Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques
Traditionnellement en ces premiers mois de l’année, les salons de vacances occupent les week-ends de plusieurs d’entre-nous. Paris, Düsseldorf, Bruxelles : autant de rendez-vous porteurs de promesses et de découvertes.
De destinations idylliques à d’autres plus insolites, le choix est grand. Plusieurs témoignages d’écoles de mer ou de voyages de détente et un reportage sur un voyage inédit vous mettront l’eau au détendeur au fil de cette édition.
Mais, si les vacances font rêver, le travail porte également ses fruits !
Le Pôle Sécurité vous propose quelques recommandations afin de ne pas hypothéquer vos plongées.
La Référente de tous les genres a obtenu une modification, pour les femmes, de la police d’assurance.
Le Pôle Brevets lance un groupe de travail sur les supports de cours, il y a du pain sur la planche et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.
Le Conseil d’Administration en profite pour le rappeler : soyez le changement que vous voulez voir à la Lifras !
Notre porte vous est ouverte, à bon entendeur...
Frédéric, Laurence, Laurie, Marc, Patrick, Philippe, Thibaut, Yvan
Revue officielle de la Lifras A.S.B.L.
Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques (membre fondateur de la CMAS)
Quatre parutions l’an : mars–juin–septembre–décembre
Siège social :
Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles
Tél. : 02 521 70 21–Fax : 02 522 30 72
E-mail : lifras@lifras.be
Éditeur responsable :
Marc LYCOPS
Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles
Gsm : 0473 81 68 62
E-mail : president@lifras.be
Rédacteur en chef
Laurence SENECHAL laurence.senechal@lifras.be
Comité de rédaction : Yvan BARTHELEMY Yvan.barthelemy@lifras.be
Régie publicitaire : Frédéric DE DEYN frederic.dedeyn@lifras.be
Correcteurs :
Leny Bette
Jean-Marc Brulet
Florence Crohin
Marie-Jo Dauby
Valérie Dupuis
Marie Rassart
Jean-Marc Zadworny
Infographie : Rose Kondrativ rose.kondrativ@gmail.com
Impression : AZ Print www.azprint.be
Toute reproduction, adaptation ou traduction, même partielle, des articles parus dans ce numéro, est interdite sans l’accord préalable de la rédaction.
L’Hippocampe décline toute responsabilité pour les documents et photos qui lui sont envoyés.
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Vos articles, photos et publicités de dernière minute pour le prochain Hippocampe doivent parvenir au rédacteur en chef au plus tard le 15 avril 2024
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Photo de couverture : Julien Beldroegas
6 AM / MC, pourquoi pas vous ?
7 Diving Days Lifras 2024
8 Groupe FB de la Commission Enseignement Equipe édition
9 L’importance de l’intervalle de surface
10 AG de la Commission Adaptée
11 «Signe»... moi la mer
13 Formation de la Commission Audiovisuelle
16 Programme du stage Zélande
17 Sortie recycleur Assurance femme
18 5e exposition photos de la Commission Audiovisuelle
19 La Lifras regorge de talents !
20 Expédition ScandiDiveQuest
28 Les Raja Ampat...
32 Conférences ULB Plongée
33 Les 50 ans d’Aquarius Plongée
34 Portfolio : Julien Beldroegas
40 El Hiero
46 Maaramu : Dites «Royal»
50 Voyage «Royal Moana»
51 Une longue génération à la Lifras
52 Helpi réagit
53 BD Plongeurs
54 Infos utiles
Les motivations qui peuvent pousser nos plongeurs vers le brevet d’Assistant-Moniteur Lifras ou à se présenter à l’examen de Moniteur Club sont le désir d’acquérir des compétences supplémentaires pour enseigner, encadrer mais surtout pour transmettre leur passion et ainsi perpétuer la vie de notre Ligue. Ces remises en question, traduisent aussi la volonté de prendre des responsabilités accrues au sein de leur club. En conséquences, cela représente un renforcement et une progression non négligeable sur le potentiel d’accueil des membres dans leurs écoles. Et comme vous le savez, sans membres nos clubs ne peuvent survivre ou se développer. Donc oui, présentez-vous à ces beaux brevets qui aideront vos écoles à grandir et les plongeurs de vos clubs à progresser.
Retrouvez ci-dessous les différents parcours et lancez-vous de nouveaux défis.
Est-ce un brevet difficile ?
Le brevet d’Assistant Moniteur de plongée Lifras demande un investissement personnel important ainsi qu’une rigueur et une passion pour la plongée. Mais le résultat en vaut la peine, car cela permet de partager sa passion et de faire découvrir les merveilles du monde sous-marin à de nombreux plongeurs. C’est aussi le tremplin pour accéder au brevet de Moniteur Club.
Pour s’inscrire à l’examen théorique, le candidat envoie au secrétariat Lifras la carte signée et complétée au niveau de l’organisation sortie club et des épreuves à réaliser en milieu naturel et en piscine.
A l’issue de l’examen théorique, les candidats admis recevront dans les plus brefs délais les convocations au «stage de formation pédagogique».
Via ce QR code, consultez le standard de l’Assistant Moniteur (de la page 126 à 134) et le standard du Moniteur Club (de la page 135 à 139)
Est-ce une fonction à responsabilité? Oui, être Moniteur club Lifras est une fonction à responsabilité. Le Moniteur club Lifras doit assurer la sécurité, la formation et l’encadrement des plongeurs de tous niveaux. Il doit aussi faire respecter les règles et les standards de la Lifras, avoir de la rigueur et le sens de l’organisation. Le Moniteur Club Lifras est un acteur essentiel du développement de la plongée au sein de notre ligue.
Pour s’inscrire, le candidat doit être en possession de la spécialité PPA «plongée profonde à l’air».
Je tiens enfin à féliciter les AssistantsMoniteurs et Moniteurs Clubs qui ont réussi leurs brevets en 2023. Mes remerciements vont aussi aux Chefs d’école et aux Moniteurs qui ont contribué à leurs formations et qui les accompagnent encore aujourd’hui.
Bravos à tous.
Patrice Finet Votre DTFLa Commission de l’Enseignement organisera prochainement des journées pour la réalisation d’exercices destinées à nos plongeurs et nos futurs cadres.
Pour cela, nous faisons appel à tous nos Moniteurs et Assistant-Moniteurs disponibles aux dates reprises dans le planning ci-dessous pour les encadrer. Ces événements appelés les «Diving Days Lifras» sont des activités régionales officielles qui permettront à nos plongeurs et chefs d’école
d’atteindre leurs objectifs de formation. Ce sont donc bien les plongeurs en besoin d’exercices et les moniteurs disponibles à les aider que nous ciblons.
Vous êtes disponibles et souhaitez aider notre enseignement à évoluer ? Merci de vous inscrire via le formulaire sur «My Lifras» aux dates qui vous conviennent en veillant à respecter les modalités définies pour chaque lieu.
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26 juin Vodelée
Yvan Barthelemy & Valérie Gaspar
Lien pour inscription
La Commission de l’Enseignement Lifras a créé un groupe privé dans le but de mettre en relation Plongeurs et Moniteurs pour la réalisation d’exercices ou pour se mettre en rapport pour des sorties loisirs.
La mise en place de ce réseau doit permettre à nos membres de trouver plus facilement un encadrement pour évoluer dans leurs brevets ou donner plus d’opportunités à nos plongeurs Lifras de se rencontrer et d’échanger leurs expériences. Pour accéder à ce groupe, vous devez vous inscrire. Faites circuler cette information sans modération.
Rue Marie-Christine, 114 à 1020 Bruxelles 02/ 426 77 71 Sous
Ce QR code vous guidera vers la page du groupe Facebook « Commission Enseignement Lifras »
Une équipe est mise sur pied pour l’amélioration continue des supports de cours et la création des supports manquants.
• Vous êtes moniteur (ou bientôt) ?
• Vous n’êtes pas moniteur mais vous avez des compétences (scientifiques / pédagogiques / médicales / autres) ?
• Vous aimeriez faire partie de l’équipe ?
Nous manquons de forces vives, nous avons besoin de vous !
Ecrivez à edition@lifras.be !
En attendant le retour des beaux jours ou un futur voyage plongée, le pôle sécurité souhaite rappeler les règles en vigueur en cas de plongées répétitives.
De plus en plus souvent, nos plongeurs effectuent plus de 2 plongées par jour lors de leurs voyages. L’exemple le plus concret étant les croisières plongée pendant lesquelles il est courant de faire 3 plongées par jour voire plus. Il y a aussi les sorties « double tank » avec deux plongées qui s’enchainent dans la matinée.
Les ordinateurs gèrent cela mais il est important de respecter certaines bonnes pratiques (conservatisme). Les ordinateurs calculent mais nous devons continuer à réfléchir (bons sens). Le pôle sécurité veut ici particulièrement insister sur l’importance de l’intervalle de surface. Cet intervalle doit être le plus long possible. Sans oublier de prévoir régulièrement une période de repos.
En 2023, 18 accidents de décompression ont été officiellement déclarés à la Lifras. Pour la moitié d’entre eux, il
s’agissait de plongées successives ou répétitives.
Sur les dix dernières années, nous constatons des facteurs communs aux accidents de décompression. Le manque de repos et des intervalles trop courts sont des facteurs qui reviennent de plus en plus souvent. Il y en a d’autres que nous aborderons dans de futurs articles.
Voici donc pour rappel le texte que vous pouvez retrouver dans le manuel de décompression à l’ordinateur.
Par plongées successives multiples, on entend une suite de plongées pour lesquelles le plongeur, débutant la plongée, est en état de sursaturation.
Lors de l’utilisation de l’ordinateur comme moyen de décompression primaire, le nombre de plongées successives est illimité, sans limite territoriale, aux conditions suivantes:
• suivre scrupuleusement les instructions de l’ordinateur,
• se référer aux limitations mentionnées dans le mode d’emploi.
