Le Bonbon - Juin 2025

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!
Modèle Carla Aboudaya
Photographe Yona Romet

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Rédactrice en Chef Rédacteur·rice·s

LE BON ÉDITO

Jacques de la Chaise

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Flora Gendrault

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Contact

Tania Szpiczak

Pierre Echardour

Perla Amar

Benjamin Haddad

benjamin.h@lebonbon.fr

Tél. : 06 20 23 54 49

Tél. : 01 48 78 15 64

15, rue du Delta – 9e 510 580 301 00040

Léon est un vieux copain, et croyez-moi, c’est un Parisien pur sucre. Il a sa place attitrée en terrasse Chez Jeannette, et fréquente religieusement les meilleurs bars à burrata du coin. Tote bag à l’épaule, bonnet en laine recyclée sur la tête, moustache sous le nez et Birkenstock aux pieds, il bosse comme DA dans une micro-agence de branding éthique financée par ses parents.

Un soir, révélation : Paris, c’est dur. Trop de stress, trop cher, trop de monde, trop mainstream. Léon décide donc de s’installer à Marseille, son nouvel eldorado. Après tout, me dit-il, Marseille, c’est un peu Paris, mais avec le soleil. Et puis les gens sont plus authentiques, moins aseptisés, il y a une vraie culture populaire, mec, tu comprends ?

Il est ainsi parti avec ses rêves de pétanque, Bonne Mère, bouillabaisse, palmiers et autres clichés exotiques plein les poches de son pantalon carotte en toile bio.

Puis il est revenu, quelques mois plus tard, la tête enfarinée. La greffe n’a pas pris : il s’est fait rejeter comme un Spritz dans un bar de boulistes du Vieux-Port. Bah ouais mon Léon… À Marseille, il y a les Marseillais.

Et peut-être qu’ils n’ont pas très envie que des gars comme toi fassent flamber les loyers ou transforment leur ville en un immense dixième arrondissement. Ton parisianisme forcené t’a trahi. Et au fond, tu le sais : tu n’en guériras jamais vraiment.

Allez reviens Léon, le bercail t’attend, avec ses pop-up stores, vins naturels et rooftops. Et si tu veux du vrai, de l’authentique, prends donc cet exemplaire du Bonbon. Tu y trouveras l’essentiel pour redécouvrir Paris – sans trop quitter ton quartier.

¤  Mikado

On assiste à une course à travers les plus beaux monuments de Paris

L’adidas 10K Paris, c’est l’une des plus belles courses de Paris, et une expérience complètement unique pour les adeptes de la course à pied. Bonne nouvelle, elle revient le 8 juin prochain dans les rues de la capitale, et ça promet un moment fantastique. Avec vos baskets ou vos plus belles pancartes d’encouragements, prenez part à cet événement aussi sportif que festif.

adidas 10K Paris 2025 8 juin 2025

On plonge dans les profondeurs de l’océan Dans cette nouvelle exposition photo organisée par le Sénat, on découvre des clichés saisissants, qui nous entraînent dans des voyages à travers les océans et les mers de la planète, pour mettre en lumière toute la richesse de ces espaces. De l’Arctique à la Méditerranée en passant par les Galápagos, les photographes Olivier Anrigo et Greg Lecœur nous invitent à voir la vie en bleu !

L’Océan vivant, rue de Médicis – 6e Jusqu’au 20 juillet 2025

On s’offre une expérience chorégraphique singulière en Seine-Saint-Denis Jusqu’au 15 juin, le Festival des RCI93 fait danser l’ensemble du territoire de la Seine-Saint-Denis. Cette pratique artistique, mise à l’honneur sous toutes ses formes, permet d’explorer notre rapport à l’autre, au monde, à l’environnement. Un événement qui rassemble des artistes français et internationaux prêts à vous faire vibrer.

Rencontres Chorégraphiques Internationales

Seine-Saint-Denis (93) Jusqu’au 15 juin

Tous les dimanches, Le Diamant Bleu propose un brunch-croisière sur la Seine. Buffets sucré et salé, des chefs qui cuisinent en direct sous vos yeux… c’est une expérience inédite à ne surtout pas manquer !

UN BRUNCH SUR LES FLOTS

C’est une règle d’or à laquelle on n’oserait déroger : le dimanche est consacré au brunch. Et Le Diamant Bleu a trouvé une formule jusqu’alors jamais exploitée : le brunch sur les flots. Tous les dimanches, la célèbre péniche vous fait monter à bord pour vous faire vivre une délicieuse aventure, depuis le port de Passy jusqu’au port d’Austerlitz. Le concept ? Vous permettre de savourer un succulent brunch sous forme de buffet, tout en profitant d’une croisière sur la Seine. Une expérience hors du commun, aussi gourmande qu’époustouflante, à vivre seul·e, entre ami·es ou en famille !

