SOUS LE CAPOT

SOUS LE CAPOT
PLEIN PHARE
Sur le terrain avec un gérant de magasins
ASSISTANCE
Proche dépendant et maintien à domicile, c'est possible
TABLEAU DE BORD
Connaître vos gants sur le bout des doigts
ÉCLAIRAGE
La visite de pré-reprise : bien préparer son retour au travail
AVERTISSEUR(S)
Votre rubrique d’actus prévention
SOUS LE CAPOT
Mieux connaître les troubles du spectre autistique
PLEIN PHARE
Témoignage d’Olivier PEYRAT, gérant de deux magasins de vente de vélos
ASSISTANCE
Proche dépendant, comment faciliter son maintien à domicile ?
TABLEAU DE BORD
Gants de protection, gardez votre sécurité à portée de main !
DÉTECTEUR(S) Votre rubrique d’actus santé
: WWW.IRP-AUTO.COM
Endormez-vous plus facilement et profondément grâce à la box Morphée, qui contient plus de 210 séances de méditation et de sophrologie.
Cette publication trimestrielle est éditée par : IRP AUTO Solidarité-Prévention, association Loi 1901 - 39, avenue d’Iéna - CS 21687 - 75202 Paris cedex 16Directeur de la publication et représentant légal : Jules SITBON - Comité de rédaction : Chloé BESSON, Anne GEESEN, Sophie KOREN-BÉDÉ, Ophélie KUBRYK - Rédactrice en chef : Manon LEONARD – Conception et réalisation : Avec des Mots 27, rue de Solférino - 92100 Boulogne-Billancourt - Crédits photos : IRP AUTO Solidarité-Prévention/Lionel MOREAU, Adobestock, iStock, Juliette Halliez - Illustrations : infographie / Lionel TARCHALA, portraits / David DESPAU - Impression : Imprimerie Roto Armor (certification PEFC et Imprim’vert) - Z.A.vde Fournello - 22170 Plouagat - Façonnage : Imprimerie Solidaire (entreprise adaptée, certifications Imprim’vert, PEFC et FSC) - 1, rue Belatrix - 53470 Martigné-sur-MayennePapier : Condat (groupe Lecta) 100 % PEFC - Dépôt légal : mars 2025 - Édition gratuite. Ne peut être vendue. Reproduction interdite - Document non contractuel - ISSN : 2606-1309 Mars - Avril - Mai 2025
Ce numéro est distribué avec un encart d’une page recto verso.
TENTEZ VOTRE CHANCE, C'EST FACILE !
Laissez-vous guider. Les réponses se cachent toutes dans ce numéro : bonne chance à vous !
BRAVO AUX 3 HEUREUX GAGNANTS DU NUMÉRO PRÉCÉDENT ! Félicitations à M. Mathis CARDEILHAC (Martignas-surJalle), Mme Amandine MINOT (L'Abergement-Clémenciat) et Mme Ludivine DEBEVE (Épernay), tirés au sort parmi les bonnes réponses du jeu-concours de décembre 2024 qui ont chacun gagné une bâche de protection pour leur voiture d’une valeur de 119,95 euros TTC.
La différence avec la visite de reprise
Consultation médicale facultative, la visite de pré-reprise est faite avec le médecin du travail. Elle peut avoir lieu pendant votre arrêt maladie et permet d’anticiper votre reprise du travail, en échangeant sur votre situation et en identifiant vos besoins éventuels.
Cette visite peut être demandée par vous-même en tant que salarié, le médecin du travail, votre médecin traitant, un médecin spécialiste ou encore le médecin-conseil de l’Assurance Maladie. Elle est gratuite et confidentielle. La visite de reprise, quant à elle, est obligatoire. Elle a lieu dans les 8 jours après un arrêt de travail d’au moins 30 jours et a pour but de vérifier si votre état de santé vous permet de reprendre votre poste.
Qui est concerné ?