De plus il est recommandé pour tous les moyens de décompression de:
• maximaliser les intervalles de surface (minimum 2 heures),
• appliquer un facteur de conservatisme lors de plongées successives multiples,
• prévoir un intervalle de 12 heures entre la dernière plongée de la veille et la première plongée de la journée,
• insérer régulièrement une période de repos (1 jour de repos par 5 jours de plongées),
• rester particulièrement attentif au profil de plongée : effectuer la partie la plus profonde de chaque plongée au début de celle-ci et éviter les profils ‘yoyo’,
• être particulièrement vigilant aux problèmes de confort général (fatigue, hydratation, confort thermique, ...).
• se limiter à 2 plongées par jour en plongée à décompression obligatoire
• se limiter à 1 plongée par jour en plongée à décompression extrême
Et en cas de plus de deux plongées par jour :
• plonger dans la courbe de plongée sans palier,
• ne réaliser aucun exercice à l’exception des directions de palanquée.
Pour le pôle sécurité
Laurent Joppart, MN296
Ce 13 décembre 2023 avait lieu l’assemblée générale de la Commission Plongée Adaptée.
Celle-ci a réuni une bonne quarantaine de personnes autour de petites mises en bouche, nous n’étions pas loin des fêtes de fin d’année après tout !
Accueil des membres, comptes et présentation des réalisations 2023… suivis par un survol de nos projets 2024 tels que :
Notre traditionnelle formation de nouveaux encadrants PA qui aura lieu les 23 et 24 mars prochains.
Un premier interclub à Todi le 20 avril.
Les interclubs de l’été :
le 29 juin, le 20 juillet, le 31 août et le 21 septembre où nous vous emmènerons à Ekeren, Vodelée, la Croisette et la Plate Taille.
Plongeurs PA, encadrants ou futurs encadrants, notez ces dates dans votre agenda ! Les mails d’inscription pour chaque sortie vous seront envoyés en temps et heure pour chacune d’entre elle.
Si tu n’es ni PA ni encadrant formé mais curieux de découvrir nos activités et notre ambiance à nulle autre pareille, n’hésite pas à prendre contact avec la Commission pour nous rejoindre à l’une ou l’autre occasion.
Bien entendu, à côté de ces rencontres amicales, d’autres défis nous attendent en 2024 tels que la finalisation des standards scooter PA ainsi que la mise en place des formations spécifiques, les réflexions sur la dénomination des brevets PA (problématique de l’ordre inversé), l’amélioration de la visibilité et des moyens de communication
de la Commission (liste de diffusion mails, FB, site Lifras...), la promotion de la Plongée Adaptée notamment pour l’aide à la mise en place d’une section PA des clubs ayant déjà un encadrant ou un moniteur PA.
À l’ordre du jour de l’assemblée générale, il y avait également l’élection de quatre administrateurs. En effet, Christel et Martine étaient sortantes et rééligibles, Éric Corbier était quant à
lui sortant et ne souhaitait pas se représenter et Pascal était démissionnaire. A l’issue des votes, Christel, Martine, Maïté et Michaël ont été élus pour le nouveau bureau CPA 2024. Deux nouvelles têtes rejoignent donc le bureau Plongée Adaptée 2024 afin de poursuivre notre travail sur la promotion et l’évolution de la Plongée Adaptée en Belgique !
Jennyfer Verhoeven
Les membres du bureau 2023, présidés par Pilar.
La bonne quarantaine de membres de la Commission PA présents : plongeurs, encadrants et moniteurs PA.
Photo : Pierre Van den Broeck
Maïté et Michaël, qui rejoignent le bureau PA 2024 , côté relations extérieures
Parfois, la vie crée des limitations d’interactions d’un individu avec son environnement. Malgré tout, l’envie de profiter de la vie malgré l’adversité et d’accéder à la pratique de la plongée en scaphandre reste présente chez certains.
La plongée adaptée Lifras est une commission orientée vers des plongeurs avec des aptitudes limitées désireux de pratiquer la plongée sousmarine.
Si l’intégration en cursus classique n’est pas possible, une approche spécifique avec une adaptation soit du matériel, soit de l’encadrement, est possible.
A la Lifras, la seule limite à la pratique de la plongée subaquatique est celle des rêves de chacun. Nous offrons depuis presque 15 ans l’opportunité de pratiquer notre passion de la plongée dans des conditions optimales de sécurité.
La qualité de notre enseignement spécifique a franchi nos frontières. La fédération française (FFESSM) et Handisub nous ont invités à rejoindre le projet de coopération européenne (Erasmus +) de la plongée adaptée. La Flassa (Luxembourg) a complété l’équipe francophone. L’axe central
de ce projet était l’uniformisation de la communication en plongée sousmarine aux différents types de handicaps.
Il a fallu limiter son étendue à une communication spécifique.
Nous avons décidé d’aborder la communication tactile (pour les nonvoyants) et la communication dédiée aux pratiquants avec handicap des membres supérieurs. Ceux-ci ne communiquent qu’avec le tronc et la tête.
Communication avec une personne non-voyante
Un budget européen conséquent de 60 000 € s a été alloué dans le cadre de ce programme par la Commission Européenne. Cette coopération a permis de réunir des équipes d’experts instructeurs et des pratiquants en situation de handicap de chaque pays.
Ces derniers portaient également la qualification d’experts par leur expérience spécifique in situ.
Les premières réunions ont été conduites en vidéoconférence. Tous les trois mois, nous avons rencontré toutes les équipes (une vingtaine de personnes) pour poursuivre nos travaux en situation.
La Lifras a lancé le premier atelier à TODI. Cette première étape a permis de nombreux échanges sur les bonnes pratiques de chacun dans un véritable aquarium géant avec des poissons exotiques. Les premières vidéos y ont été réalisées par des équipes de vidéastes belges.
La seconde rencontre s’est organisée au CREPS d’Antibes, haut lieu de la formation des cadres français en plongée adaptée. Une semaine de riches échanges a permis de tisser des liens extraordinaires. Pour certains plongeurs, ce fut l’occasion de fréquenter de nouveaux encadrants ou moniteurs en découverte de la Méditerranée.
La troisième rencontre s’est tenue à la Gravière du Fort près de Strasbourg. Nous avons eu la chance d’évoluer dans des conditions optimales. L’excellente visibilité de l’eau a permis de compléter en eaux libres les phases d’enregistrement vidéo de la pratique de la communication adaptée.
Le projet a été finalisé au Luxembourg, au centre sportif « La Coque ».
Chaque session de rencontres a permis des échanges de pratique, des partages d’expériences pour arriver à trouver des scénarios de consensus dans la bonne humeur !
Simplement dit « rendre la communication en plongée encore plus inclusive pour tous les plongeurs en situation de handicap, peu importe son pays,
sa fédération, son encadrant ou son moniteur. »
Le projet Erasmus Sport communication plongée adaptée a été construit dans ce sens avec comme finalité : informer, former, partager … par une large diffusion des standards de communication réalisés.
La Lifras a respecté ses engagements en impliquant les experts belges porteurs de handicap visuel (Germain Lagniau) et de handicap des membres supérieurs (Youana Cortese). Nous avons impliqué des instructeurs de la Commission Plongée adaptée ainsi que des vidéastes (Marc Hiernaux et Marc Allemeersch) sous la supervision de Sylviane Godin.
Chaque signe, en sus de l’illustration en surface, a été réalisé en dessins animés par Jennyfer Verhoeven, instructrice de plongée adaptée et membre du Bureau PA. Tout cela a finalement servi à Eric Corbier pour préparer l’outil pédagogique indispensable.
Le résultat de cette coopération sera mis en ligne à destination des encadrants francophones mais aussi
anglophones. Il est libre d’accès et les fédérations nationales intéressées pourront en disposer pour une traduction, pourquoi pas avec le soutien de la CMAS Europe.
Tout cela est le résultat d’un travail fastidieux, un vrai travail d’équipe, de bénévoles à destination d’un très large public via Internet !
25e salon de la plongée à Paris
Une conférence d’une heure au Salon de Paris 2024, réalisée par tous les participants, fut l’apothéose de ce projet Erasmus. Un intérêt évident du public et les différents contacts entretenus ultérieurement traduisent la pleine valeur de la collaboration internationale, du partage et de l’échange de tous.
Intéressé(e) par le travail finalisé … scannez le QR Code
Présidente de la Plongée
Cette année, la commission audiovisuelle (CAV) a mis en place différentes formations et sorties pour permettre d’acquérir les bases de la prise de vue sous-marine ou perfectionner celles déjà obtenues.
La dernière sortie en date était celle de La Gombe. Une journée qui a commencé par la projection d’une sélection de photos remises par les participants.
Au cours de celle-ci, les photographes ont pu avoir un retour bienveillant sur les améliorations possibles ou les alternatives de prises de vue pour faire évoluer leur style.
Ces propositions étaient étayées par l’exemple en direct en démontrant :
- Le recadrage et le principe des tiers
- La balance des blancs
- La correction localisée
- La suppression d’éléments gênants
- L’amélioration des contrastes, textures, couleurs
Après le repas, une plongée avec comme sujet proposé «le plongeur photographe» a permis de passer de la théorie à la pratique. Avec une eau pas vraiment claire pour la carrière de La Gombe, les résultats ont néanmoins donné de belles photos d’ambiance. Les participants ont aussi pu apprécier l’effet «je soulève le fond avec mes palmes car je ne fais pas attention».
