Les Festivals de Wallonie Été Automne 2021
25/6 → 27/6 Festival Musiq3 Bruxelles 2/7 → 9/7 Festival Musical de Namur 3/7 → 25/7 Royal Juillet Musical de Saint-Hubert
31/7 → 15/8 Festival de Stavelot 3/9 → 3/10 Les Nuits de Septembre (Liège)
18/9 → 3/10 Festival Musical du Hainaut 25/9 → 14/10 Festival Musiq3 Brabant wallon lesfestivalsdewallonie.be
Infos pratiques — pour réserver et acheter vos places ; — pour trouver les adresses des différents lieux de concert ; — pour découvrir le programme complet et nos dernières actualités ; — pour trouver toute autre information relative à nos sept festivals : Les Festivals de Wallonie www.lesfestivalsdewallonie.be +32 (0)71 51 78 00
Festival Musiq3 Bruxelles 25.6 — 27.6 festivalmusiq3bxl@lesfestivalsdewallonie.be festivalmusiq3.be Festival Musical de Namur 2.7 — 9.7 +32 (0)81 71 15 00 namur@lesfestivaldewallonie.be festivalmusicaldenamur.be Royal Juillet Musical de Saint-Hubert 3.7 — 25.7 +32 (0)61 46 91 31 sainthubert@lesfestivalsdewallonie.be juilletmusicaldesainthubert.be Festival de Stavelot 31.7 – 15.8 + 32 (0)80 86 27 34 (du 15.7 au 14.8) + 32 (0)80 86 27 06 (Office du Tourisme) info@festivaldestavelot.be lesfestivalsdewallonie.be/festivals/ festival-de-stavelot www.festivaldestavelot.be Les Nuits de Septembre 3.9 – 3.10 + 32 (0)476 61 60 74 ou + 32 (0)4 223 66 74 liege@lesfestivalsdewallonie.be lesnuitsdeseptembre.com Festival Musical du Hainaut 18.9 – 3.10 +32 (0)71 51 78 00 hainaut@lesfestivalsdewallonie.be lesfestivalsdewallonie.be/festivals/ festival-musical-hainaut Festival Musiq3 Brabant wallon 25.9 — 14.10 festivalmusiq3bw@lesfestivalsdewallonie.be festivalmusiq3.be
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Les Festivals de Wallonie
© Leslie Artamanow
Édito — Photos : projet : CA_FW (au choix par rapport à la mise en page) Edito Happy! TEXTE Jean Eylenbosch Président des Festivals de Wallonie
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Édito — Nul ne peut prédire ce que 2021 nous réservera en matière de bonnes et moins bonnes surprises. Les équipes des Festivals de Wallonie se sont néanmoins attelées, avec précaution, certes, mais avec enthousiasme et détermination, à préparer une édition « spéciale 50e anniversaire » à la hauteur de leurs ambitions et de vos attentes. Notre programmation 2021 a été conçue dans la perspective des retrouvailles avec le public. Nous la voulons placée sous le signe de réjouissances multiples, des 10 ans du Festival Musiq3 Bruxelles (encore un anniversaire !) à la préinauguration de la nouvelle salle du Grand Manège à Namur, de la rencontre avec le patrimoine immatériel (mais ô combien apprécié et savoureux) des brasseries du Brabant wallon aux festivités en plein air en Hainaut… Chacun des festivals déclinera ce thème des fêtes à sa façon, en toute liberté, en toute légèreté… car de légèreté, de bonheur, de ravissement et de plaisir, nous en avons toutes et tous plus que jamais besoin !
Il y aura des créations, et puis un souffle de jeunesse et de nouveauté avec le projet Génération classique ou encore, plus simplement, les nombreuses possibilités offertes aux familles de nous rejoindre. Les indécis pourront se laisser guider avec facilité au fil de cette « Route des Festivals » que nous avons tracée pour eux. Les curieux se laisseront tenter par une première expérience de la « grande » musique, à l’abri derrière leur écran, et découvriront avec surprise que la musique classique ne l’est finalement pas tant que ça ! Il y aura, comme tout au long des 50 dernières années, du baroque, du jazz, de la musique contemporaine ou du Moyen Âge, de la musique romantique ou très typiquement classique, du symphonique, de la musique de chambre, du piano, des voix, des cordes, des cuivres… ! Cela fait donc 50 ans que Les Festivals de Wallonie proposent des concerts d’une qualité incontestable, réunissant au sein de leurs programmations « la crème de la crème » des musiciens belges et internationaux. 50 ans, 7 festivals, des milliers de concerts, des centaines de milliers de spectateurs… Peu d’opérateurs culturels proposent semblables vitalité, pérennité et constance.
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Les Festivals de Wallonie
En voilà, pourtant, une étrange famille (que vous apprendrez à connaitre au fil des portraits qui émaillent les pages de cette brochure), composée de membres tellement différents que l’on peine à comprendre ce qui les réunit ! Mais peutêtre la clé du mystère des Festivals de Wallonie réside-t-elle précisément là ? Dans la variété des entités qui la composent ? Dans la richesse et la diversité de leurs objectifs, de leurs programmations, de leurs publics ? Dans les difficultés surmontées ensemble ? Dans l’indéfectible respect que se portent ses membres, nonobstant d’inévitables (et sans doute nécessaires) conflits ? Dans cet irrépressible besoin de construire un projet artistique et culturel plus grand et plus fort, ensemble ? Alors, oui, comme dans toute famille, il y a les trublions, les sages, les rebelles, les négociateurs, les as de la bagarre et ceux du compromis. Mais qu’importe, tant que toutes et tous marchent dans la même direction, partagent les mêmes valeurs, acceptent les différences et soulignent les points de convergence ! Et puis, en 50 ans, une famille, ça évolue, ça bouge, ça grandit !
Que souhaiter de mieux, dans la perspective de cet anniversaire, que de pouvoir partager tout ceci avec vous, qui nous avez suivis fidèlement pendant cinq décennies, au cours des nombreux moments de réjouissance que nous avons planifiés de juin à octobre prochain ? Qu’imaginer de plus agréable que de nous adresser au cours de cette année à ceux qui nous suivent déjà et à ceux qui n’ont pas encore osé frapper à notre porte, à ceux qui ont envie mais qui ne savent pas comment faire, à ceux qui ont perdu le goût mais qui veulent bien retenter l’expérience… Et puis, surtout, en 2021 et pour les 50 éditions à venir, qu’espérer de plus beau que de continuer à rêver tous ensemble ? Au plaisir de vous croiser du 25 juin au 14 octobre 2021, et au-delà !
Jean Eylenbosch — Président Chantal Goossens — Vice-Présidente André Foulon — Administrateur trésorier Isabelle Bodson — Directrice
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© Les Festivals de Wallonie
Les Festivals de Wallonie Sept festivals de musique classique : Pour qui ? Pourquoi ? —
Acteur incontournable de la vie musicale en Wallonie, la fédération des Festivals de Wallonie est née en 1971 de l’union des Festivals de Stavelot, Liège, SaintHubert, Namur et du Hainaut. Le Festival Musiq3 les a rejoints en 2011 pour constituer la branche bruxelloise du projet. Musiq3 développe également depuis 2019 un tout nouveau concept de festival en Brabant wallon, centré sur les réalités territoriales de la province et une volonté affirmée de collaborer avec ses acteurs culturels et ses artistes. Les Festivals de Wallonie organisent chaque année, de juin à octobre, plus ou moins 150 concerts sur l’ensemble du territoire de la Wallonie et à Bruxelles (Flagey), réunissant un public de près de 40.000 spectateurs. S’il s’agit le plus souvent de mélomanes fidèles ou habitués à la fréquentation de concerts de musique classique, Les Festivals de Wallonie ont pour ambition de s’ouvrir à des publics diversifiés, jeunes et moins jeunes, mélomanes avertis ou curieux issus de tous horizons, tous gourmands de musique ! Certains projets s’adressent 7
aussi plus directement à des publics davantage fragilisés (Un fauteuil pour tous – page 88 ; Tickets solidaires – page 86-87).
Les Festivals de Wallonie produisent également un certain nombre de concerts et spectacles de théâtre musical à destination des familles et/ou du tout-public. Ces productions qui placent sous le feu des projecteurs des artistes belges de premier plan sont amenées ensuite à rayonner et à poursuivre leur propre existence en dehors de la saison des Festivals à proprement parler (L’Ombre de SaintSaëns – voir page 13 ; HUSH – voir page 14). D’autres projets s’inscrivent dans ce même souci d’ouverture aux publics, mais aussi de soutien à la jeune génération de musiciens et créateurs (Génération classique -page 15). Chacun des sept festivals offre une couleur et une saveur particulières. Découvrez-les… Les Festivals de Wallonie
© Les Festivals de Wallonie
Sept festivals différents — Le Festival Musiq3 Bruxelles Le Festival Musiq3 a vu le jour à Bruxelles en 2011. Concentré autour d’un lieu emblématique de la scène musicale bruxelloise, Flagey, ce festival propose depuis dix ans, chaque dernier week-end du mois de juin, une programmation de plus ou moins 40 concerts courts conçue à l’attention d’un public extrêmement diversifié. « Le plus rock des festivals classiques » offre une affiche qui traverse les époques et les styles, flirte avec le jazz, les musiques du monde voire le milieu de la pop, dans un esprit de fête et de convivialité maximales. Le Festival Musical de Namur
© DR
Prenant place durant la première quinzaine de juillet, on peut y entendre, pour l’essentiel, des musiques anciennes et baroques, avec certaines incursions dans le 19e siècle. La plupart des concerts ont lieu dans l’écrin exceptionnel de l’Église Saint-Loup et, dès 2021, au tout nouveau Namur Concert Hall sur le site du Grand Manège. La voix, sous toutes ses formes, est très présente dans la programmation du festival. Véritable vitrine du Centre d’Art Vocal et de Musique Ancienne, la programmation du festival fait la part belle aux ensembles qui y sont accueillis en résidence : Millenium Orchestra, Les Agrémens, le Chœur de Chambre de Namur…
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Le Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Le Juillet Musical propose chaque weekend du mois de juillet, à Saint-Hubert mais aussi dans un certain nombre de villes et villages de la Province du Luxembourg, des concerts associant valeurs affirmées du monde musical et talents en devenir. Le programme privilégie le patrimoine et le grand répertoire classique sous forme de récitals ou de concerts de musique de chambre et symphoniques, sans oublier l’une ou l’autre découverte. Une place particulière est octroyée aux jeunes musiciens et ensembles repris sous le label des « concerts coups de cœur ». Le Festival de Stavelot Durant les deux premières semaines d’août, tout Stavelot vit au rythme des concerts du matin et du soir. Ils se déroulent principalement à l’Ancienne Abbaye magnifiquement restaurée. Depuis sa création, le Festival est tout entier dédié à la musique de chambre dont il parcourt l’histoire. Les Nuits de Septembre (Liège) Fort d’une histoire entamée en 1957, le festival Les Nuits de Septembre (Liège) fait la part belle aux musiques anciennes du Moyen Âge à l’ère baroque, proposant des thématiques musicologiques à la pointe, en collaboration avec les ensembles les plus spécialisés en la matière. Également centré sur le répertoire du Pays de Liège, ce festival s’associe régulièrement à des partenaires tels que l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, l’Opéra Royal de Wallonie ou encore l’Université de Liège.
Le Festival Musical du Hainaut Le Festival Musical du Hainaut s’articule autour de quatre pôles urbains : Mons, Charleroi, La Louvière et Tournai. Chaque année, deux de ces villes aux contours et passés différents s’unissent pour offrir une programmation qui invite l’auditeur à la découverte et titille sa curiosité, de la musique polyphonique de la Renaissance au jazz, des formes symphoniques au romantisme. Le Festival Musical du Hainaut offre également une place de choix à la création, qu’il s’agisse de formes pluri-disciplinaires, ou d’œuvres contemporaines. Il est attentif aux ensembles émergents et aux jeunes générations de musiciens. Le Festival Musiq3 Brabant wallon Le Festival Musiq3 Brabant wallon revendique le même ADN que son homonyme bruxellois : accessibilité, convivialité, esprit de fête. Réunissant de nombreux opérateurs culturels de la province autour d’un projet musical cohérent, le Festival propose une palette de programmation colorée et un ancrage territorial fort. Il met à profit le patrimoine exceptionnel du Brabant wallon pour s’installer dans des infrastructures qui ne sont pas dédiées habituellement au concert (des granges, des ateliers d’artistes…) tout en exploitant la richesse de ses salles de spectacle et de concerts parfaitement équipées. Un festival classique sans exclusive, ouvert et curieux, qui fait le pari d’un possible croisement des publics !
Le Consort © Julien Benhamou
Justin Taylor © Julien Benhamou
Artiste associé Justin Taylor —
Justin Taylor & Le Consort
Enfant, Justin Taylor ne s’imaginait pas devenir musicien. Curieux de tout, observateur, il découvre le piano en s’attardant dans un magasin d’instruments. Ses parents l’emmènent plus tard à une conférence-concert sur le clavecin, dont il ressort intrigué. Il s’engage alors jusqu’à l’issue de son adolescence dans l’apprentissage des deux instruments, piano et clavecin. S’il décide plus tard de faire de la musique son métier, c’est qu’il n’envisage tout simplement plus de pouvoir se passer d’elle dans sa vie. Ne lui parlez pas d’un possible manque d’expressivité du clavecin ! Pour lui, rien ne vaut l’émotion ressentie par ce moment suspendu où le bec pince la corde : « le clavecin est l’instrument de l’intimité et de l’extrême sensibilité ». Un cursus au Conservatoire National de Paris, puis une victoire éclatante au Concours Musica Antiqua à Bruges en 2015 lui ouvrent toutes grandes les portes d’une carrière fulgurante sur les plus belles scènes de France, Belgique, mais aussi au Japon ou aux États-Unis. Il n’a pas 30 ans et comptabilise déjà, en récital ou avec son ensemble, une dizaine d’enregistrements ! Celles et ceux qui ont le bonheur de croiser sa route, artistes comme auditeurs, soulignent son extrême gentillesse et une simplicité qui finissent de convaincre du caractère exceptionnel du musicien. Virtuose, Justin Taylor se plaît à combiner les carrières de soliste, chambriste et continuiste, avec un naturel et une facilité désarmantes. Le Consort est l’ensemble qu’il a fondé 9
dans la suite de sa victoire au Concours de Bruges. Les talents qui s’y trouvent rassemblés n’ont pas peur de quitter les sentiers battus par leurs pairs. Leurs concerts laissent entendre une complicité et une capacité d’écoute mutuelle qui servent avec justesse les répertoires souvent méconnus qu’ils s’attachent à remettre en lumière. A virtuoso, Justin Taylor enjoys combining the careers of soloist, chamber musician and continuo player with a disarming naturalness and ease. Not yet 30, he has already made around ten recordings (recital or ensemble). Le Consort is the ensemble he set up after winning the Bruges competition. Its talented musicians are not afraid to stray from the paths trodden by their peers. Their concerts convey a complicity and ability to listen to each other which are perfectly suited to the often obscure repertoires they are so keen to revive.
Festival Musiq3 Bruxelles Ven. 25/6 – 20h Flagey Studio 1 (→ P. 21) Festival Musical de Namur Mer. 7/7 — 20h Namur Église Saint-Loup (→ P. 45) Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Sam. 17/7 – 20h Libin Église NotreDame du Mont Carmel (→ P. 47) Festival de Stavelot Jeu. 5/8 – 11h Abbaye Réfectoire des Moines (→ P. 55) Justin Taylor, clavecin Les Nuits de Septembre Sam. 4/9 – 20h Liège Salle académique de l’ULiège (→ P. 62) Festival Musical du Hainaut Mar. 21/9 – 12h30 Charleroi PBA (→ P. 69) Le Bestiaire périmé Festival Musical du Hainaut Jeu 23/9 – 20h Charleroi PBA (→ P. 70) Ven 24/9 – 20h Mons Arsonic (→ P. 70) Justin Taylor, Le Consort & Eva Zaïcik Festival Musiq3 Brabant wallon Jeu. 7/10 – 20h Tourinnes-la grosse Église Saint-Martin (→ P. 81)
Les Festivals de Wallonie
Le Bestiaire périmé Justin Taylor, clavecin / NN, soprano / Le Consort Musiques de Jean-Luc Fafchamps, Dandrieu, Couperin…
confinement JOUR 55 © Sarah Bouillaud
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Jean-Luc Fafchamps —
« Projet baroque assurément, descriptif mais stylisé, moral quoiqu’humoristique, solennel et nostalgique, spectaculairement intime, Le Bestiaire Périmé est aussi une hybridation entre esthétique contemporaine et sonorités baroques (à moins que ce ne soit le contraire…). Drôle de bête en tout cas ! » (Jean-Luc Fafchamps – février 2021).
Pianist and composer Jean-Luc Fafchamps is a founding member of the Ictus Ensemble. He has worked on numerous theatre and dance collaborations. The music he composes is performed around the world by some of the most distinguished performers of the contemporary scene. In ‘Le Bestiaire périmé’ he proposes a kind of poetic, moral fable which is at once introspective, funny and tender, raising questions about humankind’s place in nature, when faced with the gradual erosion of its imaginary. Jean-Luc Fafchamps © Marcel Fafchamps
Accueillir des musiciens de manière un peu plus privilégiée, apprendre à les connaitre, dans toute leur richesse et diversité, jouer le jeu de la création… Les Festivals de Wallonie sont heureux chaque année de pouvoir s’associer le talent d’une ou plusieurs personnalités du monde musical. C’est le cas cette année encore, avec la présence de Justin Taylor et de son ensemble, dans sept festivals, pour neuf concerts différents ! Deux d’entre eux donneront à entendre une toute nouvelle oeuvre, fruit de la rencontre entre les musiciens du Consort, une soprano et le compositeur Jean-Luc Fafchamps. « Le Bestiaire périmé » se présente comme une série de chants qui complètent harmonieusement un répertoire baroque riche et varié sur le même thème.
Pianiste et compositeur, Jean-Luc Fafchamps est membre fondateur de l’Ensemble Ictus. Ses collaborations avec le milieu du théâtre et de la danse sont nombreuses. Il a longtemps accompagné le parcours artistique d’Anne-Teresa De Keersmaeker avec Rosas, ou celui de la Compagnie Mossoux-Bonté. La musique qu’il compose est jouée partout dans le monde (festivals Présences à Paris, Ars Musica – Bruxelles, Biennale de Venise, Vilnius, Varsovie, Budapest, Dijon, Lima, Copenhague…) par des interprètes parmi les plus éminents de la scène contemporaine (Ensemble InterContemporain, Ensemble Musiques Nouvelles, Orchestre Philharmonique de Liège, Champ d’Action, Spectra, Orchestre National de Lille…). Avec ce « Bestiaire périmé », il propose une sorte de fable poético-morale, réflexive, drôle et tendre, qui interroge la place de l’Homme dans la nature, confronté à la disparition progressive de son imaginaire.
Every year, Les Festivals de Wallonie are pleased to collaborate with one or more talented figures from the world of music. And this year is no exception, with Justin Taylor and his ensemble featuring in seven festivals, performing nine different concerts! Two of these concerts will present a brandnew work, the product of an encounter between the musicians of Le Consort, one soprano and the composer Jean-Luc Fafchamps. 11
Le Bestiaire périmé Festival Musical du Hainaut Jeu. 23/9 – 20h Charleroi PBA (→ P. 70) Ven. 24/9 – 20h Mons Arsonic (→ P. 70) Les Festivals de Wallonie
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L’ombre de Saint-Saëns © Frank Loriou
L’Ombre de Saint-Saëns
Sylvain Coher / Sybille Wilson & Philippe Beau Ensemble Kheops & Thierry Hellin
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Pianiste virtuose, organiste, compositeur de renom, Camille Saint-Saëns était un infatigable globe-trotter. Facétieux et secret, son mauvais caractère était notoire, ce qui ne l’empêchait pas d’être reçu et célébré partout dans le monde… jusqu’à devoir se déguiser pour échapper à certains importuns ! Cent ans après son décès, le grand public ne retient souvent de l’homme et de son œuvre que son seul Carnaval des animaux, pièce dont Saint-Saëns lui-même avait pourtant interdit toute représentation de son vivant ! Que reste-t-il donc des grands hommes lorsqu’ils nous quittent ? Quel regard porteraient-ils sur la place qu’on leur accorde aujourd’hui, et quel regard tout court sur aujourd’hui ? Dans l’Ombre de Saint-Saëns, spectacle musical et d’ombromanie mis en scène par Sybille Wilson, trois musiciens, un comédien et un ombromane-magicien portent à la scène une personnalité énigmatique et pleine d’humour. Thierry Hellin incarne un Saint-Saëns truculent, au verbe haut, fantaisiste, et en révèle l’extrême sensibilité. En véritable double silencieux, Philippe Beau crée derrière lui un univers visuel d’ombres et de magie d’une grande poésie. L’Ensemble Kheops tisse autour de ce portrait de mots et d’images une trame musicale qui parcourt l’œuvre du compositeur : des trios pour piano en passant par l’Assassinat du Duc de Guise (première musique composée spécialement pour un film)… ou par l’incontournable Carnaval ! 13
How are great men remembered after they are gone? And what would they think of the way we see them today, and of our society in general? In L’Ombre de SaintSaëns, a music and shadowgraphy performance directed by Sybille Wilson, three musicians, an actor and a magician-shadowgrapher bring this humorous, enigmatic personality to the stage.
Musique Camille Saint-Saëns Sylvain Coher, texte / Sybille Wilson, mise en scène / Philippe Beau, conception ombres / Aurélie Thomas, scénographie et costumes / Elsa Revol, création lumières / Thierry Hellin, comédien / Ensemble Kheops : Tatiana Samouil, violon / Muhiddin Dürrüoglu, piano / Marie Hallynck, violoncelle Une coproduction des Festivals de Wallonie, de la Compagnie L’Orpiment et de Music’Arte asbl, avec le soutien de Carte Blanche Musique, du PBA (Palais des Beaux-Arts de Charleroi) et du Delta (Namur).
Les Festivals de Wallonie
Festival Vacances Théâtre de Stavelot En coprésentation avec le Festival de musique de Stavelot et le Centre culturel de Trois-Ponts Sam. 10.7 – 21h Stavelot Abbaye (Chapiteau) (→ P. 46) Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Dim. 18/7 – 15h Bertrix Centre Culturel (→ P. 48) Festival Musical du Hainaut Dim. 19/9 – 20h Mons Arsonic (→ P. 68) Festival Musical du Hainaut Dim. 3/10 – 20h Charleroi PBA (→ P. 81) Festival Musiq3 Brabant wallon Dim. 10/10 – 18h Louvain-la-Neuve Aula Magna (→ P. 82)
HUSH © Mirjam Devriendt
HUSH La Machine à rêves d’Henry Zonzo Compagnie Création
Spectacle familial à partir de 6 ans
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HUSH, création jeune public portant sur l’univers du compositeur baroque Henry Purcell, est un projet qui fait se rencontrer musique, théâtre, ombres et marionnette. Au centre de la scène se trouve une sorte de boîte magique, reproduction inventive d’un petit théâtre baroque. Appelez cela une machine à rêves, si vous préférez… Quand les rideaux de ce mini-opéra s’ouvrent, le miracle opère ! Zonzocompagnie met tout en œuvre pour vous plonger dans un monde merveilleux, celui pour lequel Purcell a écrit une si belle musique. Dans et autour de ce théâtre modélisé, il y a une chanteuse et deux musiciens : le premier joue du luth, la seconde de l’accordéon. Ensemble, ils représentent l’équipe idéale pour faire pétiller les couleurs du répertoire de Purcell, de The Fairy Queen à King Arthur en passant par The Funeral of Queen Mary. Au fil des mélodies du compositeur, ils vous guident sur les chemins de l’imagination. Impossible de ne pas devenir un fan inconditionnel de Purcell à l’issue de la représentation! Zonzo Compagnie a conquis le coeur des spectateurs les plus jeunes à travers le monde avec ses portraits de compositeurs, aussi inventifs et intelligents que ludiques, et d’une beauté renversante ! De Johann Sebastian Bach à Miles Davis, de Thelonious Monk à John Cage, ces spectacles ont connu de très longues tournées européennes et affichent un palmarès impressionnant de récompenses.
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HUSH, a creation for young audiences about the world of the baroque composer Henry Purcell, is a project that brings together music, theatre, shadows and puppets. A singer, an accordionist and a lute player guide you along the paths of the imagination. Anne Niepold, accordéon / Jan Van Outryve, luth et arrangements / Julie Calbete ou Lieselot De Wilde, sopranos / Wouter Van Looy, mise en scène / Mélanie Dumont, dramaturgie / Marcelle Hudon, concept visuel / Jo Thielemans, concept sonore / Arthur De Vuyst, technique / Nele Fack, vidéo Une production de Zonzo Compagnie, en coproduction avec Les Festivals de Wallonie, Concertgebouw Brugge, l’Opéra de Lille et Het Laatste Bedrijf. Avec le soutien de La Maison qui Chante, Vlaanderen, l’accord de collaboration culturelle Vlaanderen-Québec en le programme Creative Europe de l’Union Européenne. Cette production a été réalisée avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique, et Gallop Tax Shelter.
Qui est Purcell ? C’est quoi un opéra ? Et un mask ? C’était une guitare ? Pourquoi la dame porte-t-elle une drôle de robe ? Ça veut dire quoi, baroque ? Autant de questions auxquelles les enfants trouveront réponses en participant à l’animation de Stéphane Colin organisée avant chaque représentation. L’atelier, gratuit, dure 30 minutes. Il a pour but de transmettre aux enfants les clés d’accès à l’univers de HUSH de manière ludique. Les plus jeunes pourront ainsi profiter pleinement du spectacle et, qui sait, peut-être même répondre aux questions des parents… Heure : 1h avant chaque représentation Durée : 30min Prix : gratuit Inscriptions : via notre billetterie ou par mail : elise.viola@ lesfestivalsdewallonie.be Festival Musical de Namur Jeu. 8/7 – 18h30 Namur Le Delta (→ P. 45) Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Dim. 11/7 – 15h Marche-enFamenne Maison de la Culture (→ P. 47) Festival Musical du Hainaut Dim. 26/9 – 16h & 19h Charleroi PBA (→ P. 73) Festival Musiq3 Brabant wallon Dim. 3/10 – 15h et 17h Ottignies Centre Culturel (→ P. 80)
Nos Écoles Supérieures des Arts grouillent d’une activité musicale intense et diversifiée. C’est bien souvent au sein même des Conservatoires que se créent les formations de musique de chambre que nous retrouvons ensuite sur nos scènes. Les Festivals de Wallonie placent le soutien aux jeunes musiciens au cœur de leurs missions. « Génération classique » vise à mettre en lumière les ensembles les plus prometteurs des classes de musique de chambre des Écoles Supérieures. En collaboration avec les enseignants de ces écoles et les festivals associés, quatre phases de pré-sélection sont organisées à Bruxelles, Namur, Liège et Mons. Huit ensembles issus de ces présélections se présenteront ensuite au public au cours d’une finale qui aura lieu au PBA de Charleroi le 27 novembre. L’ensemble lauréat bénéficiera, sous la houlette des Festivals de Wallonie et de leurs partenaires, d’une tournée conséquente de concerts en Wallonie et à Bruxelles, mais également d’un accompagnement professionnel en matière de communication, de management, d’enregistrement, de présence scénique, pendant toute une année ! De quoi se propulser avec davantage d’assurance et de facilité au-devant des scènes professionnelles belges et, peut-être, internationales ? 15
Génération classique © Les Festivals de Wallonie
Génération classique —
Dates des pré-sélections
Classic Generation puts the spotlight on the most promising chamber-music groups from our conservatories. Eight ensembles will be presented to the public during a final to be held at the PBA Centre for Fine Arts in Charleroi on 27 November. En collaboration avec le Conservatoire Royal de Bruxelles, Arts2 – Conservatoire Royal de Mons, l’IMEP et le Conservatoire Royal de Liège.
Premières scènes Festival Musiq3 Bruxelles Sam. 26 & dim. 27/6 Flagey Festival Musical de Namur Lun. 28/6 Namur IMEP Festival Musical du Hainaut Mar. 30.6 Mons Arsonic Les Nuits de Septembre Dim. 26/9 Liège Auditorium Musée de la Boverie Finale
En partenariat avec le Conseil de la Musique et plus spécifiquement le projet 6x6.
Sam. 27/11 Charleroi PBA
Les Festivals de Wallonie
Pour plus d’infos www.lesfestivals dewallonie.be
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© Leslie Artamanow
Le sens de la fête — Rencontre avec Benoît Debuyst et Julie Calbete Festival Musiq3 Bruxelles Comme leur nom l’indique, à l’origine, les Festivals de Wallonie ne concernaient pas Bruxelles. « Il y avait juste une antenne à Bruxelles mais pas un vrai festival », rappelle Benoît Debuyst, directement impliqué il y a dix ans dans le comblement de ce vide et aujourd’hui co-directeur artistique du festival bruxellois. Il aura fallu les forces conjointes des Festivals de Wallonie, de la chaîne de la RTBF consacrée au classique Musiq3 et de Flagey, institution culturelle installée dans le paquebot moderniste de l’architecte Joseph Diongre qui abritait autrefois l’Institut National de Radiodiffusion, pour que la capitale se fasse « wallonne » à l’occasion d’un festival musical.
A festive spirit — Meet Benoît Debuyst and Julie Calbete Festival Musiq3 Brussels
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Les Festivals de Wallonie
As their name indicates, Les Festivals de Wallonie did not originally concern Brussels. ‘There was just a branch in Brussels, but not a real festival’, recalls Benoît Debuyst, who was directly involved in filling this void ten years ago and is now the joint artistic director of the Brussels festival. It took the joint efforts of Les Festivals de Wallonie, the RTBF classical music station Musiq3 and Flagey – a cultural institution housed in the modernist ‘liner’ designed by architect Joseph Diongre and which used to house the National Institute for Radio Broadcasting – for the capital to become ‘Walloon’ in the context of a music festival.
