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Jacques de la Chaise
Rachel Thomas
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15, rue du Delta – 9e
510 580 301 00040
Vous savez comment différencier un Parisien en vacances et un Parisien qui a repris le boulot ? À sa démarche. Ou plutôt, à sa vitesse de déplacement.
Le Parisien (et la Parisienne, bien entendu) dans son environnement naturel est un animal véloce, vif, agile. Nourri au jambon-beurre, au café noir ou à l’avocado toast, il peut atteindre – lorsqu’il est en forme, ou bien en retard – des vitesses de pointe tout à fait honorables pour un bipède.
Approchez, mais sans bruit : regardez, là, deux Parisiens dans le couloir du métro. Observez cette grâce, ce balancier précis, cette concentration féroce vers leur objectif, ce dédain absolu pour ce qui les entoure, tout leur être est porté par l’efficacité de leurs foulées, et d’un réflexe inné, ils esquivent les bancs de touristes.
Et là, sur ce boulevard, une Parisienne en talons aiguilles. Admirez la souplesse du mouvement, la technicité du pas sur pavé irrégulier. Elle consulte sa montre : oui, elle sera à l’heure à son rendez-vous.
Les zoologistes sont unanimes : les Parisiens ne marchent pas, ils foncent, roulent, cavalent, slaloment. Et avalent en moyenne entre 7 et 9 kilomètres par jour, entre leur boulot, leur bistro, leur resto et leur dodo.
Heureusement, leur frénésie connaît parfois un bref répit : lorsqu’ils tombent sur un Bonbon qui les invite à flâner.
Allez, finis les tongs. Bonne rentrée, les Bonbons !
¤ Mikado
Le Théâtre Lepic et le Théâtre Des Béliers présentent
« LA FIN DU MONDE EN VERSION MONTY PYTHON. UN RÉGAL. GÉNIALISSIME ! » LA PROVENCE
« C’EST FOU, C’EST DRÔLE, C’EST FRAIS. ON EST BLUFFÉ ! » L’AFFICHE
Une pièce de et mise en scène par LANCELOT CHERER
Avec EUGÉNIE THIEFFRY BAPTISTE DUPUY en alternance avec ENZO MONCHAUZOU et LANCELOT CHERER
On ouvre les portes de la Bpi !
Après six mois de déménagement, la Bpi rouvre ses portes dans l’immeuble Lumière, près de Bercy Village. Au programme : plus de 317 000 ouvrages, 1 500 places de travail, une salle musique, un salon jeux vidéo et une cafétéria. Toujours gratuite et sans inscription, ce paradis du savoir conserve son esprit : libre accès et programmation culturelle foisonnante. Un nouveau chapitre s’ouvre pour ce lieu culte parisien !
Bpi
40, av des Terroirs de France - 12e
On découvre l’oeuvre de l’un des plus grands portraitistes au musée d’Orsay Il est sans doute l’un des plus grands peintres américains du XIXe, et sans aucun doute le plus grand portraitiste de l’époque. Pourtant, c’est la première fois qu’une exposition monographique sera consacrée en France à John Singer Sargent. L’occasion de découvrir ses toiles subtiles, pleines de poésie, de sensibilité et de douceur.
Éblouir Paris au Musée d’Orsay Esplanade Valéry Giscard d’Estaing – 7e Du 23 septembre 2025 au 11 janvier 2026
On découvre un monde magique au Centre Culturel Irlandais
Pour les Journées européennes du patrimoine (JEP) 2025, le Centre Culturel Irlandais vous invite à voyager, en visitant librement sa bibliothèque, en contemplant sa célèbre chapelle Saint-Patrick, ou en s’émerveillant devant les photos de Samuel Laurence Cunnane. Mais surtout en profitant de concerts de piano magiques de la virtuose Laoise McMullin.
JEP 2025 au Centre Culturel Irlandais 5, rue des Irlandais – 5e Les 20 et 21 septembre 2025
On s’immisce sous les rues de Paris au musée des Égouts
Cette année, le musée des Égouts de Paris fête ses 50 ans. L’occasion de redécouvrir cette institution grâce à une programmation d’exception dans les entrailles de la ville : expos, performances théâtrales, chasse au trésor, mais aussi des visites contées ou familiales fascinantes, pour découvrir les secrets bien gardés qui se cachent sous nos pieds.
