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Newsletter n° 36 SOMMARIO

Paralleli Istituto Euromediterraneo del Nord­Ovest www.paralleli.org

Responsabile: Marcella Rodino Hanno collaborato: Fathi Chamkhi, Mourad Lakhouadra, Giuseppe Mancini, Claudio Tocchi, Angelo Travaglini tel. 011 5229810 newsletter@paralleli.org

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Scambi Italia­Med

• Tunisia ­ ITW a Fathi Chamkhi • Bers: la Turchia come guida delle "potential recipient countries"

Med Flash

• La nuova Agenzia al servizio delle imprese all’estero • Egitto: ad Alessandria assemblea Medreg • Business Forum Italo­Egiziano • Tunisi: IV Forum euro­mediterraneo

Crisi ed Economia Mediterranea

• Turchia ­ Glocal ventures • Tunisia: credito di aiuto per 73 milioni di euro • MAE: tra le priorità le PMI • Più facile investire in Turchia

Window of Opportunity

• Oman: oltre il petrolio • Algeri cerca partner • Ankara ­ Verso la liberalizzazione delle ferrovie

Sviluppo e partenariato Euromed

• UpM ­ Nuovo piano d'azione sull'acqua • L’Europa pone le sue condizioni ai paesi in transizione • UPM ­ Verso il Piano solare mediterraneo

Approfondimenti

• Femise ­ IDE non è sinonimo di crescita • Bello e ben Fatto

Palestra Mediterranea • Quando la crisi è profonda • Africa ­ Il buco nero dei flussi illeciti: mille miliardi di euro 1980­2009 Le attività dell'Istituto Paralleli sono sostenute da:

Segnalazioni


SCAMBI ITALIA­MED

Tunisia ­ ITW a Fathi Chamkhi

a cura di Marcella Rodino

DevelopMed intervista Fathi Chamkhi, economista all'Università di Tunisi e portavoce di Raid Attac Tunisie. Chamkhi è stato tra gli organizzatori del Social Forum Mondiale 2013, tenutosi a Tunisi lo scorso marzo. "Sono sempre stato un uomo libero, ma oppresso ­ dichiara nell'intervista ­. Oggi, grazie alla gioventù tunisina sono totalmente libero. Ho un grosso debito verso questi giovani, soprattutto se penso che il loro avvenire rimane pesantemente ipotecato".

Era il 2003 quando a Parigi, in occasione del Social forum europeo, intervistai Fathi Chamkhi sulla situazione socio­ economica della Tunisia. Forte era la denuncia dell'economista su quanto stava succedendo, ormai da tempo, nel suo Paese, della contraddizione che si stava vivendo tra il boom economico con crescita del 5% annuo e lo stato di povertà crescente in cui era costretta a vivere la popolazione. Del clima dittatoriale sempre più forte e dei continui arresti di docenti universitari e dei loro studenti all'entrata dell'Università di Tunisi. Denunciava la presenza ormai quotidiana di scioperi della fame collettivi nei quartieri della capitale e un tasso di disoccupazione giovanile che dava pochissime speranze alle nuove generazioni. Tenni i contatti con Chamkhi per qualche anno, attraverso triangolazioni di e­mail a prova di Sherlock Holmes. Poi il silenzio, fino allo scoppio della Primavera araba. Fathi ritorna a esistere e oggi è un mio amico su Facebook. "Posso affermare di essere un uomo felice di poter vivere un'esperienza sociale di questa natura ­ ci dice nell'intervista ­. So anche che la libertà è il bene più prezioso, l'invenzione più geniale dell'Umanità. Sono sempre stato un uomo libero. Oggi, grazie alla gioventù tunisina sono totalmente libero. Ho un grosso debito verso questi giovani, soprattutto se penso che il loro avvenire rimane pesantemente ipotecato".

À deux ans du Printemps arabe, il semble que la situation économique de la Tunisie soit en train de vivre encore une crise profonde, probablement lié à l'affirmation lente d'un nouveau système politique capable de répondre aux exigences économiques du pays. Quel ils sont à votre avis les grands défis surtout économiques du Pays? Un des plus grands problèmes de la Tunisie réside dans le fait que son économie tourne le dos à la majorité de la population! En effet, à partir de la fin des années '80, l’économie locale a été restructurée par les institutions financières internationales et l’Union européenne, afin de la mettre au service des transnationales européennes et de la finance internationale. Au cours du dernier quart de siècle, cette économie a produit, sous la mainmise néocoloniale, de la croissance

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économique à un rythme moyen annuel de 5%. Une bonne partie des revenus ainsi crées ont été transférée vers l’extérieur. Plusieurs mécanismes sont au service de ce mouvement de transfert de revenus : • Le remboursement du service de la dette extérieure, • Le transfert de la totalité des bénéfices réalisés sur place par les filiales des transnationales européennes, • La fuite des capitaux pratiquée par les riches tunisiens et qui a concernée plus de 34 milliards de dollars, au cours de la même période. Dans le même temps, ce système néocolonial d’extraction et de transfert de revenus, imposé à la société par la dictature politique, a appauvri le pays tout en générant une crise de l’emploi qui a peu d’égal ailleurs. Après la révolution, la tâche principale et évidente devait être la remise en question de ce système et son remplacement graduel par un autre qui prend en compte les besoins de la population locale. D’ailleurs, le slogan central de la révolution était bien ‘le peuple veut abattre le régime’. Pour cela, il fallait une direction politique, qui, à ce jour, continue de faire défaut. En face, les forces contre­révolutionnaires ne sont pas restées les bras croisées, ils n’ont cessé de reprendre le terrain perdu. C’est ainsi que tour à tour les différentes institutions impérialistes, notamment la commission européenne et les institutions de Bretton Woods, ont réussi à renforcer leur positions dominantes en Tunisie, la première grâce à la relance de la politique du libre­échange, et les seconde avec la surendettement et un nouveau programme d’ajustement structurel. Au Nord de la Méditerranée, tous les pays du Printemps arabe sont sous observation, évidement la Tunisie, en attente des résultats, soit au niveau de transition démocratique, soit au niveau de reprise économique. L'impression est que les attentes sont un seul point d'ancrage, le modèle occidental, soit en ce qui concerne le domaine politique soit en ce qui concerne le domaine économique. À votre avis, est­ce que la Tunisie est mise aujourd'hui dans les conditions de vivre librement le processus de transition? Nous pourrons, à votre avis, assister à la naissance de nouveaux modèles, politiques et économiques en Tunisie? Tout d’abord, l’insurrection révolutionnaire de décembre­ janvier 2011 était assez originale à plusieurs égard: • Par ses causes d’abord: une révolution qui éclate alors que l’économie est en pleine croissance, mais où le niveau de la crise sociale est devenu insoutenable, • Les classes populaires et la jeunesse n’ont pas fait usage d’armes pour chasser le dictateur, c’est avec seulement leurs mains nues et leur détermination qu’ils ont réussi à le mettre en fuite.

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Ensuite, et en l’absence d’une direction politique acquise aux aspirations des classes populaires, celles­ci n’arrivent pas à distinguer assez rapidement leurs ennemis, notamment les forces impérialistes, passés maître dans l’art de la fourberie, de la dissimulation et du mensonge et qui se gardent bien de se montrer sous leur vrai visage. Le peuple n’a pas dit vouloir faire une ‘transition démocratique’, il n’a cessé de crier haut et fort qu’il voulait la chute du régime, son remplacement pur et simple. En tout cas, ce concept de transition démocratique est un concept creux et jusqu’à présent nous n’assistons à aucune transition sur quelque plan que ce soit. Il s’agit tout au plus de remplacement d’anciens collaborateurs par de nouveaux. Les slogans de plus en plus scandés dans les manifestations le disent clairement. Nous sommes dans un processus qui vient à peine de commencer. Je pense que désormais rien ne sera plus comme avant. Les esclaves modernes, les peuples du Sud, au premier rang desquels se trouvent aujourd’hui les peuples de la région arabe, viennent de reprendre le flambeau de la lutte de libération sociale et nationale. En rejetant les termes qui les lient à leurs oppresseurs, ils agissent, dans le même temps, sur leurs propres conditions d’existence. Les effets de ces mouvements ne s’arrêteront pas à la limite du monde arabe, bien au contraire, ils affecteront bien d’autres régions et les conditions de vie de bien d’autres peuples. A cet égard, je vous demanderais: quelle influence a la dette publique en Tunisie sur la liberté du peuple tunisien et sur le processus réel de transition démocratique?

La dette est avant tout l’arme qui nous oblige à payer les outils avec lesquelles les forces capitalistes mondiales et leurs alliés locaux nous exploitent et nous pillent. C’est la corde au cou qu’on serre en cas de besoin afin de dissuader toute envie d’autonomie. La Tunisie n’a nullement profité de la dette qui représente une perte économique, sociale, politique, culturelle et écologique. Après la révolution, la dette a renforcé son emprise sur le devenir du peuple tunisien. Vous êtes parmi les intellectuels maintient pleinement cette l’approche de l’annulation de la dette dans les pays en voie de développement. La Tunisie a cependant accepté le prêt du FMI et au cours de ces deux ans il a obtenu des aides financières de plusieurs pays. En échange de quoi?