L’envie initiale, et toujours vibrante aujourd’hui ? « Faire découvrir la musique autrement, avec des jeunes musiciens et pour un public plus jeune aussi », affirme Benoît Debuyst. « Ce nouveau festival était une manière pour Flagey d’étendre son public, et pour le Festival de Wallonie une occasion d’être présent à Bruxelles. Notre programmation est très complémentaire à celle de Flagey, qui propose essentiellement dans sa saison de grandes pointures et qui d’ailleurs nous propose chaque année un concert avec un musicien en résidence chez eux. En 2021, ce sera le pianiste argentin Nelson Goerner. » Le public a embrayé. De 3000 spectateurs lors de la première édition il y a dix ans, le festival en a accueilli 10 000 en 2019 (on ne prendra pas ici en compte les chiffres de l’édition 2020, en mode covidproof). « Non seulement le public revient de plus en plus nombreux chaque année mais en plus, alors qu’au départ chacun venait à un ou deux concerts sur le festival, la moyenne est maintenant de quatre concerts par spectateur sur les trois jours. Nous avons clairement réussi à fidéliser notre public mais nous ne l’avons pas fait sur base de grands noms, et ça c’est un peu notre spécificité. On est très fiers de ça, les gens nous font confiance. »
Grande famille En dix ans d’existence, si le festival s’est agrandi, les mots-clés n’ont pas changé : « Le besoin de rencontre, de découverte, de faire la fête mais aussi de regrouper des dimensions artistiques qui ne sont pas associées habituellement, souligne le codirecteur artistique. Nous élargissons beaucoup le champ de nos activités : de la musique classique mais aussi de la danse, du théâtre, des moments de réflexion avec des philosophes… Par exemple, nous proposons cette année une conférence musicale intitulée Swinging the Brain, donnée par Emmanuel Bigand, spécialiste en psychologie cognitive mais aussi violoncelliste, sur les effets de la musique sur le cerveau. » À Bruxelles, la découverte va de pair avec la jeunesse, le festival programmant beaucoup de nouveaux artistes qui deviennent, au fil des années, « un peu des habitués ». » C’est un peu
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comme une grande famille, affirme Benoît Debuyst. Nous commençons à avoir un réseau de musiciens qui sont devenus pratiquement des amis et qui nous donnent toute une série d’informations sur ce qui se passe dans le milieu musical. » Dans cette mission de dénicheur de jeunes talents, Julie Calbete, soprano formée au Conservatoire de Bruxelles et co-directrice artistique du festival, bénéficie du bel atout de baigner directement dans le milieu. « J’ai gardé contact avec des musiciens qui étaient avec moi au Conservatoire et qui en ont fait leur métier aussi. Le festival a développé des relations privilégiées avec le Conservatoire de Bruxelles. Par exemple, chaque année, l’orchestre du festival, dirigé par la violoniste Shirly Laub, réunit une trentaine d’élèves. Et lors de cette édition, nous reprenons ce principe avec les classes de violoncelle, aussi bien avec le Conservatoire francophone qu’avec le Conservatorium Antwerpen. Nous proposons aussi les Premières Scènes, un tremplin organisé avec le concours des professeurs de musique de chambre du Conservatoire de Bruxelles. Le prix de ce tremplin est un concert l’année suivante. Nous essayons de donner la parole aux étudiants, sous le couvert de leur professeur. Et puis nous suivons ces jeunes musiciens, nous voyons comment ils évoluent en concerts, le type de projets qu’ils proposent. C’est pour ça que pour l’année prochaine ce sera particulier, parce qu’il n’y a plus pour l’instant de concerts vivants. C’est problématique. Voir des musiciens sur scène, c’est incomparable. Même si la diffusion en streaming peut se faire dans de très bonnes conditions, ça ne remplacera jamais le live. »
Jouisseurs Autre atout : le fait que le festival soit directement lié à Musiq3. « Nous sommes en contact avec les animateurs de la chaîne, qui ont les oreilles grandes ouvertes et qui nous parlent de leurs découvertes, précise Benoît Debuyst. Et puis, il y a les captations et les diffusions en direct sur la chaîne. Tous les concerts du Studio 1 et du Studio 4 de Flagey sont captés et diffusés. Pour des musiciens qui ne sont généralement pas très connus en Belgique, venir dans ces conditions, c’est quelque chose d’important et il est donc plus facile de les convaincre de se produire dans un festival comme le nôtre. » Avec jusqu’à 40 concerts en un week-end et un public en expansion, le Festival Musiq3 a débordé des murs de Flagey pour rayonner aux alentours. Notamment au Théâtre Marni, de l’autre côté de la place, mais aussi à l’abbaye de la Cambre, avec son atmosphère particulière, à l’autre bout
des étangs d’Ixelles, ou encore à la Faculté d’Architecture La CambreHorta, voisine hébergée elle aussi dans l’ancienne Maison de la Radio. « Mais le public ne doit pas nécessairement se rendre dans une salle de concert pour participer au festival, nuance Benoît Debuyst. Beaucoup de choses se passent dehors. Une vingtaine de concerts se donnent sous chapiteau, à l’extérieur sur la place Sainte-Croix, et sont gratuits. Il y a toujours des musiciens qui se produisent dans la rue, sur la place pendant le marché. Ce n’est pas un festival de musicologues, c’est un festival de jouisseurs !» « Et le festival Musiq3, c’est aussi un des premiers festivals d’été. Il y a un côté festif, hyper convivial », complète Julie Calbete.
Paré de son ambiance joyeuse, tout sauf « stijf », affichant une programmation « spontanée » qui fonctionne aux coups de cœur, et s’appuyant sur un réseautage local et une ouverture multidisciplinaire, le festival Musiq3 a relevé un défi de taille : parvenir à rassembler un public jeune et familial. «Tout l’enjeu est d’aller chercher des publics différents, de fédérer autour d’artistes, de projets, affirme Julie Calbete. C’est un vrai challenge. » Et comme après dix ans, « à Bruxelles ça commence à rouler », l’équipe du festival a eu envie d’exporter son concept. En 2019, le Festival Musiq3 débarquait en Brabant wallon (lire aussi par ailleurs). « Maintenant il y a deux festivals Musiq3, conclut Benoît Debuyst. Le principe de départ est le même à Bruxelles et en Brabant wallon, avec cette idée de découverte, de rencontre. Mais avec des contingences un peu différentes puisqu’en Brabant wallon le festival n’est pas concentré dans un même lieu et un même temps. Beaucoup de musiciens jouent dans un festival et puis dans l’autre, mais, la plupart du temps, ce n’est pas du tout le même programme qui est présenté. Par exemple, un accordéoniste vient d’un côté avec un programme Beethoven, et de l’autre avec du Piazzolla, et pas avec la même configuration. Et on espère que les gens qui ont aimé un artiste à Bruxelles viendront le voir en Brabant wallon. » Et inversement. Entretien réalisé par Estelle Spoto — Février 2021
What was the initial and still relevant objective? ‘To make people discover music differently, with young musicians, and for a younger audience too’, says Benoît Debuyst. ‘This new festival was a way for Flagey to expand its audience, and for Les Festivals de Wallonie to be present in Brussels. Our programme complements that of Flagey very well. Flagey focuses on presenting leading names during its season and every year offers us a concert with a musician in residence at Flagey. In 2021 it will be Argentinian pianist Nelson Goerner.’ The public was won over. From 3,000 spectators at the first edition ten years ago, the festival welcomed 10,000 in 2019 (we will not take into account the figures of the 2020 edition, held in Covid-proof mode). ‘Not only has the public been growing every year, but also, whereas at the beginning spectators came to one or two concerts during the festival, the average is now four concerts per spectator over the three days. We’ve clearly succeeded in building up a faithful audience, but we haven’t done so on the basis of big names, and that’s kind of our specificity. We’re very proud of that. People trust us.’
One big family In ten years of existence, the festival has grown, but the keywords have not changed: ‘The need to meet, to discover, to celebrate, but also to bring together artistic expressions that are not usually associated’, emphasizes the joint artistic director. ‘We are really broadening the scope of our activities: there is classical music, of course, but also dance, theatre, moments of reflection with philosophers ... For example, this year there will be a lecture-concert entitled «Swinging the Brain» given by Emmanuel Bigand, an expert in cognitive psychology who is also a cellist. He will be discussing the effects music has on the brain.’ In Brussels, discovery goes hand in hand with youth, as the festival programmes many new artists who, over the years, become ‘regulars, so to speak’. Benoît Debuyst continues: ‘It’s a bit like one big family. We’re beginning to have a network of musicians who have virtually become friends and who provide us with a lot of information on what is happening in the music world. When scouting for young talent, Julie Calbete, a soprano trained at the Brussels Conservatoire and joint artistic director of the festival, has the advantage of being directly involved in the field. ‘I’ve kept in touch with musicians who were at the Conservatoire with me and who have also made a living of it. The festival has
developed a special relationship with the Brussels Conservatoire. For example, every year, the festival orchestra, conducted by violinist Shirly Laub, brings together about 30 students. And this year, we’re repeating this principle with the cello classes, both with the French-speaking Conservatoire and with the Flemish Conservatoire. We are also presenting the “Premières Scènes”, a showcase organized with the help of the Conservatoire’s chamber-music teachers. The prize of this showcase is a concert the following year. We try to give the students a voice, under the guidance of their teachers. And we follow these young musicians, we see how they develop in concerts, the type of projects they propose. That’s why next year will be exceptional, because there are no more live concerts for the moment. This is problematic. There’s nothing like seeing musicians on stage. Even if streaming can be done in very good conditions, it will never replace live concerts.’
Pleasure seekers Another asset: the festival is directly linked to Musiq3. ‘We are in contact with the station’s presenters, who keep their ears wide open and tell us about their discoveries’, explains Benoît Debuyst. And then there are the recordings and live broadcasts on the station. All the concerts held in Studio 1 and Studio 4 at Flagey are recorded and broadcast. For musicians who are generally not very well known in Belgium, performing under these conditions is something important and that makes it easier to convince them to perform at a festival like ours.’ With up to 40 concerts in a single weekend and a growing audience, Festival Musiq3 has spread beyond the walls of Flagey and reached neighbouring venues. Among others, Théâtre Marni, on the other side of Place Flagey, but also the Abbey of La Cambre, with its unique atmosphere, at the tip of the Ixelles ponds, or the La Cambre-Horta Faculty of Architecture, also housed in the former Institute for Radio Broadcasting. ‘But the public doesn’t necessarily have to go to a concert hall to take part in the festival’, says Benoît Debuyst. ‘A lot of events are held outside. About 20 concerts are given in a marquee, on Place Sainte-Croix, and these events are free. There are always musicians performing in the street, on the square during the market. It’s not a festival for musicologists, it’s a festival for pleasures seekers!’ ‘And Festival Musiq3 is also one of the first summer festivals. There is a festive side to it, really friendly’, adds Julie Calbete. 19
Les Festivals de Wallonie
Characterized by a joyful atmosphere, anything but uptight, presenting a ‘spontaneous’, pleasuredriven programme, and relying on a local network and openness to other disciplines, Festival Musiq3 has risen to the challenge of bringing together a young and family-oriented audience. ‘Our objective is to reach out to different audiences, to bring people together around artists and projects’, says Julie Calbete. ‘It’s a real challenge.’ And since after ten years, ‘things were going really well in Brussels’, the festival team wanted to export its concept. In 2019 Festival Musiq3 came to Walloon Brabant (see the text on the Festival Musiq3 Walloon Brabant). ‘Now there are two Musiq3 festivals’, concludes Benoît Debuyst. The underlying principle is the same in Brussels and in Walloon Brabant, with this idea of discovering and making new encounters. But the circumstances differ slightly, since in Walloon Brabant the festival is not concentrated in the same place and time. Many musicians play in one festival and then in the other, but for the most part, it is not at all the same programme that is presented. For example, an accordionist can perform a Beethoven programme at one festival, and Piazzolla at the other, and not with the same line-up. And we hope that people who liked an artist in Brussels will come and see him in Walloon Brabant.’ And vice versa. Interview by Estelle Spoto — February 2021
10e édition du Festival Musiq3 Bruxelles ! —
L’année 2011 était marquée par la création d’un tout nouveau festival bruxellois. En soi, le Festival Musiq3 Bruxelles proposait une petite révolution dans le monde de la musique classique en Belgique francophone : trois journées et soirées de concerts ininterrompus, au tout début de l’été, dans un lieu emblématique (Flagey) ; des concerts courts et variés ; la possibilité de croiser les musiciens et d’échanger avec eux autour d’un verre, en toute simplicité et convivialité. 2020 annonçait la dixième édition du « plus rock des festivals classiques »… reportée, pour cause de crise sanitaire, en 2021 ! Pour que la fête soit parfaite, le Festival a convié et réuni à l’affiche celles et ceux qui ont marqué de leur talent, de leur confiance et de leur enthousiasme ces dix éditions : Natacha Kudritskaya, Olga Pashchenko, Pavel Kolesnikov… sans omettre les (désormais) incontournables Vassilena Serafimova et Thomas Enhco… et tant d’autres ! Retrouvez-les du 25 au 27 juin. Let’s party !
Ven. 25/6 – 18h Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 4
Renaud Capuçon, Stéphane Denève & le Brussels Philharmonic Concert d’ouverture — Renaud Capuçon, violon / Brussels Philharmonic / Stéphane Denève, direction Mozart, Mendelssohn, Schreier
On ne se le cache pas : Renaud Capuçon et le Brussels Philharmonic, qui entament une tournée européenne de concerts par l’ouverture du 10e Festival Musiq3, c’est la fête qui démarre sur les chapeaux de roues. En mélodiste inspiré, Mendelssohn nous offre, avec ce concerto, un moment de lumière, de charme et de séduction. Hommage à Mozart aussi, avec, en première mondiale, la Sinfonia amorosa e giocosa du compositeur Anno Schreider. With Renaud Capuçon and the Brussels Philharmonic opening the 10th edition of Festival Musiq3, the festival is bound to start with a bang! Avec le soutien du Brussels Philharmonic, en partenariat avec le Mozartfest de Würzburg
Renaud Capuçon © Simon Fowler
Prix : 17€ / 10€ (-26)
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Happy !
La Traversée © DR
Ven. 25/6 – 20h Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 1
Justin Taylor & Le Consort Un duel à Venise —
Le Consort : Justin Taylor, clavecin et orgue / Théotime Langlois de Swarte, violon / Sophie de Bardonnèche, violon / Hanna Salzenstein, violoncelle Vivaldi, Reali, Bach / Marcello
Dans la Cité vénitienne, au tout début du 18e siècle, deux violonistes de génie se côtoient, Antonio Vivaldi et Giovanni Battista Reali. Le talent du premier n’est plus à démontrer. Reali, quant à lui, apparaît comme le rival resté dans l’ombre. Ses sonates en trio font pourtant preuve d’une grande originalité et d’une écriture violonistique digne de rivaliser avec celles du grand maître vénitien. C’est dans cette Venise des années 1710 que nous proposent de voyager les musiciens du Consort.
Ven. 25/6 juin – 18h Festival Musiq3 Bruxelles Théâtre Lumen
Valentine Jongen & Guillaume Vincent La Traversée —
Valentine Jongen, comédienne / Guillaume Vincent, piano / Isabelle Roelandt, mise en scène / Gabriel Alloing, regard scénique et dramaturgie Chopin, Liszt, Hugo, Debussy, Verlaine, Blanche, Saint-Saëns, Dvořák, Rachmaninov, Soupault, Satie, Gershwin, Joplin, Nohain et Mireille, Chaplin, Monk, Prévert et Kosma, Lennon/McCartney
Venice in the early eighteenth century was home to two outstanding violinists, Antonio Vivaldi and Giovanni Battista Reali. The musicians of Le Consort take us on a journey to La Serenissima in the 1710s. Justin Taylor est artiste associé des Festivals de Wallonie 2021
On ne s’attendait pas à retrouver la youtubeuse Valentine Jongen (Val so Classic), prix de la vulgarisation au dernier festival Frames d’Avignon, dans ce spectacle romantique et émouvant. Au cours d’une croisière transatlantique, une jeune fille de bonne famille rencontre un pianiste virtuose en route pour une tournée américaine. Au fil des jours et autour du piano, ils se confient l’un à l’autre. Un beau prétexte pour un voyage musical et poétique. Et quand le pianiste est Guillaume Vincent, on n’est pas pressé d’arriver au port !
Prix : 17€ / 10€ (-26)
YouTuber Val so Classic in a moving, romantic show … During a transatlantic cruise, a young girl from a good family meets a virtuoso pianist on his way to tour America. En partenariat avec La Ferme Productions
Le Consort © DR
Prix : 15€ / 10€ (-26)
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Les Festivals de Wallonie
Sarah Defrise © Cprod
Ven. 25/6 – 21h30 Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 4
Happy Birthday Festival Musiq3 Melting Night —
Ven. 25/6 – 20h Festival Musiq3 Bruxelles Théâtre Lumen
Sarah Defrise I Hate New Music —
Sarah Defrise, soprano / Natacha Kowalski, mise en scène Berio, Cage, Aperghis, Schulhoff, Berberian
Quand la musique contemporaine rejoint le one (wo)man show… Durant ce seule-en-scène, Sarah Defrise raconte la démarche de ces compositeurs pionniers qui ont renversé les codes de la musique vocale. Elle chamboule en passant les clichés sur la musique contemporaine et sur l’image de la soprano Diva. Au-delà de ses qualités d’interprète qui sidèrent dans ce type de répertoire, Sarah Defrise fait preuve d’un humour désopilant et d’une présence scénique impressionnante. Irrésistiblement drôle.
Orchestre du Festival / Shirly Laub, violon et direction / Thomas Enhco, piano / Vassilena Serafimova, marimba / Félicien Brut, accordéon / Thibaut Garcia, guitare / Edouard Macarez, contebasse / Anne Gastinel, Justus Grimm, Marie Hallynck, violoncelle / Ensemble de violoncelles / Sophie Junker, soprano / Jordan Victoria, violon / Popping Danys, danseur / David Vandenplas (2MAD), chorégraphie Yatove / Grisi, Bartók, Adams, Gnattali, Piazzolla, Viseur, Enhco / Serafimova, VillaLobos, Sollima, Piazzolla / Grisi
Une explosion de saveurs festives, un feu d’artifice de sons et d’ambiances exotiques, et pour artificiers, quelques-uns des artistes qui nous feront vibrer tout au long de ce festival. Ce concert, conçu comme un menu-dégustation sera aussi une fête d’anniversaire qui nous mettra en joie et en appétit… An explosion of festive flavours, a firework display of exotic sounds and atmospheres, and as the designers of this display, some of the artists who will thrill us throughout this festival. Prix : 17€ / 10€ (-26)
Contemporary music meets the one (wo) man show … Sarah Defrise tells the story of those pioneering composers who overturned the codes of vocal music.
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Thomas Enhco © Frank Loriou
Prix : 15€ / 10€ (-26)
Duo Daems © DR
Sam. 26/6 – 11h Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 4
La fête du violoncelle —
Anne Gastinel, Justus Grimm, Marie Hallynck, violoncelles / Ensemble de violoncelles des conservatoire d’Anvers et de Bruxelles / Ensemble Ô-Celli / Jeunes violoncellistes de la classe de Claudine Steenackers / Sophie Junker, soprano / Sybille Wilson, mise en espace Bach, Vivaldi, Fitzenhagen, Villa-Lobos, Sollima, Bernstein/Walnier, Rota/Walnier, Marquez/Walnier
Les violoncellistes aiment la fête ! C’est bien connu. Toutes les occasions sont bonnes pour se retrouver en musique. Et l’anniversaire du Festival Musiq3 en était une excellente. Rassemblés par Marie Hallynck et Justus Grimm autour d’Anne Gastinel, ils sont venus de tous les coins du pays pour vous offrir ce concert. Et L’Ensemble Ô-Celli, qui fête cette année son 10ème anniversaire, sera bien sûr de la partie ! Un rendezvous incontournable pour tous les fans du violoncelle, à venir voir en famille. Cellists love to party! Every occasion is a good opportunity to come together around music. And the anniversary of Festival Musiq3 is an excellent one. Prix : 15€ / 10€ (-26)
Sam. 26/6 – 11h
Sam. 26/6 – 11h
Festival Musiq3 Bruxelles Théâtre Lumen
Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 1
Emmanuel Bigand & Rolling String Quartet Swinging the Brain Conférence-concert —
Arthur & Emile Daems Prix Festival Musiq3 —
Emmanuel Bigand, professeur de psychologie cognitive / Rolling String Quartet : Steve Duong, Jean-Christophe Haller, violon / Camille Rollet, alto / Emmanuel Bigand, violoncelle Bach, Webern, Deep Purple, Rolling Stones…
On dit souvent que la musique adoucit Photos : agenda : les mœurs, mais on est loin d’imaginer BXL tous les effets qu’elle peut avoir sur le cerveau. Emmanuel Bigand, grand spécialiste de psychologie cognitive, nous démontre les nombreux effets positifs de la musique sur notre cerveau, à tous les âges de la vie. Avec son quatuor, il met en évidence de manière interactive le pouvoir de stimulation de la musique sur le cerveau en revisitant de grands tubes tant du répertoire Pop-Rock que du classique. Quand le cerveau fait swinguer ses neurones… Passionnant. Emmanuel Bigand, an expert in cognitive psychology, shows us the many positive effects of music on our brain, at all ages of life.
O’Celli © DR
Prix : 15€ / 10€ (-26)
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Les Festivals de Wallonie
Arthur Daems, violoncelle / Emile Daems, violon Schulhoff, Ravel, Kodály
Les œuvres pour duo violon et violoncelle ne sont pas nombreuses, mais elles font date dans l’histoire de la musique et dans la carrière de leurs compositeurs. La complicité des frères Arthur et Émile Daems a impressionné le jury des « premières scènes » qui leur a décerné en 2019 le Prix Festival Musiq3. Un premier fleuron dans une carrière qui s’épanouit et un duo à découvrir ! The close bond between brothers Arthur and Émile Daems impressed the jury of the ‘Premières scènes’ who awarded them the Festival Musiq3 Prize in 2019. Prix : 15€ / 10€ (-26)
Tandem 66 © DR
Sam. 26/6 – 14h Festival Musiq3 Bruxelles Théâtre Lumen
Tandem 66 Le match France-Belgique —
Sam. 26/6 – 13h30 Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 4
Prix Musiq3 du Concours Reine Elisabeth —
Carte blanche pour les auditeurs de Musiq3 ! Parmi les 12 lauréats du Concours Musical Reine Elisabeth 2021, consacré cette année au piano, ils ont choisi celui ou celle qui les a le plus touchés. C’est encore une surprise à l’heure de boucler ce livret, mais on sait déjà qu’elle sera bonne et que le public du Festival lui réservera un accueil chaleureux. Carte blanche for Musiq3 listeners! Among the 12 laureates of the 2021 Queen Elisabeth Music Competition, devoted this year to the piano, they choose the one who moved them the most. En partenariat avec le Concours Musical Reine Elisabeth
Xavier Locus, piano / Julien Elleouet, clarinette Musique de Toots Thielemans, Lysight, Stromae, Franck, Jongen, Van Damme, Brel, Piaf, Saint-Saëns, Ravel, Legrand, Satie, Connesson, Napoléon
Tandem 66 : Le retour ! Après le formidable succès qu’a connu le récit musical de leurs exploits cyclistes américains, voilà nos deux sportifs musiciens de retour en Europe pour une battle moins exotique mais qui touchera certainement les amateurs de foot. Voici la revanche de cette funeste demi-finale France-Belgique qui priva les Diables Rouges en 2018 d’un titre qui, de l’avis des belges, aurait pourtant été amplement mérité. Mais ce n’est qu’un des nombreux sujets sur lesquels belges et français ne sont pas du même avis. Comme d’ailleurs nos deux compères musiciens… Désopilant ! Tandem 66 is back! After the tremendous success of the musical account of their cycling exploits in America, our two sporty musicians return to Europe for a less exotic battle. En partenariat avec La Ferme Productions
Prix : 17€ / 10€ (-26) Prix : 15€ / 10€ (-26) 24
Happy !
Gaelle Solal © Romain Chambodut
Sam. 26/6 – 20h
Sam. 26/6 – 14h30
Festival Musiq3 Bruxelles Abbaye de la Cambre
Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 1
O!Boy Barbershop —
Gaëlle Solal Tuhu. Hommage à Villa-Lobos —
François Lourtie, lead / Leander Moens, ténor / Emmanuel Donnet, baryton / David Serraz, basse Des Beatles aux Beach Boys, de Bernstein à Walt Disney, une exploration vocale de morceaux que vous connaissez bien mais n’avez jamais entendus de cette manière.
Gaëlle Solal, guitare Pixinguinha/Pereira, Villa Lobos, Guinga, Dyens, Nazareth/Solal, Jobim/Bellinati, Gismonti/Solal, Garoto/Solal
Entre Bruxelles, Marseille et Rio… Pour ceux qui ont le goût du voyage voici un récital de la guitariste marseillaise Gaëlle Solal qui vient à point nommé. Elle nous emmène faire la fête dans l’univers de Villa-Lobos et de la musique populaire brésilienne. Une musique à l’image de son interprète : pleine de vie, de soleil et de pétillance. Alors, Champagne ! Ou plutôt Caïpirinha !
O!Boy, ce sont quatre hommes qui chantent, a cappella, l’amour, la vie et le plaisir d’être au monde. Ils vous invitent au voyage et aux couleurs du Barbershop, une musique apparue dans les salons de coiffures américains au début du 20e siècle. Le Barbershop, c’est de l’inattendu, du burlesque, du mime, des bruitages et un délire humoristique vocal. Un spectacle hors norme, hors mode et hors temps…
For those who enjoy travelling, this recital by guitarist Gaëlle Solal from Marseille comes just at the right time.
O!Boy are four men who sing, a cappella, about love, life and the pleasure of being in the world. Join them on a journey through the world of barbershop music.
Prix : 17€ / 10€ (-26)
O!Boy © Françoisse Derissen
Prix : 15€ / 10€ (-26)
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Les Festivals de Wallonie
Thibaut Garcia et Félicien Brut © Nora Houguenade
Lorenzo Gatto © Cprod
Sam. 26/6 – 16h Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 4
Octuor de Mendelssohn Une fête entre amis —
Lorenzo Gatto, violon / Sylvia Huang, violon / Lilli Maijala, alto / Marie Hallynck, violoncelle / Vassilena Serafimova, percussions / Quatuor Esmé : Wonhee Bae et Yoona Ha, violons / Jiwon Kim, alto / Ye-eun Heo, violoncelle Pärt, Mendelssohn
Les octuors pour cordes sont rares dans le répertoire classique. Celui de Mendelssohn est la star du genre. Premier chef-d’œuvre du compositeur, cette œuvre miraculeuse témoigne de la fougue, de la passion et du génie d’un jeune homme de 16 ans, qui avait pourtant déjà 16 symphonies à son actif. Jouissif pour le public, il l’est aussi pour les musiciens sur scène. Pas étonnant que son exécution soit toujours assurée par un groupe de musiciens qui décident de s’éclater. Ce sera le cas aujourd’hui, où sont réunis, autour de Lorenzo Gatto, les fidèles parmi les fidèles du Festival.
Sam. 26/6 – 17h
Sam. 26/6 – 19h30
Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 1
Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 1
Anna Göckel & Guillaume Bellom Soirée Parisienne —
Félicien Brut & Thibaut Garcia Vol de Nuit —
Anna Göckel, violon / Guillaume Bellom, piano Poulenc, Ravel, Milhaud
Le Bœuf sur le toit était un cabaret parisien qui fut le rendez-vous de l’intelligentsia parisienne de l’entredeux-guerre. Voici un programme qu’on aurait pu y entendre, sous les doigts d’Anna Göckel, révélée au public bruxellois lors du dernier Concours Reine Elisabeth, et de Guillaume Bellom, l’une des étoiles montantes du piano français. La complicité de ces deux jeunes artistes nous offre un magnifique moment d’émotion et de bonheur. ‘Le Bœuf sur le toit’ was a cabaret in Paris where the city’s intelligentsia gathered between the wars. This programme is what you might have got to hear there. Prix : 17€ / 10€ (-26)
String octets are rare in the classical repertoire. Mendelssohn’s is the best of the genre.
Happy !
Anna-Göckel © JFMariotti
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Félicien Brut est l’artiste à découvrir au Festival Musiq’3 cette année. Issu du musette, un premier amour qui ne s’oublie jamais, il s’impose aujourd’hui comme le représentant de l’accordéon dans la nouvelle génération de musiciens classiques. Thibaut Garcia est à la guitare ce que Félicien est à l’accordéon. Il a déjà conquis le public du Festival en 2019. Ces deux musiciens ont en commun le même talent pour mêler des répertoires qui paraissent éloignés. La rencontre sur scène de ces deux virtuoses brillants, imaginatifs et généreux, c’est aussi, pour le public, la promesse d’un moment de musique irrésistible, surprenant et incroyablement festif. Félicien Brut is the artist to be discovered at this year’s Festival Musiq3. He is establishing himself as the representative of the accordion among the new generation of classical musicians. Prix : 17€ / 10€ (-26)
Avec le soutien du Centre culturel coréen et de l’Institut culturel finlandais Prix : 17€ / 10€ (-26)
Félicien Brut, accordéon / Thibaut Garcia, guitare Boccherini, Ravel, Perrine, Blázquez, Gnattali
Sam. 26/6 – 18h30 Oxalys © France Dubois
Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 4
Thomas Enhco & Vassilena Serafimova Bach Mirror —
Thomas Enhco, piano / Vassilena Serafimova, marimba
Festival Musiq3 Bruxelles Théâtre Lumen
En 2018, Thomas et Vassilena nous proposaient un programme autour de Bach. C’était, pour eux, le début d’une longue histoire avec le Maître. Depuis, ils n’ont cessé d’y travailler à leur façon, en triturant, en explorant, en essayant tous les cocktails possibles avec pour ingrédient principal la musique de Jean Sébastien Bach. Leur nouvel album Bach Mirror est à la fois un hommage, un point de rencontre et une nouvelle route musicale. L’alliage magique du piano et du marimba, dont ils sont les pionniers, crée une alchimie parfaite.
Ensemble Oxalys, Josef Aubert Tyl Ulenspiegel —
In 2018 Thomas and Vassilena brought us a Bach programme. Their new album, Bach Mirror, is at once a tribute, a meeting point and a new musical route.
Sam. 26/6 – 17h
Ensemble Oxalys : Shirly Laub, violon / Koenraad Hofman, contrebasse / Nathalie Lefèvre, clarinette / Pieter Nuytten, basson / Anthony Devriendt, cor / Joseph Aubert, humoriste et circassien / Frank Nuyts, musique originale / Stefaan Degand, mise en scène Spectacle construit musicalement autour de Tyl Ulenspiegel de Richard Strauss
Prix : 17€ / 10€ (-26)
Si l’épopée de Tyl Ulenspiegel se déroule essentiellement en Flandres, c’est à Ixelles qu’a vécu Charles De Coster qui a popularisé sa légende. Le spectacle d’Oxalys, mis en scène par Stefaan Degand, est construit musicalement autour de la version de chambre du poème symphonique de Richard Strauss. Le petit aventurier intrépide, malicieux et farceur est joué par le clown et circassien Joseph Aubert. Avec Tyl, un souffle rafraichissant de liberté et d’indépendance se lève sur le festival.
Thomas Enhco, Vassilena Serafimova © Frank Loriou - Sony Music
With ‘Tyl’, a refreshing breeze of freedom and independence blows over the festival. The intrepid and mischievous adventurer is performed by a clown and circus performer. Prix : 15€ / 10€ (-26)
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Les Festivals de Wallonie
Amandine Beyer © Óscar Vázquez
Sam. 26/6 – 22h Festival Musiq3 Bruxelles Falgey Studio 1
Fabian Fiorini & Natacha Kudritskaya L’opus 111 : lectures métissées — Fabian Fiorini, Natacha Kudritskaya, piano Autour de la sonate n°32 en ut mineur, opus 111 de Beethoven
Boudée par le public à l’époque de Beethoven, l’opus 111, son ultime sonate remplit aujourd’hui les salles à la seule apparition de son nom dans le programme. Cette sonate bouleverse et fascine. Par son côté technique, mais aussi par ses caractéristiques visionnaires auxquelles les musiciens de jazz ne sont pas insensibles. Ce concert propose une double lecture. Les interprétations de Natasha Kudritskaya, pianiste brillante et passionnée et de Fabian Fiorini, pianiste de jazz et grand improvisateur se mêlent et s’entrecroisent pour en proposer une synthèse originale.
Amandine & Laurence Beyer Fête en famille —
Amandine Beyer, violon / Laurence Beyer, piano J.S Bach, J.S Bach/F. Mendelssohn, D’hoe
La Chaconne de la partita en ré mineur de Bach n’est pas seulement une des plus grandes pièces de la musique jamais écrite, mais l’une des plus grandes créations de l’esprit humain : spirituellement et émotionnellement puissante, structurellement parfaite, en disait le violoniste Joshua Bell. C’est autour de cette Chaconne qu‘Amandine Beyer et sa sœur Laurence ont choisi de construire leur programme. Un programme dans lequel elles proposent également une suite de danses composées pour elles par le compositeur belge Jeroen d’Hoe. The Chaconne in Bach’s Partita in D minor is not only one of the greatest pieces of music ever written, but also one of the greatest creations of the human spirit. Prix : 17€ / 10€ (-26)
Prix : 15€ / 10€ (-26)
Sam. 26/6 – 19h Festival Musiq3 Bruxelles Théâtre Lumen
Anne Gastinel et Xavier Philippe Offenbach fait sonner les violoncelles — Anne Gastinel, violoncelle / Xavier Philippe, violoncelle Offenbach
Plus connu comme compositeur d’opérettes, c’est pourtant comme violoncelliste virtuose qu’Offenbach a commencé sa carrière au point qu’on l’appelait le Paganini du violoncelle. L’intitulé de cette œuvre, Cours méthodique de duos, pourrait rebuter, mais le mélodiste qu’il était arrive à martyriser l’interprète tout en ravissant les oreilles de l’auditeur. Les duos d’Offenbach nous offrent à la fois du spectacle et de la musique, et quand les interprètes sont Anne Gastinel et Xavier Philippe, que demander de plus ? Offenbach’s duos are as much music as they are a spectacle, and when the interpreters are Anne Gastinel and Xavier Philippe, what else can we ask for?
