Le GUIDO N° 33 - Hiver 2011 / 2012

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2011 / 2012

Le GUIDO

numéro 33 - hiver

le magazine d’Essaouira

éditions média business - Essaouira

Photo : Zaïna Belem



sommaire

histoire : le crin végétal focus : de l’olive à l’huile actualités du golf tourisme : les pistes autour de Sidi Kaouki tourisme : zapping en ville nature : la grenade

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Directeur de publication : André EUGENE. Imprimerie : Somadi / Pipo - Casablanca Rédaction : Sylvie BRIGNON Traduction : Danièle LEGALL Photos : S. BRIGNON, A. EUGENE Réalisation : André EUGENE Assistante : Maryam ELKOURCHI Dépôt légal / ISSN : 2008PE0021 / En cours Contacts : Tél: +212 (0)661 138 324 - Fax: +212 (0)524 474 685 email:infos@leguido.com - Web: www.leguido.com

N’allons pas imaginer que la conjoncture actuelle nous plonge dans l’obscurité. Peut être juste une bulle de plus, une graine, une trouée de lumière palpitante, une qui viendrait compléter celles qui parsèment le Guido, sphères roses vertes ou noires des olives, graines pétillantes rouges des grenade, spirales sans fin bleues d’Alexine Chanel. Cet hiver les bulles se ramassent à la pelle et s’envolent vers d’autres cieux, formes joyeuses rondes et sensuelles, lisses et douces aux mille effets de couleur, sculptures de la nature ou élaborées par la main de l’homme, ouvertures vers la lumière, les projets culturels, les découvertes et la vie.

Tous droits réservés. Toute forme de reproduction, des textes et photos, intégrale ou partielle, est interdite sans autorisation de l’éditeur.

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edito

Trou noir ou trouée lumineuse? Eau ou ciel ? Vers le fond ou vers le haut ? Où sommes nous et dans quoi ? Puits ou tour ? Œuvre d’art interactive ou architecture ancienne aux créneaux fiers?


agenda dans la spirale de l’infiniment grand. En regard, une suite de photographies du soleil, une vidéo et la présence du vent en bande sonore, offrent l’immobilité de stations plus méditatives. Mais Orgue, c’est surtout l’ambition de traduire les émotions en couleur. Une synesthésie poétique pure qui a poussé l’artiste à constituer « un clavier chromatique » à bases de pigments étiquetés en arabe et français, conservés comme des confitures dans de petits verres à thé. Ainsi l’extase, s’exprime en bleu profond ; la célébration en orange ; l’agonie en rouge émergeant ; le cafard jaune et vert tristes, le regret : gris-bleu avec des remontées de surface rouges, la stupéfaction en suspension verte. Des associations spontanées par correspondance de sensations humeur/couleur qui ne sont pas sans rappeler le sonnet de Rimbaud : A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles. Cet ensemble de 35 couleurs/émotions forme ensuite une sorte de grille de lecture, un lexique pour les palettes « d’Etats d’esprit » rendus par trois habitants de la médina qui sur une semaine, heure par heure ont été invités à noter leurs changements d’humeur. Une expérience traduite par l’artiste en calendrier pantone pour chaque individu (deux homme ; une femme), de tempéraments différents mais où l’humeur dominante reste le calme exprimé en un gris bleu placide. En résonance directe, Alexine Chanel présente aussi dans le patio, une installation composée d’une multitude de seaux de hammams multicolores, peutêtre une métaphore jubilatoire de la lutte contre les humeurs atrabiles, ces substances hypothétiques du corps humain qui passaient en médecine ancienne pour causer la mélancolie. Le bain maure serait-il un moyen de soigner la bile noire ? Participants actifs de l’exposition, en lien direct avec l’artiste, tous les élèves « apprenants » de l’Alliance

ALLIANCE FRANCO-MAROCAINE D’ESSAOUIRA Derb Lâalouj, 9, rue Mohamed Diouri - 44000 Essaouira Tél: 024 47 62 14/61 97 - Fax: 024 47 25 93 mail: afme@menara.ma

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ans le cadre d’ICI, l’AFME présente jusqu’au 14 janvier 2012, l’exposition d’Alexine Chanel, plasticienne française vivant à Berlin. Produite in-situ lors d’un séjour d’un mois, l’artiste en synergie avec la ville, ses habitants, et les élèves de l’AFM s’est appliquée à saisir et rendre plastiquement visibles les mouvements d’humeur. A Essaouira, le ciel offre un plain-chant très particulier. Une alchimie entre macrocosme et microcosme qui a inspirée l’artiste. L’exposition intitulée Orgue traite en effet à la fois des états thymiques fondamentaux dominant la vie affective ; des réactions émotionnelles des individus en interaction avec leur environnement, mais aussi, du passage inexorable du temps. Un rapport énoncé par le philosophe Emmanuel Kant : « le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale en moi ». C’est d’ailleurs un immense firmament à dominante bleu-carbone constitué d’étoiles comme frénétiquement dessinées et une à une épinglées qui accueille le visiteur, l’entrainant de manière quasi-hypnotique

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sous l’impulsion de leurs professeurs ont réalisé plus de 350 monochromes sur le thème une humeur/une couleur. Un corpus d’œuvres agencé en « graphèmes/ couleurs » : S comme surprise, R comme regret, A comme amour… Force est de constater que l’espoir, n’est représenté que par un seul dessin, mais que l’émotion J comme Joie arrive largement en tête dans le choix des enfants. Une émotion positive et communicative qui clôt en point « d’orgue » cette enthousiasmante exposition. I’« ORGUE » : A voir jusqu’au 14 janvier 2012 du mardi au dimanche - Entrée libre. 7 JANVIER CONCERT HIP HOP : Twam3, Ouakacha Family, Opsirap 05 JANVIER AU 05 FEVRIER : ICI / résidence 4 Empty Picture : Roccoli & Koenig & Arandel 18 FEVRIER AU 24 MARS : festival de l’Etrange Vernissage le 18/02 (Vincent Leroy - installation ;

Simo Aagadi - sculptures : Yassine Balbzioui et Badr El Hammami - essaouira.mov ; etc...)

24 mars: soirée contes étranges : MarieLaure Depaulis 7 AVRIL AU 19 MAI : Chouf la mer (Vincent Epplay-installation sonore ; expositions photo Michel Delaborde, Brahim Ben kirane, Scarlett Cotten ; collectif FMSW ; quatuor Girard (dans le cadre du festival des Alizés) ; course de barque ; option : Bruno de la Salle pour des contes sur la mer)

24 AU 28 AVRIL : Résidence art plastique Solange Triger


une ancienne histoire !

« Un jour, après un déjeuner en famille sur l’herbe, et à la faveur d’une sieste générale, un agriculteur eut, par curiosité, l’idée de voir comment était faite une feuille de doum, palme du palmier nain qu’il avait à portée de main. Avec une épingle à cheveux qu’il retira de sa femme endormie, il effilocha cette feuille et se rendit compte qu’elle était faite de longues fibres unies l’une à l’autre par de la chlorophylle. L’idée de la fibre végétale était née. »

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réquemment en traversant les campagnes de longs bâtiments à l’abandon attirent le regard. La plupart sont d’anciennes usines de l’époque coloniale qui fonctionnèrent jusque dans les années 1970, tout comme dans le quartier industriel de la ville d’Essaouira où d’anciennes entreprises très florissantes de la première moitié du 20e siècle sont maintenant en friches. Du côté d’El Hanchane, quelques centaines de mètres plus loin sur la route de Meskala, une maison à colonne intrigue sur le bord de la route quasi complètement cachée par des

eucalyptus. Aux alentours de multiples bâtiments en ruine. Il s’agit de l’une des usines de crin végétal de la compagnie Nord Africaine qui en possédait une petite dizaine au Maroc réparties du Nord au Sud du pays, dont trois dans la région à Imintlit, du côté de Talmest et à Douar Arbalou sur la commune d’ El Hanchane. Celle ci fut opérationnelle dès 1920 et périclita en 1970, le crin végétal sera abandonné au profit des fibres synthétiques et de la mousse. Jusqu’au milieu du 19e siècle les sièges, les fauteuils, étaient rembourrés de crin animal tiré de la crinière et de la queue des chevaux, et les matelas avec de la laine ce qui les rendaient extrêmement coûteux. Avec l’arrivée de l’industrie automobile au 19e siècle, il devient nécessaire de trouver un produit de substitution au crin animal et à la laine. Abondant dans les pays du Maghreb, le « doum » ou palmier nain (chamaerops humilis) va remplir cette fonction. Cette plante croit spontanément tout autour du bassin méditerranéen, sorte de buisson ramifié, aux souches parfois centenaires en Afrique du nord qui se constitue en fourrés bas et impénétrables.

