essence : l’élégance sans effort, la
sophistication naturelle, et une forme de nostalgie heureuse propre aux voyages inoubliables.
Les deux adresses à Saint-Tropez – boutique en village et espace exclusif à Bagatelle – offrent une expérience immersive dans l’univers Jacques Zolty. Les parfums emblématiques y sont présentés comme des récits de voyage : chaque flacon raconte une histoire, entre ciel, mer et lumière. Les vêtements, eux, cultivent la nonchalance chic avec des chemises en lin, des robes amples, des shorts légers et des accessoires raffinés. Un art de vivre se dessine : celui des escapades spontanées, des longues journées sur le sable et des dîners les pieds dans l’eau. Avec ces ouvertures à Saint-Tropez, Jacques Zolty franchit une nouvelle étape dans son développement. Sans jamais renier son héritage caribéen, la marque tisse des liens avec une clientèle internationale en quête d’authenticité et de raffinement. Ce déploiement stratégique confirme son ambition : devenir une référence du luxe estival à travers le monde, de Saint-Barth à Mykonos, de Tulum à Saint-Tropez.
ENTRE sophistication MINIMALISTE ET sensualité ASSUMÉE, CETTE NOUVELLE LIGNE transporte instantanément VERS LES RIVAGES TURQUOISE DE ST BARTH.
En s’installant dans le cœur vibrant de la Côte d’Azur, Jacques Zolty invite à prolonger l’été et à vivre chaque instant avec élégance, décontraction et intensité. Grâce à la fraîcheur solaire de Sara Vogel, cette saison s’annonce placée sous le signe de la liberté et du style.

Maillot Strapless Lola J ACQUES ZOLTY CASQUETTE


Maillot Coconut Jungle Orange J ACQUES ZOLTY


PAGE GAUCHE—Maillot Patri blanc J ACQUES ZOLTY
Maillot reversible Cora JACQUES ZOLTY, Backgamon Collection Bagatelle, BAGATELLE ST TROPEZ

Croisière DE RÊVE
Un nouveau genre de yacht club est en train de naître. Imperial Moto invente un club nautique à bord de l’Evrima
Par PHILIPPE COMBRES
L’VOYAGE

