L'Envol septembre 2016 by La Coop Covilac

La revue des membres et clients de La Coop Covilac Automne 2016

UNE SAISON ESTIVALE TRÈS ACTIVE !

WWW.COVILAC.COOP

MOT DE LA PRÉSIDENTE ET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

Dans ce numéro : Production végétale ENVIRONNEMENT

TRAVAIL DE SOL

AGROENVIRONNEMENT

MOT DE LA PRÉSIDENTE ET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

Profil d’entreprise LA FERME DIANE MANSEAU

Jeannine Chartrand, TP Présidente du conseil administration

Quoi de neuf ? EXPOSITION AGRICOLE SOREL

EXPOSITION AGRICOLE LOCALE

COLLOQUE D’AUTOMNE

À METTRE À VOTRE AGENDA

Richard Laroche, agr. Directeur général

Il est agréable de constater que la saison estivale 2016 s’est avérée « chaude » au sens propre du mot, permettant ainsi à plusieurs de prendre de belles vacances tout en obtenant une croissance des cultures intéressantes dans les champs. Il en fût de même pour votre coopérative. On débute par notre tournoi de golf annuel qui s’est déroulé le 14 juillet dernier au club de golf et curling de Drummondville. Encore cette année, et grâce à votre grande participation, ce fût un immense succès. On vous attend de nouveau l’an prochain. Comme à tous les ans, nous avions notre trou pour la cause. Cette année, les organismes qui ont été retenus étaient les services de loisirs intergénérationnels Ô Chalet Aimé-Massue et la cafétéria La Capucine de l’école Notre-Dame de l’Assomption de St-Zéphirin. La Coop Covilac était heureuse de s’associer à ces organismes et de leur remettre 1 200 $ chacun. De plus, un grand merci à tous nos commanditaires pour leur participation à notre activité. Pour une deuxième année, nous avons tenu notre 5 à 7 amical au Festival du cochon. Plusieurs personnes ont eu la chance d’échanger autour d’une bonne bouffe et d’entendre le spectacle du populaire groupe KAIN. Le 6 septembre dernier, avait lieu au plan d’engrais à Baie-du-Febvre, une journée technique. L’avant-midi fut consacré à un atelier ruminant et l’après-midi à la visite des différentes parcelles. Nous y avons aussi parlé de l’agriculture de précision. Environ une centaine de producteurs étaient présents lors de la journée. Ces journées techniques sont une belle occasion de parfaire ses connaissances et de profiter de nombreux avantages.

MOT DE LA PRÉSIDENTE ET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

Jeudi le 15 septembre dernier, une cinquantaine de jeunes de la relève du territoire de La Coop Covilac se sont déplacés pour une activité sociale et amicale au Festival Western de St-Tite. Cette première édition de la tournée a réuni des jeunes producteurs agricoles d’un peu partout dans la province puisque plusieurs coopératives y participaient. Nous tenons à remercier chacun d’entre vous qui avez participé à ces activités et qui font qu’elles sont toujours de véritable succès. Toujours soucieuse d’offrir à sa clientèle un service de premier choix, La Coop Covilac a fait l’acquisition d’un épandeur pour la chaux. Celui-ci est muni d’une balance afin d’en assurer la précision. L’ajout de ce nouvel équipement rejoint l’objectif de Covilac : toujours mieux desservir ses clients et membres. N’hésitez pas à en discuter avec votre conseiller ou conseillère Coop. Le 1er août dernier, la Coop Fédérée invitait ses partenaires dans les Fermes Boréales à venir visiter sa première maternité collective au Témiscamingue. Cette structure ultra-moderne abrite 2 360 truies et elle est déjà en production. Ses multiples objectifs sont entre autres de produire des porcelets sains, performants, élevés sans antibiotiques et selon les normes de bien-être les plus élevées au monde. Le projet initial des Fermes Boréales est composé de 5 maternités qui seront

implantées sur 5 sites différents dans un environnement le plus sain possible. En ce qui concerne la « Vision 2020 », un plan de consolidation du réseau La Coop nous a été présenté lors de l’assemblée semestrielle le 17 août dernier. Sachant qu’il s’exerce de la consolidation partout autour de nous dans l’industrie et l’agroalimentaire, il nous faudra s’attendre à des changements, tel le développement de partenariats afin de favoriser du renforcement tout en considérant nos intérêts et les valeurs de la coopération. Les objectifs sont de demeurer compétitifs dans un monde en perpétuel mouvement.

PRODUCTION VÉGÉTALE

ENVIRONNEMENT

LE COMPOSTAGE À LA FERME Au cours des élevages, qu’il se passe bien ou non, il y a toujours quelques animaux qui meurent. Une fois morts, ces animaux doivent disparaître. Pour se faire plusieurs méthodes sont disponibles, entre autres, l’équarrisseur, l’incinérateur et le composteur.

