Torah-Box Magazine n°324 France - Kora'h

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Une mariée durant une alerte au missile en Israël

25 juin 2025

n°324
I 29 Sivan 5785 I Kora'h

L'ÉDITO DE LA SEMAINE

L’Iran s’en brûle les doigts

Les relations entre les nations sont souvent régies par des rapports de force : celui qui démontre sa supériorité peut imposer sa politique. Mais il ne s’agit pas seulement de puissance militaire, mais aussi, et surtout, de force de caractère.

Depuis que l’islamisme radical chiite a pris le pouvoir en Iran en 1979, ses dirigeants rêvent de dominer toute la région, d’y écarter toute influence occidentale et de détruire Israël. Pour cela, ils ont augmenté leur capacité d’armement, développant parallèlement un programme nucléaire leur permettant de fabriquer des bombes atomiques. Ils financent aussi des milices terroristes pour déstabiliser les gouvernements voisins. En réalité, l’Iran a étendu ses tentacules un peu partout dans le monde, dans le but de diffuser son idéologie radicale.

Face au danger, les nations occidentales ont réagi en déléguant l’AIEA (Agence Internationale de l’Énergie Atomique) pour contrôler l’enrichissement d’uranium. Durant des années, l’État islamiste a gagné du temps tout en poursuivant ses projets maléfiques, menaçant ses interlocuteurs de représailles et d’embargo sur ses richesses pétrolières. Bien que militairement plus faible, la force de l’Iran a résidé dans son caractère dur et menaçant, face à des chefs d’État frileux et apeurés. Tout cela aurait pu se prolonger jusqu’à ce que l’Iran parvienne, à D.ieu ne plaise, à ses fins – sans l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui ne s’est pas laissé duper et a imposé fermement sa position. Le gouvernement israélien, lui, a eu le courage d’attaquer, suivi par les États-Unis, sans prêter attention aux messages d’intimidation lancés par Téhéran. L’erreur des dirigeants iraniens a été de ne pas avoir su discerner à qui ils avaient affaire, et de ne pas avoir abandonné leurs

desseins sataniques en attendant des jours meilleurs. Aujourd’hui, ils en paient le prix !

Les missiles qui pleuvent sur Israël rappellent une époque pas si lointaine (en 1991), où l’Irak avait aussi envoyé ses Scuds sur la terre sainte, causant des dégâts considérables. Mais il y a deux différences notables entre ces deux périodes : à l’époque, il n’y avait pas eu de victimes, ce qui relève du miracle ; deuxièmement, Israël n’était pas impliqué dans l’offensive armée menée par une coalition de nombreux pays contre Saddam Hussein. Ce dernier avait envahi le Koweït avec son armée pour s’approprier ses ressources naturelles, provoquant ainsi une riposte militaire internationale.

L’Irak représentait alors un danger pour Israël, et par cette manœuvre stupide, il fut attaqué avant d’être vaincu définitivement. (Entre parenthèses, si nous avions été plus méritants, le sale boulot face à l’Iran aurait pu, aujourd’hui aussi, être fait entièrement par d’autres. Il aurait suffi pour cela d’une erreur de leur part – comme attaquer les divisions américaines.)

En 1991, Israël, bien que visé par des missiles, avait été prié de ne pas intervenir. Le calcul de Saddam Hussein était justement de pousser Israël à réagir pour diviser les forces alliées, dont plusieurs pays arabes faisaient partie. La force fut alors de ne pas attaquer, mais de rester passif.

En conclusion, la force ne se mesure pas seulement à la puissance physique ou militaire, mais aussi à la sagesse, au sangfroid, au courage et à la raison. En réalité, toutes ces qualités, nous en avons aussi besoin dans nos rapports humains : leur absence est la cause de bien des frictions. Face à la faiblesse, il se lèvera toujours un de ceux qui la décèleront pour en profiter et imposer sa terreur psychologique.

Rav Daniel Scemama

SOMMAIRE

Rav Daniel Scemama

L'Édito - L’Iran s’en brûle les doigts

Actualités : Opération "Lion dressé"

Yohan Souffir

Israël, sauveur du Moyen-Orient ?

Éducation

Donner du poison à ses enfants

Rav David Raphaël Banon

Le message d'un rabbin de Montréal

Vu sur le Net

Devinettes à thème

Rav Yehonathan Gefen

Parachat Kora’h - On ne renonce jamais au retour d’un Juif

Shabatik

Histoire

Yankel, l’homme d’affaires de Belz

Flash Chabbath

GUERRE ISRAEL-IRAN

Message du Gadol Hador, Rav Moché Hillel Hirsch

Une pluie de miracles inexplicables à travers Israël

Ni missiles ni guerre n’ont stoppé ce mariage (ré)organisé en 24h

Le cri du Yénouka

Réflexion

Débarquement - Une migraine, un congé... et la chute du nazisme

Histoire à suivre - De l’ombre à la lumière

Episode 8 : Sur les traces du peintre Shmulik

Questions au Rav

La Paracha pour les enfants

Oui, chef ! Recette

et salsa mangue-avocat

Responsable publication

David Choukroun

Rédacteurs

Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Sarah Kisielewski, Yohan Souffir, Rav Moché Hillel Hirsch, Rav Yehonathan Gefen, Rav Raphaël Banon, Rav Eliaou Hassan, Rav Moché Tsema’h, Rav Méir Avraham Lévy, Ménou’ha Fucks, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Aharon Sabbah, Rav Avraham Garcia, Murielle Benainous

Mise en page Dafna Uzan

Couverture Ofir Asnafi

Secrétariat 01.80.20.5000

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Yann Schnitzler

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 Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas le jeter dans une poubelle

CALENDRIER DE LA SEMAINE

25 juin

29 Sivan

26 juin

30 Sivan

Roch 'Hodech

27 juin

1 Tamouz

Roch 'Hodech

28 juin

2 Tamouz

29 juin

3 Tamouz

30 juin

4 Tamouz

1er Juillet

5 Tamouz

Daf Hayomi 'Avoda Zara 7

Michna Yomit Avot 5-12

Daf Hayomi 'Avoda Zara 8

Michna Yomit Avot 5-14

Daf Hayomi 'Avoda Zara 9

Michna Yomit Avot 5-16

Parachat Kora'h

Daf Hayomi 'Avoda Zara 10

Michna Yomit Avot 5-18

Daf Hayomi 'Avoda Zara 11

Michna Yomit Avot 5-20

Daf Hayomi 'Avoda Zara 12

Michna Yomit Avot 5-22

Daf Hayomi 'Avoda Zara 13

Michna Yomit Avot 6-1

Grand Mazal Tov à Raphaël Marciano pour la Bar Mitsva de son fil Dov Israël!

Jeudi 26 Juin

Rav Yom Tov Yedid Halévi

Vendredi 27 Juin

Rav Chlomo Kluger

Yossef Hatsadik

Rav Moché Nadjara

Horaires du Chabbath

Paris Lyon Marseille Strasbourg

Entrée 21:40 21:16 21:04 21:17

Sortie 23:04 22:33 22:17 22:40

Zmanim du 28 Juin

Paris Lyon Marseille Strasbourg

Nets 05:50 05:53 06:01 05:29

Fin du Chéma (2)

09:51 09:48 09:51 09:30

'Hatsot 13:54 13:44 13:42 13:32

Chkia 21:58 21:34 21:22 21:35

Mercredi 18/06 : L'armée annonce la mort du sergent-chef Stav 'Halfon tué à Gaza

Le 'Hamas évoque des "signaux positifs" sur un possible accord de libération d'otages

A Gaza, l'armée israélienne annonce la mort du sergent-chef Stav 'Halfon, 20 ans, originaire de Péta'h Tikva. Le jeune homme servait dans le 603ème bataillon du génie de combat.

Selon une enquête préliminaire de l'armée israélienne, 'Halfon a été tué par un tireur d'élite lors de combats à Khan Younès.

Sa mort intervient alors que les opérations

déminage et la destruction d'infrastructures militaires, des missions particulièrement exposées aux tirs de snipers ennemis.

En parallèle, des responsables du 'Hamas affirment avoir reçu des “messages positifs” de la part des médiateurs, dans le cadre des discussions sur la libération des otages détenus par le groupe terroriste.

Jeudi 19/06 : Miracle à l'hôpital Soroka de Beer-Chéva' Israël ne dément pas vouloir renverser "le régime des ayatollahs"

L'Iran a lancé jeudi matin une salve d'environ 30 missiles balistiques contre Israël, provoquant trois impacts directs dans les zones urbaines. Le bilan fait état plus de 272 blessés, dont 4 dans un état grave - les autres étant dans un état léger, principalement des victimes d'anxiété.

Le centre médical Soroka de Beer-Chéva', principal hôpital du sud d'Israël desservant un million d'habitants dont une grande partie d'Arabes, a été directement touché.

Mais le choc premier passé, les dimensions du miracle ont été révélées au grand jour : le missile a en effet frappé l'ancien service chirurgical, un bâtiment évacué seulement quelques heures auparavant, par crainte d'un impact direct.

Des centaines de morts ont ainsi été évitées. Peu après ces tirs, le Premier ministre Netanyahou a réagi : "Ce matin, les tyrans terroristes d'Iran ont tiré des missiles vers l'hôpital Soroka de Beer-Chéva' et vers la population civile du centre du pays. Nous ferons payer le prix complet aux despotes de Téhéran."

Vendredi 20/06 : Un navire ramène 2.000 Israéliens de Chypre au port d’Achdod Israël élimine le terroriste qui avait enterré Judy et Gad 'Haggaï

Le navire "Crown Iris" de la compagnie Mano Shipping a accosté vendredi matin au port d'Achdod avec environ 2000 Israéliens à bord, marquant le début de l'opération "Safe Return" dirigée par la ministre des Transports Miri Regev.

Le directeur général du ministère Moshe Ben Zaken a souligné la complexité logistique de l'opération, précisant que "le navire de Mano est le premier, mais pas le dernier ; d'autres passagers devraient revenir par ce biais dans les prochains jours".

L'armée israélienne et le Chin Beth ont annoncé l'élimination d'Ali Saadi Wassafi Alaa, haut responsable de l'organisation terroriste Kataaeb al-Mujahideen, tué le 16 juin dans sa cachette au centre de la bande de Gaza. Selon les services de sécurité israéliens, Alaa "dirigeait [...] les opérations d'enlèvement,

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de meurtre, de détention et d'inhumation de civils israéliens kidnappés dans la bande par l'organisation".

Il était "responsable de l'inhumation en captivité de Gad 'Haggai et Judy Lynn Weinstein Haggai", dont les corps ont été "rapatriés pour inhumation en Israël".

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Le rêve
La perle rare !

Samedi 21/06: Depuis son bunker, Khamenei nomme trois successeurs potentiels ; Macron veut "accélérer les négociations" pour "sortir de la guerre"

Selon trois responsables iraniens, le chef suprême Khamenei organise depuis le bunker où il se cache sa succession dans l'urgence. Le dirigeant de 86 ans craint désormais pour sa vie face à l'intensification des opérations israéliennes ciblant les hauts dirigeants iraniens.

Oulpan

Parallèlement, Khamenei s'emploie à remplacer les commandants supérieurs éliminés par Israël. Cette restructuration témoigne de l'ampleur des pertes subies par l'appareil militaire iranien depuis le début des frappes israéliennes.

Emmanuel Macron a pour sa part annoncé samedi que l'Europe allait intensifier ses pourparlers avec l'Iran pour "sortir de la guerre et éviter de plus graves dangers", après un entretien téléphonique avec le président iranien Massoud Pezeshkian.

Le président a réaffirmé avec fermeté que "l'Iran ne devait jamais avoir l'arme nucléaire" et a exigé que Téhéran "donne toute garantie que ses intentions sont pacifiques".

Les consignes du Commandement du front intérieur sauvent la vie !

Les consignes du Commandement intérieur sont claires : lorsque

l’alerte retentit, il faut entrer dans l’espace protégé et y rester jusqu’à nouvel ordre. Il est recommandé de télécharger l’application qui alerte en temps réel

Vocabulaire

(Horaot) – consignes, instructions

(‘Oref) – nuque ; arrière

(Brourot) – claires, évidentes

(Béhichama’) – lorsqu’on entend, lorsque retentit

(Haz’aka) – alerte, sirène

(Léhikanès) – entrer

(Mer’hav Mougan) – espace protégé

(Hoda’a) – annonce, message •

(Moumlats) – il est recommandé

•  דיִרוֹהְל (Léhorid) – faire descendre ; télécharger

(Hamatria’) – qui alerte

(Bizman Emèt) – en temps réel

D’autres mots avec la racine .ס.נ.כ (entrer, réunir)

– entrée

– conférence, congrès, rassemblement

– rassembler, convoquer (un groupe)

Dimanche 22/06 : Les Etats-Unis frappent Fordo, "un succès total", assure Trump 23 blessés en Israël suite aux tirs de missiles iraniens

Donald Trump a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche la réussite d'une frappe militaire américaine majeure contre trois installations nucléaires iraniennes, notamment le site de Fordo.

"Nous avons terminé notre attaque très réussie sur les trois sites nucléaires en Iran", a déclaré le président américain, précisant que "tous les avions sont maintenant hors de l'espace aérien iranien".

Selon les informations rapportées par Fox News, six bombes bunker-buster de 15 tonnes chacune ont été utilisées contre l'installation de Fordow. Des sources israéliennes indiquent

que les deux pays avaient orchestré une mise en scène de désaccords publics "pour endormir l'ennemi".

En riposte, l’Iran a lancé dimanche matin au moins 35 missiles en direction d’Israël. Les sirènes d’alerte ont retenti dans la vallée du Jourdain, la région de Jérusalem et le Gouch Dan. Dix sites d’impact ont été confirmés. Le Maguen David Adom a recensé au moins 23 blessés, dont trois enfants.

Selon les autorités israéliennes, la majorité des projectiles ont été interceptés, mais plusieurs frappes ont causé des dégâts considérables à Ness Tsiona, Tel-Aviv et 'Haïfa.

Rentrée 2025-2026

Lundi 23/06 : Les Etats-Unis frappent Fordo, "un succès total", assure Trump Une "opération héroïque" a permis le rapatriement des corps des 3 otages

Kobi Samerano, père de Yonathan Samerano (21 ans) enlevé puis assassiné par les terroristes du 'Hamas, dont le corps a été rapatrié la veille avec ceux d'Ofra Kedar (71 ans) et de Chay Levinson (19 ans), a écrit sur les réseaux sociaux : "Notre Yonati a été récupéré lors d'une opération héroïque menée par les valeureux combattants de Tsahal et du Chabak. Le jour de son anniversaire, il a tapé à notre porte..."

