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Depuis le simple masque de plongée jusqu’au matériel TEK en passant par un choix important de combinaisons, de détendeurs ou de stab, nous vous conseillerons efficacement en fonction de vos besoins spécifiques.
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UN ATELIER à hauteur de vos espérances : Aquatop s’efforce de solutionner tous vos problèmes techniques quels qu’ils soient. Ne considérez pas que c’est irréparable avant de nous consulter.
Une des caractéristiques de notre Ligue réside dans le volontariat. Et qui dit volontariat dit passage de flambeau et entraide qui vont permettre de développer le dynamisme au sein de nos rangs.
Au fil de nos pages, vous pourrez constater que cette entraide peut se décliner de plusieurs manières : un partage de connaissances et/ou de compétences issues d’expériences personnelles ou professionnelles, une mise en commun de ressources et/ou d’idées pour organiser des stages de mer, la diffusion d’informations sur des spots de plongée méconnus, des rencontres mettant en évidence le panel de formations accessibles, l’organisation de journées d’exercices qui avaient déjà été mises en place lors d’interclubs mais qui ont pris un nouvel essor sous l’égide de la Commission de l’Enseignement et dont nous vous parlerons dans la prochaine édition.
Bien sûr, au vu de l’investissement en temps et en énergie, tout ceci ne peut fonctionner qu’avec un retour équitable, en veillant à ce que les donneurs puissent à leur tour recevoir pour ne pas risquer de perdre leur dynamisme et leur envie de faire évoluer positivement des situations parfois difficiles à gérer seul.
Nous en sommes convaincus : la Lifras regorge de talents, n’hésitez pas à vous exprimer à leur sujet pour nous les partager !
Plus divertissant au cours de votre lecture : vous pourrez participer à un concours (je ne vous en dis pas plus) et les plus jeunes seront amenés à nous donner leurs avis que nous espérons nombreux.
Bon retour de vacances et bonne lecture !
Frédéric, Laurence, Laurie, Marc, Patrick, Philippe, Thibaut, Yvan
De plus en plus, nous insérons des codes QR pour vous faire accéder à des liens intéressants. Un moyen très pratique qui vous évite de devoir recopier l’URL d’un lien parfois très long et qui engendre souvent des erreurs.
Voici un petit rappel de la procédure à suivre pour vous faciliter la vie :
1- Sélectionnez la fonction appareil photo ou la fonction «scan QR-code» de votre GSM/smartphone.
2- Tenez votre appareil de sorte que le code QR apparaisse dans le viseur.
3- Votre appareil reconnaît le code QR et affiche une notification.
4- Touchez la notification pour ouvrir le lien associé au code QR
Revue officielle de la Lifras A.S.B.L.
Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération
Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques (membre fondateur de la CMAS)
Quatre parutions l’an : mars–juin–septembre–décembre
Siège social : Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles
Tél. : 02 521 70 21–Fax : 02 522 30 72
E-mail : lifras@lifras.be
Éditeur responsable : Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles
Gsm : 0473 81 68 62
E-mail : president@lifras.be
Rédacteur en chef
Laurence SENECHAL laurence.senechal@lifras.be
Comité de rédaction : Yvan BARTHELEMY Yvan.barthelemy@lifras.be
Régie publicitaire : Philippe DE WILDE philippe.dewilde@lifras.be
Frédéric DE DEYN
E-mail : frederic.dedeyn@lifras.be
Correcteurs :
Leny Bette
Jean-Marc Brulet
Florence Crohin
Marie-Jo Dauby
Valérie Dupuis
Marie Rassart
Jean-Marc Zadworny
Infographie : Rose Kondrativ rose.kondrativ@gmail.com
Impression : AZ Print www.azprint.be
Vos articles, photos et publicités de dernière minute pour le prochain Hippocampe doivent parvenir au rédacteur en chef au plus tard
le 15 octobre 2023
Toute reproduction, adaptation ou traduction, même partielle, des articles parus dans ce numéro, est interdite sans l’accord préalable de la rédaction.
L’Hippocampe décline toute responsabilité pour les documents et photos qui lui sont envoyés.
Photo de couverture : Benoît Lonay6 Les expéditions Gombessa
10 Clarification des évaluations pédagogiques AM/MC
13 Rappels importants de la Commission de l’Enseignement
14 La plongée, un sport de 8 à 88 ans
16 Tek Dating
18 Comment assurer une meilleure transition entre la plongée enfant vers la plongée adulte ?
24 La plongée enfant a-t-elle un réel impact sur les jeunes plongeurs?
26 Portfolio : Ana Ferro
29 Les associations régionales
30 Coppens 2.0 / 2023
36 La solidarité : le seul espoir de survie des clubs?
38 Explorer, l’autre face de l’apnée
40 Vous reprendrez bien quelques écrevisses?
44 Le France
49 Rencontre entre les Diodons de Gilly et de Fegersheim
50 Infos utiles
51 BD Plongeurs
Nous avions laissé Laurent Ballesta et son équipe sur l’atoll de Fakarava pour observer le ballet nuptial des mérous. Nous quittons un instant les eaux chaudes – direction : l’Antarctique !
En 2015, pour la troisième expédition Gombessa, Laurent Ballesta et son équipe se rendent sur la base scientifique française Dumont d’Urville en Terre Adélie. Pendant deux mois et demi, l’équipe plonge sous la banquise de cette région du monde et ramène les toutes premières images naturalistes des écosystèmes sous-marins des eaux profondes de l’Antarctique. En effet, grâce à des autorisations inédites, ces plongeurs ont pu prendre des images époustouflantes jusqu’à 70 mètres de profondeur, permettant de ramener aux chercheurs de la base un bestiaire des biotopes visités.
Cette mission compte les plongées les plus longues et les plus profondes jamais effectuées en régions polaires : jusqu’à 5 heures d’immersion dans une eau à – 1,8 degrés.
Le documentaire Antarctica, sur les traces de l’empereur, également disponible sur Arte, mêle les points de vue sous-marins de Laurent Ballesta et terrestres du photographe Vincent Munier dans une ode à la biodiversité du continent blanc et à sa protection.
700 REQUINS DANS LA NUIT
Lors de l’expédition Gombessa à Fakarava, Laurent Ballesta et son équipe découvrent, en observant les milliers de mérous qui s’y reproduisent, que des centaines de requins gris profitent de l’aubaine pour s’offrir une véritable orgie. Qu’à cela ne tienne, voilà qui sera le thème de cette quatrième expédition !
Durant trois années de préparation, avec les autres plongeurs de l’équipe scientifique internationale qu’il pilote, Laurent Ballesta apprivoise sa peur en abandonnant les réflexes défensifs qui provoquent l’agressivité des requins. En 2017, les plongeurs réalisent une cinquantaine de plongées de nuit consécutives afin d’étudier, photographier et filmer la horde, notamment à
l’aide d’une arche spectaculaire composée de 32 caméras synchronisées. Ils posent également une quarantaine de balises émettrices munies d’accéléromètres dans l’abdomen des requins pour suivre leurs déplacements sur une année dans la passe. Ils étudient la carte d’identité sonore de la passe et en isolent les sons des poissons pour en comprendre les motivations : communication, stress, repos, … La mission démontre notamment que les chasses des requins ne sont pas anarchiques mais reposent en partie sur une organisation sociale au sein de la horde.
Tout comme les précédentes expéditions, celle-ci donne lieu à un documentaire aux images à couper le souffle : 700 requins dans la nuit (disponible sur Arte). Cette passionnante odyssée lève le voile sur les stratégies collectives de survie et de
chasse des requins, qui se révèlent plus efficaces que celles des meutes de loups.
Dernière expédition en date, cette cinquième mission étudie la zone crépusculaire, entre 60 et 140 mètres, de la Méditerranée. En 2019, pendant 28 jours, Laurent Ballesta et trois autres plongeurs chevronnés, Antonin Guilbert, Yanick Gentil et Thibault Rauby, restent confinés dans un caisson de 5 mètres carrés, afin de pouvoir explorer sans limite de temps les fonds marins et les récifs coralligènes. Quotidiennement, ils effectuent des sorties pour explorer et étudier librement ces fonds méconnus. Ils parviennent notamment à photographier et filmer 21 espèces jamais recensées auparavant.
Le superbe documentaire Planète Méditerranée , réalisé pour Arte (disponible sur leur site), relate cette expédition. Il rappelle aussi, en filigrane, combien ce patrimoine à peine dévoilé reste menacé par l’activité humaine.
Marie Rassart Monitrice Club – RCASA l’occasion d’une rencontre avec Laurent Ballesta, venu présenter ses expéditions à Liège, la Lifras vous offre un exemplaire de son dernier ouvrage.
Il vous suffit de répondre au questionnaire en scanant le QR code ci-contre pour le 10 octobre, minuit, au plus tard.
https://forms.office.com/e/B639jMba0j
a) Quelles sont les dates des 5 expéditions Gombessa ?
b) Combien de caméras comporte l’arche utilisée pour filmer les requins de Fakarava ?
c) Lors d’une des expéditions, un nouveau protocole de décompression est développé spécialement pour une plongée de 24 heures à 20 mètres de profondeur.
Combien de temps de remontée nécessite ce protocole ?
Question subsidiaire : Combien de participants au concours auront été recensés au 10 octobre 2023 à minuit?
Sources :
https ://gombessa-expeditions.com
https ://boutique.arte.tv/detail/antarctica_sur_traces_empereur
https ://boutique.arte.tv/detail/700_requins_dans_la_nuit
https ://boutique.arte.tv/detail/planete_mediterranee
© Laurent Ballesta
Afin de mieux standardiser la formation et harmoniser l’évaluation des C-AM et C-MC, le Pôle formation/évaluation, sur demande du bureau de l’enseignement, a établi une série de règles de conduite / règles de bonne pratique afin que le contexte soit le plus clair possible pour les candidats et les jurys qui les évaluent.
Préalable : pour se préparer au mieux aux séances pédagogiques, (et avant de se présenter aux épreuves théoriques et pédagogiques AM, voir le MIL), un candidat doit avoir donné 5h de leçons pratiques en « Piscine » et 5h de leçons théoriques sous la supervision d’un Moniteur Club minimum.
Questions fréquemment posées :
Le chef d’école (ou son délégué) peut-il assister au cours et au débriefing du candidat après une prestation formative et/ou décisive?
Oui et nous le recommandons car cela permettra un regard extérieur qui pourra aider le candidat à se corriger.
Rem : Pour les discussions entre jurys préalables au débriefing, c’est le MN qui décide/tranche.
Le candidat peut-il préalablement poser des questions (pratiques et/ou théoriques) à son jury ?
Oui toute question posée et répondue avant la séance est une chance de réussite supplémentaire pour le candidat.
Est-ce qu’un nombre de lignes d’eau est imposé?
La gestion de l’espace fait partie des critères d’évaluation mais il n’y a pas de contrainte de disposer d’un certain nombre de lignes d’eau.
A quel niveau de plongeur peuvent se donner les cours ?
Candidat niveau 1*-2*-3*.
A-t-on la liberté en matière de supports de cours et d’outils d’évaluation pour les cours AM ?
Oui tout support est au choix du candidat tant que l’objectif est atteint. Un candidat peut utiliser les moyens Lifras, les adapter/enrichir, ou choisir d’utiliser ses propres outils.
Quelle est la durée idéale de l’échauffement pour la partie piscine ?
Il doit être adapté au niveau des élèves et ne pas dépasser 10’.
Le sujet du cours AM, est-il imposé par le MN ?
Non le choix est fait en concertation avec le candidat, (éventuellement le chef d’école) et le MN. Le MN peut donner des recommandations (par ex ne pas avoir la même matière ou 3 fois le même niveau...).
Le candidat peut-il solliciter un jury ou un aidant de son club pour l’aider lors de la partie piscine ?
Oui s’il a prévenu au préalable le MN. Les consignes qu’il donnera à l’aidant feront partie de l’évaluation.
Comment se déroule le débriefing ?
Les jurys informent le candidat des points acquis et à améliorer en donnant des solutions/conseils pour ces derniers. Le candidat ou le chef d’école donnent leur ressenti.
Un débriefing efficace ne devrait pas dépasser 1 heure. Les jurys mettront en avant 3 ou 4 points principaux d’amélioration.
La « Fiche d’évaluation pédagogie AM » est dûment complétée par le jury.
Les élèves doivent-ils être en cours de passage de brevet ?
S’il n’y a pas (assez) d’élèves, il peut être fait appel à des plongeurs qui ne sont pas encore candidats mais qui sont du niveau du cours. Donc pas un 3* pour suivre un cours 2* par exemple.
Qui définit les jurys MN et quand ?
Le Pôle F/E communique les jurys aux candidats et jurys MN après l’examen théorique et après le repêchage théorique. Il n’y a pas de session intermédiaire. Les pédagogies doivent être réalisées dans les 3 mois qui suivent la réception des jurys. Le candidat prend l’initiative de contacter ses 3 jurys pour convenir d’une date.
Le candidat a la latitude, selon l’indisponibilité éventuelle de l’un ou l’autre jury, d’inverser les deux premiers jurys.
