Voici maintenant une année que vous partagez avec nous vos meilleurs moments, que vous nous faites découvrir ce qui vous fait vibrer, que vous nous faites vivre vos aventures. A chaque fois, c’est un plaisir de vous lire !
Nous vous laissons cette fois profiter de sujets qui vous laisseront rêveurs et vous permettront de vous évader, mais aussi de reportages relayant de belles réalisations.
Nous clôturons dans cette édition la série d’articles mettant des lifrassiennes à l’honneur. Nul doute que toutes n’ont pas été pressenties pour faire partie du tableau mais cela n’enlève rien à leur mérite.
La trêve hivernale nous permet de récupérer des semaines de plongées intensives, des stages.
C’est aussi l’occasion de démarrer quelques projets, de développer des idées ou de repérer des paradis subaquatiques à visiter durant les vacances et qui viendront alimenter les pages des prochaines éditions de l’Hippocampe. Une surprise vous attend en cours d’année, restez attentifs !
Le suspense reste entier !
Et si vous vous sentez l’âme d’un rédacteur, que vous avez envie de nous parler d’un sujet qui vous tient à cœur, n’hésitez pas à prendre contact avec nous. Nous vous accueillerons avec plaisir !
Frédéric, Laurence, Laurie, Marc, Philippe, Thibaut et Yvan
Revue officielle de la Lifras A.S.B.L.
Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération
Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques (membre fondateur de la CMAS)
Quatre parutions l’an : mars–juin–septembre–décembre
Siège social : Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles
Tél. : 02 521 70 21–Fax : 02 522 30 72
E-mail : lifras@lifras.be
Éditeur responsable : Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles
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Rédacteur en chef
Laurence SENECHAL laurence.senechal@lifras.be
Comité de rédaction : Yvan BARTHELEMY Yvan.barthelemy@lifras.be
Laurie BRODKOM laurie.brodkom@lifras.be
Régie publicitaire : Philippe DE WILDE philippe.dewilde@lifras.be
Correcteurs :
Leny Bette
Jean-Marc Brulet
Florence Crohin
Marie-Jo Dauby
Valérie Dupuis
Marie Rassart
Infographie : Rose Kondrativ rose.kondrativ@gmail.com
Impression : AZ Print www.azprint.be
Toute reproduction, adaptation ou traduction, même partielle, des articles parus dans ce numéro, est interdite sans l’accord préalable de la rédaction.
L’Hippocampe décline toute responsabilité pour les documents et photos qui lui sont envoyés.
Attention!
Vos articles, photos et publicités de dernière minute pour le prochain Hippocampe doivent parvenir au rédacteur en chef au plus tard le 15 avril 2023
6 Stage PS3
10 Moniteur Sportif Adeps
12 Puerto Galera
15 Plongée adaptée Namur
18 Rencontre Lifras - NELOS de la plongée adaptée
20 Le défi de Marjorie
23 Conférence sidemount
24 Freediving Fun Day
28 Portefolio : Guy Schotte
32 EPSM Ciney : Voyage en Egypte
En novembre dernier s’est déroulé dans le Lot, notre stage plongeur souterrain confirmé en vue de l’obtention du brevet PS3.
Ce stage nous a permis de dispenser de nombreux conseils et de partager nos expériences.
Le début du stage est lancé lors de notre premier briefing général donné le mercredi soir à Brengues au bord du Célé. Nous y logerons pendant les 3 jours suivants.
Tout le monde était au rendez-vous. Deux encadrants, Frédéric Bossart et moi-même, étions à la disposition de quatre candidats passionnés et au taquet !
Et pour nous prêter main forte, Tobias Rentmeister était là en tant que candidat assistant moniteur plongée souterraine.
Lors de ce briefing nous expliquons le déroulement du stage, des journées (2 plongées par jour), le choix des sites,
les briefings et débriefings avant et après plongée, indispensables au bon déroulement et bien sûr le rappel des règles de sécurité.
C’est dans le cadre bucolique de «La Brenguoise», joli gîte géré par Claude, que nous prenons nos quartiers.
L’immense avantage du lieu est qu’il nous permet d’être logés, nourris et surtout regonflés à bloc !
Le jeudi matin, nous plongeons dans le Ressel. Cette superbe cavité de dimension confortable est certainement l’une des plus pratiquée par les écoles de plongée. Un parking, une mise à l’eau pratique et une visibilité agréable en font une grotte école de qualité. Pour cette première plongée, c’est le site idéal pour tester le matériel, faire connaissance sous l’eau et confirmer que tout va bien.
La seconde plongée se fait à Landenouse sous un ciel radieux. Quelle chance car les conditions climatiques sont essentielles dans la pratique de notre discipline. Un mauvais orage quelques jours avant notre stage aurait eu raison de celui-ci. La plupart des sites permettent d’accueillir de quatre à dix plongeurs maximum par demi-journée. Même si la fréquentation des sites à cette saison est relativement importante, les conditions sont bonnes.
La majorité des candidats a déjà fréquenté les sites que nous visitons, il y a donc peu d’appréhension à ce niveau là et on peut se concentrer réellement sur la formation.
Le niveau est excellent ! On est dans le partage de conseils, les exercices s’enchainent, on corrige les détails, on échange nos expériences. Tout le monde est réceptif, tous conscients que c’est un milieu qui ne fait pas place à l’improvisation.
La seconde journée nous fait voyager de l’autre côté, dans la partie nord du Lot.
Nous allons à Saint-Georges, gouffre de l’émergence de Padirac. Une cavité mythique où la visibilité est souvent relativement réduite. Un superbe porche d’entrée nous invite à pénétrer sous un plafond bas, pour la descente dans la zone des 30m sur un sol de gravier et de galets roulés, presque blancs. Ensuite on remonte dans une galerie relativement englaisée, où chaque coup de palme malencontreux ruinerait la qualité de la plongée des suivants. Le frog kick1 prend tout son sens. La position dans la galerie est primordiale. Nous nous déplaçons systématiquement dans le tiers supérieur. Après 300m de progression, il est temps de faire demi-tour, nous
sommes sur nos quarts2. Un signal clair du chef de palanquée et tout le monde se retourne, le dernier devient le premier, le premier devient le dernier ; et c’est reparti pour le point le plus bas à 30m. La gestion de la décompression devient un vrai casse-tête. On est dans un schéma de plongée Yo-Yo et le palier de sécurité dans la vasque devient une évidence.
Dépose bouteille
Fil d’ariane
L’heure du midi nous amène à Rocamadour, sous une affluence touristique digne de la haute saison. Nous trouvons pour seul repas le traditionnel gâteau aux noix typiques, délicieux mais pour le moins calorique !
De quoi nous donner suffisamment d’énergie pour entamer notre seconde plongée à la source de Cabouy, site avec une mise à l’eau extrêmement confortable. La visibilité n’est pas optimale mais ce n’est pas plus mal, cela fait également partie de la formation.
En effet, le plongeur souterrain de niveau 3 doit pouvoir, entre autre, démontrer ses aptitudes à évoluer dans une galerie avec un trim3 parfait, à poser du fil, à rechercher un compagnon perdu, à rentrer dans le noir en cas de panne d’éclairage, à dépo -
ser ses bouteilles relais de manière claire et efficace, et à gérer le tout avec dextérité et sang froid.
Une bonne partie du début de soirée consiste à décharger le matériel, regonfler les bouteilles ou entretenir les recycleurs, charger les lampes, faire sécher les combinaisons dans le local chauffé et déshumidifié prévu à cet effet.
Les soirées autour d’un bon repas sont mises à profit pour la formation et les révisions théoriques.
La pointe du jour suivant nous emmène au bord du Lot encore embrumé, habillé de ses couleurs d’automne. L’émergence sous lacustre de Cunhac se trouve sur l’autre rive. Heureusement le courant y est modéré pour cette traversée de rivière.
L’entrée de la cavité héberge souvent de beaux silures et de grandes anguilles qui viennent se protéger du froid. La température de la source est stable été comme hiver. Les dimensions agréables de la cavité nous permettent d’atteindre le fond et de pratiquer nos exercices tout au long de la plongée. On se souviendra que certains ont eu beaucoup de difficultés à retirer leur cookie4
Après un midi gastronomique bien mérité, qui fait honneur au soleil et aux saveurs du sud ouest, nous voilà repartis dans le Ressel.
Les directions de palanquées et les exercices sont terminés pour tous… nous pouvons en profiter pleinement.
Dernière petite épreuve pour les candidats, il nous reste le contrôle
des connaissances théoriques qui se déroule le soir même. Rien de compliqué pour des passionnés !
Le stage touche à sa fin et nous pouvons nous féliciter de compter 3 nouveaux PS3 et un nouvel Assistant Moniteur souterrain dans notre ligue. Un grand bravo à Patrick, Loïc, Ghislain et Tobias.
Un grand merci à Fred B. pour le partage de ses connaissances et ses bons conseils.
Nicolas Mouchart
(1) technique de palmage pour éviter de remuer les sédiments
(2) la règle des quarts consiste à faire demi-tour quand un membre de la palanquée a utilisé un quart de son air embarqué.
(3) le trim consiste à avoir un équilibre et une position horizontale parfaite
(4) un cookie est une pastille en plastique qui signale notre présence sur le fil
Dans l’Hippocampe 266 de décembre, nous abordions la possibilité de devenir Moniteur Sportif Animateur, et ce dès le 3*. La Commission de l’enseignement travaille actuellement en collaboration avec l’Adeps afin que tous nos futurs moniteurs (de l’AM au MN) soient automatiquement Moniteurs Sportifs, dès qu’ils reçoivent leur titre Lifras. Mais qu’en est-il de ceux qui sont déjà moniteurs Lifras mais n’ont pas ce «Brevet d’Etat» ?
QUELS SONT LES DIFFÉRENTS NIVEAUX DE MONITEUR SPORTIF ADEPS ?
POURQUOI VOULOIR DEVENIR MONITEUR SPORTIF ADEPS ?
Pour faire entrer de l’argent directement dans les caisses de son club. Les subsides accordés aux clubs par l’Adeps sont soumis à certaines conditions, notamment la présence de Moniteurs Sportifs. Il y a beaucoup d’argent à recevoir chaque année (voir encadré «Subsides d’Action Locale», par exemple).
Pour permettre à son club d’obtenir la «Labélisation». Dans un avenir proche, nous recevrons de nouveaux subsides de l’Adeps pour labéliser les clubs, et les clubs labélisés recevront des avantages (infos à venir).
Pour travailler comme Moniteur lors des stages Adeps. C’est une façon agréable de passer ses vacances avec ses enfants lors d’un stage d’apprentissage de la plongée, de découvrir de nouveaux plongeurs et d’être rémunéré pour sa passion.
Pour obtenir le seul brevet d’Etat de plongée reconnu en Belgique. Et qui sait ? Le jour où ces brevets deviendront européens, nous pourrions être reconnus chez nos voisins.
Pour acquérir de nouvelles connaissances. L’acquisition d’un brevet de Moniteur Sportif passe par le suivi de cours généraux. On y apprend des matières qui ne sont pas enseignées lors de nos cours Lifras : «Statut fiscal et moyens d’être rémunéré», «Didactique et méthodologie de l’entraînement sportif», «Recommandations pour une bonne pratique physique», etc.
Pour se mettre à jour vis-à-vis de l’Adeps. La Commissions de l’Enseignement reçoit également des subsides pour organiser les formations des moniteurs et les stages de mer. Jusqu’ici, le manque de Moniteurs Sportifs ne nous a pas encore handicapés, mais l’épée de Damoclès pendue au-dessus de ces subsides est bien réelle.
Suivre les cours généraux
Les cours spécifiques sont les cours donnés par la Ligue. Tout moniteur ayant son brevet Lifras est donc déjà en ordre.
Checked.
Il suffit donc, pour obtenir son brevet d’Etat, de suivre les cours généraux.
1. Payer l’inscription en ligne : https://formation-cadres-adeps.cfwb.be/vocation-pedagogique/
Tout plongeur Lifras 3* minimum est déjà détenteur d’un CFPS. Checked.
Vous êtes un Club affilié à une Fédé reconnue… vous avez des moniteurs diplômés
L’ADEPS vous accompagne pour développer votre projet et créer de la plus-value sportive L’ADEPS subventionne jusqu’à 375h (15x25h) d’activités sportives entre 6.637 € et 13.275 €
2. Suivre les cours en ligne
3. Passer un examen en ligne
Note pour les MC, MF et MN : la matière du MS Initiateur est un prérequis au MS Educateur. Il vous faut donc passer les deux cours l’un après l’autre.
Note pour les MF et MN : même remarque pour le troisième niveau, mais la matière du cours MS Entraîneur est extrêmement poussée. Il faut le voir comme un défi, ou se contenter du MS Educateur.
L’objectif de la Commission de l’Enseignement et du CA : voir apparaître le plus de Moniteurs Sportifs possible d’ici 2024. Nous lançons donc un appel à nos moniteurs : «Inscrivezvous en 2023 ! La Lifras s’engage à vous rembourser les frais d’inscription une fois votre homologation validée !»
Des questions ? Des suggestions ?
Ecrivez à l’adresse adeps@lifras.be
Séances d’information avec le conseiller Adeps pour vous informer et poser vos questions : Scannez-moi et inscrivez-vous!
3 SOIRÉES
CHARLEROI, LIEGE ET BRUXELLES
EN AVRIL/MAI
Les infos suivront par mail et sur la page facebook
Informations : adeps@lifras.be
Puerto Galera est un village situé à la pointe nord de Mindoro, la 7e plus grande île des Philippines, connue pour ses plages de sable blanc, ses eaux bleues immaculées, ses paysages insulaires et sa vie nocturne. Outre des vacances relaxantes à la plage, il propose des plongées incroyablement diversifiées au cœur du Triangle de Corail.