Ce n’est pas n’importe quel brunch que vous allez déguster ! Sur la péniche, de généreux buffets sucré et salé – fromages, salades, desserts – vous sont proposés, de quoi satisfaire tous les goûts et les envies. En plus de cela, des chefs présents à vos côtés concoctent leurs différentes recettes sous vos yeux, le tout pendant que le bateau navigue sur la Seine en longeant les plus grands monuments de Paris. Ateliers pâtes faites maison, viandes, sushis et pizzas, œufs, poissons ou desserts, c’est l’occasion

rêvée de vous offrir un (ou plusieurs) plaisir gustatif. Et si vous souhaitez faire une pause entre deux assiettes, direction le toit du bateau pour admirer la vue imprenable sur la Seine et les deux rives.

Cette expérience singulière est pensée tant pour les grands que pour les plus petits. Plusieurs animations ludiques et créatives sont ainsi organisées pour les enfants durant les deux heures de croisière. Pas de doute, c’est un moment qui restera gravé dans les mémoires. Pour en profiter, Le Diamant Bleu vous propose 10% de remise avec le code LEBONBON10, valable jusqu’au 31 août 2025. Alors, vous venez bruncher quand ?

Le Brunch sur la Seine du Diamant Bleu Départ au 2, rue du Ranelagh – 16e

Tous les dimanches

Embarquement à partir de 12h30

Départ à 13h, retour à 15h

Tarifs du brunch : 79€/personne, 59€/enfant le-diamant-bleu.fr

@le.diamant.bleu

Communiqué

Communiqué | L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Avis aux amateurs de bons vins, de bonne cuisine et de moments de partage dans une ambiance chaleureuse et musicale, on a trouvé LE spot pour vous. Pour cela, rendez-vous au Rouge à Lèvres, dans le 9e. Une adresse comme on les aime, qui réunit tous les ingrédients d’une bonne soirée. Et on préfère vous prévenir, l’essayer, c’est l’adopter.

ON PARTAGE ?

Si je vous dis bons vins, sélectionnés avec soin auprès de vignerons indépendants, ça vous parle ? Ça tombe bien, parce que c’est exactement ce que vous propose le Rouge à Lèvres. Une carte courte, efficace, qui regorge de petites pépites à découvrir rapidement. Les plus ? Une sélection qui change régulièrement, pour vous offrir le meilleur sans vous lasser. Des vins décrits sur le menu, comme ça vous vous y retrouvez même si vous n’êtes pas fin connaisseur. Enfin, une large sélection de prix, pour vous contenter quel que soit votre budget. Et si le vin, très peu pour vous, pas de panique, le bar vous propose aussi de très bonnes bières pression artisanales, ainsi que des cocktails signature imaginés avec les vodkas aromatisées de la maison MEZ.

Côté food, les assiettes à partager, sortes de tapas français revisités par la touche secrète du chef, sont tout aussi qualitatives que les boissons. Des assiettes qui parlent à tout le monde, et qui parviennent à nous surprendre en quelques bouchées.

Et comme tout est très bon, on vous conseille de vous laisser tenter par le menu dégustation, à 30€ par personne, qui vous permettra de goûter pas mal d’assiettes différentes, y compris les arancini à la truffe et le bœuf séché au labneh dont on ne s’est toujours pas remis.

En bref, ici, on profite d’une ambiance tamisée, conviviale et festive, pour passer un bon moment accompagné de délicieux vins et d’une cuisine de qualité. Et on va même vous confier un petit secret : si jamais il n’y a plus de place, vous pouvez vous réfugier au Vert Sauvage juste à côté. Ce sont les mêmes propriétaires, et on vous promet que ça vaut tout autant le coup !

¤  C.V.

Le Rouge à Lèvres

6, rue Rougemont – 9e

Tél. : 09 74 64 03 44

Du mardi au samedi de 18h à 1h @flamingo.rougealevres

LE TEMPLE DE LA BELLE LUNETTE

Trois adresses, des milliers de montures, un savoir-faire unique ! Avec une institution emblématique en plein cœur du 9e, un repère plus récent dans le 14e et un lieu spécialement dédié aux enfants, L’Artisan du Regard s’impose comme une référence incontournable pour les amoureux de belles lunettes à Paris.

