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La libération de chaque captif a apporté une immense joie au Klal Israël. Nous prenons conscience à quel point nous sommes un peuple unique, dans lequel chaque Juif compte. Tout le pays s’est inquiété de leurs conditions de détention et a voulu comprendre comment ils ont tenu durant ces longs mois de solitude et de souffrance. Et voilà que l’on entend les paroles bouleversantes de ces otages — qui pour la plupart n’étaient pas pratiquants —, affirmant que c’est grâce à la Émouna et à la prière qu’ils ont réussi à surmonter l’épreuve. L’un d’eux ira jusqu’à avouer qu’il ressent presque de la nostalgie pour cette période où il vivait une proximité intense avec D.ieu, malgré l’enfer qu’il traversait.
Leur témoignage nous interpelle doublement. D’abord parce que nous aussi faisons face à des épreuves, dont la solution n’est pas toujours évidente. Peutêtre que ce qu’ils rapportent peut nous aider dans nos propres situations. Mais leur expérience suscite aussi l’étonnement : comment des personnes qui n’ont jamais lu le Chéma’ Israël ni prié se mettent-elles soudain à le faire ? Comment Eithan Horn, qui n’avait jamais jeûné de sa vie, a-t-il décidé de le faire ce dernier Yom Kippour, convaincu que cet acte lui ouvrirait la voie vers la liberté ? D’où vient ce courage de refuser la conversion à l’islam et d’affirmer son identité juive, alors même que plane la menace de mort ?
Cette force incroyable, cette foi profonde sont en réalité l’héritage de notre ancêtre Avraham. Né dans une famille idolâtre, le Patriarche découvre l’existence d’un D.ieu unique, Créateur et Maître du monde. Toute sa vie, Avraham sera mis à l’épreuve dans sa croyance : jeté dans la fournaise, il en ressortira miraculeusement. Il affrontera dix grandes épreuves, et les
surmontera toutes. D.ieu lui demandera de quitter sa famille pour la terre sainte, où il ne trouvera que la famine. Contraint de partir en Égypte, on lui ravira son épouse. Devenu centenaire, il aura un fils que D.ieu lui demandera de sacrifier. Malgré tout, sa Émouna restera entière, et il en sortira grandi.
Ce message, Avraham le transmettra à sa descendance qui, pour rester fidèle à sa foi, devra parfois payer de sa vie ou de ses biens, subissant l’exil et d’innombrables épreuves. Ce patrimoine spirituel est enfoui dans les entrailles de chaque Juif, parfois dissimulé par la Galout. Mais dans des situations désespérées comme celles qu’ont vécues les otages, enchaînés dans les tunnels de Gaza et surveillés par des terroristes, une voix intérieure se réveille pour les rassurer : ils sont entre les mains du Maître du monde, Celui qui détient tous les pouvoirs et peut bouleverser toutes les données. Ce sentiment n’est pas une illusion : il résonne aux oreilles de celui qui veut bien entendre. “Proche est l’Éternel de tous ceux qui L’invoquent, de tous ceux qui L’invoquent avec sincérité” (Téhilim 145, 18).
Cette proximité est rarement perçue dans le quotidien, car nous avons souvent d’autres “solutions” à nos soucis : un bon médecin, des relations, de l’argent… Mais à Gaza, il n’y avait aucune aide possible. Alors ces otages ont su se tourner vers D.ieu, conscients qu’Il était l’unique issue. Et D.ieu, comme le dit le verset, S’est rapproché d’eux. C’est ce sentiment réconfortant — celui d’être entre de bonnes mains, le plus fort qu’un être humain puisse ressentir — qui les a portés. Nous aussi pouvons en être certains : si nous plaçons entièrement notre confiance en D.ieu, notre quotidien en sera transformé. Rav Daniel Scemama


Rav Daniel Scemama
L'Édito - Le message incroyable des otages
Actualité
Société
"Dans l’obscurité des tunnels, j’ai découvert la lumière de D.ieu" : l’extraordinaire renforcement spirituel des ex-otages
Rencontre avec les ex-otages Séguev Khalfon, Rom Braslavski et Bar Kuperstein
Réflexion
Ce n’est pas seulement les otages, c’est aussi nous
Vie juive
Haute tension !!
Devinettes sur la Paracha
Rav Yehonathan Gefen
Parachat Lekh Lékha - Les dangers de la richesse
Shabatik
Histoire
Rav Kahanman et le révolté de la Shoah
Flash Chabbath
Business & Émouna
Ilan Abehassera : Entre Start-up et Émouna
Rav Raphaël Sadin
Le message d'un rabbin de Jérusalem

Famille
Question au psy : Beaux-parents trop mous, dois-je les secouer ?
Éducation
A quoi pensent les bébés ?
Femmes
La Ra’hel qui sommeille en nous
Histoire à suivre - De l’ombre à la lumière
Episode 20 : Les 2 facettes d’une même histoire...
Questions au Rav
La Paracha pour les enfants
Chaque chose en son temps !
Recette
cuite méditerranéenne revisitée

Responsable publication
David Choukroun
Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, Sarah Kisielewski, Binyamin Benhamou, Sivan Rahav-Méir, Jocelyne Scemama, Rav Yehonathan Gefen, Rav Raphaël Sadin, Nathalie Seyman, Orilia Korchia, Léa Bennaïm, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Murielle Benainous
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29 Octobre
7 'Hechvan
30 Octobre
8 'Hechvan
31 Octobre
9 'Hechvan
1er Nov.
10 'Hechvan
2 Nov.
11 'Hechvan
3 Nov. 12 'Hechvan
4 Nov. 13 'Hechvan
Daf Hayomi Zéva'him 45
Michna Yomit 'Houlin 2-9
Daf Hayomi Zéva'him 46
Michna Yomit 'Houlin 3-1
Daf Hayomi Zéva'him 47
Michna Yomit 'Houlin 3-3
Parachat Lekh Lékha
Daf Hayomi Zéva'him 48
Michna Yomit 'Houlin 3-5
Daf Hayomi Zéva'him 49
Michna Yomit 'Houlin 3-7
Daf Hayomi Zéva'him 50
Michna Yomit 'Houlin 4-2
Daf Hayomi Zéva'him 51
Michna Yomit 'Houlin 4-4


4 pièces – Résidence
Kalaniot (2022), 6ème étage avec balcon, climatisation, parking, à proximité de toutes commodités.
Vendredi 31 Octobre
Rav Acher Bar Ye'hiel
Samedi 1er Novembre
Rav Makhlouf Nissim Didi
Dimanche 2 Novembre
Ra'hel Iménou (Notre Matriarche Rachel)
Lundi 3 Novembre
Rav Ben-Tsion 'Hazan
Rav Yéhouda Tsadka
Rav Zeev Wolf Kitsses
Horaires du Chabbath
Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya
Entrée 16:10 16:31 16:32 16:31
Sortie 17:27 17:29 17:30 17:28
Zmanim du 1er Novembre
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Nouveau programme – 3 pièces en cours de construction, avec climatisation, parking et cave. Résidence de 7 étages, à proximité de tous les commerces. (940 000€) (575 000€) (565 000€)






Israël autorise l'entrée de matériel égyptien lourd à Gaza pour la recherche de corps d'otages
L'armée israélienne a autorisé l'Égypte à faire venir samedi soir à Gaza du matériel de génie lourd pour localiser les corps d'otages encore sur place. Tsahal et le Chin Beth ont fourni à l'Égypte des cartes indiquant l'emplacement des otages dans la zone de Gaza contrôlée par le 'Hamas. Khalil Al-'Hayya, responsable de l'équipe de négociation du 'Hamas, a annoncé samedi soir sur Al Jazeera que des forces de l'organisation allaient pénétrer dans de nouvelles zones de la bande de Gaza pour tenter de retrouver les corps des otages non encore restitués. "Nous ne fournirons pas à Israël de prétexte pour reprendre la guerre", a-t-il assuré, précisant que des négociations étaient en cours pour restituer des corps supplémentaires.

Kherson : Un missile russe frappe directement une synagogue ; le rabbin est sauvé in extremis
Un événement inhabituel s'est produit au cœur de la ville de Kherson, en Ukraine : un missile a touché de plein fouet la grande synagogue, y causant d'importants dégâts. Le bureau du Rav de la ville et émissaire 'Habad, le rabbin Yossef Its'hak Wolf, qui a miraculeusement survécu à la catstrophe, étant parti quelques minutes plus tôt poser une Mézouza dans l'une des maisons de la communauté, a également été enfommagé. "Ce fut un moment de Providence divine éclatante", a déclaré Rav Wolf. "Les murs ont tremblé et la salle de prière, cœur de la communauté, a été complètement détruite. Mais notre courage ne sera pas brisé. Nous renforcerons la communauté et réhabiliterons la synagogue afin que les prières continuent d'y être entendues, avec l'aide de Dieu."

L'anti-israélienne Catherine Connolly élue présidente de l'Irlande
Catherine Connolly, députée indépendante proche de l'extrême gauche, a été élue présidente de l'Irlande samedi soir après avoir obtenu 63 % des suffrages au premier décompte. Connolly s'est fait connaître pour ses prises de position virulentes contre Israël. Dans une interview accordée à la chaîne irlandaise RTÉ le mois dernier,
elle a par exemple qualifié l'État hébreu de pays "se comportant comme un État terroriste". "Le 'Hamas a été élu par le peuple palestinien et fait partie de la société civile palestinienne. Nous dépendons de lui pour obtenir des données sur les décès", a-telle encore déclaré, ajoutant que "les deux camps ont commis des crimes de guerre".
Des terroristes du 'Hamas logés dans un palace fréquenté par des touristes au Caire
Selon une enquête du Daily Mail, plus de 150 membres du 'Hamas et autres terroristes palestiniens parmi les plus dangereux détenus en Israël et libérés dans le cadre de l’accord de paix pour Gaza séjournent actuellement dans un hôtel cinq étoiles du Caire, aux côtés de touristes occidentaux inconscients de leur présence. Le journal britannique affirme qu’ils résident au Renaissance Cairo Mirage City Hotel, un

établissement doté de piscines, restaurants et spa, où les chambres débutent à 200 livres sterling la nuit. Certains ont même célébré mariages et réceptions dans l’hôtel. Plusieurs experts en sécurité alertent sur le risque de reconstitution de réseaux terroristes à partir de cette base en exil. Ni la chaîne Marriott, dont fait partie le palace, ni les gouvernements concernés n’ont commenté l’enquête.

Turquie : Une effigie de Netanyahou pendue lors d’une manifestation
Une effigie du Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a été suspendue à une grue lors d’une manifestation organisée dans la ville de Trabzon, au nord-est de la Turquie, selon plusieurs médias locaux. L’effigie était accompagnée d’une pancarte en turc proclamant "Peine de mort pour Netanyahou".
L’action a été revendiquée par Kemal Seglam, professeur à l’université d’Artvin Çoruh, connu pour ses positions antiisraéliennes. Il a affirmé vouloir "attirer l’attention sur les crimes de guerre commis à Gaza".
Cet incident s’inscrit dans un climat d’hostilité croissante envers Israël en Turquie, alimenté par les déclarations virulentes du président Recep Tayyip Erdogan.
Coup d'envoi des éléctions à la mairie de New-York - l'antisémite Zohran Mamdani en lice
Un vote anticipé a débuté ce week-end à la municipalité de New York. Zohran Mamdani, 34 ans, député du Queens et figure montante de la gauche du Parti démocrate, fait face à l’ancien gouverneur Andrew Cuomo et au républicain Curtis Sliwa.
Sous son programme socialiste qui a réussi à séduire une partie de l'électorat juif libéral se cache des positions farouchement anti-Israël et antisémites, dans une ville où les crimes anti-Juifs connaissent une augmentation sans précédent. Donald Trump a déjà réagi, qualifiant Mamdani de "communiste", tout en prévenant qu’il "devra passer par la Maison-Blanche".
Le scrutin final se tiendra le 4 novembre.

"Le plan Trump est la seule solution pour une paix durable, il n'y a pas de plan B" (Marco Rubio)

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio s’est rendu ce vendredi au quartier général des forces américaines à Kiryat Gat, où il a suivi de près la mise en œuvre du cessez-le-feu à Gaza. Dans un discours d’une ampleur inédite, il a réaffirmé la détermination des États-Unis à œuvrer pour le retour de tous les otages et pour la démilitarisation complète de la bande de Gaza. Marco Rubio a tenu des propos fermes : "C'est la seule voie vers une paix stable dans la région, vers un changement fondamental à Gaza, vers la démilitarisation de Gaza. Il n'y a pas d'autre solution. Au-delà du plan en 20 points de Trump, il n'y a pas de plan B. C'est le meilleur plan pour réussir."
L’épouse de l'architerroriste Marwan Barghouti appelle Donald Trump à intervenir pour sa libération Fadwa Barghouti, l’épouse de l'architerroriste palestinien Marwan Barghouti, a lancé un appel au président américain Donald Trump pour qu’il intervienne en faveur de la libération de son mari, détenu en Israël depuis plus de vingt ans. "Monsieur le Président, un véritable partenaire vous attend — quelqu’un qui peut contribuer à réaliser le rêve d’une paix juste et durable au Moyen-Orient", a déclaré l’avocate dans un communiqué. "Au nom de la liberté du peuple palestinien et de la paix pour les générations futures, aidez à libérer Marwan Barghouti." Barghouti purge plusieurs peines de prison à perpétuité pour des attaques terroristes meurtrières commises contre des Israéliens pendant la seconde Intifada.
Retourner au Maroc... cette fois pour remercier !
Il y a cinq mois, les familles des otages ont voyagé avec nous au Maroc pour prier sur les tombeaux des Tsadikim, ainsi qu’à Paris pour rencontrer la communauté juive locale. Et maintenant que leurs fils sont à la maison, ils souhaitent de nouveau voyager, cette fois pour remercier des grands miracles !
(‘Hodachim) – mois
(’Hatoufim) –otages

