Plongée dans le monde d’une synesthète et d’un hypersensible.
Une psychologue nous explique comment nous servir de nos sens en pleine conscience.
Un meilleur accès au médecin adéquat grâce à notre nouveau service.
Avec notre nouveau service d’e-santé «Binah.ai», vous pouvez mesurer des paramètres vitaux importants, tels que la pression artérielle, le pouls ou la fréquence respiratoire, sur votre smartphone.
Essayez:
kpt.ch/binahai-fr
Édition
N° 1 / 2024
Thème «Les 5 sens»
Éditrice
KPT
Case postale
CH-3001 Bern
Rédaction magazin@kpt.ch
Tirage
360’000
Impression Stämpfli
Kommunikation, 3001 Berne
Photo de couverture Family AG, Pascal Triponez
Imaginez un magnifique matin de printemps. Vous vous éveillez au son du gazouillis joyeux des oiseaux et sortez sur le balcon. Vous apercevez le tapis coloré des fleurs du jardin, humez le parfum des magnolias en fleur et sentez le vent frais caresser votre visage. Vous entendez le miaulement du chat du voisin qui attend avec impatience son petit-déjeuner et le goût légèrement amer du café finit de dissiper la brume de votre esprit. Nos cinq sens rendent notre vie plus riche et variée. Mais, tout happés que nous sommes par le stress quotidien, nous avons tendance à fonctionner en mode «pilote automatique» et à ne plus avoir véritablement conscience de notre environnement. Il suffit pourtant de peu de choses pour percevoir le monde dans toute sa splendeur. Essayez.
Quel rapport entre les cinq sens et notre caisse-maladie? Pas grand-chose à première vue, et pourtant... Nous nous servons également de nos sens de manière consciente. La satisfaction de la clientèle est ce qu’il y a de plus précieux pour nous. Nous avons à cœur de prêter une oreille attentive à nos assurés et de répondre à leurs questions avec tact et empathie. Nous avons un regard aiguisé, examinons les documents importants avec minutie et clarifions avec soin les demandes. Nous voyons en outre que de nombreux assurés nous sont toujours fidèles en 2024. Nous en sommes très heureux et vous remercions pour votre confiance.
Dans ce numéro, une synesthète et une personne hypersensible nous expliquent comment fonctionnent leurs capteurs naturels et comment elles gèrent leur rapport aux choses. Une psychothérapeute livre quelques conseils utiles pour utiliser nos sens de manière plus consciente au quotidien et nous vous présentons notre nouveau service «BetterDoc».
J’espère que ce numéro ravira vos sens et vous souhaite une agréable lecture.
Thomas Harnischberg CEOSommaire
La vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher nous permettent de percevoir le monde dans toute sa splendeur. Nos cinq sens nous protègent, éveillent des souvenirs et colorent notre quotidien. Dans cette édition, nous nous penchons sur notre perception, allons à la rencontre de personnes aux sens particuliers et présentons des services utiles.
Personnes
Une synesthète et une personne hypersensible racontent leur quotidien avec leur perception sensorielle particulière.
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Psychologie
La psychothérapeute Chow Ling Prager explique comment nous servir de nos sens à des fins précises et de manière consciente.
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Quel est le rôle du sens du toucher dans la prévention et pourquoi les mammographies régulières sont-elles si importantes? Réponse avec la Dre Claudia Rauh.
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Comment faire quand on cherche un médecin pour obtenir le meilleur diagnostic, le meilleur traitement ou la meilleure opération?
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Nous publions régulièrement de nouveaux articles sur kpt.ch/magazine pour vous aider à patienter jusqu’au prochain numéro.
«Les couleurs sont présentes dans tout ce que j’entends.»
Voir les sons en vert et rouge? Ou avoir en permanence les oreilles grandes ouvertes et devoir s’isoler quand les stimulations sont trop nombreuses? La musicienne Lea Lu est synesthète et Jürg Bolliger hypersensible. Que représentent les sens pour eux?
Petite déjà, Lea Lu ne voyait pas le clavier du piano comme une enfilade de touches blanches et noires. «Le ré était vert et le mi orange», explique cette auteure-compositriceinterprète. À 5 ans, lorsqu’elle improvisait des mélodies, des séquences de couleurs lui apparaissaient, ce qui lui permettait d’ailleurs de mémoriser des airs. «Je croyais que c’était ainsi pour tout le monde», déclare la Zurichoise de 39 ans. Pour elle, il était normal que les sons soient associés à des couleurs. Ce n’est que bien plus tard qu’elle découvrira qu’elle est synesthète en regardant un documentaire sur le sujet.
