Le GUIDO N° 41 - Hiver 2013 / 2014

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Le GUIDO

numéro 41 - hiver 2013/2014

le magazine d’Essaouira

éditions média business - Essaouira



a fin de l’année est proche, et avec elle, l’occasion de nous pencher sur ces douze derniers mois avec, des manifestations, des développements intéressants et prometteurs qui auront émaillé 2013, pour la ville et pour tous, des évènements divers qui en aucun cas ne laissent indifférent.

sommaire

patrimoine : Essaouira, ville monde tourisme : Agadir et Essaouira tourisme : Thomas Cook tourisme : Musée national du thé tourisme : Essaouira et la Pologne tourisme : les musiques d’Essaouira tourisme : une mise en valeur par l’arganier tourisme : la sardine cousue main

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Directeur de publication : André EUGENE. Imprimerie : Somadi / Pipo - Casablanca Rédaction : Sylvie BRIGNON Traduction : Danièle LEGALL Photos : S. BRIGNON, A. EUGENE Réalisation : André EUGENE Assistante : Maryam ELKOURCHI Dépôt légal / ISSN : 2008PE0021 / En cours Contacts : Tél: +212 (0)661 138 324 - Fax: +212 (0)524 474 685 email:infos@leguido.com - Web: www.leguido.com Tous droits réservés. Toute forme de reproduction, des textes et photos, intégrale ou partielle, est interdite sans autorisation de l’éditeur.

Essaouira démarre l’année à venir avec de multiples initiatives en poche en faveur de son développement. La ville après avoir fait la une à la fin des années quatre vingt dix et début deux milles revient plus que jamais sur l’avant de la scène !!! Campagnes touristiques en direction de notre cité, venues de France et du Maroc, émissions télévisées ou radiophoniques, diffusées et rediffusées, pays étrangers qui s’y intéressent en tant que puissance touristique, mise en avant de son potentiel et de son patrimoine local, architecture, arganiers, sports nautiques, nouveaux vols, nouvelles structures d’accueil, gros plans sur sa musique et ses festivals, rien n’arrête cette nouvelle campagne de promotion, et rien n’est en reste ! Essaouira s’exporte et se vend ! Nouvelle redécouverte de cette ville marocaine de la côte atlantique, cité du vent, aux multiples influences culturelles qui se développent, s’exportent, se vendent, se disent et enchantent toujours et encore. Essaouira revit et revivra encore pour le plaisir de tous, habitants, commerces locaux nationaux et plus internationaux. Le magazine Le Guido souhaite une bonne et heureuse année pleine de surprise et de joie à tous ses lecteurs, de joyeuses et excellentes fêtes, paix et bonheur pour tous.

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Essaouira « ville monde » L’

émission phare de France-Culture, « Ville-Monde », a consacré deux éditions à Essaouira, les 16 et 23 juin derniers. Ce choix intervient après que la chaîne culturelle radiophonique française de référence ait à trois reprises invité Essaouira et des Souiris à son émission hebdomadaire « Cultures d’Islam ». Se sont succéder à l’antenne de France-Culture et pendant plus d’une heure chacun, la chanteuse Françoise Atlan, Directrice du Festival des Andalousies d’Essaouira (3 mai), Houssein Miloudi (10 mai), le grand peintre souiri et André Azoulay, Conseiller de S.M. le Roi Mohammed VI (17 mai). Cap sur le Maroc et sa côte atlantique, Essaouira… Le voyage commence sur l’île de Mogador qui fait face à la ville, du haut du minaret de la mosquée construite au début du XIXe siècle. De cette hauteur et de cette distance, la cité est cernée par les remparts couleur terre que surmontent les profils de ses maisons blanches, et le port : à gauche, c’est l’océan qui bat les rochers où s’enracinent les remparts ; à droite s’étend la large anse en laquelle les flots marins sont apprivoisés, anse prolongée par les dunes de sable, qui finissent par rencontrer le vert de la forêt de thuya, puis la forêt d’arganiers, parfois des oliviers… Ville ouverte sur la mer, née comme ville nouvelle au milieu du XVIIIe siècle, « au milieu du sable et du vent, là où il n’y avait rien », elle était destinée à drainer le flux du négoce continental vers les destinations outre-mer. Une ouverture vers l’extérieur renforcée par l’accueil des légations étrangères qui représentaient les puissances occidentales européennes mais aussi américaines, le Maroc étant le

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Essaouira: « a world within a town »

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rance Culture flagship program “Ville-Monde” dedicated two dates to Essaouira on the 16th and 23rd of June last. The choice was made following three invitations to Essaouira and to some Souiris for its weekly program “Cultures d’Islam”. On this French Cultural model radio program came, for over an hour each, Françoise Atlan, the Director of the Essaouira Festival of Andalusias (3rd of May), Houssein Miloudi, the great Souiri painter (10th of May) and André Azoulay, the advisor to His Majesty King Mohammed VI (17th of May). Let’s head to Morocco and to its Atlantic coast, Essaouira …The journey starts on the island of Mogador which faces the town from the top of the minaret of the mosque built at the beginning of the 19th century. From this height and distance, one perceives the city surrounded with earthen coloured ramparts and the outline of its white houses and the harbour. On the left, is the Ocean beating the rocks where the ramparts are anchored; on the right, the large cove welcomes and tames the waves; it stretches up to the sand dunes which extend to the green thuja forest then to the argan tree forest, with olive trees here and there… A town opening to the sea born new in the middle of the 18th century “among sand and wind and in the middle of it : nothing”; she was destined to drain the inland trade towards places overseas. This opening outward was reinforced by the welcome presence of foreign legations representing European powers but also America : Morocco being the first country to have recognized the United States of America as early as the

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premier pays à avoir reconnu les Etats Unis d’Amérique dès la proclamation d’indépendance. Une vocation qui a donné à la ville le privilège d’accueillir la diversité humaine qui réside dans l’arrière-pays, et au dehors : Essaouira ville ouverte, et ville plurielle. Du quartier du Meshouar au quartier juif, le mellah, jusqu’aux portes du port, les créateurs rencontrés, originaires d’Essaouira, inspirés par elle ou vivant dans son enceinte, nous parlent de cette

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diversité, de cette ville entre Orient et a marqué la génération de mai 68. Au début des années 1970 quand Georges Occident et « dédiée au divers ». Lapassade avait découvert la ville, l’avait Les séquences labyrinthiques alternent aimée et avait été éprouvé par l’état de avec l’urbanisme régulier, orthogonal, et décrépitude qui la corrodait, il avait apposé cette dualité suscite la marche poétique à l’entrée de la cité une pancarte où il avait entamée avec l’écrivain mexicain Alberto écrit : « Essaouira, ville à vendre »… C’est Ruy Sanchez, dont l’œuvre romanesque ce décor qui a servi à Orson Welles pour se nourrit du mythe même de Mogador. situer Chypre dans Othello. Ce « Mogador Avec lui et les artistes de la ville, nous d’Afrique » qui a inspiré Paul Claudel, dans « médinons » à travers le dédale que Le soulier de satin… ponctue la scansion de l’ombre et la lumière, avec cette dense matière sonore Il y a aussi les visiteurs réguliers, qui émanent des échoppes et de ce qui constants, cherchant à maintenir vif échappe des patios. Une diversité qui en eux le mythe créateur de la ville. s’exprime aussi par la musique, celle des Comme l’écrivain mexicain Alberto Ruy Gnawas qui illustrent par la performance Sanchez qui fait de Mogador une quête, vocale et en langue arabe, tout ce comme les créateurs rencontrés qui nous « divers » qui loge dans la ville et continue parlent de cette « passion partagée ». de la faire vivre… Cet amour de la ville qui animait l’œuvre littéraire d’Edmond Amran El-Maleh, dont « Le monde » est à Essaouira, « ville- la tombe se dresse dans la cimetière mondes » dont les créateurs, comme les marin juif d’Essaouira : « Où soufflent étrangers, issus de différents horizons, les Alizés/ inlassables balayeurs du sont amoureux, inspirés par elle… Une ville ciel/ transparence qui décante l’azur/ la vécue comme « une passion partagée », mouette accompagne le gnawi/ supplique vers laquelle reviennent ceux des siens qui d’Afrique sur la tombe juive/ esquisse ont été amenés à la quitter. Une ville qui du corps qu’éclaire l’auréole/ aussi bien renaît et revit, après avoir connu un moment gravée que le caractère arabe/ le signe de désolation qui, au reste, ne lui enlevait berbère la lettre latine/ tous veillent sur rien de son charme. Charme auquel a leurs sœurs hébraïques/ froissement succombé toute la beat generation, vers d’ailes qu’humecte l’écume/ gerbes qui elle aussi a migré l’esprit de bohème qui retombent sur la roche ductile »…