(Hapa’am) – cette fois-ci

(Nass’ou) – ont voyagé / sont partis
(Itanou) – avec nous
(Kivrot) – tombes
(Lifgoch) – rencontrer
(Cham) – là-bas
•
(Latous) – prendre l’avion/voler •
(Chouv) – de nouveau/encore
(Léhodot) – remercier •
(Nissim) – miracles
D’autres mots avec la racine ע.ס.נ. (voyager, transport)
(Massa’) – expédition, périple
(Nossé’a)– passager/voyageur
(Hassa’a)– transport organisé/car de ramassage


Ce que les premiers otages libérés avaient rapporté se confirme de manière éclatante avec la dernière vague de libération : c’est aux portes de l’enfer, lorsqu’on n’a plus rien, que D.ieu Se dévoile de manière palpable. Les otages nous racontent leur incroyable cheminement au plus profond des ténèbres.
Qu’ils soient du kibboutz Nir ‘Oz, de familles religieuses, de droite ou de gauche ; que leurs familles aient soutenu des accords partiels et des libérations de terroristes ou qu'elles s'y soient opposées, s’il est un point qui les rallie tous : c’est dans l’obscurité et la moiteur des tunnels du ‘Hamas qu’ils ont tissé un lien désormais indestructible avec le Créateur du monde, à Qui ils doivent – ils le soulignent tous – leur survie et leur libération miraculeuse.
"Aujourd’hui, deux d’entre vous seront exécutés" –Quand le Chéma’ Israël sauve


"Matan étant soldat, il a été soumis à un traitement inhumain", nous raconte Rina Angrest, la grand-mère de Matan Angrest, otage de 23 ans libéré en veille de Sim’hat Torah avec les 19 autres. Matan est aussi ce jeune homme dont le ‘Hamas avait publié en vidéo où il apparaissait blessé et trainé vers Gaza, alors que la foule palestinienne en liesse le lynchait cruellement.
Matan Angrest
Dans les tunnels de Gaza, coups, électrocutions, privation de nourriture et harcèlement psychologique sont sa ration quotidienne. Et pourtant Matan, qui n’a pas grandi dans une famille religieuse, a exigé de ses geôliers un Sidour, des Téfilin et même une Bible ! "J’ai mis les Téfilin et ai prié chaque jour les trois prières quotidiennes, a témoigné Matan. J’ai même achevé 20 fois la lecture de toute la Torah !" Sa famille témoigne : "Il est clair que c’est ce qui l’a protégé pendant sa captivité, Matan a bénéficié d’une protection divine particulière, car il n’avait pratiquement aucune chance de survivre à ce que les terroristes lui ont fait subir." "Aujourd’hui, je peux remettre les Téfilin en homme libre", conclut-il, alors qu’on le voit sur une vidéo lire avec ferveur le chapitre des Téhilim Mizmor Létoda consacré au remerciement.
L'ex-otage Elia Cohen, qui depuis sa libération plus tôt cette année a déjà eu le temps de raconter son histoire dans un livre, a raconté

avoir été sauvé de la mort grâce au pouvoir du Chéma’ Israël. Elia avait été capturé du festival Nova de Ré’im, laissant derrière lui sa compagne qu’il pensait avoir été assassinée. "J’étais maintenu par un terroriste à l’arrière d’un pick-up. La foule a commencé à me lyncher, j’ai compris que j’allais terminer ma vie comme les 2 soldats massacrés à Ramallah en 2000. J’ai supplié le terroriste de me tirer dessus, mais il m’a regardé avec un sourire narquois et m’a dit : ‘non, je vais te livrer à eux’. A ce moment, je n’ai fait qu’une chose : réciter le Chema’ Israël. D’un seul coup, je ne sais d’où, un autre homme du ‘Hamas est apparu, il a crié sur le premier de me laisser tranquille et il m’a mené à l’hôpital pour me soigner de mes blessures." Miracle.
"Merci à D.ieu de m’avoir sauvé" : ce sont parmi les premiers mots prononcés par Bar Kuperstein jeune israélien lui aussi âgé de 23 ans libéré des mains du ‘Hamas après 2 ans en captivité. La mère de Bar, Julie, qui a quant à elle fait Téchouva il y plusieurs années, raconte que jusqu’à son enlèvement, son fils était plutôt "traditionnaliste, sans plus". "Là-bas, en captivité, je chantais sans cesse la célèbre chanson Véafilou Béhastara, dont les paroles sont : même dans la plus profonde dissimulation, D.ieu Se trouve sans aucun doute. Savoir que D.ieu était à mes côtés et me protégeait est ce qui m’a tenu en vie", raconte Bar.
"Un jour, raconte Julie, les terroristes sont arrivés dans leur cellule et ont dit aux 6 otages qui s’y trouvaient : aujourd’hui, nous allons liquider deux otages, désignez vous-mêmes lesquels d’entre vous. Lorsqu’ils ont chargé leurs armes, les otages ont compris qu’ils ne plaisantaient pas. Mon Bar s’est simplement mis de côté, il a dit à D.ieu : je sais que Tu me protèges. Il a récité le Chéma’ Israël de tout son cœur. Finalement ? Les terroristes n’ont exécuté personne ce jourlà."
Comment survivre dans les tunnels du ‘Hamas ? Le mode d’emploi des ex-otages

"Avant de s’endormir, mon fils remerciait chaque jour D.ieu de ce qu’il avait. Même si ce qu’il n’avait ce jour-là n’étaient que quelques cuillères de riz", rapporte Tsvika Mor, père d’Eithan Mor, lui aussi libéré à Hocha’ ana Rabba. "C’était son moyen de tenir bon dans des conditions impossibles, de voir le bien même dans l’obscurité la plus totale. Grâce à cela, Eithan a survécu, alors qu’il s’est plusieurs fois retrouvé au milieu de bombardements", ajoute-t-il.

"Nous avions un rituel avec mes compagnons, c’était de trouver chaque jour 3 choses positives pour lesquelles nous pouvions dire merci à D.ieu", témoigne Eli Char’abi, libéré plus tôt cette année. Depuis sa libération, Eli, qui se définit à la base comme "quelqu’un de pas religieux", mets chaque jour ses Téfilin et veille

Rom Braslavski
“La prière a été la seule chose qui m’a donné de la force dans les tunnels.”
à réciter le Chéma’ Israël. "Ma Emouna s’est considérablement renforcée là-bas. C’est d’elle que j’ai puisé la force. Du Chéma’ Israël aussi, que je répétais en boucle, sans vraiment en comprendre le sens."
Rom Braslavski, jeune otage encore frêle et marqué par les vicissitudes de la captivité aux mains des monstres du ‘Hamas, affirme avec assurance : “La prière a été la seule chose qui m’a donné de la force dans les tunnels.”
Matan Zangaucker, qui lui non plus ne vient pas d’une famille religieuse, a pour sa part raconté avoir trouvé un petit livre de Téhilim probablement oublié sur place par des soldats et y avoir prié chaque jour jusqu’à sa libération.
n’ont pas été vaines ! D.ieu m’a rendu mon fils ! Béni soit le D.ieu d’Israël pour Ses miracles !"
Kiddouch sur un verre d’eau et Pessa’h un mois trop tôt
Avec leur libération, tous les otages confient qu’au fin fond des tunnels terroristes, ils se sont incroyablement renforcés dans leur pratique du judaïsme. Pour certains d’entre eux, c’est une première, n’étant à la base pas du tout pratiquants.
Eithan Horn (37 ans) a ainsi témoigné avoir jeûné pour la première fois de sa vie à Yom Kippour dans les tunnels de Gaza.

Même son de cloche chez Eviatar David, 24 ans, enlevé du festival Nova et libéré 2 ans après jour pour jour : "J’ai toujours eu la Emouna que je sortirais vivant. Sans la Emouna, je ne m’en serais jamais sorti", témoigne-t-il.
"Ce qui m’a fait tenir sur place ? La Emouna, la Emouna et encore la Emouna !", répond Séguev Khalfon, capturé lui aussi du festival Nova. "Qui m’a fait revenir en vie si ce n’est le Créateur du monde ? Dans les lieux les plus sombres, dans la moiteur des tunnels du ‘Hamas, quand tu n’as plus rien, ni nourriture, ni hygiène, ni conditions minimales, c’est là que j’ai découvert la lumière de la Emouna", dit-il. Depuis le 7/10, la famille de Séguev s’est elle aussi énormément renforcée, a parcouru les pays pour péleriner les tombeaux des Tsadikim et solliciter les bénédictions des Rabbanim. Avec son cher fils à ses côtés, Kobi Khalfon peut enfin s’exclamer : "Les Téfilot
Elia Cohen a ainsi raconté avoir récité chaque vendredi soir le Kiddouch avec les moyens du bord, soit un verre d’eau saumâtre. "Nous nous rassemblions, se souvient Eli Cha’rabi qui a partagé sa cellule, et Elia récitait les mots du Kiddouch de sa belle voix vibrante alors que tout autour, c’était l’obscurité. Peut importe ce que nous avions vécu cette semaine-là, nous nous rassemblions pour ce moment".
Tal Choham lui aussi raconte : "J’ai toujours été croyant, sans être pratiquant. Mais là-bas, ma Emouna s’est éveillée. Nous faisions le Kiddouch, célébrions les fêtes comme nous le pouvions."
"Nous tenions le compte exact des jours", raconte Séguev Khalfon. Nous savions quand tombait Chabbath, quand tombait un jeûne. Nous avons même célébré Pessa’h ; malheureusement nous ne savions pas que l’année comportait 2 mois d’Adar et nous l’avons

Séguev Khalfon
"Ce qui m’a fait tenir ?
La Emouna, la Emouna et encore la Emouna ! Qui m’a fait revenir en vie si ce n’est le Créateur du monde ?
fêté un mois en avance". Lorsqu’on demande aux otages comment célèbre-t-on Pessa’h dans un tunnel du ‘Hamas, ils répondent : "en nous privant du quart de Pita quotidien pour ne pas consommer de ‘Hamets"…
Rom Braslavski a pour sa part confié que les terroristes l’avaient poussé à se convertir à l’islam "en échange de quoi ils me promettaient plus de nourriture et un meilleur traitement. Certains ont craqué. Mais moi, j’ai refusé catégoriquement. Je leur ai dit : ‘Je resterai juif quoi qu’il arrive !’"
coupée par l’émotion qu’ils récitent aux aussi face à la caméra le Chema’ Israël.


Gali et Ziv Berman, frères jumeaux de 26 ans capturés au kibboutz de Kfar ‘Aza, se sont montrés très fiers et émus ces derniers jours de pouvoir mettre les Téfilin pour la première fois depuis leur Bar-Mitsva. C’est d’une voix
Pour conclure, rapportons ici les paroles de Jonathan Berdah, coordinateur TorahBox auprès des familles d’otages, qui a organisé pour eux le voyage au Maroc et en France, leur rend régulièrement visite et répond à leurs besoins : "Tous les otages avec qui nous parlons nous livrent la même impression : ‘sans la Emouna, nous serions morts de désespoir’. Ils ont découvert qu’en réalité, lorsqu’on n’a plus rien, il ne reste qu’une seule chose qui existe de manière intangible, c’est D.ieu. Ein ‘Od Milvado., ce sont les mots ce qu’ils ont tous à la bouche."
Elyssia Boukobza



Ce n’est pas seulement les otages, c’est aussi nous

Combien de ces histoires avez-vous entendues ? Combien d’histoires de ce genre ai-je manquées, qui ne figurent pas dans cette liste ?
Eithan Horn, du kibboutz Nir 'Oz, qui est revenu de captivité, a raconté que c’est justement à Gaza qu’il a jeûné pour la première fois à Yom Kippour. Il a 37 ans, et c’est là-bas qu’il a observé pour la première fois le jour saint selon la Halakha
Séguev Khalfon raconte qu’il a vu tous les membres du 'Hamas sur scène à Gaza, et qu’il n’avait qu’une envie : monter sur scène et crier Chéma’ Israël Hachem Elokénou Hachem E’had. Et le voilà de retour chez lui, capable de dire le Chéma’ Israël librement, entouré des siens.
Bar Kuperstein raconte que la chanson qui lui a donné le plus de force, les paroles qu’il se répétait sans cesse, étaient : "Et même dans les endroits les plus cachés, assurément, là aussi se trouve le Saint béni soit-Il". Même dans les situations les plus sombres, quand on ne ressent pas D.ieu, quand Il semble se cacher, Il est là, présent, avec toi. Rabbi Na’hman de Breslev a écrit ces mots il y a 200 ans. Ils ont pris un nouveau sens dans les tunnels du 'Hamas.
Rom Braslavski a raconté que les terroristes lui ont proposé de se convertir à l’islam, promettant en échange plus de nourriture et de meilleures conditions de détention. Mais il leur répétait sans cesse : "Je suis un Juif fort !" Devant les caméras, il a déclaré : "Je demande aux gens de comprendre
qu’ils sont juifs, qu’ils accomplissent plus de Mitsvot. On m’a fait cela uniquement parce que je suis juif. Un Juif doit savoir qu’il est à une place élevée, qu’il n’est pas comme tout le monde."
Elia Cohen, revenu de captivité il y a quelques mois, a raconté combien ses Téfilin lui avaient manqué. Il a donc inventé quelque chose de créatif et d’émouvant : "Chaque matin, j’allais dans un coin de la pièce et j’imaginais que je mettais les Téfilin. Je faisais exactement comme si je mettais les Téfilin, mais sans Téfilin. Parfois, je réussissais vraiment à les sentir sur moi."
Omer Chem Tov a raconté cette semaine combien le lien qu’il avait à Gaza avec D.ieu lui manque, et de quelle façon il essaie de retrouver cette relation de proximité, ce sentiment de parler à D.ieu, de Le ressentir à ses côtés, de L’entendre.
Toutes ces histoires extraordinaires nous en apprennent bien sûr beaucoup sur eux, mais en réalité, elles nous en apprennent aussi sur nous : sur la profondeur de l’âme, sur la puissance de la Émouna, sur la sainteté de l’identité juive.
Tout le monde juif recommence actuellement à lire la Torah depuis le début, à partir de Béréchit. Nous faisons tous partie de cette histoire, et nous pouvons tous réfléchir à des conclusions personnelles et à de bonnes décisions. Car ce n’est pas seulement eux, c’est nous. Ils nous rappellent qui nous sommes vraiment.
Sivan Rahav-Méir
Haute tension !!
Si la foi est le garde-fou de la santé mentale devant des déflagrations dramatiques, elle constitue également la matière première de l’espoir.

