Hippo 270

Revue officielle de la Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques–rue Jules Broeren, 38, 1070 Bruxelles–Trimestriel–décembre 2023- Bureau de dépôt : Liège X–N° d’agrément : P301098

No 270

Hipp campe Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques

PARIS PORTE DE VERSAILLES

SALON DE LA

PLONGEE 2024

11 I 12 I 13 I 14 JANVIER

ÉQUIPEMENTS / CLUBS

CONFÉRENCES / FORMATIONS BAPTÊMES / VOYAGES SALON-DE-LA-PLONGEE.COM

EDITO

“L’avenir, large porte ouverte sur un horizon aussi vaste que la mer!” (M. Le Normand) Ouvrir des portes, regarder vers l’avenir et vers la mer, c’est le leitmotiv de la Lifras. Des portes ont été ouvertes en cette fin d’année, et nous avons frappé à d’autres.

A commencer avec un stage découverte : une porte ouverte par l’enseignement à destination des futurs moniteurs nationaux, une opportunité qu’ils ont saisie et qui devrait marquer une évolution dans le parcours vers le Monitorat National.

Ensuite, l’obtention de la (re)certification ISO : un gage de la reconnaissance de la qualité de nos brevets actuels et futurs sur l’Environnement ainsi que les recycleurs.

Une autre porte, et non des moindres, vient d’être ouverte en grand : celle des subsides «matériel» de l’Adeps. Notre plafond vient de passer de 5000€ tous les 5 ans à 25000€ par demande ! De quoi nous faire rêver.

Dernière porte à laquelle nous nous attelons : celle de l’activité en piscine pendant toute la grossesse.

En cette fin d’année qui se clôture avec ces bonnes nouvelles et avec un nombre de membres en augmentation par rapport à l’an dernier, nous pouvons dire que 2023 fut fructueuse et 2024 est prometteuse.

Frédéric, Laurence, Laurie, Marc, Patrick, Philippe, Thibaut, Yvan

Hippocampe 270 - décembre 2023 3

Hippocampe n°270 décembre 2023 Revue officielle de la Lifras A.S.B.L. Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques (membre fondateur de la CMAS) Quatre parutions l’an : mars–juin–septembre–décembre Siège social : Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles Tél. : 02 521 70 21–Fax : 02 522 30 72 E-mail : lifras@lifras.be

Attention !

Vos articles, photos et publicités de dernière minute pour le prochain Hippocampe doivent parvenir au rédacteur en chef au plus tard

le 15 janvier 2024

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Éditeur responsable : Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles Gsm : 0473 81 68 62 E-mail : president@lifras.be Rédacteur en chef Laurence SENECHAL laurence.senechal@lifras.be Comité de rédaction : Yvan BARTHELEMY Yvan.barthelemy@lifras.be Régie publicitaire : Philippe DE WILDE philippe.dewilde@lifras.be Frédéric DE DEYN E-mail : frederic.dedeyn@lifras.be Correcteurs : Leny Bette Jean-Marc Brulet Florence Crohin Marie-Jo Dauby Valérie Dupuis Marie Rassart Jean-Marc Zadworny Infographie : Rose Kondrativ rose.kondrativ@gmail.com Impression : AZ Print www.azprint.be

Toute reproduction, adaptation ou traduction, même partielle, des articles parus dans ce numéro, est interdite sans l’accord préalable de la rédaction.

L’Hippocampe décline toute responsabilité pour les documents et photos qui lui sont envoyés.

Photo de couverture : P. Bailly 4

Hippocampe 270 - décembre 2023

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Sommaire 6

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Stage MN 2023

10 L’aventure du monitorat fédéral 16 Stage découverte CMN 2024 18 Réussites Stage de Mer 2023 20 Planning des candidats moniteurs 2024 22 Plongée enfant : renforcer l’encadrement 26 Apnée : toutes les cordes ne sont pas bonnes à prendre 28 Portfolio : Gilles Blistein 32 La plongée sous-marine en scaphandre autonome : un outil d’acquisition de ressources et de compétences pour le monde du travail 37 Pôle sécurité : bouteille ouverte?

38 Grossesse et plongée 41 Fête du sport 42 Plongée adaptée : l’expérience des interclubs 44 A la découverte des océans 45 Le Royal Cyana 46 Le chômage de la Meuse... Côté plongeur 49 Stage AMB Lavagna 2023 50 A la recherche des envahisseurs aquatiques 53 Résultats du concours Laurent Ballesta

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54 Infos utiles 56 BD Plongeurs Hippocampe 270 - décembre 2023 5

Commission Enseignement

Stage MN 2023

Le stage de plongée des moniteurs nationaux s’annonçait comme une aventure exceptionnelle, et c’est Antonio Beldroegas et Jean-Pierre Pousset qui se sont lancés dans cette expérience avec passion et détermination. En amont, ils ont mis en œuvre une préparation minutieuse, réfléchissant à l’organisation, préparant les thèmes à aborder, et étudiant soigneusement les sites de plongée.

Ils étaient soumis à des épreuves diverses, les obligeant à mettre en avant leurs compétences en tant que directeur de plongée. Le choix du site, le briefing, la mise en place des mesures de sécurité, la coordination de la mise à l’eau et de la récupération étaient autant d’éléments scrutés pour évaluer leurs capacités.

Le rôle de formateur de formateurs était également au cœur des évaluations, mettant en lumière la capacité d’un MN à transmettre ses connaissances 6

Hippocampe 270 - décembre 2023

et son savoir-être avec pédagogie et efficacité. La gestion et l’animation des plongées ont ajouté une dimension dynamique, où la réactivité et la prise de décision rapide étaient essentielles.

Heureusement, les conditions météo étaient de la partie, offrant un cadre idéal pour ces épreuves exigeantes.

L’atmosphère qui régnait entre tous les participants, qu’ils soient candidats, moniteurs nationaux, ou invités spéciaux (tels que Sven et Ronny de la Nelos, Fred de la FFESSM, Patrice notre DTF et Marc notre Président de la Lifras), était empreinte de convivialité. L’entraide et la bonne humeur ont été les ingrédients clés de cette expérience.

Il est vrai que ne pas se prendre au sérieux n’empêche pas de faire les choses sérieusement, et c’est exactement l’approche qu’Antonio et Jean-Pierre ont adoptée. L’expérience de notre skipper, Antoine de Bormes Plongée, s’est révélée précieuse tout au long de la semaine, apportant sa gentillesse et son savoir-faire à cette aventure mémorable.

La réussite de ce stage atteste de l’engagement et du professionnalisme de tous les participants, créant des souvenirs inoubliables et renforçant les liens au sein de cette communauté passionnée de plongée.

Martine notre présidente du stage soutenue par notre vice-président avait, outre le rôle essentiel de veiller à la sécurité de tous, de multiples tâches qui débutent des mois avant : définir la philosophie du stage, les critères d’évaluation, les thèmes, les sujets débattus, préparer les candidats et jurys, sur place être directeur de plongée : approuver les sites choisis et l’organisation mise en place par les candidats, nous coordonner avec le centre de plongée et le skipper, gérer tout vrai incident, …

Cédric, Ben et moi avons participé pour la première fois comme jurys au stage MN. Les conseils avisés de Martine, Jean-Marie, Vincent et Eric se sont avérés précieux, offrant une perspective unique, distincte de notre expérience précédente au stage MF. Ils nous ont permis de prendre du recul pour cibler les attentes spécifiques de ce brevet de haut niveau.

Cette semaine restera gravée comme une aventure humaine.

Et cette aventure, vous le savez, s’est terminée avec la nomination d’Antonio comme moniteur national.

Bravo Antonio pour ta brillante réussite au stage de plongée ! Ton engagement et tes compétences ont été la clé de ce succès bien mérité.

Nous adressons tout notre soutien à Jean-Pierre et nos encouragements chaleureux pour qu’il se représente, convaincus que cette expérience le guidera vers le succès.

Si vous êtes intéressés par le brevet de moniteur national la prochaine séance d’information aura lieu le 11 janvier (inscription pour le 04 janvier via le site Lifras-enseignement). Une des étapes de ce brevet est l’examen théorique. Suite au retour positif de l’année passée sur le «teasing», le pôle formation évaluation propose aux futurs candidats 2025 de renouveler l’expérience.

Il s’agit d’une préparation à cet examen théorique pour lequel les questions seront envoyées précédemment aux candidats afin qu’ils les préparent avec l’aide d’un coach MN. L’objectif est de les aider à comprendre le niveau quant au fond et à la forme des réponses. Intéressés ?

Contactez Johan Schoups avant le 01 janvier.

Annick Haveaux

Hippocampe 270 - décembre 2023 7

Comment résumer mon parcours pratique MN en quelques lignes?

Si je devais retenir un point marquant durant tout ce parcours, c’est l’aide et l’investissement apportés par les moniteurs nationaux et aussi mon mentor Eric qui a dû me supporter plus de 3 ans . Ceux-ci ont toujours répondu présents, m’ont soutenu, poussé inlassablement (Hein Xa ) toujours plus loin.

☺

😉

Avant même la fin de ma première présentation pratique, je savais que j’avais échoué. Le moral était au plus bas car l’investissement avait été important.

Je subissais le stage et pensais qu’il y avait entre moi et cette 3e étoile une barrière infranchissable.

La dernière après-midi du stage, j’ai eu l’occasion de discuter avec les uns et les autres et j’ai retrouvé une ambiance sereine et sympathique. Je savais qu’à ce moment, je retenterais l’aventure une deuxième fois.

Lors de ma deuxième présentation, je m’étais mieux préparé et je me sentais confiant. J’avais tenu compte des remarques et conseils.

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Hippocampe 270 - décembre 2023

Malheureusement, plusieurs paramètres ont joué en notre défaveur pour Danièle et moi, et les erreurs se sont accumulées. Notre moral s’amenuisait au fur et à mesure du stage.

L’échec était là, la déception aussi…

Mais le jury, les autres MN sans oublier mon épouse et mon fils ont été à nouveau là pour me soutenir, m’encourager et me pousser à y retourner.

Et j’ai retrouvé le feu sacré.

Victor Hugo a dit : «La persévérance, secret de tous les triomphes».

Dès lors, pour cette 3e et dernière tentative, accompagné de Jean-Pierre Pousset, dit «Pousse», avec qui j’ai commencé l’aventure en 2019 mais dont le parcours fut également long mais très différent, nous avons ajouté la PERSÉVÉRANCE à l’esprit bien connu de la Lifras (Connaissance, Amitié, Modestie et Enthousiasme) !

Tous ces qualificatifs résument assez bien l’esprit de notre duo durant le stage.

Une fois de plus, l’investissement préalable des MN dans la préparation, la qualité du jury, les conditions météo, la bonne humeur et l’expérience acquise lors des deux derniers stages ont été bénéfiques et profitables (comme cela parait simple de dire cela après...).

Au final, l’étoile tant convoitée se retrouve entre mes mains.

Et puis c’est le soulagement, l’irréalité du moment... Quel sentiment extrême pour juste une petite étoile. Mais la plongée est notre passion et c’est ce qui la rend si exceptionnelle.

Merci à tous les moniteurs, jurys (trois jurys quand même…), plongeurs de tous horizons pour leur soutien et leur aide durant ce long, très long parcours

☺

Antonio

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Commission Enseignement

L’aventure du monitorat fédéral

Le plus beau brevet de la Lifras, disent certains. Tout a débuté en janvier par une séance d’information.

Ce fut l’occasion d’une première rencontre entre futurs candidats fédéraux 2023 et l’occasion de discuter avec les récents moniteurs fédéraux de 2022 afin de se faire une idée de ce qui nous attend.

Les choses sérieuses commencent lors de la réunion de lancement début février. C’est là, après avoir reçu notre farde pédagogique qui nous accompagnera tout au long de notre formation et rencontré nos président et viceprésident de stage que nous suivons une formation sur la manière de développer un thème.

Le développement de thème est un point essentiel de la formation de moniteur fédéral. Il faut être capable de développer un sujet théorique relatif à la plongée face à des plongeurs de différents niveaux, de les y intéresser mais également de l’appliquer de manière pédagogique en plongée et après la plongée. En bref il faut pouvoir 10

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former des plongeurs sur n’importe quel sujet en se basant sur nos acquis et notre expérience de plongée. C’est également lors de cette réunion que nous découvrons les 4 thèmes sur lesquels nous serons interrogés : «Les cnidaires dans tous leurs états», «les gradient factors», « le code du sport français» et «les accidents à chaque étape de la plongée».

C’est l’occasion aussi pour ceux qui ne l’ont pas encore fait de choisir un parrain : un moniteur fédéral qui pourra servir de référent, prodiguer des conseils et surtout apporter un soutien moral dans les moments difficiles.

Les parrains ont pleinement joué leur rôle cette année et nous les remercions du fond du cœur pour leur soutien sans faille.

Les mois de janvier février et mars furent mis à profit pour beaucoup d’entre nous afin de réviser la théorie, écrire des résumés, éclaircir les points problématiques et, pour certains, partir effectuer les quelques plongées à 50 mètres qui manquaient à leur carnet de plongée.

C’est donc un mardi soir de mars que nous nous retrouvons à La Gombe pour la première soirée de formation à l’AML. Le mois de mars est consacré à des formations théoriques sur nos 4 thèmes ainsi qu’aux «speed briefings». Ces formations nous seront dispensées par des candidats moniteurs nationaux. Comme lors de séances de speed dating, nous enchaînons les prises de contact – jusqu’à 3 par soirée – avec des moniteurs qui jouent le rôle de plongeurs plus ou moins expérimentés avec plus ou moins de lacunes. Le but du jeu est d’arriver à rapidement cerner les points forts et surtout les faiblesses des plongeurs que nous avons en face de nous.

En parallèle, les formations pratiques commencent avec le CFIP : une première formation en piscine aux techniques de remontée et une seconde formation au Duiktank à Zwevegem pour mettre cela en pratique avec notre propre équipement. Remontée d’un noyé, remontée technique, panique, essoufflement, tout y passe et, grâce à des plaquettes

immergeables, un premier débriefing est déjà possible sous l’eau!

Nous nous retrouvons également pour une journée de formation à la réanimation donnée à l’initiative de notre président de stage, Bernard Willame.

Un formateur expérimenté nous montre les techniques nécessaires à la mise en œuvre d’une réanimation cardio pulmonaire, pour qu’ensuite nous mettions ces techniques en pratique sur un mannequin. À partir de la fin du mois d’avril, les formations dans les 3 associations régionales - l’AMB, l’AML et le CFIP commencent à s’enchaîner. Pour beaucoup d’entre nous qui venons de «petits» clubs, nous découvrons des moniteurs nationaux et fédéraux passionnés, toujours constructifs et qui nous prodiguent une foule de conseils et d’encouragements. A ce stade nous sommes 14 candidats fédéraux : les CMF 2023!

Le premier forfait se produit lors d’une formation dans les associations régionales. L’un d’entre nous commence à avoir la tête qui tourne après une plongée, il est mis sous O2 et les secours sont appelés. Le diagnostic tombe : il s’agit d’un ADD de l’oreille interne et les analyses montrent que le foramen ovale est très perméable.

L’aventure devra malheureusement se poursuivre cette année avec 13 CMF. Durant le mois de mai, certains d’entre nous participent au stage PPA du CFIP et à celui de l’AML. L’occasion, d’une part de prendre encore de l’expérience en plongée profonde et, d’autre part, de voir l’organisation de la sécurité mise en place sur un bateau de plongée. Notre statut de candidats MF 2023 nous permet de nous impliquer dans l’organisation et c’est fort de cette belle expérience que nous abordons la phase suivante de notre formation : l’épreuve théorique et celle du palmage.