Musée des Égouts de Paris
Esplanade Habib Bourguiba, Pont de l’Alma – 7e
On brise le tabou au théâtre du Grand Point Virgule
Leurs vies n’ont rien à voir, pourtant toutes ont un point commun : la ménopause. Qu’elles soient mère de famille ou cheffe d’entreprise, sur scène, ces quatre femmes pétillantes chantent, dansent et surtout cassent les codes. À travers ce spectacle coloré, les personnages abordent avec humour ce phénomène que toutes les femmes traversent !
Ménopause au Grand Point Virgule 8 bis, rue de l’Arrivée – 15e Jusqu’au 4 janvier 2026
On investit dans de belles fenêtres en bois C’est la rentrée, c’est le moment idéal pour se préparer son nid douillet pour la saison automnale qui arrive à grand pas. Et contre la descente drastique des températures, on a trouvé une solution : de bonnes fenêtres. Spécialisé dans celles en bois, 1 001 fenêtres sera votre meilleur allié. Finitions parfaites, excellent rapport qualité-prix... N’hésitez plus ! —
1 001 fenêtres
71, rue Condorcet – 9e Tél. : 01 45 33 03 86
Si d’ordinaire, on lève le coude entre potes chez Osaba (6e) autour de succulentes tapas basques, depuis quelques mois, les festivités débutent à 10 minutes de là, chez Osabaïta. Frédéric, maître des lieux, y prolonge la carte avec des assiettes gorgées de soleil, à l’image d’une région qu’il continue d’arpenter avec passion.
De « osaba » (tonton) à « aïta » (papa), il n’y a qu’un homme : Frédéric, jusqu’ici tonton chéri, vient de découvrir les joies de la paternité. Une aventure vertigineuse à laquelle il rend hommage dans son nouveau restaurant, Osabaïta, toujours dans le 6e, toujours fidèle à son amour
pour le pays basque. Oui, mais avec une nouveauté : proposer, à côté des tapas, une carte renouvelée, enrichie des plats les plus emblématiques de la région. Que le voyage commence.
Carrelage orné, charpente apparente, foulards rouges et grappes de piments suspendus : Osabaïta nous plonge dans une atmosphère chaleureuse, à mi-chemin entre la ferme rustique et le resto’ de quartier. Le midi, on prend à emporter une généreuse galette taloa pour bien attaquer le reste de la journée, et le soir, on s’y attable pour commander le meilleur de la cuisine basque. Au menu : de traditionnels
Piquillos à la morue, un Poulet basquaise comme à la maison, et pour les estomacs aguerris, le décadent Burger Lodiak au lomo, ventrèche, fromage de brebis, œuf, et frites fraîches saupoudrées de piment d’espelette, évidemment. Avec un clin d’œil dément : les couleurs du drapeau qui teintent presque constamment les assiettes.
Éternel épicurien, Frédéric marque les esprits par son amour du partage. Breton d’origine, basque d’adoption, bon copain pour les uns et travailleur acharné pour les autres, il se fournit directement dans la région, des vins
de toutes les couleurs aux bières aromatiques en passant par la charcuterie et le fromage. Le plus ? Repartir avec un produit de son épicerie, où saucisson, pâté, piperade et autres références (200 au total) se partagent l’étagère. Ici, la convivialité est reine, tout comme le client est roi, qu’il parle Euskara, ou pas ! ¤ F.G.
Osabaïta 8, rue Bréa - 6e
Du mardi au samedi, de 11h30 à 15h30 et de 18h30 à 23h30
Tél. 01 43 25 87 99 @osabaita
C’est au cœur du 6e, entre les quais de Seine, les palaces parisiens et les institutions culturelles, que la maison rémoise Lehmann, spécialiste des verres à dégustation, a ouvert sa toute première boutique parisienne. Inauguré en novembre dernier, cet écrin lumineux et raffiné célèbre l’art de la dégustation dans toute sa dimension sensorielle, esthétique et poétique.
Ici, on ne choisit pas un verre au hasard. Car oui, contrairement à l’adage, le flacon compte aussi pour l’ivresse. Chez Lehmann, chaque courbe, harmonieuse et épurée, est pensée pour prolonger le geste, exalter les arômes et sublimer le moment. À travers ses collections de verres en cristallin Ultralight soufflés bouche ou machine, la marque propose une expérience de dégustation à 360°, imaginée avec des experts du monde viticole mais accessible à tous, néophytes comme passionnés d’œnologie.