La veille, Tsahal avait annoncé que les corps des trois otages avaient été rapatriés en Israël pour inhumation.

Dans la nuit, Trump a publié sur son réseau

Truth Social un message concernant l'attaque américaine contre l'Iran : "D'énormes dégâts ont été causés à toutes les installations nucléaires, comme le montrent les images

satellite. On parle de destruction totale. Les dégâts les plus importants ont été causés sous terre. Nous avons visé juste !"

Plus tard dans la journée, le cabinet du ministre de la Défense a déclaré : "Conformément aux directives du Premier ministre Netanyahou et du ministre de la Défense Israël Katz, l'armée israélienne attaque désormais avec une force sans précédent des cibles du régime et des organes de répression du gouvernement au cœur de Téhéran". Sont notamment visés le quartier général du Bassidj, la prison d'Evin, l'horloge "Destruction d'Israël" sur la place de la Palestine, le quartier général de la sécurité intérieure des Gardiens de la révolution, le quartier général de l'idéologie et d'autres cibles du régime".

Israël, sauveur du Moyen-Orient ?

Depuis le début de cette guerre multi-fronts opposant l’État d’Israël à ses ennemis, une série d’événements que l’on aurait jadis qualifiés d’historiques se sont accumulés, changeant complètement la face du Moyen-Orient. Mais à qui profite réellement ce bouleversement ?

Depuis le 7 octobre 2023, il y a un "avant" et un "après" – pour l’État d’Israël, pour ses citoyens, mais pas seulement. C’est aussi un tournant pour les Juifs du monde entier. Et pour beaucoup d’entre nous, quel que soit le degré avec lequel nous suivons l’actualité, nous ne sommes plus les mêmes. En ce mois de juin 2025 (ou Sivan 5785), plus de 620 jours se sont écoulés depuis les pogroms et massacres de masse perpétrés par les monstres-terroristes du ‘Hamas, du Djihad islamique et d’autres organisations. Nos vies ont changé, tout comme l’ensemble de la région du Proche et du Moyen-Orient.

Comme l’a promis le Premier ministre Binyamin Netanyahou au début de cette guerre : "Nous allons redessiner la carte du Moyen-Orient." Et effectivement, cette guerre a déjà rebattu les cartes de la région.

Même si tous les objectifs ne sont pas encore atteints à 100 %, il faudrait être cruel pour ne pas remercier les forces de Tsahal, et pire encore, être aveugle à l’action de Hakadoch Baroukh Hou à travers tous les événements qui se sont déroulés.

Les éliminations ciblées d’Ismaïl Haniyeh, de ‘Hassan Nasrallah, de Mo’hammed Deif (et des deux frères Sinwar, puisque celle de Mo’hammed Sinwar a été confirmée), le ‘Hezbollah presque détruit, contraint à accepter un cessez-le-feu humiliant pour survivre… Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas voir les miracles qui se déroulent sous nos yeux.

Mais à qui profitent vraiment les bombardements israéliens ? Aux citoyens israéliens, sans aucun doute. Mais peut-être encore plus à tous les peuples du Moyen-Orient. N’a-t-on pas dit que la chute du régime cruel de Bachar Al-Assad en Syrie est indirectement liée aux frappes israéliennes ? Le Liban est-il enfin libéré de l’emprise des groupes terroristes ? L’aéroport de Beyrouth, autrefois entièrement contrôlé par le ‘Hezbollah, est aujourd’hui sous contrôle gouvernemental grâce à l’action de l’ "État sioniste". Il se murmure que La Syrie et le Liban pourraient même rejoindre les accords d’Abraham dans un futur proche.

Le Yémen, aux portes de la famine, ne se porterait-il pas mieux sans les ‘Houthis ? D’après le Wall Street Journal, l’affaiblissement de cette milice – principalement causé par Israël (avec, reconnaissons-le, un tout petit coup de pouce des Américains) – ouvrirait la voie à une opération terrestre conjointe des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite, appuyée sur place par des milices yéménites anti-‘Houthis. Objectif : mettre fin au règne de terreur de ces "pirates des mers" au service de Téhéran.

Et puis, l’éléphant dans la pièce : Gaza. Israël provoquerait une famine ? Serait sans recours pour les Palestiniens ? Pourtant, c’est bien Tsahal qui a éliminé Mo’hammed Abou Wafa, directeur au ministère de l’Intérieur chargé du contrôle de la population gazaouie. C’est bien cette même "armée génocidaire" qui a ciblé les

chefs de la police des mœurs, équivalent de la police politique du ‘Hamas. (Je précise que ces personnes ne sont pas des commandants militaires et n’ont pas participé à l’élaboration du 7 octobre.)

Il est plus facile de manifester pour demander l’arrêt de la guerre – comme ce lundi 19 mai à Khan Younès, où des centaines de Palestiniens ont réclamé la fin des combats et la libération des otages – lorsque les bourreaux susceptibles de réprimer la révolte sont éliminés par une armée extérieure.

Après tout, comme certains journalistes et personnalités du monde juif (Arthur, Nathalie Nagar, BHL, etc.) l’ont dit : "Libérez Gaza, oui… mais du ‘Hamas." Comme si nous devions nous justifier pour une guerre plus que juste, pour "montrer patte blanche" devant les nations du monde. Pourtant, les faits sont là : cette guerre bénéficie aussi aux peuples arabes et autres de la région.

Ce n’est pas l’objectif principal d’Israël, qui agit pour ses intérêts en démantelant le pouvoir politique et militaire de ces organisations terroristes, mais ce "une pierre, deux coups" devrait à lui seul valoir des remerciements, au lieu des crachats.

nucléaires iraniennes à Fordo, Natanz et Ispahan. Les jours précédents, Tsahal avait éliminé plusieurs ingénieurs travaillant sur le programme nucléaire ainsi que des hauts responsables militaires du régime et du corps des Gardiens de la Révolution.

"Cette opération, nommée "le Lion qui se dresse", ne visait évidemment pas les civils iraniens. Comme l’a dit le Premier ministre Binyamin Netanyahou : "Notre combat est contre la dictature." Un dernier peuple à libérer de ses propres dirigeants tyranniques, pour apaiser définitivement la région et peut-être, qui sait, apporter la Guéoula (rédemption) ?

‘Am Israël est la lumière des nations. En se défendant, loin de semer "la barbarie", Israël pacifie en réalité toute la région.

Comme le disait Golda Méir : "Nous préférons vos condamnations à vos condoléances." Que les Européens pensent ce qu’ils veulent.

Les Syriens, les Libanais et d’autres peuples montreront, je l’espère, moins d’ingratitude dans les générations à venir.

Dans la Torah, il est écrit : "Les pauvres de ta ville, en priorité." Néanmoins, ‘Am Israël est Or Lagoyim – la lumière des nations. C’est ce que fait Israël en se défendant : loin de semer "la barbarie", il pacifie en réalité toute la région.

Dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin, la US Army a frappé les installations

On ne le dira jamais assez : nous ne sommes pas prophètes, ni fils de prophètes. Mais l’histoire récente nous a appris à envisager tous les scénarios. Et au vu des derniers événements, les Iraniens peuvent rêver pour leur pays d’un scénario à la syrienne.

Avant de conclure cette tribune, je ne peux m’empêcher de rappeler que, malgré tous les succès militaires évoqués ci-dessus, il reste encore 50 otages, dont une vingtaine seraient encore en vie.

On peut espérer et prier de toutes nos forces pour que leur calvaire – et celui de leurs proches – prenne fin. Le grand rassemblement organisé par Torah-Box dimanche 25 mai nous a démontré une chose : En ‘Od Milvado. Prions tous ensemble pour que ce qu’il s’est passé ce 12 juin soit le début de l’épilogue de tout cela, et que nous entendions enfin de bonnes nouvelles, sur tous les sujets.

Yohan Souffir

ÉDUCATION

ÉDUCATION

FEMMES

COUPLE FAMILLE

Donner du poison à ses

enfants

Concernant la santé spirituelle de nos enfants, comment expliquer que nous nous montrons parfois moins regardantes et n’hésitons pas à leur administrer ce que l’on pourrait qualifier de poison mental ?

Aucune mère ne placerait dans l’assiette de ses enfants un aliment qu’elle sait nocif pour leur santé, pas plus qu’elle ne les promènerait dans un lieu exposé au risque de radioactivité.

De même, si elle entendait ne serait-ce qu’une vague rumeur concernant une bactérie présente dans une certaine boisson, elle aurait vite fait d’en éloigner ses enfants.

S’il en est ainsi, comment expliquer que, concernant la santé spirituelle de nos enfants, nous nous montrons parfois moins regardantes et n’hésitons pas à leur administrer ce que l’on pourrait qualifier de poison mental… ?

Certains parents, par peur de vexer ou même par simple ignorance, acceptent tous les cadeaux que certains font à leurs enfants.

Parfois, ils se révèlent être euxmêmes pas suffisamment regardants quant au contenu qu’ils offrent à leurs enfants. Parfois encore, ils restent attachés à certains livres de leur enfance alors que ceux-ci s’avèrent bien mal adaptés à leur progéniture…

Des questions qui peuvent sauver nos enfants

Ainsi, avant de donner à nos enfants un livre à lire ou un dessin animé à regarder, posons-nous les questions suivantes :

Accepter tous les contenus culturels pédagogiques ?

La société de consommation dans laquelle nous vivons offre une abondance de biens à notre disposition et cela touche également au domaine de la culture. Il suffit de voir la superficie de certains magasins appartenant aux grandes chaînes de distribution pour réaliser l’ampleur de l’offre dans ce secteur. Or, il faut bien comprendre que ce n’est pas parce qu’un certain livre, disque ou film est destiné aux enfants qu’il est aussi innocent que ce qu’il devrait être.

Qui comme moi sait à quel point il est excitant et fascinant de recevoir une nouvelle BD ou un nouveau DVD de dessin animé ? Et pourtant, qui comme moi sait à quel point le contenu de certains d’entre eux se révèle être entaché des pires tares ?

L’histoire, l’intrigue et le message qui s’en dégagent sont-ils pédagogiques ? Sont-ils conformes aux valeurs prônées par la Torah ?

Quels sont les comportements qui sont encouragés ou, au contraire, critiqués à travers l’histoire ?

La vulgarité, l’effronterie, la rébellion contre les parents et les professeurs y sontelles présentes à travers les personnages et les situations dépeintes ?

Les dessins ou les scènes sont-elles violentes ? Impudiques ?

Saveur douce ou amère

Si j’écris ce billet qui peut sembler contestataire, c’est parce qu’il y a quelques mois en Israël, on a découvert qu’une certaine fondation "pour l’enfance" s’était mise à distribuer gratuitement, à travers toutes sortes de voies, des livres. Le but affiché était

de faire découvrir certaines notions de base du "judaïsme" au plus grand nombre.

Ainsi, beaucoup de parents, alléchés par l’offre, ont succombé à la tentation d’en offrir à leurs enfants. Ce n’est qu’après-coup que certains d’entre eux – pas tous – ont réalisé que ces livres étaient pour la plupart bien éloignés d’un judaïsme authentique et qu’ils se plaisaient à travestir des éléments fondamentaux de notre histoire pour les présenter sous un angle éloigné de toute vision juive.

Parfois, on a l’impression que la perspicacité des enfants est telle qu’elle leur permettra bien de faire la différence entre la réalité et une simple histoire lue ou regardée sur un écran.

et que ce n’est pas parce qu’un dessin présente la reine Esther en tenue impudique (comme c’était le cas dans les dits livres) qu’elle l’était dans la réalité.

Ce n’est pas parce qu’un certain livre, disque ou film est destiné aux enfants qu’il est aussi innocent que ce qu’il devrait être. "

De même, une histoire qui présente des éléments ou des personnages éloignés des valeurs du judaïsme fait passer sournoisement à nos enfants le message que, finalement, ces mêmes valeurs peuvent être bafouées sans trop de scrupules.

Pourtant, cela fait bien longtemps que les études menées sur le sujet ont prouvé que les enfants, contrairement aux adultes, souffrent d’une incapacité à distinguer le réel du virtuel,

En conclusion, il vaut mieux être parfois capable de fermer la porte à certains "cadeaux", que de nous laisser entraîner à faire des compromis sur nos principes fondamentaux en leur servant du "poison". Après avoir tenu bon et fait preuve de détermination, nous sentirons ainsi la douce saveur d’avoir préservé nos enfants des relents d’une culture à laquelle nous n’adhérons pas !

Ménou’ha Fucks

LE MESSAGE D'UN RABBIN DE MONTRÉAL

Être Juif, à l’intérieur... et à l’extérieur

Cette semaine, nous lisons une Paracha mouvementée : celle de Kora’h. Un homme qui, à première vue, avait tout pour lui. Intelligent, respecté, immensément riche, et membre éminent de la tribu de Lévi. Et pourtant, il s’est révolté. Pas seulement contre Moché et Aharon… mais contre Hachem Lui-même.

Kora’h n’a pas supporté que la direction du peuple soit entre les mains de Moché, et que le sacerdoce revienne à Aharon. Ce n’était pas une question de justice, mais de jalousie, d’orgueil et de soif d’honneur. Comme l’enseignent nos Sages dans les Maximes des Pères : la jalousie, le désir et la quête de prestige finissent par faire sortir l’homme du monde. Et c’est exactement ce qui est arrivé à Kora’h.

aurait pu remettre en cause des lois bien plus énigmatiques, comme l’interdiction de mélanger lait et viande, ou celle de porter des habits en lin et en laine, ou encore la purification par la vache rousse. Des lois sans explication rationnelle. Et pourtant, il a choisi deux commandements concrets, visibles, familiers.

Pourquoi ? Parce que ces deux Mitsvot symbolisent l’identité juive visible. Ce sont deux rappels quotidiens, constants, que nous sommes liés à D.ieu.

Pour décrédibiliser Moché aux yeux du peuple, Kora’h a imaginé une mise en scène. Il réunit des notables, les habille d’un vêtement entièrement bleu azur – la couleur que l’on retrouve dans les franges du Talith – et lui pose une question : “Ce vêtement entièrement bleu a-t-il besoin de Tsitsit ?” Moché répond : “Oui.” Kora’h rit : “Comment un simple fil pourrait-il ajouter quelque chose à un vêtement déjà bleu ?” C’était une tentative d’humiliation publique.