C’est donc par une belle matinée ensoleillée de mai que nous nous retrouvons au barrage de l’Eau d’Heure pour ces défis qui nous attendent.

L’épreuve théorique se déroule en 2 parties : une première partie écrite qui consiste en une série de questions piochées parmi les 5 examens AM précédents. La seconde partie quant à elle nous amène à tirer au sort un thème parmi les 4 qui nous ont été donnés en février et à l’expliquer et le défendre devant 2 moniteurs natioHippocampe 270 - décembre 2023 11

naux. En fin de matinée, les résultats tombent : 11 candidats sur 13 ont réussi l’épreuve théorique. Deux candidats devront donc profiter du repêchage prévu en juin pour la partie théorique.

L’épreuve du palmage se déroule l’après-midi, entre 2 balises soigneusement mises en place par les moniteurs nationaux. 1000 mètres en palmes – masque – tuba en moins de 26 minutes, suivis de 500 mètres tout équipé sur détendeur en moins de 16 minutes. Top départ…c’est parti!

La météo est bonne, il n’y a pas trop de vent, il faut donc rester attentif à ne pas s’éloigner du bout qui relie les 2 balises, en prenant soin de ne surtout pas se déhaler sur ce bout, ce qui serait considéré comme une tricherie !

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Hippocampe 270 - décembre 2023

L’épreuve du palmage est commune pour les candidats fédéraux et nationaux, nous sommes donc un total de 15 plongeurs dans l’eau.

Au final pour les candidats fédéraux, l’épreuve se solde par 11 réussites et 2 candidats qui devront passer en repêchage. Les candidats sont motivés et l’esprit de groupe commence à se faire sentir.

Après ces épreuves, cap sur le stage Coppens! Nous vous renvoyons à la lecture de l’article correspondant dans l’Hippocampe pour le détail de ce stage mythique. Nous en sortons beaucoup mieux préparés et avec une bonne vision de ce qui sera attendu de nous pour le stage final en septembre.

Les formations dans les associations pendant ce temps se poursuivent sans

relâche, tandis que nos moments de temps libres sont mis à profit pour peaufiner les informations sur les sites de plongée, se perfectionner en faune et flore, etc.

C’est un mardi soir de juin qu’ont lieu à la Gombe les épreuves de repêchages théorique et physique.

Malheureusement pour nous les 2 candidats au palmage manquent de peu le chronomètre pour réussir l’épreuve et sont donc hors-course.

Qu’à cela ne tienne, un des candidats à déjà décidé de remettre ça en 2024!.

Pour la théorie, le candidat restant (l’autre ayant entretemps abandonné faute de temps suffisant pour se préparer correctement) réussit l’épreuve. C’est officiel, nous serons donc 10 CMF au stage final à Bormesles-Mimosas.

Le dernier week-end de juin voit se profiler le week-end résidentiel au centre ADEPS des barrages de l’Eau d’Heure. 4 plongées dans la zone des 40 m sont prévues en condition de stage final. C’est donc une superbe opportunité d’encore apprendre et progresser au contact des moniteurs nationaux. Les plongées du samedi se déroulent bien… jusqu’au drame.

Une candidate glisse sur l’embarcadère avec tout son matériel, chute lourdement sur le dos et est emmenée aux urgences pour ce que l’on pense être une grosse entorse mais qui s’avère après radio être une triple fracture.

L’aventure s’arrête là pour elle cette année, mais avec son moral de gagnante elle a déjà décidé de revenir en 2024 et d’ainsi terminer cette superbe aventure.

Le groupe se réduit donc de plus en plus et ce sont finalement 9 CMF qui se présenteront au stage.

Les mois d’été permettent de garder le cap, nous continuons les formations dans les associations régionales et, avec l’aide des candidats nationaux, nous organisons une formation sur la gestion des incidents de surface avec des simulations d’appel au CROSS, l’organisme français de secours en mer.

Les semaines s’enchaînent à une vitesse folle et nous nous retrouvons un peu fatigués mais avec une motivation intacte début septembre à la Croisette pour une rencontre avec les jurys du stage. C’est l’occasion d’avoir un briefing sur le déroulement du stage et de poser des questions. Nous recevons la liste des palanquées de la

première plongée du stage et rencontrons donc nos premiers jurys que nous avons, pour la majorité, côtoyés dans les associations régionales. C’est l’occasion de discuter avec eux et de pouvoir poser toutes les questions que nous voulons autour d’un barbecue. Ensuite une plongée dans la carrière permet à la plupart de croiser les silures. Après la plongée, avec Pascal Demets notre vice-président, Bernard nous montre comment sortir une victime inconsciente de l’eau en s’aidant de l’échelle et d’une corde. Nous essayons la technique l’un après l’autre avec succès. Une corde de plus à notre arc.

Les deux semaines suivantes se passent principalement à préparer le matériel, vérifier que l’on a tout, peaufiner les supports pédagogiques et relire la théorie ; même si l’on sait que ce n’est

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plus le moment de le faire, nous ne pouvons pas nous en empêcher.

La date tant attendue est enfin arrivée! Nous chargeons (lourdement) les voitures, direction le village-club de la Grande Bastide à Bormes-lesMimosas qui nous servira de QG pour la semaine. Le stage débute lundi, nous mettons donc le week-end à profit pour une ou deux plongées d’échauffement afin de tester le matériel et vérifier que tout est en ordre. Une mention spéciale à la magnifique plongée réalisée sur un site méconnu, même des membres du centre de plongée, le samedi matin et balisé de main de maître par Bernard malgré la houle.

Les festivités débutent le lundi matin avec le briefing des candidats par les président et vice-président puis le briefing des jurys. Enfin c’est à notre tour d’entrer en scène avec le briefing que nous avons préparé, de décrire, entre autres, la sécurité que nous mettons en place pour le stage.

Les questions fusent et nous donnons les réponses qui nous paraissent appropriées. L’heure avance, nous repartons pour retrouver nos jurys, cette fois en palanquées avec la maintenant traditionnelle prise de contact et le développement de thème.

La semaine comportera 8 plongées réparties sur 5 jours. Elles vont s’enchaîner à un rythme soutenu, avec les plongées du matin qui sont des plongées plus profondes durant lesquelles nous mettons en pratique, outre les compétences en gestion de plongées profondes, les diverses techniques de remontée. Les plongées de l’après-midi, quant à elles sont mises à profit pour démontrer notamment

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Hippocampe 270 - décembre 2023

nos connaissances en faune et flore.

Malheureusement, après la 3e plongée, un des CMF ne se sent pas bien, on suspecte un ADD et il est emmené au caisson. C’est le cœur lourd que nous entamerons la 4e plongée avec nos effectifs maintenant réduits à 8 candidats. Les plongées continuent et le vendredi arrive presque trop vite.

Une dernière plongée profonde sur la magnifique épave du Togo et nous voilà déjà en train de ranger notre matériel. Le stress monte au fur et à mesure que l’après-midi avance, jusqu’au repas du soir. Après le repas, la proclamation tant attendue arrive enfin! La tension est à son comble et nous écoutons d’une oreille distraite les discours. Enfin le moment crucial est là : 7 candidats sur 8 ont réussi et sont nommés moniteurs fédéraux!

Le candidat malheureux a d’ores et déjà décidé de retenter l’aventure l’année prochaine.

Le monitorat fédéral est une superbe aventure humaine qui nous a permis à tous de mettre des visages sur notre ligue et de découvrir les personnes motivées qui œuvrent pour notre

passion commune : la plongée. Cette ligue est souvent perçue comme une entité déshumanisée, mais grâce à cette formation nous avons pu nous rendre compte, non seulement de la disponibilité des moniteurs fédéraux et nationaux pour notre apprentissage, mais également de leur enthousiasme et de leur volonté de toujours nous faire progresser. Nous sommes devenus de bien meilleurs plongeurs grâce à ces conseils et l’aventure qui est maintenant devant nous consistera à devenir d’aussi bon moniteurs que ceux que nous avons eu la chance de côtoyer.

En guise de conclusion nous voudrions donc remercier nos familles, l’ensemble des moniteurs, parrains, plongeurs ainsi que la Lifras et nos clubs respectifs qui nous ont soutenus et permis de mener à terme cette magnifique aventure.

Nous souhaitons de tout cœur aux candidats 2024 une aussi belle année que celle que nous avons pu vivre. Vous qui lisez ces lignes, n’hésitez pas à tenter l’aventure, vous ne le regretterez pas !

Les MF 2023 : Wendy – les Eric’s – Pascal – Philippe – Noëlle - Vincent

15 - 16 - 17 & 18 mars 2024

5e Exposition Photos de la Commission Audiovisuelle Lifras

Château de Trazegnies Place Albert 1er, 32 6183 Trazegnies

Heures d’ouverture

Vendredi : sur invitation Samedi & dimanche : 14h à 20h Lundi : 9h à 16h (journée scolaire)

Entrée gratuite Photo : Ana Ferro - Editeur responsable : Paul-Emile Janssen

Hippocampe 270 - décembre 2023 15

Les associations de moniteurs

Stage Découverte CMN 2024 Cette année, par la volonté du Directeur Technique fédéral et du Conseil d’Administration Lifras, un nouveau type de stage a été mis sur pied. Le stage découverte Moniteur National 2024 s’est donc déroulé à Bormes en marge des stages Moniteur Fédéral et Moniteur National, avec pour objectif de préparer au mieux les futurs candidats Moniteurs Nationaux 2024.

Ce stage intense par son contenu s’est déroulé comme le stage Moniteur National avec l’opportunité laissée aux formateurs Moniteurs Nationaux d’intervenir et de corriger en direct les prestations des stagiaires CMN tout au long des 5 jours.

Hormis les plongées exercices, les stagiaires ont pu mettre en place différentes démonstrations tels que : choix et balisages de sites, intervention surface et évacuation de victime, utilisation des différents moyens de secours, DEA, BAVU, remontées d’accidentés sur l’embarcation.

Les stagiaires ont également démontré leur capacité à présenter un sujet théorique et à animer le débat qui s’ensuivait.

La formule, tant pour les formateurs que pour les stagiaires, s’est révélée très enrichissante et pourrait peut-être être reconduite dans le futur au vu de l’expérience indéniable qu’elle peut apporter aux futurs candidats MN. Eric Larmusiau MN 258 Président du Stage Découverte MN 2024

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Hippocampe 270 - décembre 2023

Hippocampe 270 - décembre 2023 17

ZEESTAGE 2023 Geslaagden 2* Stage NELOS De nieuwe NELOS 2* Instructeurs

Kathy Dilny Amfibie

Veerle Levecke Thalassa

Kristof Luycx CVD

Wouter Tallon Hydra

Stijn Vandenberghe MDK

Roel Van Noten Aronnax

Liesbeth Vander Plancken Nereus

ZEE

Brigitte Braems KGCS Manta

Paul Thielemans Tarpoenduikers

O

L

Roel Verhelst Triton

Mike Melis Campinia

NE

Geslaagden 3* Stage NELOS De nieuwe NELOS 3* Instructeurs

Les réussites du Stage Fédéral LIFRAS Les nouveaux Moniteurs 2*/MF LIFRAS

Wendy Cochin Royal Moana

Eric Demany C.P.H.

Eric Drouard C.S.A.

Noelle Gaspar Maaramu

Philippe Glautier R.C.A.S.

Pascal Neerdael Maaramu

Vincent Swinnen C.L.A.S.

Les réussites du Stage National LIFRAS Le nouveau Moniteur 3*/MN LIFRAS

Antonio Beldroegas C.L.A.S.

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Ligue Francophone de

Foto: Ivo Madder.

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AGE - MER T S

LIF

EE -

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STAGE DE MER 2023

Commission Enseignement

Planning des activités pour

les candidats moniteurs

2024

Candidats Moniteur National 2025 ETAPE

DATE

ACTIVITE

MODALITES D’INSCRIPTION

DATE LIMITE

N°1

11 et 16/01/2024

Séance d’information*

Voir site Lifras - enseignement

04/01/2024

N°2

08/02/2024

Interview

Voir site Lifras - enseignement

22/01/2024

N°3

16/03/2024

Teasing théorie

Voir site Lifras - enseignement

22/01/2024

N°4

07/09/2024

Après-midi pré-stage

Voir site Lifras - enseignement

Candidats Moniteur Fédéral 2024 ETAPE

DATE

ACTIVITE

MODALITES D’INSCRIPTION

DATE LIMITE

N°1

11 et 16/01/2024

Séance d’information*

Voir site Lifras - enseignement

04/01/2024

N°2

08/02/2024

Formation Thèmes

Voir site Lifras - enseignement

22/01/2024

N°3

25/05/2024

Examen théorique et épreuve physique

Voir site Lifras - enseignement

09/02/2024

N°4

Du 21 au 23/06/2024

WE résidentiel*

Invitation

N°5

07/09/2024

Après-midi pré-stage

Voir site Lifras - enseignement

N°6

Du 22 au 27/09/2024

Stage Fédéral

Automatique

* facultatif mais vivement conseillé 20

Hippocampe 270 - décembre 2023

Fiches récapitulatives des parcours vers l’AM et le MC

Tu envisages de présenter l’Assistant Moniteur ou le Moniteur Club? Nous te présentons les étapes, les modalités pratiques et l’agenda pour la prochaine session.

Assistant Moniteur 2024-2025 3 ÉTOILES

Conditions générales voir Standard AM*



+ 



Formation aux matières théoriques spécifiques* (validité 3 ans)

Épreuves en Milieu Naturel et Piscine* Conditions particulières voir Standard AM*

Date 01/09/24 (inscription 01/08)

Date 24/03/24 (inscription 01/03)

Modalité : voir planning enseignement

Évaluation théorique (validité 3 ans)

Repêchage examen théorique mars 2025

Conditions particulières voir Standard AM* Date 15 décembre 2024 (date limite d’inscription 11/11/2024) Modalité : renvoyer la carte d’exercice complétée

Une partie de la formation théorique se fait en ligne.

Le candidat recevra au 01/03 ou 01/08 les modalités pour suivre le cours en ligne. Son suivi est un pré-requis pour pouvoir participer à la matinée en présentiel.

Épreuves pédagogiques Conditions particulières voir Standard AM* Terminer endéans les 3 mois de la réception des jurys Modalité : le candidat recevra par mail les jurys après la réussite de l’examen théorique

Inscription automatique

ASSISTANT MONITEUR



Modalité : renvoyer les 3 fiches pédagogiques et le formulaire récapitulatif «Stage de formation à la pédagogie»

* Voir MIL

Moniteur Club 2024 ASSISTANT MONITEUR

 + 

Conditions générales voir Standard MC*

Évaluation théorique** et Épreuves en Milieu Naturel*



Formation aux matières théoriques spécifiques* (validité 3 ans) Date 24/03/24 (inscription 01/03)

Date 01/09/24 (inscription 01/08)

Modalité : voir planning enseignement

Épreuves pédagogiques*

Évaluation des épreuves en Piscine*/***

Conditions particulières voir Standard MC*

Prérequis : avoir réussi la dernière pédagogie*

Session avril : terminer endéans 3 mois (inscription 01/04/24)

Session septembre : terminer avant le 18/11 (inscription 02/09/24)

Modalité : renvoyer la carte d’exercice complétée

Date 27/11/24 (date limite d’inscription : 18/11/24) Modalité : renvoyer les 3 fiches pédagogiques et le formulaire récapitulatif «Stage de formation à la pédagogie»

* Voir MIL ** La validité de l’examen théorique AM/MC est de 3 ans (soit réussi en 12/2021-2022-2023).

L’AM ayant réussi l’examen théorique avant 12/2021 suit le module de recyclage en 2024 auprès des associations régionales (à défaut d’avoir repassé l’examen en 12/2023). Il aura accès à la session d’épreuves pédagogiques de septembre et il renvoie la fiche de recyclage pour le 18/11/24.

