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5 idées pour réduire son empreinte
5 idées
pour réduire son empreinte écologique
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La lutte contre les changements climatiques commence par les petits gestes que l’on peut poser au quotidien, parfois en modifiant simplement quelques habitudes de vie. Afin de protéger nos ressources, il est bénéfique de réduire notre consommation, tout en développant notre débrouillardise. Voici cinq manières de faire notre part pour l’environnement.
1 Faire son propre jardin
À l’approche de la saison estivale, rendons l’utile à l’agréable en faisant du jardinage! En ville, il est possible d’utiliser les jardins urbains pour faire pousser ses propres fruits et légumes. Près du quartier Saint-Roch, cette activité peut être pratiquée aux Jardins du bassin Louise. Située sur l’emplacement de l’ancien Marché du Vieux-Port, la ferme urbaine est ouverte de mai à octobre. Les Urbainsculteurs, une organisation travaillant au développement de l’agriculture en contexte urbain, a mis sur pied cette initiative. Vincent Hanrion, chargé de communications chez Urbainculteurs, recommande aussi de faire de l’agriculture «sur des balcons, dans des cours arrière, dans des jardins privés ou encore dans les jardins de façade des cultures potagères». Il observe que ces cultures, lorsqu’elles sont cumulées, produisent plusieurs milliers de kilos de récoltes chaque année.

2 Éviter le gaspillage de nourriture
Pour réduire notre empreinte écologique, en plus d’encourager la production locale et de réduire notre consommation de produits animaliers, il est important de savoir comment conserver la nourriture afin d’éviter le gaspillage. Dans nos réfrigérateurs, les restants sont souvent délaissés, mais il y a différentes manières de leur donner bon goût. Le guide Sauve ta Bouffe de l’organisme des AmiEs de la Terre et le site J’aime manger pas gaspiller Canada sont deux exemples de ressources à ce sujet. Il existe une multitude de conseils pour prolonger la fraîcheur des aliments. Par exemple, la coriandre défraîchie est idéale à la préparation d’une sauce pesto maison et les tiges de brocoli peuvent être incorporées râpées dans des galettes aux légumes. Pour rafraîchir l’odeur du frigo, le jus extrait du citron peut être utilisé. Bons pour l’environnement et le portefeuille! ces trucs sauve-frigo se trouvent facilement en fouinant sur le web, ou même en usant d’un peu d’imagination.
3 Prendre l’habitude de réparer au lieu de jeter
: Alphonsine Sefu Crédit photo

L’atelier La Patente comprend une quincaillerie de seconde main où des gens peuvent se procurer des outils ou des pièces rares et ainsi contribuer à un cycle de réutilisation. Afin d’éviter de jeter nos appareils et nos vêtements, nous pouvons essayer de les faire durer le plus longtemps possible en allant dans des ateliers de réparation. Situé dans le quartier Limoilou à Québec, l’Atelier La Patente prône la réutilisation des matériaux, la réparation des objets et la lutte contre l’obsolescence programmée. Des ateliers pour le bois, le métal, l’électronique et la couture sont accessibles. «Des personnes peuvent venir porter leurs vieux objets cassés et leurs outils qui seront ensuite réparés par les bénévoles de l’atelier», dit Laurent Metais, membre bénévole. «On peut les remettre en vente, donc on essaie vraiment de faire un cycle.»
4 Réduire notre pollution numérique
Chaque fois que nous faisons une recherche sur internet et que nous partageons des fichiers, nos données sont traitées dans des centres de stockage informatique très énergivores. Selon Foxintelligence, la société française créatrice de Cleanfox, une application de nettoyage de boîtes courriel, l’envoi d’un seul message génère à lui seul 10 g de CO2. Partant de cette donnée, il peut être pertinent de réduire le nombre de correspondances que nous envoyons et nous en tenir à l’essentiel. Bloquer les pourriels et trier nos infolettres peut aussi faire partie de cette démarche. Lors de ce processus, il est important de supprimer également nos anciennes adresses courriel et anciens comptes de réseaux sociaux non utilisés, car ils reçoivent encore des messages non essentiels. Autrement, il peut aussi être utile de trier ses onglets et de les fermer au courant de la journée et de ne pas tout transférer sur le nuage informatique. Tous ces éléments requièrent une grande consommation d’énergie de la part des centres de stockage.

5 Adopter la mobilité intégrée
Avec l’été qui approche, nous pouvons espérer sortir plus souvent, donc effectuer plus de déplacements. Pour réduire notre empreinte écologique, nous pouvons commencer à faire ce qu’on appelle de la mobilité intégrée. Ce concept équivaut à combiner différents moyens de transport pour se rendre à un endroit. Cela peut se faire, par exemple, en allant en auto jusque dans un parc de stationnement, prendre le bus par la suite et utiliser le vélo pour se promener en ville. Les gaz émis pour un déplacement individuel sont donc limités. Dans cette même optique, nous pouvons aussi nous en remettre au covoiturage quand il est possible d’en faire.