"
C’est précisément parce que nous sommes tous saints que nous avons besoin d’un Moché, d’un Aharon, d’un guide.

Puis, il enchaîne avec une autre provocation : “Si une maison est remplie de livres saints, a-t-elle besoin d’une Mézouza à sa porte ?” Encore une fois, Moché répond : “Oui.” Et Kora’h explose : “Regardez-le ! Il nous impose des lois sans logique, des obligations absurdes ! Ce ne sont pas des ordres divins, il les invente !”

Mais pourquoi avoir choisi précisément ces deux Mitsvot : les Tsitsit et la Mézouza ? Il

Commençons par les Tsitsit. La Torah précise que les franges des Tsitsit servent à “les voir et rappeler tous les commandements de D.ieu”, établissant ainsi un lien visuel et émotionnel avec notre mission. Sur le plan halakhique, les avis divergent : certains estiment que le Talith Katan doit rester visible au-dessus des vêtements, tandis que d’autres, suivant l’enseignement du Arizal, préconisent de le porter sous les habits pour exprimer que la sainteté réside d’abord à l’intérieur. De fait, la tradition séfarade privilégie généralement cette approche discrète, alors que le monde ashkénaze arbore volontiers les Tsitsit à l’extérieur comme un signe de fierté. Rav Mordekhaï Eliahou rappelait toutefois qu’un Séfarade qui ressent davantage de crainte du Ciel et de ferveur en laissant ses Tsitsit apparentes peut légitimement le faire, car l’essentiel est de choisir l’option qui élève réellement la personne.

Mais ce que Kora’h ne supportait pas, c’est précisément cela : qu’un simple fil, un petit détail visible, vienne rappeler la grandeur d’un message invisible.

Même logique avec la Mézouza. Kora’h demande : “Si la maison est remplie de Torah, pourquoi ajouter un petit parchemin à l’entrée ?” La réponse est claire : la Mézouza, ce n’est pas pour l’intérieur seulement. C’est pour le seuil. Elle nous accompagne à la fois quand on entre que quand on sort, quand on affronte le monde. Elle est là pour que, même dans l’espace profane, on garde la conscience d’Hachem. Elle est là pour que notre foi déborde sur l’extérieur.

La vraie question posée par Kora’h était : “Pourquoi montrer notre judaïsme ?” Selon lui, il suffisait d’être juif chez soi. Il n’était pas contre la pratique, mais contre son expression publique. Une philosophie qu’on retrouvera malheureusement bien plus tard chez certains Juifs assimilés d’Europe : “Reste juif à la maison, et comme tout le monde dehors.”

Mais c’est justement là que réside notre force : dans notre capacité à incarner notre identité, à porter haut nos valeurs. Les Tsitsit ne sont pas des décorations. Ce sont des drapeaux. La Mézouza n’est pas un symbole. C’est une déclaration.

Et c’est exactement ce que Kora’h cherchait à effacer. En attaquant ces deux Mitsvot, il attaquait la conscience juive elle-même. Il voulait que le peuple rejette l’idée même de direction spirituelle. “Toute la communauté est sainte, alors pourquoi avons-nous besoin de dirigeants ?” disait-il. Mais c’est précisément parce que nous sommes tous saints que nous avons besoin d’un Moché, d’un Aharon, d’un guide. Une maison pleine de livres a quand même besoin d’une Mézouza. Un cœur rempli de foi a quand même besoin d’un fil de Tsitsit.

Le Rabbi de Loubavitch, dont la Hiloula est célébrée ce Chabbath, le 3 Tamouz, a incarné toute sa vie cette fierté juive. Il a rappelé à des millions de Juifs que l’on doit être fier d’être juif – non seulement en privé, mais surtout en public. Un de ses émissaires au Maroc, Rav Riskin, racontait que lorsqu’on lui criait “Juif !” dans la rue, il répondait : “Merci de me rappeler qui je suis.” Voilà la réponse à Kora’h.

La Paracha porte son nom non pas pour l’honorer, mais pour nous alerter. Kora’h voulait éteindre la lumière d’Israël en attaquant ce qui fait notre force : notre attachement visible à Hachem, notre capacité à extérioriser notre foi, à vivre nos valeurs au grand jour.

Aujourd’hui encore, ses héritiers spirituels existent. Ceux qui remettent en question les Rabbanim. Ceux qui ridiculisent les Mitsvot. Ceux qui cherchent à effacer ce qui nous distingue. Mais nous avons les Tsitsit. Nous avons la Mézouza.

Lorsque nous sortons de chez nous, à droite la Mézouza et sur nous les Tsitsit… nous sommes cernés de lumière. Une lumière que Kora’h voulait éteindre. Une lumière qui, plus que jamais, doit briller.

Rav Raphaël Banon, Dayan au Beth-Din de Montréal & rabbin du Centre Sépharade de Torah Laval (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)

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Nous pensons à ces femmes dont les maris, soldats réservistes, à peine rentrés quelques jours, sont déjà repartis sur le front. À ces mères seules, épuisées, avec les enfants, les courses, la peur.

Nous avons mal pour nos amis du tourisme et de l’événementiel, à l’arrêt depuis des mois, après le Covid, après la guerre… encore aujourd’hui. Pour les étudiants sans examens, pour ceux coincés entre deux pays, pour tous ceux qui ne peuvent plus travailler à cause de la guerre.

C’est pourquoi nous réfléchissons à créer une bourse d’aide pour tous ceux qui ont un métier, mais ne peuvent plus l’exercer. Pas par paresse. Par nécessité. Écriveznous : hessed@torah-box.com

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Thème : les travaux interdits de Chabbath par Michaël Lumbroso

Règle du jeu :

Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot en gras dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

Mettre du pain dans le four, c’est l’interdiction de … .

Cet interdit consiste à séparer le grain de son épi.

le blé)

Pour ne pas transgresser cet interdit, il faut prendre le bon du mauvais, à la main et pour un usage immédiat.

Un interdit que l’on peut transgresser en ayant un chewinggum dans sa bouche ?

Attention de ne pas traîner un banc lourd sur de la terre meuble durant Chabbath car cela entraînerait cet interdit

En cas d’incendie, ‘Has Véchalom, on ne doit pas trop s’attarder à sauver des choses car on pourrait en venir à transgresser cet interdit

Si un œuf est pondu le Chabbath, l’interdiction de le toucher s’appelle ainsi.

Trouvez le nom de ce principe : tu coupes la tête de l’oiseau, il ne va pas mourir !?

Recha)

Se couper les ongles Chabbath est un dérivé de cet interdit

De ce verset d’Isaïe récité chez certains au Kiddouch du matin, nos Sages apprennent des lois concernant le Chabbath.

Faire Nétilat

Yadaïm sur du gazon reviendrait à transgresser cet interdit.

(et tu appelleras le Chabbath un délice)

Émincer un légume très finement s’apparente à cet interdit

De la Torah, cet interdit ne s’enfreint qu’avec des raisins ou des olives.

Priver un animal de sa liberté, c’est l’interdiction de …

De l’espace occupé par les Bné Israël dans le désert, nous apprenons les lois concernant ce domaine

Interdit qui se fait avec de la farine et de l’eau. (trier)

Contrairement au Chabbath, ce jour-là on peut faire des travaux qui sont liés à la préparation du repas.

)Tov

Les ‘Hakhamim ont rajouté cet interdit pour ne pas en venir à transporter les objets de manière défendue.

Grâce à ce système, on peut transporter des objets dans une ville.

On n’a pas le droit de sentir un fruit attaché à l’arbre de peur qu’on en vienne à enfreindre cet interdit

Cet interdit peut se faire en marchant sur des fourmis.

Coller des papiers entre eux revient au principe de cet interdit.

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Am Israel Hai!!

N’hésitez plus on s’occupe de tout!! Vous méritez vous aussi votre part d’israel

Pour plus d’information

Supplément spécial Chabbath

Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...

Kora’h - On ne renonce jamais au retour d’un Juif

Pourquoi la Torah choisit-elle de nous enseigner le concept du Minyan en se référant à deux groupes d’individus – les explorateurs et l’assemblée de Kora’h – qui se rendirent coupables de graves fautes ?

Une Halakha importante est déduite des versets de la Paracha de Kora’h et de Chéla’h Lekha. La Guémara stipule que si dix hommes Juifs se réunissent, ils peuvent sanctifier publiquement le nom de D.ieu en récitant des paroles saintes, comme le Kaddich ou la Kédoucha Vénikdachti Betokh Bné Israël, "Je serai sanctifié au milieu des Bné Israël" (Vayikra 22, 32) que la Guémara compare au verset de la présente Paracha dans lequel Hachem demande à Moché et à Aharon de se séparer de l’assemblée de Kora’h : Hibadlou Mitokh Ha’eda Hazot, "Séparez-vous du milieu de cette communauté." (Bamidbar 16, 21)

La Guémara lie également ce verset à un autre évoquant les dix explorateurs qui firent un rapport scandaleux d’Erets Israël et qui les appelle Ha’eda Hara’a Hazot, "cette mauvaise communauté" (Bamidbar 14, 35). On en déduit que les explorateurs furent décrits comme ‘Eda parce qu’ils étaient dix, et il faut donc dix hommes pour réciter des paroles saintes.

Un mauvais Minyan ?

Pourquoi la Torah choisit-elle de nous enseigner le concept du Minyan en se référant à deux groupes d’individus – les explorateurs et l’assemblée de Kora’h – qui se rendirent coupables de graves fautes ? La Torah jette sur eux une lumière très négative pour avoir manqué de confiance en Hachem et pour avoir bafoué l’autorité de Moché. Néanmoins, une analyse plus profonde nous montre qu’il s’agissait d’hommes justes qui avaient des raisons très compréhensibles d’agir ainsi, mais qui se trompèrent à cause d’une faille dans leur caractère qui les mena à mal considérer les

choses et à commettre par la suite une terrible faute.

Dans le cas de Kora’h, nos Sages affirment qu’il était un grand homme et qu’il vit prophétiquement que d’illustres personnages, dont le prophète Chmouel, seraient issus de lui. Ceci le convainquit que sa querelle avec Moché était justifiée. Il ne réalisa pas que ses fils allaient faire Téchouva et que Chmouel viendrait au monde par leur mérite et non par le sien.

De même, les 250 Anciens qui se joignirent à lui étaient vertueux. Le Natsiv explique que leurs intentions étaient nobles : ils souhaitaient se rapprocher d’Hachem en partageant le rôle que remplissaient les Cohanim. (‘Émek Davar 16, 1) Ils voulurent apporter une offrande à Hachem et, bien que sachant qu’ils risquaient de mourir à cause de cela, ils furent prêts à sacrifier leur vie pour bénéficier de cette "proximité" avec Hachem. Le Natsiv ajoute qu’ils n’avaient aucune plainte contre Moché et Aharon, mais qu’ils savaient que leur participation à la rébellion de Kora’h était la seule façon d’avoir l’opportunité d’effectuer le service des Cohanim. Leurs nobles intentions, quoiqu’erronées, leur valurent de subir une mort plus digne, en étant brûlés par un feu sacré.

Les frontières floues du bien et du mal

Dans le même ordre d’idées, les commentateurs expliquent que les dix explorateurs étaient d’illustres hommes motivés par le bien. Certains pensent qu’ils estimèrent que le peuple juif n’était pas prêt à abandonner son mode de

vie spirituel du désert pour vivre une existence plus matérielle dès son entrée en Erets Israël. Eux aussi se sont lourdement trompés, mais il convient de souligner qu’ils n’étaient pas des gens purement mauvais.

Pour revenir à Kora’h, l’histoire suivante (racontée par Rav Issakhar Frand) nous donne une idée de l’ambigüité concernant sa vertu. Le Rav de Satmar raconta qu’il se souvenait de son arrière-grandpère, le Isma’h Moché, qui dit à son fils, le Itav Lev (le grand-père du Rav de Satmar) qu’il était revenu dans ce monde (par le biais du Guilgoul Néchama, de la réincarnation) à trois reprises. La première fois fut à l’époque des Juifs dans le désert, lors de la rébellion de Kora’h. Il relata que les chefs du Sanhédrin se positionnaient du côté de Kora’h et que le peuple soutenait Moché. "Qui soutenais-tu ?", demanda le Itav Lev. "J’étais neutre", répondit son père. Le fils demanda comment il était possible qu’il ne soutînt pas Moché dont la grandeur était manifeste. Et son père de répondre : "Si tu avais été présent à cette époque et que tu avais connu la grandeur de Kora’h, tu n’aurais pas été surpris de ma neutralité." Cette histoire nous aide à réaliser à quel point il est inexact de considérer les gens comme Kora’h et son assemblée, ainsi que les explorateurs, comme des Juifs purement mauvais.

Personne n’est imparfait

Quand on apprend les histoires de la Torah enfant, elles sont nécessairement enseignées de manière simplifiée, en "noir ou blanc", où les personnages vertueux sont décrits comme des êtres parfaits et ceux qui ont fauté sont de véritables mécréants. Le problème se pose si l’on garde cette approche immature à propos des personnages de la Torah, même en grandissant et que cela nous empêche d’apprendre des Récha’im de la Torah d’importantes leçons.

Il faut se souvenir que même les Juifs les plus vils ont une étincelle pure et qu’ils désirent, au plus profond d’eux-mêmes, faire le bien. Et même les Juifs particulièrement mauvais, sur lesquels on dit qu’ils n’ont pas de part dans le monde futur, auront finalement droit au ‘Olam Haba, du fait de la pureté inhérente à leur âme. Ceci nous montre qu’il ne faut jamais renoncer à un Juif et à son repentir, peu importe à quel point il s’est éloigné de la Vérité.

Rav Yehonathan Gefen

Résumé de la Paracha

1

Kora’h conteste l’autorité de Moché, lui reprochant de s’être attribué avec son frère Aharon tous les privilèges.

2

Hachem avertit Moché de s’écarter des contestataires afin de ne pas être atteint par la punition divine qui allait les frapper.

3

Sur ordre d’Hachem, la terre engloutit toute la bande de Kora’h.