On connaît les prestigieux yacht clubs de Monte-Carlo, Porto Cervo ou Saint-Tropez, ces bastions intemporels d’un art de vivre marin exclusif, entre régates mythiques, membres triés sur le volet et traditions navales centenaires. Ces institutions, tout en demeurant le cœur battant de la culture nautique de la Méditerranée, incarnent une vision classique de l’élite internationale. Mais voilà qu’un vent nouveau souffle sur ce monde feutré : celui de l’audace, du style contemporain, et d’une hospitalité réinventée, portée par l’énergie de Miami et l’avant-garde du luxe expérientiel. Ce vent, c’est Imperial Moto, la marque créée par le charismatique Matt McKenna, qui vient tout simplement de créer un nouveau genre de club nautique… flottant.
Oubliez les codes figés des clubs traditionnels. Avec Imperial Moto Lux et sa collaboration avec Parea Travel et Ritz-Carlton
Yacht Collection, c’est une nouvelle définition du yachting qui voit le jour : celle d’un club itinérant, raffiné, festif, conscient, et profondément enraciné dans l’époque.
Le décor ? L’Evrima, yacht signature du Ritz-Carlton, véritable palace flottant conçu pour 250 passagers seulement, mais avec le service d’un cinq étoiles terrestre. La traversée ? De Nice à Rome, en passant par Cannes, Monaco, et enfin les rives romaines, avec à chaque escale, un programme exclusif, artistique, culturel, festif et engagé, minutieusement orchestré par McKenna et son équipe.
Ce voyage n’est pas un simple itinéraire nautique, c’est une narration sensorielle et sociale, où les événements s’enchaînent avec une fluidité rare, comme une partition composée pour une communauté d’initiés.
À Cannes, l’expérience démarre en pleine effervescence du Festival international du film. À bord d’Evrima, transformé pour l’occasion en salon flottant, les invités assistent à une série de projections privées, et à une somptueuse soirée à terre sur la nouvelle plage Lucia, point de rencontre entre l’underground créatif et le chic cinématographique. Cannes ne dort jamais, et Evrima vibre comme une scène parallèle du festival, loin des flashs mais au cœur de l’essentiel.
Puis, cap sur Monte-Carlo, pour un moment d’adrénaline et de glamour : le Grand Prix de F1 de Monaco. Imperial Moto a réservé l’expérience ultime : une vue plongeante sur la piste depuis le Nikki Beach Monte Carlo, où les pilotes croisent les DJs et où la tension du circuit rencontre l’insouciance d’une fête haut de gamme. C’est là que le sens du détail d’Imperial Moto brille le plus : chaque instant est pensé, chaque invité est choyé, chaque moment est fluide et inoubliable.
Et au milieu de cette atmosphère effervescente, les invités ont eu la surprise de découvrir à bord plusieurs œuvres originales du street-artist britannique D*Face, exposées dans les espaces communs du yacht. Des pièces pop et provocantes, parfaitement en résonance avec l’ADN contemporain et décalé d’Imperial Moto. Ce choix artistique audacieux a renforcé l’idée que ce nouveau yacht club flottant ne se contente pas d’être un décor de rêve : c’est un espace de création et d’expression culturelle à part entière.
Mais cette croisière ne se contente pas d’accumuler les paillettes. L’un des moments les plus marquants a été sans doute l’événement en mer organisé avec la fondation Save the Olives qui agit pour la préservation des oliviers centenaires en Méditerranée, ravagés depuis plusieurs années par la bactérie Xylella Fastidiosa. Une soirée intime, engagée, autour de la durabilité et la protection de la Méditerranée, où les invités ont été invités à réfléchir, partager, et soutenir des actions concrètes.
À la tête de cette cause noble, une ambassadrice de cœur et de charme : Helen Mirren. L’iconique actrice britannique, résidente depuis longtemps des Pouilles en Italie, s’est engagée personnellement dans la lutte contre la disparition de ces arbres millénaires, piliers écologiques et culturels du pourtour méditerranéen. Une vente aux enchères silencieuse a été organisée, avec des œuvres offertes par des artistes amis de la cause, des expériences exclusives, et même un olivier symbolique à parrainer.
Parce que le luxe moderne ne peut plus ignorer l’urgence écologique, à bord, les matériaux sont responsables, les pratiques respectueuses, et les initiatives solidaires mises en lumière. Style et durabilité peuvent voguer ensemble, et cette conscience fait désormais partie intégrante de l’expérience proposée.
Le voyage s’achève à Rome, avec une parenthèse culturelle de haute couture. Le club flottant débarque dans la Ville Éternelle, où les membres assistent à l’exposition exceptionnelle Du Cœur aux Mains : Dolce & Gabbana, au Palazzo delle Esposizioni. Un hommage à l’artisanat, à la mode italienne, et à la transmission. Là encore, Imperial Moto crée le lien entre mondes : entre tradition et modernité, entre surface et profondeur. Ce final, tout en émotion et en beauté, cristallise ce que cette croisière incarne : le luxe du sens, de l’instant, de la rencontre.
Impossible de parler de cette aventure sans évoquer Matt McKenna, l’âme du projet. Plus qu’un entrepreneur de l’hospitalité, c’est un conteur, un visionnaire et surtout un excellent Dj. Avec son style inimitable, entre cool californien et rigueur européenne, il insuffle à chaque instant une énergie chaleureuse, accessible, généreuse. Ses soirées aux platines ne sont pas que des fêtes : ce sont des rituels modernes, où la communauté se célèbre elle-même.
À peine débarqués à Rome, les participants de cette première édition avaient déjà en tête la même question : “Quand repartons-nous ?” Car si l’expérience proposée par Imperial Moto à bord de l’Evrima fut exceptionnelle, elle n’était qu’un prélude. Pour l’année prochaine, les équipes d’Imperial Moto préparent un retour en mer qui s’annonce encore plus riche, plus magique, plus expérimental.
Déjà, certaines confidences circulent parmi les membres du cercle restreint des participants, les invités seront conviés à une expérience immersive où l’art contemporain et le voyage dialoguent sans cesse.
Ce tournant artistique n’est pas anecdotique. Il reflète une aspiration profonde des voyageurs d’aujourd’hui : ne plus seulement consommer le luxe, mais le vivre comme une exploration, un cheminement. Imperial Moto, fidèle à son ADN, entend ainsi proposer non pas une répétition du passé, mais une édition 2026 en rupture créative, où la fête, l’engagement et la beauté continueront de cohabiter, mais avec une dimension encore plus immersive. L’objectif ? Susciter l’émotion, l’émerveillement et l’inattendu, à bord d’un navire devenu vaisseau culturel.
Alors que la mer Méditerranée reste, comme toujours, le décor ultime de l’élégance et du rêve, Imperial Moto s’apprête à redéfinir ce que signifie vraiment “naviguer” en 2026 : non plus simplement voguer d’un port à l’autre, mais traverser des mondes, des récits, des vibrations inédites, dans un ballet entre le sel de la mer et l’éclat de l’imaginaire.
imperialmoto.com @imperialmotolux pareatravel.com @travelwithparea ritzcarltonyachtcollection.com @ritzcarltonyachtcollection
Crédit
photo Adrian Nina & Manny Hernandez





ALCHIMIE Céleste
Dans sa nouvelle exposition à La Malmaison, Poussière D’Étoiles, Jean-Michel Othoniel réinvente la beauté et la matière à travers la lumière, le verre et l’or cosmique.
Par PHILIPPE COMBRES
L’ART
Pour sa toute première exposition après une magnifique rénovation, La Malmaison invite l’artiste de renommée internationale Jean-Michel Othoniel.
Sur la mythique Croisette de Cannes, Jean-Michel Othoniel illumine le nouveau centre d’art contemporain de la Malmaison avec ses sculptures en verre, signature de l’artiste : des formes délicates aux reflets laqués, aux teintes de bonbon, qui captent la lumière de la Riviera pour mieux la diffuser. Dans cette exposition pensée comme une rêverie autour de la poussière d’étoiles et du mythe de l’or, matériau à la fois précieux et presque extraterrestre, ses œuvres investissent le lieu et y projettent une lumière cosmique, entre magie et mystère.
Ce mirage de lumière et de matières brillantes s’inscrit dans une carrière riche et singulière, et prolonge le travail iconique de l’artiste autour du verre. Depuis la fin des années 80, JeanMichel Othoniel construit une œuvre pluridisciplinaire qui mêle dessin, sculpture, installation, photographie, écriture et performance. Un univers visuel immédiatement reconnaissable, nourri de thèmes comme la métamorphose, la transmutation ou encore la beauté du quotidien. Si ses débuts l’ont vu expérimenter des matériaux éphémères comme le soufre ou la cire, choisis pour leur instabilité fascinante, c’est en 1993, avec le verre, que son langage artistique prend un tournant décisif.