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histoire

Le crin végétal


L’usine abandonnée, une famille y reste vivre. Le grand-père, le père M’Bark et le fils Omar y travaillèrent et en sont maintenant les gardiens de la mémoire. La famille d’Omar vit sur place dans la grande maison, anciennement celle du directeur de l’usine, attenante aux ateliers de mécanique aujourd’hui occupés par des montagnes de sacs de noix d’argan ou autres produits selon la saison. Un jardin a survécu peuplé d’orangers, de mandariniers, de citronniers et d’un gigantesque figuier. Le grand réservoir qui assurait l’arrosage du jardin, ou faisait office de piscine en cas de grosse chaleur pour les enfants, témoigne de la richesse passée du lieu. Omar est né ici, dans une petite maison entourée d’eucalyptus sur le site de l’usine. D’anciennes écuries et porcheries, en ruine également, jouxtent un côté du jardin et l’usine s’étire à l’autre bout, immenses ateliers pavés, vestiges épars, en partie occupés par les chèvres de la famille. Le matériel a disparu mais Omar et M’Bark nous racontent l’usine, la font vivre. Ici était un moteur anglais de 50 CV, ici l’atelier de filature, là encore celui d’emballage pour les ballots qui partaient par bateau d’Essaouira ou de Casablanca destinés à l’étranger essentiellement à

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l’Europe.La nostalgie est grande mais la fierté aussi quand ils évoquent les bassins dans lesquels parfois le crin était teinté pour une demande spéciale du palais royal. La maison et l’usine furent équipées en électricité avant l’heure avec une grosse dynamo, indispensable pour les poulies de filature! Un moteur hydraulique complétait le tout. Une cinquantaine d’ouvriers y travaillaient, les femmes les relayèrent pendant la guerre et le mazout et le charbon de bois qui venaient de France remplacèrent l’électricité. Omar nous explique qu’ici fut installé, devant le grand bâtiment, le premier moulin à farine de la région. Ce moulin fonctionnait jour et nuit et les femmes qui y travaillaient se donnaient du courage en chantant, imaginant des refrains avec le nom du patron. Omar nous les chante, riant comme un enfant ! Différentes étapes étaient nécessaires pour conditionner la plante afin qu’elle devienne crin, ficelle ou corde. Ici elle était essentiellement destinée au rembourrage. Le ramassage, l’effilochage qui avec le peignage produisait la fibre dans un premier temps ; une cardeuse, assurait parallèlement le nettoyage de la fibre afin d’éviter tout déchet qui aurait

histoire

nuit à la qualité du crin. Les femmes étendaient ensuite la filasse sur une aire, la secouaient, pour l’aérer et la sécher avant de la rentrer dans l’atelier de filature. Le produit obtenu était rêche. Par mesure de sécurité, cet atelier était séparé de la fabrication de la fibre afin d’éviter tout risque d’incendie, car la filasse était très sèche. C’était un hangar d’environ 20 m de large sur 60 m de long, avec des fileuses où des poulies s’enchevêtraient dans un savant jeu technique et d’où sortaient, après diverses manipulations, des cordes que l’on mettait en balles de 80 Kg pour être livrées à la commercialisation et à l’exportation. Pendant la seconde Guerre mondiale, l’armée française s’équipa de filets de camouflage tissés en crin, fabriqués dans les usines marocaines. Au vu du regain d’intérêt pour les produits naturels, le crin végétal a le vent en poupe dans le monde entier, particulièrement dans les pays européens. Dans les campagnes certains continuent d’utiliser le « doum » mais de manière très artisanale. Peut être ce siècle verra-t-il un renouveau de ces usines qui, en leur temps, contribuèrent à la richesse du pays ?


“One day, following a family picnic on the grass and taking advantage of a general siesta, a farmer had the idea, out of curiosity, to look at how a doum leaf was made, a palm leaf of the dwarf palm tree that was at hand reach. With the help of a hairpin that he removed from his sleeping wife, he plucked this leaf and realised that it was made of long fibres linked one to the other by chlorophyll. The idea of an organic fibre was born.”

Going through the countryside, one’s attention is frequently drawn to long and abandoned buildings: most of them are old manufactures dating from the Colonial era which still worked until the seventies, just like in the industrial zone of Essaouira where old very flourishing factories dating from the first half of the 20th century are now in ruins. Towards El Hanchane, a few hundred metres further on the Meskala road, a house with columns on the side of the road intrigues one: it is nearly completely hidden by eucalyptus trees and, around it one can see numerous buildings in ruin. It is one of the organic horsehair manufactures from the North African Company which owned around ten in Morocco, split up between the

north and the south of the country; three of them being in the area in Imintlit, towards Talmest and at Douar Arbalou in the town of El Hanchane. The latter was operational as early as 1920 and collapsed in 1970 as organic horsehair was abandoned for synthetic fibres and foam. Until the middle of the 19th century, seats and armchairs were padded with animal horsehair coming from the mane and the tail of horses and mattresses were stuffed with wool, which made these extremely costly. With the birth of the car industry in the 19th century, it became necessary to find a substitute to animal horsehair and wool: the “doum” or dwarf palm tree, (chamaerops humilis), being plentiful in the Maghreb, will fulfil this role. This plant grows naturally all around the Mediterranean Basin; it is a kind of a branched bush whose roots are sometimes centuries old in North Africa and which grows into low close packed thickets. Once the factory was abandoned, one family stayed to live there: the grand father, the father M’Bark and the son Omar used to work there and they are now the guardians

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histoire

Organic horsehair : an old story!


histoire of memory. The Omar family lives on the spot: they occupy the big house which used to be the factory manager’s house. It adjoins the workshops that are now full of heaps of bags of argan tree nuts or other produce, depending on the season. A garden has survived; it is filled with orange, tangerine and lemon trees and with a gigantic fig tree. The big tank, which used to provide water for the garden or which was used as a swimming pool for children in very hot days, is a witness to this place past wealth. Ancient stables and pig houses, also in ruins, are on one side of the garden and, at the other end, the factory stretches out with its huge paved workshops: scattered ruins occupied in part by the family goats. All the machinery has vanished but Omar and M’Bark are telling the story of the factory making it come alive: here was a 50 HP English engine, here was the spinning workshop and there was the packaging workshop from which bundles left by boat from Essaouira or Casablanca to foreign parts, mainly Europe. One can feel a great nostalgia but also some pride when they mention the tubs where sometimes the horsehair was dyed following a special order from the Royal Palace. The house and the factory were fitted with electricity very early on with the use of a big dynamo which was essential for the spinning pulleys! A hydraulic engine supplements it. About 50 men worked here, then the wives took their place during the war, then fuel and charcoal coming from France replaced electricity. Omar tells us that, here, in front of the big building, the first flour mill in the area was erected. This mill was in use day and night and the women working there used to encourage one another by singing, making up a chorus around the boss’s name. Omar sings the chorus to us laughing like a child!

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histoire Various steps were necessary to condition the plant before it became horsehair, string or rope. Here, it was mainly destined to stuffing: gathering, plucking and combing were the first steps in the production of the fibre; then a carder cleaned the fibre of any waste that would damage the quality of the horsehair. Then, the women stretched the filaments on a paved area, shook them to air and dry them before bringing them back to the weaving workshop. The obtained product was very harsh. As a security measure, this workshop was separated from the one where the fibre was made in order to avoid any risk of fire as the filaments were extremely dry. It was a shed of about 20m wide and 60m long with spinning machines where pulleys interlocked in an intricate technical pattern released, after various operations, the ropes that were baled in 80kg bundles to be delivered to trading and to exporting. During the Second World War, the French Army acquired camouflage nets spinned with horsehair and made in Moroccan factories. Given the revived interest for natural products, organic horsehair is on the rise in the whole world, especially in European countries. In the countryside here, some people are still using the “doum� but in a very individual way. Is it possible that this century will witness a renewal of these factories that, in their days, made up part of the country’s wealth?

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focus

De l’olive à l’huile !!, zitoun, zitouna, zit…

de kilos et on transporte le tout vers les moulins. Une ou deux journées et chacun repart avec son huile, la meilleure puisque c’est la sienne !

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l’automne les olives se ramassent à la pelle…le long des routes, des pistes, les moulins rouvrent pour une saison.