La synesthésie est un phénomène perceptif particulier dans lequel les sensations de plusieurs sens, deux en général, sont associées. On estime que 4 % environ de la population est synesthète: pour certains, les chiffres ont
Texte: Mareike Fischer / Photos: Pascal Triponez
par exemple une couleur ou les mots, un goût. Pour Lea Lu, chaque son a une couleur précise. «Les couleurs sont présentes dans tout ce que j’entends», déclare-t-elle. Et quand elle chante? «Je perçois avec tous les sens; je ressens le souffle, le corps tout entier, peut-être aussi la guitare dans mes mains, mais il y a toujours une touche de couleur sous le son.» Quand elle compose des chansons, elle voit les couleurs encore plus nettement. «Un la majeur est toujours rouge framboise, un fa majeur est vert foncé et un mi majeur est orange gris délavé, pour autant que cette couleur existe.» Elle raconte encore avoir été stupéfaite lorsqu’elle a rencontré un musicien à l’école de jazz de Lucerne, qui percevait exactement les mêmes couleurs qu’elle.
Pour mieux comprendre sa synesthésie, Lea Lu a participé à une étude de l’Université de Zurich. On lui a fait écouter 40 sons différents dans un ordre aléatoire, comme des verres qui s’entrechoquent ou des bruits d’avion. Elle
Quand Lea Lu compose des chansons, elle voit
devait alors indiquer la couleur qu’elle entendait sur la palette. «J’ai systématiquement pointé les mêmes couleurs pour les mêmes sons. C’était pour moi la preuve que ma perception synesthétique était réelle et n’existait pas uniquement dans mon imagination.»
«Un la majeur est rouge framboise et un mi majeur est orange gris délavé.»
Lorsque la chanteuse a perdu près de 80 % de son audition pendant plusieurs mois à la suite d’une surdité brusque, beaucoup de couleurs ont aussi disparu. Cette expérience a marqué son album «2». Dans l’une des chansons, «I want my colors back», elle dit être lasse de tout ce noir.
La musique comme un arc-en-ciel
Heureusement, les couleurs sont revenues. Beaucoup de nouvelles chansons ont vu le jour ces dernières années, inspirées souvent de ses voyages (elle aime beaucoup l’Inde) et réalisées en collaboration avec
des musiciens du monde entier. «Quand j’ai passé six mois à New York dans le cadre d’une bourse, j’ai rencontré un trompettiste fantastique dans un tout petit club. Je lui ai spontanément demandé s’il jouerait sur ma chanson «Sun» et il a accepté. Plus tard, j’ai cherché son nom sur Google et j’ai vu qu’il jouait aussi pour des stars, comme Paul Simon ou Taylor Swift.» Depuis, CARM (le nom de scène du trompettiste) et Lea Lu ont fait plusieurs concerts ensemble. «Dans tout ce que je fais, ce sont les rencontres qui comptent le plus pour moi. Grâce à elles, sans rien planifier ni calculer, tout un réseau de relations se développe. La vie se construit naturellement à partir de ces moments et avec elle, ma musique.»
Des concerts sont prévus à Londres et à Paris cette année et son EP «Sun» sort au début du printemps. Le titre éponyme peut déjà être écouté en ligne (sur Spotify ou sur son site Internet lealu.ch). La voix claire, puissante et en même temps mélancolique de Lea Lu se mêle aux sons sphériques de la trompette. À écouter de préférence les yeux fermés, et vous verrez cette magnifique musique se transformer en arc-en-ciel. Pas besoin de synesthésie pour cela.
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Jürg Bolliger, formateur pour adultes et coach originaire de Bienne, a lui aussi une sensibilité particulière pour les détails de la vie. «Mais je ne savais pas que je pouvais être hypersensible», déclare ce père de famille de 56 ans. Il y a quelques années, il s’est penché sur le sujet et a alors compris bien des choses. «Quand j’étais enfant, j’avais souvent mal à la tête, surtout le soir, après une journée chargée. Mes parents étaient désemparés», explique-t-il. «J’ai vu quantité de médecins, qui m’ont fait passer des électro-encéphalogrammes et prescrit du glucose, mais cela n’a rien arrangé.» Aujourd’hui, il explique ses maux de tête comme une réaction à la surcharge sensorielle.
Lorsqu’il repense à ses débuts lors d’un apprentissage d’employé de banque, il se souvient: «Quand je travaillais au guichet, où régnait une activité intense à l’époque, j’entendais tout ce qui se passait à ma gauche et à ma droite. Et ce, même si j’étais très concentré sur mes clients.» C’était donc souvent lui qui fournissait les renseignements pour tous les autres mais à la fin de sa journée de travail, il était épuisé. Aujourd’hui, il apprécie d’autant plus d’avoir le loisir d’organiser assez librement son temps de travail et ses pauses entre le télétravail, les séminaires en présentiel et les séances de coaching.
Aujourd’hui encore, Jürg Bolliger reste particulièrement sensible aux sons. «Lors d’une fête de famille, par exemple, le bruit devient progressivement un brouhaha qui me submerge petit à petit et m’oppresse jusqu’à ce que je n’en puisse plus.» Dans ces moments-là, il a appris à s’isoler. Comment explique-t-il l’hypersensibilité?
«Certaines personnes perçoivent les stimuli extérieurs et les sensations et y réagissent avec plus d’intensité.»