Le travail d’Othoniel s’est peu à peu ouvert à des commandes in situ aux quatre coins du monde, souvent en lien avec des jardins, des lieux historiques ou des espaces publics. Ses sculptures, généralement de grande taille, sont composées de perles en verre soufflé ou de carreaux miroir, et installées de manière à nous inviter à repenser notre rapport à notre environnement et à la nature. La beauté, à travers la couleur, la matière et la lumière, est un thème qu’il explore sans cesse. Pour lui, la beauté n’est pas juste ornementale : c’est une qualité essentielle, presque spirituelle, qui permet d’attirer le regard et d’entrer dans l’œuvre. Un de ses projets les plus emblématiques, Le Kiosque des Noctambules, à la station de métro PalaisRoyal à Paris, incarne parfaitement cette idée. Transformée en œuvre d’art, la station devient un appel à la reconnexion, une manière d’offrir aux passants un moment de poésie au cœur du quotidien. Au fond, ce que cherche Othoniel, c’est à réintroduire une forme d’enchantement dans le monde contemporain. Ses installations de verre, à la fois lumineuses et méditatives, proposent une expérience sensorielle pensée pour raviver notre capacité d’émerveillement et nous reconnecter au monde qui nous entoure.
Portrait de l’artiste, Crédit photo Valentin Hennequin
“Sakura” © Othoniel Studio
CI-CONTRE—“Pink Lotus sur Rivière Bleue”, Crédit photo Philippe Servent


Ce thème se retrouve aussi dans ses œuvres peintes. Là où ses sculptures relèvent souvent d’une esthétique plus minimaliste, ses peintures, elles, sont empreintes d’une approche plus intuitive. Riches en lumière et en matière, ces œuvres représentent pour Othoniel un geste plus solitaire et méditatif, qui le reconnecte à la fois à son matériau, à son intuition et au rythme de la création.
Sa nouvelle exposition, Poussière d’étoiles, marque une étape importante dans l’exploration continue par Othoniel de la beauté et de la matérialité. Présentée à La Malmaison, le nouveau centre d’art contemporain international installé sur la mythique Croisette de Cannes, l’exposition se tient du 17 mai 2025 au 4 janvier 2026. Avec 91 œuvres exposées, dont 53 spécialement créées pour l’occasion, Othoniel transforme la villa historique en un univers onirique où se rencontrent verre, or et lumière.
S’inspirant de l’idée poétique selon laquelle tout l’or présent sur Terre proviendrait de la collision d’étoiles mourantes, ses œuvres sont empreintes d’un émerveillement cosmique. À propos du thème de l’exposition, Othoniel écrit : “Tout l’or de notre planète est donc né dans le cœur d’étoiles mourantes. Mon exposition à la Malmaison est un hommage à cet or des stars déchues, à cette poussière d’étoiles qui recouvre mes œuvres. Matière inaltérée venue du cosmos, elle envahit la façade et les premières salles du centre d’art, enveloppant les perles de mes sculptures monumentales. L’or devient blanc lorsqu’il inonde le fond de mes peintures, celles-ci entourent des monolithes et des fontaines de briques de verre coloré aux reflets d’argent. Les sols miroirs de briques bleues qui font face à la baie de Cannes scintillante font entrer la lumière de la Méditerranée dans le centre d’art nouvellement ouvert sur la Croisette.” Entre sculptures en verre et peintures irradiantes, l’exposition offre une expérience profondément méditative et contemplative.


MATIÈRE
inaltérée
VENUE DU COSMOS ELLE envahit LA FAÇ ADE ET LES premi è res SALLES DU CENTRE D’ART, enveloppant LES PERLES DE MES SCULPTURES.
Installée dans La Malmaison, un lieu profondément ancré dans le patrimoine culturel et architectural de Cannes, l’exposition résonne d’une manière particulière. Ancienne dépendance du Grand Hôtel, située sur la célèbre Croisette face à la mer, l’hôtel particulier accueille des expositions d’art municipal depuis 1970 et joue depuis longtemps un rôle clé dans la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. Depuis 2018, l’ensemble du bâtiment est entièrement dédié à l’art contemporain. Après une importante rénovation lancée en 2023, il vient d’ouvrir ses portes en tant que centre d’art modernisé. Dans ce cadre chargé d’histoire et baigné de lumière, les œuvres dorées d’Othoniel trouvent un nouvel écho, dialoguant avec l’éclat et le mythe de la Riviera.
”Poussière d’étoiles”, La Malmaison
“Precious Stonewall, Rose Indien Champagne 1” © Othoniel Studio
CI-CONTRE—
”Poussière d’étoiles”, La Malmaison

