L'OFFICIEL RIVIERA

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LAURA VILLARS

Pilote sur la Riviera

CHIEF FINANCIAL OFFICER

Xavier Zee

GLOBAL BUSINESS CONTROLS & TALENTS

Ken Lo

Inez Lee

Samuel Chau

Émilia Étienne

BUSINESS DEVELOPMENT & INTERNATIONAL PARTNERSHIP

Denise Lau

Flavia Benda

GLOBAL

CHAIRMAN

Dr. Calvin Choi

CHIEF CONTENT OFFICER

Giampietro Baudo

GLOBAL EDITORIAL TEAM

Giampietro Baudo (Europe)

Caroline Grosso (USA)

Sean K (Asia)

DIGITAL PRODUCT & GRAPHIC TEAM

Giulia Gilebbi

Babila Cremascoli

Giuseppe de Martino Norante

CHIEF REVENUE OFFICER

Anthony Cenname

GLOBAL SALES

Aileen Soh

Carlotta Tomasoni

Robert D. Eisenhart III

FINANCE AND ADMINISTRATION

Jason Chiu

Samuel Chau

Thierry Leroy

Éric Bessenian

Claudia Lee

DIRECTRICE ARTISTIQUE ET RÉDACTRICE EN CHEF

Jenny Mannerheim

PHOTOGRAPHES

Pierre-Ange Carlotti

Kenzia Bengel De Vaulx

Léon Prost

Skylar Williams

Gabriel Achard

Jean-Christophe Lett

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET DE LA RÉDACTION

Philippe Combres

DIRECTRICE ARTISTIQUE ADJOINTE

Gisele LacoursiĂšre

RÉDACTEURS

Pauline Borgogno

Matthieu Peck

Delphine Valloire

Coco Dolle

FONDATEURS : Jennifer EymĂšre & Philippe Combres

LOFFICIELRIVIERA.COM @LOFFICIELRIVIERA

STYLISTES

Elena Mottola

Kenzia Bengel De Vaulx

Myssia Ghosn

MAGAZINE IMPRIMÉ SUR PAPIER

INTERNATIONAL EDITIONS

L’Officiel Paris, L’Officiel Hommes Paris, L’Officiel ART Paris, La Revue des Montres Paris, L’Officiel Argentina, L’Officiel Austria, L’Officiel Baltic, L’Officiel Belgium, L’Officiel Hommes Belgium, L’Officiel Brazil, L’Officiel Hommes Brazil, L’Officiel Chile, L’Officiel China, L’Officiel Hommes China, L’Officiel French Riviera, L’Officiel Ibiza, L’Officiel Italia, L’Officiel Hommes Italia, L’Officiel ART Italia, L’Officiel Korea, L’Officiel Hommes Korea, La Revue des Montres Korea, L’Officiel Latvia, L’Officiel Liechtenstein, L’Officiel Lithuania, L’Officiel Malaysia, L’Officiel Hommes Malaysia, La Revue des Montres Malaysia, L’Officiel Morocco, L’Officiel Hommes Morocco, L’Officiel Monaco, L’Officiel Philippines, L’Officiel Singapore, L’Officiel Hommes Singapore, La Revue des Montres Singapore, L’Officiel St Barth, L’Officiel Thailand, L’Officiel Hommes Thailand, L’Officiel Turkey, L’Officiel Hommes Turkey, L’Officiel Ukraine, L’Officiel Hommes Ukraine, L’Officiel USA, L’Officiel Hommes USA, L’Officiel ART USA, L’Officiel Vietnam. lofficiel.com, lofficiel.com.ar, lofficiel.at, lofficielbaltic.com, lofficiel.be, revistalofficiel.com.br, lofficielchile.com, lofficielitalia.com, lofficielibiza.com, lofficielkorea.com, lofficiel.lt, lofficiel.li, lofficielmalaysia.com, lofficielmexico.com, lofficielmaroc.ma, lofficielmonaco.com, lofficielph.com, lofficielstbarth.com, lofficielsingapore.com, hommessingapore.com, lofficiel.es, lofficiel.ch, lofficielthailand.com,

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OÚ SONT LES FEMMES?

PAR Coco Dolle

Le musée FAMM dédié aux artistes femmes ouvre ses portes au public à Mougins

SAINT LAURENT FAIT SON CINÉMA 13

PAR Pauline Borgogno

Saint Laurent affirme sa légitimité dans le monde du cinéma

MARINE BRUTTI (LA)HORDE 24

LA NOUVELLE ÈRE D’ORA ÏTO 14

PAR Pauline Borgogno

Pour sa toute premiĂšre exposition, l’artiste rĂ©vĂšle au spectateur l’alphabet qui fonde son langage

PARFUMS D’ÉMOTIONS 16

PAR Pauline Borgogno

Charlotte Tilbury lance sa premiĂšre collection de parfums boosteurs d’émotions

LA MODE À LA PLAGE 18

PAR Pauline Borgogno

De Saint-Tropez aux Émirats Arabes Unis, la Maison de maillots de bain et de beachwear Vilebrequin vient enchanter la belle saison

SOMMAIRE SOMMAIRE

PILOTE DE LA MODE 20

INTERVIEW PAR Philippe Combres

Rencontre avec Pauline Ducruet à l’occasion du lancement de sa toute nouvelle collection Alter Designs

JEANNE DAMAS 34

D’PUGLIA 22

PHOTOGRAPHY PAR Federica Livia Giangregorio

Gordana Zgonjanin nous partage son amour pour les Pouilles avec le festival d’art et du design D’Puglia

(LA)HORDE: ESPRIT LIBRE 24

PAR Pauline Borgogno

PHOTOGRAPHIE PAR Alex Arauz

Virginie Viard a livré sa derniÚre collection pour la Maison Chanel, mise en scene par le collectif

OH PALOMA PICASSO 30

PAR Delphine Valloire

Fille d’un mythe et d’une artiste fĂ©ministe avant l’heure, muse absolue, crĂ©atrice hors normes

PALOMA SUR LA RIVIERA

INTERVIEW PAR Philippe Combres

PHOTOGRAPHIE PAR Léon Prost

STYLISME Myssia Ghosn

34

It-Girl et femme d’affaires Jeanne Damas nous a parlĂ© de son rĂŽle, son rapport Ă  la mode et ses secrets beautĂ©

LIBERTÉ IMMÉDIATE

PAR Matthieu Peck

PHOTOGRAPHIE PAR Pierre-Ange Carlotti

STYLISME Elena Mottola

44

RaphaĂ«l Quenard a pris le temps de rĂ©pondre Ă  quelques questions – dans un lit rond Ă  l’horizontale

BELLA TILBURY 56

MUSE DE LA BEAUTÉ

INTERVIEW PAR Philippe Combres

PHOTOGRAPHIE PAR Leon Prost

STYLISME Myssia Ghosn

Bella Tilbury, la niÚce et égérie de Charlotte Tilbury en visite à Cannes et en plein soleil

PILOTE SUR LA RIVIERA

INTERVIEW PAR Jenny Mannerheim

PHOTOGRAPHIE & STYLISME PAR Kenzia Bengel De Vaulx

Rencontre avec Laura Villars, pilote au féminin

SOMMAIRE SOMMAIRE

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RIVIERA PANORAMA

PAR Jenny Mannerheim

PHOTOGRAPHIE PAR Gabriel Achard

Kenny Scharf, fait résidence à la Villa Navarra au Muy

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RAPHAËL QUENARD 44

FROM ST BARTH TO ST TROPEZ

PAR Philippe Combres

PHOTOGRAPHIE PAR Skylar Williams

Jacques Zolty s’offre une nouvelle adresse à Saint Tropez

GUIDE: LA RIVIERA

ILLUSTRATIONS PAR Gaël Serre

REPROGRAPHIE Hervé HÎte

L’Officiel vous remet les clefs des chambres les plus iconiques de la Riviera

84

70

DO YOU SAINT TROPEZ?

PAR Pauline Borgogno

Le malletier français Pinel et Pinel lance une collection capsule de maroquinerie et d’accessoires de voyage

90

112

NEO RIVIERA

Personne ne sait, mais tout le monde a un avis sur les frontiĂšres exactes de la Riviera. Pour certains puristes, elle va de Nice Ă  Menton, d’autres militent pour rajouter le massif de l’EstĂ©rel jusqu’à Toulon, alors nous avons dĂ©cidĂ© de l’étendre depuis notre chĂšre citĂ© phocĂ©enne de Marseille et jusqu’en Italie, dans les Pouilles !

Car la saison commençait fort avec le dernier dĂ©filĂ© de Virginie Viard pour Chanel sur le toit de la CitĂ© Radieuse. Puis ce fut vite le Festival de Cannes et ses pĂ©tillantes rencontres, avec le jeune acteur bouillonnant de talent RaphaĂ«l Quenard pour une sĂ©ance photo dans les hauteurs de l’EstĂ©rel, avec l’explosive Bella Tilbury pour le lancement du parfum de l’iconique Charlotte Tilbury, Ă  ThĂ©oule-sur-Mer, avec l’actrice Jeanne Damas qui incarne Paloma Picasso dans le biopic Becoming Karl Lagerfeld Ă  l’abri de la Croisette, et avec l’ambassadrice du sport automobile fĂ©minin, Laura Villars en boucle sur le circuit varois du Castellet.

Peu importe oĂč elle se trouve prĂ©cisĂ©ment, la Riviera est devenue une marque de luxe Ă  part entiĂšre, la marque d’un savoir-vivre Ă  la mĂ©diterranĂ©enne et sans frontiĂšres.

Alors que l’étĂ© s’installe enfin, nous vous attendons sur les transats des hĂŽtels et beach clubs les plus dĂ©sirables de la CĂŽte d’Azur.

Merci Ă  tous nos partenaires qui mettent Ă  disposition gracieusement le magazine, lĂ  mĂȘme oĂč vous irez bronzer. Bel Ă©tĂ© Ă  tous !

—Philippe Combres

OÚ SONT les femmes ?

Le

musĂ©e FAMM dĂ©diĂ© aux artistes femmes ouvre ses portes au public Ă  Mougins, dans l’ancien village de Picasso.

INITIALEMENT OUVERT en 2011 sous le nom de MusĂ©e d’Art Classique de Mougins, les salles du musĂ©e ont Ă©tĂ© transformĂ©es en un tour de force avec prĂšs de neuf mois de travaux. Le FAMM (Femmes Artistes du MusĂ©e de Mougins) s’inscrit ainsi dans une dynamique mondiale de valorisation des artistes femmes Ă  l’instar du Frauenmuseum de Bonn et de nombreuses expositions temporaires consacrĂ©es Ă  ces “oubliĂ©es” dans les musĂ©es majeurs du monde entier : le MusĂ©e d’Orsay, le MusĂ©e d’Art Moderne de la Ville de Paris, le Centre Pompidou, le Denver Museum, le Guggenheim de Bilbao, la Royal Academy de Londres, et bien d’autres.

S’ÉTALANT sur quatre niveaux, il retrace les grands mouvements de l’art moderne de la fin du 19e siĂšcle Ă  l’art contemporain et prĂ©sente un regard complet de l’impressionnisme au surrĂ©alisme, de l’expressionnisme abstrait Ă  l’art figuratif des annĂ©es 60, jusqu’aux nouveaux courants du 21e siĂšcle. Une sĂ©lection subtile d’artistes phares comme Frida Kahlo, Dora Maar, Niki de Saint Phalle, Lee Krasner, Louise Bourgeois, LĂ©onor Fini, Marie Laurencin et Françoise Gilot se mĂ©lange Ă  l’esthĂ©tique des contemporaines telles que Marina Abramović, Tracey Emin, Shirin Neshat, Cecily Brown, Nan Goldin Jenny Saville et Tatiana TrouvĂ©. Son fondateur Christian Levett n’est pas un homme d’affaires comme les autres. Trader et fondateur de Clive Capital, classĂ© 17e dans

le Forbes, ce milliardaire est aussi passionnĂ© d’histoire. Pour se divertir de l’univers intense de la finance, il trouve refuge dans l’art et s’investit dans un engagement philanthropique.

POUR VOIR l’intĂ©gralitĂ© de la collection du FAMM, il faudrait faire plusieurs visites tant ce musĂ©e se veut devenir une nouvelle encyclopĂ©die de l’art créée par les artistes femmes, incluant de nombreuses Ɠuvres contemporaines Ă©mergentes et Ă©tablies comme la photographe franco-sĂ©nĂ©galaise

Delphine Diallo et l’ex-modĂšle russe Masha Rudenko ou encore l’AmĂ©ricaine nonagĂ©naire Susan Weil, la liste est longue : Ethel Schwabacher, Maria Helena Vieira da Silva, Dorothea Tanning, Leonora Carrington, Lalan (Xie Jinglan), Joan Mitchell, Louise Nevelson, Alma Thomas, Howardena Pindell, Marlene Dumas, Carrie Mae Weems, Sarah Lucas, Alice Neel, Elizabeth Colomba, parmi tant d’autres.

Les visiteurs pourront se dĂ©lecter de nouvelles expositions d’Ɠuvres rotatives tout au long de l’annĂ©e et ĂȘtre entourĂ©s d’une Ă©quipe de guides investis sous la direction de Leisa Paoli, qui travaille Ă  la confection de cet Ă©crin d’une collection fantastique au coeur de Mougins avec son fondateur depuis plus de dix ans. Un vrai plaisir !

Musée FAMM, 32 Rue du Commandeur, 06250 Mougins famm.com @famm_mougins

Saint Laurent fait son cinĂ©ma L’CINEMA

À travers ses trois films sĂ©lectionnĂ©s au Festival de Cannes, Saint Laurent affirme sa lĂ©gitimitĂ© dans le monde du cinĂ©ma.

LA MODE et le cinĂ©ma se nourrissent mutuellement et sont devenus indissociables. Depuis des dĂ©cennies, la mode transcende le cinĂ©ma, tandis que le cinĂ©ma sublime les tenues des acteurs sous l’Ɠil bien averti de sa camĂ©ra. On pense Ă  Audrey Hepburn et sa petite robe noire Givenchy dans Diamants sur CanapĂ©, Ă  Catherine Deneuve et son manteau Yves Saint Laurent dans Belle de jour, ou plus rĂ©cemment Ă  Margot Robbie et ses innombrables robes Chanel dans Barbie. Inversement, les stars de cinĂ©ma n’hĂ©sitent pas Ă  prĂȘter leur visage pour les campagnes publicitaires du monde de la mode : Zendaya pour Louis Vuitton, Anne Hathaway et Cillian Murphy pour Versace, PenĂ©lope Cruz et Brad Pitt pour Chanel, mais aussi les rĂ©alisateurs Pedro Almodovar et David Cronenberg pour Saint Laurent par Anthony Vaccarello. Aujourd’hui, la Maison Saint Laurent veut dĂ©montrer qu’elle n’excelle pas que dans la crĂ©ation de vĂȘtements ou de costumes pour le grand Ă©cran, et investit l’industrie du 7e art avec la crĂ©ation de sa propre sociĂ©tĂ© de production de films : Saint Laurent Productions. Cette nouvelle filiale, imaginĂ©e sous l’impulsion du directeur artistique des collections Saint Laurent, Anthony Vaccarello, permet Ă  Kering de devenir le premier groupe de luxe Ă  intĂ©grer la production de cinĂ©ma dans ses activitĂ©s. “Je veux travailler avec tous les grands talents du cinĂ©ma qui m’ont inspirĂ© au fil des ans et leur offrir une plateforme ”, a dĂ©clarĂ© Anthony Vaccarello dans un communiquĂ© de presse l’an dernier.

CE PROJET n’est pas tant une surprise, puisqu’Anthony Vaccarello cultive ce lien intrinsĂšque impulsĂ© par Yves Saint Laurent Ă  son Ă©poque, en donnant Ă  la femme Saint Laurent des airs de

personnage de cinĂ©ma — Ă  l’aura magnĂ©tique, Ă  la silhouette puissante et au caractĂšre complexe. Aussi, dĂšs 2019, il fait appel Ă  Wong Kar-Wai et Bret Easton Ellis pour signer des courtsmĂ©trages autour de ses collections. La mĂȘme annĂ©e, il produit Lux AEterna de Gaspar NoĂ©, avec Charlotte Gainsbourg et BĂ©atrice Dalle, dans lequel il habille les personnages. C’est l’an dernier, en 2023, que naĂźt naturellement Saint Laurent Productions, qui a produit Strange Way of Life, un courtmĂ©trage gay de 31 minutes signĂ© Pedro Almodovar, avec Ethan Hawke et Pedro Pascal, alors prĂ©sentĂ© Ă  Cannes.

PAR LE BIAIS de Saint Laurent Productions, la griffe et son directeur crĂ©atif contribuent Ă  Ă©tendre les compĂ©tences de la Maison et son influence Ă  l’échelle internationale. Cette vocation se confirme cette annĂ©e avec un rayonnement lors de la 77e Ă©dition du Festival de Cannes, pour laquelle la marque coproduit trois films : Les Linceuls de David Cronenberg, avec Vincent Cassel, Viggo Mortensen, LĂ©a Seydoux et Diane Kruger ; Emilia PĂ©rez de Jacques Audiard avec ZoĂ« Saldaña, Selena Gomez, Karla SofĂ­a GascĂłn et Adriana Paz ; puis Parthenope de Paolo Sorrentino, avec Gary Oldman, Celeste Dalla Porta, Luisa Ranieri, Stefania Sandrelli, Isabella Ferrari et Silvio Orlando. ConsĂ©cration ultime : Emilia PĂ©rez est doublement rĂ©compensĂ© Ă  l’issue du prestigieux festival du cinĂ©ma, ayant reçu le Prix du jury et le Prix d’interprĂ©tation fĂ©minine collectif pour ses quatre protagonistes principaux. Ce n’est que le dĂ©but pour Saint Laurent Productions, dont le choix pointu de projets au cinĂ©ma promet un avenir rĂ©jouissant.

La nouvelle ùre d’Ora Ito

Ora Ito est le tĂ©moin d’une nouvelle Ăšre oĂč les frontiĂšres entre design, architecture et art se fondent entre elles, pour laisser place Ă  une crĂ©ativitĂ© sans limite, oĂč chaque forme, chaque couleur, chaque ligne raconte une histoire.

C’EST DANS le village d’art de Saint-Paul-de-Vence, oĂč son grand-pĂšre, le propriĂ©taire de la galerie FrĂ©dĂ©ric Gollong, exposait les crĂ©ations de Max Ernst, Jean Arp et Picasso, qu’Ora Ito a dĂ©cidĂ© de prĂ©senter sa premiĂšre exposition intitulĂ© Grammatology, Part One Ă  dĂ©couvrir jusqu’au 15 juillet Ă  la galerie Podgorny. Pour sa toute premiĂšre exposition, l’artiste rĂ©vĂšle au spectateur l’alphabet qui fonde son langage, qu’il exprime depuis 25 ans Ă  travers le design industriel et l’architecture. Ligne, cercle, carrĂ©, rectangle... Les Ɠuvres d’Ora Ito sont composĂ©es des formes gĂ©omĂ©triques les plus Ă©lĂ©mentaires. ConstituĂ©es de plaques d’aluminium noires ou colorĂ©es, fixĂ©es sur une base composite blanche, elles dĂ©clinent, Ă©lĂ©ment par Ă©lĂ©ment, son vocabulaire formel. Leur sobriĂ©tĂ© minĂ©rale et gĂ©omĂ©trique, leur monochromie vive renvoient tant Ă  une puretĂ© moderne qu’à un dĂ©tournement pop qui sont les deux visages de l’univers visuel d’Ora Ito.

L’ARTISTE poursuivra son exploration artistique cet Ă©tĂ©, en prĂ©sentant le deuxiĂšme volet de l’exposition, intitulĂ© Grammatology, Part Two, une nouvelle exposition Ă  Marseille, au cƓur mĂȘme de la CitĂ© Radieuse Ă  la Galerie Kolektiv 313,

situĂ©e dans l’emblĂ©matique 3Ăšme rue de cet Ă©difice conçu par Le Corbusier. En 2013, Ora Ito avait rachetĂ© et transformĂ© le gymnase de la CitĂ© Radieuse Ă  Marseille en centre d’art, le MAMO. Il y expose notamment Daniel Arsham, Xavier Veilhan, Alex Israel, Dan Graham, Felice Varini, Invader, Jean Pierre Raynaud, Urs Fischer, Sterling Ruby ou Daniel Buren, avec lequel il va collaborer sur plusieurs projets artistiques. Cette nouvelle sĂ©rie d’Ɠuvres Ă©tablira un dialogue reprenant les mesures du Modulor, Ă©laborĂ©es dans l’architecture singuliĂšre de l’immeuble. Chaque piĂšce exposĂ©e sera en harmonie et alignĂ©e selon les proportions du Modulor. L’ensemble sera agrĂ©mentĂ© d’une palette de couleurs primaires, en rĂ©sonance avec les teintes caractĂ©ristiques utilisĂ©e par Le Corbusier pour cet immeuble emblĂ©matique.

GRAMMATOLOGY PART ONE , jusqu’au 15 juillet 2024, Galerie Podgorny Place de Gaulle, 06570 Saint-Paul-de-Vence

GRAMMATOLOGY PART TWO, du 18 juillet au 24 aoĂ»t 2024, Galerie Kolektiv 313 CitĂ© Radieuse 313 UnitĂ© d’Habitation, 280 Boulevard Michelet, 13008 Marseille. @podgornygallery @kolektiveciteradieuse @ora_ito

L’EXPO L’EXPO

Parfums d’émotions

L’exceptionnelle Charlotte Tilbury lance sa premiĂšre collection de parfums boosteurs d’émotions, incarnĂ©e par sa niĂšce et Ă©gĂ©rie, la magnĂ©tique Bella Tilbury.

L’ESSENCE L’ESSENCE

ICONIQUE ET adulĂ©e dans les quatre coins du monde, la make-up artist Charlotte Tilbury s’est fait un nom dans l’industrie de la beautĂ© avec sa ligne de cosmĂ©tiques holostique, issue de sa croyance dans le pouvoir transformateur du maquillage. Aujourd’hui, son catalogue s’enrichit d’une gamme de six parfums, respectivement imaginĂ©s aux frĂ©quences de l’amour, du bonheur, de la sĂ©duction, de la sĂ©rĂ©nitĂ©, de l’énergie et de la puissance.

AU COURS des 40 derniĂšres annĂ©es, l’IFF [International Flavors and Fragrances, faisant partie des sept membres rĂ©guliers de l’Association internationale du parfum, ndlr] a testĂ© des milliers de notes de parfum dans une Ă©tude inconsciente des Ă©motions du cerveau, basĂ©e sur nos sensations et nos rĂ©actions. C’est de ce point de dĂ©part que Charlotte Tilbury a choisi de travailler son approche poussĂ©e du parfum. Utilisant une technologie Ă  la pointe de la science, l’IFF SCENTCUBEℱ, son travail a Ă©tĂ© d’identifier les notes et les accords utilisĂ©s dans les parfums ayant montrĂ© une amĂ©lioration des sentiments spĂ©cifiques. “J’ai toujours Ă©tĂ© fascinĂ©e par la capacitĂ© magique qu’a le parfum Ă  nous faire voyager dans le temps afin de libĂ©rer nos souvenirs et nos Ă©motions ! Le parfum peut aider Ă  transformer la façon dont vous vous sentez, il peut crĂ©er une aura magique autour de vous
 ses pouvoirs invisibles sont infinis !”, rĂ©vĂšle Charlotte Tilbury. Son objectif : crĂ©er une palette d’émotions qui pourraient ĂȘtre Ă©voquĂ©es grĂące au pouvoir d’une simple vaporisation de parfum.