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Natasha Kudritskaya, a brilliant and passionate pianist, and Fabian Fiorini, a jazz pianist and great improviser, present an original synthesis of Beethoven’s Opus 111.
Prix : 17€ / 10€ (-26)
Anne Gastinel © William Beaucardet
Festival Musiq3 Bruxelles Théâtre Lumen
Fabian Fiorini © Sébastien Stockis
Sam. 26/6 – 21h
Edna Stern © DR
Pavel Kolesnikov © Eva Vermandel
Sam. 26/6 – 21h Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 4
Pavel Kolesnikov Bach : Les variations Goldberg — Pavel Kolesnikov, piano Bach
Chaque interprétation des Goldberg constitue une expérience unique, une découverte renouvelée. Après Beatrice Rana, en 2018, voici un autre magicien. Les habitués du Festival Musiq3 le connaissent. Chaque concert de Pavel Kolesnikov propose une vision personnelle qui remet en question les œuvres que l’on croyait connaître par cœur. « Le rêve m’est d’une grande aide du point de vue de l’inspiration. Probablement parce que ce qu’il dit de nous est beaucoup plus fiable que ce que nous nous avouons ». (P.K.) Each concert by Pavel Kolesnikov presents a personal vision that questions the works we thought we knew inside out.
L’apprenti Sorcier © DR
Prix : 17€ / 10€ (-26)
Dim. 27/6 – 11h
Dim. 27/6 – 14h
Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 4
Festival Musiq3 Bruxelles Théâtre Lumen
Maureen Dor & Ensemble Khéops L’apprenti sorcier —
Edna Stern Schubert on a Bach trip —
Maureen Dor, récitante / Ensemble Khéops : Marie Hallynck, violoncelle / Muhiddin Dürrüoglu, piano / Ronald Van Spaendonck, clarinette / Sophie Hallynck, harpe / Ayako Tanaka, violon / Aldo Baerten, flûte / Sybille Wilson, mise en scène Dukas/Dürrüoglu
Paul Dukas s’inspire de la ballade de Goethe pour raconter en musique l’histoire d’un jeune apprenti sorcier qui essaie d’utiliser un balai magique pour effectuer les tâches ménagères à sa place. Mais notre héros manque d’expérience, et son balai va devenir incontrôlable. Un concert ludique avec les musiciens de l’ensemble Kheops qui invitent les parents à devenir apprentis et les enfants à se transformer en sorciers, le temps d’un jeu animé par Maureen Dor. Qui sortira gagnant ? A fun-filled concert with the musicians of the Kheops Ensemble, with Maureen Dor as the host of the game. Pour les familles, à partir de 6 ans Prix : 10€
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Les Festivals de Wallonie
Edna Stern, piano Bach, Schubert
Quels rapports peuvent bien entretenir Schubert et Bach. A priori ils ne sont pas évidents… Mais la juxtaposition des impromptus de l’un et des préludes de l’autre peut nous révéler bien des surprises. Au-delà de la rencontre entre ces deux monstres sacrés du clavier, ce concert nous permet de retrouver une musicienne originale et peu conventionnelle, imaginative et parfois imprévisible. Edna Stern nous emmène au cœur des œuvres qui la touchent, à la découverte d’aspects inattendus de musiques que l’on croit si bien connaitre. What connections exist between Schubert and Bach? The juxtaposition of the former’s Impromptus and the latter’s Preludes will reveal quite some surprises. Prix : 17€ / 10€ (-26)
Amandine Beyer © OscarVazquez
Dim. 27/6 – 14h30 Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 1
Lilli Maijala, Boyan Vodenitcharov & Benjamin Dieltjens L’alto au cœur – Au Cœur de l’alto —
Lilli Maijala, alto / Boyan Vodenitcharov, piano / Benjamin Dieltjens, clarinette Chostakovitch, Berg, Schumann
Dim. 27/6 – 13h30
Dim. 27/6 – 11h
Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 4
Festival Musiq3 Bruxelles Théâtre Lumen
Amandine Beyer, L’Orchestre du Festival, Shirly Laub Fêtes baroques —
Olga Pashchenko F.W. Murnau : Tartuffe (1925) —
Amandine Beyer, violon / Orchestre du Festival / Shirly Laub, violon et direction / Vivaldi, Corelli, Telemann
Il y a 10 ans, elle ouvrait le 1er Festival Musiq3 avec une interprétation des concertos de Vivaldi qui est aujourd’hui devenue une version de référence, tant auprès du public que de la critique. Amandine Beyer, au-delà de la violoniste magnétique, égérie incontournable de la musique baroque, rayonnante, généreuse et virtuose que l’on connaît, est aussi une pédagogue experte et passionnée. Elle prend en main cette année l’Orchestre du Festival pour l’emmener, avec sa complice et amie Shirly Laub, dans les plaisirs de la musique du 17e siècle. This year Amandine Beyer conducts the Festival Orchestra, taking it, together with her friend Shirly Laub, on a journey through the pleasures of seventeenth-century music. Prix : 15€ / 10€ (-26)
Olga Pashchenko, piano Chaminade, Chopin, Gounod, Grieg, Koechlin, Liszt, Mendelssohn, Ponchielli, Ravel, Saint-Saëns, Schubert/Liszt, Tchaikovsky
On ne présente plus Olga Pashchenko aux spectateurs du Festival. Cette artiste passionnée est capable de servir tous les styles avec une extrême virtuosité et une large palette de couleur. Elle remet aujourd’hui à l’honneur une pratique que les grands cinéastes des années 20 avaient imaginée : l’interprétation en direct de musique de compositeurs contemporains pour créer chez le spectateur une expérience émotionnelle globale. Le film Tartuffe, chef d’œuvre du cinéma muet de F.W. Murnau, nous revient admirablement restauré. Cette comédie brillante est aussi une critique acerbe de l’hypocrisie morale qui suscita bien des polémiques sous le règne de Louis XIV. Molière, un des précurseurs des lanceurs d’alertes d’aujourd’hui ?
L’altiste finlandaise Lilli Maijala est une des plus brillantes interprètes de cet instrument injustement négligé mais qui retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse, grâce à l’émergence de solistes reconnus internationalement. Au programme de ce concert, la célèbre sonate pour alto et piano de Chostakovitch, dernière œuvre du compositeur, écrite en 1975, deux mois avant sa mort. La clarinette rejoindra ensuite le piano et l’alto pour nous faire entendre une œuvre émouvante et rare, la dernière que Schuman écrit, lui aussi, quelques mois avant de mourir en 1856. Finnish violist Lilli Maijala is one of the most brilliant interpreters of this unjustly neglected instrument. The concert programme includes Shostakovich’s famous Sonata for Viola and Piano. Avec le soutien de l’Institut culturel finlandais Prix : 17€ / 10€ (-26)
Olga Pashchenko is reviving a practice that the great filmmakers of the 1920s had imagined: live performances of music by contemporary composers.
Prix : 17€ / 10€ (-26)
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Olga Pashchenko © Melle Meivogel
Avec le soutien des pianos Maene
Dim. 27/6 – 11h Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 1
Dim. 27/6 – 16h Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 4
Ensemble Ontano Tour d’Europe des musiques populaires
Nelson Goerner Ibéria —
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Depuis le prix du Festival Musiq3 obtenu en 2017, Ontano a fait du chemin, et ses routes croisent régulièrement celles du Festival Musiq3. L’ensemble a grandi grâce à un travail sans relâche, des masterclasses avec des Maîtres de la musique de chambre, une ouverture à tous les répertoires, mais surtout au plaisir de faire de la musique entre amis. C’est donc avec bonheur que nous les retrouverons dans un programme qu’ils ont concocté spécialement pour le 10e anniversaire du Festival…
Nelson Goerner, piano Albéniz
Nelson Goerner © Jean-Baptiste Millot
Ensemble Ontano : Julie Rivest, violon / Jeroen Vernimmen, violon / Charles Lucchiacci, alto / Eugénie Lalonde, violoncelle / Camille Ledocq, violoncelle Boccherini, Gouvy, de Falla, Piazzolla
Comment Albéniz a-t-il pu créer avec Ibéria un langage aussi neuf et aussi complexe, tout en étant si facile d’accès pour l’auditeur ? Il puise dans les fonds populaires ibériques, marqués par l’influence araboandalouse et le flamenco. Le pianiste argentin Nelson Goerner, qui nous avait jusqu’ici distillé l’œuvre par tableau, au fil de ses récitals, nous propose cette fois l’intégralité du cycle : un chef-d’œuvre absolu de la littérature espagnole pour piano. Argentinian pianist Nelson Goerner performs the complete works of this absolute masterpiece of Spanish piano scores.
Ontano has come a long way since winning the Festival Musiq3 Prize in 2017. They prepared this programme specially for the tenth anniversary of the Festival …
Avec le soutien de Flagey Prix : 17€ / 10€ (-26)
Ensemble ontano © DR
Prix : 15€ / 10€ (-26)
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Les Festivals de Wallonie
Sophie Junker © Jean-Baptiste Millot
Dim. 27/6 – 16h Misia © Eloi Fromangé Gonin
Festival Musiq3 Bruxelles Abbaye de la Cambre
Sophie Junker, Le Concert de l’Hostel Dieu & Franck-Emmanuel Comte La Francesina —
Sophie Junker, soprano / Le Concert de l’Hostel Dieu / Franck-Emmanuel Comte, clavecin et direction Haendel, Avison
Élisabeth Duparc, surnommée « La Francesina » – la petite française –, fut la cantatrice phare des dernières œuvres de Haendel. Pour sa voix légère et virtuose, le maître composa pas moins de douze rôles principaux, aussi prestigieux que Semele, Michal (Saul) ou encore Nitocris (Belshazzar). Sophie Junker et Le Concert de l’Hostel Dieu lui rendent hommage à travers un programme consacré aux œuvres de ses grandes heures, et qui firent d’elle la favorite du compositeur. Sophie Junker and Le Concert de l’Hostel Dieu pay tribute to Élisabeth Duparc, the leading singer of Handel’s last works, with a programme dedicated to her.
Quatuor Esmé © Sihoo Kim
Prix : 17€ / 10€ (-26)
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Dim. 27/6 – 16h
Dim. 27/6 – 18h
Festival Musiq3 Bruxelles Théâtre Lumen
Festival Musiq3 Bruxelles Théâtre Lumen
Quatuor Esmé & Chi-Ho Han Beauté et dissonances —
Julie Depardieu, Juliette Hurel & Hélène Couvert Misia Sert, Reine de Paris —
Quatuor Esmé : Wonhee Bae, Yoona Ha, violon / Jiwon Kim, alto / Ye-eun Heo, violoncelle / Chi-Ho Han, piano Mozart, Chostakovitch
« Ecoutez ma musique : tout est là ! ». Ces mots de Chostakovitch, Mozart aurait pu les reprendre à son compte à propos de son quatuor des « Dissonances ». Toutes les émotions ont leur place dans chacune des œuvres de ce concert : l’enthousiasme et la tristesse, la retenue et l’exubérance. Un programme sur mesure pour les Esmé, qui pourront y déployer leur impressionnante palette de qualités. Les musiciennes ont eu l’idée lumineuse de demander à leur compatriote Chi-Ho Han, bouleversant 4e prix du concours Reine Elisabeth de 2016, de les accompagner. ‘Listen to my music: everything is there!’ Mozart could have uttered Shostakovich’s words about his ‘Dissonance’ quartet. This concert encompasses the whole range of emotions, from enthusiasm and sadness to restraint and exuberance.
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Julie Depardieu, comédienne / Juliette Hurel, flûte/ Hélène Couvert, piano Debussy/Lafleurance, Fauré, Debussy, Liszt, Stravinsky, Satie, Ravel, Poulenc
Haute figure de l’émancipation féminine, dotée d’un pouvoir magnétique et d’une incroyable séduction, Misia Sert a été célébrée par les plus grands artistes de son temps : Renoir, Toulouse-Lautrec, Diaghilev, Picasso, Coco Chanel, Cocteau, Proust… Satie lui a dédié ses Morceaux en forme de poire, Ravel, La Valse et Stravinsky lui offre une partition du Sacre du Printemps. Incarnée sur scène par une Julie Depardieu tour à tour touchante, drôle et séductrice, les multiples anecdotes de sa vie et de ses passions seront illustrées par des pages de Ravel, Fauré, Debussy ou encore Stravinsky.
Avec le soutien du Centre culturel coréen
A leading figure in the emancipation of women, Misia Sert was celebrated by the greatest artists of her time. The many anecdotes about her life and her passions will be illustrated with music by Ravel, Fauré, Debussy and Stravinsky.
Prix : 17€ / 10€ (-26)
Prix : 17€ / 10€ (-26)
Le Paris des bretelles © Armen oneyan
Dim. 27/6 – 18h
Dim. 27/6 – 19h
Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 1
Festival Musiq3 Bruxelles Flagey Studio 4
Trio Fratres Jour de fête —
Félicien Brut, Edouard Macarez & Quatuor Hermès Le Pari des bretelles Concert de clôture —
Trio Fratres : Florian Noack, piano / Fedor Rudin, violon / Hayrapet Arakelyan, saxophone Milhaud/Gottschick, Ellington/Noack, Ravel, Ellington/Gottschick, Gershwin/Rudin
Depuis sa nomination en tant que « jeune artiste de l’année 2015 » au prestigieux ECHO Klassik, Florian Noack fait incontestablement partie de l’élite internationale des pianistes. Il nous revient cette année avec ses complices du Trio Fratres, pour nous faire vivre une expérience sonore associant le son du saxophone, plus familier du monde du jazz, au piano et au violon classiques. Une combinaison virtuose, saisissante et explosive, idéale pour ce programme d’œuvres originales et d’arrangements qui nous replongent dans l’atmosphère des années 1920.
Félicien Brut, accordéon / Edouard Macarez, contrebasse / Quatuor Hermès Brel, Galliano, Prokofiev/Perrine, Gershwin/ Perrine, Piazzolla/Perrine, Blázquez, Perrine
Formé dans son Auvergne natale à l’école des bals populaires et du musette, Félicien Brut se prend de passion pour la musique classique. En 2018, son accordéon s’associe aux archets du célèbre quatuor Hermès pour se retrouver dans des territoires inattendus. Le Pari des Bretelles était né. Félicien Brut s’impose indéniablement comme le représentant de l’accordéon dans la nouvelle génération de musiciens classiques tout en défendant le caractère métissé et polymorphe de son instrument. Félicien Brut undeniably stands out as the leading representative of the accordion among the new generation of classical musicians while defending the mixed and polymorphous character of his instrument.
Prix : 17€ / 10€ (-26)
Prix : 17€ / 10€ (-26)
Trio Fratres © HA Photography
Florian Noack returns this year with his companions of Trio Fratres, plunging us into a sound experience combining the saxophone with classical piano and violin.
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Les Festivals de Wallonie
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© Leslie Artamanow
Donner de la voix — Rencontre avec Jean-Marie Marchal Festival Musical de Namur Entre Namur et le chant choral, c’est une longue histoire d’amour. Ce n’est pas Jean-Marie Marchal, entré au Chœur de Chambre de Namur dès sa création en 1987 et actuellement directeur du CAV&MA (pour Centre d’Art Vocal et de Musique Ancienne, autrefois dénommé Centre de Chant Choral), qui dira le contraire. « Dans les années 90, il nous a été demandé d’établir un relevé de toutes les chorales en Belgique francophone, aussi bien les fédérations que les chorales paroissiales, toutes les chorales d’amateurs, explique-t-il. Ça a été un très long travail et nous avons comptabilisé plus de mille chorales en Fédération WallonieBruxelles. Sur une carte, nous avions placé une petite épingle pour chaque chorale que nous avions repérée et nous avons constaté qu’il y avait une « pelote d’épingles » assez invraisemblable autour de Namur, ce qui témoigne d’une tradition chorale très forte. Dès les années 60, il y a eu à Namur de grands événements liés au répertoire choral et c’est resté. Namur a par exemple accueilli à deux reprises, en 1967 et 1982, le festival Europa Cantat, le grand rassemblement choral européen de chorales d’amateurs qui est organisé tous les trois ans quelque part en Europe. Il est dès lors logique que quand les pouvoirs politiques ont décidé d’installer une infrastructure de type professionnel liée à la musique classique à Namur, ils ont choisi le chant choral. »
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A chorus of voices — Meet Jean-Marie Marchal Festival Musical de Namur
Les Festivals de Wallonie
Namur and choral singing go back a long time. And it is not Jean-Marie Marchal, who joined the Chœur de Chambre de Namur at its creation in 1987 and is currently director of the CAV&MA (for Centre d’Art Vocal et de Musique Ancienne, formerly known as the Centre de Chant Choral), who will deny this. ‘In the 1990s, we were asked to draw up a list of all the choirs in French-speaking Belgium, both federations and parish choirs, all the amateur choirs’, he explains. ‘It took us a long time, but we counted more than a thousand choirs in the Wallonia-Brussels Federation. We took a map and placed a small pin for each choir that we had identified, and we found that there was a rather incredible density of choirs around Namur, which has a very strong choral tradition. In the 1960s already, Namur hosted major events related to the choral repertoire and this has had a lasting impact. For example, Namur has twice, in 1967 and 1982, hosted the Europa Cantat festival, a great European gathering of amateur choirs held every three years somewhere in Europe. It is therefore logical that when the political authorities decided to set up a professional infrastructure related to classical music in Namur, they chose choral singing.’
Le CAV&MA a été fondé en 1984. Jean-Marie Marchal, après y avoir été adjoint chargé du développement des projets artistiques à partir de 1991, le dirige depuis 2001, succédant à son fondateur Manu Poiré. Comme il n’y a pas de hasard, il est aussi le directeur artistique du Festival Musical de Namur, la branche namuroise des Festivals de Wallonie, pour lequel, depuis sa création en 1964, la musique vocale, soliste ou chorale, a toujours constitué l’axe principal de la programmation, avec en second plan une prédilection pour la musique ancienne, sur instruments d’époque. « Au sein des Festivals de Wallonie, certains couvrent un répertoire élargi et d’autres décident de se focaliser davantage sur des lignes de force : nous sommes plutôt dans la deuxième catégorie, poursuit le directeur. Nous avons une image assez solide de ce point de vue-là, une régularité dans notre programmation et un public de fidèles, qui nous suit. D’ailleurs, une enquête menée en 2007 au sein des Festivals de Wallonie sur la superficie du public de chacun des festivals membres de la fédération a montré que c’était le festival de Namur qui attirait le plus loin.
Pour des affiches particulières, de grands oratorios par exemple, ou des artistes qui sont vraiment des références dans leur domaine, le public peut venir d’Anvers, de Lille, d’Aix-la-Chapelle… Nous avons un public assez curieux, qui nous fait confiance et nous pouvons proposer régulièrement des chemins de traverse, des choses plus surprenantes, des mélanges de répertoires. Par exemple un chorégraphe africain avec une flûte baroque et des effets électroniques. »
Monter sur le Manège Sauf rares exceptions, comme par exemple une incursion à Floreffe, le Festival Musical de Namur s’affirme comme strictement namurois. « Cela date de la période où la Province était dominante dans le pouvoir décisionnel, retrace Jean-Marie Marchal. Il y a eu à l’époque un accord entre le Festival de l’Eté Mosan et le Festival Musical de
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toujours inaugurer le Grand Manège le 1er Namur selon lequel le rôle du premier était d’essaimer dans la province, avec juillet 2021, avec le concert d’ouverture une fonction autant touristique que du Festival Musical de Namur », précise culturelle, et l’ambition du second était Jean-Marie Marchal. une organisation plus locale. Et même si Avec ce nouvel outil, le festival pourra finalement la Province s’est totalement désormais accueillir sans difficulté désinvestie, nous avons tellement pris les grands oratorios ou les orchestres l’habitude de travailler de cette manière symphoniques que l’église Saint-Loup que personne n’a remis en cause cette (avec une jauge de 450 personnes) organisation. » peinait à faire rentrer dans ses murs. À Namur, le festival avait installé jusqu’à De quoi renforcer les coproductions présent son quartier général au sein internationales que Namur propose de l’église Saint-Loup, joyau baroque grâce à un réseau européen développé édifié entre 1621 et 1645 en plein cœur depuis 30 ans. Des coproductions de historique de la cité. Un lieu idéal pour y prestige dans lesquelles le Festival faire résonner de la musique ancienne, Musical de Namur veille à laisser une baroque en particulier. Pour la musique place aux jeunes talents locaux. « Nous de chambre, à quelques pas de là, pouvons par exemple profiter d’un l’ancien hôtel particulier des comtes de oratorio de Haendel pour confier des Groesbeeck et des marquis de Croix, petits rôles à de jeunes chanteurs abritant aujourd’hui le Musée des Arts belges issus de notre enseignement et Décoratifs, constitue aussi un écrin qui font là leurs premiers pas en tant que idoine. « Mais l’arrivée de la nouvelle solistes. La présence de jeunes artistes salle du Grand Manège va bientôt se concrétise prioritairement au sein rebattre les cartes », s’enthousiasme des grands ensembles de référence. le directeur. Portée par la Ville de Nous sommes attentifs à ce qu’au sein Namur, la rénovation du Grand Manège du Millenium Orchestra, de l’ensemble aboutira à une salle de concert pouvant Vox Luminis, ou de l’ensemble Scherzi accueillir 800 spectateurs. Elle sera Musicali de Nicolas Achten il y ait une gérée par le CAV&MA. présence de ces jeunes, qui vont être « Ce n’est pas du tout une salle d’autant plus mis en lumière qu’ils sont polyvalente comme on en a vu plongés dans le bain dans un cadre tout beaucoup, précise Jean-Marie Marchal, à fait professionnel. » mais une salle dont le but principal est Que réserve l’avenir à Namur ? « Pour la d’accueillir de la musique non amplifiée, suite, que ce soit pour les artistes en et le répertoire classique en priorité. devenir, pour les enfants, ou pour la Son acoustique, réglable, doit aller de population du quartier, nous avons de 1 seconde 5 à 2 secondes 7, quasiment grands projets pour faire partager cette comme dans une église. Cette salle musique au plus grand nombre, tout en se veut au service de tous, dans une restant absolument stricts sur la qualité, vision collaborative. La salle est gérée conclut le directeur. Le fait de disposer par le CAV&MA, mais nous n’en aurons du Grand Manège et d’y proposer une besoin qu’à peu près 80 jours par an, saison complète nous permettra de ce qui laisse une large possibilité de renforcer notre activité de médiation et coproductions, d’ouvertures à d’autres de pédagogie. Le chant choral, c’est la partenaires. » forme musicale la plus démocratique Grâce à ses caractéristiques acoustiques qui soit : ça ne demande aucun argent, et son isolation par rapport à l’extérieur, le aucun investissement, on a chacun notre Grand Manège peut accueillir tout type instrument sur soi. Et puis c’est une bonne de musique, y compris amplifiée, mais école pour apprendre le sens du beau, uniquement avec un public assis. Ce qui la responsabilité au sein d’un collectif. a été pensé en complémentarité avec le Le fait de chanter ensemble, c’est très Delta, autre salle namuroise récemment important. Je pense que c’est un défi qui rénovée, à l’acoustique beaucoup moins va m’occuper jusqu’à la pension ! » réverbérante et accueillant un public debout. « Malgré les retards accumulés Entretien réalisé par Estelle Spoto à cause du coronavirus, nous espérons — Février 2021
The CAV&MA was founded in 1984. After being responsible for the development of artistic projects from 1991 onward, Jean-Marie Marchal became its director in 2001, succeeding its founder, Manu Poiré. And as there is no such thing as coincidence, Jean-Marie Marchal is also the artistic director of the Festival Musical de Namur, the Namur branch of Les Festivals de Wallonie, the main theme of whose programme, since its creation in 1964, has always been vocal music, both solo and choral, with a predilection for early music on period instruments. ‘Within Les Festivals de Wallonie, some cover a broad repertoire while others decide to focus rather on specific areas: we are more in the second category’, continues the director. ‘We have a fairly solid image from that point of view, with regularity in our programme and an audience of faithful followers. Moreover, a survey carried out in 2007 by Les Festivals de Wallonie on the spread of the audience of each of the federation’s festivals showed that the Namur festival drew people from further than any other festival.
For special performances, great oratorios for example, or artists who are references in their field, the public can come all the way from Antwerp, Lille, Aachen ... We have a rather curious public, a public which trusts us, and so we can regularly leave the beaten path, proposing more surprising things, mixtures of repertoires. For example, an African choreographer with a baroque flute and electronic effects.’
On stage at the Grand Manège With rare exceptions, such as a foray into Floreffe, the Festival Musical de Namur is strictly limited to Namur. ‘This dates from the time when the Province dominated the decision-making process’, recalls Jean-Marie Marchal. ‘An agreement was reached at the time between the Festival de l’Eté Mosan and the Festival Musical de Namur according to which the role of the former was to spread throughout the province with a touristy and cultural purpose, while the ambition of the latter was a more local organization. And even though the Province eventually withdrew completely, we have become so used to working in this way that no one has yet questioned this way of organizing things.’ In Namur, the festival had until now set up its headquarters in the heart of the city’s historic centre in the Church of Saint-Loup, a baroque gem built between 1621 and 1645. It is an ideal place to listen to early music, especially baroque music. For chamber music, the former mansion of the Counts of Groesbeeck and the Marquis de Croix, which today houses the Museum of Decorative Arts, is also an ideal setting. ‘But the opening of the new Grand Manège hall will soon change the situation,’ the director says enthusiastically. Backed by the City of Namur, the renovation of the Grand Manège will result in a concert hall that can accommodate 800 spectators. It will be managed by the CAV&MA. ‘It is not at all a multipurpose hall, of which there are many’, explains Jean-Marie Marchal, ‘but a hall whose main purpose is to accommodate non-amplified music, and primarily the classical repertoire. Its adjustable acoustics must range from 1.5 to 2.7 seconds, almost like in a church. This hall is intended to serve everyone in a spirit of collaboration. The hall is managed by the CAV&MA, but we will only need it for about 80 days a year, which means that joint productions
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Les Festivals de Wallonie
and openings to other partners will be among the many possibilities.’ Thanks to its acoustic characteristics and its isolation with regard to the outside world, the Grand Manège can host all types of music, including amplified music, but only with a seated audience. This was designed as a complement to Le Delta, another recently renovated Namur venue, with far less reverberant acoustics and welcoming a standing audience. ‘Despite the delays caused by the coronavirus, we still hope to inaugurate the Grand Manège on 1 July 2021, with the opening concert of the Festival Musical de Namur’, explains JeanMarie Marchal. With this new tool, the festival will now easily be able to welcome the great oratorios or symphony orchestras that the Church of Saint-Loup (with a capacity of 450 people) struggled to accommodate. This will strengthen the international co-productions that Namur offers thanks to its network of European partners developed over the past 30 years. Prestigious co-productions in which the Festival Musical de Namur makes sure to leave room for local young talents. ‘For example, we can take advantage of a Handel oratorio to give small roles to young Belgian singers who have graduated from our schools and are taking their first steps as soloists. Young artists are primarily present within the large reference ensembles. We are careful to ensure that these young people feature in the Millennium Orchestra, the Vox Luminis ensemble, or Nicolas Achten’s Scherzi Musicali ensemble. These young artists will be in the spotlight all the more because they will be immersed in a highly professional setting.’ What does the future hold for Namur? ‘Whether it be for emerging artists, for children or for the local population, we have big plans to share this music with as many people as possible while maintaining high-quality standards’, concludes the director. ‘The fact that we have the Grand Manège at our disposal and that we can present a full season there will enable us to strengthen our mediation and teaching activities. Choral singing is the most democratic form of music there is: it requires no money, no investment, and we each have our own instrument. On top of that, it’s a good way to develop a sense of beauty and responsibility within a group. The fact that we sing together is very important. I think it’s a challenge that will keep me busy until I retire!’ Interview by Estelle Spoto — February 2021
Festival Musical de Namur Namur Citadelle
William Sabatier, Mariana Flores, Diego Flores, Cappella Mediterranea & Leonardo García Alarcón Monteverdi – Piazzolla —
Mariana Flores © Jean-Baptiste Millot
Ven. 2/7 – 20h
William Sabatier, bandoneon / Mariana Flores, soprano / Diego Flores, tenor / Cappella Mediterranea / Leonardo García Alarcón, direction Monteverdi, Piazzolla
Monteverdi – Piazzolla est conçu comme un dialogue permanent entre la musique ancienne et le tango, entre passé et présent, entre danse et musique. Une dramaturgie puissante nous entraîne dans une progression de la vie à la mort, intégrant pleinement les deux esthétiques musicales. Les partitions ont été spécialement transcrites, en particulier pour le bandonéon, instrument présent comme un fil conducteur sur l’ensemble du spectacle. ‘Monteverdi–Piazzolla’ has been conceived as an ongoing dialogue between early music and tango, past and present, dance and music. Prix : de 10€ à 25€ / Étudiants et -20 : gratuit
Il était écrit que cette édition 2021 du Festival Musical de Namur serait festive ou ne serait pas ! —
En plus des 6 concerts programmés dans l’Église Saint-Loup et au Delta, l’ouverture du festival se fera exceptionnellement cette année en plein air, sur le site de la Citadelle (du 2 au 4 juillet – voir page 90). Et pour que la fête soit complète, le public du Festival est invité à s’attarder quelque peu en dehors de la saison estivale pour participer au concert inaugural du Namur Concert Hall. La salle du Grand Manège, véritable fleuron de la musique en Wallonie, ouvrira ses portes pour la première fois le 3 septembre prochain à l’occasion d’un concert « Haendel » réunissant la jeune soprano Julie Roset aux côtes du Millenium Orchestra et du Chœur de Chambre de Namur, placés sous la baguette de Leonardo García Alarcon. Gloria ! (plus d’infos sur lesfestivalsdewallonie. be/namur) 38
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Sylvia Huang © Victor Godet
Sam. 3/7 – 20h
Sam. 3/7 – 20h
Festival Musical de Namur Namur Église Saint-Loup
Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Saint-Hubert Basilique
Ensemble Clément Janequin &. Dominique Visse Josquin Desprez —
Sylvia Huang, Shirly Laub & Orchestre du Festival Musiq3 Une sérénade italienne —
Anaïs Bertrand, alto / Dominique Visse, haute-contre / Olivier Coiffet, ténor / François-Nicolas Geslot, ténor / Vincent Bouchot, baryton / Geoffroy Buffière, baryton / Renaud Delaigue, basse / Éric Bellocq, luth / Yoann Moulin, espinette et orgue Desprez
Sylvia Huang, violon / Orchestre du Festival Musiq3 / Shirly Laub, direction et violon Gallo, Corelli, Vivaldi, Telemann
Les artistes nous offrent ici un programme frais et varié aux couleurs chatoyantes, qui met en valeur tout le charme spontané de la musique baroque. Aux séductions latines nourries au soleil de la Méditerranée répond l’art élégant de Telemann, aux accents volontiers populaires ou descriptifs.
En 2021 nous commémorons les 500 ans de la mort de Josquin Desprez, le compositeur le plus célèbre de son temps. Dominique Visse a choisi d’interpréter une sélection de ses chansons à partir principalement du Septiesme livre de Chansons de Tylman Susato (1545). Cette édition témoigne de la diversité des chansons de Josquin, mais surtout de la mélancolie, de la douleur si souvent inscrite en son œuvre, un hommage rendu à ce grand compositeur, comme l’attestent les deux Déplorations sur la mort de Josquin retenues pour ce concert.
The artists here offer us a fresh and varied programme with shimmering colours that brings out the spontaneous charm of baroque music. Prix : de 22 à 25€
In 2021 we commemorate the 500th anniversary of the death of Josquin Desprez, the most celebrated composer of his time. Dominique Visse has chosen to perform a selection of his songs. Ens.Clément Janequin © DR
Introduction au concert à 19h30 dans la cour de l’Athénée Prix : de 10€ à 25€ / étudiants et -20 : gratuit
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Happy !