La Gombe majestueuse - Claudio Di Dio
La Gombe rayonnante - Claudio Di Dio
Profil de têtard à Barges - Cathy Grimonpont
Au printemps, une autre sortie avait été organisée à Barges avec comme sujet «Le têtard». En effet, ils sont présents par milliers. Il est donc aisé d’en trouver … mais pas forcément de les photographier. Sujet macro au vu de sa taille, il n’est pas aisé à photographié car il est très mobile. Il est donc un bon sujet pour s’aguerrir.
Les participants étaient également accompagnés et encadrés sur le chemin de la progression grâce à une partie théorique et une autre pratique. Durant tout l’année des cours de théorie ont également eu lieu à la piscine du Calypso à Bruxelles, hébergés par le club du même nom. Ceci à raison d’une séance par mois. Les différents aspects théoriques y ont été abordés. La mise en pratique a été laissée aux mains des étudiants. Les photos ainsi prises ont été passées en revue dans le même esprit que celui de La Gombe.
Restez informés des activités de la CAV grâce à l’hippocampe et en enregistrant vos centres d’intérêts sur MyLifras (Mes données => Mes commissions => Ajouter une commission). Vous pouvez également rester informés en suivant la page Facebook de la CAV.
Pierre-Bernard Demoulin
Les conseils prodigués aux participants à La Gombe
Contre plongée- Frédéric De Mees
Gobie à La Gombe - Brieuc Van Damme
Esturgeon à La Gombe - Elise Lonnay
Photo du photographe photographié - Cathy Grimonpont
Le support CAV à Barges
Photo : Muriel Mazzuca
Responsables : V. Majerus – J. Mallefet – Ph Schweich
Le Comité Biologie de la Commission Scientifique Lifras organise des stages d’initiation et de perfectionnement à la découverte de la biologie sous-marine de Zélande en juillet & Août 2024. Afin d’assurer l’organisation des stages, dans les meilleures conditions possibles, nous demandons à toutes les personnes intéressées de bien vouloir compléter le formulaire ci-joint. Le nombre de places est limité à minimum 20 pers et maximum 40 pers (par stage) afin d’assurer un encadrement de qualité.
Remarque importante : si le nombre minimum n’est pas atteint, le stage ne sera pas organisé ; donc n’attendez pas la dernière minute pour vous inscrire (car il y aura un risque d’annulation avant que vous ne vous soyez manifesté). Clôture des inscriptions : 15 juin 2024 & 15 juillet 2024 (il faut nous laisser le temps de nous organiser et de convoquer le staff encadrant). Merci de votre compréhension.
Logement :
W-E juillet : camping VIERBANNEN (www.vierbannen.nl)
Weg v.d. Buitenlandse Pers, 1A - 4305RJ Ouwerkerk
T: +31 111 64 20 44
Les emplacements sont réservés au nom du Comité Biologie ; vous pouvez arriver la veille.
Matériel requis :
tente et/ou caravane (au complet) – couchage – nourriture – possibilité de raccordement électrique – bloc-notes + de quoi écrire + documentation personnelle.
Frais :
outre vos frais personnels (nourriture, boissons, gonflage, camping, …), une somme de 15 € par stage est à verser après vous être inscrit sur le site Lifras Commission Scientifique via MY Lifras
Pourriez-vous apporter la preuve de paiement lors du stage? Seuls les 45 premiers versements et les 45 formulaires correctement remplis seront pris en considération. Cette somme couvre les frais d’organisation des stages et la fourniture de documentation
Conditions :
1. Être « plongeur 2* » minimum (les stages sont organisés pour des plongeurs ayant une aquaticité satisfaisante afin de pouvoir observer la faune et la flore sans souci de matériel).
2. Avoir plus de 18 ans – être en parfaite condition physique pendant le stage.
3. Être en ordre de visite médicale 2024 & cotisation Lifras 2024.
4. Être en possession de votre matériel de plongée au grand complet (éclairage, dragonne, …)
5. Être en possession, si possible, du « Guide de la faune et de la flore sous-marine de Zélande » R.SHERIDAN, Cl. MASSIN,… ed. Lifras
RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES :
Valérie MAJERUS : E-Mail : valmajerus@gmail.com
Jérôme MALLEFET : E-Mail : jerome.mallefet@uclouvain.be
Philippe SCHWEICH: E-Mail: philschweich@skynet.be
Attention : quelques petites modifications ont été apportées aux différents niveaux, lisez donc ce qui suit, même si vous êtes un habitué des stages Zélande !
NIVEAU 1 (initiation)
Plongées découvertes réalisées sous la direction d’un stagiaire du niveau 2 ou 3.
Durée : 1 ou 2 week-ends.
Objectif : Première découverte de la faune sous-marine de Zélande menant à la connaissance de la faune et de la flore dans ses grandes lignes (éponge, anémone, ophiure, tunicier, etc.…).
Devoir : Le plongeur de ce niveau, peut s’il le désire, participer aux débriefings bio qui suivent les plongées, mais il doit assister à l’exposé du dimanche matin.
Destination : Ce niveau s’adresse aux plongeurs qui ne connaissent rien (ou presque) de la faune de Zélande. Ils y apprendront comment faire une « plongée bio », ainsi que les rudiments de la faune et de la flore. A l’issue de ce niveau, ils doivent être capables de reconnaître la faune au niveau des « grands groupes ».
NIVEAU 2 (perfectionnement - biodiversité) Plongées à itinéraire libre avec un compagnon de même niveau, ou de niveau 1.
Durée : Variable d’un plongeur à l’autre, mais qui sera de 2 week-end minimum.
Objectif : Approfondissement des connaissances fauniques menant à la reconnaissance et à l’identification de la majorité des espèces rencontrées.
Devoir : Le plongeur de ce niveau doit participer aux débriefings bio qui suivent les plongées, il doit assister à l’exposé et devra être capable de réaliser un relevé faunique exhaustif. Ces relevés seront remis au responsable du stage à la fin du WE.
Destination : Ce niveau s’adresse aux plongeurs qui, par leur participation aux stages précédents et/ou par leur lecture attentive du livre sur la F&F de Zélande, possèdent déjà une bonne connaissance globale de la faune sans
pouvoir encore distinguer la majorité des espèces. Les débriefings avec des biologistes plus expérimentés permettront aux candidats d’approfondir leur connaissance. Il n’est pas nécessaire d’avoir déjà participé à des stages bio en Zélande pour s’inscrire à ce niveau. A l’issue de ce niveau, qui peut durer plusieurs stages, ils doivent être capables de reconnaître la majorité des organismes rencontrés sous l’eau.
NIVEAU 3 (perfectionnement - éco-éthologie) Plongées à itinéraire libre avec un compagnon de même niveau, ou de niveau 1.
Durée : Dépendra de l’envie du plongeur. Objectif : Approfondissement des connaissances touchant l’écologie, l’éthologie ou la biologie des organismes (et non pas à leur identification). Il doit être capable d’identifier les principales espèces.
Devoir : Le plongeur de ce niveau doit participer aux débriefings bio qui suivent les plongées, il peut être amené à co-animer ou à exposer les plongées réalisées.
Destination : Ce niveau 3 s’adresse aux plongeurs qui estiment avoir une connaissance suffisante de la faune sousmarine (même si elle n’est pas complète) et qui s’intéressent plus à l’écologie. Compte tenu de ses motivations, un plongeur qui a déjà participé à un stage de niveau 1 (ou qui a un niveau équivalent) peut donc s’inscrire directement en 3 sans être nécessairement passé par le niveau 2.
Veuillez remplir le formulaire qui se trouve sur le site de la Lifras Com. Scientifique
Au plaisir de vous rencontrer très prochainement dans les eaux zélandaises,
Le comité organisateur.
Chers adeptes de la plongée sans bulle, Au nom de la Commission Technique, j’organise une sortie entre plongeurs “recycleur” Lifras.
Nous sommes de plus en plus dans les points d’eau. Il est toujours agréable de se rencontrer pour faire une belle plongée et discuter autour d’un sujet commun.
Pour cette deuxième édition et fort de l’expérience de l’année passée, la journée va se faire lors d’un mois un peu plus chaud.
La plongée pourrait se finir par un petit verre ou un repas.
Je vous propose la date du samedi 29 juin 2024 au Barrage de l’Eau d’Heure.
Nous pourrons donc faire une promenade sous le soleil avant les départs en vacances
Toute personne intéressée peut m’envoyer un email à : olivier.dotremont@lifras.be N’hésitez pas à me faire parvenir vos désidératas. En espérant vous voir nombreux A bientôt Olivier Dotremont
Ne plus être assurée en piscine à partir de 5 mois de grossesse : c’est terminé !
Je vous en avais parlé dans notre article de décembre, et ces mamans qui témoignaient étaient formelles : elles étaient déçues de ne pas avoir pu continuer à s’entraîner alors que l’exercice physique est bénéfique.
Assurance femme
Le CA de la Lifras et moi-même avons négocié avec l’assurance, et cette clause a été modifiée. Mesdames, vous êtes désormais autorisées (avec l’aval de votre gynécologue) à fréquenter la piscine jusqu’au terme.
Je prévois un article concernant la reprise de la plongée Post-Partum. Jeunes et moins jeunes mamans, écrivez-moi pour témoigner.
Cette année, la possibilité sera donnée aux écoles primaires de l’entité de Courcelles de visiter cette exposition et d’offrir ainsi aux enfants l’occasion de découvrir notre fabuleux monde aquatique.
Pour la seconde fois, le château de Trazegnies nous ouvrira à nouveau ses portes pour la 5ème édition de l’exposition de la Commission Audiovisuelle de la Lifras. Cette exposition aura lieu :
Place Albert Ier, 32, 6183 Trazegnies (Courcelles)
Les samedi 16 et dimanche 17 mars 2024 de 14h à 20h
Vernissage sur carton d’invitation, le vendredi 15 mars 2024 à partir de 19h.
Ouverture aux écoles le lundi 18 mars 2024 de 10h à 16h.