La visite de pré-reprise est envisageable pour tout arrêt de travail supérieur à 30 jours, quelle que soit la raison de l’arrêt. En revanche, la visite de reprise est obligatoire : à partir de 60 jours d’arrêt de travail pour une maladie ou un accident non-professionnels et de 30 jours en cas de maladie professionnelle ou accident du travail.
« Une visite que vous pouvez demander vous-même ! »
Mohamed ACHRAF EL GMIRI, Préventeur santé
sécurité chez IRP AUTO
La visite de pré-reprise est organisée dans le but de vérifier votre aptitude à reprendre le travail et d'accompagner votre retour dans les meilleures conditions. Lors de cette consultation, le médecin du travail réalise un examen médical et échange avec vous. À l'issue de cette visite, il peut recommander :
• des aménagements du poste de travail ou une adaptation des horaires ;
• des préconisations de reclassement au sein de l’entreprise ;
• des formations professionnelles pour faciliter un éventuel reclassement ou une réorientation professionnelle. Notez bien que même si la visite de préreprise n’est pas systématique, si vous recevez une convocation de la part de votre médecin du travail, vous avez l’obligation d’y assister.
ENVIE D’EN SAVOIR PLUS ?
Flashez pour accéder à notre article sur les obligations concernant les visites médicales des salariés.
Au travail, les accidents qui impliquent des coupures sont courants. Les plus graves atteignant les tendons ou faisant état d’un sectionnement peuvent engendrer une incapacité de travail permanente. Quelques rappels de prévention :
• utilisez des outils sécurisés (coupe-film sécurisé, cutter avec lame rétractable, etc.) ;
• privilégiez des dispositifs équipés de protections
(barrières, grilles, lasers, tapis sensibles, etc.) ;
• respectez les bonnes pratiques d’utilisation des outils (ne pas orienter la lame vers soi, s’appuyer sur un plan de travail stable, etc.) ;
• protégez-vous en utilisant des équipements de protection individuelle (EPI) adaptés (gants, tablier, etc.) ;
• prenez votre temps et concentrez-vous sur votre tâche.
Connaître l'identité du (ou des) sauveteur(s) secouriste(s) du travail (SST) dans votre entreprise est
essentiel ! En cas d'accident ou de situation de danger (malaise, étouffement, saignement…), chaque seconde compte. Au moins un salarié doit être formé au secourisme dans chaque atelier où sont accomplis des travaux dits « dangereux », selon l’arrêté du 19 mars 1993 du Code du travail. Les coordonnées des SST sont indiquées sur l’affichage obligatoire de votre entreprise.
GROSSESSE/ALLAITEMENT
Une grande majorité de femmes exerce un emploi durant une partie de leur grossesse. Les femmes enceintes ou allaitantes travaillant dans des environnements où elles sont exposées à des substances chimiques ou à plusieurs nuisances courent des risques particuliers pour leur santé et celle de leur enfant.
Les collaboratrices concernées peuvent demander une évaluation des risques liés à leur poste. Cette expertise pourra permettre d'envisager des solutions telles que la réaffectation vers un poste sans exposition à des substances chimiques ou, si cela n'est pas possible, un aménagement des conditions de travail.
LE CHIFFRE
29 %
des 23 130 accidents du travail oculaires déclarés en 2022 sont dus à des projections de produits.
Source : Assurance Maladie – Risques professionnels
Saviez-vous qu’en France, 10 à 15 % des asthmes sont d’origine professionnelle ? Souvent allergique, dû à des substances végétales, animales, chimiques ou métalliques (peintures, gaz d’échappement, poussières métalliques, fibres céramiques réfractaires ou encore fumées de soudage), l’asthme professionnel peut se développer très rapidement ou prendre plusieurs années. La prévention repose sur l’identification des agents irritants et l’utilisation d’EPI. La substitution ou la réduction des expositions aux produits dangereux et la ventilation sont des mesures essentielles.
Flashez ce code pour en savoir plus sur l’asthme professionnel sur notre page Facebook #TOUTROULE
Pourquoi ?