Combien de temps dure un cours (aussi bien Piscine que Théorie) ?
45’ minimum à 1h maximum pour chacun.
Les jurys sont conscients que ce temps ne permet pas de couvrir une matière complète et que le cours se limitera à une partie.
pendantLesjuryinterviennent-ils lescours?
Nonsaufmiseendangerd’un participant à la piscine ou Leerreurthéoriquecritique. jury peut discrètement former le candidat sur une technique ou une remarque sur un élève.
Que se passe-t-il si le candidat rate la 3e pédagogie?
Le candidat prévient le secrétariat et le Pôle afin qu’un 4e jury soit attribué par le Pôle F/E.
Le MN fait la même démarche auprès du responsable AM/MC au sein du Pôle.
Dans quel club se donne le cours ?
La priorité est donnée au club du candidat mais celui-ci peut proposer un autre club s’il n’a pas la possibilité de le faire chez lui (pas de candidat ou piscine, locaux indisponibles).
Qui définit les jurys MF ?
C’est le MN jury qui invitera ses MF. Le candidat ne doit rien faire pour cela. Pour rappel : 0, 1 ou 2 MF pour les 2 premières séances, 2 MF obligatoirement (qui n’auront pas encore évalué ce candidat) pour la troisième ou quatrième séance.
Que doit faire le candidat qui a un évènement imprévu qui l’empêche de réaliser ses pédagogies dans les 3 mois ?
Le candidat prend contact avec le Pôle F/E via le secrétariat en expliquant le délai sollicité (par ex si accident à partir de quand il pourra reprendre les pédagogies). Le Pôle statuera sur une éventuelle prolongation exceptionnelle en accord avec le DTF.
Que se passe-t-il si le candidat rate sa 4e pédagogie ?
Le candidat prévient le secrétariat de son résultat et le MN fait la même démarche auprès du responsable AM/MC du Pôle. Le candidat doit suivre à nouveau le cours obligatoire pédagogique AM (mars-août) et renvoyer sa candidature au secrétariat. Quand le cours obligatoire aura été suivi, il recevra alors ses jurys dans la prochaine session de pédagogie organisée pour les candidats AM.
Questions fréquemment posées :
Le chef d’école (ou son délégué) peut-il assister au cours et au débriefing du candidat après une prestation formative et/ou décisive ?
Oui et nous le recommandons car cela permettra un regard extérieur qui pourra aider le candidat à se corriger.
Rem : Pour les discussions entre jurys préalables au débriefing, c’est le MN qui décide/tranche.
Quelle est la durée idéale d’un briefing, et est-il autorisé d’utiliser des supports ?
Le briefing du C-MC doit être adapté au niveau des plongeurs. Lors de cet exercice, tous les aspects de la plongée, de l’exercice à faire ainsi que la sécurité doivent être couverts. Il est autorisé d’utiliser le MIL comme aide à structurer les débats, mais il doit être clair que le candidat doit maîtriser le contenu du MIL et les principes des exercices (la documentation ne peut pas servir à « masquer » un manque de connaissances).
Les jurys interviennent-ils pendant les exercices? Non sauf mise en danger directed’unparticipantdansla palanquée.
Est-ce qu’un site de plongée est imposé ?
Le candidat et le jury conviennent ensemble du site de plongée pour effectuer l’exercice. La seule exigence étant l’exécution correcte et en sécurité de ce dernier.
Qui définit les jurys MN et quand ?
Le Pôle F/E communique les jurys aux candidats et jury MN. Les pédagogies doivent être réalisées dans les 3 mois qui suivent la réception des jurys. Le candidat prend l’initiative de contacter ses 3 jurys pour convenir d’une date. Il est responsable de son planning. Les jurys 1 et 2 peuvent être intervertis en fonction des disponibilités, à condition d’avoir reçu l’accord du Pôle F/E.
A-t-on la liberté en matière de choix de l’exercice à effectuer ?
Non, l’exercice n’est PAS au choix du candidat.
C’est le jury MN qui détermine l’exercice.
Il est demandé aux jurys des deux premières pédagogies de veiller à ne pas faire deux pédagogies formatives identiques. Il existe des exercices « techniques » (exemple : exercices de remontées) et des exercices « Briefing » (DP /SF). Le jury 2 veillera à faire une pédagogie formative sur un sujet différent que la première.
Le jury 3 décidera sur le contenu de la pédagogie décisive : soit une technique, soit une DP.
Comment se déroule le débriefing?
Les jurys informent le candidat des points acquis et à amélio- rer en donnant des solutions/ conseils pour ces derniers. Le candidat ou le chef d’école donnent leurs ressentis. Un débriefing efficace ne de- vrait pas dépasser 1 heure. Les jurys mettront en avant 3 ou 4 points principaux d’amé- lioration. La « Fiche d’évalua- tion pédagogie MC » est dûment complétée par le jury.
A quel niveau de plongeur se font les exercices ? Candidat niveau 2* et 3*.
Que se passe-t-il si le candidat rate la 3e pédagogie ?
Le candidat prévient le secrétariat et le Pôle afin qu’un 4e jury soit attribué par le Pôle F/E.
Le MN fait la même démarche auprès du responsable AM/MC au sein du Pôle.
Qui est responsable de la sécurité de surface pendant la plongée ?
Le candidat doit s’assurer qu’une sécurité de surface sera présente (soit celle prévue par l‘organisation du site soit par la présence d’une palanquée amie – par exemple de son club – soit en s’insérant dans une organisation d’un autre club sur place soit en proposant une solution acceptable à son MN jury).
Qui définit les jurys MF ?
C’est le MN jury qui invitera ses MF.
Le candidat ne doit rien faire pour cela.
Que se passe-t-il si le candidat rate sa 4e pédagogie ?
Le candidat prévient le secrétariat de son résultat et le MN fait la même démarche auprès du responsable AM/ MC du Pôle.
Il lui est demandé de suivre à nouveau la formation théorique à l’évaluation des épreuves en « Milieu Naturel » (mars-août). Il recevra alors ses jurys dans la prochaine session de pédagogie organisée pour les candidats MC.
Cette FAQ n’est pas exhaustive, le pôle formation continuera à l’alimenter par des questions qui émergeront à l’avenir. Patrice Finet, DTF
Pour des raisons organisationnelles, le premier collège de 2024 se tiendra le 16 juin et le weekend résidentiel 2024 se tiendra du 21 au 23 juin.
Le bureau de l’enseignement
Que doit faire le candidat qui a un évènement imprévu qui l’empêche de réaliser ses pédagogies dans les
3 mois? Le candidat prend contact avec le Pôle F/E
via le secrétariat en expliquant le délai sol-
licité (par ex si accident à partir de quand il
pourra reprendre les pédagogies). Le Pôle statuera sur une éventuelle prolongation exceptionnelle en accord avec le DTF.
1. Accord-cadre entre la FFESSM et la Lifras : Nous vous rappelons que cet accord-cadre ne concerne que deux types de population à la Lifras :
– Les Moniteurs Nationaux qui obtiennent la délivrance directe du titre de «moniteur fédéral deuxième degré conventionné FFESSM» Instructeur E4.
La FFESSM nous signale avoir envoyé par erreur des cartes E4 à des Moniteurs Fédéraux Lifras qui sont E3 pour le code du sport français. Ces cartes sont évidemment radiées.
– Les Plongeurs 3 étoiles qui veulent plonger en France doivent demander la carte FFESSM de guide de palanquée et se soumettre à la réglementation du code du sport français.
Ces cartes de conventionnés doivent toujours être présentées avec la carte CMAS Lifras qui prouve votre niveau de plongée belge.
Quelles sont les prérogatives du « Guide de Palanquée » ?
Quel est le rôle du « Guide de Palanquée » ?
Le texte réglementaire régissant l’exercice de la fonction de Guide de Palanquée (GP) est le Code du Sport.
Il définit la mission du Guide de Palanquée (GP) pour la plongée à l’air comme suit :
Art. A. 322-76. – Plusieurs plongeurs qui effectuent ensemble une plongée présentant les mêmes caractéristiques de durée, de profondeur et de trajet constituent une palanquée.
Art. A. 322-77. – Le Guide de Palanquée dirige la palanquée en immersion. Il est responsable du déroulement de la plongée et s’assure que les caractéristiques de celle-ci sont adaptées aux circonstances et aux aptitudes des participants.
Dans les deux cas, le Code de Sport définit le rôle du GP par ses responsabilités :
• Diriger la palanquée,
• Responsable du déroulement de la plongée,
• Veiller à l’adéquation entre les caractéristiques de la plongée, les circonstances et les compétences des participants.
L’annexe III-16b du Code de Sport définit par espace d’évolution les aptitudes minimales des plongeurs et les effectifs des palanquées pouvant être encadrées par un Guide de Palanquée en plongée à l’air :
Annexe III-16b (art.A322-82)
CONDITIONS D’ÉVOLUTION EN EXPLORATION EN PONGÉE À L’AIR EN MILIEU NATUREL
(*) Possibilité d’ajouter dans la palanquée un plongeur supplémentaire, au minimum titulaire d’une qualification de guide de palanquée (GP) ou de plongeur niveau 4(P4).
Nous rappelons que même si la carte de guide de palanquée FFESSM mentionne une autonomie jusqu’à 60m, les plongeurs Lifras doivent plonger selon leurs prérogatives. Un 3* non PPA Lifras n’est donc absolument PAS autorisé à descendre sous les 40m.
2. La spécialisation Plongée Profonde à l’air : À la suite de la suppression de la limite des 40 mètres de notre règlementation, de nombreuses questions sur la spécialisation PPA et la possibilité de la réaliser dans nos carrières nous sont posées. Nous rappelons que la spécialisation PPA se fait exclusivement en Mer. Seul les prérequis sont réalisables en Belgique.
La prise d’expérience au-delà des 40 mètres doit se faire
dans de bonnes conditions, en mer claire. (Zélande non autorisée).
Ces conditions ne sont pas réunies dans nos carrières profondes, trop froides et avec des visibilités réduites.
Nous rappelons donc que les certifications des 3 plongées du brevet de spécialisation PPA ne peuvent être réalisées en Belgique, ni en Zélande.
des plongeurs récréatifs expérimentés continuent de plonger.
En médecine, le vieillissement de la population signe le développement progressif de modifications physiologiques.
Celles-ci évoluent à des rythmes différents, selon les personnes, leur mode de vie et leurs facteurs génétiques. La compliance artérielle (degré de dilatation d’un vaisseau soumis à une pression) commence à décroitre à partir de 40 ans.
Le cœur s’adapte moins bien à l’immersion alors que celle-ci augmente le travail cardiaque.
L’avancée en âge modifie également la capacité de notre organisme à réguler ses fonctions automatiques (la respiration, la circulation ou encore la thermorégulation).
Un rapport annuel sur la plongée (référence DHM Journal 2021) a montré que la plupart des décès surviennent entre 50 et 59 ans et il est ressorti que les maladies cardiovasculaires étaient un facteur majeur.
D’autres études montrent que malgré les contre-indications médicales,
En novembre 2018, 1819 moniteurs néerlandophones ont été invités à participer à une étude basée sur un questionnaire en trois parties (87% Hommes /13% Femmes).
Une des parties comprenait des questions sur les conditions médicales actuelles et passées, une autre sur la médication (automédication ou sur prescription). La troisième concernait la démographie.
Environ un homme sur 5 de plus de 50 ans était en surpoids et souffrait de maladie cardiovasculaire.
L’hypertension a été observée dans cette population comme dans d’autres études précédentes chez des plongeurs.
Elle concernait 75% des participants. Cette pathologie préexistante est un facteur de risque de développer entre autres un œdème pulmonaire d’immersion.
Au sujet des médicaments, il y avait une part d’automédication. Les plus souvent signalés étaient des analgésiques, les gouttes nasales/auriculaires, des décongestionnants.
Les médicaments sur prescription concernaient pour la plupart les maladies cardiovasculaires (antihypertenseurs et anti-cholestérol).
Chez le sujet de moins de 35 ans, on sait que le risque de décompensation brutale est essentiellement secondaire à des pathologies héréditaires d’où l’importance primordiale de l’interrogatoire sur les antécédents familiaux. Un examen clinique seul dans ce cas-là permet de dépister 3 à 6% des pathologies. Associé à un ECG au repos, ce chiffre passe à 60%. Les autres examens utiles dans ce contexte sont sur indication d’un cardiologue (ECG effort, etc…).
Après 35 ans, la pathologie coronarienne est nettement prédominante puisqu’elle représente plus de 80% des morts subites.
L’interrogatoire, à la recherche de symptômes, de facteurs de risque cardio-vasculaires mais aussi le niveau d’entraînement moyen est fondamental.
Dans ce cas l’examen physique est beaucoup plus riche. La prise de la tension est primordiale et une biologie également (sucre et cholestérol).
La communauté de la plongée sousmarine vieillit.Légende des couleurs : Vert : risque CV faible à modéré / Orange : risque CV élevé / Rouge : risque CV très élevé Reproduit de la référence 10 avec permission
L’hypertension mérite un abord spécifique en raison de sa fréquence mais aussi avec ses interactions très importantes avec la plongée sous-marine.