désintégrer devant l’intensité de charges émotives extrêmes, provoquées par le retour d’un être aimé, d’un fils, d’un père, après 738 jours d’incertitude dévorante ?
Il faut, pour cela c’est sûr, être entouré d’une matière isolante, qui absorbe et atténue cette déflagration affective, sans laquelle on risque d’être emporté vers la folie, déstabilisé par un choc trop violent.
"
La foi, arme de résistance
Après deux ans de tant de maltraitance, de tant de mal, je dois m’habituer à tant de bien, qui m’inonde de toutes parts.
Le capitonnage qui nous protège de cet ascenseur émotionnel, c’est la foi Émouna Elle seule peut amortir ce que le cœur ne peut plus contenir, et le convertir en prière.
Bar Kuperstein, 23 ans, otage libéré, casquette, Tsitsit jusqu’aux genoux, amaigri mais souriant, explique au ministre de la Défense, Israël Katz
Lors du cérémonial de la petite phrase sur le tableau, écrite dans l’hélicoptère du retour, Bar avait déjà dit : Ezé Tov Hachem, "Que D.ieu est bon !" Pour passer par ces extrêmes, Bar, comme sa maman, possède une arme de résilience et de résistance : la Émouna.
Mais si la foi est le gardefou de la santé mentale devant des déflagrations dramatiques, elle constitue également la matière première de l’espoir.
Rav Avi Ohana raconte dans une interview bouleversante, la force que donne la foi, et ce qui a soutenu son fils durant deux ans dans le trou obscur des tunnels du 'Hamas : "La famille et la foi — c’est cela qui l’a sauvé. Ce miracle,
c’est quelque chose au-delà de la nature. C’est inexplicable. Je ne peux que dire ‘merci à Hachem’ toute la journée. Pendant deux ans, je n’ai pas dormi de douleur — maintenant je ne dors plus de joie."
Il raconte qu’après la signature de l’accord de libération, son fils fut descendu, avec environ sept autres otages, dans un trou étroit et profond. "Ils ne pouvaient pas s’asseoir, seulement se tenir debout et s’appuyer contre le mur. Il n’y avait pas d’air. Rien que cela aurait pu les tuer, à D.ieu ne plaise. C’était vraiment ‘Yossef fut jeté dans la fosse’. Yossef dans le trou."
Selon lui, seul celui qui croit, peut comprendre l’ampleur de la miséricorde : "Nous faisons face à la descendance d’Amalek, à une cruauté sans limites. Mais le Saint béni soit-Il ne nous a pas abandonnés."
"Mon psychologue, c’était Rabbi Chim’on Bar Yo’haï"
Le Rav Ohana décrit aussi sa propre épreuve au fil de ces deux années : "Je ne suis allé ni chez un psychologue ni chez un psychiatre. Mon psychologue, c’était Rabbi Chim’on Bar Yo’haï. Quand c’était trop dur, j’allais au Kotel, sur les tombes des Justes, et je criais vers Hachem du fond du cœur."
Le jour du 7 octobre, en apprenant que son fils avait été pris en otage, il s’est dit : "Maître du monde, merci qu’il soit vivant et qu’il n’ait pas été tué. J’ai vu des vidéos : ils avaient déjà pointé leur arme sur lui, et à la dernière seconde ils ont changé d’avis et l’ont pris vivant.
C’est un cadeau du Ciel."
Le Rav Ohana tient à rappeler que le miracle de Yossef ‘Haïm n’est pas seulement personnel : "C’est un miracle pour tout le peuple d’Israël. Chaque Juif qui a prié, chaque larme versée, fait partie de cette délivrance. Nous avons vu la main de D.ieu."
En conclusion, il ajoute : "Qu’ai-je appris ? Que même quand tout semble perdu, rien ne l’est vraiment. Le Saint béni soit-Il n’oublie
personne. Si Yossef ‘Haïm est sorti de la fosse, alors le peuple d’Israël sortira lui aussi. Nous serons tous délivrés, avec l’aide de D.ieu."
‘Habakouk a résumé toute la Torah en un seul principe : "Et le juste vivra par sa foi."
Environ 2600 ans avant notre époque — le prophète s’adresse à un peuple troublé par la montée de la violence et l’apparente injustice du monde. Il interroge D.ieu : pourquoi laisset-Il prospérer le mal ?
La réponse divine est brève et profonde : "Le juste ne se définit pas par la force ni par la réussite, mais par la foi persévérante. Même quand tout vacille, quand la logique et la justice semblent absentes, la fidélité à Hachem et la confiance dans Sa direction deviennent la source même de la vie." (Makot 24a)
Que D.ieu ouvre nos cœurs à la foi, énergie vitale, protectrice et nourricière. Amen
Jocelyne Scemama


Thème : Lekh-lékha
Avraham Avinou 5786 par Michaël Lumbroso




Règle du jeu : Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot en gras dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

Avraham a demandé a deux reprises à sa femme de se faire passer pour elle.



Hachem a conclu cette alliance entre les ... avec Avraham, prévoyant qu'après une période d'exil, sa descendance prendrait possession de la terre d'Israël.
(les morceaux)

Hachem a dit à Avraham de quitter son pays, et qu'Il ferait de lui un ... ... .
La nation qui asservira la descendance d'Avraham, Hachem la ..., et ensuite ils sortiront avec de grandes richesses.
Hachem a dit que de tous les enfants d'Avraham, seulement Its'hak serait finalement appelé ... .

Le premier enfant qu'a eu Avraham Avinou

Avraham en eut dix, il les a toutes réussies en montrant son amour et sa foi inébranlables pour Hachem.


Avraham Avinou excellait dans cette Mitsva, comme cela est décrit dans la rencontre avec les trois anges.


La qualité prédominante d'Avraham Avinou.

Nimrod a jeté Avraham dedans, mais il en est sorti indemne.

Avraham a dit qu'il se considérait comme de la cendre, sa descendance méritera la Mitsva faite avec la cendre de la ...

Une dispute éclata entre ceux de Loth et d'Avraham, ce qui les obligera à se séparer.

Avraham s'est battu contre quatre puissants rois pour aller le libérer de leurs mains.
Avraham a prié pour qu'Hachem épargne les Réchaïm (impies) de cette région

Avraham espérait trouver au moins dix ... pouvant justifier d'éviter la destruction de Sodome et Gomorrhe, mais il n'y en avait pas.

Hachem a dit à Avraham de l'écouter car elle est plus grande que lui en prophétie.

Saraï était stérile, elle n'avait pas d'... .
Celui qui a ces trois qualités fait partie des élèves d'Avraham Avinou : un œil ... , un esprit humble et une âme modeste.

Au vu de la famine qui sévissait en terre de Canaan, Avraham a pris l'initiative de descendre dans ce pays

La dixième épreuve d'Avraham Avinou.

Après le décès de Sarah Iménou, Avraham s'est marié avec cette femme

C'est à cet âge qu'Avraham a reçu l'ordre de faire la circoncision.
Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
Hachem ne pouvait plus parler à Avraham tant que son neveu Loth était en sa compagnie. Quelle fut l’origine de la chute spirituelle de Loth ?
Sur le verset "Hachem dit à Avraham après que Loth se fut séparé de lui…", Rachi explique que tant que le Racha’ (Loth) était en sa compagnie, la parole de D.ieu s’était écartée d’Avraham. (Béréchit 13, 14)
L'obstacle ultime
La Torah nous raconte qu’Avraham Avinou et son neveu, Loth, revinrent tous deux très riches d’Égypte.
Toutefois, une dispute les sépara, car les bergers de Loth estimaient que leurs troupeaux avaient le droit le paître sur des terrains étrangers, en terre d’Israël. D’après eux, Hachem avait donné la Terre sainte à Avraham et Loth étant son seul héritier, il pouvait d’ores et déjà en profiter.
à Avraham tant que son neveu mécréant faisait partie de son entourage. (Midrach Tan’houma Vayétsé 10) Pourtant, on remarque que plus tôt, Hachem avait parlé à Avraham, bien que Loth fût à ses côtés ! (Béréchit 12, 7)
Les commentateurs répondent qu’auparavant, Loth était considéré comme vertueux, donc il n’empêchait pas les discussions entre D.ieu et Avraham. Par la suite, il connut une dégradation spirituelle. Ainsi, Hachem ne pouvait plus parler à Avraham tant qu’il était en sa compagnie. Quelle fut l’origine de la chute spirituelle de Loth ?
C’est l’argent de Loth qui marqua la scission des deux proches "
Ceci est faux, car Avraham n’avait alors pas encore hérité de la terre, leur acte était donc considéré comme du vol. Les bergers d’Avraham réprimandèrent ceux de Loth, ce qui donna naissance à une discorde. Pour éviter qu’elle ne s’envenime, Avraham proposa à son parent de se séparer de lui. Loth accepta et partit en terre de Sodome, région prospère. Ensuite la Torah annonce qu’Hachem parla à Avraham, précisant que c’était "après que Loth se fut séparé de lui". Le Midrach rapporté par Rachi enseigne que ces quelques mots, apparemment superflus, indiquent qu’Hachem ne parlait pas
Rav Chim’on Shwab répond en analysant un autre verset de la présente Paracha. Durant la guerre entre les quatre rois et les cinq rois, le camp victorieux kidnappa Loth : "Ils prirent Loth et ses biens, le neveu d’Avraham et se retirèrent." (Béréchit 14,12)
L’agencement de ces versets est difficile à comprendre ; les mots "le neveu d’Avraham" semblent être placés au mauvais endroit, ils auraient dû apparaitre juste après le nom "Loth". Pourquoi l’expression "et ses biens" les sépare-t-ils ?
L’argent qui sépare...
Rav Schwab pense que cela fait allusion à la cause sous-jacente de la séparation entre Avraham et Loth – les biens matériels de ce
dernier. C’est l’argent de Loth qui marqua la scission des deux proches, non seulement dans ce verset, mais dans leur conception de la vie en général. Et leur séparation se produisit quand ils revinrent d’Égypte avec de grandes richesses. Ensuite, le verset parle des valeurs peu éthiques des bergers de Loth (qui furent certainement influencés par leur maître). Ainsi, la fortune de Loth fut la cause directe de sa dégradation spirituelle. Son attrait pour l’argent incita ses bergers à justifier leur vol. C’est également ce qui le poussa à se rendre à Sodome, aux pâtures abondantes. ... et qui nuit gravement à notre santé spirituelle
L’exemple de Loth nous montre que l’acquisition de biens entraîne souvent une chute spirituelle. Quand l’individu s’enrichit, il risque d’en vouloir davantage et d’oublier que l’origine de son succès ne provient pas de ses efforts, mais de l'aide divine. Ce fut un phénomène très visible chez Loth. Quand la Torah nous raconte qu’il s’enrichit, nos Sages soulignent que c’était par le mérite d’Avraham. Ce fut sa proximité avec un homme tellement vertueux qui lui apporta cette grande bénédiction.
Mais Loth ne comprit pas ce message et n’en profita pas pour se rapprocher de son oncle. Il pensa qu’il pouvait s’enrichir en agissant malhonnêtement. Et, au lieu de tenter de rester aux côtés d’Avraham, il choisit de vivre à l’opposé de tout ce que notre patriarche représentait pour pouvoir encore prospérer. Comment tout ceci se finit-il ? Il perdit tous ses biens quand la ville de Sodome fut détruite.
Ainsi, quand une personne s’enrichit, elle risque fortement de chuter spirituellement et d’agir frauduleusement, pour préserver sa fortune. Puissions-nous tous mériter d’utiliser nos biens matériels de façon à nous rapprocher d’Hachem.
Rav Yehonathan Gefen


1





Hachem demande à Avram de quitter son pays et lui promet une descendance nombreuse, la prospérité et la renommée.




2 La famine contraint Avram à descendre en Égypte avec sa famille. Son épouse Saraï est enlevée au palais du pharaon. Après une série de plaies, Saraï est libérée.

3 Avram et sa famille retournent à Canaan où ils deviennent riches. Les bergers d’Avram et de Loth, son neveu, se disputent. Loth s’installe à Sodome, une région peuplée de personnes impies.

4
Loth est capturé lors d’une guerre opposant de nombreux rois. Avram réussit à libérer Loth et refuse de prendre une part du butin de guerre.

5
Hachem conclut avec Avram l’alliance entre les morceaux, Brit Ben Habétarim. Il lui annonce l’esclavage en Égypte pour sa descendance puis son retour en terre d’Israël.

6 Saraï est stérile et dit à Avram de s’unir à Hagar, leur servante. Celleci tombe enceinte, méprise Saraï, puis s’enfuit dans le désert. Un ange lui annonce qu’elle donnera naissance à un garçon nommé Yichmaël, et sa descendance sera indénombrable.

7
Hachem change le nom d’Avram en Avraham et de Saraï en Sarah, lui promettant qu’elle donnera naissance à des rois. Avraham demande à Hachem si cette bénédiction s’applique également à Yichmaël, Hachem refuse et dit que Sarah donnera naissance à un fils nommé Its’hak.
N°449
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

slogan à votre équipe. ( 2 points pour le slogan Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus convaincants, 2
Pour chacune des questions ci-dessous, soyez le premier à dire si la bonne Avraham / Loth / Capitaine Rigolard (le fameux pirate)
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
Il a un fils qui s’appelle Its’hak. Avraham.
• Il a accompagné son oncle dans ses voyages.
> Loth.
• Il est sauvé pendant la guerre des Rois.
> Loth.
• Il est marié avec Sarah.
> Avraham.



A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
• Il achète le caveau de Makhpéla.
> Avraham.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun

• Il a traversé les 7 mers.
> Capitaine Rigolard.
• Il reçoit 3 Anges.
> Avraham.
Kazayit
• Il est aimé par son équipage.
> Capitaine Rigolard.
Hidour (au mieux) 2 Kazayit 1 Kazayit
• Il vit à Sodome.
> Loth.
MAROR
• Il vit sur son bateau.
> Capitaine Rigolard.
• Il tente de sauver Sodome.
> Avraham
Etapes du Séder Maror Kore’h
• Il est le grand-père de Moav et Amon.
La quantité de Maror 1 Kazayit
> Loth.