L’ALCHIMISTE DU SUD
Gaël Serre est un artiste plasticien, authentique et solaire, résolument méditerranéen, coloriste unique et irréductible passionné.
Par CÉLINE PUJOL
Sa palette enthousiaste, son geste précis, sa touche délicate et vive, emportent dans son intériorité intense, transportent dans des salons à l’allure baroque, ou d’autres vues plus surannées faites de lavis bleuté. Il capte la lumière, et dessine, peint en plein air, comme une contemplation aux aguets du beau. Il sublime l’instant quotidien, de la table du petit-déjeuner, à la plage des vacanciers d’humeur oisive, des chambres d’hôtels de la côte d’Azur, aux édifices emblématiques d’un Toulon qui s’est laissé surprendre de son œil surplombant les hauteurs de la ville.
L’artiste a choisi d’honorer Sète, cette terre qui l’accueille, le nourrit, et l’inspire en lui soumettant une expérimentation de médiums multiples, par la matière brute façonnée à travers sa pulsation, sa couleur ajoutée, et la découverte d’horizons créatifs. Il a investi la Chapelle, et imaginé quelle put être la place de ses vitraux, crée un autel dévolu à la vierge, telle une ode, une icône en majesté, conçu un ciel en suspension, une fresque d’un ciel étoilé d’un bleu profond en hommage à la nef de Giotto di Bondone à la chapelle des Scrovegni à Padoue, façonné des hippocampes, trésors de fonds marins, des pièces de raku, de laiton, de céramique, et produit des séries, obsession ou frénésie, une vue identique à toute heure.
Du jour vers la nuit, il a saisi grâce à une exigence implacable, une vue semblable qui change au hasard du temps qui défile,
24h de la vie d’un peintre, une mesure temporelle, qui donne le LA, une note rythmée par le passion-mètre, fougueux intrépide, habité par son art, se laissant dépasser totalement par cet élan spontané et irrépressible. L’artiste agite ses pinceaux, et suit le fil de l’eau, des nuages, une tempête qui s’abat. Il a répété l’opération formant une série, des étapes de vues singulières, agissant en métamorphose de ce qui est, ce que nous sommes au fur et à mesure du temps qui s’écoule, parfois de larmes, puis revient le calme de l’acceptation, malgré un ciel variable.
Il étire des lignes découpées et franches, diffuse la lumière à travers l’obscurité des jours incertains. Nous assistons à une œuvre véritable, une confession de son besoin de révéler, tisser, exister au sens d’une individualité, parmi cette lignée d’artistes dont il est issu, de mères en fils. Cette exposition prolifique s’offre comme un cadeau à ces mères précieuses, parmi elles, celle qui lui a donné son fils, son présent suprême, ultime. Ainsi, l’artiste Gaël Serre présente des œuvres spécialement dédiées pour l’occasion, ou sorties de façon inédite parmi des milliers de carnets. Il investit l’espace, ciel suspend son vol, saisissante et monumentale installation, veille sur ce lieu unique où l’art rencontre le sacré.
SÈTISSIME, Exposition du 13 juin au 26 août 2025, Chapelle du Quartier Haut, 2-10 Rue Borne, 34200 Sète, France @gaeldimitriserre


GUIDE
Le Petit Nice •
RIVIERA

BeLLes Rives caNoPy
Les Roches BagateLLe aRev hoteL sezz hôteL amouR
• L a PoNche
“L’Été s’impose et contraint tout âme au bonheur” écrivait André Gide. La temperature monte, le ciel s’éclaircit, alors que l’obligatoire pèlerinage vers les rivages de la Côte d’Azur est en marche, L’Officiel vous remet les les clefs des chambres les plus désirables de la Riviera.
Par LA RÉDACTION Illustrations GAËL SERRE Reprographie HÉRVE HÔTE
LA Ponche
Et Saint Tropez créa La Ponche.
Hommage au film mythique de Roger Vadim révélant Brigitte Bardot, Et dieu créa la femme, Simone Duckstein, revient sur l’histoire de sa famille et de son légendaire petit bar de pécheur.
Dans son dernier ouvrage, Simone revient sur l’histoire de sa famille et de son petit bar de pécheur devenu la villégiature méditerranéenne du Tout-Saint-Germain-des-Près intellectuel et artistique d’après guerre. Loin de sa fête tapageuse qui ne dure que quelques semaines par an, élu par les artistes, écrivains, musiciens, peintres ou comédiens, St Tropez demeure l’un des plus beaux villages au monde. Simone qui y est née, a transformé le modeste hôtel de sa mère en ce cinq étoiles raffiné de la Côte d’Azur où l’air, ainsi que le décrivait Françoise Sagan, est « si léger, si fou, si gai, qu’en deux jours on se sent changé »!
Âme et mémoire des lieux, les chambres portent le nom des personnages emblématiques et clients réguliers de l’hôtel : Boris Vian, Juliette Gréco, Brigitte Bardot et Roger Vadim… casting légendaire d’artistes, écrivains, cinéastes venus goûter à cette source inépuisable d’imagination et de légèreté qu’est La Ponche. Écrire. Aimer. Certains s’y installent. C’est ici qu’est né l’art de vivre de la Riviera. On se pare de La Ponche pour un nouvel amour, pour fêter des retrouvailles, des anniversaires, on y retourne aussi parfois pour panser ses chagrins. Il rend heureux, apaise ou console, c’est selon.


Aujourd’hui repensé par l’architecte Fabrizio Casiraghi, la maison marie élégance méditerranéenne et esprit vintage. Les 21 chambres, aux têtes de lit en métal et aux sols en marbre, évoquent le charme d’une maison de vacances raffinée. Le restaurant dirigé par le chef Thomas Danilo, propose une cuisine provençale inventive, mettant en valeur poissons du jour et légumes locaux de saison, et notamment une bouillabaisse à partager, servie en toute intimité, comme un secret bien gardé, dans un cadre idyllique face à la mer et aux lumières tamisées. Chaque jour entre 10h00 et 1h00, La Ponche ouvre sa terrasse et son bar, et ses jeux de société, un prétexte délicieux pour ralentir le temps, en dégustant des gaufres tièdes ou un bâtonnet glacé maison. Acteur de la vie Tropézienne, l’hôtel aime faire vivre son village au-delà des saisons estivales en accueillant pour la quatrième année le prix littéraire de La Ponche créé par Lisa Vignoli et Vanessa Trigano à l’abri de l’agitation parisienne et pour redonner à l’hôtel sa splendeur d’antan. Le jury composé réunissant des personnalités du monde littéraire et artistique, dont l’excellente Sophie Fontanel, récompense un roman français incarnant les contrastes de St Tropez entre tradition et modernité, profondeur et superficialité.
Après les débats intenses et passionnés, l’audacieux Jury a finalement élu « Carnes » un premier roman intense, aussi chaste que dévergondé de la jeune écrivaine Esther Teillard. « Carnes » est le revers contemporain de La Ponche : là où l’hôtel a accueilli les icônes d’une liberté joyeuse, Teillard arrive avec ses figures d’une liberté douloureuse, incarnée, politique. Elle précise : « le désir est un jeu d’arlequin méditerranéen, c’est un roman dédié aux femmes sévères, à la mer intranquille et aux peaux brûlées. » La Ponche un véritable paradis à la beauté indestructible.
LA PONCHE ST TROPEZ, 5 Rue des Remparts, 83 990 Saint Tropez @hotel.la.ponche laponche.com
L’GUIDE