Un phénomène qui n’est pas rare puisque selon les études, 15 à 20 % de la population serait hypersensible. Certains apprécient leur particularité tandis que d’autres trouvent pénible cette perception exacerbée. «En tant que coach, il est important pour moi d’expliquer aux personnes que
«Dans mon rôle de coach, il est important pour moi d’expliquer aux personnes que tout est OK et que ce ne sont pas des ‹chochottes›.»
tout est OK et que ce ne sont pas des ’chochottes’.» Jürg Bolliger les aide avant tout à élaborer des stratégies pour pouvoir mieux gérer leur hypersensibilité au quotidien. «La réflexion sur soi est cruciale», dit-il en recommandant d’être attentif aux signaux du corps, comme les tensions
ou les maux de tête, qui indiquent une surcharge. Quand on sait qu’on va se trouver dans des situations où les stimulations sont nombreuses, il faut essayer de les planifier et, dans la mesure du possible, de prévoir des temps de pause: après un rendez-vous de travail fatigant avec un grand nombre de personnes, par exemple, ne pas prendre d’autres engagements le soir.
Comme l’explique Jürg Bolliger, il est important de connaître et d’exploiter ses sources d’énergie personnelles, par exemple aller se promener, effectuer des exercices de respiration ou écouter de la musique qu’on aime. «En ce qui me concerne, par exemple, les gorges du Taubenloch qui se trouvent à 500 mètres de ma maison m’aident à me ressourcer. J’aime aussi enfourcher ma moto et parcourir seul la campagne ou, tout simplement, écouter les oiseaux chanter en pleine nature.»
Jürg Bolliger connaît en outre quelques «stratégies d’urgence» en cas de surcharge sensorielle. Tout d’abord, le tapotement du thymus: tapoter régulièrement et en douceur un point situé au milieu du sternum pendant 30 secondes environ jusqu’à ce que le stress diminue. Une autre méthode consiste à faire abstraction de ce qui nous entoure, à plonger en soi et penser à une situation agréable. Et pour terminer, un conseil assez original: «Avoir quelques grains de poivre dans la poche du pantalon peut aider à réduire le stress.» Comment? «En cas de tensions, il suffit de mordre dans un grain. L’attention du corps sera détournée sur une autre sensation et le sentiment négatif pourra être masqué au moins pendant un bref moment.»
La numérisation continue sa progression, chez nous aussi. Nous vous présentons quelques nouveautés qui vous faciliteront la vie, comme le passage aux factures électroniques et divers services en ligne pratiques.
Zur Rose: nouvelle appli avec Medi+ et calculateur de médicaments génériques
L’assistant numérique en matière de médicaments Medi+ est également disponible dans la nouvelle appli de notre partenaire Zur Rose. Cette dernière contient en outre un calculateur de génériques. Chargez les médicaments décomptés depuis le portail clients KPTnet et calculez ce que vous pourriez économiser en utilisant des génériques. Les médicaments génériques vous permettent de ménager votre franchise et votre quote-part.
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Les clientes et clients qui ont accès au portail clients KPTnet peuvent accomplir très facilement un certain nombre de démarches sur le portail ou via l’appli KPT. À l’avenir, nous migrerons encore d’autres processus vers le numérique et les simplifierons.
Vous avez reçu jusqu’à présent vos décomptes de primes et de prestations en double: sous forme électronique sur le portail clients et en version papier envoyée par courrier. À la demande de nombreux clientes et clients, ce double envoi cessera à compter de mars 2024 – un nouveau plus pour la protection de l’environnement.
Vous pouvez consulter vos factures sur le portail clients KPTnet ou sur l’appli KPT, à la rubrique «Documents». Nous vous prévenons en outre par courriel ou par SMS chaque fois qu’un nouveau document est mis à votre disposition. Pour les assurés qui n’ont pas accès à KPTnet, rien ne change: ils continueront de recevoir les décomptes de primes et de prestations par la poste.
Vous souhaitez payer rapidement et facilement vos factures sans devoir vous connecter à KPTnet ou dans l’appli KPT? Dans ce cas, optez pour eBill ou pour le recouvrement direct.
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Petit coup d’œil dans les coulisses: en tant que caisse-maladie avec un plus, nous travaillons sans relâche à notre développement. Dans le domaine numérique notamment, nous avons beaucoup de projets, comme la refonte de notre portail clients KPTnet et de notre appli. Nous voulons mettre à votre disposition un portail simple, convivial et moderne, mais vous donner également la possibilité d’effectuer vousmême un certain nombre d’opérations. Notre priorité est d’offrir une interface utilisateur optimale et d’améliorer les fonctions les plus utilisées. Nous vous informerons dans ce magazine dès que la nouvelle version du portail clients KPTnet et de l’appli KPT sera prête.
Dans notre monde marqué par les stimuli incessants, nos sens nous permettent de voir toute la beauté et la diversité de la vie. Ils travaillent en symbiose pour transformer l’ordinaire en quelque chose d’unique et exceptionnel.
L’expression «faire les yeux doux» ne sort pas de nulle part. Lorsque nous sommes attirés par la personne qui nous fait face, nos pupilles se dilatent jusqu’à 45 %. Nos yeux racontent notre désir, sans un mot.