Situé juste en face du passage Isla Verde d’Anilao, célèbre pour la plongée macro et les nudibranches, Puerto Galera propose plus de 40 sites de plongée le long de sa côte, avec des récifs coralliens bien vivants et une abondance de poissons. De nombreux plongeurs associent la région à de forts courants et la considèrent comme une plongée avancée en termes de compétences de plongée, ce qui n’est que partiellement vrai. La force du courant dépend du calendrier lunaire, n’affecte que certains sites de plongée, et se produit deux semaines de chaque mois, avec des plongées dérivantes particulièrement folles les quatre jours suivant la nouvelle lune.
Puerto Galera a plusieurs baies intérieures, des jardins coralliens peu profonds sans courant et des zones sablonneuses idéales pour les cours ; les débutants peuvent s’immerger dans l’apprentissage des compétences tout en voyant la vie marine! Puerto Galera propose également des plongées détendues pour observer la vie marine (un paradis pour les photographes!), une topographie sous-marine intéressante et quelques épaves.
PUERTO GALERA A DES CONDITIONS OPTIMALES POUR LES FORMATIONS ; APPRENEZ À PLONGER TOUT EN DÉCOUVRANT LA DIVERSITÉ MARINE DU TRIANGLE DE CORAIL
BULLE DU TRIANGLE DE CORAIL
Le triangle de corail est l’habitat de 76 % de toutes les espèces de coraux connues au monde, de 52 % des espèces de poissons de récif de l’Indo-Pacifique et de 37 % des espèces de poissons de récif du monde. Plonger ici offre la plus grande diversité de poissons de récifs coralliens au monde, avec plus de 3000 espèces
de poissons, et vous pouvez également trouver six des sept espèces de tortues marines ! En plongeant dans le Triangle de Corail, les plongeurs soutiennent les communautés locales et les aident à créer un revenu durable qui soutient l’écologie.
Puerto Galera est un excellent endroit pour la plongée bio ! Pieuvre à anneaux bleus, Hippocampe nain et Poisson-mandarin attendent les plongeurs sur des sites de plongée faciles, sans courant, en pente sablonneuse et herbeuse, tandis que des dizaines d’espèces de nudibranches sont facilement repérables le long d’une grande partie des récifs.
Quelques sites de plongée à visiter incluent Giant Clam, une zone protégée dans la baie de Puerto Galera avec des palourdes vieilles de plusieurs centaines d’années et pouvant mesurer jusqu’à 1,5 mètre de large.
En pente vers le fond d’herbe sablonneuse, c’est un site populaire pour observer les poissons-grenouilles striés, les pieuvres mimétiques, les pieuvres photogéniques et les seiches flamboyantes.
Les sites de plongée moins connus,
Les plongeurs peuvent avoir un aperçu de la plongée épave dans une épave principale de Puerto Galera et quelques petites épaves. Les instructeurs peuvent enseigner la spécialité des épaves ici, et les vrais fanatiques de la rouille peuvent continuer de Puerto Galera à l’île de Coron, la Mecque des épaves des Philippines.
Alma Jane
Alma Jane est un cargo philippin à coque en acier de 60 tonnes et 32 mètres construit en 1966 au Japon. Il a été débarrassé des objets dangereux et coulé intentionnellement en 2003. Il repose debout sur le fond sablonneux, bien dans les limites récréatives, à 20-30 mètres de profondeur, avec son pont supérieur à 22 mètres.
Il s’est dégradé rapidement et semble plus âgé que ses 14 années sous l’eau, ce qui a principalement été causé par l’eau chaude de la région (environ 30° C pendant l’été).
Sur le pont supérieur d’Alma Jane, les plongeurs peuvent avoir une bonne vue sur le pont en bois d’origine, qui s’est détérioré. Le pont supérieur offre une abondance de coraux durs et mous, de crevettes, de crabes et de vie macro. Nager à travers l’épave, avec ses larges poutres et ses bancs de poissons, tandis que les rayons lumineux entrent par diverses lucarnes créant de belles scènes. Les murènes résident dans la structure métallique, tandis que le mât sur sa proue abrite désormais des huîtres et des coraux durs.
excellents pour la macro, incluent Montani et Shipyard
Coral Cove est un excellent site macro, avec un récif en pente rempli de nudibranches, de murènes ruban, de syngnathes, de poissons-grenouilles, d’hippocampes et de crabes orangsoutans.
Le mur de Sinandigan est un mur de 30 mètres de profondeur avec une couverture de nudibranches sur son fond sablonneux et rocheux.
C’est un endroit idéal pour repérer les poissons-feuilles, les poissonsgrenouilles, les poissons crocodiles, diverses anémones et de nombreuses petites crevettes résidant dans les coraux champignons.
Plonger sur le fond sablonneux offre une excellente vue sur la silhouette du navire. Vous pouvez vous attendre à rencontrer vivaneaux, gaterins, poissons chauve-souris, poissonslapins, poissons scorpions, poissons globes, ptérois, poissons-trompettes, poissons-grenouilles, des pieuvres et des seiches.
Conseil de plongée : apportez une lampe et faite-vous accompagner par un bon guide de plongée qui vous signalera les curiosités.
St. Christopher Également connu sous le nom d’Anton’s Wreck, est un bateau en bois de 18 mètres de long, qui a été coulé par des opérateurs de plongée locaux en 1995 pour créer un récif artificiel. À 20-24 mètres, nagez aux côtés de grands vivaneaux, tout en repérant les poissons-grenouilles juvéniles et
©Allan Piccinin
L’Alama Jane, ©Simon Lorenz
©Ary Amarante
adultes et le sergent-major (un type de demoiselle) gardant leurs œufs violets. Lors d’une plongée nocturne à Saint-Christophe, le fond sablonneux grouille de dizaines de crabes et de crevettes, sur l’épave elle-même ou dans les douces éponges qui l’entourent. Vivaneaux, poissons chauvesouris et poissons-grenouilles sont les habitués de ce site de plongée.
Saint-Christophe peut avoir des courants modérés à forts lors des changements de marée, c’est pourquoi il est préférable de plonger à marée basse et de l’utiliser comme point de départ pour explorer le récif le long de Small Laguna Beach.
Conseil de plongée : apportez une loupe et faites-vous accompagner d’un bon guide pour repérer la vie macro.
Sabang Wrecks
Un groupe de trois petits navires coulés, un petit yacht en acier et deux bateaux en bois : c’est un paradis pour la plongée et la photographie macro, avec des murènes, des poissons-scorpions, des poissons-pierres, des ptérois, des limandes, des syngnathes, des poissons-grenouilles, des syngnathes fantômes, des syngnathes fantômes ornés et divers nudibranches. La plongée le long du sommet des épaves présente une gamme variée de vie marine qui y réside en abondance, où les plongeurs peuvent voir des dizaines d’espèces sur quelques mètres. Conseil de plongée : munissez-vous d’un bâton pointeur (à placer dans le sable en guise de prise), d’une lampe et d’une loupe.
Un ensemble de trois canyons trouvés au nord-est de Puerto Galera. Ce site
de plongée est comme des montagnes russes pour les plongeurs - les canyons font 20-28 mètres et s’empilent les uns sur les autres, du moins profond au plus profond. Sautez au sommet du premier canyon, nagez à travers un étroit dénivelé et remontez. Situé le long du passage, ce site est exposé à de forts courants, ce qui signifie qu’il est riche en nutriments, ce qui attire des bancs de poissons, comme les carangues géantes, les gaterins et les vivaneaux.
Située à une heure de bateau de Puerto Galera, l’île de Verde offre une excellente plongée dans l’un des environnements marins les plus diversifiés des Philippines.
Pinacles
«Si Yosemite Park était un récif, il ressemblerait à ceci», a déclaré le rédacteur en chef d’Undercurrent Magazine. Le site Pinnacles tire son nom des sommets rocheux qui s’élèvent à plus de cent mètres de profondeur pour effleurer la surface du côté est de l’île de Verde. Des coraux durs et mous ont poussé partout sur les rochers, façonnant un récif vertical avec d’énormes gorgones et éponges. Des poissons-papillons, des poissons-anges juvéniles, des bancs de petits poissons : baliste à dents rouges foncés, des serpents de mer, des poissons-grenouilles et quelques grands bancs pélagiques peuvent être facilement repérés ici. Conseil de plongée : regardez dans le bleu pour rechercher les raies et les thons occasionnels.
Washing Machine Regardez vos bulles tourner en rond sur une série de sept ravins peu profonds, où, les jours de fort courant, vous seriez secoué comme dans une machine à laver.
En descendant et en traversant chaque canyon en slalomant, les rochers qui formaient autrefois les canyons sont tous recouverts de coraux durs et mous colorés. Par une journée à courant faible ou nul, prenez votre temps et dérivez gracieusement avec des milliers d’Anthias orange qui émergent et rentrent dans leur abri corallien dans un cycle sans fin, des idoles mauresques et des cobras marins rayés.
Puerto Galera est accessible en ferry via le port public de Batangas, à 110 km au sud de Manille. Plusieurs complexes comme Atlantis proposent un transport privé depuis Manille pour leurs clients, ce qui réduit de moitié le temps de trajet.
OÙ LOGER ET PLONGER
Atlantis Resort sur Sabang Beach propose un hébergement de type Flintstone à flanc de colline dans un format de vacances de plongée tout compris, avec d’excellents repas au restaurant Atlantis et jusqu’à 5 plongées en bateau par jour. Petits groupes de plongée, salle photo climatisée et bateaux récents.
Roni Ben-Aharon est une globe-trotter qui aime profiter du soleil, explorer les sentiers et plonger.
Elle travaille en marketing/gestion dans l’industrie du tourisme depuis plus d’une décennie.
https://atlantishotel.com/puerto-galera-resort/
Traduction et adaptation de l’anglais par Jean-Marc Szalies Pinacle ©Ary Amarante
Nérée Diegem Haachtsesteenweg, 84/2 1831 Machelen 02/720.91.99
diegem@neree.be
Réparation de combinaison étanche
Réépreuve de bouteille
Nérée Wavre Rue Saint Roch, 22 1300 Wavre 010/81.59.54 wavre@neree.be
Nérée Namur Rue Père Cambier, 17 5000 Salzinnes 081/74.03.07
neree@skynet.be
Combinaisons humides et étanches sur mesure
Nous cherchons des candidats repreneurs pour notre point de vente de Wavre
Concerne : fond de commerce avec station de gonflage et marchandise
Local en location (bail commercial 3/6/9)
Contact : Laure Van den Daelen au 0498/83.95.47 pour plus d’information
Cela fait 3 ans que nous attendons notre voyage en Egypte. Après plusieurs reports de notre «GRAAL PAN» dû à la faillite de Thomas Cook, à la pandémie mondiale de covid et à la hausse des carburants suite à la guerre en Ukraine, nous y sommes enfin !
Notre président, et le staff organisateur nous ont envoyé par mails les informations complètes : formalités administratives pour l’Egypte, détails du trajet, descriptif du centre de plongée et de l’hôtel et ses services, liste du matériel et des médicaments à emporter.
Le séjour est «all in» du premier au dernier jour pour un prix raisonnable.
LE VOYAGE
C’est à l’aéroport de Zaventem qu’anciens et nouveaux participants au voyage se retrouvent. 42 Personnes sont divisées en 4 groupes de couleurs visibles (ruban valise, cache-cou, étiquette, sac) avec dans chaque team :
3 responsables bagages, 2 ou 3 PA, 2 ou
3 aides ou pousseurs.
Le reste supervisant et aidant sa couleur jusqu’à destination.
L’hôtel, un 5 étoiles est idéal car il pos-
sède son club de plongée avec un quai accessible à 50 mètres du restaurant. Deux bateaux sont à disposition dont le plus grand avec un élévateur et une grande plage arrière.
L’organisation sur les bateaux est parfaite, le staff égyptien fait preuve, comme à chaque fois, d’un professionnalisme et d’une aide incomparable.
Les casiers sont sous les bouteilles pour la semaine, rien ne traine.
Après un petit déjeuner copieux, rendez-vous aux bateaux et départ vers les sites de plongée calmes et variés dont la profondeur oscille entre 10 et 30 mètres.
Le briefing est toujours dessiné aux marqueurs sur tableaux blanc. En octobre, la température de la mer est idéale. Cette destination (l’Egypte) est parfaite pour les plongeurs PA.
La mer est limpide et chaude. La beauté de la faune et la flore nous enchante. Les plongées dépassent les 50 minutes. Les palanquées sont composées d’un chef de palanquée moniteur, d’un ou deux PA, d’un ou deux serre files.
Fidèles depuis des années, une équipe médicale de deux médecins, d’une infirmière et de deux kinés sont du voyage et sont à disposition des membres.
Chaque jour, nous changeons de site et de palanquée, ce qui permet de plonger avec différents moniteurs, PA et serre-files.
L’équipage nous accueille en fin de journée avec les délicieux beignets que nous dévorons lors du trajet de retour. Ce dernier est enthousiaste car nous chantons, dansons, rions énormément. Retour au coucher du soleil à quai pour prolonger la journée au bar et regarder les photos.
Ensuite, repas au restaurant où nous regroupons les tables et puis dodo.
Nos petites mésaventures :
. L’oubli de la ceinture de plomb
. La louche tombée sur un orteil
. La combi à l’envers
. La caresse du corail de feu
. La chaise bloquée dans l’embrasure de la porte de la salle de bain
. La crème fraîche du gâteau sur le slip de bain
. Le plat de petits pois renversé dans le carré
. L’identification farfelue des orphies et du mythique «Marcheur de Mer Rouge».