L’olive se conjugue à l’infini, s’offre, se déguste, s’admire, fruit remarquable ! Les oliviers cette année croulent sous les fruits ! Le bruit des gaules sur les branches rythment les campagnes. Ici pas de râteau pour les faire tomber de leur branche ! On tape, on ramasse dans de grandes bâches, on trie, on met en sac d’une cinquantaine

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Au cours de son cycle annuel de développement, l’olivier passe par plusieurs phases mais il faut attendre octobre pour la maturation du fruit et son enrichissement en huile et mi-novembre à janvier pour la récolte des fruits. Cette année, comme pour de nombreux fruitiers la récolte aura débuté plus tôt, dès la mi-octobre les moulins pressent sans relâche. La période la plus intense du cycle annuel se déroule de mars à juin. Au cours de cette phase, les besoins en eau et en nutriments de l’arbre sont les plus intenses. Les rendements sont variables en fonction de l’âge des arbres, des densités de plantation et des soins culturaux

L’oléiculture marocaine est constituée à 96% de la variété population « Picholine marocaine », variété à double fin, huile et conserve. Le reste du patrimoine est constitué de Meslala, olive de conserve, de Picholine du Languedoc, de Dehbia, espèces concentrées essentiellement en zone irriguée comme dans la plaine du Haouz, dans laquelle se trouve la ville de Marrakech. Les olives sont d’un vert acide à un vert tendre à l’automne quand auront lieu les premières cueillettes, noires en février quand elles seront gorgées d’huile. Il est toujours surprenant de voir sur un même arbre trois couleurs se mélanger, le rose-mauve s’ajoutant au vert et au noir. Les différentes époques de récolte correspondent, selon les variétés, à l’utilisation que l’on désire faire du fruit, selon qu’on le destine à la table ou au moulin


focus

From olive to oil !! zitoun, zitouna, zit‌

Autumn is the time when olives are harvested in a big way, along roads, along tracks, a time when mills reopen for a new season. The olive can be declined in myriad ways: it can be offered, it can be savoured, and it can be admired: it is a remarkable fruit! Olive trees this year are overloaded with fruit! The noise of poles beating branches is the rhythmic sound in the countryside. Here no rake is used to drop the olives from branches! One beats, one gathers in big tarpaulins, one sorts out, one bags into fifty kilo sacks and one transports the lot to the mills. One or two days work and everyone brings back their oil: the best one as it is one’s own! In the course of its annual growth cycle, the olive tree goes through several phases but one has to wait until October for full ripening and full oil content in the fruit and between mid November and January for harvesting. This year, like for many other fruit trees, harvesting started earlier and since mid October mills have been pressing without respite. The most intense part of this cycle is between March and June. During that time, the needs in water and nutrients of the tree are paramount. The output varies according to the density of planting, to the age of the trees, and to their actual tending. Moroccan olive farming is made of 96% of the species Moroccan Picholine, used both for oil and for canning. The rest of the Heritage is made of Meslala, olives for canning, of Picholine

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from the Languedoc, of Dehbia, species mainly concentrated in irrigated zones like in the Haouz plain where Marrakech is situated.

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Olives vary from acid to tender green in the autumn where the first harvests take place, to black in February when they are saturated with oil. It is always a surprise to see on the one tree three colours together: the pinkish mauve mixing with the green and the black. The different times of harvest correspond to the various species and to the ultimate purpose, whether the fruit is destined to the table or to the mill. Mills can press the olives from several farmers and olive producers; this is the case in olive cooperatives. Each delivery is itemized and goes through a quality control in order to encourage farmers to take extra care of their production. Very good qualities of storage are essential to prevent a bitter flavour which can arise from damaged olives stored too long and badly cleaned! Mill always become places of a great festive atmosphere with lots of sharing as soon as the beginning of October which is the time for checking and maintaining the machinery that has to be ready at the beginning of November. Immediately after the harvesting of olives, one starts the process of sorting out in order to remove gravel, twigs and other debris which could give the oil a bitter flavour. Then the olives destined for the mill are brought there quickly: there is a constant and cheerful coming and going of carts, cars or vans. The bags are unloaded and weighed. The rule is that olives should be pressed on the day of the harvest. The owners or their assistants remain in the mill during the process of pressing not only to fully appreciate these

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focus

Le moulin peut presser les olives de plusieurs exploitants et producteurs d’olives, c’est le cas dans les coopératives oléicoles. Chaque livraison est répertoriée et soumise à un contrôle de qualité afin d’inciter les exploitants à soigner leur production. Les bonnes conditions de stockage des olives sont extrêmement déterminantes pour la qualité de l’huile, l’amertume n’est pas loin si les olives sont abimées, trop longtemps stockées ou mal nettoyées ! Le moulin est toujours un lieu de convivialité dans lequel règne une ambiance de fête, de partage, dès le début du mois d’octobre période de révision et d’entretien du matériel qui devait être fin prêt au début du mois de novembre. Immédiatement après la cueillette des olives, on procède au triage afin d’éliminer les petits cailloux, les brindilles et autres impuretés qui pourraient donner un goût amer à l’huile puis on achemine rapidement les olives destinées au moulin, va et vient de charrettes, voitures ou camionnettes, incessant et gai. On débarque les sacs, on les pèse. La règle veut que l’on presse les olives le jour de la cueillette. Les propriétaires, ou délégués, séjournent au moulin le temps de la presse afin d’apprécier ces gestes ancestraux mais aussi de surveiller. Il peut se trouver qu’un échange d’olives se produise !! Chacun goûte l’huile produite, un morceau de pain à la main, les connaisseurs savent apprécier. Dans les moulins de la région, tous faits sur le même modèle, qu’ils soient électriques ou manuels tirés par un animal, on peut presser 400 kg maximum. Les olives sont pressées, écrasées. La pâte d’olive récupérée, sera alors disposée dans des paniers tressés en forme de disques, appelés « scourtins », là est l’extraction véritable de l’huile. Les vis sont serrées, à main d’homme et

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l’huile s’écoule lentement dans un bac. Ce sont les deux étapes fondamentales : préparation de la pulpe (broyage) suivie de la séparation de la fraction huileuse des autres composants solides et liquides (extraction proprement dite). Dans l’olive tout est bon ! Les déchets qui résultent de la presse, très secs, que

l’on trouve en tas, voire en galettes sur le devant des lieux de moulinage serviront à la chauffe des fours, combustible dur et calorique. Nombreux sont les moulins dans les environs ! Là où sont les oliviers, les moulins ne sont pas loin ! Hors des sentiers battus, loin des routes passantes, l’accueil y est encore plus agréable et chaleureux. On vous explique, on vous fait goûter et il n’est pas rare de se faire offrir de l’huile. Il en existe un, situé entre El Hanchane (sur la route de Marrakech) et Kourimat, village au grand souk typique le vendredi, celui de Had Qi en berbère (« qi » est la « fontaine »), appartenant au douar Tabgrougt habité par la tribu des Aït Saïd. La production reste artisanale et le moulin mécanique fonctionne au gaz. Dans une semi obscurité les hommes s’affairent et les machines tournent. Pour qui aime l’huile d’olive, l’odeur est forte, partout présente et l’huile qui s’y déguste délicieuse ! Dans les environs d’Essaouira comme ailleurs, selon si les oliviers sont en terrain plat et plutôt irrigué ou à flanc de montagne, la production en huile sera plus ou moins

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importante. On compte en moyenne 16 à 20 litres d’huile pour 100 kg d’olives, parfois plus encore quand les arbres sont en fond de vallée bien humide. Les techniques tout comme le pressage ont évolué au fil du temps mais les principes demeurent identiques. Pressoir à vis, pressoir à coins, pressoir à arbre, pressoir à arbre et à vis, le pressoir à vis directe, le pressoir à deux vis fixes, utilisé surtout dans les régions de la Méditerranée, il est possible d’en trouver de multiples variétés dans une même région.


All the mills in the area, built the same way, whether they are electric or manual drawn by an animal, can only press a maximum of 400kg of olives. The olives are pressed and crushed and the resulting olive paste is set in disc-shaped woven baskets called “scourtins”: there starts the actual extraction. The screws are tightened by hand and the oil flows gently in a tray. These are the two essential steps: preparation of the pulp (crushing) followed with the separation of the oily part from the other liquid and solid components (the actual extraction). Everything can be used in the olive: the very dry debris obtained from pressing can be found in heaps or in cakes in front of the mills to be used for heating ovens: it is a hard and caloric fuel.

All around Essaouira, like elsewhere, depending on whether the olive trees are on flat ground or on mountain slopes, oil production varies in quantity. One reckons on an average of between 16 and 20 litres of oil for 100kg of olives, sometimes even more when the trees grow at the bottom of very damp vales. Techniques like pressing have evolved as time went by but the principles remain the same. It is possible to find numerous kinds of presses in one same area: screw press, press wedge, press shaft, screw and shaft press, direct screw press, two fixed screw press (particularly used in the Mediterranean area). In the most Berber remote areas, the gigantic grindstones are several centuries old, the screws working them have been polished and oiled by time and they are moved by camels or donkeys. These mills escape the eyes: they are well hidden at the bottom of villages.