La plongée favorise l’élévation de la tension, pas par la pression mais par l’effet vasoconstricteur conjugué au froid.
De plus l’immersion augmente le retour veineux et la vasoconstriction périphérique et donc le travail du cœur. Pour les sujets asymptomatiques avec un examen clinique normal, l’épreuve d’effort ne doit pas être systématique.
Elle est indiquée dans certains groupes à risque :
Facteurs de risque particulièrement péjoratifs : les obèses (IMC sup à 30), les hypertendus et les diabétiques
Chez les sujets présentant au moins 2 facteurs de risque (classification SCORE) :
- Plus de 40 ans chez les hommes, plus de 50 ans chez les femmes,
- Tabagisme actif ou sevré depuis moins de 5 ans,
- Mauvais cholestérol (plus de 1,5 g/l de LDL)
- Hérédité cardio-vasculaire chez un ascendant du premier degré.
Le temps est probablement venu pour beaucoup d’entre vous de prendre rdv chez votre médecin traitant ou autre spécialiste pour évaluer votre aptitude à la plongée.
Il y a des facteurs qui nous échappent tous avec le temps… même si l’on plonge depuis 30 ans et plus sans aucun incident. Soyez conscient des limites de votre corps.
En médecine, il n’y a pas qu’une réponse à une question.
Il faut une analyse tenant compte de multiples facteurs individuels et familiaux.
C’est à ce moment-là que votre praticien pourra vous orienter vers d’éventuels examens complémentaires. Ceux qui collent à votre profil.
Des examens systématiques ou imposés, ce n’est pas la solution.
Un ECG à l’effort est parfois inutile ou pire insuffisant et faussement rassurant.
Alors, je vous invite très fortement à être honnête avec vous-même et votre praticien.
Parlez-lui de votre automédication éventuelle et surtout n’hésitez pas à remplir cette table SCORE pour évaluer votre risque cardio-vasculaire. C’est utile aussi bien pour votre vie quotidienne que pour pratiquer votre passion le cœur à l’aise !
Gaëtane Maturin Diving Medicine – Level 1
Pôle sécurité MN 316
Le 11 juin dernier, la Commission Plongée Technique organisait une journée de rencontre et de découverte de ses activités aux Barrages de l’Eau d’Heure. Cette journée était accessible à tout membre curieux souhaitant se former, obtenir des informations à ce sujet ou simplement en savoir plus sur la Commission et la plongée technique en général.
Afin que chacun puisse découvrir les activités des différents comités, une tournante d’atelier en atelier, façon speed-dating, a été mise en place. La trentaine de participants a donc pu passer d’un stand à l’autre, écoutant le discours des responsables, les retours d’expérience de plongeurs présents et partageant leurs découvertes d’une technique ou d’une autre. Les activités présentées étaient les suivantes : plongée souterraine, plongée sidemount, la pratique du trimix, du gas blending (fabrication de mélanges gazeux pour la plongée), du recycleur. Après cette grosse heure de découverte, un repas convivial et une plongée étaient prévus afin de faire plus ample connaissance et, pour les participants, de voir le matériel mis en œuvre.
Nous avons également eu la grande chance de profiter de la présence de photographes de talent : Laurent Miroult, Grégory Dumont et Nicolas Mouchart (également membre du Bureau de la ComTech) pour immortaliser la plongée et, ainsi, démarrer une banque d’images à destination de nos supports de cours et de nos diverses publications.
Nous espérons bien vous retrouver à nouveau lors d’une prochaine édition et vous présenter plus en détails la plongée scooter ! Affaire à suivre…
Au plaisir de vous rencontrer, Le Bureau de la ComTech
Témoignage d’un participant. Depuis 2015, je suis un passionné de plongée. J’adore tous les aspects de ce sport. Mon intérêt est tel que j’ai passé avec succès l’examen d’Assistant Moniteur fin 2022.
Cependant, j’ai ressenti le besoin de découvrir de nouvelles facettes, d’explorer d’autres techniques. Alors, lorsque j’ai appris que la commission technique organisait un TEK Dating le 11 juin à la Plate Taille, je n’ai pas hésité une seule seconde.
Le jour J est enfin arrivé et nous avons été répartis en différents groupes. Chaque groupe avait 15 minutes pour découvrir chaque atelier. J’ai commencé par l’atelier de plongée souterraine. Wow, quelle expérience ! J’étais totalement emballé, même si un quart d’heure, c’est beaucoup trop court pour en profiter pleinement. Peu importe, j’ai obtenu les informations essentielles et je sais maintenant ce que je dois faire : commander le kit PS1/PS2 (en effet, on passe les 2 niveaux de brevets dans la foulée) !
Ensuite, on enchaîne avec l’atelier de trimix/blending, suivi du recycleur (ces petites machines sont vraiment géniales !), et enfin le sidemount. En quelques minutes de discussion avec Gilles, je suis passé de «le sidemount, pourquoi pas…» à «quoi ? ! Pas de formation avant 2024 ? ! Pas grave, je m’inscris et vivement l’année prochaine !». En résumé, si vous êtes intéressés par la plongée TEK, vous avez deux options : participer au TEK Dating ou, encore plus rapidement, entrer en contact avec les membres de la Commission. Comme tous nos moniteurs, ils ne demandent qu’à partager leurs connaissances !
Encore merci pour cette journée découverte !
Yves Lamand, AMndlr : Pas de session théorique sidemount prévue avant le printemps 2024, au plus tôt. Nous avons trop de candidats en cours de formation actuellement.
Voici venu le temps de la rentrée pour nos dauphins. Certains ont eu 14 ans au cours de cette année. Régulièrement, la cellule directrice de l’Atelier Permanent Plongée Enfant est interpellée sur la manière, pour une école, d’assurer au mieux la transition de ces enfants vers la classe « adultes » ou la classe « ados ».
Il est vrai que toutes les écoles ne disposent pas d’une section plongée enfant et que, même dans celles où il y en a une, toute l’équipe encadrante n’est pas certifiée plongée enfant (PE).
Lors du dernier recyclage, un atelier avait été réalisé sur ce thème. Par ailleurs, lors du tour des écoles de notre Directeur Technique Fédéral, ce dernier a été interpellé à ce sujet.
Afin de répondre à cette préoccupation, nous tentons, dans ces lignes, de vous donner quelques pistes.
Tout d’abord, tous les enfants ne commencent pas la plongée au même âge ; les plus jeunes peuvent débuter à 8 ans, les plus âgés à 13 ans. Dans un schéma idéal, l’enfant passe tous les brevets : dauphin de bronze, dauphin d’argent et dauphin d’or. Il réalise au moins 5 plongées en milieu naturel, obtient ainsi sa passerelle au jour de ses 14 ans et devient plongeur 1*. Il ne sera considéré comme tel qu’après
envoi de la carte passerelle au secrétariat de la Ligue et après homologation de son brevet. En attendant celle-ci, il plongera avec les prérogatives du non breveté. A défaut, il devra refaire le parcours complet du plongeur non breveté.
Pendant son parcours de dauphin, l’enfant passera des qualifications qui lui permettront d’acquérir différentes compétences. Elles sont au nombre de 14 mais elles ne sont généralement pas toutes organisées, pour diverses raisons. Un accent est mis principalement sur la qualification gilet où l’enfant acquiert la compétence de la gestion de son gilet ainsi que sur la qualification palanquée où il démontre sa capacité à plonger avec un autre enfant. Ensuite, vient le passage des qualifications biologiste, secouriste et orientation.
Une leçon piscine comprend systématiquement 5 à 10 minutes de théorie, ce qui permet à l’enfant d’acquérir progressivement les connaissances requises pour le brevet 1*. Il est à noter que les parties « administration » et « décompression » sont rarement abordées avec l’enfant. A sa passerelle 1*, il peut suivre un cours sur ces thèmes en accompagnant une classe de non brevetés. L’évaluation des connaissances
théoriques peut être réalisée, tout en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’enfants, bien qu’ils aient généralement déjà de meilleures connaissances que certains de nos adultes candidats 1*.
En ce qui concerne les compétences en piscine et en milieu naturel, l’enfant les a déjà souvent largement acquises. Il faudra d’ailleurs l’occuper jusqu’à ses 15 ans pour le passage de son brevet 2*, Pour cela, on peut lui proposer de réaliser des directions de palanquée, de remplir le rôle de serre-file ou encore de participer aux activités de nos commissions.
En fonction des compétences ou des connaissances de chaque enfant et de l’âge auquel il arrive, il peut être conseillé de lui demander de suivre les cours théoriques du candidat 1*. Généralement, les compétences en piscine sont acquises chez tous, l’enfant étant plutôt à l’aise dans l’eau.
La transition de la classe « enfants » à la classe « adultes » peut être plus simple dans les écoles qui disposent d’une classe « adolescents » et d’encadrement en suffisance. L’adolescence apporte son lot de changements en termes de comportement, de souhaits et de préoccupations. Certains ne veulent plus de jeux, d’autres cherchent la compé -
tition ou encore veulent améliorer leur apnée. Il faut néanmoins prévoir une période de transition vers la plongée adulte car la psychologie des ados n’est pas celle des adultes. L’animation des ados est particulière et nécessite de la tchatche, du « fun », de l’émulation, etc. Afin d’éviter le décrochage des ados, le moniteur ne doit pas être un « prof ». Certains d’entre vous l’auront constaté, ils ont particulièrement du mal à suivre des cours ex cathedra. Utiliser des supports plus interactifs ou des méthodes actives (vidéo, quiz, démonstration, …) permettra de retenir leur attention plus facilement. La répétition de l’information est également particulièrement nécessaire chez eux.
Si l’école dispose d’un encadrant ou d’un instructeur PE, voire de plusieurs, la classe peut être animée par eux. Nous rencontrons parfois une hétérogénéité dans les classes « enfants » mais il peut être démotivant pour l’enfant de passer dans une classe « ados » à ses 14 ans alors que ses copains n’y passeront qu’ultérieurement. Dans ce cas, cet enfant pourrait rester dans la classe enfant en étant « aide moniteur » (à ne pas confondre avec assistant moniteur), en lui demandant de préparer des jeux ou de démontrer les techniques de plongée, en élevant le niveau de difficulté lorsqu’il réalise une technique de plongée : par exemple, lui demander de faire 2 ou 3 vidages de masque au lieu d’une.
A l’inverse, nous pourrions inviter cet enfant dans une classe adulte (dans le respect des normes d’encadrement) afin qu’il fasse connaissance avec les membres de celle-ci.
En piscine, ces enfants sont souvent performants ; ils s’ennuient vite en compagnie d’adultes qui débutent en plongée ou qui rencontrent des difficultés dans l’apprentissage des techniques de plongée. Les intégrer ou élever le niveau de difficulté peut parfois être une solution.
Vous l’aurez donc constaté : il n’y a pas de recette toute faite. Tout dépend de l’ado, de son parcours, de sa personnalité. Pour les enfants, le plus important est qu’ils s’amusent. Pour les adolescents, c’est de trouver un centre d’intérêt (les copains, l’éveil à l’écologie, à l’orientation, …) tout en s’amusant. L’adolescent, tout comme l’enfant d’ailleurs, a besoin d’être reconnu dans ses compétences et toute situation d’échec est à proscrire. Bien entendu, il ne réus-
sira pas tout mais le discours tenu et la justification donnée à cet exercice ou à des difficultés d’apprentissage seront importants.
L’adolescent ne comprend pas toujours le second degré, il est particulièrement sensible aux remarques pendant cette période de transition entre l’enfance et l’adolescence.
En ce qui concerne les connaissances théoriques, il faut être conscient qu’ils n’ont pas tous la capacité de comprendre les notions abstraites : montrer, démontrer… Ils n’ont pas toujours la capacité de restituer de grandes quantités de matière lors des évaluations. Moduler est une piste intéressante. Pensez également à l’alignement pédagogique : annoncer les
Raphaël Vanbaelen, Ecole de plongée CASAL de La Louvière, passage de son brevet dauphin d’or à l’approche de ses 14 ans © Virginie Gailliezcompétences attendues, réaliser des exercices, des activités pour les acquérir, justifier l’intérêt de la réalisation durant la plongée au regard de la pratique de nos activités subaquatiques et énoncer clairement les critères d’évaluation. Cela permettra à tous d’atteindre les compétences attendues.
Il faudra penser aussi au canal de communication à utiliser avec eux : les mails sont peu lus, les réseaux sociaux sont souvent très utilisés. Une discussion à ce sujet pour convenir du bon réseau social est importante.
Il faut être conscient que certains prendront le chemin des études, d’autres abandonneront ou auront une copine ou un copain mais ils reviendront peut-être quand ils seront adultes et pérenniseront notre Ligue et notre encadrement.
© Benoît Lonay
© Benoît Lonay © Benoît Lonay
Une belle collaboration est née avec la Commission audiovisuelle.