LA MAGIE, MAIS QUELLE MAGIE ?
Comment mettre des mots sur des sentiments intenses, des yeux qui brillent, des sourires constants, des gestes encourageants et bienveillants, les amitiés d’une richesse inouïe.
La MAGIE de la disparition des différents handicaps. Les plongeurs PA sont des plongeurs de qualité à force d’entraînement en piscine, en carrières, à Tody ou à Némo.
Les encadrants, accompagnants, moniteurs se mettent à disposition du PA et reçoivent ce supplément d’âme.
C’est là que réside l’incroyable aventure, la parenthèse enchantée. Nous revenons plus riches de l’autre. Grâce à leurs forces de caractères, tout est naturel, normal.
Seul point noir, la semaine a filé, le temps est passé trop vite.
Le 10 septembre 2022, la Commission Plongée Adaptée et ses encadrants ont organisé une sortie particulière sous un beau soleil de la mi-septembre, au barrage de l’Eau d’Heure.
L’invitation était adressée à tout plongeur en situation de handicap breveté PA, tout encadrant ou moniteur PA en cours de formation ou certifié ainsi qu’à la commission PA NELOS.
Douze plongeurs nous ont rejoints :
- 4 plongeurs en situation de handicap.
- 1 encadrant en cours de formation.
- 4 encadrants et 2 moniteurs brevetés PA.
- Le président Lifras Marc Lycops.
Parmi ces plongeurs, nous avons eu le plaisir d’accueillir deux représentants de la commission PA NELOS.
Chacun a pu passer un excellent moment, sous l’eau et hors de l’eau. Nous avons vécu un moment d’entraide, de formation, d’échange entre fédérations sœurs mais aussi de passion simplement partagée.
Lisbet, représentante PA NELOS nous a fait part de son ressenti :
Met heel veel plezier gingen Tom en ik in op de uitnodiging van de commission PA de Lifras. Vol nieuwsgierigheid en een beetje spanning vertrokken we naar Barrage de l’eau d’heure. Ik had er nog maar één keer gedoken en had toen niet veel gezien. Hopelijk werd dit een mooiere duik... We werden heel gastvrij ontvangen, alles was echt goed voorbereid en georganiseerd. Een kandidaat-begeleider en een ervaren begeleider gingen samen mij helpen. En dat deden ze super! Ik geraakte moeilijk onder, maar met wat geduld konden we vertrekken en al heel snel vonden we de bushalte en... de bus! Het zicht was veel beter dan verwacht, wat heb ik genoten van deze duik! Merci Lifras!
De kandidaat-begeleider die mij bijstond was heel goed voorbereid, en kon adequaat reageren, zelfs als iets niet ging zoals gepland. Hij wachtte geduldig tot ik m’n rust terugvond, en bleef me heel goed begeleiden. Ik voelde me veilig, en kon genieten van al het moois onder water! Ik durfde zelfs in de bus, dat ging vlotter dan verwacht. Ook na de duik was het nog super gezellig, wat een toffe sfeer en vriendschappelijke gesprekken. Onze organisaties zijn een beetje anders maar ik herkende onmiddellijk het plezier van het duiken en helpen duiken. Ik ben zelf duiker met een handicap niveau A, ik heb hulp nodig bij het in en uit het water gaan. Bij NELOS hebben we vier niveaus voor Duikers met een Handicap, afhankelijk van hoeveel hulp we nodig hebben. Mits een goede briefing kunnen we onder water zeker samen genieten, ook over de talgrens heen, duiktekens zijn immers universeel!
Met vriendelijke groet, Lisbet Lenaers
C’est avec grand plaisir que Tom et moi avons accepté l’invitation de la commission PA Lifras. Pleins de curiosité et d’un peu d’excitation, nous avons pris la route du barrage de l’Eau d’Heure. Je n’y avais plongé qu’une seule fois et je n’avais pas vu grand-chose... Heureusement, ce sera cette fois une plus belle plongée... Nous avons eu un accueil chaleureux. Tout é tait vraiment bien pré par é et organisé. Un candidat encadrant PA et un encadrant expérimenté se sont associés pour m’aider. Et ils ont bien fait ! J’ai eu du mal à descendre mais avec un peu de patience, nous avons pu démarrer et très vite, nous avons trouvé l’arrêt de bus et... le bus ! La visibilité était bien meilleure qu’attendu! Comme j’ai apprécié cette plongée ! Merci la Lifras ! Le candidat encadrant qui m’a assisté était très bien préparé et a su réagir adéquatement, même devant l’imprévu. Il a patiemment attendu que je retrouve le calme et a continué à très bien me guider. Je me sentais en sécurité et pouvais profiter de toute la beauté sous l’eau ! J’ai même osé entrer dans le bus, ce fut plus facile que prévu. Même après la plongée, la convivialité était présente. Quelle bonne ambiance et que de conversations amicales. Nos organisations sont un peu diff érentes mais j’ai tout de suite reconnu le plaisir de plonger et d’aider à plonger. Je suis moi-même plongeur avec un handicap de niveau A, j’ai besoin d’aide pour entrer et sortir de l’eau. A la NELOS, nous avons quatre niveaux de plongeurs adaptés en fonction de l’aide nécessaire. Avec un bon briefing, nous pouvons évoluer ensemble sous l’eau, au-delà de la barrière de la langue. Après tout, les signes de plongée sont universels !
Cordialement, Lisbet Lenaers
Une chose est sûre : face à l’enthousiasme montré par chacun à la suite de cette après-midi, nous ne manquerons pas de renouveler cette expérience ! Celle-ci a en effet constitué une belle opportunité d’échanges interclubs et humains d’une part et, d’autre part, la possibilité de pratiquer la plongée adaptée pour ceux qui n’en ont pas l’occasion au sein de leur club. D’ores et déjà, la CPA vous invite à être attentif aux prochaines invitations. Nous envisageons de reproduire des sorties PA similaires chaque mois de la belle saison, à savoir de juin à septembre, en vous faisant voyager partout en Belgique pour que chacun ait la possibilité d’en profiter.
A bientôt ! Jennyfer Verhoeven Photos: Jennyfer Verhoeven
Nourdine Goffin et Thierry Dagnelie
Nathalie Mancalossa, Nicolas Goffin, Alain de Lombaert et Marta Richir
Hello la famille hippocampe !
Tout d’abord, je vous souhaite à chacun et chacune une merveilleuse nouvelle année 2023.
Alors ce défi sportif aquatique, mais quel voyage émotionnel, physique, spirituel mais un voyage exceptionnel dans les profondeurs des Calanques de Saint Cyr sur mer.
2 ans et demi de préparation.
- Mes passages de niveaux PA4, PA1 (brevets de plongée adaptée sous la houlette d’Olivier Bruggeman, moniteur de plongée adaptée au sein du Club Aquanaute Mouscronnois CAM)
- Mes formations en piscine, en carrières, à Nemo 33 , sur différents sites ,...
J’ai besoin de m’isoler du bruit, du monde et je me pose à genoux face à la mer, besoin d’entrer en communion avec elle, besoin de me concentrer.
- Ma préparation physique avec ma coach de haut niveau Séverine Cippola.
- La sécurité étant une de mes priorité, j’ai suivi différentes formations DAN également avec les instructeurs DAN du CAM (Pierre Caboor, Jean Pierre Becquart), le risque zéro n’existant pas.
Départ pour le défi le 29 octobre 2022 à 3h au matin, arrivée sur place aux alentours de 16h à Carnoux en Provence.
Première plongée en mer pour moi le dimanche 30 octobre accompagné de mon vice-président Pierre Caboor et mon binôme et mon ange gardien Olivier Perment à Cassis . Une émotion lorsque je découvre cette immensité. Cette plongée est différente des autres, car physiquement, j’en ressens une réelle différence.
Elle est intense, je dois gérer mon palmage avec ma seule jambe valide et gérer également ma respiration. Je suis sportive, j’y arrive. Je gère mes plongées selon ma condition physique, mes muscles et mon corps sont les patrons, je ne peux pas déconner !
Veille du défi, on vérifie tout le matériel, le fauteuil, les bouées, les bouteilles, enfin tout ce qui se trouvera sous l’eau.
Jour J, on y est,...
Arrivée sur le site de Saint Cyr sur Mer où je suis accueillie par l’adjoint au maire Monsieur Louis Ferrera , par une des responsables des espaces naturels de la faune et la flore Mme Marine Bonifay , par une équipe de gendarmes et policiers ( ils étaient nombreux ) Les touristes sur la plage qui se posaient beaucoup de questions sur ce qu’il se passait .
J’ai besoin de m’isoler du bruit, du monde et je me pose à genoux face à la mer, besoin d’entrer en communion avec elle, besoin de me concentrer.
L’équipe est prête, chacun connait son rôle, je leur fais confiance et je me fais confiance également . Olivier P., Pierre, Marc, Stéphanie L., Stéphanie, Éric, Jocelyne, Flore , Olivier B.
Le fauteuil est emmené au large, la bouée de signalisation fixée dessus. (Sécu max)
On y est je m’installe, et je pédale. Exercice physique intense, après 35 minutes je signale la fin de la plongée.
La fatigue est présente et mes muscles commencent à me montrer leur mécontentement (la myopathie, c’est une crasse).
Chacun connait son rôle, direction la plage pour le retour. Défi réussi, mon binôme Olivier Perment vient me récupérer, je suis à une vingtaine de mètres de la plage, je suis épuisée, il me ramène sur celle-ci et m’aide à enlever mon équipement (gilet, etc.).
Des larmes coulent, je suis dans un épuisement total mais heureuse, ce
défi est une réussite, je découvre la richesse d’avoir de merveilleux amis auprès de moi, ils se reconnaitront. Les applaudissements me touchent, Mairie, espace naturel, police, gendarmes, publics, l’équipe .
La pression tombe d’un coup, besoin de téléphoner à mes proches pour leur dire que je vais bien.
Retour en live le soir même via FB où j’annonce à tout le monde que le défi est une réussite.
Retour à Mouscron, et se reposer avant la suite des évènements (ma tournée Gospel for Life).
Mise à l’honneur à la ville de Mouscron par la bourgmestre Mme Brigitte Aubert, accompagnée par le président de mon club de plongée le CAM Mr Jean Pierre Becquart.
Le 5 décembre dernier, ce fût la remise de chèque à l’Envol, ce défi était pour eux (structure d’accueil de jeunes adultes en situation de handicap).
J’ai pu leur offrir le montant de 1600 euros.
Ce défi, je l’espère permettra à des concepteurs, ingénieurs de réaliser des fauteuils pouvant se déplacer sous l’eau. Ce défi est une réussite grâce au travail acharné de deux élèves Lucas et Gaetan et de leur professeur Marc Tranain.
MERCI à toutes ces personnes qui de près ou de loin m’ont soutenue, aider, accompagner, sponsoriser, merci à la Lifras également d’avoir accepté la réalisation de celui-ci.
MERCI à mon président Jean Pierre Becquart de m’avoir toujours soutenue durant toute cette préparation , Pierre Caboor, son vice-président pour son savoir, son travail acharné à la flottaison du fauteuil, ces nuits blanches, les membres du CAM.
Mes enfants Charly, Coraline, Lucas, Gala James, mes amis,... Marjorie
Le 5 octobre dernier, Steve Martin, un instructeur sidemount professionnel connu dans le monde entier, est venu nous rendre visite à la Gombe pour une soirée dédiée à cette pratique particulière de la plongée.
Pendant deux heures, Steve a abordé avec les participants les principales difficultés des plongeurs se formant au sidemount et un débat sur le sujet s’en est suivi. Les sources de difficultés sont multiples: le manque de maîtrise de compétences de base telles que la trim, la flottabilité, la conscience de soi, de son binôme, de son environnement. De quoi donner des idées, des pistes de travail aux instructeurs et à tous ceux qui souhaitent devenir de meilleurs plongeurs !
Steve Martin est un homme passionné et passionnant. Ces deux heures sont passées bien trop vite mais furent d’une richesse folle. A l’issue de cette conférence débat, chacun a pu présenter son matériel et ainsi recevoir conseils et feedback sur les réglages et/ ou les modifications à apporter. Les échanges furent donc riches en apprentissages et chaleureux au
point que Steve, après avoir aperçu la carrière depuis la surface a déclaré vouloir revenir pour y plonger et la découvrir ! Et c’est avec plaisir que nous l’accueillerons à nouveau pour lui faire découvrir nos belles carrières belges !
Qui est Steve Martin ?
Steve est un instructeur de plongée britannique auteur du site www. sidemounting.com où il propose un accès payant à un très grand nombre de vidéos didactiques concernant le sidemount mais également la plongée technique et loisir. Il s’est fait connaître grâce à ses vidéos et à ses formations Sidemount Essentials Course à travers le monde. Ces vidéos sont maintenant une référence mondiale pour les plongeurs sidemount.
Steve Martin plonge depuis 1999, est devenu instructeur en 2004 puis Course director en 2007. Il a commencé à plonger en sidemount en 2008 et a fondé sa société, Sidemount Scuba Diving en 2009. Depuis, il n’a de cesse d’enseigner cette technique qui le passionne.
Gilles Blistein
En ce jour de fête nationale, environ 70 apnéistes de la NELOS et de la Lifras s’étaient donnés rendez-vous à la Gombe pour partager leur passion commune, ce qui, à ce jour, semble être le plus grand rassemblement d’apnéistes de notre pays.