© Leslie Artamanow
Sous les voûtes de la Basilique — Rencontre avec Els Celis Royal Juillet Musical de Saint-Hubert L’histoire du festival Royal Juillet Musical de Saint-Hubert est longue, parmi les plus longues des festivals dédiés à la musique classique en Belgique. « En 1958, à l’occasion de l’Exposition universelle de Bruxelles, le gouvernement belge avait décidé d’octroyer des subsides à chaque province pour développer des initiatives culturelles locales, retrace Els Celis, sa coordinatrice et conseillère artistique. Ici, en province de Luxembourg, le fondateur du festival, Paul Pierret, avait monté avec toute une équipe une exposition dans le quartier abbatial, accompagnée de concerts. Des concerts qui se sont vite transformés en un festival, qui est devenu en 1971 le représentant de la province de Luxembourg au sein des Festivals de Wallonie, sous l’appellation Juillet Musical de Saint-Hubert. En 2008, pour ses 50 ans, le festival s’est vu octroyer le titre de royal, ce qui a été une belle récompense pour tout le travail accompli jusque-là. »
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Under the vaults of the cathedral — Meet Els Celis Royal Juillet Musical de Saint-Hubert
Les Festivals de Wallonie
The history of the Royal Juillet Musical de Saint-Hubert is a long one, among the longest of all the festivals dedicated to classical music in Belgium. ‘In 1958, on the occasion of the Brussels World’s Fair “Expo 58”, the Belgian government decided to grant subsidies to each province to develop local cultural initiatives’, recounts Els Celis, its coordinator and artistic adviser. ‘Here in the province of Luxembourg, the founder of the festival, Paul Pierret, and his team had organized an exhibition in the abbey district accompanied by concerts. These few concerts soon became a festival, which in 1971 became the representative of the province of Luxembourg within Les Festivals de Wallonie, under the name Juillet Musical de Saint-Hubert. In 2008, for its 50th anniversary, the festival was awarded the royal title, which was a wonderful reward for all the work accomplished until then.’
Coups de cœur
Pour Els Celis aussi, la musique, ça remonte à loin. « J’ai eu la chance d’être en contact dès ma naissance avec la musique. Mon père était harpiste à l’opéra d’Anvers, puis il est devenu chef d’orchestre aux Opéras de la Monnaie puis de Gand et Anvers. Ma mère, elle, a mené une carrière de cantatrice en Belgique et à l’étranger. Tous les deux ont enseigné au Conservatoire d’Anvers. Enfants, nous allions évidemment écouter les concerts dirigés par papa, quand maman était parfois soliste. Vous imaginez bien que ce sont des moments inoubliables. » Après avoir elle-même travaillé aux opéras de Gand et Anvers, Els Celis s’est retrouvée par amour dans les Ardennes, au milieu des années 90, s’impliquant de plus en plus dans l’organisation du Juillet Musical, qu’elle coordonne depuis 2003 et dont elle signe la programmation depuis 2010. Le Royal Juillet Musical n’est pas le seul festival de musique classique en province de Luxembourg, mais il se distingue des autres par le panel étendu de ses propositions. « Le Festival Mubafa, Musique baroque Famenne - Ardenne, est exclusivement consacré à la musique baroque, alors que le Durbuyssimo se concentre plutôt sur la musique de chambre, détaille Els Celis.
« Notre festival à SaintHubert se distingue par la diversité de sa programmation, couvrant un large éventail de styles et de genres. Cela va de l’intimité d’un récital à un concert symphonique, de la Renaissance jusqu’à la musique de nos jours. Avec aussi une ouverture vers d’autres genres non classiques, comme le jazz ou les musiques du monde, et des spectacles interdisciplinaires, destinés aux enfants, ou encore humoristiques. » 42
Happy !
Cette diversité s’accompagne d’un autre axe important dans la programmation : l’attention accordée aux jeunes. D’abord avec le Festival des Jeunes, qui met en avant les élèves les plus talentueux et motivés d’une académie d’une ville chaque année différente, qui reçoivent là l’occasion de se produire en dehors du contexte académique. « Il y a aussi les Coups de cœur, une série qui propose à de jeunes musiciens une carte blanche pour un concert d’une heure, complète Els Celis. Cette série, accueillant de préférence des artistes de la province de Luxembourg mais pas uniquement, nous a apporté beaucoup de belles surprises. Je continue à suivre la carrière de ces jeunes et si elle évolue bien, je les réinvite au festival dans le cadre d’un grand concert. C’est ainsi, par exemple, que nous avons pu inviter Christelle Pochet, qui est aujourd’hui clarinette basse solo dans l’Orchestre de Radio France, pour jouer à SaintHubert le concerto de Mozart avec l’Orchestre National de Belgique. David Lootvoet, qui est depuis plusieurs années première harpe solo dans l’Orchestre de l’Opéra de Paris, a joué chez nous le Concerto d’Aranjuez de Joaquín Rodrigo. On peut citer aussi les sopranos Jodie Devos et Marianne Croux, les mezzos Sophie Van de Woestyne, Anne-Catherine Baclin et Julie Bailly, Olivier Giot, qui est premier violon à l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’accordéoniste et pianiste Michel Lambert, et tant d’autres ! Depuis que je suis devenue conseillère artistique, j’aime que le public puisse faire des découvertes en programmant des artistes jeunes ou des ensembles moins connus. Au début, le public, qui avait jusque-là plutôt l’habitude de venir écouter des artistes ou des ensembles confirmés, était un peu réticent, mais très vite les spectateurs ont compris que la qualité était omniprésente et la confiance s’est rapidement installée. » Outre les talents du cru, à travers sa quinzaine de concerts répartis sur les week-ends du mois de juillet, le festival met aussi en avant le patrimoine local, en organisant ses concerts dans les plus beaux trésors architecturaux de la région. « À commencer par la magnifique basilique de Saint-Hubert, avec son intérieur gothique flamboyant, s’enthousiasme la programmatrice. Mais il y a aussi les petites églises romanes, comme celle de Saint-Gilles, la collégiale Saint-Monon à Nassogne, ou encore la Ferme de Chirmont, dont la grande salle a été restaurée. » Des lieux hors du commun qui accueillent
à chaque édition un mélange de spectateurs fidèles résidant à SaintHubert ou dans les environs, mais aussi des touristes, venus de Flandre, des Pays-Bas, du Grand-Duché de Luxembourg ou de France. « C’est un public très attentif, très généreux et très respectueux, précise Els Celis. Beaucoup d’artistes sont frappés par le silence et l’attention du public pendant le concert. On peut entendre les mouches voler. Mais la convivialité est aussi importante au festival. Nous organisons des réceptions après les concerts, dans les salles du palais abbatial, auxquelles tout le monde est invité et où le public peut rencontrer les musiciens. » Rencontre et convivialité : voilà des mots que la crise sanitaire a rendus difficiles à concrétiser. Pour le festival, pour le public mais surtout pour tous les musiciens durement marqués par les restrictions, Els Celis espère que l’édition 2021 pourra se dérouler dans des conditions normales. « J’espère pouvoir retrouver l’ambiance unique de notre festival. J’aime particulièrement, le jour du concert d’ouverture, ce moment très particulier où je m’installe dans le fond de la basilique après avoir donné le feu vert au régisseur ou à l’orchestre pour commencer. J’entends les premières mesures qui résonnent sous les voûtes de la basilique remplie de plusieurs centaines de personnes et je peux sentir la concentration des uns et des autres, le contact entre le public et les musiciens. Faire de la musique, c’est communiquer, avec soi-même, avec les autres musiciens, mais aussi avec le public et je trouve important de sentir ce partage. Le chef argentin Gabriel Garrido, qui était venu au Juillet Musical avec son ensemble Elyma pour le projet Fiesta Criolla, m’avait expliqué que quand il choisissait des musiciens, l’aspect technique et l’intelligence musicale étaient évidemment importants, mais qu’il devait également « sentir un certain plaisir de jouer », « voir un sourire sur le visage du musicien ». Ce sourire, la récompense suprême d’Els Celis, c’est de le voir s’épanouir sur les visages des spectateurs à l’issue du concert. Et lorsque les portes de la basilique s’ouvrent, le public est traditionnellement accueilli sur le parvis par les sonneurs de trompe, autre trésor de Saint-Hubert. « Ca aussi c’est un moment très particulier. La transition n’est pas toujours évidente : on sort d’un univers et on est tout de suite plongé dans un autre, complètement différent. Mais ça fait partie du festival Juillet Musical ! » Entretien réalisé par Estelle Spoto — Février 2021
For Els Celis, too, music goes back a long way. ‘I was lucky enough to be in contact with music from birth. My father was a harpist at the Antwerp opera house and later became a conductor at the opera houses of Brussels at La Monnaie, then of Ghent and Antwerp. My mother pursued a singing career in Belgium and abroad. Both of them taught at the Antwerp Conservatoire. As children, we obviously went to concerts conducted by Dad, when Mum was sometimes a soloist. As you can imagine, these were unforgettable moments.’ After having worked at the opera houses of Ghent and Antwerp, in the mid 1990s love brought Els Celis to the Ardennes, where she became increasingly involved in the organization of the Juillet Musical, which she has been coordinating since 2003 and for whose programme she has been responsible since 2010. The Royal Juillet Musical is not the only classical music festival in the province of Luxembourg, but it stands out from the others because of the wide range of its offerings. ‘Festival Mubafa (Baroque music Famenne– Ardenne) is devoted exclusively to baroque music, while Durbuyssimo focuses more on chamber music’, explains Els Celis.
‘Our festival in SaintHubert is noted for the diversity of its programme, covering a wide range of styles and genres. This ranges from the intimacy of a recital to a symphony concert, from the Renaissance to contemporary music. It is open to other nonclassical genres, such as jazz and world music, and to interdisciplinary shows, for children or comic shows.’
Choices of the heart Another important aspect of the programme complements this diversity: the attention given to the young. First of all, there is the “Festival des Jeunes”, which highlights the most talented and motivated students from an academy in a different city each year, who are given the opportunity to perform outside the academic context. There is also the “Coups de Coeur”, a series that offers young musicians carte blanche for a one-hour concert’, adds Els Celis. ‘This series, which preferably welcomes artists from the province of Luxembourg but not only, has yielded many wonderful surprises. I continue to follow the careers of these young artists and if they develop well, I invite them back to the festival for a big concert. For example, we were able to invite Christelle Pochet, who is now principal bass clarinet in the Orchestre de Radio France, to play Mozart’s concerto with the Belgian National Orchestra in Saint-Hubert. David Lootvoet, who has been principal harp in the Orchestre de l’Opéra de Paris for several years, played Joaquín Rodrigo’s Concierto Serenata here. We can also mention the sopranos Jodie Devos and Marianne Croux, the mezzos Sophie Van de Woestyne, Anne-Catherine Baclin and Julie Bailly, Olivier Giot, who is first violin in the Orchestre Philharmonique de Liège, the accordionist Michel Lambert, and many more! Ever since I became artistic adviser, I have tried to make the audience discover new things by programming young, lesser-known artists. At the beginning, the public, which had previously been used to listening to established artists or ensembles, was a bit reticent, but soon the spectators understood that these were highquality artists, and we quickly gained their trust.’ Besides local talent, which it promotes through 15 concerts spread over the weekends of July, the festival also highlights local heritage by organizing its concerts in some of the region’s most beautiful architectural gems. ‘Starting with the magnificent Basilica of Saint-Hubert, with its flamboyant gothic interior’, the programmer says enthusiastically. ‘But there are also the small Romanesque churches, such as that of Saint-Gilles, but also the Collegiate Church of Saint-Monon in Nassogne, or the farm of Chirmont, whose large hall has been restored’. These exceptional venues welcome a mixture of faithful festivalgoers living in Saint-Hubert or the surroundings, 43
Les Festivals de Wallonie
but also tourists from Flanders, the Netherlands, the Grand Duchy of Luxembourg and France. ‘It is a very attentive, generous and respectful audience’, says Els Celis. ‘Many artists are struck by the silence and attention of the audience during the performance. You could hear a pin drop. But conviviality is also important at the festival. We organize receptions after the concerts, in the rooms of the abbey palace, to which everyone is invited and where the audience can meet the musicians.’ Encounter and conviviality: the health crisis has made it difficult to put these words into practice. Els Celis hopes – for the sake of the festival, the audience and, above all, the countless musicians who have been hit hard by the restrictions – that the 2021 edition will be able to take place under normal conditions. ‘I hope we will recover the unique atmosphere of our festival. On the day of the opening concert, I particularly like that very special moment when I sit at the back of the basilica after giving the stage manager or the orchestra the go-ahead to start. I can hear the first few bars of music echoing under the vaults of the basilica, which is filled with about a hundred people, and I can feel the concentration of everyone there and sense the relation established between the audience and the musicians. When I attend a concert, I find it very important to feel that there is joy. Making music means communicating, with oneself, with other musicians, but also with the audience, and I find it important to feel this idea of sharing. The Argentine conductor Gabriel Garrido, who came to the Juillet Musical with his ensemble Elyma for the Fiesta Criolla project, explained to me that when he chose musicians, technique and musical intelligence were of course important, but he also had to «feel a certain pleasure in playing», “see a smile on the musician’s face”.’ The ultimate reward for Els Celis is to see that smile on the faces of the festivalgoers after the concert. And when the doors of the basilica open, the audience is traditionally welcomed on the square by the horn blowers, another treasure of Saint-Hubert. ‘This too is a very special moment. The transition is not always easy: you leave one universe and are immediately plunged into another, completely different one. But that’s part of the Royal Juillet Musical!’ Interview by Estelle Spoto — February 2021
Chouchane Siranossian © DR Quito Gato © DR
Dim. 4/7 – 20h
Mar. 6/7 – 20h
Royal Juillet Musical de Saint-Hubert La Roche-en-Ardenne Église Saint-Nicolas
Festival Musical de Namur Namur Église Saint-Loup
Ensemble La Fenice Alle Gioie ! —
Ensemble La Fenice / Jean Tubéry, cornetti, flauti, voce, direction / Saskia Salembier, soprano, violino / Peter de Laurentiis, tenore, tamburello / Marie Lerbret, flauto, fagotto / Etienne Galletier, tiorba, chitarra / Marc Meisel, organo, cembalo Buonamente, Monteverdi, Merula, Picchi, Rossi, Strozzi, Gabrieli, Pesenti
Dim. 4/7 – 21h45 Festival Musical de Namur Namur Église Saint-Loup
Au tournant des 16e et 17e siècles, l’Italie est le creuset d’une mutation esthétique fondamentale, entre Renaissance et Baroque. Voix et instruments se mêlent alors joyeusement pour traduire tout le potentiel expressif et l’éloquente virtuosité d’une nouvelle musique, solaire et extravertie.
Mariana Flores, Leonardo García Alarcón, Quito Gato & Juan Manuel Quintana Sogno di una notte veneziana — Mariana Flores, soprano / Leonardo García Alarcón, clavecin, orgue / Quito Gato, théorbe, guitare, percussion / Juan Manuel Quintana, viole de gambe Caccini, Frescobaldi, Cavalli, Monteverdi, Strozzi, Marini
Around 1600, Italy was the crucible of a fundamental aesthetic mutation, between Renaissance and baroque.
Inventer le monde, jouer avec les émotions, souffrir, soupirer, s’abandonner puis mourir : mille reflets musicaux vers le monde des rêves. Au travers des œuvres de Frescobaldi, Monteverdi, Strozzi et Caccini, Leonardo García Alarcón et Mariana Flores nous offrent un récital délicieux !
Prix : de 22€ à 25€
Prix : de 10€ à 25€ / étudiants et -20 : gratuit
Jean Tubery © PhilippeMatsas
Happy !
Dans l’Europe baroque, la musique instrumentale devient source d’expérimentations sonores et expressives. Influencés par la rhétorique vocale, les compositeurs cherchent une poétique musicale nouvelle. Le genre évolue par l’accroissement de la virtuosité, l’invention, l’improvisation et la recherche de sonorités étonnantes. Le violon est l’instrument idéal pour ce nouveau répertoire initié par des musiciens comme Farina, Schmelzer, Biber, Pisendel… Héritières de ce Stylus Phantasticus, les œuvres de Bach élargissent les perspectives et explorent de nouvelles possibilités expressives.
Introduction au concert à 19h30 dans la cour de l’Athénée
Introduction au concert à 21h dans la cour de l’Athénée
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Chouchane Siranossian, violon / Balázs Máté, violoncelle / Leonardo García Alarcón, clavecin allemand et direction Farina, Schmelzer, der Christen, Muffat, Walther, Bach
In baroque Europe, instrumental music became a source of experimentation in terms of sound and expression. The violin was the ideal instrument for this new repertoire.
With a selection of works by Frescobaldi, Monteverdi, Strozzi and Caccini, Leonardo García Alarcón and Mariana Flores offer us an exquisite recital!
Prix : de 10€ à 25€ / étudiants et -20 : gratuit
Chouchane Siranossian, Balázs Máté, & Leonardo García Alarcón Le violon selon Bach —
Concerto Soave © Robert Ayache
Le Consort © DR
Mer. 7/7 – 20h Festival Musical de Namur Namur Église Saint-Loup
Justin Taylor & Le Consort Un duel à Venise —
Théotime Langlois de Swarte, violon / Sophie de Bardonnèche, violon / Louise Pierrard, viole de gambe / Hanna Salzenstein, violoncelle / Justin Taylor, clavecin Vivaldi, Reali
Dans la Cité vénitienne, au tout début du 18e siècle, deux violonistes de génie se côtoient, Antonio Vivaldi et Giovanni Battista Reali. Le talent de Vivaldi est déjà unanimement reconnu. Il est prolifique, inventif, virtuose et vertueux. Reali, en revanche, apparaît dans certains récits comme un rival ombrageux. Ses sonates en trio, publiées en 1709, quatre années après celles de Vivaldi, font pourtant preuve d’une originalité unique dans ce répertoire, avec une écriture violonistique digne de rivaliser avec celle du grand maître vénitien. Venice in the early eighteenth century was home to two outstanding violinists, Antonio Vivaldi and Giovanni Battista Reali. The musicians of Le Consort take us on a journey to La Serenissima in the 1710s. Justin Taylor est artiste associé des Festivals de Wallonie 2021 Introduction au concert à 19h30 dans la cour de l’Athénée Prix : de 10€ à 25€ / étudiants et -20 : gratuit
Jeu. 8/7 – 18h30
Ven. 9/7 – 20h
Festival Musical de Namur Namur Le Delta
Festival Musical de Namur Namur Église Saint-Loup
HUSH La machine à rêves d’Henry —
Solistes du Chœur de Chambre de Namur & Concerto Soave La Contesa de’Numi _
Anne Niepold, accordéon / Jan Van Outryve, luth et arrangements / Julie Calbete, soprano / Wouter Van Looy, mise en scène / Mélanie Dumont, dramaturgie / Marcelle Hudon, concept visuel / Jo Thielemans, concept sonore / Arthur De Vuyst, technique / Nele Fack, vidéo Purcell
HUSH fait se rencontrer musique, théâtre, ombres et marionnette. Au centre de la scène se trouve une sorte de boîte magique, reproduction inventive d’un petit théâtre baroque. Dans et autour de ce mini-opéra, il y a une chanteuse et deux musiciens : le premier joue du luth, la seconde de l’accordéon. Voilà l’équipe idéale pour faire pétiller dans les yeux des enfants et sonner à leurs oreilles les couleurs du répertoire de Purcell, de The Fairy Queen à King Arthur en passant par The Funeral of Queen Mary ! Au fil des mélodies du compositeur, ils nous guident sur les chemins de l’imagination. De quoi devenir un fan inconditionnel de Purcell ! HUSH, a creation for young audiences about the world of the baroque composer Henry Purcell, is a project that brings together music, theatre, shadows and puppets. Une production de Zonzo Compagnie en coproduction avec Les Festivals de Wallonie, Opéra de Lille, Concertgebouw Brugge et Het Laatste Bedrijf Pour les familles, à partir de 6 ans. Ateliers pour les enfants 1h avant la représentation (infos p. 12) Prix : 10€
Solistes du Chœur de Chambre de Namur : Caroline de Mahieu, mezzo / Julie Vercauteren, soprano / NN, soprano / Rémy Bres Feuillet, contre-ténor / Samuel Namotte, baryton Concerto Soave : Simon Pierre, Julie Friez, Laurie Bourgeois, Amandine Solano, violon / Myriam Cambreling, Patricia Gagnon Huang, altos / Elsa Papasergio, Sophie Rebreyend, hautbois / Anaïs Ramage, basson / Cécile Verolles, violoncelle / Christine Mazeaud, viole de gambe / François Leyrit, contrebasse / Mathieu Valfre, clavecin / Jean-Marc Aymes, orgue, clavecin et direction Caldara, Prescimonio
Discorde au sommet de l’Olympe ! Mars, Pallas, Apollon et Junon se disputent. Jupiter, attiré par leur altercation, apparaît pour les réconcilier du haut de sa toute puissance. Antonio Caldara, le plus grand compositeur italien de son temps, transforme cette joute en un éblouissant chef-d’oeuvre musical : dans chacun de leurs airs, les dieux rivalisent de virtuosité, de tendresse ou de volupté, jusqu’à la concorde finale. Écrite à la gloire de l’empereur d’Autriche Charles VI, au service duquel Caldara travaillait, cette Contesa de’ Numi, véritable fête musicale, est avant tout une déclaration d’amour aux chanteurs favoris du compositeur. Du baroque « au plus haut des Cieux » ! Vintage baroque, brought to us by a formidable team of young singers, most of whom are members of the Chœur de chambre de Namur, accompanied by the excellent instrumentalists of Concerto Soave. Coproduction CAV&MA / Festival Musical de Namur / Festival « Mars en Baroque » de Marseille
HUSH © Karolina Maruszak
Introduction au concert à 19h30 à la cours de l’Athénée Prix : de 10€ à 25€ / étudiants et -20 : gratuit
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Les Festivals de Wallonie
Sam. 10/7 – 17h30 & 20h Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Saint-Hubert Basilique
Young Belgian Strings Incomparable Beethoven —
Young Belgian Strings / Liebrecht Vanbeckevoort, piano / Dirk Van de Moortel, direction
L’année anniversaire consacrée à Ludwig van Beethoven en 2020 a été grandement perturbée. Raison de plus pour lui faire honneur cette année à travers un programme qui illustre parfaitement sa formidable créativité et son tempérament généreux. Dominé par le sublime 4ème Concerto pour piano, ce voyage en terres beethovéniennes permet d’apprécier aussi à quel point son art a inspiré toute l’histoire de la musique romantique allemande, de Mendelssohn à Mahler. Dominated by the 4th piano concerto, this trip in Beethoven land demonstrates how his art inspired German romantic music, from Mendelssohn to Mahler. Prix : de 22€ à 25€
Sam. 10/7 – 21h
Festival de Stavelot Stavelot Chapiteau
L’Ombre de Saint-Saëns Ensemble Kheops, Thierry Hellin & Philippe Beau —
Thierry Hellin, comédien / Philippe Beau, ombromane / Ensemble Kheops : Tatiana Samouil, violon / Muhiddin Dürrüoglu, piano / Marie Hallynck, violoncelle / Sylvain Coher, texte / Sybille Wilson, mise en scène / Aurélie Thomas, scénographie et costumes / Elsa Revol, création lumières
Que reste-t-il des grands hommes lorsqu’ils nous quittent ? Quel regard porteraient-ils sur le monde d’aujourd’hui ? Pianiste virtuose, organiste, compositeur de renom, Camille Saint-Saëns était aussi un infatigable globe-trotter. Cent ans après sa mort, le public ne retient pourtant bien souvent de lui que son Carnaval des animaux. Dans l’Ombre de Saint-Saëns, spectacle musical et d’ombromanie mis en scène par Sybille Wilson, trois musiciens, un comédien et un ombromane-magicien portent à la scène une personnalité énigmatique et pleine d’humour. Three musicians, a comedian and a ‘shadowman’ magician bring Camille Saint-Saëns’ rich, complex and intriguing personnality to life, on stage. Une coproduction des Festivals de Wallonie, de la Compagnie L’Orpiment et de Music’Arte asbl, avec le soutien de Carte Blanche Musique, du PBA (Palais des BeauxArts de Charleroi) et du Delta (Namur). Dans le cadre du Festival Vacances Théâtre Stavelot, en co-présentation avec le Festival de Stavelot et le Centre Culturel de Stavelot – Trois-Ponts
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Happy !
L’Ombre de Saint-Saëns
Prix : 20€ / 16€ (-26)
Le Consort © DR
Dim. 11/7 – 15h Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Marche-en-Famenne Maison de la Culture
HUSH La machine à rêves d’Henry —
Anne Niepold, accordéon / Jan Van Outryve, luth et arrangements / Julie Calbete, soprano / Wouter Van Looy, mise en scène / Mélanie Dumont, dramaturgie / Marcelle Hudon, concept visuel / Jo Thielemans, concept sonore / Arthur De Vuyst, technique / Nele Fack, vidéo Purcell
HUSH, a creation for young audiences about the world of the baroque composer Henry Purcell, is a project that brings together music, theatre, shadows and puppets.
Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Libin Église Notre-Dame du Mont Carmel
Justin Taylor & Le Consort Un duel à Venise —
Justin Taylor, clavecin / Sophie De Bardonnèche, violon / Théotime Langlois de Swarte, violon / Hanna Salzenstein, violoncelle Vivaldi, Reali
Dans la cité vénitienne, au tout début du 18e siècle, deux violonistes de génie se côtoient : Antonio Vivaldi et Giovanni Battista Reali. Si le talent du premier n’est plus à démontrer, le second apparaît comme un rival resté dans l’ombre. C’est dans cette Venise des années 1710 que nous proposent de voyager les musiciens du Consort, entre ondoiements des mouvements lents, surprises masquées de danses improvisées, et folies endiablées du célèbre carnaval.
HUSH © Karolina Maruszak
Hush fait se rencontrer musique, théâtre, ombres et marionnette. Au centre de la scène se trouve une sorte de boîte magique, reproduction inventive d’un petit théâtre baroque. Dans et autour de ce mini-opéra, il y a une chanteuse et deux musiciens : le premier joue du luth, la seconde de l’accordéon. Voilà l’équipe idéale pour faire pétiller dans les yeux des enfants et sonner à leurs oreilles les couleurs du répertoire de Purcell, de The Fairy Queen à King Arthur en passant par The Funeral of Queen Mary ! Au fil des mélodies du compositeur, ils nous guident sur les chemins de l’imagination. De quoi devenir un fan inconditionnel de Purcell !
Sam. 17/7 – 20h
Une production de Zonzo Compagnie en coproduction avec Les Festivals de Wallonie, Opéra de Lille, Concertgebouw Brugge et Het Laatste Bedrijf
Venice in the early eighteenth century was home to two outstanding violinists, Antonio Vivaldi and Giovanni Battista Reali. The musicians of Le Consort take us on a journey to La Serenissima in the 1710s.
Pour les familles, à partir de 6 ans. Ateliers pour les enfants 1h avant la représentation (infos p. 12)
Justin Taylor est artiste associé des Festivals de Wallonie 2021
Prix : 10€ Prix : de 17€ à 20€
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Les Festivals de Wallonie
Philippe Beau © DR
Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Bertrix Centre culturel
Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Marche-en-Famenne Église Saint-Remacle
Michel Lambert, piano Haydn
L’Ombre de Saint-Saëns Ensemble Kheops, Thierry Hellin & Philippe Beau —
Entre 1791 et 1793, Haydn séjourne à deux reprises à Londres. Le talent du compositeur sexagénaire est alors reconnu à travers l’Europe et il entreprend, avec ces voyages outre-Manche, sa première grande tournée qui sera couronnée de succès dans la capitale britannique. Haydn y découvre aussi une vie culturelle exceptionnelle, un public et des goûts musicaux différents de Vienne, mais aussi des pianoforte différents de ceux qu’il connaissait sur le continent. L’école anglaise du pianoforte va considérablement influencer la composition de ses dernières œuvres pour le piano. Avec les sonates Hob. XVI:50, 51 et 52, Haydn écrit pour le piano comme il ne l’avait jamais fait auparavant..
Thierry Hellin, comédien / Philippe Beau, ombromane / Ensemble Kheops : Tatiana Samouil, violon / Muhiddin Dürrüoglu, piano / Marie Hallynck, violoncelle / Sylvain Coher, texte / Sybille Wilson, mise en scène / Aurélie Thomas, scénographie et costumes / Elsa Revol, création lumières
Que reste-t-il des grands hommes lorsqu’ils nous quittent ? Quel regard porteraient-ils sur le monde d’aujourd’hui ? Pianiste virtuose, organiste, compositeur de renom, Camille Saint-Saëns était aussi un infatigable globe-trotter. Cent ans après sa mort, le public ne retient pourtant bien souvent de lui que son Carnaval des animaux. Dans l’Ombre de Saint-Saëns, spectacle musical et d’ombromanie mis en scène par Sybille Wilson, trois musiciens, un comédien et un ombromane-magicien portent à la scène une personnalité énigmatique et pleine d’humour.
With the Hob.XVI:50, 51 and 52 sonatas, Haydn, influenced by his travels to London, has composed for the piano like he never did before Prix : de 17€ à 20€
I Virtuosi de Waterloo Éternel Mozart —
Marc Grauwels, flûte, direction musicale / Jean-Frédéric Molard, violon conducteur / Red Gjeci, violon / Eric Soucy, alto / Herwig Coryn, violoncelle Mozart, Huybrechts, Janssens
Ce concert met en valeur le travail de l’École Internationale de Lutherie de Gauthier Louppe (Marche-enFamenne), dont on a fêté en 2020 le 10e anniversaire. Ce sont en effet des instruments issus de l’atelier qui seront utilisés. Le répertoire, quant à lui, installe un dialogue entre deux univers bien différents. L’un est classique et associe la flûte aux cordes à travers un choix de pages élégantes et racées de Mozart. L’autre associe deux compositeurs belges des 20e et 21e siècles qui jettent un pont sensible entre modernité et références classiques. This concert highlights the work of the École Internationale de Lutherie de Gauthier Louppe (Marche-en-Famenne), which celebrated its tenth anniversary in 2020. Prix : de 17€ à 20€
Three musicians, a comedian and a ‘shadowman’ magician bring Camille Saint-Saëns’ rich, complex and intriguing personnality to life, on stage. Une coproduction des Festivals de Wallonie, de la Compagnie L’Orpiment et de Music’Arte asbl, avec le soutien de Carte Blanche Musique, du PBA (Palais des BeauxArts de Charleroi) et du Delta (Namur).
Michel Lambert © DR
Prix : de 17€ à 20€
Happy !
Mer. 21/7 – 15h
Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Saint-Hubert Ferme de Chirmont
Michel Lambert Made in England ! —
Dim. 18/7 – 15h
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Dim. 18/7 – 17h30 & 20h
Misia © Eloi Fromangé-Gonin
Sam. 31/7 – 17h Festival de Stavelot Abbaye Réfectoire des Moines
Dim. 25/7 – 20h
Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Arville Église Saint-Paul
Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Nassogne Collégiale Saint-Monon
Louise Thomas & Louise Kollmeier La voix dans tous ses états —
Julie Depardieu, Juliette Hurel & Hélène Couvert Misia Sert, Reine de Paris —
Louise Thomas, soprano / Louise Kollmeier, piano Massenet, Schumann, Brahms, Monteverdi, Menotti, Mozart, Weill, Rameau
Louise Thomas et Louise Kollmeier vous invitent à partager une passion qui vous emmènera à la découverte des grands noms de la musique, du baroque au contemporain. Louise Thomas et Louise Kollmeier invite you to share a passion that will make you discover the great names in music, from the baroque to the contemporary. Prix : 10€
Juliette Hurel, flûte traversière / Hélène Couvert, piano / Julie Depardieu, comédienne / Baptiste Rossi, texte / Stephan Druet, mise en espace Debussy, Fauré, Liszt, Stravinsky, Satie, Ravel, Poulenc
Misia Sert a été pendant plus de 40 ans la muse des plus grands, de Renoir à Diaghilev ou Cocteau, en passant par Ravel, Debussy ou Stravinsky. Tous s’empressent de lui dédier des œuvres ou de lui offrir des partitions annotées. Autour de ce destin si particulier, l’actrice Julie Depardieu, la flûtiste Juliette Hurel et la pianiste Hélène Couvert nous offrent un spectacle étonnant et émouvant qui dresse le portrait musical d’une époque. A leading figure in the emancipation of women, Misia Sert was celebrated by the greatest artists of her time. The many anecdotes about her life and her passions will be illustrated with music by Ravel, Fauré, Debussy and Stravinsky.