La boutique a été pensée sur deux niveaux : au rez-de-chaussée, un espace chaleureux dédié aux particuliers, où vous serez conseillés avec attention, quels que soient votre style de table, votre budget ou vos habitudes. Une expérience personnalisée, pour répondre à toutes vos attentes. Au sous-sol, place aux professionnels, qui peuvent découvrir une sélection élargie, imaginer une décoration personnalisée ou même créer un verre sur mesure. Une approche unique, résolument
tournée vers le plaisir et la précision. Et si vous pensiez que tout cela ne concernait que le vin… détrompez-vous. Depuis 2019, la maison développe aussi toute une gamme dédiée aux softs, aux spiritueux ou encore à l’art de la mixologie.
Bonus, en cette rentrée, une offre exclusive vous attend en boutique parisienne du 16 au 20 septembre : -15% sur toutes les collections. L’occasion rêvée de (re) découvrir le bon verre pour les bons moments. Restez connectés ou mieux, faites un saut en boutique. Et pour aller plus loin, cap sur Reims, où la maison propose une expérience immersive de dégustation de Champagne dans cinq verres différents. De quoi ouvrir ses sens… et sa curiosité.
¤ C.V.
Lehmann
1, quai de Conti – 6e Du lundi au vendredi de 12h à 19h
Le samedi de 11h à 18h lehmann-sa.com
Les 13 et 14 septembre, le magazine Sphères investit le tiers-lieu Césure pour lancer la première édition de son festival. Un événement haut en couleur, qui célèbre les communautés artistiques et celles et ceux qui les font vibrer.
De l’art, de la fête, de la culture et des rencontres : il semblerait que Sphères ait rassemblé tous les ingrédients d’un festival parfaitement réussi. Et on vous conseille de vous préparer parce que les 13 et 14 septembre prochains, le Sphères Festival promet de marquer les esprits et de faire autant de bruit qu’il ne mettra des paillettes dans votre vie.
À cette occasion, cinq communautés artistiques auxquelles le magazine trimestriel a consacré une édition sont invitées et chacune est représentée par une marraine ou un parrain à la fois ambitieux, talentueux et inspirant : Paloma pour les Drag Queens, Marvin Bonheur pour la photographie, Camille Cabanis pour la mode, Dodie pour les tatouages et Vinii Revlon pour la danse.
Au programme ? De quoi se régaler et s’ambiancer, bien sûr, mais aussi un marché de fripes et designers de seconde main, des tatouages flash, et l’exposition photos Racines consacrée au travail de Louisa Ben, Sybe et Armony Dailly sur les femmes de classes populaires et des minorités. À cela s’ajoutent un atelier de voguing
animé par Mariana Benenge et GG Palmer, un drag show de Mascadrag — qui clôturera également la journée du dimanche —, un autre de Paloma, Ruby on the Nail et Sergueï, ainsi qu’un DJ set assuré par Séquence Crew et Nick V, le samedi 13 septembre.
Le dimanche 14 prolonge les festivités : on retrouve le marché, les tattoos, l’exposition, mais aussi une série de talks engagés menés par Piche, Dodie, Paloma, Fashion Quiche et bien d’autres invité·e·s. Chaque communauté présentera ainsi un programme singulier, pétillant et fédérateur.
Et pour accueillir un tel événement, le lieu n’a pas été choisi au hasard. Le rendez-vous est donné à Césure, dans le 5e, véritable temple du monde associatif, artistique et solidaire à Paris. Prêt·e pour la fête ? ¤ L.G.
Sphères Festival Césure
13, rue Santeuil — 5e Samedi 13 septembre 10h-22h30
Dimanche 14 septembre 10h-20h spheresfestival.com
Ça y est, septembre a pointé le bout de son nez ! C’est parti pour une nouvelle et fabuleuse année et on vous propose de l’entamer tambour battant. Films, musiques, livres, expos... On vous a déniché les plus grandes pépites de la rentrée à dévorer sans modération. Préparez-vous à vous faire plaisir et à briller en société !
Les Jardins perdus, Rouda Juillet 2023. Alors que la cité des Jardins perdus est à feu et à sang suite à des émeutes, Zac apprend que son frère Martin a disparu. S’il soupçonne au départ une passion amoureuse de jeunesse, très vite, la rumeur se répand. Son petit frère serait sous l’emprise d’un groupuscule d’extrême droite. Zac décide de suivre le même chemin que celui qu’il considère comme son meilleur ami pour le retrouver. Avec Les Jardins perdus, Rouda nous offre une fresque sociale et familiale portée par une plume légère et poétique, au rythme sans faute.