Citez des endroits dans lesquels on n’aime pas se trouver.
Hôpital.
Prison / Tribunal.
Bureau des impôts.
Embouteillages / Cimetière.
Dentiste / Ascenseur en panne.
Citez un aliment que l’on trouve presque toujours sur une table de fête.
Le pain ou la ‘Halla
Le vin.
La viande (poulet, rôti, etc.).
Le poisson.
Les gâteaux / les salades variées.
Répète sans te tromper, 6 fois, la phrase
• Le saviez-vous : : Quelle ville d’Asie s’appelait autrefois Edo ?
> Tokyo.
• Le saviez-vous : : Quels sont les animaux qui dorment le plus ?
> Le Koala et la chauve-souris (jusqu’à 22h par jour).
• Terminez la blague : Les bricoleurs du Dimanche s’arrêtent vite de bricoler, car ils en ont…
> … marre tôt.

proposée.
Citez une invention qui a changé la vie quotidienne.
L’électricité.
Le téléphone portable. Internet / l’ordinateur.
La voiture.
La machine à laver / l’ascenseur.
“Ah pourquoi Pépita sans répit m’épies-tu ?”
• Plus ou moins : Combien y a-t-il de moutons en NouvelleZélande (5 millions d’habitants) ? (Répondre par “plus” ou “moins”)
> La Nouvelle-Zélande compte environ 25 millions de moutons.
• Le saviez-vous : Quel est le premier pays qui a émis de la monnaie papier ?
> La Chine.
Classe ces animaux du plus rapide au moins rapide :
• Tortue - Guépard - Cheval - Escargot - Antilope - Chat.
> Escargot - Tortue - Chat - Cheval - Guépard - Antilope.




Un philosophe antique distrait oublie de remonter sa grande horloge accrochée au mur de sa maison. Il n’a ni radio, ni télévision, ni téléphone, ni internet, ni aucun autre moyen de lire l’heure. Il se rend donc à pied chez son ami, quelques kilomètres plus loin, sur la route du désert. Il passe la nuit chez lui et, à son retour, il sait comment régler son horloge.
Réponse : Avant de partir, il remonte sa pendule et la règle sur une heure quelconque (peu importe laquelle) pour s’en servir comme chronomètre. Chez l’ami, il note l’heure à l’arrivée et l’heure juste au moment de repartir (donc il connaît la durée du séjour). De retour chez lui, il lit sur sa pendule la durée totale d’absence, soustrait la durée du séjour -> obtient le temps de marche aller+retour, le divise par deux pour la durée du retour, puis ajoute cette durée à l’heure de départ chez l’ami : il obtient l’heure exacte.
Quel animal à quatre pattes peut sauter plus haut qu’une maison ?


Réponse : N’importe lequel, les maisons ne peuvent pas sauter.
Seul, je ne suis rien, et pourtant, on dit que je peux tout bloquer. Je compte le temps sans jamais me lasser. Mouillé, je colle à la peau.
Qui suis-je ?


Réponse :
Un grain de sable.
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Recevoir des invités est une Ségoula (source de bénédiction) :
1. Pour avoir un garçon.
2. Une bonne délivrance pour les femmes enceintes.
3. Une bonne santé.



Que doit-on faire au départ d’un invité ?
1. Lui demander de nous rappeler, quand il arrive à destination.
2. Lui donner de la nourriture.
3. L’accompagner.









En 1889, une œuvre d’ingénierie audacieuse attire l’attention lors d’un événement majeur dans une grande ville européenne. Si certains louent cette prouesse, d’autres artistes la critiquent vivement, la jugeant peu harmonieuse avec son environnement. Pourtant, elle deviendra un symbole mondialement reconnu.

Réponse de la semaine dernière
Boucle d’oreille.

Le but de ce jeu est de résoudre une énigme qui se base sur un fait réel et étonnant.




Quelle est cette création, initialement controversée, devenue emblématique ?
La construction de la Tour Eiffel, loin d’être accueillie à bras ouverts, a été marquée par une vive contestation. Dès l’annonce du projet, une partie de la population parisienne, notamment des artistes et des intellectuels, a exprimé son hostilité, qualifiant la tour d’”inutile” et de “monstrueuse”. Malgré ces protestations, la construction a débuté en 1887 et la tour a été inaugurée en 1889, lors de l’Exposition Universelle.





La réponse, la semaine prochaine !
Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche




"Tout ce qui relève du judaïsme, je fais l’inverse exprès. J’agis intentionnellement contre D.ieu, pour ce qu’Il m’a fait endurer. C’est une longue histoire..."

Rav Kahanman est le fondateur de la Yéchiva de Poniewicz, créée en 1908 en Lituanie et rebâtie à Bné Brak après sa destruction par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Un jour, Rav Kahanman voyage aux États-Unis, où des philanthropes souhaitent aider la Yéchiva
Le Rav monte à bord de l’avion et salue chaleureusement son voisin de siège, un vieil homme qui détourne aussitôt son visage sans lui rendre son salut. Puis l’homme sort de son sac une petite barquette contenant une viande que Rav Kahanman suspecte d’être du porc. Il l’informe qu’un repas Cachère sera servi sous peu, mais le voisin rétorque vertement : "Je tiens à manger ma tranche de jambon. Je ne suis pas un bon Juif comme vous, voyez-vous ?"
Bouleversé, Rav Kahanman sort un livre pour se changer les idées et étudier la Torah. Mais le vieil ne peut contenir son agacement : "Je ne veux pas voir cela, veuillez ranger ce livre tout de suite !"
Rav Kahanman ne souhaite pas déclencher de polémique et s’exécute donc. Il ferme les yeux et essaie de visualiser tant bien que mal des pages de Talmud pour les étudier de tête ou de réciter des Téhilim par cœur ; ce n’est pas chose aisée, même pour un géant en Torah de son envergure. Les heures passent, l’avion amorce enfin son atterrissage et le séjour aux États-Unis se passe comme prévu.
À son retour dans l’avion, le Rav réalise que son voisin de siège est… le même vieil homme odieux qu’à l’aller ! L’atmosphère est chargée. Rav Kahanman comprend qu’Hachem attend probablement quelque chose de lui, mais qu’estce au juste ? Il tente de briser la glace avec son voisin en lui parlant de tout et de rien. La conversation s’engage peu à peu puis l’homme âgé confie : "Pour ma part, tout ce qui relève du judaïsme, je fais l’inverse exprès. À Pessa’h par exemple je mange du pain, à Kippour, j’organise un barbecue. Je fais cela intentionnellement contre D.ieu, pour ce qu’Il m’a fait endurer. Mais bon, c’est une longue histoire..."
Dépasser
Son regard se remplit de chagrin. "Regardez mon poignet, voici mon numéro de déporté. Je suis survivant de la Shoah, toute ma famille a été décimée. J’ai réussi à survivre avec mon fils Arié Lev, qui avait 12 ans.
Quand les maudits Nazis ont évacué les camps à l’approche de l’Armée rouge, ils ont organisé les marches de la mort. Nous avons marché pendant des kilomètres sur de la glace ; si un prisonnier tombait, il recevait une balle dans la tête. Puis j’entends un Nazi dire à un autre : ‘Nous avançons trop lentement. Dès que nous arrivons au niveau de la colline, nous les alignons et les fusillons tous.’
Effrayé, je chuchote à l’oreille de mon fils : ‘Dès que nous arriverons à la colline, je crierai ‘Cours !’ Tu courras vers la droite, dans la forêt, le plus
loin et le plus vite possible, jusqu’à trouver une cachette. Moi, j’irai à gauche, je contournerai la colline et viendrai te retrouver.’
À quelques mètres de la colline, les Nazis hurlent : ‘Tous en ligne !’ À ce moment-là, je crie à mon fils : ‘Cours !’ et il se met aussitôt à courir dans la direction convenue. Mon cri crée un vent de panique parmi les déportés qui se mettent à fuir dans toutes les directions.
Les Nazis se mettent à nous mitrailler. Mon sang se glace quand je vois mon fils tomber à terre. Affolé, je cours dans la forêt pendant très longtemps jusqu’à voir à un tank russe. Voilà, cher monsieur, ce que D.ieu m’a fait, et je n’arrive pas à Lui pardonner.
J’ai traversé la guerre main dans la main avec mon fils, et juste avant d’être secourus, mon fils a été tué sous mes yeux."
cri et manque de s’effondrer. Rav Kahanman et Nathan le rattrapent de justesse, il reprend ses esprits, et il dit : "Papa, Papa…" Rav Kahanman et le vieil homme se regardent, ébaubis. L’officiant se relève et fixe Nathan : "Papa, c’est moi, ton fils, Arié Lev !"
Les Nazis se mettent à nous mitrailler. Mon sang se glace quand je vois mon fils tomber par terre.
Rav Kahanman, terrifié, dit : "Je n’ai jamais entendu une histoire aussi tragique. Je n’aurais pas pu surmonter une épreuve pareille. Vous si, car votre âme est lumineuse. Et vous croyez vraiment en D.ieu. Vous faites tout contre Lui, vous ne Lui pardonnez pas. Vous savez donc qu’Il existe !" L’homme baisse les yeux, et Rav Kahanman lui propose de se rendre ensemble au Kotel afin d’y réciter le Kaddich pour les victimes de la Shoah. L’homme accepte la proposition.
Une cérémonie et des émotions uniques
Quelques semaines plus tard, les deux hommes se retrouvent au Kotel et s’enlacent. L’homme âgé accepte non sans mal de mettre la Kippa, tandis que la cérémonie du souvenir s’apprête à commencer. L’officiant demande les noms des défunts pour prier pour l’élévation de leur âme. Quand le vieil homme s’approche, il lui est demandé le nom complet de son fils, et aussi le sien.
Le vieil homme dit : "Il s’appelait Arié Levonik, et je suis son père, Nathan." L’officiant pousse un
Nathan s’emporte : "Comment osez-vous jouer avec la mémoire de mon fils, abattu sous mes yeux par les Nazis ?" L’officiant répond : "Mais je suis bien ton fils ! Pendant la marche de la mort, quand tu m’as ordonné de courir, je t’ai obéi. À peine arrivé à la lisière de la forêt près de la colline, je t’ai entendu crier mon nom. J’ai reçu une balle dans l’épaule et une autre a glissé sur mon crâne. Je me suis effondré, inconscient, avant d’être plus tard secouru par les Russes.
Je me suis rétabli et plus tard, grâce à D.ieu, je suis monté en Israël. J’ai le bonheur de t’apprendre, Papa, que tu es 7 fois grand-père d’une famille attachée à la Torah !"
L’émotion est indescriptible. Nathan, qui était encore opposé à D.ieu quelques minutes plus tôt, réalise qu’il est le père et le grand-père d’une famille pieuse de Jérusalem !
De son côté, Rav Kahanman, qui a perdu son épouse et trois de ses quatre enfants pendant la Shoah, comprend désormais ce que D.ieu attendait de lui : mettre sa souffrance de côté, travailler sa patience pour réunir une famille détruite et séparée par la guerre.
Cette histoire doit nous servir dans la vie de tous les jours : nous ne savons pas toujours ce que D.ieu attend de nous, mais nous devons faire tout ce qui est entre nos mains afin de tirer le bon de chaque situation. Comme l’enseignait Rav Kahanman, il n’y a pas d’épreuves auxquelles nous sommes confrontés que nous ne pouvons surmonter.
Alexandre Rosemblum
Des jugements injustes
Les habitants de Sodome étaient mauvais et fautaient grandement devant Hachem..." (Béréchit 13, 13)
Le Midrach nous enseigne qu’il y avait plusieurs juges à Sodome, et leur nom reflétait leur jugement : Chékraï (le menteur), Zéfaï (le trompeur), et Matsil Din (le falsificateur de jugement).
Un jour, le serviteur d’Avraham, Éli’ezer, se rendit à Sodome, et les habitants le frappèrent jusqu’à le faire saigner. Il se rendit au tribunal pour obtenir réparation, mais le juge décréta qu’Eliézer devait payer les habitants pour la saignée, censée être bénéfique pour l’organisme ! Que fit alors Éli’ezer ? Il jeta une grosse pierre à la figure du juge, qui saigna, et il dit : "À présent, l’argent que tu me dois pour la saignée, tu peux le remettre de ma part aux habitants. Je ne dois rien du tout."

Rav Yéhouda Tsadka, l’éducateur en Torah par excellence

Ce lundi 12 ‘Hechvan (03/11/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rav Yéhouda Tsadka. Petit neveu du Ben Ich ‘Haï, il étudia à la prestigieuse Yéchiva Porat Yossef Il se marie à l’âge de 24 ans, et à 27 ans, il est nommé par le Rav ‘Ezra Attia pour donner des cours à Porat Yossef. Il est nommé Roch Yéchiva de cette même Yéchiva à l’âge de 60 ans.
Parmi ses milliers d’élèves, on compte de grands noms comme Rav Mordehai Eliahou, Rav Yéhouda Moualem, Rav Bentsion Abba Chaoul, Rav Yossef Adès et Rav ‘Ovadia Yossef. Il investit toute sa vie sans relâche pour l’éducation dans la Torah des enfants Juifs. Il créa le réseau scolaire Torani aux côtés du Rav ‘Ovadia Yossef.
N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !
Halakha x 3
Demander pardon à un mort, possible ?

Oui, en se rendant sur la tombe avec 10 personnes et dire : "J’ai fauté envers Hachem et envers untel enterré ici. Je lui demande pardon et regrette ce que je lui ai fait (préciser la faute), etc." et les 10 personnes répondent Ma’houl Lakh, Ma’houl Lakh, Ma’houl Lakh.
Une femme peut-elle passer entre deux hommes ?