Le pictogramme comburant (SGH03) fait partie des symboles de danger utilisés dans la classification des produits chimiques. Il indique que le produit peut réagir avec d’autres substances, en particulier des combustibles. Les comburants ne sont pas inflammables par eux-mêmes, mais ils peuvent :
• intensifier des incendies existants ou en provoquer au contact de matériaux inflammables ;
• causer des explosions en présence de substances inflammables ;
• représenter un risque lors du stockage ou de la manipulation près de combustibles (bois, essence, etc.). Il est essentiel de manipuler les comburants avec précaution et de toujours les stocker à l’écart de tout produit combustible ou inflammable.
POUR
ALLER + LOIN
Flashez ce code pour en savoir plus sur le tableau des compatibilités concernant le stockage des produits chimiques.
Les lunettes de protection sont essentielles pour protéger les yeux des dangers (poussières, produits chimiques). Savez-vous qu’il en existe adaptées à la vue, avec une correction visuelle ?
La solution ?
Les lunettes de protection avec verres correcteurs intégrés, certifiées selon les normes de sécurité, permettent de combiner confort et protection. Aussi résistante et pratique qu’une paire de lunettes de sécurité classique, cette solution permet d’avoir une unique paire de lunettes adaptée et non plus deux paires superposées.
Notre conseil
Consultez votre employeur pour savoir s’il peut faire venir un professionnel ou si muni de votre ordonnance, vous devez vous orienter directement vers un opticien recommandé.
HANDICAP
LE CONTEXTE :
Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA) ? Qu’englobe-t-il ? La Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, qui se tient le 2 avril, est l’occasion de dédier ce dossier à cette thématique afin de mieux comprendre ce trouble neurologique complexe, où chaque cas est unique.
LES ENJEUX :
On parle de « trouble du spectre de l’autisme », car ce trouble regroupe une large diversité de manifestations et de degrés de sévérité. Il existe en effet autant de formes d’autismes que de personnes atteintes par ce trouble. Cette diversité met en lumière la nécessité de construire une société toujours plus inclusive, où les différentes formes d’autisme pourraient s'accorder aux multiples possibilités d’intégration qu'offre le monde du travail.
LE CHIFFRE
700 000 personnes
environ sont concernées par un TSA en France, dont 100 000 ont moins de 20 ans (ce qui représente en moyenne entre 0,9 % et 1,2 % des naissances)1.
1 Source : INSERM, Institut national de la santé et de la recherche médicale.
Lors d'une conversation :
• SOYEZ CLAIR ET DIRECT dans la communication : un langage simple à un rythme calme.
• RESPECTEZ LES DIFFÉRENCES sensorielles et personnelles : sensibles aux bruits, à la lumière, ou même au contact physique, certaines personnes autistes définissent leur propre confort et préférence.
• PRENEZ LE TEMPS d’écouter sans interpréter : la communication peut varier d’une personne à l’autre. Restez patient, attentif, et permettez à votre interlocuteur d’exprimer ses pensées ou ses besoins à son rythme, sans pression.
L'intégration de la neurodiversité, dans des secteurs tels que les services de l'automobile, constitue une nécessité sociale ainsi qu’une opportunité pour renforcer la performance et la dynamique des équipes.
L’AUTISME AFFECTE LA MANIÈRE DONT UNE PERSONNE TRAITE les informations externes (comme les interactions sociales et les stimuli sensoriels) et internes (sensations, émotions). Ce traitement spécifique des informations entraîne un mode de pensée particulier. Il peut d’ailleurs parfois permettre de développer des compétences importantes, notamment au niveau cognitif, ce qui peut constituer un atout dans divers domaines du monde professionnel. Les troubles du spectre autistique peuvent être divisés en deux catégories : l’autisme avec déficience intellectuelle et l’autisme sans déficience intellectuelle (TSA-SDI).
30 à 40%
seulement des personnes autistes2 présentent une déficience intellectuelle, déconstruisant ainsi le stéréotype qui associe l’autisme à un handicap intellectuel sévère.