Éditions Liana Levi
En librairie depuis le 28 août 2025
Sirāt, par Óliver Laxe
Sirāt, c’est l’ovni du Festival de Cannes, celui que l’on n’attendait pas, une virée en enfer psychédélique, disent les critiques, véritable révélation partie d’un scénario pour le moins surprenant : un road trip au cœur des montagnes marocaines, empêtré dans une rave clandestine avec, en toile de fond, la recherche de Mar, ado égarée. Couleurs entêtantes, ambiance apocalyptique et quête spirituelle guident une famille marginale qui ne sera pas épargnée par le voyage, nous faisant relativiser sur nos petits tracas de rentrée.
En salles le 2 septembre 2025
Exposition Excessivement savoureux, de Kova
Notre plasticienne chouchou KOVA investit la galerie L’œil Bleu avec Excessivement savoureux, une expo libre et instinctive autour de la cinquième saveur, l’umami. Entre peinture, gravure et céramique, elle explore désir, plaisir et limites dans un souffle organique et coloré. Un solo show intense où se mêlent contrôle et exubérance, finesse et énergie brute.
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Excessivement savoureux, de Kova
Du 11 au 14 septembre
Galerie l’oeil bleu 32, rue Notre Dame de Nazareth - 3e
Cripple Crow (20th anniversary deluxe edition), de Devendra Banhart
C’est un anniversaire exceptionnel : l’album Cripple Crow de Devendra Banhart célèbre ses 20 ans. Et pour l’occasion, l’album sorti en 2005 sur XL Recordings, fait peau neuve et ressort son nouveau label, Heavy Flowers. À quoi s’attendre ?
À une incroyable dose de folk et surtout une édition limitée triple vinyle avec neuf morceaux supplémentaires dont cinq démos inédites et deux titres live jamais publiés.
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Sortie le 12 septembre 2025
Artistes dans l’âme, Parisiens en manque de créativité ou simples curieux en quête d’une activité originale, on a trouvé l’adresse parfaite pour vous. C’est à deux pas de la Sorbonne, dans le 5e, qu’Elsa vous accueille dans son atelier-boutique chaleureux depuis octobre 2023, pour des cours et des ateliers de tournages en céramique adaptés aux adultes de tous les niveaux. On a eu la chance d’y faire un tour…
Après des années à travailler dans la haute joaillerie, notamment pour fournir les prestigieuses boutiques de la place Vendôme en diamant, c’est en 2018 qu’Elsa Gorin décide de se reconvertir dans la céramique, et plus précisément dans le tournage. Depuis, c’est un autre type de bijoux qu’elle partage avec vous, tout aussi précieux : ses créations, mais aussi et surtout son expertise et son savoir.
Car ici, quels que soient votre niveau, votre disponibilité, vos aspirations ou vos objectifs, vous êtes sûrs de trouver le format qui vous conviendra. Inscription au trimestre, pour des rendez-vous de 2h30 toutes les semaines, initiations uniques de 2h, stages de deux fois 3h sur les week-ends, ou encore ateliers libres sur certaines plages horaires, toutes
les options s’offrent à vous. Dans tous les cas, le principe est simple : apprendre à préparer la terre, à tourner pour créer des pièces variées, et éventuellement à s’occuper de la décoration et de l’émaillage en fonction du format choisi. Grâce à des cours en effectif réduit (4 personnes maximum), Elsa propose un suivi convivial, intime, personnalisé, chaleureux et adapté à tous, pour vous permettre de vous exprimer au mieux et de retirer le maximum de votre expérience, peu importe sa durée. Et bien évidemment, vous repartez avec vos créations une fois la cuisson réalisée.
Et si vous n’êtes pas très manuels — même si, honnêtement, on a rarement expérimenté quelque chose d’aussi relaxant que de manipuler la terre sur le tour —, pas de panique, vous pourrez tout de même profiter du talent d’Elsa, qui propose ses créations à la vente au sein de son atelier. On a testé, maintenant, c’est à votre tour ! ¤ C.V.
Elsa Gorin - Céramiste 20, rue de l’École Polytechnique – 5e Tél. : 06 81 61 34 87 www.elsagorinceramiques.com @elsa_gorin_ceramiques
Dès la mi-septembre, le Musée du Luxembourg consacre une exposition à Pierre Soulages. L’occasion de redécouvrir l’univers unique, intime et captivant de cet artiste si particulier. Cette fois-ci, exit les toiles intégralement recouvertes de noir, c’est à un autre pan de sa carrière que se consacre cette rétrospective inédite.