Non, une femme doit éviter de marcher entre deux hommes car cela provoque l’oubli. Il en va de même pour un homme qui voudrait passer entre deux femmes (Kitsour Choul’han ‘Aroukh 3, 8)

Faire un ‘Hammam le Chabbath, permis ?
Non ! Le fait même de produire de la sueur volontairement est une interdiction en soi, même s’il est en fonction pour des non-juifs depuis la veille du Chabbath. (Chemirat Chabbath Kéhilkhata 14, 68)
Les lois du langage

Mais c’est mon mari qui me l’a dit !

Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est interdit de croire de la Rékhilout, du colportage, y compris si les propos sont rapportés par notre conjoint.


Interviewé par Ariel Marciano dans le cadre de l’émission “Business & Emouna”, Ilan Abehassera — entrepreneur franco-américain installé à New York, fondateur de plusieurs start-up et du fonds d’investissement Origins aux côtés de Blaise Matuidi — raconte son parcours singulier. Il partage comment, au fil de sa carrière dans la tech, il s’est rapproché de la Torah et des Mitsvot.
Peux-tu nous raconter un peu ton parcours, ton enfance et comment tout a commencé pour toi ?
J’ai grandi en banlieue parisienne, dans une famille traditionnaliste. J’ai d’abord étudié dans des écoles publiques, puis j’ai intégré Yabné pendant un temps. À cette époque, c’était encore peu courant pour les familles comme la nôtre de mettre leurs enfants dans une école juive, mais mes parents m’ont proposé d’essayer. Ce n’était pas simple au début, surtout pour les matières de Kodech, mais c’était une belle découverte. Après le bac, j’ai intégré une prépa HEC à Paris, puis une école de commerce à Marseille, Kedge Business School. Très tôt, j’ai eu envie de partir à New York. J’y étais allé enfant, et cette ville m’avait fasciné. Pendant mes études, j’ai tout fait pour y trouver un stage, et à la fin de mon cursus, j’ai obtenu un travail qui m’a permis de m’y installer en 2004. Depuis, je n’ai plus jamais voulu repartir.
Tu n’étais pas particulièrement religieux en arrivant à New York. Qu’est-ce qui t’a amené, petit à petit, à te rapprocher de la Torah et de la pratique ?
Tout a vraiment commencé après mon mariage. Ma femme était déjà religieuse depuis l’adolescence. Quand on s’est rencontrés, j’étais plutôt traditionnaliste, comme beaucoup de Juifs
en France : je mangeais dans des restaurants non-Cachères mais pas la viande, j’allais à la synagogue uniquement pour les grandes fêtes, et on faisait les repas de Chabbath, sans pour autant faire Chabbath.
Quand on s’est mariés, il était évident que c’était à moi de m’adapter donc j’ai commencé à me rapprocher.
Mais malgré tout, je suis resté incohérent : à la maison, tout était strictement Cachère, alors qu’à l’extérieur, je continuais à aller dans des restaurants non-Cachères. Cette double vie a duré quelques années. Même le Chabbath, j’ai mis du temps à le vivre pleinement — ce n’est pas facile de passer de “jamais” à vingt-cinq heures sans “rien faire.”
Et puis, un jour, tout a changé. Quand tu es entrepreneur, que tu travailles sans arrêt, que tu vis dans la pression permanente, tu comprends la valeur de Chabbath. C’est le seul moment où tu peux tout couper, vraiment déconnecter. J’étais dans la tech, toujours sur mon téléphone, et j’ai fini par comprendre la force incroyable du Chabbath.
À partir de là, tout s’est enchaîné naturellement : la Cacheroute, la synagogue, la Kippa, puis l’étude. C’est venu progressivement, à force de comprendre et d’en étudier le sens.
Quand on fait Téchouva, il y a toujours une épreuve qui vient nous tester. Toi, tu en as vécu une particulièrement forte. Tu peux nous raconter ?
Oui, c’est un moment clé, c’est à ce moment-là que j’ai compris ce qu’est la Emouna : accepter que rien ne vient de toi, que tout est écrit, et que tu ne contrôles rien.
Producteev, c’était ma première start-up, un logiciel collaboratif de gestion de tâches. Après plusieurs années de travail, une grande société de la Silicon Valley nous propose un rachat. Tout semblait réglé, jusqu’à ce qu’un énorme désaccord éclate entre mon principal investisseur et l’acquéreur.
Et tout ça se passait… à la veille de Roch Hachana ! On négociait sans relâche depuis des jours, les mails et les appels s’enchaînaient, et la tension montait. J’étais le seul intermédiaire entre eux, et je sentais que la situation m’échappait.
Et là, à quelques minutes de l’entrée de la fête, j’ai pris une décision. J’ai envoyé un mail aux deux : “À partir de ce soir, je serai déconnecté pendant 48 heures. Si vous voulez avancer, parlez-vous directement.” Puis j’ai éteint mon téléphone. Honnêtement, je pensais que c’était fini. Personne ne fait ça : dire “je ne réponds plus pendant 48 heures” alors qu’un deal de plusieurs millions est sur le point d’être signé. D’autant que les deux étaient en désaccord total, au point de se détester.
Je démarre Roch Hachana avec le cœur lourd. Je sais que c’est la bonne chose à faire, mais mon esprit tourne à 200 à l’heure : “Et s’ils n’arrivent pas à s’entendre ? Et si tout s’écroule ?” On parle de plusieurs millions, d’un deal qui changerait complètement ma vie. À ce moment-là, je n’ai rien de côté, je gagne à peine ma vie et au-delà de l’argent, c’était un cap symbolique : vendre ma première boîte, franchir une étape. À la fin de Roch Hachana, j’arrive un peu à me recentrer, à penser à autre chose, à me plonger dans la Téfila
Quand la fête se termine, je rallume mon téléphone, le cœur battant. Et là, je vois un mail :
“Ilan, on s’est parlé. On a réglé le problème. La term sheet est prête. Il n’y a plus qu’à signer.” (La term sheet, c’est la lettre d’intention qui scelle l’accord avant la vente.)
Là où je pensais que c’était à moi de les mettre d’accord, c’est Hachem qui l’a fait — précisément parce que j’ai déconnecté. Ils se sont parlé, ils se sont compris, ils ont trouvé un terrain d’entente. Il ne me restait plus qu’à signer.
Tu as aussi monté une start-up pensée pour les enfants. Quel message en as-tu tiré ?
Oui, j’ai monté quatre start-up au total, dont l’une s’appelait ILY. Aux États-Unis, les familles vivent souvent loin les unes des autres, et les plus jeunes n’ont pas de moyen simple de parler à leurs grands-parents. J’ai donc imaginé un grand écran fixe affichant les photos des proches. L’enfant appuie sur une photo pour lancer un appel vidéo ou envoyer un dessin. L’idée, c’était de reconnecter les enfants à leur famille sans passer par les réseaux sociaux ni leur donner un smartphone trop tôt.
Aujourd’hui, donner un téléphone trop tôt à un enfant, c’est un énorme problème. Et quelque part, nous, les gens de la tech, on a participé à créer ce monstre. Les réseaux sociaux rendent les enfants dépendants. Il y a une pression sociale très forte : celui ou celle qui n’a pas de téléphone est vite mis à l’écart. Il faut tout faire pour retarder au maximum ce moment et limiter un maximum le temps d’écran. Ce n’est pas seulement une question religieuse, c’est avant tout une question d’équilibre, de santé mentale et d’éducation.
Je me souviens d’un intervenant venu parler aux parents dans l’école juive de ma fille. Il a fait une conférence passionnante d’une heure sur les dangers du téléphone et des réseaux sociaux. Et à la fin, il a dit : “Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais je n’ai pas parlé une seule fois de judaïsme.”
Et c’est exactement ça. Si on veut vraiment sensibiliser nos enfants, on ne peut pas se contenter de leur dire : “Ce n’est pas Cachère” ou “Ce n’est pas conforme à la Torah.” Il faut

aussi leur montrer intelligemment les effets réels, concrets, de cette dépendance. C’est un sujet d’éducation essentiel, pour le bien être de nos enfants.
Avec un emploi du temps aussi chargé, comment réussis-tu malgré tout à consacrer du temps à l’étude de la Torah ?
Pour moi, tout a commencé il y a un peu plus de cinq ans, à New York, lors du Siyoum Hachass C’est un événement mondial qui marque la fin du cycle de plus de 7 ans d’étude du Talmud (en étudiant une page par jour). Mon Rav nous a encouragés à y aller, et honnêtement, à l’époque, je savais à peine ce qu’était le Chass.
Au début, ils ont diffusé une vidéo de deux minutes montrant des Juifs du monde entier terminant le Chass. Et ce qui m’a frappé, c’est que la plupart d’entre eux me ressemblaient. Ce n’étaient pas forcément des Rabbanim, ni même des hommes portant la Kippa ou sortis de Yéchiva, mais des gens simples, investis dans leur vie, qui avaient réussi à aller au bout. Cette image m’a marqué.
Au début, tu te dis : “Mais qui peut faire ça ?”
Quand tu as une vie aussi intense à New York, comment trouver le temps d’étudier tous les jours ? Et en réalité, c’est ça, le plus grand enseignement du Daf Yomi : il te montre que tu en es capable. Tu ne comprends pas toujours tout, tu ne passes pas des heures à approfondir, mais tu avances, un jour après l’autre. Ce que le Daf Yomi t’apprend, c’est la discipline, la constance, et surtout cette rigueur quotidienne qui finit par transformer ta vie.
Quel conseil donnerais-tu à ceux qui ont envie d’étudier, mais qui n’arrivent pas à trouver le temps ?
"
La vérité, c’est que les gens les plus occupés du monde trouvent toujours du temps pour ce qui leur tient vraiment à cœur.
Je pense qu’on a tous besoin d’inspiration. On a tous besoin d’un déclic, de gens qui nous donnent envie de nous lancer. Dans la routine du quotidien, c’est difficile de se dire : “Comment je peux faire plus ?” Mais la vérité, c’est que les gens les plus occupés du monde trouvent toujours du temps pour ce qui leur tient vraiment à cœur.
Alors je me tourne vers mon Rav et je lui demande : “Tu crois que je suis capable, moi aussi, de démarrer le prochain cycle ?” Il me regarde, un peu surpris, et me répond : “Why not ? Vas-y, essaye.” Quelques jours plus tard, je commençais le Daf Yomi. Et cinq ans et demi plus tard, Baroukh Hachem, je n’ai jamais arrêté.
Depuis, le Daf Yomi fait partie de ma vie. Je l’ai toujours avec moi. Dans le métro, à l’aéroport, entre deux rendez-vous, dès que j’ai un moment, je sors mon Daf et j’étudie. Et c’est ça que je trouve extraordinaire : quand tu commences quelque chose avec sincérité, Hachem t’aide pour le reste. J’ai connu des périodes très chargées, des voyages, même des opérations… mais tu rattrapes, tu continues, tu avances.
Et aujourd’hui, il y a tellement de moyens de rester connecté à la Torah. Rien que sur WhatsApp ou sur Instagram, il existe des groupes et des comptes incroyables : des Rabbanim, des enseignements courts, des vidéos de deux minutes… Torah-Box en diffuse d’ailleurs beaucoup. Moi-même, je suis abonné à plusieurs de ces comptes, et rien que le fait de voir ce contenu dans mon fil chaque jour, ça me pousse à écouter, à partager, à réfléchir.
Même si tu n’as pas encore la force ou la régularité pour étudier chaque jour, commence par ça. Remplis tes réseaux de bons contenus. Laisse la Torah entrer dans ton quotidien, même de façon passive. Petit à petit, tu verras que ça te donnera naturellement envie d’aller plus loin, d’étudier vraiment. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai commencé, moi aussi.
La vie d’Avraham Avinou est une ascension spirituelle faite d’épreuves, de renoncements et de révélations. À travers ses dix épreuves, il ne construit pas seulement son propre destin : il trace le chemin de la foi juive, celui d’une confiance absolue en D.ieu.
Tout commence dans un monde plongé dans l’idolâtrie. Enfant, Avraham observe le soleil, la lune, les étoiles et comprend que rien de tout cela ne peut être D.ieu. Il ose penser différemment, briser les certitudes de son époque, et proclame l’unicité du Créateur. Ce refus de l’idole, enseigne la première leçon de la foi : avoir le courage de dire non à la mode, à la facilité, au mensonge collectif, et de chercher la vérité par soi-même.