L’AM par passerelle n’a pas accès au module de recyclage. Il doit avoir passé l’examen théorique. *** 04/09-11/09-18/09 soirée de préparation à l’examen piscine- 09/10 répétition pratique piscine. (Non obligatoire, invitation sur base des inscriptions aux épreuves pédagogiques)

Hippocampe 270 - décembre 2023 21

Plongée enfant

Renforcer l’encadrement, tel était le souhait des chefs d’école et il a été entendu Lors des rencontres entre notre Directeur Technique Fédéral et les chefs d’école, les présidents et les chefs d’école l’ont interpellé sur la problématique de la difficulté d’encadrer nos dauphins tant en piscine qu’en milieu naturel.

Ils estimaient que les 20 heures de formation en piscine obligatoires constituent un frein.

L’équipe de la Cellule directrice APPE a donc réfléchi avec le DTF et Cédric Willot, notre référent au Bureau de l’enseignement, à un bon compromis entre cette demande et la volonté d’assurer la pérennité de la qualité de notre enseignement plongée enfant.

Nous sommes parvenus à un accord qui vise à réduire les prestations en piscine tout en garantissant cette qualité. Nous avons coutume de dire qu’un enfant n’est pas un adulte en miniature. Nos propositions avaient pour but d’assurer un meilleur encadrement de nos candidats «encadrants», instructeurs plongée enfant en leur permettant de bénéficier, lors des sixième et septième heure de formation en piscine, d’un feedback immédiat et des conseils d’un certificateur.

En effet, lors de la formation du parent encadrant, nous nous sommes rendus compte que les conseils donnés par un instructeur certificateur étaient vraiment bénéfiques, celui-ci partageant son expérience.

Le 20 septembre 2023, le Collège des Moniteurs nationaux a validé les propositions introduites par la Cellule directrice APPE (voir tableau ci-dessous).

Cette réforme fera l’objet d’une évaluation en novembre 2024 auprès des écoles PE.

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Hippocampe 270 - décembre 2023

Formation des instructeurs et encadrants PE Avant la réforme

Réforme

Leçon d’observation

2 séances d’observation obligatoires avant 1 séance d’observation obligatoire avant la formation théorique la formation théorique.

Leçon à prester Et plongée en milieu naturel

20 séances piscine + 1 séance certificative avec 2 instructeurs certificateurs PE Lifras en piscine

Recommandation de 2 plongées en milieu naturel (fosse, lac, mer)

 8 séances à réaliser après la formation théorique 5 h de formation : Sous la responsabilité et la supervision directe d’un instructeur PE Lifras  2 h d’évaluation formative des compétences en piscine : Sous la responsabilité et la supervision directe d’un instructeur PE Lifras et d’un instructeur certificateur PE Lifras  1 h d’évaluation certificative des compétences en piscine : Sous la responsabilité de 2 instructeurs certificateurs PE Lifras.

Le candidat devra satisfaire à l’issue de celle-ci aux compétences. Ceux-ci en attesteront dans un rapport positif. 1 plongée formative en milieu naturel : Sous la responsabilité et la supervision directe d’un instructeur PE Lifras, évaluée selon une grille d’évaluation des plongées en milieu naturel qui est disponible sur l’extranet.

Cette réforme ne comporte aucun changement en ce qui concerne la formation théorique. Celle-ci est et reste organisée par la Cellule directrice selon les modalités déterminées par cette dernière (cours en ligne, cours en présentiel ou en format hybride) et comprend une évaluation des connaissances théoriques.

De même, il n’y a aucune modification en ce qui concerne le cursus des encadrants parents PE et des instructeurs certificateurs PE.

l’enfant avait déjà 2 plongées en milieu naturel. Cependant, il ne peut réaliser un baptême, ou délivrer un brevet ou une qualification.

Toujours dans l’esprit de renforcer l’encadrement, nous donnons maintenant la possibilité de faire une passerelle vers le brevet d’instructeur PE Lifras en participant à la séance piscine de la formation théorique des cadres PE. Ils auront ainsi toutes les prérogatives PE et pourront dès lors enseigner en piscine.

Pour les instructeurs basiques PE, organisation d’une passerelle vers un brevet d’instructeur PE Lifras Le brevet d’instructeur basique PE Lifras disparaîtra à terme. Pour rappel, il s’agissait d’un moniteur club qui avait suivi le stage et qui avait réalisé deux plongées en milieu naturel. Ce dernier n’avait pas presté les heures en piscine.

Cette formation n’est plus organisée depuis quelques années.

Les prérogatives actuelles de l’instructeur basique sont de réaliser des plongées exclusivement en milieu naturel si

Dispenses pour les AM/moniteurs qui désirent devenir encadrants ou instructeurs PE Lifras Les candidats encadrants et instructeurs PE qui ont suivi la formation AM endéans les 3 ans précédant la présente réforme (à partir du 25/08/2020) bénéficieront de dispenses pour les cours déjà suivis dans le cursus AM. Nous adapterons le planning de la formation théorique pour tenir compte des dispenses. Nous adapterons le questionnaire théorique pour dispen-

ser ces candidats des questions portant sur les matières déjà acquises.

Une simplification du dispositif de la sécurité surface lors des plongées Plongée enfant Les standards actuels prévoyaient la présence d’un instructeur PE sur site lors des plongées en milieu naturel et en piscine.

Désormais, la présence de l’instructeur PE sur site sera remplacée par : • En milieu naturel, l’exigence de la présence d’une palanquée de sécurité surface composée d’un assistant moniteur CFPS au minimum avec à sa disposition, du matériel adapté à la plongée enfant.

• En piscine, la présence au minimum d’un assistant moniteur en ordre de recyclage CFPS est exigée sur place.

Passerelle plongeur enfant vers le brevet 1* : 5 plongées en milieu naturel oui mais pas toutes réalisées en fosse…

Actuellement, un enfant qui a réalisé cinq plongées en milieu naturel (fosse, Hippocampe 270 - décembre 2023 23

mer, lac) bénéficie d’une passerelle vers le brevet 1*. Nous avons constaté qu’il était possible pour certains enfants d’obtenir leur passerelle vers le 1* en plongeant uniquement en fosse (Todi) sans avoir plongé en mer, en carrière ou en lac.

Afin d’assurer une cohérence avec les standards prévus pour les adultes dont les règles sont reprises dans le Manuel de l’Instructeur (pour rappel, un candidat NB doit réaliser 5 plongées en milieu naturel, dont la 1 ère peut éventuellement être remplacée par 2 plongées en fosse), nous alignons les exigences d’expérience de plongée requises pour le passage de la plongée enfant vers le brevet 1* avec les exigences pour les plongeurs non brevetés qui veulent acquérir leur brevet 1*.

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A cette fin, l’enfant devra donc : • Soit réaliser 2 plongées en fosse et 4 plongées en milieu naturel (soit en mer, soit en lac, soit en carrière mais pas en fosse).

• Soit réaliser 5 plongées en milieu naturel hors fosse (lac, mer, ...).

Pour une transition de la plongée enfant vers la plongée adulte, nous vous renvoyons vers les pistes évoquées dans le précédent Hippocampe.

Plongées en milieu naturel effectuées dans des structures étrangères à la Lifras : vers une reconnaissance…

Jusqu’à présent , il n’existait aucune assimilation en plongée enfant. Or, une procédure d’assimilation 1* existe pour la plongée adulte.

Les plongées effectuées par l’enfant, quelle que soit la structure où ces plongées ont été effectuées, seront désormais valables pour l’homologation de la passerelle vers le brevet 1* CFPS : modification au niveau du prérequis Actuellement, le CFPS était un prérequis avant l’inscription à la formation, ce qui n’est pas le cas pour l’ensemble des brevets. Dès lors, nous nous alignons avec les exigences des autres brevets de la Ligue, les candidats devront être en ordre le jour de l’homologation.

Nos dauphins découvrent la faune et la flore, moniteurs soyez au fait !

Des futures vocations ?

Une belle collaboration entre la Commission scientifique et la Cellule directrice APPE Samedi 9 septembre 2023 avait lieu une qualification faune et flore en d’eau douce.

Une septantaine de plongeurs dont 32 dauphins ont répondu présents.

Les enfants ont pu observer des méduses à la loupe, une mue d’écrevisse. Ils ont dû identifier différentes espèces présentes sur le site de la carrière de Floreffe.

Sous l’eau, deux activités étaient proposées : la découverte de la faune et la flore ainsi que les signes permettant la communication sous l’eau de l’identité de l’individu observé.

La première consistait à identifier les espèces sous l’eau, à pouvoir mimer au binôme le bon signe. Ces signes avaient été proposés par les enfants en 2018 et votés lors de l’assemblée générale APPE.

Les signes de faune et flore d’eau douce

Le Film APPE Floreffe

Par ailleurs, la deuxième activité consistait à reconnaître des signes distinctifs sous l’eau (ex: les nageoires et leur fonction, l’alimentation de certaines espèces).

A la sortie d’eau, les enfants ont complété un petit questionnaire dans lequel ils partageaient ce qu’ils avaient retenu.

Pierre-Philippe Bourgeois, Danièle Goffinet, Mathieu Laurensis, Cédric Willot, Virginie Gailliez

Hippocampe 270 - décembre 2023 25

Commission Apnée

Toutes les cordes ne sont pas bonnes à prendre

Effet rassurant ou opportunité de se stabiliser en cours de plongée, certains plongeurs ont le réflexe de se tenir aux cordes qu’ils croisent et parfois même s’y attarder quelques instants.

Si ce comportement anodin est sans conséquence généralement, il peut, dans certains cas, représenter un danger !

Il y a les cordes de balisages et les cordes d’apnéistes... Et toutes les cordes ne sont pas bonnes à prendre !

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Hippocampe 270 - décembre 2023

Vous qui fréquentez régulièrement nos plans d’eau, il vous est déjà sans doute arrivé de croiser des apnéistes tout au moins sur le parking ou à la mise à l’eau de nos lacs et carrières. Souvent munis de leur bouée rouge et leurs longues palmes, ils s’intègrent peu à peu dans les sites tout en restant source d’intrigue pour pas mal de plongeurs. En effet, l’apnée a de plus en plus de succès chez nous et la fréquentation des carrières par des apnéistes s’intensifie.

Il est donc important de vous sensibiliser et vous informer correctement sur cette discipline afin de co-exister dans la meilleure harmonie possible une fois dans l’eau. Car ils mettent en place des cordes que vous êtes amenés à croiser et celles-ci sont très importantes pour eux!

Comment se déroule une apnée profonde (supérieure à -5m) ?

Après s’être préparé plusieurs minutes en surface, l’apnéiste entame sa descente le long d’une corde (appelée câble dans le jargon des apnéistes).

La corde est attachée à la bouée en surface et se termine par un poids de plusieurs kilos. Durant la descente, l’apnéiste garde la tête dans une position naturelle et hydrodyna-

mique (l’hyperextension induisant des compressions au niveau des trompes d’Eustache rendant la compensation des oreilles moins facile), il regarde donc la corde qui est devant lui (il ne regarde pas où il va (vers le bas à la descente et vers le haut à la remontée). Les apnéistes partent du principe que la corde est libre de tout obstacle durant toute leur apnée et se laissent aller en chute libre atteignant souvent des vitesses de 1m par seconde. Comme la plongée bouteille, l’apnée se pratique toujours en binôme (au minimum). Le binôme de l’apnéiste (appelé apnéiste de sécurité) n’est jamais bien loin ; il effectue sa descente en différé et vient à la rencontre de l’apnéiste afin d’accompagner sa remontée, prêt à intervenir au moindre souci.

Revenons à la phase de descente et imaginez un plongeur se tenant à la corde ou à trop grande proximité de celle-ci. Cela pourrait induire une collision entre l’apnéiste et le plongeur.

Vous comprendrez facilement que ce risque de collision est à éviter tant il peut être dommageable pour le plongeur et/ou l’apnéiste.

Un tel choc ne serait pas sans conséquences : outre les blessures directes des deux protagonistes, allant de la petite bosse à la perte de connaissance

à la suite du choc, il y a aussi le matériel arraché, la surprise, le stress, ou même la perte de la corde.

De telles perturbations impliquent une surconsommation d’oxygène imprévue qui impacte directement la capacité de l’apnéiste à rejoindre la surface par ses propres moyens. En surface ou dans les derniers mètres avant de l’atteindre, l’apnéiste pourrait être victime d’une perte de contrôle moteur (appelée Samba), voir même d’une syncope!

Un incident à priori anodin a donc, potentiellement, de lourdes conséquences.

Pour éviter cela, l’apnéiste de sécurité effectue systématiquement un contrôle d’absence de bulles en surface avant d’autoriser la descente, mais nous ne sommes jamais à l’abri d’un passage de plongeur en circuit fermé ou d’un plongeur arrivant rapidement après l’immersion de l’apnéiste ou d’un simple changement de direction d’une palanquée.

Ce contrôle est donc loin d’être infaillible et dans ce contexte, il est important de rappeler aux plongeurs qu’il ne faut pas se tenir aux cordes d’apnéistes.

Sur nos plans d’eau, il existe de multiples cordes, alors, comment les différencier?

Les cordes d’apnéistes sont propres, de section pouvant aller de 8 à 15 mm et sont bien tendues. Majoritairement

blanches (il y en a des jaunes, ou des bicolores,...), elles se terminent par un lest, éventuellement un plateau et/ou un bloqueur…. Il n’y a pas vraiment de standard visuel !

Néanmoins, si vous connaissez le site sur lequel vous plongez et que vous prêtez un peu attention à son état de propreté, vous pourrez aisément reconnaitre les cordes d’apnéistes en cours de session de celles normalement présentes et auxquelles vous pouvez vous tenir tranquillement.

En cas de doute, par mesure de sécurité, il est recommandé de rester à distance raisonnable des cordes que vous pourriez croiser.

Des panneaux de sensibilisation à la présence d’apnéistes sont déjà présents sur quelques sites (par exemple à la carrière de Rochefontaine).

Nous invitons les apnéistes à disposer ces panneaux à proximité de la mise à l’eau afin d’informer et rappeler cette règle de sécurité toute simple que nous vous avons exposée dans cet article.

Ces explications et petits rappels étant dits, nous vous souhaitons de belles plongées et de belles rencontres entre apnéistes et plongeurs. Il est tellement amusant de se croiser dans le fond des carrières ! Nous partageons la même passion, celle du milieu aquatique, nous pouvons cohabiter dans ce milieu en toute sécurité !

Bien à vous, Nicolas Roulet et Philippe Bailly Commission Apnée Lifras Hippocampe 270 - décembre 2023 27

Portfolio

Gilles Blistein

J’ai commencé à plonger en 2005 et pendant des années, je n’ai pas cherché à ramener des images de mes plongées alors que je faisais déjà pas mal de photos terrestres lors de vacances, de voyages, de promenades avec un appareil reflex depuis 2008.

Vers 2011-12, je me suis tourné vers la vidéo avec une simple GoPro dont je montais les images après mes plongées mais j’ai commencé à me fatiguer des montages longs et fastidieux. De plus en plus, je me disais que j’investirais un jour dans un appareil photo et son caisson et je m’étais toujours dit que ce serait pour plus tard, quand j’aurais un peu plus le temps.

Puis, au premier déconfinement, au printemps 2020, je suis tombé sur la bonne occasion : un petit appareil compact Canon S100 (marque que j’utilise depuis toujours) et son caisson en aluminium Recsea. Au début, sans éclairage, les photos étaient assez médiocres : le bruit quand on monte dans les valeurs ISO, le manque de lumière… Un an plus tard, un plongeur photographe du club, Claudio, m’a revendu un flash qu’il n’utilisait plus. Ce fut une révolution !