Quand l’odeur des crêpes chaudes nous replonge directement en enfance: les sens et le cerveau travaillent en étroite collaboration. Les cellules olfactives sont reliées au système émotionnel du cerveau, permettant ainsi d’effectuer de brefs voyages dans le temps.
Texte:
Marco Garbely / Illustrations: Family AGAvec 576 mégapixels, l’œil humain est l’un des appareils photos les plus performants du monde, mais ce n’est rien à côté du faucon crécerelle dont la vue permettrait de lire un livre à 30 mètres de distance.
Quand une alchimie se crée entre deux personnes, leur odeur n’y est pas étrangère. Nous sommes en effet attirés par les personnes dont le système immunitaire est très différent du nôtre, une bonne base pour une progéniture en bonne santé.
Cette sauce piquante brûle la langue! C’est exact: les plats épicés ne font pas intervenir le goût, mais la sensation de douleur. Ce sont les mêmes récepteurs sur la langue qui détectent un goût relevé et réagissent aux stimuli de la chaleur au-delà de 43 °C.
Une peau rapide comme l’éclair
Le sens du toucher est plus rapide qu’une voiture de formule 1. Les impulsions nerveuses sur la peau atteignent le cerveau à plus de 400 km/h. C’est pour cette raison que nous sursautons si brutalement lorsqu’une mouche se pose sur nous.
Si danser comme un fou sur une forte musique vous donne le vertige, nul besoin de blâmer le DJ, mais plutôt votre oreille: elle vous sert à entendre, mais pas seulement. Elle abrite aussi l’organe de l’équilibre.
«Libérée, délivrée»
Pardon de vous avoir mis cette rengaine en tête. En ce moment même, le lobe temporal et le lobe frontal de votre cerveau jouent une partie de ping-pong. Un autre sens peut vous sauver la mise: mâcher un chewing-gum aide à arrêter ce cycle infernal.
Une trouvaille pour que le repas de la cantine ait meilleur goût: le manger debout. Avec l’effet de la gravité, le sang descend dans les jambes. Le cœur doit pomper plus fort et la perception du goût s’en trouve «embrouillée».
Nous percevons le monde avec nos sens: ils nous relient à notre environnement, à nos semblables et à notre intériorité. Nous n’avons généralement pas conscience de nos sens et pourtant, ils sont essentiels pour notre santé mentale. Comment pouvons-nous en prendre soin?
Avec la numérisation et le train-train quotidien, nous avons oublié comment nous servir de nos sens à bon escient et de manière consciente. Quand avez-vous senti une pomme pour la dernière fois? Trouvé un lieu sans appareil de navigation ou marché pieds nus? Réessayez un peu. Des études récentes montrent en effet qu’utiliser ses sens en pleine conscience a un effet positif sur la santé.
La plupart des impressions sensorielles nous sont transmises par la vue et sont directement liées à notre mental: tout ce qui est esthétique, comme un bel environnement, l’art ou la nature, nous stimule visuellement et déclenche des émotions positives. Regarder constamment des écrans peut nuire à notre vue et même à notre santé psychique.
Nos oreilles nous permettent de nous orienter et de recevoir des informations. Aucun autre sens ne déclenche de fortes émotions aussi rapidement: la musique nous touche au plus profond de nous-mêmes et peut nous procurer de multiples sentiments. Les sons calmes, notamment dans la nature, peuvent réduire le stress et améliorer l’humeur.
L’odorat est le sens chimique le plus complexe. Les nouveau-nés, par exemple, reconnaissent leur mère à son odeur. Les odeurs sont aussi un sésame pour la mémoire; elles sont stockées avec nos sentiments dans le système limbique du cerveau. Les odeurs agréables peuvent aussi améliorer notre sensation de bien-être au quotidien.
Nous connaissons tous le sucré, le salé, l’acide et l’amer comme goûts. L’umami (charnu et savoureux) et le gras sont moins connus. 80 % de ce que nous désignons comme des saveurs sont en réalité des choses que nous sentons. De tous les sens, ce sont le goût et l’odorat qui nous procurent le plus de plaisir.
La peau est notre organe sensoriel le plus étendu et le plus essentiel. Les expériences tactiles, comme caresser une fourrure, malaxer de la glaise ou plonger la main dans le sable, ont un effet apaisant. Les contacts sont essentiels à la vie: nous en avons besoin pour sentir notre corps et pour réprouver une profonde affection pour d’autres personnes.
«Accorder une attention particulière à nos sens permet de réduire le stress»
Les perceptions sensorielles peuvent déclencher des expériences agréables et favoriser le bien-être. Chow Ling Prager, psychothérapeute et coach chez WePractice, une plateforme et un centre dédiés à la santé mentale à Zurich, sait comment utiliser les sens de manière consciente et ciblée.
Chow Ling Prager, comment nos sens sont-ils liés à notre bien-être?