Strings of little mazes alternate with regular orthogonal built up areas : a duality that invites a poetical ramble in the company of the Mexican writer, Alberto Ruy Sanchez whose works of fiction are nourished by the very myth of Mogador. We make our way through the maze with him and other artists from the town and this walk is punctuated by alternating light and shade, by a dense humming coming from stalls and by what is escaping from the patios. A diversity expressed in music too thanks to the Gnaoua who, through their vocal performance in the Arabic tongue, illustrate all the diversity alive in the town and keeping it very much alive.

Essaouira to figure Cyprus in Othello and Paul Claudel in his play The Satin Slipper was inspired by this Mogador of Africa. There are also constant regular visitors who try and maintain the myth of the creation of the town very alive in them : like the Mexican writer Alberto Ruy Sanchez who has made a quest of Mogador and like the artists we met who tell of a “shared passion”. This love for the town was alive in the literary works of Edmond Amran El-Maleh whose tomb stands in the marine Jewish cemetery in Essaouira : “Where the trade winds blow/ tirelessly sweeping the sky/a transparency clearing the azure/ the seagull accompanies the Gnaoua/a petition of Africa on the Jewish tomb/a body outline lit by a halo/ engraved as neatly as the Arabic print/the Berber sign the Latin letter/all watch over their Hebraic sisters/a rustle of wings dampened by foam/ wreaths crashing down on the ductile rock”…

“The world” is in Essaouira, “ville-mondes”, where artists and foreigners from various horizons come to worship her and to be inspired by her, a town experienced like a “shared passion”, a town which sees some of its own come back to her after having had to leave her. A town which is reborn and lives anew after going through a time of devastation that hardly took anything away from its charm : the whole beat generation succumbed to it as well as the generation of May 1968. At the beginning of the seventies, when Georges Lassalle discovered the town and loved it , he felt so distressed by the state of decay eroding it that he affixed a notice at the entrance of the town that said : “Essaouira : town for sale”… Orson Welles used the decor of

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Declaration of Independence. This calling gave the town the privilege to welcome various populations residing inland and on the coast : Essaouira, an open and cosmopolitan town. From the Meshouar area to the Jewish quarter through the Mellah to the harbour gates, all the artists we met be they from Essaouira or inspired by the town or living within its walls tell us about this diversity, of this town between East and West, of a town dedicated to “diversity”.


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Agadir et Essaouira, le nec plus ultra des vacances balnéaires au Maroc

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ntre deux mers, le Maroc balnéaire est riche de sites exotiques où combiner farniente et plaisirs des escapades en famille. Du littoral méditerranéen à l’Atlantique, les spots d’Agadir et d’Essaouira ont plus que jamais le vent en poupe.

Essaouira, source de découvertes et de ressourcement

Au bord de l’océan Atlantique, Essaouira brille par sa médina piquetée de maisons blanchies à la chaux. Voisine de Marrakech, l’ex Mogador entretient une ambiance sereine. Le mercure à Essaouira ne descend jamais en dessous de 25°C. A ce climat chaud et doux s’ajoute la diversité de son paysage culturel entre son port de pêche, sa scala emblématique, sans oublier sa grande plage brune au climat vivifiant. La grande plage principale est sans nul

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doute l’endroit où il faut être pendant les vacances à Essaouira. Outre les nombreux sports aquatiques qui séduisent nombre d’amateurs en été, les activités les plus prisées tournent également autour des balades équestres, des randonnées à dos de chameau et divers jeux en groupe animant le littoral même en soirée. D’autres profitent de leur séjour à Essaouira pour grimper sur la plateforme d’artillerie des remparts de la kasbah, site jonché de vieux canons qui offre une belle vue d’ensemble sur la médina et ses ruelles enchevêtrées.

Agadir, oasis de bien-être

Dans un tout autre style, Agadir est considéré comme une oasis de bien-être, marqué par un climat ensoleillé presque toute l’année, la ville déploie une dizaine

de kilomètres de grèves poudreuses avec des infrastructures d’accueil au summum de la modernité. Hôtels étoilés, et villages de vacances les pieds dans l’eau forment un tout harmonieux dans cet ancien village de pêcheurs campé sur le littoral face à la mer Méditerranée. Entre deux moments de repos sur la plage, les visiteurs s’autorisent de plus longues promenades sur la corniche aménagée avec maestria. Cette avenue en bord de mer offre un panorama exquis sur un large pan de la baie d’Agadir et débouche par ailleurs sur le port de plaisance de la marina, animé en permanence. Avec un perpétuel climat printanier, le site est agréable à visiter tout au long de l’année. Blotti contre l’Atlas marocain, ce quartier portuaire est le point de départ conseillé pour les randonnées sportives


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Le voyagiste

Thomas Cook séduit par la destination Maroc L

e groupe Thomas Cook, l’un des grands tour-opérateurs en Grande-Bretagne, compte renforcer sa présence et son positionnement au Maroc qui offre aux touristes toutes les conditions nécessaires pour jouir d’un séjour des plus agréables. Le groupe a déjà lancé des opérations en direction de Marrakech et, tout comme d’Agadir, voudrait développé Essaouira et son site si particulier.

Thomas Cook, qui emploie 19.000 personnes en GrandeBretagne, est le deuxième plus grand voyagiste du RoyaumeUni avec 6,6 millions de clients. Ce tour-opérateur intégré dispose de sa propre flotte (31 appareils) opérant dans 21 aéroports britanniques et desservant plusieurs destinations à travers le monde.

Attirés par la bonne performance du secteur touristique marocain, sa proximité avec l’Europe et sa stabilité, les dirigeants de la compagnie Thomas Cook ont exprimé, lors du 34e salon mondial du tourisme de Londres (4 au 7 novembre), leur intérêt pour la destination d’Agadir et celle d’Essaouira. Au terme d’une réunion avec le directeur général de l’Office national marocain du tourisme (ONMT), Abderrafie Zouiten, les deux parties ont convenu de lancer en 2014 des dessertes au départ du Royaume-Uni vers la capitale du Souss. Confiant dans les perspectives de croissance du marché marocain qui propose un package attrayant aux voyagistes en quête d’opportunités d’affaires, le groupe Thomas Cook a élaboré un plan triennal 2014-2016 prévoyant des fréquences hebdomadaires entre le Royaume-Uni et Agadir, soit une capacité totale de 22.880 sièges.