4

Le peuple se révolte contre Moché et Aharon les accusant d’être responsables de la mort de la bande de Kora’h, ce qui occasionne une épidémie mortelle parmi les Bné Israël

5

Après que son bâton ait fleuri, Aharon est désigné par Hachem pour être un Cohen

6

Des Cohanim sont désignés pour garder l’entrée du Michkan et éviter l’entrée involontaire de personnes étrangères.

7

La Paracha parle de la Mitsva de remettre aux Cohanim certains prélèvements sur les sacrifices offerts au Michkan, du rachat par le Cohen des aînés mâles. Pour les animaux, l’aîné des ânes doit être acheté contre un mouton offert au Cohen. L’aîné des animaux purs doit être offert au Cohen.

8

Les Leviïm reçoivent un dixième du produit de la récolte des fruits appartenant à un Israël en contrepartie de leur service au Michkan. Ils prélèvent un dixième sur le Ma’asser reçu qui est ensuite remis au Cohen.

N°432

Feuillet parents-enfants pour Chabbath

PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :

Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane

Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »

Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête

PAR ÉQUIPE 1

JEU

Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)

Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)

Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne

Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !

Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”

Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder

PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

2.Ép

6.‘Harossèt ret aror
agneau

Donnez un nom à votre équipe qui commence par un ‘K’. 2. Trouvez un slogan à votre équipe. ( 2 Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus

Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les Israël, Égypte, les 2, aucun des 2.

Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point

• Terre où coulent le lait et le miel.

> Israël.

• Pays gouverné par Pharaon.

> Égypte.

• Pays où le roi portait plus de bijoux qu’une mariée marocaine.

> Égypte.

• Pays où il y a une Mitsva d’y habiter.

> Israël.

QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR

• On y parle hébreu, arabe, anglais… et klaxon couramment.

• Terre de la promesse faite à Avraham.

> Israël.

• Pays où l’on ne prend pas le bus le Chabbath.

> Israël.

> Israël.

A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main

Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)

• Endroit où ont été envoyés les dix espions.

> Israël.

Hidour (au mieux)

• Pays où les grenouilles ont organisé un concert gratuit.

> Égypte.

MAROR

• Villejuif s’y trouve.

> Aucun des 2.

• Pays conquis sous Yéhochou’a.

> Israël.

• Pays d’où venait Yossef Hatsadik

> Aucun des deux.

Etapes du Séder

• Pays où vivaient les Cananéens.

> Israël.

• Pays où Ya‘akov a refusé d’être enterré.

Maror Kore’h

La quantité de Maror 1 Kazayit

> Égypte.

8. Bold’eau sa l é e

JEU

SHABATIK

UNE FAMILLE EN OR

Nommez un animal que les gens considèrent comme un animal de compagnie mais qui peut aussi être dangereux.

Chiens de grande taille

Serpents venimeux, comme les pythons ou les boas constrictors.

Reptiles, tels que les iguanes ou les lézards monitors, qui peuvent transmettre des maladies. Arachnides, comme les scorpions ou les araignées venimeuses.

Chats sauvages, bébés tigres.

JEU

LES DÉFIS DE LA SEMAINE

Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase

Citez un objet que l’on pourrait utiliser comme parapluie… en cas d’urgence !

Une poêle / Un sac plastique.

Un journal / une pochette.

Une boîte en carton.

Un sac à dos / Une serviette.

Une veste ou un manteau.

Citez un endroit où l’on entend souvent quelqu’un chanter.

La douche. La voiture.

Une salle de concert

La synagogue.

Une fête d’anniversaire.

“La duchesse mit ses chaussettes à sécher sur une souche sèche.”

• Monsieur et Madame Atrovite ont un fils, comment s’appelle-t-il ?

> Yves.

• Le savez-vous ? : Sachant que la fraise contient 7 grammes de glucides (sucre) pour 100 grammes de fraise, quelle proportion de glucides contient le citron ?

> Il y a 8 grammes de glucides dans 100 grammes de citron. Contrairement à ce que l’on pense, le citron contient plus de sucre que la fraise !

• Le savez-vous ? Quelle était la particularité du premier match de basket disputé en 1891 dans une université américaine ?

> Il a été joué avec un ballon de football.

• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.

• Le savez-vous ? : Qu’est-il arrivé à l’astronaute Harrison Schmitt lors de la mission Apollo 17 ?

> Il a découvert qu’il souffrait d’une grave réaction à la poussière lunaire.

• Le saviez-vous : Quelle est la pointure (sa taille de chaussure) de la statue de la Liberté ? (Répondez par “plus” ou “moins”. 9 réponses permises)

> La statue de la Liberté chausse du 879.

• Termine la blague : Sur Terre, il y a trois sortes de personnes : celles qui savent compter et…

> … celles qui ne savent pas.

• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.

• Chante un chant de Chabbath.

Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.

1ère énigme

Aujourd’hui, avant de partir à l’école, chaque enfant Dujour s’est préparé chacun à son rythme.

Gigi était prêt après Jojo mais avant Juju.

Quant à Jojo, il était prêt avant Gigi, mais après Gégé.

3

ème énigme

Qui était prêt en premier ?

Réponse : Gégé était prêt en premier, suivi de Jojo, Gigi puis Juju en dernier…

2ème énigme

Un homme décrit ses filles : « elles sont toutes blondes sauf deux, toutes brunes sauf deux et toutes rousses sauf deux

Combien a-t-il de filles ?

Réponse : une blonde, une brune et une rousse.

Termine la blague

Un paysan va frapper chez son voisin de la ferme d’à côté et lui dit - Henri, ta vache doit être malade, elle est allongée, les quatre pattes en l’air. - Ah non, mais ne t’inquiète pas ! C’est la grève des…

HALAKHA QUIZ

1. Il suffit de la rincer.

2. Il faut l’ébouillanter.

3. Il faut la jeter.

Réponse : 1 3

Réponse : … des trains, alors elle regarde passer les avions.

Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.

Si j’ai trempé une cuillère de lait dans une soupe de viande froide, que dois-je faire de la cuillère ?

Qui interdit de manger de la pizza au fromage et au thon ?

1. Rav ‘Ovadia Yossef.

2. Rav Mordékhaï Eliahou.

3. Rav Ben-Tsion Abba-Chaoul.

Réponses : 1, 2 et 3

ASHABATIK

Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice. Une autre indication est le thème du jeu (Jeu de rapidité)

Thème du jour : Plats italiens

MOTS INDICES :

1. Fromage.

2. Pâtes fines, longues et cylindriques.

3. Pizzas sans suppléments.

4. Sauce à la viande.

5. Ville pour escalope.

Mot-indice : Rusé - Mot-mystère : Serpent. B

Trois images te sont présentées, chacune représentant un mot appartenant à un thème différent (exemple : une ville, un aliment et un personnage célèbre).

Ces trois mots commencent par la même lettre. Ton objectif est de deviner cette initiale commune en observant attentivement les images et en trouvant les mots correspondants !

Réponse de la semaine dernière

Initiale cachée : “C”

Mots : Canada - Cartable - Coiffeur

La réponse, la semaine prochaine !

Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box

Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche

FRUIT

Yankel, l’homme d’affaires de Belz

Yankel est affairé à valoriser son immense patrimoine quand un beau jour, il reçoit la visite d’un notaire…

Peu après la fin de la Première Guerre mondiale, Yankel, un homme d’affaires polonais à succès qui compte parmi la ‘Hassidout Belz, se voit proposer un investissement prometteur. Il s’apprête à l’accepter sur-le-champ quand son épouse le rappelle à l’ordre : il devrait soumettre au préalable la question au Admour de Belz. En effet, l’affaire semble si alléchante qu’il pensait pouvoir cette fois s’affranchir de l’avis du Rav, qu’il a pourtant l’habitude de consulter pour toutes les questions auxquelles il est confronté.

Yankel se présente ainsi dans la journée chez le Admour, et lui annonce : "Il m’a été proposé une affaire exceptionnelle de laquelle je peux tirer d’immenses bénéfices ! Un prince polonais est décédé, laissant à ses héritiers des forêts et des terrains s’étendant à perte de vue. Les héritiers aimeraient liquider cet héritage rapidement et bradent ces terrains à un prix dérisoire. Je peux dès ce soir en être l’heureux propriétaire !" Le Admour demande si cette affaire comporte des risques, et Yankel répond avec enthousiasme : “Non, Rav, cette affaire est une réussite garantie ! Je suis sûr de moi !"

Réponse déconcertante

Le Admour réfléchit, puis il fournit sa réponse : il déconseille fortement l’affaire. Yankel le

‘Hassid n’en revient pas ! Mais la réponse du Admour est tranchée sans aucune ambiguïté.

Yankel ressort décontenancé et abattu de chez son Rav. Pourtant, il ne peut s’empêcher de penser qu’il est bien trop dommage de rater une telle affaire.

"Le Admour n’a pas tous les tenants et aboutissants financiers de ce projet", pense-til, bouillonnant. N’y tenant plus, il finit par se rendre chez les héritiers ; le lendemain matin, l’affaire est conclue.

Yankel est très satisfait : il a acquis la fortune d’un grand prince polonais pour une modique somme. Son épouse est bien consciente qu’il a agi contre l’avis de leur maître ; cependant ne souhaitant pas briser l’enthousiasme de son mari, elle ne dit mot.

Yankel est affairé à valoriser son immense patrimoine forestier et foncier, quand un beau jour, il reçoit la visite d’un notaire. "Monsieur, je représente les droits de la famille Nowak, qui revendique la propriété de la réserve forestière de Fodorevka." Yankel est abasourdi.

Il se précipite pour présenter l’attestation d’héritage et son droit de propriété. Mais il semble bien que ce terrain soit contesté… Une procédure judiciaire est engagée.

Plongeon et rebond spectaculaires

Quelques jours passent, et un autre notaire revendique pour le compte d’une autre famille la propriété d’un terrain plus à l’est. Au bout de quelques semaines, la situation est devenue incontrôlable : tous les terrains et domaines forestiers que Yankel a acquis dans le cadre de cet héritage sont soumis à des procédures judiciaires. Il perd tous ses procès, si bien que moins d’un an plus tard, il a perdu l’intégralité de l’héritage !

Ce n’est que le début… Quelques semaines plus tard, ses affaires commencent elles aussi à péricliter. Yankel, l’homme d’affaires à succès, se retrouve en peu de temps dépouillé de tous ses biens, plongé dans la pauvreté. Inutile pour lui de s’interroger outre mesure sur l’origine de ce revers de fortune : si seulement il avait suivi les conseils du Admour, il n’en serait probablement pas là….

temps passe, plus il s’enrichit, au point d’être deux ans plus tard plus riche encore que dans le passé !

Investir le cœur brisé

Fort de ce succès, il retourne chez son Rabbi, le remercie abondamment et l’interroge : "Pourquoi, la première fois, avez-vous refusé que j’investisse dans une affaire exceptionnelle qui m’a finalement ruiné, alors que la seconde fois, vous avez accepté immédiatement une affaire incertaine qui s’est finalement avérée être la meilleure opportunité de ma vie ?"

Tu étais si certain de la réussite de l’affaire que tu semblais dire que tu n’avais pas besoin de l’aide du Ciel pour la concrétiser

Un jour, l’un des amis de Yankel lui rend visite : "Yankel, je suis à la recherche d’un associé pour gérer des forêts. Je connais tes compétences inégalées dans ce domaine." Mais Yankel refuse. Avec l’épreuve qu’il a connue, le ‘Hassid a développé une aversion au risque. Il ne souhaite pas se lancer dans une nouvelle aventure dont il ignore l’issue. Après insistance de son ami, Yankel consulte son épouse qui à nouveau, lui conseille d’aller soumettre la question au Admour

Yankel surmonte la honte qu’il ressent de ne pas avoir écouté son Rabbi et retourne le voir en l’implorant, le cœur brisé, et en évoquant son besoin de Miséricorde divine. Le Rabbi répond : "Oui, Yankel, accepte cette affaire, Hachem sera ton associé."

Quelques mois plus tard, la réussite dépasse toutes les espérances du ‘Hassid. Et plus le

Le Admour sourit : "La première fois, tu étais si certain de la réussite de l’affaire que tu semblais dire que tu n’avais pas besoin de l’aide du Ciel pour la concrétiser. Tu es arrivé ici sûr de toi, sans me demander de bénédictions, sans me demander de conseils spirituels. Tu m’as consulté comme tu serais allé voir ton banquier. Et tu n’as pas tenu compte de mon avis. Or on a toujours besoin de l’aide du Ciel. Sans cela, on ne peut rien réussir. Et je t’ai donc déconseillé l’affaire car tu étais incapable de demander sincèrement l’aide d’Hachem. Pour la deuxième affaire en revanche, tu es revenu me voir le cœur brisé. C’était une opportunité risquée, certes, d’autant plus que tu te trouvais dans une situation financière périlleuse. Sauf que, cette fois, tu t’es présenté à moi en pleine conscience que seul Hachem pouvait t’aider. Je savais donc qu’Il te viendrait en aide et que tu réussirais. C’est pourquoi je t’ai conseillé cette affaire."

La Émounat ‘Hakhamim, la foi en nos Sages, suivre les conseils de son conjoint, et surtout mettre Hachem au cœur de notre vie : voici les ingrédients du succès !

FLASH CHABBATH

Une perle sur la Paracha

La terre peut encore s’ouvrir…

"La terre s’ouvrit en son sein et les engloutit […]" (Bamidbar 16, 32)

Rabbi Avraham ‘Hassida, un géant en Torah de Hongrie, raconte que lorsqu’il avait 6 ans, un Hongrois lui arracha son Talith Katan qu’il avait mis sur ses vêtements.

Il se mit à pleurer et ne voulait plus bouger de sa place jusqu’à ce qu’on lui amène un autre Talith Katan. A ce moment-là, dans son chagrin, le jeune Avraham s’écria : "Qu’il soit avalé par la terre !"

Quelques jours après cela, on entendit que ce non-juif avait chuté dans un puits. Lorsqu’on demanda au jeune Avraham pourquoi il avait souhaité une telle chose, il répondit : "Je l’ai maudit ainsi car Kora’h fut englouti par la terre pour s’être moqué de la Mitsva des Tsitsit !"

Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, le Rabbi

Ce dimanche 3 Tamouz (29/06/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, le Rabbi de Loubavitch. Leader spirituel juif mondial du 20ème siècle, son action fut reconnue sur le plan international, par les Juifs comme par les non-juifs.