L’accueil des participants était assuré par Johan Vandersmissen (NELOS) et Phil Kerstenne (Lifras). Nous étions 4 représentants des Macareux (Peket, Charles, Vincent et moi). L’accueil était très chaleureux et s’est fait dans une belle atmosphère.
Après un discours d’introduction bilingue donné pour tous par Laurent Schmitz, les apnéistes forment deux groupes suivant leur fédération pour les briefings de sécurité et sont répartis en palanquées de 5 dont un instructeur.
De la Lifras, il y avait du beau monde puisque les instructeurs Andy Buhl, Mike Antonic, Alex Van Win, Jean Jacques Falise, Erin Dupuis, Axelle Moreau et Dominique de Troyer étaient présents.
Pas moins de 8 ateliers ludiques ont été préparés pour l’occasion et chaque palanquée se voit attribuer un atelier différent pour entamer le parcours sans embouteillages.
Mise à l’eau ! Notre palanquée commence par l’atelier 6 : Le Thunderstreak ! Nous distinguons son ombre fantomatique à quelques mètres en dessous de nous. Tour à tour nous descendons, d’abord le long de l’aile arrière, et puis nous longeons le fuselage. Le cockpit est ouvert, est-ce une invitation à s’y glisser pour un nouvel envol ou une photo gag ? En tout cas, il semble nécessaire d’envoyer la cavalerie car des cris d’apaches se font entendre dans la carrière. On apprendra par la suite que ces cris sont la signature vocale de Jean-Jacques notre instructeur vétéran qui signale ainsi chacune de ses descentes !
Après l’avion, la voiture, ça pollue moins ! Cette fois c’est sans palme qu’on descend, eh oui fini l’huile de palme, faut utiliser de l’huile de coude et de genoux…
Pas facile de compenser en même temps qu’on brasse, je remarque qu’Erin et Luc ne compensent même pas pour descendre ! Ça a du bon la béance tubaire volontaire (BTV). Apparemment ça peut s’apprendre : il suffit juste de mobiliser ses muscles péristaphylins afin de commander l’ouverture des trompes d’Eustache, facile non ? Et du coup, même plus besoin de pincer le nez pour compenser !
Nous quittons alors la voiture car les hôtes de La Gombe nous attendent près du ponton. Là sur les dernières marches d’un escalier qui descend à 5 m se tiennent en sentinelles quelques carpes bien dodues et brillantes. Des esturgeons sympathiques se promènent, prêts à faire des guilis aux visiteurs avec leur moustache.
Je n’arrive pas à voir le brochet, pourtant il paraît qu’il est immanquable ! J’ai beau descendre et descendre, toujours pas de brochet en vue ! Las, nous passons à l’atelier suivant : la dynamique, 50 mètres le long d’une corde placée à 5 m de profondeur. Oui je sais, il paraît qu’il faut faire gaffe car il y a des branches d’arbres sur le chemin, mais bon je préfère fermer les yeux, profiter de la sensation de glisse le long du câble... et bim mon petit moment détente est interrompu : je me prends une branche dans la figure, j’ouvre les yeux et je regarde autour de moi : le brochet est là qui me suit comme un ange gardien. Il paraît effectivement gigantesque et, comme rassuré par sa présence, je poursuis mon parcours en toute quiétude.
Après la dynamique, on passe à la profondeur en poids constant. Pour rajouter un peu de piment à la chose, des pancartes avec des animaux sont placées vers 20m et 25m, le but est d’aller les voir. Je descends sans grande conviction et j’arrive à la première pancarte : Un crocodile ! Au moins j’en aurais vu une. Après 20 m je commence à avoir du mal à compenser. Et oui, pour les apnéistes la compensation est plus difficile car on ne peut compenser qu’avec l’air pris en surface. Des techniques particulières existent
comme le mouthfill, que je ne maitrise pas encore…
Du coup j’appréhende un peu la prochaine activité : le poids variable. Ici, on descend en s’accrochant à un poids de 15kg attaché à la bouée par un système de poulie. Une fois que la sécurité est lâchée, le poids nous entraîne vers les profondeurs. On pense au grand bleu où nos acteurs préférés descendent tractés par une gueuse qui les entraînent à grande vitesse vers le fond. Heureusement pour moi, le départ se fait en douceur et j’ai tout le temps de compenser car l’accélération avec notre poids variable est progressive. Cette discipline a aussi l’avantage qu’on n’a pas besoin de palmer, juste profiter du paysage. Après, il faut juste s’écouter et lâcher le poids quand on estime que c’est bon pour nous.
Une fois en surface par contre, c’est une tout autre activité qui nous attend : la remontée du lest, obligatoire si on veut que le suivant puisse en profiter... Et ce n’est pas une mince affaire car il faut être deux pour le remonter : un qui tire sur la corde et l’autre qui pratique la chaînette, c’est-à-dire un type de nœuds qui permet de ranger la corde dans la bouée tout en garantissant la fluidité de son déroulement lors de la prochaine descente.
Autre exercice, autre défi : la descente le long d’un filin placé à l’arrière du ‘voilier fantôme’ de La Gombe, un voilier suspendu entre deux eaux, pour aller lire son nom écrit sur sa poupe... si vous flirter avec les 22 m.
Et voilà nous sommes passés à tous les ateliers, je commence à avoir froid, faut dire que j’ai toujours ma vieille combi dont la fixation de la sous-cutale est cassée, j’ai donc parfois le bide à l’air et de l’eau qui rentre de partout. Je suis donc très content de sortir de l’eau et j’ai déjà enlevé ma cagoule lorsque le photographe arrive pour prendre la photo de notre palanquée. Les autres étant encore dans l’eau, je replonge la tête nue. Finalement, l’eau n’est pas si froide et ça me permettra de voir ce que donne ma permanente sous l’eau.
Après l’effort, le réconfort comme on dit. Chaque participant a reçu un ticket pour une bonne frite ! Les plus affamés choisissent le supplément boulettes. Le repas se prend à l’intérieur car il s’est mis à pleuvoir, pas de bol c’est le seul jour de pluie de tout l’été.
C’est l’occasion d’échanger avec les apnéistes des autres palanquées et de boire un coup. Tous les visages sont souriants et l’ambiance est bonne, un peu comme un souper de retrouvailles avec des amis qu’on n’a pas vu depuis longtemps.
Le temps passe et chacun semble repu non seulement de frites et de boulettes mais également d’apnée. La journée a été riche en descentes dans les profondeurs de La Gombe et vu la pluie qui tombe et la fatigue qui se fait sentir, nous décidons de rentrer. Une petite tournée d’au revoir et nous voilà en route.
Merci la CAL pour l’organisation de cette superbe journée, on remet ça cette année 2023 !
Remy Lehembre S2 Club Les Macareux (Rixensart)
Crédit photos : Ibrahim Rezigui et Philippe Bailly Merci à nos sponsors Beuchat et son dealer Aquatop.
La prochaine édition du 21 juillet 2023 est en préparation. Infos chez phkerstenne@gmail.com
Plongeur depuis 1985 et passionné depuis toujours par la photographie, il n’en faudra pas beaucoup plus pour que je tente l’aventure photographique sous l’eau.
La première fois avec un petit caisson pour appareil jetable lors d’un voyage en mer rouge. Sans surprise, le résultat était très décevant. La progression se fera en plusieurs étapes, passant par le mythique Nikonos, un caisson Hugyfot puis Subal, toujours en argentique à cette époque.
J’ai suivi les formations de la commission audiovisuelle de Jean Debremaeker et Paule Van Mellaert, participé à plusieurs voyages «Coupes Mares» et plusieurs concours, surtout en diapositives. De ce temps-là, pas de post-production possible. Pas de recadrage, pas de correction d’exposition etc.
La photo était parfaite ou rejetée. Que de bons souvenirs… Développer les films sur les bateaux de croisières… Avec ses surprises et déceptions…
Les temps ont bien évolué depuis l’arrivée du digital, facilitant grandement le travail du photographe sous l’eau : on passe de 36 prises de vues (et pas une de plus) à un nombre illimité, et on visionne immédiate le résultat sous l’eau, bref un confort de travail incomparable.
Les aléas de la vie ont fait que depuis 2010 je me suis installé photographe professionnel, avec un studio à Soignies (www.studiopro70. com), tout en continuant le travail sous l’eau. Je travaille actuellement avec un D850 dans un caisson Seacam et ses flash Seacam associés.
Le plaisir est toujours aussi intense.
J’ai pris goût à travailler avec modèles en piscine. Là je me plais de jouer avec les éléments disponibles, la lumière et particulièrement le reflet de la surface de l’eau qui permet des compositions créatives.
J’ai aussi eu l’opportunité de créer des images pour des stylistes belges (Digamesi) ou des mariés sous l’eau, une sirène pour VTM etc. Plus récemment je suis même passé à la vidéo sous l’eau en piscine. J’ai notamment réalisé le clip «sources» pour Jean Jadin, compositeur pianiste et participé au clip de Roza «la beauté».
Ce que je retiens après toutes ces années ?
1. Il faut savoir plonger avant de vouloir prendre des photos sous l’eau. La plongée demande rigueur et attention et la photo sous l’eau peut vite entrainer une distraction (profondeur ou temps) qui peuvent avoir de sérieuses conséquences sur les temps de palier.
2. Prendre un beau portrait de poisson demande patience et technique d’approche.
3. Le photographe développe un regard différent en plongée, à la recherche de sujets, il voit souvent des choses que les autres plongeurs ne voient pas. Par contre les binômes doivent avoir de la patience, car il peut s’arrêter un temps certain pour réaliser une photo.
4. Le matériel devenant plus facilement accessible à prix raisonnable permet à la photographie sous-marine de se développer, ce qui est une bonne chose. Je ne peux que vous encourager à essayer.
Bonnes plongées et bonnes photos ! www.guyschotte.be
Avec notre club de plongée, nous nous sommes rendu en Egypte, du 22 au 29 octobre 2022.
Le voyage est organisé par Valérie Bemelmans, épouse du président de notre Club (Dominique Beluffi) et gérante de l’agence de voyage «V comme Voyages» à Ciney.
Direction El Quseir, à environ 40 minutes de car (arrêt dans différents hôtels compris) de l’aéroport de Marsa Alam, dans le petit hôtel nommé Rohanou Beach Resort.
L’hôtel est directement situé le long de la mer, avec un ponton donnant accès au récif. Le club de plongée, « Wonderful Dive » est directement attaché à l’hôtel. Soyons honnête… il s’agit d’un hôtel fait pour les plongeurs ! Tout est organisé pour votre bien-être et afin que vous puissiez profiter du magnifique tombant.
A votre arrivée, vous serez pris en charge par le gérant, francophone.
Après les formalités d’usage (gain de temps si vous remplissez vos papiers à l’avance), vous vous ferez remettre une clé de casier numéroté, avec un bac en plastique, vous permettant de ranger vos effets personnels durant votre séjour. Près de ces casiers se trouvent également des ceintres numérotés pour votre combinaison et votre gilet. Un tableau à crochet permet de prendre et remettre la clé durant votre plongée. Un petit briefing de sécurité et un petit rap pel pour une enveloppe «bonus» (compre nez bakchich) pour le personnel du club, et vous êtes prêt à vous mettre à l’eau !
Une fois équipé, direction vers le ponton où les blocs de plongée vous attendent.
Dans le forfait est compris le nitrox. Les blocs sont des 12 litres, les 15 litres devant être réservées et sont payantes.
On enfile la jacket, les palmes et le masque, un petit saut et… c’est parti !!!
Directement on en prend plein les yeux par la couleur du récif, et les milliers de poissons de toute taille présent !
Pardonnez-moi d’être si vite émerveillé, mais c’est pour moi une première fois en Mer Rouge…
Nous optons pour une première plongée à 40, en groupe (par binôme) pour cette première plongée guidée par Buzz (Vincent Nicolas, Moniteur Fédéral).
Lors de cette première plongée, nous pouvons déjà observer une murène géante magnifique, une raie pastenague à points bleus, ce récif où virevoltent ces poissons de toutes tailles et aux multiples couleurs. Ce n’est que la première d’une longue série !
Venons-en aux plongées de nuit…
Pénétrons dans ce monde de silence, et osons déranger le temps d’une quarantaine de minute cette faune et flore plongée dans le noir absolu…
Nous allons pouvoir observer ces poissons perroquets couchés dans les roches, ces murènes géantes occupées à chasser en pleine eau et ondulant au gré de nos phares, ces yeux fantasmagoriques vous invitant à vous rapprocher des coraux pour y découvrir de minuscules crevettes et crabes, ces petites grottes où sortent les langoustes, mais aussi les seiches en pleine chasse et captées par un rayon de lumière montrant une palette de couleurs arc-en-ciel…
Notre regard est bien sûr attiré par ces oursins qui sont tellement timides en journée, les étoiles en plumes, les coraux phosphorescentes, …
Revenons maintenant en plein jour et profitons un maximum de toute cette faune que nous allons croiser au gré de nos plongées…
Impossible de se perdre par ailleurs, soit nous partons à droite pour rencontrer de nombreux canyons sous-marins, des patates magnifiques, et des grottes,... ou à gauche pour longer le récif, plus monotone de par cet effet mural mais pourtant si gorgé de vie... d’ailleurs nous aurons la chance de croiser une tortue à cet endroit...
Au fil de nos plongées, nous pourrons croiser des poissons-lions magnifiques déployant leurs nageoires comme des ailes, des bénitiers géant d’un bleu azur, des tétrodons, des ballets de poissons papillons, des poissons chirurgiens, des poissons globes, des poissons ange à croissant d’un bleu profond et même un charmant couple de poisson clown qui viennent vous chercher en pleine eau pour vous guider vers leur anémone cachée entre deux rochers...