La dette, à l’instar du vol ou bien du pillage, n’établit aucun rapport d’échange. Elle est un outil au service d’intérêts que la révolution a mis en danger. Ces intérêts on réagit notamment grâce à elle pour empêcher la victime de se

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libérer. Sous Ben Ali, le rythme d’endettement annuel moyen était de 1,7 milliard de dinars, au cours des trois dernières années, postrévolutionnaires, ce rythme est passé à 4,1 milliards de dinars. Quelques jours après la chute de Ben Ali, j’ai réagi par rapport à la dette, en disant qu’il fallait suspendre son paiement. En fait, il s’agit pour moi, en plus du fait qu’il fallait mobiliser les ressources nationales pour parer à l’urgence sociale et au soutien à la production nationale, de neutraliser l’arme de prédilection de l’impérialisme pour donner plus de chance au processus révolutionnaire. Dans le camp adverse, plus précisément la Banque Mondiale, l’importance de la dette est apparue très clairement. Ainsi, la première déclaration du Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, qui a été mis en place par la Banque mondiale, quelques heures après la fuite de Ben Ali, a été de dire que: ‘la Tunisie s'acquittera de ses dettes, estimées pour l'année 2011, à 1120 millions de dinars dans les délais’. Le recours au FMI est la suite logique de la poursuite de la même politique qui a conduit la Tunisie à se soumettre au dictat des institutions financières. La révolution a secoué le système qui n’arrive pas encore à rétablir les conditions de son bon fonctionnement. Ce système nécessite une reddition sociale sans conditions, sous l’œil vigilant d’un pouvoir répressif. Cette reddition n’est plus garanti à l’heure actuelle, d’où le ‘manque de confiance des investisseurs’ et le ‘mauvais climat des affaires’ qui font que l’économie bat de l’aile pour la troisième année consécutive. Il apparaît de plus en plus clairement que le système néocolonial refuse de céder le moindre iota de ses privilèges absolument exorbitants. Le FMI intervient en dernier ressort pour couper dans le vif ! Le FMI continue de jouer en Tunisie au pompier pyromane, pour le compte de la finance et des transnationales européennes. On parle souvent du rôle des petites et moyennes entreprises (PME) comme facteurs de développement des relations économiques avec les pays du Sud de la Méditerranée. L'idée est celle du Co­développement, donc la création de partenariats entre PME italiennes et PME des pays du Sud. Vous croyez que l’Internationalisation puisse être une vraie source de développement pour l'économie tunisienne et pour le bien­être de la population ? Quelles sont les conditions nécessaires pour un réel impact économique sur le territoire? De tout temps, la Tunisie a été un pays ouvert aux mouvements de populations et d’échanges économiques. Au cours de sa longue et riche histoire, la terre tunisienne a vu se développer des civilisations, qui ont tiré une partie de leurs richesses des échanges commerciaux. L’artisanat, les petits métiers et l’esprit entrepreneurial tunisien n’est plus à démontrer. La Tunisie est, depuis assez longtemps, prête pour le développement. Malheureusement,

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sa route est si souvent barrée par des relations de domination et d’exploitation. Les peuples européens, notamment ceux de la rive nord de la Méditerranée, sont les partenaires naturels des peuples de sa rive sud, mais le colonialisme et l’impérialisme les a souvent opposé les uns aux autres. Des ponts de solidarité et des expériences de coopération existent bien sûr entre les peuples des deux rives, mais ils demeurent très largement insuffisants. Les révolutions arabes offrent une opportunité historique à ceux de la rive nord pour agir aussi dans le processus de changement en cours afin de bâtir des relations de paix, de coopération et d’échanges profitables à toutes et à tous. On a beaucoup parlé du taux de chômage élevé entre les jeunes diplômés tunisiens comme un déclencheur du Printemps arabe. Parmi les causes du haut taux de chômage, les analystes ont fait référence à l'inadéquation du système scolaire et l'offre formative universitaire, trop loin des exigences du marché. Qu’est ce que vous en pensez ? Vous croyez que la présence de PME étrangères en Tunisie puisse répondre à la forte demande d’emploi de ces jeunes?

Au 1er janvier 2013, il existe en Tunisie 654 mille chômeurs, dont 228 mille sont des diplômés de l’université (soit 40%). Parmi ces diplômés 70 mille sont des techniciens supérieurs. Le taux de chômage standard dépasse 16%. Le sous­emploi touche plus des deux tiers des actifs occupés. Ce n’est pas le système scolaire et universitaire qui est en inadéquation avec les exigences du marché du travail, c’est le système tout court qui l’est avec l’ensemble de la société. L’IDE en Tunisie est surtout représenté par les filiales des transnationales européennes. Peu sont des PME. Le capital européen a imposé les conditions de son fonctionnement en Tunisie. Ces conditions sont responsables de la crise de l’emploi qui compte parmi les plus graves de la planète. Quand une IDE créé un emploi en Tunisie il en détruit, dans le même temps, deux! Vous êtes parmi les intellectuels "harcelé" par le régime de Ben Ali. Est ce que vous êtes en train de vivre aujourd'hui un vrai changement et une nouvelle ère de liberté de pensée et d'expression en Tunisie? Oui, je dois dire que je suis un homme heureux de pouvoir vivre une expérience sociale de cette nature. Je sais maintenant que la liberté est le bien le plus précieux, l’invention la plus géniale de l’Humanité. J’ai toujours été un homme libre, mais opprimé. Aujourd’hui, grâce à la jeunesse je suis totalement libre. J’ai une énorme dette envers eux, surtout que leur avenir demeure lourdement hypothéqué.

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SCAMBI ITALIA­MED

Bers: la Turchia come guida delle "potential recipient countries"

Giuseppe Mancini ­ Istanbul

Il ventiduesimo meeting annuale della Banca europea per la ricostruzione e lo sviluppo (Bers), che si è tenuto a Istanbul l'10 e 11 maggio, ha offerto una piattaforma di visibilità ai paesi “Semed”: quelli del Mediterraneo meridionale e orientale, impegnati in una difficile fase di transizione – istituzionale ed economica – dall'autoritarismo e dal dirigismo alla democrazia e al libero mercato.

Mattatore, il premier turco Erdoğan, che ha voluto suggellare la sua nuova politica nella regione – una politica dinamica e ambiziosa – organizzando una colazione di lavoro coi suoi omologhi di Tunisia (Ali Laarayedh), di Giordania (Abdalla Ensour) ed Egitto (Hisham Qandil), coi rappresentanti di Yemen e Libia. “Uno storico incontro per la prima volta a questo livello”, lo ha definito il presidente della Bers, Suma Chakrabarti (britannico di origini indiane, in carica da meno di un anno) nel suo discorso di apertura, per discutere essenzialmente di “come attrarre investimenti e promuovere la cooperazione economica”.

Conferenza internazionale a Tunisi sul turismo africano

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L'Egitto, la Giordania, il Marocco e la Tunisia, infatti, dallo scorso autunno – e in attesa di diventare quanto prima membri a pieno titolo – hanno acquisito lo status di “potential recipient country” e hanno cominciato a beneficiare dei finanziamenti e dell'assistenza tecnica della Bers. Per la Banca con sede a Londra, si tratta di una vera e propria rivoluzione, considerato il fatto che è stata creata nel 1990 con l'obiettivo di favorire la transizione delle repubbliche ex sovietiche e delle ex “democrazie popolari” dell'Europa orientale. La sfida è immensa: adottare un modello pensato espressamente per un contesto determinato a tutt'altra area geografica, che si differenzia per storia e per specificità cultural­religiose. In questo processo di adattamento, per ragioni di compatibilità, alla Turchia è stato in sostanza affidato un ruolo di guida.

In realtà, la Bers ha iniziato a operarvi solo di recente, a partire dal 2009 (è comunque uno dei paesi fondatori), ma come ha ricordato il presidente Chakrabarti, “la Turchia è ormai il nostro secondo più grande paese in cui siamo attivi. Solo lo scorso anno abbiamo investito più di un miliardo di dollari e il successo ottenuto qui dimostra come l'Ebrd sia in grado di adattare il proprio modello al di là dei paesi post­ comunisti che ha aiutato nei due decenni passati”. Solo nel 2012 sono stati investiti un miliardo di dollari, per complessivi due miliardi e mezzo; il 94% di questa cifra è andato al settore privato, il resto alle municipalità per interventi nel settore delle fonti rinnovabili, per il sostegno alle piccole e medie imprese, per le operazioni di privatizzazione.


Ali Babacan, vice­premier turco, responsabile del settore economico, non ha avuto esitazioni e, dopo aver presentato quanto realizzato dalla Turchia nell'ultimo decennio in campo economico e politico, ha promesso “il pieno sostegno nell'affrontare le sfide economiche e sociali che la regione sta vivendo”. Tuttavia – ribadendo in questo una posizione consolidata e valida per tutte le istituzioni economiche internazionali – ha anche chiesto una revisione della governance della banca, poiché i paesi “ricettori” sono attualmente sottorappresentati.

Una chiave di lettura riproposta da Erdoğan. Anch'egli ha vantato, nel suo discorso conclusivo, “le riforme di un paese oggi globalmente ascoltato” e ha offerto come soluzione ai paesi Semed “una strategia di lungo periodo – fondata sul consenso sociale, sulla partecipazione del popolo nel processo decisionale – in cui le riforme democratiche procedono di pari passo con le riforme economiche”. Più specificamente, secondo Erdogan, “bisogna aprirsi al mondo, migliorare le infrastrutture fisiche e le risorse umane, prevenire le crisi, finanziare i programmi sociali, sviluppare il settore privato, rendere produttive le giovani generazioni”. Ha annunciato l'imminente saldo del debito nei confronti del Fondo monetario internazionale (di cui ha denunciato le ingerenze politiche), ha presentato i nuovi grandi progetti infrastrutturali del terzo aeroporto di Istanbul e del canale artificiale parallelo al Bosforo, ha consigliato agli stati usciti dall'autoritarismo di avere grande pazienza nel processo di democratizzazione. “Si tratta di un processo lungo e arduo – afferma ­, con alti e bassi, ma bisogna guardare il quadro d'insieme, evitando di porre l'attenzione su singoli eventi e da questi fare proiezioni”. Ha promesso sostegno “a tutti i governi eletti, anche in nome dei “legami storici e culturali coi paesi della regione e di un destino comune”. L'ottimismo e la voglia di riscatto hanno poi ispirato i discorsi dei primi ministri di Tunisia, Giordania ed Egitto, che si sono alternati al podio in quest'ordine, parlando solo il primo in arabo e gli altri due in perfetto inglese. I loro discorsi si sono rivelati – al di là delle forme retoriche adottate – molto simili nei temi trattati e nell'approccio, come nelle parole chiave utilizzate: tutti e tre hanno infatti posto l'accento sulla centralità del mercato, sulla necessità di crescita fondata sugli investimenti, sul ruolo indispensabile delle imprese, sulla priorità da dare ai grandi progetti infrastrutturali, sulla lotta indispensabile alla povertà e alle disuguaglianze, sulla valorizzazione delle donne, sugli obiettivi fondamentali della giustizia sociale e dello sviluppo condiviso, sul simultaneo processo di democratizzazione fatto di riforme graduali. Il più eloquente ed efficace è stato l'egiziano Qandil: “Non si può avere lo sviluppo economico senza libertà, senza giustizia economica. E’ essenzialmente una questione di dignità delle persone”. Di conseguenza, ha rivendicato un approccio tutto egiziano – da mettere in atto anche senza

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l'aiuto dell'Fmi – per procedere su di un doppio binario: riforme democratiche da un lato, con la consapevolezza che radicare valori e pratiche (“la democrazia non è fatta solo di regole”) prenderà tempo; riforme economiche dall'altro, con la consapevolezza che la prosperità deve essere condivisa e lo sviluppo presuppone programmi sociali per combattere la povertà e assicurare istruzione e salute. E ha concluso sottolineando come tutti – nella regione – abbiano “molto da imparare dall'esperienza della Turchia nell'ultimo decennio”. Erdoğan, inquadrato in platea, gongolava.