HOTEL Sezz
L’épure du luxe au cœur de la Riviera.
À quelques encablures du centre de Saint-Tropez, entre la plage des Canebiers et les vignes de la presqu’île, l’Hôtel Sezz incarne une vision contemporaine du luxe méditerranéen. Conçu par Shahé Kalaidjian et le designer Christophe Pillet, cet établissement 5 étoiles célèbre en 2025 son 15e anniversaire, confirmant sa place parmi les adresses les plus confidentielles et élégantes de la Côte d’Azur.
Le Sezz se distingue par son architecture fluide et organique, où les 35 chambres et 2 suites façon villa s’ouvrent largement sur des jardins privatifs. Les espaces, baignés de lumière naturelle, abolissent les frontières entre intérieur et extérieur. Chaque chambre, pensée comme un cocon, offre des prestations haut de gamme : terrasse, douche extérieure, mobilier sur mesure et, pour certaines, piscine privative.
Les matériaux nobles – pierre, bois, lin – et les lignes épurées créent une atmosphère à la fois sophistiquée et apaisante. Les jardins luxuriants, conçus par le paysagiste Christophe Ponceau, ajoutent une touche de nature sauvage à l’ensemble.
Le restaurant Colette, étoilé au guide Michelin depuis 2021, est dirigé par le chef Philippe Colinet. Sa cuisine, inspirée des saveurs méditerranéennes, met en avant des produits locaux et de saison. Le cadre, entouré d’oliviers et de palmiers, offre une vue imprenable sur la piscine emblématique de l’hôtel, créant une atmosphère élégante et intimiste.



Le Spa Sezz by Cinq Mondes est un sanctuaire dédié à la relaxation. Il propose des rituels inspirés des traditions du monde entier, avec hammam, jacuzzi, cabines de soin, cours de yoga et espace fitness. Les soins signatures, les cours de yoga au lever et au coucher du soleil, ainsi que les massages, offrent une expérience sensorielle unique.
L’Hôtel Sezz Saint-Tropez est bien plus qu’un lieu de séjour : c’est une invitation à vivre une parenthèse de luxe, de sérénité et de raffinement, au cœur de la Riviera.

L’GUIDE
AREV
St Tropez
L’adresse secrète des esthètes de l’été.
À quelques battements de cœur de la place des Lices, niché dans un écrin d’oliviers et d’ombres méditerranéennes, AREV Saint-Tropez est bien plus qu’un hôtel : c’est un refuge. Une maison de caractère à taille humaine, où le luxe s’efface au profit du style, et où l’on vient chercher une certaine idée du Sud : solaire, élégante, apaisée.
Dès l’entrée, le ton est donné : ici, pas de lobby tapageur ni de formalité guindée. On entre comme chez des amis, dans un salon feutré aux airs de galerie d’art, entre mobilier signé et détails chinés. L’intérieur, pensé par Luis Bustamante, marie audace graphique et chaleur provençale avec une précision rare. Le lieu bruisse d’un charme confidentiel, comme un secret bien gardé qu’on ne dévoile qu’aux initiés. 35 chambres et suites se partagent les lieux, toutes singulières, toutes


pensées comme des bulles d’intimité. Certaines s’ouvrent sur des jardins fleuris, d’autres sur la piscine de trois mètres de profondeur, comme une invitation à s’immerger dans le temps suspendu de l’été tropézien.
AREV ne se contente pas d’être beau : il soigne aussi l’instant. Le restaurant, The Strand, distille une cuisine d’inspiration méditerranéenne à la fois précise et généreuse, rythmée par les trouvailles du marché et les caprices du soleil. Le bar, lui, célèbre la mixologie avec légèreté : cocktails signatures à savourer en bord de piscine, entre deux plongeons ou trois éclats de rire. Et à la nuit tombée, le Q’s Bar prolonge l’expérience autour d’un verre, entre live sets feutrés et conversations choisies.
Le matin, on s’éveille avec un flow de yoga entre les cyprès. À midi, on dispute une partie de padel sur le court privé avant de plonger dans les vapeurs du Spa AREV x Maison ST, véritable sanctuaire de soins sur mesure. Le soir, une playlist discrète s’élève de la Place des Oliviers, et l’on s’installe en terrasse comme on entrerait en scène. À chaque instant, un hôte discret orchestre l’expérience : transferts en Mehari vintage, réservations secrètes, virées impromptues sur la mer. Tout est fluide, tout est possible.
AREV Saint-Tropez, c’est ce que le luxe fait de plus rare : une maison de vacances pensée comme une déclaration d’élégance, un écrin de sérénité à quelques pas du tumulte, un lieu qui offre autant à voir qu’à ressentir. Le genre d’adresse qu’on voudrait garder pour soi, mais que l’on partage, comme un signe, avec ceux qui savent.
-Par Sarah Sied
AREV ST TROPEZ, 8 Chem. des Vendanges, 83990 Saint-Tropez @arev.sttropez arevcollection.com