Les sensations agréables, comme le parfum des fleurs, la vue de l’être aimé ou encore une musique apaisante, peuvent déclencher des sentiments positifs. Cela se passe de manière totalement inconsciente dans les zones du cerveau qui évaluent les stimuli sensoriels sur le plan affectif. À l’inverse, les impressions sensorielles désagréables, comme le bruit ou les odeurs nauséabondes, peuvent provoquer du stress et avoir des répercussions négatives sur notre bien-être. L’impact des stimuli sensoriels varie fortement d’une personne à l’autre et dépend des expériences personnelles, de la culture et du contexte.
Devrions-nous être attentifs à nos sens?
Oui, car cela aide à réduire le stress et à renforcer les émotions positives.
Pourquoi nous focalisons-nous tant sur le sens de la vue?
Les technologies numériques font la part belle au visuel: la plupart des informations que nous recevons et échangeons au quotidien passent par les yeux. Dans le monde actuel, la vue a donc un rôle extrêmement important. Être privé de ce sens est par conséquent vécu comme une perte radicale et handicapante.
Chow Ling Prager est psychothérapeute et coach chez WePractice à Zurich. Depuis 2009, elle accompagne des personnes en situation de stress.
Quel impact l’utilisation permanente d’écrans a-t-elle?
Elle peut fatiguer nos yeux et nous épuiser. Elle influence nos interactions sociales et l’exposition aux écrans avant le coucher perturbe nos cycles de sommeil. Il est donc primordial de faire des pauses et de limiter le temps passé devant les écrans.
Durant vos consultations, travaillez-vous avec les sens?
Oui, j’ai souvent recours à des exercices de pleine conscience qui font intervenir les sens. Au début de la séance, j’invite à prendre conscience de l’environnement à l’aide de la vue et de l’ouïe et à tourner son attention vers soi, vers l’intérieur du corps, à percevoir la respiration, les sensations intérieures et les besoins. En général, je donne aussi des exercices de pleine conscience à pratiquer quotidiennement.
Comment pouvons-nous utiliser les perceptions sensorielles pour combattre le stress?
La pleine conscience a de nombreux bénéfices: des études ont par exemple démontré que méditer régulièrement modifie la structure du cerveau, en particulier le lobe frontal, qui joue un rôle important dans la gestion des émotions. La méditation peut donc améliorer nettement la gestion du stress.
Écouter pour se relaxer: les bruits de la nature ont un effet bienfaisant sur notre santé psychique. Sur le blog, le neuroscientifique Lutz Jäncke explique pourquoi nous devrions profiter de la nature avec tous nos sens et pour quelle raison écouter de la musique relaxante avec des écouteurs nous fait du bien. Avec en bonus, des astuces pour intégrer des sons apaisants dans votre quotidien.
Lire maintenant: kpt.ch/sons-de-la-nature
Sources
Sentez les aliments avant de les cuire ou reniflez votre pot de crème pour le visage ou votre shampooing. Utilisez les odeurs à des fins précises: la lavande pour vous endormir et le romarin pour vous concentrer sur votre travail. Petite astuce en cas de crise: l’odeur de crumble aux pommes apaise les différends et fait même venir à table les adolescents en pleine puberté.
Faire la distinction entre goûter et sentir
Mélangez de la cannelle et du sucre. Pincez-vous le nez et mettez-en un peu en bouche. En goûtant uniquement avec la bouche, c’est sucré. Lâchez votre nez, avalez et expirez, et l’arôme de cannelle apparaît. Dito pour les herbes aromatiques: le persil et la coriandre ont le même goût si on se bouche le nez.
Écouter l’interpersonnel
Entendre, c’est aussi écouter. Des études ont montré que nous reconnaissons mieux les nuances et les émotions d’une personne à sa voix qu’à sa mimique. L’ouïe surpasse ici la vue, même si on pense le contraire.
Les doigts nous permettent de reconnaître les choses que nous prenons en main en l’espace de quelques secondes. Essayez avec les pieds. Vous serez étonné(e) de tout ce que vous pouvez sentir avec vos pieds.
Un conseil pour la salle de réunion ou la table à manger familiale: avec un dossier rembourré, on campe moins sur ses positions et on est plus ouvert à la discussion que lorsqu’on est assis sur un siège rigide.
«Die Magie unserer Sinne» du Dr Ragnhild et de Jan Schweitzer
«Unsere 7 Sinne – die Schlüssel zur Psyche» de Rüdiger Braun
Connaissances
L’œil est indispensable: il discerne les couleurs, les formes et les mouvements, gravent des images dans notre mémoire, nous aident à nous orienter et nous permettent de reconnaître des situations et des personnes. Il est donc essentiel de bien voir. Mais que prend exactement en charge la KPT dans les aides visuelles? Nous faisons le point.
Que prend en charge l’assurance de base?
Depuis 2011, les contributions pour les aides visuelles ne figurent plus dans le catalogue des prestations obligatoires de l’assurance de base. Seuls les assurés ayant besoin d’une aide visuelle pour raisons médicales à cause d’une maladie ou à la suite d’une opération aux yeux ont droit à une intervention.