Numerous mills in the neighbourhood: wherever olive trees are, mills are not far away! Far from beaten paths and busy roads, you will find a much more pleasant and warm welcome. You will get explanations, you will be made to taste and more often than not, you will be offered some oil. There is such a place between El Hanchane (on the Marrakech road) and Kourimat, a village famous for his Friday souk, the Had Qi souk in Berber language (“Qi” means “fountain”) which belongs to the Tabgrougt Douar lived in by the Aït Saïd tribe. The production is still hand crafted and the manual mills work with gas. In a half shade, men get busy and machinery purrs: for who likes oil, the smell is strong and ever-present and the tasted oil is absolutely delicious!

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movements of old but also to watch over them: there is always the possibility of a quick exchange of olives! Everyone tastes the new oil, a piece of bread in hand and the connoisseurs know how to value the new product.


Dans les contrées berbères les plus reculées, les meules gigantesques ont plusieurs centaines d’années, les vis de bois qui les actionnent sont polies et huilées par le temps et actionnées par des chameaux ou des bourricots. Ces moulins se dérobent au regard, cachés au fond des villages.

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Gardien d’une civilisation qui ne disparaîtra qu’avec lui, l’arbre généreux des terres pauvres et familier des paysages méditerranéens a encore de beaux jours devant lui. De nombreux symboles accompagnent l’olivier depuis l’Antiquité. Longévité et espérance, l’olivier est réputé éternel, sa durée de vie s’étale sur plusieurs dizaines d’années à des siècles. Symbole de paix et de réconciliation, le rameau d’olivier sera choisi par Dieu pour annoncer à Noé que le Déluge est fini et que la décrue commence, symbole du pardon. Symbole de la victoire encore, les vainqueurs des jeux olympiques d’Athènes se voyaient offrir couronnes d’olivier et jarres d’huile d’olives. Principale espèce fruitière cultivée au Maroc, L’Olivier occupe une surface de 560 000 ha dont 220 000 ha en zone irriguée (Haouz,

Tadla, Souss-Massa, Moulouya, Nador, Boulemane, Oujda, El Kelaâ, Marrakech, Chichaoua, Bénimellal Ouarzazate, Tafilalet. Figuig, Essaouira), 200 000 ha en zone de montagne (Chefchaouen, Taounate, Taza, Tanger, Tétouan, Azilal, Khénifra, Al Hoceima), 100 000 ha en zone bour favorable (Sefrou, El Hajeb, Fès, Meknès, Sidi Kacem, Gharb, Loukkos, Benslimane) et 40 000 ha dispersés entre Safi, Settat, Khémisset

et Khouribga. L’Olivier contribue à l’emploi en milieu rural avec 11 millions de journées de travail annuellement. La production d’olive se situe autour de 560 000 T et permet de générer 50 000 T d’huiles d’olives et 90 000 T d’olives de table industrielles.

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focus Guardian of a civilisation that will only vanish with it, the generous tree of poor lands, familiar of Mediterranean landscapes still has a bright future ahead. Numerous symbols have been attached to the olive tree since ancient times: longevity, hope, eternity as its life duration spreads on several decades and even on centuries. A symbol of peace and reconciliation, the olive branch was chosen by God to tell Noah that the Flood was over and that the water was ebbing as a sign of forgiveness. It is also a symbol for victory: the winners in the Olympic Games in Athens were given crowns of olive branches and jars of olive oil. As the main fruit species cultivated in Morocco, the olive tree covers a surface of 560 000 ha, 220 000 of which in irrigated zones (Haouz, Tadla, Souss-Massa, Moulouya, Nador, Boulemane,

Oujda, El Kelaâ, Marrakech, Chichaoua, Benimellal Ouarzazete, Tafilalet, Figuig, Essaouira), 200 000 ha are in mountainous areas (Chefchaouen, Taounate, Taza, Tanger, Tétouan, Azilal, Khénifra, Al Hoceima), 100 000 ha are in favourable bour areas (Sefrou, El Hajeb, Fès, Meknès, Sidi Kacem, Gharb, Loukkkos, Benslimane)

and 40 000 ha are scattered between Safi, Settat, Khémisset and Khouribga. The olive tree makes for employment in a rural environment with 11 millions days of work annually. The production of olives amounts to around 560 000 tons which allows the production of 50 00 tons of olive oil and 90 000 tons of cooking oil.

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focus CONFITURE D’OLIVES NOIRES Recette testée par Dany Grelié, et approuvée par ses amis. BLACK OLIVE JAM

Recipe tested by Dany Grelié, and approved by his friends.

- 500gr d’olives noires dénoyautées - 1 verre d’eau. - 450gr de sucre. - 50gr de miel. - 1 gousse de vanille fendue et grattée - 1 c à café de gingembre rapé. - Laver les olives dénoyautées - Mélanger et faire fondre sucre ,miel et eau . - Ajouter vanille et gingembre - Cuire à feu doux 30 minutes - Ecraser ou mixer - Mettre en petits pots A déguster en accompagnement de fromage de chèvre, terrines de lapin, de foie …et selon votre inspiration !

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- 500g of pitted black olives - A glass of water - 450g of sugar - 500g of honey - One vanilla pod, split and scraped - One teaspoon of grated ginger - Wash the pitted olives - Mix and melt down sugar, honey and water - Add the vanilla and the ginger - Cook over low heat for 30mn - Crush or mix - Put in small jars To be savoured with goat cheese, with a rabbit terrine or with liver pate or with whatever takes your fancy!


P U B L I

R E P O R T A G E

MOGADOR

UN ART DE VIVRE AUTREMENT Au cœur d’un vaste domaine protégé, à quelques kilomètres au sud d’Essaouira, une station de charme, nouvelle génération, est née : Mogador vous révèle son art de vie dans ces lieux où Nature rime avec Culture…

LE TEMPS D’UN SÉJOUR

Une grande diversité de lieux de résidence de haut standing pour vivre, le temps d’un séjour, un moment d’exception... 4 hôtels de grand luxe*, des boutiques-hôtels et résidences hôtelières qui bénéficieront tous de vues panoramiques sur la nature environnante, la baie d’Essaouira et l’Ile de Mogador. * Le premier hôtel de la station, le Sofitel Essaouira Mogador Golf & Spa a ouvert ses portes le 1er mars 2011

UN DOMAINE NATUREL PRÉSERVÉ

Mogador est implanté au cœur d’un magnifique domaine dunaire et forestier de 600 hectares bordée par une dune naturelle spectaculaire et 4km de plage vierge et sauvage. Dans le respect d’un développement intégré et durable, Mogador bénéficie d’un aménagement de très haute facture, qui épouse les identités du site, valorise la végétation existante, préserve les ressources hydriques et protège la dune de toute construction. Ainsi, avec une occupation des sols inférieure à 8%, Mogador s’impose comme un domaine naturel préservé en bord de mer.

DU CÔTÉ DE CHEZ SOI

Les sept « hameaux » résidentiels de Mogador, harmonieusement disséminés au cœur du domaine et des 2 parcours golfiques, offrent une diversité d’expériences et de vues : forêt, lac, dune, mer… Chaque quartier dispose de sa propre identité naturelle et architecturale ; ils sont conçus dansun style contemporain et épuré, qui utilise la pierre sèche d’Essaouira, fil conducteur des aménagements paysagers, avec un souci permanent des vues et des perspectives lointaines. Des espaces de vie ouverts sur l’extérieur avec des terrasses généreuses et protégées permettent de vivre dedans/dehors en toute saison.

UN ART DE VIVRE…AUTREMENT

Seul, en couple ou en famille, Mogador vous propose un large éventail d’activités pour vivre de multiples expériences ludiques ou sportives, en toute saison... windsurf, kitesurf, centre équestre, country club*, spa(s), yoga, pilates… et 13 km de chemins piétons aménagés pour sillonner le site à pied ou en vélo. Le village de Mogador deviendra un véritable lieu de vie et de culture avec ses galeries d’art, son musée, ses cafés littéraires, sa bibliothèque, ses restaurants et lounge bars. Autant de plaisirs à vivre au quotidien...

Essaouira, Maroc Espace Mogador sur site Tél. : + 212 (0) 524 47 92 40

* Ouverture en 2012

UN GOLF D’EXCEPTION

Avec ses deux parcours de 18 trous* dessinés par Gary Player, légende vivante de la discipline, le Golf de Mogador a été conçu avec un réel souci d’intégration à son environnement naturel ; le parcours serpente entre les dunes et la végétation et offre des vues magnifiques sur l’océan Atlantique et l’île de Mogador. * 27 trous ouverts au jeu fin 2011 et 36 trous en 2012

A Mogador, où l’on vient à la recherche d’authenticité, chacun pourra choisir la couleur de ses émotions et vivre un moment d’évasion, hors du temps…

Espace Mogador à Casablanca 97, Avenue Massira Al Khadra Tél. : + 212 (0) 522 77 79 90

www.mogadoressaouira.com www.golfdemogador.com www.residencesdemogador.com


tourisme Les pistes autour de

Sidi Kaouki L’

automne se prête bien à la découverte de la campagne. La lumière est pure, l’environnement plus vert en cette période de légère pluie. Nul besoin d’aller bien loin pour un dépaysement.