Il œuvra pour une diffusion du judaïsme avec la fondation d’un réseau d’institutions d’études juives et de l’enseignement de la Torah dans le monde entier. Parmi ses œuvres, on retiendra Likouté Si’hot, Torat Mena’hem, Séfer Hamaamarim, Hayom Yom et Iguerot Kodech.

N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !

Qui doit placer le sel à table Chabbath ?

La femme. La Torah raconte que la femme de Loth a été transformée en statue de sel, car elle ne voulait pas servir de sel à ses invités.

Il faudra d’ailleurs le laisser à table jusqu’à la fin du Birkat Hamazon (Kaf Ha’haïm 167, 40)

Non, interdit. On ne peut en aucun cas être permissif à ce sujet (Its’hak Yéranen, Even Ha’ézer 1).

Remettre une poignée de porte tombée pendant Chabbath, permis ?

(construire). Si on ne l'enfonce pas jusqu'au bout, mais juste un peu pour ouvrir la porte, c'est permis. Une poignée étant aussi Mouktsé, on ne pourra pas la déplacer. En revanche, on peut utiliser et déplacer une poignée amovible, comme une manivelle pour une cloison par exemple (Yabia' Omer 2, 370).

Les lois du langage

Pas de prix pour la médisance

Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne que la médisance est prohibée même si l’on doit subir un préjudice financier, comme la perte d’un travail par exemple.

Halakha x 3
Hiloula
Prier en short, permis ?

Message du Gadol Hador, Rav Moché Hillel Hirsch

Lors de son voyage auprès des communautés juives des Etats-Unis, le Roch Yéchiva

Rav Moché Hillel Hirsch a délivré un message de soutien aux résidents d’Erets Israël en ces temps troubles. Voici ses paroles.

Lorsque Moché Rabbénou vit ses frères souffrir en Egypte, il pleura avec eux. Il ressentit leur douleur et dit : "Si seulement je pouvais les aider…" Nos Sages enseignent que Moché agit en véritable frère : un frère ne reste pas indifférent face à la détresse de l’autre, il souffre avec lui. C’est précisément cette solidarité qui fit mériter à Moché la révélation du buisson ardent.

Il est question ici de nos frères, de notre propre chair. Ceux qui ont de la famille sur place savent de quoi il s’agit. Mais cette sensibilité

devrait habiter chacun d’entre nous. En Erets Israël, beaucoup vivent dans l’angoisse, n’arrivent plus à dormir, craignent à chaque alerte que le prochain missile tombe tout près. Certains manquent même de quoi se nourrir. Il faut penser à eux, prier pour eux, ne pas vivre coupé de cette réalité. J’ai entendu que beaucoup vivent dans une peur constante de ce qui pourrait encore arriver. Notre premier devoir, c’est de ressentir leur détresse.

Deuxièmement, il faut se rappeler que tout vient d’Hachem. Ce n’est pas l’Iran, ce n’est pas les missiles : c’est Hachem qui dirige tout. L’Iran n’est qu’un instrument pour accomplir Sa volonté. Nous ne comprenons pas Ses raisons, mais nous savons avec certitude que tout ce qu’il se passe en ce moment est entre Ses mains. C’est donc vers Lui que nous devons nous tourner, Le supplier d’apaiser Sa colère et de mettre fin à la guerre.

Enfin, nous devons croire en la puissance de nos prières. Si nous étions vraiment convaincus que nos Téfilot peuvent changer le cours des choses, nous prierions davantage. Il est de notre devoir de croire que nos prières ont un véritable impact et peuvent tout transformer.

Ces trois points sont essentiels :

• Ressentir la souffrance de nos frères.

• Reconnaître que tout vient d’Hachem.

• Croire que nos prières peuvent apporter la délivrance.

Et alors, Hachem écoutera nos prières, enverra la délivrance… et tout ira bien.

Rav Moché Hillel Hirsch

Crédit photo : Moché Goldshtein

Guerre en Israël : Une pluie de miracles inexplicables à travers Israël

Tel-Aviv, Bné-Brak,’Haïfa… Alors que les missiles balistiques pleuvent sur Israël, des histoires bouleversantes émergent au beau milieu des débris. De quoi rappeler que la Providence surgit là où l’on s’y attend le moins !

BNE BRAK UN ABRI FERMÉ PAR ERREUR… SAUVE DES VIES !

Comme l’ont rapporté les médias, un missile balistique iranien a directement frappé une école de Pardès Katz, à Bné Brak, causant l’effondrement d’un bâtiment flambant neuf abritant une structure éducative. Le même missile a aussi ravagé le vaste campus d'un réseau, dédié à la rééducation et à l’enseignement de près de 300 enfants et adolescents atteints de handicaps sévères, équipé des technologies médicales les plus pointues dans le domaine. Selon le fondateur du réseau, le Rav Yéhouda Marmorstein, le choc émotionnel est immense : "Nous avons été confrontés à une scène de destruction totale… des centaines d’enfants ne peuvent plus recevoir les soins vitaux".

de l’établissement, abri qui dessert une bonne partie des habitants du quartier, confiant la clé à un voisin chargé de l’ouvrir en cas d’alerte. Mais à 4h15 du matin, lorsque la sirène a retenti, le voisin dormait profondément. Pour des dizaines de personnes qui s’étaient rendues sur place, il était impossible de s’y refugier : l’abri était fermé.

Ce n’est que quelques instants plus tard que les habitants, contraints de fuir vers d’autres refuges, comprirent qu’ils venaient d’échapper au pire. Le missile avait en effet touché de plein fouet l’école où ils auraient du se trouver, la détruisant totalement !

Mais derrière cette scène de désolation se dissimule aussi un incroyable miracle. En effet, la veille, des enseignantes de l'école avaient déblayé et préparé l’abri souterrain

Un homme de 80 ans a trouvé la mort dans cette attaque. Si d’autres résidents s’étaient trouvés dans l’abri, le bilan aurait pu être dramatique. À Pardès Katz, on parle aujourd’hui d’un véritable miracle.

UN MISSILE DÉTRUIT UN VÉHICULE, DES TÉFILIN

Y SONT RETROUVÉS INTACTS

Un missile balistique tiré depuis l’Iran a frappé le centre de la ville ‘Haïfa lundi soir, causant d’importants dégâts matériels mais, miraculeusement, aucun blessé. L’engin a pulvérisé un véhicule stationné dans le quartier résidentiel, projetant des éclats sur plusieurs mètres. Les bâtiments alentours ont été très lourdement endommagés. Mais c’est lors des opérations de secours que les équipes du Commandement du front intérieur ont découvert un détail troublant : à l’intérieur du véhicule soufflé par l’explosion, une paire de

Téfilin a été retrouvée intacte ! Pas une lanière brûlée, pas une lettre effacée. Le choc a saisi les soldats et les sauveteurs, nombreux à évoquer un miracle en pleine nuit de guerre.

Précisons que si le missile avait atterri quelques mètres plus loin, le bilan aurait pu être tragique. Le silence de la rue au moment de l’impact, et la protection de ces objets sacrés, sont sans aucun doute la manifestation d’une Providence divine qui nous échappe.

COMMUNAUTÉ

TEL-AVIV

UN BÉBÉ DE SIX JOURS SAUVÉ DES DÉCOMBRES APRÈS UNE FRAPPE DE MISSILE IRANIEN

Dans l’une des scènes les plus poignantes de la guerre actuelle entre Israël et l’Iran, un nourrisson âgé de seulement six jours a été extrait vivant des décombres d’un immeuble résidentiel effondré à Tel-Aviv dans la nuit du 14 au 15 juin, à la suite d’une frappe de missile balistique iranien sur le centre d’Israël. L’incident s’est produit lors d’une salve de missiles visant délibérément des zones densément peuplées. Le missile a touché de plein fouet un bâtiment résidentiel, piégeant le nouveau-né sous les gravats. Les équipes de secours, notamment les secouristes du Maguen David Adom (MDA), ont travaillé sans relâche pour localiser et sauver le bébé. Grâce à leurs efforts, l’enfant a été retrouvé

HAÏFA

vivant et transporté d’urgence à l’hôpital, où son état est jugé stable. Ses parents ont eux aussi été extraits quelques minutes après et ont pu retrouver dans un soupir de soulagement leur bébé. Des images poignantes montrent les secouristes portant le nourrisson à travers les décombres, tandis que des sirènes retentissent en arrière-plan. Ce sauvetage a suscité une vive émotion en Israël.

Un responsable israélien a déclaré : "C’est ce que vise le régime fanatique : nos enfants, nos familles. Nous ne resterons pas les bras croisés. Nous continuerons à défendre notre peuple contre le régime le plus dangereux du monde, quoi qu’il en coûte."

LES SECOURISTES S’ATTENDENT À DES DIZAINES DE MORTS, ILS NE TROUVENT QUE QUELQUES BLESSÉS

Raphaël Bitoun est secouriste bénévole à I’houd Hatsala depuis 5 ans. Il raconte : "Dimanche 15/06, 20h40. Une puissante déflagration secoue notre quartier de Névé Chaanan, en plein ‘Haïfa. Les vitres et les portes de mon appartement sont soufflées. Un missile balistique vient de tomber à 100 mètres de chez moi. Dès qu’il nous est donné de sortir, je me précipite sur les lieux de l’impact. Les équipes de secours, la police, les pompiers commencent à affluer, créant un immense embouteillage sur toute la zone.

On annonce que des dizaines de morts sont probablement à dénombrer, on ne s’attend pas à moins dans ce quartier fortement peuplé qui abrite des immeubles anciens. Pourtant, une fois arrivé sur place, j’aperçois un immense cratère… entre deux immeubles. Les véhicules alentours brûlent, un silence inquiétant règne, on n’entend que le crépitement du feu. Des ballons de gaz ne sont pas très loin. Avec Naftali

Rottenberg et Nati Dana, nos chefs d’équipe, nous commençons à évacuer les gens des abris et des appartements, blessés et sous le choc. C’est le chaos, les gens cherchent leurs proches. Aidés par nos secouristes, ils rejoignent le point de rassemblement où nous leur prodiguons les premiers soins. Et plus les minutes avancent, plus l’ampleur du miracle apparait à nos yeux : les familles sont regroupées, personne ne manque à l’appel ! Aucun mort, pas un seul, n’est à déplorer !" Raphaël conclue : "Au-delà du fait que tous avaient respecté les consignes et avaient rejoint un abris, il est indéniable qu’on a eu affaire à un incroyable miracle." Autre miracle à ‘Haïfa : le missile qui a touché la raffinerie de la baie de ‘Haïfa, faisant 3 morts, est tombé non loin du plus grand réservoir de l’usine. "Si le réservoir avait été touché, toute la montagne aurait été rasée", explique Raphaël.

TEL-AVIV

UN COUPLE D’OCTOGÉNAIRES EXTRAIT INDEMNE DES DÉCOMBRES DANS LEUR APPARTEMENT

Lundi 16 juin, un missile iranien frappe à nouveau en plein Tel-Aviv. Dépêché dans un immeuble très fortement impacté, le secouriste Samuel Arrouas nous relate : "Nous sommes accueillis par une scène apocalyptique : au milieu des murs effondrés, des jets d’eau s’échappent des canalisations éventrées et des fils électriques sont à nu, risquant de provoquer à chaque pas une électrocution.

On entend des cris de personnes appelant à l’aide derrière des portes déformées sous l’impact. Dans l’un des appartements que nous

arrivons à forcer, nous découvrons un couple d’octogénaires assis dans leur salon, au beau milieu des ruines. Le mari, qui a Alzheimer, ne comprend pas ce qu’il se passe.

Son épouse, elle aussi à mobilité réduite, peine à se lever pour s’extraire de l’appartement qui menace de s’écrouler. Tout autour n’est que poussière, verre, débris, impacts de balle. Et eux, ce couple qui n’a pas pu joindre à temps leur espace protégé, était indemne, à l’exception de quelques égratignures bénignes !"

TEL-AVIV UN MISSILE BALISTIQUE S’ABAT DANS UN TERRAIN VAGUE AU BEAU MILIEU D’IMMEUBLES, UN VÉRITABLE MIRACLE

Dans la nuit du 16 juin 2025, un missile balistique iranien s’est abattu dans un vaste terrain vague du centre de Tel-Aviv, provoquant un impact d’une puissance dévastatrice. Si l’onde de choc a soufflé des vitres jusqu’à plusieurs pâtés de maisons, aucun habitant n’a été blessé dans les immeubles alentours — une scène qualifiée par certains témoins de miracle.

"MERCI

TEL-AVIV

Selon un habitant, Chaoul Sadka, le missile a frappé précisément un site déserté depuis des années — autrefois un cinéma Art Déco, reconverti en parking avant d’être abandonné. “C’était le seul espace vide dans un rayon de 500 m,” a-t-il expliqué. Ce lieu improbable a été touché au cœur de la zone la plus densément peuplée, évitant ainsi une catastrophe humaine.

HACHEM D’AVOIR ANNULÉ MON CONTRAT DE LOCATION !"

Dans le centre d’Israël, un influenceur du nom d’Elyasaf Ezra, suivi par quelque 140.000 abonnés, raconte l’incroyable récit qui suit : "Il y de cela un ou deux mois, j’étais en pleine recherche d’appartement. Finalement, j’ai réussi à dénicher la perle rare : un 3 pièces dans un nouvel immeuble, très bien placé.

Le problème, c’est que les dates de sortie et d’entrée ne correspondaient pas. A contrecœur, j’ai du après quelques jours abandonner l’idée et je suis finalement resté dans mon appartement actuel. Hier, ce même appartement a subi un missile de plein fouet.

Les 3 personnes qui y étaient ont trouvé la mort. Souvenezvous : il arrive que D.ieu détruise nos plans pour ne pas que nos plans nous détruisent…"

Ni missiles ni guerre n’ont stoppé ce mariage (ré)organisé en 24h

Quand la guerre a éclaté quelques jours avant le mariage de sa fille, David Choukroun a vu tous ses plans voler en éclats. Pourtant, entre sirènes, prestations annulées et abris improvisés, la véritable Sim’ha a éclaté, plus intense encore. Un beau témoignage sur la force d’un mariage juif fondé sur l’essentiel !

Crédit photo : Nehorai Zagoury

Le mariage était prévu pour dimanche 15 juin 2025. Des centaines de faires-parts envoyés, les prestataires commandés, tout était fin prêt. Il ne restait plus que quelques jours avant le jour J, que nous attendions tous avec excitation.