2 Source : Autisme Info Service.
15 à 20%
seulement des personnes autistes ont un emploi, tandis que le taux de chômage des adultes autistes est estimé à plus de 80 %3
3 Source : Dispositif Autisme et Emploi.
Le TSA-SDI (aussi appelé « autisme de haut niveau » ou syndrome d’Asperger) fait partie des cas souvent repérés tardivement, parfois seulement à l’âge adulte. Les symptômes principaux correspondent à une altération des interactions sociales et à des intérêts ou des activités restreints, stéréotypés et répétitifs.
Parmi les troubles du spectre autistique avec déficience intellectuelle, on retrouve des tableaux cliniques variés comme l’autisme infantile (ou l’autisme de Kanner) qui apparaît avant trois ans, l’autisme atypique, ou encore le syndrome de Rett.
L’expression des troubles, au moment du diagnostic, ainsi que les possibilités d’insertion sont différentes. En effet, si les troubles autistiques lourds sont aujourd’hui diagnostiqués précocement (souvent avant l’âge de 3 ans) en détectant les problèmes de langage ou de comportements manifestés, ce n’est pas le cas de l’autisme sans déficience intellectuelle qui peut parfois être détecté sur le tard.
L’autisme ne désigne donc ni une maladie, ni un problème psychologique, mais un trouble neurodéveloppemental qui touche le comportement, la communication, le langage ou les interactions sociales. Une particularité qui évolue tout au long de la vie. L’autisme peut être isolé ou associé à d’autres troubles ou maladies : perturbations du sommeil, troubles anxieux ou dépressifs, hyperactivité, épilepsie, etc.
• Un espace de détente aménagé, calme, isolé des bruits et de la lumière vive
• Des stimuli sensoriels limités, avec des protections auditives et une diminution rigoureuse des sources lumineuses
• Un plan simple et clair du lieu pour faciliter son orientation
• Des supports visuels pour identifier facilement les lieux et les activités
• Un collègue référent, formé et disponible pour guider et informer au quotidien
À ce titre, le marché du travail est très difficile pour les personnes autistes, avec plus de 80 % de chômage. Cette faible intégration est souvent due au fait que les employeurs connaissent mal leurs spécificités et leurs forces.
L’AUTISME
PROFESSIONNEL
Pourtant, des études montrent que les personnes autistes peuvent très bien réussir dans certains domaines comme la reconnaissance de formes, la mémoire et les mathématiques, compétences précieuses
dans de nombreux secteurs. Ils peuvent ainsi exercer différents métiers.
Ces employés sont connus pour être perfectionnistes et ont un attrait pour les tâches répétitives. Ils sont souvent particulièrement attachés au respect des règles. Même si beaucoup de personnes autistes ressentent du stress et préfèrent être seules, les adultes portant un trouble du spectre autistique qui travaillent « ont tendance à avoir des capacités linguistiques et intellectuelles supérieures, et sont capables de trouver un environnement qui correspond à leurs intérêts et à leurs capacités »4
POUR UNE APPROCHE PLUS INCLUSIVE
Nous avons tous notre rôle à jouer ! Car, comme pour chacun, la patience et la compréhension sont clés. Certaines personnes autistes peuvent prendre plus de temps pour comprendre une instruction ou peuvent avoir besoin de répétition.
En favorisant une culture d’empathie et d’inclusion, chacun à sa manière peut participer à créer ainsi un environnement de travail harmonieux et productif entre collègues.
4 Source : manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux DSM-5.
« Si j’avais un conseil à donner pour l’accueil d’une personne ayant des troubles autistiques, c’est de la considérer sans faire de différence, quelle qu’elle soit. Il est essentiel, par contre d’en parler en équipe. Ne serait-ce que pour casser les tabous sur ces formes de handicap.
La discussion est toujours fondamentale. » Éric HANSS,
Responsable atelier services chez Scania Alsace (67), a accueilli un stagiaire atteint de ces troubles.
MARYLIN CAUSSE, DIRECTRICE DE L’ASSOCIATION VETA (Vivre et travailler autrement)
Quels conseils donneriez-vous pour bien interagir avec un collègue « neuroatypique » ?
