Le GUIDO N° 34 - Printemps 2012

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Le GUIDO

numéro 34 - printemps

2012

le magazine d’Essaouira

éditions média business - Essaouira

Photo : Zaïna Belem



edito sommaire

histoire : la synagogue Lkahal focus : l’atelier Empreinte focus : Magic Youssef art : y a-t-il une école à essaouira tourisme : l’âne tourisme : zapping en ville nature : mimosa et fraises

D 5 12 14 16 20 24 28

Directeur de publication : André EUGENE. Imprimerie : Somadi / Pipo - Casablanca Rédaction : Sylvie BRIGNON Traduction : Danièle LEGALL Photos : S. BRIGNON, A. EUGENE Réalisation : André EUGENE Assistante : Maryam ELKOURCHI Dépôt légal / ISSN : 2008PE0021 / En cours Contacts : Tél: +212 (0)661 138 324 - Fax: +212 (0)524 474 685 email:infos@leguido.com - Web: www.leguido.com Tous droits réservés. Toute forme de reproduction, des textes et photos, intégrale ou partielle, est interdite sans autorisation de l’éditeur.

es arts plastiques à l’art de la magie en passant par l’art d’encadrer ou l’art de dévoiler et relater l’histoire, celle des monuments et celle des hommes, voici un numéro consacré à l’art de et dans la ville. L’âne et son rôle social important, élément indispensable dans les campagnes, compagnon et ouvrier de tous les jours, promène ses oreilles au travers des pages. Ce trimestre le Guido vous conduit dans la ville, découvrir lieux d’exposition et lieux de mémoire à pied non à dos d’âne ! Aller également à la rencontre des artistes si singuliers souiris, les soutenir et appréhender leur démarche artistique étonnante ! Un numéro donc, consacré aux artistes et aux artisans, à la société et à ses modes de vie, vrai capital de la ville. Peut être l’occasion de se poser la question du devenir de l’art, de son suivi, de la création en regard des habitants mais également des institutions. L’art réunit les hommes, l’art, pont érigé entre les cultures pour une meilleure compréhension de l’autre. L’art dans la ville, une ville qui change avec les grands travaux, qui bouge et des évolutions en lesquelles nous croyons.

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agenda ALLIANCE FRANCO-MAROCAINE D’ESSAOUIRA Derb Lâalouj, 9, rue Mohamed Diouri - 44000 Essaouira Tél: 024 47 62 14/61 97 - Fax: 024 47 25 93 mail: afme@menara.ma FESTIVAL DE L’ETRANGE V JURY : M. Alain Billy, Mme Zhor Amhaouch, Mme Patricia Finel-Pantigny, Mme Sylvie Brignon, M. Kamal Ottmani, M. Azzeddine Boxaoui, M. Mohammed Mountassir, M. Jérôme Bloch, Mickael Faure.

ARTISTES PRIMES

« Prix 2 dimensions » 1er prix : Abderrahim TRIFIS, L’arbre de vie 2e prix : Abdalilah DMAI, sans titre 3e prix : EX AEQUO : Errasmi Mohammed BOUQSIM, L’éclosion, et Mohammed JRAIDI, Une lettre sous l’eau « Prix 3 dimensions » 1er prix : Mohamed TABAL, Festival Gnoua d’Essaouira 2e prix : Abderrahim HARABIDA, Hommage à l’arbre à palabres 3e prix : Mustafa El HADAR, sans titre « Prix de la 4e dimension » Redouane JABAL, sans titre « Prix spécial du jury » Dominic ALABERT, Poubelle Girl, SimoAAGADI, Un instant, Jean-Michel CROPSAL, Galets d’Essaouira

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Printemps Musical des Alizés Samedi 28 Avril (Dar Souiri) : Jeudi 26 Avril (Dar Souiri) : 21h00 - Concert d’ouverture David Grimal (violon) Georges Pludermacher (piano). Franck : Sonate pour violon et piano en la majeur : Beethoven. Vendredi 27 Avril (Dar Souiri) : 11h00 - Essaouira au rendez-vous des Jeunes Talents Ensemble Crescendo : Omar Echorfi (violon), Abdessamad Lazrak (flûte), Gibril Bennani (violon), Khadija Berrada (piano), Lina Tarrati ( piano), John Blanch (piano) : Mendelsohn, Bach, A.Dvorak, Albeniz, Chopin, Schubert. 15h00 - Quintette avec piano Stéphanie Elbaz (piano), Eliad Floréa (violon), Justine Zieziulewicz (violon), Caroline Berry (Alto), Bohdana Horecka (violoncelle) : Brahms, Schumann. 17h00 - Quatuor Girard Hugues Girard (violon), Agathe Girard (violon), Mayeul Girard (alto), Lucie Girard (violoncelle) 21h00 - Pascal Amoyel (piano) Récital autour de Liszt et Chopin

SOUFFLE MAGIQUE A ESSAOUIRA 2ème festival international Samedi 31/03/2012 à 14h sur la Place Moulay Hassan : ANIMATION MAGIQUE DE RUE Samedi 31/03/2012 à 20h à Dar Chebab : GALA INTERNATIONAL « Souffle Magique » Dimanche 1/04/2012 à 10h à Dar Chebab : ANNE LA MAGICIENNE (spectacle enfants) Dimanche 1/04/2012 à 12h30 au Petit théâtre magique (près du parking

11h00 - Essaouira au rendez-vous des Jeunes Talents Nour Ayadi (piano), Kenza Zerhouni (piano), Ensemble Crescendo, Gauthier Broutin : Chopin, Liszt, Schumann, Martinu, Vivaldi, Grieg, Bach. 15h00 - Piano en folies Rita Saher (piano) et Dina Bensaid (piano), Albeniz , Granado : Moussgorsky, Saint-Saens. 17h00 - Trio Métaboles Besa Cane (violon), Julien Lazignac (violoncelle), Matthieu Stefanelli (piano) : Haydn, Mélanie Bonis, Mozart, Brahms. 21h00 - Sextuor Les Alizés Thibaut Maudry (violon), Simon Milone (violon), Hélène Barre (alto), Marine Gandon (alto), Elisa Huteau (violoncelle), Amandine Robillard (violoncelle) : Dvorak, Tchaikovsky. Dimanche 29 Avril (Dar Souiri) : 11h00 - Concert de clôture Carte blanche à Yovan Markovitch Pascale Feuvrier (flûte), Véronique Fèvre (clarinette), Ghislaine Petit-Volta (harpe), Yovan Markovitch (violoncelle) : Haydn, Bruch, Ravel, Debussy et Duparc, Mendelssohn. Renseignement : Association Essaouira-Mogador 0524 475 268 - essmog@gmail.com.

Aswak Assalam) : DEJEUNER-SPECTACLE (familial) Dimanche 1/04/2012 à 20h à Dar Chebab : CHAMPIONNAT DE MAGIE DU MAROC (demi finale sur scène) Lundi 2 04 2012 à 11h à l’Alliance Franco-Marocaine : EXPOSITION AFFICHES « magie d’hier et d’aujourd’hui » - Vernissage du samedi 31 mars au mercredi 3 avril : les magiciens du Festival animent les tables du café-restaurant Le Taros (partenaire officiel du Festival)


histoire

La synagogue

SLAT LKAHAL Le

patrimoine bâti d’Essaouira par ses consulats et ses lieux de culte témoigne d’une époque de cohabitation et de dialogue des cultures.

l’arche qui est au bout du terrain dégagé, en venant de Bab Doukkala et en rentrant à droite, au Mellah.

Mosquées, synagogues et églises rappellent ces époques d’échanges, attestant de la qualité de terre de rencontres, de mélanges, regroupant des populations arabes, juives, berbères, africaines ou européenne dans la ville. Néanmoins il est à déplorer que ce patrimoine tombe en ruine et que de nombreux bâtiments chargés d’histoire disparaitront tôt ou tard.

Souiri d’origine, Haïm Bitton vit en Californie. Il lance ce projet de réhabilitation et de sauvegarde de la seule synagogue communautaire de la ville d’Essaouira sur plus d’une quarantaine inventoriée dans la ville, de taille plus ou moins importante. Ces synagogues appartenaient à des familles, telle la synagogue Simon Attia, non loin du début de la rue Lallouj un des vestiges les plus représentatifs du culte juif à Essaouira et faisant également office de tribunal rabbinique. Probablement l’une des plus belles de la ville, néanmoins de moindre taille que la synagogue Slat Lkahal et construite à la fin du XIXème siècle par Simon Attia, marchand juif souri, elle se trouve aujourd’hui dans un état alarmant où pratiquement seul l’oratoire à échappé à la ruine, préservant un pan de la mémoire de la ville.