Quand tout bascule

"

Pourtant, jeudi 12 juin en soirée, tout a basculé. Israël frappe l’Iran préventivement, qui réplique par des salves de missiles meurtriers. Nous sommes sous le choc, même si nous peinons à ce stade à comprendre les implications immédiates de ce bouleversement. Dès le départ, ma fille, son fiancé et sa famille ont été très clairs. Alors que certains dans notre entourage nous proposaient de reporter la date, leur décision a mis fin aux doutes : le mariage aurait lieu au jour et à l’heure prévus, peu importe les circonstances. On ne repousse pas la Mitsva suprême de fonder un foyer juif !

Il s’agissait de reprendre ses esprits, et vite. Il nous fallait organiser un nouveau mariage et ce en quelques heures seulement!

l’ambiance à la maison était joyeuse, toute la famille était réunie. Euphoriques, nous étions en fait assez inconscients du drame qui se déroulait à l’extérieur et de l’impact que cela aurait sur le mariage. Ce n’est que vers Sé’ouda Chlichit, quand un non-juif du quartier m’a mis au courant des derniers développements, que j’ai réalisé l’ampleur de la situation. En sortant à nouveau pour ‘Arvit, j’ai laissé des instructions à la maison : interdiction formelle d’allumer les informations jusqu’à la fin de la Havdala. Je voulais éviter toute panique inutile…

Mission… impossible ?

A partir de là, une fois que la décision était claire dans nos esprits, on s’est mis à la recherche de solutions. Le Chabbath précédent le mariage,

Dès la sortie de Chabbath, on a tous compris que le mariage, tel qu’il était prévu, n’aurait pas lieu. Il s’agissait de reprendre ses esprits, et vite. Avec mon épouse et les parents du marié, nous sommes restés éveillés toute la nuit. Il nous fallait trouver ensemble une autre salle, près de chez nous, avec abri, disponible et prête à nous accueillir en urgence mais aussi un traiteur, une sono, la décoration de la salle,

une chaise pour la Kala, prévenir les invités qui ne cessaient d’appeler… Il s’agissait d’organiser un nouveau mariage et ce en quelques heures seulement !

Le lendemain, la maison baignait dans l’excitation. La musique, la maquilleuse, les voisins qui passaient souhaiter Mazal Tov, les enfants qui riaient au beau milieu… Mais à 11h, nouveau coup de théâtre : le propriétaire de la nouvelle salle nous annonce qu’il annule. Trop de pression, il a peur de prendre des risques. Nous sommes consternés. La Kala, ma fille, a bien senti qu’il se passait quelque chose, mais elle a décidé de ne rien dire et de nous faire confiance. Finalement, après plusieurs allersretours et beaucoup de prières, il finit par accepter ! Grand soulagement, nous pouvons poursuivre nos préparatifs.

À 16h, en proie aux larmes d’émotion, nous sortons enfin au parc attenant (faute d’autre choix…) pour une séance photo, mais une sirène nous surprend. Imaginez la scène : les enfants du quartier, une mariée en robe, une famille en tenue de soirée, un photographe et de la musique en fond, le tout dans un abri sur fond de sirène… ! Les rires et les larmes s’entremêlent. Mais le grand moment arrive…

Une joie authentique

La ‘Houpa a finalement eu lieu, la joie était à son comble. Comment décrire l’émotion de marier sa fille, qui plus est dans de telles circonstances ? La salle, dotée de 3 abris à même de contenir les nombreux invités en cas d’alerte, s’est remplie. Les invités affluaient par petits groupes, pour ne pas outrepasser aux instructions de sécurité. Les invités, touchés par les circonstances improbables, ont dansé avec une énergie hors du commun. La Sim’ha était palpable. Chaque instant était vécu avec une grande gratitude, comme si le simple fait d’être là était déjà en soi un mérite.

La soirée s’est déroulée dans une Sim’ha indescriptible. Les amies de ma fille, les connaissances, les Ba’hourim de la Yéchiva du marié, les danses, la musique, les chants. À la

fin de la soirée, épuisés mais ravis, alors que le couple quittait la salle, nouvelle sirène qui retentit… Drôle de manière de commencer sa vie de couple ! Et pourtant, jamais je n’ai vu ma fille aussi rayonnante !

Ce mariage insolite restera gravé dans les mémoires. Parce qu’en fait, il était bâti sur l’essentiel. Grâce à leur éducation dans la Torah, les mariés savaient que la Kédoucha d’un mariage juif prime sur les autres considérations. Chez certains, on repousse la date pour une coiffure ou une nappe qui ne correspond pas aux attentes. Mais chez nous, tout est mis au service des valeurs essentielles et de la vraie Sim’ha. Et c’est cela qui est extraordinaire. Quand on vit les choses ainsi, la joie n’est pas moindre, au contraire, elle prend tout son sens et est encore plus forte. Au point que la Kala a pu témoigner : "J’ai eu le plus beau mariage possible, rien n’aurait pu être plus parfait !"

Propos recueillis par Elyssia Boukobza

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Rav Chlomo Yéhouda Bééri

Israël-Iran - Le cri du Yénouka

Quelques semaines avant l’éclatement du conflit avec l’Iran, Rav Chlomo Yéhouda Bééri (le Yénouka) prononçait ces paroles à plusieurs reprises en ouvrant le Hékhal : "Que la crainte et l’effroi s’abattent sur eux", en parlant de l’Iran.

Lundi 16 juin, il a adressé un message de soutien au peuple d’Israël, insistant sur la nécessité de faire Téchouva, d’abandonner toute forme d’orgueil, de respecter les consignes et de renforcer notre Émouna. C’est notre foi qui est à même de déclencher les miracles et les délivrances.

L’orgueil

: un obstacle

spirituel majeur

"C’est à cause de l’orgueil que les missiles tombent."

Dans un monde où l’on s’attribue les réussites et les victoires, on oublie la main de D.ieu qui œuvre dans chaque détail.

L’orgueil déplace le centre de gravité spirituelle d’Hachem vers l’homme.

"Il faut rendre l’honneur et la couronne uniquement à Hachem."

Celui qui pense que les victoires militaires sont dues à l’armée ou à tel commandant oublie que tout vient d’en-Haut.

Les êtres humains sont les instruments d’une volonté divine, et il est indispensable de s’en souvenir, de prier, de lever les yeux vers le ciel, et de reconnaître la main de D.ieu dans chaque événement.

La source véritable des miracles

Le Yénouka a évoqué l’épisode de ‘Hanouka : une poignée de combattants — dix à treize selon les opinions — ont vaincu des armées entières. Pourquoi ? Parce que D.ieu a combattu pour eux. Il a aussi rappelé le combat entre David et Goliath : là encore, une intervention divine est dissimulée derrière les apparences.

Trois piliers permettent l’apparition de miracles :

1 2 3

La terre d’Israël :

Sa sainteté protège ceux qui y résident. Il faut la respecter, ne jamais parler contre elle. Même en cas de chaleur, on ne dira pas : "Il fait chaud", mais plutôt "J’ai chaud", afin de ne pas imputer à la terre quelque chose de négatif.

Le peuple d’Israël :

C’est par notre unité, que nous méritons d’être épargnés. Le Rav insiste sur l’importance de l’unité, de l’absence de jalousie, de la bienveillance entre chacun. Aujourd’hui plus que jamais, cela constitue un devoir fondamental.

Le mérite de nos ancêtres :

Avraham, Its’hak, Ya’akov et tous les justes de toutes les générations, dont les prières et les sacrifices continuent de nous protéger aujourd’hui.

Respecter les consignes de sécurité : une obligation de la Torah

Il existe une Mitsva de préserver sa vie, notamment en suivant toutes les instructions. Celui qui dispose d’une pièce sécurisée doit impérativement s’y rendre en cas d’alerte.

Ne pas le faire est considéré dans le Ciel comme une transgression volontaire. C’est une obligation aussi sérieuse que les dix Commandements.

Émouna : foi simple ou absolue Un message pour toute la diaspora

Le Yénouka a distingué deux types de foi, incarnés par deux géants de la tradition :

Rabbi ‘Akiva, qui enseignait : "Tout ce que fait D.ieu, Il le fait pour le bien", même si ce bien n’est visible qu’à long terme.

Na’houm Ich Gamzou, son maître, qui disait : Gam Zou Létova, "Cela aussi est pour le bien", affirmant que même l’épreuve actuelle, dans sa dureté, est en elle-même un bien.

C’est par cette foi absolue que Na’houm Ich Gamzou a vu le sable se transformer en flèches. Non pas par des techniques mystiques, mais par la simple force de son regard de foi pure.

Cependant, tout le monde ne peut pas atteindre un tel niveau. C’est pourquoi la Halakha suit l’enseignement de Rabbi ‘Akiva, plus accessible.

Le Yénouka a conclu en s’adressant également aux Juifs de diaspora. Il est essentiel qu’ils se sentent concernés, solidaires, unis aux souffrances et aux joies de leurs frères en terre sainte.

Même ceux qui vivent hors d’Israël doivent rester liés à cette terre, dans leur cœur, leurs prières, et leurs actes.

La puissance des quatre versets

Enfin, le Rav a également évoqué la force spirituelle exceptionnelle de quatre versets récités à la suite, avec foi et ferveur :

Que devons-nous faire concrètement ?

Le monde n’est pas abandonné au hasard. Il est régi par des lois divines.

Il nous incombe de faire Téchouva : regretter sincèrement, décider de changer, s’améliorer. Cela passe aussi par la Tsédaka, la prière, la purification au Mikvé, et surtout par un travail intérieur nommé ‘Hechbon Néfech, un examen de conscience quotidien.

Dans des périodes de rigueur comme celleci, il est essentiel d’ajouter aussi le Tikoun ‘Hatsot, pour adoucir les jugements et attirer la miséricorde divine.

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"Mes yeux sont toujours tournés vers l’Éternel, car Lui seul peut dégager mes pieds du filet " (Téhilim 25, 15)

"J’espère en Ta délivrance, ô Éternel." (Béréchit 49, 18)

"Hâte-Toi de me secourir, Hachem, mon sauveur." (Téhilim 38, 23)

"Considère et libère-moi de ma misère et de mes peines, et pardonnemoi toutes mes fautes !" (Téhilim 25, 18)

L’ordre des versets n’est pas primordial : l’essentiel est de les réciter avec sincérité et un cœur tourné vers le Ciel, en levant les yeux et en priant avec émotion. Leur force ne réside pas seulement dans les mots, mais dans l’intention profonde de celui qui les prononce.

Merci à Rav Moché Tsema’h et Rav Méir Avraham Lévy

Débarquement - Une migraine, un congé... et la chute du nazisme

Quel est le lien entre un anniversaire, un mal de tête, une tempête… et une invasion ? Parfois, l’Histoire ne se joue pas dans les QG militaires, mais dans les petits riens : une part de gâteau, un ciel capricieux, ou une consigne chuchotée au médecin : " Quoi qu’il arrive, ne me réveillez pas. "

Le 6 juin 1944 – 27 Iyar 5704 – des centaines de milliers de soldats américains, britanniques, canadiens et d’autres nations alliées débarquent sur les plages de Normandie. Le début de la fin pour l’Allemagne nazie. Mais peu connaissent le vrai récit derrière la grande Histoire.

Pendant des mois, les Alliés se préparent à cette opération décisive. L’Angleterre devient un gigantesque camp militaire. Des millions de soldats, des entraînements à répétition, et des dizaines de ruses brillantes pour semer la confusion chez les nazis : chars gonflables, avions en carton, convois fictifs, et même des émissions radio inventées de toutes pièces.

Côté allemand, Hitler confie la défense des côtes de Normandie à son meilleur stratège : le général Erwin Rommel. Sérieux et méticuleux, Rommel prend sa mission à cœur. Il inspecte personnellement chaque bunker, chaque batterie, chaque champ de mines. Il sait que ses défenses sont loin d’être parfaites, mais il s’y prépare avec la plus grande rigueur.

Un mal de tête…providentiel !

La date prévue pour le débarquement ? Le 4 juin. Conditions de marée et de lune idéales. L’ordre de marche est prêt, les soldats sont équipés, les rations distribuées, les enveloppes de solde aussi. Et puis soudain – la tempête. Un orage d’une violence inouïe. Pluies torrentielles. Rafales glaciales. La pire météo sur la Manche depuis vingt ans.

Eisenhower, commandant suprême, pense tout annuler. Une déclaration officielle est même rédigée : "L’invasion est reportée jusqu’à nouvel ordre." Et Rommel ? Rommel voit la tempête. Il est convaincu qu’aucune attaque ne pourra avoir lieu. Et comme, justement, le lendemain – le 6 juin – c’est le 42e anniversaire de son épouse, Lucie Maria Rommel… il part en Allemagne pour quelques jours de congé. Mais il n’est pas le seul. À la même période, des dizaines de milliers de soldats allemands obtiennent eux aussi une permission, sous prétexte qu’"il ne se passera rien de toute façon".

Et c’est ici qu’entre en scène un détail… minuscule, mais décisif. Le soir du 5 juin, Adolf Hitler – le tyran que tous ses généraux redoutent – souffre d’un violent mal de tête. Il avale des somnifères, et donne l’instruction claire : "Ne me réveillez sous aucun prétexte."

Quand, au beau milieu de la nuit, les premières alertes tombent : mouvements de navires suspects sur la Manche… aucun officier n’ose enfreindre l’ordre. Les généraux attendent. Puis attendent encore. Ce n’est qu’au matin –alors que le débarquement est déjà en cours –qu’Hitler se réveille.

Trop tard. Car cette nuit-là, les météorologues américains identifient une très brève fenêtre de temps acceptable. Eisenhower ne tergiverse pas. L’ordre tombe : on y va. Maintenant.

La victoire aurait pu ne jamais avoir lieu

Le 6 juin à l’aube, les premières vagues de soldats touchent les plages. Le combat est sanglant, la mer rouge, mais les Allemands sont pris de court : Le général en chef ? En permission. Le Führer ? Endormi. Les lignes ?

Désorganisées. Et la victoire ? Elle commence.

Mais ce que peu réalisent, c’est que le pari était énorme. Le débarquement de Normandie n’était pas une victoire assurée, loin de là. Si les Allemands avaient réussi à repousser les toutes premières vagues d’assaut, les Alliés se seraient retrouvés coincés sur les plages, vulnérables, à la merci des mitrailleuses et de l’artillerie lourde. L’opération aurait pu tourner au carnage.