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Le Musée national du Thé à Essaouira Partenariat sino-marocain

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uverture à Essaouira de l’exposition par le ministère de la Culture et « Le Thé, une culture partagée entre l’administration du patrimoine culturel chinois en partenariat avec l’Association le Maroc et la Chine ». Essaouira-Mogador et le musée national « Au Maroc, la consommation du thé à la du thé, a été marquée par la présence de menthe a toujours constitué un plaisir total André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi et un signe d’authenticité des valeurs de et président-fondateur de l’Association Essaouira Mogador, Mohamed Amine la famille et de l’hospitalité ». Sbihi, ministre de la Culture et Sun Le choix d’Essaouira pour abriter cette Shuzhong, ambassadeur de la Chine à nouvelle infrastructure culturelle est dû Rabat. au fait historique que c’est par le port de Mogador que le thé fut introduit pour la Dans une déclaration à la presse à cette occasion, Azoulay a souligné qu’avec première fois au Royaume La première exposition sur l’histoire cette première exposition sur l’histoire du du thé, prévue du 25 novembre au 15 thé « Essaouira a choisi de se dévoiler en juillet prochain sous le thème « Le Thé, convoquant l’histoire des annales pour une culture partagée entre le Maroc et nous apprendre que ce thé vert qui nous la Chine », s’est ouverte au musée Sidi est tellement familier, c’est par EssaouiraMogador qu’il a abordé nos côtes au 18e Mohamed Ben Abdallah à Essaouira. La cérémonie d’ouverture de cette siècle et c’est depuis Essaouira qu’il est exposition, organisée conjointement entré dans tous nos foyers ».

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Cette exposition sera également la première pierre d’un édifice qui est le musée national du thé à Essaouira et qui sera le deuxième musée au monde consacré au thé, après celui qui existe en Chine, a relevé Azoulay, notant qu’il s’agit d’un « projet légitime car, comme nous le raconte cette première exposition, c’est au Palais du Roi Mohammed Ben Abdellah à Essaouira qu’est née la saga marocaine du thé à la menthe, une saga dont on découvrira dans le futur musée qu’elle a été aussi une formidable épopée sociale, culturelle, artistique, historique et aux multiples ressorts diplomatiques et économiques ». Pour sa part, Sbihi a affirmé que l’organisation de cette exposition est une occasion de faire connaître l’histoire du thé, l’itinéraire de son acheminement depuis la Chine jusqu’au Maroc, les ustensiles


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utilisés et le cérémonial et les rituels qui accompagnent sa préparation et sa consommation. « Introduit au Maroc depuis le 18e siècle, le thé est de nos jours ancré dans les traditions et les pratiques marocaines au point de devenir un symbole de l’hospitalité et du bon accueil », a-t-il dit, mettant en avant la passion inébranlable des peuples marocain et chinois pour cette boisson, qui se traduit par le classement de la Chine et du Maroc à la tête des pays consommateurs du thé à l’échelle mondiale. Shuzhong a mis, pour sa part, en avant la valeur du thé comme boisson ancrée dans le quotidien et très connue aussi bien en Chine qu’au Maroc, ajoutant qu’étant très important pour les deux peuples, le thé peut servir de passerelle d’amitié entre les deux pays. Lors de cette exposition, qui permettra au visiteur de découvrir la passion partagée pour cette plante et communément conservée à travers le temps et l’espace par les peuples chinois et marocains, les thématiques sont illustrées par des panneaux didactiques, des tableaux, des présentoirs et des vitrines d’objets archéologiques et ethnographiques. L’objectif final de cette exposition est de montrer la spécificité marocaine en matière de préparation et de consommation du thé, et de mettre en exergue cette culture partagée entre deux nations. A rappeler que les gouvernements marocain et chinois avaient signé, en juin 2012, un accord pour la mise en place d’un musée national du thé à Essaouira, qui devra être construit sur une superficie de 2.300 m2 et mettre en valeur des objets d’art sur le thème du thé.

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The National Tea Museum in Essaouira, a Chinese and Moroccan partnership

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n exhibition opened in Essaouira: “Tea: a culture shared by Morocco and China” “In Morocco, the consumption of mint tea has always been a total pleasure and a sign of the authenticity of family and hospitality values”. Essaouira was chosen to shelter this new cultural infrastructure because historically tea was first introduced into the Kingdom through the port of Mogador. The first exhibition on the history of tea lasting from the 25th of November to the 15th of July next year under the title “Tea as a culture shared by Morocco and China” opened at the Sidi Mohamed Ben Abdallah Museum in Essaouira. This exhibition, which is organized jointly

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by the Ministry for Culture and the Chinese Cultural Heritage Bureau, in partnership with the Essaouira-Mogador Association and the National Tea Museum, had an opening ceremony marked by the presence of André Azoulay, Advisor to His Majesty the King and founding President of the Essaouira- Mogador Association, by the presence of Mohamed Amine Sbihi, Minister for Culture and of Sun Shuzhong, the Ambassador for China in Rabat. On this occasion, Azoulay made a press statement emphasizing that, with this first exhibition on the history of tea “Essaouira chose to reveal itself by summoning the contents of its annals in order to tell us that this green tea, that is so familiar to us, came to our coast in the 18th century through Essaouira Mogador and that it is from Essaouira that it entered all our homes”.

This exhibition will be the corner stone of a building destined to be a National Tea Museum in Essaouira that will be the second such Museum in the world after the one in China, remarked Azoulay, noting that “it is a legitimate project as, according to this first exhibition, it is at King Mohammed Ben Abdullah’s Palace in Essaouira that the mint tea saga was born and we will see in the future Museum that this saga is also a tremendous social, cultural artistic and historical epic with multiple diplomatic and economic undercurrents”. As for Sbihi, he stated that organizing this exhibition will allow the history of tea to be known as regards its route from China to Morocco, the required utensils for the ceremonials and rituals associated with its preparation and consumption.


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“Introduced in Morocco in the 18th century, tea is nowadays strongly ingrained in Moroccan traditions and practices to the point of having become a symbol of hospitality and welcome� he said , emphasizing the unwavering passion for this drink in Moroccan and Chinese people thus putting China and Morocco at the head of tea drinking countries on a world wide scale. As for Shuzhong, he emphasized the value of tea as a drink ingrained in daily life both in China and in Morocco and he added that, being so important to both populations, tea can be used as a bridge of friendship between the two countries. During this exhibition, the visitor will discover the shared passion for this plant whose tradition has been carefully maintained through time and space by Chinese and Moroccan people thanks to educational panels with various themes, paintings, displays and glass cases containing archeological and ethnographic artefacts. The final purpose of this exhibition is to display the Moroccan specificity in the preparation and consumption of tea and to highlight this culture shared between the two nations. It is to be remembered that the Moroccan and Chinese governments signed an agreement in June 2012 to implement a National Tea Museum in Essaouira that will be built over a 2.300 m2 area and that will display artistic objects relating to the theme of tea.