Notre forfait plongée nous permettait de faire 2 sorties zodiac.
Nous avons opté pour faire à deux reprises Nemo City, qui se situe à 5 grosses minutes de bateau.
Après une mise à l’eau par bascule, plongée directe aux 30 – 35 mètres à la recherche des anémones rose pâle et nos fameux petits poissons clowns !
Une bonne vingtaine d’anémone de toutes tailles abritent de magnifiques poissons clowns très joueurs avec l’objectif de nos appareils photo !
Ils nous présentent toute la famille, les parents et les minuscules bébés qui n’osent pas encore trop se dévoiler…
Après une bonne quinzaine de minute, il sera temps de rentrer en longeant le récif et en profitant de magnifiques éperons rocheux abritant coraux et poissons multicolores… les habitués des plongées en Mer Rouge savent de quoi je parle…
Il est temps de remonter les marches menant au ponton, se laisser détacher notre bloc de plongée par le personnel du club et de rincer notre matériel pour un retour vers notre plat pays… avec des images et des souvenirs plein la tête !
Geoffrey Dewez Plongeur 3* Lifras EPSM Ciney Photographe amateur Olympus TG 5 / Phare BigBlue CB6500P
Ayant parlé de différents accessoires pour flashs dans divers médias, je voulais faire un récapitulatif des différents types de diffuseurs ou petits accessoires que l’on peut mettre sur ses flashs. Je vais aussi souligner leur intérêt et les conditions dans lesquelles les employer.
SANS ACCESSOIRES
Les flashs qui ont une surface plate ne peuvent pas dépasser un angle de 96° à cause de la réfraction. C’est le cas des flashs Inon Z-240. Les Z-330 ont maintenant pour cette raison un dôme come interface. C’est également le choix d’autres marques comme Retra qui ont en plus ajouté des tubes circulaires pour donner plus d’homogénéité à la lumière et une plus grande couverture.
source de lumière. Ceux-ci permettront de répondre à certains besoins. Passons en revue quelques cas pratiques où nous tirerons profit de quelques accessoires.
COUVERTURE ANGULAIRE
Lorsque l’on veut augmenter la couverture angulaire de nos flashs (= éclairer plus large, une plus grande scène), des diffuseurs sont nécessaires. Ceux-ci peuvent être de simples plaques de plastique ou des demi-boules. Un de leur rôle (nous en verrons d’autres plus loin) est d’augmenter la couverture angulaire de l’éclairage du flash. Cela peut aller jusqu’à 110 ou 120 degrés. Les diffuseurs en demi-boule permettent la couverture la plus large. Notez qu’il y a néanmoins un prix à payer : la lumière étant répartie sur une
aurez besoin de cet accessoire qu’est le diffuseur. Sans lui, les extrémités seront assombries voir carrément non éclairées.
Exemple de flash à face plane, voir très légèrement bombée. Ici, pour augmenter l’angle, le constructeur a ajouté des sortes de petites lentilles. Il est accompagné de son diffuseur. Sea & Sea 90YS-DX
L’ajout d’accessoires servira donc à modifier les caractéristiques de notre
plus grande surface, elle est «diluée». Cela veut dire qu’il y a moins de puissance lumineuse qui arrive sur votre sujet. N’oublions pas non plus que la lumière doit passer par une surface non transparente, elle va y laisser de la l’intensité. Il faudra donc augmenter la puissance du flash. Un diaphragme (ou 1 EV ou 1 IL, vous vous rappelez ce que cela veut dire ?) est une bonne approximation pour démarrer.
Lorsque vous faites de la photo au grand-angle et que votre sujet prend toute la largeur de la photo, vous devez éclairer une large partie. Vous
Le sujet prend l’ensemble de la photo. Il est important que l’éclairage soit le même de la tête aux pieds.
Nikon D800 - Retra avec diffuseurs.
ADOUCIR LA LUMIÈRE
Non, ce n’est pas pour votre lessive.
Le Nikonos SB105, malgré sa taille imposante n’offre qu’une surface assez réduite comme source lumineuse. En son temps pourtant, c’était un must.
Un diffuseur dôme entouré de deux diffuseurs plan.
Les flashs sont souvent des sources assez petites (parfois presque ponctuelles). Plus votre source de lumière est petite par rapport à votre sujet, plus les ombres seront marquées, dissimulant des détails intéressants de votre sujet. Cela peut même être pire car cela rendrait votre photo laide car l’ombre créerait une forme non voulue dans l’image.
C’est pour cette raison que certaines marques utilisent des tubes annulaires pour créer l’éclair de flash. La source est donc plus étalée, moins ponctuelle. Une approximation est alors la taille du cercle du tube annulaire.
de la lumière sans miraculeux, il faut tout de même rester très attentif au positionnement de ses flashs.
qui réchauffe la lumière émise, l’avant plan sera un peu trop chaud (jauneorange). En spécifiant à l’appareil (ou au développement sur l’ordinateur) que la lumière est plutôt chaude, il va «refroidir» la photo en poussant les bleus. Cela va donc renforcer le bleu de l’arrière-plan qui lui n’est pas influencé par le flash tout en rendant les couleurs naturelles du premier plan éclairé par les flashs. Vous m’avez suivi ?
Il existe aussi des filtres «pour les requins». Ce sont des filtres fort chaud pour donner une teinte moins gris-blanc à ces seigneurs des mers tout en poussant fort le bleu de l’eau (même principe que précédemment, je vous ne la refais pas). Il absorbe un peu plus de lumière et évite de surexposer les parties claires du sujet.
Le flash est composé d’un tube annulaire qui augmente la taille de la source lumineuse. Cela lui confère une qualité de lumière supérieure.
Un diffuseur règle également ce problème d’ombre. Le diffuseur transforme la lumière ponctuelle en une source de lumière plus grande: celle de la surface du diffuseur. La lumière passe à travers le plastique et se répand. Le prix à payer est le même que précédemment: une perte de puissance.
Un cas typique pour l’utilisation de ce type de diffuseur est la photographie rapprochée au grand angle (cela provient de l’acronyme anglais : CFWA - Close Focus Wide Angle). En effet, comme nous sommes très proches du sujet, nous avons plus d’ombres portées et des risques de zones non éclairées par la difficulté de bien positionner ses flashs, ou tout simplement par la forte proximité de ces derniers. Dès lors, des diffuseurs (surtout ceux en demi-sphère) améliorent la répartition spatiale de la lumière. Nous avons une lumière plus douce (les ombres sont moins marquées) et avec moins de zones d’ombres proches de l’appareil grâce à une répartition plus large de la lumière. Sous cette description optimiste, il faut tout de même noter que ce n’est pas magique. Cela facilite la prise de vue et améliore la qualité
Le sujet est proche pour lui donner de l’importance. Il faut adoucir la lumière pour éviter des ombres trop marquées -Sony RX100M5 + Inon Z240 + diffuseur dôme.
CHANGER LA TEMPÉRATURE
Non, mettre un filtre chaud ne réchauffera pas l’eau de nos carrières en hivers. Certains fabricants proposent des filtres qui modifient la couleur de température de la lumière émise par les flashs. En effet, le plus souvent la température de couleur est aux alentours de 5000-6000 °K, soit la lumière du jour, voir un peu plus bleuté. Or on peut vouloir réchauffer cette lumière. Le cas que je présente le plus souvent est la plongée dans les mers aux eaux bleues. En mettant un filtre
Des filtres chauds (à gauche) pour les flashs Retra (haut) et Inon (bas).
Des filtres diffuseurs neutre en termes de température de couleur (à droite).
Un filtre de couleur chaude permet de renforcer le bleu de l’arrière-plan tout en donnant plus de chaleur à la peau de la plongeuseBien que les flashs aient une puissance variable, le minimum n’est parfois pas assez faible. Cela peu être le cas lorsque l’on fait de la photo macro avec une faible profondeur de champs. Dans ce cas, le diaphragme est fort ouvert et laisse passer beaucoup de lumière. Il n’en faut donc pas beaucoup de la part du flash. Pour répondre à ce besoin un constructeur comme Inon propose des filtres gris neutre qui n’ont comme but que d’absorber une partie de la lumière du flash. A noter qu’un morceau plastique blanc accroché avec un élastique peut très bien faire l’affaire. Il faut juste éviter que le plastique ait une dominante de couleur (jaune, bleu, rose,...) qui ne se voit pas forcément à l’œil nu car notre magnifique organe s’adapte en permanence.
Lorsque l’on a trop de particules dans l’eau, pour limiter leur visibilité, il «suffit» de ne pas les éclairer. Outre le bon placement de nos flashs, il est possible de limiter leur angle de diffusion, ce qui mécaniquement limitera la quantité d’eau éclairée et donc le nombre de particules visibles.
Pour cela il y a quelques accessoires bien pratiques
• Les snoots qui peuvent aller d’une faible limitation à un tout petit cercle de lumière pour la macro
• Des anneaux de réduction qui peuvent aussi, en s’emboitant, réduire progressivement l’éclairage latéral. Ceux-ci sont plutôt adaptés pour de la photo proxy et grand-angle (selon le type d’anneaux placés).
Inon a un accessoire un peu particulier pour réduire partiellement l’éclairage des particules. Il s’agit d’une sorte de casquette qui pivote à 360°. Cela permet d’éviter trop de lumière vers le caisson / l’objectif.
Ici l’accessoire roi sera le snoot qui permettra de plonger l’ensemble de la photo dans l’obscurité à l’exception du sujet choisi. Les anneaux de réductions peuvent aussi être utilisés. Les frontières ne sont pas étanches et les effets ne sont mutuellement exclusifs.
Vous avez peut-être aussi vu des photos fort claires dans un effet un peu vaporeux, laiteux. C’est un style assez apprécié en Asie. Pour cela il faut aussi éviter de «bruler» la photo par trop de lumière de la part des flashs. Bien que le filtre ne soit pas la seule solution dans ce type de photos, si le diaphragme est fort ouvert, il faudra peut-être réduire la puissance en de ça du minimum fourni par le constructeur. Les filtres absorbant sont une option.
Photo high-Key
Nikon D800 - 60 mm macro - f/13 - 1/80 s - Retra Pro + anneau de réduction (Zélande). On voit bien l’importante quantité de particules. Les anneaux de réduction s’imposent pour éviter d’être dans le blizzard
Chez Retra, les anneaux de réduction sont en 3 parties et ils s’empilent pour réduire progressivement l’angle.
Les 3 parties : ont les empile en plaçant les éléments sur le flash depuis la gauche vers la droite
Deux exemples de snoot. A gauche nous avons un modèle pour qui peut se démonter partiellement pour jouer le rôle d’anneau de réduction tout en permettant une réduction forte du faisceau. A droite, un système avec lentille qui accepte des caches pour modifier la forme du faisceau.
Un autre accessoire est le cône de concentration. Il réfléchit la lumière latérale pour la concentrer au centre augmentant de ce fait la puissance lumineuse qui arrive sur le sujet.
Personnellement j’ai cet accessoire, mais je n’arrive pas à lui trouver une utilité qui donne de bons résultats. Le cône de lumière éclaire pas mal les particules et il y a alors comme un large rayon de lumière plein de particules. Je n’y trouve pas encore d’application artistique convaincante. Et je n’ai pas dit que j’abandonnais.
Voici qui termine la présentation de différentes situations qui peuvent nécessiter l’utilisation judicieuse d’accessoires. Ceux-ci qui peuvent être des occasions de cadeaux d’anniversaire ou de se faire plaisir tout en développant de nouvelles compétences en photographie sous-marine. Texte et photos : Pierre-Bernard Demoulin Instructeur photographe sous-marin
pbd@plongeephoto.com
www.plongeephoto.com
www.facebook.com/PlongeePhoto
You Tube : chaîne «Plongée Photo»
Un cône miroir qui concentre la lumière. Il s’installe sur le premier élément des anneaux de réduction (Retra)Il est, dans nos terrains de jeu favoris, un poisson étrange, à l’allure d’un petit requin d’eau douce, généralement peu farouche avec les plongeurs que nous sommes.
Vous l’avez sans doute reconnu et pensez très certainement à l’esturgeon. Esturgeon, vraiment ? Acipenser assurément ! Mais il existe certaines subtilités entre l’esturgeon (notamment Acipenser sturio, l’esturgeon européen, dit commun) et le sterlet (Acipenser ruthenus).
Tous deux peuvent atteindre une longueur de 1 à 2 mètres (on relève des spécimens mâles pouvant mesurer près de 6 mètres chez l’esturgeon européen). Dos et flancs de couleur grisâtre à olivâtre, ventre de couleur claire, ils sont dépourvus d’écailles mais recouverts de 5 rangées longinales d’écussons osseux (les scutelles) : une sur le dos, deux sur les flancs et deux sur le ventre.
Tout comme chez le requin, la nageoire caudale est hétérocerque (le lobe supérieur est plus développé que le lobe inférieur). Ils sont dotés, sur la face inférieure de la tête, d’une bouche protractile, c’est-à-dire qui peut se projeter vers l’avant en formant un tube pour aspirer les petites proies dont ils se nourrissent (larves, petits mollusques, vers,…). C’est le museau, pointu, qui permet (ou pas…) la distinction entre les deux espèces : muni de 4 courts barbillons arrondis non frangés sur un museau en forme de rostre pour l’esturgeon européen, muni de 4 longs barbillons frangés sur un museau légèrement relevé vers le haut pour le sterlet.