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MED FLASH

La nuova Agenzia al servizio delle imprese all’estero

La nuova ICE, istituita a seguito della soppressione dell’Istituto nazionale per il Commercio Estero, vuole essere sempre più a fianco alle aziende italiane, di cui ascolta quotidianamente ­ in Italia e all’estero ­ le esigenze e le traduce in servizi integrati, in grado di cogliere le opportunità offerte dai mercati e di interpretarne le dinamiche in rapida evoluzione.

La missione resta quella di agevolare e promuovere i rapporti economici e commerciali con l’estero delle imprese italiane, sempre con particolare attenzione alle esigenze delle piccole e medie imprese, dei loro consorzi e raggruppamenti. In questo contesto sta assumendo rilievo crescente anche l’attività per promuovere una presenza più stabile e diretta delle aziende italiane sui mercati attraverso investimenti commerciali o produttivi. L’Agenzia inoltre, in sinergia con il Ministero dello Sviluppo Economico e Invitalia, è attivamente impegnata nell’identificazione delle opportunità di investimento in Italia e di eventuali investitori esteri per attrazione IDE. La nuova ICE fornisce informazioni, dà assistenza diretta alle imprese, svolge attività promozionali, e organizza servizi formativi per l’internazionalizzazione di cui spesso le PMI hanno necessità per affrontare la sfida dei mercati in modo strutturato. L’aspetto innovativo è che ora tutto questo viene svolto nel contesto della Cabina di Regia per l’Internazionalizzazione che ha rafforzato il coordinamento tra tutti gli attori del Sistema Italia coinvolti a diverso titolo nel raggiungimento dello stesso obiettivo: Associazioni imprenditoriali, Camere di Commercio, Banche, Ministeri, rappresentanti delle Regioni, Agenzie specializzate come Enit (turismo), Sace (assicurazione crediti) ecc. In questo contesto il ruolo dell'ICE è quello di una moderna Trade Promotion Agency.

"La riorganizzazione della nostra rete estera ­ dichiara Roberto Luogo, direttore generale ­ si è ispirata alla razionalizzazione dei costi e al rafforzamento delle sinergie logistiche ed operative con la rete diplomatico consolare italiana". Con il nuovo assetto organizzativo, l’Agenzia ICE dispone di 65 unità operative e di 14 punti di corrispondenza in 66 Paesi del mondo. La maggior parte degli uffici e tutti i punti di corrispondenza sono localizzati presso le locali rappresentanze diplomatiche. "Mettiamo cosi al servizio delle imprese italiane nel Mondo ­ prosegue Longo ­oltre 400 esperti di marketing dedicati alla consulenza e capaci di indicare quotidianamente alle aziende i settori più dinamici nel breve termine, le azioni da intraprendere per battere la concorrenza, le migliori soluzioni da attuare in termini di costi/benefici per raggiungere gli obiettivi". Con il piano di attività promozionale 2013 l’Agenzia ICE

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punterà su progetti di filiera e sulla messa a fuoco dei mercati a maggiore potenzialità per le imprese esportatrici, circa 35. "Oltre al tradizionale strumento di promozione commerciale, rappresentato dalla partecipazione alle fiere internazionali, ­ spiega Longo ­ intendiamo potenziare anche altre forme di promozione e privilegiare azioni più prettamente commerciali. Penso agli incontri b2b tra imprese italiane ed importatori esteri, promozioni presso la distribuzione organizzata, missioni di giornalisti e di buyer esteri in Italia". "Oggi, il successo all’estero delle imprese italiane ­ afferma il Direttore generale ­ dipende anche dalla capacità delle istituzioni di fare sistema evitando sovrapposizioni e dispersioni. Ed è anche quello che le aziende ci chiedono. Per questo l’Agenzia ICE sta consolidando la collaborazione con tutti gli attori pubblici e privati con i quali si condivide la passione per l’internazionalizzazione e l’impresa. Questo rapporto diventa la base comune per la formulazione dei nostri programmi di attività e più in generale del piano nazionale di interventi gestito della Cabina di Regia per l’Internazionalizzazione.

Egitto: ad Alessandria assemblea Medreg

Il 6 giugno scorso si è tenuta ad Alessandria d'Egitto la XV Assemblea generale dei venti paesi che aderiscono a Medreg, che raccoglie le authority per l'energia del Mediterraneo. Per la prima volta ha partecipato la Libia, seriamente intenzionata ad aderire all'associazione.

Medreg, ha affermato Michel Thiolliere, presidente dell'associazione, è ''orgogliosa del lavoro che le authority indipendenti sono riuscite a svolgere nella situazione di agitazione che ha colpito i paesi del sud mediterraneo negli ultimi due anni''. ''Il Mediterrano è già un attore importante nel panorama dell'energia europea a corto e medio termine. La posta in gioco è alta, sia per i paesi Ue sia per quelli del Mediterreneo'', ha sottolineato. ''Per tradurre il potenziale energetico del Mediterraneo concretamente è necessario investire in una solida regolamentazione e aprire progressivamente i mercati, disegnandoli sul delicato equilibrio politico della regione'', ha aggiunto. Per la prima volta i lavori dell'assemblea Medreg sono stati seguiti anche da un rappresentante del ministero dell'elettricità e dell'energia rinnovabile libico, che ha espresso l'intenzione di Tripoli di aderire all'associazione a pieno titolo. Medreg sta lavorando a una mappatura delle condizioni tecniche e istituzionali per investimenti a lungo termine nel Mediterraneo nel settore energetico. Scopo dello studio è di promuovere un maggiore dialogo per investitori nel settore e una prima illustrazione dello studio avverrà alla ministeriale dell'Unione per il Mediterraneo sull'energia, che si terrà l'11 dicembre a Bruxelles.

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Business Forum Italo­Egiziano

Italia ed Egitto possono rafforzare i loro rapporti commerciali, strutturare maggiormente le loro relazioni economiche e guardare insieme ad altri mercati. Come quello libico. A sottolineare l'importanza delle relazioni economiche tra Roma e Il Cairo, il viceministro allo Sviluppo Economico, Carlo Calenda, che il 31 maggio ha aperto i lavori del Business Forum Italo­Egiziano, organizzato dall'Ice. ''L'Egitto ­ ha detto il viceministro ­ è uno dei nostri partner prediletti, rappresenta un hub per tutta la regione''. I rapporti economici tra Italia e Egitto, ha ricordato Calenda, ''sono storicamente ottimi e in costante sviluppo, come testimonia la recente visita in Italia, lo scorso settembre, del presidente egiziano Mohamed Morsi che ha scelto il nostro Paese per la prima visita ufficiale in un Paese occidentale e in occasione della quale ha presenziato al Business Council Italia­Egitto''. Nel 2012, ha ricordato intervenendo il presidente dell'agenzia Ice, Riccardo Monti, ''l'Italia era tra i primi partner economici dell'Egitto, il primo in assoluto tra i Paesi Ue. Nello stesso anno, l'export italiano in Egitto ha registrato un incremento del 10,4%, rispetto al 2011, per un valore totale di oltre 2.863 milioni di euro''. L'obiettivo, però, ''è quello di ritornare ai livelli pre­rivoluzione''. Tra i settori di maggiore interesse per l'export italiano, ha proseguito Monti, ci sono i macchinari industriali, seguiti dall'arredamento, prodotti chimici, metallurgici, in gomma e materie plastiche. Le aree di investimento più promettenti, invece, riguardano il settore tessile, agroalimentare, costruzioni, prodotti farmaceutici e Ict. Determinante, tuttavia, per incrementare gli scambi economici tra i due Paesi, ''è l'ascolto del settore privato'', come ha sottolineato il viceministro Calenda. ''Serve ­ ha detto ­ una lista di priorità su cui lavorare. Per questo, bisogna ascoltare il settore privato per individuarle''.

Tunisi: IV Forum euro­mediterraneo

Si è concluso il 31 maggio a Tunisi il IV Forum euro­ mediterraneo, promosso dal Forum Euromed Capital Association, con il supporto di associazioni professionali, Banca europea per gli investimenti e la rete Anima. Il Forum ha voluto riunire i diversi attori nel campo dei finanziamenti alle Piccole e medie imprese e condividere le loro esperienze, con la presenza di oltre 400 decision­maker provenienti da 22 Paesi e di 60 tra investitori, imprenditori, esperti, leader politici e istituzioni internazionali. Il capitale, nei Paesi che si affacciano sul Mediterraneo, è un fattore importante nella creazione di posti di lavoro, così come il trasferimento di know­how e lo sviluppo economico. Ed è anche uno speciale strumento per lo sviluppo del

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settore privato locale e di partenariati tra imprese del Nord e del Sud. E' stato questo uno degli argomenti toccati nel quarto Forum euro­mediterraneo, che si è concluso il 31 maggio a Tunisi, promosso dal Forum Euromed Capital Association, con il supporto di associazioni professionali, Banca europea per gli investimenti e la rete Anima.

Nel corso dei lavori sono stati analizzati gli sviluppi più importanti negli ultimi due anni in Nord Africa e Medio Oriente, i problemi di finanziamento del capitale di micro­ finanza, i bisogni della comunità regionale e delle infrastrutture, la crescita dei fondi di investimento nel Maghreb. Il Forum mira a creare ponti professionali in tutta la regione euro­mediterranea, promuovere la crescita di posti di lavoro del settore privato e contribuire allo sviluppo degli investimenti di capitale nella regione euro­ mediterranea. Inoltre, cerca di sostenere il programma di privatizzazione delle imprese pubbliche e di contribuire in tal modo allo sviluppo dei mercati finanziari nei Paesi interessati, in quanto offre ai partecipanti una piattaforma per l'analisi e la riflessione, scambio e messa in rete, opportunità di business. Nei Paesi del Sud del Mediterraneo, secondo le previsioni, si potranno creare 30 milioni di nuovi posti di lavoro entro il 2025, riducendo la disoccupazione, soprattutto per i laureati. Il vicepresidente del Forum Euromed Capital Association, Jaloul Ayed, ex ministro tunisino delle Finanze, ha detto che la sfida per creare posti di lavoro e affrontare le grandi sfide della Tunisia passa per l'attrazione di investimenti. Lo Stato, ha detto, non può da solo creare posti di lavoro e stimolare la crescita senza un forte settore privato e nuove strutture di finanziamento, come i fondi privati di investimento.