Cette excursion d`une journée en 4x4 ou avec un simple véhicule de tourisme vous permettra de découvrir les pistes qui traversent la région Sud d’Essaouira et l’extrême diversité de ses paysages : forêts d’arganiers ou de thuya sous les quels poussent de ci de là les palmiers naisns ou « Doum », anciennement utilisés pour la fabrication du crin végétal, petits monts et vallons, villages berbères disséminés dans la nature et constructions étonnantes d’une autre époque. Habitants et troupeaux de moutons ou de chèvres occupent cet espace, autre monde si près de la ville. Des temps de marche sont à prendre sur certains sites, ils vous permettront d’aller a la découverte de l’architecture traditionnelle des maisons beldi et à la rencontre d’une population spontanée et accueillante. Une grande piste toute neuve (pas exactement au début mais rapidement après), bien damée traverse la nature de la route d’Agadir à Sidi Kaouki, mais une multitude d’autres chemins bordés de pierres sèches traversent et serpentent entre les arbres et les constructions, parsemés de petits marabouts, de

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tourisme

The tracks around

Sidi Kaouki Autumn is a favourable time for exploring the countryside: the light is pure, the environment is greener in this period of light rain. There is no need to go far for a change of scenery. The following trip is a one day trip, whether in a four wheeler or in an ordinary car, which will allow you to discover the tracks crossing the south area of Essaouira with its very varied countryside: woods of argan trees or thuja under which, here and there, grow the dwarf palm trees or “Doum”, used in the old days for the making of organic horsehair, small mounds and vales, Berber villages scattered in nature and astonishing buildings from old times. People and flocks of sheep occupy this space; it is quite another world so close to town. Allow some time for walking around some sites in order to discover the traditional architecture of the “beldi” houses and to meet spontaneous welcoming people. A large newly paved track (which starts not exactly at the beginning but soon after) goes through nature along the road from Agadir to Sidi Kaouki, but there are also a multitude of other small paths lined with dry stone walls that crisscross and wind between trees and buildings.

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tourisme

Here are scattered little marabou, mosk, a watch tower with high battlements: remains from the time of the “razzia”, not too long ago, where men were watching to protect their villages and their belongings from the numerous armed horsemen who used to plunder everything on their way. Some people call these towers “water towers” but one fails to picture how and where the tanks were: the casemates rather recall surveillance. This kind of dungeon can be frequently spotted but one has to leave the beaten paths in order to observe them at close range. Even though they can often be seen from afar, one has to locate them by looking for the tracks leading to them. Some are still in very good condition: there is such a one on the road from Rhazoua to Ounagha, past the fork for Ida Ougourd, a few kilometres higher on the left and there are also others in the coastal villages, in the small mountains within a 60km

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Pour gagner cette piste prendre à la sortie d’Essaouira la route d’Agadir, laisser l’embranchement qui mène à Sidi Kaouki et environ 4 km plus loin, prendre la piste sur votre droite. Un panneau indique Bougho et Boutazart à 3 km 200. Dans le hameau de Boutazart vous pourrez admirer l’ancienne tour, un marabout, les murs de pierre qui bordent les champs etc. Néanmoins pour accéder au village il est nécessaire de quitter la piste principale et d’en prendre une sur la droite. La tour est haute et se repère facilement dès la route nationale d’Agadir. En aucun cas vous ne pourrez vous perdre, les pistes se recoupent toutes ou débouchent sur la route d’Agadir ou celle mosquées, d’une tour de garde aux hauts créneaux, vestiges de l’époque des razzia, pas si lointaine, où les hommes montaient la garde, protégeant leurs villages et leurs biens des cavaliers nombreux et armés qui pillaient tout sur leur passage. Certains les appellent des « châteaux d’eau » mais l’on a du mal à imaginer comment étaient et où se trouvaient les réservoirs. Les meurtrières de ces bâtiments ramènent plutôt à la surveillance ! Ce style de donjon se trouve régulièrement dans les environs mais pour les observer de près il est nécessaire de quitter les sentiers battus. On les aperçoit souvent de loin, il faut les repérer et chercher les pistes qui y mènent. Certains sont encore en très bon état. Il s’en trouve une sur la route de Rhazoua à Ounagha, au-delà de l’embranchement pour Ida Ougourd, quelques kilomètres plus haut sur la gauche, mais également dans les

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tourisme

villages qui bordent la mer, dans les petites montagnes dans un rayon d’une soixantaine de km au Sud de la ville d’Essaouira et jusqu’à Tamanar. Une occasion de découvrir un Maroc encore bien méconnu.


tourisme radius south of Essaouira and as far as Tamanar. This is a good opportunity to discover still unknown parts of Morocco. For this trip, to reach the track, take the Agadir road leaving Essaouira, pass the fork leading to Sidi Kaouki and, at about 4km, take the track on your right: a sign points to Bougho and Boutazart at 3km200. In the hamlet of Boutazart, you will be able to admire the old tower, one marabou, the stone walls lining the fields etc. Nevertheless, to gain access to the village, you’ll have to leave the main track and to take one on the right. The tower is high and can be spotted easily as soon as you are on the Agadir road. There is no way that you can get lost as all the tracks overlap and all lead to the Agadir road or to the Sidi Kaouki road. You can look at the detailed map attached at the end of the article. The end of the track, on the heights of the village of Kaouki, is framed by two buildings and leads to a wide gate open to the ocean: the arrival is full of magic. You can refresh anywhere along the coast: snack houses, restaurants or pensions abound. The way back can be done by the tarred road going back to Essaouira or by the same way as discoveries are always different when seen the other way round at the turn of a bend.

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tourisme

de Sidi Kaouki. Vous pouvez vous reporter à la carte détaillée jointe en annexe de l’article. L’extrémité de la piste débouche, entourée par deux bâtisses, sur les hauteurs du village de Kaouki, comme un portail ouvert sur l’océan. L’arrivée est magique. Il est toujours possible de se restaurer en bordure de mer, les snacks, restaurants ou maisons d’hôtes ne manquent pas. Le retour peut se faire soit par la route goudronnée qui remonte vers Essaouira, soit par la même piste, les découvertes diffèrent toujours en sens inverse au détour d’un virage.

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Zapping en ville L

e Géant a disparu ! Comme un seul homme les habitants de la ville sont en colère et tristes face au massacre du phytolacca du bastion de Bab Marrakech. Après un appel pour le sauver l’été dernier, il est maintenant trop tard. L’arbre remarquable plus que bicentenaire, mémoire et patrimoine de la ville, est mort. Les larmes coulent devant ce désastre. Le prochain parti écologique en place a probablement inclus la sauvegarde de tous ces arbres

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centenaires de la ville et pris en considération leur inestimable valeur !

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a BBC a tourné au mois de novembre un documentaire dans la ville d’Essaouira. Il s’agit de films retraçant l’histoire moyenâgeuse, des villes d’Avignon et de Venise touchées par la peste. Le tournage en différents endroits de la médina a attiré nombre de badauds et heureux étaient les sélectionnés pour participer à la figuration.

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a petite place Taraa du mellah, en haut de la rue commerçante sidi Mohamed Ben Abdallah, revit. Charmante, propre, il est très agréable d’y déjeuner. Deux petits resto du midi se partagent l’endroit côtoyant le vieux café dans lequel on joue aux cartes toute la journée, le vendeur de jus d’orange à la pimpante charrette ou encore, fabricant de zelliges et antiquaire. Un endroit agréable pour déguster de bonnes assiettes originales à petits prix.


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a tour de l’horloge de la ville, à l’entrée de la place Chefchaouen est en réfection. Peut être rythmerat-elle le temps des habitants comme par le passé dans les semaines à venir ?

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ar ailleurs l’on s’interroge de voir les deux arbres caoutchouc de la même place dépérir à vive allure. Leurs branches sont arrachées voire coupées n’importe comment. Des arbres plus que centenaires à ne pas abandonner et qui donnent à l’endroit un indéniable charme et un véritable souffle à la ville pauvre en espaces verts.

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ous pouvons constater qu’après avoir perdu son nez, puis sa plaque commémorative, le pauvre Orson Welles est maintenant souillé de jets de peintures marron et verte dans le jardin qui lui doit son nom à l’entrée Sud de la ville. Nettoyage et réparation s’imposent pour ce grand nom du cinéma !