C’est dans la boutique historique de la rue des Martyrs (Paris 9e), ouverte en 1942, que l’aventure démarre. Reprise en 2008 par Grégory Vissac, il y fonde L’ARTISAN DU REGARD, un concept inédit où une sélection affûtée des montures

des meilleurs créateurs lunetiers attend de vous surprendre ! L’histoire se poursuit en 2019 avec l’ouverture d’un espace 100% dédié aux enfants, puis en 2024 avec l’ouverture d’une troisième boutique dans le 14e arrondissement de Paris. L’ARTISAN DU REGARD s’élargit tout en conservant sa signature : un accueil chaleureux de ses clients et un accompagnement à votre mesure !

Dans chacune des boutiques, les clients sont accompagnés de A à Z dans un créneau d’environ une heure (la réservation est conseillée les jours de forte affluence).

L’approche y est résolument humaine, portée par une équipe soudée de 14 jeunes passionnés de lunetterie et d’artisanat, qui partagent avec vous un vrai sens du service et du style. En parlant de style, les plus grands créateurs lunetiers se sont fait une place dans leurs tiroirs : Théo, Jacques Marie Mage, Kuboraum, Rigards, Anne et Valentin, Matsuda… Le coup de cœur est garanti !

Certaines montures font l’objet de plusieurs centaines d’étapes de confection dans des ateliers français voire même japonais !

Côté verres, L’ARTISAN DU REGARD fait confiance à l’expertise Nikon, référence

mondiale en matière de précision optique. Confort visuel, finesse, traitements anti-lumière bleue ou haute définition : chaque verre est taillé sur-mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client, tout en sublimant la monture choisie. L’équilibre parfait entre exigence esthétique et performance technique. Parce qu’une belle lunette, c’est aussi une vision impeccable. ¤  F.G.

L’Artisan du Regard 88, rue Raymond-Losserand – 14e 35, rue des Martyrs – 9e artisanduregard-opticien.com

LE KEBAB LE PLUS PARFUMÉ DE PARIS

Voilà maintenant quatre ans que Döni Berliner régale les affamés du 19e avec des kebabs faits maison, dignes héritiers de leurs cousins berlinois. Victime de son succès, l’adresse s’offre désormais une petite sœur avenue de Clichy (18e), dotée du même goût pour le fait maison et la générosité.

L’histoire de Döni Berliner est née dans l’amour. Celui entre Fadwa et Ohmi, d’abord, un couple aux grandes ambitions. Celui de la street food, ensuite : au gré de leurs voyages, rythmés par de nombreux kebabs engloutis sur le pouce, leur est venue l’idée d’ouvrir un restaurant pour sublimer ces sandwichs souvent négligés à Paris. Enfin, celui de leur quartier d’origine : nulle avenue n’était plus appropriée que celle de Secrétan pour installer « leur petit bébé », raconte Fadwa, alors que les deux amoureux arpentent le 19e depuis l’enfance.

Döni Berliner – en référence à cette grillade tournante si alléchante – prend sa mission très au sérieux : proposer un kebab fait maison, sain, coloré, uniquement garni de bons produits. Dans chaque sandwich, on trouve une sauce préparée le jour même (piquante,

coriandre, aïoli, blanche), des légumes marinés, du kefta à la plancha à tomber, des options végé (falafel, halloumi), et de délicieuses crudités relevées d’herbes fraîches (coriandre, menthe). Le tout se décline en pain boulanger, galette ou bowl, avec des frites maison croustillantes à souhait.

Évidemment, la recette conquiert le tout-Paris : concoctés par une équipe dynamique encouragée par le sourire de Fadwa, ces kebabs améliorés ont rapidement fait du bruit, jusqu’à devenir incontournables. Il fallait bien une deuxième adresse pour satisfaire le plus grand nombre : chacun·e peut, depuis quatre mois, se rendre dans le 18e, avenue de Clichy, pour découvrir le nouveau Döni. Plus spacieux, privatisable et tout aussi délicieux, nul doute qu’on tient là un futur QG. À vos commandes ! ¤  F.G.

Döni Berliner

17, avenue Secrétan – 19e 14, avenue de Clichy – 18e

Tél. : 07 82 96 04 12

Tous les jours, de 11h30 à minuit doni-berliner.eatbu.com · @doniberlinerparis

Tout au long de l’été, découvrez les plats de nos 5 chefs·fes engagés·es, à déguster sur la grande terrasse ensoleillée !

CHULITA street food mexicaine

BANH MI 17 street food vietnamienne

CHACHENGA cuisine béninoise

© Clémence Sahuc
© Clémence Sahuc
© Clémence Sahuc

LE SACRE D’UNE REINE

C’est sans doute l’une des figures les plus célèbres d’Égypte. À partir du 11 juin, l’Institut du monde arabe nous invite à découvrir une incroyable exposition consacrée à Cléopâtre, dernière reine d’Égypte. Un événement dont on vous livre tous les secrets.