Ce samedi 29 juillet 2023, à la carrière de La Gombe, la Cellule directrice APPE a proposé une activité co-organisée avec la Commission audiovisuelle. Nous étions une cinquantaine de plongeurs, dont 20 enfants qui ont pu s’essayer aux techniques de cadrage et de prise de vue en-dehors et sous l’eau. Ils ont pu sélectionner deux photos qui ont été diffusées sur la page Facebook de la Lifras.
S’essayer à la photo n’était pas de tout repos, cela a demandé à nos dauphins une concentration importante : gérer sa flottabilité, essayer de capturer le poisson qui bouge, rester suffisamment stable pour obtenir une belle photo.
Divers objets (parapluie, foulard, papillon, chapeaux…) avaient été déposés dans l’eau pour réaliser les photos. L’après-midi, une planche avec différents points de vue avait été donnée et les enfants devaient retrouver le sujet photographié.
© Benoît Lonay
Sur le temps de midi, ils ont pu visionner le film « Les fenêtres de la vie » réalisé par Dany Van Belle, y découvrir de magnifiques prises de vue et s’initier à la faune et flore autrement. Nous remercions encore Danny pour les Blurays offerts à chacun des enfants.
Merci aux membres de la Commission audiovisuelle pour cette belle collaboration et plus particulièrement à Luc Wilmotte, Benoît Lonay, Pierre-Bernard Demoulin et Cathy Grimonpont !
Vous trouverez dans les liens ci-dessous un aperçu des photos réalisées et un film.
Lien vers le film
Lien vers les photos
Lors du recyclage, nous nous sommes penchés sur la question des troubles de l’apprentissage et de leur impact sur la vie de groupe et la sécurité des dauphins.
Les difficultés de l’apprentissage ont toujours existé mais aujourd’hui, elles sont plus facilement explicitées et prises en compte dans l’enseignement. Nous sommes tous bénévoles et non spécialistes.
Nous avons donc demandé, lors du recyclage des cadres PE, les conseils d’une orthopédagogue afin d’examiner dans quelle mesure nous pouvions adapter notre enseignement de la plongée à des personnes qui présentaient des troubles de l’apprentissage. Suite à son exposé, nous avons proposé quelques pistes.
Les difficultés d’apprentissage en plongée quelques pistes pour vous aider.
notre Ligue, les encadrants et instructeurs PE sont des plongeurs bénévoles formés à l’enseignement de la plongée mais ne sont pas des spécialistes de l’enseignement. Ils évoluent avec 4 enfants en piscine et 1 ou 2 en milieu naturel. Par ailleurs, nous manquons d’encadrement dans certaines écoles, il nous est donc impossible de mobiliser un encadrant pour un enfant.
Dans l’enseignement, des aménagements raisonnables sont mis en place afin de pallier ces troubles et permettre, par un dispositif simple, d’aider les enfants à apprendre (format des supports, manière de donner les consignes, …). Cette orthopédagogue a insisté sur le qualificatif « raisonnable », c’est-à-dire « étant possible à mettre en place ». Dans le contexte de
A l’arrivée d’un enfant, il est intéressant qu’il réalise un baptême seul et les deux autres en groupe. Cela vous aide à constater si l’enfant peut s’intégrer facilement au groupe et permet à l’enfant de prendre conscience pleinement de son engagement. Le bien-être et l’épanouissement de tous les enfants sont des points de préoccupation de notre Ligue.
du 1 * que j’avais en face de moi et je me suis beaucoup aidé de ce que j’avais appris lors de mes stages de plongée enfant pour mon briefing. «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme» a dit Lavoisier (certes, dans un autre contexte…).
Finalement, et bien que je m’écarte un peu de la question de départ, j’ai également entendu qu’une partie des adolescents ayant fait de la plongée enfant avaient arrêté de plonger par après, à cause du manque de temps, d’envie mais également à cause du décalage d’âge chez les plongeurs débutants. En effet, il y a peu de jeunes qui plongent et qui s’entrainent, en piscine ou en sortie, comparé au nombre d’adultes. Et ce phénomène est accentué dans les petits clubs et dans les régions les plus reculées de Belgique où les ados se retrouvent parfois seuls entourés d’adultes.
Cela peut fonctionner… ou pas, et alors des jeunes motivés arrêtent alors qu’ils auraient pu devenir de très bons plongeurs parce qu’ils ont commencé trop jeunes.
Je suis un plongeur de 17 ans candidat
3*, j’ai commencé la plongée enfant vers 8-9 ans et ceci est mon opinion personnelle. Je me suis posé plusieurs fois la question que je vous présente lors de rencontres avec d’autres plongeurs de mon âge et/ou avec leur(s) parent(s) plongeur(s). Et au fil de ces rencontres et des échanges qui vont avec, je suis parvenu à créer une réponse qui me satisfait le plus possible à l’heure actuelle.
Tout d’abord, d’un point de vue de l’aisance sous l’eau, pour avoir plongé avec des enfants et des adolescents qui, eux, n’ont pas fait de la plongée avant 14 ans, je n’ai pas remarqué une grande différence sous l’eau à expérience égale.
Ceux qui commencent à 14, 15 ou 16 ans acquièrent, selon moi, une flottabilité et une mobilité identiques que ceux qui ont commencé dès 10, 11 ou 12 ans après le même nombre de plongées.
Toutefois, il est important de noter que plus nous sommes jeunes, moins nous avons conscience du danger, moi le premier. Et par conséquent, les enfants vont avoir tendance à aimer aller s’amuser avec des « épaves » ou
d’autre choses sous l’eau, là où quand nous grandissons, nous allons être moins à l’aise pour faire les mêmes choses si nous ne les avions pas réalisées plus tôt.
Ensuite, hors de l’eau, bien que l’on obtienne une certaine routine dans le cadre de la plongée enfant, que ce soit dans la préparation de son matériel, dans la participation à des sorties ou dans le partage des valeurs de notre sport (et je ne parle pas de l’apéro), celle-ci arrive tout aussi vite, voire plus, lorsque nous sommes plus âgés, d’autant que, pour la plupart, nous nous assagissons avec l’âge. D’ailleurs, la grande majorité des plongeurs ont acquis la rigueur nécessaire à la plongée après 14 ans il me semble ��.
Cependant, je parle là de plongeurs à expérience et nombre de plongées similaires, or il est évident que tout ce que l’on peut apprendre à la plongée enfant n’est pas perdu et peut même être très utile plus tard. Un exemple concret que j’ai vécu est quand j’ai réalisé ma DP d’encadrement d’un 1* pour mon brevet 3*. Ma monitrice m’a demandé de me rappeler dans quel état d’esprit j’étais à mes premières plongées afin de m’occuper au mieux
En conclusion, je pense que la plongée enfant n’est pas obligatoire lorsque l’on souhaite commencer la plongée tôt et n’a pas un impact majeur sur les plongeurs adolescents.
Néanmoins, elle apporte énormément d’expérience, pas uniquement sur notre aisance dans l’eau ou notre organisation hors de l’eau, mais aussi sur notre implication générale dans ce sport. Je suis persuadé que, malgré tout ce qu’on en dit, la «génération Z» peut également apporter beaucoup de choses à la plongée sous tous ses aspects.
Alexandre Puissant
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J’ai débuté la plongée en 2012 et la photo sous-marine en 2014 avec un appareil compact. En 2018, je suis passée au reflex numérique. J’ai maintenant plus de 1300 plongées, dont 1000 consacrées à photographier. Je suis née au Portugal et je vis en Belgique depuis 2012. Je m’entraîne au Calypso Diving Club à WatermaelBoitsfort.
Quand je pars au Portugal, je plonge principalement à Sesimbra, un parc marin près de Lisbonne. Pleine de vie, la température de l’eau varie entre 13° en hiver et 19° en été. C’est un peu frais mais je trouve rapidement des sujets à photographier et le froid disparaît. En 2021, j’ai été sélectionnée pour représenter l’équipe Nationale Portugaise au Championnat d’Europe, une expérience inoubliable.
J’aime publier des photos de nudibranches et de murènes sur le site www.inaturalist.com, cela aide à apprendre la taxonomie des espèces et mes photos sont à disposition de la communauté scientifique. Je cherche toujours des endroits sans beaucoup de touristes ni plongeurs.
J’aime plonger sans horaires, plonger de la plage au réveil, passer la journée sur des plages désertes, pique-niquer et faire une sieste entre les plongées. Mes photos favorites sont celles qui représentent des moments inoubliables, la magie d’une mobula à Santa Maria, un nudibranche aux couleurs magnifiques à Bali, une photo créative médaillée lors d’un championnat, la surprise d’une statue de Neptune dans les mers de Curaçao, le spectacle d’un banc de petits poissons qui n’arrêtaient pas d’entrer et sortir d’une épave à Porto Santo, une murène qui me sourit à Graciosa…
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Notre programme de formations 2022 est en ligne ! cfip-plongee.com
Grace à la bonne volonté de tous, cette 32e édition du stage Coppens est à nouveau une belle réussite.
Par son encadrement, le stage Coppens donne des opportunités de formation à tous les participants : aux plongeurs 3*PPA, aux candidats moniteurs mais aussi aux nouveaux moniteurs. En effet, acquérir un brevet est une chose, acquérir l’expérience nécessaire pour devenir un bon formateur en est une autre. Grâce au soutien des nombreux MN & MF « habitués », les nouveaux arrivants sont coachés dès la première plongée.
Cette organisation offre aux candidats Moniteurs Fédéraux et Moniteurs Nationaux des conditions quasi identiques à celles de l’examen. Quatre bateaux spacieux étaient à notre disposition pour emmener les 74 plongeurs sur les sites emblématiques de la région : la Gabinière, le Wildcat, le Grec, le Donator, le Togo et le Mller. Les maîtres-mots de cette édition 2023 étaient : sécurité – bienveillance - exemplarité.
L’efficacité des partenaires locaux se confirme, plus particulièrement les équipes du centre Bormes plongée, la Grande bastide et la Brasserie du Port de Bormes les Mimosas.
La liste des personnes qui ont permis de faire de ce stage un succès est trop longue, je tiens à remercier tout particulièrement Christian Coppens et Alain Neroni pour leur participation active comme superviseur et mon épouse Nathalie Tesch-Backx pour son soutien de tous les jours.
Bravo à tous et à l’année prochaine pour la trente-troisième édition du stage Coppens !
Emmanuel BackxInfo & pré-inscription : stagecoppens@gmail.com
Le Coppens. Nous en avons tous entendu parler, certains d’entre nous y ont déjà été tandis que pour d’autres c’est une première.
Tout commence fin avril avec une réunion d’information organisée par notre GO en chef Manu. Il nous explique le déroulement du stage, les bateaux ainsi que la logistique à mettre en place sans oublier bien évidemment de nous rappeler qu’une petite animation organisée par les candidats est toujours la bienvenue. Le thème cette année : Seagate, porte des étoiles. Nous nous regardons… il va falloir être imaginatifs.
En parallèle les formations dans les associations régionales ont débuté, ce qui nous permet de mieux appréhender l’organisation de la sécurité.
Certains candidats (on nous appelle affectueusement les CMF ou les CMN en fonction du brevet que l’on vise) participent au stage PPA du CFIP et de l’AML. Pendant ces stages et avec un œil de (peut-être) futur fédéral nous nous rendons compte de l’étendue des choses mises en place pour assurer la sécurité des stagiaires, ce dont on n’a pas toujours conscience en tant que simple participant à un stage PPA. Quelques réunions entres nous mais également les conseils avisés des fédéraux 2022 nous permettent de décider de la manière dont nous allons organiser le matériel de sécurité sur les 3 bateaux dont nous avons la charge durant le stage. En effet le stage comporte 4 bateaux mais un des bateaux est réservé aux CMN qui gèrent euxmêmes la sécurité sur leur bateau.
Nous prenons donc la route, certains en car, d’autres en covoiturage, les voitures sont chargées, le voyage en car est festif bien que marqué d’embûches. Un pneu éclaté durant la nuit apporte une dose de stress à tout le monde car le timing est serré. Manu adapte les horaires et au final nous nous retrouvons tous pour le départ du stage. Premier constat : nous disposons d’un local rien que pour nous. Vu la quantité de matériel que nous apportons, c’est un atout très précieux. Passé le briefing général, il est l’heure d’en venir aux choses sérieuses. Les 6 plongées vont s’enchaîner et les journées passent à une vitesse folle : affichage des palanquées, du site de plongée et du thème à développer à table. On cherche ses jurys (oups…on avait dit que ce n’étaient pas des jurys
mais des formateurs et ce jusqu’au stage final), on effectue une prise de contact, un travail à table sur le thème et on se donne rendez-vous sur le bateau avec l’équipement. A ce moment-là nous nous retrouvons au local pour amener le matériel de sécurité, le matériel de réserve, l’eau, les bonbons sur les bateaux. La traversée permet d’une part de faire les différents checks matériels, le briefing de plongée mais également d’apprendre des choses sur les environs et la baie du Lavandou. Ensuite c’est la mise à l’eau et la plongée proprement dite avec toujours quelques incidents à gérer : syncope, narcose, essoufflement, plongeurs « dissipés », etc… le tout en n’oubliant pas de rendre la plongée intéressante pour la palanquée !