POUR ABOUTIR Ă  cette nouvelle collection hautement vibratoire, Charlotte Tilbury a bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’expertise de parfumeurs de renommĂ©e mondiale — parmi les meilleurs nez du monde, Ă  savoir Anne Flipo, Juliette Karagueuzoglou et Dominique Ropion —, de thĂ©oriciens de la couleur, de numĂ©rologues, ou encore de spĂ©cialistes des symboles. Ensemble, tous ont mis leur expertise Ă  contribution pour obtenir une symphonie d’ingrĂ©dients olfactifs la plus innovante Ă  ce jour. Les six parfums ainsi dĂ©veloppĂ©s ont prouvĂ©, grĂące Ă  des essais utilisateurs, qu’ils sont capables de stimuler le sentiment de son choix grĂące aux molĂ©cules boosteuses d’émotions. “Ils sont comme des portes qui s’ouvrent vers d’autres univers Ă©motionnels”, ajoute la make-up artist. RĂ©sultat : Love Frequency stimule le sentiment d’amour avec ses notes de rose et de poivre, More Sex active le pouvoir de sĂ©duction avec ses senteurs d’huile de poivre noir et d’huile de baies de genĂ©vrier, Joyphoria cultive le bonheur avec son mĂ©lange de fleurs blanches estivales et d’ylang-ylang, Magic Energy booste le vitalisme avec son accord de bergamote et de palo santo, Calm Bliss apporte sĂ©rĂ©nitĂ© avec son parfum de lavandin naturel, tandis que Cosmic Power Ă©lĂšve la puissance par da symphonie Ă©picĂ©e d’huile de poivre noir et d’huile d’écorce de cannelle. Une fois encore, Charlotte Tilbury rĂ©ussit un exploit en tout point magique.

mode La Ă 

la plage

De Saint-Tropez aux Émirats Arabes Unis, la Maison de maillots de bain et de beachwear Vilebrequin vient enchanter la belle saison.

ON NE prĂ©sente plus Vilbrequin, marque culte et solaire créée en 1971 Ă  Saint-Tropez par un journaliste automobile s’étant inspirĂ© des shorts de surfers amĂ©ricains. La Maison s’est fait une rĂ©putation avec son univers entre Ă©lĂ©gance et fantaisie, souvent citĂ©e comme favorite des stars et des sportifs du monde entier — parmi Jay Z, Neymar, Romeo Beckham, Ryan Gosling et toute la haute sociĂ©tĂ© du football. Toute l’annĂ©e, on prend plaisir Ă  se prĂ©lasser Ă  la Plage Vilebrequin L’Ondine Ă  Cannes, devenue incontournable de la Croisette. Tandis que cet Ă©tĂ©, une nouvelle rĂ©sidence balnĂ©aire ouvre au grand public, Ă©phĂ©mĂšre cette fois-ci, Ă  Abu Dhabi.

DEUX PLAGES, un mĂȘme esprit joyeusement impertinent. L’une est idĂ©alement situĂ©e en face du Carlton, l’autre s’est envolĂ©e au Saadyiat Beach Club. La Plage privĂ©e Vilebrequin est confiĂ©e cette annĂ©e encore Ă  celui qu’on prend plaisir Ă  surnommer “l’enfant terrible de la dĂ©coration”, Vincent DarrĂ©. Connu pour ses crĂ©ations baroques, pleines de fantaisie, qui flirtent avec le surrĂ©alisme et l’excentricitĂ© anglaise, l’artiste et dĂ©corateur-designer vient habiller les espaces balnĂ©aires de son univers bouillonnant. Textiles aux imprimĂ©s tortues, rayures signatures, mobilier aquatique, hippocampes gĂ©ants, dessins ambiance coquillages et crustacĂ©s : il instille un savant esprit French Riviera Ă  ses propositions extravagantes, tout en conservant le chic propre Ă  Vilebrequin. Sur Cannes ou Abu Dhabi, la plage se distingue des beach clubs un peu trop traditionnels, et rĂ©jouit la rĂ©tine
 Il se murmure qu’elle est la plus colorĂ©e et joyeuse de toutes !

DÉJEUNER À CANNES. L’Ondine accueille la malice et la crĂ©ativitĂ© de Vincent DarrĂ© comme un Ă©cho avec le foisonnement espiĂšgle et facĂ©tieux de la ville dans laquelle elle prend siĂšge, Cannes. Touristes et locaux s’y prĂ©cipitent pour s’y prĂ©lasser, mais aussi pour y dĂ©couvrir les dĂ©lices culinaires de son restaurant — dont les inspirations font la part belle Ă  l’art de vivre français et Ă  la dolce vita mĂ©diterranĂ©enne. La carte de L’Ondine est Ă  l’image de son dĂ©cor cannois : des mets frais et iodĂ©s, de belles assiettes inspirĂ©es d’une cuisine mĂ©diterranĂ©enne, locale et ensoleillĂ©e. Impossible de passer Ă  cĂŽtĂ© des cĂ©lĂšbres spĂ©cialitĂ©s de homard et poissons frais, reconnues depuis plus de 30 ans sur la Croisette.

S’HABILLER À ABU DHABI Pour cĂ©lĂ©brer l’exclusive plage Vilebrequin au Saadyiat Beach Club, la Maison de maillots de bain a lancĂ© la capsule Abu Dhabi Limited Edition, en collaboration avec Experience Abu Dhabi. ImaginĂ©e pour toute la famille et en Ă©dition limitĂ©e, la ligne met en scĂšne les cĂ©lĂšbres tortues marines de la marque, qui s’immiscent dans l’architecture et les paysages Ă©poustouflants d’Abu Dhabi. On y retrouve des tons de bleus prĂ©cieux et des touches dorĂ©es, prĂ©sages de beaux moments de complicitĂ© avec les ĂȘtres aimĂ©s, toujours sous un soleil radieux.

Plage Vilebrequin L’Ondine, 64 Bd de la Croisette, 06400 Cannes

Plage Vilebrequin Saadiyat Beach Club, Saadiyat Island, Exit 14, Abu Dhabi vilebrequinlaplage.com @vilebrequinlaplageondine

L’MODE L’MODE

Pilote de la mode

Rencontre avec Pauline Ducruet à l’occasion du lancement de sa toute nouvelle collection Alter Summer Club.

Interview par PHILIPPE COMBRES

L’OFFICIEL: Pourriez-vous nous raconter votre premier contact avec le monde de la mode et comment vous est venue l’idĂ©e de crĂ©er la marque Alter Designs?

PAULINE DUCRUET: Je disais tout le temps que je voulais avoir ma marque, certainement parce que ma mĂšre Ă©tait baignĂ©e aussi dans ce monde-lĂ . Elle avait beaucoup de copains photographes, beaucoup d’amis artistes. Donc je pense que c’est ce milieu-lĂ  qui m’a touchĂ© et qui m’a donnĂ© envie de faire partie de cette belle aventure qui est la mode.

L’O: Grandir sur le Rocher de Monaco et sur le lieu mythique du Grand Prix de Monte-Carlo vous ont-ils inspirĂ© ?

PD: Bien sĂ»r, dans Alter on retrouve des notions de chic et d’élĂ©gance de la french riviera avec beaucoup de soie, des belles matiĂšres. Donc je pense que c’est ce cĂŽtĂ© glamour qui m’a marquĂ© et que j’essaie de retranscrire dans mes collections, qui parfois contraste avec un cĂŽtĂ© plus edgy, un petit peu plus underground, les raw edges, le jean, avec et le cĂŽtĂ© sportif qui fait partie de ma vie.

L’O: À quel type de communautĂ© s’adressent vos vĂȘtements ?

PD: Justement, c’est une question que je me suis beaucoup posĂ©e

en crĂ©ant Alter et que je me pose encore aujourd’hui parce que j’essaie de parler au plus grand nombre, l’inclusivitĂ© pour moi c’est quelque chose de trĂšs important. Donc on peut parler aux jeunes hommes de 18 ans jusqu’à la dame de 75 ans, donc on le voit aussi dans notre clientĂšle, on a vraiment des gens complĂštement diffĂ©rents, parce qu’on a cette facilitĂ© d’ĂȘtre un petit peu camĂ©lĂ©on dans nos shapes, dans nos matiĂšres. La soie par exemple, c’est une matiĂšre qui est assez universelle et qui plaĂźt un grand nombre de personnes. Donc on n’a pas vraiment de client type je dirais.

L’O: D’oĂč vient votre passion pour la course ? Pratiquez-vous des sports de vitesse ?

PD: Cette annĂ©e pour la collection on a fait justement la collection Racing, la collection Tennis et maintenant le Summer Club. J’ai toujours grandi en allant au Grand Prix. C’est un moment qui est trĂšs reprĂ©sentatif de Monaco et qui ramĂšne beaucoup de lumiĂšre sur la principautĂ© et j’adore les sports extrĂȘme, j’adore l’adrĂ©naline, je suis quelqu’un qui est trĂšs sportif et qui aime bien l’action en gĂ©nĂ©ral donc effectivement c’est une collection qui me ressemble aussi.

L’O: Vous dites que votre mission est d’aider les femmes Ă  devenir premiĂšre femme Ă  remporter un grand prix de F1. Est-ce un rĂȘve ou une rĂ©alitĂ© ?

PD: Je pense que, de prime abord non, mais je pense que les choses sont en train de changer comme dans beaucoup de sports et dans beaucoup de milieux. Je pense que les choses Ă©voluent peut-ĂȘtre trop doucement mais dans le bon sens dans tous les cas. Il y a de plus en plus de femmes pilotes.

L’O: Oui, l’autre jour on a rencontrĂ© Laura Villars...

PD: Oui, elle est incroyable, il y a aussi Doriane Pin, il y en a de plus en plus. Donc les sports extrĂȘmes sont en train de s’ouvrir au femmes, et je pense que c’est une bonne chose. Et je pense que le fait que la mode aussi utilise ces codes-lĂ , ça fĂ©minise le sport et accĂ©lĂšre la mixitĂ©.

L’O: Oui, voilĂ . Vous souhaitez que la marque soit Ă©co-responsable, dans quelle mesure ?

PD: Bien sĂ»r. Alors, dĂ©jĂ , dans un premier temps, tout est fabriquĂ© Ă  Paris ou en France. Et on collabore Ă©troitement avec Nona Source, une structure d’LVMH qui rĂ©cupĂšre les deadstocks de grandes marques. Donc on n’a aucune production de tissus et une traçabilitĂ© des tissus qui Ă  travers Nona Source garantit la provenance.

L’O: Votre mĂšre, SAS la Princesse StĂ©phanie de Monaco, a lancĂ© sa ligne de maillots de bain Ă  votre Ăąge. Est-ce qu’elle vous inspire ?

PD: Je pense que le fait qu’elle soit elle-mĂȘme crĂ©atrice et qui

avait une vision artistique, ça m’a inspirĂ© la possibilitĂ© d’avoir la mienne aussi et qui a mĂ»ri peu Ă  peu en grandissant.

L’O: Et lĂ  justement dans votre derniĂšre campagne vous avez mis en scĂšne votre propre famille, alors comment ça a Ă©tĂ© vĂ©cu par les uns et les autres ça ?

PD: C’est parti d’une idĂ©e un peu folle. En fait toute cette annĂ©e on a voulu faire des clins d’Ɠil Ă  Monaco, enfin plus que des clins d’Ɠil, des hommages Ă  Monaco, Ă  travers le racing et le tennis. Et pour la derniĂšre partie de la collection, la Summer Club, j’ai eu l’idĂ©e d’utiliser comme mannequins les membres de ma famille.

L’O: Les personnages iconiques de MontĂ© Carlo...

PD: Exactement, donc on a mon pĂšre, ma mĂšre, mes frĂšres, mes sƓurs, mes cousins, etc. tout type de personne, tout type de corps aussi, et c â€˜Ă©tait une expĂ©rience inoubliable. Et on a beaucoup rit sur le set, c’était pas des mannequins exemplaires, mais en tout cas l’expĂ©rience a donnĂ© des superbes images et je pense que ça fait vraiment honneur Ă  la collection et Ă  la French Riviera.

L’O: OĂč est-ce qu’on va pouvoir trouver vos collections cet Ă©tĂ© ?

PD: Le MĂ©tropole Shopping Center Ă  Monaco prĂ©sente nos collections tout au long de l’étĂ© avec la collection racing, la collection tennis et la collection summer club.

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D’Puglia

Les Pouilles et la pittoresque ville de Lecce accueillent le nouveau festival culturel D’PUGLIA, qui vise Ă  forger l’hĂ©ritage et Ă  concevoir l’avenir de la region pour un public international, avec la participation de curateurs, d’artistes et de projets centrĂ©s sur la passion de l’écologie.

À TRAVERS des Ă©vĂ©nements captivants, des vitrines annuelles, des galas impactants et des Ă©changes artistiques, D’Puglia favorise une culture de l’innovation et de la prĂ©servation. Son programme met en avant l’engagement des Pouilles envers l’excellence artistique et les pratiques durables. ‘Va ‘dove ti porta il vento’ incarne l’essence du style de vie des Pouilles : embrasser l’inconnu, savourer chaque instant et aller lĂ  oĂč le vent vous mĂšne.

L’EXPOSITION NOMADE Flags For Future flotte dans le ciel de Lecce pour sensibiliser Ă  la protection de l’environnement et des ocĂ©ans. Flags For Future par UTÖPIA et Istanbul’74 rĂ©inventent quant Ă  eux le concept de valeurs partagĂ©es, s’inspirant du pouvoir unificateur de l’art. Ces drapeaux d’artistes, produits en Ă©dition limitĂ©e, sont fabriquĂ©s Ă  partir de dĂ©chets plastiques recyclĂ©s provenant des ocĂ©ans. Les recettes de Flags for Future sont consacrĂ©es aux efforts de protection de l’environnement.

LES PROJETS d’exposition d’art et d’installation pour D’Puglia sont supportĂ©s par la Cooperative Culturelle de Lecce ARTWORK, et sont conçus par des artistes de renommĂ©e, parmi lesquels Alessandra d’Urso, Alekos Fassianos, Aaron Young, AndrĂ© Saraiva, Tony Caramanico, Jean-Charles De Castelbajac, Jeppe Hein, Julio Le Parc, Lola Montes Schnabel, Rachel Hayes, Robert Montgomery, Paul Sevigny, Charlotte Colbert, Diego Cibelli, Cosma Frascina, Krista Kim, Blomour avec Plant Passenger et Tatiana Gecmen Waldeck.

AU CƒUR de l’Italie, les Pouilles ne se contentent pas d’ĂȘtre admirĂ©es ; elles se vivent activement. Leur paysage, rempli d’histoires de rĂ©silience, de force et d’amour, reflĂšte sa personnalitĂ©. Les anciennes oliveraies des Pouilles, qui perdurent Ă  travers les bons et les mauvais moments, symbolisent leur persĂ©vĂ©rance et leur amour intemporel. D’Puglia se consacre Ă  sensibiliser par le biais de son programme philanthropique en collaboration avec Save the Olives, organisant des Ă©vĂ©nements caritatifs internationaux pour soutenir la mission de l’association.

Save the Olives ONLUS est une organisation dirigĂ© par Patrizio Ziggiotti Ă  but non lucratif composĂ©e de bĂ©nĂ©voles qui luttent contre l’épidĂ©mie de Xylella Fastidiosa en Apulie, dans le sud de l’Italie. DĂ©tachĂ©e de la politique, loin des polĂ©miques et indiffĂ©rente aux idĂ©es complotistes, elle agit ensemble dans un paysage millĂ©naire en essayant de concentrer les forces des parties intĂ©ressĂ©es pour sensibiliser et Ă©duquer les habitants du territoire attaquĂ©.

Save the Olives regroupe des agronomes, agriculteurs, artistes, ingĂ©nieurs, Ă©tudiants, entrepreneurs et chercheurs, mais avant tout, ce sont de grands dĂ©fenseurs de leur terre qui croient en un avenir durable pour la culture de l’olivier.

LA FONDATRICE, Gordana Zgonjanin nous, partage son amour pour les Pouilles, avec une approche crĂ©ative disruptive et multidisciplinaire. L’initiative se prĂ©sente comme une passerelle vers un enrichissement culturel et un dĂ©veloppement international. Le festival d’art et du design D’Puglia intĂšgre harmonieusement la force de Sparte, la grĂące d’HĂ©lĂšne, l’audace de Byzance, la sensualitĂ© des Romains et la magie des Alchimistes.

LA PASSION coule profondĂ©ment dans les veines des Pouilles, comme les “tratturi” — ces chemins des bergers — qui s’étendent de la Murgia jusqu’aux mers. Leur esprit et leur Ăąme dĂ©bordent de sagesse, semblable Ă  ceux d’un berger qui comprend l’essence de chacun de nous, si seulement nous prenons un moment pour Ă©couter. Rappelons que les Pouilles ne sont pas seulement un endroit Ă  visiter, mais un endroit oĂč vivre, aimer et cultiver profondĂ©ment.

D’PUGLIA a pour but de faire connaĂźtre toute la richesse et la beautĂ© de l’artisanat et du design de cette rĂ©gion Ă  l’international. D’Puglia et Flags For Future seront prĂ©sents pendant la prochaine Ă©dition d’Art Basel Miami Beach en dĂ©cembre 2024, au Standard Hotel.

@d_puglia_ @savetheolives @utopia_flags

CrĂ©dit image: Sculpture de Diego Cibelli. Sculpture de Renzo Buttazzo. L’artiste Cosma Frascina devant son imstallation. Rachel Hayes imstallation. Drapeau

L’ART L’ART

(LA)HORDE

Esprit Libre

C’est avec panache, dans le sud de la France, Ă  La CitĂ© Radieuse, que Virginie Viard a livrĂ© sa derniĂšre collection pour la Maison Chanel, mise en scene par le trio Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel.

L’MODE L’MODE

DANS L’INDUSTRIE de la mode, les collections dites CroisiĂšre ont Ă©tĂ© pensĂ©es comme des parenthĂšses enchantĂ©es — en dehors des calendriers officiels des semaines de la mode, aux silhouettes estivales et exotiques, toujours prĂ©sentĂ©es dans des lieux idylliques. Si de nombreuses Maisons en profitent pour s’envoler aux quatre coins du monde, un mĂȘme fil conducteur semble les animer : celui de suivre le soleil. Cette annĂ©e, Chanel a dĂ©laissĂ© les destinations lointaines au profit d’un joyau national : La CitĂ© Radieuse, et plus particuliĂšrement son toit, le MAMO, rĂ©investi en centre d’art sous l’impulsion du designer Ora Ito. Virginie Viard a choisi d’investir le chef-d’Ɠuvre brutaliste de l’architecte et urbaniste Le Corbusier — un vĂ©ritable symbole de la ville de Marseille, inattendu et contemporain, Ă  l’image de la citĂ© phocĂ©enne comme de la griffe de luxe. “Le soleil, l’architecture, la musique et la danse : Marseille a aussi un sens trĂšs fort de la libertĂ©. Je me suis inspirĂ©e des codes de l’art de vivre, du quotidien et de tout ce qui invite au mouvement. La mer et le vent m’ont donnĂ© envie de jouer avec les combinaisons”, explique Virginie Viard quant aux inspirations pour son dĂ©filĂ© CroisiĂšre 2024-25. “Marseille est une ville qui me met en contact avec mes Ă©motions. J’ai essayĂ© de capter son pouvoir d’attraction, son souffle d’air frais, et de transmettre l’énergie qui y rĂšgne. Et pour un dĂ©filĂ©, il n’y a pas de meilleur dĂ©cor que la CitĂ© radieuse”. Les codes du sud sont habilement dissĂ©minĂ©s çà et la : des cagoules de plongĂ©e Ă  boutons pression, des robes brodĂ©es de petits poissons amoureux, de filets de pĂȘche, ou de coquillages et crustacĂ©s, des tweeds pailletĂ©s faisant Ă©cho aux reflets argentĂ©s du soleil et de la mer, des maillots en nĂ©oprĂšne, des motifs quadrillĂ©s et formes gĂ©omĂ©triques en rĂ©fĂ©rence aux façades des habitats environnants
 Cette collection joue la carte de la dynamique du mouvement, du vent de libertĂ© qui souffle Ă  chaque recoin de Marseille.

MARSEILLE a AUSSI UN SENS TR È S FORT de LA LIBERT É .

POUR INCARNER cette collection vibrante et dansante, le collectif (La)Horde, initiĂ© par le trio Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel, Ă  la direction du CCN Ballet national de Marseille depuis 2019, ayant Ă©galement mis en scĂšne le dĂ©filĂ© CroisiĂšre. Leur approche sauvage et instinctive, audacieuse et rĂ©solument moderne de la discipline proclament la libertĂ© Ă  chaque mouvement de bras. Telles les Ă©toffes du dĂ©filĂ© Chanel, soulevĂ©es par le Mistral, les danseurs explorent de nouvelles dynamiques de circulation et de reprĂ©sentation du corps. HabillĂ©s par la Maison, le trio en rĂ©vĂšle toute l’identitĂ©, immuable.

STYLISME : Kenzia Bengel de Vaulx
COIFFURE : Marc Orsatelli
ASSISTANT PHOTO : Luka Radulovic

PALOMA OH, PICASSO

La COLOMBE en rouge

Fille d’un mythe et d’une artiste fĂ©ministe avant l’heure, muse absolue, crĂ©atrice hors normes, Paloma Picasso a dessinĂ© son propre univers. Et s’est envolĂ©e comme une colombe, avec une grĂące, une discrĂ©tion et une libertĂ© singuliĂšres.