Mais cette vérité a un prix. Pour avoir défié Nimrod, le roi idolâtre, Avraham est condamné à être jeté dans la fournaise ardente. Pourtant, il ne recule pas. Même face à la mort, il reste fidèle à sa conviction. Et c’est au cœur même du feu qu’Hachem Se révèle à lui. Avraham comprend alors que D.ieu n’est pas un principe lointain, mais une présence vivante, attentive à chaque être et à chaque détail de l’existence.
Vient ensuite l’exil, l’ordre divin de quitter sa terre natale. Avraham découvre que la confiance en D.ieu exige de se détacher des repères matériels et des influences du milieu. Le Juif ne dépend pas du lieu où il vit : il est libre parce qu’il appartient à Hachem. À peine commencet-il à réaliser cette leçon qu’une famine éclate en terre promise, juste après la promesse de bénédiction. Le paradoxe est immense, mais Avraham reste fidèle. Il comprend que servir D.ieu, c’est avancer même quand la réalité contredit la promesse, certain que la Parole divine finira toujours par s’accomplir.
La cinquième épreuve, celle de Sarah enlevée en Égypte, confronte Avraham à la fragilité humaine. Lui qui a tout quitté pour suivre D.ieu se retrouve impuissant, dépendant du sort et des décisions d’autrui. Il comprend alors qu’être proche d’Hachem ne met pas à l’abri

des épreuves, mais que malgré tout, la Présence divine demeure. Peu après, c’est la captivité de Loth, son neveu, qui vient à nouveau lui rappeler cette vulnérabilité. Pourtant, loin de se laisser paralyser, Avraham agit. Il part au combat avec une poignée d’hommes pour libérer Loth des mains de puissants rois. Il sait qu’il n’a aucune chance, mais il avance avec confiance. De cette fragilité naît une force nouvelle : celle de celui qui sait que tout dépend d’Hachem.
Puis vient la Brit-Mila. Avraham accepte de graver son alliance avec D.ieu dans sa chair. Il comprend que la relation avec le Créateur n’est pas seulement spirituelle : elle engage le corps, le temps, la descendance. La sainteté devient concrète : la foi ne reste pas dans la pensée, elle se vit jusque dans la chair.
L’épreuve suivante est morale : Sarah lui demande de renvoyer Hagar et Yichma’el. Avraham, homme d’amour, doit repousser son propre fils. Il apprend que la compassion ne suffit pas toujours et que parfois il faut choisir la vérité au prix du cœur.
Et enfin, l’ultime sommet : le sacrifice d’Its’hak. Tout en lui s’y oppose. Comment celui qui a prêché l’amour et condamné les sacrifices humains pourrait-il tuer son propre fils ? Pourtant, Avraham obéit, sans comprendre. Il atteint alors le point le plus haut de la foi : celle qui transcende la raison. En acceptant de dépasser sa logique, il s’élève au-delà de luimême et devient le père d’Israël et de toutes les nations.
De la révolte contre l’idolâtrie jusqu’à la ‘Akéda, Avraham nous enseigne que la foi n’est pas une certitude, mais une marche : une marche faite d’obéissance, d’amour, de doutes et de dépassements. Dix épreuves, dix étapes pour devenir l’homme qui ose dire "oui" à Hachem, même quand le monde entier dit non.
Rav Raphaël Sadin, Roch Kollel du Kollel Vézot Lyéhouda à Bayit Vegan (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)





Question au psy : Beaux-parents trop mous, dois-je les secouer ?
Dans la famille de mon mari, une des sœurs a rejeté toutes les traditions familiales et vit avec un non-juif, avec qui elle a aujourd’hui un enfant.
J’ai l’impression que mes beaux-parents ont été trop tolérants. Si au début, ils ont pleuré de voir que leur fille n’empruntait pas le chemin qu’ils lui avaient inculqué, ils ont finalement tout accepté en annonçant la naissance de leur petit-fils à tous leurs amis.
Je ne veux ni les juger ni être à leur place, mais il y a des choses qui me dérangent et que je ne comprends pas. Par exemple, ma belle-mère m’a dit récemment qu’elle était fière de "chacun" de ses enfants. Pour moi, c’est comme si elle mettait une claque à la figure de ses autres enfants qui, eux, ont suivi l’éducation et le chemin qu’elle leur a transmis.
C’est vrai que c’est la seule fille qui est restée dans la même ville que ses parents et qu’ils peuvent donc se voir plus souvent et profiter du petit-fils. Mais quand même, comment peuvent-ils être aussi passifs ?
Réponse de Mme Nathalie Seyman, psychologue

De la banale bêtise à la déception totale, les blessures que peuvent infliger les enfants à leurs parents ne manquent pas et cela ne s’arrête pas à l’âge adulte, bien au contraire, la plupart du temps. Alors, quel choix adopter pour le parent ? Tourner le dos à l’enfant qui n’a pas suivi le chemin qu’on lui destinait ou l’accepter et faire ainsi le deuil de l’enfant parfait ? Réfléchissons à la situation que vivent vos beaux-parents.
En tant que parent, on est responsable de son enfant. On joue un rôle dans son passé, on fait partie de son présent, et on porte le poids de son futur. Dès leur naissance, nous les imaginons parfaits et rêvons pour eux d’un avenir idéal. Puis, par la suite, nous voudrions que nos enfants reflètent automatiquement l’éducation qu’on leur a transmise. Hélas, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et nous vivons à une époque où 1+1 n’est pas forcément égal à 2. Nos enfants n’étant pas parfaits et idéaux, nous avons, dès leur naissance, mille picotements d’amertume que nous vivons tout au long de notre parentalité. Il est très difficile d’accepter
qu’ils ne correspondent pas à notre imaginaire de perfection. On voudrait qu’ils soient beaux, intelligents, heureux… et qu’ils deviennent ce qu’on avait prévu pour eux. Parce que c’est ce qui nous fait nous sentir de bons parents.
Du coup, lorsque l’enfant prend un chemin opposé à celui des parents, il provoque chez eux une véritable blessure : l’impression d’avoir échoué, de ne pas avoir su s’y prendre. C’est terrible pour un parent de regarder en arrière et de se demander où il a échoué, en particulier lorsqu’il ne trouve pas la réponse, tout simplement parce qu’il a fait de son mieux. Par conséquent, certains parents ne pardonnent pas cette blessure que leur a infligée leur enfant. Parce que leur idéal est trop fort, parce qu’ils se sentent trop responsables, ou parce qu’ils n’ont pas en eux les ressources pour le faire… Alors, ils souffrent chaque jour de la séparation ou du conflit. Ils attendent un changement de leur enfant, mais ne peuvent plus en être acteurs, car ils se sont effacés de sa vie physiquement et/ou psychologiquement.
Certains parents trouvent en eux la force de pardonner à leurs enfants. Peut-être par mécanisme de défense d’une culpabilité trop

lourde à supporter, ou bien par stratégie pour garder un œil sur son enfant qui s’est égaré, ou encore par sagesse, parce que la colère ne mène finalement à rien…
En fait, quand le parent pardonne, il ne passe pas à autre chose, mais il pardonne la blessure que lui a infligée son enfant. Parfois, il ne reste plus que cela, et il n’imagine pas sa vie sans son enfant. C’est soit accepter soit le perdre.
Je comprends que vous vous posiez des questions et que vous ne compreniez pas la démarche de vos beaux-parents. Il serait tellement plus facile d’être envahi par la colère dans la situation dans laquelle ils se trouvent avec leur fille. Mais posez-vous la question des conséquences s’ils lui tournaient définitivement le dos.



étincelle, et même si celle-ci s’endort, elle peut toujours se réveiller et devenir un feu puissant. Votre neveu sera peut-être un jour un grand Tsadik, Bé’ezrat Hachem.
Les blessures que peuvent infliger les enfants à leurs parents ne manquent pas et cela ne s’arrête pas à l’âge adulte, bien au contraire.
Il ne faut jamais comparer les chemins pris, car ce n’est pas un concours à qui rendra ses parents les plus fiers, mais plutôt une question de ce qu’Hachem attend de nous et selon ce qu’Il met sur notre chemin : celui qui a suivi l’éducation de ses parents se doit donc d’aider celui qui s’en est écarté.
On n’obtient aucun résultat avec de la colère ou du mépris, mais on peut tout obtenir avec l’amour et la bonté.
Nathalie Seyman
Quels en seraient les bénéfices ? Est-ce que se sentir rejetée par ses parents l’atteindrait de la meilleure façon pour qu’elle revienne sur le chemin de la Torah ? Est-ce que vos beaux-parents pourraient vivre sereinement les évènements familiaux sans leur fille ? Ou est-ce qu’une relation parents-enfants basée sur des reproches serait vivable ?
D’un autre côté, s’ils lui montrent de l’amour, de la fierté, s’ils ne font aucune différence de traitement avec ses frères et sœurs, ils gardent une chance de l’atteindre. Notre propre patriarche, Its’hak, n’a jamais tourné le dos à son fils, ‘Essav, pourtant complètement égaré du droit chemin.
Grâce à vos beaux-parents, votre belle-sœur continue à avoir un pied dans la Torah avec les fêtes, le Chabbath, les prières, les coutumes. Son fils, qui est juif, car de mère juive, a la possibilité de grandir proche de cette culture grâce à ses grands-parents qui l’acceptent avec amour et sans condition. Dans la Néchama (âme) de chaque enfant juif se trouve une
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FEMMES
COUPLE FAMILLE
Dès la vie fœtale, le bébé capte déjà sons, goûts et émotions. Son monde intérieur, d’abord sensoriel, se construit peu à peu grâce aux interactions, aux images et aux mots. Comprendre cette progression, c’est mieux accompagner son développement et renforcer le lien parent-enfant.

Que se passe-t-il dans la tête d’un bébé ? A quoi peut-il bien penser du haut de son transat ? Que comprend-il lorsqu’on lui parle ? Tant de questions que les parents se sont déjà posées.
Le monde sensoriel du bébé
Les sciences nous apprennent de plus en plus d’éléments sur le développement extraordinaire du bébé et ce, dès la vie fœtale. Il perçoit déjà beaucoup de stimuli de l’environnement maternel (sons, goûts, état émotionnel via des hormones, etc.) qui se répercutent au sein du liquide amniotique qui lui-même retransmet cette multitude d’informations que le bébé en construction capte et assimile.
Après la naissance, tout ce que le bébé capte est toujours du registre perceptif sensoriel. Ainsi il raisonne surtout en termes de "je me sens bien" ou "je me sens mal", c’est à dire qu’il ressent des sensations agréables – par exemple l’odeur du lait, de sa maman, des bras chauds – ou des perceptions désagréables – la couche qui le dérange, la faim, la fatigue. Ce sont des impressions sensorielles qu’il ressent dans son corps et sur lesquelles il n’a pas d’élaboration.
Comme il n’a pas la capacité de se dire "Papa ou Maman va arriver, j’attends un peu" la sensation
ne peut pas être différée et il ne peut pas encore patienter. Au moment où la sensation, le besoin se fait ressentir, c’est immédiat. Il a faim, il a besoin de manger tout de suite. Il a un besoin de succion, il doit téter tout de suite, autrement la sensation devient plus oppressante, plus désagréable. D’où des cris qui peuvent être extrêmes et déstabilisants.
Bon à savoir : un nouveau né ne peut pas réellement s’habituer aux bras avant environ 6 mois. Bien au contraire, après la naissance, bébé a besoin durant les premières semaines de toute la chaleur possible de la part de ses parents. Le peau à peau, les bercements lui permettent de rétablir une enveloppe contenante avec des perceptions agréables : des odeurs rassurantes, de la chaleur, les battements du cœur.
L’éveil au monde
Puis petit à petit le bébé s’éveille au monde, apprend à patienter et regarde ce qui l’entoure avec de plus en plus de précision. Alors qu’au départ, ce qu’il percevait n’était que du registre sensoriel ou en noir et blanc, il arrive maintenant à y associer des images et les couleurs se diversifient.




Ainsi des associations se forment ; "le biberon que papa prépare devant moi c’est du lait que je vais boire et dont j’aime le goût, et qui enlève la sensation désagréable que je ressens (la faim) ", "le visage que je vois devant moi c’est celui de mon grand frère qui me fait rigoler et qui joue avec moi", "Ces jouets colorés, j’ai très envie de les attraper et de les mettre dans ma bouche pour sentir leur texture", etc.
Après la naissance, tout ce que le bébé capte est toujours du registre perceptif sensoriel. Ainsi il raisonne surtout en terme de "je me sens bien" ou "je me sens mal", "
Bébé explore le monde et crée des associations dans sa tête, des connexions dans son cerveau. C’est pourquoi il importe de valoriser la motricité libre du bébé dés le plus jeune âge. Plus le bébé va pouvoir bouger librement, sans être restreint dans un transat ou un cosy toute la journée, plus des connexions vont se créer dans le cerveau : "lorsque je lève le bras et touche cet objet il bouge, il fait même du bruit".
Le bébé comprend peu à peu qu’il peut avoir un certain contrôle sur son environnement, qu’il y a des causes et des effets. N’hésitez pas à placer votre bébé dès 2 mois sur un tapis d’éveil posé sur le sol afin qu’il ait l’habitude d’être libre dans ses mouvements et mettez à sa portée des objets qu’il va peu à peu essayer de saisir. Petit à petit, il parviendra à se retourner rapidement par lui-même, grâce à ces dispositions intelligentes que vous avez créées dans son environnement.
Vous avez peur de vos plus grands, d’un éventuel danger pour lui ? Sécurisez le bébé dans un parc, mais n’entravez pas son développement à cause de vos craintes : il y a toujours des solutions adaptées.
Le langage et la compréhension
Petit à petit le bébé va babiller, puis connaitre quelques mots "papa", "maman" "dada", etc. Tout un panel de termes qui viendront enrichir
son vocabulaire au fil des mois. C’est ainsi que sa représentation se diversifie encore plus. Là où il naviguait auparavant entre les sensations et les images, s’ajoute à présent une élaboration supplémentaire : les mots. Bébé accède à une compréhension encore plus fine du monde. Les mots lui permettent de comprendre par exemple que cette odeur qui le rassure depuis tout petit (sensation), ce visage qu’il aime voir au réveil au-dessus de son lit (image), il existe un mot qui permet de décrire tout cet ensemble : c’est "maman".
Ainsi, plus le bébé grandit, plus il va pouvoir comprendre ce qui l’entoure. Etre conscient de ces évolutions en tant que parents vous permettra d’adapter au mieux votre comportement pour interagir avec lui.
Par exemple, au tout début de votre relation, lorsque vous parlez à votre bébé, il ne comprend peut être pas encore vos mots, mais il perçoit le son rassurant de vos paroles, le ton sur lequel vous les formulez, la manière dont vous le tenez dans les bras, l’expression que vous affichez en les formulant. Et tout cela sont autant d’indices qui sont d’ailleurs bien plus significatifs que les mots formulés !
Si vous dites à votre bébé que tout va bien mais que votre voix est anxieuse et vos traits tendus, il percevra que quelque chose ne va pas. Les enfants sont des éponges à émotions ; les bébés aussi et ce, dès la vie fœtale puis la naissance !
Maintenant que vous saisissez mieux le développement de votre bébé, vous pouvez à présent vous accorder plus finement dans le lien que vous tissez avec lui.
Orilia
Korchia, psychologue clinicienne



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COUPLE

Pourquoi avoir attendu six longues années pour récompenser Ra’hel de son acte d’altruisme vis-à-vis de sa sœur ?
"D.ieu Se souvint de Ra’hel : Il l’exauça et ouvrit son sein." (Béréchit 30, 22) Rachi explique que D.ieu Se souvint qu’à son mariage, six ans plus tôt, Ra’hel avait transmis à sa sœur les signes de reconnaissance convenus avec Ya’akov. Lorsque leur père Lavan décida de faire entrer Léa sous le dais nuptial à la place de Ra’hel, celle-ci, voulant épargner à sa sœur une honte certaine, lui révéla ces signes. C’est ce mérite, dit Rachi, qui valut à Ra’hel — jusque-là stérile — de donner la vie à son fils Yossef. Mais une question se pose : le verset parle de "souvenir". D.ieu oublierait-Il ?