On a souvent tendance à réduire Soulages à ses toiles qu’il qualifie lui-même d’Outrenoir. D’immenses aplats de peinture noire reflétant la lumière pour faire ressortir la couleur. Pourtant, non seulement il ne développe cette technique que dans les années 70, soit après plus de 20 ans de carrière, mais en plus cette dernière est bien plus riche que cela. Car si le peintre laisse derrière lui 1 700 peintures sur toile, il nous lègue aussi des centaines de peintures sur papier, tout aussi stupéfiantes.
Soulages l’a toujours revendiqué : il n’existe aucune hiérarchie entre les différentes techniques qu’il a utilisées pendant sa carrière. Il commence d’ailleurs cette dernière sur papier, dès 1946. À l’époque, le peintre utilise le brou de noix pour tracer ses premiers traits. Très vite, en faisant jouer la couleur et le matériau, il découvre un univers fait de transparences et d’opacités. Une technique révolutionnaire pour l’époque, qui lui permet de se distinguer de ses contemporains.
S’il évolue par la suite, utilisant la gouache, l’encre ou encore le fusain, il ne se départit
ni de son amour pour le papier, ni de cette poésie des formes si caractéristique de son travail.
Pour cette première rétrospective 100% papier dans un musée parisien, l’institution fait le choix d’une scénographie simple, ponctuée de portraits et d’interviews. Sur les murs blancs, les papiers recouverts de formes noires se dressent comme des notes de musique sur une partition. 130 œuvres vous attendent ici, dont près d’une trentaine inédites, pour retracer la vie de cet artiste hors-norme. Au fil des salles, toute la puissance graphique du maître de l’Outrenoir s’expose, pour sublimer le travail de celui qui a passé sa vie à utiliser l’obscurité pour magnifier la lumière.
¤ C.V.
Soulages, une autre lumière
Musée du Luxembourg 19, rue de Vaugirard – 6e Du 17 septembre 2025 au 11 janvier 2026 museeduluxembourg.fr
Ça y est, c’est la rentrée. Le retour du métro-boulot-dodo, le bronzage qui se fait la malle et la météo automnale qui commence déjà à pointer le bout de son nez. Alors pour égayer tout ça, on découvre les nouvelles tables parisiennes qui sauront donner du peps (et de nouvelles saveurs) à ce mois de septembre.
Kimono
Quatrième adresse du groupe Dining Room (derrière Blueberry, Marcello et Steam Bar) nichée dans le 6e, Kimono fait voyager nos papilles avec ses spécialités nippones. Un bistrot japonais intimiste, où l’on déguste la cuisine du chef Masahiro Moriya.
Au menu : une création maison, le Futosoba, plat de nouilles épaisses qui jongle entre générosité du udon et parfum du soba, ainsi que de savoureux bentos et des izakayas à partager.
66, rue du Cherche-Midi – 6e
Tél. : 01 42 22 32 15
Plus d’infos sur kimono-paris.com @kimono_restaurantparis
Brass
Entre élégance à la parisienne et ambiance jazzy, la brasserie Brass nous plonge dans un décor pimpé de velours et de boiseries. À la carte ? Des classiques de bistrot revisités, des touches de cuisine bourgeoise et une pointe de modernité à la new-yorkaise, avec tartare de bar, club sandwich, soufflé minute et glaces Pedone.
131, bd Saint-Germain – 6e
Tél. : 01 43 73 73 44
Plus d’infos sur brass.paris @brass.paris
L’Arrêt by The Grey
La célèbre cheffe Mashama Bailey pose ses casseroles à l’international ! Après The Grey, son établissement emblématique de la région de Savannah où elle fait rayonner la cuisine du sud des États-Unis, elle s’installe à Paris dans ce qui fut autrefois le Café de l’Espérance dans le 7e. Ensemble, ils décident de conserver l’âme du lieu façon bistrot parisien avec sa touche à elle : les saveurs de la Port City Southern cuisine.
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36, rue de l’Université – 7e
Tél. : 09 84 00 09 08
Plus d’infos sur larretparis.fr @thegreysavannah
Kinugawa Rive Gauche
Après son ouverture au printemps, Kinugawa
Rive Gauche continue son ascension et nous donne rendez-vous au 8e étage de l’hôtel
SAX Paris. C’est ici qu’on trouve un nouveau rooftop absolument dingue, avec une vue à 360° sur la capitale, entre toits parisiens et tour Eiffel. Un décor de carte postale, accompagné d’assiettes nippones à tomber, allant des tempuras croustillants au sashimis fraîcheur, en passant par leurs makis signature.