La Commission Audiovisuelle sera ravie de vous accueillir lors de cet événement phare qui permet de partager, outre nos expériences photographiques, un beau moment de convivialité.
«La joie de connaître est une source inépuisable d’émerveillement»
Louis Leprince Ringuet
De plus, en complément de cette exposition, deux conférences vous seront présentées :
- samedi 16 mars à 15H :
« La face immergée de nos carrières »
Conférencière : Cathy Grimonpont, Présidente de la CAV, plongeuse photographe, vidéaste passionnée.
- dimanche 17 mars à 15H :
« Que signifie être photographe subaquatique »
Conférencier : Pierre-Bernard Demoulin, moniteur photo CAV et plongeur photographe expérimenté.
Pour la Commission Audiovisuelle de la Lifras, Paul-Emile Janssen Responsable organisation événements
Les
Amoureux de lecture, nous vous proposons de découvrir notre secrétaire mais aussi jeune autrice, Laurence Dradin, au travers de son premier livre, L’écho des maux.
« Aileen Jenkins vit à Sellan Cove, une petite ville de Cornouailles du sud. Libraire et passionnée par ce métier dont elle rêvait depuis l’enfance, la jeune femme prend plaisir à rencontrer et conseiller les habitués de la petite boutique. Entourée par une famille aimante et des amis fidèles, tout semble lui réussir. Mais est-elle aussi épanouie qu’il n’y paraît ? Ne cache-t-elle pas un secret qui la hante depuis longtemps ? Et pourquoi son meilleur ami d’enfance s’est-il éloigné d’elle au fil des années ?
L’écho des maux nous livre le récit d’une reconstruction et encourage l’acceptation de soi. »
Le livre est disponible au format numérique (3,99€) et papier (17,90€ + frais de port) sur le site de Librinova : https://www.librinova.com/librairie/laurence-dradin/l-echo-des-maux
Et il est possible d’y télécharger un extrait gratuitement (prologue + le début du premier chapitre).
Vous rappeler vous de Rosy? Secrétaire à la LIfras de 2003 à 2007 mais pas que... depuis c’est l’infographiste qui met en page votre Hippocampe, vos manuels, etc Saviez-vous qu’elle est également artiste peintre?
«Diplômée en graphisme et design de L‘Académie des BeauxArts de Liège, elle n‘a jamais mis de côté l‘aspect purement factuel et manuel de la création artistique, exposant ses peintures dans de très nombreuses expositions personnelles, notamment en Belgique, en France et en Italie.
De ses femmes Rose ne peint que la peau. Elle déshabille métaphoriquement ses modèles et nous suggère de négliger les apparences et de s‘attarder sur les aspects les plus intimes de chacun d‘entre eux. En équilibre entre le charme formel et l‘étude des émotions, Rose parvient finalement à toucher les cordes les plus profondes tant des femmes que des hommes qui regardent ses œuvres, en favorisant notre identification et en nous invitant à dialoguer avec eux.»
David Menghini
Venez découvrir son univers!
les
Été 2023, l’aventure ScandiDiveQuest orchestrée par PiedPalmé Pictures et Télissa BulleLibre commence avec deux ambitions: révéler les secrets engloutis de la Scandinavie et partager avec vous le monde caché sous ses eaux.
Durant cette odyssée de plusieurs semaines, nous avons couvert une distance impressionnante de plus de 7000 km, équipés d’un 4x4 aménagé en camping-car en tractant un semi-rigide de 4 mètres appareillé pour la plongée. Nous nous sommes immergés dans les sites historiques et naturels les plus exceptionnels de Norvège, du Danemark et de la Suède.
Aujourd’hui encore les motivations de l’expédition sont claires : permettre à tous les aventuriers qui nous suivent de voyager au travers de ces expériences uniques. Un véritable défi logistique et organisationnel puisque, avec l’aide de mes partenaires et de généreux donateurs, nous décidons d’aller à la recherche des plus beaux sites scandinaves possibles par nos propres moyens, le tout en capturant et en partageant ces moments directement avec vous.
Premier objectif : Narvik
L’expédition s’inscrit dans un contexte historique fascinant. Narvik, une ville du nord de la Norvège, a été un théâtre majeur de la Seconde Guerre mondiale en raison de son importance stratégique liée au transport de minerai de fer. Cette situation a conduit à de féroces batailles navales, aériennes et terrestres dans la région, résultant en un grand nombre d’épaves immergées. Bref, un paradis pour les plongeurs passionnés d’histoire et d’archéologie, ou de découvertes tout simplement.
À la Découverte du «Junkers Ju 52» dans les profondeurs de Hartvikvatnsee
La première étape marquante de l’expédition fut la plongée dans les eaux glacées du lac Hartvikvatnseeen en Norvège pour explorer l’épave du «Junkers Ju 52/3m g4e», surnommé affectueusement «Tante Ju».
Arrivés sur site en fin d’après-midi après un long périple de plusieurs jours sur les routes scandinaves, nous découvrons une épave presque centenaire et quasiment intacte. Après une
mise à l’eau tardive, c’est aidé par le soleil de minuit que nous décidons de nous rendre tout de même sur place. Sa faible profondeur la rend visible depuis la surface, et en apercevant l’épave depuis «Dixie» notre semi-rigide, une excitation immense m’envahit, notre première découverte est là, juste devant nous.
Lors de la plongée, nous avons été confrontés à une vision captivante: l’épave est préservée presque parfaitement par les eaux froides. Les marques et insignes de l’avion, encore visibles, racontent une histoire poignante de survie et de tragédie.
L’atterrissage forcé du «Tante Ju» et de ses quelques 7 compagnons identiques sur le lac gelé était dû à un manque de carburant. Sur le lac gelé, dans une situation désespérée, les équipages des avions ont été forcés de siphonner l’essence des réservoirs des autres appareils pour pouvoir repartir avec deux d’entre eux. Cette manœuvre de survie a illustré la détermination et le désespoir des équipages allemands face aux circonstances extrêmes de la fin de la guerre, transformant des avions conçus pour le transport en ressources vitales pour leur évasion.
Le mystère du destroyer allemand Z2 Georg Thiele
Le lendemain de la découverte précédente nous décidons d‘établir notre camp de bivouac pour 3 jours d’explorations non loin d’une des épaves les plus célèbres des batailles de Narvik. Reposant dans les eaux froides à 6°C près de Riksgränsen, le Z2 Georg Thiele, long de 120 mètres, nous présente avec une violence inouïe sa proue explosée se dressant encore au-dessus de l’eau. Un frisson me traverse à la découverte de l’épave tant les fragments de la superstructure et les débris racontent l’histoire d’un combat intense. Le destroyer, engagé dans les batailles de Narvik en 1940 a été sabordé par son équipage après avoir épuisé ses munitions, choisissant de l’échouer sur les rivages norvégiens pour mieux prendre la fuite.
La plongée autour du Georg Thiele offre une fenêtre indiscutable sur le passé. L’intérieur de l’épave, avec ses salles éclairées par des jeux de lumière saisissants révèle la présence de nombreux objets d’époque (chaussures, vaisselle, etc.). L’histoire du navire, de son baptême du feu peu après sa mise en service en 1939 à son échouage tragique, est synonyme de rapidité d’action et de décisions désespérées.
Le Georg Thiele, devenu alors un site de plongée prisé nous a offert une perspective unique sur les vestiges de la Seconde Guerre mondiale.
Les trésors cachés sous la terre de Norvège : les grottes de Litjåga et de Plura
Cette fois le programme nous force à quitter Narvik après une semaine de découvertes. Rendez-vous là où deux des grottes les plus célèbres de Scandinavie nous attendent: Litjåga et Plura.
Litjåga : un trésor de nature
Moins connue que Plura, la grotte de Litjåga se présente comme un terrain de jeu captivant pour la photographie sous-marine. Peu documentée sur internet, c’est sur la base de conseils locaux que nous nous aventurons cette fois en forêt le long d’un cours d’eau pour retrouver l’entrée de la résurgence. Ce genre d’aventures m’excite particulièrement car on ne sait jamais sur quoi on va tomber, quelle sera la difficulté du portage, si les cavernes sont équipées de fil ou non, quelle est la puissance du courant etc. Il faut croire que la grotte n’était pas si difficile à trouver. Rapidement des formations rocheuses en marbre et en calcaire s’offrent à nous et dévoile des couleurs variant du bleu profond au gris pierre: une toile de fond parfaite pour chaque cliché au cœur de la grotte. La combinaison d’étroitures et de formations de marbres nous fait facilement oublier le froid, rendant la plongée à la fois exigeante et visuellement spectaculaire.
Plura : L’énigme souterraine
Plura, en revanche, est un long et large tunnel s’enfonçant dans les profondeurs. C’est la seule étape du périple où nous avons dû passer par une structure commerciale car l’endroit est privé. Connue pour le tragique accident de 2014 où deux plongeurs finlandais y ont perdu la vie, Plura reste un lieu emblématique pour les plongeurs du monde entier, c’est pourquoi nous nous sommes résolus à y aller coûte que coûte. La grotte formée par les courants de la rivière avoisinante est célèbre pour son demikilomètre de nage souterraine menant à de longs corridors colorés, l’eau y était particulièrement froide (4°C environ). En tant que photographe, le défi pour moi a été de capturer la beauté de ces mondes souterrains en travaillant avec des conditions de lumière exigeantes, les vastes espaces sombres ont nécessité une attention permanente au placement de la lumière.
Ces grottes, situées au-dessus du cercle polaire, nous ont offert plus qu’une simple aventure de plongée, ça a été pour nous une expérience spirituelle profonde au cœur de la beauté naturelle de la terre.
Le mystérieux lac Lyngnstøylvatnet : Un voyage dans le temps
Les découvertes s’enchainent et nous avons déjà parcouru la moitié de notre périple.