Mes photos devinrent bien plus nettes et pleines de couleurs !

Ma vieille occasion m’ayant lâché lors d’un voyage en Malaisie à l’été 2022, j’ai racheté du neuf : Canon G7X mk III et son caisson Nauticam. J’ai également investi dans une lentille macro. (Vous voyez ici aussi bien des photos prises avec le S100 qu’avec le G7X).

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Depuis, je ne conçois plus les plongées en mer sans cet appareil que je voulais compact et qui me donne des résultats de plus en plus satisfaisants au fur et à mesure que ma technique s’affine. J’ai d’ailleurs obtenu mon brevet photographe niveau 1 à l’automne 2021 grâce à Pierre-Bernard que je remercie au passage.

Pour en voir plus, retrouvez-moi sur Instagram : @gillesblt Gilles Blistein MF1176

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Bien-être

LA PLONGÉE SOUS-MARINE EN SCAPHANDRE AUTONOME :

Un outil d’acquisition de ressources et de compétences pour le monde du travail Il y a quelques temps, je fus contacté par un jeune aspirant doctorant, se présentant de l’université d’Aix Marseille. Sa thèse (Etude des loisirs dans un processus dual entre l’engagement et l’épuisement au travail : le cas spécifique des activités subaquatiques) relève entre autres d’études qualitatives et quantitatives portant sur 37 entretiens semidirectifs de travailleurs-pratiquants de plongée en bouteille, 28 entretiens auprès d’apnéistes et une enquête auprès de 439 travailleurs-pratiquants d’activités physiques subaquatiques.

J’ai trouvé ce sujet pertinent tant il y a à dire.

La plongée loisir comme moteur d’amélioration de performance et de réduction des risques psychosociaux au travail ? Je suis entré dans le jeu. Le résultat de cette étude est présenté ici au travers de témoignages d’expérience de vie.

Nous avions tous cela en tête, nous en étions convaincus sans le savoir mais maintenant c’est prouvé.

Merci à Florian Lecaer, l’auteur, ainsi qu’à son directeur de thèse, Olivier Roques, qui ont fait du bon travail.

Vincent Bonmariage

Florian Lecaër, Doctorant en 3e année, Attaché temporaire d’enseignement et de recherche à la faculté d’économie et de gestion d’Aix-Marseille Université

Olivier Roques, Professeur des universités à l’IAE d’Aix-Marseille Université, spécialiste des thématiques du stress au travail et Divemaster SDI

Incités par le développement de l’axe «Etude» de la Fédération Française d’Etude et de Sports Sous-Marins (FFESSM), lors du numéro 302, de juin 2022, au sein de la revue Subaqua nous présentions les objectifs de notre recherche : mettre en valeur les bienfaits des pratiques subaquatiques sur la sphère professionnelle.

Le milieu subaquatique est un milieu hostile aux êtres humains ; pourtant, la pratique de la plongée sous-marine en scaphandre autonome révèle un tout autre aspect : le «sport santé». Et cela à juste titre puisque les dernières études réalisées mettent en avant des bienfaits thérapeutiques tant sur la santé mentale que physique de ses pratiquants.

Nous allons aujourd’hui plus loin en vous présentant certains de nos premiers résultats.

Notre interrogation initiale : comment la pratique de la plongée sous-marine en scaphandre autonome peut-elle servir à la vie professionnelle?

Pour y répondre, nous avons réalisé une étude qualitative, réunissant 38 entretiens semi-directifs auprès de travailleurs de différentes catégories socioprofessionnelles (Médecin, chef de projet, responsable communication, autoentrepreneur, enseignant…) et plongeurs en scaphandre autonome, sur la période de février à mars 2022.

Nous vous invitons à vous plonger ci-dessous au sein des diverses thématiques abordées par les répondants.

Bonne immersion à toutes et à tous.

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La prise de décision et la gestion de l’urgence

«La plongée en bouteille m’a beaucoup appris à être dans le contrôle, dans la maîtrise de soi et la capacité à être dans des situations en évitant de paniquer.

Si tu paniques, tu es mort. C’est une chose qui m’a aidé après professionnellement aussi. C’est cette capacité à prendre du recul, à décortiquer des trucs même dans des situations d’urgence ou de stress et à faire les bons choix avant de partir dans l’action. Un accident et un sur-accident, on parle souvent de ces termes-là en plongée, donc il faut faire attention, et toujours avoir une capacité à analyser».

Tel que le met en avant ce répondant, le caractère risqué, potentiellement mortel, de cette pratique force ses pratiquants à travailler sur une meilleure maîtrise de soi et de ses

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On verra bien. Mais non, on va déjà préparer un plan B voire un plan C pour avoir une marge pour pouvoir réagir vite plutôt que de dire le plan A n’a pas marché, qu’est-ce qu’on peut faire maintenant? Et ça typiquement, c’est venu de la plongée» 1 Dans le vocabulaire anglo-saxon, cette tournure d’esprit se résume par la formule «what if ?».

Que la situation soit une question de vie ou de mort de manière factuelle lors d’une plongée ou métaphorique au sein de la sphère professionnelle (mort du projet ou de l’entreprise), il semble que les travailleurs-pratiquants bénéficient des comportements appris lors de cette pratique dans la sphère professionnelle.

en difficulté, tout en gérant le groupe autour. Les intérêts des uns et des autres doivent s’effacer au profit de la prise en charge d’un membre du groupe en difficulté.

On constate ainsi que les travailleurspratiquants ont tendance à développer une faculté à exercer des comportements de support social auprès des collègues de plongée, mais également de travail. Au vu des bénéfices du soutien social sur la santé émotionnelle, la santé mentale, la santé physique ou encore le bien-être (Hefner & Eisenberg, 2009), la capacité de le développer au sein d’une activité physique et de le reproduire dans un contexte professionnel revêt une importance cruciale.

La maîtrise acquise pendant le loisir

qu’est la plongée permet de gagner en confiance en soi : «Les entraînements sont surtout de l’apprentissage, […] la phase d’apprentissage est valorisante, ça apporte de la confiance en soi, et beaucoup d’autres choses». Cette confiance en soi est une ressource bénéfique au travail pour limiter le stress.

Plus généralement, la pratique de la plongée en bouteille développe l’individu : «Ce sont des moments où je découvre des choses et j’apprends sur moi.», et le pousse à gagner en ressources à travers «le fait de toujours vouloir aller plus loin dans ses compétences personnelles». À côté de ces acquisitions de ressources et compétences, la pratique de la plongée sert à gérer le stress.

Cet aspect est particulièrement manifeste dans les thèmes suivants.

«Le calme, le silence, ça m’apaise» qui oblige le pratiquant à se défaire de sa capacité de parole : «Je suis une vraie pipelette et c’est le contraste complet dans cette immensité de silence. C’est vraiment un moment très apaisant».

Ces résultats rejoignent les propos de Pfeifer (2017, 2019, 2020) qui affirme que les moments de silence dans la nature et de «pur» silence améliorent de manière significative la relaxation perçue des individus.

C’est un environnement où l’apesanteur règne à la fois sur l’aspect physiologique et psychologique des pratiquants. «On ne pèse rien, on n’a pas de poids sur soi, si on a bien préparé la

plongée, on sait ce qu’on a à faire, on n’a pas de poids psychologique, on est là pour profiter et c’est un moment zen».

De plus, au sein de l’environnement subaquatique, la faune et la flore sont également des éléments qui participent à cette relaxation : «Il y a un aspect méditatif dans le côté observation de la vie sous-marine», «Dans une plongée, je me concentre sur le paysage. J’aime beaucoup voir ce qu’il y a, chercher les poissons, ça m’apaise».

Ces verbatims rejoignent le courant de recherche autour des bienfaits des expériences vécues en nature (Choe et al., 2020 ; de Bloom et al., 2014 ; Jimenez et al., 2021 ; White et al., 2019).

Prendre soin de l’autre

Tout comme la prise de décision, il semblerait que l’habitude consistant à prendre soin de l’autre nécessaire à cette pratique se retranscrive par la suite dans la vie de tous les jours.

«Je trouve que toute chose égale par ailleurs, dans la plongée tu as une petite dimension du «care», c’est- à-dire, il faut que tu fasses attention à l’autre, aux autres. […] Le fait de faire attention à l’autre, je le fais aussi dans la vie de tous les jours». «Le côté solidaire, le côté équipe et le côté binôme, ça peut apparaître dans la vie de tous les jours».2 On a vu plus haut qu’à l’entraînement et en exploration, les plongeurs sont constamment attentifs aux paramètres de leur binôme. L’exercice-phare de la validation du niveau 3 FFESSM est la remontée de 40m d’un plongeur

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capacités à gérer des situations urgentes par une séquence d’analyse de celle-ci. L’adage «Stop, think, act» vise à conditionner le plongeur à analyser la situation avant de prendre une décision pour éviter une panique ou un premier mouvement inapproprié qui pourrait conduire à l’accident ou au sur-accident. Ce comportement reproduit dans la sphère professionnelle se traduit par une meilleure gestion du risque et de la prise de décision.

«En plongée, on prévoit un plan A, un plan B voire un plan C. Quand j’avais ma société, avec des associés, quand il y avait des risques, souvent mes associés me disaient : on va faire ça et je répondais : d’accord, c’est le plan A, mais quel est le plan B si ça ne marche pas?

La relaxation

De nombreux participants, travailleurspratiquants de la plongée en bouteille, ont décrit cette pratique comme étant «un moment très apaisant», notamment parce qu’«au niveau de la mécanique respiratoire, ça apaise», ce qui est inhérent à cette pratique et essentiel pour que la «plongée soit réussie». Cela rejoint de nombreuses études ayant mis en avant des effets significatifs du ralentissement volontaire de la fréquence de respiration sur la capacité des individus à se relaxer (Zaccaro et al., 201).

L’environnement est également un facteur clé de relaxation, notamment à travers le silence des fonds marins

1 - Réf. : Subaqua étant à la FFESSM l’équivalent de votre revue Hippocampe 2 - Réf. : Subaqua n°302, juin 2022, p.78-80

Hippocampe 270 - décembre 2023 33

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Le détachement psychologique

Le détachement psychologique de l’expérience de récupération durant les loisirs de Sonnentag et Fritz (2007) est également relayé de différentes manières par de nombreux participants, comme un moyen de s’échapper des aléas du quotidien : «ça compense le poids de la semaine, le poids psychologique, poids des contraintes, poids de la famille et ainsi de suite. On sort des soucis et on pense à autre chose. C’est un vrai

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libre, on décide entre nous de ce qu’on fait, donc ça apporte plus de satisfaction, nécessite de s’auto-organiser, de décider ce qu’on va faire». Avec la pratique, les répondants apprennent à interpréter leur environnement, ce qui leur permet des décisions éclairées. «Avec l’expérience, on voit que la météo est super importante donc évidemment je

Un effet inhibiteur de l’épuisement professionnel

Pour un travailleur, le burnout est «Un épuisement, comment dire, psychique. C’est le sentiment de dévalorisation, plus envie de ne rien faire». Cette définition rejoint les propos de Maslach et al., (1982, 1996) qui le définissent comme un état psychique qui se caractérise par un épuisement émotionnel, un phénomène de dépersonnalisation ou de retrait par rapport à son travail et une réduction du sentiment d’accomplissement personnel.

Le lien entre la pratique d’activité physique et la réduction du burnout est aujourd’hui mis en avant au sein de la littérature (Calderwood, 2021 ; Fodor et al., 2020 ; Naczenski et al., 2017 ; Sane et al., 2012 ; Taylor et al., 2021), dont l’ensemble des auteurs incite à poursuivre les recherches et interventions.

Dans cette lignée, les premiers résultats de notre étude mettent en avant la plongée en bouteille comme étant un outil aidant ses pratiquants dans leur rémission : «J’ai fait un burnout et c’était au moment où je découvrais la plongée, ça m’a servi à reprendre un chemin plus sain». Une dynamique qui met en avant la capacité des individus à se régénérer des ressources perdues lors de cet épuisement psychique par la pratique de la plongée : «ça m’a beaucoup aidé à retrouver la confiance en moi que j’avais perdue suite à ce burnout».

Ces propos rejoignent le projet «Médic Dive», initié par le Dr Coulange, qui consiste à utiliser la plongée en bouteille comme un moyen d’intervention sur une population d’urgentistes souffrant de burnout. Malheureusement, la pandémie de la COVID-19 et les conséquences matérielles, humaines et logistiques au sein du domaine hospitalier ont ralenti le lancement de cette étude.

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de celui-ci. «ça me sortait l’esprit du travail, sinon je ne dormais pas quand on avait du mal à payer l’URSSAF, les salariés, la TVA et ainsi de suite». Un répondant illustre son détachement des tracas du quotidien, du travail, du stress et des émotions lorsqu’il quitte la surface de l’eau pour entrer en immersion : «J’ai laissé en surface le travail, la famille, les amis, le stress, tous les problèmes du quotidien, le chagrin».

L’expérience de contrôle

L’expérience de contrôle durant cette pratique revient également dans les propos des répondants. Elle est d’autant plus forte que les compétences des répondants sont élevées, ce qui se traduit par leur niveau de plongée et donc leur capacité à prendre des décisions, ici notamment sans besoin d’un moniteur. «Au niveau 3, là on est plus

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moment de coupure». Cette affirmation rejoint les propos de Griffiths et Mack (2007) qui caractérisent la plongée en bouteille comme une activité qui vise l’acquisition d’une expérience inédite permettant de s’échapper de la routine de la vie quotidienne.

Au-delà de la routine de la vie quotidienne, cette activité permet de se détacher psychologiquement du travail et de relativiser les contraintes

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le fais beaucoup par rapport à ça aussi».

Enfin, le contrôle de son action, c’est aussi avoir les ressources pour savoir y renoncer : «L’eau restera là, si je ne fais pas la plongée aujourd’hui, je la ferai demain et peut-être que je ne la ferai jamais mais tant pis».

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Zoom sur quelques-uns de nos répondants Désormais, son «rapport humain est différent», «j’ai confiance en moi», «je suis à l’aise avec les autres», «ma prise de parole en public est plus fluide», «mon cercle social s’est élargi».

Un plaisir dans la relation à l’autre qui l’a notamment incité à passer de secrétaire à président du club associatif auquel il appartient, où comme celui-ci le rappelle : «C’est un investissement en temps et énergie, mais un pur bonheur de voir les candidats évoluer et passer leurs brevets».

Vincent Bonmariage - Graphiste, chef de service en milieu éditique et diffusion documentaire.

- Président du club de plongée de Bastogne.

Vincent a commencé la plongée bouteille il y a 11 ans. Après son divorce, c’est en voyant une tête émerger d’une piscine que l’idée lui est venue : «C’était l’occasion de faire ce que j’avais mis de côté quand j’avais 18 ans». En se rendant dans le club Lifras de sa commune, il s’y inscrit, et c’est là qu’une grande aventure commence.

Désormais détenteur du titre de Moniteur Club, il travaille en parallèle en tant que graphiste et responsable de production dans l’industrie éditique et diffusion multicanal.

La pratique de la plongée a été pour lui un «véritable apprentissage de la maîtrise de soi», où il faut savoir «surmonter ses peurs et savoir faire confiance à son binôme». Un apprentissage nécessaire face aux risques de cette pratique, où une situation de panique peut entraîner la mort.

Mais au-delà des risques, cette pratique est pour lui «un vrai bonheur», ou dit-il plutôt «une sensation de bien-être général» liée à une sensation d’apesanteur et de découvertes de paysages inconnus finalement accessibles par uniquement un petit groupe de privilégiés : les plongeurs bouteille.

Et puis, en tant que moniteur, il y a des ressentis qui vont au-delà de la pratique et de son environnement tels qu’ «une certaine fierté de voir ses élèves progresser» et «une gratification» par la reconnaissance des nouveaux brevetés.