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Essaouira & la Pologne L’

office national marocain du tourisme (ONMT) a mis en place une stratégie pour développer les flux touristiques au départ de la Pologne. Cette stratégie conduit à la signature d’un partenariat entre l’ONMT et Itaka, premier tour-opérateur polonais, qui a eu lieu le 2 novembre 2013 à Agadir et au développement des capacités aériennes sur Agadir et Essaouira. « La Pologne est un marché très prometteur pour le tourisme marocain. Les arrivées de touristes polonais ont enregistré une augmentation de plus de 9% à fin août 2013 par rapport à la même période en 2012 et nous pensons accueillir 100.000 touristes de la zone Europe de l’Est à fin décembre », a indiqué Abderrafia Zouitene, directeur général de l’ONMT dans un communiqué de l’Office. « Comme nous l’avons annoncé il y a quelques semaines, nous inaugurerons très prochainement une délégation de l’Office en Pologne. Cette

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ouverture vient appuyer le plan de redéploiement de nos délégations en Europe de l’Est, bassin émetteur essentiel pour la destination Maroc ». Au niveau de l’aérien et de la distribution, les négociations menées par l’ONMT ont abouti au renforcement des capacités aériennes existantes sur Agadir et au lancement en 2014 d’une série de liaisons charter Worclow-Agadir et VarsovieEssaouira en partenariat avec Itaka. La convention de partenariat, signée le 2 novembre, entre l’ONMT et Itaka, permettra à la ville d’Agadir d’accueillir près de 129.000 touristes polonais à horizon 2016. La ville d’Essaouira a vu ces dernières années croître le nombre de touristes Polonais et Russes également dans ses murs. Certains ont même recruté du personnel parlant russe et polonais dans cette optique. Cette tendance pourrait se poursuivre très nettement.


Par ailleurs, Exim Tours, un des cinq plus grands touropérateurs du marché polonais et membre du groupe Rewe, opérera également une liaison charter entre Katowice et Agadir et renforcera la capacité de ses vols existants au départ de Varsovie vers Agadir. Pour familiariser les agents de voyage de ce tour-opérateur et préparer l’arrivée des nouveaux vols, l’ONMT a organisé du 18 au 23 octobre un éductour en faveur de 40 best sellers d’Exim Tours qui ont pu découvrir le triangle d’or Agadir, Marrakech, Essaouira.

croissance essentiel pour le tourisme marocain. Les arrivées de touristes en provenance de cette région ont connu une croissance significative sur les huit premiers mois de 2013 : +9% pour la Pologne, +7% pour la Hongrie, +88% pour la Tchéquie. L’objectif au départ de ces marchés est d’atteindre 150.000 touristes qui généreront environ un million de nuitées en 2014. Face à l’émergence du tourisme polonais au Maroc, l’Office national marocain du tourisme dévoile son nouveau projet de ligne aérienne qui devrait relier Varsovie à Essaouira d’ici 2014 Cette convention devrait permettre de répondre à 2 objectifs : développer les flux touristiques au départ de la Pologne et développer des capacités aériennes sur Agadir et Essaouira. Sources :site national du Tourisme marocain et « Vivre-Essaouira »

Sur le plan de la communication, les quinze supports les plus importants en Pologne ont réalisé un voyage de presse organisé par l’ONMT du 4 au 11 octobre à Marrakech, Agadir et Essaouira pour mettre en avant les nombreux atouts de ces destinations et leurs avantages différenciateurs. Enfin, l’une des actions phares prévues d’ici fin 2013 est la participation de l’ONMT et d’une forte délégation d’opérateurs marocains au salon TT Warsaw, du 28 au 30 novembre. A cette occasion, des accords de partenariats ont été signés entre l’ONMT et trois grands tour-opérateurs du marché pour renforcer les flux touristiques vers le Maroc. Les pays de l’Europe de l’Est constituent un réservoir de

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Itaka, premier tour-opérateur polonais, a choisi la ville d’Agadir pour abriter son congrès annuel du 1er au 8 novembre. La capitale du Souss a reçu ainsi 150 agents de son réseau et des représentants de la presse polonaise. La présence de journalistes polonais parmi les congressistes permettra de générer des retombées positives sur Agadir, notamment sur la capacité d’accueil de la ville, la qualité de ses infrastructures et la clémence de son climat en novembre.


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Les musiques d’Essaouira L

e son d’Essaouira, c’est d’abord celui des vagues de l’Atlantique qui battent les remparts. Incessant, le bruit des géantes de l’océan se propage jusqu’au plus profond des riads de la médina de l’ancienne Mogador. C’est ensuite le cri des mouettes et des cormorans, oiseaux gourmands qui filent en bande les bateaux de pêche dont les chaluts regorgent de loups et de sardines. Enfin, il y a ces chœurs de moineaux matinaux qui chantent à l’unisson, cycliques comme un soufi. L’intervention humaine apparaît ensuite : prières et chants du muezzin, cloches du dimanche, puisqu’une église catholique perdure dans ce fragment d’Afrique islamique. Mais essentiellement l’univers sonore de la ville est marqué à vie par

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un drôle de bruissement, tohu-bohu hypnotique, une abrasion qui s’affirme en crescendo jusqu’à l’étourdissement : les crotales, castagnettes sorties des forges, si menaçantes pour la raison qu’on donna leur nom aux serpents à sonnettes. Essaouira a ainsi rajouté à sa carte d’identité portugaise, arabo-andalouse et berbère, du sang africain. Ce ne sont pas les familles Soudani ou Guinea, venues par le Mali qui diront le contraire. Elles forment aujourd’hui des confréries gnaoua qui pratiquent les rites et la musique du même nom, hérités d’un temps où les chemins de l’esclavage menaient encore à Mogador. Si aujourd’hui la vigne a repris ses droits le long de l’oued Qsob par la vertu du domaine viticole du Val d’Argan, on


tourisme cultiva ici la canne à sucre jusqu’en 1620, avec son lot de maind’oeuvre « importée ». Devenue « le port de Tombouctou », Essaouira entretint longtemps ses commerces - ors, bijoux, esclaves... Et, comme introduction à ces mystères, s’impose une halte dans les échoppes de musique de la grande rue Sidi Mohammed Ben Abdellah, dessinée à l’européenne, avec largesse et droiture, par l’architecte français Théodore Cornut en 1766. Sono poussée à fond, affiches et CD de compilation rappellent que chaque année en juin se tient le Festival gnaoua d’Essaouira, qui, en dix ans d’existence, est devenu le premier des festivals de musique marocains - ce qui n’est pas rien au regard de l’intense activité festivalière du royaume chérifien. Depuis deux ans, il se prolonge en août par le Festival des jeunes espoirs gnaoua. Entre-temps, on joue des crotales, du guembri (trois cordes et un corps percussif) et du tambour dans les patios ou au siège de la Fondation pour l’art, le patrimoine et la culture d’Essaouira. Quand ce n’est pas sur le port, où les restaurants de poissons grillés font du coude à coude.

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Ardentes confréries

Le voyageur à l’esprit ouvert et discret, le curieux tombera sur une lila, cérémonie -compter une quinzaine d’heures à battre des mains, à observer les transes de lamoqadma, la maîtresse des rites, et de ses ouailles - qui ressemble étrangement aux rituels animistes d’Afrique noire, que la traite a disséminés de Cuba au Brésil, de Haïti à Harlem. Sept couleurs, des divinités affublées du nom des saints soufis, des incantations en arabe mélangé aux langues africaines, des bonnets ornés de cauris divinatoires que les mouvements circulaires de la tête font tourner à la vitesse du ventilateur. Essaouira est une cité tranquille et pour le moment épargnée par les plans immobiliers de Marrakech. Du vent, des kilomètres de plages pliées en dunes : Essaouira attire les surfeurs, après les hippies fascinés en leur temps par l’animisme ambiant. La ville a misé sur la culture pour sortir d’un assoupissement que les héritiers des hippies du village de Diabat, de l’autre côté de l’oued, ont un temps brisé en vénérant saint Jimi (Hendrix), saint Paul (Bowles) ou saint Brian (Jones). Sous les yeux des héritiers de Diabat se déploient aujourd’hui les engins de chantier qui bâtissent un vaste complexe hôtelier et résidentiel de 10 000 lits, avec un golf de 36 trous. Pour le moment, on n’y entend que le taros, nom berbère du vent côtier. En juin, au moment du Festival gnaoua, des centaines de milliers de jeunes venus de tout le Maroc envahissent la médina, la plage, la place OrsonWelles. Sur les terrasses des riads, le flot atlantique est bâillonné par les rumeurs de la ferraille (les fameux crotales). Revendiquer une