L’GUIDE
Bagatelle ST TROPEZ
Joie de vivre à la tropézienne.
Dans la partition estivale tropézienne, Bagatelle cultive un autre tempo. Ici, le midi se prolonge en après-midi dansante, le sable s’accorde au lin blanc, et la fête se conjugue avec élégance. Plus qu’un restaurant de plage, l’adresse iconique du chemin de Matarane s’affirme comme une véritable maison d’émotions à ciel ouvert, où la joie de vivre est érigée en art. À l’ombre des voiles immaculées, l’assiette raconte une Méditerranée généreuse et raffinée, orchestrée par un trio de chefs inspirés: le Chef Rocco Seminara et la Cheffe pâtissière Manon Santini, piliers de l’identité culinaire du groupe Bagatelle, ainsi que leur Chef exécutif Bilal Amrani. Des produits sourcés avec exigence, une cuisson au millimètre, un dressage instinctif, chaque plat incarne la quête d’un luxe sincère, celui du goût juste. Même les classiques, Aubergines à la Parmigiana, Tartare de thon Bagatelle, Ravioles “Del Plin”, ont cette précision solaire qu’on n’oublie pas.
Mais Bagatelle ne se vit pas qu’à table. Elle se danse, se regarde, se partage. DJ sets ciselés, thématiques éditorialisées, staff chorégraphié : la scénographie évolue au fil des heures dans une ambiance solaire et cosmopolite, flirtant sans jamais forcer avec l’extravagance. L’été 2025 dévoilera une série de



journées immersives, aux accents narratifs et couture, entre fantaisie contemporaine et élégance festive, comme autant de chapitres éphémères d’un été à raconter.
À Bagatelle St Tropez, on vient y déjeuner entre amis, y célébrer un anniversaire en grand, ou simplement goûter l’énergie unique de la Riviera en mode Bagatelle.
« Notre ambition est de créer un luxe d’instants, pas de statut », souligne Rémi Laba, cofondateur du groupe. Et d’ajouter Aymeric Clemente, également à l’origine du concept : « Ce que nous offrons, c’est un moment d’évasion joyeuse, où l’on oublie tout sauf l’essentiel : le plaisir. »
Et c’est sans doute cela, la promesse Bagatelle : une parenthèse, un moment suspendu, un hédonisme de jour aussi visuel qu’instinctif. Un lieu rare, où les instants deviennent souvenirs. Où l’exubérance rime avec excellence. Et où le soleil, en fin de journée, pare d’or les dernières coupes de champagne rosé.
L’GUIDE

LES Roches
La renaissance d’un mythe azuréen sous le signe du design et de la gastronomie.
Tel un navire élégamment amarré dans la baie d’Aiguebelle, Les Roches signe son grand retour sur la scène de l’hôtellerie de luxe. Niché entre ciel et mer au Lavandou, cet hôtel mythique des années 1930 renaît dans une version sublimée, entre héritage méditerranéen et modernité assumée.
À l’origine de cette métamorphose : Jean-Baptiste Pietri, architecte épris de lumière et de rivages, qui a su redonner au lieu son âme d’origine sans céder à la nostalgie. Il imagine un dialogue subtil entre matières brutes et élégance contemporaine — pierre, bois blond, travertin, enduits à la chaux — pour une architecture tout en transparence et en respiration. Ici, l’horizon s’invite dans chaque recoin. La mer n’est plus un décor, elle devient une complice, un souffle.
L’hôtel abrite 40 chambres et suites toutes ouvertes sur le grand bleu, conçues comme des refuges de douceur et de lumière. Lignes épurées, textures naturelles, mobilier surmesure aux accents vintage et méditerranéens, les espaces cultivent une esthétique solaire, propice à la contemplation. Un luxe discret, sensoriel, qui laisse place à l’essentiel : le calme, la beauté, la lumière.
Côté cuisine, Les Roches déploie une gastronomie plurielle et ancrée dans son terroir. Aux commandes : Antoine Gras, chef étoilé aux Barmes de l’Ours à Val d’Isère, compose ici une ode personnelle à la cuisine méridionale. À L’Oursin, la table gastronomique de l’hôtel, les produits de la mer et des collines varoises s’expriment avec finesse : poissons de ligne, légumes ensoleillés, agrumes vibrants…Chaque assiette raconte un paysage, une émotion.


Depuis son promontoire panoramique, La Langouste sur le Toit cultive l’esprit de partage. Ce rooftop suspendu entre ciel et mer devient à la tombée du jour le théâtre de grillades méditerranéennes et de festins iodés. Face aux îles d’Or, entre les parfums du maquis et les lueurs du couchant, l’expérience se fait joyeuse, sensorielle, presque irréelle.
Pour prolonger cette immersion dans la douceur du Sud, le spa L’Oiseau Bleu signé SISLEY s’impose comme un écrin suspendu entre ciel, mer et lumière. Déployé sur 400 m², face aux îles du Levant et de Port-Cros, ce sanctuaire de bienêtre puise son énergie dans le murmure des vagues de la Méditerranée et dans ce bleu azuréen iconique qui enveloppe l’horizon. Ici, chaque soin devient un rituel, chaque geste une caresse orchestrée au rythme d’une nature omniprésente. L’eau, la lumière, les senteurs, les textures et les sons se conjuguent dans une harmonie sensorielle absolue, guidant les hôtes vers un sixième sens : celui de l’équilibre profond. Loin du tumulte, le corps se détend, l’esprit s’ouvre, l’âme respire.
Massages signatures, protocoles haute performance, rituels SISLEY d’une grande précision : le spa L’Oiseau Bleu offre bien plus qu’un moment de détente. C’est une expérience holistique, une invitation à se reconnecter à soi, bercé par les éléments, dans une vision raffinée et contemporaine de l’art de vivre méditerranéen.
Les Roches n’est pas qu’un hôtel. Ce sont les nouvelles pages d’une légende, un manifeste solaire d’un art de vivre méditerranéen réinventé. Entre exigence hôtelière, design d’auteur et gastronomie sensible, cette adresse confidentielle redéfinit avec justesse les contours d’un luxe apaisé et profondément inspiré.
LES ROCHES,1 Av. des 3 Dauphins, 83980 Le Lavandou @hotel.lesroches hotellesroches.com