Il est de ces personnalités qui, à travers les âges, nous fascinent. On pourrait citer Lucy, Jeanne d’Arc, Xavier Dupont de Ligonnès, ou encore Cléopâtre. C’est à cette dernière que l’IMA a choisi de dédier sa prochaine exposition. Un événement unique, qui retrace le mythe autour de cette figure, mais aussi son impact sur l’art à travers les époques.

Pour rendre hommage à l’une des rares grandes figures féminines de l’Histoire, le musée nous propose de plonger dans le mystère qui l’entoure à l’aide

d’une incroyable collection de peintures, sculptures, estampes, manuscrits, objets archéologiques, bijoux, costumes, projections, photographies… Des archives aussi intéressantes qu’esthétiques, qui nous permettent de comprendre un peu mieux comment s’est créé le mythe autour de la dernière reine de la lignée ptolémaïque, dont le suicide mettra fin à la dynastie pharaonique. De salle en salle, l’institution met en avant toutes les facettes de cette personnalité, relayant aussi bien la fiction que la réalité pour nous livrer le portrait le plus complet et le plus sublime possible. ¤  C.V.

Le mystère Cléopâtre Institut du monde arabe 1, rue des Fossés-Saint-Bernard – 5e Du 11 juin 2025 au 11 janvier 2026

TACOS FANTAST’IIKS

Prêts à faire le voyage de votre vie ? Pour cela, direction le 11e, et plus précisément Mex’iik, un petit coin de rue tout bleu, qui nous régale grâce à une incroyable cuisine mexicaine, sans doute l’une des plus originales de la capitale.

« Je voulais montrer que le Mexique, c’est plus que des sarapes et des sombreros. » C’est avec cet objectif en tête que Hianeya ouvre sa première adresse, Mex’iik, en 2019. Après ce défi relevé haut la main, elle retente l’expérience en début d’année en ouvrant sa 2e adresse : Mex’iik Mer et Terre. Et une fois encore, le pari est plus que tenu. À peine entrés dans cette ancienne brasserie des années 1900, nous voici transportés

dans un autre monde, ou Paris rencontre le Mexique. Au mur, des ex-voto par dizaines, dont certains impressionnants par leur noirceur due à la terre volcanique. En fond sonore, les plus grands tubes sud-américains. Des murs aux assiettes, Hianeya a un projet simple : nous faire découvrir le Mexique, autrement. Pas question de proposer la même chose que tous les autres, il s’agit plutôt de mettre en avant toute la richesse de son pays d’origine, souvent résumée un peu trop simplement. Le taco al Pastor (au porc), par exemple, pas question de le faire rouge, comme partout ailleurs dans Paris. Il est servi noir, et autant vous dire que c’est à tomber par terre.

Ici, ce sont les préparations à base de poissons et crustacés qui sont à l’honneur. Si l’on s’est régalés avec l’aguachile — ce ceviche pimenté à base de poisson cru mariné —, ce sont surtout les tacos Ensenada, garnis de poisson en  tempura, qui hantent encore nos papilles. La carte compose un véritable voyage gustatif le long des côtes mexicaines : tacos estilo Ensenada, pescado a la veracruzana, pastor negro du Yucatán, pescado a la talla façon Acapulco, tacos de asada de Monterrey… Une cuisine à la fois typique et originale, portée par des épices d’exception (“iik” signifie d’ailleurs piment en maya).

Et tout cela est proposé à prix doux : menu déjeuner à 16,50€. Le voyage se poursuit jusque dans les verres, avec les margaritas, les vins et bières mexicains (on y trouve de la Corona à la pression !), ou encore un gin au piment chipotle, distillé spécialement pour le resto à Bastille !

¤

Mex’iik Mer et Terre 104, rue de Charonne – 11e

Tél. : 09 86 30 77 07 Du mardi au samedi de 12h à minuit Cuisine fermée entre 14h15 et 19h mexiik-mer-terre.com @mexiik.mer.terre

Communiqué

Il y a des amitiés qui vieillissent comme du bon vin. Celle de Pierre, Hugo et Thomas, trois copains de maternelle originaires de Palaiseau, a donné naissance à une table baptisée HuThoPi. Inspirée de leurs prénoms et du concept de l’utopie, cette adresse rue de Charenton incarne à merveille ce qu’on attend d’un restaurant contemporain : une cuisine d’auteur, un service généreux, et une âme bien à lui.