L’équarrisseur est probablement la méthode la plus utilisée, mais elle amène des risques importants, car elle est en fait un bris de la biosécurité. Le camion se promène de ferme en ferme pour vider les contenants et apporte avec lui les maladies des troupeaux. Bien sûr des méthodes ont été élaborées afin que le véhicule de la ferme n’emprunte pas les mêmes chemins que le camion de l’équarrisseur, mais le risque reste présent. Ce service bien qu’efficace, a un coût. Celui-ci est différent selon le type de production, et pour le porc, les frais sont d’environ 55 $ pour un arrêt à la ferme. L’incinérateur est une alternative intéressante, mais son coût unitaire, selon des recherches menées par des Éleveurs de Porcs du Québec en 2004 serait entre 0,14 $/kg et 1,24 $/kg. Le

Stéfanie Archambault T.P. Experte-conseil en production porcine

coût est surtout relié à l’utilisation du propane pour effectuer la combustion des carcasses. Cette alternative améliore la biosécurité par contre ce n’est pas la plus écologique puisque de la fumée est dégagée de la combustion et il y a donc création de gaz à effet de serre. Pour ce qui est du compostage, il s’agit d’une méthode n’étant permise que pour les producteurs de porcs et de volailles, probablement dû au nombre de carcasses qu’ils ont à se départir. De plus, cette méthode requiert un permis du MAPAQ qui est facile à obtenir. Avec ce permis vient une inspection annuelle et un certain cahier de charge à tenir afin de prouver le bon fonctionnement du composteur. Le cahier de charge contient les observations quotidiennes des éléments se trouvant à l’intérieur du composteur. L’appareil servira à composter les carcasses du site où il se trouve. Le principe de compostage est assez simple, il s’agit de faire monter la température du contenu du composteur afin de détruire

Photos : Ferme Méloporc

l’ensemble des pathogènes et optimiser la décomposition des carcasses. Le compostage en amas de fumier requiert d’être retourné afin de permettre une décomposition complète. L’utilisation d’un composteur élimine cette étape, car l’appareil tourne sur lui-même automatiquement. Cet appareil a une très faible consommation d’énergie, on parle d’environ 50 $/année d’électricité pour faire tourner le moteur et il pourrait même fonctionner à l’aide de panneaux solaires. Par contre, il faut mêler les carcasses à un produit décomposable dans la nature, comme de la ripe ou de la paille pour optimiser le processus. Dépendamment de la taille des carcasses à composter la quantité de ripes varie, mais en moyenne il faut 30 % de la quantité de carcasses en ripe pour avoir un bon résultat. Les résidus de la décomposition peuvent être étendus dans les champs. Il s’agit d’une matière très organique et riche en phosphore. La décomposition qui se fait à l’intérieur de l’appareil est faite de manière naturelle. L’appareil permet

d’accélérer le processus en conservant une température de 55 °C pendant 3 jours et en tournant régulièrement sur lui-même. Comme le processus est naturel, les dommages sur l’environnement sont pratiquement nuls. Pour de plus amples renseignements sur les composteurs, vous pouvez contacter les entreprises de compostage Brome. Les 3 méthodes présentées atteignent toutes le but de faire disparaître les carcasses pour limiter les propagations d’infection ou de maladie. Certaines par contre, améliorent l’aspect de biosécurité à la ferme et d’autres améliore l’empreinte écologique laissée par cette action.

Merci à Kim Loranger de Ferme Méloporc et à Paul Larouche des composteurs Brome pour leur collaboration.

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PRODUCTION VÉGÉTALE

TRAVAIL DE SOL

PENSONS PLUS LOIN Stéphanie Pétrin, T.P. Experte-conseil productions végétales

Dans peu de temps, si ce n’est pas déjà commencé, les récoltes débuteront, suivi des travaux de sol. Ceux-ci effectués à l’automne, ont principalement pour but d’enfouir les résidus de la culture actuelle, mais aussi de modifier la structure du sol et faciliter l’absorption de l’eau dans le sol. Ce dernier point est important, car nous ne pouvons l’ignorer, au Québec nous recevons généralement beaucoup de précipitation l’automne ainsi qu’au printemps, sans oublier la fonte des neiges suite à nos hivers rigoureux. Toute cette eau doit aller quelque part, en espérant que celle-ci ne part pas en apportant avec elle la terre fertile des champs, sachant que la terre fertile est en fait la couche où se trouve la matière organique. Celle-ci en se décomposant, libèrera les éléments fertilisants les rendant disponibles dans le sol pour la plante. De plus, elle est importante pour la formation et le maintien de la structure du sol. Si celle-ci diminue, la formation d’agrégat s’en trouve réduite, l’espace entre les particules de sol diminue par le fait même, c’est-à-dire que la densité du sol augmente. Il y aura alors présence de compaction. Peu importe le type de pratique culturale effectuée sur vos terres, les machineries agricoles, les animaux et les précipitations accroissent ce phénomène. Celui-ci diminue la présence d’aération et d’eau dans le sol. C’est lorsque viendra le temps de mettre les semences en terre que l’impact sera visible, car le lit de semence idéal devrait être composé de 45 % de terre, 25 % d’eau, 25 % d’air et 5 % de matière organique. Donc, en plus de limiter le bon développement des racines, il ne procure pas un bon environnement pour la plante. Cette compaction diminue l’infiltration de l’eau dans le sol, ce qui entraine le ruissellement et participe à l’érosion du sol. L’érosion, quant à elle, apporte avec elle cette couche de sol fertile, ainsi que ses éléments minéraux essentiels qui constituent la matière organique et ainsi de suite. Pour éviter cela, avez-vous la bonne pratique ? On pourrait, avant tout, vérifier si l’on utilise la bonne machinerie,