M. C. : Que la personne soit verbale ou non verbale, il faut s’adapter à son système de communication. Créer des conditions favorables à l’échange : être face-à-face, vérifier qu’elle soit bien disponible ; laisser le temps à la personne d’intégrer les consignes. Il faut aussi vérifier qu’elle a bien compris l’échange, afin de lui permettre de répondre, et ne pas hésiter à utiliser des supports visuels : pictos, photos, etc.
Comment favoriser leur inclusion en entreprise ?
M. C. : La différence est une source précieuse d’enrichissement. Il est essentiel de sensibiliser à la neurodiversité et de valoriser les compétences des personnes
avant d’y voir des incapacités. Favorisons un environnement de travail où les employés autistes peuvent s’exprimer et demander des aménagements adaptés à leurs besoins. Ne pas hésiter à faire appel aux organisations expertes de l’autisme pour se faire accompagner.
Est-ce que le milieu automobile peut être un secteur attrayant pour les personnes autistes ?
M. C. : C’est un secteur intéressant au titre des processus à suivre, de la structuration et de la répétition de certaines tâches. Ce sont des domaines pour lesquels certaines personnes autistes peuvent avoir un intérêt spécifique et, de façon générale, il est important de ne pas se limiter aux postes, mais de voir comment agir sur l’environnement de travail.
Après douze ans dans la vente automobile, Olivier PEYRAT a choisi de revenir à son « amour de jeunesse » : le vélo. Aujourd’hui, gérant de deux magasins à Limoges, il nous partage son quotidien et sa passion.
« À l’école, j’appartenais au pôle espoirs en cyclisme. J’ai participé à des compétitions. J’ai toujours su qu’un jour, je reviendrais au vélo, mais différemment. »
Depuis 6 ans, son métier va de la gestion des courriels et des commandes, à la réception des colis, sans oublier la relation avec les fournisseurs, la vente, le conseil aux clients en passant par la mécanique et la réparation si besoin. Cette polyvalence est ce qu’Olivier apprécie le plus. « Il n’y a rien de mieux que de travailler pour soi et dans un domaine qu’on affectionne ».
Pour lui, le plus grand défi est la gestion des stocks qui doivent être parfaitement ajustés aux demandes des clients : c’est ce qui permet aux deux magasins de prospérer. « Avec notre large gamme de vélos à vendre – électriques, de route, de ville, VTT, cargo – ainsi que des accessoires, des textiles... Cela nous amène à avoir des clients très divers et à adapter notre discours à chacun : ceux qui pratiquent le vélo sportif non électrique (vélo musculaire) ; des cyclistes souvent aguerris, qui savent exactement ce qu’ils veulent ; et ceux qui optent pour un vélo destiné à la mobilité urbaine, dans un cadre familial ou entre amis, avec une pratique plutôt “loisir”. »
PROFESSIONNELS ?
Olivier se veut rassurant. « Chaque vélo est différent, chaque réglage de vélo
FLASHEZ CE CODE pour voir l’interview vidéo d’Olivier.
est spécifique, donc nous avons rarement l’impression de pratiquer les mêmes tâches répétitives. Cela réduit considérablement les risques de troubles musculosquelettiques, même si nous devons rester attentifs. De plus, en prévention et pour nous faciliter le travail, nous utilisons des pieds électriques pour les vélos, ce qui fait que nous avons très peu de charges lourdes à porter ». Dans l’atelier, Olivier a également pris soin d’installer des sièges adaptés pour que les mécaniciens puissent, s’ils le souhaitent, travailler assis.
Retrouvez tous les risques et les mesures de prévention en lien avec le métier de gérant de magasins de vélos dans la fiche pratique « Mieux vaut prévenir », dans votre Espace IRP AUTO Solidarité-Prévention.