Louise Thomas © DR
Prix : de 17€ à 20€
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Et si Beethoven était né à Liège? Conférence et concert —
Jérôme Lejeune, musicologue / Gabriel Teclu, piano Jadin, Beethoven, Liszt, Ravel, Debussy
Pour sa conférence toujours très appréciée, Jérôme Lejeune a choisi d’éveiller ainsi votre curiosité : « Et si Beethoven était né à Liège ? » Après toutes les hypothèses et peut-être des réponses inattendues, vous serez conviés à un concert avec le pianiste d’origine roumaine Gabriel Teclu. Il interprétera un programme très varié et le Festival retrouvera avec plaisir cet artiste aussi sensible qu’expressif, dont le concert capté en 2020 avait été très suivi sur Musiq3, VEDIA et les réseaux sociaux. ‘What if Beethoven had been born in Liège?’ The question posed by Jérôme Lejeune is bound to trigger your curiosity. After the lecture, the audience can enjoy a concert by Romanian-born pianist Gabriel Teclu. Prix : de 6€ à 14€
Jérôme Lejeune © Jean-Baptiste Millot
Dim. 25/7 – 15h
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© Leslie Artamanow
Histoire de familles — Rencontre avec Jérôme Lejeune Festival de Stavelot À l’image sur l’écran, dans le dos de Jérôme Lejeune, il y a une bibliothèque en coin. D’un côté trônent les livres d’histoire de la musique. De l’autre, les partitions. « Ce mélange entre le savoir et la pratique, ça a toujours été ma passion, affirme-t-il. Je joue de la viole de gambe et, si ce n’est pas mon activité professionnelle principale, ça fait partie du métier de musicologue de ne pas être seulement dans les livres et les papiers, mais aussi dans la pratique musicale. » Jérôme Lejeune a accepté de se prêter à l’exercice de l’interview en tant que porte-parole du comité artistique du Festival de Stavelot, lui qui en est administrateur depuis 1986. Cinq autres personnes l’accompagnent dans cette équipe : Suzanne Micha, Françoise De Moor-Longrée, Cécile Delhez-Longrée, Candice Delhez, quatre descendantes du fondateur Raymond Micha, et Jacques Polis. « Au début du 20e siècle, la région de Stavelot était prisée comme lieu de villégiature par les compositeurs et les musiciens attachés au Conservatoire de Liège, retrace Jérôme Lejeune. Octave Micha était alors en contact avec le milieu musical avant-gardiste de l’époque, avec des personnages comme le violoniste Eugène Ysaÿe, qui était interprète des œuvres de Debussy, Fauré, Franck, etc. Autour de cela s’est développée une sorte de ferveur pour la musique nouvelle de l’époque, avec l’organisation de nombreux concerts. Après la mort d’Octave Micha, en 1956, son fils Raymond a décidé de mettre sur pied l’année suivante une semaine de concerts en son honneur. » C’était la matrice d’un rendez-vous musical annuel dans la cité des Blancs Moussis. Le festival de Stavelot était né.
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Les Festivals de Wallonie
In the family — Meet Jérôme Lejeune Festival de Stavelot On the screen, behind Jérôme Lejeune, there is a corner bookcase with, on one side, books on the history of music and, on the other, sheet music. ‘I have always loved that combination of knowledge and practice’, he says. ‘I play the viola da gamba and, although it is not my main professional activity, it is part of my job as a musicologist to be immersed, not only in books and papers, but also in the practice of music’. Jérôme Lejeune has agreed to be interviewed as the spokesperson for the artistic committee of the Festival de Stavelot, which he has been running since 1986. Five other people support him in this task: Suzanne Micha, Françoise De MoorLongrée, Cécile Delhez-Longrée, Candice Delhez, four descendants of the founder Raymond Micha, and Jacques Polis. ‘At the beginning of the twentieth century, the Stavelot region was a popular holiday destination for composers and musicians attached to the Liège Conservatoire’, explains Jérôme Lejeune. ‘Octave Micha was in contact with the musical avant-garde of the time, with figures such as violinist Eugène Ysaÿe, who performed works by Debussy, Fauré, Franck, etc. There was a kind of fervour for the new music of the time, with the organization of many concerts. After Octave Micha’s death in 1956, his son Raymond decided to organize the following year a week of concerts in his honour.’ This was the start of an annual musical festival in the city of the Blancs Moussis. The Festival de Stavelot was born.
Quand Jérôme Lejeune commence Dès ses origines, la ligne du festival à fréquenter le festival, en culottes stavelotain est claire : il sera consacré à courtes, accompagnant ses parents la musique de chambre, puisque le lieu par ailleurs fondateurs des Nuits de central du festival est le Réfectoire des Septembre à Liège, la star de Stavelot, Moines de l’Ancienne Abbaye, qui, vu c’est le violoniste Arthur Grumiaux. ses dimensions et son acoustique, se prête idéalement à ce type de concerts. « Jusqu’en 1986, Arthur Grumiaux venait chaque année à Stavelot pour plusieurs concerts. Au niveau international, c’était « Cet axe autour de la pratiquement le seul endroit où il faisait de la musique de chambre. Il jouait musique de chambre Schubert, beaucoup de Mozart, mais est resté une constante proposait parfois des nouveautés, des petites découvertes. » Outre pendant toute l’histoire Stavelot a toujours réservé du festival, affirme Jérôme Grumiaux, une place de choix aux musiciens – mais aussi aux compositeurs - « de Lejeune. La période chez nous ». « La famille Koch a été couverte lors des concerts très présente à Stavelot, sur plusieurs à Stavelot commence avec générations. Jean-Claude Vanden est lui aussi un fidèle du festival, Haydn et Mozart et s’étend Eynden comme la soprano Sophie Karthäuser. Nous organisons aussi parfois des jusque Ravel, Debussy, confrontations d’artistes belges avec Stravinsky… des artistes étrangers. » On propose surtout de la musique classique et romantique, en veillant à un équilibre entre ce que le public a envie d’entendre ou de réentendre, comme le Quatuor américain de Dvorak, La Truite de Schubert ou le Quintette pour piano de Schumann, et des découvertes, des œuvres qui n’ont jamais été jouées au festival. Les programmes peuvent éventuellement inclure des œuvres de la fin du baroque, avec la génération de Bach et de Haendel. Il faut savoir que lors des premières années du festival, dans les années 50-60, la musique baroque était en pleine effervescence. On redécouvrait notamment la musique de Vivaldi, qui était quasiment inconnue avant la Seconde Guerre mondiale. En faisant écho à cette vivaldomania, Stavelot accueillait en fait ce qui était à la mode dans le monde musical à l’époque. Il faut aussi signaler que le festival a toujours ouvert la programmation à la musique contemporaine, même aux œuvres les plus récentes. »
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Unité
À la fin des années 80, Jérôme Lejeune s’est lui-même vu confier la mission de solidifier cette fédération entre les différents festivals wallons. « C’est une tâche très compliquée parce que chacun des festivals a sa propre identité, sa personnalité, son esthétique et il faut trouver des dénominateurs communs, précise-t-il. Il y a des festivals d’été, avec une géographie très précise, comme Stavelot et SaintHubert. Il y a des festivals urbains, dans des grandes villes, qui se déroulent en saison et non en période estivale. Certains, comme celui du Hainaut, ont la possibilité d’accueillir de grands orchestres, ce que nous ne pouvons pas faire à Stavelot. » Si Stavelot ne dispose pas de salles monumentales, son festival a néanmoins trouvé refuge dans un repaire de choix : la fameuse abbaye de la ville, ancien monastère bénédictin fondé en 651. Mais les concerts sont parfois organisés dans l’église Saint-Sébastien, connue pour abriter la châsse des reliques de saint Remacle, fondateur de l’abbaye. Ou encore dans la chapelle des Capucins, au sein du Centre Scolaire Saint-Remacle, récemment restaurée, qui convient très bien pour la musique ancienne. Et, de temps en temps, au Ciné Versailles, en particulier pour des concerts-spectacles destinés aux familles.
En 1971, Stavelot figure parmi les festivals fondateurs du Festival de Wallonie, fondé pour répondre à des problèmes récurrents. « Chaque petit festival wallon gérait sa structure dans son coin, vaille que vaille, retrace Jérôme Lejeune. Certains avec pas mal de difficultés. Il fallait notamment trouver des subventions, ce qui demande Avec ses 4000 auditeurs répartis sur certaines compétences pour savoir quatorze concerts au mois d’août, le comment négocier avec les pouvoirs Festival de Stavelot bénéficie d’un publics. Nous avions besoin de moyens public qui se renouvelle de génération de communication, de promotion, de en génération. « Il y a quelques dizaines diffusion qu’aucun des festivals ne d’années, certaines personnes venaient pouvait vraiment assumer, d’autant plus une ou deux semaines en vacances que dans la plupart des cas, les ASBL à Stavelot pour assister au festival. de ces festivals étaient composées C’était des habitués, qui prenaient un de bénévoles. En prime, nous avions abonnement et réservaient chaque à l’époque une espèce de titan qui année la même chambre à l’Hôtel planait au-dessus de nos têtes : het d’Orange ou au Val d’Amblève. Cela Festival van Vlaanderen, le Festival des n’existe plus, mais il y a toujours Flandres, qui apparaissait comme un un public qui profite de l’été pour bulldozer gigantesque, d’une force extraordinaire, qui se permettait d’inviter séjourner quelques jours dans la région et venir au concert. » Les années par exemple le London Philharmonic passent, mais le charme perdure… Orchestra, de grands orchestres internationaux que les festivals wallons Entretien réalisé par Estelle Spoto étaient incapables de se payer. — Février 2021 Donc, il y avait une certaine jalousie. À un moment donné, les festivals wallons ont décidé de se fédérer. Le Festival des Flandres a évolué très différemment, sa grande cohésion n’est plus aussi présente aujourd’hui, alors que les Festivals de Wallonie, eux, ont développé une certaine unité. La structure des Festivals de Wallonie a apporté du professionnalisme dans la gestion de tous les aspects techniques de l’organisation, et surtout dans la communication des festivals. »
From the outset, the line of the festival was clear: it would be devoted to chamber music, since the central venue is the refectory of the monks of the old abbey, which, given its size and acoustics, is ideally suited to this type of concert.
‘This focus on chamber music has remained a constant throughout the history of the festival’, says Jérôme Lejeune. ‘The period covered in Stavelot begins with Haydn and Mozart and extends to Ravel, Debussy, Stravinsky, etc. We mainly present classical and romantic music. We try to strike a balance between what the audience wants to hear or hear again, such as Dvorak’s American Quartet, Schubert’s Trout Quintet and Schumann’s Piano Quintet, and new discoveries, works that have never been performed at the festival. The programmes may also include works from the late baroque, with the generation of Bach and Handel. It should be noted that in the early years of the festival, in the 1950s and 1960s, baroque music was growing in prominence. The music of Vivaldi, which was virtually unknown before the Second World War, was being rediscovered. Echoing this Vivaldomania, Stavelot was in fact hosting what was fashionable in the music world at the time. It should also be pointed out that the festival has always opened up its programme to contemporary music, even to the most recent works.’
When Jérôme Lejeune started attending the festival as a young boy, accompanying his parents, who were moreover the founders of Les Nuits de Septembre in Liège, the star of Stavelot was the violinist Arthur Grumiaux. ‘Until 1986, Arthur Grumiaux came to Stavelot every year for several concerts. On an international level, it was practically the only place where he played chamber music. He used to play Schubert and a lot of Mozart, but sometimes he also presented new works, little discoveries.’ Besides Grumiaux, Stavelot has always reserved a special place for local musicians and composers. ‘The Koch family has been present in Stavelot for several generations. Jean-Claude Vanden Eynden is also a regular at the festival, as is soprano Sophie Karthäuser. We also sometimes get Belgian and foreign artists to perform alongside one another.’
Unity
In the late 1980s, Jérôme Lejeune himself was tasked with bolstering this federation between the various Walloon festivals. ‘It’s a very complicated task because each festival has its own identity, personality and aesthetic, and it is necessary to find common denominators’, he says. ‘There are summer festivals, with a very precise geography, such as Stavelot and Saint-Hubert. There are urban festivals, in big cities, which take place during the season and not in summer. Some, like the Hainaut festival, can accommodate large orchestras, but this is not possible in Stavelot.’ Although Stavelot does not have any monumental venues, its festival nevertheless found refuge in a location of choice: the town’s famous abbey, a former Benedictine monastery founded in 651. But the concerts are sometimes given in the Church of Saint-Sébastien, famous for housing the reliquary of St Remaclus, the abbey’s founder. Or in the recently restored Capuchin chapel in the Centre Scolaire Saint-Remacle, which is ideal for early music. And, now and then, at the Ciné Versailles, in particular for family-oriented concerts and shows.
In 1971 Stavelot was one of the founding festivals of the Festival de Wallonie, which was established in response to recurring problems. ‘Each little Walloon festival managed its structure by itself, as best it could’, recalls Jérôme With 4000 festivalgoers spread over Lejeune. ‘Some of them were in rather 14 concerts in August, the Festival de serious trouble. In particular, it was Stavelot benefits from an audience that necessary to obtain subsidies, and is renewed with each new generation. this meant you had to know how to ‘A few decades ago, some people negotiate with the public authorities. would come to Stavelot for a week or We needed means of communication, two on holiday to attend the festival. promotion and dissemination that They were regulars, who took out a none of the festivals could really take subscription and booked the same on, especially since in most cases, room at the Hôtel d’Orange or the Val the non-profit organizations of these d’Amblève every year. This no longer festivals consisted of volunteers. In happens today, but there are still addition, a sort of titan hovered over people who, because it’s summer, our heads: the Festival van Vlaanderen, stay a few days in the region and go or Festival of Flanders, which seemed to concerts.’ The years pass, but the to us like a monstrous bulldozer, with charm remains … extraordinary strength, which took the liberty of inviting, for example, the Interview by Estelle Spoto London Philharmonic Orchestra and — February 2021 major international orchestras that the Walloon festivals were unable to afford. So there was a kind of jealousy. At one point, the Walloon festivals decided to come together. The Festival of Flanders has evolved very differently, its great cohesion is no longer as present today, whereas the Walloon festivals have developed a certain unity. The structure of Les Festivals de Wallonie has brought professionalism to the management of all the technical aspects of the organization, especially in terms of the communication surrounding the festivals.’
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Cassandre Marfin © DR
Lun. 2/8 – 11h Festival de Stavelot Stavelot Église Saint-Sébastien
Sylvia Huang, Leonor Swyngedouw & Edward Vanmarsenille Romantisme et Post-Romantisme —
Sylvia Huang, violon / Leonor Swyngedouw, violoncelle / Edward Vanmarsenille, orgue Glière, Rheinberger
Festival de Stavelot Abbaye Réfectoire des Moines
La Folle Journée du Jeune Beethoven 4 concerts à l’abbaye —
Anciens élèves des Académies de la région et leurs professeurs, avec le concours de : André Giet, Fanny Sarlette, clarinettes / Sylvie Corman, Quentin Debecq, hautbois / Jean-Pierre Dassonville, Jacques Blanche, Jean-Luc Paulus, cors / Hervé Degée, Pierrick Demoisy, bassons Trio Swynca : Lorenz Swyngedouw, violon / Leonor Swyngedouw, violoncelle / Catherine Forthomme, piano / Sylvia Huang, violon / Julien Poli, alto / Cassandre Marfin, piano
« La Folle Journée du jeune Beethoven » : quel programme ! Ce sont essentiellement des artistes belges, tout jeunes encore ou déjà confirmés, qui se répartiront les quatre concerts, et qui vous feront découvrir des œuvres de jeunesse du compositeur, surprenantes parfois par la précocité de son génie. Les instruments à vent seront autant à l’honneur que les cordes et le piano. Une après-midi de belle et vraie fête, pour petits et grands, à ne pas rater ! Established and emerging Belgian artists will give four concerts introducing us to Beethoven’s early works, some of which will surprise listeners through the precociousness of his genius. Pass 4 concerts 20€ / 10€ (-26)
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Concert apéritif — 12h Œuvres pour instruments à vent • • •
Sextuor en mi bémol majeur Op. 71 Quintette en mi bémol majeur H19 Rondino de l’Octuor en mi bémol majeur Op. 103
Concerts d’après-midi: Oeuvres pour cordes et piano
• 14h00 — Rondo No.1 pour piano en do majeur WoO 48 — Rondo No.2 pour piano en la majeur WoO 49 — Trio à clavier No.3 en do mineur Op. 1/3 • 14h45 — Sonate pour piano No. 1, Op. 2/1 en fa mineur — Sonate pour violoncelle et piano, Op. 5/1 en fa majeur • 16h15 — Sonate pour violon et piano en ré majeur Op.12 No. 1 — Q uatuor à clavier No.1 en mi bémol majeur WoO 36 No. 1
Huang Swyngedouw Vanmarsenille © Cprod
Dim. 1/8 – Dès 12h
Peut-être vous souvenez-vous de la captation faite en 2020, en l’église Saint-Sébastien, du trio du compositeur allemand Joseph Rheinberger. Cette œuvre émouvante était interprétée par la violoniste Sylvia Huang, la violoncelliste Leonor Swyngedouw et l’organiste Edward Vanmarsenille. En cet été 2021, à côté d’autres œuvres, vous retrouverez ce trio de Rheinberger par les mêmes artistes, en l’église Saint-Sébastien toujours. A moving work performed by violinist Sylvia Huang, cellist Leonor Swyngedouw and organist Edward Vanmarsenille in the Church of Saint-Sébastien. Prix : de 6€ à 14€
Tedi Papavrami © DR
Mar. 3 & mer. 4/8 – 20h Festival de Stavelot Abbaye Réfectoire des Moines
Tedi Papavrami, Xavier Phillips & François-Frédéric Guy Grand répertoire romantique — Tedi Papavrami, violon / Xavier Phillips, violoncelle / François-Frédéric Guy, piano Schubert, Brahms, Beethoven
The programme of this trio of renowned performers includes two major works by Brahms and Beethoven. A great romantic evening to look forward to.
Le Consort © Julien Benhamou
Prix : 20€
Jeu. 5/8 – 11h
Ven. 6 & sam. 7/8 – 20h
Festival de Stavelot Abbaye Réfectoire des Moines
Festival de Stavelot Abbaye Réfectoire des Moines
Justin Taylor et Le Consort Vivaldi en son temps —
Tobias Feldmann, Byol Kang, Muriel Razavi, Isang Enders, Eric Mathot & Frank Braley Le Concours Reine Elisabeth mis à l’honneur —
Justin Taylor, clavecin / Sophie de Bardonnèche, violon / Théotime Langlois de Swarte, violon / Hanna Salzenstein, violoncelle Vivaldi, Corelli, Dandrieu, J.S Bach/Marcello
Tobias Feldmann, Byol Kang, violons / Muriel Razavi, alto / Isang Enders, violoncelle / Eric Mathot, contrebasse / Frank Braley, piano Boccherini, Mozart, Beethoven
Dans la cité vénitienne, au tout début du 18e siècle, deux violonistes de génie se côtoient : Antonio Vivaldi et Giovanni Battista Reali. Si le talent du premier n’est plus à démontrer, le second apparaît comme un rival resté dans l’ombre. C’est en passant aussi par Rome et Paris que nous proposent de voyager les musiciens du Consort, entre ondoiements des mouvements lents, surprises masquées de danses improvisées, et folies endiablées du célèbre carnaval.
C’est à une vraie fête de la musique de chambre que le Festival de Stavelot vous convie ici. Le violoniste Tobias Feldmann a encore invité cette année de grands partenaires, tandis que Frank Braley les rejoindra pour l’interprétation d’un quatuor à clavier de Mozart et de la version de chambre du 4e concerto de Beethoven. Son émouvante interprétation au Concours Reine Elisabeth lui avait permis de décrocher le 1er Prix !
Venice in the early eighteenth century was home to two outstanding violinists, Antonio Vivaldi and Giovanni Battista Reali. The musicians of Le Consort take us on a journey to La Serenissima in the 1710s.
You are invited to a celebration of chamber music featuring former laureates of the Queen Elisabeth Competition. Prix : 20€
Justin Taylor est artiste associé des Festivals de Wallonie 2021 Prix : de 6€ à 14€
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Les Festivals de Wallonie
Tobias Feldmann © DR
C’est avec plaisir que Tedi Papavrami, violoniste, et François-Frédéric Guy, célèbre pianiste beethovenien, reviennent au Festival de Stavelot. À leurs côtés pour la première fois à Stavelot, un autre artiste français, le violoncelliste Xavier Phillips, découvrira le Réfectoire des Moines de l’Abbaye. Au programme de ce trio d’interprètes de renom, deux œuvres majeures de Brahms et de Beethoven. Une grande soirée romantique en perspective.
Novus String Quartet © Kim Sun Jae
Lun. 9/8 – 11h
Mar. 10 & mer. 11/8 – 20h
Festival de Stavelot Abbaye Réfectoire des Moines
Festival de Stavelot Abbaye Réfectoire des Moines
Quatuor Cambini – Paris Beethoven à l’heure parisienne —
Novus String Quartet Hommage à Guillaume Lekeu —
Julien Chauvin, Karine Crocquenoy, violons / Pierre-Eric Nimylowycz, alto / Atsushi Sakai, violoncelle Cambini, Pieltain, Beethoven
Le Festival de Stavelot vous propose de découvrir toute l’évolution qui a construit les bases du jeune Beethoven, et cela, dans un des quatuors de son premier opus du genre. Si Beethoven était né à Liège, sa carrière aurait sans doute été parisienne. Certes, il y aurait entendu Haydn qui y était abondamment joué, mais aussi les œuvres des créateurs du quatuor français dont Cambini et le Liégeois Pieltain.
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Beethoven, Lekeu, Mendelssohn
C’est un jeune quatuor coréen, déjà très applaudi sur de grandes scènes, qui foulera les planches du Réfectoire des Moines. En plus d’un quatuor de Beethoven, vous entendrez l’op. 13 de Mendelssohn, inspiré de l’op. 132 de ce même Beethoven. Et comme 2020 a célébré le 150e anniversaire de la naissance de Guillaume Lekeu, sa Méditation figure aussi, et très justement, au programme. Rappelons qu’il vouait une admiration sans bornes aux quatuors de celui qu’il nommait dans ses lettres « le vieux » !
Discover one of Beethoven’s youth quartets, from the first opus of this kind.
This evening we will discover a young Korean quartet that has already performed to great acclaim around the world.
Prix : de 6€ à 14€
Prix : 20€
Nathanael Gouin © DR
Ven. 13 & sam. 14/8 – 20h Festival de Stavelot Abbaye Réfectoire des Moines
Quatuor Zemlinsky, Karel Untermüller, Michal Kanka & Julien Libeer —
Jeu. 12/8 – 11h Festival de Stavelot Abbaye Réfectoire des Moines
Quatuor Zemlinsky, cordes / Karel Untermüller, alto / Michal Kanka, violoncelle / Julien Libeer, piano Zemlinsky, Brahms, Schubert, Schumann
Nathanaël Gouin Sonates et Variations —
Les musiciens du Quatuor Zemlinsky et deux membres du Quatuor Prazak interpréteront deux mouvements pour Quintette du compositeur Zemlinsky, avant le 1er Sextuor de Brahms dont Zemlinsky a été l’élève. Cette saison se terminera en beauté avec le pianiste Julien Libeer et le Quatuor Zemlinsky dans le Quintette de Schumann, véritable charte du romantisme musical.
Nathanaël Gouin, piano Haydn, Beethoven, Czerny, Schumann
Son interprétation, en 2019, de la Chaconne de Bach dans la version de Brahms, est certainement encore dans toutes les mémoires ! Le pianiste français Nathanaël Gouin revient cette année dans un tout autre répertoire, aussi original que varié, avec des œuvres de Beethoven bien sûr, mais aussi d’un de ses disciples, Carl Czerny, et d’un de ses admirateurs, Robert Schumann.
The musicians of the Zemlinsky Quartet, two members of the Prazak Quartet will perform two movements of the quintet by the composer Zemlinsky.
French pianist Nathanaël Gouin returns this year with a repertoire that is as original as it is varied.
Prix : 20€
Samuel Hasselhorn © DR
Prix : de 6€ à 14€
Dim. 15/8 – 16h Jeu. 12/8 – 20h Festival de Stavelot Abbaye Réfectoire des Moines
Samuel Hasselhorn & Joseph Middleton Liederabend — Samuel Hasselhorn, baryton / Joseph Middleton, piano Schubert, Schumann
Le rêve du Festival d’intégrer dans ses programmations de musique de chambre un cycle consacré à la mélodie et au Lied se réalise aujourd’hui. Le premier concert de ce cycle intitulé Liederabend devrait séduire les auditeurs les plus exigeants, puisque c’est le baryton allemand Samuel Hasselhorn, Premier Prix du Concours Reine Elisabeth 2018, qui sera invité à Stavelot. Avec son pianiste Joseph Middleton, il interprétera des œuvres de Schubert et de Schumann. This concert is the first of a new series devoted to melody and the lied, entitled ‘Liederabend’. Prix : 20€
Festival de Stavelot Stavelot Espace Culturel des Capucins
Audition des Stagiaires des Masterclasses 2021 — L’association I Cambristi rassemble 360 membres amateurs de musique de chambre en Belgique (ainsi que 300 membres aux Ch’ti Cambristi, Cambristi Milano, Cambristi Lemani, Cambristi Roma). I Cambristi organise des masterclasses à Stavelot, en collaboration avec le festival, et le Collège Saint-Remacle accueille une cinquantaine de participants venant avec leur formation à Stavelot pour étudier une oeuvre du grand répertoire. Les professeurs sont les membres du Quatuor Zemlinsky et Frank Peters au piano. Une chance pour tous de pouvoir aussi venir écouter les concerts à l’Abbaye! Inscriptions aux masterclasses : ttps://www.cambristi.com/ nos-tutti-masterclasses I Cambristi organizes masterclasses in Stavelot and the Collège Saint-Remacle welcomes about 50 participants who come with their group to Stavelot to study a work from the great repertoire. Entrée libre
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© Leslie Artamanow
Le charme de l’ancien — Rencontre avec Frédéric Degroote Les Nuits de Septembre À 32 ans, Frédéric Degroote est le plus jeune directeur artistique des Festivals de Wallonie. Mais celui qu’il dirige, les Nuits de Septembre à Liège, compte parmi les plus anciens festivals d’Europe. « Il existe depuis 1957, retrace-t-il. Il a été créé à l’initiative de Suzanne Clercx, qui était musicologue et professeure à l’Université de Liège. Et dès les tout premiers programmes, le festival s’est consacré à ce qu’on appelle maintenant « la musique ancienne », qui est théoriquement la musique jusque Bach inclus, donc jusqu’à la moitié du 18e siècle. Mais en réalité, il s’agit plutôt d’une façon d ‘aborder la musique, avec une interprétation « historiquement informée ». Jouer des œuvres du 19e siècle sur instrument d’époque, comme par exemple du Chopin sur un piano Erard, c’est tout autant une forme de musique ancienne. »
The charm of the old — Meet Frédéric Degroote Les Nuits de Septembre – Liège
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Les Festivals de Wallonie
At age 32, Frédéric Degroote is the youngest artistic director of Les Festivals de Wallonie. But the one he directs, Les Nuits de Septembre in Liège, is among the oldest festivals in Europe. ‘It has existed since 1957’, he says. ‘It was created on the initiative of Suzanne Clercx, who was a musicologist and professor at the University of Liège. And from the very first programmes onward, the festival focused on what is now called “early music”, which in theory is music up to and including Bach, i.e. up to the mid eighteenth century. In reality, however, it concerns rather a way of approaching music, with a “historically informed” interpretation. Playing nineteenthcentury works on a period instrument, such as Chopin on an Érard piano, is just as much a form of early music.’
À l’époque de la création du festival liégeois, la redécouverte de la musique ancienne en était encore à ses balbutiements. « C’était vraiment une terre inconnue, un travail de pionniers, poursuit Frédéric Degroote. Il n’y avait même pas de recréation sur instruments anciens comme c’est maintenant la norme. C’est à l’issue d’un des Colloques de Wégimont que Suzanne Clercx a voulu créer un festival, qui à l’époque se tenait seulement sur une semaine et qui maintenant dure tout un mois. C’est dans les années 70, sous la direction de son fils Jérôme Lejeune (voir le chapitre sur le Festival de Stavelot), que le festival a proposé des concerts où les œuvres étaient exécutées sur instruments anciens. Il n’y avait alors pas encore la collaboration entre interprètes et scientifiques que l’on connaît aujourd’hui. La musique ancienne sur instruments d’époque était plutôt le fait d’interprètes curieux qui voulaient entendre comment sonnait une viole de gambe, ou un clavecin, etc. En trois ou quatre générations, les choses ont évolué. Il y a beaucoup moins de tabous, de méfiance entre les chercheurs et les interprètes. Chacun collabore pour faire émerger des choses très intéressantes, plutôt que de garder ses trouvailles pour lui. » En reprenant la direction artistique en 2019, Frédéric Degroote poursuit une tradition de liens étroits entre les Nuits de Septembre et l’Université de Liège. Né dans une famille de musiciens, lui-même hautboïste, il a étudié la musicologie à l’UCL et mène en effet actuellement une thèse de doctorat à l’ULiège. Son sujet ? La musique ancienne bien sûr, et plus particulièrement à Anvers, à la fin du 16e siècle. « J’étudie les madrigaux composés à Anvers en sachant que normalement le madrigal est un genre italien, précise-t-il. Il s’agit d’une des traces où le madrigal s’est exporté en dehors de l’Italie et j’essaie de voir comment ces compositeurs flamands se sont approprié le genre. »
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Happy !
Plus de 60 ans après leur création et avec le soutien indispensable des Jeunesses Musicales depuis les années 80, les Nuits de Septembre gardent toujours cette ligne de programmation autour de la musique ancienne, qui a fait leur réputation. Même s’il y a eu au fil du temps des fluctuations autour de cet axe. « Le festival a connu plusieurs directeurs artistiques et plusieurs idéologies, développe Frédéric Degroote. Il y a eu notamment tout un moment où la programmation ne proposait presque plus de musique ancienne, mais se portait sur la musique du 20e siècle. Pendant dix ans, les Nuits de Septembre se sont d’ailleurs appelées les Nuits Transfigurées. Et ce qui devait arriver arriva : la fréquentation a baissé. C’est à partir des années 90, quand le festival est revenu dans le giron musicologique de l’université, sous la direction de Philippe Vendrix, que l’appellation les Nuits de Septembre a été reprise et que la programmation s’est recentrée sur la musique ancienne, ce qui n’exclut pas des ouvertures sur la musique contemporaine par exemple, ou d’autres formes d’arts. »
Adéquations Au sein de la musique ancienne, les Nuits de Septembre entendent offrir chaque année un programme diversifié. « Je dirais qu’il y en a un peu pour tout le monde, avance le directeur artistique, des œuvres que le public connaît, et d’autres qu’il ne connaît pas, des découvertes. Le but est de parvenir à un équilibre entre ces découvertes et des œuvres phares auxquelles on sait que le public va adhérer, qu’il a envie d’entendre, sans tomber dans la démagogie. Par exemple, en 2021, le concert d’ouverture sera consacré à Vivaldi, avec la violoniste française Amandine Beyer et on sait que cela va susciter l’engouement. Pareil pour le concert de clôture, qui va forcément parler au public liégeois : des motets d’Henry Du Mont, un compositeur né en principauté de Liège, qui a travaillé à la cour de Louis XIV et que défend très bien ces dernières années l’ensemble français Correspondances. Cette année, on célèbre aussi les 500 ans de la mort de Josquin Desprez, un des plus grands polyphonistes de la Renaissance, et Liège ne pouvait évidemment pas rater cet anniversaire.