A la remontée sur le bateau, c’est la gestion de la sécurité active : combien de palanquées restent à l’eau, qui doit être prêt à intervenir, nous aurons également l’occasion de gérer un incident simulé en surface et de nous rendre compte que nous allons devoir pas mal travailler notre coordination entre candidats. Le 2e jour du stage, une petite réunion avec Manu permet à chacun de donner son feedback sur le début du stage et éventuellement quelques desiderata pour la suite.
Le 3e jour nous profitons également d’une conférence organisée sur le code du sport français donnée par 2 personnes qui contrôlent les orga-
nismes de plongée… autant dire qu’ils connaissent le sujet à fond.
Grâce principalement à l’imagination et la créativité de 2 CMF, nous pouvons passer à l’animation. Les équipes sont formées, la compétition fait rage et notre idée d’apporter des pistolets à eau uniquement pour les CMF dé -
rape rapidement comme il fallait s’y attendre. L’animation se termine, tout le monde est mouillé, certains plus que d’autres, toutes les équipes ont gagnés et tout le monde est content. Du côté des CMF nous avons enfin finalisé notre cri de guerre : « Cnidaires ! ! ! On manque pas d’air ! ! » en référence à l’un des
thèmes que nous devions développer cette année.
Au total, ce stage nous a permis d’effectuer 6 plongées profondes sur des épaves mythiques comme le Wildcat, le Donator, le Togo et le Grec mais également sur deux sites très intéressants d’un point de vue faune et flore : la Gabinière et le Mller, ce dernier étant un site méconnu que les centres de plongée fréquentent peu et qui est donc magnifiquement préservé avec un foisonnement de gorgones.
Mais résumer le Coppens à ces 6 plongées ne rendrait pas justice à ce stage. En tant que candidats, il nous a permis de découvrir les conditions réelles du stage mer qui nous attend en septembre. Il nous a également permis de rencontrer des moniteurs passionnés, toujours disponibles pour répondre à nos questions et avides de transmettre leur savoir et leur expérience. Nous avons pu encore une fois constater lors de ce stage que l’esprit CAME de la ligue n’est pas un slogan mais une série de valeurs ancrées dans l’ADN de nos
plongeurs et moniteurs. Nous avons pu également profiter de l’expérience d’Alain Neroni et Christian Coppens qui nous prodiguaient leur conseils en tant que superviseurs de bateaux. L’ambiance, l’entraide et la convivialité sont les maîtres-mots aussi bien pour les candidats fédéraux et nationaux que pour l’ensemble des participants. Enfin, ce stage n’aurait simplement pas été possible sans le dévouement de Manu et ses notes de cornemuse. Il passe chaque année des mois à œuvrer dans l’ombre pour organiser à la perfection un stage de plongée profonde avec 80 plongeurs et 4 bateaux. Une prouesse qu’en tant que CMF nous ne pouvons qu’admirer. Bravo Manu et merci ! Nous n’avons qu’une idée en tête, faire tout notre possible en septembre pour revenir l’année prochaine au Coppens avec une 2e étoile.
Ce premier stage Coppens a été pour moi une expérience incroyable.
Je suis partie avec une certaine appréhension, un peu la peur de l’inconnu, mais à peine arrivée, tout a été génial.
En 3 jours, en tant que jeune monitrice club, j’ai appris au stage plus que ce j’avais pu acquérir comme expérience pendant des années en tant que plongeuse.
Ce qui m’a vraiment impressionnée, c’est le mélange à la fois de sérieux et de bonne humeur et le fait de se sentir perpétuellement extrêmement bien encadrée.
J’ai enchainé avec l’école de mer de mon club, ce qui m’a permis de mettre directement en pratique et de partager avec les élèves tout ce que j’ai eu la chance d’apprendre.
J’ajouterais que ça a été également l’occasion de rencontrer plein de gens super sympas.
Je ne peux que conseiller à tous les jeunes moniteurs de tenter cette super expérience.
J’espère évidemment pouvoir faire partie de l’aventure l’année prochaine. -
Quand est-ce qu’on y retourne ? ��
Un grand merci pour l’organisation Manu.
Comme chaque année, c’est une magnifique aventure à vivre…
je recommande vivement ce stage, car personnellement, quand j’y ai participé la première fois, il m’a donné envie de devenir MF et encore aujourd’hui, il me pousse à me dépasser pour former au mieux les candidats et stagiaires avec lesquels j’ai plongé…
Et à ce stage, j’ai redécouvert la magie que j’ai rencontrée la première fois que j’y suis venue… le désir d’aller plus loin…
Un tout grand merci ! ! ! Tout était parfaitement organisé et à aucun moment je ne me suis senti mis de côté, submergé, stressé… Que du contraire, j’ai ressenti beaucoup de bienveillance et me suis senti en sécurité.
Vous avez géré les aléas avec une parfaite maîtrise et à aucun moment cela ne s’est fait ressentir. LONGUE VIE AU COPPENS ! ��
Me voilà embarqué comme stagiaire pour mon premier stage de mer à la Lifras. Les plongées s’alternent entre observations des candidats fédéraux mis sur le grill et formation personnelle selon mes demandes.
Cela a commencé comme serre-file pour finir comme chef de palanquée avec jeux de rôle et exercices de remontée. Le rythme est intense et je suis bien fatigué tous les soirs.
Les prises de connaissance pendant les repas, les briefings, les plongées et débriefings s’enchaînent mais ce n’est rien par rapport aux candidats fédéraux qui ont encore des tâches supplémentaires à assurer.
Durant ces 4 jours j’ai eu l’occasion de faire de belles rencontres et je n’ai plongé qu’avec des monitrices et moniteurs bienveillants me transmettant leurs expériences et conseils.
Cela m’a marqué de voir un nombre aussi élevé de monitrices et moniteurs
revenir chaque année ou presque au stage Coppens.
En creusant un peu avec certains, il m’est apparu qu’ils le font entre autres car cela leur rappelle leur stage de moniteur fédéral. Cela donne envie en tout cas.
Pour conclure, ce stage organisé de manière impeccable et dans la bonne humeur m’a permis d’évoluer en plongée profonde en mer en toute sécurité. J’espère pouvoir rééditer l’aventure l’année prochaine. -
La participation au stage Coppens a été pour moi une opportunité incroyable et une première expérience qui restera à jamais gravée dans ma mémoire. En tant que stagiaire, j’ai été accueillie dans une ambiance chaleureuse, respectueuse et bienveillante, atmosphère qui a perduré tout au long de ce stage.
Au fil des plongées, bien que toutes différentes, j’ai pu côtoyer un grand nombre de formateurs qui étaient là dans un seul et même but, nous motiver à nous dépasser. Je garderai en tête leur motivation à transmettre leurs connaissances et nous faire acquérir de nouvelles compétences.
Ce stage Coppens a été pour moi bien plus qu’une simple expérience de plongée, il a été un véritable tremplin et m’a motivé à continuer mon chemin vers le monitorat, avec une détermination renforcée.
Comment maintenir la motivation de nos plongeurs avec peu d’encadrants et un budget limité ?
Tous les chefs des petites écoles se posent la même question.
Pour y répondre, j’ai décidé avec le soutien des encadrants du Casal d’organiser des stages de mer qui donnent du sens à nos apprentissages habituels et des activités hivernales qui consolident la cohésion interne au club et les bonnes relations interclubs.
En septembre 2022, une semaine à Galéria (Corse) au centre l’Incantu, centre parfaitement géré par Jo et Aurore Vrijens avec leur équipe de moniteurs FFESSM. En réunissant 20 plongeurs issus de 3 clubs (Casal, Orca et Archimède), nous avons pu privatiser le bateau.
L’Incantu propose des semaines tout compris : voyage en avion, transfert en car, 10 plongées à proximité de la réserve de Scandola, pension complète de qualité, activités en soirée offertes au bar. Le centre nous a donné accès à sa salle de cours bien équipée, l’idéal
pour nos réunions apéros du soir pour le partage des expériences et pour des cours adaptés : organisation bateau, décompression, navigation, Faune Flore et mal de mer.
Une tempête exceptionnelle pour la saison a empêché le bateau de sortir 2 jours durant. L’Incantu a compensé par des activités libres : magnifique randonnée le long de la rivière Fangu et découverte de Calvi.
Les membres de notre groupe disparate, spécialement constitué pour l’occasion, ont unanimement apprécié ce séjour.
La solidarité : le seul espoir de survie des clubs ?
Pendant l’hiver 2022/2023, le Casal a covoituré pour une visite guidée de l’Aquarium de Liège et de la Maison des Sciences. En collaboration avec le RASM (Royal ASM de Mons), nous avons fait un voyage en car à Boulogne avec visite guidée et visite libre de Nausicaa. Ces deux excellentes destinations ouvertes à tous ont permis aux familles d’approcher les différents milieux aquatiques et de comprendre un peu mieux le plaisir que les plongeurs éprouvent. L’occasion pour nous tous d’apprendre et de passer du temps agréable ensemble.
Pendant que nos eaux étaient très froides, le Casal a aussi initié une sortie avec le club du Mérou à Todi, fosse avec poissons d’eau douce tropicale bien adaptée aux enfants et aux débutants et une sortie avec le RASM au Duiktank, fosse bien adaptée à la formation et au recyclage de tous les niveaux.
En avril 2023, j’ai voulu réitérer le succès de 2022 en proposant un stage de mer à L’Estartit (Espagne, Costa Brava). Les anciens connaissent tous cette valeur sûre de plongée en Méditerranée et cette destination a attiré moins de personnes d’autres clubs que la Corse. Un membre de l’école du Chasa nous a rejoint et il ne l’a pas regretté.
J’ai proposé L’Estartit autrement : avec le Diving Center Xaloc de Ramon et Mercè Siliceo.
Loin des bruyants bateaux usine de 30 à 40 plongeurs, le bateau du Xaloc emmène de 10 à 20 plongeurs maximum dans l’ambiance conviviale d’un petit groupe d’amis. Le capitaine et les moniteurs offrent à chacun l’attention dont il a besoin et à tous un professionnalisme exemplaire (sécurité, choix et description des sites…).
Ce stage-ci s’est déroulé sans incident mais j’ai pu apprécier lors d’un séjour précédent l’aide efficace du Xaloc pour l’évacuation d’un ADD immérité qui s’était déclaré en soirée.
Le transfert en minibus de l’hôtel au quai d’embarquement et le bateau très rapide permettent de profiter de 5 plongées sur la réserve naturelle et de 5 plongées sur la côte tout aussi intéressantes, en réduisant significativement le temps perdu autour de la plongée elle-même, ce qui a rendu le séjour moins fatigant et plus agréable pour les plongeurs et les familles. Adaptation est aussi le maître mot de l’Hotel Nereida que le Xaloc a réservé pour nous.
En plus des excellents repas que le Nereida propose en pension complète à tous ses clients, il met à disposition un grand local sécurisé et ventilé pour le matériel et il s’adapte à nos horaires de plongée. Le soir, pour nos débriefings apéros sur la belle terrasse, nous avons pu nous connecter au grand écran pour illustrer avec Doris nos cours Faune Flore et utiliser un grand tableau blanc pour les structurer au fur et à mesure des observations rapportées chaque jour. Ce stage est un franc succès et mérite d’être refait pour que d’autres membres du club, indisponibles cette fois-ci en profitent eux aussi.
Quand j’ai débuté dans les années 80, les écoles Lifras organisaient déjà des stages de mer. La différence est qu’aujourd‘hui, l’effort est trop lourd pour les petits clubs. Je pense que la seule solution pour promouvoir la plongée est de partager nos idées et d’unir nos forces non seulement pour les stages de mer mais aussi pour les sorties habituelles et pour les cours théoriques. En effet, bien que les journées Lifras d’exercices de la commission de l’Enseignement Lifras nous aident énormément pour la formation, elles ne remplaceront pas l’expérience des plongées loisir en milieu naturel et toutes les émotions partagées.
Dominique Damman, MF992, cheffe d’école au Casal (La Louvière)
Le bateau du centre Diving Center Xaloc« Et pourquoi pas nous ? »
Quelques apnéistes du Royal Wolu Plongée Club sont attablés à la buvette du Poséidon, la piscine où s’entraine le club. Ils regardent les membres de la section bouteille organiser leur voyage club annuel, comme ils le font depuis, sans doute, 59 ans et la création du Wolu. Or, depuis le lancement de la section apnée, une dizaine d’années plus tôt, jamais les apnéistes ne sont partis en voyage club. C’était sans compter sur l’implication et la motivation des nouveaux membres.
« Nous on peut l’organiser ». C’est Enora qui propose.
« Avec Dominique et Nesrine, on vous met ça sur pied » . A peine là depuis 6 mois, ces 3 nouveaux apnéistes proposent de bousculer les plus anciens et les sortir de leurs habitudes… Tant mieux !
Il faut maintenant définir la date, la destination et le montant, avec un mot d’ordre : accessibilité.