A

tous ceux qui l’attendaient et aux autres, le livre d’histoire sur Essaouira dont je vous parlais dans le numéro précédent du Guido est désormais disponible en librairie dans la ville : Essaouira Mogador, histoire d’un destin singulier, André Ménard, éd. La Croisée des chemins/Atlantica, 2011.

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vis aux fouineurs : tous les samedis et dimanche en fin d’après midi, vers 16 heures, un petit marché, dit le « souk de la nuit », se tient dans le lotissement 5, ville nouvelle d’Essaouira. Vêtements de marques européennes (Zara, Décathlon, Sisley etc.), chaussures, bazar textile en tout genre ainsi qu’un stand de vaisselle. Chacun peut trouver son bonheur à tout petit prix, pantalon, veste ou pull, pour les petits et les grands à condition de ne pas craindre ce qui parfois vire à la foire d’empoigne !

A

ceux qui s’étonnerait de voir le nombre important de ressortissants Sénégalais dans la ville offrant aux passants tissus bigarrés, statuettes ou poudre de perlimpinpin, il est utile de savoir qu’aucun visa n’est nécessaire pour circuler, dans les deux sens, entre les deux pays. Les Sénégalais résidant au Maroc ont leur association, l’ARSEREM (Association des Ressortissants Sénégalais Résidant au Maroc).

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n résident de la ville d’Essaouira, le comte Philippe Pozzo Di Borgo, fait depuis quelques temps la une des infos cinématographiques et ce n’est visiblement pas terminé ! Le film Intouchables , d’Olivier Nakache et Eric Toledano avec François Cluzet et Omar Sy est le plus gros succès de l’année 2011 au Box Office Français, s’inspire de la biographie du comte.

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our les amateurs de projections cinématographiques, le café-resto, « La Tête dans les étoiles », situé à l’entrée de la ville dans les bâtiments neufs de Bab Sbaa, hors médina, reprend ses soirées cinéma à thème. Celles-ci se dérouleront désormais le vendredi à 19 heures à compter du 9 décembre et débuteront par les œuvres de Steven Spielberg.

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tourisme

Une équipe de bridgeurs à Essaouira !

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ne grande équipe, en effet ils étaient plus de 50 à l’hôtel Atlas Spa.

Maestro Bridge a eu la bonne idée de choisir Essaouira pour un séminaire de haut niveau qui a eu lieu du 25 novembre au 2 décembre. L’après-midi des tournois homologués, le matin commentaires des meilleures donnes avec en fin de séjour un prix pour chaque participant. C’est la deuxième année qu’ils choisissent notre ville pour la qualité de son accueil et l’organisation qu’ils y trouvent. Nous espérons les voir revenir l’an prochain et d’ici là, qui sait, peut-être verrons-nous la naissance d’un club de bridge dans la ville des festivals ?

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nature

La Grenade,

(Punica granatum), un fruit mythique

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ruit défendu dans la Bible, symbole de la féminité et de la fécondité en raison de ses centaines de graines, sensuelle ouverte, fruit légendaire. La grenade fait couler de l’encre et, à l’automne, envahit les marchés et les assiettes pour le plus grand plaisir de tous ; elle enchante le palais et créait un délice visuel.

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Sous une carapace si dure ses bulles intérieures perlées claquent sous la langue, juteuses. La grenade reste méconnue et intrigante pour certains. Chacun se souvient encore du goût du sirop de grenadine, celui qui enchante les enfants ! Mais la grenade est également un fruit aux multiples utilisations, alimentaires, cosmétiques et médicinales. Hippocrate recommandait la grenade et ses fruits pour lutter contre la fièvre et la maladie !

Synonyme de vie et de régénération dans l’antiquité grecque, fruit des dieux et regardée comme un symbole de fertilité à cause de sa forme ronde et de l’abondance de ses graines en Égypte, des colons espagnols introduisent le grenadier en Californie en 1769.

Autrefois dans les tanneries son écorce était utilisée pour teindre les laines ou les peaux, en jaune.

L’utilisation médicale de la grenade remonte à plus de 3 000 ans mais ce n’est que très récemment que l’on a redécouvert son efficacité à prévenir toute une série de pathologies potentiellement


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mortelles. Appréciée des nomades, elle pouvait effectuer de longs trajets à caravane car protégée du dessèchement par sa peau épaisse ; son jus désaltérant et nutritif sauva de nombreuses vies. Les documents anciens y font référence, dans la Bible la grenade serait le fameux fruit défendu, les bas reliefs égyptiens sur le temple de Salomon portent des branches de grenadiers en motifs décoratifs. Ce fruit, originaire de Perse et cultivé depuis plus de 5000 ans en Asie occidentale et en Afrique du Nord, poussait dans les jardins suspendus de Babylone. Les Romains découvrent la grenade grâce aux Phéniciens qui l’importent de Phénicie à Rome, d’où son nom scientifique de Punica. Le prophète Mahomet quant à lui, pensait que la grenade chassait l’envie et la haine. Ce sont les Maures qui introduisent le fruit en Europe et la ville espagnole de Grenade, fondée au 10e siècle, lui doit son nom. Mille histoires encore sur ce fruit ! Fruit d’amour et de beauté le premier grenadier aurait été planté par Aphrodite et Shakespeare abritait Roméo sous des branches de grenadier pour chanter la sérénade à Juliette ! Amour, fertilité, prospérité, les rites asiatiques l’impliquent dans la vie amoureuse, les grossesses, les vœux de descendance nombreuses etc. Les Egyptiens de l’Antiquité en faisaient un doux vin léger au goût de framboise, véritable philtre d’amour ! Le grenadier est un arbuste qui aime la chaleur et craint les grands froids. Il s’acclimate bien tout autour du bassin méditerranéen, dans la même zone climatique que l’olivier. La grenade se mange nature à décortiquer grain par grain, véritable jeu, et fait le bonheur des enfants avec son doux goût sucré. Le fruit s’utilise en sorbets, boissons, décoration de desserts…

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GOLD PASS

LE GUIDO ET SES PARTENAIRES : CENTRE AKI 0661 411 686 - Rue H El Fatouaki COOPERATIVE TAMOUNTE 0524 785 611 - 6 rue Souss DAR BAOUSSALA 0524.792.345 - Douar El Ghazoua DAR KENAVO 0661.207.069 - Rte d’Ounagha-Ghazoua DAR LAULIVIER 0524.474.119 - Km 16, Rte d’Agadir DAR LIOUBA 0524.476.297 - 28 imp. Moulay Ismail DAR LOULEMA 0524.475.346 - 2, rue Souss - Médina DAR L’OUSSIA 0524.783.756 - 4, Rue M. Ben Messaoud DAR NAFOURA 0524.472.855 - 30, rue Ibn Khaldoun DAR NESS 0524.476.804 - 1, rue Khalid ben Walid GIPSY SURFUR 0524.783. 268 - 14 rue Tetouan HAMMAM MOUNIA 0526 334 983 - Medina Essaouira HISTOIRE DE FILLES 0524 785 193 - 28, rue Laâlouj HOTEL EMERAUDE 0524.473.494 - 228 rue Chbanate HOTEL JIMI HENDRIX 0540.011.577 - Diabat HOTEL OCEAN VAGABOND 0524.479.222 - 4 bd Lalla Aïcha JARDIN DES DOUARS 0524.792.492 - Rte d’Ounagha-Ghazoua ISFAOUN RENT A CAR 0661.207.156 - 62 Bd Mohamed V L’ATELIER MADADA 0524 475 512 - 7 bis, rue Y. El Fassi LABO PHOTO AMSGUINE 0524.475.324 - 6 Place My Hassan

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LE BASTION 0524.476.791 - 2, rue du Yamen LE COIN DES ARTISTES 0524.474.847 - 21,Rue Sidi Abdesmih LES TERRASSES D’ESSAOUIRA 0524.475.114 - 2, rue Med Diouri LUXPA 0524 476 044 - 12 rue Draa MADADA MOGADOR 0524.475.512 - 5, Rue Y. El Fassi MASSAGES BERBERES 0524 473 130 - 135 avenue M. El Kory MICHEL ROUSSEAU IMMOBILIER 0524.475.462 - Lotissement Azelf PALAZZO DESDEMONA 0524.472.227 - 12 & 14, rue Y. El Fassi POUPALITZA 0524.476.928 - 135 bis rue M. El Kpry RANCH DE DIABAT 0662 297 203 - Diabat RESTAURANT 3 PALMIERS 0524 474 240 - Place du 11 Janvier RESTAURANT AFTER 5 0524.473.349 - 7, Rue Y. El Fassi RESTAURANT BEACH & FRIENDS 0524.474.558 - Plage d’Essaouira RESTAURANT CARAVANE CAFE 0524.783.111 - 2 bis, rue Cadi Ayad RESTAURANT LA DECOUVERTE 0524.473.158 - 8 rue El Fatouaki RESTAURANT LE MAMOUCHE 0524 784 900 - 6 Av. Moukawama RESTAURANT LE SIROCCO 0524 472 396 - 15 rue Ibn Rochd RESTAURANT LE TAROS 0524 476 407 - Place My Hassan RESTAURANT OCEAN VAGABOND 0666 378 551 - Plage d’Essaouira RIAD ALKHANSA 0524.476.617 - 60,62 rue Touahen