L’UTOPIE DEVENUE RÉALITÉ

Ouvert il y a trois ans, HuThoPi réunit les talents des trois fondateurs : Pierre orchestre la partie salée, Hugo passe de la salle aux fourneaux avec une aisance déconcertante, et Thomas signe des desserts tout en légèreté. Fort de leur parcours au sein d’établissements étoilés, leur cuisine, à la fois instinctive et rigoureuse, puise dans leurs souvenirs d’enfance comme dans les influences glanées au fil des rencontres : un peu de Japon, un soupçon de Grèce, des accents brésiliens… le tout ancré dans le terroir français.

Le midi, une formule en trois temps déroule des plats ciselés, toujours avec une petite touche surprenante qui rend l’assiette totalement équilibrée. Pastilla de thon au cumin, crème de raifort et harissa, salade César revisitée, queue de lotte rôtie et carottes en déclinaison, riz au lait vanillé escorté d’un sorbet fraise et poivre du Timut… un régal, tout en finesse.

Le soir, l’ambiance se transforme pour laisser place à l’incroyable menu dégustation en 5 ou 7 étapes qui élève encore le niveau,

avec des assiettes graphiques, puissantes et pleines d’élan. Huître pochée sur crème de petit pois, foie gras poêlé et bavarois aux champignons, turbot de Bretagne avec ses févettes glacées au pamplemousse… Pour finir en beauté, on laisse une place de choix dans nos estomacs à la pavlova fraise et rhubarbe pochée, ou encore à l’orange sanguine, pesto mélisse et crème de courgette à l’anis. En choisissant l’accord mets-boissons, les bons petits plats sont presque “assaisonnés” par du bon vin, du saké ou encore du whisky.

HuThoPi cherche à faire vibrer les palais avec sincérité et créativité, et ça marche. Le bouche-à-oreille bruisse, les assiettes font mouche, et les habitués du quartier reviennent, curieux et conquis. ¤  R.T.

HuThoPi

151, rue de Charenton – 12e Tél. : 01 43 46 12 94 restaurant@huthopi.fr @restaurant_huthopi

ÇA PART EN CLUB

Club sandwichs toastés à la minute, desserts réconfortants, afterworks en terrasse et playlists qui font bouger la tête, avec Clubber, Antoine a trouvé la parfaite alliance entre good vibes et snacking de qualité.

Antoine a ouvert les portes de son cafésandwicherie il y a moins d’un an, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’impose déjà comme le QG feel good du 9e. Chez Clubber, la recette du bonheur est simple : bons ’dwichs, bon son et bonne humeur. Le combo parfait pour nous régaler du matin jusqu’au soir !

Ici, on déguste le club sandwich dans sa forme académique (à savoir trois tranches de pain, deux étages de garniture) et surtout 100% fait maison, des sauces aux accompagnements. À la carte, cinq recettes : trois permanentes, dont le best-seller BLT aux tomates confites et bacon croustillant, et le classique jamboncomté-salade, puis deux qui changent au fil des saisons, toujours avec une option veggie. Le pain légèrement brioché est toasté minute, les garnitures pimpées au gré des envies du chef, et le tout est accompagné de coleslaw, de potatoes ou encore d’un gaspacho.

Ouvert dès 8h30, Clubber accompagne les early birds avec sa formule petit-déj’ combinant egg sandwich (Mimo pour les intimes), café de spécialité signé Lomi et jus d’orange pressé. Le midi, on craque pour une des formules ’dwich au menu, et surtout, pour les nombreux desserts maison disposés sur le comptoir : fondant choco, cookie du moment, carrot cake ou compote crumble.

Le petit plus ? Pour varier les plaisirs (et échapper au gluten), la carte propose aussi des bols composés sur la base des sandwichs, avec du quinoa parfumé et des légumes de saison.

Les jeudis et vendredis, l’adresse s’électrise avec afterworks en terrasse, mini-clubs à partager, pintes à 5€ et DJ sets mensuels. Ouvert 7j/7 dès le mois de juin, Clubber, c’est l’ami qui vous veut du bien matin, midi ou jusqu’à 2h du mat’ pour les soirs les plus endiablés.

¤  M.S.

Clubber

10, rue Condorcet – 9e Tél. : 09 74 64 12 65

Ouvert 7j/7

Plus d’infos sur clubberparis.com @clubber.paris

Il

y a des voix qui traversent les âges et les excès sans jamais vraiment se taire. Celle de Pete Doherty fait partie de ces murmures cabossés qu’on reconnaît les yeux fermés. Depuis la Normandie où il vit désormais, le Libertines publie un nouvel album solo, Felt Better Alive, ode pastorale radieuse à sa terre d’accueil et à ses fantômes. L’occasion de revenir sur les morceaux qui ont marqué la vie du poète désormais assagi.