dans de bonnes conditions et de la bonne manière et ainsi peut-être adapter nos habitudes de travail du sol. Commençons avec la charrue, celle-ci est utilisée pour le travail du sol conventionnel. C’est une pratique que l’on peut qualifier d’agressive, puisque cet équipement travaille le sol jusqu’à 40 cm de profondeur. Le labour a pour effet de retourner la terre. Cependant, il enfouit par le fait même, la couche fertile de terre et peut en faire ressortir la couche inférieure. Cette partie est moins fertile, étant donné qu’elle comporte moins de matière organique ce qui la rend aussi plus sensible à la compaction. Toutefois, il n’y a pas que cela qui provoque la compaction, il faut aussi faire attention aux conditions dans lesquelles la charrue est utilisée. Lorsque le sol est trop humide, comme c’est le cas très souvent durant l’automne, celle-ci peut causer du lissage et ce qu’on appelle une « semelle de labour ». En effet, avec une utilisation répétée année après année de la charrue à la même profondeur, cela peut provoquer une couche de compaction sous la surface du sol, plus précisément à la profondeur où celle-ci est passée. Néanmoins, elle effectue bien son travail malgré tout. Advenant le cas où ce phénomène se produirait, la sous-soleuse peut venir aider à éliminer cette couche de compaction, car la sous-soleuse est capable de travailler le sol jusqu’à 60 cm de profondeur. Toutefois, il est déconseillé de l’utiliser plusieurs années consécutives, tout comme la charrue, puisqu’une semelle de compaction pourrait se créer à cette profondeur et il sera donc plus difficile d’y remédier. Le sous-solage est principalement utilisé suite au nivellement, afin de bien corriger la parcelle travaillée. Ensuite, il y a le chisel qui peut être une bonne alternative, car il effectue un travail réduit du sol. Cet équipement travail jusqu’à 20 cm de profondeur, mais ne retourne pas le sol et n’enfouit pas les résidus de cultures, comparativement à la charrue. En utilisant ce type de pratique, il reste d’avantage de résidus de culture sur le sol, ce qui a pour effet de le

PRODUCTION VÉGÉTALE

protéger de l’érosion tant par le vent que par l’eau. Pour que son utilisation soit optimal, il est préférable de le passer en 45 degrés de la ligne de drain, car cela améliore la pénétration de l’eau et détruit les rangs de la culture. En plus, cette technique change votre modèle de déplacement au champ qui peut causer la compaction. Aussi, en passant le chisel dans ce sens, cela travaille le sol à contre-pente, donc les précipitations ne suivront pas les couloirs créés par son passage, ce qui réduit l’érosion hydrique dû au fait que l’eau est ralenti. Cependant, il est recommandé d’utiliser le chisel uniquement dans des conditions de sol sec, car lorsque le sol est humide, il ne travaille pas comme il se doit. Il est aussi recommandé de l’utiliser dans des sols légers, car il a été conçu pour ce type de sol. D’autres types de chisels, comme les DMI ou les écolo-tiger, peuvent venir travailler les terres plus lourdes, car ils sont équipés de roulettes pour détruire les mottes de terre. Il y a aussi la possibilité qu’ils aient même des pattes sous-soleuse pour aller travailler le sol en profondeur. Toutefois, comme il a été mentionné plus haut, le chisel est fait pour travailler dans des conditions de sol sec. Bref, plus le sol est humide et plus nous devrions nous pencher vers la charrue pour bien travailler la parcelle. Puis, il y a aussi le semi-direct, qui consiste en fait à ne pas travailler le sol du tout à l’automne. Les racines qui occupent encore tout l’espace dans le sol et les résidus qui le recouvrent, peuvent agir comme une protection pour celui-ci. Le semi-direct