Par DELPHINE VALLOIRE

ELLE ÉTAIT celle qui ne fait pas de bruit. La petite derniĂšre. Un bĂ©bĂ© qui ne pleure presque jamais, puis une fillette discrĂšte, au regard grave, que son pĂšre aimait Ă  garder prĂšs de lui dans son atelier Ă  Vallauris quand il peignait. C’est lĂ  que Paloma Picasso est nĂ©e en avril 1949, Ă  La Galloise, une modeste villa situĂ©e sur une colline oĂč son pĂšre Pablo Picasso, sa mĂšre, l’artiste Françoise Gilot, et son frĂšre aĂźnĂ© Claude avaient emmĂ©nagĂ© un an auparavant. Picasso a choisi la CĂŽte d’Azur qu’il ne quittera plus jusqu’à sa mort en 1971. Il a rencontrĂ© Françoise en 1943 dans un cafĂ© dans un Paris occupĂ©. La jeune artiste passionnĂ©e, dĂ©jĂ  exposĂ©e par une galerie, ne se laisse pas intimider par le « Minotaure ». Il a 60 ans, elle en a 20. Il a un tempĂ©rament volcanique, elle est une intellectuelle rĂ©servĂ©e mais au caractĂšre bien trempĂ©. Picasso la peint en « FemmeFleur » puis conquis, emmĂ©nage avec elle en 1944 aprĂšs avoir quittĂ© sa muse prĂ©cĂ©dente, la sulfureuse et Ă©nigmatique Dora Maar. Pour « dompter » cette jeune femme indĂ©pendante, il la transforme en mĂšre, tout d’abord avec Claude nĂ© en 1947 puis avec Paloma deux ans plus tard. Son nom signifie « colombe » en espagnol, en rĂ©fĂ©rence Ă  un de motifs prĂ©fĂ©rĂ©s du peintre

et aux colombes que son propre pĂšre, JosĂ© Ruiz y Blasco, lui aussi artiste, Ă©levait et dessinait. La petite fille a les yeux noirs de son pĂšre, son regard intense et elle est dotĂ© d’un calme olympien. Il va donc souvent peindre cette enfant si jolie avec ses robes et se rubans bleus, tenant un jouet dans un main ou une orange, jouant sur un tapis avec son frĂšre ou s’amusant avec des tĂȘtards...

PICASSO AIMAIT ses enfants, s’amuser avec eux sur la plage de Golfe-Juan, dessiner ensemble sur le tapis, leur fabriquer des dĂ©guisements ou des poupĂ©es avec ses vieux paquets de Gitane, mais en dehors de ces moments de facĂ©ties, il se consacre entiĂšrement Ă  son Ɠuvre et dĂ©lĂšgue les tĂąches quotidiennes Ă  Françoise qui n’arrive plus Ă  travailler comme elle l’entend dans son propre atelier. Elle rĂ©siste comme elle peut Ă  l’ouragan Picasso, tour Ă  tour chaleureux, Ă©nergique, gĂ©nial, cruel, doux et fĂ©roce, usant d’une sĂ©duction dĂ©mente avec tous les gens qui l’approchent tel un soleil avide. Éluard Ă©crivait sur lui « Picasso peint comme Dieu ou le diable ». Mais c’est plus souvent le second qui va mettre sous pression

sa compagne. Les tensions montent et Françoise devient « celle qui a dit non Ă  Picasso », la premiĂšre femme Ă  le quitter en 1953, peut-ĂȘtre pour ne pas devenir comme elle le disait avec humour « la septiĂšme femme de Barbe Bleue ». Paloma a quatre ans. DĂšs lors, la petite fille et son frĂšre vont passer toutes leurs vacances scolaires Ă  Vallauris, puis Ă  partir de 1955 Ă  Cannes dans les immenses piĂšces lambrissĂ©es de style Art Nouveau de la Villa Californie qui donne droit sur la baie. Enfin en 1958 au chĂąteau de Vauvenargues, tout prĂšs de la montagne Sainte Victoire si chĂšre Ă  CĂ©zanne. Leur mĂšre, installĂ©e Ă  Paris puis Ă  New York oĂč elle a ses galeries, gardera la Galloise pour passer les Ă©tĂ©s. En 1964, coup de tonnerre, Claude et Paloma alors ĂągĂ©e de 15 ans, vont ĂȘtre dĂ©finitivement « bannis » de la rĂ©sidence de leur pĂšre et de sa nouvelle femme Jacqueline, aprĂšs la publication du livre de leur mĂšre sur ses annĂ©es avec le peintre « Vivre avec Picasso » qui devient un best-seller. S’ensuit une omerta du milieu intellectuel et artistique français Ă  leur encontre qui durera trĂšs longtemps. MalgrĂ© la douleur de l’éloignement forcĂ©, Paloma demeure sĂ»re de l’amour de son pĂšre envers elle (1) : « Il y avait beaucoup d’amour, pour moi c’était une relation magique et merveilleuse. J’ai Ă©tĂ© Ă©vincĂ©e de sa vie ainsi que Claude. Mais ça n’a pas rĂ©ussi Ă  couper les liens que j’avais avec lui qui Ă©taient si profonds. »

HABITANT AVEC sa grand-mĂšre Ă  Neuilly dans des conditions trĂšs modestes, Paloma commence Ă  fabriquer des bijoux remarquĂ©s par le joailler grec Zolotas qui l’engage en 1971. Elle s’occupe aussi d’accessoires pour son ami Yves Saint Laurent sĂ©duit par ses crĂ©ations et son style. Paloma sortant peu Ă  peu de sa rĂ©serve, s’habille avec des turbans, des robes annĂ©es 40 en soie dĂ©nichĂ©es aux Puces, portĂ©es avec des chaussures compensĂ©es d’époque et un rouge Ă  lĂšvre trĂšs « rouge baiser » qui deviendra une de ses signatures. Son style 40s inspire Ă  Saint Laurent une collection dite « LibĂ©ration » ou « Quarante » prĂ©sentĂ©e en janvier 1971 qui provoque un immense scandale car faisant rĂ©fĂ©rence au Paris de l’Occupation, cet espace-temps si intense et dramatique oĂč Françoise rencontra Pablo. En 1973, quand Picasso dĂ©cĂšde, ses enfants et ses petits-enfants accourent pour le voir une derniĂšre fois mais seul Paulo, son fils aĂźnĂ©, aura le droit d’entrer. Paloma, Claude et Maya leur sƓur aĂźnĂ©e (la fille de Marie-ThĂ©rĂšse Walter) passent alors la journĂ©e sur une colline en face du chĂąteau de Vauvenargues seuls dans la neige, frappĂ©s par l’absurditĂ© de la situation, loin de la horde des photographes Ă  regarder de loin l’endroit oĂč leur pĂšre va dĂ©sormais reposer. Pablito, le fils de Pablo, qui n’a pas non plus pu voir son grand-pĂšre, se suicide ce jour-lĂ  en avalant de la javel. Il mettra trois mois Ă  mourir. Picasso, superstitieux, n’a pas fait de testament. Il est lĂ©galement restĂ© mariĂ© avec sa premiĂšre femme Olga, la mĂšre de Pablo, jusqu’en 1955. Maya, Paloma et Claude entrent donc en 1973 dans une longue bataille pour faire reconnaĂźtre leurs droits sur l’hĂ©ritage de leur pĂšre. Paloma bouleversĂ©e par cette mort, quitte pour un temps la joaillerie et commence le long inventaire des innombrables Ɠuvres de son pĂšre avec son frĂšre Claude en vue de fonder le MusĂ©e Picasso. En 1975, dans un acte de bravade pour vaincre sa timiditĂ© maladive, elle tourne dans un film Ă©rotique et avantgardiste du rĂ©alisateur polonais Walerian Borowczyk « Les Contes immoraux » dont chaque image ressemble Ă  un tableau. Elle y incarne l’énigmatique comtesse ErzsĂ©bet BĂĄthory tout

D’AMOUR, POUR MOI C’ÉTAIT

UNE RELATION MAGIQUE ET merveilleuse.

habillée de noir ou de blanc, en Hongrie au XVIIe siÚcle qui sacrifie des jeunes filles pour se baigner dans leur sang. Pour se changer les idées, Paloma commence aussi à sortir avec ses amis parisiens, Karl Lagerfeld et Yves Saint Laurent.

AU COURS d’un de leurs dĂźners, elle rencontre un jeune auteur de théùtre argentin Rafael Lopez Sanchez, qui a un tempĂ©rament aussi dĂ©licat et rĂ©servĂ© qu’elle, avec qui elle va vivre trĂšs vite puis se marier en 1978. Pour ne pas choisir entre ses deux amis devenus des rivaux implacables, Paloma porte une tenue Yves Saint Laurent avec un blazer blanc et une chemise rouge pour aller Ă  la mairie puis la nuit, une robe bustier en satin rouge Ă©carlate ornĂ©e deux cƓurs en relief créée par Karl Lagerfeld pour la fĂȘte qu’il organise pour elle ce soir-lĂ . Exceptionnellement une trĂȘve est dĂ©clarĂ©e pour ce jour de joie entre les deux clans couture. Les deux mariĂ©s si bien assortis, leur beautĂ© andalouse et leur bonheur Ă©clatant figurent en cover du Interview Magazine de leur ami Andy Warhol « The Paloma Picasso Wedding Issue » en juin 1978. L’annĂ©e suivante, Paloma est engagĂ©e par Tiffany & Co pour crĂ©er sa propre ligne de bijoux pour eux. Elle part s’installer Ă  New York s’éloignant du tourbillon « Pablo Picasso », y devient une icĂŽne de mode et une dĂ©esse du business. Ses bijoux, entre l’art moderne et l’influence baroque et byzantine, se composent de trĂšs belles pierres semi-prĂ©cieuses de grande taille, souvent taillĂ©es en cabochons, entourĂ©es d’or imposant. Les porter reflĂštent un « statement » stylistique puissant. Elle travaille les

chaĂźnes, massives, comme personne : avec des motifs sculptĂ©s, comme enlacĂ©s, sur le thĂšme du X lĂ©gĂšrement irrĂ©gulier, un symbole rĂ©current. Sa broche Scribble lui a Ă©tĂ© inspirĂ©e par les graffitis qui ornent les rues et les mĂ©tros de New York. Il serpente comme un tag une signature ou un trait de peinture zĂ©brant l’espace. LĂ  encore, on pourrait presque le voir comme une signature, qui, au lieu d’orner un tableau, se poserait sur la poitrine d’une femme.

COMME SON pĂšre qu’elle a parfois comparĂ© Ă  Midas, tout ce qu’elle touche dans les annĂ©es 80-90 se transforme en or pur au sens propre comme au figurĂ©. Elle sort son premier parfum en 1984 portant son nom, une senteur Ă  son image, qu’elle portera des annĂ©es, et qu’elle incarne dans toutes les pages des magazines de mode du monde, une campagne oĂč son portrait frappant, inoubliable marque les esprits : un casque asymĂ©trique de cheveux noirs de jais, une bouche rouge sang assortie aux longs gants rouges qui encadrent son visage contrebalancĂ©s une bague cabochon bleue. Et ses yeux, bien sĂ»r, bruns, ardents, qui transpercent, ceux de Pablo. S’ensuit un deal en 1987 avec L’OrĂ©al qui sort son rouge Ă  lĂšvre Paloma Picasso « Mon Rouge » dans son tube couleur or. Elle dit de ce rouge Ă  lĂšvres flamboyant qu’il est tant devenu sa signature qu’elle passe inaperçue si elle dĂ©cide de ne pas le mettre. Elle

brille et pourtant ses interviews sont rares, sa discrĂ©tion est la mĂȘme que lorsqu’elle Ă©tait petite fille, et il n’est pas courant d’entendre sa belle voix grave, profonde, parler de cet extraordinaire chemin qui a Ă©tĂ© le sien, mouvementĂ© mais discret. Femme publique Ă  la vie trĂšs privĂ©e, elle se sĂ©pare de son premier mari en 1995 et se remarie en 1999, avec le docteur Eric ThĂ©venet qui vit avec elle, entre Lausanne, Marrakech, et Paris, oĂč elle est depuis la mort de son frĂšre Claude, Ă  la tĂȘte de la succession qui gĂšre les droits liĂ©s Ă  son pĂšre et Ă  son Ɠuvre, travaillant toujours avec le musĂ©e Picasso et Tiffany & Co. En juin 2024, Paloma Picasso est incarnĂ©e par Jeanne Damas dans la mini-sĂ©rie « Becoming Karl Lagerfeld ». À plus de 70 ans, elle n’a plus rien Ă  prouver, et a suivi Ă  la perfection la voie que sa mĂšre lui avait tracĂ©e avec aplomb (1) : « Elle a ouvert beaucoup de portes pour moi. Je n’ai jamais Ă  aucun moment de mon enfance ou de mon adolescence pensĂ© qu’il y avait des choses qui m’étaient interdites. » Françoise qui avait Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  pressentir le « rouge » chez elle, alors que son pĂšre la peignait souvent en bleu. Dans le tableau « Paloma Ă  la guitare » (1965), vendu 1,3 millions de dollars en 2021 chez Sotheby’s, sa mĂšre peint l’adolescente de 16 ans avec une coiffe de plumes blanches dans les tons bleu-gris-blanc-beige avec, tout un coup, comme un fracas qui s’annonce, une tache rouge vif derriĂšre son cou. Cette couleur, c’est son histoire, celle de ses parents peintres dont elle n’a jamais voulu suivre la trace, mais dont elle a fait autre chose : des trĂ©sors, des couleurs ou des sculptures Ă  porter. Le rouge est mis et il est la couleur de sa libertĂ©.

Bijoux de la collection Paloma Picasso pour TIFFANY & CO.
Paloma Picasso dans son atelier de peintre. PAGE D’OUVERTURE: Paloma Picasso dans la publicitĂ© de TIFFANY & CO.
Paloma Picasso dans son atelier.

Paloma sur la Riviera

Rencontre avec Jeanne Damas, ambassadrice du je-ne-sais-quoi à la française sur petit écran jusque dans notre garde-robe.

Interview par PHILIPPE COMBRES Photographie LÉON PROST Stylisme MYSSIA GHOSN

De Rouje Ă  la sĂ©rie Becoming Karl Lagerfeld , Jeanne Damas incarne l’essence d’une femme authentique et affirmĂ©e. Pour L’Officiel, la It-Girl et femme d’affaires nous a parlĂ© de son rĂŽle, son rapport Ă  la mode et ses secrets beautĂ©.

L’OFFICIEL: Ce n’est pas la premiĂšre fois que vous passez devant la camĂ©ra. Quel est votre rapport au cinĂ©ma ? Comment qualifieriezvous la sĂ©rie « Becoming Karl Lagerfeld » ?

JEANNE DAMAS: Le cinĂ©ma est mon premier amour. J’ai fait une Ă©cole de théùtre pendant 3 ans chez Blanche Salant, comme les cours Ă©taient le soir j’avais beaucoup de temps dans la journĂ©e pendant que mes copains Ă©taient Ă  la fac ; donc je me rĂ©fugiais 3 Ă  4 fois par semaine au cinĂ©ma. Je pense que j’ai Ă©tĂ©

trĂšs influencĂ©e par des actrices ou des films pour crĂ©er tout l’univers de ma marque Rouje. Les hĂ©roĂŻnes d’AlmodĂłvar, les premiers films de Klapisch ou Desplechin, AgnĂšs Varda et sa Cleo. Et bien sĂ»r, Adjani. La sĂ©rie Becoming Karl Lagerfeld est trĂšs intĂ©ressante pour dĂ©couvrir l’ascension et la construction d’un homme qui est devenu une lĂ©gende. Nous connaissons le Karl d’aujourd’hui mais la sĂ©rie nous raconte le Karl d’avant, avec ses faiblesses et ses doutes, ça l’humanise en quelque sorte. C’est ausi une sĂ©rie trĂšs inspirante qui nous plante dans l’univers de la mode des annĂ©es 70 du dĂ©but du prĂȘt-Ă -porter.

L’O: Comment avez- vous travaillĂ© le rĂŽle de Paloma Picasso ? JD: Je me suis plongĂ©e dans des lectures de la mode dans les

Maillot
Haut de maillot de bain ETAM Boucles d’oreilles, bague, pendentif et manchette TIFFANY & CO. Culotte en maille & visiùre HERMÈS

annĂ©es 70, Beautiful People et Kaiser Karl. Mais c’est quand j’ai commencĂ© Ă  travailler sur la recherche des costumes avec Pascaline Chavanne que je me suis vraiment imprĂ©gnĂ©e du rĂŽle. J’ai dĂ©couvert un autre mĂ©tier que styliste. Qui est plus dans une recherche sociologique et historique du vĂȘtement, on lit le script en mĂȘme temps d’essayer les robes pour voir ses actions ou ses Ă©tats d’ñmes dans la scĂšne. C’est passionnant.

L’O: Tout comme elle, vous ĂȘtes aussi devenue une sorte de muse de la mode contemporaine et ambassadrice de votre propre marque. Que vous a appris ce rĂŽle ?

JD: J’ai toujours fonctionnĂ© comme ça avec les vĂȘtements que je crĂ©e. Rouje est une marque de femmes qui crĂ©ent pour des femmes, et cette dimension est assez importante pour comprendre le succĂšs de la marque. ForcĂ©ment, ça leur parle plus facilement. Je crĂ©e d’abord pour moi les vĂȘtements que j’ai envie de porter tous les jours, et naturellement pour en faire la promotion pour la marque de maniĂšre authentique. Je pense vraiment que c’est la clĂ© du succĂšs de Rouje.

L’O: Vous avez jouĂ© aux cĂŽtĂ©s d’acteurs majeurs tels que Daniel BrĂŒhl (Karl Lagerfeld), ThĂ©odore Pellerin (Jacques de Bascher), Arnaud Valois (Yves Saint Laurent), Alex Lutz (Pierre BergĂ©) et Sunnyi Melles (MarlĂšne Dietrich). Parlez-nous de ce tournage.

JD: J’ai eu beaucoup de chance d’ĂȘtre entourĂ©e d’une Ă©quipe crĂ©ative aussi pointue et talentueuse, ça m’a beaucoup rassurĂ©e et portĂ©e. Je connaissais quelque acteurs avant le tournage comme Arnaud Valois ou Claire Laffut et je me suis liĂ©e d’amitiĂ© avec d’autres il y avait un esprit colo trĂšs sympa d’autant plus que nous faisions beaucoup de scĂšnes de fĂȘtes et de restaurants donc on s’amusait beaucoup.

L’O: La sĂ©rie est produite par Disney+ et Gaumont. Qu’est-ce que cela change par rapport Ă  une production classique ?

JD: C’est assez vertigineux, il y a beaucoup de monde sur le tournage et rien n’est laissĂ© au hasard. Chaque minute compte et c’est une chorĂ©graphie de mĂ©tiers qui servent tous au mĂȘme but crĂ©atif
 je trouve ça assez galvanisant. Disney et Gaumont se sont entourĂ©s de pointure du cinĂ©ma comme Pascaline Chavanne. Et JĂ©rĂŽme Salle Ă©tait d’un professionnalisme et d’une bienveillance incroyable. J’ai aimĂ© le fait que Disney n’a pas cherchĂ© Ă  faire un copier coller des personnages rĂ©els, mais plutĂŽt de les rĂ©inventer et se les rĂ©approprier pour un rĂ©sultat unique et moderne.

L’O: Que reprĂ©sentent pour vous les annĂ©es 70 ? Êtes-vous nostalgique du passĂ© ?

JD: Je pense qu’on a tous un fantasme de cette Ă©poque : la fĂȘte, toute la mode a Ă©tĂ© inventĂ©e, la libertĂ©... mais ça reste un fantasme. Je suis trĂšs bien dans notre Ă©poque d’aujourd’hui, aussi intense soit elle.

L’O: Paloma Picasso Ă©tait passionnĂ©e de joaillerie et crĂ©ait mĂȘme ses propres designs de bijoux, notamment pour Tiffany & Co. Partagez-vous cette passion pour les bijoux ?

JD: J’adore les bijoux anciens. J’ai beaucoup de bijoux de famille que je garde prĂ©cieusement, dont la chaĂźne de baptĂȘme de mon pĂšre que j’ai piquĂ© chez mon grand pĂšre et qui est mon portebonheur. Sinon, je porte au quotidien des crĂ©oles de la marque de ma soeur, Louise Damas, et des bagues fines.

L’O: Vous ĂȘtes ambassadrice pour Tiffany & Co., qui vous accompagne dans la campagne de la sĂ©rie Becoming Karl Lagerfeld. Parlez-nous de cette collaboration.

JD: Cette collaboration fait sens vu que Paloma Picasso est une de leur designer. C’est une marque que j’ai toujours bien aimĂ©e, et j’ai portĂ© des piĂšces de la collection hardware depuis plusieurs annĂ©es.

L’O: Vous avez votre propre marque de mode, Rouje. Comment concevez-vous vos collections ?

JD: Ça part toujours d’une envie, d’une inspiration. Le point de dĂ©part est souvent une femme ou un detail qui m’a inspirĂ©. Comme des costumes dans un ballet de Pina Bausch, une façon qu’a une femme de porter son trench dans la rue, une actrice dans un film ou une sĂ©rie, une photo de ma mĂšre dans les annee 90, ou bien jouer un rĂŽle d’une icĂŽne de mode comme Paloma Picasso. Ensuite, on en parle avec l’équipe de style on fait des moodboards, on crĂ©e une gamme de couleurs et on dessine les print en premier. Puis viennent les recherches de matiĂšres et de formes. Suivent les fittings, souvent sur moi car j’ai besoin de porter pour sentir si j’aime ou pas, puis les crĂ©ations de looks avec les prototypes. Finalement vient la partie que j’adore qui est de crĂ©er une histoire pour faire vivre les vĂȘtements et les mettre en images ou en films.

L’O: Vous reprĂ©sentez l’image de la femme française Ă  la beautĂ© naturelle et imposante. Rouje a lancĂ© sa propre ligne de cosmĂ©tiques. Quels sont vos rituels beautĂ© au quotidien ?

JD: J’aime le maquillage qui rĂ©vĂšle plutĂŽt qu’il ne cache. J’aime voir les petits dĂ©faut, la peau, je n’aime pas quand c’est trop lisse. Chez Les Filles en Rouje, le maquillage est instinctif ; il est lĂ  pour ajouter de la couleur et de la lumiĂšre. J’ai créé des palettes pour pouvoir appliquer aux doigts et mĂ©langer les couleurs selon ses envies. Il n’y a aucunes rĂšgles Ă  suivre et on prĂŽne la perfect imperfection. Mon plus grand secret beautĂ© me vient de ma mĂšre : se protĂ©ger du soleil avec de la crĂšme solaire toute l’annĂ©e et ne pas s’exposer aux mauvaises heures.

L’O: Avez-vous dĂ©jĂ  créé des designs de maillots de bain ? Qu’aimezvous dans les piĂšces de swimwear ?

JD: Oui, nous sortons chaque annĂ©e une petite ligne de maillots chez Rouje. Toujours avec un print qu’on ne trouve nulle part ailleurs ou avec un dĂ©tail qui fait la diffĂ©rence. J’aime avoir une piĂšce qui rende unique. J’aime de plus en plus les maillots une piĂšce, qui je peux garder la journĂ©e en body en ajoutant un jupon ou un jean.

L’O: La sĂ©ance photo pour L’Officiel a eu lieu au Chateau de ThĂ©oule. Aimez-vous ce cĂŽtĂ© vintage de la Riviera ou ĂȘtes-vous plutĂŽt Yacht Club de Monaco ?

JD: J’adore ce cĂŽtĂ© vintage Riviera qui fait voyager hors du temps. Et je suis plus voilier que yacht.

L’O: Quelles sont vos adresses favorites sur la Cîte d’Azur ?

JD: J’adore la Colombe d’Or, les Roches Rouges, et à SaintPaul-de-Vence la Chapelle Matisse qui est superbe !