Dans un esprit de sauvegarde du patrimoine juif de la ville Haïm Bitton entreprend une opération de renaissance de la synagogue Slat Lkahal. Celle ci se situe à l’extrémité Nord du Mellah, après

Les travaux de la synagogue Slat Lkahal ont commencé sur les fonds propres de Haïm Bitton animé par une grande détermination. Une association a été créée dans le but de trouver les financements pour œuvrer

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à sa préservation ; des juifs mogadoriens du monde y participent déjà, la solidarité est puissante et les liens très forts. Plus de 30 tonnes de gravats évacués des lieux, le plafond s’écroulait, infiltré et détruit par le temps et la pluie. La synagogue est dans un état de délabrement avancé et la première chose à faire est de palier aux risques d’écroulement. Restaurer la dalle de l’étage en particulier pour lutter contre les infiltrations et refaire le plafond s’imposait. Ce lieu de culte possède un retable ou arche (heikhal en hébreu) en bois travaillé, de facture italienne et non locale, baroque, en provenance de Livourne, en relativement bon état mais nécessitant restauration et peinture. Le heikhal Attia, de style victorien provenait lui de Manchester du fait des échanges intenses entre Essaouira et l’Angleterre. Sauvegarder ce qui existe encore est le premier mot d’ordre. Cette synagogue fut construite pour l’arrière grand-père d’Asher Knafo, rabbin érudit, enterré dans le vieux cimetière juif de la ville et membre de la confrérie du « dernier devoir » (laver, préparer, enterrer les morts). Les juifs de la ville, par tradition de charité, car c’était bien la raison de ces dons, charité envers les décédés par l’obole

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remise aux gens de la « Hevra », cette « amicale » assemblée de volontaires qui rendaient les services funéraires, donnaient l’obole lors des enterrements que le bedeau se chargeait de collecter. Seule cette synagogue fut construite avec des fonds publics. C’est à cette époque que la confrérie aurait acheté avec cet argent le terrain puis fait construire le bâtiment, lieu d’accueil communautaire, un des seuls à se trouver dans ce quartier Nord de la ville (avec

la synagogue Haïm Pinto toute proche), les juifs riches étant établis au Sud de la ville. Siège d’une organisation sociale, en particulier pour les enfants nécessiteux de la communauté à qui l’on apprenait, entre autre, à parler et écrire l’hébreu. Haïm Bitton l’a lui aussi appris ici et de ce fait reste très attaché à ce lieu de culte et motivé par sa restauration.

Comme de nombreux juifs du Maroc, il quitte la ville en 1964 avec sa famille, dernière grosse vague d’immigration vers Israël après un relâchement des autorités suite au naufrage à Tanger d’une quarantaine de personnes juives et sous la pression des juifs marocains. Les premiers immigrants quittent le Maroc

histoire

entre 1948 et 1958. Quelques familles demeurent à Mogador jusqu’en 1972, date de la dernière minyen ou quorum, qui accueillit 10 personnes (minimum imposé de participants) dans la Slat Lkahal. La porte se ferma derrière eux définitivement. Il se libère de l’endroit un infini charme, une atmosphère de recueillement paisible. Il est intéressant d’observer la salle de prières de la synagogue, vaste et quasi carrée de 8 m de côté. Au fond le heikhal de bois, dans lequel du papier journal peint en bleu a mis à jour des quotidiens de 1956, deux colonnes centrales au milieu desquelles se trouvait la teba et sur lesquelles s’appuie la toiture, légèrement décalée afin d’être visible de tous. La salle disposait d’un éclairage


he buildings erected by the various Consulates which constitute Essaouira heritage and its places of worship are all witness to an era of cohabitation and to a dialogue of cultures.

Mosks, synagogues and churches are a reminder of these times of exchanges: they bear witness to the town essence of being a meeting ground where Arabic, Jewish, Berber, African or European populations happily mixed. Nevertheless, it is very sad that this heritage is left in ruins and that numerous historical buildings are bound to disappear sooner or later. With the protection of the town Jewish heritage in mind, Haïm Bitton has undertaken to revive the Slat Laklhal synagogue. This building is situated at the extreme north end of the Mellah, beyond the arch at the end of the open ground when you come from Bab Doukkala and enter the Mellah from the right. A native Souiri, Haïm Bitton is living in California and he has started this project of rehabilitation and saving the only communal synagogue of the town of Essaouira out of forty or so synagogues of various sizes listed in the town. These synagogues used to belong to families such as the Simon Attia synagogue which is

situated at the start of the Lallouj Street; it is one of the most representative remains of the Jewish cult in Essaouira which was also used as a Rabbinical Court. It is probably one of the most beautiful in the town even though it is smaller than the Slat Lkalhal; it was built at the end of the 19th century by Simon Attia, a Souiri Jewish merchant and it is now in an alarming state as only the oratory remains which preserves thus a piece of the town memory.

Haïm Bitton started the work on the Slat Lkalhal synagogue with his own funds and with a great determination. An association was created in order to find the necessary financing for the preservation work. Jewish people from Mogador all over the world have joined in showing a strong solidarity and very strong links. More than 30 tons of rubble have been removed from the site as the ceiling was falling down, deteriorated by infiltration and ruined by time and rain. The synagogue is in an advanced dilapidated state and the first thing to do is to prevent more crumbling down by, in particular, restoring the slab on the first floor to stop infiltrations and by redoing the ceiling. This place of worship owns an altar-screen or arch (heikhal in Hebrew) made of sculpted wood not of local origin but of baroque Italian composition from Livorno; it is in still

a relative good state but needs restoration and paint work. The Attia Heikhal of a Victorian style came from Manchester due to numerous exchanges between England and Essaouira at the time. Saving what still remains is the command: this synagogue was built by Asher Knafo’s great grand father who was a learned Rabbi and who was buried in the old Jewish cemetery in the town; he was a member of the “last rites” brotherhood (washing, preparing and burying the dead). The people gathered in a voluntary group called “Hevra” in charge of funeral services received a financial contribution from the Jewish people in the town that was given out of a long tradition of charity towards the deceased and the beadle used to collect it at funerals. Only this synagogue was built with public funds; it is then that the brotherhood used this money to buy the site and then build this place which became the only welcoming communal place (with the Haïm Pinto synagogue nearby) situated in this northern area of the town, rich Jewish people being established in the southern part. It used to be the headquarters of a social organisation set to help children in need in particular where they used to learn how to speak and read Hebrew among other

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histoire

The SLAT LAKLHAL synagogue T


central accroché aux poutres fait de grands verres fabriqués en Bohème (le royaume tchèque d’autrefois, connu pour le travail du cristal) : les gens payaient pour les remplir d’eau, d’huile et de mèches, sortes de « mariposa », cela avant l’arrivée de l’électricité dans la ville. Tout autour de la salle des bancs de bois. D’autres bancs étaient disposés dos à dos au centre de la pièce autour de la teba, plus de 100 hommes pouvaient s’y tenir et une trentaine de femmes sur le balcon supérieur, ainsi que dans une chambre attenante. Aujourd’hui on peut voir sur les murs de la salle des fenêtres occultes : elles donnaient auparavant dans les maisons et les voisins pouvaient voir ou entendre les prières sans se déplacer. Dans la mesure où il n’existait aucun lieu assez spacieux pour construire cette synagogue communautaire, elle fut édifiée sur un terrain entre deux maisons, d’où les deux seules colonnes centrales de soutènement. Des poèmes liturgiques écrits en hébreu par des mogadoriens étaient lus et chantés chaque vendredi jour de shabbat, sur des airs arabo andalou et sans accompagnement musical. Le jeune Haïm Bitton s’y rendait avec son père et en garde un souvenir ému. Dans les tumultueuses années 50, ce lieu de culte servait également de lieu de réunion. La création de l’état d’Israël y généra discussions, cours gratuits de talmud