Pourquoi avoir attendu six longues années pour récompenser Ra’hel de son acte d’altruisme ? Cet épisode recèle des messages d’une portée intemporelle. Tentons de les comprendre.
Un choix de vie
Pour saisir la grandeur de Ra’hel et la profondeur de son message, revenons à l’événement qui précède ce verset. La Torah raconte que six ans après son mariage avec Ya’akov, Ra’hel demanda à Léa de lui donner les mandragores que Réouven, son fils, avait rapportées. Ces plantes étaient réputées pour favoriser la fécondité, et Ra’hel rêvait depuis des années d’avoir un enfant. À cette demande, Léa répondit par des paroles surprenantes : "N’est-ce pas déjà assez que tu aies pris mon mari ?"
Comprendre Léa mériterait un autre article. Mais ce qui nous interpelle ici, c’est la réaction de Ra’hel : le silence ; aucune justification, aucune colère. On aurait pu s’attendre à une réponse légitime : "Qui a pris le mari de qui ?!" mais Ra’hel ne dit rien. Elle resta silencieuse, comme six ans plus tôt, quand elle avait déjà choisi de se taire.
C’est là que Rav Arié Leib Chapira éclaire notre compréhension. Nous pensons souvent que, le jour du mariage, Ra’hel a agi sous le coup de la compassion, émue par la souffrance de sa sœur. Mais Rav Chapira souligne que, des années plus tard, lorsque Ra’hel garda à nouveau le silence face à Léa, c’était la même Ra’hel : fidèle à une décision réfléchie, profonde et vraie. Même lorsqu’elle fut accusée d’avoir pris le mari de sa sœur, Ra’hel demeura droite dans son choix : le silence de la vérité. Elle savait que si elle n’avait pas transmis les signes à Léa, cette dernière aurait été couverte de honte. Et comme l’enseignent nos Sages : "Mieux vaut pour un homme se jeter dans une fournaise ardente que d’humilier son prochain en public."
L’équation était simple pour elle : si D.ieu ne veut pas que je sois complice d’une humiliation, alors je dois céder ma place sous la ‘Houpa. Sans hésitation, sans retour en arrière. Même lorsque Léa, des années plus tard, la blessa par sa réponse, Ra’hel resta silencieuse. Et c’est là que nous comprenons mieux ces mots : "D.ieu Se souvint." D.ieu n’avait rien oublié. Il voulait simplement éprouver Ra’hel : regretterait-elle son choix ? Son silence prouva la pureté et la constance de sa décision.
Fidèles à notre mission
Comme Ra’hel, nous traversons aussi des moments où nous devons chercher ce que D.ieu attend vraiment de nous — non pas ce que dictent nos émotions, nos peurs ou le regard des autres, mais la voie juste, celle de la vérité et de la fidélité à notre mission.
Ces choix ne sont pas toujours spectaculaires : parfois, il s’agit simplement de savoir se taire




au bon moment, de pardonner, de ne pas réagir par orgueil, ou de rester discrète là où l’on aurait voulu briller. Une femme, par exemple, vit cette fidélité lorsqu’elle choisit de préserver la paix dans son foyer, même lorsqu’elle sait qu’elle a raison — non par faiblesse, mais parce qu’elle ressent que c’est là, à cet instant, la volonté de D.ieu.
C’est ce même courage silencieux que Ra’hel nous enseigne : rester fidèle à la Volonté divine, même lorsque cela coûte à notre ego.
Les Ra’hel des temps modernes
Ce même silence, fruit d’une force intérieure immense, n’était pas faiblesse mais maîtrise. Et c’est cette même énergie, contenue jadis sous la ‘Houpa, qui des siècles plus tard jaillira en un feu ardent, quand Ra’hel “saute” devant D.ieu pour plaider la cause de ses enfants exilés.
Ce qui nous interpelle ici, c’est la réaction de Ra’hel : le silence ; aucune justification, aucune colère. "
Pendant la guerre "Épées de fer", nous avons vu des mères se lever, "sauter", pour tout tenter afin de faire revenir leurs enfants otages à Gaza. Julie Kuperstein, Shelly Chem Tov, Ditsa Or et tant d’autres n’ont ménagé aucun effort : Hafrachat ‘Halla, Chabbath, prières, Téfilin… tout pour multiplier les mérites et éveiller la miséricorde divine.
Nous sommes toutes les filles de Ra’hel. Comme elle, nous avons saisi chaque occasion de nous unir pour prier, participer à des chaînes de Téhilim ou à d’autres initiatives pour nos otages. Et, à son image, nous continuerons
Le Midrach Rabba raconte que, lors de l’exil à Babylone, nos patriarches plaidèrent la cause du peuple juif pour annuler les décrets. Mais seul le plaidoyer de Ra’hel toucha D.ieu, qui lui promit : “Cesse de pleurer, Ra’hel, car il y a une récompense à ton action ; tes enfants reviendront dans leurs frontières.”
Après le retour des otages de Gaza, cette promesse résonne plus fort que jamais. Le Midrach rapporte : "À ce moment, Ra’hel sauta devant D.ieu et dit…" Ce verbe "sauta" n’est employé pour aucun autre patriarche, soulignant la force et l’élan de son amour. La même force qui poussa Ra’hel à s’effacer pour épargner sa sœur, c’est celle qui, des générations plus tard, la fit “sauter” devant D.ieu pour défendre ses enfants en exil. Une force mêlée de douleur et d’amour, que nous retrouvons aujourd’hui chez ces mères d’Israël qui se lèvent, prient et agissent avec un courage semblable.

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De l’ombre à la lumière -
20 : Les 2 facettes d’une même histoire...
Découvrez la course-poursuite palpitante de Sophie en quête de son héritage, au cœur d’une enquête qui lui fera découvrir la beauté du judaïsme. Suspens, humour et sentiments... à suivre chaque semaine !
Dans l’épisode précédent : Sophie apprend que la fausse journaliste s ’était rendue en Israël Mais Sarah Silberman la prévient que poursuivre l’enquête pourrait être dangereux. Sophie hésite, jusqu’à ce que le conseil sur le choix de son prénom hébraïque lui donne la réponse qu ’elle cherchait…
Ce ne fut qu’une fois assise dans l’avion que Sophie réalisa qu’elle était en partance pour Israël alors que deux jours avant, ce voyage n’était même pas prévu ! Décidément, elle avait fait preuve de plus d’audace ces derniers mois que dans toute une vie.
Depuis qu’elle avait appris que Florange était la destinataire de la lettre, elle s’était mise en tête de la retrouver. Mais Sarah Silberman l’avait mise en garde : cette Florange devait faire partie d’un réseau et retrouver cette femme pouvait se révéler risqué.
D’un autre côté, Sophie ne s’était pas fait prier pour retourner en Israël. Sa fille lui avait manqué, mais elle savait au fond d’elle que ce n’était pas que ça. Depuis qu’elle était rentrée à Paris, elle avait le sentiment d’avoir laissé quelque chose derrière elle.
Quand à Yoël... disons qu’elle serait heureuse de le revoir pour lui faire part de ses dernières découvertes, même si elle ne pouvait s’empêcher d’y penser en souriant.
Les retrouvailles avec sa fille furent encore plus chaleureuses qu’elle ne l’avait imaginé. Après avoir déposé leurs affaires à l’hôtel, mère et fille étaient parties se balader. Elles n’arrêtaient pas de rire en se racontant toutes les aventures qui leur étaient arrivées depuis qu’elles s’étaient quittées :
“Figure-toi qu’Ariella va se marier ! On était cho-quées ! En fait, surtout parce qu’on n’était paaaaaas du touuuut au courant qu’elle était en Chiddoukh !
- Et vous ne lui en avez pas voulu de ne pas vous l'avoir dit ?
- Non ! On a appris au séminaire à juger “Lékaf Zékhout”, c’est-à-dire du bon côté. Et tu sais quoi ? Quelques jours après, elle m’a raconté que l’année dernière elle devait se fiancer, mais son Chiddoukh s’est arrêté brutalement et ça lui a fait beaucoup de peine de devoir l’annoncer à tout le monde. Du coup elle ne voulait pas revivre ça une nouvelle fois. Heureuuuusement que je n’ai pas ouvert ma bouche !”
Après avoir acheté des glaces, Sophie réalisa que Léa était soudain bien silencieuse. “Léa ma chérie tout va bien ?
- Maman, est-ce que tu m’en voudrais si… j’aimerais rester étudier au séminaire, mais cette fois pour toute l’année ?
- J’ai envie de te dire oui, mais as-tu pensé au bac ? Et quelles études ferais-tu après ?
- Oui j’y ai pensé. Ca n’est pas incompatible, je peux passer le bac ici et pour les études... Ben comme j’envisage de faire ma vie en Israël, autant les commencer ici.
- Ah bon ? Première nouvelle !”
En fait, Sophie ne pouvait qu’admirer la détermination de sa fille. Elle aussi aurait tout donné pour consacrer une année à étudier la Torah. Mère et fille reprirent leur balade dans les rues de la vieille ville. Soudain, Sophie eut la sensation que quelqu’un marchait de trop près derrière elle. Elle se retourna brusquement, mais la rue était déserte. “Qu’y a-t-il maman ?
- Non rien, j’ai cru qu’il y avait quelqu’un derrière nous.”
Elles reprirent leur marche en direction du Kotel. Sophie jetait de temps en temps des coups d’œil derrière son épaule, elle aurait pu jurer voir par moments une ombre tapie dans les recoins de la rue.
“Léa, je suis fatiguée après ce voyage, rentrons dormir à l’hôtel, on ira au Kotel une prochaine fois.”
Elles rebroussèrent chemin et Sophie hâta le pas. Peut-être que tout ça n’était que dans sa tête ?
Le lendemain, Sophie repensa à sa peur de la veille et se sentit ridicule. Après avoir quitté sa fille, elle se rendit dans la galerie Ahuva, en centre-ville. C’était l’adresse que Sarah lui avait donnée, celle-là même où Ingrid Florange s’était rendue quelque 30 ans plus tôt. Quand elle y entra, une belle jeune femme d’une trentaine d’année l’accueillit d’un chaleureux “Chalom”.
Sophie demanda à s’entretenir avec Ahouva Kohn, mais fut frappée de stupeur quand celleci répondit : “C’est moi.
- Vous êtes Ahouva Kohn ?
- Je suis sa gérante. Vous espériez peut-être rencontrer ma grand-mère ? Je porte son nom.”
Sophie expliqua à Ahouva la raison de sa venue et celle-ci se figea net.
“Alors grand-mère disait vrai ?!
- Pardon ?
- J’ai des clients qui arrivent. Revenez ce soir, je vous accompagnerai chez ma grand-mère. Il faut absolument que vous lui racontiez ce que vous venez de me dire. A ce soir”.
Ahouva partit accueillir ses clients… en laissant Sophie abasourdie à la porte.
Le soir, comme prévu, elle était de nouveau devant la galerie. Ahouva lui montra le chemin et en quelques minutes, elles se trouvèrent dans le majestueux salon de la vieille dame, qui les attendait en faisant les cents pas à l’aide de sa canne. Dès qu’elle les vit entrer, elle leur dit immédiatement : “Vous ne savez pas depuis combien d’années j’attends ce moment !”
Sophie était confuse. Elle prit place sur le canapé et attendit que la vieille dame prit la parole :
“Ma famille vient d’Angleterre. Après la guerre, il n’y avait plus de place pour les Juifs nulle part alors ma famille a décidé de venir ici, mais nous étions considérablement appauvris. Nous avons ouvert cette galerie. Mais l’argent faisait défaut.
Au début des années 80, une femme est venue, elle disait être une marchande d’art et voulait acheter certains de nos tableaux. Mon mari n’avait pas un bon pressentiment, mais cette femme avait apporté des dollars dans un sac de voyage. On était acculés, sur le point de fermer la galerie, alors j’ai cédé.”
La vieille dame se tut, le visage empreint d’une infinie tristesse. “Grand-mère, tu nous as dit que tu avais regretté cette décision, peut-être que tu peux expliquer pourquoi à Mme Sophie… ?
- Grinbaum. Mon grand-père s’appelait Shmulik Grinbaum, c’était un peintre-’Hassid.
- Shmulik Grinbaum... oui je me souviens. Dans le lot que cette femme a acheté, il y avait une de ses toiles : “l’homme au Séfer Torah”. C’était une œuvre magnifique.”
“Mme Kohn, pourquoi avez-vous regretté la vente des toiles à Ingrid Florange ?
- Parce que j’avais un mauvais pressentiment sur cette femme ! Plusieurs mois après, le Mossad m’a contactée et m’a interrogée. J’ai passé beaucoup d’heures à répondre à leurs questions, ainsi qu’à celles des hommes de Moché Gluk, le bras droit de Simon Wiesenthal.
- Simon Wiesenthal… le… ?
- Oui Mme Sophie, le chasseur de nazis. Vous comprenez maintenant ? J’ai vendu des tableaux à des nazis, moi Ahouva Kohn. J’ai profité de leur argent et jusqu’à maintenant je porte cette culpabilité en moi.”
Sophie observa longuement Ahouva Kohn qui baissait la tête, confuse. Les mots de sa fille Léa lui revinrent d’un coup en mémoire : “Savoir juger favorablement”.
Quand Sophie prit congé des deux femmes, elle était sous le choc. Des receleurs nazis...à la recherche des toiles de son grand-père… dans quelle affaire était-elle embarquée ?
La suite la semaine prochaine...
Mia Atlan