La situation est différente pour les enfants: jusqu’à 18 ans révolus, l’assurance de base prend en charge 180 francs par année civile. Une seule condition doit être remplie: disposer d’une prescription d’un ophtalmologue.
Que prennent en charge les assurances complémentaires de la KPT?
Avec nos assurances des soins complémentaires ambulatoires Plus et Comfort, vous recevez 200 francs chaque année pour vos lunettes ou lentilles de contact.
Bon à savoir
• Les 200 francs de l’assurance complémentaire sont également valables pour les montures de lunettes.
• Les produits d’entretien, les étuis à lentilles et les tests de la vue chez un opticien ne sont pas assurés.
• Les prestations non utilisées expirent après un an pour les enfants et après trois ans pour les adultes. Vous ne pouvez pas les reporter à l’année suivante.
• Les traitements au laser effectués sans nécessité médicale ne sont pas remboursés.
Avec l’assurance des soins Comfort, vous bénéficiez non seulement d’une participation de 200 francs par année civile pour vos lunettes ou vos lentilles de contact, mais aussi de la prise en charge des frais de médicaments, de transport et de sauvetage ainsi que de bilans de santé. Vous profitez en outre d’une assurance voyages et vacances pour huit semaines.
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Texte: Natalie Portmann / Photo: gettyimages
En Suisse, le cancer du sein touche une femme sur huit. L’autopalpation mammaire sensibilise les femmes à leur corps et permet un diagnostic précoce et un meilleur pronostic, mais les mammographies sont elles aussi essentielles pour le dépistage, déclare la Dre Claudia Rauh.
En Suisse, une femme sur huit développera un cancer du sein au cours de sa vie. C’est le cancer le plus fréquent chez les femmes. La Dre Claudia Rauh est confrontée chaque jour à cette maladie. Elle dirige le centre interdisciplinaire du sein de l’Hôpital universitaire de Berne. «Notre service effectue plus de 5’500 consultations par an et un cancer du sein sera diagnostiqué à environ 150 femmes et hommes», déclare-t-elle. Hommes? Oui, les hommes peuvent également développer ce type de cancer: en Suisse, on recense 6’500 cas par an chez des femmes, mais seulement 50 chez des hommes.
Comment le cancer du sein se développe-t-il? Des cellules se mettent à se multiplier de façon incontrôlée dans le tissu glandulaire ou les canaux galactophores et forment une tumeur. Les tumeurs peuvent rester localisées mais il arrive que des métastases se forment dans d’autres régions du corps.
Texte: Mareike Fischer / Phots: màd, iStock
La D re Claudia Rauh est médecin spécialiste en gynécologie et obstétrique. Elle dirige le centre du sein, un centre interdisciplinaire et certifié de l’Hôpital universitaire de Berne.
«Lors de l’autopalpation, idéalement après les règles, il est important de se servir de ses sens.»
Chez la femme, le risque d’avoir un cancer du sein augmente avec l’âge et est le plus élevé entre 50 et 75 ans. Le mode de vie peut aussi avoir une influence. «Mais même en évitant tous les facteurs de risque, vous pouvez être touche», déclare la Dre Claudia Rauh.
Les facteurs héréditaires ou génétiques jouent également un rôle. Les médias ont beaucoup parlé d’Angelina Jolie, qui a subi une ablation des deux seins à titre préventif en raison d’un risque très élevé de cancer. «Ce facteur génétique ne concerne cependant que 10 % environ des cas de cancer du sein», explique la Dre Claudia Rauh. Les femmes ayant un parent proche (par exemple, la mère, la sœur ou la fille) qui développe un cancer du sein ou des ovaires doivent en parler à leur gynécologue.
Quel est l’intérêt pour les femmes de palper régulièrement leur poitrine? «L’autopalpation mammaire sensibilise les femmes à leur propre corps, ce qui est positif», considère Claudia Rauh, tant que cela ne devient pas une angoisse et la recherche phobique de signes de cancer. «Lors de l’autopalpation, idéalement après les règles, il est important de se servir de ses sens. Observez aussi votre poitrine dans le miroir pour voir si vous ne constatez pas un changement de forme ou de couleur, des creux au niveau du tissu ou des sécrétions s’écoulant du mamelon.»
L’auto-examen ne remplace toutefois pas la participation aux programmes de dépistage médical. Dans de nombreux cantons, les femmes de plus de 50 ans sont invitées à passer une mammographie tous les deux ans dans le cadre du dépistage cantonal. Cet examen radiographique des seins permet de détecter de très petites tumeurs, ce qui est particulièrement important chez les femmes qui ne présentent aucun symptôme. «Allez au dépistage !», c’est le plus grand souhait du médecin.
