Magazine passion animaux fév/mars 2018

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Chambardons les tabous ! Un tabou désigne, dans son acception la plus générale, un sujet qu'il est préférable de ne pas évoquer si l'on veut respecter les codes de la bienséance d'une société donnée. Pourtant, il est bien connu et de plus en plus documenté dans la littérature, ainsi que dans les recherches, que le lien qui unit l’homme à l’animal de compagnie est unique. Je vous partage ici un extrait de la préface du livre Ces animaux miracles, écrit par Brad Steiger et Sherry Hansens Steiger et publié en 2000 aux éditions AdA inc. : « La relation qui existe entre l’humain et son animal est bien plus qu’un lien d’attachement. Je crois que nous pourrions aussi parler à l’occasion d’un lien profond et spirituel. En effet, ce n’est que depuis quelques années que la société moderne a rendu aux animaux les pouvoirs, vertus, capacités et habiletés qui leur avaient originellement été attribués, mais qui avaient malencontreusement disparu avec les siècles. Voilà que renaissent pour nous les rôles essentiels et vitaux que tiennent les animaux dans nos vies ; des rôles qui s’avèrent parfois si importants qu’ils peuvent influer sur l’ordre des choses. » Ce texte fait-il résonner quelque chose en vous ? Fort probablement, si vous avez vécu cette relation !

Un être d’affection Tel que l’énonce le site web Vetitude, un site d’information pour les vétérinaires, le statut juridique des animaux a beaucoup évolué au cours des siècles. L’animal, considéré auparavant comme un objet ou un bien, est devenu petit à petit un être sensible, capable de raisonner et de souffrir : « les animaux sont présents et visibles sur tout le territoire avec une utilité sociale et une reconnaissance élevées, la transparence sur les pratiques et les conditions d’élevage se développe, les élevages se reconnectent à leur environnement, les animaux jouent un rôle croissant dans l’accompagnement des malades et des personnes handicapées ou dépendantes, l’exercice vétérinaire de groupe permet le développement de nouvelles spécialisations et l’association à des praticiens comportementalistes, les animaux voient leurs droits (et les devoirs des propriétaires à leur égard) augmenter, etc. » . Des éthologues, psychologues, vétérinaires, anthropologues et autres professionnels se sont notamment penchés dans les dernières années sur les bienfaits des animaux de compagnie au niveau social, affectif, psychologique, voire thérapeutique. Et ce ne sont pas les expériences, de plus en plus fréquentes bien qu’elles soient discrètes, qui démentiront les résultats.

La 9e conférence internationale sur les relations homme-animal, organisée en 2001 par l’International Association of Human-Animal Interaction Organizations (IAHAIO) et soutenue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a permis de faire valoir l’importance de la présence animale. Les animaux ne sont pas discriminatifs et leur caractère est moins sensible aux aléas de la journée qu’une personne. En outre, ils apportent sécurité et amour. L’animal se présente comme un véritable médiateur thérapeutique. Il est un stimulateur et joue un rôle de confident.

De nombreuses études ont également su démontrer que l’animal peut jouer un rôle auprès des personnes souffrant de stress dans une situation d’agression, de perte d’un être cher ou de maladie grave. Vous comprenez probablement très bien tous ces bienfaits si vous possédez un animal de compagnie ou si vous avez eu la chance d’en avoir un par le passé. Une étude menée en 2011 par l’Association américaine de psychologie révèle d’ailleurs que les propriétaires d’animaux de compagnie seraient en meilleure santé que les non-propriétaires. Comme je l’écris dans mon livre Apprivoiser le deuil animalier, publié en 2017 aux éditions Beliveau Éditeur, les propriétaires d’animaux fréquenteraient ainsi beaucoup moins les salles d’attente des médecins. Ce bienfait permettrait des économies dans le domaine de la santé.

Enfin, vous avez maintenant en main quelques arguments pour exprimer aux personnes les plus sceptiques du deuil que vous vivez — ou appréhendez — les bienfaits que votre animal pouvait représenter pour vous et votre famille. Comme dans tous les domaines de la vie, l’inconnu fait peur et dérange. C’est pourquoi j'aspire à faire une différence, toute en douceur, dans votre perception des différents deuils de la vie, dont le deuil animalier. Mon objectif est de vous aider à développer votre résilience afin que la suite de votre vie sans votre animal de compagnie soit la plus sereine possible et que les rêves et les désirs reviennent habiter votre cœur. Et vous, ça vous dit de secouer les puces des tabous ? À bientôt

Voici la seule formation en ligne offerte sur le deuil animalier en francophonie. Lynne Pion vous propose d'agrandir votre zone de confort et d'apprendre pour mieux comprendre ce qu'est le deuil animalier, ses états, ses différentes manifestations,etc. 6 Modules: Deuil animalier 101 et autres deuils/ABC de la résilience

Lynne Pion

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www.lynnepion.com | 418-895-0071 Passion animaux • février/mars 2018 • page 33


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