peut être fait sur tous les types de sol. Toutefois, il faut que les champs laissés en semi-direct soient adaptés pour ce genre de pratique. En effet, à ce qu’on dit « il faut être excellent en conventionnel pour être bon en semi-direct », c’est-à-dire, que cela prend des terres bien drainées, non compactées et préférablement nivelées avant tout, car ce n’est pas en utilisant cette pratique que l’on corrige les défauts d’un champ. En laissant tous les résidus au sol, cela ralentit le séchage et le réchauffement au printemps, ce qui retarde les semis. Il faut aussi un équipement adapté pour le semidirect. Il nécessite des tasse-résidus sur les planteurs, des zone-tills existent aussi pour ne travailler que les zones où les semences iront. Cela permet à la terre de se réchauffer plus rapidement aussi. Donc, si vous avez les terres adaptées et l’équipement nécessaire pour bien travailler en semi-direct, ceci peut-être une autre très bonne alternative pour protéger vos sols des précipitations à venir. En résumé, la charrue est très efficace dans des sols lourds et un peu humide, alors que le chisel est très bon dans les sols légers et secs. Sans oublier le semi-direct, même s’il ne s’agit pas d’un travail du sol, il est tout de même une pratique courante à ne pas négliger pour ce qui est de la protection du sol face à toutes nos précipitations. Alors, utilisez-vous la bonne machinerie, dans les bonnes conditions, de la bonne manière et dans les bons types de sol ? Bref, avez-vous la bonne pratique ?

Photo : Bernard Rousseau

LE RIC, UN INVESTISSEMENT PAYANT! Régime d’investissement coopératif

Qu’est-ce qu’un RIC?

Le RIC est un outil de capitalisation des coopératives. Il offre la possibilité aux membres sociétaires et aux employés de la coopérative d’acquérir des parts privilégiées émises par celle-ci, et profiter d’un rendement fixe, ainsi que d’économies d’impôts!

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AGROENVIRONNEMENT

PRODUCTION VÉGÉTALE

LE SEMI-DIRECT C’EST BON POUR MON SOL Anis Riahi Expert-conseil agroenvironnement, agronome

Bien que le semi-direct apporte une plus-value pour ce qui concerne l’accroissement de la teneur de la matière organique, plusieurs producteurs agricoles manifestent une réserve quant à l’abandon total de la charrue. Selon plusieurs, les rendements obtenus dans un système de semi-direct sont inférieurs à ceux obtenus lorsqu’il y a labour. Cela est relativement vrai! En effet, cet argument est juste pour ce qui concerne les rendements d’une parcelle nouvellement convertie en semi-direct, car la dynamique des éléments nutritifs dans la solution du sol s’est faite bouleversée. Au fil de quelques années ( 3 à 5 ans ), un nouvel équilibre entre les différentes formes d’éléments nutritifs va s’établir, ramenant ainsi les rendements à la normale. Le sol est un substrat qui sert à nourrir les végétaux à travers l’eau et les éléments minéraux qu’il contient. En agriculture, entretenir un sol est le synonyme de la conservation de sa fertilité ainsi que son potentiel de production. La façon de travailler le sol est très importante, puisqu’elle a un impact considérable sur ses propriétés physiques, chimiques et biologiques. Normalement, la teneur de matière organique dans un sol en bon état se situe aux alentours de 4%, c’est-ce qu’on vise principalement comme teneur sur la couche de surface du sol. Le type de travail de sol a un effet important sur la distribution verticale de cette matière organique dans les différents horizons du profil de sol. Ainsi, le semi-direct ou le travail réduit sont plus avantageux que le travail conventionnel, car ils s’opposent à l’enfouissement des résidus en profondeur et font en sorte d’accroître la teneur de matière organique sur la première couche du sol. À ce niveau, le maintien d’une bonne teneur en matière organique permet de nourrir la microflore et la microfaune du sol. De plus, cette matière organique joue aussi le rôle d’une réserve d’azote pour les plantes et elle intervient dans le maintien de la structure du sol.

En conclusion, faire du semi-direct est payant à moyen et à long terme. Un tel système améliore l’activité biologique dans le sol. Ça maintien aussi sa structure et ça accroit la matière organique sur la première couche de sol. Et même pendant les premières années de transition, on s’aperçoit qu’on est gagnant lorsqu’il n’y a pas de facture de labour à régler.

PROFIL D’ENTREPRISE

LA FERME DIANE MANSEAU La famille Diane Manseau est née à Baie-du-Febvre et représente la 5e génération à reprendre la ferme familiale. Depuis son enfance, elle a toujours aimé travailler sur la ferme familiale avec ses parents qui étaient alors propriétaires de quelques terres et vaches laitières. Diane est détentrice d’un DEC en hygiène publique, domaine dans lequel elle a travaillé 10 ans en inspection pour le MAPAQ. Cette expérience lui a permis de repérer rapidement les bêtes malades et leurs différentes maladies, ce qui lui est toujours très utile dans son travail au quotidien. Par la suite, elle a travaillé dans le transport avec son mari, de 1994 à 1999. Ils avaient un camion et faisaient des voyages aux États-Unis, métier qu’exerce toujours son mari. Dû au fait qu’il n’est pas souvent à la maison, Diane met beaucoup de temps et d’énergie dans sa passion pour les animaux et sa ferme.