L’GUIDE
Belles RIVES
100 ans d’élégance et de légende littéraire au Cap d’Antibes.
En 2025, l’Hôtel Belles Rives célèbre son centenaire. Un anniversaire hautement symbolique pour cette adresse mythique du Cap d’Antibes, nichée sur les rives de la Méditerranée, qui incarne depuis un siècle un art de vivre fait de raffinement, d’hédonisme et de culture.

C’est ici, dans l’ancienne Villa Saint-Louis, que F. Scott Fitzgerald et Zelda s’installèrent en 1925. Ils furent parmi les premiers à venir passer l’été sur la Riviera, à une époque où l’on ne fréquentait encore la Côte d’Azur qu’en hiver. Le lieu inspirera au romancier américain son chef-d’œuvre Tendre est la nuit, baigné de lumière azuréenne, d’amours décadentes et de fêtes infinies. La villa devient hôtel en 1929, et ne cessera dès lors d’attirer artistes, écrivains et aristocrates en quête d’élégance et de liberté.
Aujourd’hui encore, l’hôtel appartient à la même famille,

dirigé par Marianne Estène-Chauvin, petite-fille des fondateurs. À l’occasion de ses 100 ans, le Belles Rives rend hommage à sa riche histoire à travers une série de célébrations culturelles et patrimoniales, à commencer par la remise du Prix Fitzgerald, un prix littéraire annuel créé en 2011, décerné à un auteur contemporain dont l’œuvre évoque l’esprit de Fitzgerald – entre grandeur, mélancolie, sophistication et modernité.
Mais cette année anniversaire est aussi celle de la renaissance du Bar Fitzgerald, cœur vibrant de l’hôtel. Entièrement rénové par Olivier Antoine, architecte d’intérieur spécialisé dans l’hôtellerie de luxe, le bar renoue avec le faste des années 1920 sans céder à la nostalgie. Les murs bleu nuit, les détails dorés, les banquettes en velours léopard et les luminaires en verre sablé composent une ambiance feutrée, élégante, résolument Riviera.
La carte des cocktails évoque l’époque fastueuse des Années folles, avec des créations comme le « Zelda’s Flame » (mezcal, pamplemousse, piment) ou le « Tender Martini » (vodka, vermouth blanc, citron confit), que l’on déguste face à la mer, dans une lumière dorée. Des concerts de jazz viennent ponctuer les soirées, dans un esprit cabaret chic.
L’hôtel, classé 5 étoiles, conserve également son charme intact avec ses 43 chambres et suites, chacune personnalisée, son restaurant étoilé La Passagère – mené par le talentueux Aurélien Véquaud, qui sublime les produits locaux dans une cuisine contemporaine – sa plage privée en teck et ses terrasses suspendues entre ciel et mer.
Le centenaire du Belles Rives est plus qu’une célébration : c’est la confirmation d’une légende vivante, d’un lieu où le passé rencontre le présent avec panache, où l’héritage littéraire dialogue avec l’hospitalité moderne, où chaque détail rappelle que le luxe, ici, est une question de style, de mémoire et d’âme.
Ouvert de mars à début décembre. Le restaurant étoilé «La Passagère» est ouvert du mercredi au dimanche. Le restaurant plage est ouvert 7j/7
BELLES RIVES, 33 Boulevard Edouard Baudoin, 06160 Antibes @bellesrives bellesrives.com

L’GUIDE
Le petit NICE
Le Petit Nice dévoile la suite JeanPaul Passedat, une création d’Ora Ïto tournée vers la Méditerranée.
Le Petit Nice, maison emblématique de l’art de vivre marseillais, présente sa toute nouvelle suite : la suite Jean-Paul Passedat, un penthouse exclusif imaginé par Ora Ïto, figure incontournable du design contemporain.
Située au dernier étage de la seconde villa du Petit Nice, cette suite panoramique de plus de 120m² a été conçue comme un véritable belvédère sur la Méditerranée. Offrant une vue à plus de 180° sur la rade sud de Marseille – des îles Maïre au château d’If – la suite célèbre l’horizon dans toute sa majesté.
Ora Ïto y déploie une architecture fluide, pensée pour laisser la lumière circuler librement. Les volumes ont été épurés, les cloisons réduites à l’essentiel, afin d’offrir une sensation d’espace et de transparence permanente.