Plus d’information sur la marque Rouje : rouje.com @rouje Pour regarder Becoming Karl Lagerfeld www.disneyplus.com

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LIBERTÉ IMMÉDIATE RaphaĂ«l Quenard

À l’affiche de deux films pour l’édition 2024 du festival de Cannes, l’acteur a pris le temps de rĂ©pondre Ă  quelques questions –dans un lit rond Ă  l’horizontale.

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PAGE EN FACE— Boucles d’oreilles CARTIER
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PAGE PRÉCÉDENTE— Bijoux CARTIER
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SOYONS HONNÊTES : lors du festival de Cannes existe toujours une part d’incertitude quant Ă  la bonne tenue des rendez-vous. Il suffit que quelqu’un dans l’équipe ait confondu le club avec son lit pour que les choses se dĂ©rĂšglent, voire s’annulent. Voici la part accidentelle de ces deux semaines : on sait que cela peut arriver, et c’est ainsi – que pouvons-nous y faire ? J’écris cela car j’en ai Ă©tĂ© tĂ©moin plusieurs fois, comme beaucoup de ceux qui s’y donnent rendez-vous chaque annĂ©e. Cette fois, rien de tout ça, mais je m’amusais d’entendre RaphaĂ«l Quenard avouer qu’il faillit ce matin rester soudĂ© Ă  l’oreiller, tant les nuits, sans que vous y preniez garde et sans mĂȘme s’adonner Ă  l’infini de la fĂȘte, s’allongent et exhibent bientĂŽt leurs premiers faisceaux dorĂ©s – un piĂšge, si vous prĂ©fĂ©rez.

CE MATIN RaphaĂ«l Quenard Ă©tait donc bien lĂ . Deux jours plus tĂŽt, il montait les marches Ă  cĂŽtĂ© de l’équipe du nouveau film de Quentin Dupieux, Le deuxiĂšme acte, qui avant mĂȘme sa projection en ouverture du festival fit parler de lui. Il faut dire que la proposition est singuliĂšre : jeter au cinĂ©ma une sorte de reflet de lui-mĂȘme, pour le meilleur bien sĂ»r, mais surtout pour le pire. Dans l’art de dĂ©guiser la subversion – mĂȘme s’il s’en dĂ©fend –, chacun sait dĂ©sormais que Dupieux excelle, et ce n’est pas un hasard si, aprĂšs Yannick (2023), RaphaĂ«l Quenard incarne parfaitement cette forme de folie canalisĂ©e du rĂ©alisateur, ou plutĂŽt de paranoĂŻa contrĂŽlĂ©e – absolument honnĂȘte.

NOUS Ă©tions donc dans cette villa sur les hauteurs de Cannes, un jour de mai. RaphaĂ«l Quenard venait d’en finir avec les photos, je lui proposais de nous exiler pour discuter une demi-heure, et c’est tout naturellement que nous nous installĂąmes allongĂ©s dans un lit rond, quelque part dans une chambre sortie des annĂ©es soixante-dix. Je le confesse, j’ai Ă  ce moment pensĂ© Ă  un bouton qui activerait le moteur pour faire tourner le sommier sur lui-mĂȘme. Les clichĂ©s ont du bon, mais il ne fallait pas exagĂ©rer. À la place, nous nous sommes contentĂ©s de retirer nos chaussures et de caler paisiblement nos nuques. Le plafond Ă©tait Ă  hauteur normale et la situation dĂ©jĂ  assez cocasse, admettez – j’ai donc allumĂ© mon micro.

L’OFFICIEL: C’est ton anniversaire aujourd’hui, trente-trois ans donc. Une premiùre question stupide : qu’est-ce que tu voudrais te souhaiter ?

RAPHAËL QUENARD: À chaque fois que ma mĂšre posait la question Ă  mon pĂšre pour NoĂ«l, il lui rĂ©pondait « la tranquillitĂ© ». Plus les annĂ©es passent, et plus j’ai envie de dire la mĂȘme chose.

L’O: Pourtant, je n’ai pas l’impression que c’est le chemin que tu prends pour le moment.

RQ: C’est bien pour cela que c’est le plus divin des cadeaux. J’ai vraiment envie de me diriger vers quelque chose de trùs parcimonieux. Me rendre sur les tournages, rentrer, travailler

sur d’autres projets en parallĂšle dans le temps qui m’est laissĂ©. Faire un film dans l’annĂ©e, en soi.

L’O: Justement, quelle place ce fameux cinĂ©ma prend-il dans ta vie aujourd’hui, mĂȘme si l’on imagine aisĂ©ment que ce n’est pas rien ?

RQ: Lorsque je fais un film, je m’y investis vĂ©ritablement Ă  800 000%. C’est toute ma vie. Pour te dire la vĂ©ritĂ©, je sacrifie beaucoup de choses pour lui. Mon entourage en est tĂ©moin, et je ne parle pas de mes relations personnelles.

L’O: À ce point ?

RQ: Je suis une sorte de boulimique. Le weekend, quand j’ai du temps, je vais aller au cinĂ©ma Ă  11 heures et en ressortir aprĂšs 1 heure du matin. J’y reste jusqu’à la sĂ©ance de minuit. Ça pose donc quelques petites problĂ©matiques dans l’équilibre de ma vie... Je dois peut-ĂȘtre en trouver une nouvelle balance – c’est un dĂ©fi.

L’O: Tu dirais qu’il y a eu un avant et un aprĂšs Yannick – l’avant dernier film de Quentin Dupieux – ou tout a commencĂ© plus en amont ?

RQ: En amont, oui. Disons qu’il y a une annĂ©e oĂč j’enchaĂźnais les tournages de maniĂšre extrĂȘme. J’en finissais un le vendredi, rentrais Ă  Paris et repartais pour un autre le lundi. Ce n’était pas toujours prĂ©vu, on m’appelait au dernier moment car un acteur avait un empĂȘchement, j’allais rencontrer les rĂ©alisateurs et nous partions sur le plateau deux jours plus tard.

L’O: Ces films-là, tu les aimais tous ?

RQ: Oui, tous – un par un – mais j’ai justement compris qu’on ne pouvait pas faire tout ce que l’on aime. Sinon, on a vraiment plus de temps, sans parler de la forme physique que l’on pousse Ă  bout. Il y a les tournages, mais il y a aussi tout ce qu’il y a autour, la promotion, etc. Je ne m’en plains pas, j’adore ça – et mĂȘme un peu trop. J’estime aussi que voir des films fait partie de mon travail, d’une certaine façon. J’en regarde Ă©normĂ©ment, mĂȘme si pour moi c’est avant tout une passion, et ne pas avoir Ă  regarder sa montre est Ă©videmment le plus grand des luxes.

L’O: Ce n’est absolument pas pour regarder les choses par un prisme nĂ©gatif, mais cela m’intĂ©resse : dirais-tu qu’une des facettes de ce mĂ©tier te pose plus de problĂšme que d’autres ?

RQ: Quelque chose est paradoxal, c’est vrai, qui est liĂ© aux rencontres que l’on est amenĂ© Ă  faire. Toutes ces arĂšnes diffĂ©rentes, c’est une des plus grandes richesses, et ça, je dirais que cela peut causer l’instabilitĂ©. Parce que l’on voyage beaucoup, que l’on rencontre constamment de nouvelles personnes, on crĂ©e Ă©normĂ©ment de liens et, parfois, il est juste matĂ©riellement impossible d’avoir le temps suffisant pour s’investir pleinement. De nourrir de façon adĂ©quate et convenable chacune des relations telle que l’on voudrait les alimenter. Les gens me rĂ©galent, sincĂšrement, et c’est parfois un peu frustrant de ne pouvoir se poser plus longuement.

L’O: Je trouve qu’il y a quelque chose d’intĂ©ressant avec la façon dont tu prends la parole dans les mĂ©dias. Est-ce quelque chose vers lequel tu vas naturellement ?

RQ: Je pense qu’il faut prĂ©ciser et rendre plus efficaces les prises de paroles sans se disperser et devenir un peu agaçant. Tout ce qui est rĂ©seaux sociaux, ce n’est pas mon truc – je n’ai pas la mĂ©canique mentale. Pour ĂȘtre honnĂȘte, peu importe qui

LORSQUE l’on SE CONFRONTE au REGARD DE L’AUTRE, une PART DE NOUS SE CONFORME aux ATTENTES...

l’on est, je pense qu’à un moment donnĂ© on saoule les gens Ă  trop s’exposer. Ils en viennent Ă  trop te connaĂźtre. Par contre, au mĂȘme titre que le cinĂ©ma, un endroit existe oĂč l’on peut promouvoir les Ɠuvres et soi-mĂȘme sans ĂȘtre dans l’exagĂ©ration narcissique. Il faut ĂȘtre plus sharp, plus tranchant – exploiter au mieux le temps qui nous est donnĂ©.

L’O: De l’extĂ©rieur, quelque chose qui te dĂ©finirait assez bien est une forme de libertĂ© singuliĂšre. Dans ta maniĂšre de jouer, de t’exprimer bien sĂ»r, et surtout d’ĂȘtre toi-mĂȘme. Est-ce que tu crois que cette libertĂ©, Ă  un moment, peut t’enfermer dans quelque chose contre ton grĂ© ?

RQ: LĂ  oĂč tu as raison, c’est qu’à force de parler, comme je le disais, on devient vite saoulant. Moi, je sais que je m’agite quand j’interviens, c’est ma maniĂšre d’ĂȘtre, je plaisante aussi, et certains le reçoivent mal, dans le sens oĂč c’est peut-ĂȘtre un peu trop brut et que l’on va dire « il en fait trop ». En fait, c’est juste que je suis comme ça dans la vie. Aussi, le propre des mĂ©dias et de reprĂ©senter ton « toi », oui, mais ton « toi » agissant. Ce que l’on est dans les mĂ©dias n’est qu’une part de nous-mĂȘmes, cela va de soi. Celui que l’on prĂ©sente n’est pas forcĂ©ment le reflet de ce qui fait la complexitĂ© de notre Ăąme. En vĂ©ritĂ©, je suis quelqu’un de trĂšs Ă  l’écoute.

L’O: Comment est-ce que tu la dĂ©finirais, toi, cette libertĂ© dont nous parlions ?

RQ: Ça, c’est assez intĂ©ressant car il n’y a pas de rĂ©ponse, Ă©videmment. À partir du moment oĂč tu agis sans calcul, on te la renvoie vite au visage. Il y a quelque chose dans cela de trĂšs troublant, car les gens aiment voir cette libertĂ© chez quelqu’un, mais ce n’est pas tout. J’ai compris quelque chose avec Jim Carey dont je suis un grand admirateur : il expliquait qu’au dĂ©but de sa carriĂšre, lorsqu’il faisait des one-man-shows, il s’enregistrait et réécoutait tout pour trouver les failles et s’amĂ©liorer. Il cherchait constamment Ă  affiner son art pour le rendre plus efficace. En fait et de son propre aveu, il Ă©tait omnibulĂ© par un questionnement, celui-ci : qu’est-ce que le public veut de moi ? Qu’est-ce qu’ils attendent que je devienne ? Cette question est fondamentale, car lorsque l’on se confronte au regard de l’autre, une part de nous se conforme aux attentes, mĂȘme si tu restes motivĂ© par une puissance racinaire qui vient de ton expĂ©rience personnelle.

SI LE GARS est sur SCÈNE, EN GROS, on s’en FOUT QUE SA

a fait parler de lui avant mĂȘme sa projection, car le mystĂšre flottait quelque peu sur son sujet. Comment est-ce que tu le dĂ©crirais ?

GRAND-MÈRE

SOIT

L’O: Tu veux dire que la libertĂ© de l’acteur se modifie sous le regard du spectateur ?

RQ: C’est-Ă -dire que le public aime que l’on soit libre, mais que lorsque nous le sommes vraiment, on va avoir tĂŽt fait de le reprocher. La libertĂ© peut, je dis bien peut, rimer avec transgression. Cela peut vite passer pour un non-respect des convenances. Comme chacun rĂ©frĂšne quelque peu ses pensĂ©es, son humour, ou en tout cas s’adapte en permanence Ă  l’autre dans la vie de tous les jours – que l’on doit mettre un couvercle sur qui nous sommes –, le cinĂ©ma semble l’opposĂ© de ces freins. Si le public apprĂ©cie autant le travail des artistes, c’est qu’il s’agit d’une sorte de libertĂ© par procuration, si je puis dire.

L’O: Pour revenir au questionnement de Jim Carrey, comment est-ce que tu traites donc ce qu’attend le public de toi ?

RQ: Il a dit avoir eu un jour ce dĂ©clic, avoir compris ce que les gens attendaient de lui : qu’il soit Monsieur sans soucis. Si le gars est sur scĂšne, en gros, on s’en fout que sa grand-mĂšre soit malade, que sa mĂšre ait fait un AVC, que son entourage aille mal, qu’il soit en rupture amoureuse ou qu’il ne soit pas satisfait de sa vie. On veut voir quelqu’un qui n’a pas de problĂšme, qui est en train de crĂ©er ce personnage qui fait tout valdinguer comme un Ă©lĂ©phant dans un magasin de porcelaine, tu vois ce que je veux dire ?

L’O: Je vois, oui – il est vrai que l’image lui convient bien.

RQ: En tant que spectateur, quand je vois ça je suis vraiment aspirĂ© par ce que le gars est en train de faire. Il est habitĂ©, mais c’est comme en amour : quand l’autre ne se prĂ©occupe pas de savoir si tu vas l’aimer ou pas, tu l’aimes d’autant plus, c’est un phĂ©nomĂšne automatique. D’une certaine maniĂšre, il en va de mĂȘme avec le jeu.

L’O: Tu es l’affiche du Deuxiùme acte, de Quentin Dupieux. Le film

RQ: Contrairement Ă  ce que l’on a pu en dire, le film n’est pas une salade gratuite de polĂ©miques. C’est une Ɠuvre qui parle de beaucoup de choses, mais je trouve que son vrai sujet est celui-ci : quelle est la rĂ©alitĂ©, quelle est la fiction ? Comment les sciences et les rĂ©volutions numĂ©riques viennent perturber l’apprĂ©ciation des deux ?

L’O: Quelque chose oĂč la vĂ©ritĂ© et le mensonge seraient entremĂȘlĂ©s ?

RQ: VoilĂ , exactement. Mais le film parle aussi du fait que la fiction est paradoxalement peut-ĂȘtre le bon refuge. Peut-ĂȘtre vaut-il mieux se rĂ©fugier dans son imaginaire et tenter de voguer comme on l’entend. Quand bien mĂȘme c’est une illusion, si tu as l’illusion d’ĂȘtre heureux, tu l’es d’une certaine façon.

L’O: Contrairement à ce que l’on a dit, les acteurs n’y jouent pas leur propre rîle ?

RQ: Non. Quentin a Ă©crit pour des acteurs, certes, mais il a dessinĂ© des trajectoires personnelles qui contiennent beaucoup plus que ce que nous sommes. Dans le film, certains reprĂ©sentent le cĂŽtĂ© vil de l’acteur : ils sont mauvais, ou ont en tout cas une appĂ©tence pour le conflit, la bassesse, la petitesse, bref toutes les petites batailles de vanitĂ©s qui sont omniprĂ©sentes dans le scĂ©nario. C’est accentuĂ© bien sĂ»r, car il y a dans le cinĂ©ma des gars sympas avec qui tu peux discuter, qui t’apprennent des choses et avec qui tu t’élĂšves spirituellement.

L’O: Tu dirais que c’est un film qui joue tout de mĂȘme quelque peu avec la subversion ?

RQ: Sur certains points peut-ĂȘtre, par exemple sur le fait que la question de la censure y est abordĂ©e. Mon personnage en l’occurrence ne fait que jouer avec cette limite-lĂ . Mais en mĂȘme temps, je pense que l’art existe justement comme une sorte de bastion de la libertĂ©. Il est lĂ  pour interroger les frontiĂšres du bien, du mal, du juste, de l’injuste, de ce que l’on a le droit de faire ou pas – d’apporter un nouvel Ă©clairage sur ces interdits pour offrir une rĂ©flexion, quitte Ă  s’affranchir de certaines rĂšgles.

L’O: Sur cela nous sommes absolument d’accord.

RQ: AprĂšs, pour connaĂźtre intimement Quentin, je sais qu’il n’y a aucune volontĂ© de transmettre un message, mais plutĂŽt de divertir en riant de travers. Son regard est vraiment affĂ»tĂ©, et construit d’une maniĂšre si intelligente que cela fait rĂ©flĂ©chir en plus de faire rire – c’est donc en vĂ©ritĂ© le cocktail parfait. VoilĂ  : plutĂŽt que de se mettre en colĂšre et d’aller la dĂ©verser dans les mĂ©dias sous une forme mĂ©diocre, lui l’a converti en lumiĂšres par une Ɠuvre d’art.

L’O: Pour terminer, tu dirais que tu as un rapport privilĂ©giĂ© avec son cinĂ©ma ?

RQ: PrivilĂ©giĂ©, non, mais disons que j’étais dĂ©jĂ  fan avant de le connaĂźtre. Sans rire, c’est un artiste chez qui j’admire tout. Vincent Lindon a dit cette phrase hier : « ne pas oublier que l’artiste dort dans le corps de l’homme ». J’ai trouvĂ© ça trĂšs juste. Et bien, chez Quentin, mĂȘme l’humanitĂ© est magnifique. IndĂ©pendance, marginalitĂ©, libertĂ©, on peut dire ce que l’on veut de lui. C’est simplement quelqu’un d’intransigeant avec le propos qu’il veut tenir, et c’est parfait comme cela.

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GROOMING : Marc Orsatelli AGENCE AURELIEN PARIS
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BEAUTÉ MUSE de la

Bella TILBURY

La niÚce et égérie de Charlotte Tilbury est venue nous rendre visite à Cannes.

L’occasion d’une prise de vue en plein soleil.

Photographie LÉON PROST Stylisme MYSSIA GHOSN

J’ai TOUJOURS AIMÉ celaL’IDÉE DE s’échapper POUR pouvoir MIEUX se TROUVER.

PRENEZ UNE villa dans les hauteurs de Cannes, une terrasse qui domine la nature et la mer, ajoutez-y un groupe de quinze Britanniques explicitement heureux de leur prĂ©sence –secouez, voilĂ , et vous obtiendrez peut-ĂȘtre un dixiĂšme de l’énergie qui, ce jour-lĂ , transperça l’oxygĂšne. Il faut dire que les collaborateurs et amis de Bella Broekman-Tilbury sont du genre Ă  ne pas laisser passer la vie sans en saisir des morceaux d’allĂ©gresse, si vous voyez ce que je veux dire – l’euphorie est une matiĂšre palpable. Bien sĂ»r il s’agirait d’abord de travailler, aussi les maquilleurs s’apprĂȘtaient Ă  maquiller, le photographe Ă  photographier et le temps Ă  se sabrer. Aussi les poses se

multiplieraient ensuite, longues parfois, rapides souvent comme le soleil imprime les peaux, et les rires ricocheraient pareils Ă  des virgules dans le sĂ©rieux de la tĂąche. C’est cela que nous a dit Bella Broekman-Tilbury, dĂšs son arrivĂ©e et sans le prononcer : que tout serait d’abord une affaire de plaisir. Si vous aviez tendu l’oreille comme je l’ai fait, vous auriez saisi les exclamations brillantes qui dessinent sur les visages toute la beautĂ© du monde. Vous auriez perçu l’innocence des corps qui, en rythme, dansent devant les objectifs. Cela ne cessa pas, une journĂ©e entiĂšre : l’on se changea et Ă©changea des ravissements encore – l’on se prĂ©senta Ă  ceux que l’on ne

PAGES PRÉCÉDENTES & CI-CONTRE— Maillot de bain VILEBREQUIN
Couvre-chef DOLCE&GABBANA Ceinture CHRISTIAN DIOR
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connaissait pas – vous, eux, moi – pour enfin se remettre au travail. Toutes ces choses ont un nom commun, je crois, et se nomment prĂ©cisĂ©ment joie. Ensuite, j’ai demandĂ© Ă  Bella Broekman-Tilbury de s’assoir Ă  mes cĂŽtĂ©s sur la terrasse. C’est vrai, oui, soudain le ciel se dĂ©livra, tandis qu’à l’intĂ©rieur de la villa chacun repliait le temps pour bientĂŽt le cĂ©lĂ©brer plus bas, au bord de l’eau et le temps d’un dĂźner. N’est-ce pas ? Comme vous le savez, la nuit est toujours une autre histoire.

L’OFFICIEL: Je crois savoir que tu es nĂ©e Ă  Ibiza – pourrais-tu tout d’abord nous parler un peu de ton chemin, d’oĂč tu viens ?

BELLA BROEKMAN-TILBURY: Oui, je suis nĂ©e Ă  Ibiza et y ai vĂ©cu jusqu’à l’ñge de mes quatorze ans. Mes parents et ma grand-mĂšre y vivent toujours, c’est donc le seul endroit oĂč je me sens vraiment chez moi. Mon pĂšre est nĂ©erlandais et ma mĂšre Britannique. VoilĂ  : j’ai passĂ© la plus grande partie de mon enfance sur les plages, entourĂ©e de gens de tous Ăąges, et je dois dire que cela a Ă©tĂ© un environnement vraiment libre pour grandir. C’était une petite bulle, et ce n’est que lorsque j’ai poursuivi ma scolaritĂ© en Angleterre que j’ai rĂ©alisĂ© la chance que j’ai eu. Disons que c’était inhabituel dans le meilleur sens du terme. J’y retourne souvent voir mes parents et mes amis. Ibiza et Formentera seront toujours dans mon cƓur, et je dois beaucoup Ă  l’üle dans ce que je suis devenue.

L’O: Qu’est-ce qui est important à tes yeux dans ton travail aujourd’hui ?

BBT: J’aimerais vraiment passer plus de temps Ă  travailler avec la jeune gĂ©nĂ©ration de crĂ©ateurs. Je pense que la beautĂ© joue un rĂŽle trĂšs important dans l’expression de l’individualitĂ© et de la crĂ©ativitĂ©, au mĂȘme titre que la mode, et j’aimerais continuer Ă  explorer son histoire avec les talents crĂ©atifs Ă©mergents. Selon moi, il est primordial pour les grandes marques de rester connectĂ©es au zeitgeist culturel et de travailler avec la prochaine gĂ©nĂ©ration d’innovateurs. Charlotte Tilbury a toujours accordĂ© de l’importance Ă  cette dĂ©marche au sein de la marque et c’est formidable de pouvoir y contribuer dans le cadre de mes fonctions.

L’O: Tu peux nous parler de tes projets en cours ?

BT: RĂ©cemment, j’ai assistĂ© au Grand Prix de Miami pour cĂ©lĂ©brer notre partenariat avec F1 AcademyTM. Nous avons voulu mettre en lumiĂšre le parcours incroyable des femmes pionniĂšres de l’acadĂ©mie, afin de maximiser leur reprĂ©sentation et ouvrir les portes Ă  la prochaine gĂ©nĂ©ration de stars de la formule 1. C’est la premiĂšre fois qu’un de leur sponsor est une marque fondĂ©e par une femme – j’ai donc trouvĂ© que c’était un moment trĂšs important pour le sport automobile et une mise en lumiĂšre significative de l’objectif de notre marque. La beautĂ© sert aussi Ă  se sentir autonome et sĂ»r de soi. Ces jeunes pilotes l’ont prouvĂ©, elles sont tellement inspirantes !