L’entreprise C’est en 1999 qu’elle décide de reprendre la ferme familiale qui était alors devenue une ferme de grandes cultures. Son père avait vendu le troupeau plusieurs années auparavant ne

Laurie Lafontaine Côté Coordonnatrice aux communications et marketing

sachant pas qu’il aurait de la relève et pour divers facteurs économiques de l’époque. Quelque temps après l’achat de la ferme, Diane a intégré quelques vaches-veaux dans l’étable derrière sa maison. En 2004, elle a déménagé tout son troupeau dans le bâtiment de l’ancienne ferme de son père. À ce jour, on compte 32 vaches ainsi que 123 âcres en cultures. Diane adore les vaches, elle a d’ailleurs une relation très particulière avec son troupeau, qui la reconnait comme si c’était leur mère. Toutes les vaches ont un nom et Diane connait les traits de personnalité de chacune d’elles. Elle s’assure que ses vaches vivent le moins de stress possible afin de garantir une qualité élevée du produit.

Elle achète des semences de taureaux des centres d’insémination qui l’intéressent afin d’avoir des veaux de très haute qualité. D’ailleurs, le magasinage qu’elle préfère se fait dans les catalogues de génétique de taureaux. Elle a d’ailleurs un sujet qui a paru dans une revue du CIAQ dont elle est très fière. Elle vise toujours l’efficacité dans la reproduction. D’ailleurs, elle n’a eu aucune perte de veau en 4 ans. Comme unique femme propriétaire de son entreprise, Diane dit que les gens sont surpris de constater qu’elle a continué seule toutes ces années. Même avec ses équipements qui ont de l’âge, elle réussit à avoir de bons rendements et elle se dit très satisfaite. C’est grâce à sa persévérance, sa patience et son travail acharné qu’elle a atteint le niveau qu’elle désirait tant pour le troupeau que pour les terres. Tout ce travail s’est fait graduellement, elle a fait drainer les terres en 1999, 2000 et 2001, puis de 2012 à 2015 elle a fait le nivellement de celles-ci. Elle aimerait continuer sur cette voie pour les années à venir, tout en continuant d’améliorer son troupeau.

La relève Son père qui a maintenant 82 ans, est toujours en forme et l’aide encore dans les périodes plus achalandées. De plus, Diane a de l’aide de ses nièces et de sa sœur qui sont tout aussi polyvalentes qu’elle dans le travail sur la ferme. Même si elle n’est pas prête à prendre sa retraite présentement, elle aimerait qu’il y ait de la relève éventuellement pour reprendre son entreprise.

Nous tenons à remercier Mme Diane Manseau pour son temps et nous lui souhaitons un bel avenir avec ses belles vaches.

QUOI DE NEUF?

RÉSULTATS EXPOSITION AGRICOLE SOREL 2016 RÉSULTATS EXPOSITION SOREL 2016

HOLSTEIN

Position Classe

Nom

Propriété

Génisse Junior

RIGHTSTAR ALEXANDER LUCKY

Rightstar Holstein

Génisse Junior

GRANDPOINTE CAPITAL G VALORIE

Ferme G Brouillard et fils

Génisse Junior

LAFORSTAR VOLTE BREKEM

Laforce Holstein inc

Position Classe

Nom

Propriété

Génisse Intermédiaire

GRANDPOINTE REGINALD BLACKOUT

Ferme G Brouillard et fils

Génisse Intermédiaire

RIGHTSTAR CAREYPRICE EATON

Rightstar Holstein

Position Classe

Nom

Propriété

Génisse Senior

D-RAY GOLD CHIP VERO

Rightstar Holstein

Génisse Senior

RIGHTSTAR DEMPSEY BLUE

Rightstar Holstein

9 Génisse Senior KAROLSTEIN RHONDA DOORMAN

Laforce Holstein inc., Nicolas Cliche et David Cliche Génétique

10 Génisse Senior FLEURY SEAVER LOVELY

Laforce Holstein inc. Et Ferme Intense

Génisse Senior

D-RAY GOLD CHIP VORACEK

Rightstar Holstein

Génisse Senior

VANSO ANABELLE GOLDWYN

Ferme Yvan Beausoleil

Position Classe

Nom

Propriété

1 an été

GRANDPOINTE FEVER AUDIFA

Ferme G Brouillard et fils

1 an été

GRANDPOINTE ATWOOD BLACKLIGH

Ferme G Brouillard et fils

Position Classe

Nom

Propriété

1 an Senior

RIGHTSTAR ATTORNEY KORA

Rightstar Holstein

1 an Senior

RIGHTSTAR AFTERSHOCK JOEY

Rightstar Holstein

1 an Senior

PAYS BRULE VLAN EMPHASIS

Ferme Pays-Brulé inc.