In Tunisia le microimprese (1/2 dipendenti) costituiscono il 90% del totale e offrono il 33­43% dei posti di lavoro. Le Pmi, a loro volta, costituiscono il 97 % del tessuto imprenditoriale e impiegano il 40% della forza lavoro, con un settore bancario che certo non concede facilmente l'accesso al credito. Dominique Nouvellet, presidente del Forum Euromed Capital, in una dichiarazione alla Tap, ha detto che per creare posti di lavoro bisogna spingere per la crescita e che, per raggiungere tale obiettivo, occorre incoraggiare l'imprenditoria e la libera iniziativa. "Questo ­ ha spiegato ­ non deve comportare la deregolamentazione sistematica del mercato, che porta al disastro, ma contribuire a crearne uno che favorisca le aziende con un governo intelligente che sovrintende'. (Fonte: Ansamed)

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CRISI ED ECONOMIA MEDITERRANEA

Turchia ­ Glocal ventures

Giuseppe Mancini ­ Istanbul

ITW a Giuseppe Miroglio, amministratore delegato dell'omonima azienda tessile di Alba, che ha parlato a Develop.med della sua esperienza sul mercato turco, dal 2008 in joint venture con la famiglia Ayaydın. “I risultati sono estremamente soddisfacenti e addirittura superiori alle aspettative” – ci ha detto il dottor Miroglio ­. Consideriamo il mercato della vendita al dettaglio (retail) in Turchia come il mercato del futuro”.

L'industria turca della moda si è data appuntamento, dall'8 al 10 maggio, nel nuovo hotel di lusso Shangri­La sul Bosforo, per la sesta International Fashion Conference organizzata dall'Associazione dei produttori di abbigliamento (Tgsd). Ospite d'onore il primo ministro Recep Tayyp Erdoğan, che durante la serata di gala ha lanciato agli imprenditori una sfida: riuscire ad “avere almeno 10 grandi brand internazionali entro il 2023”, mentre nel corso della conferenza vera e propria sono intervenuti il ministro per gli affari europei Egemen Bağış, esperti e designer interazionali, businessmen operativi in Turchia.

Tra questi Giuseppe Miroglio, amministratore delegato dell'omonima azienda tessile di Alba, che ha parlato a Develop.med della sua esperienza sul mercato turco: “Tutto è iniziato nel 2007, ero a Cernobbio per un convegno e sono rimasto colpito dalla presentazione entusiasta del ministro delle finanze Kemal Unakıtan. Ho deciso di andare a vedere con i miei occhi e nel 2008 abbiamo lanciato una joint­ venture con la famiglia Ayaydın”. D'altra parte, la presenza in Turchia non è un episodio isolato, ma fa parte di una vera e propria strategia di internazionalizzazione: il gruppo Miroglio è presente anche in Cina e in Russia. In questo modo – nonostante il 70% delle vendite avvenga ancora in Europa occidentale – gli effetti negativi della crisi economica si sono fatti sentire meno. Una strategia “glocale”: “globale, ma con una forte presenza locale”. La Ayaydın­Miroglio possiede tre conosciutissime linee di abbigliamento femminile (readymade e prêt­à­porter) – Ipekyol, Twist e Machka – lanciate rispettivamente nel 1986, nel 1997 e nel 2004. La scelta della Ayaydın come partner privilegiato è stata suggerita “dall'immagine del gruppo e dei suoi brand, dalla qualità dei suoi prodotti, dall'approccio 'orientato al cliente', dalla presenza di una rete di negozi al dettaglio”. Simili sono nell'enfasi sulle tradizioni di famiglia, l'esperienza nell'abbigliamento femminile, la scelta di possedere (o dare in franchising) propri negozi per la vendita in patria e all'estero. La formula prescelta è quella della joint­venture al 50% (in sostanza, il gruppo italiano ha acquisito il 50% del gruppo turco), nell'ottica di “fondere la storia ultra­centennale della Miroglio e i 25 anni di successi della Ayaydın”. Il presidente del gruppo è Yalçın Ayaydın, il

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vice­presidente proprio Giuseppe Miroglio.

E questa formula si è rivelata vincente: “i risultati sono estremamente soddisfacenti e addirittura superiori alle aspettative” – ci ha detto il dottor Miroglio ­. Consideriamo il mercato della vendita al dettaglio (retail) in Turchia come il mercato del futuro”. I numeri sono in effetti eloquenti: nel giro di cinque anni l'azienda ha infatti raddoppiato il suo valore di mercato, da 90 a 180 milioni di euro. Ogni anno vengono preparate 16 collezioni, sei per Ipekyol, sei per Twist e quattro per Machka. Le ragioni di questo successo sono molteplici: “in Turchia ­ ci dice l’Ad ­ un po' come in Italia, c'è una vera e propria passione per lo stile e per la moda”. E aggiunge: “La sua popolazione giovane ne fa un grande mercato”.

Ma la Ayaydın­Miroglio non vuole fermarsi al mercato turco: l'obiettivo, oltre a consolidare le posizioni in Europa centrale e orientale, è quello di penetrare nel ricco Medio Oriente, verso il quale la Turchia funge da ideale trampolino e dove le opportunità sono immense. Il primo passo è già stato compiuto con l'apertura di un negozio della Ipekyol – per la donna in carriera, abbigliamento stylish, trendy, confortevole – in Kuwait, mentre la Miroglio pensa a una nuova partnership in Brasile.

n. 36 Mag 2013

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CRISI ED ECONOMIA MEDITERRANEA

Tunisia: credito di aiuto per 73 milioni di euro

Nel 2009, l’Italia ha accordato alla Tunisia un credito di aiuto pari a 36,5 milioni di euro. Esaurita la prima tranche, è stata attivata una nuova Convenzione finanziaria fra la Banque Centrale de Tunisie e Artigiancassa Spa che prevede una ulteriore linea di credito per altri 73 milioni di euro.

Dopo la seconda guerra mondiale, si sviluppa la c.d. cooperazione allo sviluppo governativa, che si occupa del trasferimento di risorse finanziare, assistenza tecnica, beni e servizi da un paese sviluppato a favore di un paese in via di sviluppo. Le attività della Cooperazione italiana ­ gestita dalla Direzione Generale per la Cooperazione allo Sviluppo del Ministero degli Affari Esteri ­ sono regolate dalla Legge n. 49 del 26 febbraio 1987 che definisce gli strumenti messi a disposizione delle imprese nazionali per realizzare interventi nei paesi in via di sviluppo: • Crediti di aiuto (Legge 49/87 art. 6) • Crediti agevolati alle imprese italiane con il parziale finanziamento della loro quota di capitale di rischio in imprese miste da realizzarsi in Pvs (Legge 49/87 art. 7) • Doni in favore dei Pvs e delle Organizzazioni internazionali. Credito di aiuto alla Tunisia

I crediti agevolati concessi dal Governo italiano a stati, banche centrali o enti di Stato di Paesi in via di sviluppo, si riferiscono ad acquisizioni di beni e servizi di origine italiana (crediti di aiuto “legati”). I termini e le condizioni di tali finanziamenti (tasso d’interesse, durata, ecc.) sono legati al livello di concessionalità attribuito al Paese in funzione del suo reddito pro­capite. L’erogazione ai soggetti beneficiari viene effettuata dall’Ente Gestore del Fondo rotativo, attualmente Artigiancassa Spa. Nell’ambito di tali crediti, l’Italia ha accordato alla Tunisia: • nel 2009 una prima tranche di credito di aiuto pari a 36,5 milioni di euro • una ulteriore linea di credito per altri 73 milioni di euro (Convenzione finanziaria firmata il 19 settembre 2012 fra la Banque Centrale de Tunisie e Artigiancassa Spa). Si segnala che il Ministero degli Esteri si è impegnato ad aggiungere altri 50 milioni di euro alle linee di credito esistenti. More info: www.newsmercati.it

n. 35 Apr 2013

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CRISI ED ECONOMIA MEDITERRANEA

MAE: tra le priorità le PMI

Tra le priorità del ministro degli Esteri italiano, Emma Bonino, la Promozione del Sistema Paese e il rafforzamento dell’Unione Europea. Nella visione della "diplomazia per la crescita, abbiamo l'obbligo di sostenere il trend delle nostre esportazioni" all'estero, che "nel 2012 sono aumentate del 3,5%".

La Farnesina ­ ha spiegato il ministro Emma Bonino ­ intende "contribuire al rilancio e al consolidamento economico" del Paese, che è la prima "priorità" del governo, e lo farà innanzitutto attraverso "l'internazionalizzazione delle piccole e medie imprese", una missione che sarà condivisa con i Ministeri dello Sviluppo economico e del Commercio con l'Estero. Nella visione della "diplomazia per la crescita", ha aggiunto, "abbiamo l'obbligo di sostenere il trend delle nostre esportazioni" all'estero, che "nel 2012 sono aumentate del 3,5%". Connessa alla crescita economica c’è anche la questione europea. "Non è possibile avere solo l'Europa dell'austerità" perché l'Ue "altro deve essere e altro deve fare", ha sottolineato il ministro, precisando che "non tutti hanno capito" quali possono essere i costi politici" di un'Europa come l'attuale. L’obiettivo del Governo "resta gli Stati Uniti d'Europa" e un "sistema che garantisca maggiori risultati e anche risparmi, nei settori della difesa, della ricerca, delle grandi infrastrutture e ovviamente della politica estera". "Credo ­ ha aggiunto ­ che la presidenza italiana dell'Ue nel secondo semestre 2014 sarà un'opportunità importante per imprimere un impulso". Inoltre, il partenariato transatlantico può essere uno strumento per "fare ulteriori passi avanti", soprattutto per quanto riguarda "commercio e investimenti".

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CRISI ED ECONOMIA MEDITERRANEA

Più facile investire in Turchia

Il 5 giugno 2013 il Parlamento turco ha approvato la nuova normativa sugli investimenti diretti esteri. Non è più necessario attendere l'autorizzazione del General Directorate of Foreign Investment.