RIAD AL ZAHIA 0524.473.581 - 4, rue Med Diouri RIAD ASMITOU 0524.473.726 - 32 rue Bagdad RIAD LE GRAND LARGE 0524 472 866 - 2 Oum-Rabia RIAD LYON-MOGADOR 0524 785 109 - 39 rue Ceuta Riad Sidi Magdoul 0524 474 847 - 21,Rue Sidi Abdesmih RIAD TAMAYOURT 0619.567.769 - Km 7, route d’Agadir

VOUS RECOMMANDENT : • TRANSPORTS ISFAOUN RENT A CAR 0661 207 156 - 62 Bd Mohamed V • QUADS QUAD PRO ISFAOUN 0661 207 156 - Bd Mohamed V • EQUITATION RANCH DE DIABAT 0662 297 203 - Diabat • CUISINE L’ATELIER MADADA 0524 475 512 - 7 bis, rue Y. El Fassi • RESTAURANTS BEACH & FRIENDS 0524 474 558 - Plage d’Essaouira CARAVANE CAFE 0524.783.111 - 2 bis, rue Cadi Ayad COTE PLAGE 0524 479 000 - Sofitel, Bd Mohamed V DAR DADA 0524 479 000 - Sofitel, Bd Mohamed V LA TABLE DES DOUARS 0524 474 003 - Rte d’Ounagha-Ghazoua JIMI HENDRIX 0540 011.577 - Diabat LE TAROS 0524 476 407 - Place My Hassan

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loisirs

RIAD WATIER 0524.476.204 - 16 rue Ceuta RIAD ZAHARA 0524.474.822 - 90, Quartier des Dunes STYLE VALMER 0524.472.109 - 14, rue Sidi Ben Abdellah VENT DES DUNES 0524 475 391 - Quartier des Dunes VILLA DE L’Ô 0672.847.791 - 3, rue M. Ben Messaoud VILLA QUIETA 0524.785.004 - 86 Bd Mohamed V LE SIROCCO 0524 472 396 - 15 rue Ibn Rochd OCEAN VAGABOND 0666 378 551 - Plage d’Essaouira • BIEN ETRE CENTRE AKI 0661 411 686 - rue H. El Fatouaki HAMMAM MOUNIA 0526 334 983 - -Medina Essaouira LES FLEURS DE LUNE 0661 249 307 LUXPA 0524 476 044 - 12 rue Draâ MASSAGES BERBERES 0524 473 130 - 135 Av M. El Quorry THALASSA 0524 479 050 - Sofitel, Bd Mohamed V • SHOPPING HISTOIRE DE FILLES 0524 785 193 - 28, Rue Laâlouj COOP. TAMOUNTE 0524 785 611 - 6 rue Souss • IMMOBILIER M. ROUSSEAU IMMOBILIER 0615 563 309 - Lotissement Azelf • AMEUBLEMENT & DECO ARDEVIVRE 0524 475 522 - Borj 1, rue Elkairaouane


Essaouira, le 28 novembre - MGallery enrichit sa collection et ouvre un nouvel établissement, Le Médina Essaouira Hôtel Thalassa Sea & Spa à Essaouira, au Maroc.

Le Médina Essaouira Hôtel

Thalassa sea & spa rejoint la collection MGallery

S

itué en bord de mer, proche de la médina et à deux pas du port, cet hôtel 5 étoiles est idéal pour explorer à pieds les quartiers typiques et l’atmosphère apaisante d’Essaouira.

L’hôtel compte 117 chambres dont 15 suites. Toutes les chambres ainsi que la décoration de l’établissement sont conçu dans le respect de la tradition et de l’élégance marocaine. A titre d’exemple, les meubles sont marquetés en bois de citronnier, d’ébène et de thuya, minutieusement travaillé par des artisans Souiris, ce qui contribue à l’atmosphère unique de l’hôtel. Toutes les chambres disposent d’un balcon, avec vue sur la plage privée, la Medina ou la piscine extérieure. L’hôtel compte 3 restaurants, avec 3 ambiances différentes : • Situé au bord de la piscine, à l’ombre des palmiers, le restaurant « Arganier », propose une cuisine méditerranéenne. • Le restaurant « Côté Plage » où l’on déguste une cuisine internationale. • Le « Dar Dada » élabore une carte à base de mets locaux

Côté bar, « La Scala » offre la possibilité de déguster un thé à la menthe avec des pâtisseries marocaines, alors que le « Mogador’s club » propose une ambiance lounge avec son salon VIP. Pour les séjours d’affaires, l’hôtel peut accueillir jusqu’à 170 personnes dans ses deux salles de réunion modulables. Toutes deux sont équipées du Wi-Fi, de matériel audio-visuel de pointe et de projecteurs vidéo et diapositive. Le Memorable Moment : une escale orientale avec soin du visage, massage du corps et bain bouillonnant. Chaque hôtel de la collection MGallery propose un Memorable Moment qui se traduit par une activité originale et inattendue en lien avec l’histoire, la culture, l’art de vivre et la personnalité de l’établissement. Le Médina Essaouira sea & spa propose, rien que pour ses clients, de vivre une parenthèse épicurienne autours de massages prodigués à base de produits orientaux. Dans un espace paisible unique et privatisé, « l’escale beauté » commencera par un gommage du corps au sucre, suivi d’un masque au rhassoul ; Il se poursuivra par un soin du visage complet, avec gommage bio au germe de blé, lotion tonique à la lavande et masque éclat au miel. Pour terminer, les clients profiteront d’un massage aux baguettes de thuya – seul ou à deux – suivi d’un bain bouillonnant avec champagne et mignardises.

Cette escale se fera au sein du centre de thalassothérapie où l’on peut aussi trouver : un hammam, un jacuzzi, une piscine intérieure, un espace fitness et un solarium. Différents massages et séances de réflexologie y sont aussi proposés. « Des hôtels uniques où chaque séjour est riche en émotions et en découvertes » Lancé en 2008, MGallery compte 50 hôtels haut de gamme dans le monde. Cadres et lieux d’exception chargés d’histoire, les établissements MGallery sauront, grâce à leur identité propre, un design unique, une âme et un service irréprochable séduire les voyageurs les plus exigeants. La marque poursuit son développement sur les 5 continents. L’objectif est d’atteindre 150 établissements d’ici 2015.