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histoire

things. Haïm Bitton himself was one of these pupils there and he is therefore very attached to this place of worship and very motivated by its restoration. Like many Moroccan Jewish people he left the town in 1964 with his family, a time which saw the last big wave of emigration towards Israel as the authorities then facilitated their departure, being under pressure from Moroccan Jewish people following the shipwreck in Tangier where about forty Jewish people perished. The first emigrants had left Morocco between 1948 and 1958. A few families remained until 1972, the year when the last “minyen” or “quorum” took place in the Slat Lkalhal; it comprised 10 people (the minimum required number of participants) and the door of the synagogue closed down definitely after that. Within these walls one can feel an infinite sweetness and a peaceful meditative atmosphere. The vast prayer room in the synagogue of a nearly perfect square shape with sides of 8m is very interesting to observe. At the end of it is the wooden heikhal covered with painted blue newspapers (which turned up to be daily papers from 1956) and in the centre, two columns, that used to shelter the “teba,” support the roof that is slightly off centre in order to be visible to all. The room used to have central lighting hanging from the beams and made of big pieces of glass from Bohemia (the old kingdom of Tchecoslovaquia renowned for its crystal work) : the congregation used to pay to fill in the glasses with water, oil and wicks, a kind of “mariposa” before the arrival of electricity in the town. All around the room were wooden benches; other benches were placed back to back in the centre of the room around the “teba” where more than a hundred men could sit; about thirty women could fit in the balcony above and in an adjoining room. One can see today sealed windows on the walls that used to give unto neighbouring houses and people could thus see and hear prayers without having to move. Taking into account the fact that no site of a



good size existed in the town to build this communal synagogue, it was erected on a small site between two houses which is the reason for the only two supporting columns. Liturgical poems written in Hebrew by people from Mogador were read and chanted every Friday on the Shabbat on Andalusian Arabic airs without any music. The young Haïm Bitton used to frequent the place with his father and he keeps fond and moving memories of this time. In the chaotic fifties, this place of worship was used as a meeting place as well: the creation of the state of Israel generated lots of discussions, free Talmud or Modern Hebrew classes and in all memories this synagogue remains a lively place with lots of fruitful exchanges. Beyond its function of a cultual and cultural place, the rehabilitation of this historical building will no doubt contribute to restore the multi confessional character of Essaouira and reassert the town as a place of tolerance and peace in Morocco. It is a building one must save in Essaouira just like the Mellah area where the houses crumble down one after the other. A “synagogue” does not describe a specific architectural type defined by a tradition but a function; this explains why these places look very simple in appearance. One can rarely spot a synagogue in the countryside like a church or a mosk. Assembly meeting points, Israeli temples, synagogues took on different aspects depending on the various cultures where they were implanted. Last minute news: the association is very happy to announce that it has just received an oral agreement from the Moroccan Enesco for their project of rehabilitating the Slat Lkalhal synagogue in Mogador! It will be able soon to put on the home page of the website www.aslmogador.net the official logo of Morocco Enesco which will testify to the seriousness of the work already started in everybody’s eyes! If you are interested in visiting the place or contributing to its restoration, please contact Haïm Bitton at : + 212(0)6 53 16 45 68

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histoire

ou d’hébreu moderne. Dans les mémoires le lieu était toujours animé, vivant et nourrissant les échanges. Au-delà de ses activités cultuelles et culturelles, la restauration de ce lieu de mémoire historique contribuera sans conteste à restituer le caractère multiconfessionnel d’Essaouira en réaffirmant le statut de terre de tolérance et de paix au Maroc. Un lieu à sauver à Essaouira tout comme le quartier du mellah où les maisons s’effondrent les unes après les autres. La synagogue est une fonction et non un type architectural défini par une tradition et sont, de ce fait, des lieux d’apparence très simple. Rarement les synagogues sont repérables dans l’espace comme les mosquées ou les églises. Lieu d’assemblée, « temple israélite », la synagogue a emprunté les formes les plus variées aux cultures au sein desquelles elle s’est implantée. Communiqué de dernière minute : l’association a l’énorme plaisir de vous annoncer qu’elle vient de recevoir un accord oral pour le soutien de l’UNESCO MAROC pour leur projet de réhabilitation de la synagogue SLAT LKAHAL de Mogador ! Dans peu de temps, elle pourra mettre sur la Home Page du site www.aslmogador.net le logo officiel de l’UNESCO MAROC, ce qui consolidera le sérieux du travail déjà entrepris aux yeux de tous! Si cela vous intéresse de la visiter ou de contribuer à sa remise en état : Haïm Bitton , +212(0)6 53 16 45 68



focus

L’atelier Empreinte les cadres de Carole Adallouch

C

arole est installée dans une petite galerie depuis 2007, dans une ruelle, la rue Abou, en haut sur la gauche de la rue commerçante sidi Mohamed Ben Abdallah en direction de la place Taraa qui ouvre sur le Mellah Carole dispose d’une pièce dans laquelle elle travaille à ses cadres, jouxtant la galerie de son mari Ahmed. Un espace restreint pour un artisanat unique et personnalisé. Quelques exemples de baguettes accrochés aux murs ici, quelques encadrements de peintures ou dessins, une table dans le fond de la pièce pour œuvrer, une étagère comportant livres et papiers, des échantillons de baguettes naturelles, droites ou en doucine, fabriqués à Essaouira. C’est Carole qui les coupe à façon, les ajuste méticuleusement, cadres simples ou encore caisses américaines, biseaux français et autres ; elle a le soin du travail bien fait, propre. Elle présente différents modèles, adapte les couleurs, les motifs de ses cadres aux envies des clients ou leur propose ses propres choix en fonction du sujet à encadrer, aquarelles, peintures, photos, dessins etc. Des motifs de lignes sur les bois, d’autres géométries

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focus

encore, motifs soigneusement dessinés à la main. Puis les cadres sont patinés, dorés, simplement peints. Notre encadreuse offre différents types de papiers, de cartons pour les passes et les maries-louises, doubles ou triples, en biseau ou non. Son stock offre de très beaux papiers d’encadrement (papier fibres naturelles d’inde, papier soyeux, papier industriel fantaisie....) à tous les prix. Elle s’adapte aux demandes et aux goûts de chacun, effectue ses encadrements en collaboration étroite avec le client qui apporte ses idées et à qui elle propose ses conseils artistiques ou techniques. Dans la partie galerie quelques artistes permanents puis des exposants temporaires : Ahmed Adallouch, peintre sur toile ou sur bois ainsi que d’autres permanents tels que Christine Jurick et ses aquarelles, Marine Faure, Moulid Nidouissadan qui œuvre en calligraphie berbère, Anne Taro encore côté sculpture. Carole et Ahmed travaillent en collaboration, parallèlement aux activités d’encadrement sur des meubles de récupération : ils les relookent ou patinent portes, armoires, tables parfois pour des commandes d’hôtels. Carole fait un peu de publicité, le bouche à oreille fonctionne et les vernissages de la galerie lui ramènent chaque fois un peu plus de monde. Ses clients sont des particuliers, des maisons d’hôtes, des petits hôtels d’Essaouira et de ses environs, mais également un peu de Marrakech et de France car ici, l’encadrement coûte bien moins cher qu’en Europe! Son atelier de la médina vous attend, et dans le courant de l’année 2012, elle recevra également ses clients à son domicile dans la campagne d’Ida Ougourd sur RDV. Tél : 06 78 56 90 97 / 06 70 23 09 89

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Magic Youssef

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ou « un petit truc tout simple » !

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es tables volent, les cartes vivent leur vie, les balles disparaissent ou se transforment en citron, les billets changent de monnaie, les liens se font et se défont, les montres changent de poignet … et les yeux brillent devant tant de dextérité et de cette incroyable magie !

L’art de la magie est sa raison de vivre depuis ses 10 ans. Il l’approche avec ses yeux d’enfant quand un cousin lui montre « quelques trucs ». Le samedi il va sur la place, dans sa campagne où se tiennent les conteurs, les magiciens, les musiciens, les charmeurs etc. Il fréquente l’école mais c’est la magie qu’il aime et qui occupe ses pensées. Il travaille les vacances et investit tous ses sous dans des livres, des objets, du matériel pour exercer au grand dam de ses parents, que lui ramènent des amis français. En 2003 il rencontre Gérard Majax qui le prend sous son aile, lui apprend comment travailler, quoi faire ou ce qui fonctionne avec le public.

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Jeune enfant il travaille comme coiffeur avec son père, plus grand il est serveur dans les cafés, en compagnie de Bernard BILIS puis menuisier et grilleur perfectionner toujours plus, collectionne de poisson pendant 8 ans. Il l’est encore quand Annie, restaurant le livres et Dvd sur la magie. Sirocco, le découvre en 2006 qui anime un anniversaire et le lance sur la scène Il croise au festival de magie de Marrakech de son restaurant. Une semaine plus tard le directeur de publication d’une revue de magie, directeur artistique et fondateur du il débute aussi au restaurant Taros. festival « Souffle Magique ». Ensemble ils montent le premier festival de magie De travailler dans ces restaurants lui permet de croiser un autre public, d’Essaouira en 2010. En 2011 il sera d’avancer, d’améliorer ses compétences. annulé mais aura lieu cette année 2012 Il participe avec succès au 1er festival de dès la fin du mois de mars. l’Etrange avec l’Alliance franco-marocaine d’Essaouira puis aux autres les années suivantes. Quatre mois durant il continue ses grillades la journée et fait de la magie le soir. Puis ne se consacre plus qu’à sa passion qu’il partage avec bonheur. Youssef ne s’arrête jamais, fait des recherches, travaille sans relâche pour se

Parallèlement à ces différentes activités Youssef anime des cours de magie trois fois par semaine pour les enfants au Sofitel, enfants de passage ou résidents. Chaque soir on le retrouve au Taros ou au Sirocco. Youssef est partout et enchante tout le monde, petits et grands par ses tours époustouflants.


focus

Au Maroc tout ce qui relève de l’art a eu la vie dure. Les choses et les idées évoluent, beaucoup avec les médias, dans tous les domaines mais l’art magique demeure encore pour certains un domaine « interdit ». Ses parents sont maintenant si fiers de lui qui fait vivre toute la famille et vit intégralement de son art. Magic Youssef, un magicien à découvrir et des tours à consommer sans modération !!! « Un petit truc tout simple », mystérieux et fantastique mais si simple ! Pour lui.