(Photo : Cédric Peiffer)

Karim Sadan - Chef de projet pour la plateforme vidéo Molotov TV. Karim accompagne au quotidien les équipes techniques vidéo de l’entreprise Molotov TV. À travers ses différentes missions, il est amené à organiser le travail de ces équipes, à faire le lien entre les équipes pour assurer le bon déroulement des projets et à les assister dans la construction du planning global. À des compétences de chef de projet et une expertise en ingénierie vidéo, s’ajoute un niveau 3 de plongée en scaphandre autonome avec, à son actif, plus d’une centaine de plongées.

En 2019, lors de son premier baptême, Karim s’est découvert une passion pour la plongée. Il passe dans la foulée son niveau 1. Parallèlement, il vit une expérience compliquée au sein de sa précédente entreprise, l’amenant à un état qu’il pensait n’arriver qu’aux autres et pourtant commun au XXe siècle : un burnout.

4 mois plus tard, un arrêt maladie et le niveau 2 de plongée en scaphandre autonome sont passés. Cette nouvelle passion s’est alors transformée comme un outil en soutien à cette rémission : «Ce n’était que du positif, j’ai compris que ce serait un outil pour la guérison, ça m’a vraiment remis sur les bons rails».

Aurélie Minaud - Chargée de compte dans une agence de tourisme en ligne.

Aurélie a pour mission la gestion et le développement du portefeuille client ainsi que l’accompagnement de sa clientèle dans le développement de leur visibilité et leur performance de vente en ligne.

A des compétences en gestion, de développement et d’accompagnement de sa clientèle auxquelles s’ajoute un niveau 3 de plongée sous-marine en scaphandre autonome.

Issue d’une famille de passionnés de plongée, elle découvre très jeune le milieu subaquatique. Dès 5 ans, elle réalise son premier baptême de plongée ; à douze ans, c’est le ras le bol : «C’est bon je n’en fais plus, c’est fini !».

Ce n’est qu’il y a 5 ans, lors d’un voyage à Bali, qu’elle retrouve son âme d’enfant, un nouveau baptême puis c’est l’escalade. L’obtention du niveau 1 la première année, du niveau 2 lors de la deuxième année, puis du niveau 3 et cela malgré les difficultés rencontrées durant la période de la COVID. La COVID a été pour beaucoup d’entre nous une période difficile, une période d’isolement, de remise en question et de quête de sens. Une période qui a détérioré la santé mentale de nombreux individus. Aurélie en a également fait les frais : «l faut se le dire, on a tous, à une période plus ou moins différente, craqué».

Face à l’isolement social, la perte de la relation avec ses collègues de travail, le fait d’être l’interlocuteur qui doit faire face aux problèmes de ses clients dans un contexte où l’incertitude règne et de surcroît une entreprise qui tant bien que mal essaie de s’adapter à un contexte qui bat de l’aile : ça y était, c’était trop, c’était le craquage.

Il a suffi d’un séjour de plongée en famille de quinze jours, où tout le groupe plongeait tous les jours, pour s’apaiser et repartir de plus belle.

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«Attendre dans mon canapé que ma fin de vie arrive et pleurer, ou continuer à vivre, et le faire vivre à travers moi».

Cette deuxième solution a été la bouée de sauvetage qui lui a permis de surpasser cette période. La plongée l’a aidée à tenir : «Chose surprenante, elle m’aide à garder la tête hors de l’eau et à continuer d’avancer».

Lors d’une plongée dans une carrière en Belgique, elle croise une carpe blanche. Comme un souvenir de son mari souvent habillé en blanc, un signe de sa présence, c’est à ce moment qu’elle décide de continuer la plongée : «C’était sa passion, il me l’a transmise, je continuerai à plonger».

En mémoire à Pascal Notte Bibliographie : sur demande auprès de la rédaction hippocampe@lifras.be

Sandrine Vanderdonckt - Assistante de Direction et chargée de qualité dans une École d’ingénieurs.

Sandrine a pour mission la gestion des instances d’une école d’ingénieurs, le suivi des certifications qualité ainsi que le développement et la promotion de la qualité au sein de son établissement par l’intermédiaire d’enquêtes auprès des étudiants.

A des compétences de gestionnaire, de maîtrise des enquêtes et du suivi de certification auxquelles s’ajoute un niveau initiateur de plongée sous-marine en scaphandre autonome.

En 2006, elle rencontre ses deux grands amours : l’homme qui allait partager sa vie pendant 10 ans et par la même occasion, la plongée. C’est par cette rencontre avec Pascal Notte, Moniteur fédéral 1er degré, que Sandrine vécut ses premières expériences de plongée. Sous l’emprise d’une aquaphobie, ses 3 premiers baptêmes ont entraîné une panique systématique, mais encadrée par de bonnes mains et quelques séances plus tard, la première étape était passée : «J’ai réussi à avoir un petit peu d’eau dans mon masque».

Puis, à un moment donné, il y a eu un déclencheur, le stress était passé.

S’en sont suivis le niveau 1 et intermédiaires jusqu’à celui d’initiateur.

De 2015 à 2016, sa vie s’écroule : très engagée dans son travail, ce ne sont pas moins de 70 heures par semaine qu’elle passe à travailler sans relâche, jusqu’à un burnout. «Malheureusement, la vie est une pute», en 2016 son mari meurt au cours d’une plongée. À ce moment présidente d’un club associatif de plongée, deux solutions s’offraient à elle : 36

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Florian Lecaër Olivier Roques

Pôle sécurité

Bouteille ouverte?

Ou plutôt robinets ouverts?

Il s’agit là d’un pre-dive check ultra important. Vital!

Un robinet fermé ou pas assez ouvert peut engendrer des incidents voire des accidents. Les situations de panne d’air sont la cause la plus fréquente d’accidents mortels en plongée (source DAN). Nous pouvons constater autour de nous que cela reste un cas fréquent.

Oubli ou erreur de la part du plongeur en circuit ouvert mais aussi en recycleur. Erreur d’un compagnon lors de la vérification qui ferme un robinet ouvert par exemple.

COMMENT OUVRIR SES ROBINETS? Force est de constater que, dans la vie en général, beaucoup hésitent voire se trompent de sens pour visser ou dévisser, serrer ou desserrer. C’est aussi le cas pour ouvrir ou fermer un robinet dans notre vie de plongeur.

Dans la grande majorité, retenons : • sens horaire / horlogique (dans le sens des aiguilles d’une montre) pour fermer • sens anti-horaire / anti-horlogique (dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) pour ouvrir

Que ce soit à l’ouverture ou à la fermeture, le faire doucement, lentement et sans jamais forcer.

Il y a dans la pratique deux méthodes : • certains ouvrent à fond (sans forcer bien sûr).

• d’autres ouvrent à fond et referment ¼ de tour.

Le quart de tour a pour objectif principal d’éviter que le robinet ne se bloque en position ouverte. Si votre matériel est bien entretenu, ce ¼ de tour n’est pas nécessaire.

Ce ¼ de tour peut induire en erreur quant à savoir si une bouteille est à un ¼ de tour de la fermeture ou à un ¼ de tour de l’ouverture. A l’inverse, il peut aussi servir de repère si on se

trompe de sens. On arrive directement à la butée ce qui nous fait très vite comprendre qu’il faut tourner dans l’autre sens.

Il y a donc débat.

Pourquoi un robinet mal ouvert estil dangereux ?

Un robinet partiellement ouvert peut fournir suffisamment de gaz à un plongeur au repos en surface, mais en profondeur ou en mouvement, le débit ne répondra plus à la demande.

Plus un plongeur est profond, plus il faut de molécules de gaz pour obtenir le même volume (vous voyez de quelle loi physique il s’agit) et plus de molécules doivent passer par le robinet pour arriver aux poumons.

Comment s’en rendre compte ?

Le manomètre peut être un indicateur mais c’est surtout l’effort respiratoire du plongeur qui va s’accroitre anormalement et évoluer vers un essoufflement, une accumulation du dioxyde de carbone (CO2) voire pire. A noter aussi l’impossibilité de gonfler son gilet ou sa combinaison étanche.

N’hésitez donc jamais à prévenir au plus vite vos compagnons de plongée si vous ressentez la moindre difficulté respiratoire sur l’un de vos détendeurs ou la moindre difficulté de gonflage de votre gilet ou combinaison étanche.

Pour les compagnons de plongée : un plongeur à la traine ou dont la respiration semble anormale ou qui n’arrive pas à se stabiliser ou qui coule, … sont des signes pouvant indiquer un problème d’ouverture de robinet.

Comment vérifier l’ouverture ?

Il est de la responsabilité de chaque plongeur de s’assurer que tous ses robinets (1 ere sortie, 2 e sortie et aussi la vanne d’isolation pour les bi-bouteilles) soient correctement ouverts.

Lors du check matériel, une vérification efficace est indispensable. Respirer plusieurs cycles sur chaque détendeur (pas juste 2 petits coups vite faits) tout en vérifiant que l’aiguille du manomètre ne bouge pas.

Pour les binômes qui vérifient, il faut le faire comme si c’était pour soi-même, c’est-à-dire avec la plus grande attention. Ce n’est pas si facile. Le robinet peut être à gauche, à droite, à l’envers, … Le binôme n’est pas forcément face à son compagnon lors du contrôle.

Et puis ne pas se tromper de sens.

Pour les bi-bouteilles, également faire attention à ne pas se tromper de sens sur un des robinets.

Pour la vanne d’isolation (manifold), celle-ci n’est souvent ouverte que d’1/4 de tour afin de pouvoir rapidement la fermer en cas de besoin. A vérifier aussi 2 fois plutôt qu’une car cette vanne peut se retrouver fermée (ou plus assez ouverte) à force de manipulations.

Soyez toujours très vigilant si quelqu’un touche à vos robinets.

Pour info, il existe des modèles de robinet avec indicateur d’ouverture et des robinets avec des flèches pour indiquer le sens d’ouverture et de fermeture.

Le check matériel est une étape obligatoire pour une plongée en sécurité. Le contrôle de l’ouverture des robinets, le fonctionnement des détendeurs (et du gilet de stabilisation) est un must. Il s’agit d’un élément d’équipement vital. Il n’y a pas de place pour l’à-peu-près.

Et retenons une bonne fois pour toute : fermer dans le sens des aiguilles d’une montre, ouvrir dans le sens inverse …

Pour le pôle sécurité Laurent Joppart MN296 Hippocampe 270 - décembre 2023 37

Grossesse et plongée

Une fois la joie de voir cette petite ligne bleue apparaître, nombreuses sont les plongeuses à avoir réalisé : 9 mois de bonheur à voir pousser ce petit être sous notre nombril implique aussi 9 mois (minimum) sans plonger!

Quelles sont les restrictions? Pourquoi?

Grossesse et plongée sont-ils réellement incompatibles? Nous vous offrons ici quelques éléments de réponse.

LES RESTRICTIONS 1.5.2 GROSSESSE En cas de grossesse, l’aptitude à la plongée sous-marine est suspendue dès le moment où la grossesse est connue de la future maman.

La grossesse constitue une contre-indication à la pratique de la plongée, y compris respirer de l’air sous pression en piscine. Les apnées de courte durée sont autorisées (il est recommandé de ne pas dépasser 30 secondes).

Toutefois, la pratique de la natation et de la nage avec palmes sont des sports compatibles et recommandés pendant la grossesse. L’inaptitude temporaire à la pratique de la plongée prend fin six semaines après l’accouchement, après avis médical favorable (l’avis du gynécologue obstétricien suffit).

MIL 2023, page 17  Assurance Arena, conditions générales page 13 : « Sont exclus de la garantie (…) l’accident qui se produit durant les 4 derniers mois de la grossesse ou au cours du mois suivant l’accouchement » 38

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MISSION POUR LA DÉLÉGUÉE DE TOUS LES GENRES - Faire modifier cette clause dans le contrat d’assurance, afin de pouvoir nager jusqu’à terme.

La discussion a été lancée, nous revenons vers vous dans le prochain Hippo!

QUELLES EN SONT LES RAISONS? «Il existe de nombreuses raisons à cette interdiction.  L’oxygène inhalé à forte pression par la mère, peut d’une part modifier le rythme cardiaque fœtal et d’autre part se révéler toxique pour le fœtus, essentiellement sur son système neurologique.  Par ailleurs, le fœtus est soumis au même risque que la mère en ce qui concerne la maladie de décompression.

Chez lui, il n’y a pas de filtre pulmonaire mais un placenta. Mécaniquement, les bulles apparues dans la circulation fœtale vont s’emboliser soit dans le système artériel fœtal (via le foramen ovale perméable durant la vie utérine) provoquant l’obstruction d’une artère cérébrale ou coronaire, soit dans la chambre d’échange placentaire provoquant un infarctus à ce niveau (risque de retard de la croissance, de décollement placentaire, de mort in utero…).  Quant à la mère, les changements physiologiques induits par la grossesse diminuent ses capacités d’adaptation à la plongée. Au cours de la grossesse, la

consommation d’oxygène augmente de 25%, avec augmentation proportionnelle de CO2. Pour maintenir une pression partielle en O2 stable, il y a une augmentation de la ventilation par une majoration du volume courant de 40%. Ce phénomène survient dans un contexte où l’encombrement mécanique de l’utérus diminue l’amplitude des mouvements respiratoires et la capacité pulmonaire fonctionnelle.  Enfin, il semble que le dégazage soit beaucoup plus fréquent pendant la grossesse, entre autres parce que la masse graisseuse, plus importante pendant cette période, stocke alors plus d’azote.

L’expérience corrobore ces raisons théoriques et plusieurs études parues dans les années 80 et 90 montrent un risque de malformation multiplié par 2 à 5 pour le fœtus des mères plongeuses et un risque maternel d’accident de plongée multiplié par 10.»

Dr. Jean-Luc Deville, gynécologue et plongeur 3*

NOUS ALLONS FAIRE UN BÉBÉ, QUAND DOIS-JE ARRÊTER DE PLONGER? COMMENT POURSUIVRE NOTRE ACTIVITÉ PENDANT LA GROSSESSE?  En nageant : Archimède est notre allié le plus fidèle. La natation est l’un des sports les plus doux pour le corps car l’apesanteur offerte par l’eau soulage les muscles de notre poids (parfois conséquent)

 En donnant cours : Mesdames les monitrices, seules les démonstrations d’exercices avec bouteilles vous sont interdits. Expliquer, corriger, surveiller, encourager, accompagner sont encore possibles. En vous faisant assister par sécurité, rien ne vous empêche de continuer à enseigner. D’autant plus pour la théorie!

 En navigant : Organiser une sortie, prendre la barre, apprendre par l’observation et profiter du soleil. La douceur du vent et l’éclat de la surface de la mer sont des cadeaux trop peu appréciés.

N’hésitez pas à prendre vos affaires de snorkeling, 30 secondes d’apnée sont plus que suffisantes pour descendre profiter des premiers mètres.

ELLES TÉMOIGNENT Je suis partie en Croatie faire de la plongée profonde en août 2019.

En septembre 2019, j’ai appris que j’étais enceinte. Quand je l’ai appris, la panique totale! Même si le «mal» était fait, j’ai contacté un bon nombre de médecins qui évidemment, ne pouvaient rien me promettre mais que d’après les études du moment, les risques encourus par la pratique de la plongée en début de grossesse sont minimes. Des paroles pour me rassurer mais au fond de moi, je sais que le risque zéro n’existe pas. Il était prévu que je reparte en septembre au Lavandou pour plonger. Je me suis contentée de mon masque, mon tuba et mes palmes. Même en snorkeling, j’ai vu seiches et poulpes. J’ai appris

qu’on prenait beaucoup plus le temps d’observer en snorkeling. Quelques mois plus tard, en janvier 2020, j’organise une sortie à Todi à laquelle je participe également. Une taille de combi au-dessus et c’est reparti pour un peu de palmage surface en accompagnant mes compagnons d’eau.