Position Classe

Nom

Propriété

1 1 an intermédiaire GRANDPOINTE MASCALESE AUMY

Ferme G Brouillard et fils (Championne Junior)

1 an intermédiaire

GRANDPOINTE ENVIOUS IREINE

Ferme G Brouillard et fils

1 an intermédiaire

RIGHTSTAR SID SULLEY

Rightstar Holstein

1 an intermédiaire

RIGHTSTAR MUSKETEER PEACHES

Rightstar Holstein

Position Classe

Nom

Propriété

1 an Senior

GRANDPOINTE MASCALESE DALDIA

Ferme G Brouillard et fils

1 an Senior

GMG GOLDREAM ROSE

Ferme G Brouillard et fils

Position Classe

Nom

Propriété

2 ans Junior

GRANDPOINTE CHELIOS JOLIA

Ferme G Brouillard et fils

2 ans Junior

RIGHTSTAR REGINALD MORANE

Rightstar Holstein

Position Classe

Nom

Propriété

2 ans Senior

RIGHTSTAR ACCAPULCO MACKINNON

Rightstar Holstein

2 ans Senior

TY-D GOLD CHIP ELODIE

Laforce Holstein inc

2 ans Senior

GRANDPOINTE AFTERSHOCK VALSIE

Ferme G Brouillard et fils

Position Classe

Nom

Propriété

NICETPIC ARMADA CONTRAST

Ferme Yvan Beausoleil

Position Classe

Nom

Propriété

RIGHTSTAR SID DAISY

Rightstar Holstein

Position Classe

Nom

Propriété

GRANDPOINTE GOLDWYN VALESSA

Ferme G Brouillard et fils

3 ans Senior

4 ans

Vaches Adultes

QUOI DE NEUF?

Bravo à tous les participants RÉSULTATS EXPO SOREL

JERSEY

Position Classe

Nom

Propriété

2 Génisse Junior HARDLOOK TEQUILA LADY

Philippe Beauregard et Véronique Lavoie

BONA ARCHER MONESSA

Ferme Bona 2012

Position Classe

Nom

Propriété

CCM FRONTRUNNER CARLA

Ferme Bona 2012

Position Classe

Nom

Propriété

BONA JOEL MOMA

Ferme Bona 2012

Génisse Junior

Génisse Intermédiaire

Génisse Senior

5 Génisse Senior INTENSE GALVANIZE JOELLE

Philippe Beauregard et Véronique Lavoie

Position Classe

Propriété

Nom

1 1 an été PINARD PREMIER OPRAH

Philippe Beauregard et Véronique Lavoie

6 1 an été INTENSE GENTRY HIRONDELLE

Philippe Beauregard et Véronique Lavoie

Position Classe

Nom

Propriété

BONA ECLIPES RISABELLE

Ferme Bona 2012

4-5 ans Vaches Adultes

SANTÉ ANIMALE

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EXPOSITION AGRICOLE LOCALE 2016 FERME MICHERET INC. La plaque 9 ans et moins remise par Alexandre Beauchemin à la gagnante de la classe Ève-Marie Lemire.

Merci de votre présence et de votre appui à notre expo locale 2016 !

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Programme du colloque

QUOI DE NEUF?

Description sommaire Nous sommes à l’ère des communications. Qu’elles soient virtuelles ou réelles, qu’elles soient privées ou collectives, les communications inondent notre quotidien et teintent nos pensées, nos actions et nos résultats. Il nous semblait donc justifié d’en faire le thème de notre colloque cette année, afin d’aborder avec les coopératrices du Réseau La Coop les multiples fonctionnalités de la communication, dans une perspective de développement coopératif.

Colloque d’automne des coopératrices

MIEUX COMMUNIQUER, POUR MIEUX COOPÉRER 23-24 novembre 2016

Ainsi, la contribution personnelle des membres au succès d’une coopérative passe par leur capacité à donner leur idée, à s’exprimer clairement La cache à Maxime et avec charisme. C’est cet aspect de la communication que développera pour nous notre conférencière, Lyne Marie Germain, qui accompagne Scott depuis 2008 des leaders désirant améliorer leurs habiletés de communication et augmenter leur capacité d’influence. De plus, nous aurons l’occasion d’explorer, en ateliers, la communication comme levier de proximité au sein du Réseau La Coop. www.lacoop.coop/colloque

C’est donc votre rendez-vous annuel: venez vous informer, participer, renouer avec les amies, en rencontrer de nouvelles… et faire le plein de bonne énergie ! Soyez

Soyez des nôtres!

des nôtres!

www.lacoop.coop/colloque

Objectifs du colloque 23-24 novembre 2016 La cache à Maxime Scott

1. Apprivoiser le stress lié à la prise de parole; 2. Comprendre ce qui augmente la capacité d’influence; 3. Se donner des outils pour passer à l’action.