Souffle Magique à Essaouira Retenez votre souffle !

Du 31 mars au 4 avril 2012, Essaouira vivra au rythme des tours de passe-passe d’une pléiade d’illusionistes venus du monde entier (Chine, Hollande, Espagne, France, Italie, Maroc...) En collaboration avec l’association de Youssef, Mr. El Mostafa Bounar (organisateur), Mr. Didier Puech (directeur artistique) et le scénographe et magicien, Mr. Noureddine Bellaoui, feront concourir ces magiciens à la fois mystérieux et comiques, sur la scène de Dar Chebab et la Place Moulay Hassan. De quoi faire renaître nos rêves d’enfance! Infos et réservations: 06 50 68 85 06 - www.magicus.org Programme en page 4

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A propos d’art,

arts

Y a-t-il une Ecole d’Essaouira ? Entretien entre Mickaël Faure, directeur de l’Alliance Franco-Marocaine d’Essaouira, et Jérôme Bloch, directeur de l’Institut français de Marrakech. Propos recueillis par Syham Weigant, collaboratrice à la revue Diptyk. Syham Weigant : Mickaël Faure, vous êtes à la tête de l’Alliance Franco-Marocaine d’Essaouira depuis maintenant plus d’un an. Venant de Berlin et du Bureau des Arts Plastiques, que vous dirigiez, quel est votre regard sur les artistes d’Essaouira ?

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Essaouira, ville marocaine de bord de mer, de pêche, d’artisanat, de campagne, offre un cadre spécifique et, quoique splendide, “offshore” – excentré. Or, il est bien évident que le contexte détermine essentiellement toute démarche et toute production artistiques. Lorsqu’on arrive ICI – à la joutiya, par exemple, où opèrent certains artistes de la ville : marché aux puces et ruche artistique, entre zone industrielle et grève balayée par le vent – on se dit que les créateurs souiris ne sont pas forcément privilégiés… Pour autant, je vois dans leur engagement, fondé d’abord sur l’approfondissement d’une singularité, une

forme aboutie de la position artistique. Indépendamment des œuvres qu’ils conçoivent, si spécifiques – nous y reviendrons – leur travail ne répond à aucune demande préalable du public (rare, a fortiori dans une petite ville), ni à aucun marché structuré, en dehors d’une production touristique bas de gamme, abusivement présentée comme artistique. Dans ces conditions, on pourrait dire, paradoxalement, que la communauté des artistes d’Essaouira – qui pratique une “politique de l’offre” radicale ! – est bien aux avant-postes. Considérons, par exemple, l’ancien agriculteur devenu peintre, travaillant près du dromadaire qui active la roue du pressoir à olives (Babahoum, si subtil

et inventif, par-delà l’apparente naïveté de ses compositions), le menuisier passé

du côté de l’art et de la “non fonction” de ses pièces de bois (Moumen


arts

Regragui), le pêcheur et peintre (Azzenine Sanana), l’ancien cordonnier ou le fils de musicien gnawa, peintres eux aussi (Taloufate, Mohamed Tabal) : les créateurs d’Essaouira, taiseux parfois, voire marginaux, sont des êtres habités et discrets. Leur position se fonde sur une nécessité intérieure et ils la tiennent, littéralement, contre vents et marées. Bien sûr, il s’agit là d’une décision de vie difficile : comme une version maritime de “la bohème”, rude et moderne, s’il en est : “l’art pour l’art” en mode souiri.

Pour autant, ou même a contrario, l’artiste d’Essaouira, comme son confrère d’Europe, d’Amérique ou d’Asie, ne peut faire l’économie de la question financière. Il doit vendre, quitte à pratiquer des prix qui déconcertent l’amateur occidental, tant la modestie de ceux-ci frappe, ou révolte. On entend dire des artistes d’Essaouira qu’ils auraient opté pour leur activité après avoir réalisé, dans le sillage du désormais célèbre galeriste danois Frédéric Damgaard, l’un des premiers découvreurs et “diffuseurs” de l’art d’Essaouira au Maroc et à l’étranger, le moyen de subsistance qu’ils pouvaient en tirer. Que l’art pouvait constituer une source de revenu, même minime, et que les Souiris produisent préférentiellement à la commande, comme les meilleurs artisans. Je ne sais pas si cette vision tient : quand je rencontre ces peintres ou sculpteurs, quand nous échangeons ensemble – même par gestes, poignées de main ou silences, du fait des langues – nous savons bien que nous sommes réunis, assis sur des tabourets bas, autour d’un thé, au nom de leur art et non du commerce. D’ailleurs, une autre chose me frappe ici, où l’on entend souvent aussi (que de choses se disent en médina, “dans le vent”), que l’art et l’artisanat se confondent. Si certaines formes artisanales nourrissent ou se croisent en effet avec celles des œuvres

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arts

d’art, et si les formes de celles-ci, historiquement, ont bien une origine et des savoir-faire communs avec celles-là : les artistes d’Essaouira, dans leur démarche, leur conviction si résolue, défendent une position qui, en soi, ne relève que de l’acte et de l’aventure artistiques. (…)Le terme “d’artiste singulier” fait désormais partie du patrimoine artistique d’Essaouira ; il est censé qualifier le genre artistique de cette ville et sa production dominante, que l’on rapproche parfois de l’art brut ou de l’art populaire. En vérité, c’est une dénomination curieuse, puisque tous les artistes – dans leur démarche, dans l’exploration et l’expression de leur intériorité, dans le développement de leurs formes – sont toujours, sous toutes les latitudes, des êtres singuliers. Dans ces conditions, la question se pose de la justesse de cette terminologie. Et il semble bien qu’une histoire de l’art d’Essaouira soit encore à écrire, qui, au-delà de cette catégorisation générique, trace les contours, précise les critères d’appréhension, d’évaluation esthétique et de transmission de la production de la ville. Aux lecteurs qui souhaiteraient lire cet article en totalité, il sera en ligne sur le site du Guido.

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littérature

Y a-t-il une Ecole d’Essaouira ?

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u la découverte de trois artistes majeurs d’Essaouira : Abdelatif Baki, Mohamed Tabal, Ali Maimoun. Près de soixante œuvres présentées, issues des collections de Daniel Gastaud (Paris/Essaouira).

Deux expositions à Paris : - du 24 mai au 2 juin 2012 : Espace Le 24B - 24 bis, rue St Roch – 75001 PARIS - juin 2012 : Galerie LINZ - 40, rue Quincampoix – 75004 PARIS A cette occasion, un ouvrage sera édité : Y a-t-il une Ecole d’Essaouira ?, ouvrage collectif, préface de Monsieur André AZOULAY, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ; entretien de Mickaël FAURE, directeur de l’Alliance Franco-Marocaine d’Essaouira, avec Jérôme BLOCH, directeur de L’Institut français de Marrakech ; textes de Catherine Conil, Sylvie Brignon et Abdelkader Mana ; 88 pages, cinquante reproductions couleurs, 30 x 24 cm. Volum éditions - France Diffusion / Distribution VOLUMEN

Un écrivain voyageur au Sofitel Mogador

Claude SERILLON

Le

Sofitel Essaouira Mogador Golf & Spa a acceuilli le 21 janvier dernier dans le cadre de sa première escale littéraire, Monsieur Claude Sérillon, journaliste et écrivain français qui a présenté sa nouvelle «ON» inspirée par la magie de la ville d’Essaouira. Catherine Enjolet, écrivain, lauréate de l’académie française et coconceptrice du projet était présente tout comme Monsieur André Azoulay, conseiller de sa majesté le Roi Mohamed VI, qui a interviewé Monsieur Sérillon. Claude Sérillon signe une nouvelle, au titre impersonnel, intitulée «ON». Dans la peau d’une femme, l’écrivain met en scène l’envie de partir, la quête d’une rencontre fortuite, d’une ouverture vers la mer, d’un horizon indéfini, soulignant que le voyage est synonyme de rencontres.

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tourisme

L’Ane,

pas si tête de mule !!