Je n’ai plus enfilé de combi après ça.

Juste un peu de palmage piscine, mais j’ai continué mon rôle de chef d’école tout au long de ma grossesse. J’ai demandé aux moniteurs du club de me faire des feedbacks après chaque exercice. J’ai continué à organiser les cours, j’ai continué à organiser les examens, j’ai continué à donner des cours théoriques. J’ai continué à «animer» les examens en briefant les jurys, les candidats.

Julie Mauquoy, MF, Mérou

J’ai eu la chance d’avoir de belles grossesses durant lesquelles j’ai pu bouger pas mal, jusqu’aux derniers jours. Après les mois de confinement, quel bien fou cela faisait de participer aux sorties club pour continuer de voir les amis plongeurs et profiter de la météo clémente au bord de l’eau. Cette photo, un brin humoristique, a été prise la veille de mon accouchement! J’aurais aussi voulu poursuivre les entrainements piscine mais entre les fermetures sanitaires et l’arrivée de mon 5ème mois de grossesse, les possibilités furent limitées. Pour une plongeuse, c’est frustrant d’être privée pour raisons d’assurances de ce moment aquatique de pure détente alors qu’il existe par ailleurs des séances de préparation à la naissance en piscine! Alors, je me suis rendue à la piscine durant les horaires d’ouverture en journée. Avec les nombreux nageurs inattentifs qui passent dans tous les sens, j’ai trouvé cela beaucoup moins sécurisant que si cela avait été durant l’un de nos entrainements où il y a toujours un plongeur qui a un œil bienveillant sur vous.

Roxanne Drion, MC, Diodons

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J’ai appris que j’étais enceinte une semaine avant de passer mon examen AM. Vu les risques, les trois premiers mois, j’ai décidé des continuer le parcours déjà entamé plusieurs mois à l’avance. J’ai réussi mon examen et ceux de ma maternité aussi Me voici donc enceinte et un examen avec une période de validé de 3 ans.

Pas de panique, pour mon parcours d’assistant moniteur, j’ai le temps.

J’ai été gentiment conseillée (merci Martine Pasque). Trois mois après mon accouchement, je me sens en forme pour reprendre mes activités subaquatiques. Je passe donc mes exercices, pédagogies avec une mini de 3 mois.

Je réussi fièrement mon «assistant moniteur» (merci à tous ). Pourquoi arrêter en si bon chemin? Mais les dates avancent à grands pas. Je me rapproche de la date de fin de validité de l’examen théorique et je commence à paniquer :-/ en plus la covid est arrivée et mini 2 aussi . Après renseignement, je me sens soulagée car je pensais que j’allais devoir tout refaire (examen théorique) et avec 2 mini à la maison, je ne me sentais pas le courage. Heureusement, je ne devais pas tout refaire mais «seulement resuivre certains cours» si je ne réussissais pas en décembre.

Ma fille est née fin février et la validité se terminait début décembre. Je suis arrivée gonflée à bloc pour terminer mon parcours de monitrice de plongée

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Nous sommes un jeune couple pratiquant ensemble la plongée. Apprendre ma grossesse est la plus belle chose qui pouvait nous arriver, nous avons donc partagé notre bonheur avec nos amis plongeurs. C’est à ce momentlà, que j’ai dû me rendre à l’évidence, plus de plongée et ce pour quelques mois... Au début, le manque ne se fait pas trop ressentir, j’accompagne mon compagnon sur les divers sites et profite des infrastructures, me balade... Et jusque mon 5ème mois, je profite de la piscine durant nos entraînements. Une fois ce cap passé, et n’étant plus couverte au niveau assurance, le manque de l’eau a commencé à se faire ressentir. Ce manque d’assurance est compréhensible pour les apnées mais une femme enceinte aime se mettre dans l’eau pour ne plus sentir le poids de bébé et se détendre, et généralement ce besoin se fait ressentir vers les derniers mois

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et j’ai réussi. Avec 0 bébé au début et 2 minis à la fin, j’ai validé mon examen piscine et j’ai décroché mon joli brevet de MC. N’hésitez pas à le faire, jeunes plongeuses, jeunes mamans, ne vous bloquez pas Tout est possible même si cela demande un peu d’organisation

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Chrystelle de Buysser, MC, EPN

Pour ma part, j’ai arrêté de plonger dès le projet d’un bébé lancé. J’ai préféré jouer la prudence afin d’être certaine de ne pas plonger en étant enceinte, même de quelques jours. Bien sûr, à chaque tentative infructueuse, j’ai rechaussé mes palmes pour une «dernière» plongée – une façon aussi de me consoler de ce bébé qui se faisait désirer. Une fois enceinte, et avec l’accord de ma gynéco, j’ai maintenu mes séances de piscine. Quel bonheur d’oublier son poids – merci Archimède!

J’ai repris la plongée environ 2 ans après mon accouchement – la covid n’a pas aidé… Mais j’ai toujours gardé contact avec le monde de la plongée, notamment en continuant à gérer les groupes Facebook de mon club, le RCAS, et de la carrière de Vodelée.

Et bien sûr, mes plus proches ami.e.s sont évidemment des plong.eurs. euses, et que ce soit avec un ventre rond ou un tout petit bébé, nous finissions toujours par papoter plongée!

C’est en discutant avec Laurie à propos de cet article que j’ai appris que notre assurance ne nous couvrait pas pendant les 4 derniers mois de grossesse! Quelle aberration, alors que le MIL (Manuel de l’Instructeur Lifras) précise bien que la natation et la nage avec palmes sont autorisées : il faudrait corriger cela!

Marie Rassart, MC, RCAS

Il me reste à présent quelques semaines avant de faire notre plus belle rencontre et de retrouver les eaux de nos carrières réchauffées. Eh oui, il y a quand même quelques avantages à être enceinte pendant l’hiver. Ma reprise se fera donc doucement cet été.

Aurélie Smet, 2*, CPF Couvin

Fête du sport Le dimanche 3 septembre la Ville de Charleroi a organisé la «Fête du Sport».

La météo était à la joie. 40 disciplines sportives et 60 clubs étaient représentés. Le but était de promouvoir les sports accessibles à tout un chacun dans l’entité de Charleroi.

L’ASAC était présente afin de faire connaître et démystifier notre chère plongée subaquatique. Notre club a mis l’accent sur les 3 volets que nous

pratiquons : plongée adultes, plongée enfants et apnée.

Contrairement à d’autres activités présentes, nous ne pouvions pas faire de démonstrations…

Nous avions donc opté pour un stand montrant du matériel avec un mannequin habillé, bien sûr.

Une aide précieuse en documents, drapeau et roll-up nous a été fournie par la Lifras.

Activités des clubs

Les entraînements de l’ASAC se déroulant les lundis et samedis à la piscine Hélios, nous avons invité les personnes intéressées à venir faire les 3 baptêmes traditionnels.

Vivement l’an prochain pour une nouvelle présentation!

Tonet Jean-Pol Président ASAC

Optique PEETERS Rue Marie-Christine, 114 à 1020 Bruxelles 02/ 426 77 71

Sous l’eau, la vue c’est la vie

Masque de plongée avec votre correction optique Hippocampe 270 - décembre 2023 41

Commission Plongée Adaptée

L’expérience des interclubs

Plongée Adaptée 2023: rétrospective

Une toute première édition «pilote» avait vu le jour en septembre 2022 et avait été couronnée de succès.

Il était donc évident que nous pouvions nous lancer dans une organisation plus régulière pendant toute la haute saison de la Plongée Adaptée, à savoir des mois de juin à septembre.

Ces organisations ont pour objectifs principaux :  D’augmenter les possibilités de plonger pour les plongeurs porteurs

d’un handicap, dits plongeurs PA, en ajoutant ces sorties aux sorties clubs déjà mises en place mais également en diversifiant les régions proposées.  En parallèle, d’augmenter les possibilités pour les encadrants en titre ou en formation d’accompagner ces plongeurs.

Que ce soit pour le plaisir de pratiquer la Plongée Adaptée ou pour permettre la réalisation d’exercices pour les candidats encadrants.

 De gagner en expérience, tant pour les PAs que pour leurs encadrants, en permettant les échanges interclubs au sein des palanquées et la découverte de sites moins habituels, qui nécessitent plus ou moins d’adaptations.  Prouver qu’avec de la volonté, les sites qui semblent être moins accessibles peuvent quand même accueillir les plongeurs moins valides!

«L’union fait la force» et «qui veut, peut» sont bien les phrases clés de la Plongée Adaptée.

Voici une petite rétrospective de ces organisations 2023: 24 juin 2023 – à la Plate Taille La première organisation interclubs a regroupé 25 plongeurs dont 10 PAs! Un franc succès donc pour ouvrir la saison Une belle météo, des plongeurs impatients de se (re)mettre à l’eau, des encadrants motivés… tous les ingrédients sont réunis pour un cocktail réussi!

Et en effet, après avoir demandé leur avis aux PAs, il semblerait que le souhait général soit de reproduire cette organisation à la Plate Taille. Avec, promis, une table et un repas réservés au préalable pour conclure la plongée

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Photo : Nathalie Mancassola

2 septembre 2023 – à Barges 5 PAs, 3 encadrants/moniteur PA en formation et 7 encadrants/moniteurs PA en titre étaient réunis pour cette seconde rencontre du côté de Tournai. Un peu moins que pour la précédente mais qu’importe, il en faut peu pour être heureux

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Photo : Jennyfer Verhoeven

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Ce fut l’occasion de valider un exercice d’organisation et une mise en situation, mais surtout de découvrir cette belle carrière, car la plupart des PAs présents n’y avaient encore jamais mis les palmes! Ce n’est en effet pas la plus proche pour la majorité d’entre eux…

Cette organisation-ci a demandé une mise en application plus évidente des principes de manutention enseignés en formation : comment porter une chaise pour franchir (par exemple) des escaliers en faisant le moins d’effort possible et en toute sécurité pour soi-même et pour la personne mobilisée?

16 septembre 2023 – à Vodelée C’est en beauté que la saison s’est clôturée, avec 22 plongeurs rassemblés et toujours une superbe météo pour nous accompagner (hé oui, le soleil fait partie de notre «check-list» quand nous organisons une sortie, et il a systématiquement répondu présent).

Cette carrière n’est pas non plus (assez) souvent exploitée pour la plongée adaptée, et pourtant avec quelques petites adaptations et des bras pour donner le coup de main nécessaire, nos PAs ont pu profiter de sa clarté avec un plaisir évident!

L’interclubs d’une matinée s’est, d’ailleurs, transformé en journée de plongée, au plus grand plaisir des 3 PAs restés sur place.

C’est aussi un «encore» unanime en réponse à la question «souhaitez-vous que la commission PA organise de nouveau un interclubs à Vodelée?».

Dans ce cas… Rendez-vous en 2024 Nous profitons de l’occasion pour remercier une fois encore les gestionnaires des différents spots de plongée pour leur chaleureux accueil et leur capacité d’adaptation.

Merci à tous les encadrants présents pour leur motivation mais également aux aidants divers qui ont participé au bon déroulement de ces interclubs 2023.

Enfin, merci aux PAs pour cette bonne humeur constante, cette soif de plonger, de partager avec nous ces moments d’échanges exceptionnels… Merci de donner cette valeur particulière à chaque plongée adaptée.

Photo : Pierre Van den Broeck

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Jennyfer Verhoeven

Les retours des PAs «A refaire sans modération» «C’était sympa de rencontrer des membres d’autres clubs. Tout le monde a été attentionné vis-à-vis des PAs. C’est un bon apprentissage pour tout le monde, PAs et valides et une belle aventure humaine, pleine de belles interactions et d’humour.»

«Encore!!»

«Je suis très contente d’avoir participé à 3 sorties sur 4 et d’avoir rencontré de nouvelles personnes. Plongées à reproduire!»

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Commission Scientifique

A la découverte des océans Retour d’expérience

du brevet «Ocean Discovery»

Il y a peu de temps, la Commission Scientifique de la Lifras organisait le brevet sur la découverte des océans.

Ce brevet s’est déroulé sous forme d’un stage de deux week-ends, le premier dans le but d’aborder différentes notions théoriques, le second afin de réaliser une évaluation pratique et théorique de nos connaissances.

J’ai eu l’occasion de participer à ce stage que j’ai vraiment apprécié.

J’ai toujours été très intéressée par l’océanographie et la biologie et je trouvais que cela manquait dans nos formations classiques de plongée loisir.

Le premier week-end était organisé à «La Fraineuse» à Spa au début du mois de février. Lors de la partie théorique de ce stage, nous avons abordé des thèmes comme la chimie de l’eau, les courants marins, la classification des espèces, les marées et bien d’autres sujets. Nous avons également échangé autour de sujets d’actualité comme la

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pollution plastique, le blanchiment des coraux, la surpêche,… Ces sujets ont toute leur importance dans cette formation car ils sensibilisent les plongeurs à vivre de façon plus responsable et respectueuse de l’environnement. On ne se rend pas forcément compte de l’impact du changement climatique, notamment sur les écosystèmes marins. Nous avons pu observer que l’élévation de la température et l’acidification accrue des océans entraînent des conséquences dramatiques sur les récifs coralliens et sur le bon fonctionnement de tous les êtres vivants qui y résident.

Au-delà des apprentissages, ce stage nous a permis de rencontrer des personnes très sympathiques, que ce soit au niveau des participants ou des différents intervenants.

Le second week-end s’est déroulé au début du mois de juin, en Zélande.

Nous avons plongé sur trois sites réputés pour leur grande diver-

sité d’un point de vue faune et flore.

Nous sommes allés à Den Osse, au Zoetersbout ainsi qu’au Zeelandbrug.

Après chaque plongée, nous réalisions un débriefing qui nous permettait d’échanger au sujet des différentes espèces rencontrées.

En ce qui concerne l’évaluation, elle était divisée en deux parties : - Une évaluation pratique lors d’une plongée avec un instructeur. Celui-ci possédait une plaquette reprenant les embranchements et nous devions identifier les différentes espèces qu’il nous montrait lors de la plongée.

- Une évaluation théorique en table ronde sur les notions abordées lors du premier week-end. Nous devions alors répondre, en groupe, à des questions posées par l’évaluateur.

En conclusion, mon expérience de ce stage a été très enrichissante. J’ai eu l’occasion de découvrir la complexité des océans et des espèces qui s’y trouvent.

Si vous êtes passionnés par la plongée, les enjeux environnementaux ainsi que les sciences, je vous conseille vivement de participer à ce stage «Ocean Discovery»… et peut-être à sa suite logique : les brevets de biologie eau douce ou marine. Le brevet «Ocean discovery» est organisé un an sur deux, et les stages de biologie eau douce/marine sont organisés chaque année et adaptés au niveau de connaissance des participants… donc pas de stress, c’est accessible à tous !

Marine Grognard 3* Les Atlantes

Activités des clubs

Ce lundi 9 octobre, le Cyana a été mis à l’honneur par la Ville de Nivelles pour la remise de son titre «Royal» à l’occasion de ses 50 ans. Longue vie au Royal Cyana !

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Commission Scientifique

Le chômage de la Meuse... côté plongeur Vue aérienne de la Meuse à Houx (Yvoir) zone prospectée en plongée du point aval de l’île au passage à gué (avant plan) © CRAF En automne 2022, la Meuse était de nouveau mise en chômage par le Service Public de Wallonie, Direction générale Mobilité et Transport (SPWMI) entre la frontière française et le barrage de La Plante à Namur.