L’échec du Débarquement aurait changé toute la suite de la guerre — et sans doute allongé de plusieurs années l’emprise nazie sur l’Europe.

Et si… Et si la femme de Rommel était née un autre jour ? Et s’il n’y avait pas eu de tempête ?

Et si Hitler n’avait pas eu ce mal de tête ? Le Débarquement aurait-il eu lieu ? Aurait-il réussi ? Aurait-on mis fin au régime nazi ?

Une autre tempête, un autre tournant

Et maintenant… revenons à aujourd’hui. Le 7 octobre 2023, une autre tempête a éclaté.

Terrible. Dévastatrice. Mais depuis… le monde change sous nos yeux : Le ‘Hamas s’effondre. Le ‘Hezbollah s’affaiblit et s’épuise. La Syrie de Bachar Al-Assad s’écroule, économiquement et militairement. Les ‘Houthis du Yémen encaissent coup sur coup. Et les bras de l’Iran au Moyen-Orient sont sectionnés un à un.

Alors peut-être… peut-être… une porte historique s’ouvre pour Israël. Pas seulement pour frapper les bras, mais pour viser la tête. L’Iran. Parce que parfois, comme en 1944, il suffit de peu : Une tempête. Un anniversaire. Un mal de tête. Et une guerre qui bascule.

Mais derrière tous ces détails ? Une main. Une seule. Celle qui dirige les vents, qui retarde les combats, qui déclenche une migraine… et qui amène la délivrance.

Mais la leçon ne s’arrête pas à la géopolitique. Ce qui est vrai pour un peuple, une nation, une guerre mondiale… l’est aussi pour chacun d’entre nous.

Car oui, nous avons tous connu des tempêtes. Des bouleversements soudains, des secousses qui déracinent. Et n’est-ce pas souvent ces mêmes tempêtes qui, à notre grande surprise, nous ont poussés à sortir d’une impasse, à prendre une décision attendue depuis longtemps, ou à ouvrir une porte qu’on n’aurait jamais osé franchir autrement ? Sans certaines crises, nous serions peut-être encore coincés dans des situations stables… mais figées.

Des hommes d’affaires racontent que leur échec a été le point de départ de leur réussite. Un simple refus lors d’un entretien, une perte de poste injuste… et c’est finalement une vocation nouvelle qui naît. D’autres confient que c’est un divorce difficile qui leur a permis de bâtir un couple enfin harmonieux. Et il y a ceux pour qui la maladie a été le réveil, la prise de conscience, la redécouverte de la vie, de l’amour, du lien avec ceux qui comptent.

Ces petits riens qui changent tout

Mais il y a aussi une autre leçon, plus discrète, plus intime. Dans cette histoire, ce n’est pas seulement la tempête qui a changé le cours des choses. C’est aussi le fait que l’épouse

de Rommel soit née précisément ce jour-là.

C’est le mal de tête d’Hitler, ce petit détail insignifiant, qui l’a plongé dans un sommeil… dont il s’est réveillé trop tard.

De la même manière, dans nos propres vies, il y a des détails qu’on ne comprend pas. Des traits de caractère, des défauts, des manques, des détours qui nous échappent. On se demande : Pourquoi ça ? Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Et puis, parfois, bien plus tard, on découvre que ce détail était la clé.

Ce qui nous semblait être un handicap s’avère être l’élément qui nous sauve. Ce retard était en fait un répit. Cette faiblesse, une force cachée. Mais cette histoire… c’est à chacun d’entre nous de l’écrire, ou de la découvrir.

Mais il faut aussi le dire honnêtement : ces petits détails peuvent parfois nous faire dévier du bon cap. Un mot blessant qu’on n’aurait jamais dû dire. Un refus d’écouter une remontrance. Un moment d’orgueil où l’on n’a pas su demander pardon. Un entêtement qui a fermé une porte… pour des années.

attitudes, nos choix, nos réactions : autant de graines qui, un jour ou l’autre, finissent par pousser.

C’est évident : il faut garder confiance dans la Providence divine. Mais il ne faut pas se leurrer. Un homme qui se comporte mal, qui persiste dans l’orgueil, la dureté, la colère ou le mépris, ne peut pas espérer être automatiquement guidé vers un bon chemin.

Derrière

tous ces détails ? Une main. Une seule.

La Providence divine n’annule pas nos responsabilités. Elle accompagne, elle éclaire, elle ouvre des portes — mais elle attend aussi de nous que nous fassions notre part.

Celle qui dirige les vents, qui retarde les combats, qui déclenche une migraine… et qui amène la délivrance

Et parfois, des années plus tard, on regarde en arrière et on se dit : "Si j’avais su me taire ce jour-là… Si j’avais accepté de plier un peu… Ma vie aurait été toute autre."

On récolte ce que l'on sème

Même dans l’histoire du Débarquement, il est permis de se poser la question : Pourquoi Hitler n’a-t-il pas été réveillé ? Peut-être parce qu’il faisait trop peur à son entourage. Pourquoi Rommel est-il parti ? Peut-être qu’une dispute conjugale mal digérée l’a poussé à se faire pardonner. Peut-être qu’en vérité, leurs propres défauts — leur colère, leur dureté, leur fierté — ont précipité leur chute.

Et cela aussi, c’est une leçon. Ce n’est pas seulement le monde qui décide de nos chemins — c’est aussi ce que nous semons en nous. Nos

Et celui qui avance avec cette confiance, tout en entretenant la droiture, l’humilité, la bienveillance et le désir sincère de progresser, verra ses pas guidés, même au milieu de l’incertitude.

Oui, les vents peuvent être violents. Oui, la mer peut être déchaînée. Même pour les gens bons. Mais justement, parce qu’ils sont bons — parce qu’ils avancent avec droiture, humilité et confiance — il est certain qu’ils seront portés, même à travers la tourmente.

Leur route peut être longue. Leur traversée parfois difficile. Mais la Providence ne les abandonnera pas.

Et c’est vrai aussi pour notre peuple. Depuis toujours, le peuple juif ne cherche qu’à faire le bien, à transmettre des valeurs de justice, de compassion, de vérité.

Et tant que nous continuerons à marcher dans cette voie, l’issue finale ne pourra être que bonne.

Et au bout de cette traversée… Il y a souvent un rivage qu’on n’aurait jamais osé imaginer. Plus lumineux. Plus vrai. Pour nous. Et pour notre peuple !

HISTOIRE À SUIVRE

De l’ombre à la lumière

Episode 8 : Sur les traces du peintre Shmulik

Découvrez la course-poursuite palpitante de Sophie en quête de son héritage, au cœur d’une enquête qui lui fera découvrir la beauté du judaïsme. Suspens, humour et sentiments... à suivre chaque semaine !

Dans l’épisode précédent : Sophie et Léa se rendent à Bayit Vagan, Jérusalem, pour y passer leur premier Chabbath. Sur place, elles découvrent le charme d’un quartier religieux en pleine effervescence des préparatifs du Chabbath. Elles sont accueillies très chaleureusement par la Rabbanite Presburg. Léa retrouve Ariella qui lui prête une tenue décente pour Chabbath.

Plus elle s’enfonçait dans la rue, plus Sophie se demandait si l’excuse d’aller acheter des épices n’était pas un motif pour lui faire découvrir cette incroyable atmosphère d’avant Chabbath. Les rues étaient animées et tout le monde se hâtait de faire ses courses, d’acheter des fleurs, de choisir des bouteilles de vin, de faire la queue devant le pâtissier. Comme si une ambiance de fête était palpable, et que chacun se préparait à recevoir une personne de grande importance.

Le vendredi soir, Sophie se tint près de la Rabbanite Margalite au moment d’allumer les bougies de Chabbath. Elle se sentait un peu gauche, mais la Rabbanite la mit à l’aise en lui expliquant chacun des mots de la prière et pourquoi c’est une belle Mitsva d’allumer les bougies de Chabbath. C’était tellement beau que Sophie en avait presque les larmes aux yeux (elle se sentait cruche à s’émouvoir juste parce qu’elle contemplait des bougies, mais c’était plus fort qu’elle).

Léa vint les rejoindre dans le salon et Sophie crut voir une apparition ! Sa fille portait une longue jupe plissée argentée et un joli pull avec de la dentelle assortie. Cette fois-ci, c’était trop dur pour elle de retenir ses larmes. Elle avait devant elle une jeune fille si belle, envolée l’ado rebelle au maquillage ultra-voyant, là, elle était tout simplement élégante. Le repas fut aussi copieux que festif, les rires et les chants fusèrent, pour le plus grand plaisir de Léa qui écoutait le Rav

et son fils Yinon chanter en cœur. Cette joie simple de se retrouver ensemble autour d’une table était incroyable pour Sophie. Elle n’avait jamais ressenti autant de chaleur, de bien-être. Et cette fois-ci, elle ne cherchait même plus à trouver une excuse rationnelle, elle savait que D.ieu y était pour quelque chose.

La journée du Chabbath fut le prolongement de cette douce soirée. Aucune conversation futile ou compliquée, que des échanges sympathiques, des repas, des prières. Léa confia à sa mère qu’elle avait eu peur de s’ennuyer, loin de ses messageries pendant 25 heures, mais qu’en fait, elle ne voulait pas que ce moment se termine. Sophie comprenait tellement son sentiment.

L’après-midi passa comme dans un rêve, Léa sortit même à la rencontre de sa nouvelle amie Ariella, accompagnée de Batchéva, la fille de la Rabbanite Margalite, qu’elle avait rencontrée la veille, au chevet d’Iréna, à l’hôpital. Ce qui laissa Sophie en tête à tête avec la Rabbanite Margalite, pendant que les hommes étaient partis faire Min’ha, la prière de l’après-midi. Sophie était curieuse d’en apprendre plus sur l’histoire de sa famille.

“Rabbanite Margalite, est-ce que vous avez connu ma famille en Pologne ?

- Sophie voyons, appelez-moi Margalite ! Non, je suis née après la guerre, mais je sais que mes parents ont connu vos grands-parents. Disons que la vie à cette époque était très difficile. Avant que la guerre n’éclate en 1939, les Juifs subissaient de nombreuses brimades, quand ce n’était pas les pogroms de la part des Polonais. Alors, quand les Allemands ont commencé à se manifester, mes parents ont décidé de quitter le pays grâce à de la famille en Suisse, mais ils n’ont jamais pu se remettre de cette tragédie. Avec la Shoah, c’est toute leur ville qui avait

disparu, tous les gens qu’ils aimaient, qu’ils connaissaient. Je me souviens que dans mon enfance, peut-être pour se raccrocher au passé, mes parents nous parlaient continuellement de Kazimierz et des histoires de la ville.

- Est-ce qu’ils vous ont raconté des histoires sur mon grand-père ?

- Mais bien-sûr ! Ce n’était pas courant à l’époque de croiser un peintre ‘Hassid. Et un artiste talentueux, qui plus est ! Mon père me racontait souvent comment les gens venaient de loin pour acheter des tableaux de Shmulik Grinbaum. Ca le faisait rire, parce qu’il disait que Shmulik ne savait - et ne voulait - peindre que des tableaux qui témoignaient de son amour pour Hachem et la Torah. Et ces non-juifs qui venaient et qui étaient prêts à payer pour ça, c’était le comble pour mon père !

- Ma tante Ida, qui vient de décéder, avait commencé à mener l’enquête, persuadée que des tableaux avaient été volés.

- Volés, oui. Les tableaux ont été volés. Je vous en dirai plus tout à l’heure, j’entends mon mari et mon fils qui reviennent, il est temps de se mettre à table pour la Sé’ouda Chlichit, reprenons cette conversation après Chabbath.”

Une heure après, il faisait déjà nuit et ce moment suspendu venait de prendre fin. Sophie et Léa ressentaient comme un vide en elles, peut-être de la tristesse à l’idée de se séparer de cette magnifique famille Presburg, mais peut-être aussi parce qu’elles auraient souhaité que leur vie soit comme un grand Chabbath sans fin…

Après le rituel de Havdala, pour séparer le moment sacré du temps de la semaine, la Rabbanite débarrassa la table pour y poser du thé et des gâteaux, tout en lançant une demande en hébreu à son fils, qui immédiatement sortit de l’appartement.

Un peu étonnée par cette scène, Sophie s’assit autour de la table où, à la demande de sa mère la Rabbanite, Batchéva’ lui servait un verre de thé.

“Je vous disais Sophie, reprit la Rabbanite Margalite, que les tableaux de votre grand-

père ont été volés. La Shoah a fait ressortir le pire chez beaucoup d’hommes qui en ont profité pour s’approprier des maisons, bijoux et œuvres d’art appartenant aux Juifs. Ce sont des convois entiers chargés à ras-bord qui ont été découverts, tous ces biens arrachés à des familles, parfois dans la violence. Mais pour ton grand-père, d’après ce que je sais, c’était un vol.

- Comment le savez-vous ?, questionna Sophie, à présent impatiente d’en savoir plus.

- Votre tante Ida m’avait contactée au début des années 80, elle était persuadée que les tableaux de votre grand-père existaient toujours. Elle disait avoir vu une photo d’une toile dans un magazine et elle jurait que c’était celle de son père. L’article parlait d’une exposition à Paris. Elle a carrément acheté un billet d’avion - ça coûtait encore très cher à l’époque - et s’est rendue en France. Une fois de retour, elle est venue me voir, plus convaincue que jamais qu’elle avait raison. Mais elle manquait d’indices pour remonter jusqu’au voleur. C’était l’été 1982, je m’en souviens comme si c’était hier, c’était au moment de la Brit-Mila de mon fils Yossef.”

Ces révélations étaient très fortes ! Sophie brûlait de connaître la vérité sur ce vol.

Au même moment, la porte de l’appartement s’ouvrit et Yinon entra, un carton dans les bras. Il déposa le carton au centre de la table et, sans un mot, la Rabbanite se leva, l’ouvrit et tendit un paquet de tissus à Sophie.

“C’est quoi, maman ?”, interrogea Léa.

Sophie ne dit rien. Incrédule, elle retira du paquet les couches de tissu qui l’enveloppait.

“Ça alors !” s’écria Léa.

Sa mère ne dit rien. L’émotion avait coupé la parole à Sophie, qui pleurait maintenant sans retenue, en contemplant le précieux paquet qu’elle tenait entre ses mains...

La suite la semaine prochaine Mia Atlan

Jeu vidéo Battle royale par PUBG Studios, conseillé ?