MIEUX COMMUNIQUER, POUR MIEUX COOPÉRER Colloque d’automne des coopératrices Notre conférencière Lyne Marie sommaire Germain Description

Les animatrices Cathy Fraser

Colette Lebel

Andréa Renaud

Madame Madame Madame Madame Renaud Nous sommes à l’ère des communications. Qu’elles soient virtuelles ou réelles, qu’elles soient privées ouLebel collectives, les communications Germain Fraser est directrice est conseillère Programme du colloque inondent notre quotidien etest teintent nos pensées, nos actions et nos résultats. Il nous semblait est donc justifié d’en faire le thème de notre coach en administratrice à des affaires aux affaires colloque cette année, afin d’aborder avec les coopératrices du Réseau La Coop les multiples fonctionnalités de la communication, dans une communication. La Coop fédérée coopératives à coopératives à 23 NOVEMBRE 2016 2 4 N OV E M B R E 2 0 1 6 perspective de développement coopératif. Elle a exercé depuis 2015 La Coop fédérée. La Coop fédérée. le métier de

et représente

À ce titre, elle

14 h laRassemblement au musée des membres au8succès h 30 led’une Accueil et inscription Ainsi, contribution personnelle coopérative passe par leur capacité à donner leur idée, à s’exprimer clairement journaliste territoire est responsable est formatrice pendant numéro 8. bienvenue de la formation pour la relève et avec charisme. C’est cet aspect de la communication développera pour nous notre conférencière, Lyne Marie Germain, qui accompagne 9 h que Mot de 25 ans avant dedes choisir en 2008 de améliorer Elle siège dans plusieursde comités : coopérative et de l’animation de lad’influence. et lesDe élusplus, du Réseau La Coop et depuis 2008 leaders désirant leurs habiletés communication et augmenter leur capacité nous aurons Musée de l’aviation Activité de climat quitter Radio-Canada pour ressource humaines, gouvernance, vie associative sein du accompagne les coopératives dans 640, Notre-Dame Sud la communication l’occasion d’explorer, enpoursuivre ateliers, comme levier de proximité au sein duau Réseau LaRéseau Coop.La

une missionSainte-Marie, qui l’habitait depuis éducation coopérative etMise audit. Madame Lebel est aussi membre l’organisation des journées Femmes et enElle contexteCoop. : Québec longtemps :G6E aider2W4 les leaders à est aussi administratriceLaà communication, La Coop du un conseil d’orientation de l’Institut coopération du Plan d’action pour une levier de en rencontrer C’est donc votre rendez-vous annuel: venez vous informer, participer, renouer avec les amies, de nouvelles… comprendre418 comment ils doivent Univert, où elle préside le comité de recherche pour les coopératives meilleure représentation des femmes développement coopératif 387-7221 et faire le plein deaugmenter bonne énergie ! communiquer pour d’audit, et siège par ailleurs au conseil et mutuelles de l’Université de au sein des conseils d’administration. 10 de h SOCODEVI. « Pour une communication Le programme une visite leur capacité d’influence.comprend Elle d’administration Sherbrooke (IRECUS). Madame Renaud est aussi responsable influente musée et d’échanges partage du aujourd’hui lesune clésrencontre d’une Diplômée en technologie du génie» par Lyne Marie Germain de l’accompagnement des Cuma du avec lesdu dirigeants de la Coopérative communication influente et inspirante, civil, Mme Fraser est, depuis 2006,et échanges avec Réseau. Exercices Objectifs colloque Hôtel, spa & vignoble d’après une approche unique basée sur actionnaire de la Ferme la Galyco SENC de Solidarité Santé de Saint-Bernard. conférencière l’observation de milliers de leaders ici et à Lac-aux-Sables, en Mauricie. Dîner 1. Apprivoiser le stress liéMaroc, à la prise de parole; 12 h ailleurs dans le monde (France, h Souper de groupe Burkina Faso, Angleterre, Brésil). 2.18Comprendre ce qui augmente la capacité d’influence; 14 h Ateliers d’exploration :

(facturation individuelle) 3. Se donner des outils pour passer à l’action.