3 jours de bivouac intenses après avoir quitté Plura nous retrouvons le lac Lyngnstøylvatnet, situé dans le cœur des terres Norvégiennes. Située entre des montagnes gigantesques, la vallée de Norangsdalen est un site de plongée historique unique en Norvège. Il s’agit d’un lac qui s’est formé brutalement à la suite d’un énorme glissement de terrain en 1908, offrant aux plongeurs la vision rare et surréaliste du petit village immergé qui s’y trouvait au moment de l’incident. Les vestiges d’au moins 11 fermes, leurs murs en pierre et des arbres submergés gisent dans ces eaux cristallines, témoignant de la vie d’autrefois.
La plongée dans le lac Lyngnstøylvatnet est une expérience photographique sans pareille. Arrivés sur site, on est rapidement déconnecté de toutes sortes de distractions extérieures, l’absence de réseau, de riverains ou de grande ville à proximité est assez saisissante et nous plonge dans un calme profond et absolu. Nous savions d’ores et déjà que nous ne trouverions pas d’électricité ou d’eau chaude pour la nuit. Sur place, les couleurs dominantes de vert et de brun m’ont permis de capturer des images absolument uniques. L’eau peu profonde du lac offre un terrain idéal pour tous les amateurs d’exploration.
En outre, les fondations des anciennes fermes et les structures en bois submergées évoquent les scènes d’un monde perdu sous les eaux. La présence de ces ruines fait du lac Lyngnstøylvatnet un véritable musée naturel et un témoignage historique du siècle dernier.
Clap de fin sur notre odyssée scandinave :
Plongée sur le Frankenwald, une épave de classe mondiale en Norvège
La fin du périple approche et nous choisissons de passer les derniers jours qu’il nous reste au nord de Bergen, dans l’archipel de Steinsundøy.
C’est au fin fond du fjord de Sogne que la mythique épave du Frankenwald nous attend, ce fameux cargo allemand qui a fait naufrage le 6 janvier 1940 après avoir heurté un rocher. Mesurant 122 mètres de long, le Frankenwald offre un spectacle sous-marin impressionnant. Sa structure étant encore largement intacte c’est l’une des épaves les mieux préservées au monde.
Une autre particularité est qu’il repose verticalement contre une paroi sousmarine, une position rare pour une épave de cette taille. Avec une profondeur d’exploration débutant à environ 50 mètres, c’est le site le plus technique et le plus dangereux que nous ayons exploré lors du périple.
Particularités du voyage
Notre aventure a été ponctuée de moments uniques et de singularités qui ont défini l’expérience. Un aspect crucial de notre voyage était notre mode de vie en bivouac. Nous avons voyagé avec notre tente de toit, une solution pratique et confortable pour nos besoins de repos et d’hébergement en plein air. Cette tente, perchée sur notre véhicule, offrait un abri fiable dans les divers environnements que nous avons traversés.
Une autre particularité essentielle de notre expédition était la gestion de notre semi-rigide «Dixie» sur une remorque, et le transport d’un compresseur de plongée électrique Nardi 6m3/h gracieusement fourni par Dive Factory.
Cette installation nous a permis de recharger nos bouteilles de plongée
en itinérance, garantissant une autonomie et une flexibilité indispensable pour nos plongées fréquentes et souvent dans des lieux reculés.
Nous avons été agréablement surpris par la facilité d’accès aux sites de mise à l’eau tout au long de notre périple. L’usage fréquent et aisé de notre véhicule et de Dixie a largement dépassé nos attentes. Nous avons trouvé des prises de courant dans de nombreux endroits, facilitant ainsi la gestion de nos gonflages.
Les endroits pour bivouaquer étaient non seulement faciles à trouver mais offraient également des cadres naturels magnifiques, permettant de vivre pleinement l’expérience de l’expédition en harmonie avec la nature. Cet aspect de notre voyage a ajouté une dimension d’aventure et d’autonomie inestimable.
L’entretien et la préparation rigoureuse de notre véhicule, assurés par Lowcar garage, ont également été fondamentaux.
L’éclairage fourni par BigBlue, grâce au prêt d’une VL15000P et d’une VL18000P a été essentiel pour illuminer nos plongées sous-marines et capturer des images exceptionnelles lors de l’expédition.
Ces particularités du voyage ont contribué à faire de cette aventure une expérience de vie unique et mémorable.
Conclusion de l’expédition
Au terme de cette incroyable expédition, je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers tous ceux qui ont rendu ce périple possible et tout particulièrement mes partenaires, sans qui cette expédition n’aurait pas été possible. Dive Factory, Lowcar garage, BigBlue Dive Lights Europe et le Centre de plongée Carrière de Rochefontaine ont joué un rôle crucial en fournissant l’équipement et le soutien nécessaires pour mener à bien nos plongées.
Cette expédition a été une opportunité unique de revisiter ma manière de plonger et de partager mes prochaines aventures sous-marines avec vous.
André PiedPalmé
Photos : André PiedPalmé avec Telissa BulleLibre
Il y a plus d’un an (délai nécessaire pour réserver), Jeanine, Ingrid, Didier et moimême avons décidé de participer à une croisière de 10 jours aux «Raja Ampat».
Les Raja Ampat sont un archipel de 46.000 Km² faisant partie de la Papouasie indonésienne et classé au patrimoine géologique de l’Unesco pour ses formations karstiques qui ont un dixième de l’âge de notre planète. C’est également une réserve marine protégée de 9.000 km² par ailleurs en attente de classement par l’Unesco en tant que sanctuaire. Les Raja Ampat comptent 4 îles principales et quelques 1.500 îlots.
Ce voyage était organisé par Paul Van Der Eecken (ORL à l’AZ Sint Lucas Gand, instructeur NELOS et médecin de plongée).
Nous avons profité d’une escale à Colombo pour découvrir le Sri Lanka et ensuite nous envoler vers Jakarta. A partir de là, Paul avait tout organisé, le vol vers Sorong, la nuit dans un hôtel 4 étoiles et le transfert sur le bateau le lendemain matin.
Nous embarquons donc à bord du DAMAI 2, un Pinisi, magnifique bateau traditionnel en bois, d’un confort exceptionnel. Les cabines sont spacieuses et climatisées à souhait. Le roulis engendre des craquements d’un autre temps, bien agréables.
Un local «photo» accueille le matos de chacun avec un espace individuel muni de prises de courant pour charger les accumulateurs.
Mika, le « cruise-director », est un jeune autrichien qui gère au mieux 16 membres d’équipage pour 14 plongeurs, tous aux petits soins avec le sourire en plus. A certains moments, nous avons eu le sentiment d’être traités comme le Roi Soleil : l’équipage prépare les blocs, les combinaisons, chaussons... il nous aide à les enfiler, porte les blocs à bord des annexes qui nous emmènent sur les sites de plongée (jamais plus loin que 2 minutes de navigation).
Avant chaque plongée, nous recevons un verre d’eau, un briefing et nous avons 3 guides de palanquée pour 14 plongeurs.
A notre retour de plongée, un verre d’eau nous attend ainsi qu’une serviette sèche et la possibilité de prendre une douche sur le pont.
Un service aux petits soins.
L’eau douce est à satiété et un service de blanchisserie est proposé à la demande.
Les autres participants de la croisière sont néerlandophones. Après avoir fait connaissance, une grande convivialité s’est installée entre nous. Nos amis du Nord nous parlent volontiers en français et nous les en remercions beaucoup. Loin des conflits communautaires, quand il s’agit de plongeurs et non de politiciens, l’entente est cordiale et chaleureuse.
Ce fut également l’occasion de consulter les carnets de plongée de la NELOS et l’Hippocampus. La revue compte une centaine de pages, elle est très bien illustrée et annonce également les réussites des MN et MF de la LIFRAS. Les plongées sont fabuleuses, les rochers sont complètement colonisés par les coraux, les gorgones géantes, les anémones énormes... Les bancs de poissons se succèdent du plus petit au plus grand. De l’hippocampe de moins d’1 cm à la raie manta océanique de 6m, en passant par le fameux wobbegong, sans parler des nudibranches de toutes les formes et couleurs imaginables. En un mot comme en cent, une biodiversité d’une richesse et d’une densité impressionnantes.
A bord, le menu proposé est varié et délicieux. Il peut même être personnalisé et devenir « à la carte» et la présentation des plats est très soignée.
En résumé, ce furent de vraies vacances avec du soleil en décembre, l’air au-dessus de 30°, l’eau à 29°, des paysages exotiques, une faune et une flore inédites et colorées...
Une certaine forme de paradis.
Texte : Michel Moulin
Photos : Ingrid Meiresonne
Nemo Mons
Le 23 novembre dernier, le club ULB Plongée organisait sa première conférence, dans un auditoire du campus. Etudiants, chercheurs, plongeurs et moniteurs étaient au rendez-vous. Le programme choisi avait pour but d’amener le public à découvrir d’un autre œil son loisir préféré, depuis l’audiovisuel jusqu’à l’archéologie en passant par la biologie.
Remplaçant au pied levé Louis Brennet, malade, Pierre-Bernard Demoulin, moniteur du club ULB Plongée, instructeur photographe et membre bien connu de la commission audiovisuelle eut la lourde tâche de nous présenter quelques aspects et contraintes du matériel photo et de la manière de plonger pour réaliser de belles images.
Ses nombreuses photos et publica -
tions en la matière sont à découvrir notamment sur son site (https://www. plongeephoto.com/). Ce fut l’occasion de montrer les occupants de nos eaux, entre carrières et Zélande. En variant les sujets et les choix de cadrage, les clichés exposés furent de beaux exemples pour les débutants ou les initiés de la plongée photo!