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ui n’a pas entendu parler du « bonnet d’âne », bonnet classique auquel on adjoint deux appendices dressés censés représenter les oreilles d’un âne ? Il ne servait que dans le contexte scolaire, où son port pouvait être imposé par un instituteur à un élève turbulent ou qui présentait de mauvais résultats. Cette pratique a disparue mais à l’origine, ce traitement n’avait pas pour but d’humilier l’élève aux yeux de ses camarades. Au contraire, l’âne a toujours été considéré comme un animal intelligent, et c’est en mettant le bonnet d’âne que l’on espérait transmettre cette intelligence à l’élève.

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Pourquoi au Maroc lHmar (âne) est injustement traité par les hommes ? On parle avec mépris de l’âne, « bête comme un âne », « ignorant comme un âne », et « têtu comme un âne ». Et, au lieu de lui reconnaitre sa qualité de travailleur infatigable et volontaire on le maltraite. Les Marocains adorent les ânes et s’en servent beaucoup ! Un hommage leur est rendu près de Meknès, depuis 9 ans chaque année dans la ville, les habitants témoignent leur extrême gratitude à l’animal dévoué sous la forme d’un festival avec de multiples manifestations. Une tradition étrange mais légitime, quand on sait que les ânes sont indispensables aux hommes dans ce village comme dans tout le pays pour se déplacer eux-mêmes ainsi que leurs biens. Selon les données du ministère de l’Agriculture la population rurale est estimée à 18 millions de personnes, ce qui représente 49% de l’ensemble des ménages au niveau national.


tourisme

The Donkey: not so stubborn!

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ho hasn’t heard about the “donkey hat”? An ordinary hat to which were added two erect appendixes meant to figure a donkey’s ears? It was only used in schools where a teacher could force a noisy child or one who did not work well to wear this hat. This custom has not survived but originally it was not meant to humiliate the pupil in front of his schoolmates; on the contrary, the donkey has always been considered as a very intelligent animal and by putting on the donkey hat, one hoped for the intelligence of the donkey to pass on to the child. Why in Morocco the IHmar (donkey) is so unfairly treated by humans? One speaks with scorn of the donkey like in the phrases: “stupid as a donkey”, “ignorant like a donkey”, and “stubborn like a donkey”; instead of acknowledging its qualities of a determined tireless worker one mistreats it. Moroccan people love their donkeys and they use them a lot! Near Meknes, every year for the past nine years the donkey has been celebrated and honoured in a festival with numerous manifestations: the inhabitants thus pay tribute to this devoted animal and express their gratitude to it. A strange but relevant custom when one knows that donkeys are indispensable in this village like in the whole country as they allow people to move from one place to the other and to move their goods as well. According to the data published by the Ministry for Agriculture, the rural population has been estimated as 18 million people, which represents 49% of the national total number of families.

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tourisme

This animal is everywhere in the countryside, dressed with its multicoloured hemp pack saddle: it is often the only means of transport to access the most remote villages. On souk days thousands of donkeys go the market as vehicles and carriers of goods and in every souk a “car park” is reserved for them. In 2000, Morocco had over one million donkeys i.e. roughly one donkey per inhabitant. In the last elections the party of the Moroccan Democratic Donkey was represented exhibiting its symbol proudly! The donkey is present in numerous tales and legends, in particular in the work of Driss Chraïbi, a Moroccan author from El Jadida. His tales for children present a main character, the Donkey Khâl with its deeply seated Moroccan traditions who elaborates on how to use a donkey well. Khâl is similar to one of his other characters, the Inspector Ali, a ludicrous hero in the parody thrillers written by Chraïbi, who possesses many traits of the personality of this learned soliped, the author’s aim being to rejoice children’s hearts and not to enlighten them. The donkey deserves to be known and protected as it is an animal closely linked to Moroccan social life and for its essential part in the countryside!

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tourisme

Cet animal fourmille dans les campagnes, souvent seul moyen de locomotion pour accéder aux villages les plus reculés, habillés de leur bât de fibres et aux couleurs multicolores ! Les jours de souk des milliers d’ânes se rendent sur le marché, véhicule et transporteur de marchandises. Dans tous les souks un « parking » leur est réservé. En 2000 le Maroc compte plus d’un million d’âne soit environ un âne par habitant. Aux dernières élections le Parti de l’âne démocratique marocain se présentait fier de son symbole ! Dans de nombreux contes ou histoires l’âne est présent, en particulier dans l’œuvre de Driss Chraïbi, auteur marocain originaire d’El Jadida. Ses contes pour enfants mettent en scène un personnage principal, l’Âne Khâl, plongé dans les traditions marocaines, ou du bon usage d’un âne. Khâl s’apparente à l’un de ses autres personnages, l’Inspecteur Ali, protagoniste burlesque des romans policiers parodiques de Chraïbi, qui possède bien des traits de personnalité s’apparentant au solipède cultivé inventé pour le bonheur et la non-édification des enfants. L’âne un animal à protéger et à découvrir, animal intimement lié à la vie sociale marocaine et au rôle indispensable dans les campagnes !

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tourisme

Zapping en ville Odin

un bateau étonnant! sur le port, côté droit dans l’espace réservé aux restaurations, une apparition singulière et inhabituelle à Essaouira !

Odin retrouve une nouvelle jeunesse, mis à quai à la fin de l’été dernier après être arrivé par la mer de Monaco après un mois et demie de navigation. Fabriqué en Allemagne en 1965, entièrement réalisé en acajou, teck et iroko par un architecte qui en conçu quatre semblables dans ce chantier naval. Ancien restaurant flottant, son propriétaire actuel, Philippe, décorateur à Essaouira, espère qu’il le deviendra à nouveau. Le bateau fait 17 mètres de longueur par 5 de large et 1,80 de tirant d’eau. La cabine intérieure sera restaurée dans cette perspective. Pour l’heure les ouvriers navals du port, les charpentiers de marine dont il faut saluer la qualité du travail, œuvrent à remettre Odin en état, refaire des bordées, changer la quille en chêne et la consolider avec de l’inox, une restauration dans les règles de l’art avec les matériaux d’origine. Ses deux mats, 12 m et 8,80 m seront refaits en lamellé collé

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retrouverez dans l’exposition Etrange V, à l’Alliance franco-marocaine. Dans l’allée centrale, une roulotte ne paie pas de mine extérieurement mais faites les curieux et visitez l’intérieur ! La roulotte est à vendre. Un peu plus loin un bout de maison couverte de mille couleurs de terre, ailleurs des amoncellements de portes et fenêtres abritent un peintre, un sculpteur, un tailleur de pierre, un mini café-crêperie… et mille choses encore !

N’hésitez pas à aller voir ce dieu de bois sur la cale et observez la qualité de l’ouvrage des hommes du port, un savoir faire ancestral et magnifique ! Le souffle magique de ce dieu du ciel pousse vers la victoire ! industriel, gigantesque amoncellement de déchets ménagers, de boiseries et mille autres es travaux de mise à niveau, ardinier à vendre ! De l’autre côté du choses : si vous allez tout au fond derrière les assainissement, voierie, aménaport, côté construction sur la gauche, baraquements qui abritent des artistes, des gements de jardins et places… d’Essaouira un gros chalutier est terminé mais ne ateliers de bricolage en tout genre, face à la mer, n’en finissent pas. trouve plus acquéreur, crise oblige ! dos aux friches industrielles et surplombant des déchargesabandonnées à tout vent, deux panneaux muraux recouverts de morceaux de céramique étonnent ! Morceaux d’art déposés là, anonymes, quasi invisibles aux regards.

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S

Le propriétaire baisse les prix, peut être sera-t-il vendu aux enchères au plus offrant.

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outiya ou l’art pour tous : brocante, ferraille, vêtements espace caché dans le quartier

Profitez pour faire le tour des ateliers de nos artistes, tout aussi étranges que l’endroit, artistes singuliers qui s’exposent et s’exportent, créatifs et inspirés que vous

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tourisme

toujours à l’identique relayés par deux moteurs Mercédès. La cuisine, toute en acajou est un véritable bijou, pièce de musée à sauver. Un seul credo pour Odin : le refaire comme il est né, avec passion et amour de la part de son propriétaire !


tourisme

Les quartiers sont faits, défaits, refaits mais il semblerait d’après les autorités et les rumeurs publiques que cette fois sera la bonne. Le grand chantier est prévu sur trois ans. Déjà des avancées, des changements notoires ; horloge (nous espérons toujours qu’ils y remettent un cadran) et sa porte entièrement

renduites et protégées, on regrette juste la belle couleur rose d’origine. Marteaux piqueurs et Cater se relaient dans la rue commerçante de la médina mettant en évidence des débordements d’égouts dans les tranchées : circulation difficile pour les piétons, poussière et gadoue pour les pieds, manque à gagner pour les boutiques mais ce sera tellement mieux ! Comme toutes les vieilles villes, les chantiers en profondeur sont délicats et les sols d’Essaouira faits de sable et de roche sont difficiles à travailler, les risques d’éboulement ne sont pas loin. La nouvelle ville et ses quartiers n’est pas en reste, les routes se bitument, les trottoirs ne sont plus en terre battue, ruelles pavées, rond points créés, aménagement d’espaces publics…plus esthétique et plus propre, personne ne s’en plaint ! Les amis de Thierry, décédé en janvier dernier, tiennent à lui rendre hommage. L’atelier de fumaison, saumon et autres poissons, qu’il tenait avec sa femme dans le quartier industriel de la ville juste après les cimetières fonctionne toujours grâce au travail et au courage de Sophie.