ENTRE LES VAGUES ET LES VERS

La chanson qui t’a mis ta première vraie claque, au point de changer ta manière d’écouter la musique ?

Je pense que tout ce qui est sensoriel peut s’ancrer en toi sans même que tu t’en rendes compte. Pour commencer, je dirais probablement ce que ma mère me chantait quand j’étais bébé, tu vois, toutes ces berceuses anglaises comme “Ring-a-ring o’ roses”. Chanter pour les enfants, c’est important. C’est une forme de soin mais aussi une manière de créer l’âme. Ces chansons ont quelque chose de magique, elles ne sont pas juste mignonnes, elles ont beaucoup de noirceur aussi. “Ring-a-ring o’ roses”, tu crois que c’est une chanson pour enfants, mais en fait ça vient de la peste noire.

Je pensais que tu me citerais ce qui t’a donné envie de te mettre à la musique. Oui, mais en fait c’est plus profond. J’ai toujours aimé la musique et le chant, mais je n’étais pas très bon en technique –je ne lis pas la musique, je ne joue pas bien

au piano… J’ai toujours aimé la pop, mais à 15 ou 16 ans, j’ai découvert la guitare. Et j’ai découvert un son, celui du garage des années 60. Arthur Lee, Love, les Beatles, les Who, les Kinks… J’ai plongé dans cette époque, les sixties, le style mod, Londres… Mais ensuite j’ai découvert les Smiths, et là j’ai su. Je ne voulais plus juste écouter, je voulais créer quelque chose comme ça. Plus que de l’admiration, c’était quasiment de l’envoûtement. Les mots de Morrissey, cette mélancolie presque noble… Les Smiths ont changé ma vie. De 15 à 20 ans, et même encore maintenant je pense, j’étais complètement obsédé par leur son. Alors je te laisse imaginer ce que ça représente pour moi de jouer avec Mike Joyce, le batteur des Smiths, qui m’accompagne sur scène en ce moment. Il n’a pas joué depuis plus de 20 ans, et il est heureux. Hier, je l’ai vu en train de jouer les yeux fermés et de sourire tout seul. C’est un batteur incroyable, et il a toujours cette joie dans le cœur.

Un titre qui t’a accompagné dans les moments un peu plus sombres ?

Quand je pense aux jours vraiment sombres, je me rends compte que la musique faisait partie de cette noirceur, comme la bande originale d’une période de ma vie. Quand j’étais complètement perdu, il y avait “Submission” des Sex Pistols et “Personality Crisis” des New York Dolls. Pas vraiment pour les paroles, mais pour l’ambiance grinçante et poisseuse. Quand tu touches le fond, certaines chansons collent à ta chute. Elles ne t’aident pas à t’en sortir, elles t’accompagnent.

La plus belle déclaration d’amour ?

Il y en a une que je trouve irrésistible, elle peut sembler ringarde mais j’adore les chansons ringardes, c’est “Be My Baby” des Ronettes. Les mélodies de Phil Spector, les chœurs, les paroles naïves et innocentes… C’est tout ce que j’aime. Je suis peut-être

un type mélancolique, mais j’ai toujours aimé les grandes chansons d’amour.

Un morceau que tu as écouté jusqu’à l’overdose ?

J’ai une playlist de 30 ou 40 chansons qui reviennent en continu dans ma vie. Quand je retombe dedans, je les écoute en boucle. C’est souvent la nuit, quand tout le monde dort, que j’ai couché mon enfant, je descends discrètement, je me fais un thé, j’ouvre YouTube et je replonge dans ces chansons qui me connaissent par cœur. Parmi elles, “Pancho And Lefty” de Townes Van Zandt, “The Needle Of Death” de Bert Jansch, une des plus belles chansons folk jamais écrites, “Tangled Up In Blue” de Bob Dylan, “Me And Bobby McGee” de Janis Joplin ou encore les grandes ballades country tristes comme “Good Year For The Roses”.

© Roger Sargent

Le morceau qui te ramène à l’époque du début des Libertines ?

C’est marrant, j’y pensais ce matin en me baladant dans Montmartre pour aller au Trianon. On a écrit “Don’t Look Back Into The Sun” juste là ! On connaissait cette fille qui nous avait proposé de garder son appart’ parisien pendant une dizaine de jours, Carl (Barât, ndlr) et moi. C’était l’occasion d’écrire des chansons. On n’a pas vraiment bien pris soin de l’appartement et on n’a pas beaucoup dormi, mais on écoutait “Ride Into The Sun” du Velvet Underground et “Don’t Look Back In Anger” d’Oasis. Les deux ont des accords similaires, on les adorait. On voulait écrire une grande chanson, avec une structure forte. Et quand tu mélanges les deux, ça donne “Don’t Look Back Into The Sun”.