Dans tous les cas, l’idée est toujours d’essayer de trouver l’adéquation juste entre les interprètes et les œuvres, mais aussi entre la musique et l’endroit où va se donner le concert. » Sur ce dernier point, les Nuits de Septembre peuvent se reposer sur un panel varié de lieux. « Il y a des églises récurrentes, comme l’église SaintJacques, en général pour des gros projets ou pour le concert d’ouverture, et l’église Saint-Denis, plus petite, qui convient très bien pour la musique polyphonique. Chaque année, le festival coproduit un concert avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, qui a lieu dans la Salle Philharmonique. Et nous avons parfois une coproduction avec l’Opéra Royal de Wallonie. Puis il y a bien sûr la Salle académique de l’université, qui est utilisée pour des récitals par exemple. Nous essayons que cette diversité de lieux serve à mettre en valeur les différents programmes choisis. Et nous tendons à essayer de nouveaux lieux, il y en a encore à découvrir. » Au fil des huit ou neuf concerts par édition, de valeurs sûres en nouveautés, avec des noms belges (le Ricercar Consort de Philippe Pierlot, Vox Luminis, l’Ensemble Clematis, l’organiste Bernard Foccroulle, …) ou internationaux, le public suit. « Cela fait une dizaine d’années que le public grandit. Même en 2020, avec les conditions imposées par la crise sanitaire, il était présent, se réjouit Frédéric Degroote. Cet engouement s’explique sans doute en partie par le dépaysement que peut offrir la musique ancienne : ce ne sont pas des instruments qu’on entend ou qu’on voit tous les jours. Nous essayons d’avoir au moins à chaque édition un concert de musique médiévale et je suis chaque fois étonné de voir que le public répond présent parce que ce n’est pas forcément évident. On a alors la sensation de se connecter à quelque chose d’essentiel. Non pas que la musique du Moyen Âge était facile ou qu’elle n’était pas riche, mais on se trouve dans un autre système de pensée, c’est complètement différent de nos habitudes d’écoute. Personnellement, la polyphonie est une chose à laquelle je reviens toujours, qui me touche. Et je sais que je ne pourrais pas retrouver cela dans un répertoire plus tardif. Et puis, la musique ancienne remet toujours en question la façon de l’interpréter, de la comprendre. Parfois on a la chance d’avoir des indications très claires sur la manière de la jouer, mais parfois pas. Ce qui donne un champ de liberté énorme aux interprètes. Comment jouer une musique qui date de 500, 600 ans ? Plus c’est éloigné dans le temps, plus c’est sujet à questionnements. Et c’est stimulant. » Entretien réalisé par Estelle Spoto — Février 2021
More than 60 years after their creation and with the indispensable support of the Jeunesses Musicales since the 1980s, Les Nuits de Septembre are still pursuing this type of programme focused on early music which made their reputation.
At the time the Liège festival was founded, the rediscovery of early music was still in its infancy. ‘It was truly unknown territory, a pioneering enterprise’, continues Frédéric Degroote. ‘There weren’t even any re-creations on early instruments, as is now the norm. It was at the end of one of the Wégimont symposiums that Suzanne Clercx decided to create a festival, which at the time ran only for a week and which now lasts a whole month. It is in the 1970s, under the direction of her son Jérôme Lejeune (see the text on the Festival de Stavelot), that the festival began to present concerts in which works were performed on period instruments. At the time, performers and scholars did not yet collaborate as they do now. Early music on period instruments was rather the work of curious performers who wanted to hear how a viola da gamba sounded, or a harpsichord, etc. In the space of three or four generations, things have changed. There are far fewer taboos and there is far less distrust between researchers and performers. Everyone works together to bring out highly interesting things rather than keep their findings to themselves.’ When he became the artistic director in 2019, Frédéric Degroote continued a tradition of close ties between Les Nuits de Septembre and the University of Liège. Born into a family of musicians, and himself an oboist, he studied musicology at UCL and is currently working on a doctoral thesis at ULiège. His subject? Early music, of course, and more specifically in Antwerp at the end of the sixteenth century. ‘I am studying the madrigals composed in Antwerp, knowing that the madrigal is normally an Italian genre’, he explains. ‘This is one of the traces showing the madrigal was exported outside Italy and I am trying to see how these Flemish composers appropriated the genre.’
Even if there have been fluctuations around this axis over time. ‘The festival has gone through several artistic directors and several ideologies’, Frédéric Degroote continues. ‘In particular, there was a time when the programme almost no longer included early music but focused on twentieth-century music. For ten years, Les Nuits de Septembre were in fact called Les Nuits Transfigurées. And inevitably, attendance dropped. It is from the 1990s onward, when the festival reconnected musicologically with the university, under the direction of Philippe Vendrix, that the name Les Nuits de Septembre was taken up again and that the programme was once more centred on early music, which does not, however, exclude openings to contemporary music, for example, or other art forms.’
It’s a match! Within early music, Les Nuits de Septembre intend to offer a diversified programme each year. ‘I would say that there is something for everyone’, says the artistic director, ‘works that the public is familiar with and others that they do not know, works worth discovering. The aim is to strike a balance between these discoveries and essential works that we know the public will support, that they want to hear, without trying to be popular. For example, in 2021, the opening concert will be devoted to Vivaldi, with French violinist Amandine Beyer, and we know that this will arouse enthusiasm. The same goes for the closing concert, which is bound to appeal to the Liège audience: motets by Henry Du Mont, a composer born in the principality of Liège, who worked at the court of Louis XIV and who has been very well represented in recent years by the French ensemble Correspondances. This year also marks the 500th anniversary of the death of Josquin Desprez, one of the greatest polyphonists of the Renaissance, and obviously Liège could not miss this anniversary. In any case, the idea is 61
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always to try to match the performers with the works, but also the music with the venue.’ On this last point, Les Nuits de Septembre can rely on a wide range of venues. ‘There are recurring churches, such as the Church of Saint-Jacques, usually for important projects or for the opening concert, and the smaller Church of Saint-Denis, which is ideal for polyphonic music. Every year, the festival co-produces a concert with the Orchestre Philharmonique Royal de Liège that takes place in the Salle Philharmonique. And sometimes we have a co-production with the Opéra Royal de Wallonie. And then of course there is the Salle Académique of the University of Liège, which is used for recitals, for example. We try to make sure that this diversity of venues emphasizes the different programmes we choose. We also try out new venues, since there are still some to be discovered.’ Over the course of the eight or nine concerts per edition, from established values to novelties, with Belgian names (Philippe Pierlot’s Ricercar Consort, Vox Luminis, the Clematis ensemble, the organist Bernard Foccroulle, etc.) and international names, the public has remained faithful. ‘The audience has been growing for about ten years. Even in 2020, with the conditions imposed by the health crisis, it was present’, says Frédéric Degroote with a smile. ‘The audience’s enthusiasm can no doubt be explained in part by the sense of novelty that early music can offer: these are not instruments that we hear or see every day. We try to have at least one medieval music concert at each edition and I’m always surprised to see the public in attendance because it is not really a matter of course. You then get the feeling that you are connecting with something essential. It’s not that medieval music was easy or that it wasn’t rich, but you find yourself immersed in another way of thinking, which is very different from our listening habits. Personally, polyphony is something that I always come back to, that moves me. And I know that I wouldn’t be able to find that in a later repertoire. And then, early music always challenges the way of interpreting it, of understanding it. Sometimes you’re lucky enough to have very clear indications on how to play it, but sometimes not. This gives the performers tremendous freedom. How do you play music that is five, six hundred years old? The further back in time it is, the more it is open to questioning. And that is stimulating. Interview by Estelle Spoto — February 2021
Sam. 4/9 – 20h
Les Nuits de Septembre Liège Église Saint-Jacques
Les Nuits de Septembre Liège Salle académique de l’ULiège
Gli incogniti Concert d’ouverture : le monde à l’envers —
Justin Taylor De Rameau à Debussy : miroirs et hommages —
Amandine Beyer, violon et direction / Antoine Torunczyk, hautbois / Alba Roca, Yoko Kawakubo, violons / Marta Páramo, alto / Marco Ceccato, violoncelle / Anna Fontana, clavecin / Francesco Romano, théorbe / Baldomero Barciela, violone Vivaldi
Qui n’a pas mis la tête en bas, le cul par-dessus tête, pour découvrir les facettes cachées de l’étrange monde qui nous entoure ? Dans ce nouveau projet, la violoniste Amandine Beyer et Gli Incogniti suivent Vivaldi sous son masque le plus fantasque : des instruments qui s’échangent les parties, des solistes qui se dédoublent, du grave qui devient aigu, des formes qui débordent, des motifs qui s’obstinent, des allegros qui rêvent, des adagios qui dansent... On ne sait plus où donner de la tête (ni des oreilles), ce qui ne manquera pas d’ouvrir des portes inattendues sur le mystère des sons. In this new project, violinist Amandine Beyer and Gli Incogniti follow Vivaldi under his most fanciful mask.
Justin Taylor © J.B. Millot
Prix : 15€ / 10€
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Benoit Laurent © Marcel Plavec
Ou Gli Incogniti © Clara Honorato
Ven. 3/9 – 20h
Justin Taylor, clavecin et piano Érard 1898 Rameau, Debussy, L. & F. Couperin, Ravel
Fort de son succès en 2019 aux Nuits de Septembre, Justin Taylor revient dans un projet inédit dont les idées germent depuis longtemps dans sa tête. Associer son affinité évidente pour la musique française de Rameau (qu’il vient d’enregistrer) et la famille Couperin aux œuvres écrites en hommage à ces derniers deux siècles plus tard, respectivement par Claude Debussy et Maurice Ravel. Les Nuits de Septembre lui permettent donc de réaliser pour la première fois ce rêve, en passant du clavecin au piano historique dans un jeu de miroirs dont les reflets lui sont particulièrement chers. Justin Taylor returns with a brand-new project that allows him to move from the harpsichord to the historical piano, both instruments reflecting off one another. Justin Taylor est artiste associé des Festivals de Wallonie 2021 Prix : 15€ / 10€
Jeu. 9/9 – 20h Les Nuits de Septembre Liège Société Littéraire
Benoît Laurent Haendel – Sammartini : de l’Italie à Londres, voyages et trajectoires parallèles — Benoît Laurent, conférencier et hautbois / Nicolas Achten, clavecin et théorbe Haendel, Sammartini
Pour ce premier concert-conférence où recherche et pratique musicale s’entremêlent, les Nuits de Septembre mettent à l’honneur le hautboïste et récent docteur en art et sciences de l’art (ULB) Benoit Laurent qui a brillamment défendu une thèse sur le compositeur et hautboïste Giuseppe Sammartini (1690-1750). Ponctuée d’extraits musicaux, cette conférence cherche à rentrer dans le corpus des sonates pour hautbois de Sammartini, à y déceler ses particularités et ses beautés, et nous prouve surtout qu’une synthèse des styles nationaux est alors à l’œuvre dans l’esprit des musiciens européens. For this first concert-lecture where musical research and practice blend into one another, Les Nuits de Septembre turn the spotlight on oboist Benoît Laurent, who recently obtained his PhD from ULB. Prix : 8€ / 5€ TBC
Sound meditation © DR
Cinquecento © Theresa Pewal
Sam. 11/9 – 20h
Mer. 15/9 – 20h
Les Nuits de Septembre Liège Église Saint-Denis
Les Nuits de Septembre Liège Église Saint-Denis
Cinquecento IN MEMORIAM Josquin : un requiem pour Josquin Desprez —
Concerto di Margherita Gioco della cieca : une joie aveugle —
Cinquecento : Terry Wey, contreténor / Achim Schulz, tenor / Tore Tom Denys, tenor / Tim Scott Whiteley, baryton / Ulfried Staber, basse / Nicholas Todd, ténor Desprez, Richafort
Pour les 500 ans de la mort du maître de la Renaissance Josquin Desprez, l’ensemble international Cinquecento s’attache à nous faire découvrir l’un des joyaux polyphoniques de la première moitié du 16e siècle, le requiem de Jean Richafort, écrit en 1532 expressément à la mémoire de Josquin. Ce requiem, au flot ininterrompu et aux entrelacs harmoniques stupéfiants, est le chainon manquant entre celui de Johannes Ockeghem et ceux plus tardif de Cristobal de Morales et Tomas Luis de Victoria. Quelques pièces de Josquin Desprez lui-même ponctuent cet hommage incontournable de l’année 2021. The international ensemble Cinquecento introduces us to one of the polyphonic gems of the first half of the sixteenth century, Jean Richafort’s requiem, written expressly in memory of Josquin Desprez. Prix : 15€ / 10€
Giovanna Baviera, voix et viole de gambe / Francesca Benetti, voix, luth, théorbe et guitare baroque / Ricardo Leitão Pedro, voix, luth, théorbe et guitare baroque / Rui Stähelin, voix, luth, théorbe et guitare baroque / Tanja Vogrin, voix et harpe baroque Kapsberger, Monteverdi, Caccini
Dans le 3e acte du Pastor Fido de Guarini, deux amants jouent au jeu de « Bluff de l’Aveugle » (ou « Gioco della Cieca »). Le fil invisible de la vue entre les amoureux et leurs bien-aimés est le thème central de ce programme. Entre joie et désespoir, s’inspirant des œuvres vocales et instrumentales de compositeurs italiens autour de 1600 tels que De Wert, Caccini ou D’India, le jeune ensemble Concerto di Margherita joue avec la vue et la visibilité́ tout au long du concert en chantant et s’accompagnant sur leurs instruments. In the 3rd act of Guarini’s Pastor Fido, two lovers play the game of ‘Blind man’s bluff’ (or ‘Gioco della Cieca’). The invisible thread of sight between the lovers and their loved ones is the central theme of this programme. Prix : 15€ / 10€
Sam. 18/9 – 20h Festival Musical du Hainaut Mons Arsonic
Dim. 26/9 – 11h
Festival Musical du Hainaut Mons Grand-Hornu
Ensemble Musiques Nouvelles Sound Meditation #4 « Happiness » —
Musiques Nouvelles : Pierre Quiriny, percussions / André Ristic, piano / Hughes Kolp, guitares / Jean-Paul Dessy, violoncelle / Jarek Frankowski, son
Sound Meditation est une liturgie sonore contemplative où la musique se fait méditation, médication, délectation. Pour cette nouvelle édition, créée pour le Festival Musical du Hainaut en écho avec son thème « Happy ! », Musiques Nouvelles met en son des musiques d’extase et de béatitude. L’inspiration est puisée dans le grand répertoire, de Bach à Pärt et du grégorien au contemporain, ainsi que dans les musiques populaires et traditionnelles revisitées, slows et berceuses, ou enfin, dans les créations personnelles des cinq musiciens de Sound Meditation.
Concerto di Margherita © Vincent Arbelet
In this “Happy!” edition of the festival, Musiques Nouvelles shapes bliss and beatitude music into sounds. Prix : 15 / 12 / 9€
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© Leslie Artamanow
Quatre sinon rien — Rencontre avec Jean-Paul Dessy et Frédéric Delcroix Festival Musical du Hainaut « Le Festival Musical du Hainaut a ceci de particulier que quatre villes sont actives dans sa programmation et sa diffusion. C’est lié au fait que la province de Hainaut ne présente pas la même configuration que celle de Namur, de Luxembourg ou de Liège. En Hainaut, qui est du reste la province où la démographie est la plus importante, il y a eu la nécessité que plusieurs villes soient le réceptacle et l’endroit de propagation de l’énergie des Festivals de Wallonie », pose d’emblée le violoncelliste, compositeur et chef d’orchestre Jean-Paul Dessy. Au sein du Festival Musical du Hainaut, c’est bien sûr Mons qu’il représente, lui qui est arrivé dans la Cité du Doudou pour y diriger l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, le plus ancien orchestre de chambre belge (fondé en 1958), emmenant avec lui l’ensemble Musiques Nouvelles dont il est le directeur musical depuis 1997.
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Four or nothing — Meet Jean-Paul Dessy et Frédéric Delcroix Festival Musical du Hainaut ‘The Festival Musical du Hainaut is unique in that four cities are involved in its programme and its distribution. This is because the province of Hainaut does not have the same set-up as Namur, Luxembourg or Liège. In Hainaut, which is moreover the province with the largest population, it was necessary for several cities to both receive the energy of Les Festivals de Wallonie and be its source’, says cellist, composer and conductor Jean-Paul Dessy. Within the Festival Musical du Hainaut, it is of course Mons that he represents, he who arrived in the City of the Doudou to conduct the Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, the oldest Belgian chamber orchestra (founded in 1958), taking with him the ensemble Musiques Nouvelles, of which he has been the musical director since 1997.
L’édition 2021 du Festival Musical du Hainaut, fondé en 1962, est la première que Jean-Paul Dessy programme, succédant à André Foulon, ancien directeur du Conservatoire de Mons (ARTS2). Ou plutôt co-programme, puisque depuis cette année, l’événement hennuyer se concocte en duo. « Au sein de l’équipe du festival, nous avons pensé qu’il serait intéressant, et plus fort, d’imaginer que tous les deux ans, deux villes s’unissent pour composer le programme. Mons et Charleroi ouvrent ce nouveau cycle de programmation en 2021 et l’année suivante, ce sera le tour de Tournai et La Louvière. L’autre membre du binôme carolomontois, c’est Frédéric Delcroix, pianiste et conseiller artistique musique classique et jazz au sein du Palais des Beaux-Arts de Charleroi. « Chacune des quatre villes du festival est adossée à un lieu culturel : Arsonic pour Mons, la Maison de la Culture à Tournai, avec Romain Dhainaut comme programmateur, Central à La Louvière avec Patrizia Merche, et le PBA à Charleroi. Et chaque programmateur tient compte du lieu qu’il représente et qu’il connaît ». Dans son cas, le paquebot qui trône sur la place du Manège depuis 1957 est « un endroit que tout Carolo connaît depuis sa plus tendre enfance, avec plusieurs lieux qui offrent chaque fois une ambiance très différente ». « La Salle de Congrès, que certains appellent « la Salle Magritte » en raison de la magnifique fresque du peintre surréaliste qui surplombe la scène, convient très bien pour la musique de chambre et offre une grande proximité entre les interprètes et le public. La grande salle, d’une capacité maximale de 1800 places permet, elle, d’accueillir de grandes formes orchestrales, en disposant une conque acoustique en bois derrière les musiciens. Il y a aussi le Hangar, qui va être complètement rénové cette saison, et la Réserve, au sous-sol, avec une toute petite jauge, dans un esprit club de jazz. Nous proposons aussi depuis cette saison une programmation extérieure, au kiosque du parc Reine Astrid, avec des concerts le samedi soir et le lendemain pendant le marché dominical. » A Mons, Jean-Paul Dessy connaît parfaitement sa salle, modulable et trifrontale puisqu’il est l’instigateur et le concepteur d’Arsonic, « maison de l’écoute » inaugurée pour Mons 2015 dans l’ancienne caserne des pompiers à la rue de Nimy. « Quand je suis arrivé à Mons, j’ai tout de suite dressé le cadastre des endroits où l’on pourrait faire des concerts, d’une part avec Musiques Nouvelles et d’autre part 66
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avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, retrace le directeur. La ville regorge de trésors patrimoniaux, avec des églises magnifiques, une salle très appropriée du point de vue acoustique pour le théâtre, l’opéra et l’opérette, mais assez défavorable pour la musique de concert. Contraint et forcé, je me suis installé dans un lieu industriel, la Machine à Eau, qui est devenu un musée, le Mons Memorial Museum, ensuite au Mundaneum pendant un temps. Mais ces solutions-là étaient vraiment précaires et assez vite j’ai essayé de faire entendre aux autorités que, pour une ville qui a été sacrée Capitale culturelle de la Wallonie bien avant d’être Capitale européenne de la culture, il était vraiment nécessaire, opportun, indispensable, qu’un lieu de musique y soit érigé. Et assez miraculeusement, c’est arrivé. Je pense que chaque ville de la taille de Mons dans chaque pays d’Europe verrait sa vie musicale transformée avec une salle de ce type-là. C’est ce qui s’est passé ici. Le public vient maintenant à Arsonic en masse alors qu’une grande partie de nos spectateurs ne venait pas au concert avant, n’écoutait jamais de musique classique. Il y a eu un effet d’engouement, d’enthousiasme, lié à cette salle qui permet de ressentir ce que c’est d’entendre des musiciens au meilleur d’eux-mêmes. C’est un investissement extraordinaire, qui porte ses fruits au-delà de l’espéré. »
Diversité Dans ces villes aux contours et aux passés différents, avec des salles aux caractéristiques propres, le mot d’ordre du Festival Musical du Hainaut s’affirme comme unique. « Je dirais que le principe est le même, précise Frédéric Delcroix : aller vers un éclectisme et une diversité des genres. Par exemple, en 2021, nous programmons un hommage à Astor Piazzolla, pour les 100 ans de sa naissance, qui tend presque vers le jazz. Mais aussi le claveciniste Justin Taylor, avec de la musique de Rameau, ou encore un spectacle d’ombromanie autour de Camille Saint-Saëns, pour le centenaire de son décès, qui est une production des Festivals de Wallonie.
« Je pense que dans la vie de chacun, on n’a pas besoin d’une musique : on a besoin des musiques. Et ce qu’on essaie de faire, c’est de balader les gens vers des musiques qu’ils ne connaissent pas. »
« Je veux faire en sorte que chaque jour, dans ce festival, on ait envie d’aller voir le concert du lendemain parce qu’il ne ressemblera en rien au concert qui l’a précédé ni à celui qui va le suivre, rebondit Jean-Paul Dessy. Dans cette diversité, on peut avoir des attentions pour certaines particularités. Par exemple, Mons a été une ville très importante du point de vue musical à la Renaissance. Elle a vu naître un des plus grands musiciens de la première moitié du 15e siècle, Gilles Binchois. Le festival lui rendra honneur, à travers une journée spéciale qui rayonnera dans la ville : les étudiants du Conservatoire de Mons chanteront du Gilles Binchois un peu partout à Mons. Nous organisons aussi une visite en musique et en commentaires de la magnifique collégiale Sainte-Waudru, qui a résonné autrefois des sons d’un orgue joué par Gilles Binchois. Il y aura aussi un concert d’hommage à Josquin des Prez, qui est né à Soignies, pour les 500 ans de son décès, et un marathon Piazzolla en clôture. » Tout cela regroupé sous le vocable « happy », mot-clé des Festivals de Wallonie en 2021, eux-mêmes particulièrement à la fête pour leur 50e anniversaire. Un mot que l’on associe en effet très souvent à « birthday », mais qui offre de multiples interprétations. « Peut-être que nous serons tout simplement « contents » de sortir de cette crise », avance Frédéric Delcroix. « Et cette crise que nous traversons nous fait distinguer la nécessité de rendre le concert encore plus indispensable qu’avant, et il le sera, conclut Jean-Paul Dessy. Parce que cet instant-là, ce rituel où des personnes se rassemblent en silence pour célébrer la vie, devient de plus en plus rare dans notre société. Finalement, le moment d’un concert, c’est un moment où l’on va recevoir quelque chose de très précieux, d’unique, de transformateur, de nutritif, de soignant. Un moment que l’on doit rendre fertile, heureux. » Entretien réalisé par Estelle Spoto — Février 2021
The 2021 edition of the Festival Musical du Hainaut, which was founded in 1962, is the first to be programmed by Jean-Paul Dessy, succeeding André Foulon, the former director of the Mons Conservatoire (ARTS2). Or rather to be co-programmed, since this year, the Hainaut festival is being prepared by a duo. ‘Within the festival team, we thought it would be interesting, and more powerful, to imagine that every two years, two cities join forces to compose the programme. Mons and Charleroi are opening this new series of programmes in 2021 and the following year it will be the turn of Tournai and La Louvière’, he explains. The other member of the CharleroiMons pair is Frédéric Delcroix, pianist and classical music and jazz artistic advisor at the Palais des Beaux-Arts of Charleroi. ‘Each of the four cities of the festival is linked to a cultural venue: Arsonic in Mons, the Maison de la Culture in Tournai (with Romain Dhainaut as programmer), Central in La Louvière with Patrizia Merche, and the Palais des Beaux-Arts in Charleroi. Each programmer takes into account the place he represents and knows’, he explains. In his case, the liner that has stood on Place du Manège since 1957 is ‘a place that every resident of Charleroi has known since childhood, with several venues that offer a very different atmosphere each time’. ‘The Salle de Congrès, which some people call the “Salle Magritte” because of the magnificent fresco by the surrealist painter that hangs over the stage, is very suitable for chamber music and brings the performers and the audience in close proximity. The large hall, with a maximum capacity of 1,800 seats, can accommodate large orchestral performances by placing a wooden acoustic shell behind the musicians. There is also the Hangar, which is going to be completely renovated this season, and the Réserve, in the basement, with a very small capacity, more like a jazz club. Starting this season we have also been offering an outdoor programme at the bandstand in Parc Reine Astrid, with concerts on Saturday evening and the following day during the Sunday market.’ In Mons, Jean-Paul Dessy knows his multipurpose, three-fronted hall inside out since he is the instigator and designer of Arsonic, a ‘listening house’ inaugurated for Mons 2015 in the former fire station in Rue de Nimy. ‘When I came to Mons, I immediately drew up a list of places where we could hold concerts, on the one hand with Musiques Nouvelles and on the other with the Orchestre Royal de Chambre
de Wallonie’, recalls the director. ‘The city is full of heritage treasures, with magnificent churches, a theatre that is very suitable acoustically for stage plays, opera and operetta, but quite unfavourable for concert music. I was forced to move to an industrial site, the Machine à Eau, which became a museum, the Mons Memorial Museum, and then the Mundaneum for a while. But these were really short-term solutions and I soon tried to make the authorities understand that, for a city that was crowned Cultural Capital of Wallonia long before being European Capital of Culture, it was really necessary, appropriate, indispensable, that a music venue be erected in the city. And miraculously enough, it happened. I think that every city the size of Mons in every country in Europe would see its musical life transformed with a hall of this type. That’s what has happened here. The public now comes to Arsonic in droves, whereas a large section of our audience never used to go to concerts before, never listened to classical music. This hall enthused people, aroused their passion, because it allows you to feel what it is like to hear musicians at their best. It’s an extraordinary investment, one which is paying off beyond expectations.’
Diversity In these cities with different contours and pasts, with venues with their own distinct characteristics, the slogan of the Festival Musical du Hainaut is unique. ‘I would say that the principle is the same’, explains Frédéric Delcroix, ‘and that is to tend towards an eclecticism and diversity of genres. For example, in 2021, we are programming a tribute to Astor Piazzolla, for the centenary of his birth, which leans almost towards jazz. But also the harpsichordist Justin Taylor, with music by Rameau, and there will be a shadowgraphy show about Camille Saint-Saëns, for the centenary of his death, which is a production of Les Festivals de Wallonie.
‘I think that in life we don’t need music, we need musics, in the plural. And what we’re trying to do is to guide people to music they aren’t familiar with.’ ‘I want to make sure that every day at this festival, spectators want to go and see the next day’s concert because it will be nothing like the one before or after it’, Jean-Paul Dessy continues. ‘Within this diversity, we can be 67
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attentive to certain particularities. For example, Mons was a very important city from a musical point of view during the Renaissance. It was the birthplace of one of the greatest musicians of the first half of the fifteenth century, Gilles Binchois. The festival will pay tribute to him with a special day organized throughout the city: the students of the Mons Conservatoire will sing Gilles Binchois’s music all over Mons. We are also organizing a tour with music and commentary of the magnificent Collegiate Church of Sainte-Waudru, where Gilles Binchois played an organ. There will also be a tribute concert to Josquin des Prez, who was born in Soignies, for the 500th anniversary of his death, and a Piazzolla marathon to conclude the festival.’ All of this comes under the term ‘happy’, the keyword of Les Festivals de Wallonie in 2021, themselves celebrating their 50th anniversary. A word that is often associated with ‘birthday’, but which has multiple interpretations. ‘Perhaps we will simply be “happy” to be out of this crisis’, says Frédéric Delcroix. ‘And this crisis that we are going through has made us see the need to make concerts even more essential than before, and they will be’, concludes Jean-Paul Dessy. ‘Because this moment, this ritual where people gather in silence to celebrate life, is becoming increasingly rare in our society. Ultimately, a concert is also a moment when we receive something very precious, unique, nourishing and healing, and with a transformative effect. A concert is a moment that we must make fertile and happy.’ Interview by Estelle Spoto — February 2021
Festival Musical du Hainaut Mons Arsonic
L’Ombre de Saint-Saëns Ensemble Kheops, Thierry Hellin & Philippe Beau —
Vox Luminis © Tom Blaton
Dim. 19/9 – 20h
Thierry Hellin, comédien / Philippe Beau, ombromane / Ensemble Kheops : Tatiana Samouil, violon / Muhiddin Dürrüoglu, piano / Marie Hallynck, violoncelle / Sylvain Coher, texte / Sybille Wilson, mise en scène / Aurélie Thomas, scénographie et costumes / Elsa Revol, création lumières
Que reste-t-il des grands hommes lorsqu’ils nous quittent ? Pianiste virtuose, organiste, compositeur de renom, Camille Saint-Saëns était aussi un infatigable globe-trotter. Cent ans après sa mort, le public ne retient pourtant bien souvent de lui que son Carnaval des animaux. Dans l’Ombre de Saint-Saëns, spectacle musical et d’ombromanie mis en scène par Sybille Wilson, trois musiciens, un comédien et un ombromane-magicien portent à la scène une personnalité énigmatique et pleine d’humour. Three musicians, a comedian and a ‘shadowman’ magician bring Camille Saint-Saëns’ rich, complex and intriguing personnality to life, on stage. Une coproduction des Festivals de Wallonie, de la Compagnie L’Orpiment et de Music’Arte asbl, avec le soutien de Carte Blanche Musique, du PBA (Palais des BeauxArts de Charleroi) et du Delta (Namur). Prix : 15 / 12 / 9€
Lun. 20/9 – 20h
Mar. 21/9 – 12h15
Festival Musical du Hainaut Mons Arsonic
Festival Musical du Hainaut Mons Arsonic
Vox Luminis 500 ans de la mort de Josquin Desprez —
LES MIDIS D’ARTS2 Lauréat des concours publics d’ARTS2 —
Né à Soignies, Josquin Desprez a sans doute été le compositeur européen le plus talentueux, le plus universel et le plus influent de son époque. L’attrait exercé par sa musique s’explique en partie par sa variété et par l’extraordinaire richesse de ses idées. Il a composé 18 messes, près de 100 motets, environ 70 pièces profanes et il était considéré comme le grand maître de la polyphonie vocale des débuts de la Renaissance. Vox Luminis invoque la lumière à travers une série de motets avant d’entamer La Missa de L’Homme armé, fantaisie sur le fameux thème de l’Homme armé.
The Mons conservatory celebrates music all year long with the Midis d’ARTS2. Here’s a launching concert for a young artist that you won’t want to miss !
L’ombre de Saint-Saëns © Frank Loriou
Ensemble Vox Luminis / Lionel Meunier, direction artistique Desprez
Josquin des Prés was the most talented, universal and influential European composer of its time. Vox Luminis is one of the best ambassadors of its music. Prix : 15 / 12 / 9€
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Happy !
Pour la cinquième saison consécutive, le Conservatoire royal de Mons, acteur majeur de la vie culturelle montoise, vous propose de fêter la musique toute l’année avec les Midis d’ARTS2 ! En ouverture de la saison, il présente le lauréat des concours publics de l’année académique 20-21, toutes disciplines confondues. Un concerttremplin pour un jeune artiste de talent à ne manquer sous aucun prétexte ! Patrimoine, création, maturité, jeunesse et convivialité : toutes les conditions sont réunies pour inscrire cette pause de midi musicale dans votre agenda !