Une autre différence concerne leur biotope. Alors que l’esturgeon est amphihalin (une partie du cycle de son développement s’effectue en milieu marin, une autre en eau douce), le sterlet vit exclusivement en eau douce. Par contre, tous deux remontent vers les rivières pour frayer : on dira du sterlet qu’il est potamodrome (la migration a lieu en eau douce uniquement, des lacs et fleuves vers les rivières), de l’esturgeon qu’il est anadrome (il vit le plus souvent en mer mais se reproduit en eau douce).
Cependant, n’espérons guère de reproduction chez nos poissons ! Outre le fait qu’il leur faudrait trouver une rivière vers laquelle remonter pour frayer, ils proviennent tous de l’élevage et sont bien souvent stériles car issus de l’hybridation…
Pourquoi donc nos poissons sont-ils des hybrides ?
Il faut savoir que presque toutes les espèces d’Acipenser sont sur la liste rouge de l’IUCN (International Union for Conservation of Nature), donc considérées comme vulnérables, en danger, en danger critique d’extinction, voire disparues. En cause, malheureusement, l’être humain, une fois de plus : pêche intensive, dégradation des biotopes, construction de barrages empêchant la migration.
Le commerce des Acipenser est donc soumis à une très stricte réglementation depuis 1998 par la CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora). Cependant, une espèce hybride, donc stérile, est considérée comme ornementale et peut dès lors être librement commercialisée. Il existe ainsi des spécimens hybrides qui sont régulièrement introduits dans les lacs et les carrières.
Il s’agit le plus souvent du croisement d’Acipenser naccarii (esturgeon de l’Adriatique) ou d’Acipenser stellatus (esturgeon étoilé) avec Acipenser gueldenstaedtii (esturgeon russe, également appelé «diamant»).
Les Acipenser rencontrés dans nos sites de plongée favoris sont donc tous des hybrides, qu’ils soient plutôt sterlets ou esturgeons, voire même un mélange des deux !
Alors, finalement, que noter dans nos carnets ? Acipenser pardi ! Vous serez sûrs de ne pas vous tromper ! Et si vous ne devez retenir qu’une chose de cet article, souvenez-vous, lors de votre prochaine rencontre, que tant les sterlets que les esturgeons sont recouverts d’un mucus protecteur qui est détruit lors du contact avec les mains (recouvertes de gants ou non) des plongeurs. Résistez donc à cette tentation de les caresser, au risque de provoquer une infection de la peau chez nos braves poissons.
Marie Rassart MC - RCASSources :
- Site DORIS de la FFESSM (doris.ffessm.fr),
- Site IUCN (www.iucn.org) et liste rouge de l’IUCN (www.iucnredlist.org),
- Site CITES (www.cites.org),
- www.passionbassin.com
Cet article est initialement paru dans l’Oursin, la revue du RCAS, et
pour cette nouvelle publication.
a été adapté ©Philippe Legrand ©Pascal Gilsoul ©Mickael Grasmuck ©Mickael Grasmuck ©Mickael GrasmuckDans notre activité de monitorat, nous sommes amenés à donner cours. Même si des supports existent, nous devons – parfois au pied levé – préparer ce cours.
Deux axes sont à privilégier – l’apprenant et la matière.
Le premier axe est humain. Il n’y a pas un type précis de public. Chaque individu a sa propre logique d’apprentissage. Actuellement, dans mes cours (cela va faire trente ans que je donne cours), j’ai opté pour une approche par profil d’apprentissage basé sur les travaux du Docteur
Jean-François Michel de l’Université de Genève. Je pars du constat que je ne connais pas mes étudiants. J’applique, pour chaque partie de la
matière, le principe suivant : mon public possède trois profils distincts et combinables - visuel, auditif et kinesthésique. Chaque élément de la matière doit être présenté de trois manières différentes. Par exemple, dans le cas d’un cours de navigation, je présente une balise cardinale EST :
pour le visuel, cette balise est clairement présentée sur un schéma avec le tracé de la route que doit suivre le bateau,
pour l’auditif, les explications doivent être claires, comme si on racontait une petite histoire,
pour le kinesthésique, il faut qu’il «vive» ce qu’il perçoit. C’est la partie la plus difficile à mettre en œuvre. Le plus souvent, je le fais sous forme d’exercice.
L’avantage de cette méthode est qu’elle permet de jouer avec plusieurs canaux de transmission de l’information. Etant multimodale, celui qui n’a pas compris par un canal, peut se rattraper avec le suivant, voire le troisième. Il n’y a pas d’ordre et suivant les besoins, on commence par l’un ou l’autre type de transmission.
L’inconvénient, c’est le temps. On prend beaucoup plus de temps pour expliquer, pour transmettre.
Le deuxième axe, c’est la matière. On part du postulat qu’on connait la matière avant de d’aborder la préparation du cours.
Il existe plusieurs étapes à suivre pour préparer une leçon :
1. Définir les sujets du cours et les besoins des apprenants. Si on ne les connait pas, ce n’est pas la peine de commencer à concevoir le cours. Par exemple, la «lecture de cartes marines» est un sujet très vaste qu’il faudra délimiter grâce à la définition des objectifs ;
2. Établir des objectifs d’apprentissage clairs : il faut définir des objectifs d’apprentissage, en utilisant des termes tels que «savoir», «comprendre», «appliquer», «analyser», «évaluer» ou «créer». Les objectifs d’apprentissage doivent être spécifiques, mesurables et réalisables. Par exemple, au terme de ce cours, les apprenants seront capables de lire et comprendre les différents symboles et conventions utilisés sur les cartes marines, de déterminer leur position sur une carte marine et de planifier un itinéraire ;
3. Préparer le contenu : rechercher et rassembler les informations nécessaires pour la leçon. Organiser le contenu en sections logiques et en utilisant des outils tels que des schémas, des diagrammes et des images pour rendre le contenu plus attrayant et plus facile à comprendre. C’est ici que les trois
profils d’apprentissage doivent être prévus. Il n’y a pas d’improvisation dans la réalisation d’activités d’apprentissage ;
4. Préparer les supports de cours : partie obligatoire, qui ne doit pas se résumer à un slide show. Toujours en ayant en tête les trois profils, il faut concevoir des supports répondant aux besoins.
Il est important de noter que la préparation d’une leçon efficace nécessite également une adaptabilité, et donc de prendre en compte que certains prérequis que l’on pense acquis... ne le sont pas. La première partie d’un cours consiste donc à vérifier si les prérequis sont maîtrisés. Dans le cas contraire, on revoit ceux-ci.
C’est ma méthode pour concevoir un cours – ce n’est pas évident, mais le fait de répéter de façons différentes certaines parties importantes, permet souvent à l’apprenant de mieux intégrer la matière qui lui est transmise. Cette méthode est critiquable, mais elle fonctionne.
David Nabet MF 1256 David NabetPlongeur depuis 1997
Brevet : Moniteur Fédéral
Responsable de la mise en place des formations AM/MC à l’AMB Profession : Maître-Assistant à la HE2B-ESI - Formateur indépendant Spécificités : responsable pédagogique de la première année du baccalauréat à l’ESI - Opérateur SAR (Service d’Aide à la Réussite)Coordinateur des stages
Objectif : améliorer le taux de réussite en première année sans baisser le niveau attendu
Ils étaient 16 à suivre la formation théorique. Celle-ci s’est organisée en plusieurs moments : une partie sur Moodle, la plateforme en ligne où les candidats ont pu se familiariser à leur rythme et en autonomie en visionnant des vidéos de cours avec les matières spécifiques de la plongée enfant : anatomie et physiologie de l’enfant, quelques éléments de psychologie et la pédagogie spécifique à la plongée enfant ainsi que des connaissances sur la sécurité d’un «moniteur» PE.
Ils ont pu répondre à des quiz, préparer des activités pour le présentiel comme la préparation d’une sortie plongée enfant où ils devaient développer une prise de contact, un briefing et justifier
le choix d’un site. Ils ont pu également préparer une proposition de jeu. Les candidats ont pu récupérer les propositions de jeu des autres candidats et ainsi, s’enrichir des connaissances des autres.
Via Teams, nous sommes revenus sur les questions posées par les candidats et leur avons proposé différents sujets intéressant la plongée enfant comme : quelques situations d’apprentissage problématiques et comment y remédier ? Comment faire une prise de contact, un briefing et un débriefing avec un enfant ? Quel est le rôle de l’aidant en plongée ? Comment se déroule une certification ?
En présentiel, Virginie Evrard, candidate certificatrice, a proposé un atelier de réflexion sur la thématique de l’hydratation chez l’enfant et a réalisé une démonstration d’un entraînement piscine aux candidats. Du matériel didactique a pu être montré aux candidats.
Les candidats ont pu mettre en commun leurs différents jeux pour proposer une leçon en groupe et la proposer ensuite aux autres candidats. Cette organisation a permis aux candidats de pouvoir s’impliquer pleinement dans leur formation et de repartir avec des outils prêts à l’emploi.
Ce que les candidats ont aimé : «L’é change d’id é es, la rencontre avec de nouvelles personnes et la concrétisation de ce qui avait é t é appris». En ce qui concerne l’utilisation de la plateforme en ligne Moodle, «Cela donne plus envie d’apprendre. On peut avancer à son propre rythme et sans contrainte d’agenda, é viter les pertes de temps déplacement». «Félicitations pour cette réalisation pédagogique et merci ».
Cette formule nous a permis d’aller plus loin dans l’approche de la plongée enfant. Les échanges entre les candidats des différentes écoles représentées étaient enrichissants.
Ce samedi 11 février avait lieu le recyclage des cadres de la plongée enfant dans le local des Diodons à Gilly. Nous étions 38 à y participer. Un rappel des standards a été réalisé, ce fut l’occasion pour les participants de poser des questions.
Ensuite, Cloé Couturier, québécoise, institutrice et orthopédagogue diplômée de l’Université de Mons, a exposé les troubles de l’apprentissage évoquant les différentes «dys». Elle a donné des pistes pour aider à encadrer les enfants présentant des difficultés dans l’apprentissage comme utiliser des pictogrammes pour aider à se repérer dans l’espace ou pour indiquer le parcours. Elle a évoqué l’utilité d’utiliser des chansons pour aider à mémoriser certains gestes ou certains apprentissages. Elle a insisté sur le fait de prévoir un parcours progressif dans l’apprentissage d’une compétence ou encore sur le fait de prévoir différentes étapes pour apprendre l’enfant à maîtriser des gestes ou des techniques. Une autre piste à exploiter serait de demander à un enfant d’expliquer les règles ou de proposer un exercice afin d’expliciter les démarches, cela permettrait aux formateurs de vérifier les connaissances de l’enfant.
Des ateliers ont été organisés, chaque participant a pu apporter des pistes de solution, des idées ont été organisés autour des trois thèmes :
Comment assurer la pérennité de nos écoles PE ? Quels outils pour communiquer entre encadrant/ instructeur PE ?
Comment assurer au mieux la sécurité des enfants ?
Comment assurer une bonne transition entre la classe enfant et les adolescents ?
La Cellule directrice profitera des échanges et des idées émises très riches pour vous proposer des projets. La journée s’est terminée autour d’un repas, ce qui a permis aux participants de passer un moment convivial pour renforcer les liens et continuer les échanges.
Pierre-Philippe Bourgeois
Mathieu Laurensis
Danièle Goffinet
Cédric Willot
Virginie Gailliez Photos : Pierre-Philippe Bougeois
Dates
Samedi 29 juillet 2023
Dimanche 20 août 2023
Samedi 9 septembre 2023
Vendredi 17 novembre 2023
11 et 12 novembre 2023
Activités
La Gombe – qualification photographe
Barges - qualification archéologie
Floreffe – qualification faune et flore
Assemblée Générale sur Teams
Formation théorique hybride des encadrants/ instructeurs PE en résidentiel : e learning et présentiel
Depuis plus de 20 ans, la Croix-Rouge de Belgique prend soin des victimes ou témoins de catastrophes dans le but de réduire l’impact, l’étendue et la durée des traumatismes subis qu’ils soient moraux ou physiques.
La Croix-Rouge intervient en cas d’urgence collective mais aussi à l’appel d’entreprises ou d’institutions.
En partenariat avec le SPF Santé publique, elle assure une permanence de garde, 7 jours sur 7, dans la phase aigüe d’un événement afin de permettre aux personnes impliquées de remobiliser leurs ressources.
C’est la mission du SISU (Service d’Intervention Psychosociale Urgente).
Le SISU est composé d’intervenants psychosociaux formés à la psychologie de crise, à l’accueil et à l’accompagnement psychosociaux des victimes ou témoins.
LA MISSION S’EFFECTUE SELON 2 GRANDS AXES :
- Intervention en cas de crise pour apporter un soutien psychosocial aux personnes impliquées.
Le SISU intervient en cas d’agression, d’accident collectif, d’inondation, etc.
Le soutien psychosocial favorise la capacité des individus, familles, groupes et communautés à surmonter un choc traumatique et aide ainsi les personnes frappées par une situation de crise à recouvrer leur bien-être.
Des intervenants psychosociaux assurent l’accueil des personnes impactées dont ils évalueront les besoins afin de leur proposer un premier soutien psychosocial.
Chaque intervenant est un volontaire qui devra faire preuve d’empathie, de résistance au stress, de discrétion.
Il a suivi une formation dispensée par la Croix-Rouge, lui permettant d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de cette activité.
- Prévention et formations : apprendre aux membres d’une organisation à faire face à une catastrophe éventuelle.
La formation à l’urgence et à la prévention proposée aux particuliers par la Croix-Rouge de Belgique se compose de plusieurs volets complémentaires tels que le BEPS (Brevet Européen de Premiers Secours), Réa bébé, Bosses et Bobos, 3 Minutes pour sauver une vie, Secourisme, Premiers secours en route. Des formations sont également disponibles en milieu professionnel et pour le monde scolaire.