L’O: En quoi consiste le fait d’ĂȘtre Ă©gĂ©rie pour cette marque familiale ?

BBT: Je travaille au sein de l’équipe marketing, majoritairement. J’ai beaucoup de chance de pouvoir le faire avec ma sƓur, ma mĂšre et ma tante, et je suis incroyablement reconnaissante d’ĂȘtre l’une des Ă©gĂ©ries de la marque, aux cĂŽtĂ©s de personnes aussi inspirantes que Jourdan Dunn, Michaela-Jae Rodriguez et Kate Moss. Je participe donc aux campagnes Ă  la fois devant et derriĂšre la camĂ©ra. Mon rĂŽle mixte fonctionne trĂšs bien car

ma relation avec Charlotte me permet d’apporter ma vision familiale tout en aidant Ă  comprendre la jeune gĂ©nĂ©ration d’un point de vue crĂ©atif.

L’O: Nous sommes Ă  Cannes aujourd’hui, pour le festival – vous y venez chaque annĂ©e ? Plus gĂ©nĂ©ralement, quelle est ta relation avec la France ?

BBT: Je passe pas mal de temps Ă  Paris, car nous y sommes toujours pour les fashion week – ma sƓur est maquilleuse et s’occupe de plusieurs dĂ©filĂ©s. Ces trois derniĂšres annĂ©es, je suis aussi beaucoup venu pour travailler avec l’IFF (international flavors and fagrances) pour la collection de fagrances d’émotions de Charlotte. Ici, nous avons collaborĂ© avec quelques-uns des meilleurs nez du monde pour crĂ©er six fragrances dont il est prouvĂ© qu’ils renforcent vos sensations. Et puis, mon petit ami et beaucoup de mes amis vivent Ă  Paris – je m’y rends donc aussi souvent que possible.

L’O: La villa dans laquelle nous sommes aujourd’hui a une longue histoire – elle s’inspire des Case House Study amĂ©ricaines du milieu du XXe siĂšcle. Comment t’y es-tu sentie ?

BBT: Cette maison a Ă©tĂ© un lieu de shoot incroyable, l’énergie qui y rĂšgne est extraordinaire. Je suis trĂšs reconnaissante Ă  Jennifer EymĂšre de nous avoir donnĂ© cette opportunitĂ©. J’adore cette ambiance 70’s, cette allure gĂ©nĂ©rale hors temps – c’est un vrai rĂȘve.

L’O: Il serait intĂ©ressant de savoir ce que reprĂ©sente intrinsĂšquement le maquillage pour vous qui en ĂȘtes dĂ©sormais un acteur majeur ?

BBT: Je pense que le maquillage, au mĂȘme titre que la mode, est un outil primordial pour s’exprimer. GrĂące Ă  lui, je peux incarner un autre personnage ou me sentir plus confiante. Certains jours, je me contente de porter un SPF – j’adore la crĂšme invisible UV Flawless Poreless Primer SPF 50 de Charlotte, car elle hydrate, lisse et protĂšge, tout en restant lĂ©gĂšre pour les jours oĂč je veux me passer de maquillage. Mais il y a d’autres jours oĂč j’adore porter un make-up plus soutenu. Que ce soit dans les films, les Ă©ditoriaux ou dans la vie rĂ©elle, par son biais s’exprime une version de nous-mĂȘmes dans un temps donnĂ©. Oui, c’est pour moi un outil de libertĂ© et d’autonomie. Je le vois comme quelque chose capable de nous transformer.

L’O: Cette fameuse confiance en soi, donc, surtout ?

BBT: Exactement. Aujourd’hui, avec l’omniprĂ©sence des mĂ©dias sociaux, il peut ĂȘtre difficile d’échapper aux normes de beautĂ© qui deviennent insensĂ©es. VoilĂ  : le maquillage peut aussi ĂȘtre quelque chose de plus expĂ©rimental, un terrain pour s’exprimer diffĂ©remment. Charlotte a lancĂ© la marque il y a plus de dix ans et sa vĂ©ritable rĂ©volution a Ă©tĂ© de proposer ses dix « looks » emblĂ©matiques conçus pour aider chacun Ă  se transformer. J’ai toujours aimĂ© cela – l’idĂ©e de pouvoir s’échapper pour mieux se trouver. C’est en fin de compte le but de Charlotte Tilbury Beauty : dĂ©mystifier et dĂ©mocratiser le pouvoir du maquillage afin que chacun, partout, puisse ĂȘtre celui ou celle qu’il veut ĂȘtre.

PAGE DE DROITE—Haut & jupe MARCIA
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PAGE DE DROITE—Haut et bas de maillot de bain PRADA
Haut ‘RICA’ et jupe ‘OBRA’ JACQUEMUS
Boucles d’oreille & collier CHOPARD
Chaussettes WOLFORD Talons MANOLO BLAHNIK
PAGE DE DROITE—Robe PRADA Brassiùre HERMÈS
Top & short MOMMA’S BLUES Talons ELIE SAAB Bracelet HERMÈS Bague DIOR JOAILLERIE PAGE DE DROITE—Robe ZIMMERMANN
TOUTES LES IMAGES—Soins de la peau et maquillage CHARLOTTE TILBURY BEAUTY
MAQUILLAGE : Frida Gironi CHARLOTTE TILBURY COIFFURE : Manon Martin
ASSISTANT DE PHOTOGRAPHIE : Virgile Biechy
DIRECTEUR ARTISTIQUE : Jenny Mannerheim PRODUCTION : Philippe Combres

PILOTE sur la RIVIERA

Laura Villars fait partie de cette nouvelle gĂ©nĂ©ration de femmes pionniĂšres, qui met un coup d’accĂ©lĂ©rateur pour mieux reprĂ©senter la gent fĂ©minine dans le milieu du sport automobile. Rencontre.

Interview par JENNY MANNERHEIM

Photographie & Stylisme KENZIA BENGEL DE VAULX

L’OFFICIEL: Quelle est l’expĂ©rience d’ĂȘtre une femme dans le monde du sport automobile ?

LAURA VILLARS: Je trouve que c’est agrĂ©able d’ĂȘtre une femme, car cela rend les choses d’une certaine maniĂšre plus “puissantes”.

On s’intĂ©resse beaucoup plus Ă  nous ; la FĂ©dĂ©ration prĂ©voit mĂȘme de faire entrer une femme en Formule 1 dans les cinq prochaines annĂ©es. Mais il est clair qu’il faut parfois s’imposer, montrer ses compĂ©tences. C’est un milieu fascinant — surtout en tant que femme, cela facilite les partenariats et les collaborations, car c’est un sujet d’actualitĂ©.

L’O: D’oĂč vous vient cette passion pour la course et comment avezvous commencĂ© ?

LV: J’ai beaucoup accompagnĂ© mon pĂšre sur les circuits, donc j’étais toujours sur le cĂŽtĂ© Ă  regarder cet univers qui m’a toujours passionnĂ©, intriguĂ©. J’ai roulĂ© pour la premiĂšre fois Ă  l’ñge de 15 ans, je ne faisais que des tests et petit Ă  petit je me suis dit, aprĂšs avoir terminĂ© mes Ă©tudes et l’universitĂ©, que je voulais vraiment aller pleinement faire des compĂ©titions automobile. J’ai commencĂ© professionnellement il y a une annĂ©e et demie, c’est trĂšs rĂ©cent et on a des bons retours positifs trĂšs encourageants par rapport au parcours qui n’est

pas le parcours normal — celui de commencer par faire les compĂ©titions de karting puis Ă©voluer « step-by-step » dans les championnats. Je suis allĂ©e directement au championnat en formule 3 rĂ©gionale.

L’O: Un conseil pour les femmes qui voudraient commencer la course ?

LV: Je les encourage Ă  y aller car il y a vraiment une voie pour les femmes qui se dĂ©veloppent en ce moment, et je pense qu’il faut commencer avec le karting. Il y a beaucoup d’écoles de karting fĂ©minines qui ouvrent notamment grĂące Ă  Susie Wolff, il y a aussi la F1 Academy qui est accessible pour les jeunes femmes pour commencer en F4. Je pense que c’est la meilleure plateforme et pour la visibilitĂ© Ă©galement, car c’est trĂšs mĂ©diatisĂ©. N’oublions pas d’autres courses, celles d’endurance comme par exemple les 24 Heures du Mans oĂč une Ă©quipe fĂ©minine de Iron Dames essaie de dĂ©velopper la place des femmes dans ce milieu.

L’O: Pourriez-vous nous parler de votre collaboration avec Ferrari


LV: Effectivement, cette annĂ©e, je participe au Ferrari Challenge. Donc il n‘y a que des Ferrari GT et j’ai un partenariat avec le Garage ZĂ©nith, qui est un garage en Suisse.

L’O: C’est votre pùre qui vous initiait, si vous voulez juste nous dire deux mots sur votre pùre ?

LV: Il est passionnĂ© d’automobile, comme moi. Il a fait quelques courses Ă©galement. Il a toujours roulĂ© par pur plaisir et par passion, une chose qu’il m’a transmis par la suite.

L’O: Les marques de mode s’intĂ©ressent de plus en plus Ă  la « car culture ». Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de cette tendance ?

LV: Je pense effectivement que c’est une belle approche. Charlotte Tilbury vient de sponsoriser une femme en Formule 4, et c’est ce que nous essayons de faire Ă©galement, notamment avec le partenariat que nous avons avec la marque L.Raphael, créée par Ronit RaphaĂ«l. Ce sont des femmes puissantes qui essaient de s’imposer dans le milieu automobile sans s’empĂȘcher d’afficher leur fĂ©minitĂ© et d’utiliser des produits de beautĂ©. C’est ce qui fait notre force et qui peut montrer que, mĂȘme en sortant de la voiture, on peut rester fĂ©minine tout en Ă©tant dans un milieu complĂštement masculin.

L’O: Justement, Charlotte Tilbury, si je ne me trompe pas, sponsorise le F1 Academy.

LV: Exactement. C’est une des premiĂšres compĂ©titions consacrĂ©es uniquement aux femmes ĂągĂ©es de 16 Ă  25 ans qui encourage les femmes Ă  Ă©voluer dans le milieu automobile. La Formule 4 est une monoplace plus facile pour apprendre et pour pouvoir Ă©voluer, pour plus tard aller potentiellement en Formule 3, Formule 2 et peut-ĂȘtre Formule 1. F1 Academy est un excellent tremplin pour les femmes dans le sport automobile. C’est trĂšs encourageant, de voir de plus en plus d’initiatives de compĂ©titions fĂ©minines.

persĂ©vĂ©rance, et on espĂšre que le rĂȘve se rĂ©alise, un jour.

L’O: Vous vivez dans le sud de la France, partiellement


LV: Du mois de mai au mois de septembre, j’adore le sud.

L’O: Pouvez-nous partager un peu vos secrets de la Cîte d’Azur et votre passion pour le sud ?

LV: Ça fait plus de 25 ans que je viens chaque Ă©tĂ© Ă  Saint-Tropez, j’ai le circuit du Castellet, qui est Ă  Ă  peu prĂšs une heure et demie de chez moi. J’y vais pour m’y entraĂźner, j’y ai Ă©tĂ© hier et avant-hier, et c’est un circuit qui est juste magnifique. Le Paul Ricard est assez mythique dans le milieu automobile, donc j’adore aller lĂ -bas. Le sud de la France est pour moi le plus simple pour pouvoir m’entraĂźner Ă©galement.

L’O: Et votre pilote prĂ©fĂ©rĂ© Ă  vous ?

L’O: Comme vous ĂȘtes sur ce circuit, est-ce que vous y croisez par hasard des champions de courses automobiles ?

LV: Oui ! AprĂšs, il y a beaucoup de pilotes qui s’y entraĂźnent, donc ça dĂ©pend les Ă©vĂ©nements. Hier, par exemple, on n’était pas beaucoup de personnes mais j’ai dĂ©jĂ  Ă©tĂ© sur des week-end oĂč il y a tous les pilotes officiels de la F3, de la F2 qui s‘entraĂźnent et qui ont des tests officiels. Donc, oui, en gĂ©nĂ©ral, on se retrouve tous les pilotes Ă  ce moment-lĂ .

LV: J’aime beaucoup le parcours de Charles Leclerc, surtout actuellement, et son histoire familiale et automobile, proche de la mienne. J’aime beaucoup le personnage.

L’O: Vous portez la marque Alter Design dont la crĂ©atrice Pauline Ducruet dit que son rĂȘve, serait de voir une femme gagnante en F1. Est-ce que c’est un rĂȘve ou quelque chose qui pourrait vraiment se rĂ©aliser ?

LV: J’adore le cĂŽtĂ© racing chez Alter Designs. Et pour le rĂȘve que vous Ă©voquez, je pense qu’avec les mesures qu’ils mettent encore actuellement en place dans le milieu automobile, c‘estĂ -dire de commencer trĂšs jeune par le karting pour pouvoir potentiellement faire tout l‘entraĂźnement « step-by-step », passer par la F4 pour pouvoir accĂ©der en F1, est faisable de nos jours. Meme si c’est trĂšs dur physiquement, que c’est beaucoup d’entraĂźnement, je pense que c’est faisable avec beaucoup de

L’O: Le grand prix de Monte Carlo, c’est un peu l’origine de la F1, mĂȘme si maintenant on parle de Abu Dhabi, Montreal, Miami et Las Vegas. C’est quoi votre feeling par rapport Ă  toute cette exportation mondiale et le fait que ça devienne une marque ?

LV: Le Grand Prix de Monaco est fondamentalement historique, depuis les annĂ©es 59 et 60, c’est le circuit mythique dans la ville, et il n ‘a pas bougĂ© depuis toutes ces annĂ©es. C’est vrai que de nos jours, comme on a pu le voir au dernier Grand Prix les bolides deviennent trop imposants pour ce genre de circuits. Certes, on a des circuits comme Jeddah, le Qatar qui se sont dĂ©veloppĂ©s, mais ça n’a pas la mĂȘme histoire Ă  mes yeux comparĂ© aux circuits europĂ©ens et Ă  l’histoire de ces courses lĂ©gendaires.

Haut ALTER DESIGNS
Combinaison AMERICAN VINTAGE
Veste ALTER DESIGNS Jean AMERICAN VINTAGE Voiture FERRARI, Carrosserie LECOQ RIVIERA

L’O: Vous avez un partenaire beautĂ© qui est L.Raphael . Est-ce que vous pouvez nous parler de votre rencontre et comment s’est fait cette collaboration ?

LV: Ronit RaphaĂ«l est une femme d’affaires qui gĂšre son entreprise pionniĂšre dans le domaine des de soins de beautĂ© Ă  GenĂšve. J’allais chez elle et, du jour au lendemain, elle a vu mes stories sur Instagram, elle a vu l’impact qu’avait la femme dans le milieu automobile et elle m’a dit qu’elle serait trĂšs intĂ©ressĂ©e de faire une collaboration. Elle aussi est partie de rien, elle s‘est faite elle-mĂȘme depuis plus de 20 ans dans le milieu de la beautĂ© et ça l’intĂ©ressait vraiment de faire une collaboration avec une jeune femme pilote.

L’O: Y a-t-il un designer ou une marque que vous affectionnez particuliùrement en ce moment ?

LV: J’adore Jacquemus et, surtout, sa trùs jolie collaboration avec Nike. J’adore la mode qui s’inspire du sport.

L’O: Quels sont vos projets pour cet Ă©tĂ© ?

LV: Pour l‘instant, j’ai 3 courses au courant de l’étĂ©. Donc beaucoup d’entraĂźnement et de simulateurs Ă  venir. Je vais avoir notamment une course dans le sud de la France, au Castellet le 28 juillet.

ON PEUT ÊTRE toujours FEMME, TOUT EN ÉTANT DANS UN milieu COMPLÈTEMENT MASCULIN.

Toutes les Ɠuvres © Kenny Scharf, 2024.

RIVIERA PANORAMA

La premiĂšre exposition en France consacrĂ©e exclusivement aux Ɠuvres sur papier, toutes créées pour cette occasion par l’artiste Kenny Scharf, fait rĂ©sidence Ă  la Villa Navarra au Muy.

Par JENNY MANNERHEIM

Photos portraits GABRIEL ACHARD

Vues d’exposition & Ɠuvres JEAN-CHRISTOPHE LETT

Rendez-vous avec l’artiste culte Kenny Scharf et le galeriste Doriano Navarra au cƓur de leur exposition, plongĂ©e dans la vĂ©gĂ©tation et au bord de la piscine de la galerie d’architecture brutaliste conçue par Rudy Ricciotti.

L’OFFICIEL : Votre nouvelle exposition Ă  la Villa Navarra au Muy s’intitule « 26 ƒuvres sur Papier » et c’est une sĂ©rie de dessins en une couleur : le bleu. Pouvez-vous nous parler de la naissance de cette exposition ?

KENNY SCHARF : Je connais Doriano depuis qu’il est bĂ©bĂ©. Je l’ai vu grandir et mĂ»rir, il aime l’art, c’est un grand enthousiaste. Il m’a proposĂ© l’idĂ©e des Ɠuvres sur papier. MĂȘme si j’en ai fait pendant des dĂ©cennies, je ne pense pas dĂ©jĂ  avoir proposĂ© une exposition uniquement consacrĂ©e Ă  ce medium. J’ai donc bien Ă©videmment rĂ©pondu que j’aimerais travailler sur ce projet. Comme dans tout ce que je fais, il n’y a pas vraiment de plan initial, cela Ă©volue au fur et Ă  mesure. Pour cette exposition, j’ai commencĂ© avec les dessins au crayon et bien que j’aie apprĂ©ciĂ© le processus, le crayon Ă©tait trop sec. J’ai alors utilisĂ© de l’acrylique. TrĂšs rapidement, j’ai souhaitĂ© mettre l’accent sur l’imagerie et les textures, ne pas introduire trop de couleurs. C’est ainsi que j’ai choisi de me limiter Ă  l’emploi du bleu et du noir, sans penser du tout Ă  quel point cela serait merveilleux dans cet environnement. Il semble vraiment que tout ait Ă©tĂ© planifiĂ©, mais pas du tout et ça me plaĂźt.

L’O: Vous avez dĂ©jĂ  créé des Ɠuvres ici, alors vous connaissez trĂšs bien l’endroit


KS: Oui bien sĂ»r, mais je n’ai pas pensĂ© Ă  la couleur rĂ©elle du lieu jusqu’à ce que les Ɠuvres y soient accrochĂ©es et que je me rende compte que cela fonctionne vraiment trĂšs bien.

DORIANO NAVARRA : Je suis trĂšs heureux du rĂ©sultat, je pense que l’exposition est incroyable et comme Kenny l’a mentionnĂ© plus tĂŽt, je me suis demandĂ© s’il avait dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© un travail complet sur papier par le passĂ©, mĂȘme si j’ai eu la chance d’en voir quelques-uns. Je les trouve extraordinaires comme le reste de son Ɠuvre. J’ai donc pensĂ© que ce serait une bonne occasion de lui proposer de faire une belle sĂ©rie de papiers. Je pense qu’elle est Ă©lĂ©gante, douce et qu’elle fait rĂȘver. C’est dingue, sur chacune des Ɠuvres on voit Kenny, on reconnaĂźt Kenny, on sent Kenny. Je suis trĂšs fier de montrer ce travail et il se trouve qu’il coĂŻncide tellement avec la couleur de la piscine et du ciel qui se reflĂšte dans le verre, je pense que les gens apprĂ©cieront beaucoup le spectacle.

L’O: Kenny, votre travail est inspirĂ© par la culture pop et les bandes dessinĂ©es. Vous ĂȘtes une icĂŽne pour la nouvelle gĂ©nĂ©ration. Comment ĂȘtes-vous passĂ© d’artiste underground de Los Angeles Ă  icĂŽne mondiale de l’art ?

KS: Mon parcours a Ă©tĂ© long, j’étais trĂšs jeune quand j’ai commencĂ© Ă  avoir une certaine notoriĂ©tĂ© au dĂ©but des annĂ©es 80, j’avais 22-23 ans, mais dans les annĂ©es 90 tout le monde dĂ©testait ces annĂ©es-lĂ , donc j’ai connu une pĂ©riode plus compliquĂ©e. Dans les bons comme dans les mauvais moments, c’est mon art qui m’a portĂ©.

Dans les BONS COMME dans les mauvais MOMENTS, c’est

MON ART qui M’A PORTÉ.

L’O: Êtes-vous nostalgique de cette Ă©poque ?

KS: Vous savez, je ne suis pas du tout nostalgique. Je ne pense au passĂ© que lorsque j’y suis confrontĂ©, je suis plus excitĂ© par tout ce qui se passe maintenant. Mais je sais que beaucoup de gens sont intĂ©ressĂ©s par cette pĂ©riode, le dĂ©but des annĂ©es 80, donc je suis heureux d’en parler.

L’O: Vous participez et recueillez des fonds pour le gala amfAR, peut-ĂȘtre que l’amfAR est quelque chose qui relie votre passĂ© et votre avenir


KS: J’ai toujours soutenu l’amfAR. Quand cette fondation a commencĂ©, personne ne soutenait les personnes atteintes du VIH, le gouvernement ne les aidait en rien. C’est une organisation trĂšs importante. Malheureusement, nous sommes toujours aux prises avec le VIH, nous devons donc continuer Ă  nous battre.

L’O: Pour revenir au prĂ©sent, vous ĂȘtes une icĂŽne de la culture du « drop ». En quoi les collabs sont-elles importantes pour vous en tant qu’artiste ?

KS: Quand j’ai commencĂ© en tant que jeune artiste, l’une de mes philosophies Ă©tait que l’art ne se limite pas Ă  quelque chose d’accrochĂ© au mur dans une galerie ou un musĂ©e. Je soutiens pleinement le travail des galeries et des musĂ©es, mais je crois que l’art ne devrait pas ĂȘtre prĂ©sentĂ© que dans un seul endroit.

Toutes les Ɠuvres © Kenny Scharf, 2024.