Après s’être brièvement présenté, Frank Minette, coordinateur du contrat de Rivière Escaut-Lys, nous décrivit globalement les missions et le contexte d’action de son ASBL, sur le territoire entourant Tournai, englobant donc la carrière de Barges. Cours d’eau, zones humides, lacs et carrières, parfois méconnus, sont pourtant un réservoir conséquent de biodiversité et un apport en eau douce, en fraîcheur et en nature essentiels. Mieux les connaître
est donc l’une des missions principales de ces ASBL, réparties sur l’ensemble de la Wallonie. Pour réaliser ce diagnostic, de nombreuses techniques de prélèvements existent ; mais coûteuses et invasives, elles sont réservées à des projets plus exceptionnels. En revanche, compter sur les naturalistes et “simples” plongeurs ou pêcheurs de la région est une piste fort intéressante, entre participation et science citoyenne.
Le site www.observations.be est ainsi l’endroit centralisant la faune et flore observées, sous l’eau comme en surface! Enfin, n’oublions pas de rappeler également le danger que représentent les espèces invasives, comme l’écrevisse américaine ou encore l’élodée ou la moule zébrée.
Pour clôturer la soirée, Christophe Delaere nous raconta l’histoire du chantier archéologique des grottes de Han, à la sortie de la résurgence de la Lesse. Le chantier est exploité par des plongeurs et des archéologues, pour remonter le passé de la région et ce, pratiquement depuis la fondation de la plongée moderne, en 1959. Après avoir expliqué la méthodologie de fouilles archéologiques, et en particulier subaquatiques, Christophe nous raconta une enquête parmi tous les documents exploitables: affiches, carnets de plongeurs, photos, carnets de notes des archéologues... Une collection énorme, de plus de 5000 photos, permettant de retracer l’origine des objets remontés, de dater leur découverte et par conséquent, les replacer dans leur couche stratigra -
phique d’origine. L’occasion pour les plongeurs expérimentés de la salle de retrouver le matériel de leurs débuts ou pour les plus jeunes, de découvrir les ancêtres des gilets et détendeurs utilisés aujourd’hui.
A l’issue de la conférence, les plus assoiffés se retrouvèrent au Pickwick pour un verre largement mérité. L’occasion de prolonger la discussion et de programmer de futures plongées ensemble!
Les présentations sont à retrouver sur https://www.ulbplongee.be/ulb23-novembre-2023
Arnaud Van Hecke Photos : Pierre-Bernard Demoulin
Ce titre nous a été remis par le gouverneur de la Province de Namur le jeudi 23 novembre 2023. Notre club change donc de nom pour devenir Royal Aquarius Plongée.
J’ai commencé la plongée à l’âge de 8 ans, l’âge minimum, en 2018. Mais en réalité j’ai connu la plongée depuis ma plus tendre enfance grâce à mes parents plongeurs. Donc pour moi, c’était soit rester hors de l’eau, soit y plonger. Comme vous l’imaginez, j’ai vite fait mon choix. Vers l’âge de 10 ans, j’ai commencé à trouver de l’intérêt à la photographie. C’est donc en toute logique qu’on m’a offert un appareil photo pour mon anniversaire. C’était un Fujifilm compact étanche XP120. Mais, on n’apprend pas la photographie du jour au lendemain. Mes premières photos n’étaient pas très réussies…
Mais au fil du temps, j’ai commencé à trouver le « truc » et je suis passé du mode automatique au mode manuel. Malheureusement, cet appareil a pris l’eau au Portugal… Mes parents m’ont offert un appareil d’occasion (bravo la confiance ��…) : un Olympus TG5 ! Et depuis ce jour, que cela soit en Méditerranée, dans les Caraïbes, en Zélande ou en carrière… Je prends mon appareil photo ! J’aime particulièrement photographier les sujets fixes. En effet, je suis attiré par les nudibranches et les petits détails de chaque espèce. Je me réjouis déjà de partir pour la première fois en Egypte cette année avec mon club, le C.L.A.S. et j’espère pouvoir immortaliser de belles découvertes avec mon appareil photo !
Julien Beldroegas Dauphin d’or - 13 ans
Connaissant déjà Ténérife, j’ai véritablement eu un coup de cœur pour cette destination méconnue des Canaries. Il y a un peu moins de 10 ans lors d’une croisière en Mer Rouge, j’avais eu la chance de rencontrer Claude Lespagne. Ce plongeur belge expatrié, photographe autodidacte, fait de remarquables photos de requins longimanus, de requins-marteaux, de dauphins et pratique également la macro.
Lors d’un voyage plongée en Mer Rouge, il a rencontré Céline Cozic, plongeuse française et ensemble, en 2018, ils ont repris un centre de plongée à El Hierro.
A la suite de différents salons de la plongée à Paris, j’ai pu enfin, en août dernier, découvrir les sites de plongée d’El Hierro durant une semaine.
Située dans le sud-ouest de l’archipel, El Hierro est la plus petite île des Canaries. Avec ses 478 km2, elle offre une variété de paysages tels que des formations arides et volcaniques au sud et à l’ouest, la vallée fertile du golf et ses vignobles au nord et à l’est et la crête montagneuse au centre, avec sa forêt de pins canariens et sa forêt primaire de lauriers. Restée volontairement en-dehors du courant touristique, l’île est un vrai paradis à découvrir. Elle a d’ailleurs été déclarée « Réserve mondiale de la biosphère » par l’UNESCO en l’an 2000.
Pour se rendre à El Hierro, il faut passer par Ténérife, vers laquelle de nombreux vols réguliers ou low-cost existent, puis prendre un vol intérieur ou un ferry.
Sur place, la location de voiture est bon
marché et est fortement recommandée, favorisée même par rapport aux transports publics.
Pour préserver l’île, il n’y pas d’hôtels. Mais dans le village de la Restinga, il est possible de louer des appartements en passant par agences ou par le biais du centre de plongée.
Le centre «Meridiano Cero» possède un local parfaitement aménagé pour le confort des plongeurs au coeur du petit port de La Restinga. Son unique bateau, un semi-rigide de 200 CV, peut embarquer au maximum 8 plongeurs, en plus de Céline et Claude qui s’occupent des baptêmes, des formations ou de l’encadrement des palanquées d’exploration.
C’est avec un maximum de confort et le privilège du petit nombre qu’il
vous emmène sur les sites de plongée en moins de 20 minutes!». Il est doté d’une échelle à l’arrière, de l’équipement d’oxygénothérapie et de tout le nécessaire de secours réglementaire.
Généralement, les deux plongées journalières s’effectuent en successives le matin. Comme l’île présente peu de zones accessibles en-dessous de 1000 m d’altitude pour faire de belles randonnées l’après-midi, il est difficile de respecter l’intervalle suffisant à une bonne désaturation. Gare aux
accidents de décompression! Mais vous pouvez compter sur Céline et Claude pour vous le rappeler. Ils pourront également vous orienter vers les plus beaux coins de l’île en fonction de votre programme de plongée et de vos journées libres durant votre séjour. Car venir à El Hierro uniquement pour faire de la plongée serait une hérésie. Une ou deux journées entières durant le séjour peuvent être consacrées à visiter l’île et à faire au moins une des randonnées pédestres incontournables. En outre, des piscines naturelles
sont accessibles du bord à La Restinga et tout autour d’El Hierro.
La navigation pour rejoindre les sites de plongée est un vrai bonheur pour ceux qui souffrent du mal de mer car, dans la zone de la réserve marine, elle n’est jamais très longue et toujours à l’abri du vent et des vagues. Pour préserver les fonds marins, la règlementation locale impose un seul bateau de plongée par site avec un maximum de 12 plongeurs dans l’eau. Comme il n’y a que quelques autres petits clubs actifs actuellement à la
Restinga et une vingtaine de spots de plongée différents, il n’y a pas de bousculade en mer et le plaisir de profiter de chaque immersion est pleinement présent. Il est même rare d’apercevoir plus d’un autre navire de plongée durant la navigation, les clubs ne partant pas tous du port aux mêmes horaires.
La plupart des plongées s’effectuent à proximité de la côte, sur des plateaux de roches volcaniques avec des zones sableuses qui descendent très progressivement. Tous les niveaux de plongée peuvent y accéder car les explorations se font entre 10 et 40 m de fond dans une eau claire et tempérée, la température de l’eau variant entre 18 et 26 C en fonction des saisons. Si la flore et la faune fixées ne sont pas très exubérantes, la faune sous-marine est, elle, variée et abondante. D’aucuns y découvrent, dès les premiers mètres, d’innombrables bancs de girelles et de
sars, des poissons perroquets nageant en couple et quelques nudibranches. Les bandes de sable un peu plus profondes sont souvent le repère de poissons rasoirs, de seiches, de raies de différentes espèces, de soles et du très recherché requin-ange. Sur certains sites, il est même possible d’apercevoir des champs de centaines d’anguilles jardinières qui s’enfouissent doucement dans le sable à l’approche des plongeurs.
Les fonds rocheux sont survolés par des barracudas timides, des carangues en chasse, des poissons-trompette et de curieux balistes. En explorant les canyons, on approche facilement de mérous débonnaires et de belles murènes serpentiformes qui farfouillent entre les rochers en quête d’un repas. Les failles et petites grottes abritent de grosses langoustes, des crevettes, des crabes flèche, des cigales de mer, diverses murènes et des poissons porc-épic. A certaines périodes de l’année, en regardant dans le bleu, les plongeurs chanceux peuvent apercevoir des raies Mobula, des thons, des requins-marteaux, des dauphins et des raies aigles. Sur quelques sites de plongée plus éloignés de la côte, se trouvent des pitons rocheux aux tombants vertigineux qui réservent de belles surprises aux plongeurs expérimentés. D’impressionnants mérous viennent à la rencontre des plongeurs et posent tranquillement devant les photographes pendant que de grosses sérioles virevoltent fougueusement entre les bancs paisibles de barracudas et de carangues.