La nuova legge, che raccoglie in un solo testo quanto prima regolamentato da tre atti differenti, introduce una logica di "registrazione" degli investimenti ed elimina la necessità di attendere l'autorizzazione del General Directorate of Foreign Investment. Le modifiche introdotte rispondono alle richieste avanzate dal Fondo Monetario Internazionale in occasione della negoziazione del credito stand­by concesso nel febbraio 2002.

Viene garantita una reale parità di trattamento per le imprese nazionali ed estere che prima era solamente affermata in linea di principio (ad esempio la soglia di capitale minimo investito in una Spa o in una Srl, pari a 50.000 dollari, era richiesta solo agli investitori esteri).

La terminologia del testo normativo si adegua agli standard internazionali: anche gli acquisti di partecipazioni azionarie superiori al 10% vengono considerati investimenti diretti esteri. Gli investitori esteri sono ora liberi di scegliere di costituire qualsiasi tipo di società prevista dal Codice commerciale turco. In passato potevano invece optare solo per due tipi di società: la Spa o la Srl. Viene infine ribadita la possibilità di ricorrere all'arbitrato internazionale in caso di contenzioso con la pubblica amministrazione.

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WINDOW OF OPPORTUNITY

Oman: oltre il petrolio

La Vision di Mascate per il 2020 punta su infrastrutture, turismo e free trade zone.

“Oman: luce verde per il business” è il titolo del convegno organizzato a Roma da Confindustria Assafrica e Mediterraneo dedicato all’Emirato che viene indicato da Confindustria come uno dei ‘’Next Generation Markets 2013”. L’evento, particolarmente riuscito e ben organizzato, si è svolto alla presenza di oltre 160 imprenditori ed esperti con l’obiettivo di promuovere la conoscenza del Paese e delle opportunità a un arco molto più vasto di aziende con particolare attenzione alle Pmi e ha offerto puntuali risposte a specifiche richieste degli operatori economici presenti. Tra i diversi relatori da parte omanita c’erano anche il rappresentante della Public Authority for Investment Promotion and Export Development (Paiped) e il Chief Economist dell’Oman Investment Fund. Da parte italiana, Fausto Aquino, Presidente di Confindustria Assafrica e Mediterraneo, Riccardo Monti, Presidente dell’Agenzia ICE, Paola Amadei, Ambasciatore italiano in Oman e altri relatori. Attualmente, la presenza italiana in Oman (50 aziende operanti sul posto e circa 100 con rappresentanti in loco, secondo i dati forniti da Monti) è prevalentemente concentrata nel settore costruzioni con gruppi come Astaldi (autostrade), Trevi, Impresa spa (ex Federici Stirling), nella fornitura di macchinari e impianti (Danieli, Fata Group) e nel settore del mobile (forniture contract e interior design). L’Oman che si trova all’estremo sud della Penisola Arabica all’esterno degli stretti di Ormuz (Golfo Persico) e di Bab El Mandel (Mar Rosso) è infatti impegnato in un processo di crescita e trasformazione in cui punta a posizionarsi come hub commerciale e logistico e come piattaforma produttiva in un vasto numero di attività. Con un’estensione equivalente all’Italia ma poco più di 3 milioni di abitanti, il Paese dispone di grandi risorse naturali (in particolare petrolio e gas naturale). Nel 2012 il PIL ha superato i 90 miliardi di dollari con un tasso di crescita del 5%. L’Oman è oggi considerato, per diversi aspetti, come un Paese modello. In particolare è lo Stato al mondo che, grazie anche agli introiti derivanti dall’estrazione di idrocarburi (25 miliardi di dollari all’anno) negli ultimi 40 anni ha fatto più progressi in termini di scolarità, assistenza sanitaria, lotta alla povertà, tutela dell’infanzia. Il dato emerge dalla graduatoria delle Nazioni Unite (UNDP) sui progressi dei diversi Paesi in termini di sviluppo umano. Ora però, analogamente ad altri Stati del Golfo, punta a compiere un ulteriore progresso. L’obiettivo, indicato dal piano di sviluppo Vision 2020, approvato dal Sultano Qaboos, è di utilizzare le consistenti risorse finanziarie di cui dispone, per diversificare l’economia e posizionare vantaggiosamente il Paese nel contesto dei flussi commerciali e produttivi (supply chain) che si incrociano nella Penisola arabica.

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Trasporti e logistica

Supply chain

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Il Governo di Mascate sta investendo massicciamente nel potenziamento dai porti sull’Oceano Indiano. Sono il nuovo porto di Salalah nella regione del Dhofar, affacciata sul Golfo di Aden, ai confini con Yemen e Arabia saudita, destinato a diventare un dei principali poli marittimi all’incrocio delle rotte da e verso Subcontinente Indiano, Asia Orientale, Medio Oriente (e Canale di Suez) e Africa. E il porto in acque profonde di Duqm, situato 450 chilometri a sud di Mascate (in linea d’aria), dove è stato recentemente ultimato un bacino di carenaggio in grado di contenere navi fino ad una stazza di 600 mila tonnellate. Ora è in corso la costruzione di un nuovo molo di 2,5 chilometri con terminali per container, general cargo e carichi alla rinfusa. In parallelo procede il potenziamento della flotta gestita di Oman Shipping Company con l’obiettivo di potenziare i collegamenti per il traffico da e verso l’Asia e il continente africano, recuperando un’antica tradizione in chiave moderna. L’Oman infatti è stato in passato un regno di grande rilevanza con possedimenti lungo le coste dell’India e dell’ Africa Orientale. Non si tratta peraltro di una visione esclusivamente marittima. L’approccio, infatti è intermodale. In parallelo con i porti procedono quindi il completamento dei grandi assi autostradali del Paese e dei collegamenti verso Yemen, Arabia Saudita ed Emirati, la costruzione ex novo di una rete ferroviaria e che sarà collegata con quelle progettate degli Emirati e in corso di realizzazione in Arabia Saudita, la costruzione di nuovi aeroporti e il potenziamento degli scali aerei esistenti incluso quello della capitale, Mascate dove nel 2014 sarà operante un nuovo terminal da 12 milioni di passeggeri annui. L’obiettivo è di non limitarsi alle attività logistiche (movimentazione, trasbordo, stoccaggio e altro) ma di risalire la catena del valore sviluppando, in prossimità dei porti anche attività manifatturiere destinate sia ai mercati del Golfo che a quelli di esportazione, localizzate in specifiche aree industriali (free trade zones). Va rilevato che il Paese è parte integrante della Comunità Economica del Golfo che include Arabia Saudita, Emirati Arabi Uniti, Kuwait, Bahrein e Qatar con tariffa esterna comune e libero scambio all’interno dell’area. Inoltre mantiene fortissimi legami con il vicino subcontinente indiano grazie alla presenza di una influente business community indiana attiva nei traffici commerciali e nei settori dell’oil&gas, siderurgia, information technology, costruzioni. Infine, Oman, insieme a Bahrein, è l’unico Paese del Golfo firmatario di un accordo di libero scambio con gli Stati Uniti. Le nuove free trade zones dell’Oman – la più conosciuta in quanto operante già da tempo è Sohar, a nord di Mascate e vicina al confine con gli Emirati ­ sono rette da una regolamentazione specifica che prevede importanti agevolazioni fiscali, costi di localizzazione (capannoni e terreni) particolarmente contenuti, energia a basso costo,


l’accesso a manodopera ma anche quadri tecnici e commerciali provenienti dal subcontinente indiano e dai Paesi asiatici, possibilità per gli investitori stranieri di aprire società senza requisiti minimi di capitale, di mantenere il 100% del controllo azionario e rimpatriare liberamente capitali e utili. I comparti su cui punta l’Emirato sono: lavorazioni meccaniche, chimica e soprattutto farmaceutica, materiali da costruzione, prodotti alimentari, lavorazione dei prodotti ittici. Va rilevato comunque, che anche al di fuori delle free zones il regime fiscale omanita è particolarmente vantaggioso, con un’unica aliquota del 12% sugli utili societari eccedenti i 60 mila euro l’anno, nessuna Iva e tantomeno Irpef, dazi generalmente equivalenti al 5% e possibilità di accedere a quote di controllo delle società locali pari al 70%. Piccole e medie imprese

Industrie energivore

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In questo contesto il Paese non punta soltanto ad attrarre i grandi player mondiali ma intende valorizzare e far crescere un tessuto di piccole e medie imprese che in parte già esistono. Di qui una recente legislazione con la creazione di un apposito Organismo per la promozione delle PMI che prevede l’obbligo di riservare alle aziende minori una quota dei lavori derivanti da commesse e appalti pubblici e anche dei crediti commerciali erogati dalle banche, nonché l’accesso a canali di finanziamento agevolato. Nel corso dell’incontro a Roma, Riccardo Monti, ha definito l’Oman come il Paese il più “business friendly” del mondo e il sistema economico omanita come “unico nella regione del Golfo per apertura e diversificazione”. Il Paese intende anche crescere lungo la catena del valore delle attività energetiche soprattutto a Duqm dove saranno costruiti un terminale di importazione di gas naturale liquefatto dal Qatar, una nuova raffineria da 250 mila barili al giorno con a valle un complesso petrolchimico e un grande cementificio (4 milioni di tonnellate annue) che dovrebbe raddoppiare l’attuale capacità produttiva del Paese. A Sohar, che è oggi il principale polo siderurgico del Paese (prodotti lunghi) il gruppo indiano Jindal Steel (1,5 milioni di tonnellate con processo a riduzione diretta) ha avviato un ambizioso programma quinquennale che prevede un nuovo impianto a colata continua da 2 milioni di tonnellate anno per la produzione di billette che sarà realizzato dal Gruppo Danieli (400 milioni di dollari) a cui dovrebbe fare seguito un laminatoio (prodotti lunghi) da 1 milione di tonnellate anno. In programma anche la realizzazione di un impianto per la produzione di tubi non saldati e di un impianto di riduzione diretta del minerale di ferro da 7 milioni di tonnellate anno. In fase di completamento inoltre un impianto laminazione di alluminio da 160mila tonnellate anno realizzato da Fata (gruppo Finmeccanica) per il gruppo OARC (Oman Aluminium Rolling Company) che sarà alimentato dalla produzione di lingotti di Sohar Aluminium (1 milione di tonnellate all’anno). Infine è annunciata la costruzione uno


zuccherificio da 1 milione di tonnellate all’anno sempre con partner indiani. Turismo