Pour la date, ce sera un long week-end pour ne pas imposer aux participants de prendre trop de jours de congé. Le week-end de l’Ascension est choisi. Pour le montant aussi, l’un des critères de base est de garder le voyage ouvert à toutes et tous.
Ces deux premiers aspects définissent la destination : le sud de la France. Plus exactement Marseille, accessible en train, en quelques heures et idéal pour un trip de courte durée.
Enora, Dominique et Nesrine se mettent au boulot. Il faut trouver le
logement. Ce sera le camping du Mas au sud de l’étang de Berre, en bungalow quand même. Tout le monde n’est pas aussi aventurier que les organisateurs.
Pour s’y rendre en train, Enora a même un plan pour des tickets moins chers. Il suffit de prendre la carte de fidélité annuelle de la SNCF et des tickets depuis Lille. La carte est remboursée en un trajet. Et puis, le Bruxelles-Lille est le même train que le Lille-Marseille. Même pas besoin de descendre lors de la correspondance.
Il ne reste qu’à trouver un guide sur place. Les organisateurs font le choix d’une école qui démarre : la Team Oxygen. Elle allait nous faire découvrir l’apnée sous un tout autre angle.
Mais ça nous ne le savions pas encore…
Bagages sur le dos, nous voilà au départ du train.
Sans Nesrine et Dominique. Ils ont tout organisé en sachant qu’ils ne pourraient pas se joindre à nous. Quelle abnégation !
Du coup, seront de cette première aventure pour le Wolu, Enora, Benjamin, Happy Domi, Marc, Philippe, Rachid, François, Alexis, Marie, Nathalie, Quentin et Xavier.
Certains, courageux et voulant profiter au maximum, se sont mis en route dès 6 heures du matin. D’autres prennent le train du début d’après-midi. Quatre des 12 participants ont préféré la voiture.
Toutes et tous arrivent à bon port dès
le mercredi soir, veille du congé de l’Ascension.
Le lendemain, à l’eau. Les flots du petit port de Carro nous ouvrent leurs bras. L’accès à l’eau se fait à pied depuis le parking. Le ciel est bas, comme en Belgique, mais qu’importe, l’essentiel est de rejoindre la mer. Jérémy Molins, le fondateur de la Team Oxygen, nous guide le long de la côte, jamais très loin du rivage. On revoit les bases de la sécurité. Avec son assistant, Joris, ils observent nos niveaux. Ils nous proposent quelques jeux de passage dans des cerceaux à 10 mètres. Ils s’assurent de notre aisance pour les jours suivants.
Car le lendemain, la vraie explo commence.
Un semi-rigide nous attend au port de Corbière, ainsi qu’une vue imprenable sur Marseille. En longeant la côte vers l’ouest, nous rejoignons les calanques. Jérémy se révèle être un guide hors du commun. Il a arpenté ces côtes des heures durant. Il en connait les moindres recoins. Il a surtout exploré chaque cavité, chaque grotte, chaque trou et les a patiemment cartographiés dans sa mémoire. Nous le suivons donc, parfois à 3 mètres, d’autres fois à 5, à 10 ou même à 15 mètres.
Là, il nous montre l’entrée d’un tunnel, d’un passage sous la roche. Certains couloirs ne font que quelques mètres. Parfois, la sortie est visible dès l’entrée, d’autres fois, il faut oser s’aventurer dans le noir quelques mètres avant de découvrir la lumière de la sortie.
Pour les moins téméraires, des passages simples sous des arches monumentales offrent au regard une splendeur sous-marine dès quelques mètres de profondeur.
Les guides connaissent leur affaire. Ils savent où ils s’aventurent. Ils nous accompagnent habilement. Ils nous montrent une autre manière de faire de l’apnée. Loin de la recherche de profondeur pure à laquelle Vodelée peut nous habituer. La découverte est fascinante et fraîche. Les sensations sont nouvelles et excitantes, tant il est inhabituel pour nous d’explorer de la sorte tunnels, couloirs, grottes et cavités, tant on se surprend, malgré son niveau, d’être encore et toujours confronté à l’inconnu et cette inquiétude teintée de curiosité d’aller l’affronter.
Pourtant Jérémy et Joris n’ont pas encore dit leur dernier mot.
De retour au bungalow, les combis sont mises à sécher. Du moins, essaie-t-on. Car il pleut sans cesse. L’Europe connait une véritable canicule d’avant saison en ce week-end de l’Ascension, seule une région est sous la pluie : la nôtre. Mis à pendre sous un abri, le jersey des combis boit l’humidité ambiante toute
la nuit. Il ne sera jamais vraiment sec durant le voyage. Et l’on se met à penser aux plongeurs bouteille du club, en voyage en Bretagne. Ils avaient râlé en apprenant que nous, nous partions dans le sud. Ils doivent être bien plus au sec et au soleil finalement.
Troisième et déjà dernier jour de voyage, Jérémy et Joris nous ont concocté un « sea trekking », encore une nouvelle expérience. Mise à l’eau au parking de la Pointe de Carro, l’objectif est la plage de Sainte Croix, devant le camping. La distance entre les deux est de 4 kilomètres et demi. Une petite ballade qui nous prendra 6 heures, pause midi au hasard d’une plage comprise.
Le trek est parsemé de découvertes de nouvelles anfractuosité, autant de nouveaux tunnels à découvrir comme la veille, autant de nouveaux couloirs à franchir. Lorsqu’on lui demande s’il n’a jamais peur de rester bloqué lors de ses explorations, Jérémy nous confie son secret : « Il suffit de lâcher tout son air pour prendre moins d’espace et se dégager ». Un conseil logique… de là à l’appliquer, c’est une autre histoire. En plus des découvertes de ces passages, nos guides nous entrainent
dans une autre pratique des sports marins : la nage en mer. Pour traverser une passe, franchir une anse, dépasser un port, le groupe, réuni autour des bouées de sécurité, doit parfois parcourir de longues distances en pleine eau. La dernière de la journée fait à peu près un kilomètre et demi. C’est éreintant quand on arrive en fin de journée, tractant la bouée, impatient de remettre pied à terre. Le « sea trekking » est une autre manière de découvrir la côte sur laquelle on se trouve. C’est aussi une autre pratique de l’apnée, ouverte à tous les niveaux.
Cinquième jour, il est déjà temps de rentrer. Certains plus chanceux resteront quelques jours de plus. Gentils mais sadiques, ils enverront des photos de leurs plongées du lendemain à celles et ceux de retour au boulot. C’est l’intention qui compte.
Et pour le prochain voyage club ?
Le Wolu fête ses 60 ans. A cette occasion un voyage conjoint avec les plongeurs bouteille est organisé. Une première à nouveau. Destination : Dahab. On vous racontera.
Photos : Jérémy Molins
Benjamin AdnetIl y a quelques semaines, un article paru dans la presse avait attiré mon attention : « Middelkerke retire finalement les écrevisses de l’étang du parc » Pourquoi, me disais-je, voudrait-on retirer des écrevisses alors que d’autres personnes seraient contentes d’en ajouter dans leur plan d’eau ?
Car on ne va pas se mentir, nous, plongeuses et plongeurs, sommes toujours ravis de pouvoir observer tout organisme vivant tel qu’une petite écrevisse toute mignonne dans nos carrières d’eau douce.
Et donc, en ce mois d’avril 2023, la commune de Middelkerke (Flandre Occidentale) s’est résolue à assécher carrément tout un étang situé dans le Parc Normand afin de supprimer une espèce d’écrevisse : l’écrevisse marbrée. Cela peut nous sembler une mesure drastique. Tout cela pour un animal qui fait seulement quelques centimètres de long ?
L’écrevisse marbrée en question s’appelle Procambrus virginalis et s’ajoute à la liste des écrevisses invasives déjà connues chez nous. Je vous renvoie d’ailleurs aux deux précédents articles parus dans l’Hippocampe qui parlent des différentes écrevisses de nos plans d’eau (Hippocampe n°251 :
Écrevisses exotiques ou comment protéger notre écrevisse indigène par Jérémie Guyon, Etienne Branquart, Adrien Latli, Olivier Antoine et Roger Cammaerts / Hippocampe n°257 : Quelles écrevisses reverrons-nous au barrage de l’Eau d’Heure ? par Gérald Biston).
Concernant l’écrevisse marbrée qui a provoqué l’assèchement d’un étang à Middelkerke, une lecture rapide sur la page Wikipédia nous apprend que cette écrevisse est une espèce issue d’hybridations en provenance de l’aquariophilie, qu’elle est très ubiquiste et a déjà fait beaucoup de dégâts (entre autres sur l’île de Madagascar) car, outre sa propension à se nourrir de tout et de rien, elle est aussi porteuse de pathogènes qui auront vite fait d’attaquer les autres écrevisses. Mais, fait encore plus remarquable et qui explique un peu plus sa facilité de dispersion, c’est la seule écrevisse connue pour le moment à se reproduire uniquement par parthénogenèse, c’est-à-dire un système de reproduction asexué et monoparental d’autofécondation (à ne pas confondre avec l’hermaphrodisme) qui induit que tous les individus nés sont des clones puisque la parthénogenèse a le chic de permettre à la mère de donner naissance à des bébés dont
le capital génétique sera identique au sien. Toutes les écrevisses marbrées sont des femelles et il ne faut qu’un seul individu pour commencer une reproduction en masse. Pas étonnant que nos autorités restent vigilantes sur la question. Cette écrevisse ne serait pour l’instant pas encore installée en Wallonie, mais restons prudents. L’article sur Middelkerke avait attisé ma curiosité et je suis alors tombée sur une autre opération du genre, mais cette fois en Wallonie. En 2021, c’est du côté de Chaumont-Gistoux (Brabant Wallon) qu’une opération d’envergure a été entamée dans deux étangs privés après que le propriétaire des lieux se soit rendu compte qu’il y avait un problème de surpopulation d’écrevisses, cette fois des écrevisses de Louisiane. «Après que les propriétaires ont mis ces écrevisses dans leurs bassins ou leurs étangs, l’eau change de couleur, il n’y a plus de végétation aquatique, il y a moins de poissons, il n’y a plus de batracien. Et on peut voir aussi un réseau de galeries dans les berges ce qui mène à un recul des berges de l’étang et à un effondrement des berges dans les cas les plus graves». Pour la petite histoire, ils ont dû complètement vider les deux étangs et ont supprimé pas moins de
5000 écrevisses. Et pour être certains d’avoir éradiqué toutes les écrevisses, les étangs doivent rester asséchés pendant 2 ans.
Et donc, les écrevisses, toutes aussi mignonnes qu’elles puissent paraître, et qui font notre joie au cours d’une plongée, peuvent aussi provoquer de graves déséquilibres dans les plans d’eau ?
L’écrevisse est un animal omnivore, ce qui signifie qu’il va se nourrir de tout et n’importe quoi. Les formes adultes vont préférer les végétaux, les jeunes sont carnivores, voire cannibales.
Cela peut être pratique d’être omnivore, mais ce genre d’animal va considérablement casser la chaîne alimentaire d’un écosystème si sa présence n’est elle-même pas régulée.
Et c’est là tout le problème des espèces exotiques. Elles sont accidentellement ou non incorporées à un nouvel habitat, et si elles s’y plaisent bien, en l’absence de leurs prédateurs attitrés qui n’ont pas été incorporés dans le package, elles vont proliférer et deviendront envahissantes si aucun prédateur n’est capable de limiter leur population.
En 1970, 300 individus de l’écrevisse de Louisiane (la même que celle de Chaumont-Gistoux) furent introduits au Kenya, dans le lac Naivasha (139 km²) pour la consommation humaine. Il faut savoir qu’il n’y a en principe aucune espèce d’écrevisse sur le continent africain, et donc cela va sans dire, aucun prédateur d’écrevisse. Procambarus clarkii, de son petit nom latin, s’est tellement plu dans les eaux chaudes kényanes, qu’elle a proliféré en masse.
Des 300 individus libérés en 1970, on est passé en seulement 5 ans à plusieurs centaines de tonnes métriques par an (1 tonne métrique = 1000 kg). Dans les années 2000, on parlait de 40 tonnes métriques pêchées chaque année pour la consommation locale. Jusque-là, si c’est pour remplir le ventre des habitants, tout va bien me direz-vous.
Mais l’écrevisse étant omnivore, elle mange entre autres les plantes aquatiques et certaines plantes ont donc été complètement éradiquées, ce qui a eu des conséquences catastrophiques sur le reste de la faune présente dans le lac. Il existe de très nombreuses études sur l’impact des écrevisses invasives sur les écosystèmes, européens ou
non. Toutes vont dans le même sens : une surpopulation d’écrevisses dans un plan d’eau va provoquer un déséquilibre important. Les écrevisses s’attaquent à la fois aux œufs et alevins de poissons, aux autres larves animales, que ce soit des larves d’insectes, des têtards, des petits mollusques … mais aussi aux plantes,
ce qui impacte indirectement la population de poissons : les plantes aquatiques, outre leur fonction d’oxygénation de l’eau via la photosynthèse, forment des zones de reproduction ainsi que des cachettes pour toute une série d’espèces animales. La réduction de la quantité de poissons va engendrer une prolifération du zooplancton
L’écrevisse pieds rouges
Astacus astacus est la seule écrevisse indigène en Belgique, et n’est d’ailleurs plus présente qu’en de rares endroits en Wallonie. Face aux écrevisses invasives, « notre » écrevisse a la vie dure et est en voie de disparition.
et la diminution des plantes va réduire l’oxygénation de l’eau. On va donc vers une eau de plus en plus trouble (trop de plancton) et de moins en moins oxygénée (pas assez de plantes), dans laquelle il n’y aura plus beaucoup de biodiversité.
