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Acrostiche
En ayant grandi dans une famille nombreuse, j’ai réalisé que cela a été le premier environnement qui m’a marqué, façonné pour les défis de la vie jusqu’à maintenant.
Notre maison, avec une seule salle de bain, était trop petite pour les dix enfants et nos parents. Les chambres contenaient des lits superposés et de grands lits où nous dormions à trois ou quatre.
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Vrai qu’enfants et adolescents, on se chicanait et qu’il y avait des rivalités, mais nous apprenions malgré tout, le partage, la coopération, la réconciliation.
Il et elle, notre père et notre mère, ont vécu et grandi, eux aussi dans des familles nombreuses. Alors, ils ont agi du mieux de leurs expériences et avec leurs connaissances à l’époque.
Répartition des tâches ménagères et préparation des repas étaient mises en commun. Nous aimions manger les bons plats que notre père créait avec beaucoup de plaisir et de talent comme des ragoûts, des fèves au lard, des pains de ménage et d’autres succulentes recettes.
On se régalait! On savait que notre père avait de l’expérience parce qu’il avait été cuisinier cook dans des camps de bûcherons pendant sa jeunesse.
Notre vie est jalonnée de périodes heureuses et difficiles d’où sont issus les souvenirs d’enfance qui nous poursuivent à jamais. Aujourd’hui, je garde les bonnes leçons pour mieux me comprendre et comprendre les autres. Nous avons tous et toute, chacun et chacune de nous, une boîte à outils. Avec les années, les expériences de vie, les thérapies, les prises de conscience, nos outils s’améliorent, se raffinent et deviennent plus efficaces.
Et les milieux scolaires sont aussi des environnements de grands apprentissages. J’en garde de très bons souvenirs: j’y ai appris que j’ai toujours à apprendre, à découvrir et à me développer. Être autodidacte et maintenir le grand plaisir de lire et écrire.
Ma petite ville, Shawinigan, où j’ai grandi demeure toujours dans mon cœur. Elle est entourée d’une magnifique nature avec sa rivière Saint-Maurice, ses nombreux lacs, la diversité des arbres, des oiseaux, des fleurs, des animaux sauvages.
Et Jean Chrétien, natif de Shawinigan-Sud, était fier de cette nature. Il a travaillé au financement du parc national de la Mauricie et était présent lors de l’inauguration officielle en 1981.
Nous pouvons visiter ce beau parc l’été en marchant dans les sentiers des forêts, en faisant du camping, de la pêche, du canot, du kayak, du rafting. L’automne, allez y admirer les belles couleurs des arbres et l’hiver, y faire de la raquette, du ski de fond ou du traîneau à chiens.
Tellement agréable et gratifiant que de prendre soin des milieux de vie qui nous environnent et de savoir que chacun de nous en sommes responsables et d’admirer ses beautés.
CHRISTIANE VOYER
: Thibault Goffioul sur Wikimedia Crédit photo