A differenza di altri Paesi del Golfo l’Oman dispone di un territorio con attrattive turistiche diversificate. Sono il mare e le zone costiere, le zone montagnose dell’interno di grande spettacolarità e un interessante patrimonio artistico e architettonico derivante da una tradizione che si esprime anche sul piano culturale e che ha dato luogo a numerosi collegamenti con l’Italia. Ad esempio esperti italiani delle Università di Pisa e Bologna, hanno contribuito al restauro di palazzi e fortezze nel deserto, con il supporto delle autorità omanite e un ulteriore rafforzamento della collaborazione in campo archeologico è prevista anche nei prossimi anni. Non solo, ma con la Royal Opera House, di Mascate, unico teatro dell’Opera della regione del Golfo, sono in corso contatti per portare produzioni liricooperistico italiane. Nel prossimo futuro, nel Paese, sarà aperto anche un museo nazionale. In questo contesto alcune opportunità particolarmente interessanti per le imprese italiane riguardano le seguenti attività: Costruzioni, ferrovie e impianti Accanto al completamento della rete stradale e al grande boom immobiliare in atto nel Paese (inclusa la costruzione di numerosi alberghi), l’iniziativa attualmente più rilevante in fase di gestazione è la costruzione di una rete ferroviaria lunga più di 1.000 chilometri che sarà interconnessa con gli altri Paesi del Golfo. Le gare per la progettazione preliminare e di dettaglio, a cui è interessata anche l’italiana Italferr, dovrebbero essere indette nei prossimi mesi. L’investimento previsto è di 14 miliardi di euro. Ammontano a 7 miliardi di dollari invece gli investimenti inclusi nel piano quinquennale dell’Autorità per l’Elettricità e Servizi. (PAEW) con la costruzione di nuove centrali elettriche, impianti di dissalazione idrica e relative reti di trasporto e distribuzione. Non molto inferiori (5 miliardi di dollari entro il 2020) gli investimenti previsti da Oman Environmental Service Holding Company (OESHC) per la realizzazione di nuove discariche attrezzate, impianti di riciclaggio dei rifiuti e inceneritori. Caratteristica apprezzata del Paese – come sottolinea l’Ambasciatore Amadei ­ è la grande trasparenza delle gare di appalto pubbliche: l’Oman figura oggi al 28esimo posto nella graduatoria di Transaparency International. Non solo, ma la legislazione locale ammette il ricorso all’arbitrato internazionale. Per la realizzazione di grandi lavori, come in tutti i Paesi del Golfo, è prevista la sponsorship di un partner locale, ma con quote che possono essere di minoranza (a partire, in genere, dal 30%). Made in Italy Per le aziende italiane un’ulteriore opportunità è rappresentata da una maggiore presenza nei

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negozi grazie alla grande popolarità dell’Italia: prodotti alimentari, filiera della moda e dell’arredamento. Inoltre l’Oman è un Paese che sta investendo moltissimo nella formazione, nella sanità e in settori innovativi come le energie rinnovabili, (in particolare modo l’eolico) e anche queste sono opportunità da cogliere. Per promuovere questi settori e più in generale il made in Italy esteso anche alla fornitura di tecnologie e macchinari alla fine di ottobre si svolgerà in Oman la “Solo Exhibition”, una fiera dedicata interamente all’Italia. (Fonte: Diplomazia Economica italiana e Assafrica)

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WINDOW OF OPPORTUNITY

Algeri cerca partner

l Ministero dell’Industria algerino sta realizzando una banca dati in cui saranno contenute tutte le informazioni sulle aziende del settore manifatturiero coinvolte nel programma. Allo studio anche interventi per migliorare il clima d’affari.

Il Governo algerino ha deciso di avviare un programma di rilancio delle industrie statali che sarà supportato da consistenti finanziamenti e per la realizzazione del quale è previsto un ampio ricorso a collaborazioni con partner stranieri in grado di fornire tecnologia e know­how. In questo contesto, il Ministero dell’Industria, delle PMI e della Promozione degli Investimenti sta avviando la creazione di una banca dati che sarà messa a disposizione di imprese e investitori stranieri interessati a concludere joint venture o ad assumere partecipazioni con le società algerine a controllo pubblico. I settori indicati per l’avvio di potenziali partenariati sono: ­ materiali da costruzione; ­ industria chimica (vernici, filiera delcloro) e farmaceutica; ­ siderurgia e lavorazioni metallurgiche con particolare riguardo a strutture in metallo per costruzioni; ­ batterie elettriche, vetro, carta; ­ filiera tessile e dell’abbigliamento; ­ filiera della pelle; ­ industria elettronica; ­ industria meccanica ed elettrotecnica (cavi, trasformatori, gruppi elettrogeni).

Al fine dell’inserimento nella banca dati delle imprese internazionali potenzialmente interessate a partenariati con le società pubbliche algerine, le imprese italiane dovranno inviare una breve presentazione in lingua francese della società, unitamente alle referenze, all’ indirizzo di posta elettronica del Ministero algerino (dpp@mipmepi.gov.dz) e, per conoscenza, all’indirizzo dell’Ufficio Economico e Commerciale dell’Ambasciata d’Italia (commerciale.algeri@esteri.it) e del locale Ufficio dell’Agenzia ICE (algeri@ice.it). Contestualmente, il ministro algerino dell’Industria, delle PMI e della promozione degli Investimenti, Rahmani, ha annunciato la creazione di un Comitato incaricato di valutare le misure da adottare per migliorare il clima degli affari nel Paese. Il Comitato sarà integrato dai rappresentanti di tutti i Ministeri economici rilevanti inclusi i dicasteri delle Finanze, Esteri, Commercio, Lavoro, Poste e Telecomunicazioni, Risorse Idriche e la Banca d’Algeria. Il Comitato avrà una Segreteria tecnica incaricata di elaborare entro breve un programma d’azione e sarà inoltre supportato dall’Ufficio della Banca Mondiale, a Tunisi. (Fonte: Diplomazia economica italiana)

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WINDOW OF OPPORTUNITY

Ankara ­ Verso la liberalizzazione delle ferrovie

Previsto lo scorporo della rete dalla gestione dei servizi merci e passeggeri. La Direzione delle Ferrovie del Ministero dei Trasporti assumerà il ruolo di Authority del settore l Governo di Ankara ha presentato al Parlamento il nuovo progetto di legge sulla liberalizzazione dei trasporti ferroviari che dovrebbe essere approvato entro la fine del 2013. Obiettivo della normativa, in conformità con i principi comunitari di regolamentazione della concorrenza nel mercato dei servizi, è di creare le condizioni per aumentare l’efficienza e l’economia dei servizi con l’ingresso nel mercato di nuovi operatori nei segmenti passeggeri e merci. La Direzione Generale dei Trasporti Ferroviari assumerà il ruolo di Autorità regolatrice del settore. In particolare avrà il compito di: ­ definire le caratteristiche (capacità finanziarie, esperienza e competenze tecniche) dei soggetti che svolgeranno il ruolo di “Infrastructure Manager” e di “Railways Undertaking”; ­ stabilire i principi e le procedure che presiederanno al finanziamento del sistema dei servizi ferroviari, con particolare riguardo alle tariffe minime e massime per l’uso delle infrastrutture. La rete esistente resterà a controllo pubblico e la gestione continuerà a essere affidata a TCDD (le Ferrovie dello Stato turche) che, in qualità di “Infrastructure Manager”, avrà il compito di allocare la capacità delle varie tratte fra gli operatori e di determinare le tariffe effettive (nel contesto della ‘forchetta’ indicata dal Ministero) per l’utilizzo delle infrastrutture. Dovrà inoltre effettuare gli investimenti per la realizzazione, l’ampliamento e la manutenzione della rete, compresa l’alta velocità. Rimane però aperto anche uno spazio per altri investitori: la legge prevede infatti che soggetti terzi possano realizzare nuove linee ferroviarie su licenza dello Stato. In questo caso, TCDD le concederà in lo cazione gratuita al costruttore stesso per un massimo di 49 anni. Alla fine di tale periodo il possesso delle opere sarà acquisito (senza oneri) da TCDD. Formalmente è previsto che anche altri soggetti, oltre a TCDD, possano assumere il ruolo di “Infrastructure Manager”, ma l’ipotesi appare, per il momento almeno, poco realistica. Sarà poi creata una nuova società, la DETAS in cui confluiranno il materiale rotabile, i dipartimenti e i dipendenti della TCDD che attualmente presidiano i servizi di trasporto passeggeri e merci. Questa attività (servizi ferroviari) sarà aperta anche a soggetti privati, che potranno entrare sul mercato assumendo il ruolo di “Railways Undertaking” offrendo servizi su determinate tratte, secondo procedure di affidamento determinate da un apposito regolamento. Il progetto di legge prevede un processo graduale di introduzione della nuova normativa, stabilendo un limite massimo di cinque anni per la piena applicazione. (Fonti: Notiziario Farnesina e www.infomercatiesteri.it)

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SVILUPPO E PARTENARIATO EUROMED

UpM ­ Nuovo piano d'azione sull'acqua

Migliorare la governance, facilitare i finanziamenti e gli investimenti nel settore dell'acqua nel Mediterraneo, favorendo l'accesso alle associazioni pubblico­private. Sono gli obiettivi del piano d'azione dell'iniziativa congiunta lanciata dall'Unione per il Mediterraneo (UpM), dal Global Water Partnership­Mediterraneo (GWP­Med) e dall'Organizzazione per la Cooperazione e lo sviluppo economico (Osce). La regione Mediterranea è attualmente molto indietro rispetto ai traguardi dell'Obiettivo del Millennio, che eèdi approvvigionare di acqua potabile tutta la popolazione del bacino. A questo ritardo si aggiunge l'impatto della crescita demografica, del cambiamento climatico e della crescente urbanizzazione, che aumentano la scarsità di acqua potabile nella regione. Per centrare l'obiettivo di migliorare la prestazione dei servizi di acqua, i paesi mediterranei hanno bisogno di importanti investimenti, di sviluppare solide politiche settoriali e di istituzioni capaci di una buona gestione delle risorse. La conferenza di Barcellona (29­30 maggio) ha inaugurato il progetto "Governance e Finanziamento del settore acqua nel Mediterraneo", che sarà sviluppato a livello regionale e dei singoli Paesi coinvolti, per contribuire a una serie di analisi­paese, indicare raccomandazioni a livello nazionale e un piano di azione concreto a livello regionale. Per favorire il dialogo politico multilaterale e promuovere la diffusione di "buone pratiche", il progetto si avvallerà di numerose reti, comitati e sinergie. Delle quali potranno beneficiare diversi livelli di governo e poteri pubblici, il settore privato e utenti dell'acqua in Albania, Giordania, Libano, Marocco, Palestina e Tunisi.