La communication au service de la proximité

16 h

Évaluation générale et mot de la fin

Mieux mieux coopérer... Notre communiquer, conférencière pourLes animatrices 23-24 novembre 2016 Lyne Marie Germain Cathy Fraser

Colette Lebel

Madame

Andréa Renaud

Madame Madame Lebel Madame Renaud Fraser est est directrice est conseillère coach en administratrice à des affaires aux affaires communication. La Coop fédérée coopératives à coopératives à 23 et 24 novembre 2016 : + taxes Elle a exercé depuis 2015 La Coop fédérée. La Coop fédérée. LA CACHE À MAXIME le métier de et représente À ce titre, elle À ce titre, elle 265coût Rueinclut Drouin Ce toutes les activités ainsi que le dîner dule24 novembre, mais exclut le souper du novembre et l’hébergement. est formatrice journaliste territoire est 23 responsable pendant numéro 8. de la formation pour la relève Scott, QC 25 ans3G0 avant de choisir en 2008 de dans plusieurs comités : coopérative et de l’animation de la et les élus du Réseau La Coop et G0S Une aide financière sera disponible Elle afinsiège de défrayer les coûts de transport pour les participantes des coopératives éloignées quitter Radio-Canada pour poursuivre ressource humaines, gouvernance, vie associative au sein du Réseau La accompagne les coopératives dans conformément à387-5060 la politique des frais de déplacement desMadame coopératives une mission qui l’habitait depuis de remboursement éducation coopérative et audit. Elle Coop. Lebel estsociétaires. aussi membre l’organisation des journées Femmes et Téléphone : 418 Informez-vous auprès duà directeur général votre coopérative. longtemps les leaders est aussi de administratrice à La Coop du conseil d’orientation de l’Institut coopération du Plan d’action pour une Sans frais: aider : 1 844 291-6610 comprendre comment ils doivent Univert, où elle préside le comité de recherche pour les coopératives meilleure représentation des femmes communiquer pour augmenter d’audit, et siège par ailleurs au conseil et mutuelles de l’Université de au sein des conseils d’administration. LOI 90 (Pour les administratrices) Chaque participante doit réserver elle-même sa chambre, leur capacité d’influence. Elle d’administration de SOCODEVI. Sherbrooke (IRECUS). Madame Renaud est aussi responsable Le de ce colloque admissible dans leen cadre de la Loi le développement de la formation de la au coût besoin, avant le 23 octobre 2016Diplômée en faisant le choix partage aujourd’hui les clésest d’une technologie dufavorisant génie demain-d’oeuvre. l’accompagnement des Cuma du Les jetons désiré de influente présence durantcivil, le colloque deest, même que les frais de déplacement, d’hébergement, de repas et communication etversés inspirante, Mme Fraser depuis 2006, Réseau. du forfait : d’après une d’enfants approche unique sur selon actionnaire de la Ferme Galyco SENC de garde liés à basée ce cours, les barèmes en vigueur dans l’entreprise, sont également admissibles. Chambre en double déjeuner) : 76,75 $ + taxes l’observation deoccupation milliers de ici(incluant et Lac-aux-Sables, en Mauricie. Numéro d’agrément duleaders Service de laà formation : 0007919. ailleurs dansen le occupation monde (France, Maroc, Chambre simple (incluant déjeuner) : 136,25 $ + taxes Burkina Faso, Angleterre, Brésil). Germain est Modalités d’hébergement Frais d’inscription

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Information : Nadine Kadé 514 384-6450 poste 3710 ou nadine.kade@lacoop.coop Inscription en ligne avant le 31 octobre 2016 au www.lacoop.coop/colloque

Mieux communiquer, pour mieux coopérer... 23-24 novembre 2016

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BONNE SEMAINE DE LA COOPÉRATION

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RETOUR SUR LA JOURNÉE FORESTIÈRE ET AGRICOLE Samedi le 24 septembre dernier avait lieu la première édition de la journée forestière et agricole au BMR Covilem de Nicolet. Près de 800 visiteurs ont assisté à cette journée qui comprenait des compétitions de type bûcheron, des conférences en fiscalité agricole, plusieurs exposants automobiles et de machineries ainsi que la fameuse poutine du

Nimaluge qui en a attiré plusieurs. Les organisateurs sont déjà en post mortem par rapport à la dernière activité afin de voir les points à améliorer pour une prochaine édition. L’organisation tient à remercier tous les participants, commanditaires, bénévoles et visiteurs, grâce à qui cette journée a été un succès.

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VÉRIFICATION DE VOTRE ÉQUIPEMENT POUR L’HIVER • Faites l’inspection de vos équipements avant l’arrivée de l’hiver (filtreur, boyau, lance, etc.). • N’oubliez pas de faire un test d’eau dû à la condensation dans vos réservoirs et de purger le séparateur d’eau de vos machineries. • Assurez-vous de faire la rotation du produit en éliminant le plus possible le diesel de saison avant d’ajouter le diesel d’hiver dans votre réservoir d’entreposage et celui de votre machinerie.

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Jacques DeBlois Directeur principal des relations d’affaires chez FAC

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