L’histoire débute en 1859. Lors de la Bataille de Solferino qui fait rage entre l’armée française et les troupes autrichiennes, Henry Dunant, homme d’affaires genevois, découvre toute l’horreur de la guerre. Il publiera un plaidoyer en 1862 qu’il adressera à différentes personnalités européennes. 1863 Voit la création, par 5 genevois dont Henry Dunant, du «Comité International de secours aux blessés» qui deviendra le CICR (Comité International de la Croix-Rouge) en 1875.
La Conférence de Genève de 1863 adoptera plusieurs résolutions visant à lancer la création de comités nationaux destinés à appuyer les services de santé de l’armée.
Le Droit Humanitaire verra le jour en 1864 visant l’amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne.
La Croix-Rouge de Belgique sera créée le 4 février 1864 et constitue aujourd’hui la plus ancienne société nationale.
Enfin, sous l’impulsion de 5 Sociétés nationales, dont la Croix-Rouge américaine, la Ligue des Sociétés de la CroixRouge est créée en 1919.
Les missions de la Croix-Rouge se sont depuis lors étendues : atténuer les souffrances humaines et prévenir les crises humanitaires.
Ses principales missions sont la préven tion des crises médico-psycho-sociales, la lutte contre l’isolement et la margi nalisation, l’encouragement de la tolé rance, l’accomplissement de missions mandatées par les pouvoirs publics. Elle agit également en cas de conflits armés, contribue à l’amélioration de la santé, participe à l’organisation des services de secours d’urgence, recrute, instruit et affecte le personnel néces saire, promeut la participation de tous aux activités de la Croix-Rouge et enfin, propage les principes fondamentaux du Mouvement et du Droit international humanitaire.
Laurence Sénéchal
Sources : www.croix-rouge.be
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Samedi 21 janvier, de joyeux plongeurs se sont donné rendez-vous au barrage de l’Eau d’Heure pour le premier rendez-vous des «Plongeurs Recycleurs Lifras». Malgré une météo relativement froide, un bon petit groupe était au rendez-vous.
Le thermomètre affichait -3°C hors de l’eau mais heureusement 6°C dans l’eau. Cette différence de presque 10 degrés a permis de profiter au maximum de la plongée. La journée commence par un petit briefing suivi d’un peu de portage pour
amener les Bail out au bord de l’eau et économiser nos dos.
Un temps de plongée de maximum 1h permet à tout le monde de se retrouver autour d’un verre et repas.
Pour optimiser la promenade, certains étaient venus avec leurs DPV (Diver Propulsion Vehicule). Du côté des recycleurs, il y en avait pour (presque) tous les goûts : rEvo, JJ, Shark, AP & Meg.
Suite à cette expérience réussie, l’avis général est qu’il faut faire cela plus souvent. Cela permet de faire autre
chose que de l’enseignement et de se retrouver autour d’un même type de plongée. Nous organiserons une sortie en été.
Suivez donc la prochaine invitation via l’Hippocampe ou par e-mail aux membres disposant d’un brevet recycleur Lifras.
A bientôt et pour toute question tech@ lifras.be.
Pour la Commission Technique Olivier Dotremont
Il y a un an, nous avions lancé un appel aux Commissions de la Lifras, en leur demandant de choisir une de nos membre féminines qui serait mise à l’honneur à l’occasion du vingtième anniversaire de la Commission Féminine.
Voici la réponse reçue de Philippe Pittier, alors Directeur Technique Fédéral :
«De nombreuses femmes ont obtenu et obtiendront le titre de Moniteur Lifras. Les cadres de la Commission de l’Enseignement se féminisent toujours plus et c’est une excellente chose.
La Commission Féminine m’a demandé de mettre à l’honneur l’une d’entre elles, c’est mission impossible, comment choisir, sur quelle base, quels critères…?
En choisir une, c’est renoncer aux autres ! Alors c’est au travers du parcours de ma collègue au sein du Bureau Exécutif de la Commission de l’Enseignement, Annick Haveaux, que j’ai souhaité souligner les qualités de nos cadres féminines.
Fin septembre 2015, c’est la première année où j’ai assisté au stage de mer MF et MN dans ma fonction de Directeur Technique Fédéral.
La météo n’a pas été très favorable et la mer s’est montrée franchement mauvaise.
J’ai embarqué sur le bateau du stage MN. Annick était candidate. Les conditions de navigation et de plongée ont été dantesques et on est à la limite de ne pas pouvoir plonger.
Pendant toute la journée, j’allais regarder Annick travailler, assurer la sécurité du groupe, organiser la plongée, porter secours aux accidentés... Sa détermination a été sans faille.
Avec le sourire, elle a surmonté toutes les difficultés. Son gabarit est plus proche d’une gymnaste que d’une haltérophile. Elle é tait seule candidate f é minine. Pas d’aide de la part de compagnons de stage. Alors, il lui a fallu un fameux caractère pour compenser. Mais elle l’a fait. Je suis toujours resté admiratif de sa performance.
D ès sa nomination comme MN, Annick s’est impliquée dans le Pôle Formation / Evaluation, jusqu’à en devenir déléguée au sein du Bureau Exécutif.
J’ai retrouvé dans cette fonction, cette même d é termination, cette force de
caractère. Annick apporte toujours une solution. Rien n’est impossible.
Ses outils : n é gociation, empathie, pragmatisme, organisation, objectivité, créativité, et j’en passe.
Elle apporte au sein du bureau une touche de zénitude et de douceur qui crée des conditions de travail optimales. Cette touche féminine est un atout pour notre Commission.
Au travers des qualités que je viens de souligner, c’est toutes nos Monitrices que je souhaite mettre à l’honneur dans une Commission qui reste très masculine. En plus de vos compétences de Monitrices, vous nous apportez un grand nombre de qualités que très souvent les hommes ne possèdent pas ou peu.
Merci Annick, merci Mesdames pour ce que vous nous apportez, en plongée mais aussi dans notre vie quotidienne.»
Nous clôturons donc notre série d’interviews «Anniversaire de la COF» en vous présentant notre interview d’Annick Haveaux.
En te choisissant comme représentante féminine de la Commission Enseignement, Philippe Pittier a mis en avant ta détermination, ton sourire, et ta capacité à surmonter les difficultés.
D’où te viennent ces qualités?
Cela vient de mon éducation. Je viens d’une famille dans laquelle j’ai appris à être autonome et à aider les autres. L’environnement dans lequel j’ai grandi m’a ouvert l’esprit et m’a fait comprendre qu’il y a moyen de s’en sortir, même lorsqu’on se trouve en difficulté.
Que penses-tu du témoignage de Philippe?
Je suis très honorée d’avoir été choisie et, comme le dit Philippe, il aurait pu choisir d’autres monitrices. Il m’a sans doute choisie car nous avions une bonne relation de travail dans la Commission de l’Enseignement. Parfois, nous n’étions pas d’accord, mais les échanges étaient riches et nous nous remettions en question pour parvenir à un compromis.
Quel est ton rôle au sein de la Commission Enseignement?
Je fais partie du pôle formation/évaluation (Fée). J’organise les examens AM, MC, MF, MN. Lorsque je suis devenue monitrice nationale, Philippe Pittier m’a demandé de rejoindre ce pôle. Six moniteurs nationaux en font partie: Martine Pasque, Serge Vandamme, Johan Schoups, Benoît Michel, Xavier Doutrepont, et moi-même. J’aime ce travail, qui se fait dans le respect des autres.
Comment perçois-tu le rôle de moniteur?
Un moniteur doit faire preuve de bienveillance, tout en étant responsable des autres. Le tout n’est pas d’avoir le brevet de moniteur. Une fois le brevet obtenu, il faut continuer à adapter son comportement pour que les personnes que nous encadrons apprécient le temps que nous leur consacrons. Le moniteur se doit de donner confiance aux candidats. Ce n’est pas l’exercice en tant que tel qui compte, mais le fait que le plongeur sache qu’il sera capable de gérer les diverses situations qui peuvent survenir en plongée.
Qu’est-ce qui t’a attirée vers la plongée?
Je cherchais une activité aquatique, qui ne demande pas trop d’effort. J’ai beaucoup aimé le principe du bénévo -
lat dans lequel fonctionne la Lifras. De fil en aiguille, je suis passée d’encadrée à encadrante. C’est très gratifiant de donner de son temps et de son attention pour le plaisir des autres, et de voir les progrès successifs des candidats puis de fêter leurs réussites.
As-tu un conseil particulier à donner à nos lectrices?
En tant que femmes, nous avons tendance à hésiter, à ne pas être sûres de réussir. Mon conseil est de ne pas
se mettre de barrières. Si on a envie de faire quelque chose, il ne faut pas hésiter. L’échec, c’est de ne pas essayer. Plus que le brevet obtenu, c’est l’apprentissage et l’enrichissement de nos connaissances qui comptent.
Ann Haestier Présidente de la Commission Féminine Photos : Annick HaveauxEn 2022, le ROI de la Commission Enseignement a été revu. Le fonctionnement et les missions du Conseil d’Honneur et de Discipline ont été précisés. Vous trouverez ici ce chapitre du ROI. Nous vous rappelons que tous les documents sont disponibles sur notre Extranet... Et nous vous rappelons surtout que le CHD tente toujours de régler préférentiellement les problèmes «à l’amiable», par une conciliation des parties concernées.
Le Conseil d’Honneur et de Discipline - ci-après dénommé le Conseil - est constitué au sein du Collège des Moniteurs Nationaux de la Commission de l’Enseignement de la plongée de la Lifras.
Le Conseil est composé de cinq membres ayant un minimum de cinq ans d’ancienneté comme Moniteurs Nationaux, Instructeurs 3 Trainer, et élus par le Collège à la majorité absolue. En cas d’égalité de voix, il est procédé à un nouveau vote pour les candidats concernés.
Le mandat de membre du Conseil est d’une durée de trois ans et renouvelable.
En cas de démission d’un membre, le nouvel élu terminera le mandat en cours du démissionnaire.
Ne peuvent être candidats au Conseil, les Moniteurs Nationaux, Instructeurs 3 Trainer :
• membres du Conseil d’Administration de la ligue ou du Conseil juridictionnel. • membres du Bureau Exécutif de l’Enseignement ou de l’un de ses Pôles. Ne peuvent non plus se présenter à l’élection ceux qui ont fait l’objet d’une sanction de suspension dans le cadre du présent règlement ou à l’égard desquels des poursuites sont entamées par quelque organe de la ligue.
Le Conseil est compétent pour toutes les infractions aux règlements édictés par la Commission de l’Enseignement de la plongée, liées ou non à la survenance d’un accident et commises par tout plongeur, qu’il soit ou non moniteur.
Il est en outre compétent pour les cas de non-respect du «Code d’éthique et de déontologie Lifras» uniquement aux moniteurs, commis ou non, dans le cadre des activités exercées sous l’égide de la ligue.
Le Conseil peut être saisi soit par tout organe statutaire de la ligue, soit par le D.T.F, soit enfin par tout membre d’un club affilié à la Lifras ou à la Nelos, pour autant qu’il puisse justifier d’un intérêt personnel.
Dans ce dernier cas, le Conseil informe le Président du Conseil d’Administration de la ligue et le D.T.F de l’existence de la plainte et du type d’infraction reprochée.
Dans tous les cas, l’introduction de l’affaire s’effectue par écrit (courrier électronique ou postal) adressé au Président du Conseil qui en accuse aussitôt réception.
Le Conseil se réserve le droit d’instruire ou de refuser d’instruire une affaire qui lui est soumise. Il motivera sa décision et en informera la partie plaignante et/ ou le D.T.F.
Il notifie sa décision motivée dans les 30 jours de l’accusé de réception.
Au moment de la saisine du Conseil par tout organe statutaire de la ligue, soit
par le D.T.F, soit enfin par tout membre d’un club affilié à la Lifras ou à la Nelos, pour autant qu’il puisse justifier d’un intérêt personnel, le Conseil peut prendre des mesures de suspension à titre conservatoire vis-à-vis du membre visé par la saisine.
Cette décision ne peut être prise que pour une durée de trois mois maximum. Elle est renouvelable.
Elle doit être dûment motivée par le Conseil.
Une notification de la saisine est envoyée à la personne concernée dans les 3 jours ouvrables (par les voies habituelles, voir § 7.11)
Cette notification l’informera également de l’éventualité d’une mesure de suspension à titre conservatoire, à son égard.
Cette personne aura alors 3 jours ouvrables pour présenter ses arguments au Conseil. Passé ce délai, le Conseil prendra sa décision et la transmettra par les voies habituelles (Voir § 7.11)
Il s’agit d’une mesure de suspension de l’ensemble des activités de la Commission de l’Enseignement.
Le dossier est instruit par le Conseil.
Il effectue l’ensemble des devoirs qu’il estime nécessaires pour déterminer les faits.
Si le Conseil l’estime nécessaire, il peut faire appel à un ou plusieurs experts extérieurs.
Les convocations devant le Conseil sont adressées aux personnes mises en causes par le Président ou son délégué au plus tard 15 jours calendrier avant l’audience.
Les convocations sont envoyées de préférence par courrier électronique (avec demande d’accusé de réception). En cas d’impossibilité ou s’il n’y a pas de réponse immédiate au courrier électronique, elles seront envoyées par pli recommandé à la poste.
Sont annexés à la convocation, tous les documents expliquant la mise en cause et nécessaires à la préparation de la défense de l’intéressé.