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SVILUPPO E PARTENARIATO EUROMED

L’Europa pone le sue condizioni ai paesi in transizione

Nel corso di un seminario sulle "relazioni euromediterranee e la primavera araba due anni dopo”, rivolto ai giornalisti europei e della sponda sud del Mediterraneo, tenutosi a Bruxelles, il 6 giugno scorso, Michael Mann, portavoce di Catherine Ashton, e Bernardino Leon, rappresentante speciale dell’Unione per il Mediterraneo del Sud, hanno precisato la posizione dell’Europa sui paesi in transizione democratica. Un aiuto condizionale. "Non siamo là per imporre niente, ma per aiutare i paesi della primavera araba a uscire dalla transizione", con queste parole Michael Mann riafferma la condizionalità dell'aiuto europeo. Nel suo intervento, il porta voceprincipale di Catherine Ashton, vice presidente e alto rappresentante dell’Unione Europea per gli affari esteri e la politica sulla sicurezza, ha ripetuto lo slogan “more for more” al centinaio di giornalisti provenienti dall’Europa e dalla sponda Sud. “Questo concetto è declinabile per tutti i paesi. Sbloccheremo le somme seguendo gli sviluppi del processo di questi paesi verso una democrazia. Più questi faranno riforme per raggiungere l’obiettivo, più noi li aiuteremo. Noi siamo i loro vicini dunque i meglio attrezzati per poterlo fare. Il fatto che cerchino altri fondi (ndr. Arabia Saudita, Qatar, Asia…) non ci disturba affatto”. Nei confronti dei paesi in transizione, la posizione dell’Europa sembra chiara: "Noi discutiamo con e aiutiamo i governi che sono stati eletti democraticamente”. Mchael Mann sottolinea comunque la necessità di dare del tempo al processo democratico che non si risolve solo attraverso una elezione. Ciò che Catherine Ashton chiama “deep democracy”. Per Bernardino Leon, rappresentante speciale dell’Unione europea per il Sud del Mediterraneo, “se dopo una libera elezione, si giunge alla designazione di un governo, noi non ci possiamo pronunciare. Non bisogna giudicare ciò che dicono ma ciò che faranno”. E' necessario insistere “affinché la transizione continui e che i diritti dell'uomo siano rispettati. Noi lavoriamo senza ‘a – priori’. Ma se i limiti sono superati, questo paese non sarà un partner per l'Europa”. A proposito della situazione in Egitto, Michael Mann afferma: “L’Egitto ha conosciuto un gran salto anche se rimangono problemi che l’Europa conosce bene. In questo paese, è in atto una transizione e noi la incoraggeremo. C’è molto denaro per aiutare questo paese, ma questo denaro è condizionale. Noi vogliamo un dialogo tra il governo e l’opposizione”. Dello stesso parere è Bernardino Leon per il quale “nel periodo di transizione, è importante ascoltare tutti prima di prendere decisioni. Il dialogo, per esempio in Egitto, diventa indispensabile”. A ciascuno il suo modello

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Quanto alla Siria, Bernardino Leon afferma: "L’Unione Europea lavora perché questo paese si liberi da un regime


che è il più crudele, sanguinario che abbia conosciuto la regione". Il portavoce di Catherine Ashton è più prudente: “La cosa più urgente è bloccare la violenza. Bisogna negoziare velocemente un trattato di pace e aiutare i paesi di confine ad accogliere i rifugiati”. Sul Marocco, Machael Mann sottolinea che si tratta “di un paese che ha fatto la maggior parte delle riforme quando non c’era violenza. La nuova costituzione e le elezioni lo provano. Ma è necessario ormai agire più velocemente con le leggi organiche…”. Bernardino Leon, che dispone del solo mandato per i paesi in transizione democratica, sottolinea che “il Marocco, come la Giordania, non fanno parte dello stesso 'gruppo' della Tunisia, Libia, Egitto". E ribadisce che "è nei diritti di ogni paese decidere quale modello seguire. Non è l’Europa a dover prendere queste decisioni”.

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SVILUPPO E PARTENARIATO EUROMED

UPM ­ Verso il Piano solare mediterraneo

Il 29 e 30 maggio si è tenuta una riunione in Giordania delle alte cariche dell'UpM e dell'energia dell'UE per discutere del Piano solare mediterraneo e preparare la prossima riunione ministeriale dell'UpM sull'energia, prevista per il prossimo dicembre.

Il ministro giordano dell'energia e delle risorse minerali, Malek KABARITI, ha aperto la riunione co­organizzata e copresieduta dai copresidenti dell'UpM. Questa riunione ha segnato un passo importante nella concretizzazione del Piano solare mediterraneo (PSM) che dovrebbe essere adottato nel corso della Riunione ministeriale dell'UpM che avrà luogo l'11 dicembre 2013 a Bruxelles). Le alte cariche hanno discusso del progetto che porterà al PSM sotto gli auspici della Segreteria dell'UpM. Essi hanno anche lavorato alla preparazione della Conferenza ministeriale dell'UpM sull'energia, in particolare sul programma e sui risultati attesi. "La regione presenta un reale potenziale per ciò che riguarda lo sviluppo dell'energia rinnovabile e l'efficacia energetica. Il Piano solare mediterraneo deve permettere di concretizzare questo potenziale e la Segreteria dell'UpM si rallegra di poter facilitare questa processo chiave", ha dichiarato l'Ambasciatore Sotiris Varouxakis, Segretario generale aggiunto dell'UpM. "Il Piano solare figura al rango delle grandi priorità dell'UE. Siamo determinati a sostenerlo e non mancheremo di portare lì il nostro contributo", ha dichiarato M. Barbaso, direttore generale aggiunto alla Direzione generale dell'energia della Commissione europea. Il PSM è stato lanciato nel luglio 2008 all'epoca del summit di Parigi dai capi di stato e di governo dei 27 Stati membri e 16 paesi del Sud e dell'est del Mediterraneo. Questo piano mira ad aumentare considerevolmente la produzione di elettricità generata da sorgenti di energia rinnovabile, essenzialmente l'energia solare ed eolica nella regione, con l'obiettivo di una capacità installata di 20 GW di qui al 2020. Mira anche a promuovere l'utilizzo delle tecnologie che permettono di migliorare l'efficacia energetica. Il Piano direttore del PSM è il frutto del lavoro intenso della Segreteria dell'UpM, degli Stati membri, della Commissione europea, della Lega Araba e di altri attori come le istituzioni finanziarie, le piattaforme e i progetti regionali e sotto­regionali. Una volta adottato dalla Riunione ministeriale, il Piano direttore del PSM offrirà una cornice strategica regionale arricchita di un foglio di via politico per l'identificazione delle azioni chiave, di natura giuridica, tecnica e finanziaria, necessario per sviluppare le energie rinnovabili e l'efficacia energetica in tutta la regione mediterranea. La Commissione sostiene il Piano solare mediterraneo finanziando un progetto di 4 milioni di euro, "Preparare il campo per il Piano solare mediterraneo", che mira a mettere in opera le condizioni favorevoli a un maggior utilizzo di energia rinnovabile in tutti i paesi partner del sud del Mediterraneo.

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APPROFONDIMENTI

Femise ­ IDE non è sinonimo di crescita

Quali effetti gli Investimenti diretti esterigenerano sulle imprese domestiche e sull'impiego? Al termine di un'analisi dell'incidenza degli IDE in Turchia e in Italia, i ricercatori del Femise sottolineano l'importanza per le imprese beneficiarie del settore di attività, del periodo e della cornice istituzionale.

Primavere arabe e crisi finanziaria internazionale hanno frenato gli investimenti diretti esteri nel bacino mediterraneo e hanno aumentato la loro volatilità. Questa riduzione incita più che mai a misurare le loro incidenze reali sulla dinamica delle imprese domestiche, la creazione di impiego, la loro produttività e la loro sopravvivenza, per meglio definire le politiche industriali dei paesi e i meccanismi di aiuti agli investimenti da mettere in pratica. I ricercatori del Femise hanno proceduto a un'analisi dettagliata in Italia e in Turchia. Le conclusioni vanno nella direzione opposta a certi pregiudizi: "Le conseguenze dell'incremento degli IDE non sempre sono positive", si legge sul rapporto Femise, coordinato da Anna Ferragina del Centro dell'economia del lavoro e di politica economica di Salerne (CELPE) in partnership con la Facoltà di Scienze economiche di Ankara (Metu). Importanza dell'intensità tecnologica

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"L'interazione tra le presenze delle imprese straniere e la sopravvivenza delle imprese domestiche dipende largamente dall'ambiente naturale tecnologico che determina la capacità di assorbimento delle imprese domestiche", sottolinea lo studio. In Turchia, le imprese straniere adottano delle tecnologie a forte intensità di capitale. Il loro tasso di sopravvivenza supera quello delle imprese domestiche. In compenso, le multinazionali straniere si disimpegnano più frequentemente rispetto alle imprese domestiche. Analizzando due periodi dell'economia turca (1983­2001 e 2003 ­2009), i ricercatori mettono in evidenza l'importanza della cornice istituzionale. "Il primo decennio, definito da alcuni analisti come "decennio perso" è caratterizzato da un'estrema incertezza, mentre l'economia turca raggiunge una crescita elevata e stabile nel corso degli gli anni 2000". Nel caso dell'Italia, l'uscita dal mercato si rivela meno probabile per le multinazionali straniere". La sopravvivenza delle imprese domestiche è condizionata positivamente dall'incremento della presenza delle imprese straniere nella stessa industria, ma solamente nei settori a debole e medio livello tecnologico. Essere un cliente di un'impresa straniera influisce in modo positivo sulla produttività delle imprese domestiche, e le imprese italiane possono beneficiare dunque dell'acquisizione di prodotti e servizi di multinazionali nei settori a monte", sottolinea lo studio Femise. Per i ricercatori, " le imprese a debole livello tecnologico non avrebbero i mezzi di assorbire i benefici delle ricadute degli IDE". Rapporto Femise


APPROFONDIMENTI

Bello e ben Fatto

Il nuovo rapporto del progetto "Esportare la Dolce Vita", presentato recentemente a Milano dal Centro Studi Confindustria, mette in evidenza gli strumenti più efficaci per promuovere il made in Italy sui mercati emergenti. Dove non mancano i segnali di un crescente protezionismo a vantaggio dei produttori locali.