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ASSOCIATIONS

0.524.784.066 0.524.430.409

AFME 0.524.476 214 Essaouira Mogador 0.524.475.268 Ass. de lutte Sida 0.524.476.063 Au coeur de l'amitié 0.662.495.691 PHARMACIES 0.667.184.526 Bab Marrakech 0.524.472.307 Espace Afoulki Chifaa 0.524.783.895 Rotary Club d’Essaouira 0.655.091.844 De la gare 0.524.472.750 DIVERS El Bohaira 0.524.472.568 OFFICE DU TOURISME 0.524.783.522 0.524.475.895 El Borj 0.524.783.438 EGLISE 0.524.476.083 El Haddada 0.524.473.714 ECOLE FRANCAISE El Massira 0.524.475.996 NOTAIRES Hamad 0.524.475.163 Maître Ali Aït-LAHCEN 0.524.475.100 La Kasba 0.524.475.151 Maître N. EL MAGOURI 0.524.474.540 La plage 0.524.785.848 HEBERGEMENTS Les Dunes 0.524.473.003 AUBERGE DE LA PLAGE 0.524.476.600 Najib 0.524.474.226 AUBERGE TANGARO 0.524.784.784 Populaire 0.524.474.474 AZZOUZ 7 0.524.472.850 Mellah Kdim/Homéopathie 0.524.476.022 CAMPING DES OLIVIERS 0.613.954.382 Sidi Mogdoul 0.524.472.935 CAMPING ESPRIT NATURE 0.653 051 755 Tagharte 0.524.473.443 CASA NAIMA 0.678.961.880 CAVERNE D’ALI BABA 0.524.475.354 BANQUES DAR ACHAY 0.524.783.543 Attijariwafa Bank 0.524.474.805 0.524.473.910 Banque Populaire 0.524.475.216 DAR ADUL 0.524.476.831 BMCE 0.524.475.905 DAR AL BAHAR 0.524.792.345 CIH 0.524.475.224 DAR BAOUSSALA DAR BOUSSLAM 0.661.238.895 Crédit agricole 0.524.472.703 DAR DADA 0.524.479.000 Crédit du Maroc 0.524.475.819 0.678.961.977 SGBM 0.524.475.201 DAR DAYANA 0.524.473.724 Wafabank 0.524.475.664 DAR EL PACHA DAR EL PACO 0.524. 785.324 TRANSPORTS ROUTIERS DAR HALIMA 0.524.476.017 CTM 0.524.784.764 DAR KENAVO 0.661.207.069 SUPRATOUR 0.524.475.317 DAR LALLA 0.524.476.744 TRANSPORTS AERIENS DAR LATIGEO 0.618.267 607 0.524.474.119 Aéroport Essaouira 0.524.476.705 DAR LAULIVIER 0.524.476.297 Aéroport Marrakech 0.524.447.910 DAR LIOUBA 0.524.475.346 Air France 0.522.294.040 DAR LOULEMA 0.524.475.934 Alitalia 0.522.314.181 DAR MIMOSAS 0.524.472.855 British Airways 0.522.229.464 DAR NAFOURA 0.524.476.804 Iberia 0.522.279.600 DAR NESS 0.524.474.323 Klm 0.522.203.222 DAR SALSA Lufthansa 0.522.312.402 HEURE BLEUE PALAIS 0.524.783.434 0.524.475.126 Royal Air Maroc 0.890.000.800 HOTEL AGADIR RAM Essaouira 0.524.785.385 HOTEL AL ANDALOUS 0.524.472.951 0.524.475.956 Safar Tours (Casa) 0.802.003.020 HOTEL AL JASIRA

le guido [36]

HOTEL ARGANA 0.524.475.975 HOTEL ATLAS & SPA 0.524.479.999 HOTEL BAHJA MOGADOR 0.524.473.078 HOTEL BEAU RIVAGE 0.524.475.925 HOTEL CAP SIM 0.524.785.834 HOTEL CENTRAL 0.524.475.291 HOTEL CHAKIB 0.524.475.291 HOTEL CHÂTEAU MOGADOR 0.524.476.900 HOTEL DAR LOUSSIA 0.524.783.756 HOTEL DES ILES 0.524.783.636 HOTEL DEUX MARS 0.524.475.122 HOTEL EL QDIMA 0.524.473.858 HOTEL EMERAUDE 0.524.473.494 HOTEL GNAOUA 0.524.475.234 HOTEL IBIS 0.524.479.280 HOTEL HENDRIX 0.540.011.577 HOTEL LALLA MIRA 0.524.475.046 HOTEL LE DAUPHIN 0.524.476.732 HOTEL LE MECHOUAR 0.524.475.828 HOTEL LES AMIS 0.524.476.188 HOTEL LES MATINS BLEUS 0.524.785.363 HOTEL MAISON DU SUD 0.524.474.141 HOTEL MAJESTIC 0.524.474.909 HOTEL MELILIA 0.524.473.264 HOTEL ORSON WELLS 0524.474.574 HOTEL RIAD AL MADINA 0.524.475.907 HOTEL RIAD NAKHLA 0.524.475.230 HOTEL RIAD ZAHRA 0.524.474.822 HOTEL RIAD MIMOUNA 0.524.785.753 HOTEL RYAD MOGADOR 0.524.783.555 HOTEL SAHARA 0.524.475.292 HOTEL SHAHRAZADE 0.524.476.436 HOTEL SMARA 0.524.475.655 HOTEL SOFITEL 0.524.479.000 HOTEL SOFITEL GOLF 0.524.479.400 HOTEL SOUIRI 0.524.475.339 HOTEL TAFOUKT 0.524.784.504 HOTEL VILLA MAROC 0.524.476.147 HOTEL VILLA SOLEIL 0.524.472.092 JARDIN DES DOUARS 0.524.792.492 LA CASA DEL MAR 0.524.475.091 LE BASTION 0.524 476.791 LE CALME 0.524.476.196 LE DOUAR DES ARGANIERS 0.613.206.042 LUNETOILE 0.524.474.689 MADADA MOGADOR 0.524.475.512 MAISON DES ARTISTES 0.662.605.438 MAISONS D’ESSAOUIRA 0.661.895 311 MAISON DU CHAMEAU 0.524.785.962

OCEAN VAGABOND 0.524.479.222 PALAZZO DESDEMONA 0.524.472.227 PERLE D’EAU 0.524.785.400 RESIDENCE DAR CARLO 0.524.783.685 RESIDENCE EL MEHDI 0.524.475.943 RCE ESSAOUIRA MOGADOR 0.524.473.667 RESIDENCE LE KAOUKI 0.524.783.206 RIAD AL ARBOUSSAS 0.524.472.610 RIAD AL KARAM 0.667.059.684 RIAD AL KHANSA 0.524.476.617 RIAD AL ZAHIA 0.524.473.581 RIAD ALECH 0.524.474.903 RIAD ASMITOU 0.524.473.726 RIAD BALADIN 0.642.448.136 RIAD BLEU MOGADOR 0.524.784.128 RIAD CHAKIR 0.524.473.309 RIAD CASA LILA 0.524.475.545 RIAD L’AYEL 0.661.838 798 RIAD LE GRAND LARGE 0.524.472.866 RIAD LES TERRASSES 0.524.475.114 RIAD LOTUS 0.524.476.665 RIAD LYON MOGADOR 0.650 952 426 RIAD MALAIKA 0.524.473.861 RIAD MAROSKO 0.524.475.409 RIAD SIDI MAGDOUL 0.524.474.847 RIAD WATIER 0.524.476.204 RIAD ZELAKA 0.524.784.794 TAMAYOURT 0.619.567.769 VAGUE OCEAN BLEU 0.524.472.324 VENT DES DUNES 0.524.475.391 VILLA ALLUN 0.677.324.594 VILLA DAMONTE 0.524.474.732 VILLA DE LÔ 0.524.476.375 VILLA FLORA 0.524.473.946 VILLA GARANCE 0.524.473.995 VILLA QUIETA 0.524.785.004 VILLA SAADA 0.678.012.050 VILLA SARAH 0.524.472.494 WINDY KAOUKI 0.661.256.383

RESTAURANTS

AFTER 5 AL FARACHAH AL FERDAOUSS AMIRAL BAB LAACHOUR BEACH AND FRIENDS BEAU RIVAGE BELDY BONHEUR DES DAMES

0.524.473.349 0.524.784.520 0.524.473.655 0.524.785.460 0.524.476.670 0.524.474.558 0.524.475.925 0.524.476.712 0.524.475.968

CARAVANE CAFE CHALET DE LA PLAGE CHEZ FRANCOISE CHEZ MERMOUZ COTE PLAGE CREPERIE MOGADOR DAR AL HOUMA DAR BABA DAR LOUBANE DAR SALTANE EL KHAIMA EL MENZAH EL YAKOUT ELIZIR HEURE BLEUE IL MARE LA DECOUVERTE LA LICORNE LA MOUETTE D’ESSAOUIRA LA PETITE PERLE LA RENCONTRE LA TOLERANCE LA TABLE DES DOUARS LAAYOUNE LE CHRYSALIS LE COQUILLAGE LE DAUPHIN LE MAMOUCHE LE PATIO LE SIROCCO LE TAROS LES 3 PALMIERS LES ALIZES MOGADOR LES CHANDELIERS OCEAN VAGABOND RIAD AL BARAKA VILLAGE HOTEL MEZIANE

0.524.783.111 0.524.475.972 0.668.164.087 0.524.476.485 0.524.479.000 0.524.783.096 0.524.783.387 0.524.476.809 0.524.476.296 0.524.475.973 0.524.476.052 0.524.475.308 0.524.476.249 0.524.472.103 0.524 783.434 0.524.476.417 0.524.473.158 0.524.473.626 0.524.474.705 0.524.475.050 0.524.476.617 0.524 474 326 0.524.474.003 0.524.474.643 0.524.472.663 0.524.476.655 0.524.476.732 0.524.784.900 0.524.474.166 0.524.472.396 0.524.476.407 0.524.474.240 0.524.476.819 0.524.475.827 0.524.783.934 0.524.473.561 0.661.096.591

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0 661 138 324

Avertissement : Les établissements cités dans ce numéro, le sont à titre d’information. L’éditeur ne peut en aucun cas être tenu pour responsable ni de la qualité, ni d’une quelconque homologation ou certification de ceux-ci. Seule la délégation du tourisme (0524.783.522) ou l’administration concernée peut vous informer plus précisément.


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