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négritude rythmique oblige à se dégager des préjugés : le Maroc n’est pas seulement arabe, nous raconte la ville aux bleus profonds, il est juif, berbère, africain, occidental et arabe. Alors, à la terrasse du café, surgissent un Chleuh (berbère) muni d’un ancêtre de banjo, un olibrius à cauris qui tape sur un guembri déglingué ou un porteur de djellaba beige et son tambourin harraz, signe de la confrérie soufi hmadcha, fondée au XVIIe siècle au nord, à Meknès. Essaouira bruisse de ces ardentes confréries - regraga, hmadcha, aïssoua... Toutes organisent des moussems, fêtes religieuses et très musicales. Essaouira fut une grande ville juive. Deux moussems rappellent la vigueur des traditions séfarades dans la province d’Essaouira. En septembre, on célèbre le rabbin Haim Pinto (1749-1845), enterré dans le cimetière juif du bord de mer sous un mausolée blanc. En mai, on commémore Rabbi Nessim Ben Nessim, dont le sanctuaire occupe le village de Aît Bayyoud, à une quarantaine de kilomètres d’Essaouira. Mais le mellah, l’ancien quartier juif et pauvre d’Essaouira, à l’abandon, reste muet.

Fêtes religieuses et festivals, centre culturel et musée Confrérie des Regraga, tout début avril. Printemps musical des alizés, en avril, festival de musique de chambre de belle qualité. www.alizesfestival.com. Festival de musique gnaoua, fin juin, suivi, en août, du Festival des jeunes talents gnaouis (www.festival-gnaoua.net). Festival des Andalousies atlantiques, en novembre. Trois cultures, espagnole, musulmane et juive réunies. Centre culturel. Fondation d’Essaouira pour les arts, la culture et le patrimoine, Dar Souiri, rue du Caire. Musée Sidi Mohamed Ben Abdallah, derb La’Louj. Petite collection d’instruments de musique.

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La musique d’Essaouira et d’ailleurs Concert à L’IMA à Paris

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imanche 17 novembre 2013 un concert s’est déroulé à l’Institut du Monde Arabe à Paris dont les airs nous sont familiers puisque nous avons pu les écouter de nombreuses fois à Essaouira ces dernières années. Essaouira est bien partout, musique, art, publicités touristiques etc.…

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de l’ordre des Hmadcha, fondé par Sidi Ali Ben Hamdouch au Maroc à la fin du XVIIe siècle et depuis répandu dans tout le Maghreb. À Essaouira, débouché maritime de Marrakech, leur confrérie regroupe une cinquantaine de membres actifs dans ce sanctuaire. Les Hmadcha sont aussi souffleurs (hautbois ghaïta, Ils sont essentiellement flûte layra) et percussionnistes (t’bal, souffleurs (saxophones, herraz, taârija, bendir), soutenus par trompettes, tuba, clarinette, un oud ou un gumbri. bugle) et frappeurs, épaulés par une contrebasse et un Entre voyages d’étude, tournées vibraphone, et vagabondent et résidences au Maroc, l’ARBF a en des territoires musicaux trouvé chez la confrérie des Hmadcha apparemment éloignés, d’Essaouira la troupe traditionnelle free jazz, noise music, qui partage un même esprit musique contemporaine, d’ouverture et d’expérimentation. traditions. Bref, une créativité où l’extase divine, la transe multiséculaire qui Les Hmadcha, eux, rapproche de Dieu se fond avec pratiquent un répertoire les improvisations profanes, une mystique, riche de quatre communion déjà futuriste. siècles d’existence. Celui

C’est une « drôle » de fabrique que cette Anti-Rubber Brain Factory (ARBF), un collectif dirigé par Yoram Rosilio rassemblant jusqu’à une vingtaine d’expérimentateurs qui sillonnent les scènes parisiennes depuis 2008 et usinent de multiples rythmes.


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Rallye Aïcha des gazelles 24ème édition du 14 au 29 mars 2014

C

ette 24ème édition de ce raid dans le désert marocain, 100% féminin et qui défend l’image de la femme, verra pour la première fois la participation d’un équipage souiri : Marie DEFLANDRE (pilote) et Sabine LUCIANI (navigatrice) Désireuses d’aller au bout d’un projet hors du commun pour le dépassement d’elles-même les voilà parties dans cette aventure ! Résidantes toutes deux à Essaouira depuis plus de dix ans, elles ont pu rencontrer de nombreuses gazelles à l’arrivée, où cet esprit d’équipe et de partage, cette joie de l’aventure leur a donné l’envie de franchir à leur tour ce cap en 2014. Complémentaires, sportives, courageuses et optimistes, elles unissent leurs forces et connaissances pour vivre à fond ce pari et honorer tous ceux qui leur font confiance et qui les soutiennent. Marie, 36 ans, mariée et mère de 3 enfants, est restauratrice à Essaouira “Océan Vagabond” Plage. Après avoir terminé ses études de technicien agronome, elle a quitté la France pour découvrir le monde, ses différentes cultures et ses paysages. Sabine, 43 ans, mariée et mère de 2 enfants, a un bon sens de l’orientation. Avec enthousiasme, elle exerce son métier d’architecte d’intérieur, « Atmosphère d’Arganeraie », depuis une vingtaine d’années. Titulaire d’un permis hauturier, elle a navigué durant 2 ans sur un voilier hollandais, avant de jeter l’ancre au Maroc. Elle éprouve du plaisir pour la navigation : préparer la route, faire le point et tenir à jour le livre de bord. Le Guido, les encourage vivement dans ce projet et leur souhaite « bon vent » . Pour les encourager ou les sponsoriser facebook.com/lesgazellesdessaouira gazellesdessaouira@gmail.com

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tourisme Essaouira et sa région :

une mise en valeur par l’arganier U

Organisé du 7 au 10 novembre par l’Association Festival Argan-Haha-Tamanar pour le développement et la culture, en partenariat avec le Conseil provincial d’Essaouira et la Commune urbaine de Tamanar, ce Festival vise à faire de la région de Haha une attraction culturelle, touristique et économique et fédérer les L’argan, essence spécifiquement marocaine, est à l’honneur volontés locales, régionales et nationales pour promouvoir la lors de la première édition du Festival Haha, qui s’est déroulé région. à Tamanar (province d’Essaouira), sous le thème « L’Arganier : culture-développement-environnement » L’objectif est, également, d’encourager l’installation de projets générateurs de revenus dans le but de contribuer, en même temps que les autres régions de la province d’Essaouira, au développement humain. ne importance de premier plan sera donnée à l’huile d’argan et à ses dérivés. Le Festival est une occasion pour mettre en avant la valeur économique et sociale de et le rôle que peut jouer l’argan dans le développement humain.

« L’argan est un produit très riche et à travers ce Festival nous tendons à le mettre au service du développement économique et social de la région », a déclaré à la presse Chaina Ahmed, membre du comité d’organisation. Une riche programmation a été prévue à cette occasion et portera sur les volets culturel, socio-économique, éducatif et artistique, a-t-il dit. Ainsi, au menu, figurent des colloques traitant divers sujets comme les composantes de l’identité nationale ou le rôle de l’arganier dans le développement économique local, des soirée de poésie et une foire commerciale consacrée aux produits du terroir et de l’artisanat.

