let'smotiv bruxelles n°7

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texte ¬ Thibaut Allemand photo ¬ Emily Jane White © Angel Ceballos

Radar Septembre, sa rentrée, ses feuilles mortes… et son Radar Festival. « Son quoi ? » s’interroge le béotien. Ben tu sais, les trois soirs où t’es calé au Grand Mix à Tourcoing, à t’en prendre plein les oreilles. Sans trop savoir quoi ajouter. Car pour nous aussi, le Radar restait flou. Pas vraiment amateur de mystères, on est allé poser deux-trois questions à Julien Guillaume et Vincent Nocrekul, respectivement programmateur et chargé de com’ de la salle tourquennoise. « Jusqu’ici, le festival partait un peu dans tous les sens » se souvient Vincent. Pas faux. Mais c’est ce qui fait la force du Grand Mix : se soucier (un peu) de la viabilité du projet, et (beaucoup) de l’offre artistique. « Désormais, on offre une véritable unité de temps et de lieux, ajoute Julien » Diantre ! On se croirait au théâtre ! N’empêche, l’endroit est une condition importante de l’affiche proposée. Difficile de rivaliser avec les grands festivals anglais ou allemands quand on a une jauge de 600 places... Délaissant le gigantisme, le Radar se fait petit et investit des lieux chaleureux pour des afterworks où se produiront Emily Jane White et Musée

Mécanique. Autre nouveauté : un match de football. L’inclassable Red mettra en musique la légendaire rencontre France-RFA, de 1982. « C’est un match mythique, s'enthousiasme Julien, il y avait une vraie tension dramatique. » On en revient au sixième art… Trois soirs, trois endroits mais aucun concert simultané, donc la possibilité de tout voir. Pour mieux saisir la richesse du Radar, qui représente, selon Julien, « la vitrine du Grand Mix. On concentre sur ce long weekend ce qui fait notre identité : rock indé, indie pop, folk… pop moderne, quoi. » Avec une vitrine pareille, on n’attend pas les soldes. /


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