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R E P O R T A G E

tourisme

P U B L I

MOGADOR

UN ART DE VIVRE AUTREMENT Au cœur d’un vaste domaine protégé, à quelques kilomètres au sud d’Essaouira, une station de charme, nouvelle génération, est née : Mogador vous révèle son art de vie dans ces lieux où Nature rime avec Culture…

LE TEMPS D’UN SÉJOUR

Une grande diversité de lieux de résidence de haut standing pour vivre, le temps d’un séjour, un moment d’exception... 4 hôtels de grand luxe*, des boutiques-hôtels et résidences hôtelières qui bénéficieront tous de vues panoramiques sur la nature environnante, la baie d’Essaouira et l’Ile de Mogador. * Le premier hôtel de la station, le Sofitel Essaouira Mogador Golf & Spa a ouvert ses portes le 1er mars 2011

UN DOMAINE NATUREL PRÉSERVÉ

Mogador est implanté au cœur d’un magnifique domaine dunaire et forestier de 600 hectares bordée par une dune naturelle spectaculaire et 4km de plage vierge et sauvage. Dans le respect d’un développement intégré et durable, Mogador bénéficie d’un aménagement de très haute facture, qui épouse les identités du site, valorise la végétation existante, préserve les ressources hydriques et protège la dune de toute construction. Ainsi, avec une occupation des sols inférieure à 8%, Mogador s’impose comme un domaine naturel préservé en bord de mer.

DU CÔTÉ DE CHEZ SOI

Les sept « hameaux » résidentiels de Mogador, harmonieusement disséminés au cœur du domaine et des 2 parcours golfiques, offrent une diversité d’expériences et de vues : forêt, lac, dune, mer… Chaque quartier dispose de sa propre identité naturelle et architecturale ; ils sont conçus dansun style contemporain et épuré, qui utilise la pierre sèche d’Essaouira, fil conducteur des aménagements paysagers, avec un souci permanent des vues et des perspectives lointaines. Des espaces de vie ouverts sur l’extérieur avec des terrasses généreuses et protégées permettent de vivre dedans/dehors en toute saison.

UN ART DE VIVRE…AUTREMENT

Seul, en couple ou en famille, Mogador vous propose un large éventail d’activités pour vivre de multiples expériences ludiques ou sportives, en toute saison... windsurf, kitesurf, centre équestre, country club*, spa(s), yoga, pilates… et 13 km de chemins piétons aménagés pour sillonner le site à pied ou en vélo. Le village de Mogador deviendra un véritable lieu de vie et de culture avec ses galeries d’art, son musée, ses cafés littéraires, sa bibliothèque, ses restaurants et lounge bars. Autant de plaisirs à vivre au quotidien...

Essaouira, Maroc Espace Mogador sur site Tél. : + 212 (0) 524 47 92 40

* Ouverture en 2012

UN GOLF D’EXCEPTION

Avec ses deux parcours de 18 trous* dessinés par Gary Player, légende vivante de la discipline, le Golf de Mogador a été conçu avec un réel souci d’intégration à son environnement naturel ; le parcours serpente entre les dunes et la végétation et offre des vues magnifiques sur l’océan Atlantique et l’île de Mogador. * 27 trous ouverts au jeu fin 2011 et 36 trous en 2012

A Mogador, où l’on vient à la recherche d’authenticité, chacun pourra choisir la couleur de ses émotions et vivre un moment d’évasion, hors du temps…

Espace Mogador à Casablanca 97, Avenue Massira Al Khadra Tél. : + 212 (0) 522 77 79 90

www.mogadoressaouira.com www.golfdemogador.com www.residencesdemogador.com

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nature

MIMOSA ET FRAISES, l’hiver en couleurs !

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lantés dans la première moitié du 20e siècle pour aider au reboisement des dunes autour de la ville, les mimosas sont toujours fidèles au rendez vous pour une floraison éclatante ! C’est dans le courant du mois de février et pendant près de deux mois que les mimosas qui enferment la ville d’Essaouira prennent leurs plus belles couleurs. Lorsque l’on s’éloigne vers le sud, sur les hauteurs des dunes au niveau de Diabat, la ville apparaît au milieu de milliers de petits grains de soleil dispersés dans les branches. Quatre bandes distinctes jaunes soleil, vertes émeraude, bleues azur et blanches Essaouira. Les feuilles d’eucalyptus s’emmêlent dans les grains d’or… il n’est pas rare de voir surgir un ou plusieurs marcassins, suivis de près par la mère. Heureusement, les branches du mimosa sont basses et permettent d’y grimper aisément, quoique, en cette année un peu sèche les ovins ont tendance à en manger les branches basses, et se risquent même à venir brouter les bouquets que vous cueillez! Les fleurs du mimosa sont des fleurs régulières généralement petites, groupées en têtes globuleuses ou en épis cylindriques. Selon les espèces les inflorescences peuvent comporter de quelques fleurs à plus d’une centaine. En général, ils fleurissent tout au long de l’année avec une éclosion principale au printemps et une floraison de moindre importance le reste de l’année. Les fleurs sont en général jaunes, bien qu’il existe quelques espèces aux fleurs roses. Importé d’Australie par des botanistes anglais, au début du XIXe siècle

Les aristocrates européens furent les premiers à en orner leurs jardins. Ne se contentant pas d’être l’arbuste décoratif des mois de janvier et février, il est également exploité pour ses essences. Il entre ainsi dans la composition de parfums renommés. Symbole de magnificence, d’élégance, de simplicité, de tendresse et d’amitié, la fleur de mimosa,

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nature

dans les songes est signe de sécurité. Il représente aussi l’énergie féminine, cachée sous une apparente fragilité. Pour cette raison, depuis 1946, le mimosa est l’emblème de la journée de la femme. Pour le plaisir associons un plat de fraises, de celles qui envahissent les charrettes des marchands, à un superbe bouquet de mimosa ! Alors la table prend des allures de tableau, composition artistique des plus gaies ! Les fraises sont cultivées au Maroc, essentiellement dans le Nord et occupent les tables du début de l’hiver jusqu’au printemps ! Au Maroc, la production globale de fraises à atteint, en 2006, autour de 100 000 T, avec un coût de production d’un hectare de fraise estimé à environ 18000 Dh. Ce tonnage est, en grande partie, destiné à la consommation en frais 12500 à 30000 T à l’export et entre 20000 à 25000 T sur le marché national. Les tonnages destinés à la congélation ont évolué de 20000 T en 2000 à 57000 T en 2007. Le résultat des exportations marocaines enregistré au cours des dernières années est surtout due au fait de l’installation au Maroc de grandes firmes européennes qui ont investi dans des unités de congélation et mis en place des structures d’encadrement de groupes de producteurs qui leurs sont affiliés. Actuellement, les opérateurs originaires de l’U.E contrôlent 70% de la fraise congelée au Maroc.