Coproduction ARTS2 - Conservatoire royal de Mons et Mars-Mons arts de la scène Prix : 5€
Ensemble Gilles Binchois © DR
Mar. 21/9 – 12h30
Mer. 22/9 – 20h
Festival Musical du Hainaut Charleroi PBA
Festival Musical du Hainaut Mons Arsonic
Justin Taylor, clavecin La famille Rameau —
Ensemble Gilles Binchois La journée Gilles Binchois « Mon souverain désir » —
Justin Taylor, clavecin Rameau
De son vivant, Rameau brille d’un éclat que toute l’Europe admire et cette notoriété a traversé les siècles. Mais derrière cette façade marmoréenne se cache un homme que l’on connait finalement assez mal. Justin Taylor nous propose de le découvrir, notamment à travers sa famille : son fils Claude-François, son frère Claude et son neveu Lazare. Avec virtuosité et sensibilité, ce claveciniste dresse un portrait illustrant tout son amour pour ce compositeur qu’il sert depuis ses plus tendres années. With virtuosity and sensibility, Justin Taylor paints Rameau’s portrait with all the love he has for this composer he has been serving for years. Justin Taylor est artiste associé des Festivals de Wallonie 2021 Prix : 6€
Ensemble Gilles Binchois : Anne Delafosse, soprano / Anne-Marie Lablaude, soprano / Christel Boiron, mezzo-soprano / Achim schulz, ténor / Dominique Vellard, ténor, luth, direction musicale / Anaïs Ramage, flûtes / Viva Biancaluna Biffi, vièle à archet / Claire Piganiol, harpe Binchois
Né à Mons vers 1400, Gilles Binchois est l’un des plus célèbres compositeurs du 15e siècle. Il a été, il y a 600 ans, organiste dans la cité montoise avant de briller à la cour de Bourgogne. L’Ensemble Gilles Binchois éponyme du compositeur, grand spécialiste du répertoire de la renaissance grâce au fruit de ses recherches depuis 40 ans, propose un florilège de ses chansons. Sous la direction de Dominique Vellard, l’ensemble mettra à l’honneur ce prodigieux enfant du pays. The Ensemble Gilles Binchois, named after the composer from Mons and specialized in the Renaissance repertoire, offers an anthology of his songs. Production du Festival Musical du Hainaut avec le soutien de la Région Wallonne, MarsMons arts de la scène et de la Fondation Mons 2025.
Justin Taylor © Sandrine Expilly
Prix : 15€ / 12€ / 9€
14h
MARS en balade, déambulation chantée dans la ville par les étudiants de Charles Michiels, professeur de chant d’ensemble à ARTS2
16h
Visite commentée et musicale par Gérard Bavay et l’organiste Bernard Carlier à l’endroit où Gilles Binchois fut organiste avant la construction de la Collégiale proprement dite. Prix : 5€
18h
Conférence autour de l’oeuvre de Gilles Binchois et de la vie musicale à Mons en son temps, par Philippe Vendrix, éminent spécialiste de la musique de la Renaissance. Prix : 5€
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Les Festivals de Wallonie
ORCW © DR
Jeu. 23 — 20h
Festival Musical du Hainaut Charleroi PBA
Ven. 24 — 20h
Festival Musical du Hainaut Mons Arsonic
Justin Taylor & Le Consort Le Bestiaire périmé —
NN, soprano / Le Consort : Justin Taylor, clavecin / Sophie De Bardonnèche, violon / Théotime Langlois de Swarte, violon / Louise Pierrard, viole de gambe Fafchamps
Jeu. 23/9 – 20h Festival Musical du Hainaut Mons Arsonic
Orchestre Royal de Chambre de Wallonie Les sommets du romantisme allemand —
Vahan Mardirossian, piano / Jean-François Chamberlan, violon / Pascal Crismer, violon / Anne Pingen, alto / Hans Vandaele, violoncelle Schumann, Brahms
Clara Schumann a joué un rôle prépondérant dans la conception et la création de ces deux œuvres. Elle fut la première à interpréter le chef-d’œuvre de son époux en compagnie des musiciens du Gewandhaus de Leipzig. C’est elle aussi qui vingt ans plus tard, encouragea Brahms, à retravailler l’œuvre qu’il venait d’écrire pour un quintette à cordes. L’œuvre, dans sa version pour quintette avec piano (en résonance à celui de Schumann) est accueillie avec beaucoup de succès et demeurera à jamais au Panthéon des chefs d’œuvres du 19e siècle.
Construit autour d’une nouvelle œuvre du compositeur belge Jean-Luc Fafchamps, ce Bestiaire particulier confronte, au fil des chants, esthétique d’aujourd’hui et sonorités baroques. Il interroge nos fables contemporaines : où va l’imaginaire des hommes dont les animaux s’évadent ? Que nous apprennent sur nous-mêmes les léviathans, vouivres, licornes, phénix, yétis, hippogriffes et sirènes? Que sont les mammouths, tarpans, et autres dodos devenus ? Pour compléter ce programme évocateur et poétique, Le Consort pioche dans un Bestiaire plus proprement baroque (Couperin, Rameau ou Dandrieu…). Where does men’s imagination goes to when the animals escape? Created around a new composition from JeanLuc Fafchamps, this peculiar Bestiary confronts modern aesthetics with baroque sonorities. Justin Taylor est artiste associé des Festivals de Wallonie 2021 Prix : de 9€ à 16€
For this Happy edition, Vahan Mardirossian and musicians from the Orchestre Royal de Chambre de Wallonie will play quintets from Schumann and Brahms.
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Happy !
Jean-Luc Fafchamps © Frédéric Trétout
Prix : de 5€ à 20€
Astoria © DR
Sam. 25/9 – 20h Les Nuits de Septembre Liège Basilique Saint-Martin
Sam. 25/9 – Dès 14h
1e concert — 14h
Festival Musical du Hainaut Mons Arsonic
2e concert — 16h
Astoria Maratón —
Astoria : Isabelle Chardon, violon / Jennifer Scavuzzo, chant / Léonardo Anglani, piano / Eric Chardon, violoncelle / Adrien Tyberghein, contrebasse / Jérôme Baudart, percussions / Christophe Delporte, accordéon, bandonéon et accordina / Dante et Monika Dominguez, danse Piazzolla
Astoria Classic Astoria Movies
3e concert — 18h Astoria Poesia
4e concert — 20h Astoria Dance
Pour fêter les 100 ans du grand maître argentin, ASTORIA propose un « MARATÓN piazzollesque » ! À vous de composer votre journée en choisissant 1, 2, 3 ou 4 concerts parmi Astoria Classic - instrumental, Astoria Poésia - les chansons, Astoria Movies - les musiques de film et Astoria dance «EGUIMODANZ». C’est avec fraîcheur et densité que sont revisités les standards du « tango nuevo », qui nous font voyager des faubourgs de Buenos Aires jusqu’à l’intérieur des terres, en parcourant une large gamme de sentiments, allant de la tendre malice à la douce nostalgie en passant par la joie débordante.
Psallentes Corpus Christi : musiques pour la Fête-Dieu de Liège —
Psallentes / Hendrik Vanden Abeele, direction Hymnes, répons et antiennes pour la FêteDieu
Apparue à la Basilique Saint-Martin de Liège en 1246, la Fête-Dieu est l’une des célébrations les plus importantes de l’Église catholique. Vouée au sang et au corps du Christ, elle célèbre sa « présence réelle » durant l’eucharistie. Ce culte inspira un somptueux office musical au moine Jean de Cornillon, retranscrit dans un recueil de Tongres, conservé désormais à La Haye. Composé d’hymnes, de répons et d’antiennes, cet office médiéval est au cœur d’une fête musicale exceptionnelle reconstituée par l’ensemble Psallentes dans son lieu d’origine. Composed of hymns, responses and antiphons, this medieval office is at the heart of an exceptional musical festival reconstituted by the Psallentes ensemble in its place of origin. Prix : 15€ / 10€
In honor of the Argentinian master’s 100th birthday, Astoria is hosting a “Piazzollian” Marathon. You can choose from 1, 2, 3 or 4 concerts: Astoria Classic, Astoria Poésia, Astoria Movies or Astoria Dance.
Psallentes © Wouter Van Vaerenbergh
Coproduction : ASTORIA — Cie EGUIMODANZ — RTBF La Première/Le Monde est un Village Prix : 10€ / 8€ / 6 € / concert
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Les Festivals de Wallonie
Marie Hallynck © Michel Antoine
Offenbach Colorature © DR
Sam. 25/9 – 20h
Sam. 25/9 – 20h30
Festival Musical du Hainaut Charleroi PBA
Festival Musiq3 Brabant wallon Louvain-la-Neuve Ferme du Biéreau
Jodie Devos Ensemble Contraste Offenbach colorature —
Marie & Sophie Hallynck Confidence —
Jodie Devos, soprano / Ensemble Contraste : Arnaud Thorette, Johan Farjot : direction / Arnaud Thorette : violon / Antoine Pierlot : violoncelle / Jean-Luc Votano : clarinette / Johan Farjot : piano & arrangements Offenbach
Si l’on connait par cœur les prouesses techniques de la Poupée Olympia des Contes d’Hoffmann ou celles d’Eurydice dans Orphée aux Enfers, on sait moins que les rôles virtuoses peuplent bien d’autres ouvrages d’Offenbach et offrent un panorama très riche des compétences vocales de la « soprano collorature » du 19e siècle. Jodie Devos, accompagnée du pétillant et créatif Ensemble Contraste, relève haut la main (et avec le talent et la spontanéité qu’on lui connait) le défi d’interpréter ce répertoire pour en offrir de spectaculaires expressions de l’âme romantique. Jodie Devos, with the sparkling and creative Ensemble Contraste, rises up to the challenge of interpreting Offenbach and offers spectacular expressions of the romantic soul. Production Palazzetto Bru Zane Production déléguée Bru Zane France
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Happy !
O Boy © DR
Prix : 16€ / 13€
Marie Hallynck, violoncelle / Sophie Hallynck, harpe Bellini, Hasselmans, Faure, Popper, Casals, Villa-Lobos, Liszt, Debussy, de Falla
Petites pépites, parfois dansantes, souvent lyriques, pièces muries depuis l’enfance, dans la complicité d’une vie de famille ou découvertes plus récentes. Marie et Sophie nous invitent dans leur monde intime, nous partagent leur confidences, nous entraînent dans leurs méditations. Un moment de bien-être, d’apaisement et de douceur dans ce monde qui en manque cruellement. Marie ans Sophie invite us in their intimate world, confide in us and sweep us away into their meditations. A peaceful, calming and sweet moment in this world that is in desperate need of it. En coproduction avec l’Espace Garage Prix : 17€ / 10€ (-26)
Dim. 26/9 – 11h Festival Musiq3 Brabant wallon Villers-la-Ville Abbaye
O!Boy Barbershop —
François Lourtie, lead / Leander Moens, tenor / Emmanuel Donnet, baryton / David Serraz, basse Des Beatles aux Beach Boys, de Bernstein à Walt Disney
O!Boy, ce sont quatre hommes qui chantent, a cappella, l’amour, la vie et le plaisir d’être au monde. Ils vous invitent au voyage et aux couleurs du Barbershop, une musique apparue dans les salons de coiffures américains au début du 20e siècle. Le Barbershop, c’est de l’inattendu, du burlesque, du mime, des bruitages et un délire humoristique vocal. Un spectacle hors norme, hors mode et hors temps… O!Boy are four men who sing, a cappella, about love, life and the pleasure of being in the world. Join them on a journey through the world of barbershop music. Prix : 15€ / 10€ (-26)
HUSH © Karolina Maruszak
Mar. 28/9 – 20h30 Festival Musiq3 Brabant wallon Ottignies Centre Culturel
Dim. 26/9 – 16h & 19h
Akropercu A Happy Rhythm comedy! —
Festival Musical du Hainaut Charleroi PBA
Akropercu : Adélaïde Wlomainck / Antoine Dandoy / Julien Mairesse / Max Charue / Kamel Benac, mise en scène
HUSH La machine à rêves d’Henry —
Acrobates du rythme, ces quatre jeunes musiciens-comédiens sont complètement frappés et capables de tout : exécuter un Haka de All Blacks sur une grosse caisse symphonique, imaginer un concerto pour brosse à dents, swinguer sur une partition pour pompes à vélo ou jouer des solos pour casier de bière... De Bach à Michael Jackson, entre poésie et gaffes magnifiques, ils proposent un show explosif et nous font découvrir une percussion virtuose certes, mais surtout joyeuse et inventive.
Anne Niepold, accordéon / Jan Van Outryve, luth et arrangements / Julie Calbete, soprano / Wouter Van Looy, mise en scène / Mélanie Dumont, dramaturgie / Marcelle Hudon, concept visuel / Jo Thielemans, concept sonore / Arthur De Vuyst, technique / Nele Fack, vidéo Purcell
Rhythm acrobats, four young musicianactors present an explosive show as they introduce us to virtuoso, joyful and inventive percussions. Akropercu © DR
HUSH fait se rencontrer musique, théâtre, ombres et marionnette. Au centre de la scène se trouve une sorte de boîte magique, reproduction inventive d’un petit théâtre baroque. Dans et autour de ce mini-opéra, il y a une chanteuse et deux musiciens : le premier joue du luth, la seconde de l’accordéon. Voilà l’équipe idéale pour faire pétiller dans les yeux des enfants et sonner à leurs oreilles les couleurs du répertoire de Purcell, de The Fairy Queen à King Arthur en passant par The Funeral of Queen Mary ! Au fil des mélodies du compositeur, ils nous guident sur les chemins de l’imagination. De quoi devenir un fan inconditionnel de Purcell !
En coproduction avec le Centre Culturel d’Ottignies Pour les familles, à partir de 6 ans. Prix : 17€ / 10€ (-26)
HUSH, a creation for young audiences about the world of the baroque composer Henry Purcell, is a project that brings together music, theatre, shadows and puppets. Une production de Zonzo Compagnie en coproduction avec Les Festivals de Wallonie, Opéra de Lille, Concertgebouw Brugge et Het Laatste Bedrijf Pour les familles, à partir de 6 ans. Ateliers pour les enfants 1h avant la représentation (infos p. 13) Prix : 10€ / 8€ 73
Les Festivals de Wallonie
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Happy !
© Leslie Artamanow
De la musique partout — Rencontre avec Fany Grégoire et Benoît Debuyst Festival Musiq3 Brabant wallon Il y a trois ans, les Festivals de Wallonie ont eu la joie de diffuser un faire-part de naissance : le Festival Musiq3 annonçait qu’il avait désormais une petite sœur, en Brabant wallon. « Un Festival de Wallonie a existé en Brabant wallon pendant 40 ans, sous la houlette de la province. Il y a trois ans, quand ce festival est tombé en faillite, un appel à projets a été lancé par les Festivals de Wallonie. Musiq3 a remis un dossier et c’est ce projet qui a été choisi, retrace Fany Grégoire, coordinatrice de ce nouveau festival. Forts de notre expérience à Bruxelles, nous avons eu envie d’essaimer, de venir en Brabant wallon avec le même esprit, la même volonté de partager le plaisir de la musique classique avec un public le plus large possible. Mais évidemment, les formules sont très différentes. A Bruxelles, le festival se déroule sur un week-end, à travers quatre ou cinq lieux très centraux. En Brabant wallon, c’est plus étendu, sur trois week-ends et deux semaines, avec entre dix et quinze concerts à travers toute la province. »
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Les Festivals de Wallonie
Music everywhere — Meet Fany Grégoire and Benoît Debuyst Festival Musiq3 Walloon Brabant Three years ago, Les Festivals de Wallonie had the pleasure of issuing a birth announcement: Festival Musiq3 announced that it now had a little sister, in Walloon Brabant. ‘A Festival de Wallonie existed in Walloon Brabant for 40 years, under the leadership of the province. Three years ago, when this festival went bankrupt, a call for projects was launched by Les Festivals de Wallonie. Musiq3 entered a submission and this project was chosen’, says Fany Grégoire, coordinator of this new festival. ‘Drawing on our experience in Brussels, we wanted to spread out, to come to Walloon Brabant with the same spirit, the same desire to share the pleasure of classical music with the widest possible audience. But the formulas are of course very different. In Brussels, the festival takes place over a weekend, in four or five very central locations. In Walloon Brabant, it is more spread out, over three weekends and two weeks, with between ten and 15 concerts throughout the province.’
Pour ne pas risquer de perdre son identité dans l’itinérance et la dilution dans le temps, le Festival Musiq3 en Brabant wallon repose chaque année sur un concept fort, qui est aussi un fil rouge idéal pour découvrir le patrimoine de la province. « L’année passée, on célébrait les 250 ans de la naissance de Beethoven et en réfléchissant avec l’équipe, on s’est rendu compte que beaucoup de granges du Brabant wallon dataient plus ou moins de cette période-là, poursuit la coordinatrice. On s’est associé avec un historien-architecte de la Province et on a mis sur pied un « tour des granges », en amenant la musique dans des lieux qui n’avaient pas l’habitude de l’accueillir et en touchant ainsi un public local, des gens qui n’ont pas toujours l’habitude de se rendre au concert. » Bien sûr, il est plus compliqué d’organiser un concert dans une grange que dans une salle de spectacle, avec parfois des contraintes inattendues. « Nous avons par exemple fait jouer l’Ensemble Ontano dans une chèvrerie, à la Ferme de la Baillerie à Genappe. Non seulement nous avons dû tout amener sur place mais en plus il a fallu prendre en compte le timing de la traite des chèvres et faire attention de ne pas disposer les chaises trop près d’elles parce qu’elles mangeaient tout ce qu’il y avait à portée… Evidemment, ce ne sont pas les conditions normales d’un concert, mais les artistes étaient heureux d’être dans un endroit si décontracté. Même si ça demandait beaucoup de concentration, ils étaient contents de l’avoir fait. » Autre exemple significatif de cette volonté de croisements inattendus, l’interprétation de l’ultime sonate de Beethoven, l’opus 111, par deux pianistes aux trajectoires différentes : l’Ukrainienne de formation classique Natasha Kudritskaya et le Belge et très jazz Fabian Fiorini. « Ce concert a rassemblé un public qui venait de la musique classique, un public qui venait du jazz, mais aussi des gens qui venaient découvrir une ferme qu’ils n’avaient jamais vue, rappelle Benoît Debuyst, co-directeur artistique des deux festivals Musiq3 en tandem avec Julie Calbete (lire par ailleurs). L’idée d’un mélange de publics, pour nous c’est très important. »
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Happy !
Rajeunir Comme à Bruxelles, le Festival Musiq3 en Brabant wallon mise particulièrement sur la jeunesse et un public familial, à travers une programmation spécifique mais aussi une collaboration avec toute une série de partenaires.
« Rajeunir le public, c’est quelque chose que nous avons réussi à faire à Bruxelles et c’est un des buts en Brabant wallon, précise Fany Grégoire. C’est un challenge motivant. » Nous travaillons entre autres avec l’UCL et nous avons organisé un concert à Louvain-la-Neuve, à l’Aula Magna, avec l’orchestre du Festival Musiq3, qui est composé de jeunes musiciens à peine sortis du Conservatoire de Bruxelles. Nous collaborons aussi avec l’IAD, avec qui nous avons organisé lors de la première édition un colloque sur l’électronique et la musique. C’est vrai qu’il n’y a pas de Conservatoire en Brabant wallon, mais il y a beaucoup d’académies, qui sont très demandeuses, comme l’académie de Jodoigne, l’académie de La Hulpe… Et chaque année dans notre programmation, nous proposons un concert pour les enfants et les familles et des activités autour de ça. Cette année, nous irons dans les écoles, aussi pour s’intégrer dans le tissu déjà existant. Nous essayons de créer des partenariats et des synergies avec des institutions qui existent déjà, pour profiter de leur expérience et toucher le plus grand nombre de personnes. » « Beaucoup de festivals de musique classique rencontrent des difficultés quand ils ne parviennent pas à régénérer leur public, rebondit Benoît Debuyst. C’est probablement ce qui s’est passé avec la version précédente du Festival de Wallonie en Brabant wallon. Je ne suis pas certain que l’équipe d’alors ait développé des actions vers des publics différents. Et dans le budget d’un festival, le public représente 50 %. » Les spectateurs, en tout cas, ont répondu présent dès la première édition de cette nouvelle mouture du festival, qui a rassemblé 3000 personnes. Le fil rouge était alors le « patrimoine musical de la province », c’est-à-dire les musiciens qui y résident, en permettant au public de les rencontrer sur le lieu de vie. « Il y a
beaucoup de musiciens en Brabant wallon, précise Benoît Debuyst. Par exemple l’Ensemble Kheops, avec la violoncelliste Marie Hallynck, le pianiste Muhiddin Dürrüoglu et le clarinettiste Ronald Van Spaendonck. Nous avons beaucoup travaillé en jazz avec le guitariste et joueur d’oud Karim Baggili. Il y a également un noyau de musiciens baroques qui enseignent au Conservatoire de Bruxelles et qui habitent la région de Jodoigne, mais aussi des facteurs de clavecin… » En amont ou juste après le concert, un moment d’échange entre le public et les artistes était prévu, avec la complicité d’un animateur de Musiq3 comme modérateur. Et cette tradition conviviale initiée en 2019 a perduré. « La rencontre est un des maitres mots du Festival Musiq3, en Brabant wallon aussi. » Et pour 2021, l’équipe a choisi de décliner le thème de la fête autour d’un patrimoine particulier : «Il se fait que le Brabant wallon cultive une tradition des bulles, explique Benoît Debuyst. Pas celles du confinement, mais du champagne, des bières qui y sont produits. C’est un élément patrimonial qui est à la fois très festif et très lié au terroir. Nous allons collaborer avec des micro-brasseries et faire découvrir des produits locaux au public du festival. Tout cela permet de faire se connaitre des gens entre eux mais aussi de leur faire découvrir la musique qu’on propose. » Le défi pour l’avenir est de continuer à voyager dans la province, sans pour autant se disperser. « On essaie de rayonner, d’aller un peu partout, souligne Fany Grégoire, même s’il y a des incontournables comme le Centre culturel d’Ottignies, qui est très central, ou le Centre culturel de Nivelles. L’année dernière, Benoît a quadrillé le Brabant wallon dans tous les sens pour trouver des fermes qui correspondaient au concept dans toute la province. » « C’était sans doute le problème de l’ancien Festival Musical du Brabant wallon, qui s’ancrait dans des lieux culturels bien répertoriés et bien représentés, mais qui en perdait son image globale, conclut ce dernier. A travers le concept général que nous proposons, nous voulons dépasser ces particularismes. C’est un gros boulot, mais nous arrivons avec une conception nouvelle, de l’expérience et une fameuse équipe ! » Entretien réalisé par Estelle Spoto — Février 2021
In order not to risk losing its identity by moving around and diluting itself over time, the Festival Musiq3 in Walloon Brabant is based each year on a strong concept, which is also an ideal red thread to discover the province’s heritage. ‘Last year, we celebrated the 250th anniversary of Beethoven’s birth and, after thinking about it with the team, we realized that a great many barns in Walloon Brabant were roughly from that period’, continues the coordinator. ‘We teamed up with a historian-architect from the province and set up a “barn tour”, bringing the music to places that were not used to hosting it and thus reaching a local audience, people who are not always used to going to concerts.’ Of course, organizing a concert in a barn is more difficult than in a concert hall, sometimes with unexpected constraints. ‘For example, the Ensemble Ontano played in a goat farm, at the Ferme de la Baillerie in Genappe. Not only did we have to bring all the equipment with us, but we also had to reckon with the timing of the milking of the goats and be careful not to place the chairs too close to them because they would chew everything within reach … Obviously, these are not normal conditions for a concert, but the artists were happy to be in such a relaxed place. Even though it required a lot of concentration, they were glad to have done it.’ Another significant example of this desire for unexpected crossovers was the performance of Beethoven’s last sonata, Opus 111, by two pianists with different backgrounds: the classically trained Ukrainian Natasha Kudritskaya and the jazz-oriented Belgian Fabian Fiorini. ‘This concert brought together listeners of classical music and listeners of jazz, but also people who came to discover a farm they had never seen before’, recalls Benoît Debuyst, joint artistic director of the two Musiq3 festivals in tandem with Julie Calbete (see the text on the Festival Musiq3 Brussels). Bringing different listeners together is very important to us.’
Rejuvenation As in Brussels, the Festival Musiq3 in Walloon Brabant is focusing particularly on young people and a family audience through a specific programme but also through collaboration with a whole series of partners.
‘Rejuvenating the audience is something we managed to do in Brussels and it is one of our goals in Walloon Brabant’, says Fany Grégoire. ‘It’s a motivating challenge.’ We work with UCL, among others, and we organized a concert in Louvainla-Neuve, at the Aula Magna, with the Festival Musiq3 orchestra, which consists of young musicians who have just graduated from the Brussels Conservatoire. We also work with the IAD, with whom we organized a symposium on electronica and music during the first edition. It is true that there is no conservatoire in Walloon Brabant, but there are many academies, which are very demanding, for instance in Jodoigne, La Hulpe, etc. And each year our programme includes a concert for children and families and activities around that. This year, we will be going to schools, so as to make use of the existing fabric. We are trying to create partnerships and synergies with existing institutions so as to benefit from their experience and reach as many people as possible.’ ‘Many classical music festivals get into trouble if they fail to regenerate their audience’, says Benoît Debuyst. ‘This is probably what happened with the previous version of the Festival de Wallonie in Walloon Brabant. I don’t think the team at the time reached out to different audiences, even though the audience represents 50 per cent of the festival budget.’ In any case, the audience did not shy away from the first edition of this new version of the festival, which brought together 3000 people. The red thread running through the festival was the ‘musical heritage of the province’, i.e. the musicians living there, whom the public could meet in their actual environment. ‘There are a lot of musicians in Walloon Brabant’, explains Benoît Debuyst. ‘For example,
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Les Festivals de Wallonie
the Ensemble Kheops, with cellist Marie Hallynck, pianist Muhiddin Dürrüoglu and clarinettist Ronald Van Spaendonck. We have worked a lot in jazz with the guitarist and oud player Karim Baggili. There is also a group of baroque musicians who teach at the Brussels Conservatoire and who live in the Jodoigne region, but also harpsichord makers, for instance.’ Before or after the concert, the audience could meet the artists, with a Musiq3 presenter acting as the moderator. And this convivial tradition initiated in 2019 has continued. ‘One of the keywords of the Festival Musiq3 is meeting, in Walloon Brabant too.’ And for 2021, the team has chosen to focus the theme of the festival on a particular heritage. ‘It so happens that Walloon Brabant cultivates a tradition of bubbles’, says Benoît Debuyst. ‘Not lockdown bubbles, but champagne and beer bubbles, since both are produced here. It is a facet of our heritage that is both festive and rooted in the land. We are going to work with micro-breweries and introduce local products to the public. All this makes it possible to get people to know each other but also to discover the music we offer.’ The challenge for the festival in the future is to continue to explore the province but without spreading itself too thinly. ‘We try to spread out, to go everywhere’, says Fany Grégoire, ‘even though there are some essential venues such as the Cultural Centre of Ottignies, which is very central, or that of Nivelles. Last year, Benoît searched high and low throughout the province for farms that matched the concept.’ ‘This was no doubt the problem with the former Festival Musical du Brabant wallon, which was anchored in wellknown and well-represented cultural venues, but its overall image suffered as a result’, Benoît Debuyst concludes. ‘Through the general concept that we are proposing, we want to go beyond these particularities. It’s a lot of work, but we have a new concept, a lot of experience and a great team!’ Interview by Estelle Spoto — February 2021
Félicien Brut © Manuel Braun
Ven. 1/10 – 20h Festival Musical du Hainaut Charleroi PBA
Belgian National Orchestra & Patricia Kopatchinskaya —
Belgian National Orchestra / Patricia Kopatchinskaya, violon / Aziz Shokhakimov, direction Mendelssohn, Beethoven, Ravel
Jeu. 30/9 – 20h Festival Musiq3 Brabant wallon Nivelles Centre culturel – Waux-Hall
Félicien Brut quintet Trascendancia —
Accueillir Patricia Kopatchinskaya en clôture du Festival Musical du Hainaut, c’est une formidable fête en soi ! Patkop (comme elle se fait appeler) est une violoniste dont l’excentricité se place au service d’une virtuosité, d’une intelligence et d’une sensibilité hors normes. Elle a choisi pour ce concert d’interpréter le premier concerto de Mendelssohn pour violon et cordes. Celui-ci lui permettra sans doute un travail très proche avec les cordes du Belgian National Orchestra. L’orchestre jouera ensuite la « Pastorale » de Beethoven, pour célébrer celui dont l’anniversaire ne put être dignement fêté en 2020. Prix : 16€ / 13€
Félicien Brut, accordéon / Jordan Victoria, violon / Thibaut Garcia, guitare / Thomas Enhco, piano / Edouard Macarez, contrebasse Piazzolla, Galliano, Enhco
Astor Piazzolla would have turned a hundred in 2020. To pay tribute to the maestro, accordionist Félicien Brut has gathered around him the cream of young classical musicians. En coproduction avec le Centre Culturel de Nivelles Prix : 20€ / 10€ (-26)
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Happy !
Patricia Kopatchinskaya © Borggreve
Astor Piazzolla aurait eu 100 ans en 2020. C’est avec son quintette Nuevo Tango qu’il a composé et enregistré toutes ces pièces qui le rendront populaires, qui émanciperont le genre du Tango et nourriront ce répertoire renouvelé, à la croisée du savant et du populaire. Pour rendre hommage au Maître, l’accordéoniste Félicien Brut a réuni autour de lui la crème des jeunes musiciens classiques. Rendez-vous est fixé, à la tombée de la nuit, dans les quartiers chauds de Buenos Aires.
Holly Choe © DR
Ven. 1/10 – 20h Festival Musiq3 Brabant wallon Wavre La Sucrerie
Wald Ensemble et Holly Choe Connecting Korea — Wald Ensemble / Holly Choe, direction Respighi, Britten, Tchaikovsky
Quand un orchestre de chambre Coréen constitué de solistes œuvrant dans les meilleurs orchestres européens rencontre la flamboyante Holly Choe, jeune cheffe americanocoréenne, lauréate du concours la Maestra, la maîtrise, l’énergie et la joie de nous offrir un concert haut en couleur seront au rendez-vous. Une rencontre à ne pas manquer ! When a Korean chamber orchestra with soloists from the best European orchestras meet the flamboyant Holly Choe, a young american-Korean conductor. En coproduction avec les Rencontres Musicales Internationales de Wallonie Prix : 20€ / 10€ (-26)
Sam. 2/10 – 20h30 Festival Musiq3 Brabant wallon Genappe Le Monty
Félicien Brut & Edouard Macarez Vagabonds —
Félicien Brut, accordéon / Edouard Macarez, contrebasse Brel/Perrine, Bottestini, Azzola/Astier, Piazzolla, Nazareth, Bottesini, Privat, Dinikov, Chostakovitch, Galliano
De la valse musette au swing des années 30, des chefs-d’oeuvre du romantisme aux rythmes sud-américains endiablés, ce périple musical mêle accordéon et contrebasse, deux instruments très proches par leur mystère, leur popularité et leur ouverture à tous les styles musicaux. Félicien et Édouard soufflent, chantent, vibrent avec liberté, transcendent les genres, pour faire entendre un siècle de musiques de tous horizons : Bottesini et Galliano, Glière, Chostakovitch, Piazzolla, Nazareth, Viseur, Privat, Azzola.
Vagabonds © Manuel Braun
From the musette waltz to 1930s swing, from romantic masterpieces to furious South American rhythms, this musical journey brings together the accordion and double bass. En coproduction avec le Tof Théâtre Prix : 17€ / 10€ (-26) 79
Les Festivals de Wallonie
Ensemble Correspondances © Molina Visuals
Dim. 3/10 – 15h et 17h Festival Musiq3 Brabant wallon Ottignies Centre Culturel
HUSH La machine à rêves d’Henry —
Anne Niepold, accordéon / Jan Van Outryve, luth et arrangements / Julie Calbete, soprano / Wouter Van Looy, mise en scène / Mélanie Dumont, dramaturgie / Marcelle Hudon, concept visuel / Jo Thielemans, concept sonore / Arthur De Vuyst, technique / Nele Fack, vidéo Purcell
HUSH, a creation for young audiences about the world of the baroque composer Henry Purcell, is a project that brings together music, theatre, shadows and puppets. Une production de Zonzo Compagnie en coproduction avec Les Festivals de Wallonie, Opéra de Lille, Concertgebouw Brugge et Het Laatste Bedrijf En coproduction avec le Centre Culturel d’Ottignies Pour les familles, à partir de 6 ans. Ateliers pour les enfants 1h avant la représentation (infos p. 12) Prix : 9€ / 8€ (-26) 80
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Les Nuits de Septembre Liège Salle Philharmonique
Ensemble Correspondances Du Mont et Charpentier : motets pour Louis XIV & Mlle de Guise —
Sébastien Daucé, direction, clavecin et orgue / Perrine Devillers, Caroline Bardot, Dessus / David Tricou, haute-contre / Antonin Rondepierre, taille / Etienne Bazola, basse-taille / Nicolas Brooymans, basse / Béatrice Linon, Josèphe Cottet, violons / Mathilde Vialle, viole de gambe / Thibaut Roussel, théorbe / Lucile Perret, Matthieu Bertaud, flûtes Du Mont, Charpentier
HUSH © Karolina Maruszak
HUSH fait se rencontrer musique, théâtre, ombres et marionnette. Au centre de la scène se trouve une sorte de boîte magique, reproduction inventive d’un petit théâtre baroque. Dans et autour de ce mini-opéra, il y a une chanteuse et deux musiciens : le premier joue du luth, la seconde de l’accordéon. Voilà l’équipe idéale pour faire pétiller dans les yeux des enfants et sonner à leurs oreilles les couleurs du répertoire de Purcell, de The Fairy Queen à King Arthur en passant par The Funeral of Queen Mary ! Au fil des mélodies du compositeur, ils nous guident sur les chemins de l’imagination. De quoi devenir un fan inconditionnel de Purcell !