En lisant ces publications, je me suis d’ailleurs rappelé que le site de la Plate-Taille au barrage de l’Eau d’Heure possédait il y a encore quelques années deux beaux herbiers dans lesquels on pouvait observer pas mal de choses. Ces herbiers ont quasiment disparu, à l’inverse des écrevisses qui ont bien proliféré.
Je ne prétends pas affirmer que les écrevisses seraient la cause de la disparition des herbiers mais cela pourrait expliquer une partie du problème. La présence de l’épais tapis des moules zébrées n’est pas non plus un habitat idéal à l’enracinement d’un herbier.
Pour conclure, cet article se veut juste à caractère informatif et n’a absolument pas pour objectif de pousser à l’éradication systématique des écrevisses dans nos carrières.
Par contre, j’ai envie de dire qu’il ne faut pas non plus jouer à l’apprenti sorcier en voulant en ajouter au risque de se retrouver avec une population incontrôlable.
Et si ce texte vous donne des envies de justicier masqué, cela ne regarde que vous car pour rappel, tout prélèvement dans une carrière, sans accord préalable du gestionnaire des lieux, est totalement interdit.
Brigitte SegersLes espèces exotiques introduites volontairement ou non sont cataloguées invasives à partir du moment où elles deviennent une menace pour leur nouvel environnement : introduction, acclimatation, reproduction, envahissement. Cette adaptation est en général favorisée par l’absence de leurs prédateurs respectifs et par leur faculté individuelle à se développer et à prendre le dessus par rapport aux espèces indigènes. En plus des impacts écologiques comme la perte de biodiversité, les espèces exotiques invasives peuvent engendrer d’importantes pertes économiques dans certains domaines d’activité tels que l’agriculture et le tourisme mais aussi en termes de santé publique.
La carrière des Trois Fontaines à Walhain propose des plongées capture d’écrevisses que vous pouvez ensuite déguster le lendemain.
Renseignements : 0479 89 35 01
La gestion des espèces exotiques envahissantes fait l’objet de nombreux programmes en Belgique (voir notamment le projet LIFE RIPARIAS) et dans le doute, il vaut mieux se tourner vers un organisme agréé pour demander des conseils.
https ://www.riparias.be/fr
https ://www.reseau-idee.be/fr/aspei
S.O.S Environnement – Nature
T 0800/20 026
Le but de ce groupe est de compiler vos photos d’écrevisses afin d’aider la Cellule environnementale espèces invasives de la Région Wallonne.
L’idée est donc d’y publier vos photos d’écrevisses, prises dans nos carrières, lacs et éventuellement cours d’eau en Belgique.
Pensez à indiquer la date et le lieu de .
la prise de vue.
Ecrevisse à pattes grêles © Ann-Xavier NVCi-dessous, la liste des espèces d’écrevisses présentes ou non en Belgique. Quatre nouvelles espèces sont apparues sur la liste d’alerte. Les propriétaires d’étangs sont encouragés à informer les partenaires de LIFE RIPARIAS s’ils trouvent des espèces exotiques envahissantes (EEE) dans leur propriété, ou ailleurs.
Nom Espèce Statut Présence
Ecrevisse pieds rouges Astacus astacus Indigène protégée Rare et seulement en Wallonie
Ecrevisse à pieds blancs Austropotamobius pallipes Espèce européenne non indigène en BE ?
Ecrevisse turque Pontastacus leptodactylus (= Astacus leptodactylus)
Ecrevisse américaine Faxonius limosus (= Orconectes limosus)
Exotique naturalisée Répandue
Exotique naturalisée Répandue
Ecrevisse de Californie Pacifastacus leniusculus Exotique naturalisée Répandue
Ecrevisse de Louisiane Procambarus clarkii Exotique préoccupante Présente
Ecrevisse marbrée Procambarus virginalis Exotique préoccupante Qques populations
Ecrevisse à pinces bleues Faxonius virilis Exotique préoccupante Absente de BE
Ecrevisse à tâches rouges Faxonius rusticus Exotique préoccupante Absente de BE
Ecrevisse blanche de rivière Procambarus acutus Liste d’alerte Qques populations
Ecrevisse calicot Faxonius immunis Liste d’alerte Absente de BE
Ecrevisse juvénile Faxonius juvenilis
Liste d’alerte Absente de BE
Ecrevisse de Murray Cherax destructor Liste d’alerte Absente de BE
Références : https ://www.vrt.be/vrtnws/nl/2023/04/07/middelkerke-haalt-marmenkreeften-uit-parkvijver/ https ://www.rtbf.be/article/eradication-de-milliers-decrevisses-de-louisiane-a-chaumont-gistoux-une-premiere-en-belgique-10770648 http ://biodiversite.wallonie.be/servlet/Repository/ ?ID=36648
Smart, A. C., Harper, D. M., Malaisse, F., Schmitz, S., Coley, S., & De Beauregard, A. C. G. (2002). Feeding of the exotic Louisiana red swamp crayfish, Procambarus clarkii (Crustacea, Decapoda), in an African tropical lake : Lake Naivasha, Kenya. In Lake Naivasha, Kenya. Vaeßen, S., & Hollert, H. (2015). Impacts of the North American signal crayfish (Pacifastacus leniusculus) on European ecosystems. Environmental Sciences Europe, 27(1), 1-6.
Après avoir eu l’occasion de parfaire certaines compétences sur les épaves de méditerranée, Gilles, notre MF, nous a suggéré de plonger sur le France.
Pas le paquebot, mais un bateau à roues à aubes situé quelque part au fond du Lac d’Annecy.
A trois couples, nous décidons de visiter cette curiosité.
Il fait un peu froid et il pleut mais rien ne nous démotive. Arrivés au centre, quelques opérations techniques plus tard, nous sommes à bord du petit bateau en direction de la zone centrale. Tous en combinaison étanche, nous nous jetons à l’eau avec le sentiment d’être de vrais explorateurs.
Arrivés à 40 m, nous découvrons le flanc de ce joli engin et son architecture.
C’est à ce moment que nous avons eu notre unique rencontre avec la faune locale : une lotte de lac, qui ne devait pas avoir l’habitude des visiteurs à en juger par la vitesse à laquelle elle s’est enfuie.
Entrer par une porte latérale dans le grand escalier et se mettre au poste de commande puis éteindre les lampes, profiter de la vue sur la proue et de cette lumière qui nous parvient de l’extérieur : Quels magnifiques souvenirs ! Malheureusement, nous ne pouvons traîner ; les paliers s’accumulent déjà.
Je sens bien que l’étanche est réellement nécessaire, mais parcourir les salles du navire est un vrai plaisir.
Il est bien conservé et relativement sans danger.
Après un sympathique repas en bord de lac pris en compagnie de touristes chinois et d’un sot qui parlait tout seul, la seconde plongée fut tout aussi magique avec mon binôme préféré : mon épouse.
Le centre qui nous a accueillis est très sympathique, professionnel et notre skipper très serviable.
La vieille ville d’Annecy est réellement jolie à parcourir, ce qui est un plus.
Une expérience à faire, sincèrement.
Fabian Dal Farra, MC.Tels des cosmonautes se rendant sur le pas de tir d’une fusée et sous les yeux amusés et étonnés des touristes asiatiques, c’est dans nos belles combinaisons étanches que nous nous sommes rendus au ponton où était amarré le zodiac qui allait nous emmener sur l’épave.
Dans le cadre du brevet 3*, je me suis lancée dans une DP avec gestion de la décompression pour cette première plongée de découverte de l’épave du France. Lors du briefing, j’ai bien pris soin de vérifier le réglage du type d’eau dans les ordinateurs : nous arrivons de la Méditerranée. Comme je m’y attendais Gilles, notre MF, m’avait fait la
petite «blague» de laisser son ordi en «eau salée»... Qui dit épave, dit profil carré et donc idéal pour une planification statique.
Descente aisée le long du bout et arrivée sans encombre au niveau de la proue ressemblant à celle d’un Titanic miniature.
Nous avons pu aisément faire le tour de l’épave : la salle de billard où l’on a pu observer l’imbrication des planches au niveau de la cassure du pont, le grand escalier, la cheminée, la cabine de pilotage... Sur avis du guide local, nous avons éteint nos lampes et observé les rayons lumineux verdâtres au travers des vitres. Superbe !
Malheureusement le TTS (Time To Surface) était déjà atteint, nous contraignant à remonter. La thermocline était bien agréable à la remontée pour faire nos paliers dans une eau à 13°C (elle n’en avait que 6 dans le fond).
En conclusion, je garderai un merveilleux souvenir de ma 100e plongée ! Et cerise sur le gâteau mon exercice était réussi ! Merci à tous pour ces beaux moments !
Corinne Lhoest, 2*
Plongeuse passant de l’avant de la salle des vitres (pont principal), au poste de pilotage (pont supérieur)
La verrière illuminant l’intérieur du navire
À la suite d’un excellent stage de mer ensoleillé avec l’école de plongée du CLAS, nous voilà repartis vers le nord mais pour un arrêt à Annecy, en plus petit comité cette fois.
Changement de météo, la pluie et quelques degrés en moins nous accueillent au bord de ce lac aux paysages malgré tout magnifiques.
Rendez-vous le lendemain matin au centre Annecy Plongée Nautisme. Nous serons les seuls à plonger sur le France ce jour-là, à six sur le zodiac plus notre guide qui nous briefe sur le site. Visibilité d’une dizaine de mètres et température au fond de 6 petits degrés. Inquiet, notre guide se demande si ça ira le froid, les étanches, la décompression obligatoire.
«Pas de souci, nous avons l’habitude dans nos carrières belges !».
Ils ont compris qu’ils n’avaient pas vraiment à se tracasser.
Équipement au centre, traversée en combi étanche de la rue et du parking rempli de touristes. On avait l’impression d’être l’attraction de la journée. Arrivés au milieu de la baie d’Annecy, repérage de la bouée (immergée pour ne pas gêner la navigation de plaisance) aux amers et arrimage à la bouée (qu’il est fort ce guide !) et derniers préparatifs avant la descente dans le «vert».
La descente le long du bout nous faisait penser à celles vers le Togo ou le Grec du début de semaine, mais la comparaison s’arrêtait là. La thermocline des 12m nous a vite rappelé qu’on n’était plus en Méditerranée.
L’arrivée au fond était majestueuse. L’ombre de ce bateau à vapeur et à aubes du début du siècle passé se dessinait devant nous sur un fond de 42m. L’épave, très bien conservée malgré le vol de certains objets comme les lettres autrefois apposées sur la coque, est accessible même aux plongeurs limités à 40m. Il est aisé d’en faire le tour en une seule plongée, que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieur.
Remontée sans encombre ponctuée par un petit palier obligatoire, nous voilà déjà de retour sur le zodiac. Après une très belle plongée, nous étions tous les six contents d’avoir choisi de faire une deuxième plongée l’après-midi pour profiter à fond de cette épave avant notre retour en Belgique.
Si vous avez l’occasion de passer dans le coin d’Annecy, n’hésitez pas à faire un détour pour y visiter ce qu’ils appellent fièrement «la plus belle épave d’eau douce d’Europe».
Damien Charlier, MC. Le carénage des roues à aubesUn peu d’histoire 1 …
Bateau emblématique du lac d’Annecy, le France est le dernier bateau à vapeur français. Il gît au fond du lac entre l’Impérial et la plage d’Albigny depuis 1971 où il fait le bonheur des plongeurs expérimentés.
Le France, le dernier bateau à vapeur Bateau à roues à aubes construit à Zurich et assemblé à Annecy aux chantiers de la Puya, il est mis à l’eau et baptisé le 13 mai 1909. Long de 47m et doté de 2 ponts de 45m pour une largeur de 12m, il navigue à 14 nœuds (23km/h) grâce à son moteur de 350 chevaux.
Le tour du lac lui prend 2h15 et «seulement» 1 tonne de charbon.
À l’intérieur, un salon fumoir, un restaurant et une cuisine équipent le navire. Ce bateau est le dernier d’une longue lignée : la voiture étant peu répandue au début du 20e siècle, le bateau est alors le meilleur moyen de traverser le lac rapidement et à petit prix.
Le tourisme passe après, les bateaux sont d’abord utilitaires. Et le France est au moins le vingtième depuis un demisiècle à écumer le lac d’Annecy.
Faisant régulièrement la traversée du lac pour transporter aussi bien des hommes (jusqu’à 700) que des marchandises jusqu’à la seconde guerre mondiale. Il change alors d’affectation pendant le conflit et sert de bateau prison pour la milice locale.