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55, av de Saxe – 7e
Tél. : 01 81 69 07 49
Plus d’infos sur kinu-gawa.com/rivegauche @kinugawaparis
C’est au 48 de la rue Madame, que l’on retrouve l’atelier fantastique de Marin Montagut, un magicien de la couleur qui s’efforce jour après jour d’immortaliser la capitale et tous ses mystères sur ces créations. On vous entraîne ce mois-ci à la découverte de cet illustrateur à l’aquarelle.
C’est à 19 ans que Marin Montagut arrive à Paris. Il découvre alors l’âme de Paris, ses lieux mythiques et ses artisans. « J’ai eu l’impression de plonger dans une carte postale vivante ». Tout de suite, c’est le coup de foudre. Une histoire d’amour instantanée qui dure encore aujourd’hui, et qu’il cherche jour après jour à intégrer à ses objets. Pour cela, celui qui est fils et petit-fils d’antiquaires et d’artistes peintre décide alors de dessiner des aquarelles sur papier, avant de les transposer sur des supports fournis par les meilleurs artisans de la capitale, ou du pays.
En résulte un cabinet de curiosités coloré, vivant, véritable fabrique à souvenirs, qui nous plonge directement dans un Paris d’antan. À peine le pas de la porte passée, c’est un voyage direct pour les années 1 900 qui nous attend, tant les dessins prennent vie sous nos yeux.. Aux murs, se multiplient les porcelaines, les verreries, les foulards et autres objets de décoration plus ou moins insolites. Les couleurs et les motifs se succèdent pour « capter l’âme de la capitale », mais aussi redonner une place bien méritée au fait main, et au made in France.
Parmi les thèmes qui inspirent le plus cet artisan décalé et délicat, l’amour, parce que « c’est bon pour la santé », mais aussi l’amitié, les cartes à jouer, les gravures du XVIIIe siècle. Une nostalgie d’un passé révolu, qui continue de nous enchanter et de nous faire rêver aussi bien dans les rues de la capitale que sur les créations poétique de cet artiste touche à tout. Au cœur de Paris, à deux pas du Jardin du Luxembourg, Marin Montagut nous offre donc un véritable voyage au Pays des Merveilles, une déclaration d’amour à Paris, dont on ne se lasse jamais. ¤ C.V.
Marin Montagut
48, rue Madame – 6e Du lundi au samedi de 11h à 19h
Tél. : 09 81 22 53 44 @marinmontagut
Crooner cabossé, toujours à contre-courant, Baxter Dury chante les échecs comme d’autres écrivent des hymnes.
À 53 ans, l’éternel outsider élégant troque le costard froissé contre des machines lumineuses le temps d’un disque futuriste et dansant, Allbarone, où l’autodérision se mêle au désir et où les losers de Shoreditch croisent les fantômes de Pigalle. Rencontre avec un hyperactif funambule de l’attention qui ne tombe jamais vraiment.
Allbarone, c’était un terrain d’expérimentation écrit dans l’urgence. Qu’est-ce que ça change de composer sous pression ?
C’était parfait pour moi en réalité. Je n’avais pas le luxe de réfléchir trop longtemps, c’est vite devenu une sorte de dîner de Noël permanent, un joyeux bazar avec un peu de tout et beaucoup de rien. Avec Paul Epworth (producteur d’Adele et Florence & The Machine, ndr), on travaillait tous les jours pendant des heures, et je devais réagir vite en écrivant les textes entre nos sessions. Cette spontanéité empêche l’ego de s’installer. On ne se demande pas si c’est génial, on avance. J’avais besoin de ce rythme pour que les morceaux sonnent justes. C’était assez nouveau, je ne travaille pas toujours de cette manière mais c’est très plaisant d’alterner justement. Tu vois, c’est mon 8e album, et changer régulièrement ma manière de travailler c’est ce qui me permet de continuer aussi longtemps.
Le premier jour en studio avec Paul Epworth, tu joues tes morceaux et il les zappe aussitôt.
Tu dis que ça t’a soulagé.
Oui, parce qu’au fond j’en avais marre de mon propre son. Il m’a coupé la route d’un truc confortable mais stérile, et je crois qu’il a compris ce que je n’osais pas faire. Moi, j’aurais pu continuer à me répéter. Comme je te disais, tu rentres vite dans une spirale, des habitudes… Lui a imposé un cadre plus radical et ça m’a obligé à me jeter dedans. Finalement c’était libérateur. Il a cette façon presque télépathique de voir la musique : il ne cherche pas à plaire, il veut que ce soit brillant, sinon ça finit à la poubelle. C’est rude mais efficace.