Le mot chômage s’applique essentiellement aux bateliers empêchés de naviguer durant cette période.

L’opération consiste à ouvrir progressivement les barrages afin de vider l’eau dans les différents biefs1 de manière à procéder à l’entretien des écluses et des barrages ainsi qu’à la réfection des berges là où c’est nécessaire. Cette opération dure maximum trois semaines en automne ; jusqu’en 2017, elle se déroulait tous les 3 ans et depuis cette date, elle est renouvelée tous les 5 ans. À l’issue du chômage, il suffit de refermer progressivement les barrages et les différents biefs se remplissent de nouveau avec l’eau de la Meuse qui vient tout naturellement de l’amont.

Cette «mise à sec» - ou presque - du fleuve permet de se représenter l’aspect qu’avait le paysage mosan avant les grands travaux de canalisation réalisés à partir de 1850 pour faciliter la navigation.

La présence de poteaux lors du chômage de 1995 avait été signalée auprès de Marc Jasinski, alors, Pieu n° 5 visible à côté de la pile du pont à Dinant © CRAF 46

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président du Centre de Recherches archéologiques fluviales (CRAF), ce qui l’avait amené à réaliser des plongées à Waulsort et Hastière en 1997 avec son équipe. Les résultats étant négatifs à la suite des mauvaises conditions de visibilité, ce dernier a eu l’idée de mettre à profit le chômage de 1998 pour monter une grande opération de prospection pédestre nommée «Meusasec ».

L’objectif était d’observer les berges et le lit asséché du fleuve en vue d’y détecter d’éventuels vestiges du passé.

Le projet porté par le CRAF et la direction de l’Archéologie (SPW) de l’époque, a réuni plus d’une centaine de bénévoles qui ont parcouru les 45 kilomètres de berges (x2 !) durant trois week-ends consécutifs. Munis de cartes topographiques par tronçon de 2km, de fiches vierges et de films photos (argentiques !) et répartis en groupes de 5 à 6 personnes, ils ont permis de collecter un très grand nombre d’observations traitées ensuite par l’équipe constituée de Marc Jasinski, Marie-Hélène Corbiau et Cécile Ansieau, archéologues de la Direction de l’archéologie.

Cette opération de prospection pédestre de grande envergure a permis de retenir, dans un premier inventaire, 94 sites répartis sur tout le tracé. Ils se présentent sous des formes très variées tels que des lieux de traversée (pont, passage à gué, ...), des aménagements de berges en passant par des concentrations ou alignements de piquets allant de quelquesuns à plusieurs centaines et même une épave de bac métallique échoué.

Au même moment, la période de chômage a été mise à profit pour fouiller «en terrestre», l’installation portuaire d’Hastière directement liée à l’abbaye et où une campagne de plongées de reconnaissance avait été menée l’année précédente.

C’est durant le chômage de 2007 que le CRAF effectue les premières plongées à Bouvignes-sur-Meuse et revient à Waulsort, déjà prospecté en 1997.

En 2022, le CRAF est de nouveau sollicité pour son expérience et son expertise par l’Agence wallonne du Patrimoine (SPW) ; deux lieux de traversée ont été choisis en fonction des questions posées par l’histoire du site, du niveau d’eau bas dans les biefs et de l’accès aux sites : le passage à gué à Houx et le pont de Dinant. Avant l’intervention, les endroits étaient documentés tant par une recherche historique que par les relevés bathymétriques2 du lit du cours d’eau ainsi que des passages de drone.

Des contacts officiels et étroits avec le SPW-MI ont permis d’obtenir d’une part les relevés du fond de la Meuse à différentes périodes et d’autre part, les conditions et autorisations de plongée de même que l’accès aux chemins de halage afin d’assurer le volet sécurité du projet.

Le premier endroit investigué par les plongeurs du CRAF est un important affleurement rocheux, déjà repéré en 1998, qui traverse la Meuse en oblique et est situé en contrebas du château de Poilvache à Yvoir/Houx. Une journée complète a été consacrée à l’exploration de ce site. Dès l’arrivée de l’équipe

et vu le faible niveau de l‘eau, une partie du groupe part en reconnaissance des lieux et prend les premières mesures : plus de 70 mètres de long sur plus de 20 de large tandis que l’autre installe le chantier et descend le matériel de plongée... 3 mètres plus bas !

Une fois équipés, les plongeurs ont pour mission d’observer l’enrochement interrompu au 2/3 de sa longueur et ses environs afin de détecter d’éventuelles traces d’aménagements. Malheureusement à cet endroit, le courant est trop fort et il est impossible d’observer quoique ce soit, sans risque.

La sécurité est primordiale et il est donc décidé de remonter vers l’amont à la pointe de l’île où un autre gué est pressenti tant par les vues du drône que par les relevés du fond de la Meuse ou encore les blocs visibles hors de la surface de l’eau. Par ailleurs, les documents historiques citent la présence d’une pêcherie dans la zone entre deux passages à gué.

Sur la journée, deux passages ont été effectués par 6 plongeurs depuis la pointe de l’île jusqu’à l’endroit de départ. Si aucune trace de pêcherie n’a été détectée, quelques pierres plates éparses étaient visibles sous un faible niveau d’eau ou parfois affleurantes.

Une belle découverte a émaillé la journée : une aiguière/chaufferette en laiton mosan datant du début des années 1400 et dont le bec est orné d’une tête d’animal stylisé. Ce remarquable objet, confié à l’AWaP, a été présenté dans l’exposition qui s’est tenue au musée de la Haute Meuse à Godinne et dont l’Hippocampe n°268 a fait une belle publicité.

Dinant, changement de palanquée sous le pont © D. Preud’homme

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Les observations générales des plongées à Houx ont mis en évidence le potentiel encore présent dans cette partie de bief qui ne semble pas avoir trop subi les assauts de dragages destructeurs. Une nouvelle opération de prospection pourra être mise sur pied lors du prochain chômage.

Le second site choisi est le pont de Dinant où les dragages de 2001 ont ravagé le lit du fleuve et éradiqué des gros massifs de maçonnerie, probables vestiges de ponts plus anciens repérés en 1998. Par ailleurs, le suivi des dragages sur la barge en surface a livré de la céramique, de nombreux objets métalliques dont beaucoup de sabots de pieux métalliques et même un canon daté de 1570, aujourd’hui présenté dans une des salles de la Maison du Patrimoine médiéval mosan à Bouvignes.

Le choix de ce second site de plongée fait également écho aux recherches menées par les archéologues menant des recherches archéologiques et historiques sur la ville de Dinant et la traversée du fleuve à cet endroit.

Malgré l’environnement fortement perturbé, non seulement, par les dragages et surcreusements en amont et en aval du pont actuel en 2001, mais aussi par les travaux de construction des ponts des 19e et 20e siècles, il était intéressant d’aller vérifier directement s’il restait encore des traces et éventuels vestiges des aménagements précédents. Le pont d’aujourd’hui et directement sous celui-ci…

En effet, la pile actuelle repose ostensiblement sur les restes d’une pile plus ancienne tel qu’on le voit sur les premières images fixes mais retravaillées au départ des nombreuses photos prises par le passage du drone.

Canon trouvé lors des dragages de 2002, aujourd’hui au Musée de Patrimoine médiéval mosan (MPMM - Bouvignes) © C. Ansieau Deux journées ont été consacrées aux plongées afin de mener des observations sous les deux arches du pont, d’examiner l’assise de l’actuelle pile unique et d’inspecter le long des berges tout en descendant jusqu’aux vestiges de l’ancienne porte de la ville où une autre pièce d’artillerie du 16e siècle, plus petite celle-là, a été mise au jour en 1958.

Une fois le matériel descendu trois mètres plus bas, 6 plongées de plus d’1 heure ont été effectuées sur les deux jours. L’excellente visibilité (pour la Meuse, entendons-nous!) a permis aux plongeurs de voir de manière correcte et rendre les observations fiables. Les commentaires des plongeurs à l’issue des plongées ont été d’un grand intérêt. S’ils ont bien constaté les effets ravageurs des dragages en amont et en aval par une profondeur plus importante que sous les arches, ils ont pu observer et décrire la nature du fond de la Meuse en ces divers endroits dont certains semblent relativement préservés de la destruction.

De nombreux sabots de pieux métalliques de toutes dimensions ont été observés isolés ou en concentration.

L’assise de la pile de pont a été très partiellement décrite mais mériterait un dégagement pour en connaitre le détail et pouvoir prendre les mesures.

De même, des pieux sont encore présents et doivent être relevés.

Après avoir fait ses preuves, en 1996, dans la Meuse à Amay où les vestiges du pont romain qui traversait le fleuve à cet endroit ont été mis au jour, étudiés et publiés, le CRAF et ses membres ont à nouveau mis en évidence le patrimoine subaquatique fragile et perturbé de la Meuse tout en apportant des éléments indispensables à la compréhension de l’histoire de Poilvache et de Dinant. Idéalement, d’autres opérations d’archéologie fluviale en Meuse (ou dans un autre cours d’eau navigable) devraient être intégrées aux travaux en cours ou mieux anticipées dans ceux à venir.

Le chantier école du CRAF se situe à Han-sur-Lesse et 2023 est l’année du 60e anniversaire des recherches archéologiques dans le lit de la Lesse.

Pour en savoir plus sur les activités du CRAF et l’archéologie fluviale en Wallonie, n’hésitez pas à aller visiter les ressources en ligne : https://independent.academia.edu/ CRAF1959 1 Bief : portion d’un cours d’eau, d’un canal entre deux chutes, deux écluses 2 Le relevé bathymétrique est une carte détaillée du fond du cours d’eau (ou du fleuve) »

Pont de Dinant, restitution photogrammétrique de la base de la pile © CRAF 48

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Cécile Ansieau Commission Scientifique Lifras, Comité Archéo Christophe Delaere, Président du CRAF

Les associations de moniteurs

Stage AMB Lavagna 2023 Chers amis, Notre expérience lors du stage PPA a été tout sauf banale! Dès le départ, nous étions conscients que la météo ne serait pas de notre côté, mais nous ne nous attendions pas à ce que nos nerfs soient mis à si rude épreuve...

Heureusement, nous étions tous fortement motivés. Certains d’entre nous étaient là pour partager leur savoir, d’autres pour apprendre, tandis que certains cherchaient à perfectionner leurs compétences ou à retrouver cette ambiance si particulière.

La motivation et la flexibilité étaient les maîtres-mots de ce stage du côté sérieux, tandis que la bonne humeur et la bienveillance étaient omniprésentes en toutes occasions.

En effet, le mauvais temps a transformé notre terrain de «jeux» en un parcours de montagnes russes (estomacs sensibles, s’abstenir!) et il fut bien difficile pour nos organisateurs de fixer une palanquée ou de trouver un créneau de plongée car tout au long des deux journées de vendredi et samedi, les sentiments passaient de l’espoir à la désillusion au gré des bulletins météo mais finalement, le port resta fermé pendant deux jours.

Nos organisateurs ont eu du mal à trouver le moment idéal pour les plongées, mais ils ont fait preuve d’une flexibilité exemplaire.

Finalement, c’est le dimanche matin que nous avons pu, in extremis, effectuer la troisième plongée certificative nécessaire et pas n’importe où, sur le KT, quel souvenir mémorable !

Un grand merci à tous nos dévoués animateurs pour leur persévérance, ainsi qu’à tous les accompagnants pour leur soutien précieux. Un immense merci à tous les candidats pour leur enthousiasme et leur motivation sans faille.

Nous garderons en mémoire les images peu communes de Lavagna sous les orages, et une grande envie de réitérer cette expérience en tant qu’accompagnateurs la prochaine fois.

Bien amicalement, Un candidat heureux Stéphane Leclercq 3*PPA Lifras 10985/B03 Candidats et lauréats : Arnaud Belie Evelyne Desenfants Isabelle Asbil Loic Prégardien Nicolas Faymonville Nicolas van der straten Ponthoz Stéphane Leclercq

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Faune d’eau douce

À la recherche des envahisseurs aquatiques Les plongeurs au service de la nature

Les Espèces Exotiques Envahissantes (EEE) : un défi pour nos carrières Les espèces exotiques envahissantes sont des organismes introduits intentionnellement ou accidentellement dans un nouvel environnement (en dehors de leur aire de répartition naturelle), où ils se reproduisent rapidement et concurrencent les espèces indigènes, mettant ainsi en péril la biodiversité locale. Dans le monde subaquatique, cela peut signifier une diminution voire une disparition des populations d’espèces indigènes.

En Belgique, les carrières sont des environnements uniques et précieux, abritant une grande diversité d’espèces indigènes. Malheureusement, elles sont également des lieux de prédilection pour la prolifération d’espèces exotiques au rang desquelles figurent plusieurs espèces de plantes aquatiques immergées, d’écrevisses et de poissons. C’est là que vous, plongeurs, entrez en jeu.

Inventorier et lutter contre les EEE – le cas des écrevisses en Wallonie.

Le Service Public de Wallonie (SPW) a pris conscience de la menace que représentent les EEE. En collaboration avec l’ensemble des Contrats de rivière de Wallonie, ils ont entrepris des 50

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actions pour inventorier, contrôler et minimiser l’impact de ces envahisseurs dans les milieux aquatiques et rivulaires. Cela implique des opérations de surveillance, de gestion et de sensibilisation.

Une de ces actions consiste notamment à coordonner les inventaires des différentes espèces d’écrevisses exotiques présentes au sein de notre territoire. Ces organismes figurent parmi les plus grands crustacés d’eau douce et prospèrent dans une variété d’environnements aquatiques. Elles adoptent un régime alimentaire opportuniste, dévorant aussi bien des végétaux que des proies animales. Leur présence souvent abondante a un impact significatif sur les réseaux trophiques et le fonctionnement des écosystèmes. En Belgique, une seule espèce est indigène : il s’agit de l’écrevisse à pattes rouges (Astacus astacus).

Un précédent article publié en 2019 dans ce même magazine faisait référence à cette problématique et mettait en évidence la cause du déclin de notre espèce indigène (Hippocampe n° 251).

En effet, malheureusement, à la fin XIXème siècle, l’Italie a été confrontée à l’introduction accidentelle sur son territoire de l’aphanomycose, communément appelée « la peste de l’écrevisse » (maladie originaire d’Amérique du Nord causée par un champignon parasite des écrevisses). Cette maladie s’est répandue à travers l’Europe et a décimé les populations d’écrevisses indigènes de manière foudroyante !

Afin de combler le déficit lié au déclin des écrevisses indigènes et de maintenir des stocks exploitables pour 7TXYWJ la consommation /TZJ humaine, il fut entrepris d’introduire des espèces exotiques nordaméricaines résistantes à ce parasite.

D’autres espèces furent aussi introduites en aquarium &GITRJS 9MTWF]

1/ Focus sur la problématique des écrevisses exotiques Chers plongeurs, chères plongeuses, Nous aimerions vous parler d’une mission cruciale pour la préservation de nos carrières et de leur écosystème : la lutte contre les espèces exotiques envahissantes. Ces espèces, qui proviennent souvent de contrées lointaines, peuvent avoir un impact dévastateur sur notre environnement subaquatique.

Dans le cadre du Règlement (UE) n°1143/2014 relatif aux espèces exotiques envahissantes, le Service Public de Wallonie (SPW) en collaboration avec l’ensemble des Contrats de rivière de Wallonie se sont lancés dans une mission importante pour contrôler et éradiquer ces envahisseurs, et nous avons besoin de votre aide.

pour l’ornement. Ces introductions perdurent encore aujourd’hui et on dénombre plus d’une dizaine d’espèces d’écrevisses exotiques établies en Europe.