Un accord concernant les otages a été signé. Ils ont été libérés, grâce à D.ieu. Quelles sont les bénédictions à réciter, pour nous et pour eux ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan
A. Les otages
1. Ils doivent réciter la Brakha du Gomel en présence de dix hommes. Ceci est valable pour les hommes et les femmes.
2. Les enfants libérés, non encore Bar / Bat-Mitsva - Séfarades : ils doivent réciter la Brakha du Gomel. Ashkénazes : ils ne peuvent pas réciter le Gomel. Ils répondront Amen après la Brakha d’un adulte qui doit, de toute façon, la réciter.
3. Le matin, en récitant la Brakha Baroukh Ata […] Matir Assourim "Béni Tu es Hachem […] qui libère les prisonniers", ils doivent avoir une pensée de reconnaissance toute particulière envers Hachem.
4. Ils agiront également de la sorte lorsqu’ils réciteront la Brakha Baroukh Ata […] Mé’hayé Hamétim et Modim dans la ‘Amida.
5. La Brakha du Gomel remplace le sacrifice Korban Toda qui était offert sur l’autel du Beth Hamikdach, uniquement durant le jour ; donc, il faut attendre le jour pour la réciter.
6. Si l’otage est malade, il attendra de recouvrir une bonne santé avant de réciter le Gomel. (Tsits Éli’ezer 18, 22 ; ‘Hazon ‘Ovadia Brakhot 348 ; Halakha Beroura 11, 175)
7. D’après certains de nos maîtres, ils doivent réciter la Brakha Hatov Véhamétiv au moment où ils apprennent la bonne nouvelle.
B. Les membres de la famille
1. Les membres de la famille - hommes et femmes - doivent réciter la Brakha Baroukh Ata […] Mé’hayé Hamétim lorsqu’ils verront leur proche.
2. Dès que les membres de la famille prennent connaissance de la nouvelle - si elle est bien fondée et confirmée par des sources fiables -, ils peuvent réciter la Brakha Baroukh Ata […] Hatov Véhamétiv.
C. Les amis très proches
Les amis-hommes très proches peuvent réciter la Brakha Baroukh Ata […] Mé’hayé Hamétim pour un otage homme et les femmes peuvent réciter la Brakha pour une otage femme.
D. Tout le peuple juif
Le matin, dans la série de Brakhot récitées tous les jours, nous devons tous avoir une pensée particulière pour les bontés d’Hachem et penser aux otages libérés en récitant la Brakha Baroukh Ata […] Matir Assourim.
On agira également de la sorte lorsque l’on récitera la Brakha Baroukh Ata […] Mé’hayé Hamétim et Modim dans la ‘Amida.
À Roch Hachana, on bénit le chef de l’État. Mais le fait-on pour un président hostile à Israël ou aux Juifs ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan
Nous ignorons à qui vous faites allusion. Mais vraisemblablement, vous faites allusion à Monsieur Emmanuel Macron. Votre question est très pertinente, surtout après Roch Hachana où nous avons prié pour l’ensemble du monde et pour les dirigeants qui le gouvernent. Il faut ici faire une distinction essentielle entre deux catégories de dirigeants :
1/ il y a d’abord ceux qui sont véritablement hostiles à l’État d’Israël et/où au peuple juif, animés par une haine profonde ou un antisémitisme avéré. Ceux-là, nous les incluons déjà dans nos prières quotidiennes pour qu’Hachem anéantisse leurs projets et empêche leur mal de se réaliser. Ils sont visés, entre autres, dans différentes parties de Avinou Malkénou, récitée après chacune des ‘Amidot de ce grand jour. Et même dans la ‘Amida de Roch Hachana.
2/ Mais il y a une deuxième catégorie : des chefs d’État qui ne sont pas mus par la haine des Juifs, mais qui, par leur fonction, doivent gérer une politique complexe, nationale et internationale. Il peut arriver que certaines de leurs décisions ou déclarations nous heurtent, qu’elles soient maladroites ou injustes ; mais cela ne fait pas encore d’eux des ennemis du peuple juif.
Or, tant que nous vivons sous leur autorité, nous avons le devoir de prier pour eux, conformément à l’enseignement de nos Sages, les ‘Hakhamim : "Prie pour la paix du royaume, car sans crainte de l’autorité, chacun dévorerait son prochain vivant." (Pirké Avot 3, 2)
C’est pourquoi, même lorsqu’un président ou un roi ne partage pas nos valeurs ou nos positions, nous demandons à Hachem de lui accorder la sagesse, la clairvoyance et la bienveillance nécessaires pour gouverner avec justice et préserver la paix du pays. Car la stabilité politique et la paix civile font partie des conditions essentielles à la vie juive et à l’accomplissement des Mitsvot
En résumé : les vrais ennemis d’Israël sont déjà inclus dans nos prières, du côté de ceux dont nous demandons à Hachem qu’Il neutralise la malveillance. Les dirigeants non antisémites, même s’ils commettent des erreurs ou tiennent parfois des propos dérangeants, restent des instruments d’Hachem dans la conduite du monde. Pour eux, nous prions afin qu’ils soient inspirés par la sagesse divine et conduisent leur peuple, et le nôtre, vers la paix.
D’un point de vue concret, il faut aussi être un peu réaliste. Dans chaque synagogue, il y a toujours quelques fidèles un peu râleurs, ou très sensibles à ce genre de sujets. Si on bénit le chef de l’État, même s’il n’est pas très apprécié, certains vont peut-être lever un sourcil, mais ça ne fera pas de dégâts. Par contre, si on décide de ne pas le bénir, cela pourrait être mal interprété, voire considéré comme un signe d’opposition aux autorités. Et ça, ce serait beaucoup plus embêtant. Donc, en cas de doute, il vaut mieux garder la bénédiction pour le chef de l’État. Non pas parce qu’on adhère à tout ce qu’il dit, mais parce que c’est plus sage, plus prudent, et que cela évite de créer des tensions inutiles, à l’intérieur comme à l’extérieur de la communauté.













Les enfants, cette semaine, apprenons à être honnêtes et droits en toutes situations, y compris et surtout celles qui nous semblent les plus banales.
L'HISTOIRE
Aujourd’hui, la classe de Yonathan part en sortie dans un grand verger. Chacun reçoit un panier pour ramasser des fruits tombés au sol. Le professeur rappelle : "Le propriétaire du verger interdit de cueillir sur les arbres, mais il autorise de ramasser les fruits tombés."
Au début, tout le monde respecte la règle. Mais après quelques minutes, David montre une belle pomme rouge, encore accrochée à une branche. "Regarde", dit-il à Yonathan, "Ce n’est pas grave si je la prends, elle tombera bientôt de toute façon !"
Yonathan hésite. L’argument semble logique… mais au fond, il sent que ce n’est pas bien. "Non, David", répond-il doucement. "Tant qu’elle n’est pas tombée, elle ne nous appartient pas. Si on la cueille, c’est du vol." David hausse les épaules, mais finit par renoncer à cueillir la pomme.
explique calmement le raisonnement des bergers d’Avraham : "Même si quelqu’un pense qu'il aura le droit de se servir plus tard, voler maintenant reste mal."
Le propriétaire du verger arrive alors. En voyant que les enfants n’ont rien cueilli et ont respecté la règle, il sourit et offre un grand sac de pommes et de poires pour toute la classe. Yonathan comprend alors qu’il a bien fait : respecter ce qui est juste et attendre le bon moment apporte toujours plus de satisfaction et de bénédictions que de vouloir tout prendre trop tôt.

Avez-vous parfois été tenté de justifier une petite faute ?
Comment pouvez-vous vous inspirer d’Avraham Avinou dans votre vie quotidienne ?

Peu après, d’autres enfants remarquent des poiriers et commencent à discuter entre eux : faut-il prendre les belles poires qui s’y trouvent ou les laisser ? Le Rav
L'ENSEIGNEMENT
La Paracha nous montre combien Avraham Avinou veille à la paix et à la droiture. Lorsqu’une dispute éclate entre ses bergers et ceux de Loth, Avraham comprend que la querelle ne vient pas seulement d’un malentendu, mais d’un problème moral : les bergers de Loth laissent leurs troupeaux paître dans les champs d’autrui. Loth approuve leur comportement, en pensant que la terre reviendra un jour à Avraham et donc à lui.
Avez-vous déjà remarqué qu’Hachem envoie plus de bénédictions quand on agit avec droiture ?
Mais Avraham sait que la promesse d’Hachem ne justifie jamais une faute. Voler en prétendant que "tout nous revient" est une grave erreur : la Torah appelle cela être "l’ami du destructeur".
Avraham préfère donc se séparer de Loth plutôt que de vivre dans la discorde ou le manque de droiture. Il nous enseigne qu’il vaut mieux renoncer à un avantage matériel que de trahir la paix et la justice.
Rav Chalom Chvadron de mémoire bénie, unique pour sa façon unique d’enseigner le Moussar, racontait souvent à ses élèves combien chaque geste de droiture compte. Un jour, un jeune garçon nommé Yoav arrive à la Yéchiva avec un petit carnet rempli de copiés sur ceux d’un camarade, pensant les utiliser à son propre compte sans que personne n’en vienne à se plaindre.
Rav Chvadron l’invite calmement à s’asseoir et lui raconte l’histoire d’Avraham et Loth. Il décrit comment les bergers d’Avraham refusent d’utiliser les champs de Loth, même si, en apparence, cela ne leur aurait rien coûté, et comment Avraham propose une séparation pacifique pour éviter la querelle. Il insiste : "Respecter le travail et les biens d’autrui, même quand on croit avoir raison, est un geste de droiture qui attire la bénédiction et la paix."


Le garçon, ému, décide de rendre le carnet à son camarade et promet de ne plus reproduire le travail de quelqu’un sans permission. Rav Chvadron : "Le respect et la justice créent une vie de tranquillité. Souvienstoi, Yoav, la Torah ne parle pas seulement des grandes actions, mais aussi de ces petites décisions quotidiennes."
Dans les semaines suivantes, Yoav s’efforce de respecter le travail des autres, encourage ses camarades à faire de même, et devient un exemple de droiture. Chaque fois qu’il hésite, il se rappelle les paroles du Rav et l’histoire d’Avraham et Loth. Les élèves apprennent à ses côtés que patience, respect et justice ne sont pas de simples mots, mais des valeurs qui façonnent le cœur et la société.

Yoav écoute attentivement, le regard fixé sur le Rav. "Mais Rav, si personne ne sait que j’ai copié ces Divré Torah, est-ce vraiment grave ?" demandet-il timidement. "Oui" ,répond Rav Chvadron. "Même les petites actions façonnent ton âme. Quand tu choisis le droit chemin, même pour des détails, tu deviens un exemple pour les autres et tu invites la lumière d’Hachem dans ta vie."
Les enfants, cette semaine, choisissons un petit geste où on pourrait faire le bon choix plutôt que de copier, tricher ou profiter injustement. Observons comment cela change la journée et celle des autres, et notez ce que vous ressentez en imitant le comportement d’Avraham.
Réconfortante et parfumée, idéale en entrée ou en accompagnement. La touche d’originalité ? Le zeste d’orange confit, pour une note subtilement sucrée.
Pour 6 personnes
Difficulté : Facile
Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 50 min



• 2 aubergines
• 3 poivrons rouges
• 2 tomates bien mûres
• 2 gousses d’ail
• 3 c. à soupe d’huile d’olive
• 1 c. à café de paprika doux
• ½ c. à café de coriandre moulue
• 1 pincée de piment doux (optionnel)
• Sel, poivre
• 1 c. à soupe de zeste d’orange confit (haché finement)
• Coriandre fraîche pour décorer
Réalisation
- Faites griller les aubergines et les poivrons entiers au four (220°C), jusqu’à ce que la peau noircisse.
- Laissez tiédir, pelez, épépinez et coupez la chair en morceaux.
- Mondez les tomates, puis coupez-les en petits dés.
- Dans une poêle, faites revenir l’ail dans l’huile d’olive. Ajoutez les tomates, les morceaux d’aubergines et de poivrons.
- Incorporez les épices, salez, poivrez et laissez mijoter à feu doux environ 25 minutes.
- En fin de cuisson, ajoutez le zeste d’orange confit.
- Laissez tiédir, dressez dans un joli plat, parsemez de coriandre fraîche et servez à température.
Chabbath Chalom !
Murielle Benainous
Allergies saisonnières : quand l’alimentation devient le premier bouclier
Nez qui gratte, yeux qui pleurent, gorge irritée… chaque automne et printemps, le scénario se répète. Et si, avant de dégainer les antihistaminiques, vous regardiez du côté de votre assiette ? Certains aliments peuvent réellement atténuer les réactions allergiques en calmant l’inflammation de fond.
• Vitamine C & quercétine : un duo redoutable contre l’histamine. On les trouve dans les agrumes, le kiwi, l’oignon rouge, la pomme ou encore le thé vert.
• Oméga 3 : présents dans le saumon, les sardines, les noix ou les graines de chia et de lin, ils limitent la production d’histamine et apaisent les muqueuses.
• Antioxydants : fruits rouges, curcuma, huile d’olive, romarin… ces aliments aident votre corps à réduire les inflammations intérieures.
• Microbiote équilibré = immunité stable : pensez aux yaourts nature, aux légumes fermentés (comme des légumes en bocaux), et aux fibres végétales (légumes verts principalement).

• A éviter : Les excès de sucre, d’alcool et de produits laitiers, qui favorisent la congestion et entretiennent l’inflammation.
En somme : buvez suffisamment, respirez profondément, et colorez vos repas. Une alimentation vivante est l’une des clés pour mieux appréhender les changements de saison !

pour la guérison complète de
Charles Chalom Cohen ben Lisette Zaiza
Peggy Rahel bat Giselle
Georges Nissim ben Yvonne
Meir Rahamim ben Suzanne Mazal
Youssef Haï ben Emma Allegra
Haya bat Suzy
Sasha Yosef Raphaël ben Déborah Léa
David ben Yael Zeira
Gabriel ben Ben Mosché
David Refael ben Rivka
Nathalie
Hanna bat Esther Dolly
Corine Chirel bat Garmez
Gabrielle
Sharon Kathleen bat Shoshana Rose
Valerie Nedjma bat Déborah Avraham
Serge ben Sarah
Vous connaissez un malade ? Envoyez-nous son nom www.torah-box.com/refoua-chelema


Perle de la semaine par

"Le verre n'est pas qu'à demi-plein, c'est la quantité exacte qu'il est censé contenir !" (Rabbi David Trenk)