En fait, je pense que l’art devrait ĂȘtre partout. À propos des produits dĂ©rivĂ©s et des collaborations, tout le monde ne peut pas acheter une peinture, un dessin ou une Ɠuvre d’art originale, mais la plupart des gens peuvent acheter un teeshirt. Je crois aussi que les arts appliquĂ©s font partie de ce que je suis et de ce que je fais. À l’époque oĂč Keith Haring a ouvert le Pop Shop, et peu de temps aprĂšs que j’aie ouvert le Scharf Schack, on nous a accusĂ©s de nous vendre. Les gens disaient que si nous pouvions ĂȘtre accessibles, ce n’était pas bon. C’était un monde de l’art Ă©litiste qui cĂ©lĂ©brait seulement quelques personnes et c’est exactement le contraire de ce que ma gĂ©nĂ©ration et moi-mĂȘme reprĂ©sentions. Cela aurait dĂ» ĂȘtre le cas de tout le monde. Les gens pensaient : si vous faites de l’art pour tout le monde, c’est de l’art qui a Ă©tĂ© « dumbed down » (rabaissĂ©), mais je crois que l’art pour tout le monde devrait Ă©lever tout le monde. L’art existe Ă  tant de niveaux. J’ai fait une Ă©cole d’art, j’ai Ă©tudiĂ© l’art, je pense Ă  l’histoire de l’art et je crois qu’il faut honorer tous les artistes qui m’ont prĂ©cĂ©dĂ©. C’est trĂšs important pour moi, mais je sais que la plupart des gens dans la rue ne savent rien Ă  ce sujet ou ne s’en soucient pas. C’est pour cela que je suis trĂšs intĂ©ressĂ© par l’art qui existe Ă  diffĂ©rents niveaux non seulement pour moi, mais pour le spectateur. Il y a tellement de types de publics diffĂ©rents, certains en tirent une chose et d’autres en tirent une autre. Je veux offrir mon art Ă  tout le monde.

L’O: Aimez-vous porter votre propre art ? Comme votre collection avec Dior, votre collab Vilebrequin ou derniùrement vos Crocs ?

KS: Bien sĂ»r, c’est amusant.

L’O: Vous avez rĂ©alisĂ© des maillots de bain en collaboration avec Vilebrequin, pouvez-vous nous en parler ?

KS: Oui, j’adore la collaboration, la qualitĂ© est superbe. Vous pouvez voir immĂ©diatement que l’impression est parfaite, c’est absolument magnifique.

Soyez FABULEUX ! Sans EXCUSES !

L’O: Votre art au cours de votre carriĂšre est incroyablement cohĂ©rent. Comment faites-vous cela ? Est-ce de l’autodiscipline ?

KS: Oui, c’est de la discipline. Je suis trĂšs reconnaissant d’avoir pu faire ces collaborations et en mĂȘme temps, j’ai travaillĂ© dur pendant des annĂ©es chaque jour, alors maintenant c’est merveilleux d’avoir des gens comme Doriano, qui me soutiennent et qui me cĂ©lĂšbrent. C’est gĂ©nial. Les fois oĂč ce n’était pas le cas, peu importe, vous ĂȘtes un artiste, vous faites votre art que les gens vous aiment ou non. Vous voulez qu’ils vous aiment mais vous ne pouvez pas vous arrĂȘter mĂȘme s’ils ne vous aiment pas, non ? Tu dois juste continuer et ce n’est pas toujours facile mais je ne me plaindrai jamais de cela, de ce que je fais.

L’O: Doriano, peut-ĂȘtre avez-vous un lien avec ce sentiment de cohĂ©rence, pour continuer quand ce n’est pas facile, pourriez-vous parler de la galerie dans ce contexte ?

DN: Je ne pense pas avoir encore traversĂ© des moments difficiles et j’espĂšre que cela ne sera jamais le cas. Mais Ă©videmment dans la vie d’un artiste, d’une galerie ou d’une entreprise, vous avez toujours des hauts et des bas. J’ose croire que, de nos jours, nous avons plus de hauts. Nous avons une trĂšs belle dynamique.

L’O: Vous avez beaucoup de nouveaux projets ici, comme cette nouvelle maison de Jean Nouvel


DN: Nous essayons de garder le lieu vivant et évolutif, comme avec ce nouveau projet de maison démontable de Jean Nouvel, que nous promouvons maintenant pour la commercialiser en édition. Nous avons aussi installé une nouvelle maison de Jean Prouvé.

L’O: L’architecture de ce lieu incroyable vous a-t-elle influencĂ© ? PrĂ©senter son travail dans un espace Ă  l’architecture proĂ©minente par Rudy Ricciotti


KS: Quel endroit magnifique pour exposer de l’art, c’est cĂ©leste, c’est incroyable, c’est si beau.

L’O: Partagez votre devise pour les lecteurs de L’Officiel Riviera : KS: Soyez fabuleux ! Sans excuses !

Kenny Scharf, Homme Fleur, 2024.

J

InspirĂ© de l’élĂ©gance bohĂšme des annĂ©es 70’s Ă  St Barth, la marque Jacques Zolty, incarnĂ© par l’artiste, tour Ă  tour l’un des modĂšle le plus connus au monde, devenu photographe lui mĂȘme, parfumeur et amoureux de la nature et de la beautĂ©, rendez-vous Ă  Saint Tropez.

ST TROPEZ from St Barth to

Par PHILIPPE COMBRES
Photographie SKYLAR WILLIAMS
L’ARTISTE

DES CHEMISES EN lin lĂ©gĂšres et douces, DES BERMUDAS et des PANTALONS sont LA COLONNE VERTÉBRALE DE NOTRE collection DEPUIS LE DÉBUT.

Jacques Zolty s’offre une nouvelle adresse Ă  Saint Tropez. DĂ©couvrez le passĂ©, le prĂ©sent et l’avenir de cette marque intemporelle dans une interview avec Zolty lui-mĂȘme, ainsi que Paolo Nicola Rossini et Francesco Giliberti, les hommes derriĂšre la marque.

PHILIPPE COMBRES: Dans votre livre “Carnet Intime de St Barth”, nous apprenons que vous avez Ă©tĂ© mannequin pour les plus grands maĂźtres de la photographie de mode tels que Guy Bourdin, Peter Lindbergh et Patrick Demarchelier. Que retenez-vous de cette pĂ©riode ?

JACQUES ZOLTY: Ah, quelle belle question ! Au dĂ©but, je l’ai pris comme de longues vacances ; je n’ai jamais pris ce travail au sĂ©rieux. Je l’ai fait pour le plaisir et, je l’avoue, pour me mĂȘler au monde fascinant de la mode. Puis, je me suis intĂ©ressĂ© Ă  ce qui se passait autour de moi, comme je le fais toujours. Cela m’a permis d’apprendre le mĂ©tier de photographe en observant leurs mĂ©thodes, comment ils jouaient avec la lumiĂšre et les personnages, et j’ai rencontrĂ© une multitude de personnes incroyables, des cĂ©lĂ©britĂ©s. Quand vous ĂȘtes parmi les dix meilleurs mannequins de la planĂšte, toutes les portes vous sont ouvertes.

PC: Pouvez-vous nous raconter comment était la vie à St Barth dans les années 1980 ?

JZ: Quel dĂ©lice ! Je me souviens encore de mon arrivĂ©e Ă  ce petit aĂ©roport ; il n’y avait pas de contrĂŽle des passeports, d’ailleurs. Il n’y avait mĂȘme pas de tĂ©lĂ©phone, seulement deux cabines tĂ©lĂ©phoniques sur le quai. Il n’y avait pas de concept de temps ; personne ne travaillait vraiment. Je pense que seulement 20% de la population devait travailler dans de petits hĂŽtels ou dans la restauration. C’était un dĂ©lice, sans temps ni stress. Tout le monde Ă©tait lĂ  ; Bob Dylan, tout le monde se mĂȘlait et, surtout, s’amusait beaucoup.

PC: Comment l’idĂ©e de crĂ©er votre premier parfum est-elle nĂ©e ?

JZ: Un soir, alors qu’on travaillait sur des shooting avec Patrick Demarchelier, au dĂźner, tous les grands noms de la mode et les directeurs artistiques Ă©taient Ă  table. Il y avait Fabien Baron, le directeur artistique Ă  l’époque du Harper’s Bazaar, le premier mari de Laetitia Casta, qui Ă©tait, je crois, producteur de films Ă  l’époque. Il y avait le designer Christian Liaigre, et tous ont demandĂ© pourquoi je ne commercialisais pas mon parfum que m’étais confectionnĂ© avec mes propres essence.

Baron a alors proposĂ© de concevoir le flacon et l’emballage, Demarchelier a dit qu’il prendrait la photo, et ils ont tenu parole. J’ai commencĂ© cette histoire tout seul dans ma case comme ça, comme un petit artisan. Puis, j’ai commencĂ© Ă  trouver quelques clients, quelques boutiques, mais le plus Ă©blouissant a Ă©tĂ© ma rencontre avec Colette Ă  Paris, en particulier sa fille, Sarah, qui avait immĂ©diatement pris le parfum en exclusivitĂ©.

PC: Alors que la gamme de parfums Jacques Zolty se dĂ©veloppe et s’exporte dans le monde entier, vous avez dĂ©cidĂ© de lancer Ă©galement une collection de mode et d’accessoires pour hommes et femmes, mĂ©langeant cultures et rĂ©fĂ©rences. Comment avez-vous donnĂ© naissance aux collections Jacques Zolty ?

PAOLO NICOLA ROSSINI: Nous avons considĂ©rĂ© les parfums comme le point de dĂ©part pour dĂ©velopper un vĂ©ritable lifestyle — notre inspiration est notre tĂ©moignage du style de vie de St Barth. Au cours des 40 derniĂšres annĂ©es, St Barth est devenu une destination de villĂ©giature de premier plan, connue dans le monde entier, et elle conserve encore un esprit d’élĂ©gance et de naturel. C’est un endroit oĂč vous ĂȘtes libre de vivre comme vous l’entendez.

FRANCESCO GILIBERTI: Jacques Zolty est un univers d’émotions et de sentiments qui reprĂ©sente la simplicitĂ© de la nature de l’üle de St Barth. Depuis le dĂ©but, nous avons ressenti que le parfum Ă©tait

GRETA BELLAMACINA Maillot de bain une piĂšce Private Session
JACQUES ZOLTY
ROBERT MONTGOMERY Chemise en lin bleu royal Jacques, pantalon en lin jaune Normal JACQUES ZOLTY

L’avenir de JACQUES ZOLTY est de GARDER SES RACINES à St Barth ET D’EXPORTER SON esprit DANS DES destinations MONDIALE en COMMENÇANT PAR St Tropez.

le lien pour une gamme de produits plus large visant Ă  raconter l’histoire du mode de vie de l’üle. Élargir la gamme Ă©tait un dĂ©veloppement naturel pour la marque.

PC: Ce qui est amusant, c’est que gĂ©nĂ©ralement, une marque de mode devient connue pour ses vĂȘtements, ses dĂ©filĂ©s, etc., puis lance son parfum. Mais vous avez fait le contraire ?

JZ: Oui, les vĂȘtements sont arrivĂ©s parce que les associĂ©s ont proposĂ© d’accessoiriser le parfum avec une gamme de piĂšces intemporelles inspirĂ©es de mes chemises blanches, trĂšs dĂ©tendues, trĂšs dĂ©contractĂ©es, mais j’aime les beaux tissus. Je me suis toujours habillĂ© en coton et en lin.

PC: Vous avez choisi d’utiliser exclusivement des matĂ©riaux naturels. Pourriez-vous nous expliquer comment et oĂč sont fabriquĂ©es les diffĂ©rentes piĂšces de votre collection ?

PNR: L’esprit de notre collection repose sur des produits de haute qualitĂ©. BasĂ©s sur des matĂ©riaux naturels, nous travaillons en Ă©quipe pour dĂ©velopper l’idĂ©e du produit, son design, le choix des matĂ©riaux et nos imprimĂ©s signature fermement liĂ©s Ă  notre identitĂ©. Tous les Ă©lĂ©ments de la collection sont fabriquĂ©s principalement en Europe, en choisissant uniquement des fournisseurs garantissant le niveau de qualitĂ© que nous exigeons.

FG : Tout part de l’üle et de la volontĂ© de crĂ©er une marque de style de vie qui reflĂšte son ADN pur. La nature est essentielle Ă  l’univers Jacques Zolty, depuis la sĂ©lection des tissus et des fournisseurs jusqu’au concept de la boutique qui n’utilise que des composants naturels.

PC: Quels sont les articles essentiels chez Jacques Zolty?

PNR: Toutes nos piÚces sont conçues pour les climats chauds. Des chemises en lin légÚres et douces, des bermudas et des pantalons sont la colonne vertébrale de notre collection depuis le début. Les produits à motifs imprimés, y compris les

chemises, maillots de bain et accessoires, sont trĂšs demandĂ©s par nos clients et nous prĂ©voyons d’ajouter de nouvelles variations chaque saison. Nous avons collaborĂ© avec Borsalino sur une sĂ©lection de chapeaux classiques et une Ă©dition spĂ©ciale pour Jacques Zolty.

PC: Vous avez une boutique phare à Gustavia et désormais à St Tropez. Parlez-nous de votre concept de vente au détail.

PNR: Notre idĂ©e est d’ouvrir d’autres boutiques signature dans les principales destinations de villĂ©giature en Europe et dans les CaraĂŻbes. À St Barth, nous sommes trĂšs heureux de travailler avec la boutique de l’hĂŽtel Cheval Blanc et, Ă  partir de cette saison, nous ouvrons une boutique signature Ă  l’hĂŽtel Sereno. Travailler avec des boutiques haut de gamme dans des ressort luxe est une partie importante de notre politique de vente actuelle et future. Pour promouvoir davantage la marque sur les marchĂ©s internationaux, nous venons d’ouvrir un showroom au centre du quartier de la mode Ă  Milan et nous avons une boutique en ligne qui livre dans le monde entier.

PC: Comment voyez-vous l’avenir de la marque Jacques Zolty ?

PNR: Nous voulons Ă©tendre notre collection de vĂȘtements et d’accessoires tout en restant fermement connectĂ©s Ă  nos principes et Ă  notre identitĂ©. Notre collection de parfums, qui connaĂźt de plus en plus de succĂšs sur les marchĂ©s internationaux, sera complĂ©tĂ©e par une nouvelle gamme thĂ©matique de bougies parfumĂ©es et de produits de bain. L’avenir de la marque est de garder ses racines Ă  St Barth et d’exporter son esprit dans des destinations sĂ©lectionnĂ©es Ă  l’échelle mondiale en commençant par St Tropez.

Jacques Zolty, 15 Rue Gambetta, 83990 Saint-Tropez jacqueszolty.com @jacqueszolty.com

GRETA Chemise Jacques à imprimé rose, maillot de bain une piÚce Coconut Love JACQUES ZOLTY

ROBERT Chemise Jacques à imprimé bleu, short Arthur bleu à imprimé JACQUES ZOLTY

HAIR : Sophie MacCorquodale at Sloane Salon, London.

ART DIRECTOR & CASTING : Jenny Mannerheim

PRODUCTION : Marinka Burgos-Riaño

ASSISTANT ART DIRECTOR : Gisele Lacoursiere

Robert Montgomery is represented by MTArt Agency & Viva Talent Management

Greta Bellamacina is represented by Viva Model Management & Tavistock Wood

LA RIVIERA

LES BAINS GARDIANS

DOMAINE DES ANDÉOLS

BAUMANIÈRE

PHÉBUS & SPA

LE PETIT NICE MAMO

MARSEILLE

LE PROVENÇAL

“L’étĂ© s’impose et contraint toute Ăąme au bonheur” Ă©crivait AndrĂ© Gide. La temperature monte, le ciel s’éclaircit, alors que l’obligatoire pĂšlerinage vers les rivages de la CĂŽte d’Azur est en marche, L’Officiel vous remet les clefs des chambres les plus dĂ©sirables de la Riviera.

Illustrations GAËL SERRE Reprographie HÉRVE HÔTE

VILLA NOAILLES

FONDATION MAEGHT

TOILE BLANCHE

VILLA GALAXIE

VILLA NAVARRA

MAS CANDILLE

CANNES

NICE

LA RÉSERVE BEAULIEU

HYATT REGENCY PALAIS DE LA MÉDITERRANÉE

HÔTEL AMOUR PALAIS SÉGURANE

BELLES RIVES

PLAGE VILBREQUIN L’ONDINE

CANOPY BY HILTON

BELLE PLAGE CHÂTEAU DE THÉOULE

ST. TROPEZ

LA VILLA MARIE

LA PONCHE

LA RÉSERVE RAMATUELLE

L’art et la MANIÈRE

LE DOMAINE DES ANDÉOLS

Les Andéols, 84490 Saint-Saturnin-lÚs-Apt

C’est un lieu unique, un hameau d’une dizaine de petites maisons en pierre sĂšche de la rĂ©gion, meublĂ©es avec gout au milieu d’oeuvres d’art, et de design contemporain. Certaines avec piscine privĂ©e. On se retrouve autour du platane multi-centenaire et sa terrasse perchĂ©e, on flĂąne dans la palmeraie et ses bassins, le potager, les vignes si belles. Le domaine propose aussi des suites privĂ©es, dans des structures bungalow hyper luxe et totalement indĂ©pendantes.

Le restaurant bistronomique Le Platane, dévoile une cuisine conviviale et généreuse, soulignant une identité provençale et méditerranéenne, tandis que le restaurant gastronomique

La Loggia, accueille une magnifique fresque de Jean Charles de Castelbajac et propose des assiettes minutieuses, raffinĂ©es, oĂč chaque saveur est mise en valeur de la façon la plus juste possible tout en respectant les produits merveilleux et locaux. Natif de l’üle d’Ischia, voisine de Capri, le chef Vincenzo Regine, grandit dans un environnement de parfums, d’arĂŽmes et de saveurs mĂ©diterranĂ©ennes qui constituent la base de la richesse culinaire. Son enfance bercĂ©e par tous ces parfums envoĂ»tants, germent en lui un flot d’idĂ©es.

CRÉÉ PAR le visionnaire Olivier Massart, connu pour son agence La Mode en Image et son amour pour l’art, le Domaine des AndĂ©ols est un lieu Ă  part, nichĂ© au creux de la vallĂ©e du Luberon.

Aujourd’hui il mĂ©dite, il rĂ©flĂ©chit, aux couleurs, aux formes pour faire naĂźtre ses plats harmonieux et fait son marchĂ© dans le potager du Domaine. Entre autres : aubergines, tomates, poivrons, blettes, piments, ou encore une grande variĂ©tĂ© d’herbes aromatiques sont cultivĂ©s sur place. Les arbres fruitiers, omniprĂ©sents aux AndĂ©ols, sont Ă©galement une source de produits ultra frais, pour une vĂ©ritable Ă©vasion gustative. andeols.com

DÉMESURE maĂźtrisĂ©e

LE MAS CANDILLE

172 Bd Clément Rebuffel, 06250 Mougins, France

L’ENTREPRENEUR Jean-Philippe Cartier et la famille CourtinClarins sont tombĂ©s sous le charme de ce lieu magique. Ils se sont donc associĂ©s pour repenser cet hĂŽtel emblĂ©matique et redonner son Ă©clat Ă  cet Ă©crin offrant une vue incomparable sur les collines de Grasse et le plateau de Caussols. Aujourd’hui, grĂące Ă  d’importantes rĂ©novations, le Mas Candille rayonne de nouveau. Tout ce qui faisait l’ñme du Mas Candille demeure, et pourtant tout a changĂ©, grĂące au talent du jeune designer prodige franco-mexicain, Hugo Toro. On entre au Mas Candille par le haut, et puis on descend Ă  travers un lacis de chemins tracĂ©s dans la vĂ©gĂ©tation. La Bastide est le premier Ă©difice que l’on remarque, imposant, abritant 21 chambres. On aperçoit dĂ©jĂ  au loin le spa Clarins et sa grande piscine bordĂ©e de transats. De l’autre cĂŽtĂ© de la Bastide, la seconde piscine est l’objet central d’un premier restaurant oĂč l’on dĂ©jeune en terrasse. Le Mas, vĂ©ritable cƓur de l’hĂŽtel, abrite 19 chambres, la rĂ©ception, le bar, et le restaurant gastronomique La Table des Pins. Six suites de 70 mÂČ sont rĂ©parties dans les deux Ă©difices les plus bas de ce domaine de 4,5 hectares.

Le Mas Candille d’avant a laissĂ© place Ă  une nouvelle identitĂ©

grĂące Ă  Hugo Toro. Le jeune architecte d’intĂ©rieur a repensĂ© la dĂ©coration de l’hĂŽtel en partant d’une feuille blanche, y ajoutant une touche amĂ©ricaine pour en faire une grande villa californienne. Les chambres et suites lumineuses, enveloppantes et pleines de chaleur, les moquettes et rideaux peints par ses soins, et le mobilier de chĂȘne teintĂ© tĂ©moignent de son talent unique.

L’offre gastronomique se place sous le signe de la MĂ©diterranĂ©e. Le restaurant Pool, avec ses tables en marbre vert dressĂ©es autour de la piscine, propose une carte estivale axĂ©e sur le partage. Le soir, le restaurant devient Grill by the Pool, offrant une nouvelle expĂ©rience culinaire dans une ambiance chaleureuse.

Au bout d’une allĂ©e serpentant entre les palmiers, le spa Clarins inaugure un concept autour du Glow, combinant soins, sport, dĂ©tente et nutrition. Hugo Toro a créé ce spa, composĂ© de deux bĂątiments Ă©coresponsables, avec une dĂ©coration intĂ©rieure lĂ©gĂšre et des matĂ©riaux naturels. La carte de soins, riche et axĂ©e sur des formules exceptionnelles, complĂšte cette nouvelle expĂ©rience bien-ĂȘtre.

Matthieu Salvaing

UN TRÉSOR mĂ©diterranĂ©en

CHATEAU DE THÉOULE

55 Av. de Lérins, 06590 Théoule-sur-Mer

ON EST immĂ©diatement sĂ©duit par le ChĂąteau de ThĂ©oule, situĂ© au pied du massif de l’EstĂ©rel et de la MĂ©diterranĂ©e, offrant les plus belles vues de la CĂŽte d’Azur.

Profitant d’une localisation idĂ©ale loin de l’agitation des stations balnĂ©aires surpeuplĂ©es, le ChĂąteau est une destination propice aux vacances reposantes et revitalisantes. RĂ©cemment restaurĂ© pour en faire ressortir l’ñme et lui redonner tout son Ă©clat, le domaine est ouvert sur la MĂ©diterranĂ©e, oĂč le temps semble s’écouler au rythme des vacances et des vagues.

Un Peu d’Histoire. Au Ve siĂšcle, Eucher Gaulois, Seigneur de Mandelieu La Napoule, possĂ©dait le port de ThĂ©oule, l’un des plus importants de la baie de Cannes Ă  l’époque. En 1630, des nĂ©gociants marseillais y Ă©difiĂšrent une fabrique de savon prĂšs de l’eau. AbandonnĂ©e et tombĂ©e en ruines, cette fabrique fut remplacĂ©e par une Ă©lĂ©gante demeure nommĂ©e « Le ChĂąteau ». Au fil des siĂšcles, le chĂąteau a Ă©tĂ© largement transformĂ©, gardant quelques vestiges de l’ancienne savonnerie dans le sous-sol.

Le Groupe MillĂ©sime a repris les lieux, inexploitĂ©s depuis 2015. Marie-Christine Mecoen, Directrice Artistique du groupe, a immĂ©diatement ressenti le besoin d’intĂ©grer la flore mĂ©diterranĂ©enne dans ce trĂ©sor. Au dessus de la plage privĂ©e, la Plage Blanche, on trouve une quarantaine de cocons, plusieurs espaces de restauration, une piscine extĂ©rieure, un spa, alliant bien-ĂȘtre et festivitĂ©s, ainsi que diverses ambiances.