«Une détection précoce du cancer du sein permet un meilleur pronostic. Aujourd’hui, le diagnostic n’est plus une condamnation à mort», déclare le Dr Claudia Rauh. «88 % des femmes malades sont toujours en vie cinq ans après le diagnostic.» Et près de 80 % des femmes peuvent conserver leur poitrine. Cette évolution positive s’explique par une meilleure compréhension de la maladie et le développement de thérapies plus ciblées. Dans les centres du sein certifiés, des équipes interdisciplinaires élaborent des recommandations thérapeutiques selon les normes les plus strictes. «Notre objectif est d’informer suffisamment la patiente pour qu’elle puisse prendre des décisions en toute autonomie», explique Claudia Rauh. «Son bien-être est au centre de nos préoccupations – et contribue de manière déterminante au succès du traitement».
Le programme Discovering Hands se sert du sens exacerbé du toucher de femmes aveugles ou malvoyantes pour le dépistage du cancer du sein. Des études menées en Allemagne révèlent que ces femmes sentent 30 % de modifications des tissus de plus que les médecins lors des examens de routine. En Suisse, l’association pretac+ introduit actuellement cette méthode dans la région de Lausanne dans le cadre d’un projet pilote.
Les examens préventifs permettent de détecter de nombreuses maladies de façon précoce. Pour tous celles et ceux ceux désireux d’effectuer des bilans de santé réguliers, l’assurance des soins Comfort offre des contributions très intéressantes aux frais d’examens préventifs non pris en charge par l’assurance de base.
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Quand on est malade ou qu’on a des douleurs dont on ne connaît pas la cause, on aimerait être traité rapidement par quelqu’un de qualifié. Mais ce n’est pas toujours facile de choisir le bon médecin. Le service en ligne BetterDoc vous aide à trouver le meilleur parcours de soins dans votre cas.
Vous vous êtes déchiré les ligaments croisés au ski et ne savez pas qui est le meilleur spécialiste pour vous soigner. Devrez-vous être opéré? Si oui, quelle clinique est la plus adaptée? Tout comme aux sports d’hiver il faut une harmonie entre le skieur et le beau manteau blanc, le choix du médecin le plus adapté pour votre problème de santé spécifique est déterminant pour la réussite du traitement, en cas d’accident comme en cas de maladie. Mais trouver la personne idéale n’est pas chose aisée.
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Texte: Marco Garbely / Photo: BetterDoc GmbH
Fin 2023, Peter Merz et Daniel Kramer ont quitté leur fonction de délégué de la Société Coopérative KPT. Nous les remercions chaleureusement de leur engagement. Quatre délégués doivent être élus pour la mandature 2024–2030. Choisissez parmi les six candidats celles et ceux que vous souhaitez voir défendre vos intérêts au sein de la Société Coopérative KPT et votez d’ici au 2 avril 2024.
En tant que société coopérative, la KPT appartient à nos clientes et clients, et donc à vous. Notre succès profite aux assurés, sous forme d’une baisse des primes et d’autres avantages pour les sociétaires. La KPT assume en outre une responsabilité sociale envers son personnel, ses assurés et ses partenaires en inscrivant son action dans une démarche durable.
Marche à suivre
1. Vous êtes sociétaire de la KPT? Votez pour vos candidats favoris. Vous pouvez voter pour quatre personnes mais ne pouvez donner qu’un seul vote par candidat.
2. Vous pouvez voter via les canaux suivants:
• Internet: kpt.ch/vote
• Courriel: wahlen@kpt.ch
• Courrier: KPT, Secrétariat de direction, Case postale, 3001 Berne
• Appli KPT
Si vous optez pour le courriel ou la voie postale, votre vote ne sera valide que s’il contient les données suivantes: nom, prénom, adresse, numéro de police et déclaration «Je suis sociétaire et je vote pour le ou les candidats suivants au poste de délégué(e) de la Société Coopérative KPT: (indiquer le(s) nom(s) en toutes lettres)». Vous pouvez voter pour un, deux, trois ou quatre candidats.
Texte: Natalie Portmann / Photos: màd
Christine Amstutz, 1988
Master en droit, Université de Berne, juriste au service juridique social de l’APEA Oberland-Est
Dre Martina Jutzet-Blättler, 1989
MAS en histoire, Université de Fribourg Diplôme d’enseignement sec. II enseignante spéc. environnement et technique, école cantonale de commerce Fribourg
Florian Landolt, 1983
BA en histoire, MAS Minor en droit international et européen, Université de Berne, responsable politique et relations publiques de Minergie, agence Bâle
Markus Röthlisberger, 1989
Maturité commerciale, brevet fédéral de spéc. finance et comptabilité, en formation d’expert en finance et controlling, Deputy Head of Finance bossinfo.ch AG.
Ronny Schmid, 1992
Économiste d’assurance diplômé ES, spécialiste en assurance avec brevet fédéral, responsable de mandat chez Glausen + Partner AG, Thoune
Elias Toledo, 1979
Maturité professionnelle santé, secrétaire syndical avec brevet fédéral, secrétaire général suppléant de l’association du personnel de la Confédération (APC)
Vous trouverez plus d’informations sur les candidats kpt.ch/vote.
Pleins
La direction et le coaching sont ses thèmes de prédilection, mais à la maison, il se détend en jardinant, quand il ne joue pas de la musique en famille.