La suite se distingue par l’emploi de matériaux bruts et nobles, en parfaite résonance avec le paysage. Le chêne blond habille les murs sous forme de modules verticaux subtilement sculptés. Le travertin, utilisé pour le sol comme pour les salles de bains, affirme la minéralité du lieu et établit une continuité entre l’intérieur et l’extérieur. Chaque choix esthétique vise à souligner l’essentiel : la lumière, les lignes, la mer.
La suite comprend deux chambres avec salles d’eau privatives, un salon, une cuisine ouverte, une salle à manger, ainsi qu’une terrasse spectaculaire de 18m². Dans la salle de bain principale, un “cube-douche” placé dans l’axe de la tête de lit permet d’admirer la mer en toute intimité, renforcé par un ingénieux jeu de miroirs.
L’accès à la suite se fait via un ascenseur privé et sécurisé, garantissant à ses occupants calme, confort et confidentialité.
Avec cette réalisation, Ora Ïto poursuit son exploration d’un design total, à la fois radical et méditerranéen. La suite JeanPaul Passedat incarne une vision de l’hôtellerie contemporaine où l’expérience du lieu se vit à travers la lumière, les matières et la mer omniprésente.
LE PETIT NICE, 156 Cor Président John Fitzgerald Kennedy, 13007 Marseille @lepetitnicepassedat passedat.fr

L’GUIDE
CANOPY Cannes
L’adresse incontournable des grands rendez-vous cannois.
À deux pas du Palais des Festivals et du Vieux Port, le Canopy by Hilton s’impose comme le nouveau spot incontournable de Cannes, en particulier lors des grands événements internationaux. Avec son design contemporain, ses vues spectaculaires sur la Méditerranée et ses espaces pensés pour la convivialité et le networking, l’hôtel conjugue l’élégance décontractée de la Riviera à une hospitalité haut de gamme taillée pour les professionnels du monde entier.
Que ce soit pour le Festival de Cannes, le Lions Festival de la Publicité ou encore le Cannes Yachting Festival, le Canopy by Hilton devient le point de ralliement naturel des décideurs, créateurs, célébrités et équipes médias. Son positionnement stratégique sur le boulevard Carnot, à quelques minutes à pied de la Croisette, en fait une base logistique idéale pour vivre ces événements de l’intérieur, sans compromis sur le confort ni sur le style.
L’hôtel dispose de 129 chambres et suites, dont plusieurs avec balcon et vue mer, habillées dans un esprit Riviera moderne, alliant matériaux naturels, lumière douce et touches locales. Le rooftop, avec sa piscine à débordement et son bar panoramique, attire chaque soir les festivaliers pour des cocktails



au coucher du soleil ou des soirées privées, dans une atmosphère aussi chic que détendue.
Côté restauration, le restaurant Marea, mené par une brigade locale, célèbre les saveurs méditerranéennes avec une carte simple, élégante et gourmande. Un choix privilégié pour des déjeuners d’affaires ou des dîners entre amis après les projections ou conférences.
Le Canopy by Hilton ne se contente pas d’être un hôtel : c’est un lieu de vie, de rencontres et d’inspiration, taillé pour la scène événementielle cannoise. Il propose également des espaces modulables pour réunions, showrooms ou interviews, avec une technologie dernier cri et un accompagnement personnalisé.
À Cannes, où chaque moment compte, le Canopy by Hilton est plus qu’une adresse : c’est le camp de base des insiders, où l’énergie des grands rendez-vous se vit avec style et sérénité.
CANOPY BY HILTON CANNES, 2 Bd Jean Hibert, 06400 Cannes @canopycannes hilton.com

L’GUIDE
HÔTEL Amour
C’est l’amour à la plage.
À l’image de ses aînés parisiens, l’hôtel Amour Nice se veut un lieu de vie immergé dans la ville. Une parenthèse enchantée mettant à l’honneur la scène artistique locale. “Ce n’est pas un hôtel conceptuel, ni un boutique-hôtel, ni un hôtel créé par des stylistes de mode. Il s’agit d’un hôtel d’artistes, conçu pour une communauté créative qui se rassemble. Je voudrais que les gens se sentent chez eux”, confie André Saraiva, son directeur artistique.
Entre l’avenue des Fleurs et la promenade des Anglais, l’hôtel invite à l’évasion méditerranée. Le lieu intimiste fait écho au passé de la Riviera et à ses icônes indissociables.


Le tout rehaussé d’habiles touches contemporaines. Entrer dans l’hôtel Amour Nice, c’est plonger dans une esquisse ou un tableau signé Matisse. Entre le restaurant style bistrot, revisité à la mode provençale, et les chambres à la décoration bohème chic (38 au total) allant du bleu azur au rose bonbon, on se laisse séduire. Singularité du lieu, pour favoriser une immersion totale, téléphone et télévision ne sont pas présents dans les chambres. Enfin les vacances !
À quelques rues de l’hôtel se trouve la plage privée. Accueilli par un bleu infini, des meubles collectionnés, des bougainvilliers, le restaurant et des transats sur la plage de galets. Dans l’assiette : salade niçoise bien sûr, poivrons marinés, pissaladière, pan bagnat, Après ? On repart nager, on lit, on sirote un cocktail, mais surtout, on prend son temps. Le soir on se laisse envahir par la programmation cultivée de groupe live sur la plage comme cet été Franz Ferdinand, The Kills, The Blessed Madonna, La Femme et 2manydjs qui feront dancer la Promenade des Anglais ! HÔTEL AMOUR NICE, 3 Av. des

L’GUIDE
L’MAP

•
• •
• •
Tout l’été, L’Officiel vous remet les clefs des chambres les plus désirables de la Riviera, des plus belles plages aux meilleurs restaurants. Rendez-vous sur LOfficielRiviera.com
Le Petit Nice
L a PoNche
BeLLes Rives caNoPy
Les Roches BagateLLe
aRev
hoteL sezz
hôteL amouR


Bagatelle, Chemin de la Matarane
83350 Ramatuelle
Jacques Zolty, 18 Rue Gambetta
83990 Saint-Tropez