Il est à noter que le bénéfice socio-économique amené par l’introduction de ces espèces exotiques est fortement contrebalancé par de fortes nuisances environnementales telles que :  la forte concurrence avec l’espèce indigène (alimentation, occupation de l’espace ou encore la prédation) et la transmission de l’aphanomycose vers cette dernière  La perturbation en profondeur des écosystèmes (consommation des plantes oxygénantes, des alevins mais aussi l’altération des ressources alimentaires)  La destruction des berges des plans d’eau par creusement de galeries Vous trouverez ci-dessous une description succincte des 4 espèces exotiques les plus présentes en Wallonie. Elles peuvent être distinguées sur base de la forme et de la couleur des pinces, la présence d’épines sur le carpopodite (article précédent les pinces) et la disposition des sillons sur la face dorsale du thorax (voir figure 1). Ne vous fiez aucunement à la couleur du corps qui peut être très variable au sein d’une même espèce. En cas de doute, n’hésitez pas à prendre plusieurs photos sous différents angles d’un même individu sur lesquelles les pinces et le thorax devront être bien visibles.

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Figure 1 : différentes parties du corps des écrevisses (d’après Monty et al. 2022)

L’écrevisse américaine (Faxonius (ou Orconectes) limosus) Espèce largement répandue en Wallonie, retrouvée surtout dans les plans d’eau, les canaux et les cours d’eau à faible courant.

L’écrevisse turque ou à pattes grêles (Astacus leptodactylus) Espèce largement répandue en Wallonie, retrouvée surtout dans les plans d’eau et les canaux.

L’écrevisse signal (Pacifiastacus leniusculus) Espèce largement répandue au sud du sillon sambro-mosan, retrouvée surtout dans les cours d’eau (parfois en étang)

L’écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii) Espèce émergente en Wallonie, retrouvée surtout dans les plans d’eau, les canaux et les cours d’eau faiblement courants.

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D’autres espèces ont également été repérées de manière très ponctuelle en Belgique et ont été listées dans un précédent numéro (Hippocampe 269) Pour en connaître d’avantage et accéder à une clé de détermination plus complète, n’hésitez pas à vous rendre sur le site du projet LIFE RIPARIS (http://www.riparias.be/fr/359/).

Votre Rôle en Tant que Plongeurs Responsables Vous, en tant que plongeurs, avez un rôle crucial à jouer dans cette mission.

Voici comment vous pouvez contribuer à la lutte contre les espèces exotiques envahissantes : 1. Signaler vos observations : Lors de vos plongées en carrières, soyez attentifs ! Ecrevisses, poissons ou encore plantes aquatiques, notez les détails de vos observations, y compris la date, le lieu et, si possible, prenez des photos.

Nous vous invitons notamment à collaborer en partageant vos données via des sites collaboratifs comme le por-

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tail d’encodage du SPW ARNE ( http:// biodiversite.wallonie.be/encodageinvasives) ou encore via les applications mobiles ObsMapp ou INaturalist.

Vous avez également la possibilité de vous rendre sur le groupe Facebook « Recensement des écrevisses » afin de partager vos données.

2. Contacter le contrat de rivière le plus proche : Les Contrats de rivière peuvent jouer un rôle essentiel en tant que point de contact pour les plongeurs souhaitant contribuer à cette action. En effet, n’hésitez pas à nous contacter si vous des difficultés à identifier ou encoder vos données ! Cette collaboration renforce nos capacités à surveiller et préserver les écosystèmes aquatiques, car elle nous permet également de mettre en place des dispositifs de contrôle, comme des nasses, pour des vérifications plus approfondies.

3. Sensibiliser : Partagez vos connaissances sur les espèces exotiques envahissantes avec d’autres plongeurs.

Plus nous sommes nombreux à être conscients de ce problème, plus nous sommes efficaces pour le combattre.

4. Respectez les règles et les protocoles : Faites en sorte que votre matériel soit propre et exempt de boues/ morceaux de végétaux/invertébrés lorsque vous quittez l’eau. Assurezvous de bien nettoyer et de faire sécher votre équipement entre les plongées pour éviter de transporter des organismes d’un site à un autre (temps de séchage + 24heures minimum). S’il n’est pas possible de faire sécher le matériel totalement, il convient alors de le désinfecter (Virkon S par exemple).

Evitez de plonger hors des sites autorisés !

5. Ne jamais introduire d’écrevisses exotiques dans de nouveaux plans d’eau. Il est essentiel de ne pas transporter ni déplacer d’écrevisses vivantes d’un plan d’eau à l’autre pour ne pas favoriser leur dispersion et éviter de disséminer la peste de l’écrevisse par

Téléphone

Adresse mail

Contrat de Rivière Amblève-Rour asbl 080/282435

crambleve@gmail.com

http://www.crambleve.com

Contrat Rivière Dendre asbl

0483/043477

coordination@contratrivieredendre.be

http://contratrivieredendre.be/

Contrat de Rivière Dyle-Gette asbl

081/240040

contrat.riviere@crdg.be

https://crdg.eu/

Contrat de Rivière Escaut-Lys asbl

069/444561

contact@crescautlys.be

http://www.crescautlys.be/

Contrat de Rivière Haine asbl

065/336661

info@contratrivierehaine.com www.contratrivierehaine.com

Contrat de Rivière Lesse asbl

084/222665

info@crlesse.be

www.crlesse.be

Contrat de Rivière Haute-Meuse asbl

081/776732

contact@crhm.be

http://www.crhm.be

Contrat de Rivière Meuse Aval et affluents asbl

0474/520936

invasives@meuseaval.be

http://www.meuseaval.be/

Contrat de Rivière Moselle asbl

080 44 03 95

crmoselle@gmail.com

http://www.coop-site.net/ Botrange/?ContratRiviere

Contrat de Rivière Ourthe asbl

086/210844

cr.ourthe@skynet.be

http://www.cr-ourthe.be/

Contrat de Rivière Sambre & Affluents 071/960718 asbl

info@crsambre.be

http://www.crsambre.be

Contrat de Rivière Semois-Chiers asbl

0474/542223

ycollignon@semois-chiers.be

www.semois-chiers.be

Contrat de Rivière Senne asbl

02/3550215

info@crsenne.be

http://www.crsenne.be

Contrat de Rivière Vesdre asbl

0470/485318

coordination@crvesdre.be

http://www.crvesdre.be/

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Site internet

leur intermédiaire. Elles ne peuvent pas être utilisées pour la pêche au vif.

Ensemble, nous pouvons préserver nos carrières et leurs écosystèmes uniques en luttant contre les espèces exotiques envahissantes. Votre contribution en tant que plongeurs engagés est essentielle pour assurer l’avenir de ces milieux aquatiques.

Faites de chaque plongée une plongée responsable, et continuons à explorer les beautés de nos plans d’eau tout

en les préservant pour les générations futures. Merci pour votre engagement et votre passion pour notre environnement subaquatique.

Article du Wallonie Environnement SPW et du Contrats de Rivière de Wallonie

Bibliographie

Guyon.J et al. (2019). Ecrevisses exotiques ou comment protéger notre écrevisse indigène.

Hippocampe(251). 34-37.

Caignet I. et al. (2018). Espèces exotiques envahissantes – Stop à la dissémination assistée des écrevisses. AquaFauna(151). 34-37.

Monty A., Latli A., Vermeersch X. et Patinet M. (2022) Écrevisses exotiques envahissantes - Identification et bonnes pratiques de gestion. Projet LIFE RIPARIAS, 50p.

Segers B. (2023) Vous prendrez bien quelques écrevisses ? Hippocampe(269). 40-43.

Concours Laurent Ballesta Dons notre dernière édition, nous vous avons proposé de remporter le livre dédicacé de Laurent Ballesta «Planète Méditerranée».

Voici les réponses qu’il fallait donner aux questions qui vous étaient posées : - Quelles sont les dates des 5 expéditions Gombessa : 2013, 2014, 2015, 2017 et 2019 - Combien de caméras comporte l’arche utilisée pour filmer les requins de Fakarava ?

32 - Lors d’une des expéditions, un nouveau protocole de décompression est développé spécialement pour une plongée de 24 heures à 20 mètres de profondeur.

Combien de temps de rémontée nécessite ce protocole ?

2h ou 2h20 selon les sources : nous avons accepté les deux réponses

Toutes nos félicitations à Nourdine Goffin du CSDC qui remporte avec brio le livre de Laurent Ballesta !

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COMMISSION SCIENTIFIQUE Présidente : Valérie MAJERUS Gsm : 0495 51 07 92 E-mail : valmajerus@gmail.com

Ligue Néerlandophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L. Affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques

COMMISSION DES TECHNIQUES SUBAQUATIQUES ET D’ORIENTATION (TSA) Président : Gilles HEINEMANN Gsm : 0474 89 17 01 E-mail : gilles_tsa@lifras.be

CONSEIL D’ADMINISTRATION PRÉSIDENT : Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles Gsm : 0473 81 68 62 E-mail : president@lifras.be

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VICE-PRÉSIDENT : Frédéric DE DEYN Gsm : 0476 63 06 13 E-mail : frederic.dedeyn@lifras.be

SECRÉTAIRE GÉNÉRALE : Laurie BRODKOM Gsm : 0472 74 20 37 E-mail : secretaire.general@lifras ADMINISTRATEURS : Yvan BARTHELEMY Gsm : 0496 55 30 99 E-mail : yvan.barthelemy@lifras.be Patrick BOGAERT Gsm : 0494 73 96 82 E-mail : patrick.bogaert@lifras.be Laurence SENECHAL Gsm : 0497 31 53 20 E-mail : laurence.senechal@lifras.be Thibaut VANDERMEULEN Gsm : 0479 45 69 69 E-mail : thibaut.vandermeulen@lifras.be

Conseil d’administration : Président : Ronny MARGODT voorzitter@nelos.be - 0473 96 13 50 Vice-président et trésorier : Dirk SAMAN penningmeester@nelos.be - 0475 26 79 20

COMMISSION PLONGÉE TECHNIQUE Président : Eric JACQUEMIN Gsm : 0035 2691266085 E-mail : eric.jacquemin@gmail.com CONSEIL JURIDICTIONNEL Présidente : Daniele GOFFINET Gsm : 0476 23 68 51 E-mail : goffinet.daniele62@gmail.com Secrétaire : Catherine BES Gsm : 0476 24 92 89 E-mail : catherine.bes@skynet.be SECRÉTARIAT ADMINISTRATIF LIFRAS

TRÉSORIER : Philippe DE WILDE Gsm : 0477 57 24 23 E-mail : tresorier@lifras.be

Siège social : Brusselsesteenweg, 313/315–2800 Mechelen

Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles Tél. : 02/521 70 21 Fax : 02/522 30 72 www.lifras.be E-mail : lifras@lifras.be

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Katia VAN DE VEEGAETE : katia@lifras.be Muriel VAN BLOMMEN : muriel@lifras.be Laurence DRADIN laurence@lifras.be

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JOURS ET HEURES D’HOMOLOGATION

Lundi de 9h30 à 11h30 Mercredi de 9h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h00 Vendredi de 13h30 à 15h30

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EN CAS D’ACCIDENT COMMISSIONS COMMISSION APNÉE Président : Philippe BAILLY Gsm : 0497 82 35 05 E-mail : philippebailly@msn.com

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COMMISSION AUDIOVISUELLE Présidente : Cathy GRIMONPONT Gsm : 0470 21 10 49 E-mail : cathygrimonpont@gmail.com COMMISSION ENSEIGNEMENT Directeur Technique Fédéral : Patrice FINET Gsm : 0477 22 78 96 E-mail : finetpatrice@gmail.com Président conseil d’honneur et de discipline : Enrique CORDON Gsm : 0479 40 05 24 E-mail : Eric.cordon@skynet.be COMMISSION FÉMININE E-mail : califras@lifras.be COMMISSION HOCKEY SUBAQUATIQUE (HSA) Présidente : Nathalie MEESSEN E-mail : nath.meessen@hotmail.com Gsm : 0493 12 71 99 COMMISSION MÉDICALE Président : Paul-Henri CERCKEL Gsm : 0475 33 82 64 E-mail : paul.cerckel@gmail.com COMMISSION NAGE AVEC PALME Président : Dominique ANDRÉ Gsm : 0477 47 69 92 E-mail : dominique.andre2811@gmail.com COMMISSION PLONGÉE ADAPTÉE Présidente : Maria del Pilar RUIZ LOPEZ Gsm : 0477 74 38 17 E-mail : pilarlifras@gmail.com

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Accident à l’étranger : Pour l’application des garanties, l’assuré doit obligatoirement et préalablement à toute intervention engageant les garanties assistance du contrat, APPELER EXCLUSIVEMENT LE N° : +32 3 253 69 16 (CHARTIS-Assistance) Appelez le 100 (d’un portable le 112) ENSUITE, contactez le DAN Numéro vert De belgique : 0800 12 382 DAN Urgence international : 39 06 4211 5685 En dehors de nos frontières : +32 2 262 22 82 Attention ! En Zélande, formez le 112 OBLIGATIONS Pour tout accident corporel : examen médical dans les 3 jours.

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Administrateurs : Rik OLIEVIER boetiek@nelos.be - 0475 64 31 71 Michel DECLERCQ michel.declercq@nelos.be - 0475 56 56 18 Franklin FORREZ franklin.forrez@nelos.be - 0492 25 12 33 Ivo HUBERT ivo.hubert@nelos.be - 0475 49 87 24 Ivo MADDER ivo.madder@nelos.be - 0475 73 32 01 Lutgart STALS lutgart.stals@nelos.be - 0492 23 07 06 Sven VANDEKERCKHOVE sven.vandekerckhove@nelos.be - 0476 34 00 64 Secrétariat administratif : Brusselsesteenweg, 313/315–2800 Mechelen Tél. : 015 29 04 86–Fax : 015 20 61 58 Mme Margaux MONTRIEUX secretariaat@nelos.be

Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L. Siège social : Rue Jules Broeren, 38–1070 Bruxelles Conseil d’administration : Président : Marc LYCOPS Gsm : 0473 81 68 62 E-mail : president@lifras.be Co-président : Ronny MARGODT Gsm : 0473 96 13 50 Email : voorzitter@nelos.be Trésorier : Dirk SAMAN Gsm : 0475 26 79 20 E-mail : dirk.saman@nelos.be Administrateurs : Yvan BARTHELEMY Gsm : 0496 55 30 99 E-mail : yvan.barthelemy@lifras.be Michel DECLERCQ E-mail : michel.declercq@nelos.be Frédéric DE DEYN frederic.dedeyn@lifras.be Philippe DE WILDE Philippe.dewilde@lifras.be Sven VANDEKERCKHOVE sven.vandekerckhove@nelos.be Secrétariat administratif : Margaux MONTRIEUX Rue Jules Broeren, 38–1070 Bruxelles Tél. : 02 521 70 21–Fax : 02 522 30 72 E-mail : febras.belgium@skynet.be

Décès : D’abord, endéans les 48h, envoyer une déclaration à la Lifras : Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles Tél. : 02/521 70 21 - Fax : 02/522 30 72 E-mail : lifras@lifras.be Ainsi qu’ à ARENA : Rue des Nerviens, 85 Bte 2 1040 Bruxelles Tél. : 02/512 03 04 Fax : 02/ 512 70 94 Autres : déclaration à expédier au plus tard dans les 15 JOURS accompagnée d’un CERTIFICAT MÉDICAL (faute de quoi elle n’est pas prise en considération) uniquement au secrétariat Lifras.

Allée du Bol d’Air,13 à 4031 Angleur Tél : 04 / 336 82 20 - Fax : 04 / 344 46 01 E-mail : info@aisf.be - Site web : www.aisf.be

Direction Générale du Sport - ADEPS Boulevard Lépolod II, 44 - 1080 Bruxelles Tel : 02/413 25 00 E-mail : adeps-info@cfwb.be

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