Une belle expĂ©rience vous attend, Ă  seulement 15 minutes de la Croisette, que ce soit en savourant un moment de bonheur sur la plage privĂ©e, en vous relaxant dans les espace bien-ĂȘtre, en dĂ©gustant des plats mĂ©diterranĂ©ens, ou en vous rafraĂźchissant au bar lounge avec vue sur la mer MĂ©diterranĂ©e.

MĂȘme si vous n’avez pas la chance d’ĂȘtre client de l’hĂŽtel, alors n’hĂ©sitez pas Ă  y aller prendre votre petit dĂ©jeuner dans les jardins du ChĂąteau, effet charme garanti, surtout si vous avez rĂ©servĂ© un soin au spa, qui offre les meilleurs massage de la rĂ©gion. Et pour prolonger votre plaisir, deux bains nordiques extĂ©rieurs avec vue vous attendent pour un moment de plĂ©nitude totale.

chateau-de-theoule.com

@chateaudetheoule

DÉLICES et traditions

LE PH É BUS & SPA

220 Rte de Murs, 84220, Joucas

IDÉALEMENT SITUÉ entre les villages mythiques de Gordes et Roussillon, Le Phebus vous reçoit au cƓur du Luberon, dans une ferme provençale traditionnelle, rebñtie sur des vestiges datant des Chevaliers de l’Ordre de Malte.

Son Chef-PropriĂ©taire Xavier Mathieu et sa famille vous accueillent dans ce cadre de rĂȘve oĂč les douces odeurs de garrigue et de lavande se mĂȘlent. Sur le site classĂ© aux Monuments Historiques, ce mas en pierres sĂšches au charme irrĂ©sistible offre le parfait lieu de villĂ©giature pour des sĂ©jours empreints de dĂ©couverte, de gastronomie, de dĂ©tente & de convivialitĂ©.

Les chambres sont paisibles et Ă©lĂ©gantes, offrant une vue imprenable sur les ocres de Roussillon, avec sol en terre cuite, linge de lit douillet, spacieuses salles de bains en marbre. La plupart des suites disposent d’une terrasse et d’une piscine privĂ©es, tandis que deux villas indĂ©pendantes offrent des cheminĂ©e, des vĂ©los et un service de majordome. Outre la cĂ©lĂšbre Table de Xavier Mathieu, un cafĂ© et un bistrot plus dĂ©contractĂ©s ont pris place dans la cour, autour d’une ravissante fontaine. Les menus de saison sont naturellement axĂ©s sur les produits frais provenant des marchĂ©s locaux.

Le chef Mathieu revisite les anciennes recettes provençales et offre une cuisine mĂ©diterranĂ©enne savoureuse. Sans cesse Ă  la recherche de nouveautĂ©, il puise son inspiration dans son terroir bien-aimĂ©, sa cuisine mĂȘle avec audace et subtilitĂ© senteurs, textures inĂ©dites et couleurs vives, et revisite de grands classiques ou innove avec des recettes pĂ©tillantes et pleines de charme.

DĂ©lices pour le corps et l’esprit, dĂ©tente et soins... au Spa Carita de l’hĂŽtel, un espace bien-ĂȘtre vous attend. Toute une gamme de soins esthĂ©tiques vous est proposĂ©e: douceur de gommage au sel, enveloppement au beurre de karitĂ©, caresse volcanique aux pierres chaudes..

Cerise sur le gĂąteau, pour apprĂ©cier plus encore les charmes du LubĂ©ron tout en Ă©lĂ©gance, l’hĂŽtel met Ă  disposition des vĂ©hicules vintage, comme une Mustang et un cabriolet Mercedes, c’est la dolce Vita !

lephebus.com @lephebus

L’EXCEPTION provençale

BAUMANI È RE

500 Rte de BaumaniĂšre, 13520, Les Baux-de-Provence

AU PIED du village emblĂ©matique de Baux de Provence, l’HĂŽtel BaumaniĂšre se dĂ©ploie dans un paysage sauvage et paisible, enchĂąssĂ© dans la nature minĂ©rale du parc rĂ©gional des Alpilles. EntourĂ© de vignes, de garrigue et d’oliviers, le domaine sĂ©duit par son atmosphĂšre bienfaisante et la douceur de vivre qui s’en dĂ©gage, Ă  l’abri des regards indiscrets. Les chambres, chacune unique, sont empreintes d’un charme authentique et moderne, propice Ă  la sĂ©rĂ©nitĂ©. Chaque objet de dĂ©coration est soigneusement chinĂ© ou fabriquĂ© artisanalement, respectant les plus belles traditions. Qu’elles soient situĂ©es Ă  l’Oustau, Ă  la Maison de Famille, au Manoir, Ă  Flora ou Ă  Carita, les 53 chambres se distinguent par leur singularitĂ©. RĂ©novĂ©es par GeneviĂšve Charial, elles mĂȘlent subtilement le

contemporain et la tradition, avec une dĂ©coration minĂ©rale invitant Ă  dĂ©couvrir la vĂ©gĂ©tation qu’offrent les Baux-deProvence, tout en conservant leur authenticitĂ©.Les meubles des chambres, chinĂ©s Ă  l’Isle-sur-la-Sorgue ou sĂ©lectionnĂ©s chez de prestigieux designers, et les tableaux issus de la collection privĂ©e du grand-pĂšre de Jean-AndrĂ© Charial, crĂ©ent une ambiance unique dans chaque piĂšce.

Ses deux restaurants gastronomiques, l’Oustau de BaumaniĂšre, trois Ă©toiles au Guide Michelin, et La Cabro d’Or, vous invitent Ă  des expĂ©riences culinaires d’exception. La Cabro d’Or, le restaurant gastronomique en Provence, vous accueille dans le cadre bucolique de sa terrasse ombragĂ©e par des mĂ»riersplatanes ou dans l’ambiance chaleureuse et intime de sa salle.

Le chef Michel Hulin y propose une cuisine provençale raffinĂ©e, mettant en valeur le terroir avec des dĂ©clinaisons de plats sublimĂ©s par l’huile d’olive aromatique de la vallĂ©e des Baux. PassionnĂ©, il sĂ©lectionne ses produits auprĂšs de producteurs locaux, cherchant toujours le juste Ă©quilibre des saveurs provençales.

Pour une pause dĂ©tente, le Spa de l’hĂŽtel BaumaniĂšre est l’endroit idĂ©al. Hammam, bassin sensoriel, soins sur-mesure
 tout est conçu pour vous offrir relaxation et bien-ĂȘtre, au cƓur du cadre verdoyant et envoĂ»tant du Val d’Enfer provençal.

Le domaine 5 Ă©toiles abrite Ă©galement une boutique et une chocolaterie, situĂ©es sur La Place des Artisans, en face de l’Oustau de BaumaniĂšre. Plaisir et gourmandise vous attendent dans cet espace, oĂč vous pourrez dĂ©couvrir les crĂ©ations de la cĂ©ramiste CĂ©cile Cayrol, en vente Ă  la boutique.

En face du restaurant l’Oustau de BaumaniĂšre, la chocolaterie propose des chocolats et confiseries d’exception. Le chef pĂątissier Brandon Dehan et la cheffe chocolatiĂšre Justine Berger prĂ©sentent une sĂ©lection de tablettes gourmandes et pures origines (Cuba, Sao TomĂ©, Équateur, Vietnam), des coffrets de bonbons et des confiseries saisonniĂšres. Cet Ă©crin de gourmandises ravira les papilles des amateurs comme des plus fins connaisseurs.

baumaniere.com

@baumaniere

AU CƒUR Artistique

TOILE BLANCHE

826 Chem. de la PounchouniĂšre, 06570

Saint-Paul-de-Vence

NICHÉ JUSTE Ă  l’extĂ©rieur du village de Saint-Paul de Vence, Toile Blanche se dresse comme un phare de sophistication et d’art. Ce domaine familial, créé par les frĂšres Leroy, offre un mĂ©lange unique de design contemporain et de charme provençal authentique. Avec ses vastes jardins, ses deux piscines extĂ©rieures et ses vues imprenables sur la vallĂ©e, Toile Blanche n’est pas simplement un sĂ©jour, c’est une expĂ©rience. Les trois frĂšres Leroy et artistes, Gilles, Nicolas et Gregory, Ă©galement connus sous le nom de Leroy Brothers, ont construit leur “art space” dans le domaine, et ils organisent une exposition tous les deux mois, appelĂ©e Toile Blanche “Sessions”. Chacune des 17 suites lumineuses sont un havre de tranquillitĂ©. De l’intime Suite PĂ©nard Ă  la luxueuse Villa du PĂ©nĂ©quet, chaque espace est conçu pour une relaxation ultime. Des patios privĂ©s, des jardins parfumĂ©s et mĂȘme des piscines personnelles dans certaines suites garantissent un sĂ©jour Ă  la fois privĂ© et pittoresque. DĂźnez sous les Ă©toiles dans les restaurants de Toile Blanche, oĂč la cuisine mĂ©diterranĂ©enne rencontre un flair crĂ©atif. Le menu biologique, inspirĂ© par les saisons, tĂ©moigne de l’engagement de l’hĂŽtel en faveur de la qualitĂ© et de la durabilitĂ©. Chaque plat n’est pas seulement un repas, c’est un voyage culinaire.

Toile Blanche s’efforce de crĂ©er des souvenirs, de nouer des liens et de goĂ»ter Ă  la joie de vivre. Qu’il s’agisse d’explorer les rues pavĂ©es du village ou de se prĂ©lasser au bord de la piscine, chaque instant est une cĂ©lĂ©bration des aspects les plus raffinĂ©s de la vie.

L’art est l’ñme de Toile Blanche. La propriĂ©tĂ© est ornĂ©e de sculptures d’art contemporain, offrant aux hĂŽtes une expĂ©rience immersive. C’est un lieu oĂč l’art et la vie s’entremĂȘlent, crĂ©ant un environnement qui inspire et ravit. Perdez la notion du temps en explorant les petites rues pavĂ©es de Saint-Paul de Vence. Le village mĂ©diĂ©val, perchĂ© sur une colline surplombant la majestueuse vallĂ©e du Var, abrite un ensemble de galeries, de la doyenne Catherine Issert Ă  la nouvelle galerie Podgorny jusqu’à l’incontournable Fondation Maeght, le parcours idĂ©al de votre sĂ©jour.

TAPISRouge

CANOPY BY HILTON

Rez-de-chaussée, 2 Bd Jean Hibert, 06400, Cannes

FACE À la MĂ©diterranĂ©e, au pied du vieux port, le nouvel hĂŽtel de 129 chambres et suites et de 12 appartements, dĂ©corĂ© par l’architecte d’intĂ©rieur Ramy Fischer, s’impose comme la nouvelle avant-scĂšne de Cannes. En inaugurant cette premiĂšre propriĂ©tĂ© prestigieuse, Hilton fait son entrĂ©e dans la citĂ© cannoise par la grande porte.

Tous les tapis rouges mĂšnent Ă  cette adresse prestigieuse, idĂ©alement situĂ©e Ă  proximitĂ© du port, des plages, du Palais des Festivals et de l’ancienne citĂ© pittoresque accessible Ă  pied. Canopy by Hilton, incarnant le farniente, le cosmopolitisme, le glamour et la douceur de vivre, trouve naturellement sa place dans cette ville emblĂ©matique.

L’art contemporain s’invite au Canopy by Hilton. Chaque chambre devient un espace d’expression pour de jeunes artistes. En collaboration avec un jury prestigieux comprenant Paula Aisemberg, Numa Hambursin, Nathalie EsnĂ©e, Guillaume Proust et Ramy Fischler, douze jeunes talents ont créé des Ɠuvres uniques pour chaque chambre, inspirĂ©es par la lumiĂšre de la MĂ©diterranĂ©e.

L’inauguration du Canopy by Hilton marque un renouveau de l’élĂ©gance lĂ©gendaire de la Riviera. Le design de Ramy Fischer Ă©voque subtilement le style chic dĂ©contractĂ© de la Croisette, tout en apportant un esprit de modernitĂ©. Canopy by Hilton Cannes rĂ©invente le luxe.

Au 7Ăšme Ă©tage, le restaurant « Bar & Table » Marea, avec sa terrasse panoramique et son univers inspirĂ© du yachting, propose des plats entre terre et mer par le Chef Alexander Douglas Burger. Le bar offre une sĂ©lection de vins et spiritueux des BienHeureux, avec une carte de cocktails aux parfums rĂ©gionaux comme la fleur d’oranger et la lavande.

Le Canopy by Hilton promeut une mobilitĂ© douce avec une flotte de vĂ©los gratuits et une « Kate originale », une mĂ©hari française et 100% Ă©lectrique, permettant de dĂ©couvrir la ville en savourant chaque instant. EngagĂ© socialement, environnementalement et Ă©conomiquement, le Canopy by Hilton se distingue par ses pratiques durables : conditions de travail, gestion de l’eau et des dĂ©chets, inclusion, nettoyage des chambres, et upcycling. Des partenariats comme « Too Good to Go » et « Ecosia » reflĂštent ces valeurs. Avec le Canopy by Hilton, l’art de vivre de la Riviera retrouve toute son Ă©lĂ©gance et son charme intemporel.

À l’ombre de la CROISETTE

BELLE PLAGE

2 Rue Brougham, 06400 Cannes

POSÉ AU pied du Suquet, le quartier historique de Cannes, juste en face de longues plages de sable et Ă©loignĂ© de l’agitation de la Croisette, cet hĂŽtel d’un blanc Ă©clatant est la derniĂšre attraction de la Riviera. Et s’impose avec un charme fou... SignĂ© par l’architecte d’intĂ©rieur Raphael Navot, le Belle Plage Ă©voque la blancheur des maisons grecques, les courbes des immeubles Bauhaus de Tel-Aviv, le design des buildings du Miami Art dĂ©co. Tout semble avoir Ă©tĂ© pensĂ© avec soin pour crĂ©er un cocon tout en rondeur aux accents bohĂšmes. Rien d’étonnant quand on sait qu’il s’agit de la troisiĂšme adresse du trublion Samy Marciano qui, aprĂšs avoir fait fortune dans le prĂȘt-Ă -porter, a opĂ©rĂ© une spectaculaire reconversion dans l’hĂŽtellerie — comme l’hĂŽtel Bachaumont et l’HĂŽtel National des Arts et MĂ©tiers, deux rĂ©ussites parisiennes. Ici, la vue du rooftop est Ă  couper le souffle. DerriĂšre les palmiers, les Ăźles de LĂ©rins, Sainte-Marguerite et SaintHonorat et une vue sur les montagnes volcaniques de l’EstĂ©rel, jouant les paradis sur mer. Au coucher de soleil, une autre vision de Cannes apparaĂźt. Rouge et flamboyante. Magique. CĂŽtĂ© papilles, le restaurant Bella a Ă©tĂ© confiĂ© au chef Eyal Shani, gourou de la scĂšne culinaire tel-avivienne, qui marie les saveurs de la Provence dans des plats Ă  partager. C’est ici aussi que l’on prend un petit-dĂ©jeuner trĂšs gourmand ou que l’on vient boire un verre durant la journĂ©e. Quel que soit le moment, on s’y dĂ©lecte d’une des plus belles vues sur la mer de Cannes.

Villa Belle Plage, vĂ©ritable temple cannois dĂ©diĂ© au bienĂȘtre. Riche d’une expertise beautĂ© Ă  la pointe des derniĂšres innovations, les visiteurs y profitent de soins holistiques, de protocoles anti-Ăąge, de gommages dĂ©tox, de rĂ©flexologie et en exclusivitĂ© la possibilitĂ© de participer Ă  des sĂ©ances d’hypnoses et soins Ă©nergĂ©tiques. Histoire de reconnecter son mental, sa silhouette et ses bonnes Ă©nergies.

hotelbelleplage.fr @hotelbelleplage

De l’autre cĂŽtĂ© de la rue, on dĂ©couvre avec enchantement la

Comme dans UN FILM

PALAIS SÉGURANE

12 Av. de Verdun, 06000, Nice

IDÉALEMENT situĂ© en plein cƓur de Nice, le Palais SĂ©gurane offre un cadre exceptionnel entre mer et montagne. Laissez-vous aller Ă  la dĂ©tente, bercĂ© par la douceur mĂ©diterranĂ©enne qui baigne la ville. Au pied de la radieuse Baie des Anges, les visiteurs sont Ă  la croisĂ©e des quartiers les plus typiques de Nice : face Ă  eux se dresse la majestueuse Colline du ChĂąteau, offrant un panorama unique sur la ville et ses environs. À deux pas de l’hĂŽtel, les visiteurs peuvent explorer les charmantes ruelles du Vieux Nice et dĂ©couvrir son cĂ©lĂšbre marchĂ© aux fleurs du Cours Saleya, ainsi que le quartier des antiquaires et ses mille trĂ©sors. En marchant jusqu’au Port Lympia tout proche, ils peuvent admirer les « pointus » aux couleurs Ă©clatantes, qui font la fiertĂ© des Niçois. Boutique hĂŽtel, le Palais SĂ©gurane marie Ă  la perfection services et intimitĂ©. Les 43 suites parfaitement Ă©quipĂ©es, avec cuisine, accueillent les visiteurs en famille ou entre amis, dans

un cadre Ă  la dĂ©coration soignĂ©e, mĂȘlant design contemporain et Ă©lĂ©gance Ă  la française. À deux, trois, voire huit personnes, ils apprĂ©cieront les vastes espaces communs. Commencez la journĂ©e par un savoureux petit-dĂ©jeuner gourmand, et terminez-la par une projection en famille dans une salle de cinĂ©ma. Plongez dans l’ultime expĂ©rience cinĂ©matographique Ă  l’hĂŽtel Palais SĂ©gurane. Leur salle de cinĂ©ma exclusive promet des moments inoubliables, oĂč chaque projection devient un Ă©vĂ©nement privilĂ©giĂ©. Les visiteurs peuvent choisir parmi une variĂ©tĂ© de crĂ©neaux pour organiser leur sĂ©ance privĂ©e. Que ce soit pour une soirĂ©e cinĂ©ma romantique, une sĂ©ance entre amis ou simplement pour s’évader le temps d’un film, leur salle de cinĂ©ma est l’endroit idĂ©al pour vivre des instants cinĂ©philes uniques.

palaissegurane.com

@palaissegurane

L’AMOUR à la plage

HOTEL AMOUR

3 Ave. des Fleurs, 06000 Nice

À L'IMAGE de ses aĂźnĂ©s parisiens, l’hĂŽtel Amour Nice se veut un lieu de vie immergĂ© dans la ville. Une parenthĂšse enchantĂ©e mettant Ă  l’honneur la scĂšne artistique locale. “Ce n’est pas un hĂŽtel conceptuel, ni un boutique-hĂŽtel, ni un hĂŽtel créé par des stylistes de mode. Il s’agit d’un hĂŽtel d’artistes, conçu pour une communautĂ© crĂ©ative qui se rassemble. Je voudrais que les gens se sentent chez eux”, confie AndrĂ© Saraiva son directeur artistique. Entre l’avenue des Fleurs et la promenade des Anglais, l’hĂŽtel invite Ă  l’évasion mĂ©diterranĂ©enne. Le lieu intimiste fait Ă©cho au passĂ© de la Riviera et Ă  ses icĂŽnes indissociables. Le tout rehaussĂ© d’habiles touches contemporaines. Entrer dans l’hĂŽtel Amour Nice, c’est plonger dans une esquisse ou un tableau signĂ© Matisse. Entre le restaurant style bistrot, revisitĂ© Ă  la mode provençale, et les chambres Ă  la dĂ©coration bohĂšme chic (38 au total) allant du bleu azur au rose bonbon,

on se laisse sĂ©duire. SingularitĂ© du lieu, pour favoriser une immersion totale, tĂ©lĂ©phone et tĂ©lĂ©vision ne sont pas prĂ©sents dans les chambres. Enfin les vacances ! À quelques rues de l’hĂŽtel se trouve la plage privĂ©e. Accueilli par un bleu infini, des meubles collectionnĂ©s, des bougainvilliers, le restaurant et des transats sur la plage de galets. Dans l’assiette : salade niçoise bien sĂ»r, poivrons marinĂ©s, pissaladiĂšre, pan bagnat. AprĂšs ? On repart nager, on lit, on sirote un cocktail, mais surtout, on prend son temps. Le soir on se laisse envahir par la programmation cultivĂ©e de groupe live sur la plage comme cet Ă©tĂ© The Libertines, Parcels, Laurent Garnier, Breakbot & Irfane, Gilles Peterson qui feront danser la Promenade des Anglais !

À LA BELLEÉpoque

HOTEL BELLES RIVES

33 Bd Edouard Baudoin, 06160 Antibes

L'HÔTEL BELLES RIVES , joyau Art dĂ©co, surplombe les eaux Ă©tincelantes de la MĂ©diterranĂ©e. C’est ici que F. Scott Fitzgerald a Ă©crit Tendre est la nuit, et la propriĂ©tĂ© tĂ©moigne de l’extravagance d’une Ă©poque rĂ©volue tout en affichant un design moderne. Avec 43 chambres et suites rĂ©cemment rĂ©novĂ©es, cet hĂŽtel offre un confort et une Ă©lĂ©gance intemporels. La plage privĂ©e de l’hĂŽtel comprend le restaurant Plage Belles Rives, un club de sports nautiques et une jetĂ©e avec un quai d’embarquement privĂ©. Pour prolonger cette sensation de bien-ĂȘtre, un coin beautĂ© Valmont propose des soins innovants de la maison suisse de soins de la peau.

Une expĂ©rience gastronomique mĂ©diterranĂ©enne vous attend Ă  La PassagĂšre, le restaurant Ă©toilĂ© Michelin de l’hĂŽtel, dirigĂ© par le chef AurĂ©lien VĂ©quaud. Des cocktails exquis sont proposĂ©s au Bar Fitzgerald, rĂ©cemment rĂ©novĂ© et nommĂ© en l’honneur du cĂ©lĂšbre rĂ©sident de l’hĂŽtel.

Depuis presque cent ans, l’HĂŽtel Belles Rives cultive un art de vivre unique. Ce bĂątiment Art DĂ©co est le lieu oĂč se sont Ă©crits les amours de Francis Scott Fitzgerald et Zelda. La famille EstĂšne-Chauvin, depuis 1929, maintient avec grĂące la tradition de rendre la vie dĂ©licieusement agrĂ©able pour leurs hĂŽtes. Ce palace de charme est une maison intimiste et chaleureuse oĂč le luxe discret se manifeste dans les moindres dĂ©tails, offrant aux visiteurs un cocon de bien-ĂȘtre.

L’histoire du Belles Rives commence par un coup de cƓur.