Bello e Ben Fatto Italiano. È il tema del rapporto 2013 del progetto "Esportare la Dolce Vita" con cui il Centro Studi Confindustria effettua un monitoraggio delle potenzialità e strumenti, ma anche degli ostacoli alla presenza italiana sui mercati emergenti nei settori tradizionali del made in Italy: abbigliamento, calzature e moda, filiere agroalimentare e dell’arredo. L’ultima edizione mette in evidenza i veicoli più efficaci che sono la presenza nelle Fiere anche all’estero e nei canali della grande distribuzione a cui se ne aggiungono altri. Sono l’effetto di traino esercitato dalla cultura (e in particolare da cinema e televisione), ma anche dalla presenza di turisti stranieri in Italia che, unitamente agli immigrati nel nostro Paese, diventano a loro volta promotori di una migliore conoscenza dell’Italia nei rispettivi Paesi. Sul fronte degli ostacoli da superare sono soprattutto due i fattori messi in evidenza: la necessità di proteggere marchi e brevetti dall’imitazione, estesa anche ai prodotti cosiddetti “Italian sounding” con nomi e confezioni che richiamano il nostro Paese ma che in realtà sono prodotti all’estero, fenomeno che in molti casi si estende anche al settore alimentare. E la crescita delle barriere doganali e non tariffarie sull’onda di un protezionismo che, nato inizialmente sulla scia della crisi del 2008, si è trasformato, in molti Paesi, in una politica stabile di ostacolo alle importazioni. Rientrano nella categoria la maggior parte dei cosiddetti BRIC: Cina, India e Brasile anche se al primo posto in graduatoria figura l’Argentina. Quali strategie per mantenere la posizione dell’Italia sui 30 maggiori mercati del mondo nel segmento BBF che nel 2016 dovrebbe, secondo valutazione degli esperti, raggiungere i 114 miliardi di euro, tenendo conto che in quest’area il made in Italy detiene una quota attorno al 9­10%, decisamente superiore a quella media del nostro export nel mondo? Secondo Luca Paolazzi, Direttore del Centro Studi e Ricerche di Confindustria, la chiave risiede nella capacità di fare sistema superando la difficoltà che molte imprese incontrano nell’aggregarsi con partner che sono anche competitor, puntando sulla promozione a livello di settore e di territorio e su azioni di promozione della nostra cultura anche attraverso il canale degli istituti italiani di cultura all’estero. Indispensabile comunque, a livello strategico, anche una corretta individuazione degli eventuali ostacoli tariffari e non tariffari e dei migliori canali distributivi. Da non trascurare anche i nuovi canali web e l’Information

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Technology dove l’Italia si trova in ritardo rispetto ad altri Paesi e che rappresentano anche una sfida da non sottovalutare in quanto la cosiddetta comunicazione virale gestita da utenti e consumatori è un canale di giudizio che può essere estremamente severo. www.confindustria.it

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PALESTRA MEDITERRANEA

Quando la crisi è profonda

Ambasciatore Angelo Travaglini

In Siria, tutto parrebbe indicare un prolungamento del conflitto e il rinvio a un domani non prossimo di un’agognata soluzione politica. Mentre la lotta politica prosegue in Tunisia, Egitto, Giordania, Marocco e ora anche in Turchia, per converso la crisi siriana sembrerebbe svuotare la Primavera araba dei suoi contenuti migliori, risuscitati dall’onda libertaria che avvolge ora la Turchia. Versione in pdf

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PALESTRA MEDITERRANEA

Africa ­ Il buco nero dei flussi illeciti: mille miliardi di euro 1980­2009

Mille miliardi di euro sono usciti dall'Africa in modo illecito tra il 1980 e il 2009, quasi l'equivalente del PIL dell'intero continente. Le élite africane e l'opacità bancaria occidentale privano l'Africa dei capitali essenziali al suo sviluppo. E' quanto denuncia il rapporto "I flussi finanziari illeciti e il problema dei trasferimenti netti di risorse provenienti dall'Africa: 1980­2009", pubblicato dalla Banca Africana di Sviluppo e la Global Financial Integrity. L'Africa settentrionale rappresenta da sola il 31% dei flussi illeciti.

Sul continente, questi non smettono di crescere "compromettendo gravemente il suo sviluppo economico", sottolinea il rapporto. Il continente africano "è da lunghi anni un creditore netto nei confronti del resto del mondo", aggiungono le due organizzazioni, mettendo in discussione l'idea corrente "che l'Occidente inietti del denaro in Africa, grazie all'aiuto straniero e agli altri flussi di capitali del settore privato, senza ricevere granché in cambio". Nell'arco di tempo analizzato, i flussi finanziari cumulati usciti in modo illecito dall'Africa sarebbero dell'ordine di 935 a 1035 miliardidi euro. Mthuli Ncube, economista in capo e vicepresidente del BAD, dà la misura dell'importanza di queste fughe "quasi l'equivalente del PIL attuale dell'Africa". L'Africa settentrionale non è risparmiata da questo fenomeno. I suoi cittadini residenti all'estero farebbero uscire fraudolentemente dai loro paesi circa 318 miliardi di euro o circa il 31% dei flussi illeciti. L'Egitto, l'Algeria e la Libia sarebbero, secondo il rapporto, i più coinvolti, mentre il Marocco e la Tunisia appaiono relativamente risparmiati dal fenomeno. Economista in capo al GFI, Dev Kar, insiste sui "contraccolpi di un clima degli affari sfavorevole e di una cattivagovernance globale. Il tasso di crescita più lento porta a una più grande dipendenza dagli aiuti, ed è il denaro dei contribuenti stranieri che viene a compensare la mancanza di guadagno derivata dalle politiche interne". Perché "per ogni paese che perde del denaro in modo illecito, un altro paese riceve questo denaro. Queste uscite sono facilitate dall'opacità finanziaria constatata nelle economie occidentali avanzate e dai paradisi fiscali. L'applicazione delle misure di trasparenza in vista di restringere il segreto dei paradisi fiscali e le operazioni delle società­schermo è cruciale se vogliamo frenare i flussi illeciti", denuncia Raymond Baker, di GFI. Issa Faye, capo di divisione del Dipartimento della ricerca del BAD, esorta i responsabili politici africani a "assicurare la trasparenza in tutta la catena di valore delle risorse, e creare dei fondi sovrani che funzionino in modo efficace". Il rapporto esalta anche la comunicazione delle notizie bancarie transfrontaliere alla Banca dei regolamenti internazionali (BRI) in particolare sul settore, la scadenza ed il paese di residenza dei detentori di conti di deposito. Vai al Rapporto

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SEGNALAZIONI

Premiato "Ultima chiamata" a Cinemambiente

Il documentario di Enrico Cerasuolo, che ha visto tra i sostenitori l'Istituto Paralleli, è stato premiato come miglior documentario nella competizione internazionale La casa di domani al Cinemambiente Environmental Film Festvial 2013. SINOSSI: 40 anni fa a sconvolgere il mondo fu un libro basato su un report di un gruppo di scienziati del MIT: The Limits to Growth (I Limiti dello Sviluppo). Il messaggio di cui fu portatore non è mai stato importante come oggi: il pianeta Terra è un sistema finito e la crescita economica a pieno ritmo porterà la nostra società e l'ambiente sull'orlo del collasso. Il documentario Ultima Chiamata racconta la storia dell'ascesa, caduta e rinascita di uno dei libri ambientalisti più controversi e stimolanti di tutti i tempi. Si seguono gli eventi attraverso le storie dei suoi ideatori – Aurelio Peccei e Jay Forrester­ e autori ­ Dennis e Donella Meadows, Jorgen Randers, Bill Behrens ­ un gruppo di persone molto diverse tra loro ma unite da una comune attenzione verso per le future generazioni. L'abitudine di prendere decisioni a breve termine dal punto di vista ambientale, economico e politico ha portato ad un ritardo d'azione di 40 anni, nonostante il libro anticipasse già allora la crisi globale che stiamo vivendo oggi. Cosa dovremmo fare ora che abbiamo oltrepassato i limiti? Siamo ancora in tempo per un'ultima chiamata? Gli autori di The Limits to Growth, supportati da straordinario materiale d'archivio, ci forniscono una visione provocatoria sulle ragioni della crisi globale e condividono con noi la propria idea del futuro." ULTIMA CHIAMATA è un documentario scritto e diretto da Enrico Cerasuolo, prodotto da: Massimo Arvat per Zenit Arti Audiovisive in associazione con Skofteland Film (Norvegia) http://www.lastcallthefilm.org/it

Focus Oman

Torino, Congressi Torino Incontra, Sala Einaudi ­ via Nino Costa 8 ­ ore 09,00 Qui il programma.

Tunisia Investment Forum 2013

Tunis, Hotel El Mouradi Gammarth ­ June 13­14

Tunisia Investment Forum "TIF", was launched by FIPA­ Tunisia in June 2011 to give a new look to the Carthage Investment Forum that it has been organized for 12 years

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and to reflect the colors and spirit of the new post­ revolutionary Tunisia. TIF 2013 invites its public this year on June 13 to 14, 2013 at the El Mouradi Gammarth Hotel, Tunis.

This edition is enshrined in the major efforts undertaken by Tunisia to reform the investment policy and to promote the site's attractiveness in the long term. An ambitious program, pioneering sessions and workshops designed for an elite group of businessmen, managers and high­level policy makers as well as representatives of international organizations and experts to take stock of the investment environment in Tunisia and of the opportunities that continue to generate its historic appeal. The debate will hence be centered on the following main themes: New regulatory framework for investment, new governance in terms of investment ­ Investment opportunities in sectors with high value added. More info

Turkish Forum

Torino, Congressi Torino Incontra, Sala Giolitti­ via Nino Costa 8 ­ ore 09,15 Qui il programma dell'evento.

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www.paralleli.org Con il sostegno di :

Rete Camerale Nord Ovest per il Mediterraneo

Le attivitĂ dell'Istituto Paralleli sono sostenute da:


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