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Seront également organisés des matinées pour enfants, des compétitions, sportives, culturelles et artistiques, des campagnes médicales au profit de la population, des soirées animées par des troupes folkloriques et des stars de la chanson marocaine, comme Fatima Tihihit ou le groupe Tagadda et des spectacles de Tbourida, en plus d’un hommage à des personnalités culturelles et artistiques. Ce Festival est également une occasion pour mettre en avant la valeur économique et sociale de l’argan et le rôle que peut jouer ce produit dans le développement humain. Selon la direction provinciale de l’Agriculture (DPA-Essaouira), la forêt de l’arganier s’étend sur une superficie de 136.430 ha au niveau de la province d’Essaouira, soit 20% de la surface nationale. 83% de cette superficie se trouve dans la région de Haha (sud d’Essaouira) et le reste dans le Chiadma (nord). La province produit annuellement 70.000 t de fruits d’argan et 2.000 t d’huile d’argan. Cette filière réalise un chiffre d’affaire qui dépasse 50 MDH annuellement. La province compte actuellement plus de 50 coopératives ayant obtenu l’agrément du ministère de tutelle, alors qu’une vingtaine sont en phase de l’étude technique. Selon la même source, presque 2.000 femmes ont adhérées à des coopératives au niveau de la province, sachant que cette filière assure quelque 200.000 jours d’emploi par an.

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tourisme Essaouira and its region enhanced by

the development of the argan tree A

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rgan oil and its derivatives are given top priority: the Festival is an opportunity to highlight their economic and social value and to define the role argan can play in human development.

Another aim was also to encourage the setting up of various projects that would generate an income in order to contribute, along with other regions in Essaouira province, to human development.

Argan, a specifically Moroccan species, has the place of honour in the first edition of the Haha Festival which took place in Tamanar (province of Essaouira) with the theme “The argan tree: culturedevelopment-environment”.

“Argan is a very rich product and through this Festival, we intend to use it as a factor of the economic and social development of the region” Chaina Ahmed, a member of the organizing committee declared to the press.

Organized between the 7th and the 10th of November last by the Festival Argan-Haha-Tamanar Association for culture and development, in partnership with Essaouira Regional Council and Tamanar Urban Community, this Festival aimed to make of Haha region a cultural, touristic and economic high spot and to federate local, regional and national good wills in order to promote this region.

A very rich programme was set up for this occasion and it will focus on the cultural, socio-economic, educational and artistic aspects, he said. So in the list we find some seminars on various subjects like the elements of our national identity or the role of the argan tree in the local economic development, poetical evenings and a trade fair dedicated to local products and to craftwork.


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Some mornings for children are planned as well as competitions, cultural and artistic contests, medical campaigns for the benefit of the population, evenings led by folk dancing groups and by Moroccan star singers, like Fatima Tihihit or the group Tagadda, Tbourida shows and a tribute will be paid to cultural and artistic personalities. This Festival is also an opportunity to put forward the economic and social value of argan and to define the role this product can play in human development. According to the Agricultural Administration of the province (Essaouira-DPA) the argan tree forest stretches over an area of 136.430 ha in the region of Essaouira, i.e. 20% of the total national area. 88% of this area is in the Haha region (south of Essaouira) and the rest can be found in the Chiadma (in the North). The province annual production is made of 70.000 tons of argan fruit and of 2.000 tons of oil. This industry has a turnover of over 50 MDH annually. There are now over 50 co-ops in the province approved by the responsible Minister whereas about twenty more are being studied from a technical point of view. According to the same source, nearly 2.000 women have joined co-ops at the province level; one has to know that this industry provides some 200.000 workdays in a year.

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La sardine cousue-main D’

janvier 2011. Les boites métalliques ont gardé leur joli look désuet Belle époque, faussement naïf et vivement coloré, à la manière des affiches vantant les charmes de la Riviera d’avantC’est un confiseur nantais qui le premier se guerre. Mais comme du temps du grandchargea de la mettre en boite - d’où son nom de père, c’est toujours et d’abord le poisson qui sardine confite. Mais quand elle a commencé à commande. se voir en grand au rayon des supermarchés, une entreprise familiale de Quiberon a résisté La sardine se pêche toute l’année mais ici, on ne la travaille qu’à son optimum, entre la miet défendu le cousu-main artisanal. mai/mi juin et le mois de novembre : question La Belle Iloise est née en 1932 quand de matières grasses et de taille explique d’Essaouira au Maroc à Douarnenez la patronne. Avant que le taux de gras ne dans le Finistère, l’économie des ports commence à baisser et la saveur avec. de l’Atlantique s’est arrimée au poisson En saison, les chaînes tournent à plein. d’argent qui remplit les cales et les poches « La sardine qui arrive est étripée le jour des marins. Elle est la dernière aujourd’hui, même et emballée le lendemain », jure-tavec la confidentielle « Quiberonnaise », à elle. C’est le secret de la maison quand les perpétuer la tradition de la sardine emboitée concurrents travaillent « à 70% » avec du exclusivement fraiche et à la main. « C’est produit préalablement congelé. Le poisson ce qui nous distingue des concurrents », arrive dans une saumure, il est étripé, lavé, résume Caroline Hilliet Le Branchu, petite- séché et frit dans l’huile de tournesol. Puis on fille du fondateur Georges et PDG depuis l’égoutte une douzaine d’heures à 12 degrés. Essaouira à la Bretagne il n’y a qu’un pas ! Les traditions demeurent des conserveries souries aux conserveries bretonnes…

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B

rittany is only a step away from Essaouira: traditions are maintained in both Souiri and Breton canneries…

A confectioner from Nantes was the first to put the sardine in a tin as a preserve; but where tins started to invade supermarkets’ shelves, a family company from Quiberon resisted the trend and protected the cottage industry where everything was done by hand. “La Belle Iloise” was founded in 1932 when, from Essaouira in Morocco to Douarnenez at the far end of Brittany, the economy in the ports of the Atlantic was grounded in the silver fish which fills holds and sailors’ pockets. It is the last company today, along with the discreet “Quiberonnaise” to perpetuate the tradition of the sardine tinned exclusively fresh and by hand. “This is what separates us from our competitors”, Caroline Hilliet Le Branchu sums up; she is the founder Georges’ grand-daughter and Head of the firm since January 2011.

following day” she swears. It is the company’s secret whereas the competitors work seventy per cent of the time with a prefrozen product. The fish comes in brine; it is gutted, washed, dried and fried in sunflower oil. Then it is left to drain for about twelve hours at a temperature of 12°.The day after, it is tinned by hand and seasoned: depending on the years, 4 to 8 sardines can be put head to tail per tin but this year it was between 5 to 6 ; “mold 28, the ideal one” says the expert. The ”mould” refers to the size: 28 means 28 sardines per kilo. This changes from one year to the next without any known reason: the sardine keeping the little secrets of its up and down growth.