Avec Allbarone, tu as pris un virage plus électro. C’est la mort du crooner crade en costard ?
Non, il est toujours là, mais il est sorti en boîte. C’est un alter ego en pleine rave. Je n’ai pas abandonné l’ironie ou les personnages pathétiques, mais la musique les porte différemment. C’est moi, mais version cyberpunk.’
Tu prends toujours plaisir à te moquer de personnages pathétiques mais attachants. À quel moment tu réalises que tu parles de toi ? Comment tu as deviné que je parlais de moi ? Ok, j’avoue, mais je parle aussi de tous ces mecs un peu paumés à Londres que je croise quotidiennement, j’écris sur un bourgeois loser de Shoreditch,
un gangster de Chiswick, et puis il y a moi en costume nylon. C’est un miroir, évidemment. Mais c’est plus facile de parler des autres pour finir par se reconnaître.
Le morceau « Schadenfreude » a une cruauté jouissive. Est-ce qu’il faut avoir beaucoup souffert pour écrire ça ? Est-ce que tu connais la définition de ce mot allemand ? Je suis allé le chercher loin parce que c’était exactement ce que je voulais. C’est le fait de ressentir de la joie face au malheur de quelqu’un d’autre. Tu sais, ce petit plaisir honteux quand quelqu’un d’autre se plante. C’est universel. Évidemment, j’y mets mes propres désillusions, mais c’est plus de la mise en scène qu’une thérapie.
Tu as dit un jour : « Je fais de la musique pour les gens qui ont du style mais qui n’ont pas réussi leur vie. » C’est toujours ton public ?
J’ai dit ça ? Ça ne me ressemble pas… Mais je m’inclus dedans. Ce n’est pas péjoratif, au contraire. J’aime les gens un peu cabossés mais qui savent se tenir droit dans la rue, les élégants ratés.
Tu te sens concerné ? Tu penses être un élégant raté ?
Oui, je n’ai clairement pas la vie que la société voudrait m’imposer. Je suis à contre-courant du modèle classique : 53 ans, pas marié, j’aime encore sortir, je vis entre les villes, les hôtels, les concerts… Ça peut sembler bancal, mais c’est ma manière de rester en mouvement. Si je rentrais trop dans le cadre, je crois que je ne saurais plus écrire.
À quel moment tu t’es dit que tu allais transformer une chaîne de bars en lieu mythologique de la loose sentimentale ?
Allbarone, ça tient son nom d’une chaîne de bars à vin londoniens un peu quelconque, tu en trouves partout dans la ville, et ce n’est généralement pas un endroit pour un date réussi. C’était le nom parfait pour ça. Ces bars sont des endroits où les gens se rencontrent via une application et finissent seuls avec un spritz tiède. C’est un décor de comédie triste, et ça m’allait très bien.
Alors la chanson éponyme raconte une histoire vraie ?
Oui. C’est une soirée qui a vraiment existé, un date minable qui s’est terminé sous la pluie. J’ai toujours aimé ces instants pathétiques, parce qu’ils sont à la fois tristes et drôles. Et le fait que ce soit dans un endroit aussi banal rendait ça encore plus parfait. Ça m’a semblé être le symbole idéal d’un certain romantisme raté. C’est drôle, d’ailleurs, parce qu’ils sont super fiers de la chanson et l’ont postéesur les réseaux !
Tu dis que c’est l’album de ta carrière. Comment on vit ça quand on a toujours mieux écrit sur l’échec que sur le succès ?
C’est une bonne question. J’y vais avec méfiance… Je n’aime pas trop dire que c’est le meilleur, mais je sens qu’il est plus direct, plus neuf. Ça change, en fait ! Ça ne sonne pas comme un groupe qui radote, ni comme un paquet cadeau avec un mélange de jolies choses un peu trop polies. C’est brut, ça vit, et ça me ressemble davantage.
Tu joueras à la Salle Pleyel en décembre. Tu as un souvenir marquant à Paris ?
J’ai déjà eu des nuits très belles ici.
J’ai beaucoup fréquenté Paris, j’ai des tas de souvenirs… Pigalle tard, les trottoirs brillants sous la pluie et ce sentiment d’être au centre de tout. Paris et Londres se ressemblent dans ça : deux villes qui t’adorent et t’ignorent en même temps. Mais à Paris, quand je passe du son tard le soir, je trouve les gens plus fous, plus joyeux, plus démonstratifs. J’étais au Silencio hier soir et tous ceux qui étaient là étaient tellement heureux de vivre.