«Tout le monde peut être son propre guide, je trouve cela fascinant.» Responsable Applications, Roland Greber (54 ans) assume plusieurs rôles. Il participe au développement du nouveau portail clients et de l’appli KPT. «J’assure la jonction entre l’informatique et le secteur Clients.» En d’autres termes, il traduit les exigences de la clientèle pour le service informatique afin que celui-ci sache précisément ce qui doit être mis en œuvre. Autre casquette de Roland Greber: il accompagne son équipe agile, en se concentrant sur les points forts du personnel. «C’est également mon rôle de dire aux collaboratrices et collaborateurs de s’arrêter un peu lorsqu’ils travaillent trop. Ils doivent être satisfaits et pouvoir tirer le meilleur parti de leur énergie.» Pour Roland, coacher les gens et les soutenir, c’est plus qu’un job. «Je veux leur montrer les possibilités qu’ils ont de poursuivre leur propre chemin et de prendre les rênes de leur destinée.» C’est donc tout naturellement qu’il a suivi une formation pour devenir mentor d’entreprise.
Dans sa famille aussi, l’esprit d’équipe est important.
«Mon fils joue de la schwytzoise et je voulais pouvoir l’accompagner.» À 43 ans, Roland a donc appris à jouer de la contrebasse. Plusieurs fois par an, père et fils jouent dans des maisons de retraite pour le plaisir des résidents qui se trémoussent sur leur siège ou se lancent même dans une petite danse. Pour se ressourcer, Roland préfère se mettre au vert. «J’ai hérité l’amour du jardinage de mon grandpère. Tout petit déjà, je m’occupais du jardin avec lui.» Aujourd’hui, il n’a pas moins de neuf plates-bandes chez lui, à Oberstocken dans l’Oberland bernois, remplies de salades, de tomates, de plantes aromatiques et de fleurs. Lorsqu’il cuisine sa récolte, Roland laisse parler sa créativité. «Ce que je préfère, c’est composer moi-même des menus entiers, sans recette.» L’ancrage et la cohésion jouent un rôle central dans tous les domaines de la vie de Roland Greber.
Texte: Natalie Portmann / Photo: Pascal Triponez
Offre
Le printemps approche tout doucement, augurant de belles sorties en SUP sur les magnifiques lacs suisses. Activez vos sens et profitez de la nature avec le Fanatic Sup Ray Air Set. Sa ligne de flottaison maximisée et son volume généreux assurent une glisse optimale. Le filet intégré offre en outre de la place en suffisance pour les sacs et le pad pratique garantit une excellente adhérence. Le Fanatic Sup Ray Air est disponible en deux dimensions (longueur de 350 cm et de 381 cm), avec ou sans paddle.
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Magazine en ligne
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Nos sens nous aident à traverser notre quotidien sans encombre. Mais il suffit d’un moment d’étourderie pour se faire de belles frayeurs.
Albert (41 ans) a l’écume aux lèvres, et Jacqueline (41 ans) comprend sa bévue: elle a pioché sans regarder dans le sac de courses et au lieu de cubes de feta, c’est du savon qu’elle a mis dans la salade.
«Ça sent l’essence, tout va exploser!» Paniqué, Sören (36 ans) traîne son date Tinder hors du bar. Ernesto (38 ans) se jure alors de ne plus jamais acheter son aprèsrasage sur AliTurbo.
Ou pas
«Mon sixième sens me dit qu’aujourd’hui sera une bonne journée.» Un peu plus tard, Ursula (42 ans) se prend les pieds dans l’attrape-rêves, tombe sur la pierre de quartz rose et se casse la clavicule.
Ça sent le fauve
Luna doit encore avoir rapporté une souris qui faisande dans la maison. Luc (29 ans) cherche pendant des heures lorsque soudain il se souvient: il ne s’est pas encore brossé les dents aujourd’hui.
Après les avoir reniflées, Marco (32 ans) pousse un soupir de soulagement. Mais comment le petit Luis (1 an) a-t-il eu accès au gâteau au chocolat, et pourquoi l’a-t-il étalé dans tout l’appartement?
Stéphanie (32 ans) blêmit en mettant la main dans le sac qui se trouvait à côté de Chloé (3 ans) dans la voiture. Chloé qui a le mal des transports... Mamie n’avait pas bien emballé le gâteau.
Qu’est-ce que tu baragouines?
«Non, j’ai dit: moi, c’est Martin, tu travailles souvent ici?» Denise (23 ans), la barmaid, peste contre la musique: «Super. Et qu’est-ce que je fais maintenant des 27 Martini et trois whiskys?»
Texte: Markus Tschannen / Illustrations: Family AG«Je suis vraiment désolé, Riton, mais de dos, tu ressembles un peu à un cerf», s’excuse Jo (76 ans), chasseur de son état, auprès du gardeforestier Henri Chevreuil (58 ans), allongé sur son lit d’hôpital.
Daniel (45 ans) pousse un cri strident et sort à reculons de la salle de bains. Meryem (48 ans) sait bien que cela l’effraie, mais comment faire sécher sa combinaison en néoprène sinon?