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A top quality sardine

Before that, the cooking stage is the “most delicate”: each new batch is tasted so that the temperature and the time of cooking can be adjusted. Some years the fish has to be looked for in the Mediterranean beside the Italian coast or off the coast of

The metal tins have kept their Belle Époque outdated look, with a falsely naïve and brightly coloured design, a bit like the posters advertising the charms of the Riviera before 1914. But like in her grand-father’s time, it is always the fish that comes first. The sardine is fished all year round here but it is only between mid-May/mid-June and in November that it can be processed: it is a question of fat and size, the boss explains, before the fat rate starts decreasing and the taste with it. During the season the production lines are in full operation: “The sardine that comes is gutted the same day and tinned the

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Le lendemain il est emboité à la main et assaisonné : selon les années, on en range 4 à 8 tête-bêche par boite - cette année c’était 5 à 6 : « du moule 28, idéal » note l’experte. Le « moule » qualifie la taille - 28, c’est 28 sardines par kilo - qui varie d’une année l’autre, à la hausse comme à la baisse sans qu’on en comprenne le sens. La sardine garde les petits secrets de sa croissance en dents de scie. Entretemps, l’étape de la cuisson est « la plus critique ». Chaque nouveau lot est goûté afin d’ajuster, si nécessaire, la température et la durée. Il est arrivé certaines années de devoir chercher le poisson en Méditerranée près des côtes italiennes, ou au large du Portugal. Au pire à une nuit de camion. Mais il finit toujours par revenir en Bretagne. « Les pêcheurs disent qu’ils tombent sur de véritables murs de sardines en Atlantique mais ne prennent que ce qu’ils peuvent vendre ». Bernard Hillier, qui fut le 2e patron de la Belle-Iloise avant de passer la main à sa fille, conserve son

respect à ce monde marin où la poignée de main et la parole donnée tiennent lieu de contrat. « La veille on a décidé des quantités: même si on a un problème sur nos chaines, on prend. Le pêcheur aussi respecte la parole donnée et n’ira pas ravitailler le concurrent ».

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Depuis les « Etablissements Georges Hillier » du grand-père, les deux recettes ancestrales du fondateur et le design d’origine ont gardé leur place sur les rayonnages: sardines à l’huile d’olive (la Saint-Georges, rouge) ou d’arachide (la Belle-Iloise, jaune). Mais dès les années 60, le fondateur avait diversifié son offre en ajoutant tomates, citrons de Menton, piments, ail ou olives. « Pour ne pas dépendre d’une seule espèce, on a ajouté le thon en 1985 et le maquereau dans les années 2000 », complète Bernard Hillier. De son père, mareyeur, qui créa sa conserverie à 22 ans, il a jalousement préservé l’héritage et surtout l’indépendance : Georges avait refusé les pressions de la grande distribution - jurant que s’il le fallait, il vendrait directement ses sardines sur les plages et refuse les actionnaires. La Belle-Iloise - qui emploie jusqu’à 350 personnes en pleine saison - continue d’écouler ses sardines dans son propre réseau de boutiques en bord de mer (sauf une, ouverte le mois dernier à Paris) ou par correspondance. On retrouve cette même tradition dans les conserveries restantes de la ville d’Essaouira. Une tradition qui perdure même si le système de vente est différent et part à la vente nationale ou en exportation pour les grandes surfaces.

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Portugal, at the worst at a day’s journey in a truck. But it always ends up in Brittany: “Fishermen say that there are true walls of sardines in the Atlantic but they only take what they can sell”. Bernard Hillier, who was the second director of the Belle Iloise before handing it over to his daughter, has kept his respect for the marine world where a handshake and a given word take the place of a written contract. “The day before, we decided on the quantities and even if we had a problem with our production lines, we took this quantity anyway. The fisherman was true to his word and would not supply our competitors”. Ever since the “Etablissements Georges Hillier” dating from the grand-father, the two ancestral recipes of the founder as well as the original design have kept their place on the shelves: sardines in olive oil (the red Saint George sardine) or in groundnut oil (the yellow Belle Iloise). But as early as the sixties, the founder diversified his products by adding tomatoes, lemons from Menton, chili, garlic or olives. “In order not to depend on one species only, we added tuna fish in 1985 and mackerel in the year 2000” Bernard Hillier adds. Like his father, a whole sale fish merchant who set up his cannery at 22, he jealously preserved the legacy and most of all his independence. Georges resisted the pressure of supermarkets, swearing that, if need be, he would sell his sardines directly on the beach and he refused any shareholders. The Belle Iloise, employing up to 350 people in high season, is still selling its sardines in its own network of shops beside the sea (except one which opened in Paris last month) or by post. This same tradition can be found in the remaining canneries of Essaouira, a lasting tradition even though the way of selling is different as the product goes to the national trade or is exported to supermarkets.

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Essaouira 0.524.784.066 Marrakech 0.524.430.409

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AFME 0.524.476 214 Essaouira Mogador 0.524.475.268 Ass. de lutte Sida 0.524.476.063 Au coeur de l'amitié 0.662.495.691 PHARMACIES 0.667.184.526 Bab Marrakech 0.524.472.307 Espace Afoulki Chifaa 0.524.783.895 Rotary Club d’Essaouira 0.655.091.844 De la gare 0.524.472.750 DIVERS El Bohaira 0.524.472.568 OFFICE DU TOURISME 0.524.783.522 El Borj 0.524.783.438 EGLISE 0.524.475.895 0.524.476.083 El Haddada 0.524.473.714 ECOLE FRANCAISE El Massira 0.524.475.996 NOTAIRES Hamad 0.524.475.163 Maître Ali Aït-LAHCEN 0.524.475.100 La Kasba 0.524.475.151 Maître N. EL MAGOURI 0.524.474.540 La plage 0.524.785.848 HEBERGEMENTS Les Dunes 0.524.473.003 AUBERGE DE LA PLAGE 0.524.476.600 Najib 0.524.474.226 AUBERGE TANGARO 0.524.784.784 Populaire 0.524.474.474 AZZOUZ 7 0.524.472.850 Mellah Kdim/Homéopathie 0.524.476.022 CAMPING DES OLIVIERS 0.613.954.382 Sidi Mogdoul 0.524.472.935 CAMPING ESPRIT NATURE 0.653 051 755 Tagharte 0.524.473.443 CASA NAIMA 0.678.961.880 CAVERNE D’ALI BABA 0.524.475.354 BANQUES DAR ACHAY 0.524.783.543 Attijariwafa Bank 0.524.474.805 0.524.473.910 Banque Populaire 0.524.475.216 DAR ADUL 0.524.476.831 BMCE 0.524.475.905 DAR AL BAHAR 0.524.792.345 CIH 0.524.475.224 DAR BAOUSSALA DAR BOUSSLAM 0.661.238.895 Crédit agricole 0.524.472.703 DAR DADA 0.524.479.000 Crédit du Maroc 0.524.475.819 0.678.961.977 SGBM 0.524.475.201 DAR DAYANA 0.524.473.724 Wafabank 0.524.475.664 DAR EL PACHA DAR EL PACO 0.524. 785.324 TRANSPORTS ROUTIERS DAR HALIMA 0.524.476.017 CTM 0.524.784.764 DAR KENAVO 0.661.207.069 SUPRATOUR 0.524.475.317 DAR LALLA 0.524.476.744 DAR LATIGEO 0.618.267 607 TRANSPORTS AERIENS Aéroport Essaouira 0.524.476.704 DAR LIOUBA 0.524.476.297 0.524.475.346 Aéroport Marrakech 0.524.447.910 DAR LOULEMA Air France 0.522.294.040 DAR MIMOSAS 0.524.475.934 0.524.472.855 Alitalia 0.522.314.181 DAR NAFOURA 0.524.476.804 British Airways 0.522.229.464 DAR NESS Iberia 0.522.279.600 DAR SALSA 0.524.474.323 Klm 0.522.203.222 HEURE BLEUE PALAIS 0.524.783.434 0.524.475.126 Lufthansa 0.522.312.402 HOTEL AGADIR 0.524.472.951 Royal Air Maroc 0.890.000.800 HOTEL AL ANDALOUS 0.524.475.956 RAM Essaouira 0.524.785.385 HOTEL AL JASIRA 0.524.475.975 Safar Tours (Casa) 0.802.003.020 HOTEL ARGANA

le guido [32]