La convocation mentionnera :
• Le lieu, le jour et l’heure de l’audition
• Le droit de l’intéressé de se faire assister par un défenseur de son choix
• Le droit de demander l’audition de témoins
Si la personne mise en cause ne donne pas suite à la convocation, quel qu’en soit le motif, la procédure pourra être poursuivie sans sa présence. Elle ne peut pas se faire représenter.
• Les sanctions que peut appliquer le Conseil sont dans l’ordre croissant de gravité :
• L’admonestation qui n’est communiquée qu’au seul intéressé;
• Le blâme;
• L’exécution d’un travail personnel en rapport avec l’infraction ou la faute commise ;
• La suspension des prérogatives (surveiller des épreuves, participer à des brevets, droit de vote et d’éligibilité, être chef d’école) ;
• La suspension du droit de se présenter à un brevet et d’effectuer ou de participer à une épreuve en eau libre ; Dans ces deux hypothèses, le Conseil fixe la durée de la sanction qui ne peut être inférieure à un mois ni supérieure à trois ans ;
• Le retrait définitif d’un ou de plusieurs brevets;
• Enfin, en cas d’atteinte à l’honneur caractérisée (fraude avérée ou dessein de nuire établi) le Conseil peut proposer au Conseil d’Administration l’exclusion pure et simple de la LIFRAS conformément à la procédure prévue aux statuts de la ligue.
Le conseil ne peut délibérer valablement sur ces sanctions, que si trois de ses membres sont présents.
Les sanctions décidées par le Conseil sont communiquées aux intéressés de préférence par courrier électronique (avec demande d’accusé de réception) dans les quinze jours suivant l’audition.
En cas d’impossibilité ou s’il n’y a pas de réponse immédiate au courrier électronique, elles seront envoyées par pli recommandé.
A l’exception de l’admonestation, elles sont également communiquées par pli simple au D.T.F. Dans cette communication, le Conseil précise s’il en suggère ou non la publi-
cation, en tout ou en partie, nominativement ou de manière anonyme. Si la personne faisant l’objet d’une sanction n’est plus inscrite à la Ligue au moment du prononcé, la sanction lui sera notifiée dès sa réinscription à la Ligue. A cette fin, une période de prescription de 5 ans prend cours le lendemain du terme de son inscription.
Les décisions du Conseil sont exécutoires trois jours après leur notification. Cependant, toute décision prononçant révocation ou suspension de plus d’un an est susceptible d’appel par l’intéressé devant le Conseil Juridictionnel. Cet appel doit être introduit dans les soixante jours qui suivent la notification.
L’appel n’est pas suspensif.
Les membres du Conseil ainsi que toutes les personnes qui assistent aux réunions du Conseil, sont tenus au secret. En cas de manque avéré dans le chef d’un membre du Conseil, celuici se réserve la faculté de proposer sa révocation à l’assemblée générale du collège des MN. En cas de manque avéré dans le chef d’une personne étrangère au Conseil d’honneur, celuici se réserve la faculté de lui appliquer une des sanctions prévues ci-dessus.
Le Conseil suggère au Bureau de l’Enseignement les modifications que son fonctionnement rendrait nécessaire.
A charge dudit Bureau de les faire valider et publier selon la procédure statutaire et réglementaire.
Les membres du Conseil établiront un budget à présenter au Bureau.
Les archives sous format papier sont conservées au siège de la Lifras. Les archives digitalisées sont conservées par le président du CHD. Les archives sont transmises au nouveau président du CHD.
C’est avec beaucoup de tristesse que je vous annonce le décès de notre ami Tony Leveaux, 3 étoiles.
Je partage cette émotion avec vous. C’est en effet une triste nouvelle que nous apprise le 25 septembre.
Tony était toujours souriant et de bonne humeur, plein d’enthousiasme et d’empathie. Tony était un ami chaleureux, prêt à partager son savoir sur les plongées profondes qu’il aimait tant, sa bonne humeur constante, sa convivialité, son attention à l’autre. Nous avons tant de bons souvenirs avec Tony. Sa gentillesse et son esprit d’équipe nous ont beaucoup marqués.
J’ai eu souvent l’occasion de plonger avec lui, et je garderai un bon souvenir de lui. Notre ami Tony nous a quitté pour d’autres cieux où j’espère il pourra encore faire de merveilleuses plongées, profondes, comme il les aimait.
Nous lui rendons un dernier hommage. Paix à son âme.
Tu es parti trop tôt mon ami, nous ne t’oublierons pas.
Ta présence nous manquera beaucoup.
Adieu Tony.
Nous sommes de tout cœur avec toi, Christiane, avec sa famille et la famille de Tony, en pensée, de tout cœur avec vous.
Nous souhaitons toutes nos condoléances à sa femme Christiane, à sa famille et à ses amis.
Courage Christiane.
Jean-Luc Deconinck.
Chef d’école Relax Diving Brussels.
Il y a quelques mois Robert Froidville nous quittait à l’âge de 80 ans.
Enseignant dans l’âme il aura été pour la plongée un moniteur de longue date et était fier de son numéro Lifras MC 19.
Exigeant mais juste il aura été pour beaucoup le déclic pour cette passion qui nous anime toutes et tous. Il avait posé ses palmes depuis quelques années mais restait actif au sein de son club, son départ brutal nous a tous attristés.
Voici ce qu’il avait écrit dans son recueil.
«Je crois que si j’ai eu tant de plaisir à plonger c’est que j’ai un grand respect pour le milieu aquatique dans lequel je me sens à la fois minuscule et immense, étranger et familier, invité et maître de maison. Pourvu que la maison reste très longtemps en bon état !»
Robert HendrickPRÉSIDENT : Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles
Gsm : 0473 81 68 62
E-mail : president@lifras.be
VICE-PRÉSIDENT : Frédéric DE DEYN
Gsm : 0476 63 06 13
E-mail : frederic.dedeyn@lifras.be
TRÉSORIER : Philippe DE WILDE
Gsm : 0477 57 24 23
E-mail : tresorier@lifras.be
SECRÉTAIRE GÉNÉRALE : Laurie BRODKOM
Gsm : 0472 74 20 37
E-mail : laurie.brodkom@lifras.be
ADMINISTRATEURS :
Yvan BARTHELEMY
Gsm : 0496 55 30 99
E-mail : yvan.barthelemy@lifras.be
Laurence SENECHAL
Gsm : 0497 31 53 20
E-mail : laurence.senechal@lifras.be
Thibaut VANDERMEULEN
Gsm : 0479 45 69 69
E-mail : thibaut.vandermeulen@lifras.be
COMMISSIONS
COMMISSION APNÉE
Président : Philippe BAILLY
Gsm : 0497 82 35 05
E-mail : philippebailly@msn.com
COMMISSION AUDIOVISUELLE
Présidente : Cathy GRIMONPONT
Gsm : 0470 21 10 49
E-mail : cathygrimonpont@gmail.com
COMMISSION ENSEIGNEMENT
Directeur Technique Fédéral :
Patrice FINET
Gsm : 0477 22 78 96
E-mail: finetpatrice@gmail.com
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COMMISSION SCIENTIFIQUE
Présidente : Valérie MAJERUS
Gsm : 0495 51 07 92
E-mail : valmajerus@gmail.com
COMMISSION DES TECHNIQUES
SUBAQUATIQUES ET D’ORIENTATION (TSA)
Président : Gilles HEINEMANN
Gsm : 0474 89 17 01
E-mail : gilles_tsa@lifras.be
COMMISSION PLONGÉE TECHNIQUE
Président : Eric JACQUEMIN
Gsm : 0035 2691266085
E-mail : eric.jacquemin@gmail.com
CONSEIL JURIDICTIONNEL
Présidente : Daniele GOFFINET
Gsm : 0476 23 68 51
E-mail : goffinet.daniele62@gmail.com
Secrétaire : Catherine BES
Gsm : 0476 24 92 89
E-mail : catherine.bes@skynet.be
Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles
Tél. : 02/521 70 21
Fax : 02/522 30 72 www.lifras.be
E-mail : lifras@lifras.be
Katia VAN DE VEEGAETE : katia@lifras.be
Muriel VAN BLOMMEN : muriel@lifras.be
Laurence DRADIN laurence@lifras.be
Lundi de 9h30 à 11h30
Mercredi de 9h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h00 Vendredi de 13h30 à 15h30
Président conseil d’honneur et de discipline :
Enrique CORDON
Gsm : 0479 40 05 24
E-mail : Eric.cordon@skynet.be
COMMISSION FÉMININE
E-mail : califras@lifras.be
COMMISSION HOCKEY SUBAQUATIQUE (HSA)
Présidente : Nathalie MEESSEN
E-mail : nath.meessen@hotmail.com
Gsm : 0493 12 71 99
COMMISSION MÉDICALE
Président : Paul-Henri CERCKEL
Gsm : 0475 33 82 64
E-mail : paul.cerckel@gmail.com
COMMISSION NAGE AVEC PALME
Président : Dominique ANDRÉ
Gsm : 0477 47 69 92
E-mail : dominique.andre2811@gmail.com
COMMISSION PLONGÉE ADAPTÉE
Présidente : Maria del Pilar RUIZ LOPEZ
Gsm : 0477 74 38 17
E-mail : pilarlifras@gmail.com
Ligue Néerlandophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L.
Affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques
Siège social : Brusselsesteenweg, 313/315–2800 Mechelen
Conseil d’administration :
Président : Ronny MARGODT
E-mail : voorzitter@nelos.be
Gsm : 0473 96 13 50
Vice-président et trésorier : Dirk SAMAN
E-mail : penningmeester@nelos.be
Gsm: 0475 26 79 20
Administrateurs :
Rik OLIEVIER
E-mail : boetiek@nelos.be
Gsm : 0475 64 31 71
Ivo HUBERT
E-mail : ivo.hubert@nelos.be
Gsm : 0475 49 87 24
Sven VANDEKERCKHOVE
E-mail : sven.vandekerckhove@nelos.be
Gsm: 0476 34 00 64
Franklin FORREZ
E-mail : franklin.forrez@nelos.be
Gsm : 0473 24 53 02
Michel DECLERCQ
E-mail : michel.declercq@nelos.be
Gsm : 0475 56 56 18
Secrétariat administratif : Brusselsesteenweg, 313/315–2800 Mechelen
Tél. : 015 29 04 86–Fax : 015 20 61 58
Mme Margaux MONTRIEUX
E-mail : secretariaat@nelos.be
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Accident à l’étranger : Pour l’application des garanties, l’assuré doit obligatoirement et préalablement à toute intervention engageant les garanties assistance du contrat, APPELER EXCLUSIVEMENT LE N°: +32 3 253 69 16 (CHARTIS-Assistance)
Appelez le 100 (d’un portable le 112)
ENSUITE, contactez le DAN Numéro vert
De belgique : 0800 12 382
DAN Urgence international : 39 06 4211 5685
En dehors de nos frontières : +32 2 262 22 82 Attention! En Zélande, formez le 112
Pour tout accident corporel : examen médical dans les 3 jours.
Décès :
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D’abord, endéans les 48h, envoyer une déclaration à la Lifras : Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles
Tél. : 02/521 70 21 - Fax : 02/522 30 72
E-mail : lifras@lifras.be
Ainsi qu’ à ARENA : Bld. Brand Whitlock, 165 1200 Bruxelles
Tél. : 02/512 03 04
Fax : 02/ 512 70 94
Autres : déclaration à expédier au plus tard dans les 15 JOURS accompagnée d’un CERTIFICAT MÉDICAL (faute de quoi elle n’est pas prise en considération) uniquement au secrétariat LIFRAS.
Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L.
Siège social : Rue Jules Broeren, 38–1070 Bruxelles
Conseil d’administration :
Président : Ronny MARGODT
Gsm : 0473 96 13 50
Email : voorzitter@nelos.be
Co-président : Marc LYCOPS
Gsm : 0473 81 68 62
E-mail : president@lifras.be
Trésorier : Dirk SAMAN
Gsm : 0475 26 79 20
E-mail : dirk.saman@nelos.be
Administrateurs :
Michel DECLERCQ
E-mail : michel.declercq@nelos.be
Frédéric DE DEYN
frederic.dedeyn@lifras.be
Philippe DE WILDE
Philippe.dewilde@lifras.be
Sven VANDEKERCKHOVE
sven.vandekerckhove@nelos.be
Secrétariat administratif : Margaux Montrieux
Rue Jules Broeren, 38–1070 Bruxelles
Tél. : 02 521 70 21–Fax : 02 522 30 72
E-mail : febras.belgium@skynet.be
Allée du Bol d’Air,13 à 4031 Angleur
Tél : 04 / 336 82 20 - Fax : 04 / 344 46 01
E-mail : info@aisf.be - Site web : www.aisf.be
Direction Générale du Sport - ADEPS Boulevard Lépolod II, 44 - 1080 Bruxelles Tel: 02/413 25 00
E-mail : adeps-info@cfwb.be
• Les combinaisons de plongée Everflex Yulex® offrent le même confort et la même protection thermique qui ont fait d’Everflex les combinaisons de choix des plongeurs du monde entier.
• Yulex® Dive : Matériau végétal fabriqué à partir de caoutchouc naturel certifié FSC. 100% sans néoprène.
• Spécifiquement formulé pour résister à la compression de l’eau afin de permettre aux plongeurs de descendre toujours plus profond et pendant plus longtemps, tout en restant protégés du froid.
• Revêtements intérieur & extérieur conçus avec des bouteilles en plastique recyclées.
• Assemblés à l’aide de colle sans solvant et à base d’eau.
• Emballage papier recyclable.