Dim. 3/10 – 20h
Le prestigieux Ensemble Correspondances explore les motets du Liégeois Henri Du Mont, compositeur vénéré par Louis XIV et en charge de la Chapelle Royale. Pensés comme d’imposantes fresques avec chœurs et instruments destinées aux cérémonies extraordinaires du Roi, ces motets deviennent rapidement le sceau musical de la France et s’adaptent à des effectifs parfois plus réduits. Parallèlement, Marc-Antoine Charpentier évolue durant 20 ans au service de la très religieuse Mlle de Guise à laquelle il destine des œuvres sacrées aux accents théâtralisés et à la piété sincère. The prestigious Ensemble Correspondances explores the motets of Henri Du Mont from Liège, a composer revered by Louis XIV and in charge of the Chapelle Royale. Prix : 26€ / 16€
Festival Musical du Hainaut Charleroi PBA
Eva Zaïcik © DR
Dim. 3/10 – 20h
L’Ombre de Saint-Saëns Ensemble Kheops, Thierry Hellin & Philippe Beau —
Thierry Hellin, comédien / Philippe Beau, ombromane / Ensemble Kheops : Tatiana Samouil, violon / Muhiddin Dürrüoglu, piano / Marie Hallynck, violoncelle / Sylvain Coher, texte / Sybille Wilson, mise en scène / Aurélie Thomas, scénographie et costumes / Elsa Revol, création lumières
Que reste-t-il des grands hommes lorsqu’ils nous quittent ? Pianiste virtuose, organiste, compositeur de renom, Camille Saint-Saëns était aussi un infatigable globe-trotter. Cent ans après sa mort, le public ne retient pourtant bien souvent de lui que son Carnaval des animaux. Dans l’Ombre de Saint-Saëns, spectacle musical et d’ombromanie mis en scène par Sybille Wilson, trois musiciens, un comédien et un ombromane-magicien portent à la scène une personnalité énigmatique et pleine d’humour. Three musicians, a comedian and a ‘shadowman’ magician bring Camille Saint-Saëns’ rich, complex and intriguing personnality to life, on stage. Une coproduction des Festivals de Wallonie, de la Compagnie L’Orpiment et de Music’Arte asbl, avec le soutien de Carte Blanche Musique, du PBA (Palais des BeauxArts de Charleroi) et du Delta (Namur).
L’ombre de Saint-Saëns © Frank Loriou
Prix : 16€ / 13 €
Jeu. 7/10 – 20h
Sam. 9/10 – 20h
Festival Musiq3 Brabant wallon Tourinnes-la-Grosse Église Saint-Martin
Festival Musiq3 Brabant wallon Perwez Ferme de la Petite Cense
Justin Taylor, Le Consort & Eva Zaïcik Royal Haendel —
Eva Zaïcik, mezzo-soprano / Le Consort : Justin Taylor, clavecin / Sophie De Bardonnèche, violon / Théotime Langlois de Swarte, violon / Hanna Salzenstein, violoncelle / Clément Batrel-Genin, alto / Hugo Abraham, contrebasse Haendel
Le Consort naît de la rencontre de quatre jeunes musiciens autour du claveciniste Justin Taylor qui, poussés par une sensibilité et une poésie communes, explorent les répertoires de la musique baroque. C’est avec la complicité de la flamboyante mezzosoprano Eva Zaïcik qu’ils célèbrent la prodigieuse variété du génie haendélien et nous font découvrir des airs inédits de Ariosti et Bononcini dans un programme haut en couleur et fort en émotions. In 1719, in London, a group of British aristocrats passionate about Italian opera created the Royal Academy of Music. It paved the way for splendid works, the most renowned written by Haendel. Justin Taylor est artiste associé des Festivals de Wallonie 2021 En coproduction avec le Centre culturel de Beauvechain Prix : 17€ / 10€ (-26)
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Les Festivals de Wallonie
Macha Kanza & Matthieu Cognet Let’s dance —
Macha Kanza, piano / Matthieu Cognet, piano Prokofiev/Pletnev, Rachmaninov, Piazzolla/ Hubert
Se comprendre sans les mots, anticiper les gestes voire les pensées de l’autre, c’est ce qui anime le duo Macha Kanza et Matthieu Cognet. Deux pianistes liés par l’amitié depuis le Conservatoire et qui explorent le répertoire pour deux pianos avec bonheur. Avec ce programme, ils nous invitent à les rejoindre dans un tourbillon d’expressions, une richesse de timbres et une dimension orchestrale décuplée. Laissons-nous emporter dans la danse des sons! Pianists and friends Macha Kanza and Matthieu Cognet explore the two pianos repertoire with delight. En coproduction avec le Centre culturel de Perwez Prix : 15€ / 10€ (-26)
Rolling String Quartet © Eric Mouturat
Dim. 10/10 – 18h Festival Musiq3 Brabant wallon Louvain-la-Neuve Aula Magna
L’Ombre de Saint-Saëns Ensemble Kheops, Thierry Hellin & Philippe Beau —
Thierry Hellin, comédien / Philippe Beau, ombromane / Ensemble Kheops : Tatiana Samouil, violon / Muhiddin Dürrüoglu, piano / Marie Hallynck, violoncelle / Sylvain Coher, texte / Sybille Wilson, mise en scène / Aurélie Thomas, scénographie et costumes / Elsa Revol, création lumières
Que reste-t-il des grands hommes lorsqu’ils nous quittent ? Pianiste virtuose, organiste, compositeur de renom, Camille Saint-Saëns était aussi un infatigable globe-trotter. Cent ans après sa mort, le public ne retient pourtant bien souvent de lui que son Carnaval des animaux. Dans l’Ombre de Saint-Saëns, spectacle musical et d’ombromanie mis en scène par Sybille Wilson, trois musiciens, un comédien et un ombromane-magicien portent à la scène une personnalité énigmatique et pleine d’humour. Three musicians, a comedian and a ‘shadowman’ magician bring Camille Saint-Saëns’ rich, complex and intriguing personnality to life, on stage.
Jeu. 14/10 – 20h30
Une coproduction des Festivals de Wallonie, de la Compagnie L’Orpiment et de Music’Arte asbl, avec le soutien de Carte Blanche Musique, du PBA (Palais des BeauxArts de Charleroi) et du Delta (Namur). En coprésentation avec l’Atelier Théâtre Jean Vilar
Emmanuel Bigand & Rolling String Quartet Swinging the Brain Conférence-concert —
Prix 20€ / 10€ (-26)
Festival Musiq3 Brabant wallon Louvain-la-Neuve Ferme du Biéreau
Emmanuel Bigand, professeur de psychologie cognitive / Rolling String Quartet : Steve Duong, Jean-Christophe Haller, violon / Camille Rollet, alto / Emmanuel Bigand, violoncelle Bach, Webern, Deep Purple, Rolling Stones
On dit souvent que la musique adoucit les mœurs, mais on est loin d’imaginer tous les effets qu’elle peut avoir sur le cerveau. Emmanuel Bigand, grand spécialiste de psychologie cognitive, nous démontre les nombreux effets positifs de la musique sur notre cerveau, à tous les âges de la vie. Avec son quatuor, il met en évidence de manière interactive le pouvoir de stimulation de la musique sur le cerveau en revisitant de grands tubes tant du répertoire Pop-Rock que du classique. Quand le cerveau fait swinguer ses neurones… Passionnant. Emmanuel Bigand, an expert in cognitive psychology, shows us the many positive effects of music on our brain at all ages of life. 82
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Prix 17€ / 10€ (-26)
Les Festivals de Wallonie sur vos écrans ! —
Qu’il s’agisse d’interviews insolites des artistes invité(e) s, de concerts filmés, d’after movies de certains projets particuliers ou encore de rencontres avec les responsables artistiques des festivals ou avec des jeunes spectateurs, retrouvez toute l’offre vidéo des Festivals de Wallonie sur notre chaîne YouTube : www.youtube.com/c/ LesFestivalsdeWallonie On Les Festivals de Wallonie’s YouTube channel, you will find all our video content: unique interviews of the artists who perform in our festivals, filmed concerts, aftermovies of our projects and even meetings with our artistic directors or with young audience members: www.youtube. com/c/LesFestivalsdeWallonie
Des vidéos tournées à L’Alba Découvrez également les Alba Sessions. Les vidéos présentées dans cette série originale ont toutes été filmées à L’Alba, la maison des talents partagés, propriété de la chanteuse de jazz Mélanie De Biasio. Chacune de ces capsules vous invite à pousser les portes de la maison et à découvrir un court showcase de musiciennes et musiciens invités cette année aux Festivals de Wallonie. Installé(e)s dans les salons de ce lieu exceptionnel du patrimoine carolo, converti en maison de vie et de travail pour les artistes, ces talents belges et internationaux se sont livrés avec entrain au jeu de l’enregistrement « comme chez soi ». Conçues en collaboration étroite avec l’équipe d’Alba créative, l’association qui gère ce projet original de résidence pour artistes, les Alba Sessions vous convient à partager, par vidéo interposée, des moments d’intimité et de proximité avec des artistes d’exception associés à l’édition 2021 des Festivals de Wallonie. Un temps de découverte pour vous ; de rencontres et d’échanges pour les artistes. 83
Les Festivals de Wallonie
The Alba Sessions invite you to share, through your screens, intimate and close moments with exceptional artists associated with Les Festivals de Wallonie’s 2021 edition. The videos presented in this original series have all been filmed at the Alba, the house of shared talents that belongs to jazz singer Mélanie De Biasio, a remarkable landmark located in the heart of Charleroi, converted in home and workplace for the artists.
Diffusion de fin juin à fin octobre sur : www.youtube.com/c/ LesFestivalsdeWallonie Abonnez-vous à la newsletter des Festivals de Wallonie via la page d’accueil du site www.lesfestivalsdewallonie.be pour être tenu(e)s informé(e)s de toutes les nouvelles diffusions.
www.youtube.com/c/ LesFestivalsdeWallonie
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La Route des Festivals —
La Route des Festivals, c’est un nouveau projet que les Festivals de Wallonie ont mis en place pour vous inviter à être (encore) un peu plus curieux et curieuses... Nous avons sélectionné pour vous au sein de la programmation riche et fournie des sept festivals qui composent notre fédération huit soirées ou week-ends de concerts. En collaboration avec nos partenaires culturels, touristiques et du secteur HORECA, nous vous proposons à présent de sillonner les routes wallonnes, en voiture, en train, à pied ou encore à vélo, de fin juin à octobre, à la découverte des plus belles œuvres du répertoire musical (au travers des concerts que
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nous vous proposons), mais également des richesses culturelles, touristiques et patrimoniales de la Wallonie et de Bruxelles, de Namur à Charleroi, de Stavelot à Saint-Hubert… Et pour que votre plaisir soit complet, faites confiance à notre sélection d’offres en matière de restauration (producteurs locaux, produits saisonniers...) et d’hébergement (durabilité, slow tourisme...). Chacun de nos partenaires a été sélectionné pour son adéquation aux valeurs de qualité, de convivialité et d’accessibilité qui sont les nôtres. De salles de concerts en musées ou encore en sites touristiques, c’est à un périple insolite en terres (plus ou moins connues) que nous vous convions ! Suivez le guide !
Drawing on the rich and varied programme of the seven festivals that make up our federation, we have selected eight evenings or weekends of concerts. In collaboration with our cultural, tourim and catering partners, we now offer you the opportunity to journey around the territory of Wallonia, by car or train, on foot or by bicycle!
Rejoignez-nous à chacune des étapes de la Route des Festivals.
À Bruxelles —
À Mons —
Nous avons conçu pour vous près d’une quinzaine de Discovery boxes différentes à Bruxelles, Namur, Saint-Hubert, Stavelot, Liège, Mons, Charleroi et en Brabant wallon !
FW Discovery Box 1 Happy Birthday Festival Musiq3 Bruxelles! Ven. 25 & sam. 26/6
FW Discovery Box 10 Sound Meditation Sam. 18 & dim. 19/9
Chaque box comprend : — deux billets d’entrée pour un concert sélectionné spécialement à votre attention — une nuitée pour deux personnes dans un de nos logements partenaires — une visite découverte et / ou une visite gourmande pour deux personnes — des réductions dans des centres d’arts et musées Comment ça fonctionne ? Pour réserver, rien de plus simple ! 1. Rendez-vous sur notre site internet, en suivant ce lien : https://www. lesfestivalsdewallonie. be/projets/la-route-desfestivals 2. Découvrez le détail des offres proposées 3. Choisissez la box qui vous convient en un clic ! 4. Profitez de votre week-end de découvertes ! Plus d’infos sur le contenu des boxes et sur les concerts : https://www. lesfestivalsdewallonie.be/ projets/la-route-des-festivals
FW Discovery Box 2 Bach improvisé Sam. 26 & dim. 27/6
À Namur — FW Discovery Box 3 Tango et musique ancienne Ven. 2 & sam. 3/7
FW Discovery Box 11 L'Ombre de Saint-Saëns Sam. 18 & dim. 19/9
À Charleroi — FW Discovery Box 12 Offenbach Collorature Sam. 25 & dim. 26/9
FW Discovery Box 4 Polyphonies Sam. 3 & dim. 4/7
FW Discovery Box 13 La machine à rêves d'Henry — spécial familles Sam. 25 & dim. 26/9
À Saint-Hubert —
Dans le Brabant wallon —
FW Discovery Box 5 Duel à Venise Sam. 17 & dim. 18/7
FW Discovery Box 14 Connecting Korea Ven. 1 & sam. 2/10
FW Discovery Box 6 L'Ombre de Saint-Saëns Sam. 17 & dim. 18/7
FW Discovery Box 15 Du swing aux rythmes sud-américains Sam. 2 & dim. 3/10
À Stavelot — FW Discovery Box 7 Le Concours Reine Elisabeth mis à l’honneur Sam. 7/8 & dim. 8/8
À Liège — FW Discovery Box 8 Le Monde à l’envers avec Vivaldi Ven. 3 & sam. 4/9 FW Discovery Box 9 Claviers baroques et impressionnistes Sam. 4 & dim. 5/9
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Les Festivals de Wallonie
Tickets solidaires L’accessibilité à la musique classique, c’est notre affaire à toutes et tous !
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Parce que chacun devrait pouvoir satisfaire son envie de musique sans compter, parce que l’accès à une salle de concert n’est pas toujours chose aisée, parce que nous ne sommes pas toutes et tous égaux face aux difficultés de l’existence, et parce que nous sommes plus que jamais convaincus que l’accès à la culture est un droit fondamental, nous avons mis en place un système de tickets solidaires. Inspiré des cafés suspendus apparus en Italie à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, les tickets solidaires offrent la possibilité aux personnes en difficulté de participer aux concerts que nous organisons, par le biais de la générosité du public et grâce à un système de don. Lors de l’achat d’un ticket via notre billetterie en ligne, il est désormais possible d’effectuer un don de minimum 1€. Il est bien entendu aussi possible d’effectuer un don sans acheter de ticket de concert par virement bancaire. Votre don, quel qu’en soit le montant, peut faire la différence ! Une fois le montant équivalent à la moitié d’un ticket de concert atteint, les Festivals de Wallonie apportent les 50% restant du prix du billet. Un ticket solidaire est alors automatiquement généré et redistribué aux personnes qui en feraient la demande via l’une de nos associations partenaires.
Nos partenaires nous aident à toucher des personnes en difficulté telles que des enfants et des adolescents placés, des jeunes femmes seules avec ou sans enfants, des personnes âgées vivant en communauté, des personnes sortant du sans-abrisme, ou encore des étudiants en situation de précarité. Nous travaillons de façon « locale » en recherchant des associations et des centres d’accueil ou d’hébergement se trouvant à quelques kilomètres seulement des salles de concerts afin de faciliter le transport des groupes. Vous représentez une association et vous souhaitez rejoindre le projet des Tickets Solidaires ? Contactez elise.viola@ lesfestivalsdewallonie.be ou ilham.ourguis @lesfestivalsdewallonie.be
Pour plus d’infos : www.lesfestivaldewallonie.be 86
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Inspired by the ‘pending coffee’ system which appeared in Italy at the end of the Second World War, the solidarity ticket offers people in difficulty the opportunity of taking part in the concerts we organize with the help of your generosity and thanks to a donation system! Because everyone should be able to satisfy their desire for music without calculating whether they can afford it or not.
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Calendrier des concerts accessibles —
Festival Musiq3 Bruxelles
Festival Musical de Namur
Ven. 25/6 – 18h30 Flagey Studio 4 Renaud Capuçon & le Brussels Philharmonic Orchestra Concert d’ouverture (→ P. 20)
Ven. 2/7 – 20h Namur Citadelle William Sabatier, Mariana Flores, Diego Flores, Cappella Mediterranea & Leonardo García Alarcón Monteverdi – Piazzolla (→ P. 39)
Ven. 25/6 – 19h Théâtre Lumen Valentine Jongen & Guillaume Vincent La Traversée (→ P. 21) Ven. 25/6 – 21h Théâtre Marni Sarah Defrise I Hate New Music (→ P. 22) Ven. 25/6 – 21h Flagey Studio 4 Melting Night (→ P. 22) Sam. 26/6 – 14h Théâtre Lumen Tandem 66 France-Belgique : le Match (→ P. 24) Sam. 26/6 – 14h Théâtre Marni O!Boy Barbershop (→ P. 25) Dim. 27/6 – 14h Théâtre Lumen Olga Pashchenko F.W. Murnau : Tartuffe (1925) (→ P. 30) Dim. 27/6 – 16h La Cambre Sophie Junker, Le Concert de l’Hostel Dieu & FranckEmmanuel Comte La Francesina (→ P. 32) Dim. 27/6 – 18h Flagey Studio 4 Félicien Brut, Edouard Macarez & Quatuor Hermès Concert de clôture (→ P. 33)
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Les Festivals de Wallonie
Jeu. 8/7 – 18h30 Namur Le Delta HUSH La machine à rêves d’Henry (→ P. 45) Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Dim. 4/7 – 20h La Roche-en-Ardenne Église Saint-Nicolas Ensemble La Fenice Alle Gioie ! (→ P. 44) Dim. 11/7 – 15h Marche-en-Famenne Maison de la Culture HUSH La machine à rêves d’Henry (→ P. 46)
Festival de Stavelot Dim. 1/8 – 12h Abbaye Réfectoire des Moines La Folle Journée du Jeune Beethoven 4 concerts à l’abbaye (→ P. 54) Festival Musical du Hainaut Sam. 25/9 – 14h Mons Arsonic Astoria maratón (→ P. 71) Dim. 26/9 – 16h & 19h Charleroi PBA HUSH La machine à rêves d’Henry (→ P. 73) Ven. 1/10 – 20h Charleroi PBA Belgian National Orchestra & Patricia Kopatchinskaja (→ P. 78) Festival Musiq3 Brabant wallon Dim. 26/9 – 11h Villers-la-Ville Abbaye O!Boy Barbershop (→ P. 72) Mar. 28/9 – 20h30 Ottignies Centre Culturel Akropercu A Happy Rhythm comedy! (→ P. 73) Jeu. 30/9 – 20h Nivelles Centre Culturel le Vauxhall Félicien Brut quintet Trascendancia (→ P. 78) Ven. 1/10 – 20h Wavre La Sucrerie Wald Ensemble et Holly Choe Connecting Korea (→ P. 79) Dim. 3/10 – 15h et 17h Ottignies Centre Culturel HUSH La machine à rêves d’Henry (→ P. 80)
Festival Musiq3 Bruxelles
Un Fauteuil pour tous — L’accessibilité et l’inclusion, c’est aussi l’affaire des Festivals de Wallonie ! Depuis quelques années, nous rendons accessibles certains spectacles aux personnes à besoins spécifiques en proposant une audiodescription et une traduction simultanée en langue des signes (LSFB) et en langue française parlée complétée (LfPC). Par ailleurs, nous installons une boucle à induction magnétique dans les salles qui n’en disposent pas, et nous distribuons également des fascicules « Facile à Lire et à comprendre » (FALC). Toutes ces adaptations permettent l’inclusion des personnes aveugles et malvoyantes, sourdes et malentendantes, mais aussi les personnes éprouvant des difficultés de compréhension ou en situation de handicap ou retard mental. L’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite est également vérifiée dans les salles.
Dim. 27/6 – 11h Flagey Studio 4 Maureen Dor & Ensemble Khéops L’apprenti sorcier (→ P. 29)
Accessibility and inclusion are also big issues for Les Festivals de Wallonie! For a few years now, we have been making some shows accessible to people with disabilities. We have developed assistance for people who are blind or visually impaired, deaf of hearing impaired, and who have mental retardation or handicap.
Cette année, 4 spectacles seront adaptés, dont 2 à destination d’un public de familles.
Pour plus d’informations concernant les spectacles et les salles accessibles : www.lesfestivaldewallonie.be 88
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Dim. 27/6 – 18h Théâtre Lumen Julie Depardieu, Juliette Hurel & Hélène Couvert Misia Sert, Reine de Paris (→ P. 32) Festival Musical de Namur Jeu. 8/7 – 18h30 Namur Le Delta HUSH La machine à rêves d’Henry (→ P. 45) Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Dim. 11/7 – 15h Marche-en-Famenne Maison de la Culture HUSH La machine à rêves d’Henry (→ P. 46)
Dim. 18/7 – 15h Bertrix Centre culturel Ensemble Kheops, Thierry Hellin & Philippe Beau L’Ombre de Saint-Saëns (→ P. 48) Festival Musical du Hainaut Dim. 19/9 – 20h Mons Arsonic L’Ombre de SaintSaëns Ensemble Kheops, Thierry Hellin & Philippe Beau (→ P. 68) Dim. 26/9 – 16h Charleroi PBA HUSH La machine à rêves d’Henry (→ P. 73) Dim. 3/10 – 20h Charleroi PBA L’Ombre de SaintSaëns Ensemble Kheops, Thierry Hellin & Philippe Beau (→ P. 81) Festival Musiq3 Brabant wallon Dim. 3/10 – 15h et 17h Ottignies Centre Culturel HUSH La machine à rêves d’Henry (→ P. 80) Dim. 10/10 – XXh Louvain-la-Neuve Aula Magna L’Ombre de SaintSaëns Ensemble Kheops, Thierry Hellin & Philippe Beau (→ P. 82)
Autour des concerts — Les Festivals de Wallonie, ce sont plus de 100 concerts, mais aussi des conférences, introductions aux œuvres, rencontres avec les artistes, ateliers pour petits et grands, masterclasses publiques… de sorte que votre expérience soit complète !
Introductions — Festival Musical de Namur Ven. 2/7 – 20h Namur Citadelle William Sabatier, Mariana Flores, Diego Flores, Cappella Mediterranea & Leonardo García Alarcón Monteverdi – Piazzolla Introduction au concert à 19h30 (→ P. 39) Sam. 3/7 – 20h Namur Église Saint-Loup Ensemble Clément Janequin &. Dominique Visse Josquin Desprez Introduction au concert à 19h30 (→ P. 39)
Mar. 6/7 – 20h Namur Église Saint-Loup Chouchane Sinarossian, Balázs Maté, & Leonardo García Alarcón Le violon selon Bach Introduction au concert à 19h30 (→ P. 44) Mer. 7/7 – 20h Namur Église Saint-Loup Justin Taylor & Le Consort Un duel à Venise Introduction au concert à 19h30 (→ P. 45) Ven. 9/7 – 20h Namur Église Saint-Loup Solistes du Chœur de Chambre de Namur & Concerto Soave La contesa de’numi Introduction au concert à 19h30 (→ P. 45)
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Conférences —
Masterclasses —
Festival de Stavelot Sam. 31/7 – 17h Abbaye Réfectoire des Moines Et si Beethoven était né à Liège? Conférence et concert Jérôme Lejeune, musicologue Gabriel Teclu, piano (→ P. 49)
Festival de Stavelot Du jeu. 12/8 au dim. 15/8 MasterClasses Quatuor Zemlinsky / Frank Peters, piano Inscriptions : www.cambristi.com/ nos-tutti-masterclasses
Les Nuits de Septembre Jeu. 9/9 – 20h Liège Société Littéraire Benoît Laurent & Nicolas Achten Haendel – Sammartini : de l’Italie à Londres, voyages et trajectoires parallèles Benoît Laurent, conférencier (→ P. 62)
Les Festivals de Wallonie
Dim. 15/8 – 16h Stavelot Espace Culturel des Capucins Audition des MasterClasses ICambristi (→ P. 57)
Génération classique — Dates des pré-sélections Premières scènes Festival Musiq3 Bruxelles Sam. 26 & dim. 27/6 Flagey Festival Musical de Namur Lun. 28/6 Namur IMEP Festival Musical du Hainaut Mer. 30/6 Mons Arsonic Les Nuits de Septembre Dim. 26/9 Liège Auditorium Musée de la Boverie Finale Sam. 27/11 Charleroi PBA
En plein air — Festival Musical de Namur Sam. 3/7 – Dès 13h Namur Citadelle 13h00 Les Pastoureaux : Chœur d’enfants Philippe Favette, direction 14h45 ETNA « Femmes » Marie Havaux, piano / Camille Fisette, violon / Julie Thériault, composition 16h30 De la Renaissance au Baroque en Angleterre Henry Purcell, John Dowland, Thomas Morley Gwendoline Blondeel, soprano / Dimos de Beun, clavecin et flûte à bec / Ronan Kernoa, viole de Gambe / Sophie Van den Eynde, luth
Festival Musical de Namur Dim. 4/7 – Dès 15h 15h Duo de musique ancienne Monteverdi, Buxtehude, Bach, Schütz Guillaume Houcke, contre-ténor / Aurélie Moreels, soprano / Ronan Kernoa, viole de Gambe / Philippe Riga,clavecin 16h45 Chœur de Chambre de Namur – Team Liège A Capella Philippe Favette, direction / Vincent Mahiat / Anaïs Brullez / Zoé Pireaux / Marie Jennes / Mathilde Sevrin / NN / NN 18h30 Opérette française Opérette française, théâtre musical des années folles, Offenbach et ses contemporains Amélie Renglet, soprano / Joëlle Charlier, mezzo-soprano / Pierre Derhet, ténor / Lionel Bams, piano 20h15 Soirée OPERA Sophie Karthaüser / Kamil Ben Hsain Lachiri / Stéphanie Salmin, piano
Prix Citadelle : 15€ / 8€ (-18) Pass journée : 35€ / 20€ (-18)
Dans le cadre du Menu de Plein air à la Citadelle. Une initiative de Terra Nova en collaboration avec le CAV&MA Mar. 21/9 – Dès 14h Mons La journée Gilles Binchois Concerts surprises dans la ville (→ P. 69)
Basé sur un mélange de mélodies et de textes variés extraits de l’œuvre de Kurt Weill, le spectacle met en scène trois personnages pris dans la tourmente du Berlin des années folles. Le côté intime du spectacle, sa forme « cabaret allemand » permet au spectateur de plonger au plus près, au plus profond de ce que véhicule ce répertoire : séduction, amour, esprit, fantaisie et gouaille. Anaïs Brullez, chant / Marie Billy, chant / Michel Lambert, accordéon
Pour plus d’informations sur les ateliers, les réservations et les concerts : www.lesfestivalsdewallonie.be Happy !
spectacle et, qui sait, peutêtre même répondre aux questions des parents…
L’Ombre de Saint-Saëns Ensemble Kheops, Thierry Hellin & Philippe Beau
Heure : 1h avant chaque représentation (durée : 30min) Prix : gratuit Inscriptions : via notre billetterie ou par mail : elise.viola@ lesfestivalsdewallonie.be
Festival Musical du Hainaut Dim. 19/9 – 20h Mons Arsonic (→ P. 68) Dim. 3/10 – 20h Charleroi PBA (→ P. 81) Festival Musiq3 Brabant wallon Dim. 10/10 – 18h Louvain-la-Neuve Aula Magna (→ P. 82)
Pass week-end : 60€ / 45€ (-18)
18h15 Les années folles à Berlin — Kurt Weill
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Ateliers —
Animations pour les enfants — HUSH La machine à rêves d’Henry Qui est Purcell ? C’est quoi un opéra ? Et un mask ? C’était une guitare ? Pourquoi la dame porte-t-elle une drôle de robe ? Ça veut dire quoi, baroque ? Autant de questions auxquelles les enfants trouveront réponses en participant à l’animation de Stéphane Colin organisée avant chaque représentation. L’atelier, gratuit, dure 30 minutes. Il a pour but de transmettre aux enfants les clés d’accès à l’univers de HUSH de manière ludique. Les plus jeunes pourront ainsi profiter pleinement du
Festival Musical de Namur Jeu. 8/7 – 18h30 Namur Le Delta (→ P. 45) Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Dim. 11/7 – 15h Marche-en-Famenne Maison de la Culture (→ P. 46) Festival Musical du Hainaut Dim. 26/9 – 16h & 19h Charleroi PBA (→ P. 73) Festival Musiq3 Brabant wallon Dim. 3/10 – 15h et 17h Ottignies Centre Culturel (→ P. 80)
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Angela Merkel
Notre approche du multiculturalisme a échoué, totalement échoué.
Wir schaffen das.
2010
Être malin, c’est oser douter. Un acte qui prouve que nous avons le courage de rester ouverts, de continuer d’apprendre et nous permet de changer d’avis. Le doute mérite d’exister. 92
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Musiq3 soutient
Les Festivals de Wallonie Revivez les meilleurs moments sur notre antenne dans Concert, chaque jour à 20h et du lundi au vendredi à 13h. Retrouvez également les artistes des festivals dans Demandez le Programme, du lundi au vendredi à 12h. Toute la programmation sur www.musiq3.be.
Aussi sur musiq3.be et
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Pour en savoir plus : www.ethias.be
LE PARLEMENT DE LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES
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L’équipe des FW Jean Eylenbosch Président Chantal Goossens Vice-présidente André Foulon Administrateur trésorier Isabelle Bodson Directrice Mélanie Van Gyseghem Assistante de direction Élise Viola Chargée de projets Martin Lissoir Chargé de communication Ilham Ourguis Chargée de projets — Assistante de communication Nathalie Sprumont Secrétaire
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Administration générale de la culture, Service de la musique Avec le soutien de la Wallonie
L’équipe de programmation Els Celis Royal Juillet Musical de Saint-Hubert Frédéric Degroote Les Nuits de Septembre / Liège Julie Calbete, Benoît Debuyst Festival Musiq3 Bruxelles et Brabant Wallon Frédéric Delcroix, Jean-Paul Dessy, Romain Dhainaut, Patrizia Merche Festival Musical du Hainaut Jérôme Lejeune, Suzanne Micha, Françoise Longrée, Cécile Longrée, Candice Delhez, Jacques Polis Festival de Stavelot Jean-Marie Marchal Festival Musical de Namur
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Éditeur responsable : Isabelle Bodson — Les Festivals de Wallonie asbl — Boulevard Audent 24 — 6000 Charleroi — TVA BE 408 399 395
La route des festivals
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Les Festivals de Wallonie Été Automne 2021