numéros utiles HOTEL ATLAS & SPA 0.524.479.999 HOTEL BAHJA MOGADOR 0.524.473.078 HOTEL BEAU RIVAGE 0.524.475.925 HOTEL CAP SIM 0.524.785.834 HOTEL CENTRAL 0.524.475.291 HOTEL CHAKIB 0.524.475.291 HOTEL CHÂTEAU MOGADOR 0.524.476.900 HOTEL DAR LOUSSIA 0.524.783.756 HOTEL DES ILES 0.524.783.636 HOTEL DEUX MARS 0.524.475.122 HOTEL EL QDIMA 0.524.473.858 HOTEL EMERAUDE 0.524.473.494 HOTEL GNAOUA 0.524.475.234 HOTEL IBIS 0.524.479.280 HOTEL HENDRIX 0.540.011.577 HOTEL LALLA MIRA 0.524.475.046 HOTEL LE DAUPHIN 0.524.476.732 HOTEL LE MECHOUAR 0.524.475.828 HOTEL LE MEDINA 0.524.479.000 HOTEL LES AMIS 0.524.476.188 HOTEL LES MATINS BLEUS 0.524.785.363 HOTEL MAISON DU SUD 0.524.474.141 HOTEL MAJESTIC 0.524.474.909 HOTEL MELILIA 0.524.473.264 HOTEL ORSON WELLS 0524.474.574 HOTEL RIAD AL MADINA 0.524.475.907 HOTEL RIAD NAKHLA 0.524.475.230 HOTEL RIAD ZAHRA 0.524.474.822 HOTEL RIAD MIMOUNA 0.524.785.753 HOTEL RYAD MOGADOR 0.524.783.555 HOTEL SAHARA 0.524.475.292 HOTEL SHAHRAZADE 0.524.476.436 HOTEL SMARA 0.524.475.655 HOTEL SOFITEL GOLF 0.524.479.400 HOTEL SOUIRI 0.524.475.339 HOTEL TAFOUKT 0.524.784.504 HOTEL VILLA MAROC 0.524.476.147 HOTEL VILLA SOLEIL 0.524.472.092 JARDIN DES DOUARS 0.524.474.003 LA CASA DEL MAR 0.524.475.091 LE BASTION 0.524 476.791 LE CALME 0.524.476.196 LE DOUAR DES ARGANIERS 0.613.206.042 LUNETOILE 0.524.474.689 MADADA MOGADOR 0.524.475.512 MAISON DES ARTISTES 0.524.475.799 MAISONS D’ESSAOUIRA 0.661.895 311 MAISON DU VENT 0.524.473.819 OCEAN VAGABOND 0.524.479.222

PALAZZO DESDEMONA 0.524.472.227 PERLE D’EAU 0.524.785.400 RESIDENCE DAR CARLO 0.524.783.685 RESIDENCE EL MEHDI 0.524.475.943 RCE ESSAOUIRA MOGADOR 0.524.473.667 RESIDENCE LE KAOUKI 0.524.783.206 RIAD AL ARBOUSSAS 0.524.472.610 RIAD AL KARAM 0.667.059.684 RIAD AL KHANSA 0.524.476.617 RIAD AL ZAHIA 0.524.473.581 RIAD ALECH 0.524.474.903 RIAD ASMITOU 0.524.473.726 RIAD BALADIN 0.661.604.504 RIAD CHAKIR 0.524.473.309 RIAD CASA LILA 0.524.475.545 RIAD L’AYEL 0.661.838 798 RIAD LE GRAND LARGE 0.524.472.866 RIAD LES TERRASSES 0.524.475.114 RIAD LOTUS 0.524.476.665 RIAD LYON MOGADOR 0.650 952 426 RIAD MALAIKA 0.524.473.861 RIAD MAROSKO 0.524.475.409 RIAD SIDI MAGDOUL 0.524.474.847 RIAD WATIER 0.524.476.204 RIAD ZELAKA 0.524.784.794 TAMAYOURT 0.619.567.769 VAGUE OCEAN BLEU 0.524.472.324 VILLA ALLUN 0.677.324.594 VILLA DAMONTE 0.524.474.732 VILLA DE LÔ 0.524.476.375 VILLA FLORA 0.524.473.946 VILLA GARANCE 0.524.473.995 VILLA QUIETA 0.524.785.004 VILLA SAADA 0.678.012.050 VILLA SARAH 0.524.472.494 WINDY KAOUKI 0.661.256.383

CREPERIE MOGADOR 0.524.783.096 DAR ADUL 0.524.473.910 DAR AL HOUMA 0.524.783.387 DAR BABA 0.524.476.809 DAR LOUBANE 0.524.476.296 DAR SALTANE 0.524.475.973 EL KHAIMA 0.524.476.052 EL MENZAH 0.524.475.308 EL YAKOUT 0.524.476.249 ELIZIR 0.524.472.103 HEURE BLEUE 0.524 783.434 IL MARE 0.524.476.417 LA DECOUVERTE 0.524.473.158 LA LICORNE 0.524.473.626 LA MOUETTE D’ESSAOUIRA 0.524.474.705 LA MOUETTE & LES DROMADAIRES 0.618.449.212 LA PETITE PERLE 0.524.475.050 LA RENCONTRE 0.524.476.617 LA TABLE 0.524.473.349 LA TOLERANCE 0.524 474 326 LA TABLE DES DOUARS 0.524.474.003 LAAYOUNE 0.524.474.643 LE CHRYSALIS 0.524.472.663 LE COQUILLAGE 0.524.476.655 LE DAUPHIN 0.524.476.732 LE MAMOUCHE 0.524.784.900 LE PATIO 0.524.474.166 LE SIROCCO 0.524.472.396 LE TAROS 0.524.476.407 LES 3 PALMIERS 0.524.474.240 LES ALIZES MOGADOR 0.524.476.819 MAISON GOURMANDE 0.524.738.849 O’BLEU MOGADOR 0.524.783 133 OCEAN VAGABOND 0.524.783.934 PASTA BALADIN 0.661.604.504 RIAD AL BARAKA 0.524.473.561 SUSHITHE 0.524.783.169 RESTAURANTS VILLAGE HOTEL MEZIANE 0.661.096.591 AL FERDAOUSS 0.524.473.655 AMIRAL 0.524.785.460 Pour figurer sur cette liste, veuillez nous appeler au: BAB LAACHOUR 0.524.476.670 BEACH AND FRIENDS 0.524.474.558 0 661 138 324 BEAU RIVAGE 0.524.475.925 Avertissement : Les établissements cités BELDY 0.524.476.712 dans ce numéro, le sont à titre d’information. BONHEUR DES DAMES 0.524.475.968 L’éditeur ne peut en aucun cas être tenu CARAVANE CAFE 0.524.783.111 pour responsable ni de la qualité, ni d’une CHALET DE LA PLAGE 0.524.475.972 quelconque homologation ou certification CHEZ FRANCOISE 0.668.164.087 de ceux-ci. Seule la délégation du tourisme CHEZ MERMOUZ 0.524.476.485 (0524.783.532) ou l’administration concernée COTE PLAGE 0.524.479.000 peut vous informer plus précisément.


le guido [33]


Ensemble, posons les bases d’une finance durable sur le continent africain Au cœur d’un continent porteur d’opportunités, le Groupe BMCE Bank poursuit son essor, s’appuyant sur l’extension continue du groupe BANK OF AFRICA, contribuant avec confiance au développement des affaires et du progrès social. Avec ses 11.000 collaborateurs mobilisés dans 19 pays africains, son assise financière, son positionnement de banque universelle soutenu par les synergies d’un groupe multi métiers aux ambitions internationales, et ses valeurs de tolérance et de partage, BMCE Bank et BANK OF AFRICA ouvrent la voie d’une finance durable sur le continent africain.


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