Le titre de ton propre répertoire que tu ressens différemment aujourd’hui ? Il y en a plusieurs, j’ai du mal à l’avouer, mais parfois je suis sur scène et je réalise que la chanson ne me touche plus. Je la chante, mais je ne la vis plus. Évidemment, il y a un élément de performance dans tout ce qu’on fait sur scène, mais ce n’est pas que du jeu, j’aime croire que je chante avec mon âme et mon cœur. Donc si je chante une chanson, absorbé, et que soudain je me dis : « oh merde, je ressens plus rien », c’est la pire chose au monde. Je me suis retrouvé à me dire que ce que je faisais était artificiel, parce que je ne ressens plus du tout ma vie de cette façon. Avant ça me rendait fou, je n’avais pas de mécanisme pour gérer ça, je cassais des trucs, je quittais la scène, je devenais violent… Aujourd’hui, j’essaie de traverser le moment. J’arrive à aller jusqu’au bout, d’une manière ou d’une autre, et je traite ça comme un pur moment de performance. C’est douloureux quand une chanson ne t’appartient plus vraiment.

La chanson qui te rappelle la Normandie ?

Felt Better Alive, c’est une déclaration d’amour à la Normandie. J’adore la Normandie,

c’est là où je vis et où j’ai écrit ce nouvel album. La chanson “Calvados”, par exemple, c’est une sorte de lettre d’amour. Les Doherty ont toujours été des pêcheurs et des marins, ça s’est arrêté avec moi qui suis musicien, mais mon grand-père et son père avant lui étaient des pêcheurs. Je pense qu’on a tous quelque part un lien primal avec l’eau. La mer te retrouvera toujours.

Avec le temps, qu’est-ce que tu as appris des gens, des relations et des ruptures ?

J’ai appris que je suis plutôt naïf, très indulgent, et que je ne garde pas trop de rancune. Même les gens qui m’ont blessé, trahi… Je m’en fous un peu, au fond. Je connecte très fort aux gens, et quand je les aime, je crois à tout ce qu’ils me disent. Dans ma naïveté, j’ai eu de la chance de ne pas finir poignardé à mort. Et je pense que si tu as aimé quelqu’un un jour, tu l’aimeras toujours, quelque part. Tout le monde n’est pas comme ça, certains ne pardonnent jamais, et j’ai du mal à les comprendre.

¤ Sarah Sirel

Felt Better Alive Déjà Disponible

Plus loin qu’ailleurs, Chabouté

Alexandre est gardien de nuit. Il vit alors que tout le monde dort, ne connaît de son quartier que le visage nocturne. Il a besoin de grand air, de nature et de liberté. Mais alors que son trek en Alaska tombe à l’eau, il décide d’en profiter pour explorer… son quotidien. Une fois encore, Chabouté use de son regard unique sur la vie pour nous offrir une histoire pleine de douceur, de poésie, et d’un brin de folie.

Aux éditions Glénat

En librairie depuis le 7 mai 2025

Une histoire d’ours, Eowyn Ivey

Birdie, serveuse à la vie mouvementée, élève seule sa fille dans une petite communauté. Arthur, de son côté, mène une vie d’ermite au fin fond des montagnes de l’Alaska. Tout bascule lorsqu’un peu maladroitement, ils tombent amoureux, et décident de s’installer ensemble, se coupant de tout. Un récit humain, sauvage, où nature, secrets et sentiments se mêlent dans un ballet extrêmement poétique.

Aux éditions Gallmeister

En librairie le 4 juin 2025

Les notes invisibles, Morgane Alvès

Lors des obsèques de leur père à Loisel, une inconnue tend une lettre à Valentine et à son frère Antoine. Si ce dernier semble se désintéresser de l’ultime message adressé par son paternel, Valentine, elle, est bien décidée à comprendre son sens et à révéler le passé de ses parents. Avec sa plume délicate, Morgane Alvès nous livre un récit familial aussi surprenant que poignant.

Aux éditions Flammarion

En librairie depuis le 21 mai 2025

EN JUIN LIBÉREZ VOS DÉSIRS

Bélier

21 mars – 19 avril

Tu vas avoir besoin d’épanouissement. Attention les Bélier maqués, vous le  savez, le mois de juin est toujours dangereux. Votre vie vous ennuie, vous allez soit le/la tromper, soit la/le quitter. À vous de choisir, vous êtes maître de votre destin !