Votre rubrique Solidarité, pour vous accompagner au quotidien
Le concept de « maintien à domicile » regroupe l’ensemble des moyens permettant à une personne en perte d'autonomie de rester chez elle. Cela inclut des prestations médicales (soins d'hygiène, traitements), techniques (aménagement du domicile pour éviter les accidents domestiques), financières (aides pour couvrir
les coûts), administratives (aide à la constitution des dossiers) et de services (assistance pour les tâches quotidiennes). L'organisation et la coordination du maintien à domicile sont assurées par divers organismes présents sur l'ensemble du territoire français.
Stéphane TOURNIER, Chef de groupe
Entraide sociale chez IRP AUTO.
Source : ameli.fr
« Chez IRP AUTO, nous savons que le maintien à domicile est devenu un enjeu crucial. C’est pourquoi nous proposons des solutions pour faciliter des tâches du quotidien : aide à domicile, téléassistance, portage de repas ou encore soutien aux aidants familiaux. Nous pouvons également compléter des aides pour adapter votre logement. Comment en bénéficier ? Avant de commencer les travaux ou de déménager, consultez le site de Ma prime Adapt’ . Celui-ci vous orientera dans votre démarche, puis nous pourrons intervenir dans le plan de financement. »
Retrouvez plus d’informations sur nos différentes offres Solidarité sur votre Espace IRP AUTO Solidarité-Prévention et votre Espace « Aides et Avantages ». POUR
ALLER + LOIN
« Des gestes du quotidien facilités. »
Vincent BOULIGAND, époux de Sandrine BOULIGAND, comptable (44)
« Suite à l’accident vasculaire cérébral de ma femme, la rendant invalide à plus de 80 %, et après une année en centre de rééducation, nous avons pu organiser son retour au domicile. Un ergothérapeute est intervenu en amont chez nous, pour évaluer les aménagements nécessaires pour rendre notre espace de vie aussi accessible et confortable que possible pour elle. Nous avons bénéficié d’une aide financière « travaux » facilitant son retour à la maison. Notre salle de bain a été transformée (douche plus spacieuse, barres d'appui, vasque surélevée pour favoriser l’autonomie de mon épouse). Cette allocation a également permis de finaliser l'agrandissement des ouvertures de portes, afin de garantir une meilleure circulation. »
Coupure, écrasement, contamination, perforation, électrocution, etc. Nombreux sont les risques auxquels vos mains sont soumises ! Des normes ont été établies pour garantir des informations claires et transparentes sur le marquage même des gants. À condition de savoir décrypter ces indications. Le Mag vous en dit plus, cette fois-ci sans prendre de gants !
Un pictogramme central : type de risque contre lequel le gant protège (exemple ici, dangers mécaniques).
Numéro de la norme à laquelle le pictogramme du risque correspond.
chaque risque son gant
1. Le risque chimique (résistance à la perméation des produits)
2. Les dangers mécaniques (abrasions, coupures, déchirures, perforations)
3. La chaleur et le feu (inflammabilité, chaleur, projection de métal en fusion)
4. Le froid (de convection, de contact, perméabilité)
5. Les travaux sous tension (degré d’isolation électrique)
6. Les coupures
7. Antistatique (risque d’explosion important, manipulation électronique)
1. Déterminez la bonne taille : des gants trop grands peuvent diminuer la dextérité et des gants trop petits sont inconfortables et peuvent bloquer la circulation sanguine ;
2. Portez des gants adaptés à votre activité : après une évaluation des risques, en fonction de la durée de l’exposition, la dextérité requise, la température, l’état de surface des éléments manipulés, du contact avec des liquides, etc. ;
3. Soyez attentif à leur entretien : les vérifier régulièrement pour détecter des potentiels signes d’usure ou de perforation.
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DES ACCIDENTS DU TRAVAIL TOUCHENT LA MAIN et près de la moitié de ces accidents sont graves et génèrent un handicap. Source : reseaumain.fr
Le nom du fabricant, le marquage CE (jugé conforme aux exigences de l’Union européenne) et le code de désignation du gant.
— 1 —
Votre employeur réalise une évaluation des risques. Objectif : identifier votre exposition à des dangers spécifiques (chimiques, thermiques, mécaniques, etc.)