Chaque anfractuosité est un véritable microcosme de vie marine et fait le bonheur des amateurs de biologie qui peuvent prendre le temps de les éclairer pour en saisir toute la richesse.
Parmi les sites, citons El Bajón, la plus réputée et fabuleuse plongée d’El Hierro ! Elle apparaît, d’après Cousteau, comme l’une des 100 plus belles plongées au monde : deux roches en forme de tour, séparées par un « cratère », la plus grande tombant à plus de 100 m de profondeur et culminant à 12 m. Corail noir, mérous, sars à tête noire, carangues, saupes, barracudas, grands pélagiques comme les sérioles, les thons ou encore les raies Mobula, c’est une plongée pour plongeurs aguerris car les courants peuvent parfois y être assez marqués.
La plongée à Punta Restinga est très intéressante grâce à son relief spectaculaire. A 40 m, une arche magnifique est couverte de corail noir et la faune y abonde. Un plateau de sable à plus de 40 m permet d’observer des mérous et des raies en grand nombre qui s’abritent près du mur. La roche remonte à une dizaine de mètres de la surface, recouverte de corail noir, d’éponges jaunes et pourvue de nombreuses failles et grottes qui hébergent langoustes et mérous. Au-dessus du mur, des canyons s’étendent jusqu’à la pointe de la Restinga, attirant bancs de saupes et de poissons perroquets.
A la dernière bouée de la réserve marine, la plongée à El Desierto commence près de la rive par un fond rocheux qui glisse vers un plateau de sable empli d’anguilles jardinières sur plus de 11 km, un record en Europe! Ce jardin de sable noir est le lieu idéal pour observer des raies pastenagues, des poissons rasoirs, des congres de sable et des soles. C’est également un lieu de passage privilégié pour des raies Mobula et des requins-marteaux! On remonte ensuite sur un plateau rocheux pourvu d’arches et de petites fissures, territoires de balistes bleus et de mérous bruns curieux.
Une plongée tranquille et divertissante pour tous les niveaux est celle de Roque Tacorón. Située à côté de la piscine naturelle de Tacorón, on y trouve, dans la zone des 20 m, anguilles jardinières, étoiles de mer et raies pastenagues.
Le site de Baja Bocarones se compose de deux colonnes près de la côte. La plus éloignée présente une partie à 10 m et descend à plus de 40 m. La vie y est abondante : coraux noirs, éponges, grands barracudas, mérous, sergents… L’autre colonne est à une profondeur maximale de 15 à 20 m et possède une grotte que l’on peut traverser. La configuration spectaculaire de ce site favorise à la fois le passage de requins-anges et de raies dans la partie sableuse, mais aussi de raies Mobula qui viennent tourner autour des colonnes.
Depuis 2005, sur deux des sites de la réserve marine, il est possible d’observer entre juillet et septembre, à faible profondeur, des requins féroces totalement inoffensifs qui viennent mettre bas.
Durant ce séjour à La Restinga, l’accueil chaleureux de Céline et Claude, leur bonne humeur permanente ainsi que leur professionnalisme ont été au rendez-vous et appréciés de tous les plongeurs avec qui j’ai plongé. Il n’est pas rare également qu’ils emmènent les plongeurs dans les restaurants du petit port du village pour un bon repas. J’espère pouvoir y retourner en-dehors de la période d’été et avoir la chance d’y découvrir les fameux requins féroces.
Laurent Becker
(Les Argonautes de Woluwé-St-Pierre)
Contact : contact@meridiano-cero.com
Adresse : 19 calle Orchilla, 38917 La Restinga, Islas Canarias, España https://www.meridiano-cero.com/ Photos : Claude Lespagne.
Sources : (Islas Canarias – Office du tourisme des îles Canaries), (Chercheurs d’eau – Francis Boissier).
Une école de plongée souffle ses 50 bougies : le Maaramu à Waremme, comme d’autres avant, a célébré cet anniversaire par une sortie en Egypte et lors d’un remarquable souper d’automne.
50 ans d’évolution du Maaramu Plonger dans l’histoire du club, c’est parcourir l’histoire fabuleuse de la plongée.
Créée au printemps 1973, par 5 anciens du Moana habitant la Hesbaye, l’école de plongée Maaramu débute avec quelques membres dans la toute nouvelle piscine de Waremme inaugurée la même année.
Quelques anecdotes issues d’une autre époque :
• Le Maaramu est un vent de Polynésie française (s’écrivant en réalité Mara’amu).
• Lors d’un entraînement avec passage d’embout, l’un des anciens a enlevé son dentier pour le passer à la plongeuse à la place de l’embout, ce qui a fait sursauter celle-ci ;
• Les vacances plongées étaient fréquemment passées au nord de l’Espagne à El Port de la Selva où des plongées de nuit étaient régulièrement organisées. L’épouse d’un des dirigeants du club se souvient d’être restée sur le bateau et d’avoir dérivé car l’ancre du bateau n’était pas suffisamment lestée. Elle a dû s’y reprendre à plusieurs reprises avant que celui-ci ne finisse par s’immobiliser juste avant de s’écraser contre la roche … ;
• Lors d’une plongée un moniteur a rencontré une langouste, qui mise debout devant était aussi grande que
lui antennes comprises (soit environ 1m65) ;
• Le club avait fabriqué une remorque sur laquelle ils attachaient le compresseur qu’ils utilisaient lors de leurs voyages en Zélande pour gonfler les bouteilles des plongeurs ;
• Le plus beau souvenir d’un ancien membre : Une plongée dans la carrière de Dongelberg où ils ont cassé la glace de 3 à 4 cm d’épaisseur à coups de masse.
• Il fallait un an de cours piscine avant d’accéder aux sorties clubs en carrière … ;
• Les sorties à Mol et à Ech s/Sûre avec barbecue et une grande convivialité.
L’école de plongée aujourd’hui Fort de ses 75 membres, le désormais « Royal Maaramu », vit de belles heures. Toujours confortablement installée dans les installations rénovées de la piscine de Waremme, l’école de plongée fonctionne bien. Jugez plutôt : en 2022, 16 brevets de 1* à 3* ont été enregistrés. A coup sûr nos sorties régulières dans les carrières belges et en mer (Zélande, Espagne, France, …) portent leurs fruits.
Plusieurs moniteurs actifs, et plongeurs expérimentés, encadrent les membres en soif d’évolution. Depuis peu, deux nouveaux moniteurs fédéraux (MF) ont obtenu leur sésame et toute notre organisation s’en trouve renforcée. Nous cherchons ainsi non seulement à former les membres désirant acquérir un nouveau brevet mais également les membres désirant affiner leur niveau via des classes « intermédiaires ». Nous avons par ailleurs organisé une activité de tir sur cible, une initiation
« apnée », des mises à jour « réanimation », une présentation et sortie Zélande, une initiation photo via la CAV etc.
Mais l’aspect festif n’est pas oublié avec les traditionnelles activités en groupe (soupers, sorties resto « après plongée » et surtout les « après cours piscine » à la cafet ; tradition respectée depuis 50 ans !).
Célébrer les 50 bougies du Royal Maaramu
Année exceptionnelle, sortie exceptionnelle. Nous voulions marquer le coup avec une activité hors du commun mais restant accessible à toutes les bourses et à tous les niveaux de plongeurs.
Le choix c’est vite porté sur l’Egypte et plus particulièrement sur le FL Team de Safaga.
En effet, un ancien membre du Maaramu, Greg, a pris les rênes de ce centre de plongée renommé et nous a concocté, comme pour tous ses clients, un accueil et des plongées au top.
Les photos parlent d’elles-mêmes : des riches sites corallifères de Soma Bay (nous vous recommandons particulièrement les 7 piliers « Tobia Arbaa » et « Gamul Soraya ») aux majestueux tombants de « Panorama Reef » et « Abu Kefan », quel plaisir de passer une semaine à bord du bateau (départs quotidiens) avec un équipage attentif et sympa où chacun est choyé. Cerise sur le gâteau : une cuisine savoureuse (petit secret : le jeudi est le jour du poulet … frites ! Exceptionnel sur un bateau égyptien).
Quoi de plus classique que de fêter le 50e anniversaire par un souper ?
Rehaussé de la présence des « anciens » et par la présence d’autres clubs de la région, les membres de l’école de plongée ont fait la fête en partageant un couscous … « Royal », bien que le titre officiel ne sera décerné par le Service des Requêtes du Palais royal qu’en fin d’année ; nous ne pouvions attendre.
Merci à tous d’être (re)venus si nombreux !
Les projets pour les … 50 prochaines années
Evoluer dans la continuité et garder l’esprit familial qui caractérise notre école de taille moyenne où il fait bon vivre. C’est à coup sûr la ligne directrice des membres du CA actuel.
Plus précisément :
- Continuer à former les plongeurs
- Assurer la relève des moniteurs
- Organiser une croisière
- Proposer une expo des photos des membres
On se revoit dans 50 ans !
Texte : pour le CA du Maaramu, Philippe Cabezas, Benoît Lonay
Photos : Céline Jehaes, Elise Lannoy, Nathalie Dabompré, Brieuc Van Damme, Christophe Bousard, Benoît Lonay
Le président actuel Pascal Neerdael Les anciens mènent la danse
Une destination idéale pour les plongeurs et non plongeurs
Notre école attache une attention très particulière aux familles qui accompagnent nos plongeurs. C’est pourquoi le choix de notre voyage de cette année s’est porté sur l’Egypte à El Gouna situé à 10 km d’Hurgada.
“El Gouna” est magnifique. En bordure du riche littoral de la mer Rouge, El Gouna fascine... de la maison “tortue”, aux somptueuses plages de sable fin avec une eau pétillante et une nature présente.