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loisirs

GOLD PASS LE GUIDO ET SES PARTENAIRES : CENTRE AKI 0661 411 686 - Rue H El Fatouaki COOPERATIVE TAMOUNTE 0524 785 611 - 6 rue Souss DAR BAOUSSALA 0524.792.345 - Douar El Ghazoua DAR KENAVO 0661.207.069 - Rte d’Ounagha-Ghazoua DAR LAULIVIER 0524.474.119 - Km 16, Rte d’Agadir DAR LIOUBA 0524.476.297 - 28 imp. Moulay Ismail DAR LOULEMA 0524.475.346 - 2, rue Souss - Médina DAR L’OUSSIA 0524.783.756 - 4, Rue M. Ben Messaoud DAR NAFOURA 0524.472.855 - 30, rue Ibn Khaldoun DAR NESS 0524.476.804 - 1, rue Khalid ben Walid GIPSY SURFUR 0524.783. 268 - 14 rue Tetouan HAMMAM MOUNIA 0526 334 983 - Medina Essaouira HISTOIRE DE FILLES 0524 785 193 - 28, rue Laâlouj HOTEL EMERAUDE 0524.473.494 - 228 rue Chbanate HOTEL JIMI HENDRIX 0540.011.577 - Diabat HOTEL OCEAN VAGABOND 0524.479.222 - 4 bd Lalla Aïcha JARDIN DES DOUARS 0524.792.492 - Rte d’Ounagha-Ghazoua ISFAOUN RENT A CAR 0661.207.156 - 62 Bd Mohamed V L’ATELIER MADADA 0524 475 512 - 7 bis, rue Y. El Fassi

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LABO PHOTO AMSGUINE 0524.475.324 - 6 Place My Hassan LA MAISON DU VENT 0524.473.819 - 25, rue Mourabitine LE BASTION 0524.476.791 - 2, rue du Yamen LE COIN DES ARTISTES 0524.474.847 - 21,Rue Sidi Abdesmih LES TERRASSES D’ESSAOUIRA 0524.475.114 - 2, rue Med Diouri LUXPA 0524 476 044 - 12 rue Draa MADADA MOGADOR 0524.475.512 - 5, Rue Y. El Fassi MASSAGES BERBERES 0524 473 130 - 135 avenue M. El Kory MICHEL ROUSSEAU IMMOBILIER 0524.475.462 - Lotissement Azelf PALAZZO DESDEMONA 0524.472.227 - 12 & 14, rue Y. El Fassi POUPALITZA 0524.476.928 - 135 bis rue M. El Kpry RANCH DE DIABAT 0662 297 203 - Diabat RESTAURANT 3 PALMIERS 0524 474 240 - Place du 11 Janvier RESTAURANT AFTER 5 0524.473.349 - 7, Rue Y. El Fassi RESTAURANT BEACH & FRIENDS 0524.474.558 - Plage d’Essaouira RESTAURANT CARAVANE CAFE 0524.783.111 - 2 bis, rue Cadi Ayad RESTAURANT LA DECOUVERTE 0524.473.158 - 8 rue El Fatouaki RESTAURANT LE MAMOUCHE 0524 784 900 - 6 Av. Moukawama RESTAURANT LE SIROCCO 0524 472 396 - 15 rue Ibn Rochd

RESTAURANT LE TAROS 0524 476 407 - Place My Hassan RESTAURANT OCEAN VAGABOND 0666 378 551 - Plage d’Essaouira RIAD ALKHANSA 0524.476.617 - 60,62 rue Touahen RIAD AL ZAHIA 0524.473.581 - 4, rue Med Diouri RIAD ASMITOU 0524.473.726 - 32 rue Bagdad RIAD LE GRAND LARGE 0524 472 866 - 2 Oum-Rabia RIAD LYON-MOGADOR 0524 785 109 - 39 rue Ceuta Riad Sidi Magdoul 0524 474 847 - 21,Rue Sidi Abdesmih

RIAD TAMAYOURT 0619.567.769 - Km 7, route d’Agadir RIAD WATIER 0524.476.204 - 16 rue Ceuta RIAD ZAHARA 0524.474.822 - 90, Quartier des Dunes STYLE VALMER 0524.472.109 - 14, rue Sidi Ben Abdellah VENT DES DUNES 0524 475 391 - Quartier des Dunes VILLA DE L’Ô 0672.847.791 - 3, rue M. Ben Messaoud VILLA QUIETA 0524.785.004 - 86 Bd Mohamed V

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LE SIROCCO 0524 472 396 - 15 rue Ibn Rochd OCEAN VAGABOND 0666 378 551 - Plage d’Essaouira • BIEN ETRE CENTRE AKI 0661 411 686 - rue H. El Fatouaki HAMMAM MOUNIA 0526 334 983 - -Medina Essaouira LUXPA 0524 476 044 - 12 rue Draâ MASSAGES BERBERES 0524 473 130 - 135 Av M. El Quorry • SHOPPING HISTOIRE DE FILLES 0524 785 193 - 28, Rue Laâlouj COOP. TAMOUNTE 0524 785 611 - 6 rue Souss • IMMOBILIER M. ROUSSEAU IMMOBILIER 0615 563 309 - Lotissement Azelf


Le Médina Essaouira hôtel Thalassa sea & spa - MGallery Collection (du groupe Accor) - est situé en bord de mer, proche de la médina et à deux pas du port, cet hôtel 5 étoiles est idéal pour explorer à pieds les quartiers typiques et l’atmosphère apaisante d’Essaouira. L’hôtel compte 117 chambres dont 15 suites. Toutes les chambres ainsi que la décoration de l’établissement sont conçu dans le respect de la tradition et de l’élégance marocaine. A titre d’exemple, les meubles sont marquetés en bois de citronnier, d’ébène et de thuya, minutieusement travaillé par des artisans Souiris, ce qui contribue à l’atmosphère unique de l’hôtel. Toutes les chambres disposent d’un balcon, avec vue sur la plage privée, la Medina ou la piscine extérieure. L’hôtel compte 3 restaurants, avec 3 ambiances différentes : • Situé au bord de la piscine, à l’ombre des palmiers, le restaurant « Arganier », propose une cuisine méditerranéenne. • Le restaurant « Côté Plage » où l’on déguste une cuisine internationale et de poissons. • Le « Dar Dada » élabore une carte à base de mets locaux.

Côté bar, « La Scala » offre la possibilité de déguster un thé à la menthe avec des pâtisseries marocaines, alors que le « Mogador’s club » propose une ambiance lounge avec son salon VIP. Pour les séjours d’affaires, l’hôtel peut accueillir jusqu’à 160 personnes dans ses deux salles de réunion modulables. Toutes les deux sont équipées du Wi-Fi, de matériel audio-visuel de pointe et de projecteurs vidéo et diapositive.

Thalassothérapie & Spa

Le « Memorable Moment » : une escale orientale avec soin du visage, massage du corps et bain bouillonnant. Il se traduit par une activité originale et inattendue en lien avec l’histoire, la culture, l’art de vivre et la personnalité de l’établissement. Vous vivrez ce « Memorable Moment » au sein de la thalasso où sont également proposés : un hammam, un spa dispensant différents massages, nos soins d’hydrothérapie, et une salle de fitness où notre coach vous accompagne dans vos exercices. « Un hôtel unique où chaque séjour est riche en émotions et en découvertes »

Espace fitness

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lusieurs forfaits sont proposés : à la journée, au mois, trimestriel semestriel ou annuel. Le forfait semestriel vous donne accès à la salle de fitness, aux vestiaires (avec peignoir et serviettes), au hammam traditionnel, à un cours d’aquagym offert par semaine, à un tarif préférentiel sur la méthode pilate et 15% de réduction sur les soins de l’institut. En plus, pour le forfait annuel, vous bénéficiez d’un accès à la piscine chauffée de l’hôtel et de 10% de réduction sur le bar et la restauration.

Boulevard Mohamed V - 44000 - Essaouira +212(0)5 24 47 90 00 - h2967@accor.com


numéros utiles URGENCES

Plus de numéros sur www.essaouiratour.com

Hôpital Essaouira Hôpital Marrakech Police Protection civile Gendarmerie royale Mondial assistance