Gémeaux

21 mai – 21 juin

Vous tirez une belle leçon en ce mois d’anniversaire ! Vous gérez mal votre vie et vous ne prenez pas de décision intelligente, comme on vous connait ! Le point positif, c’est que c’est un mal pour un bien… Je sais, rien à voir avec le sexe, mais ça veut tout dire !

Lion

23 juillet – 22 août

Vous faites l’amour à tire l’arigot, et pourtant vous êtes encore insatisfaits les Lion. Une constante chez vous et je vous avoue que vous commencez à m’énerver alors j’arrête là, si je continue c’est vraiment juste pour que la maquette soit respectée.

Taureau

20 avril – 20 mai

Je vois un épanouissement avec une personne !

Vous expérimentez mes petits coquinous, je vois tout tout tout, et ça vous va plutôt bien.

Je sens tout de même une petite fatigue de la part de l’autre, alors ménagez-le/la !

Cancer

22 juin – 22 juillet

Vous prenez des décisions sur l’avenir pour respecter votre vous profond et ne pas vous trahir. Vous tirez des leçons de vos anciens échecs sexuels et vous vous épanouissez en ce début d’été.

Bravo à vous les Cancer

Vierge

23 août – 22 septembre

Vous avez une relation parfaite avec votre partenaire de jeu, c’est vraiment super, je vois de la joie et de la sueur, bravo à vous. Vous ne cherchez pas la petite bête pour une fois c’est chouette, on vous encourage à tenir la distance, profitez-en avant l’arrivée d’un hiver qui sera plus rude sous la couette.

Coucou mes petites loutres, et bah comme d’hab’, c’est Perlouze au tirage et Miss Raph à la traduction mystique pour le tirage du mois de juin, avec un thème original pour une fois :

SPECIAL SEXE ! Youhou !

¤ Miss Raph & Perlouze

Balance

23 septembre – 23 octobre

Petites difficultés à vous positionner, sans mauvais jeu de mots, mais je vous vois trouver une position adéquate, sans mauvais jeu de mots, dans votre vie intime pour finir le mois de juin en pur climax, mauvais  jeu de mots.

Sagittaire

23 novembre – 22 décembre

Vous allez faire comme si ce mois de juin était le dernier, gaspiller votre argent, votre énergie, vous faites entièrement tapis pour risquer de tout rafler ou tout perdre. Je n’ai hélas pas de réponse commune pour tous les résultats, certains vont réussir d’autres perdre, pour plus de détails : rachel@lebonbon.fr

Verseau

21 janvier – 18 février

Vous avez un charisme de ouf. Faites-vous confiance, vous arriverez à tout ! Tout le monde dans la rue a envie de vous, on se croirait dans la pub AXE. Note de la coordinatrice : Miss Raph plaisante, demandez bien le consentement, il y a évidement une large majorité de personnes qui ne veulent pas de vous.

Scorpion

24 octobre – 22 novembre

Pas très sexuel ce mois-ci mais sentimental, vous en avez marre de toute cette chair et recherchez plutôt de la tendresse et de la spiritualité, voire de l’intelligence pour les plus exigeant·es. De toute façon, vous ne supportez pas de faire l’amour quand il fait chaud.

Capricorne

23 décembre – 20 janvier

Comme d’hab’, réussite dans tous les domaines, donc évidemment sexuel. Mais est-ce qu’être dans le contrôle comme ça tout le temps n’est pas un peu fatiguant ? Je vous conseille quand même de vous laisser l’occasion de farting a câble comme on dit outre-Atlantique.

Poissons 19 février – 20 mars

Des difficultés ce mois-ci sur le plan sexuel. Vous allez coucher avec un ennemi, c’est ce que je vois dans mes cartes, ne le prenez pas littéralement, essayez de décoder vous-mêmes ce que les astres ont tenté de dire ici.

JUIN PARADIS

Pour passer une annonce, rien de plus simple, envoyez un mail à : quentin.m@lebonbon.fr

Joyeux anniv’ Raphouille la Fripouille !

Bonne route Joyce, t’as asssurée !

1.06 - A nos un an de mariage mi Vida. Et à chaque année, sa surprise !

Bientôt lesvacances lesbonbecs

Bienvenue Alexandre !

Bon anniversaire à Mamam Cariole & à Caillou !

Qui qui va à la ciotaaa ?

C’est nooous ! Playaaa, piñaaa coladaaa et fiestaaa !

Titi et Annette

La meilleure Fête de la musique, c’est celle des Jolis Mômes (Place Turgot) !!

Parabéns Dos Santos e Jayjay

Bon anniversaire Solène ! Bisous de Imanou

Les cavistes d’Ame & Esprit du Vin rue Cadet sont vraiment chouettes mais la plus drôle et gentille est bien évidemment la stagiaire

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