Des indications de niveaux de performance (exemple ici pour les dangers mécaniques) :
1 à 4 = résistance à l’abrasion
1 à 5 = résistance au tranchage
1 à 4 = résistance à la déchirure
1 à 4 = résistance à la perforation
A à F = résistance à la coupure
P ou rien = résistance aux chocs (test facultatif : réussite P, échec notation 0)
Un pictogramme invite à lire la notice d’instruction pour un usage adapté et optimal.
La taille du gant est aussi indiquée : (7 = S / 8 = M / 9 = L / 10 = XL / 11 = XXL).
— 2 —
Sur cette base, votre employeur vous remet des gants adaptés à vos besoins, accompagnés des instructions d’utilisation.
3 —
Pendant leur utilisation, restez toujours attentif aux marquages afin de porter le bon gant pour la bonne utilisation.
— 4 —
Quand les gants sont dégradés, pensez au recyclage des EPI de votre entreprise. Si vos gants ont été en contact avec des substances dangereuses, leur élimination doit respecter des règles strictes. Autant de précautions qui garantissent votre protection continue tout en minimisant les risques environnementaux.
GANTS DE TYPE 1 pour les risques mineurs (hygiène, confort).
Ils protègent contre : humidité, salissures et éraflures superficielles.
GANTS DE TYPE 2 pour les risques intermédiaires, multicouches. Ils protègent des coupures, brûlures, produits chimiques et agents infectieux.
GANTS DE TYPE 3 pour les risques graves, utilisés par les pompiers et électriciens. Ils protègent des brûlures graves, coupures profondes, haute tension et intoxications chimiques.
En France, il est courant que les boîtes de médicaments contiennent plus de comprimés que nécessaire. Nous avons tendance à conserver les médicaments restants ou à les jeter. Cette pratique comporte des risques : accidents domestiques, automédication dangereuse et pollution environnementale. La bonne habitude à adopter ?
Ramener ses médicaments non utilisés en pharmacie pour qu’ils soient correctement
traités. Leur recyclage, principalement par incinération, permet de les éliminer tout en minimisant leur impact sur l’environnement. Sirops, pommades, ampoules, comprimés ou gélules, suppositoires, patchs, sprays, inhalateurs etc. Toutes les formes de médicaments peuvent être rapportées !
Pratique millénaire venue de la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture stimule des points précis du corps (souvent à l’aide d’aiguilles), pour « restaurer l’énergie vitale ». Bien que seuls les effets bénéfiques sur certaines douleurs chroniques et sur les nausées ou vomissements ont été mesurés avec suffisamment de certitude*, l’acupuncture apporterait aussi un réel soulagement sur certains
troubles musculosquelettiques (sciatique, tendinite, syndrome du canal carpien, tensions cervicales, lombalgies, etc.).
Bonne nouvelle : réalisée par des professionnels qualifiés, les risques d’effets indésirables graves restent extrêmement limités. Alors, pourquoi ne pas tester si ce coup de pouce énergétique vous convient ?
* Source : sante.gouv.fr
Soit environ 1 kg par individu : c’est le nombre de bactéries que contient notre microbiote intestinal ! Autant de bonnes raisons d’en prendre soin (aussi).
Source : Institut national de la recherche agronomique.
Un petit pas pour l’Homme, un grand pas pour votre... santé
Saviez-vous que le seuil des 10 000 pas par jour vient… d’une publicité de 1964 pour un podomètre japonais ! Il n’a donc aucune base scientifique. Pourtant, l’activité physique à travers la marche reste bien sûr bénéfique : elle réduit le risque de mortalité et de maladies cardio-vasculaires.
Que recommande alors l’OMS(1) ?
Elle préconise non pas un nombre de pas, mais 150 à 300 minutes d’activité physique par semaine, soit 2,5 à 5 heures. Ces activités peuvent varier : course, natation, vélo, badminton ou marche....