Je voudrais savoir s’il est possible de jouer au jeu mobile PUBG ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Jeu très déconseillé, que ce soit pour les adolescents ou pour les adultes, et à plus forte raison pour les jeunes moutons. On préfère les voir brouter l’herbe des champs paisiblement plutôt que les voir affolés sous le feu des balles numériques.

Explication : Mis à part le fait que le jeu risque d’être très long et très prenant, PUBG est basé sur des combats armés dans lesquels il y a des fusillades, de la violence et des scènes sanglantes, ce qui n’est vraiment pas recommandé pour ceux qui doivent faire tous les efforts pour raffiner leur Néchama.

L’exposition répétée à ce type de contenu peut désensibiliser à la violence, influencer négativement le comportement, et créer une forme de normalisation des conflits armés comme forme de divertissement. (Talmud Chabbath 151b ; Bétsa 32b, Yebamot 79a)

Investir sur des plateformes en ligne

Quel est l’éventuel problème d’investir sur certaines plateformes en ligne, qui n’appartiennent pas à des juifs (notion de Ribit) ? Qu’en est-il de Trade Republic ? Est-ce qu’il faut distinguer la plateforme du support d’investissement ?

Réponse de Rav Aharon Sabbah

Il n’est pas interdit d’investir dans des plateformes appartenant entièrement à des non-juifs. En effet, dans un tel cas, l’interdit de Ribit (intérêt) n’est pas en vigueur, et les bénéfices perçus ne sont donc pas concernés par cet interdit (Choul’han ‘Aroukh Yoré Déa’ 159, 1).

En revanche, si des Juifs sont associés dans ces plateformes, alors pour pouvoir y investir conformément à la Halakha, il est nécessaire de mettre en place un Héter ‘Iska – une formule juridique permettant de structurer l’investissement en tant qu’association commerciale, évitant ainsi toute transgression d’intérêts illicites.

Attention : investir via certaines plateformes en ligne peut comporter des risques importants (sécurité, transparence, régulation…) Il est donc essentiel de bien se renseigner et de demander conseil avant d’y engager des fonds.

Brakha des olives

Quelle bénédiction faire sur les olives ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

La Brakha des olives est Ha'èts. (Talmud Brakhot 35a ; Rambam Hilkhot Brakhot 8, 1; Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 202, 1)

Si on consomme des olives dans un repas, on ne récite pas la Brakha avant d’en consommer, car celle que l’on a récitée sur le pain acquitte tout ce qui est consommé durant le repas (excepté les fruits et certains gâteaux en tant que dessert).

Se convertir en étant tatoué

J’aimerais me convertir au judaïsme et respecter toutes les Mitsvot sans exception. Seulement, je sais qu’il est interdit de se faire tatouer, et je voulais savoir s’il est possible de se convertir si nous le sommes déjà ?

Réponse de Rav Avraham Garcia

Ce qui est interdit, c'est l'action de se tatouer, et non pas d'être tatoué. Si vous l'êtes déjà, cela ne pose pas de problème pour une éventuelle conversion.

Mes frères veulent les bijoux que maman nous a donnés !

On m’a dit que, dans la Torah, les bijoux détenus par la mère allaient directement aux garçons et que la mère ne pouvait pas en donner à ses filles de son vivant. Il m’a également été dit que même si des bijoux avaient été donnés à ses filles, il fallait que celles-ci les rendent à leurs frères au décès de leur mère. Est-ce vrai ? Nous ne parlons pas bien évidemment de bijoux de grande valeur, mais d’un bracelet et d’une bague qu’elle nous a transmis il y a 45 ans.

Réponse de Rav Gabriel Dayan

1. Si la maman a donné (en bonne et due forme) des bijoux de son vivant, à ses filles, ils restent leur propriété après le décès.

2. Aucun Rav au monde, digne de ce nom, ne dira le contraire.

3. Et puis quoi encore ? Les filles devraient, aussi, rendre tous les habits et tous les cadeaux d’anniversaire qu’elles ont reçus depuis leur naissance ?

4. Ceci est valable même s’il s’agit de bijoux dont la valeur est égale à 100 000 €.

5. Ce que l’on vous a dit est une pure fantaisie.

6. Je ne rapporte pas de référence car cela laisserait entendre que les choses ne sont pas évidentes.

7. Montrez cette réponse à vos frères.

Prénom Agam pour une fille

Je dois nommer ma fille demain. Le prénom Agam est-il conseillé ?

Réponse de Rav Avraham Garcia

Le prénom Agam est un prénom masculin et il ne convient pas pour une fille... ni pour un garçon. (Chémot Baarets 172)

LA PARACHA POUR LES ENFANTS

Oui, chef !

Les enfants, cette semaine, agissons pour le bien en toutes circonstances, sans rechercher les applaudissements ou les récompenses !

L'HISTOIRE

Pendant la récréation au Talmud Torah de Yéhouda, l’ambiance n’est pas au beau fixe comme d’habitude…

"Il n’a pas le droit d’être capitaine tout le temps !", crie Yéhouda en croisant les bras.

"Mais c’est toi qui as décidé qu’Its’hak serait capitaine la dernière fois…", répond David, un peu perdu.

"Oui, mais maintenant c’est mon tour !"

Les enfants se chamaillent dans la cour juste avant de commencer leur match. Rav Eliahou est alerté par les éclats de voix et s’approche calmement. "Que se passe-til, les enfants ?" Yéhouda, boudeur, pointe du doigt Its’hak : "C’est toujours lui qui commande ! Ce n’est pas juste. Moi aussi je peux être le capitaine."

Rav Eliahou s’assoit sur le banc à côté des enfants. "Venez, je vais vous raconter une histoire." Les enfants s’assoient en cercle autour de lui.

oubliait, c’est que ce n’était pas Moché qui avait décidé : c’était Hachem. Kora’h ne voulait pas vraiment aider, il voulait prendre la place. Il pensait à lui, pas au peuple. Et ça, ce n’est pas une vraie mission."

David lève la main : "Donc, on peut poser des questions, mais il ne faut pas chercher les honneurs ?"

"Exactement", dit Rav Eliahou. "Dans la vie, chacun a une mission. Être jaloux ou chercher le pouvoir, c’est oublier que notre vraie grandeur, c’est de faire ce qu’Hachem attend de nous, pas ce qu’on veut pour être le plus fort." Yéhouda regarde le sol, puis il murmure : "Alors... aujourd’hui, je serai le meilleur second possible."

Rav Eliahou sourit. "Ça, c’est un vrai chef qui parle."

"Dans la Paracha, Kora’h a fait une grosse erreur. Il pensait que Moché avait choisi seul d’être le chef. Il a dit : ‘Pourquoi toi et ton frère vous avez tous les postes importants ?

Nous aussi, nous sommes saints !’ Ce qu’il

L'ENSEIGNEMENT

Cette semaine, la Paracha nous parle de la révolte de Kora’h contre Moché Rabbénou Pour clore cette dispute, Moché déclare devant tout le peuple : "Si ces hommes meurent normalement, ce n’est pas Hachem qui m’a envoyé. Mais si Hachem crée une nouvelle création, que la terre les avale vivants, vous saurez qu’ils se sont attaqués à Hachem."

Les enfants, posons-nous les bonnes questions !

Est-ce que cela t’arrive de vouloir être le premier, même si ce n’est pas ton tour ?

Comment peux-tu servir Hachem avec ce que tu as, là où tu es ?

Peut-on demander une "nouvelle création" ?

La Guémara (Sanhédrin 110a) explique que Moché n’a pas demandé à Hachem de créer quelque chose d’inédit, mais de dévoiler une ouverture déjà créée depuis les Six jours de la Création, comme le mentionne la Michna (Avot 5, 6).

Cela nous enseigne que rien n’est vraiment "nouveau" pour Celui qui dirige le monde : Hachem orchestre tout, au moment juste, pour rétablir Sa vérité.

Nos maîtres montrent l’exemple

On raconte qu’un jour, alors que Rav El’hanan Wasserman, élève du célèbre ‘Hafets ‘Haïm et Roch Yéchiva à Baranovitch, assistait à un grand rassemblement de Rabbanim en Lituanie dans les années 1930, les organisateurs voulurent lui faire honneur. Ils souhaitaient le placer au centre de l’estrade, à côté des figures les plus éminentes du monde de la Torah.

Mais Rav El’hanan refusa poliment. Sans élever la voix, sans embarrasser qui que ce soit, il demanda à s’asseoir au fond de la salle, presque caché parmi les rangs les plus simples. Une demande qui étonna plus d’un.

Quand on lui dit êtes un maître de Torah reconnu dans toute l’Europe, pourquoi refuser cet honneur ?", il répondit avec simplicité et fermeté : "Dans la Paracha de Kora’h, on voit où mène la recherche des postes et des places d’honneur. Kora’h voulait la grandeur, il l’a poursuivie, et elle l’a détruit. Il pensait servir une cause, mais en réalité, il servait son propre orgueil.

Plus tard, un élève, impressionné, osa lui demander : "Rav, si vous avez les capacités d’enseigner, de guider, de porter des responsabilités pour le peuple juif, ne faut-il pas accepter une place en vue ? Une position d’influence ?" Rav El’hanan répondit : "Lorsqu’on accepte une responsabilité, on doit le faire pour servir Hachem, pour porter les autres — pas pour être vu, ni pour se construire une réputation. Sinon, on risque de tomber dans le piège de Kora’h, qui se battait non pas pour le bien du peuple, mais pour sa propre importance." ajouta un mot précieux qu’il avait reçu de son maître, le ‘Hafets ‘Haïm : "La place qu’un homme mérite vraiment, ce n’est pas celle qu’on lui donne à la table, ni celle que les gens lui désignent. C’est celle qu’il s’est taillée dans le Ciel, par ses efforts discrets, ses actes cachés, et sa fidélité silencieuse à la volonté d’Hachem."

Moché Rabbénou, lui, n’a jamais demandé d’être chef. Il disait même : Mi Anokhi ?, ‘Qui suis-je ?’ Il ne fuyait pas sa mission, mais ne cherchait pas non plus à briller. C’est ce modèle que je veux suivre, et que je veux transmettre à mes élèves."

Un silence respectueux s’installa dans la pièce. Tous comprirent que la grandeur de Rav El’hanan venait justement de là : de cette absence totale de recherche d’honneurs, de ce refus de mettre son ego avant la mission divine.

Rav El’hanan resta jusqu’au bout un modèle d’humilité et de vérité. Il enseignait sans jamais s’imposer. Il guidait sans jamais dominer. Et c’est justement par cela qu’il marqua des générations entières.

L'exercice de la semaine

Les enfants, cette semaine, faisons les choses pour plaire à Hachem, pas pour les compliments ou les cadeaux.

Filets de poisson et salsa mangue-avocat

Un plat frais, coloré et équilibré pour vos repas d’été. Parfait pour la Sé’ouda Chlichit !

Pour 4 personnes

Difficulté : Facile

Temps de préparation : 15 min

Temps de cuisson : 20 min

Ingrédients

Pour le poisson :

• 4 filets de poisson blanc (merlan, sole...)

• 1 c. à soupe d’huile d’olive

• Sel et poivre

Pour la salsa :

• 1 mangue bien mûre (en dés)

• 1 avocat (en dés)

• 1 petit concombre (en dés)

• 1 oignon vert ciselé

• Jus + zeste d’½ citron vert

• 1 c. à soupe d’huile d’olive

• 2 c. à café de coriandre fraîche

Pour l’accompagnement :

• 1½ tasse de riz basmati complet (ou blanc) cuit

• Jus + zeste d’½ lime

Réalisation

- Mélangez ensemble tous les ingrédients de la salsa dans un bol. Réservez au frais.

- Poisson doré : faites chauffer l’huile dans une poêle. Salez et poivrez les filets. Faites-les cuire 5 à 8 min selon l’épaisseur.

- Riz citronné : ajoutez zeste et jus de lime au riz tiède.

- Dressage : dans chaque assiette, déposez un filet de poisson, du riz parfumé et une belle cuillerée de salsa.

Chabbath Chalom !

Murielle Benainous

Grignotages nocturnes : faim ou fatigue émotionnelle ?

22h. Enfin l’heure de se détendre, mais une envie soudaine de chocolat ou de chips nous envahit. Est-ce de la faim ou un besoin émotionnel ?

Reconnaître ses sensations de faim

Les signaux sont clairs : ventre qui gargouille, fatigue physique, sensation d’hypoglycémie. On pourrait, surtout si on a dîné tôt, consommer un vrai repas. Dans ce cas, une collation (légère, comme des crudités accompagnées d’un fromage frais) peut être nécessaire.

Et si c’était nos émotions ?

Lorsqu’on traverse une période difficile, le cerveau demande du réconfort (surtout du sucre).

C’est un besoin physiologique généré par le cortisol, l’hormone du stress. Pas de panique, c’est une réaction normale, mais qu’il faut savoir prendre avec des pincettes pour ne pas sombrer dans le cercle infernal du sucre appelant le sucre, provoquant des fringales incessantes qui, à terme, risquent de générer du diabète ou du cholestérol. A noter que les écrans amplifient l’envie de grignoter.

Concrètement ?

Tâchez de reconnaître vos sensations. Buvez un grand verre d’eau pour remplir votre estomac. Faites aussi une liste d’autres choses qui vous font du bien (musique, livre, méditation…), pour ne pas vous réfugier constamment dans la nourriture. Nourrir son corps (et non son cerveau) est la clé pour une meilleure santé. Et lorsque le besoin se fait vraiment ressentir, croquez 2 carrés de chocolat noir (70% minimum).

Sarah Kisielewski

Prions

Tinok ben

Rebecca Émilie Esther

Deborah bat Esther

Léa bat Ruth

Yoel Aharon ben Routh

Yonathan

Haim Ya'akov ben 'Hava

Noa Haya bat Myriam

Sassoun ben Kokhava

Louisette Azo bat Fléha

Mercedes bat Perla

Its'hak Jaques ben Juliette

Rebecca

Émilie Esther bat Betty

Esther Levy bat Simha

David ben Aliza

Ya'akov Israël ben Mazala

Téhila bat Nathalie

Myriam

Vous connaissez un malade ? Envoyez-nous son nom

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Perle
"Si un homme peut tuer six millions de Juifs, alors forcément un homme peut sauver six millions de Juifs."
(Rav El'azar Mena'hem Mann Chakh)
de la semaine par

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