Du 23 octobre au 30 octobre 2023, 25 personnes ont apprécié l’Hôtel “Sultan Bey” qui offre un excellent rapport qualité-prix avec des chambres très confortables, propres, des parterres merveilleusement fleuris, un buffet très varié et une nourriture excellente. Notre centre de plongée “Dreams Team Divers“ dirigé de main de maître par Léna Goosens, nous a chouchouté durant notre séjour.
Dès notre arrivée, Léna épaulée par Marion (Mimi) nous prend en charge pour nous offrir un service de qualité. Sur un magnifique bateau réservé
pour notre école, la sécurité de nos plongeurs est la priorité de l’équipage.
Les sites de plongée proposés par le centre ont permis des plongées accessibles pour tout niveau avec comme apothéose l’épave mythique du SS Thistlegorm.
Avec ses 2 locomotives, deux chars, des camions de l’armée, des jeeps, des motos... nos plongeurs se sont régalés.
Nous avons également exploré l’épave du Giannis D., un bateau grec qui a sombré en 1983 : plongée remarquable avec beaucoup de luminosité vu sa faible profondeur. Vous pénétrez dans la timonerie, vous passez les coursives, vous vous baladez sur les ponts en compagnie des poissons ange.
Les non plongeurs ne sont pas en reste...
Sur la terre ferme, nous avons pu profiter de la visite de Luxor, de balades sur le Nil et dans la vallée des rois avec visite des tombes, promenade à dos chameaux...
Que du bonheur et des souvenirs pleins la tête pour une semaine bien remplie.
C’est promis, nous y retournerons en 2025. Mais avant.... le Mexique (Vacances de Toussaint 2024)
René Marnette
Activités des clubs
Bonjour, voilà 50 ans que nous sommes inscrits à la plongée sous-marine. Nom du club « CORAIL » qui est maintenant devenu le CPH (Centre de Plongée de Hannut).
Nous ne sommes certainement pas les seuls mais à cette différence près que nous plongeons encore. Cela nous a permis d’aller plonger avec d’autres clubs, d’aller à l’étranger, de découvrir des sites formidables avec leurs faunes et flores riches en plus de l’accueil des centres étrangers et du plaisir de visiter le pays. Bien sûr, à notre âge, nous nous contentons aujourd’hui de rester en Belgique.
Tous ensemble, nous sommes une famille de bénévoles. Oui sur 50 ans, les mentalités, la plongée, notre fédération ont évolué et d’autres fédérations se sont ajoutées à la nôtre. Avec le temps, notre âge (ainsi que notre expérience et notre désir d’écouter les plus jeunes) nous a permis de les aider, de les soutenir et de leurs transmettre les règles et pratiques de la plongée actuelle en plus de pouvoir partager avec eux nos souvenirs et anecdotes de nos débuts.
Jean-Jacques Gusbin
Joseph Collart
Photo faite le 15-11-2023
Un formateur spécialisé pour les enfants de l’AES est venu former (enfin plutôt démystifier) nos petits plongeurs aux techniques de sauvetage.
La façon d’aborder le sujet est la même que la nôtre : le jeu, le jeu et toujours le jeu.
Eliminer les dangers éventuels, VES, appel à l’aide et des secours, massage cardiaque, PLS. Même les plus petits ont pu réaliser le massage sur un mannequin adulte (pas longtemps, bien sûr). L’utilisation du défibrillateur a également été abordée.
Tous ont pu mettre en pratique les instructions qu’ils venaient de recevoir. L’heure suivante on a appliqué à la piscine ce qu’on venait d’apprendre en abordant, en plus, l’utilisation de l’oxygène, les techniques de remorquage et appels des secours spécifiques à notre piscine.
On ne peut que féliciter chaleureusement tous nos enfants qui se sont montrés très intéressés et réactifs. A refaire de temps en temps.
Jean-Pol Tonet ASAC
Photos : Chantal Dropsy
PRÉSIDENT : Marc LYCOPS
Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles
Gsm : 0473 81 68 62
E-mail : president@lifras.be
VICE-PRÉSIDENT : Frédéric DE DEYN
Gsm : 0476 63 06 13
E-mail : frederic.dedeyn@lifras.be
TRÉSORIER : Philippe DE WILDE
Gsm : 0477 57 24 23
E-mail : tresorier@lifras.be
SECRÉTAIRE GÉNÉRALE : Laurie BRODKOM
Gsm : 0472 74 20 37
E-mail : secretaire.general@lifras.be
ADMINISTRATEURS :
Yvan BARTHELEMY
Gsm : 0496 55 30 99
E-mail : yvan.barthelemy@lifras.be
Patrick BOGAERT
Gsm : 0494 73 96 82
E-mail : patrick.bogaert@lifras.be
Laurence SENECHAL
Gsm : 0497 31 53 20
E-mail : laurence.senechal@lifras.be
Thibaut VANDERMEULEN
Gsm : 0479 45 69 69
E-mail : thibaut.vandermeulen@lifras.be
COMMISSIONS
COMMISSION APNÉE
Président : Philippe BAILLY
Gsm : 0497 82 35 05
E-mail : philippebailly@msn.com
COMMISSION AUDIOVISUELLE
Présidente : Cathy GRIMONPONT
Gsm : 0470 21 10 49
E-mail : cathygrimonpont@gmail.com
COMMISSION ENSEIGNEMENT
Directeur Technique Fédéral :
Patrice FINET
Gsm : 0477 22 78 96
E-mail : finetpatrice@gmail.com
Président conseil d’honneur et de discipline :
Enrique CORDON
Gsm : 0479 40 05 24
E-mail : Eric.cordon@skynet.be
COMMISSION FÉMININE
E-mail : califras@lifras.be
COMMISSION HOCKEY SUBAQUATIQUE (HSA)
Présidente : Nathalie MEESSEN
E-mail : nath.meessen@hotmail.com
Gsm : 0493 12 71 99
COMMISSION MÉDICALE
Président : Paul-Henri CERCKEL
Gsm : 0475 33 82 64
E-mail : paul.cerckel@gmail.com
COMMISSION NAGE AVEC PALME
Président : Dominique ANDRÉ
Gsm : 0477 47 69 92
E-mail : dominique.andre2811@gmail.com
COMMISSION PLONGÉE ADAPTÉE
Présidente : Maria del Pilar RUIZ LOPEZ
Gsm : 0477 74 38 17
E-mail : pilarlifras@gmail.com
COMMISSION SCIENTIFIQUE
Présidente : Valérie MAJERUS
Gsm : 0495 51 07 92
E-mail : valmajerus@gmail.com
COMMISSION DES TECHNIQUES
SUBAQUATIQUES ET D’ORIENTATION (TSA)
Président : Gilles HEINEMANN
Gsm : 0474 89 17 01
E-mail : gilles_tsa@lifras.be
COMMISSION PLONGÉE TECHNIQUE
Président : Eric JACQUEMIN
Gsm : 0035 2691266085
E-mail : eric.jacquemin@gmail.com
CONSEIL JURIDICTIONNEL
Présidente : Daniele GOFFINET
Gsm : 0476 23 68 51
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Secrétaire : Catherine BES
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Mercredi de 9h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h00
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Président : Ronny MARGODT voorzitter@nelos.be - 0473 96 13 50
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Autres : déclaration à expédier au plus tard dans les 15 JOURS accompagnée d’un CERTIFICAT MÉDICAL (faute de quoi elle n’est pas prise en considération) uniquement au secrétariat Lifras.
Allée du Bol d’Air,13 à 4031 Angleur
Tél : 04 / 336 82 20 - Fax : 04 / 344 46 01
E-mail : info@aisf.be - Site web : www.aisf.be
Direction Générale du Sport - ADEPS
Boulevard Lépolod II, 44 - 1080 Bruxelles
Tel : 02/413 25 00
E-mail : adeps-info@cfwb.be
Chers et chères Collègues,
En ces temps de festivités chaleureuses, c’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Louis Vleminckx.
Louis avait 91 ans et était MN (3*I) depuis 1980 quand l’Enseignement était sous l’égide de la Febras/Befos (CMAS Belgique) ; il avait obtenu son diplôme cette année-là, en même temps que Rudi Baert, Willy Behets, Guy Bosmans, Frans Geeraerts, Christian Henricy, Jo Lacroix et John Remue.
Nous tenons à exprimer nos condoléances à ses amis et à sa famille,
Sven et Patrice
Nous avons appris avec émotion et tristesse le décès du fondateur de notre club et président de 1970 à 2010 : Théo Scheiffele
Un grand homme, des belles valeurs, un passionné de la plongée et un peu notre père à tous.
Sans lui, nous ne serions pas la famille que nous sommes aujourd’hui.
Une page majeure des Astéries se tourne mais la culture qu’il a instaurée dans «son» club vit toujours.
Au revoir l’ami.
Les Astéries
Christophe, Tof comme nous t’appelions.
En ce mois de janvier, le Club de Plongée de Jodoigne (CPJ) a perdu plus que son secrétaire, il a perdu un ami, un pilier. A part lorsque tu étais malade ou en voyage, tu étais présent. Très impliqué au CPJ et au CPH cela va être difficile ne plus te voir.
Convive bien agréable, bon cuisinier (tu nous as régalés plus d’une fois), on n’oubliera pas tes hamburgers façon Christophe ni tes glaçons dans la Chimay. Nous n’aurons plus tes récits de voyages, tes «vulgarisations» de la chimie, tes plongées techniques que tu aimais tant. Tu nous as quittés beaucoup trop tôt, emporté par ta passion.
Tu nous manqueras, on ne t’oubliera certainement pas. Adieu Tof.
Le CA du CPJ
NOUVEAU
GALILEO 3 ORDINATEUR DE PLONGÉE
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