Certaines études suggèrent d’ailleurs qu’environ 7 500 pas par jour suffisent pour réduire le risque de mortalité, en particulier chez les personnes âgées. Le chiffre de 10 000 pas reste donc un bon guide, mais l’essentiel est d’intégrer une activité physique régulière à son quotidien, adaptée à son état de santé et à ses besoins.
(1) L’Organisation mondiale de la santé.
Nous sommes constamment exposés à la lumière bleue artificielle : éclairage public, phares de voitures, écrans de nos appareils électroniques… Cette exposition excessive perturbe notre production de mélatonine, retardant l’endormissement et affectant la vigilance au réveil.
Voici quelques conseils pour protéger vos yeux face aux écrans :
• maintenez une distance adéquate : à une longueur d’avant-bras pour les téléphones, tablettes et ordinateurs, et entre 3 et 4 mètres pour la télévision ;
• ajustez la luminosité de votre écran pour qu’elle soit douce et agréable ;
• éloignez régulièrement votre regard de l’écran pendant quelques secondes ;
• en soirée, activez le filtre anti-lumière bleue de vos appareils ou installez une application qui ajuste la température des couleurs ;
• si nécessaire, portez des lunettes anti-lumière bleue.
POUR
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Flashez ce code pour en savoir plus sur la lumière bleue sur notre page Facebook #TOUTROULE
Découvrez, en vidéo, une séance d’échauffement idéale, à faire tous les matins, si vous portez des charges lourdes au quotidien.
Privilégiez la santé de votre dos ! Une démarche capitale, surtout lorsqu’on travaille dans des postures contraignantes et debout de manière prolongée. Choisir un bon matelas est essentiel. Le premier critère à considérer ? La fermeté ! Il doit être adapté à votre morphologie : les personnes légères privilégieront un matelas plus souple, tandis qu’un modèle ferme convient mieux aux corps plus robustes. Ensuite, le soutien est capital : pour un bon maintien de la colonne vertébrale, optez pour un matelas ni trop mou, ni trop rigide. Côté matière, la mousse à mémoire de forme offre un confort enveloppant, tandis que le latex garantit une bonne ventilation, idéal pour les personnes qui transpirent beaucoup. Enfin, ne négligez pas la durabilité. Un matelas de qualité doit durer entre 8 et 10 ans. Tester plusieurs modèles en magasin permet de ressentir les différences et d’assurer un choix en toute confiance !
Étirement, mobilité articulaire, activation musculaire : un échauffement progressif de la tête aux pieds permet de bien se préparer. Haut du corps, bassin, genoux, chevilles, lorsque l’on porte des charges lourdes, l’ensemble du corps est sollicité ! Pour un squat réussi, il faut avoir les pieds bien ancrés au sol, avec un écartement à la largeur du bassin ou des épaules. Sortez la poitrine et gardez le dos bien droit, alignez bien bien vos genoux avec les pointes de pieds, contrôlez votre descente en inspirant et remontez en expirant. Et recommencez !
POUR
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Faites l’exercice en live grâce à la capsule vidéo dédiée.
IRP AUTO Solidarité-Prévention est l’institution de référence des professionnels des services de l’automobile en matière de prévention. Elle leur vient en aide pour :
SENSIBILISER À LA SANTÉ DES SALARIÉS
COMMENT ?
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PROFESSIONNELS
AGIR EN SOLIDARITÉ
Nous vous accompagnons dans vos démarches de prévention, de santé et de solidarité pour vous conseiller et vous informer de manière concrète, utile et pratique, à travers différents services et supports à votre disposition.
OÙ VOUS INFORMER ?
➔ En proposant un soutien aux salariés confrontés à une situation de handicap, pour faciliter la vie quotidienne et le maintien dans l’emploi.
➔ Retrouvez également plus d’informations dans notre Guide de bonnes pratiques de la branche des services de l’automobile en faveur de l’emploi des travailleurs en situation de handicap. Flashez ce QRCode.
Nos conseillers sont à votre disposition du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 8 h 30 à 13 h.
— En vous connectant à votre Espace Internet Solidarité-Prévention : www.irp-auto.com
— solidariteprevention@irpauto.fr