La GĂ©nĂ©ration Perdue, composĂ©e de jeunes dĂ©senchantĂ©s et d’artistes marquĂ©s par la PremiĂšre Guerre Mondiale, dĂ©couvre le sud de la France. En 1925, F. Scott Fitzgerald et son Ă©pouse Zelda tombent amoureux du Cap d’Antibes lors de sĂ©jours chez leurs amis Gerald et Sara Murphy. Pendant ce temps, Boma EstĂšne quitte la Russie pour Paris, puis Antibes, rĂ©alisant ses rĂȘves d’enfance. En 1929, avec

sa femme Simone, issue d’une dynastie d’hĂŽteliers antibois, Boma EstĂšne acquiert la villa Saint-Louis et la transforme en hĂŽtel. Visionnaire, il comprend la valeur de cette demeure en bord de mer, alors que l’époque privilĂ©gie les implantations en hauteur. Trente ans plus tard, Marianne EstĂšne-Chauvin, petite-fille de Boma et Simone, dĂ©cide de poursuivre l’aventure. Ayant travaillĂ© dans l’art contemporain, elle protĂšge la valeur patrimoniale Art DĂ©co du lieu et aide son oncle Casimir. Devenue PrĂ©sidente, elle ouvre l’établissement toute l’annĂ©e, baptise le restaurant gastronomique « La PassagĂšre » et inscrit l’hĂŽtel Ă  l’inventaire du Patrimoine du XXe siĂšcle.

« Les artistes tissent toujours des fils narratifs autour de leurs images ; j’ai construit le Belles Rives Ă  partir de mon histoire personnelle. C’est lĂ  que je suis bien et les clients entretiennent ce mĂȘme rapport singulier avec cette maison, construisant eux aussi leur propre fiction du bonheur, Ă  travers le prisme de leurs souvenirs de vacances. » — Marianne EstĂšne-Chauvin

Beaucoup de choses se sont passĂ©es depuis, avec l’achat de l’hĂŽtel voisin Juana, la crĂ©ation du Prix littĂ©raire Fitzgerald et du Bal Meilland avec le rosiĂ©riste Ă©ponyme, et l’intĂ©gration de son fils dans l’équipe. Antoine Chauvin-EstĂšne qui dirige l’hotel et perpĂ©tue avec Ă©lĂ©gance la tradition de cet emblĂ©matique hĂŽtel de la CĂŽte d’Azur.

Antoine Chauvin-EstĂšne rĂ©sume ses sentiments : « Le Belles Rives porte une histoire avec laquelle j’ai grandi, ce qui lui donne une attraction particuliĂšre, et j’ai Ă©galement l’intention de continuer Ă  satisfaire notre clientĂšle trĂšs internationale en projetant notre hĂŽtel vers l’avenir. »

PRIX Fitzgerald

CHAQUE ANNÉE en juin, l’HĂŽtel Belles Rives accueille le Prix Fitzgerald, qui rĂ©compense un roman ou une nouvelle reflĂ©tant l’élĂ©gance et l’esprit de Francis Scott Fitzgerald. Créé en 2011 par Marianne EstĂšne-Chauvin, ce prix littĂ©raire sĂ©lectionne ses laurĂ©ats parmi des auteurs prestigieux. Cette annĂ©e, les nominĂ©s comprenaient Ian McEwan, Manuel Vilas, Christian Kracht, Caroline O’Donaghue, et Joyce Carol Oates.

Le jury, prĂ©sidĂ© par Bertrand de Saint Vincent, a choisi Joyce Carol Oates pour son livre 48 indices sur la disparition de ma sƓur. Marianne EstĂšne-Chauvin a saluĂ© la capacitĂ© d’Oates Ă  explorer la psychĂ© humaine et les relations complexes, soulignant que son Ɠuvre reflĂšte l’élĂ©gance et la profondeur recherchĂ©es par le prix Fitzgerald.

Oates, auteur prolifique de plus de 70 livres, est reconnue pour des Ɠuvres notables comme Nous Ă©tions les Mulvaney et Blonde. Son dernier roman, 48 indices sur la disparition de ma sƓur, est un rĂ©cit psychologique et captivant sur la recherche de Marguerite Fulmer par sa sƓur Georgina, explorant la rivalitĂ© fraternelle et les mystĂšres de la disparition. Oates rejoint les rangs des prĂ©cĂ©dents laurĂ©ats du prix, tels que Quentin Tarantino, Jonathan Dee, et Jeffrey Eugenides. La cĂ©rĂ©monie s’est conclue par un dĂźner exclusif sur les terrasses lĂ©gendaires de l’hĂŽtel, offrant une vue inspirante sur la presqu’üle et sa cĂ©lĂšbre “lumiĂšre verte”.

LE PALAIS niçois

HYATT REGENCY NICE

PALAIS DE LA MÉDITERRANÉE

13 Prom. des Anglais, 06000 Nice

SITUÉ SUR la lĂ©gendaire Promenade des Anglais, le Hyatt Regency Nice Palais de la MĂ©diterranĂ©e est un hĂŽtel de luxe historique avec sa façade lĂ©gendaire. SituĂ© Ă  proximitĂ© de l’aĂ©roport de Nice c’est l’hĂŽtel parfait si vous ĂȘtes en escale pour profiter de l’efficace roof top piscine et spa tout en admirant la magnifique baie des Anges.

La piscine extĂ©rieure est chauffĂ©e en toute saison pour les longueurs matinales et passer la journĂ©e Ă  se dĂ©tendre sur les transats de la piscine intĂ©rieure. Pendant les mois d’étĂ©, la terrasse est le lieu idĂ©al pour passer la journĂ©e Ă  nager, se dĂ©tendre et se restaurer

Au restaurant le 3Úme, le chef Sébastien Roux vous propose un voyage culinaire autour de la Méditerranée, avec une carte adaptée selon les saisons, mettant en valeur les produits locaux. Amarré à sa vaste terrasse panoramique le restaurant de

l’emblĂ©matique Palais de la MĂ©diterranĂ©e propose une cuisine orchestrĂ©e avec passion. A la carte, des touches d’aciditĂ©, de texture et de fraĂźcheur dans des assiettes rĂ©alisĂ©es Ă  base de produits frais et locaux. L’étĂ©, on apprĂ©cie particuliĂšrement sa terrasse dominant la Mer MĂ©diterranĂ©enne tandis que sa salle chaleureuse et cosy se prĂȘtera Ă  de vrais moments de convivialitĂ© en hiver.

Avec ses 187 chambres spacieuses, dont neuf immenses suites, avec vue sur la terrasse et la piscine ou la MĂ©diterranĂ©e, on trouve souvent de la place, et pour des sĂ©jours encore plus gratifiants le groupe propose d’adhĂ©rer au club de membre avec un service de rĂ©servation ultra malin.

AU BORD de l’eau

LA RÉSERVE DE BEAULIEU

5 Bd du Maréchal Leclerc, 06310 Beaulieu-sur-Mer

LA RÉSERVE de Beaulieu est une adresse emblĂ©matique de la CĂŽte d’Azur, et offre un cadre et des plaisirs gastronomiques exceptionnels dans la tradition des palaces mĂ©diterranĂ©ens.

L’hĂŽtel propose quatre univers culinaires, le Restaurant des Rois, Ă©toilĂ© au Guide Michelin, est la piĂšce maĂźtresse oĂč le chef Julien Roucheteau dĂ©ploie son art culinaire. La Table de la RĂ©serve offre convivialitĂ© et ambiance bistrot, tandis que Le Vent Debout, avec sa terrasse ensoleillĂ©e et sa vue mer, plonge ses hĂŽtes dans une ambiance estivale apaisante.

Le palace, rénové par Nicole et Jean-Claude Delion, offre une vue époustouflante, les grandes baies vitrées inondent les lieux de lumiÚre, offrant une vue magnifique sur la mer, tandis que la décoration royale de la salle à manger et la grande terrasse créent un cadre magique pour apprécier les créations du chef Meilleur Ouvrier de France.

Pour une relaxation totale, l’hĂŽtel propose divers lieux propices Ă  l’évasion. La piscine chauffĂ©e et le Spa invitent Ă  une escale bien-ĂȘtre, Ă©voquant l’atmosphĂšre des paquebots de croisiĂšre pour un voyage immobile.

La RĂ©serve n’est pas seulement un lieu de sĂ©jour, c’est une expĂ©rience en soi, une immersion dans le luxe discret et le charme intemporel de la CĂŽte d’Azur. Que ce soit pour savourer une cuisine raffinĂ©e, se dĂ©tendre au spa ou simplement profiter de la vue spectaculaire, chaque moment passĂ© est une invitation Ă  la sĂ©rĂ©nitĂ© et Ă  l’émerveillement.

CÉDEZ au rĂȘve

LA TARTANE ST TROPEZ

Chem. des Salins, 83990 Saint-Tropez

LA TARTANE, un nom Ă©vocateur inspirĂ© du petit navire mĂ©diterranĂ©en autrefois utilisĂ© pour la pĂȘche et le cabotage, est nichĂ©e Ă  quelques minutes du centre animĂ© de SaintTropez et des plages mythiques de Pampelonne. FraĂźchement rĂ©novĂ©, l’HĂŽtel Tartane Saint-Tropez 5* vous accueille dans un cadre de luxe, d’intimitĂ© et de dĂ©contraction, au cƓur d’un jardin luxuriant en bord de mer. À la maniĂšre d’un hameau provençal, La Tartane abrite 27 chambres et suites ainsi qu’un Ă©lĂ©gant restaurant Ă  ciel ouvert, prolongĂ© par une piscine.

La Tartane Saint-Tropez incarne l’hĂ©ritage de la French Riviera des annĂ©es folles, oĂč le bon goĂ»t et l’élĂ©gance allaient de pair avec les bons mots et la lĂ©gĂšretĂ© festive. On pourrait y imaginer Picasso, Ernest Hemingway ou F. Scott Fitzgerald sirotant un Manhattan au bord de la piscine. Son dĂ©cor, mĂȘlant chaleur mĂ©diterranĂ©enne, objets chinĂ©s et raffinement naturel, crĂ©e une ambiance de maison de famille, idĂ©ale pour des sĂ©jours en solo, en couple ou entre amis, pour des vacances insouciantes et des souvenirs impĂ©rissables.

L’hĂŽtel propose une gamme de services authentiques et personnalisĂ©s pour un sĂ©jour d’exception au cƓur de la French Riviera. L’établissement dispose de 27 chambres et suites Ă©lĂ©gantes et confortables, ainsi qu’une piscine chauffĂ©e, ouverte sur un bar chic et convivial, parfait pour se dĂ©tendre. Le restaurant, Le Saint-Amour, dirigĂ© par MaĂźtre Koy, offre une cuisine fusion oĂč les saveurs de l’Asie et de la MĂ©diterranĂ©e se rencontrent avec excellence. À la tombĂ©e du jour, Le Saint-Amour vous propose une expĂ©rience gustative unique grĂące au talent de MaĂźtre Koy, chef cambodgien, qui signe une cuisine gourmande et audacieuse, avec des produits raffinĂ©s, des senteurs exceptionnelles et des saveurs originales. Les services exclusifs de l’hĂŽtel incluent deux bornes de recharge pour voitures Ă©lectriques Ă  disposition des hĂŽtes sur le parking. Les dessins peints Ă  la main par l’artiste JoĂŁo Incerti ornent le pool bar avec singularitĂ©, poursuivant l’émerveillement pour le Sud. Les mixologues de La Tartane Saint-Tropez concoctent des cocktails, orangeades et citronnades Ă  partir des agrumes du jardin, parfaits pour se dĂ©saltĂ©rer aux heures chaudes de la journĂ©e. L’hĂŽtel possĂšde Ă©galement un jardin fruitier avec 86 arbres d’agrumes. Bienvenue Ă  La Tartane Saint-Tropez !

latartane-hotel.com @tartanesttropez

FACE AU bleu d’Azur

LA RÉSERVE RAMATUELLE

736 Chem. des Cretes, 83350 Ramatuelle

À QUELQUES minutes de Saint-Tropez, La RĂ©serve Ramatuelle offre une vue spectaculaire sur l’une des plus belles baies de la CĂŽte d’Azur, lovĂ©e dans la garrigue provençale et bercĂ©e par le chant des cigales.

La RĂ©serve Ramatuelle s’inspire de l’ùre glamour des annĂ©es 50 et 60, quand la rĂ©gion Ă©tait au sommet de sa gloire. Le propriĂ©taire de l’hĂŽtel, Michel Reybier, et le designer Jacques Garcia se sont associĂ©s pour crĂ©er une expĂ©rience hĂŽteliĂšre de luxe comme aucune autre. Avec une architecture inspirĂ©e des Ă©lĂ©ments classiques de la Provence, mĂ©langĂ©e Ă  des dĂ©tails modernistes, La RĂ©serve Ramatuelle a rĂ©ussi une atmosphĂšre française intemporelle. Évidemment, avec un hĂ©bergement aussi luxueux, chaque partie de l’expĂ©rience Ă  La RĂ©serve est tout aussi excellente.

Des fresques vĂ©gĂ©tales inspirĂ©es de Cocteau et des voilages aĂ©riens dansants au grĂ© de la brise ajoutent Ă  l’atmosphĂšre.

Le restaurant rĂ©amĂ©nagĂ© prĂ©sente une cheminĂ©e traversante mĂ©tamorphosĂ©e. La collection d’assiettes de Jean Cocteau,

avec ses motifs poétiques, demeure intacte.

Éric Canino sĂ©duit les papilles avec une cuisine mĂ©diterranĂ©enne Ă©picurienne, et rĂ©compensĂ©e. La Brasserie, prolongement du restaurant La Voile, propose une terrasse unique avec vue sur la mer d’un cĂŽtĂ© et une cheminĂ©e de l’autre.

Au bord de la piscine, les saveurs italiennes se savourent sous les voiles, dans une ambiance Dolce Vita.

Le restaurant en rooftop propose une cuisine nippopéruvienne alliant fondant, croquant, cru et acidité, avec des produits rares en Europe.

Le Spa Nescens invite à une détente profonde, baigné dans la nature, à retrouver une silhouette tonique aprÚs un long voyage et raviver votre dynamisme avec une sélection de soins et de programmes innovants en santé, forme et esthétique, tout un programme de remise en forme au paradis.

Une douce ambiance DE RIVIERA

LA VILLA MARIE SAINT-TROPEZ

1100 chemin de Val Rian, 83350 Ramatuelle, France

LA VILLA MARIE Saint-Tropez, au cƓur de la pinĂšde, cultive un naturel dĂ©contractĂ© et sophistiquĂ©, offrant une expĂ©rience inoubliable oĂč la douceur de vivre rĂšgne en maĂźtre. Jocelyne et Jean-Louis Sibuet ont su imprĂ©gner leurs Ă©tablissements de l’art de vivre Ă  la française, alliant Ă©lĂ©gance, charme et authenticitĂ©. Leur philosophie repose sur la crĂ©ation de lieux uniques, oĂč chaque dĂ©tail est pensĂ© pour offrir une expĂ©rience exceptionnelle. Parmi leurs joyaux, Villa Marie Ă  SaintTropez incarne parfaitement cette vision. SituĂ©e au cƓur de la Riviera, cette demeure offre un cadre idyllique et sophistiquĂ©. EntourĂ©e d’un jardin mĂ©diterranĂ©en luxuriant, elle mĂȘle harmonieusement l’élĂ©gance des intĂ©rieurs avec l’atmosphĂšre dĂ©contractĂ©e de Saint-Tropez, faisant de chaque sĂ©jour une vĂ©ritable immersion dans le luxe et la douceur de vivre. NichĂ©e au milieu d’une pinĂšde de trois hectares surplombant la mythique Baie de Pampelonne, Villa Marie arbore une architecture mĂ©ridionale avec ses tuiles romaines, arcades et balcons en fer forgĂ©. Les tonalitĂ©s lumineuses de l’ocre sont sublimĂ©es par l’intensitĂ© du ciel bleu. Cette luxuriante oasis, Ă  l’écart de la frĂ©nĂ©sie cĂŽtiĂšre, invite Ă  flĂąner entre allĂ©es et jardins rafraĂźchis par des bassins, patios et terrasses. La piscine lagon, aux nuances cĂ©ladon et Ă©meraude, serpente avec grĂące dans un enrochement naturel, offrant une vue sur le ciel et la mer.

À Ramatuelle, le restaurant Dolce Vita de Villa Marie pĂ©tille de saveurs mĂ©diterranĂ©ennes. Sous une verriĂšre Ă©lĂ©gante avec des touches de corail, le dĂ©cor met en lumiĂšre un ballet gourmand dĂ©licat et crĂ©atif. La carte, renouvelĂ©e tous les trois mois, cĂ©lĂšbre la MĂ©diterranĂ©e avec des plats tels que la soupe

de roche façon bouillabaisse, le rouget grillĂ©, et le risotto Ă  la truffe d’étĂ©.

Le dĂ©jeuner se dĂ©roule sur des terrasses intimes parfumĂ©es de glycines, jasmins, et chĂšvrefeuilles, avec une vue panoramique sur la baie de Pampelonne. La cuisine du midi, tout aussi enjouĂ©e, propose des plats frais comme le veloutĂ© glacĂ© de petit pois et concombre, rĂ©veillant l’appĂ©tit dans un cadre naturel et sophistiquĂ©. Un bar dĂ©corĂ© de coquillages, une terrasse façon Riviera et une serre en ferronnerie sont autant d’invitations au voyage. Le restaurant, nichĂ© dans les jardins en dĂ©nivelĂ©, se distingue par son style et son Ă©lĂ©gance. InspirĂ© par la Dolce Vita, il propose une cuisine de poissons, coquillages et crustacĂ©s, moderne et subtile, mettant en avant les saveurs mĂ©diterranĂ©ennes.

Les 45 chambres et suites, dont beaucoup possĂšdent des baignoires boudoir, sont dĂ©corĂ©es avec caractĂšre : vasques en pierre de Cassis, lits Ă  baldaquin et tĂȘtes de lit personnalisĂ©es ajoutent une touche unique Ă  chaque espace.

Le Spa Pure Altitude, situĂ© dans un pavillon discret, offre des moments de dĂ©tente profonde dans un dĂ©cor harmonieux parĂ© de coquillages et de tonalitĂ©s turquoise. Les soins spĂ©cifiques et enveloppements rĂ©parateurs sont sublimĂ©s par les effluves de pin, rose et jasmin, contribuant Ă  une expĂ©rience de bienĂȘtre unique.

saint-tropez.villamarie.fr @villamariesainttropez

LÉGENDE TropĂ©zienne

LA PONCHE ST TROPEZ

5 Rue des Remparts, 83 990 Saint Tropez

POUR ACCÉDER Ă  la crique que l’hĂŽtel surplombe, c’est un petit Piaggio qui vous conduit en plein cƓur du village et des remparts de Saint-Tropez. Depuis le ponton vous pouvez profiter de la plage abritĂ©e des touristes le matin. Un cadre envoĂ»tant pour se laisser aller, mĂ©diter, pratiquer le yoga dans le cadre du Spa, avant de se reconnecter Ă  l’énergie de Saint-Tropez.

L’hĂŽtel La Ponche Ă©tait un petit caboulot en 1938 tenu par les parents de Simone Duckstein, Ăąme et mĂ©moire des lieux. Puis, les vedettes vinrent naturellement dans les annĂ©es 50. Pour sa simplicitĂ© brute et sa crĂ©ativitĂ© lumineuse. Depuis, l’hĂŽtel a rĂ©uni un casting lĂ©gendaire d’artistes, Ă©crivains, cinĂ©astes venus goĂ»ter Ă  cette source inĂ©puisable d’imagination et de lĂ©gĂšretĂ© qu’est La Ponche. Écrire. Aimer. Certains s’y installent. C’est ici qu’est nĂ© l’art de vivre de la Riviera. Simone avait 13 ans lorsque l’équipe de « Et Dieu... crĂ©a la femme » vint s’installer Ă  la Ponche. Elle vit l’idylle Bardot-Vadim s’effilocher sous le regard brĂ»lant de JeanLouis Trintignant. La suite est un gĂ©nĂ©rique magique de stars. Boris Vian passait volontiers derriĂšre le bar, pour servir ses amis: Michel Piccoli, Pierre Brasseur, Jean-Paul Sartre,

Pablo Picasso
 S’y rĂ©unirent des couples cĂ©lĂšbres dans les chambres créées dans les annĂ©es 50 : Brigitte Bardot et Gunther Sachs, Romy Schneider et Daniel Biasini
 Si vous avez la chance, vous pourrez loger dans la suite de Françoise Sagan, lĂ  mĂȘme oĂč elle a Ă©crit Bonjour Tristesse. Sur la terrasse donnant sur la mer ou dans la salle Ă  manger, le chef Thomas Danigo propose une cuisine mĂ©diterranĂ©enne tournĂ©e vers les lĂ©gumes de la rĂ©gion, les poissons du jour, les vibrations du marchĂ©.

Pour prĂ©parer votre peau au soleil, vous n’oubliere pas de rĂ©server un soin du visage La Mer dĂ©sormais disponible au spa de l’hĂŽtel.

Acteur de la vie TropĂ©zienne, l’hĂŽtel aime faire vivre son village au-delĂ  des saisons estivales en accueillant au dĂ©but du printemps pour la troisiĂšme annĂ©e le prix littĂ©raire de La Ponche créé par la journaliste Lisa Vignoli Ă  l’abri de l’agitation parisienne et pour redonner Ă  l’hĂŽtel sa splendeur d’antan. laponche.com @hotel.la.ponche

DO YOU Saint-Tropez ?

Le malletier indĂ©pendant français Pinel et Pinel lance une collection capsule de maroquinerie et d’accessoires de voyage qui sent bon l’étĂ©.

L’ÉTÉ, Riviera rime souvent avec Saint-Tropez et charme Ă  la Brigitte Bardot. Pour cĂ©lĂ©brer la saison, l’exceptionnel malletier Pinel et Pinel s’est associĂ© Ă  l’emblĂ©matique HĂŽtel Byblos de Saint-Tropez autour d’une collaboration qui incarne l’essence mĂȘme du luxe et de l’artisanat français. Du fourretout XL aux pochettes, en passant par les porte-cartes et les Ă©tiquettes de voyage, la collection donne vie Ă  l’hĂŽtel fondĂ© sur l’amour de l’actrice française BB ainsi qu’à l’art de vivre tropĂ©zien — cristallisant toute l’impertinence et l’allĂ©gresse qui leur sont caractĂ©ristiques. Cette sĂ©rie limitĂ©e puise Ă©galement ses inspirations dans les dĂ©licieuses et vibrantes couleurs de la CĂŽte d’Azur. On y

retrouve le tissu enduit orange de Pinel et Pinel, qui Ă©voque les lĂ©gendaires couchers de soleil de Saint-Tropez, ainsi que le logo du palais tropĂ©zien sĂ©rigraphiĂ© sur chaque piĂšce de la collection. Cette collaboration rend ainsi hommage au prestige et Ă  l’histoire fascinante de l’HĂŽtel Byblos, en proposant aux voyageurs une sĂ©rie d’articles de maroquinerie et d’accessoires portant le logo de l’hĂŽtel — pour faire perdurer les vacances mĂȘme aprĂšs son sĂ©jour.

Disponible exclusivement Ă  l’HĂŽtel Byblos, ainsi que dans certaines boutiques Pinel et Pinel sĂ©lectionnĂ©es.

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