0.524.475.716 0.524.448.585 19 15 177 0.522.442.150

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ASSOCIATIONS

0.524.784.066 0.524.430.409

AFME 0.524.476 214 Essaouira Mogador 0.524.475.268 Ass. de lutte Sida 0.524.476.063 Au coeur de l'amitié 0.662.495.691 PHARMACIES 0.667.184.526 Bab Marrakech 0.524.472.307 Espace Afoulki Chifaa 0.524.783.895 Rotary Club d’Essaouira 0.655.091.844 De la gare 0.524.472.750 DIVERS El Bohaira 0.524.472.568 OFFICE DU TOURISME 0.524.783.522 0.524.475.895 El Borj 0.524.783.438 EGLISE 0.524.476.083 El Haddada 0.524.473.714 ECOLE FRANCAISE El Massira 0.524.475.996 NOTAIRES Hamad 0.524.475.163 Maître Ali Aït-LAHCEN 0.524.475.100 La Kasba 0.524.475.151 Maître N. EL MAGOURI 0.524.474.540 La plage 0.524.785.848 HEBERGEMENTS Les Dunes 0.524.473.003 AUBERGE DE LA PLAGE 0.524.476.600 Najib 0.524.474.226 AUBERGE TANGARO 0.524.784.784 Populaire 0.524.474.474 AZZOUZ 7 0.524.472.850 Mellah Kdim/Homéopathie 0.524.476.022 CAMPING DES OLIVIERS 0.613.954.382 Sidi Mogdoul 0.524.472.935 CAMPING ESPRIT NATURE 0.653 051 755 Tagharte 0.524.473.443 CASA NAIMA 0.678.961.880 CAVERNE D’ALI BABA 0.524.475.354 BANQUES DAR ACHAY 0.524.783.543 Attijariwafa Bank 0.524.474.805 0.524.473.910 Banque Populaire 0.524.475.216 DAR ADUL 0.524.476.831 BMCE 0.524.475.905 DAR AL BAHAR 0.524.792.345 CIH 0.524.475.224 DAR BAOUSSALA DAR BOUSSLAM 0.661.238.895 Crédit agricole 0.524.472.703 DAR DADA 0.524.479.000 Crédit du Maroc 0.524.475.819 0.678.961.977 SGBM 0.524.475.201 DAR DAYANA 0.524.473.724 Wafabank 0.524.475.664 DAR EL PACHA DAR EL PACO 0.524. 785.324 TRANSPORTS ROUTIERS DAR HALIMA 0.524.476.017 CTM 0.524.784.764 DAR KENAVO 0.661.207.069 SUPRATOUR 0.524.475.317 DAR LALLA 0.524.476.744 TRANSPORTS AERIENS DAR LATIGEO 0.618.267 607 0.524.474.119 Aéroport Essaouira 0.524.476.705 DAR LAULIVIER 0.524.476.297 Aéroport Marrakech 0.524.447.910 DAR LIOUBA 0.524.475.346 Air France 0.522.294.040 DAR LOULEMA 0.524.475.934 Alitalia 0.522.314.181 DAR MIMOSAS 0.524.472.855 British Airways 0.522.229.464 DAR NAFOURA 0.524.476.804 Iberia 0.522.279.600 DAR NESS 0.524.474.323 Klm 0.522.203.222 DAR SALSA Lufthansa 0.522.312.402 HEURE BLEUE PALAIS 0.524.783.434 0.524.475.126 Royal Air Maroc 0.890.000.800 HOTEL AGADIR RAM Essaouira 0.524.785.385 HOTEL AL ANDALOUS 0.524.472.951 0.524.475.956 Safar Tours (Casa) 0.802.003.020 HOTEL AL JASIRA

le guido [32]

HOTEL ARGANA 0.524.475.975 HOTEL ATLAS & SPA 0.524.479.999 HOTEL BAHJA MOGADOR 0.524.473.078 HOTEL BEAU RIVAGE 0.524.475.925 HOTEL CAP SIM 0.524.785.834 HOTEL CENTRAL 0.524.475.291 HOTEL CHAKIB 0.524.475.291 HOTEL CHÂTEAU MOGADOR 0.524.476.900 HOTEL DAR LOUSSIA 0.524.783.756 HOTEL DES ILES 0.524.783.636 HOTEL DEUX MARS 0.524.475.122 HOTEL EL QDIMA 0.524.473.858 HOTEL EMERAUDE 0.524.473.494 HOTEL GNAOUA 0.524.475.234 HOTEL IBIS 0.524.479.280 HOTEL HENDRIX 0.540.011.577 HOTEL LALLA MIRA 0.524.475.046 HOTEL LE DAUPHIN 0.524.476.732 HOTEL LE MECHOUAR 0.524.475.828 HOTEL LES AMIS 0.524.476.188 HOTEL LES MATINS BLEUS 0.524.785.363 HOTEL MAISON DU SUD 0.524.474.141 HOTEL MAJESTIC 0.524.474.909 HOTEL MELILIA 0.524.473.264 HOTEL ORSON WELLS 0524.474.574 HOTEL RIAD AL MADINA 0.524.475.907 HOTEL RIAD NAKHLA 0.524.475.230 HOTEL RIAD ZAHRA 0.524.474.822 HOTEL RIAD MIMOUNA 0.524.785.753 HOTEL RYAD MOGADOR 0.524.783.555 HOTEL SAHARA 0.524.475.292 HOTEL SHAHRAZADE 0.524.476.436 HOTEL SMARA 0.524.475.655 HOTEL SOFITEL 0.524.479.000 HOTEL SOFITEL GOLF 0.524.479.400 HOTEL SOUIRI 0.524.475.339 HOTEL TAFOUKT 0.524.784.504 HOTEL VILLA MAROC 0.524.476.147 HOTEL VILLA SOLEIL 0.524.472.092 JARDIN DES DOUARS 0.524.792.492 LA CASA DEL MAR 0.524.475.091 LE BASTION 0.524 476.791 LE CALME 0.524.476.196 LE DOUAR DES ARGANIERS 0.613.206.042 LUNETOILE 0.524.474.689 MADADA MOGADOR 0.524.475.512 MAISON DES ARTISTES 0.662.605.438 MAISONS D’ESSAOUIRA 0.661.895 311 MAISON DU CHAMEAU 0.524.785.962

OCEAN VAGABOND 0.524.479.222 PALAZZO DESDEMONA 0.524.472.227 PERLE D’EAU 0.524.785.400 RESIDENCE DAR CARLO 0.524.783.685 RESIDENCE EL MEHDI 0.524.475.943 RCE ESSAOUIRA MOGADOR 0.524.473.667 RESIDENCE LE KAOUKI 0.524.783.206 RIAD AL ARBOUSSAS 0.524.472.610 RIAD AL KARAM 0.667.059.684 RIAD AL KHANSA 0.524.476.617 RIAD AL ZAHIA 0.524.473.581 RIAD ALECH 0.524.474.903 RIAD ASMITOU 0.524.473.726 RIAD BALADIN 0.661.604.504 RIAD BLEU MOGADOR 0.524.784.128 RIAD CHAKIR 0.524.473.309 RIAD CASA LILA 0.524.475.545 RIAD L’AYEL 0.661.838 798 RIAD LE GRAND LARGE 0.524.472.866 RIAD LES TERRASSES 0.524.475.114 RIAD LOTUS 0.524.476.665 RIAD LYON MOGADOR 0.650 952 426 RIAD MALAIKA 0.524.473.861 RIAD MAROSKO 0.524.475.409 RIAD SIDI MAGDOUL 0.524.474.847 RIAD WATIER 0.524.476.204 RIAD ZELAKA 0.524.784.794 TAMAYOURT 0.619.567.769 VAGUE OCEAN BLEU 0.524.472.324 VENT DES DUNES 0.524.475.391 VILLA ALLUN 0.677.324.594 VILLA DAMONTE 0.524.474.732 VILLA DE LÔ 0.524.476.375 VILLA FLORA 0.524.473.946 VILLA GARANCE 0.524.473.995 VILLA QUIETA 0.524.785.004 VILLA SAADA 0.678.012.050 VILLA SARAH 0.524.472.494 WINDY KAOUKI 0.661.256.383

RESTAURANTS

AFTER 5 AL FARACHAH AL FERDAOUSS AMIRAL BAB LAACHOUR BEACH AND FRIENDS BEAU RIVAGE BELDY BONHEUR DES DAMES

0.524.473.349 0.524.784.520 0.524.473.655 0.524.785.460 0.524.476.670 0.524.474.558 0.524.475.925 0.524.476.712 0.524.475.968

CARAVANE CAFE CHALET DE LA PLAGE CHEZ FRANCOISE CHEZ MERMOUZ COTE PLAGE CREPERIE MOGADOR DAR AL HOUMA DAR BABA DAR LOUBANE DAR SALTANE EL KHAIMA EL MENZAH EL YAKOUT ELIZIR HEURE BLEUE IL MARE LA DECOUVERTE LA LICORNE LA MOUETTE D’ESSAOUIRA LA PETITE PERLE LA RENCONTRE LA TOLERANCE LA TABLE DES DOUARS LAAYOUNE LE CHRYSALIS LE COQUILLAGE LE DAUPHIN LE MAMOUCHE LE PATIO LE SIROCCO LE TAROS LES 3 PALMIERS LES ALIZES MOGADOR LES CHANDELIERS OCEAN VAGABOND RIAD AL BARAKA VILLAGE HOTEL MEZIANE

0.524.783.111 0.524.475.972 0.668.164.087 0.524.476.485 0.524.479.000 0.524.783.096 0.524.783.387 0.524.476.809 0.524.476.296 0.524.475.973 0.524.476.052 0.524.475.308 0.524.476.249 0.524.472.103 0.524 783.434 0.524.476.417 0.524.473.158 0.524.473.626 0.524.474.705 0.524.475.050 0.524.476.617 0.524 474 326 0.524.474.003 0.524.474.643 0.524.472.663 0.524.476.655 0.524.476.732 0.524.784.900 0.524.474.166 0.524.472.396 0.524.476.407 0.524.474.240 0.524.476.819 0.524.475.827 0.524.783.934 0.524.473.561 0.661.096.591

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0 661 138 324

Avertissement : Les établissements cités dans ce numéro, le sont à titre d’information. L’éditeur ne peut en aucun cas être tenu pour responsable ni de la qualité, ni d’une quelconque homologation ou certification de ceux-ci. Seule la délégation du tourisme (0524.783.522) ou l’administration concernée peut vous informer plus précisément.


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