¤ Sarah Sirel
Allbarone / Heavenly Recordings / [PIAS] Disponible le 12 septembre 2025
En concert à la Salle Pleyel (8e) le 4 décembre
Bélier
21 mars – 19 avril
Une grande décision devra être prise à la rentrée ! Je vois une décision d’ordre amicale, peut-être amoureuse, sûrement un pote avec qui vous allez coucher, quoi que vous décidiez, cela vous libérera de vos démons. Sacré programme !
Gémeaux
21 mai – 21 juin
C’est le moment propice pour agrandir la famille ! Je vois des mariages, des grossesses, des nouveaux tafs. Et oui, bande d’infidèles, les astres vous proposent enfin une option de stabilisation, à vous de la saisir !
Lion
23 juillet – 22 août
Pas cool rentrée les lions, vous éprouverez des difficultés à vous adapter à une situation qui vous emmènera dans un bon vieux déni des familles. Des transformations à prévoir, qui pourront aller jusqu’à la rupture.
Taureau
20 avril – 20 mai
Vous êtes dépendants de quelqu’un, ou quelque chose ! C’est pas bien ! Mais cette rentrée sera le moment choisi par l’Univers pour vous en débarrasser et poser vos limites, youpi tralala.
Cancer
22 juin – 22 juillet
La rentrée va bien se passer ! Vous avez des super potes, un.e super conjoint.e, un taf de ouf ! C’est le printemps en septembre, incroyable tirage les amis ! Attention quand même à votre genou.
Vierge 23 août – 22 septembre
Pour vous, cette rentrée sera synonyme de liberté, plein de belles choses arrivent pour votre anniv’. De fâcheux événements qui ont pu arriver cet été vont trouver une résolution dès le 4 septembre ! Bravo à vous !
Coucou mes petites loutres, ici c’est Raph et Perlouze, sa fidèle carto ! On vous souhaite une excellente rentrée placée sous le signe de la Vierge, et un méga bon annif à tous les natifs !
¤ Miss Raph & Perlouze
Balance
23 septembre – 23 octobre
Un événement bien merdique approche les balance, vous m’en voyez dégoûté ! Mais celui-ci vous changera à jamais et pour le meilleur ! Vous prendrez conscience de votre valeur et l’automne sera votre saison je vous le promets !
Sagittaire
23 novembre – 22 décembre
Il va vous arriver un truc pas cool, mais les cartes précisent que c’est un retour de karma donc l’un dans l’autre… Bref, voyez ça avec l’Univers j’y suis pour rien. Mais le positif c’est que tout ça n’est que construction d’un avenir meilleur.
Verseau 21 janvier – 18 février
J’ai tiré le bonheur à l’envers, cela ne va pas dire non plus que vous allez être malheureux, mais attention aux idées que vous vous faites du bonheur, c’est un concept fragile et éphémère… Mais vous allez lire un bon livre !
Scorpion
24 octobre – 22 novembre
Ma boule voit des sentiments et des profondeurs. Pour ceux qui font de la plongée c’est clair, pour les autres je vous laisse voir ce que ça évoque. Le plus logique serait une nouvelle rencontre !
YEAH !
Capricorne 23 décembre – 20 janvier
Vous pensez beaucoup à votre ex… Mais ce n’est pas réciproque. Vous êtes en fin de cycle là. Je ne sais pas quoi vous conseiller… Prenez des vacances ? Ah bah non vous n’en avez plus… Bonne chance !
Poissons 19 février – 20 mars
C’est le bon moment pour faire des bébés ou prendre un chien ! Vous rayonnez mais vous avez besoin de changements ! Profitez de ce petit îlot de bonheur pour faire un grand changement, sinon ça sent le drama !
Welcome on board
Lara, Manon, Jagoda, Emma & Efflam !
Good luck
Hâte de te revoir en short mon Fancho
Yanis & Louis
Noémie
Jet’aimema Tigrootcaliente ! YourLion
Un Super Bon Anniv à vous :
Cette année c’est promis, on vise le titre !
Vive le Bonbon FC !
Miss you xu !
Ma fille, mon bonheur, ce 22 août, 17 ans déjà. Je te souhaite un bel anniversaire.
Sois heureuse, je t’aime et je suis fière de toi mamamissamousta <3
Merci Claire & Arsène, je vous aime
Pour passer une annonce, rien de plus simple, envoyez un mail à : quentin.m@lebonbon.fr
Bonne rentrée les Bonbecs