Le France, la fin d’une époque sur le lac d’Annecy
Puis jusqu’en 1962 il reprend ses traversées mais ses belles années sont déjà derrière lui. Le Fier (bateau moteur diesel) effectue le même trajet en 2 fois moins de temps et il pollue beaucoup moins. Les autres bateaux à vapeur du lac d’Annecy sont partis à la casse. En 1963, son certificat de navigation n’est plus et le bateau ne peut plus voguer. Il évite de peu la ferraille avec son rachat par le propriétaire des bateaux-mouches de Paris et, exceptionnellement, en 1965, il s’offre un dernier tour du lac avant d’être amarré au large de l’Impérial (un hôtel, véritable palace) en évitage (un seul point d’attache – ainsi sa position changeait en fonction des vents et il était un peu la station météo du bord du lac). Il coule dans la nuit du 12 au 13 mars 1971. Le gel, un mauvais entretien et une voie d’eau auraient eu raison du dernier bateau à vapeur du lac d’Annecy.
Le France dans l’imaginaire annécien Ce bateau est un monument local. Les plus anciens se souviennent du bruit caractéristique des pales frappant l’eau ou encore de son sifflet. Certains ont même imaginé le renflouer ou en construire une réplique identique. Toutes sortes d’histoires circulent à propos du France : des soirées
secrètes s’y seraient tenues, il aurait été sabordé… Rien qui ne résiste à une analyse scientifique ou historienne. Pour en savoir plus, plusieurs livres et reportages vidéo existent autour du France. Déjà Nicolas Hulot avec Ushuaia en 1993 était venu le visiter. Plus récemment, un film documentaire «La mystérieuse et fascinante histoire du France» sorti au printemps 2018 lui rend hommage.
Au moins deux centres de plongée proposent de manière professionnelle des plongées sur le France : Profil Plongée à Talloires et Annecy et Plongée Nautisme à Annecy.
C’est avec ce dernier que nous avons choisi de plonger. Ils sont installés au même endroit et proposent du matériel, des plongées et des formations dans le lac d’Annecy depuis 1966. Réactivité, amabilité, disponibilité et expérience ont été les arguments qui ont fait pencher la balance.
Annecy Plongée dispose d’un petit semi-rigide pouvant accueillir jusqu’à 8-9 plongeurs (à condition qu’il n’y ait ni bi-bouteille, ni bloc déco à charger) équipé de tout le matériel de sécurité nécessaire pour pratiquer cette plongée en sécurité : bloc de secours immergé à 6m, O2 médical, skipper compétent, radio…
1 - https://www.tourisme-annecy.net/le-france.html?utm_content=cmp-true
Les plongées sur le France sont, malheureusement assez chères : 45€/ plongée (prix identiques chez les deux concurrents).
La visibilité est généralement bonne sur l’épave : une dizaine de mètres. Lors de notre visite, elle devait être de 10 à 15m. Cela permet de profiter de l’épave dans un ambiance de pénombre mais en distinguant toutes les parties extérieures sans éclairage.
Une bonne lampe reste évidemment indispensable à ces profondeurs, surtout pour pénétrer dans l’épave. La bonne visibilité s’explique par le peu de vase présente sur l’épave.
Cette dernière étant souvent visitée par les plongeurs, elle est régulièrement «balayée» par le palmage et les déplacements des bipèdes aquatiques.
NB : la vase étant très fine et légère, la tâche du photographe n’est pas très aisée lorsqu’il n’est pas seul.
Le fond de vase est à 42m, le pont principal et l’intérieur du navire à 40m, le point le plus haut aux alentours de 34m. La cale moteur (42m) peut être également visité mais nécessite une grande maîtrise technique de sa flottabilité, de sa trim et des techniques
de palmage pour limiter au maximum de soulever les sédiments. Un briefing détaillé par un guide expérimenté est également une condition sine qua non. La combinaison étanche est indispensable pour une visite sereine et sécuritaire. Si la température de l’eau peut monter jusqu’à 24°C en surface en été, elle reste stable au fond : environ 6°C.
Photo du France amarré à Annecy, 1964, Jean-Henri Manara / Wikimedia Commons, tirée de https ://www.francetvinfo.fr/culture/ patrimoine/histoire/le-france-du-lac-dannecy-les-mysteres-d-une-epave-dansun-documentaire_3333627.html
Autres photos : Gilles Blistein, 2023
PLONGÉE PAR L’OBSERVATION, LA CONDUITE DE PALANQUÉE ET LE JEU» Il s’agit d’un ouvrage unique en son genre qui s’intègre dans la collection «Apprentissage, Animation et Activités».
Le week-end du 15 juillet fut l’occasion pour notre club de se rendre dans la région de Strasbourg. Nous avons été accueillis par le Club Diodon à Fegersheim où ils nous ont présenté leurs membres et infrastructures. Ensuite direction pour une plongée à « La Gravière du Fort » de Holztheim.
Un très grand plan d’eau lumineux, poissonneux, riche en végétation et avec une température plus que confortable. Aussi chaleureux que nos amis strasbourgeois !
Les festivités se sont prolongées dans la soirée et nous avons entre bières belges et Flammekueche, scellé l’union de nos deux clubs. Merci à tous, Diodons et Diodons pour ce magnifique partage.
Emmanuel Delbouille
Nicolas Bernus 1979-2023
Le Club Diodons Gilly-Fleurus a la tristesse de vous faire part, de la perte de l’un de ses compagnons, Nicolas Bernus, parti bien trop tôt.
« Nico, tu étais si heureux, fier d’être à nouveau papa depuis trois semaines ! La vie t’a cruellement lâché, ce matin-là, au bord de l’eau de ce lac que tu aimais tant.
Tous tes amis se souviendront de toi comme d’un compagnon d’aventure motivé et très apprécié, toujours à offrir ton aide aux autres ».
Pour le CA, Emmanuel Delbouille
PRÉSIDENT : Marc LYCOPS Avenue de la Liberté, 158 boite 7 1080 Bruxelles
Gsm : 0473 81 68 62
E-mail : president@lifras.be
VICE-PRÉSIDENT : Frédéric DE DEYN
Gsm : 0476 63 06 13
E-mail : frederic.dedeyn@lifras.be
TRÉSORIER : Philippe DE WILDE
Gsm : 0477 57 24 23
E-mail : tresorier@lifras.be
SECRÉTAIRE GÉNÉRALE : Laurie BRODKOM
Gsm : 0472 74 20 37
E-mail : laurie.brodkom@lifras.be
ADMINISTRATEURS :
Yvan BARTHELEMY
Gsm : 0496 55 30 99
E-mail : yvan.barthelemy@lifras.be
Patrick BOGAERT
Gsm : 0494 47 39 82
E-mail : patrick.bogaert@lifras.be
Laurence SENECHAL
Gsm : 0497 31 53 20
E-mail : laurence.senechal@lifras.be
Thibaut VANDERMEULEN
Gsm : 0479 45 69 69
E-mail : thibaut.vandermeulen@lifras.be
COMMISSIONS
COMMISSION APNÉE
Président : Philippe BAILLY
Gsm : 0497 82 35 05
E-mail : philippebailly@msn.com
COMMISSION AUDIOVISUELLE
Présidente : Cathy GRIMONPONT
Gsm : 0470 21 10 49
E-mail : cathygrimonpont@gmail.com
COMMISSION ENSEIGNEMENT
Directeur Technique Fédéral :
Patrice FINET
Gsm : 0477 22 78 96
E-mail : finetpatrice@gmail.com
COMMISSION SCIENTIFIQUE
Présidente : Valérie MAJERUS
Gsm : 0495 51 07 92
E-mail : valmajerus@gmail.com
COMMISSION DES TECHNIQUES SUBAQUATIQUES ET D’ORIENTATION (TSA)
Président : Gilles HEINEMANN
Gsm : 0474 89 17 01
E-mail : gilles_tsa@lifras.be
COMMISSION PLONGÉE TECHNIQUE
Président : Eric JACQUEMIN
Gsm : 0035 2691266085
E-mail : eric.jacquemin@gmail.com
CONSEIL JURIDICTIONNEL
Présidente : Daniele GOFFINET
Gsm : 0476 23 68 51
E-mail : goffinet.daniele62@gmail.com
Secrétaire : Catherine BES
Gsm : 0476 24 92 89
E-mail : catherine.bes@skynet.be
Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles
Tél. : 02/521 70 21
Fax : 02/522 30 72 www.lifras.be
E-mail : lifras@lifras.be
Katia VAN DE VEEGAETE : katia@lifras.be Muriel VAN BLOMMEN : muriel@lifras.be
Laurence DRADIN laurence@lifras.be
Lundi de 9h30 à 11h30
Mercredi de 9h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h00 Vendredi de 13h30 à 15h30
q
Ligue Néerlandophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L. Affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques
Siège social : Brusselsesteenweg, 313/315–2800 Mechelen
Conseil d’administration : Président : Ronny MARGODT voorzitter@nelos.be - 0473 96 13 50
Vice-président et trésorier : Dirk SAMAN penningmeester@nelos.be
Président conseil d’honneur et de discipline :
Enrique CORDON
Gsm : 0479 40 05 24
E-mail : Eric.cordon@skynet.be
COMMISSION FÉMININE
E-mail : califras@lifras.be
COMMISSION HOCKEY SUBAQUATIQUE (HSA)
Présidente : Nathalie MEESSEN
E-mail : nath.meessen@hotmail.com
Gsm : 0493 12 71 99
COMMISSION MÉDICALE
Président : Paul-Henri CERCKEL
Gsm : 0475 33 82 64
E-mail : paul.cerckel@gmail.com
COMMISSION NAGE AVEC PALME
Président : Dominique ANDRÉ
Gsm : 0477 47 69 92
E-mail : dominique.andre2811@gmail.com
COMMISSION PLONGÉE ADAPTÉE
Présidente : Maria del Pilar RUIZ LOPEZ
Gsm : 0477 74 38 17
E-mail : pilarlifras@gmail.com
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Accident à l’étranger : Pour l’application des garanties, l’assuré doit obligatoirement et préalablement à toute intervention engageant les garanties assistance du contrat, APPELER EXCLUSIVEMENT LE N° : +32 3 253 69 16 (CHARTIS-Assistance)
Appelez le 100 (d’un portable le 112)
ENSUITE, contactez le DAN Numéro vert
De belgique : 0800 12 382
DAN Urgence international : 39 06 4211 5685
En dehors de nos frontières : +32 2 262 22 82 Attention ! En Zélande, formez le 112
OBLIGATIONS
Pour tout accident corporel : examen médical dans les 3 jours.
Décès :
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D’abord, endéans les 48h, envoyer une déclaration à la Lifras :
Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles
Tél. : 02/521 70 21 - Fax : 02/522 30 72
E-mail : lifras@lifras.be
Ainsi qu’ à ARENA :
Rue des Nerviens, 85 Bte 2
1040 Bruxelles
Tél. : 02/512 03 04
Fax : 02/ 512 70 94
Autres : déclaration à expédier au plus tard dans les 15 JOURS accompagnée d’un CERTIFICAT MÉDICAL (faute de quoi elle n’est pas prise en considération) uniquement au secrétariat Lifras.
Siège social :
Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques A.S.B.L.
Rue Jules Broeren, 38–1070 Bruxelles
Conseil d’administration :
Président : Marc LYCOPS
Gsm : 0473 81 68 62
E-mail : president@lifras.be
Co-président : Ronny MARGODT
Gsm : 0473 96 13 50
Email : voorzitter@nelos.be
Trésorier : Dirk SAMAN
Gsm : 0475 26 79 20
E-mail : dirk.saman@nelos.be
Administrateurs :
Yvan BARTHELEMY
Gsm : 0496 55 30 99
E-mail : yvan.barthelemy@lifras.be
Michel DECLERCQ
E-mail : michel.declercq@nelos.be
Frédéric DE DEYN frederic.dedeyn@lifras.be
Philippe DE WILDE
Philippe.dewilde@lifras.be
Sven VANDEKERCKHOVE sven.vandekerckhove@nelos.be
Secrétariat administratif : Margaux MONTRIEUX
Rue Jules Broeren, 38–1070 Bruxelles
Tél. : 02 521 70 21–Fax : 02 522 30 72
E-mail : febras.belgium@skynet.be
Allée du Bol d’Air,13 à 4031 Angleur
Tél : 04 / 336 82 20 - Fax : 04 / 344 46 01
E-mail : info@aisf.be - Site web : www.aisf.be
Direction Générale du Sport - ADEPS Boulevard Lépolod II, 44 - 1080 Bruxelles Tel : 02/413 25 00
E-mail : adeps-info@cfwb.be
Spécifiquement formulé pour résister à la compression de l’eau afin de permettre aux plongeurs de descendre toujours plus profond et pendant plus longtemps, tout en restant protégés du froid.
Revêtements intérieur & extérieur conçus avec des bouteilles en plastique recyclées.
Assemblés à l’aide de colle sans solvant et à base d’eau.
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Everflex Yulex® Dive: Matériau végétal fabriqué à partir de caoutchouc naturel certifié FSC.